#chemin des chats
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Claude CAHUN Marcel MOORE (deux femmes en couple amoureux et actif)
Femme, féministe, hors genre, photographe, écrivaine, comédienne, artiste multiple, engagée politiquement contre les nazis, résistante active (19ème 20ème siècle)
Elle réalise, de 1949 à 1953 une série de photo intitulée Le chemin des chats18, à La Rocquaise, ou sur le Mur de l'Atlantique ou Atlantik Wahl construit par les allemands le long de la plage St Brelade, toujours visible (Ile de Jersey)
« Je sens comme si je les voyais, mes cuisses maigrir d'une sueur de fièvre, douche parfois brûlante, parfois glacée, toujours inattendue. Mes genoux vidés, les os dissous, vêtu d'un parchemin lucide, se gonflent, flottantes vessies de porc. Mon cœur alenti sonne un glas funèbre, puis bat bruyamment comme un tocsin. Il devient mobile, se promène dans mon ventre, y éclate en coliques profondes. À chaque secousse, une conscience tombe, pulvérisée. Peu à peu, je m'allège. Bref répit ! Mon cœur se gonfle outrageusement et s'emplit d'hydrogène. Gros ballon rouge et bleu, il monte au bout d'un fil. À l'autre bout, c'est une guêpe enfermée, qui frappe à coups venimeux aux parois de ma poitrine. Si je l'aidais à sortir ? Et mes ongles sans hésiter pratiqueraient un jour qui guide l'échappée de ce cœur s'il ne faisait dehors désespérément noir. Ô nocturne sans issue qui se joue dans les cercles de la nuit musicale, infernal serpent qui s'est décapité en avalant sa queue, bracelet aux sept chaînes hermétiques » Colville 1999, p. 56
Claude CAHUN Marcel MOORE (two women in a loving and active couple)
Woman, feminist, nogenrer, photographer, writer, actress, multiple artist, politically engaged against the Nazis, active resistance fighter (19th to 20th century)
From 1949 to 1953, she produced a series of photos entitled Le chemin des chats18, at La Rocquaise, or on the Atlantic Wall or Atlantik Wahl built by the Germans along St Brelade beach, still visible (Island of Jersey). )
“I feel as if I saw them, my thighs losing weight with a feverish sweat, a shower sometimes hot, sometimes freezing, always unexpected. My emptied knees, dissolved bones, clad in lucid parchment, swell, floating pig bladders. My slowed heart sounds a funeral toll, then beats loudly like a tocsin. It becomes mobile, wanders around in my stomach, bursts into deep colic. With each shock, a consciousness falls, pulverized. Little by little, I lighten up. Brief respite! My heart swells outrageously and fills with hydrogen. Big red and blue balloon, it goes up at the end of a thread.
At the other end, it's a trapped wasp, striking venomous blows at the walls of my chest. What if I helped him get out? And my nails without hesitation would practice one day which guides the escape of this heart if it were not desperately dark outside.
O nocturnal dead end which plays out in the circles of the musical night, infernal serpent which decapitated itself by swallowing its tail, bracelet with seven hermetic chains” Colville 1999, p. 56
Chemin des chats, 1948. Claude Cahun
#claude cahun#marcel Moore#transgender#no gender#art contemporain#Résistante aux nazis#Jersey#1948#chemin des chats
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Photo
Marseille, à Montredon, vers le Chemin du Mauvais Pas.
Des carpobrotus, un chat, un drôle de tuyau au milieu des plantains...et un monsieur et son bouledogue au soleil !
#marseille#avenue de la madrague-de-montredon#madrague de moontredon#chemin du mauvais pas#griffe de sorcière#carpobrotus#chat#bouledogue#bouledogue français#plantain#tuyau#mont rose
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is your prof really neurodivergent if he doesn’t write farewell messages to his retiring colleague IN LATIN
#oui c’est encore b.#c’t’espèce de fou#au début j’ai cru que c’était du béarnais (il en serait capable.) mais non#parce que je suis un stalker j’ai traduit le message et c’était cute un peu#ça et jsp s’il m’a confié le carnet où on doit mettre un mot gentil pour elle#1. parce qu’il me fait confiance#2. parce que j’étais le seul pélo qu’il avait sur son chemin en sortant de cours#probably a bit of both#avant de me parler et de me confier la mission sacrée#il m’a fixé debout pendant trois secondes avec hésitation#j’étais là tu dissocies ou tu vas me faire une déclaration d’amitié éternelle mon chat ?#´fin bref#prépa talk#la complainte de julot
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Les Écrits du du vent
Hans Silvester
Éditions de La Martinière, Paris 2003, 144 pages, 31x22,8cm, ISBN 978-2732429809
euro 20,00
email if you want to buy [email protected]
Les écrits du vent offrent pour qui sait les voir une nouvelle interprétation du monde. Au rythme des saisons, Hans Silvester a su saisir tout le mystère et la splendeur des paysages de Camargue, continuellement remodelés par le vent : ondoiement subtil à la surface d'un étang, infimes craquements terrestres, nuées d'oiseaux... autant d'images qui confondent notre perception de l'infiniment grand et de l'infiniment petit. Des textes issus de civilisations diverses accompagnent ces images surprenantes et explorent la poétique des éléments. En célébrant la beauté sauvage et le cycle éternel du monde, ils nous emmènent sur le chemin du rêve et de la méditation. Que nous révèlent et que nous enseignent ces paysages ? C'est à cette double et fascinante interrogation que veulent répondre Les Écrits du vent.
