#cnsmd

[chansonsinternationales]

L’univers sonore de Georges Enesco

[robertfelixmenczel]

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26.01.2020 (snippet of my piece COMMENT PLANTER UN ARBRE for electric harp, acoustic guitar, tape and dance)

CoPeCo Departure #1 @ Salle Varèse, CNSMD Lyon

With Diane Daher and Enzo Blond

[40ans-cnsmd-lyon]

En 2020, le CNSMD de Lyon fête ses 40 ans !

40 ans d’innovations, d’excellence et de partage. 40 ans d’histoires pour plus de 5 200 étudiant·e·s formé·e·s dans ses murs, pour leurs professeur.e.s, ainsi que le personnel administratif et technique de l’établissement.

Ce mur rassemble les images et témoignages qui seront partagés à l’occasion de la collecte #40ansCNSMDL.

[sguardimora]

ZONE — poème — in residenza per “ENEMY”

14 Novembre 2022 - 27 Novembre 2022 

Inizia oggi la residenza creativa per la ricerca e la composizione del nuovo spettacolo di Mélodie LASSELIN & Simon CAPELLE | ZONE — poème — ENEMY rappresenta la quarta tra le 12 produzioni internazionali che verranno realizzate e coprodotte da altrettanti tandem produttivi nella cornice del progetto. Mélodie LASSELIN & Simon CAPELLE | ZONE —poème— sono gli artisti selezionati dal quarto tandem di produzione che vede coinvolti come coproduttori Occitanie en scène – Le Parvis scène nationale, Tarbes/Francia e Teatro di Sardegna, Italia. La selezione è avvenuta attraverso una call diffusa il 17 dicembre 2021 e chiusa il 28 gennaio 2022 per artisti residenti in Francia. ENEMY è un processo artistico che indaga le relazioni tra i conflitti presenti nei paesi europei che non appartengono all’Unione. Gli artisti dopo aver terminato un lungo periodo di ricerca artistica chiamato BARBARE, attraversando dal 2019 al 2022 i paesi dell’UE alla ricerca di un “linguaggio culturale comune”, rivolgono ora lo sguardo aldilà del vecchio continente con l’obiettivo di parlare universalmente di pace, creando un’opera che metta in discussione il concetto di nemico, di neutralità. Partendo da una riflessione sui territori e sulle comunità ai margini dell’Europa, sulla necessità di dar loro voce, questa creazione approfondisce la nozione stessa di pace, mettendola in relazione alle guerre che hanno segnato e segnano il nostro continente, con l’obiettivo di proteggerlo consapevolmente, con uno sguardo al futuro. Le due danzatrici in scena, Mélodie Lasselin e Léa Pérat, si sono formate assieme all’accademia Ballet du Nord di Roubaix, e portano avanti un dialogo costante con le comunità locali attraverso la danza, proponendo una stile di ricerca ibrido “irrimediabilmente legato con la [loro] vita”, che interseca tradizione e innovazione, in una dialettica costante con i territori che difende la diversità come ponte in grado di unire i popoli.

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ZONE -Poème- nasce nel novembre 2016. La compagnia lavora a creazioni multidisciplinari che si interroghino sul mondo contemporaneo attraverso l’esplorazione dei territori. Svolge anche attività di ricerca, sperimentazione e distribuzione nell’ambito delle performing arts.

Mélodie Lasselin è ballerina e coreografa. Si è formata presso l’Ecole du Ballet du Nord, l’Ecole-Atelier Rudra-Béjart e il Jeune Ballet International de Cannes. Dal 2007 lavora come performer freelance e coreografa in Svizzera, Germania, Spagna, Messico, Cuba, Belgio e Francia dove ha ottenuto il diploma statale di insegnante di danza contemporanea. Impegnata con diverse compagnie, partecipa regolarmente a stage con Pascal Rambert, Jan Lauwers, Jean-Michel Rabeux, Lisbeth Gruwez, Annabelle Chambon et Cédric Charron. Lavora con Irène Kalbusch, Karima Mansour, Germaine Acogny, Olivier Dubois, Nacera Belaza. Nel suo lavoro conduce ricerche intorno al corpo sensibile, tendendo al raggiungimento della verità del gesto e dell’interpretazione.

