#cinq-avenues
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Marseille. Après ma visite de Saint-Barnabé, je décide de revenir au centre-ville à pied. : quasiment tout droit pendant une petite heure.
Ici, à rebrousse-poil du sens de la marche, voici le Boulevard de la Libération avec de belles façades Art Déco (3 premières photos), les Cinq-Avenues avec un Minion gonflable et enfin la Blancarde.
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Birth Certificate of Natalie Paley
L'an mil neuf cent cinq, le huit décembre à deux heures du soir a été la (?) naissance de Nathalie de Hohenfelsen, du sexe féminin, née le cinq décembre courant à huit heures six minutes du matin au domicile de ses père et mère, fille de Son Altesse Impériale Monseigneur Paul de Russie âgé de quarante quatre ans, et de Olga Valerianovna, comtesse de Hohenfelsen âgée de quarante ans, mariés, domiciliés avenue d'léna, 11. Dressé par Mons. Henri Landrin, adjoint au Maire, officier de l'Etat civil du seizième arrondissement de Paris sur la présentation de l'enfant et la déclaration faite par le père, en présence de Hortense Judlin, institutrice, domiciliée avenue d'léna, 11, et d'Alexandre Efinovitch, capitaine de cavalerie de la Garde, aide de camp de Son Altesse Impériale le Grand Duc Paul de Russie, domicilié avenue d'léna, 26, témoins qui ont signé avec le déclarant et nous après lecture.
In the year one thousand nine hundred and five, on the eighth of December at two o'clock in the evening, was born (?) Nathalie de Hohenfelsen, of the female sex, born on the fifth of December at six minutes past eight in the morning at the home of her father and mother, daughter of His Imperial Highness Monseigneur Paul of Russia, aged forty-four, and of Olga Valerianovna, Countess of Hohenfelsen, aged forty, married, domiciled avenue d'léna, 11. Drawn up by Mons. Henri Landrin, deputy mayor, registrar of the sixteenth arrondissement of Paris on the presentation of the child and the declaration made by the father, in the presence of Hortense Judlin, teacher, domiciled avenue d'léna, 11, and Alexandre Efinovitch, captain of cavalry of the Guard, aide-de-camp to His Imperial Highness the Grand Duke Paul of Russia, domiciled avenue d'léna, 26, witnesses who signed with the declarant and us after reading.
Natalia, Countess von Hohenfelsen, was born in the morning of the 5th of December 1905 at her parents' house, in Paris. She was the last child the couple had and the first (and last) to be given the title of Countess von Hohenfelsen at birth.
She was 20 years younger than her oldest half-brother, Alexander von Pistolkors, and was just 2 years-old when she became an aunt to her half-sister Olga's first son, Alexander von Kreutz.
#natalie paley#irina paley#vladimir paley#paul alexandrovich#olga paley#romanov#imperial russia#imperial family#royalty#grand duke
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Avenue de Clichy, le soir, cinq heures (Avenue de Clichy, evening, five o'clock), Louis Anquetin, March 1887
Pastel on board 23 ¾ x 19 ¾ in. (60.3 x 50.3 cm)
#art#louis anquetin#impressionism#cloisonnism#post impressionism#19th century#19th century art#street scene#1880s#pastel#drawing#french#paris#france
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Prince Rainier is filmed in 1959 for the program Cinq colonnes à la une, at the wheel of his Lancia Appia Convertible Vignale, between the avenue de la Porte-Neuve and the main gate of the palace. Photo by Georges Lukomski / Archives du Palais de Monaco
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Louis Anquetin (1861-1932) - Avenue de Clichy, le soir, cinq heures
Pastel on board. Executed in 1887.
23.75 x 19.9 inches, 60.3 x 50.3 cm. Estimate: US$350,000-450,000.
Sold Sotheby’s, New York, 8 May 2014 for US$1,805,000 incl B.P.
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SAMEDI 7 DÉCEMBRE 2024 (Billet 4 / 4)
« THE OPERA LOCOS »
Quelle belle idée ont eu nos « amis de vacances », (Grégolimano 2022-Palmiye 2023-Grégolimano 2024), Corinne et Dominique G., de nous avoir proposé de les accompagner à Bobino pour voir ce spectacle qui nous a BEAUCOUP plu.
Malheureusement, on ne peut plus guère vous influencer à y aller ou alors il vous faut réserver très vite car « The Opera Locos » s’arrête le 15 décembre. Mais les bons spectacles se rejouent souvent à Paris, notez bien le nom de celui-ci.
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Tout ce que vous avez toujours voulu entendre sur l’opéra sans jamais avoir osé le demander, c’est un peu le concept de « The Opera Locos » qu’on pourrait traduire par « Ces fous d’opéras ».
Aussi dingues que passionnés, ils redoublent de talent et d’inventivité pour retracer en un peu plus d’une heure tous les airs d’opéras possibles et imaginables de façons aussi ludiques qu’interactives. En effet, les 5 chanteurs interprètent seul ou en groupe des mélodies qu’on connaît tous forcément même si parfois on n’arrive pas toujours à mettre le doigt sur le nom de l’oeuvre exacte. Et pourtant, lorsqu’il est demandé au public de chanter pour aider cette troupe pas comme les autres, les notes viennent très naturellement (NDLR du Blog – C’est un moment que nous avons particulièrement apprécié).
On ne peut que souligner le travail impeccable qu’ont effectué ces cinq chanteurs français qui nous transportent d’univers en univers avec un accent italien plus vrai que nature. Au-delà de la qualité irréprochable des harmonies et de la puissance de leurs voix, on se met à frissonner grâce à la force de ces airs mythiques parfois mélangés avec des tubes d’aujourd’hui.
Rajoutez à cela de très beaux costumes, une mise en scène sobre et efficace ainsi que d’élégant jeux de lumières et vous obtiendrez un spectacle idéal pour découvrir ou redécouvrir des airs indémodables délivrant un joli message d’amour et de tolérance. Dans le contexte actuel français… et mondial, ça fait un bien fou !
(Source : « Une critique, trouvée sur le Net, que nous partageons »)
Corinne et Dominique étaient venus de leur lointaine région parisienne avec un couple de voisins devenus des amis, très sympathique, Pascale et Michel. Après le spectacle nous sommes allés dîner tous les 6 dans un petit restaurant italien (*), non loin de Bobino.