Né en 1938 en Allemagne, Hans Silvester fait ses premières photos à l'âge de douze ans. Défenseur inconditionnel de la nature, il publie en 1960 un livre remarqué sur la Camargue avec un texte de Jean Giono. Membre de l'agence Rapho, il a notamment publié aux Editions de La Martinière Les Chats du soleil, Les Chats du bonheur et Sieste et Tendresse, tous des succès internationaux. Les derniers reportages de ce grand voyageur l'ont mené en Inde, au Rajasthan, où il a photographié les peuples du désert de Thar et l'incroyable bestiaire des fresques du Shekhawati. Ce travail a donné lieu à deux livres, Les Filles de Mirabai et Les Cavaliers du Shekhawati. Son dernier ouvrage paru aux Éditions de La Martinière en 2002 s'intitule Chevaux de Camargue.
29/03/24
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Parallèle Episode Origines (S1) & Spécial Londres
(les vidéos sont dans mon tweet)
La saison 1, c'était le commencement, la découverte de leurs pouvoirs, la première rencontre avec le Papillon. Ils ne savent pas encore ce qui les attend. Le ton est plus léger, le Papillon n'est qu'un inconnu, un super vilain sans identité à empêcher de nuire.
Ladybug se tient debout sur la Tour Eiffel en plein jour, devant une foule de gens et les chaînes de télévision nationales (et devant un Chat Noir ébahi avec des étoiles dans les yeux). Sûre d'elle, elle défie le Papillon d'une voix forte, qui porte.
A ce moment-là, elle s'adresse tout autant à la foule qu'à elle-même : elle leur (se) fait une promesse. C'est à ce moment qu'elle accepte pleinement son rôle. Elle est Ladybug.
Ce n'est pas un hasard si Marinette revient à l'épisode Origines pour récupérer son Miraculous dans le Spécial Londres (outre le fait que c'est un moment qui ne perturbe pas le cours du temps).
C'est un retour aux sources. Un récit initiatique. Elle contemple le chemin parcouru depuis ce jour-là, ce jour où elle ne se sentait pas capable d'être Ladybug et où elle est finalement devenue cette super-héroïne sans plus jamais regarder en arrière malgré toutes les difficultés rencontrées.
L'épisode spécial Londres, lui, symbolise la fin d'un arc narratif, une conclusion (qui n'en est pas vraiment une), et cristallise de nombreux rebondissements qui vont se répercuter violemment sur les prochaines saisons.
(Le calme avant la tempête, huile sur toile, 2024)
Chronobug rencontre le nouveau Papillon pour la première fois, mais contrairement à l'épisode Origines, elle l'affronte seule, sans Chat Noir, dans une pièce exigüe plongée dans le noir, sans aucune audience, et en chuchotant.
L'insouciance de l'épisode Origines a été remplacée par l'expérience, et surtout par le poids de l'année écoulée et son lot d'angoisse et de responsabilités écrasantes et bien trop lourdes pour les épaules d'une jeune fille de 14 ans.
Et pourtant, son discours est sensiblement le même. On retrouve la même assurance, la même conviction dans sa voix qu'à ses débuts : nouveau Papillon ou pas, elle sera toujours là pour faire régner l'ordre et la justice et pour lui mettre des bâtons dans les roues. Tout comme elle l'avait promis au précédent Papillon, elle vaincra ce nouvel ennemi quoi qu'il arrive.
#miraculous ladybug#miraculous#adrien agreste#marinette dupain cheng#chat noir#ladybug#miraculous spoilers#ml thoughts#ml analysis#ml spoilers#miraculous special#miraculous special london#miraculous word#miraculous london#mlb spoilers#miraculous london spoilers#miraculous ladybug origines#miraculous floconfettis
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Un beau matin d’une journée d’été,
Je me suis réveillée d’un sommeil paisible,
Sans rêve et sans cauchemars,
Et je t’avais oublié.
Les chansons d’amour ne me faisaient plus penser à toi,
Elles étaient redevenues douces à mes oreilles,
Et je pouvais chantonner leur air
Me remplissant d’espoir pour demain.
Je ne ressentais plus le besoin de partager avec toi
Et je pouvais enfin contempler seule
La beauté du ciel, le rire de cet enfant,
Et ce chat qui s’est arrêté pour me dire bonjour ce matin.
Je pouvais même te croiser dans la rue
Sans pour autant arrêter de respirer pendant des jours
Et te souhaiter de continuer ton chemin paisiblement
Même si tu allais là où je n’étais pas.
Un beau matin je me suis réveillée et je t’avais oublié.
Mes phalanges n’étaient plus blanches
A force de m’accrocher à l’espoir de ton retour
Et ce matin là je suis née de nouveau.
Enora Menguy
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le dit-chant d'août l'unilingue un peu attentif le dépasse et l'englobe le bruit du glissant le chemin de l'Étang du Chat l'activité sur les pistes le grave reste la boule de pensées l'avale forcément.
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Tombées au sol
Tombées au sol, abandonnées et délaissées des arbres nus, elle les écrase, elle les malmène, ces feuilles mortes de l’automne, elle les traîne. Cailloux, pierres et graviers crissent sous ses semelles, et les restes de pluie viennent noyer ses pas. Elle avance trempée dans le noir de la nuit et pour seul horizon les phares des routards. Les vitrines sont éteintes, les magasins fermés, les chiens dans leur foyer, ne restent que les rats ; et quelques chats errants, en vagabonds funestes. Elle poursuit son chemin, dans l’ombre de ces rues, sous un ciel sans lune, mais partout le brouillard. Une lueur finit pourtant par éclairer sa route, l’éclat d’un réverbère ou d’une simple bougie, la flamme d’une présence qui l’invite à la suivre. Entre ses doigts gelés, le fil d’Ariane en main, elle se laisse emmener. C’est un tunnel brumeux mais au bout la lumière. Sur les rampes des escaliers, les rebords des fenêtres et celui du balcon, des guirlandes tout autour, une illumination. Des lanternes et du houx exposés sur le porche, une couronne de pin accrochée à l’entrée. La voilà sa maison et la porte est ouverte.