Simon Capelle è autore, performer e regista. Ha studiato musica, danza classica e contemporanea. Ha conseguito un Master in studi teatrali e un Master in letteratura contemporanea. Desideroso di formarsi con registi di rilievo internazionale, ha partecipato a numerosi stage proposti dalla Biennale College Teatro di Venezia con Wajdi Mouawad, Pascal Rambert, Anne Bogart, Mark Ravenhill e Anna-Sophie Malher. Nel 2016 ha pubblicato l’opera teatrale Pur con Editions La Fontaine e il suo primo romanzo Tes eyes cosmos con Editions Belladone. La sua ricerca è orientata all’indagine del rapporto tra performance dal vivo e arti plastiche. Molti dei suoi testi sono regolarmente pubblicati sulla rivista Frictions.

Léa Pérat è ballerina e coreografa. Si è formata all’Ecole du  Ballet du Nord, al CNSMD di Lione e poi presso The Place (Londra). Ha lavorato con compagnie di danza contemporanea (CCN Roubaix C.Carlson, Cie 1er Mars, Cie Ouragane, Humanum Co, Myriam Naisy L’Hélice) e barocca (Cie l’Eventail, Les Cavatines). Ha danzato anche in opere dirette da Romeo Castellucci, Stefano Poda, Laura Scozzi, Daniel Mesguish, Pierre Rigal, e di natura performativa (Ragnar Kjartansson – Palais de Tokyo). Ha ottenuto il diploma statale di insegnante di danza contemporanea ed è particolarmente incline alle collaborazioni con musicisti, alla creazione di progetti in situ e d’improvvisazione. Nel maggio 2019 si è unita a al collettivo ZONEpoème partecipando alla performance Sanctuaire al Palais des Beaux-Arts di Lille.

Progetto di residenza condiviso da Occitanie en scène – Le Parvis scène nationale Tarbes (FRA), Teatro di Sardegna (ITA), L’Arboreto – Teatro Dimora di Mondaino, nell’ambito di  Stronger Peripheries: A Southern Coalition, progetto sostenuto da Europa Creativa.

[productions-sarfati]

ACTU DES ARTISTES

- Jeudi 4 mars et vendredi 5 mars à 20h : Jean-Claude Casadesus dirigera l’Orchestre philharmonique de Grande Canarie dans la mythique Symphonie Fantastique de Berlioz, sur la scène de l’Auditorium Alfredo Kraus de Las Palmas de Grande Canarie. https://ofgrancanaria.com/es/events/concierto-10/

- Vendredi 5 mars à 16h : Roberto Fores Veses sera de retour à Lyon, pour un concert à huit clos et enregistré à des fins pédagogique avec l'Orchestre à cordes du CNSMD de Lyon. Au programme de ce concert : Une création d’Antoine Brun, le Carlo pour cordes et bande magnétique de Brett Dean, Ramifications de George Ligeti et la Symphonie de chambre n°1 de Mieczysław Weinberg.  http://www.cnsmd-lyon.fr/agenda/orchestre-a-cordes-du-cnsmd

En vous souhaitant une belle semaine ! 

[leonardhobbypost-blog]

Musique, cerveau et perception sociale

Dès la fin du XIXème siècle, les observations cliniques en neurologie ont suggéré que le cerveau humain présente une réponse singulière à la musique. Depuis lors, de nombreux travaux en neuroscience de la musique ont entrepris d’identifier les zones du cerveau qui traitent de cet art, tout en précisant leur rôle respectif dans la perception, la mémoire, les émotions et le vécu social.

Si l’on cherche à comprendre les mécanismes neuraux par lesquels la musique influence notre manière de nous rapporter aux autres, c’est bien parce que cet art a toujours eu une influence sociale non négligeable.

Bref aperçu historique de l’influence sociale de la musique

Il est établi que la musique a existé dans toutes les sociétés. Que ce soit dans le travail, les cérémonies de toutes sortes, les rassemblements communautaires, etc., la musique accompagne l’homme depuis les temps primitifs. D’après Bernhardt, il y a dans les ouvrages historiques de Su Ma t’sien (1er siècle av. J.C.) des récits racontant que les notes justes agissent de façon bénéfiques sur la conduite des hommes.[1]

À la Renaissance, on tenta d’établir des correspondances entre les tempéraments humains et les modes musicaux, c’est-à-dire entre les principales échelles musicales et les tempéraments humains en relation avec l’astrologie. [2]

Depuis les débuts de la modernité, la recherche scientifique s’appesantit de plus en plus sur les effets physiologiques dus à la musique ou à des stimulis sonores. Grâce aux diverses techniques et appareils des neurosciences, il a ainsi été établi la dimension neurochimique de la musique.