Personne n’a pris la même chose, mais tout le monde s’est régalé. Une fin de soirée très agréable, en charmante compagnie... A noter : le personnel, aimable et efficace, est italien et parle bien sûr avec l’accent. De nos jours, c'est de plus en plus rare et, incroyable, cela rajoute des bulles au Lambrusco ! Nous y reviendrons…
(*) Pizza Roma (ouvert 7J/7), 61 avenue du Maine, Paris 14e.
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11 Novembre 2024
Cette fois c’est bien fini , la journée d’hier a été notre retour à Paris . Nous avons pris un taxi avec nos deux gros sacs c’était plus simple , le vol de nuit avec Air France s’est très bien passé même si nous avons attendu deux heures de plus; n’ayant pas de correspondance à Paris pour nous , pas de problème, pour certains ça complique toujours les choses . Retour sous un ciel d’automne, il y a encore 8h nous étions en été à New Delhi mais très pollué. Un petit choc thermique nous a contraint à nous couvrir d’une polaire pour Thierry et d’une Doudoune pour moi . Le passage à la douane se fait automatiquement en scannant notre passeport, il n’y a plus d'agent, juste un peu de personnel qui oriente les arrivants sur le chemin à suivre avant de récupérer les bagages. Nous étions au terminal 2. Le taxi a mis un peu plus de 39 minutes avant de nous déposer devant notre porte, avenue d’Italie. Auparavant il y avait une Navette Air France qui amenait les personnes qui le souhaitaient jusqu'aux gares Parisiennes, mais elle a été supprimée, pour une fois qu'il y avait quelque chose de pratique dans cet Aéroport...Pas de trop de circulation en ce dimanche matin. On a réglé la somme de soixante cinq euros que nous avons arrondi à soixante dix euros . Le chauffeur semble être un gros fumeur, l’habitacle sentait le tabac froid . Un détail qui peut avoir son importance pour certains . Arrivés à l’appartement ça été le grand déballage 😞 , machine à laver mise en route , évidemment beaucoup de linge à laver … c’est le rituel des retours . Nous nous sommes offert un masque qui vient compléter la série que nous avons déjà. Là aussi c’est devenu un rituel. À chaque endroit où nous essayons d'en rapporter un, heureusement qu’on ne part pas chaque mois sinon nous serions envahis …. Pour résumer . Nous sommes partis le 24 octobre, après la déception du 19 et revenus le 10 novembre au matin . Ce treck dans le Haut Mustang fut une belle découverte, difficile pour moi, pour Thierry ce fut plus facile. Les paysages sont grandioses ,désertiques avec peu de végétation, l’érosion des roches crée de véritables tableaux , les couleurs de celles-ci passent de l’ocre au gris avec beaucoup de déclinés, de nuances. Ces villages composés de maisons traditionnelles au murs blancs au style Tibétain, toits terrasses, où le bois ramassé est stocké pour le chauffage et la cuisine, ainsi que certains aliments, couronne le périmètre ,de petites ouvertures. Nous sommes à plus ou moins trois milles mètres d’altitude, l’hiver, il fait très froid . Souvent il y a un monastère qui donne l’importance de la religion Bouddhiste dans cette région . Le panorama des sommets enneigés des Annapurna donne une dimension grandiose , impressionnante qui nous renvoie à notre petite condition humaine . Pour finir et cela a son importance nous avons rencontré deux compagnons de route qui nous ont accompagnés avec beaucoup de professionnalisme et de chaleur humaine . Nous en avons déjà parlé . Autre chose . Ramji ,Chhiring et Tina nous ont demandé de faire en quelque sorte de la publicité autour de leur petite agence qu’ils viennent de créer (www.nepalvacance.com), bien sûr nous leur avons dit que nous le ferions, de plus nous resterons en contact pour suivre le développement de leur affaire . Nous leur avons dit que peut-être des personnes de notre famille, peut-être, seraient un jour intéressées de suivre l’exemple des tontons .
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Écrire comme Nathalie Sarraute
Après avoir suivi la routine d'écriture très casanière de Susan Sontag, il était temps d'écrire dans un hors de soi, de rendre son bureau d'écrivain toujours plus nomade. C'est pourquoi j'ai choisi, pendant une journée, de m'essayer à la routine d'écriture de Nathalie Sarraute.
Selon la BNF,
C’est sans doute au cours de la deuxième guerre mondiale – parce qu’à l’époque il s’agissait des rares lieux chauffés en permanence – que Sarraute conçut le rituel d’écriture qu’elle suivit presque jusqu’à sa mort, à 99 ans. Tous les matins, même le dimanche, elle se rendait à un café, « Le Marceau », avenue Marceau, à cinq minutes à pied de chez elle. Elle s’asseyait toujours à la même table et se faisait servir une tasse de café et un pot d’eau chaude. Elle se munissait de feuilles volantes, de ses cahiers de brouillon et de deux stylos feutres, au cas où l’un d’eux viendrait à lui faire défaut. Le café était tenu par des Libanais et les conversations en arabe, qu’elle ne comprenait pas, lui permettaient paradoxalement de se concentrer. Dans ce brouhaha ambiant, elle pouvait sans déranger murmurer ce qu’elle était en train d’écrire.
Pour commencer à écrire, je me suis donc rendue dans la matinée dans un café non loin de chez moi, je me suis assise devant une fenêtre et j'ai pris un thé (évidemment). J'avais plusieurs objectifs d'écriture ce matin-là : écrire un peu dans mon journal, faire de l'écriture automatique puis me concentrer sur un appel à textes en anglais. Le tout sur papier, puisque Nathalie Sarraute écrivait sur feuilles.
J'ai passé une dizaine de minutes sur mon journal, comme un échauffement. Puis, j'ai utilisé une autre de mes méthodes "d'inspiration" pour lancer une session d'écriture automatique : j'ai tiré au hasard une carte dans mon jeu de tarot (j'utilise Le Tarot surréaliste) et noté sa signification. Je suis tombée ce jour-là sur le 10 de bâtons, la suite des bâtons représentant la folie et le 10, selon Massimiliano Filadoro, le Blanc-Seing. J'ai pris quelques notes sur ce que ls significations données m'inspiraient, puis j'ai amorcé un récit.
Finalement, cette histoire m'a semblée parfaite pour intégrer mon recueil de nouvelles en cours d'écriture. J'en ai rédigé une page, puis j'ai échaffaudé un plan narratif assez vague pour me permettre une certaine liberté dans la rédaction. En tout, j'ai passé une heure sur ce début de nouvelle.