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Ça me fait tellement rire à quel point les gens brandissent comme une malédiction le fameux "la vielle fille célibataire entourée de chats" parce qu'à 30ans pas de mari ni d'enfants...
Pour moi ça cache une peur profonde que oui, on peut être heureuse et épanouie seule, sans cocher les cases; ça fait prendre conscience à ceux qui ont suivi ce chemin que c'est peut-être un choix de merde, et aux hommes qu'on a pas besoin d'eux et que toute la SPA nous suffit largement.
Être célibataire avec 15 chats et être heureuse c'est le plus gros doigts d'honneur fait aux vielles institutions et aux hommes: la preuve que les 2 sont inutiles.
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Harrow et Viren : analyse
Viren, depuis sa résurrection en saison 4, est mis en parallèle avec Harrow.
"Beaucoup de temps a passé. Le royaume est prospère. Mes garçons grandissent sereinement. Nous vivons en paix. Il vaut mieux peut-être se concentrer sur le bonheur que nous avons" (Harrow).
"Toute ma vie, j'ai couru après ce que je n'avais pas. Maintenant que je suis ici et qu'il ne me reste que trente jours à vivre, ai-je vraiment envie de passer ce temps à poursuivre cette quête ? Peut-être est-il temps pour moi de profiter de ce que j'ai, un mois entier avec ma fille. D'accepter que je suis simplement qui je suis. Et quand le moment sera venu, je serai en paix, et il sera temps de me laisser partir." (Viren)
Tous deux réévaluent leurs vies, remettent en question les crimes qu'ils ont laissé dans leur sillage. Ils ont le sentiment d'avoir échappé à la justice. Leurs proches les encouragent à continuer de vivre, bien sûr, mais ils en sont venus à la conclusion que si leur vie a laissé une telle traînée de sang, la prolonger ne ferait qu'en répandre encore davantage.
Qu'à ce stade, la seule chose juste qu'ils pouvaient faire pour le monde, c'était de le quitter.
Pour leur proches, qui se sont décarcassés pour eux, ce revirement est incompréhensible et même... franchement ingrat. "Vous -vous faites preuve d'obstination et... d'ingratitude !"/"Non. Non, papa, tu -tu n'as pas le droit. C'est moi qui t'ai sauvé ! Tu me dois la vie ! Il faut que tu restes !"
Pour citer Guenièvre, "vous vous êtes ouvert les veines dans un bain que j'avais moi-même fait couler."
Surtout qu'Harrow et Viren sont tous deux incapables de formuler leur point de vue plus clairement que "Non, évidemment, vous ne comprenez pas. Veuillez me laisser" et "je dois trouver le chemin de la vérité et de la liberté."
Regardez-moi ça. Deux rois pris dans des vendettas de lignage, poussés par leurs âmes damnées à prolonger une existence dont ils ne veulent plus, même au prix de deux être créés pour être des sacrifices : un soldat, payé pour ça (contrairement au Haut Mage, hein Harrow), et... cet homonculus.
D'ailleurs, tous deux renoncent ainsi à la magie noire en, comme le dit Harrow, "appelant un chat un chat" pour la première fois; et non plus "une solution créative pour régler ça" comme dit Viren.
Et tout comme Harrow avait écrit une lettre à son fils Callum pour le libérer des torts de la génération précédente, Viren tente de faire la même chose.
A Callum, Harrow a tenté d'expliquer que le passé, que l'on doit cependant chercher à comprendre, ne devrait pas définir l'avenir; que sa mort doit clôturer le cycle de vengeance qu'il a initié par l'assassinat du Titan et pour lequel il assume toute la responsabilité; et que ses fils doivent assurer une nouvelle ère de paix.
Il ne s'est cependant pas avisé de nommer officiellement un régent (Viren, Amaya ou Opélie), ce qui oblige le pauvre Ezran à assumer un rôle pour lequel, à huit ans, il n'est évidemment absolument pas préparé, et met du même coup son royaume dans le caca.
A Soren, Viren fait moins de belles phrases. Il est très litéral. Il veut que Soren le juge, mais qu'il ait pour cela tous les éléments nécessaires; que Soren comprenne pourquoi il a commis toutes ces erreurs. Viren dit à Soren que toute la souffrance qu'il a ressentie n'a jamais été de sa faute, mais de la sienne à lui (c'est là qu'on regrette que le français n'ait pas de système de cas/déclinaisons).
C'est Viren et Viren seul qui a choisi de devenir un monstre en violentant Kppar puis Lissa, provoquant ainsi son départ, puis en le faisant payer à Soren tout au long de son enfance. La lettre avait pour but de libérer Soren de toute culpabilité. Parce que, quand tu te fais battre froid par ton père pendant toute ton enfance, tu te dis confusément que c'est de ta faute. Et de toutes façons, c'est bien connu, tous les enfants d'un divorce pensent que c'est de leur faute.
Le problème, c'est que lire la vérité pourrait tout aussi bien faire sentir Soren encore plus mal. Parce que cette lettre confirme que c'est bien pour le sauver lui que Viren a détruit la famille, même si c'était un choix que Viren a fait. Si on se fie à Puzzle House, Soren se souvient qu'il était malade, que son grand-père a disparu, que son père l'a sauvé et que sa mère est partie, mais il n'a jamais pu faire le rapprochement entre tous ces événements.
Cette lettre veut dire que le simple fait que Soren soit vivant a bel et bien été la première fissure qui a fini par faire s'écrouler toute la maison.
Viren a donc choisi de brûler la lettre, espérant épargner à son fils un tel fardeau.
Les morts de Viren et d'Harrow ont toutes les deux quelque chose du suicide, et pas seulement par les lettres qu'ils laissent derrière eux.
Vous vous souvenez de mon post comparant leurs actes à la citation de Kaamelott ? "Qu'est-ce que c'est quelqu'un qui souffre et qui fait couler son sang par terre pour que tout le monde soit coupable ? Tous les suicidés sont le Christ. Toutes les baignoires sont le Graal."