Mise en évidence de l’aspect neurochimique de la musique

Dans l’étude des rapports entre musique, cerveau et perception du lien social, les neurosciences contemporaines poursuivent les travaux des anatomistes de la Renaissance. À partir des nouvelles techniques d’imagerie cérébrale et d’électro-encéphalographie, on peut observer les effets de la musique sur le cerveau et même les quantifier.

Pour apporter des preuves solides concernant les liens entre cerveau, musique et lien social, les scientifiques ont d’abord observé les patients présentant des lésions cérébrales. Il se trouve alors que les activités musicales, quelles qu’elles soient, déclenchent toute une série d’opérations dans le cerveau.

Dans une étude récente, des chercheurs du CNSMD de Lyon ont notamment démontré que l’audition régulière de musique induit le développement de particularités neuro-anatomiques, fonctionnelles et métaboliques. La musique induit alors dans le cerveau la sécrétion d’hormones, véritables catalyseurs de nos représentations mentales et de nos comportements. Le cerveau est donc un organe véritablement mélomane.

Au cœur du “cerveau mélomane”

Lorsqu’un son musical parvient à notre cerveau via le tympan, un vaste réseau cérébral est requis pour le traitement de l’information. Ce réseau implique à la fois les zones de l’hémisphère droit et de l’hémisphère gauche.

Dans l’hémisphère gauche, les aires auditives sont spécialisées dans l’analyse temporelle du son. Dans l’hémisphère droit, elles assurent le traitement spectral, c’est-à-dire de l’étendue sonore (hauteur et timbre des sons). C’est ainsi que le cortex auditif, localisé dans la partie supérieure du lobe temporal, contribue à la transformation de l’énergie acoustique en un percept musical (mélodie, harmonie et rythme).

Par la suite, les aires auditives aidées par les autres régions du lobe frontal, contribuent à la fixation des processus attentionnels et mnésiques associés à l’écoute musicale. Cela conduit alors à la formation de représentations mentales des musiques entendues. Celles-ci sont stockées dans un « répertoire musical » situé dans le cortex temporal. Le circuit est le suivant :

stimulus musical → énergie physique (mesurable en décibels) → récepteur sensitif (organe de sens, l’oreille) → transmission nerveuse (influx nerveux) → Cortex → sécrétion des neuromédiateurs → action sur les organes (pancréas, cœur, poumons, reins, etc.) → volition – comportement.

Ce processus entraîne la réaction psychologique qui détermine notre manière de concevoir notre agir en société.

D’après ce schéma, l’homme cherche une signification à ce qu’il entend en faisant une prise de conscience d’une réalité extérieure (la musique). Sous l’effet de la sécrétion hormonale qu’elle provoque, le sujet transforme ce qu’il entend en interprétation suggestive et comportementale. Professeur de neuropsychologie à l’Université de Caen, Hervé Platel fait savoir qu’« écouter une œuvre musicale crée dans le cerveau une “symphonie neuronale” mettant en jeu les quatre lobes cérébraux, le cervelet ou encore l’hippocampe… »[3].

Cette observation a été confirmée par Emmanuel Bigand, Professeur de psychologie cognitive (Université de Bourgogne) :  « La musique pénètre dans notre corps par les voies auditives et nous sommes tout simplement obligés de donner du sens au signal sonore. Cette interprétation se fait à une vitesse extrêmement importante – 250 millièmes de seconde d’un stimulus sonore suffit à notre cerveau à se synchroniser. »[4]

Les principales modifications biochimiques induites par la musique dans le cerveau

Puissant stimulus, la musique entraîne une série de modifications dans le cerveau. Emmanuel Bigand rapporte des résultats d’enquêtes qui confirment la grande influence de la musique sur le cerveau. En effet, il souligne que 75% de témoins rapportent avoir ressenti le fameux “frisson musical” à l’écoute d’un morceau pas nécessairement familier.