J'ai terminé cette matinée d'écriture en me concentrant sur un appel à textes, celui du tout nouveau magazine littéraire & artistique Nowhere Girl Collective, fondé par Dakota Warren. Le thème de l'appel à textes de novembre est ouroboros, un symbole cyclique qui renvoie à l'auto-manducation, à l'autodestruction et au cycle de la vie. À partir de ce sujet, j'ai rédigé le premier jet d'un poème :
Ayant rempli tous mes objectifs d'écriture pour la journée, je me suis alors rendue au cinéma pour voir Le Règne animal, réalisé par Thomas Cailley. La question du devenir-animal y rejoint celle du devenir soi et du coming of age, mêlant ainsi réflexion sur l'adolescence et, plus généralement, sur la nature humaine. J'ai beaucoup aimé ce film, très bien réalisé et qui aborde avec justesse la notion de deuil.
Alors, plutôt Susan Sontag ou Nathalie Sarraute ?
Pour ma part, la routine de Sarraute m'a complétement séduite, et m'a qui plus est permise de trouver un café près de chez moi, parfait pour aller écrire dans un équilibré mélange de bruits ambiants et de silence, de mouvement et de tranquillité. Mes productions m'ont beaucoup plus plues que celles écrites la semaine dernière, dont je me suis très rapidement détachée ; j'ai amorcé une nouvelle qui me plaît bien plus que la précédente et je suis pour l'instant relativement satisfaite du poème écrit pour l'appel à textes.
Sur ce, l'on se retrouvera dans un prochain article.
Littérairement vôtre,
Ève
me trouver ailleurs :
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Samedi 9 septembre 2023.
Sur une avenue qui longe la rivière La Têt à Perpignan, cinq ou six personnes exhibent des panneaux avec des photos de personnes prétendument décédées après avoir été vaccinées contre le covid. Leurs prénoms et noms accompagnent les photos. Je me contenterais des prénoms.
Extraits des légendes :
Laurenne, 38 ans. Deuxième injection Pfizer. Après une semaine, forte toux qui s’aggrave, puis paralysie faciale. Abel, 18 ans. Deuxième injection le 13-10-21, Pfizer. Décédé deux mois plus tard d’un double arrêt cardiaque. Laurence, 55 ans. Troisième injection décembre 2021 Moderna. Décédée en juillet 2022 d’une leucémie foudroyante. Sofia, 17 ans. Première injection 11-09-21. Décédée dix jours après d’une thrombose. Anthony, 24 ans. Première injection 08-03-21, AstraZenec. Décédé dix jours plus tard de thromboses multiples.
Julia, 35 ans. Deuxième injection juillet 2021, Pfizer. Douleurs poitrine, nuque, migraines, embolie pulmonaire, péricardique aigüe.
Sur un autre panneau on peut voir des portraits de trente-six personnes, avec un texte au-dessus de leurs photos : « ces jeunes ont tous un point commun. Ils se sont fait injecter un (vaccin) anti-covid », et tout en bas « avant de mourir ».
Une autre affiche montre deux jeunes pré-adolescents souriants. « Sans votre autorité parentale, ils sont en danger : à l’apprentissage de la masturbation à 4 ans, du changement de sexe à 6 ans, de la fellation et de la sodomie à 9 ans, de l’excitation sexuelle à 12ans etc…
En dessous : Non à l’incitation au consentement sexuel précoce et au transgenrisme, non à la transgression !
Si vous envisagez d’en savoir plus et de participer au débat, il y a une adresse, je vous la donne : parentsencolere.fr.
Mais ce n’est pas tout. Sur une autre affiche on peut lire :
« Les médias mainstream sont le virus, alors attention aux variants:
Variant Omerta,
variant fakeNews,
variant désinformation,
variant propagande ».
Ou l’art et la manière de retourner l’argumentaire de la raison, pour s’en servir à des fins malhonnêtes!
Le complotisme a de beaux jours devant lui !
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Agent Américain FDA
Francophonie : des hommes et des femmes qui partagent le français comme langue commune. Cela représente plus de 321 millions de personnes sur les cinq continents.
ITB HOLDINGS LLC 390 North Orange Avenue, Suite 2300 Orlando, FL 32801 United States T: +1 855 389 7344 T: +1 855 510 2240 T: +44 800 610 1577
https://www.usfda.info/agent-americain/
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Argentine : le miroir de votre avenir.
Toute ressemblance avec la situation française serait purement fortuite.
L’Argentine est un miroir lointain qui reflète ce que pourrait être l’avenir de l’Amérique du Nord. Mon pays est un laboratoire à petite échelle des effets de l’immigration : une politique migratoire appropriée peut transformer une nation pour le meilleur ; une mauvaise politique peut la gâcher.
L’Argentine est devenue indépendante de l’Espagne en 1816, juste après l’occupation de la péninsule ibérique par Napoléon. Après une période de lutte entre caudillos, le pays a été unifié par une constitution inspirée, en partie, de celle des États-Unis. Une génération de brillants penseurs, menée par Juan Bautista Alberdi et Domingo Faustino Sarmiento, voit dans l’immigration européenne la clé de la modernité, ce qui est inscrit dans l’article 25 : « Le gouvernement fédéral encouragera l’immigration européenne et ne pourra en aucun cas restreindre, limiter ou taxer l’entrée sur le territoire argentin des étrangers qui ont pour but de travailler la terre, d’améliorer les industries, d’introduire et d’enseigner les sciences et les arts.
À cette fin, le président Nicolás Avellaneda (1837 – 1885) a fait adopter la loi de colonisation et d’immigration de 1876, qui a créé des agences de recrutement d’immigrants dans les principales villes d’Europe. Les émigrants qualifiés se voyaient offrir des billets de troisième classe sur les bateaux à vapeur qui reliaient Gênes, Marseille et Naples à Buenos Aires. Les nouveaux arrivants sont accueillis à l’Hotel de Inmigrantes et se voient attribuer des emplois en ville ou dans des fermes à l’intérieur du pays. Les architectes de la « Grande immigration » ont commis des erreurs – peu de terres ont été mises à la disposition des nouveaux arrivants et beaucoup d’entre eux ont fini dans des logements insalubres dans les villes – mais entre 1880 et 1914, l’Argentine a accueilli plus de six millions d’Européens, pour la plupart originaires d’Italie, d’Espagne, de France, d’Allemagne et de Grande-Bretagne. Au cours de cette très courte période, l’Argentine est passée du statut d’arrière-pays colonial à celui de nation du premier monde.