En résumé, j'essayais d'expliquer que leur masochisme faisait aussi souffrir les autres.
Harrow prétend se considérer comme un serviteur, et il est certainement sincère. Il est humble et a un grand sens de l'honneur, n'hésitant pas à défier certaines traditions -en partageant son portrait officiel avec Viren, et à mettre en jeu sa propre vie. Mais quand, par exemple, il ne trouve rien de mieux à faire que de priver son peuple de nourriture simplement pour honorer une promesse, ça fait doucement rigoler. Lui-même, assez hors-sol pour ne pas connaître l'état de son royaume, n'aura certainement pas à voir sa propre famille mourir de faim. Mais il semble considérer qu'en sacrifiant le royaume, c'est lui-même qu'il sacrifie. Et lors de sa mort héroïque, qu'en se sacrifiant, il sauvera le royaume au lieu de le plonger dans le chaos.
Viren, très probablement en partie à cause de ses origines sociales qu'on ne cesse de lui rappeler (et d'une enfance pas très marrante, vu que le mec s'insulte devant le miroir jusqu'à craquer en pleurs et dévalorise sans cesse son fils) est hanté par le sentiment d'être inférieur aux autres. D'être inutile. Il a un besoin maladif de gratitude. Dans l'espoir de compter, de compter à leurs yeux, il a passé des années à s'auto-détruire par la magie noire, à se mettre constamment en danger, à se ruiner la santé, à payer les pots cassés du roi, puis à laisser Aaravos exploiter son corps de façon de plus en plus abjecte, bref, à ne se voir que comme un moyen en vue d'une fin.
Ce sentiment n'est d'ailleurs pas sans fondement : non seulement le roi est effectivement assez incompétent pour n'avoir pas la moindre idée de l'état des ressources de son royaume, mais en plus, là où n'importe quel épéiste arborerait avec fierté les cicatrices de son art, Viren est forcé de dissimuler son visage tuméfié -c'est même en partie la raison pour laquelle sa femme l'a quitté.
Le problème, c'est qu'il a cru que ça lui donnait le droit d'instrumentaliser les autres : sa femme, Sarai, Harrow, les princes, Soren, et quelques milliers d'autres, j'en oublie sûrement. Que puisque sacrifier les autres lui était difficile, cela faisait de lui le héros.
Viren souffre (comme Lancelot dans Kaamelott, ainsi parla Sy Play qui a inspiré genre 99% de la présente analyse) d'un énorme syndrome du sauveur : ne pouvant exister que par la gratitude des autres, il se met à prendre en charge tous leurs problèmes, même si on ne lui a rien demandé, et quitte à en crééer d'autres au passage. Comme il est compétent, vif, pragmatique, réaliste et ingénieux, et littéralement magique, il finit par se rendre absolument indispensable. Personne d'autre que lui ne pouvait sauver deux royaumes d'une famine. D'autant plus Sarai, l'épouse d'Harrow, s'est sacrifiée pour le sauver parce qu'il était un mage. Cette culpabilité du survivant peut avoir aggravé ce problème.
Sa mentalité, qu'il a résumée en un "ressaisis-toi, bon sang," à un Terry traumatisé, a aussi probablement joué un rôle dans la dégradation de sa relation avec Harrow. Après la mort de Sarai, Viren a probablement pensé qu'il devait être le pillier inamovible et inébranlable sur lequel Harrow devait pouvoir se reposer. Que s'il montrait le moindre doute, la moindre faiblesse, Harrow, et avec lui, le royaume, s'effondrerait. Alors que si Viren avait été moins constipé, Harrow se serait sans doute senti moins seul, et aurait été moins susceptible de mettre fin à ses jours comme il l'a fait.
Viren est le cerveau du coeur. Il fournit un garde-fou à Harrow, dont le sens de la justice l'aveugle. Harrow a, après tout, bel et bien choisi le Bandeau dans son rêve, bandeau qui devrait le pousser à imaginer un système visant à protéger tout le monde de la même façon. Un idéal, irréaliste et inconsidéré. Viren est plutôt la Balance, à mon avis : il compare les coûts de ses actions aux conséquences positives qui en découleront.
Là, il est temps que je parle du Triangle dramatique, théorisé par le psychiatre Stephen Karpman dans son article Fairy Tales and script drama analysis. Il applique d'abord ce schéma aux contes de fées : Le Joueur de Flûte de Hamelin sauve les villageois, victimes des rats qui les persécutent; mais au lieu de le remercier, les villageois lui jettent des pierres et le bannissent sans payer leur dû; ce qui pousse le joueur de flûte à se venger, devenant persécuteur, en faisant disparaître tous les enfants du village.
Mais ce Triangle, comme Karpman l'explique, est aussi un jeu psychologique inconscient, un schéma relationnel typique entre victime, persécuteur et sauveur qui ne peut être appliqué à une situation d'urgence. Il n'est pas nécessaire que les trois instances du triangle soient présentes, mais il suffit souvent à une personne de jouer le jeu pour que les autres embrayent. Stephen Karpman ajoute que plus les rôles s'inversent au cours d'une seule scène, plus elle est intense en émotions et en conflit.
La victime est isolée, passive et est incapable de prendre des décisions pour résoudre ses problèmes. Le persécuteur la rabaisse, minimise ses souffrances et se moque d'elle en espérant la faire réagir. Le sauveur prend sa défense, se sent obligé de résoudre les problèmes de la victime à sa place même si elle ne lui a rien demandé, ce qui est très valorisant pour lui mais maintient la victime dans un état de dépendance.