Cela montre que la musique permet l’activation d’un grand nombre de neurotransmetteurs qui participent de notre humeur. Nous avons entre autres : la Beta endorphine (effet analgésique), le cortisol (éveil, résistance au stress, humeur), la dehydroenpiandrosterone (hormone de jouvence), l’interleukine (thermorégulation), les hormones de croissance, l’estradiol (maintien de la fertilité et des caractères sexuels secondaires), les neutrophiles et lymphocytes immunoglobulines A (système immunitaire), la sérotonine (sommeil, agressivité, goûts alimentaires et sexuels).

Il se produit alors une vraie tempête physiologique et biochimique. Par l’effet de synchronisation, la musique peut provoquer la modification du rythme cardiaque ou respiratoire, faire baisser ou augmenter la pression sanguine, etc., tout cela en raison de l’action catalysatrice des neuromédiateurs sécrétés à partir de l’écoute musicale. C’est en vertu de ces modifications physiologiques que notre perception du lien social est directement impactée.

De la mélodie cérébrale au cerveau social

Selon les études réalisées jusqu’ici, pas moins de 8 mécanismes de traitement d’un signal sonore sont impliqués dans l’expérience musicale. Pour la plupart, ces mécanismes sont activés simultanément. Il s’agit notamment du traitement sensoriel et perceptif, l’entraînement rythmique, la contagion émotionnelle, le jugement esthétique…etc. Ce sont ces mécanismes qui déterminent notre perception du lien social.

Les hormones ou neurotransmetteurs sécrétés par le cerveau (précisément au niveau du complexe hypothalamo-hypophysaire) au contact de la musique vont investir les zones corticales du lobe frontal et préfrontal. La particularité de ces régions du cortex cérébral est de conditionner le vécu psychologique du sujet, et partant de déterminer ses sentiments et attitudes sociaux.

Le cortex orbito frontal est fondamental dans la capacité à aimer et à éprouver de l’empathie, dans le vécu et la régulation des émotions, dans la prise de décision et dans le sens éthique. Il est ainsi compétent dans la régulation des comportements émotionnels et sociaux.

Le cortex préfrontal permet de se calmer, de prendre les bonnes décisions face à nos émotions. Par lui, nous régulons les émotions fortes et les impulsions, nous analysons clairement et calmement ce qui nous arrive, nous évaluons ce qu’il convient de faire ou pas.

En résumé, la musique active le cortex orbito frontal et le cortex préfrontal, après une inférence sur les neurotransmetteurs. Ces zones corticales sont indispensables à la manifestation et à la régulation de nos émotions et de nos jugements des situations et événements. C’est précisément par ce mécanisme musical dans nos circuits neuronaux que notre être social est impacté par la musique.

À propos de cet impact de la musique sur les neurotransmetteurs et par ricochet sur notre perception du lien social, Emmanuel Bigand a fort bien déclaré dans une boutade assez évocatrice : « Le cerveau est la meilleure pharmacie qui soit, mais personne ne sait où est le pharmacien. »

Bibliographie

CHANDA, M.L. and LEVITIN, D.J (2013) : « The neurochemistry of music », Trends in Cognitive Sciences 17 (4), pp. 179-193. FUKUI, H. and TOYOSHIMA, K. (2008) : « Music facilitate the neurogenesis, regeneration and repair of neurons ». Medical Hypotheses, 71 (5), pp. 765-769 KIMURA, D. (1964). “Left-right differences in the perception of melodies”, Quarterly Journal of Experimental Psychology, 16, 355-358. KRAUS, D. and CHANDRASEKARAN, K. (2010) : « Music training for the development of auditory skills ». L’ATRIUM, REVUE ELECTRONIQUE DU CNSMD DE LYON, Vers la compréhension des modifications physiologiques et neuro-anatomiques induites par la pratique musicale. Apport des études scientifiques, http://www.cnsmd-lyon.fr/category/fr-2/la-recherche/cahiers-de-la-recherche LACHAT, J. (1981). Musicothérapie. Montréal: Éditions Guérin. LECHEVALIER, Bernard, PLATEL, Hervé & EUSTACHE, Francis (2010) : Le Cerveau Musicien : Neuropsychologie et psychologie cognitive de la perception musicale. Éd. De Boeck. https://www.cairn.info/le-cerveau-musicien-htm Nature Reviews, Neuroscience, 11 (8), pp. 599-605.KANDURI, C. et al. (2015) : « The effect of listening to music on human transcriptome ». PeerJ, 3:e830; DOI 10.7717/peerj.830.Bermudez et Zatome, 2005. SAMSON, Séverine, « Cerveau et musique », Encyclopaedia Universalis [En ligne] consulté le 13 juillet 2020. URL : https://www.universalis.fr/encyclopedie/cerveau-et-musique/