Le président Domingo Sarmiento (1811 – 1888), septième président de l’Argentine, était un ami personnel de Ralph Waldo Emerson et de la femme d’Horace Mann. Connu comme le Horace Mann de l’Amérique du Sud, il a réduit l’analphabétisme à un taux inférieur à celui de certains pays européens ; en 1947, l’analphabétisme en Argentine n’était plus que de 13 %. Avec l’aide de Mme Mann, Sarmiento a importé les « 65 Valliants », un groupe de jeunes enseignantes de Boston désireuses d’enseigner dans le désert de l’Amérique du Sud. Nous, Argentins, leur serons toujours reconnaissants de leurs efforts de pionniers.
Les idées de Sarmiento étaient tout à fait occidentales. Dans son livre de 1884, Civilisation contre barbarie, il écrit :
Le Sud de l’Amérique recule et perdra sa mission providentielle d’être la continuation de la civilisation moderne. N’arrêtez pas les États-Unis dans leur marche… Atteignons plutôt les États-Unis. Soyons l’Amérique comme la mer est l’océan. Soyons les États-Unis.
À l’époque, beaucoup pensaient que l’Argentine était appelée à devenir les États-Unis du Sud. En 1914, elle avait le sixième PIB le plus élevé du monde. Grâce à l’immigration, elle est passée d’une population de 800 000 habitants – essentiellement des métis – en 1852, à 8 millions en 1914. Quatre-vingt-cinq pour cent étaient blancs, et la plupart des 15 % restants étaient des métis à la peau claire, complètement assimilés à la culture occidentale. Le concept de multiculturalisme n’existait pas. Buenos Aires est devenue le Paris de l’Amérique du Sud, avec ses larges avenues, ses hôtels particuliers, ses palais, ses théâtres, ses musées, ses écoles, ses excellentes universités et ses érudits et chercheurs renommés.
Voici quelques bâtiments de cette époque. Voici l’école du président Roca, construite en 1900 – un palais néo-grec qui ressemble à l’église de la Madeleine à Paris.
Le Columbus Theater a été construit en 1908 :
Le monument à Christophe Colomb a été érigé en 1921 par la communauté italienne de Buenos Aires en remerciement pour leur nouveau pays. Il pèse 623 tonnes et mesure 26 mètres de haut. Il est fait d’une seule pièce de marbre de Carrare, qui a été amenée d’Italie par bateau, pour être assemblée à Buenos Aires. En 2013, après que le Vénézuélien Hugo Chávez a accusé Christophe Colomb de génocide, le monument a été retiré et remplacé par la statue d’une héroïne métisse.
Monument de Christophe Colomb, Buenos Aires
L’émergence d’une grande nation
Les écoles de Sarmiento ont produit de brillants esprits dans les domaines de la philosophie, de la littérature et des sciences : Alejandro Korn, Leopoldo Lugones, Eduardo Wilde, Paul Groussac, Carlos Octavio Bunge, Agustín Álvarez, Juan Agustín García, Miguel Cané, Ricardo Rojas, Alfonsina Storni, Cecilia Grierson, parmi tant d’autres. S’ils avaient vécu en Europe, ils auraient peut-être atteint une renommée mondiale.
En 1912, l’Argentine a été l’un des premiers pays à instaurer le droit de vote secret, universel et obligatoire. Elle était démocratique alors que l��Europe devenait fasciste. L’un des premiers services de métro au monde a été construit à Buenos Aires par l’Anglo Argentine Trolley Co. en 1913. La même année, la Ford Motor Company a ouvert sa troisième usine à l’étranger à Buenos Aires.
La première et unique succursale de Harrods of London a ouvert ses portes à Buenos Aires en 1914. Il s’agissait d’un centre commercial de luxe de sept étages et de 47000 mètres carrés qui a fonctionné dans le centre de la ville jusqu’à sa fermeture en 1998. L’élégant bâtiment est aujourd’hui vide.
Harrods, Buenos Aires, 1939
Le réseau ferroviaire de 30 000 miles reliait tout le pays et était l’un des meilleurs au monde. Les grandes gares centrales sont les témoins de ce glorieux passé.
Gare centrale de la Constitution, Buenos Aires
Dans les années 1920, le tango et les orchestres de tango ont triomphé dans les salles de bal de Paris et sont devenus, avec le jazz et le fox-trot, les rythmes à la mode de l’époque. L’incomparable chanteur de tango Carlos Gardel, fils d’immigrés qui a joué dans des films tels que Le tango à Broadway, aurait pu devenir le prochain Rudolph Valentino. Il est mort à 44 ans dans un accident d’avion en 1935.
En 1918, le mouvement de réforme universitaire a débuté à Cordoba et à Buenos Aires, transformant les canons médiévaux de l’enseignement en une liberté académique moderne. Le mouvement s’est ensuite étendu à toute l’Amérique latine. Les maisons d’édition argentines étaient les plus prolifiques de la région et l’ensemble du monde hispanophone lisait des auteurs, des livres et des traductions argentins.
Le lauréat péruvien du prix Nobel Mario Vargas Llosa se souvient que le magazine argentin pour enfants Billiken a marqué son enfance dans la ville isolée de Cochabamba et qu’il a découvert la littérature moderne – de Faulkner à Sartre – grâce aux traductions des maisons d’édition argentines qui desservaient tout le continent : « Comme un nombre incalculable de jeunes de ma génération, je dois une bonne partie de ma formation littéraire à cette passion pour les livres qui se niche au cœur de la culture argentine ». Aujourd’hui encore, Buenos Aires compte plus de librairies que n’importe quelle autre ville du monde.
En 1913, le PIB argentin était presque aussi élevé que celui du reste de l’Amérique du Sud réunie. Le revenu par habitant était 50 % plus élevé qu’en Italie, 85 % plus élevé qu’en Espagne et en Norvège, 170 % plus élevé qu’au Japon et plus de quatre fois plus élevé qu’au Brésil. Nos forces armées étaient les plus puissantes, les mieux équipées et les mieux entraînées d’Amérique du Sud. L’école militaire de la nation, où les officiers de l’armée sont toujours formés, était d’un niveau comparable à celui de West Point.
L’Argentine est restée neutre pendant la Première Guerre mondiale et a exporté de la viande de bœuf et des céréales vers les deux camps. Elle a accumulé tant de capitaux et d’or que le peso argentin est devenu l’une des monnaies les plus fortes du monde. Les riches familles argentines passaient une partie de l’année à Paris, comme le font aujourd’hui les cheiks arabes à Londres. Les Français utilisent encore le dicton de la Belle Époque « riche comme un Argentin ».