Le problème, vous le sentez venir, c'est qu'au fil des années, Harrow est devenu complètement dépendant de Viren pour mettre ses trop grandes idées en pratique, et donc des crimes "nécessaires" que Viren alignait comme des perles sur un collier. Non seulement c'est sale, mais c'est en plus infantilisant. Viren agit constemment en sauveur, ce qui place Harrow dans un rôle de victime, peu habitué à remettre en cause les décisions de Viren même quand il se trompe.
Harrow n'en pouvait plus.
Il a eu tellement assez de sa dépendance à l'égard de Viren qu'il en a conclu que la seule façon de s'en débarrasser, c'était de mourir.
Harrow aurait pu se cacher avec les princes, ou virer toute sa garde et assumer seul les conséquences de ses actes, mais il juste a saisi l'occasion de vendre chèrement sa peau et de mourir en héros. J'irais même jusqu'à dire que pour Harrow, sa propre mort servait trois objectifs :
Retrouver Sarai sans qui sa vie n'a plus de sens
Recevoir enfin son juste châtiment et mettre fin à son propre sentiment de culpabilité ainsi qu'au cycle de vengeance
Faire en sorte que Viren se sente enfin coupable de quelque chose, fut-ce son suicide.
Bref, d'enfin reprendre le contrôle en plaçant Viren dans un rôle de victime, tout en devenant le persécuteur.
Viren, tout au long de la saison 1 et 2, payant les pots cassés d'Harrow et voyant inconsciemment une occasion de prouver sa valeur, a tenté de se placer en sauveur des royaumes humains faisant alors face à une situation de crise : il s'est retrouvé rejeté, complètement isolé, condamné à mort pour trahison et en totale incapacité de résoudre ses problèmes. Bref, une victime. Et qui c'est qui le "sauve" ?
Aaravos, en se présentant comme le "serviteur" de Viren, flatte son ego et lui désigne des persécuteurs à blâmer. Cependant, Viren n'est pas un imbécile : il est conscient d'être manipulé. Il sait qu'Aaravos lui dissimule délibérément de nombreuses informations. Mais il s'y jette de son plein gré. Il est au pied du mur : pour ce qu'il en sait, il n'a fait que prendre une série de décisions inévitables, qui lui ont fermé portes après portes, le plongeant de plus en plus dans les ténèbres. Jusqu'à ce que le couteau devienne la frontière entre deux mondes, le sépare de l'unique source de lumière, blafarde, venant de "pire que la mort" : Aaravos.
Oui, c'est fait pour avoir toutes les allures du suicide.
Viren (croyant bien faire) a tiré le pire d'Harrow, tout comme Aaravos (voulant foutre la merde) a tiré le pire de Viren.
Autrement dit, comme pour Harrow, la seule façon pour Viren de se débarasser de son âme damnée, c'était de mourir.
Et quant à la troisième mort de Viren dans la sixième saison, héroïque s'il en est (sur le balcon même où il a regardé son poignet dans la saison 2), ce n'est pas non plus un hasard s'il répète les derniers mots que lui a addressés Harrow afin de l'humilier : "Je suis un serviteur."
Ce terme porte une ambivalence : la noblesse de l'abnégation et l'humiliation de la soumission.
Harrow avait beau se considérer lui-même comme un serviteur du royaume et promouvoir l'égalité dans ses réformes et ses symboles, il en a fini par en avoir marre. Il sacrifie certes sa propre vie pour mettre fin au cycle de la vengeance, mais comme il ne se donne absolument pas la peine de préparer sa succession, ne serait-ce qu'en s'assurant que les princes sont en sécurité, le résultat une catastrophe. Il consacre également les dernières minutes de son existence à se montrer d'une cruauté parfaitement injustifiée envers Viren. Cependant, lors de sa seule interaction avec son héritier de la série qui ne soit pas une analepse, Harrow ne dit rien d'alarmant à Ezran. Harrow se prépare à enfin affronter la justice, il se prépare à mourir et fait tout pour qu'Ezran ait, pour dernier souvenir de son père, une conversation anodine. Afin d'éviter qu'Ezran croie qu'il l'a abandonné. Il est trop tard pour lui, mais il veut que ses enfants écrivent une nouvelle histoire, où les conflits millénaires laissent enfin place à la paix.
Viren, blessé qu'Harrow le rabaisse plus bas que terre, prenne son abnégation pour de l'arrogance et le laisse encore une fois payer les pots cassés de ses décisions, a fait de ce terme la justification pour ses crimes... confondant, dans ses bonnes intentions, "servir le peuple" et "se servir du peuple". Viren était tout à fait prêt à se sacrifier pour sauver Harrow dans la saison 1, mais Harrow, décidé à reprendre le contrôle, ne l'a même pas écouté; et Viren s'est immédiatement rétracté quand Harrow a refusé de le reconnaître en égal. Bien qu'on ne peut plus sincère, le sacrifice de sa vie a alors été rejeté par le scénario car fait sans humilité.
(ou alors, Harrow a immédiatement compris ce que Viren comptait faire et l'a pourri pour l'en dissuader)
Aujourd'hui, Viren, hanté par la vision du sang d'Harrow par terre, choisit donc de se sacrifier, sauvant ainsi la population de Katolis face au feu des dragons, de se sacrifier lui seul et personne d'autre; mais honni, haï et incompris. Le portrait officiel de lui et d'Harrow, symbolisant ses nobles actions et le bien qu'ils ont pu faire, a brûlé dans l'incendie du château. Aux yeux de l'histoire, Viren restera le traître. Le Méchant Conseiller, le Jafar, le Richard III, le Iago, le Scar.
Personne ne verra son sang qu'il fait couler sur le sol de la chambre d'Harrow.
"En tant que roi", dit Harrow, "j'ai essayé d'être altruiste. Mais en tant que père, j'ai un souhait très égoïste." Et il est mort de façon égoïste.
Viren a passé sa vie à être égoiste sans même le savoir. Pour la première fois, il est altruiste. Il meurt non en habits de cour mais en haillons, non en héros porté aux nues mais en traître. Soren ne saura jamais ce qu'il a fait pour lui enfant, il ne veut pas que sa mort le hante.