Notes et références

[1] Bernhardt, 1990, Les secrets de la musique de l’âme, Ste-Adèle (Québec), Les Éditions et Disques Imagine

[2] Moyne et Larpin, 1988, La musique pour renaître, Paris, Desclée de Brouwer.

[3] Hervé Platel , extrait de la Conférence organisée par Radio France sur le thème « Musique et Cerveau », cité par Suzana Kubik, « L’émotion de la musique décryptée. D’où vient le frisson musical ? » [En ligne]. francemusique.fr, consulté le 13 juillet 2020.

[4] Emmanuel Bigand, cité par ibid.

[gauchedecombat]

l'ombre du PIR doit-elle toujours légitimer celle des agissements toxiques d'un républicanisme réactionnaire et malfaisant ? #CNSMD

l'ombre du PIR doit-elle toujours légitimer celle des agissements toxiques d'un républicanisme réactionnaire et malfaisant ? #CNSMD

Je suis moi aussi de ceux qui pensent qu’il n’est pas inutile, et même qu’il s’agit d’un devoir de mémoire et de fidélité envers mes convictions antiracistes et antifascistes, de déconstruire notre culture de ses héritages racistes, sexistes et coloniaux. L’enjeu sociétal étant à mon sens de prendre conscience des aspects de cette histoire pour ne pas justifier certaines de ses conséquences…

[ensba-huynh]

Sept danseuses et danseurs du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris rejoignent l’Atelier pour 2 jours (22 et 23 mai)  autour de la transmission de la pièce A Vida Enorme à l’Atelier Huynh.

Florian Gaité, critique et animateur à France Culture, nourrira le travail par un apport théorique abordant les questions de genre, d’inversion, d’interprétation et de ré-invention de l’écriture.

C’est le début d’un partenariat entre l’Atelier Huynh et le CNSMD qui s’étoffera à la rentrée 2019-2020.

[journaljunkpage]

FOLLOW THE LIEDER

David SANSON / © Raynald Najosky

PATRICK DEFOSSEZ 

CO² – Cycle de Lieder, spectacle musical interactif et multimédia présenté au théâtre de Bayonne, immerge l’auditeur dans un dédale de sons et sensations, au diapason. Un projet collectif.

Étonnant parcours, et vrai défi aux clivages esthétiques, que celui du compositeur Patrick Defossez : après un prix de composition au CNSMD de Paris dans la classe de Claude Ballif, celui-ci est parti étudier le jazz et l’improvisation à la Berklee School de Boston, Massachussetts, sans jamais cesser de s’intéresser à l’électronique et aux nouvelles technologies musicales. C’est d’ailleurs de manière résolument « multidimensionnelle » que Defossez envisage les cours de composition – musique écrite, musique « mixte » et improvisation sous toutes ses formes – qu’il dispense aujourd’hui au conservatoire du Pays basque Maurice Ravel. Quant à Anne-Gabriel Debaecker, son alter ego au sein du collectif de compositeurs 2d’Lyres, elle a obtenu un DPLG d’architecture avant de bifurquer vers la création musicale…

Au sein de 2d’Lyres, tous deux ont entrepris depuis quelques années d’explorer les possibilités ouvertes par les nouvelles technologies en matière de lutherie et de scénographie, pour imaginer une sorte de théâtre musical de notre âge numérique. Précisément, l’âge numérique, ses dérives et ses dangers, est au coeur de leur dernier projet en date, CO² – Cycle de Lieder, créé en avril dernier à Reims – via l’excellent Centre national de création musicale Césaré – et repris début mars à Bayonne. Ce « spectacle musical (ou opéra de chambre) intermédia, interactif et visuel pour voix soprano, petit ensemble d’instruments rares, électroacoustique et écritures numériques » conte le voyage immobile et solitaire d’une femme face à sa mue numérique : le face-à-face et la course-poursuite entre une âme et son destin, un être et son double de synthèse.