Les villes sont sûres ; les femmes et les enfants peuvent se promener n’importe où et n’importe quand. À l’exception de quelques affaires concernant des anarchistes russes ou des mafiosi italiens, la police s’occupait principalement des infractions aux règlements municipaux. La mobilité sociale est grande : un fils de paysan peut étudier, travailler dur et devenir médecin ou homme d’affaires.
Le déclin
Aujourd’hui, il ne reste plus grand-chose de cette Argentine. Elle a commencé à disparaître pendant la Grande Dépression des années 1930. De nombreux historiens incriminent la fermeture des marchés internationaux après le krach de Wall Street, qui a certainement joué un rôle, mais il y a eu une autre cause : l’immigration européenne s’est arrêtée. Au lieu de cela, il y a eu une migration de métis et d’Amérindiens, à la fois de la campagne vers la ville et du Paraguay, de la Bolivie, du Pérou et du Chili voisins. Ces nouveaux arrivants ont été nombreux et ont entouré les principales villes – Buenos Aires, Rosario, Cordoba, Mendoza – de ceintures de pauvreté. Contrairement aux Européens, dont l’arrivée est planifiée et encouragée, la migration amérindienne est incontrôlée. L’Argentine blanche ferme les yeux.
En l’absence d’immigration européenne, les Paraguayens sont devenus la première communauté étrangère, suivis des Boliviens, des Péruviens et des Chiliens. Dans les années 1990, l’immigration paraguayenne a augmenté de 30 % et, au cours de la même décennie, l’immigration péruvienne a été multipliée par quatre, passant de 16 000 à 88 000 personnes par an. Entre 1980 et 2001, l’immigration bolivienne a augmenté de 62,3 %.
Les chiffres officiels indiquent qu’en 2001, il y avait environ un million d’étrangers d’origine latino-américaine [1], soit environ 3 % de la population, mais ce chiffre n’est pas fiable, car il ne tient compte que des immigrants légaux. Il n’existe pas non plus d’informations sur les deuxième, troisième et quatrième générations arrivées depuis 1930. L’Argentine compte aujourd’hui une sous-classe de personnes essentiellement en dehors du système, avec des logements peu fiables, pas d’égouts ni d’eau propre, une alimentation et des soins de santé de mauvaise qualité, et peu de vêtements. Selon l’Observatoire social de l’Université catholique argentine, 4,5 millions de personnes vivaient dans de telles conditions d’extrême pauvreté en 2016. Cela représentait 10 % de la population ; 60 % d’entre elles sont probablement nées à l’étranger, les 40 % restants étant pour la plupart des étrangers de deuxième ou troisième génération.
En 2004, le gouvernement socialiste de Nestor Kirchner a adopté une nouvelle loi sur l’immigration, mettant en œuvre ce que l’on a appelé le programme « Patria Grande » (Grande Patrie). Ce programme comprenait l’amnistie pour tous les clandestins, ainsi qu’un assouplissement des conditions de revenu pour les immigrants. Elle garantissait également le libre accès à l’éducation publique à tous les niveaux, la gratuité des soins médicaux, le regroupement familial, la suppression de l’obligation pour les fonctionnaires de dénoncer les immigrés clandestins, la délivrance de permis de séjour sur simple déclaration sous serment et non sur présentation d’une preuve de revenu, ainsi que le droit de vote aux élections locales. Ces mesures étaient clairement destinées à gagner des voix auprès des non-Blancs.
Un décret de 2005 est allé plus loin en accordant la résidence à toute personne déclarant simplement être un parent d’un Argentin ou d’un résident permanent. En quelques mois, le programme Patria Grande a ajouté 442 000 résidents légaux à la population et en a encouragé beaucoup d’autres à immigrer illégalement. Cela s’est fait sans tenir compte de la manière dont ces personnes seraient logées, des emplois qu’elles occuperaient, des impôts qu’elles paieraient ou des écoles et hôpitaux qu’elles utiliseraient.
Le graphique suivant montre l’évolution de la population. Le nombre de personnes nées à l’étranger a diminué entre 1980 et 2001, alors même que l’immigration hispanique augmentait. Cela s’explique par le fait qu’une grande partie de la cohorte initiale des personnes nées à l’étranger – les Européens – mourait et n’était pas remplacée.
Compte tenu de l’immigration des 80 dernières années, j’estime que 18 millions d’habitants, soit près de 40 % de la population, ne sont pas blancs. Il existe très peu d’études génétiques, mais la plus importante [2] est proche de confirmer mon estimation. Les résultats gonflent probablement le chiffre des Blancs, avec une estimation de 65 %. L’estimation pour les Mestizos ou Amérindiens est de 31 %, et pour les Africains, de 4 %. Il est indéniable que l’Argentine a décliné ; je pense que c’est au moins en partie une conséquence de la diminution du nombre de Blancs.
Contrairement à l’afflux européen, l’immigration récente n’a fait l’objet d’aucune planification. Tous ces nouveaux arrivants occupent l’espace de manière irrégulière, surchargeant les services publics et les infrastructures. Cinquante pour cent des banlieues de Buenos Aires n’ont pas d’eau courante ni d’égouts, et de nombreuses personnes boivent de l’eau contaminée. Les hôpitaux publics se sont fortement dégradés, tout comme les écoles et le système judiciaire. Les juges préfèrent ne pas envoyer les délinquants en prison, car ils savent que les petits criminels vivront dans des conditions inhumaines, où ils apprendront des criminels professionnels. Les détenus sont très majoritairement non-blancs.
La classe moyenne blanche paie des impôts pour les écoles publiques mais ne les utilise presque jamais, préférant payer une deuxième fois pour des écoles privées. De nombreux Blancs évitent également les hôpitaux publics en raison des mauvais traitements qui y sont prodigués. Il est absurde que des agences de tourisme organisent des « tours médicaux » pour amener des étrangers malades à Buenos Aires, où ils bénéficient de soins gratuits d’une qualité que l’on ne trouve pas dans leur propre pays. Il y a deux mois à peine, un sénateur s’est plaint aux médias qu’un grand hôpital était complet pendant un mois entier pour les personnes venant du Paraguay.