Servants of the realm indeed.
Pour conclure, une citation de Kaamelott :
"Je pars pas sans bandages ! Si on croise un gamin, j'veux pas qu'il tombe dessus. Je suis le Roi Arthur. Jamais je perds courage. Je suis un exemple pour les enfants."
#tdp#tdp kaamelott#the dragon prince#the dragon prince season 6#tdp harrow#tdp viren#tdp king viren#oui viren est un roi infiniment plus méritant que ce petit con d'ezran#merci jean-baptiste anoumoun et emmanuel curtil pour les travaux#tdp analyse#le prince des dragons#le prince des dragons saison 6#virrow#tdp king harrow#harrow the dragon prince#viren the dragon prince
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#...
Je t'allume des bougies. Je t'allume des joints. Je t'ouvre la fenetre. Un chat sur le toit. Peut etre toi. Une rafale de vent. Peut etre toi. Une douleur au ventre. Peut etre mon régime 100 pour cent farine. Peut etre toi. Je met tes musiques. Quand ta chanson arrive je ferme les yeux. Je te vois la chanter, les yeux fermés. On chante.
Ma riviere passe
Petit chemin en cristal
Ma douce riviere,
Chant bleu qui cherche la mer
Ta, ta, upa, Ky chororo
L. Etchart, Tupamadre, 2023.
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J'ai reçu le roman graphique "Tout le bleu du ciel", d'après le roman de Melissa da Costa, pour mon anniversaire. Grosse bd format A4, de 200 pages, avec des belles illustrations.
Je viens de la terminer. C'est une histoire pleine de bons sentiments, deux personnes cabossées par la vie, qui se rencontrent et font un bout de chemin ensemble. Emile a 25 ans, Alzheimer précoce, n'en n'a plus que pour deux ans à vivre et ne veut pas que sa famille le voit dépérir, ni ne lui impose de rester hospitalisé pour des tests sur les effets d'hypothétiques traitements médicamenteux, il passe une annonce pour partir en camping-car avec un ou une partenaire de voyage, et rendre son dernier souffle dans les montagnes. Il rencontre Joanne, qui reste mystérieuse, on apprend son histoire petit à petit, en même temps que lui. C'est l'alchimie entre eux, ils respectent chacun la bulle de l'autre et évidemment le voyage ne sera pas de tout repos.
C'est du feel good à plein poumons, mais avec des petites touches de réflexion sur la maladie, le deuil, le respect des dernières volontés, la perte d'un enfant, le retour en enfance lorsque le cerveau se vide.
Je suis un peu émue dès que je pense à la maladie d'Alzheimer, quand j'avais 19 ans j'ai vu ma grand-mère s'éteindre à petit feu, touchée par cette horrible maladie. Vendredi, j'étais au téléphone avec ma maman, elle a 70 ans cette année, et j'ai remarqué qu'elle cherchait un peu + certains mots, pourtant assez usuels. Sûrement juste de la fatigue, parce que 5 ans après une triple opération cardiaque pendant laquelle elle a bien failli y rester, elle est hyper active toute la semaine mais surtout le vendredi, elle a commencé cette année des cours de dentelle, ça lui demande 4h de concentration assez soutenue, dans une position pas top mais "ça va, je vais aux toilettes handicapés pour faire des étirements, le fais le chat-vache comme la kiné a dit et ça passe". Mais je vais rester attentive à certains signes qu'on peut retrouver dans le langage. C'est un truc qui m'angoisse très fort, la gestion de la fin de vie.
Mon père est décédé à 41 ans, il était en vie et puis il ne l'était plus. Entre les deux, il y a eu une journée de douleurs à la poitrine que cette abrutie de médecin de garde a pris pour une oesophagite. Je crois que je savais que c'était son cœur et je m'en veux encore de n'avoir eu que 16 ans à l'époque et pas suffisamment d'assurance pour aller à l'encontre d'un avis médical.
Mais ça se passe comment quand ça tire en longueur, quand les personnes qu'on aime ne sont plus elles-mêmes, comprennent leur état et en souffrent ?
Finalement le seul truc qui me rassure un peu c'est redevenir l'enfant qui subsiste en chacun de nous jusqu'à la fin, et offrir à nos aînés l'amour et la bienveillance dans les soins. Peut-être l'occasion de leur offrir aussi du temps et de rencontrer l'enfant qu'ils étaient autrefois.
⭐⭐⭐⭐ mais les illustrations font une grosse partie du boulot, pcq l'histoire ne m'a pas transportée, c'est un peu trop feel good à mon goût, je suis une vieille aigrie. J'ai néanmoins apprécié ce moment chill et apparemment ce roman est un must read pour les amatrices et amateurs du genre. Puis ça a permis de parler de la fin de vie, tiens d'ailleurs j'avais réfléchi récemment aux limites du deuil, je ferais bien un billet là dessus à l'occasion, pour l'ambiance.
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Et encore on va vers l’été …
Blague à part, bon vent et belle mer à tous, « longue vie et prospérité 🖖 » comme dirait l’autre et que que la force soit avec vous …
🎶 nous vivons une époque épique mais nous n’avons plus rien d’épique 🎶 disait l’autre , « tout ce que nous avons à décider, c’est ce que nous devons faire du temps qui nous est imparti » lancerai un vieil errant gris … l’horizon s’assombrit lance un vieux marin sur le môle, une tempête arrive … il va falloir la chevaucher lâche laconique un vieux guerrier aux yeux bleus ou apprendre à surfer balancerai un sale môme … « à nouvel an, nouvel élan » lui répondrait une optimiste … « Et comme ton bonheur dépend tout de tes voeux, songes-y bien avant que de les faire. » raconte un conteur … si au moins on pouvait "Apprendre d’hier, vivre pour aujourd’hui, espérer pour demain." pose au tableau un vieil homme qui tire la langue … "Je vous apporte mes vœux. - Merci, je tâcherai d'en faire quelque chose." glousse un renard …
"Un optimiste reste jusqu'à minuit pour voir le Nouvel An. Un pessimiste reste pour s'assurer que l'ancienne année disparaît."