C’est l’écrivain Jean-Bernard Pouy qui a concocté les textes de ce périple alternant parties narrées et parties chantées – d’une part, une trame policière dadaïsto-dystopique ; de l’autre, des haïkus drolatico-mélancoliques sur les vertiges de l’ère 2.0 –, articulant le ludique et le politique. Quant à Mathieu Chamagne, il a conçu le dispositif vidéo dans lequel évoluent les interprètes – entourant les compositeurs et la soprano canadienne Janice Isabel Jackson, le comédien Jean-Charles Dumay et des musiciens de l’Orchestre symphonique du Pays basque – mais aussi, par voie épistolaire… les auditeurs.

Aventure hautement collective et hybride, CO² – Cycle de Lieder offre en effet au spectateur, dans sa deuxième partie, la possibilité d’intervenir via des tablettes à écran tactile sur le rideau translucide qui, à l’avant-scène, protège les musiciens, et d’influer ainsi sur la partition en train d’être jouée… Tout aussi hybride et contrastée, la trame musicale, qui fait la part belle aux instruments rares, voire inédits, convoque une palpitante palette de sonorités, de textures et d’influences. Démultipliant les plans sonores, l’électronique rend encore plus vertigineuse cette histoire de dédoublement.

CO² – Cycle de Lieder, Patrick Defossez, samedi 9 mars, 20 h 30, dimanche 10 mars, 17 h, théâtre de Bayonne, Bayonne (64100). www.scenenationale.fr www.2dlyres.net

[robertfelixmenczel]

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19.10.2019 (snippet of my piece ELIF for nyckelharpa, viola da gamba, electric guitar, video, tape and dance)

Laboratoire Scènes Actuelles @ Salle Varèse, CNSMD Lyon

With Valen Rivat-Fournier, Colin Heller and Lucas Alvarado

[musicienoutremanche-blog]

#Culture2017 : Pour la création de nouveaux CNSMD en France

Si le temps me le permets, cet article doit être le premier d’une série de réflexions et de propositions visant à alimenter une nouvelle politique culturelle en France, à l’approche des élections présidentielles vous l’aurez deviné. N’hésitez pas à commenter, suggérer d’autres idées voire me proposer vos propres contributions qui pourraient être ajoutées à ce blog !

Retour en 1966. André Malraux est Ministre de la Culture. A ses côtés Marcel Landowski, compositeur et haut-fonctionnaire, engage une politique d’aménagement musical du territoire formalisée par un plan de 10 ans qui doit "rendre la musique accessible à tous” en s'appuyant sur la délimitation des Régions décidée en 1960. Ce plan ambitieux comprends notamment l’idée de créer pour l’ensemble de la France : - 6 CNSM - 27 conservatoires nationaux de régions - 36 écoles nationales de musique - 72 écoles agréées

Si l’on construira globalement le nombre de CNR et d’ENM prévus, (respectivement 26 et 40), 24 écoles agréées sur 72 verront le jour. Tout aussi alarmant, seuls 2 CNSM existent aujourd’hui - et encore, il aura fallu attendre octobre 1979 pour Lyon, alors que le CNSMD de Paris, descendant de l’historique Conservatoire de Lyon, ne verra son expansion qu’en 1990 à l’issue de son implantation à la Villette dans le projet de Cité de la musique, décidé par le président François Mitterrand en 1983. Presque 30 ans plus tard, où en est-on ?

Si le découpage des régions a changé récemment (on va y revenir), la superficie à couvrir est bien la même, et la répartition démographique changeante a encore renforcé la nécessité de réaliser une meilleure territorialisation des politiques d’enseignement supérieur de la musique.