Le classement de l’Argentine dans les tests internationaux PISA continue de se dégrader. En 2012, nous étions à la 60e place, derrière le Chili, le Mexique, l’Uruguay et le Brésil. En 2015, les participants aux tests étaient limités à Buenos Aires, une ville majoritairement européenne. Cette année-là, nous sommes passés à la 39e place, plus proche des pays d’origine de l’immigration comme l’Italie, l’Espagne et la France. L’éducation s’est dégradée au point que seuls 50 % des enfants parviennent à terminer leurs études secondaires.
Comme d’autres institutions, nos universités publiques souffrent de l’afflux d’étrangers qui étudient gratuitement. Au cours des 20 dernières années, les inscriptions d’étrangers ont augmenté de 482 %.
La culture, la musique, la nourriture et les autres coutumes changent. Le tango et le rock argentin sont remplacés par la cumbia et d’autres rythmes étrangers.
La plupart des non-Blancs vivent dans des quartiers pauvres, qui se transforment imperceptiblement en bidonvilles et en taudis. Il n’y a pas de rues, mais des passages trop étroits pour une voiture. C’est un environnement idéal pour cacher des criminels, pour le trafic de drogue et pour les enfants guetteurs qui avertissent lorsque des étrangers – en particulier la police – pénètrent dans le quartier. La Villa 31 est le plus célèbre des bidonvilles argentins.
Dix-huit millions de personnes reçoivent chaque mois un chèque d’aide sociale du gouvernement et 50 % de la main-d’œuvre travaille dans le secteur public. Un petit nombre de contribuables doit subvenir aux besoins de toutes ces personnes. Le taux de chômage est supérieur à 10 % et le taux de pauvreté est de 33 %. En outre, la pauvreté se situe au niveau de la misère du tiers-monde, et non de la « pauvreté » relativement confortable des États-Unis. Contrairement aux Européens, les Amérindiens et les métis ne parviennent que rarement à s’élever dans la hiérarchie, même après des décennies passées dans le pays. Les sommes énormes dépensées pour les écoles publiques ne semblent pas faire de différence.
Même les centres-villes peuvent être chaotiques en raison des manifestations organisées par les piqueteros qui réclament davantage de services sociaux. Il y a quelques mois, des milliers de vendeurs ambulants illégaux ont interrompu la circulation à Buenos Aires lorsqu’ils ont pris possession de points névralgiques de la ville, réclamant le droit de continuer à vendre des marchandises de contrebande dans les rues. Les manifestations se terminent parfois par des émeutes.
Les fermetures de rues par les piqueteros sont si fréquentes que les banlieusards vérifient l’horaire des manifestations avant de quitter leur domicile – mais il peut toujours y avoir des blocages inopinés. En février, il y a eu 198 blocages de rues de durée variable à Buenos Aires.
La ségrégation
Il n’est pas surprenant que les gated communities et les villes privées aient connu un essor fulgurant. Elles ont vu le jour dans les années 1950 en tant que country clubs de la classe supérieure dans les banlieues. Avec l’afflux d’immigrants et l’augmentation de la criminalité, elles ont proliféré et sont devenues de véritables citadelles fortifiées. Leur architecture défensive est unique : clôtures, caméras, gardes armés, patrouilles constantes et contrôles des véhicules. Les zones commerciales environnantes – restaurants, discothèques, centres commerciaux, théâtres, immeubles de bureaux, moyens de transport – sont essentiellement réservées aux Blancs. Les non-Blancs ne sont pas interdits, mais on ne les voit presque jamais.
Chaque année, les gated communities s’étendent au nord de Buenos Aires, entre les kilomètres 30 et 60 de l’autoroute principale. En 2007, elles étaient au nombre de 600 et s’étendaient sur 140 kilomètres carrés, soit près du double de la superficie de Buenos Aires. On estime aujourd’hui à 800 le nombre de gated communities, couvrant 200 miles carrés, avec une population de 600 000 habitants. Dans l’ensemble de l’Argentine, il existe plus de 1 000 communautés protégées de ce type.
La communauté fermée la plus célèbre est l’énorme complexe Nordelta, qui comprend 20 quartiers. À l’intérieur de cette ville autonome, on trouve tout ce qu’il faut pour vivre dans l’isolement le plus total. À l’intérieur de ses kilomètres de murs et de tours de guet, on trouve un centre commercial avec un cinéma et un supermarché, 70 entreprises locales, un hôpital privé, un hôtel cinq étoiles de 140 chambres, deux des meilleurs terrains de golf du pays, un port de plaisance pouvant accueillir des centaines de yachts et cinq écoles privées accueillant 4 500 élèves. Il est prévu de construire deux lignes de train exclusives avec un service sans escale vers le centre de Buenos Aires. Les contacts avec le reste de la population et les autres classes sociales sont inexistants, surtout pour les enfants. Cependant, la criminalité continue de franchir les murs ; même les Nordelteños, comme on appelle les résidents, sont parfois agressés.
En dehors des villes fortifiées, la classe moyenne vit dans la peur. Les voisins s’organisent pour se protéger mutuellement, car la police est débordée. Chaque maison est équipée d’un chien de garde, d’alarmes et de caméras de sécurité. Avant d’ouvrir la porte du garage, vous regardez des deux côtés pour vous assurer qu’il n’y a pas de danger dans le quartier. Si votre femme rentre tard du travail, il vaut mieux l’attendre à l’arrêt de bus. Les voisins créent des groupes WhatsApp pour s’alerter mutuellement des rôdeurs et des voitures inconnues en stationnement. Il se peut que vous receviez à minuit un SOS WhatsApp d’un voisin victime d’un cambriolage.
Vous pouvez également recevoir un appel à minuit d’une personne qui prétend avoir enlevé votre enfant. L’escroc vous demandera une rançon tandis qu’en arrière-plan, on entendra une fausse voix censée être celle de votre enfant qui appelle à l’aide. Des personnes astucieuses – des célébrités et même un juge – sont tombées dans le piège de cette escroquerie.
Les vrais enlèvements constituent un problème plus grave : on estime qu’il y en a eu un toutes les 14 heures en 2014, mais les experts estiment que seuls 35 % des cas sont signalés à la police. Il y a eu des victimes célèbres. L’actuel président Mauricio Macri a été kidnappé en 1991 et libéré au bout de 12 jours contre le versement d’une rançon estimée à 6 millions de dollars. Les parents des stars du football sont également des cibles tentantes.