"Que cette année vous soit heureuse ; que la paix, le repos et la santé vous tiennent lieu de fortune " dit Madame
"Je vous souhaite tout ce que vous souhaitiez qu'on vous souhaite ... mais en mieux ! "
Miaule un chat
"Venir ensemble est un commencement; rester ensemble est un progrès; travailler ensemble est un succès." Jette un constructeur de voiture ( 😅 si vous saviez Sir le bordel aujourd’hui )
"Les problèmes du monde ne peuvent être résolus par des sceptiques ou des cyniques dont les horizons se limitent aux réalités évidentes. Nous avons besoin d’hommes capables d’imaginer ce qui n’a jamais existé."
- un président mort dans sa voiture
"Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir et l'envie furieuse d'en réaliser quelques uns."
- grand Jacques
"Pour comprendre l’esprit et le cœur de quelqu’un, ne vous demandez pas ce qu’il a accompli, mais ce à quoi il aspire."
- un vieux sage enturbanné ( quelle ironie 😅)
"Lorsqu’un seul homme rêve, ce n’est qu’un rêve. Mais si beaucoup d’hommes rêvent ensemble, c’est le début d’une nouvelle réalité." ( c’est sans doute un peu de ce qui explique du cela d’aujourd’hui )
Le monde progresse grâce aux choses impossibles qui ont été réalisées." ( y a de ces progrès 🙃 aujourd’hui 😅 )
"A l'an que ven ! Se sian pas mai, que siguen pas men. A l'an qui vient ! Si nous ne sommes pas plus, que nous ne soyons pas moins."
- de Provence
"Il vaut mieux suivre le bon chemin en boitant que le mauvais d’un pas ferme." Disait un Saint
“Tous les hommes font la même erreur, de s'imaginer que bonheur veut dire que tous les voeux se réalisent.” - un homme de Russie
“Un jour, on aura besoin d'un visa pour passer du 31 décembre au 1er janvier.” … ils ont essayé … ils ont déjà inventé le désespoir à vendre …
“Si les Dieux voulaient exaucer les voeux des mortels, il y a longtemps que la terre serait déserte, car les hommes demandent beaucoup de choses nuisibles au genre humain.”
“Le meilleur moyen de rester en bonne santé, c’est de manger ce que vous ne voulez pas manger, de boire ce que vous ne voulez pas boire, et de faire des choses que vous n’aimez pas faire.” - Marc T
En cette nouvelle année, on ne demande pas grand-chose : du travail et de la santé.
- Albert
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SolarTale Arc 1 - Chapitre 7 : L'entrée dans la garde royale
Nos protagonistes ont pu enfin avoir un temps de repos, Papyrus et Chara s’entraînent toujours pour renforcer la magie de Chara qui a déjà bien évoluée, Sans est retourné dans son laboratoire pour travailler et Gaster est porté disparu.
Chara a réussi à maîtriser sa magie suffisamment pour entrer dans la garde royale mais avant cela, elle doit faire ses preuves avec la capitaine. Elle part donc à Waterfall pour la rencontrer, elle a pu voir de nombreuses choses sur le chemin dont un village caché, celui des Temmie, des petits chats excentriques qui tiennent ce village.
Chara est maintenant arrivé dans la zone des champs de fleur écho, ces fleurs ont la particularité de répéter ce qu’elles entendent, Chara admire ses fleurs bleu lumineuse magnifique jusqu’à ce qu’un bruit surgisse derrière elle, elle se retourne à la hâte pour remarquer que Flowey est derrière elle.
Flowey : Howdy Chara ! Ça fait un bail, tu vas bien ?
Chara qui n’avait pas vu son ami depuis l’incident aux ruines ne sait pas quoi répondre mais prît tout de même la parole, heureuse de le revoir.
Chara : Flowey ?! Je te retrouve enfin, où étais tu pendant tout ce temps ?!
Flowey avait l’air surpris qu’on s'inquiète pour lui, après tout, il n'a jamais eu d'ami étant donné qu'il vit isolé. Il répond à Chara l'air gêné.
Flowey : Heu et bien.. Je devais faire quelque chose d’urgent..
Chara fît un sourire amical à Flowey, répondant par la suite, ne lui en voulant absolument pas.
Chara : Je vois j’espère que ça s’est bien passé ! Je vais rencontrer Undyne, la capitaine de la garde royale pour que je sois prise.
Flowey : Ho alors je te souhaite bonne chance.
Chara fît un signe de la main en guise d’au revoir pour se diriger plus loin dans Waterfall tandis que Flowey semble préoccupé et disparaît dans le sol. Chara continue son chemin jusqu’à apercevoir une femme en armure, elle reconnait cette personne par des photo que Papyrus lui avait montré, c’est Undyne, la capitaine de la garde royale.
Chara s’approche d’elle timidement à cause de l'armure massif que la femme porte et du stress de l'examen.
Chara : Hum.. Bonjour, je voudrais passer le test pour entrer dans la garde royale.
Undyne se retourne pour voir la jeune humaine et lâche un léger rire en sachant qu’une petite fille voulait rejoindre son armée.
Undyne : Tu veux entrer dans la garde royale ? Très bien alors affronte moi et je verrai si tu en as le niveau !
Chara se met en garde pour affronter la guerrière poisson qui fît apparaître une lance bleu et lumineuse dans sa main et la pointe en direction de Chara, l'intimidant.
Undyne : Porte moi un coup et tu es prise.
Chara fait apparaître un couteau rougeâtre dans sa main, déterminée à réussir ce test pour entrer dans la garde royale.