Prenons l’exemple du Royaume-Uni : certes, le pays est divisé en quatre nations constitutives, ce qui engendre une dévolution des pouvoirs et une répartition des moyens très différentes de la France (c’est également le cas dans un système fédéral comme l’Allemagne), mais il est tout aussi envisageable de proposer un accès à des établissements d’enseignement supérieur de la musique sur l’ensemble du territoire. Le paradoxe, c’est que le Royaume-Uni a globalement moins bien réussi sa décentralisation ! Les principales institutions artistiques du pays sont concentrées sur quelques grandes villes, Londres en tête évidemment, tandis que des régions entières sont laissées pour compte. Mais en matière d’enseignement supérieur, on constate justement une meilleure répartition géographique : à Londres on trouve la Guildhall School of Music & Drama, le Royal College of Music, et la Royal Academy of Music ; au Nord de l’Angleterre le Royal Northern College of Music ; au Pays de Galles, le Royal Welsh College of Music & Drama ; en Ecosse, le Royal Conservatoire of Scotland ; et j’ajouterais la Royal Irish Academy of Music située en Irlande voisine - rappelons pour l’anecdote que la superficie totale de la France est pourtant près de 3 fois supérieure à celle du Royaume-Uni !

Toutes ces institutions sont extrêmement renommées et produisent de nombreux solistes et musiciens d’excellent niveau, que l’on retrouve dans les grandes programmations au Royaume-Uni et partout dans le monde. On constate également que ce travail plus “local” favorise l’émergence et la professionnalisation de jeunes talents qui auront l’opportunité de travailler directement dans les orchestres et opéras régionaux. Ce qui, dans des villes “bouchées” comme Londres ou Paris n’est pas toujours possible, mais permettrait au contraire de relever encore le niveau des orchestres de province et d’éviter un exode massif vers Paris ou l’étranger lorsqu’un musicien souhaite poursuivre sa formation professionnelle après un prix de conservatoire régional.

Si l’on jette un bref coup d’oeil à la nouvelle carte des régions, il est frappant de voir que des pans entiers du pays sont à des centaines de kilomètres du CNSMD le plus proche ? Combien de bons musiciens n’auront pas voulu quitter leur région natale, ou tout simplement n’en ont pas eu les moyens ?

Des villes comme Nantes, Toulouse, Strasbourg et Nice par exemple, dont les conservatoires régionaux en place sont déjà des pépinières formidables, pourraient accueillir des CNSMD et ainsi accomplir une territorialisation quasi optimale.

[tb44sblog]

El Pano Moruno

Arrangement pour grand ensemble et voix réalisé en 2013 au CNSMD de Lyon en classe d'orchestration. 

https://soundcloud.com/tommy-bourgeois-659104356/el-pano-moruno

[productions-sarfati]

ACTUS DES ARTISTES | JEAN CLAUDE CASADESUS 

Pour célébrer l’anniversaire de Jean-Claude Casadesus, ainsi que les 30 ans du Conservatoire de Paris, la Philharmonie de Paris invite l’orchestre du conservatoire sous la direction du chef français, avec David Kadouch au piano, dans un programme romantique mettant en regard Schumann et Mahler ! 🥳 Le concert sera diffusé ce soir à 20h30 sur le site de la Philharmonie de Paris ou du Conservatoire De Paris, et sera rediffusé le 20 février sur Radio Classique à 21h.  

👉Philharmonie  Live -> https://live.philharmoniedeparis.fr/concert/1120948.html?_ga=2.103883142.728099625.1610371629-682888839.1604060119&fbclid=IwAR0gGHb-T-NOTYHMffMUlZA3Z0g66YmHN--caZ_OqfYehB7xDen4xhXIVc8  

👉CNSMD de Paris -> https://www.conservatoiredeparis.fr/fr/medias/flux-live/romantismes?fbclid=IwAR3Yzs2Ka86CxUFmcsLSuSxGSNLKF7iDkRqWPvbxtjadh93CmQ7j9HqJuc8

[unepommeverte]

Agenda - Mars 2020

Ah le mois de mars ! Les jours rallongent, le printemps arrive et les événements sentent le soleil... Au programme ce mois-ci : des femmes, du conte et des expérimentations. Du bonheur quoi !

4 au 9 mars - Un Poil dans la soupe Troisième édition du festival Un Poil dans la Soupe organisée par les Sampianes. Des activités féministes variées dans différents lieux de Sainté pour se rencontrer, échanger, apprendre, se renforcer, créer des solidarités et se marrer.