La deuxième ville d’Argentine, Rosario, est célèbre pour ses gangs de narcotrafiquants violents portant des noms tels que « Los Monos » (les singes) ou « Los Pillines » (les petits diablotins). Au cours de la dernière décennie, le taux d’homicide a atteint 20 meurtres pour 100 000 habitants, soit quatre fois plus qu’aux États-Unis. Les autres formes de criminalité violente sont également très élevées. À La Plata, à seulement 40 miles de Buenos Aires, une station-service a été cambriolée 380 fois au cours des dix dernières années.
Les conflits ethniques sont un secret de polichinelle. D’un côté de la ligne de démarcation se trouvent les Blancs et un pourcentage résiduel de Mestizos clairs assimilés à la culture occidentale. De l’autre côté, on trouve les métis bruns non assimilés et un petit nombre d’Amérindiens purs. Les Argentins plus foncés éprouvent du ressentiment à l’égard des Blancs, mais dépendent de l’aide sociale de ceux qu’ils détestent. Ils réclament à cor et à cri des impôts plus élevés et une redistribution des richesses.
La réalité raciale n’est discutée qu’en privé ou dans des messages anonymes sur les médias sociaux. Voici un article de presse typique dont le titre est « La population de Shanty Town a augmenté de 52,3 % entre 2001 et 2010 ». À la fin de l’article, on trouve un avis : « Fermé à la participation des utilisateurs en raison du contenu des commentaires ».
Mais tout comme aux États-Unis, de nombreux Blancs ignorent la race ; pour eux, l’Argentine est un creuset où toutes les races cohabitent en paix. Ils refusent de voir le lien entre la race et des phénomènes tels que la pauvreté et la criminalité. Ils répètent le mantra selon lequel l’amélioration de l’éducation et de l’aide sociale résoudra tous les problèmes.
Le mot « race » n’est jamais prononcé par le gouvernement ou les médias. Contrairement à ce qui se passe aux États-Unis, vous ne verrez jamais de formulaire gouvernemental posant des questions sur la race ou l’appartenance ethnique. Parler ouvertement de la race peut entraîner une désapprobation sociale, voire des poursuites judiciaires. Depuis 1997, il existe une agence gouvernementale appelée INADI (Institut national contre la discrimination, la xénophobie et le racisme) qui agit comme une police de la parole. Bien entendu, les poursuites sont partiales. Lors d’une interview à la radio, le leader piquetero Luis D’Elia a déclaré : « Je déteste les Blancs … la seule chose qui m’émeut, c’est le fait d’être un homme. La seule chose qui m’émeut, c’est la haine viscérale contre vous ». L’INADI n’a rien fait.
Les gens sont de plus en plus conscients de ce qui se passe. Selon un sondage Ipsos de 2016, 54 % des Argentins estiment qu’il y a trop d’immigrés dans le pays, 55 % s’inquiètent de la pression exercée par les immigrés sur les services publics et seulement 12 % pensent que l’immigration a un effet positif sur le pays.
Conclusion
En 30 ans, une bonne politique migratoire a transformé l’Argentine en l’un des meilleurs endroits au monde. Entre 1880 et 1910, six millions d’Européens ont choisi de venir dans mon pays plutôt qu’aux États-Unis. Plus tard, une mauvaise politique migratoire – ou l’absence de toute politique – a conduit ce même pays vers la fragmentation et le chaos. Le déclin s’est accéléré entre 1990 et 2017.
Les opinions divergent quant à l’impact des migrations sur un pays, et les changements sociaux et économiques ne s’expliquent jamais par un seul facteur. L’Argentine est mal gouvernée depuis le milieu du 20e siècle. Les péronistes, fascistes de gauche et de droite, disposaient d’un système de patronage mafieux. Les dictatures militaires de droite étaient connues pour leurs escadrons de la mort et leur capitalisme de connivence. La guerre contre la Grande-Bretagne en 1982 pour les lointaines îles Malvinas (Malouines) a été une terrible erreur.
Depuis le retour de la démocratie en 1983, le pays n’a cessé de se plier aux exigences de la classe moyenne, en particulier au cours de la dernière décennie du règne de Nestor et Cristina Kirchner. Cependant, il est impossible d’ignorer le déclin dévastateur qui a accompagné le changement de la population argentine.
En Amérique du Nord comme en Amérique du Sud, les Hispaniques poussent inexorablement vers les latitudes plus élevées. Chez vous, Américains, la population hispanique ne représente que 17 % du total, chiffre que nous avons atteint dans les années 1970. L’Argentine est un miroir qui montre ce que sera votre pays lorsque ce chiffre atteindra 40 %.
[1] Populations d’immigrants en Argentine. Direction nationale de la population, Secrétariat de l’intérieur. Ministère de l’intérieur. République d’Argentine. 2009.
[2] Avena S, Via M, Ziv E, Pérez-Stable EJ, Gignoux CR, Dejean C, et al. (2012) Heterogeneity in Genetic Admixture across Different Regions of Argentina. PLoS ONE 7(4) : e34695. doi:10.1371/journal.pone.0034695. Pour la région métropolitaine de Buenos Aires, qui comprend 30 % de la population argentine, l’enquête n’a porté que sur les donneurs de sang et n’a inclus que les habitants de la première et de la deuxième ceinture urbaine. La population métisse est concentrée dans la troisième ceinture.
Gustavo Semeria American Renaissance
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Jeudi 2 Janvier
Seul avec Dieu
« Après les avoir renvoyées, il monta sur la montagne pour prier à l'écart » Matthieu 14.23
Jésus était à la fois homme et Dieu. Mais parce qu’on a tendance à le considérer davantage comme le Fils de Dieu que comme le Fils de l'homme, on néglige souvent sa nature humaine. Lorsque Jésus a miraculeusement nourri cinq mille personnes, sa puissance et ses pouvoirs divins ont été mis en lumière (voir Mt 14.13-21). Mais ensuite, il révèle son humanité pour que l’on puisse s’identifier à lui. Après avoir congédié la foule puis ses disciples, Jésus s'est en effet retiré dans un lieu isolé, sur la montagne, pour être seul avec Dieu. Si on accomplissait un miracle, on ferait sans doute la fête ! Et pourtant, Jésus recherche la solitude, délaissant même son entourage. Pourquoi ? Parce qu’il savait que son pouvoir ne venait pas de l’homme, mais de son Père. Il s'est donc réservé du temps pour être seul avec lui. La relation que Jésus entretenait avec son Père est semblable à celle que nous pouvons, nous aussi, entretenir avec Dieu. Elle possède ces trois caractéristiques. 1) L'intimité. « Car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu'il fait » (Jn 5.20). 2) La dépendance. « Le Fils ne peut rien faire par lui-même, mais seulement ce qu'il voit faire au Père ; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait également » (v.19). 3) L'obéissance. « Je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé » (v.30). Et vous, de quoi vous faut-il vous débarrasser pour avoir une telle relation avec Dieu ?