> Divers lieux

5 mars - Insomnie Accompagnées par Thomas Mystère au piano, Isa Rolin et Katarzyna Perdek exploreront les recoins d’une nuit unique. Théâtre improvisé sans somnifères. Réservations conseillées : contact@laricane.com ou 06.70.80.54.61

> 20h30 > La Ricane, 7 rue Camille Pelletant, Saint-Etienne

6 mars - « Je vous embrasse » spectacle en chantier Écrit à partir de témoignages et récits de vie d’accompagnants de mourants, d’œuvres littéraires et poétiques et d’écrits scientifiques, ce spectacle de rue ludique parle de la mort. Création 2020 de la Compagnie du Pas'Sage accueillie en résidence à La Laverie.

> 19h / Prix libre > Amicale Laïque de Tardy, 86 rue Vaillant Couturier, Saint-Etienne

7 mars - Samedi bien #2 Tous les premiers samedis du mois Syndrome Odyssée & La Maison Rouge vous convient à « Samedi Bien » ! Cette seconde édition propose un voyage aux saveurs méditerranéennes.

> Entrée libre > 7 rue Paul Appel, Saint-Etienne

8 au 10 mars - It's a Wo.Man's Wo.Man's World Pour ce mini-festival, une sélection de 15 films avec débats, rencontres, tables rondes et/ou conférences interrogeront sur l’image, le rôle et la place de la femme dans le monde d’aujourd’hui ainsi que sur les inégalités liées au genre.

> Cinémas Le Méliès, Jean Jaurès et Saint-François

13 mars - Jean Porcherot raconte… Des contes inquiétants, drôles, fantastiques pour les grandes oreilles : adultes et ados à partir de 10 ans. > Entrée libre sur réservation au 04 77 43 35 20 > Médiathèque Carnot, 3 Boulevard Augustin Thierry, Saint-Etienne

14 mars - Retour vers le futur #2 Deux jours entiers pour (re)découvrir 16 grands classiques du cinéma en copies numériques restaurées et pellicule 35mm.

> Cinéma Le Méliès Saint-François, 6 rue de la Valse, Saint-Etienne

14 mars au 4 avril - Mirages / Multiple Rendez-vous à Estampille pour une exposition de l'artiste Jacques Barry autour du multiple : imprimé, embossé, gravé, sculpté... Des estampes qui vous feront découvrir l'imprimerie d’art. Vernissage le 13 mars à 18h30.

> Entrée libre > 2 arcades de l’Hôtel de Ville, Saint-Etienne

17 mars - Concert apéritif Venez découvrir la dernière étape de travail des musiciens de l’EOC et du compositeur Adrien Trybucki pour la création de son œuvre : « Diffrakt », avant la première au CNSMD de Lyon le 22 avril prochain. Réservation obligatoire : 04 72 10 90 40 / info@eoc.fr

> 12h30 / Gratuit > Bourse du travail, cours Victor Hugo, Saint-Etienne

17 au 21 mars - Festival Mine de contes 2ème édition du festival qui promeut le conte et les arts du récit. Plusieurs dates, notamment au Remue-Méninges. Tout le programme est en ligne.

> Divers lieux

23 mars - Ciné-débat La projection du film de Justin Pemberton et Thomas Piketty « Le Capital du XXIème siècle » sera suivie d’un débat en partenariat avec Collectif Transition Citoyenne 42 - CTC42, en présence de Bertrand LORDON Professeur de Sciences Economiques et Sociales, retraité de l’Université Jean et Michel COUDROY d'Attac Loire sud.

> 20h30 > Méliès Saint-François, 8 rue de la Valse, Saint-Etienne

25 mars - Pause musicale L'ensemble Canticum Novum vous propose un concert de musique byzantine, ottomane et séfarade des Balkans à la Bourse du travail. Ce concert sera suivi d’un repas avec les artistes. Réservation conseillée : contact@canticumnovum.fr ou 06.61.41.67.40

> Entrée : 6€ / gratuit (-15 ans ou Pass Région) / Restauration : 6€ >  Cours Victor Hugo, Saint-Eienne

27 au 29 mars - Festival Curieux Voyageurs Le festival de films revient pour nous faire de nouveau découvrir le monde. Toute la programmation et la billetterie sur le site internet du festival.

> Tarifs en fonction des événements
 > Espace Fauriel, 23, rue Ponchardier, Saint-Etienne

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Why are mentally ill inmates killing themselves in jails? An @AP/@CNSmd report raises troubling questions about whether deaths could have been avoided. By @scohenAP and @NoraEckert: https://t.co/D93zKwQEis

— The Associated Press (@AP) June 18, 2019