B365 — Plan de lecture 1 Rois 20
Prière du jour Merci Jésus pour ton humanité.
The Word for Today écrit par Bob et Debby Gass © UCB UK 2025 Publication Parole du jour © PHARE MEDIA 2025 PHARE MEDIA, 39-41 avenue de Colmar, 68200, Mulhouse, France
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Nouvel An : #Mangez et puis #dansez au restaurant Lily’s !
Célébrez le Nouvel An avec un menu exclusif en cinq services à 175 € : Carpaccio de Gambero Rosso au caviar, noix de Saint-Jacques rôties au foie gras. Raviole de homard et pavlova exotique au sorbet mangue-passion. Plongez dans une ambiance festive et élégante, ponctuée de surprises, avant de prolonger la fête sur la piste de danse, ouverte jusqu’à l’aube. Restaurant Lily’s, Avenue Emile De…
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Monosilane, Prévisions de la Taille du Marché Mondial, Classement et Part de Marché des 14 Premières Entreprises
Selon le nouveau rapport d'étude de marché “Rapport sur le marché mondial de Monosilane 2024-2030”, publié par QYResearch, la taille du marché mondial de Monosilane devrait atteindre 938 millions de dollars d'ici 2030, à un TCAC de 11.0% au cours de la période de prévision.
Figure 1. Taille du marché mondial de Monosilane (en millions de dollars américains), 2019-2030
Selon QYResearch, les principaux fabricants mondiaux de Monosilane comprennent REC Silicon, SK Materials, Linde, Air Liquide, Henan Silane Technology Development, Taiyo Nippon Sanso, Mitsui Chemicals, Inner Mongolia Xingyang Technology, SIAD, CNS, etc. En 2023, les cinq premiers acteurs mondiaux détenaient une part d'environ 61.0% en termes de chiffre d'affaires.
Figure 2. Classement et part de marché des 14 premiers acteurs mondiaux de Monosilane (Le classement est basé sur le chiffre d'affaires de 2023, continuellement mis à jour)
The Monosilane (also known as silane or SiH4) market is witnessing growth due to several influential factors that are driving demand across various industries. Key drivers include:
: One of the most significant drivers for the monosilane market is its use as a key raw material in the production of photovoltaic (PV) solar cells, particularly in the manufacture of silicon wafers through the Siemens process. As the demand for renewable energy sources increases and solar power becomes more economically competitive, the need for high-purity monosilane rises.
: Monosilane is an essential precursor in the semiconductor industry for depositing thin films of silicon, used in integrated circuits, microprocessors, and other electronic devices. The growing demand for advanced electronics and the miniaturization trend in semiconductor technology are propelling the market forward.
: Silane is used as a coupling agent in the production of adhesives, coatings, and sealants, enhancing their bonding properties with various substrates. Its unique reactivity makes it a versatile component in the formulation of specialty chemicals.
: The expanding telecommunications industry, requiring high-speed data transmission, drives the demand for optical fibers, where monosilane is used in the vapor-phase deposition process for the production of high-quality silica glass fibers.
: Research and development in new applications of monosilane, such as in the production of lithium-ion batteries, where it can be used to improve the stability and conductivity of battery anodes, are opening up new avenues for market growth.
: Governments around the world are setting ambitious targets for renewable energy adoption and implementing supportive policies, which indirectly boost the demand for monosilane as a critical material in solar cell manufacturing.
: Continuous technological advancements in manufacturing processes, including improvements in monosilane synthesis and handling techniques, are reducing production costs and enhancing product quality, thereby expanding its application scope.
: Efforts to localize the supply chain for critical materials, including monosilane, in major consuming countries to ensure stable supply and mitigate geopolitical risks are creating new market opportunities.
These drivers collectively contribute to a positive outlook for the monosilane market, indicating strong potential for growth as industries continue to innovate and seek sustainable solutions in line with global energy transitions and technological advancements.
À propos de QYResearch
QYResearch a été fondée en 2007 en Californie aux États-Unis. C'est une société de conseil et d'étude de marché de premier plan à l'échelle mondiale. Avec plus de 17 ans d'expérience et une équipe de recherche professionnelle dans différentes villes du monde, QYResearch se concentre sur le conseil en gestion, les services de base de données et de séminaires, le conseil en IPO, la recherche de la chaîne industrielle et la recherche personnalisée. Nous société a pour objectif d’aider nos clients à réussir en leur fournissant un modèle de revenus non linéaire. Nous sommes mondialement reconnus pour notre vaste portefeuille de services, notre bonne citoyenneté d'entreprise et notre fort engagement envers la durabilité. Jusqu'à présent, nous avons coopéré avec plus de 60 000 clients sur les cinq continents. Coopérons et bâtissons ensemble un avenir prometteur et meilleur.
QYResearch est une société de conseil de grande envergure de renommée mondiale. Elle couvre divers segments de marché de la chaîne industrielle de haute technologie, notamment la chaîne industrielle des semi-conducteurs (équipements et pièces de semi-conducteurs, matériaux semi-conducteurs, circuits intégrés, fonderie, emballage et test, dispositifs discrets, capteurs, dispositifs optoélectroniques), la chaîne industrielle photovoltaïque (équipements, cellules, modules, supports de matériaux auxiliaires, onduleurs, terminaux de centrales électriques), la chaîne industrielle des véhicules électriques à énergie nouvelle (batteries et matériaux, pièces automobiles, batteries, moteurs, commande électronique, semi-conducteurs automobiles, etc.), la chaîne industrielle des communications (équipements de système de communication, équipements terminaux, composants électroniques, frontaux RF, modules optiques, 4G/5G/6G, large bande, IoT, économie numérique, IA), la chaîne industrielle des matériaux avancés (matériaux métalliques, polymères, céramiques, nano matériaux, etc.), la chaîne industrielle de fabrication de machines (machines-outils CNC, machines de construction, machines électriques, automatisation 3C, robots industriels, lasers, contrôle industriel, drones), l'alimentation, les boissons et les produits pharmaceutiques, l'équipement médical, l'agriculture, etc.
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