De nombreux couteaux rouges apparaissent à côté d’elle et fonce sur Undyne pour la trancher mais celle-ci les pare tous avec la lance qu’elle tient dans sa main et fonce vers Chara en lui donnant un coup de poing dans le ventre.
Chara se prend le coup violemment et se reprend rapidement pour s’éloigner d’elle, elle se tient le ventre qui lui fait souffrir se demandant comment porter un coup à un monstre pareil. Bien-sûr Undyne n’utilise pas toute sa force pour laisser une chance à Chara.
Chara : Comment faire pour lui mettre ne serait-ce un coup ?
Des couteaux rouges continuent d'apparaître et foncent vers Undyne qui les intercepte tous facilement à nouveau avec la lance qui est dans sa main en la faisant tournoyer.
Cette même lance sera lancée d’une vitesse phénoménale vers Chara mais avant ça un bouclier rougeâtre apparaît sur le bras de Chara et celle-ci donne un coup à la lance qui se dévie et finit sa course bloquée sur la paroi de la grotte.
Chara donne directement une forte impression à Undyne après ce mouvement bien exécuté. De nombreuses lances apparaissent à côté d’Undyne et fonce vers Chara, la coupant de part en part mais ses blessures se régénèrent peu à peu grâce à sa détermination inébranlable.
Undyne : Bah alors, c'est tout ce que tu sais faire ? C'est pas en encaissant mes attaques que tu vas gagner !
Undyne fonce de nouveau vers Chara mais avant de la toucher en face, elle la feinte et se retrouve derrière elle pour lui placer un puissant coup dans les côtes, l'humaine n'était absolument pas en position de parer.
Au contraire, elle concentrait sa magie dans la paume de sa main pour viser avec vers le ciel puis elle se prend le coup de Undyne et la magie concentrée dans sa main se propulse dans les airs au même moment, tandis qu’elle est propulsée vers le côté par la force du coup.
Le rayon qui était tiré dans les airs par Chara se dévie et retombe sur Undyne qui se le prend de plein fouet, l'attaque ne lui avait fait pas beaucoup de dégâts mais c’est tout de même la fin du combat car l’objectif était de lui porter un coup.
Chara se relève et se régénère grâce à sa détermination, elle avait réussi le test d’admission dans la garde royale. Undyne ricane alors, voyant le potentiel de la jeune fille.
Undyne : Bien joué ! Tu as réussi le test comme je l’espérais, au fait quelle est ton nom ?
Chara se tient la tête, encore sonnée vu la puissance du coup qu’elle venait de se prendre dans les côtes.
Chara : Je.. Je m’appelle Chara !
Undyne : Très bien Chara alors tu es maintenant membre de la garde royale, repose toi bien et dirige toi à New Home, c’est là-bas qu’est le poste principal de la garde royale.
Chara : Merci ! C'est d’accord, j’y vais alors, à très bientôt Undyne !
Chara part en direction de Hotland en passant par le pont reliant Waterfall et Hotland.
#solartale#univers alternatif#undertale au#solar!chara#solartale story#solartale arc 1#undertale multiverse#solar!undyne#sketch art#my draws#drawing
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Ça fait plusieurs jours que nous n’avons rien posté, faute de connexion internet très très mauvaise. Mais rassurez-vous tout va bien ;) Voici les débuts de notre voyage :
Si nous avons fait le trajet jusqu’ici m, à Victoria Falls c’est pour aller voir…the Victoria Falls 😂
Les chutes Victoria sont des chutes d’eau situées sur le fleuve Zambèze faisant la frontière entre le Zimbabwé et la Zambie. Les chutes sont larges d’1,7km et hautes de 108m, ce qui les placent dans les chutes d’eau les plus grandes du monde. Le premier explorateur à découvrir ces chutes (David Livingstone) était écossais et a nommé ces chutes Victoria en l’honneur de la reine Victoria du Royaume-Uni. La ville zambienne voisine aux chutes porte le nom de l’explorateur : Livingstone.
Nous entrons dans le parc peu avant 10h. Il y a pas mal de sortie scolaire ce matin, mais le parc est grand alors on ne se marche pas dessus. Il y a 15 points de vue reparti sur environ 2km le long des chutes et du fleuve Zambèze. Le panorama est à couper le souffle ! Nous croisons sur notre chemin quelques singes, des petites biches et de très beaux oiseaux !
A l’entrée du parc il est écrit qu’il y a une “rainforest”, en français “forêt de pluie”. On ne comprenait pas vraiment ce que c’était, jusqu’à ce qu’on y arrive 😂 le débit de l’eau des chutes est tellement fort, que les gouttelettes d’eau peuvent remonter jusqu’à 400m. La végétation se trouvant pile en face des chutes d’eau principales se retrouvent arrosées en permanence. En plus d’être verdoyante, la forêt est tellement humide que des goutes d’eau tombent des arbres, exactement comme lorsqu’il pleut. La différence est flagrante entre la végétation séchée sous un soleil aride et la forêt verdoyante arrosée par les chutes 💦
Après avoir dîner au restaurant du parc, nous allons visiter un parc de crocodiles non loin de là. Un guide nous emmène faire la visite, il est super ! Il connaît les reptiles sur le bout des doigts et en plus il est drôle 💪🏼
On commence la visite par la “nurserie”. Il y a des bébés crocodiles d’un peu moins d’un an. Ils sont craquant 😍 on a pu en porter un pour le caresser. Leur dos est fait d’écailles dures pour les protéger mais le ventre est fait d’écailles toute “molles”, ça en est presque doux. La visite se poursuit par la maison des serpents. Une vingtaine d’espèce de serpent cohabitent ici. Majoritairement africain mais aussi américain et asiatique, du plus venimeux au constricteur. On a pu porter deux serpents constricteur (donc pas venimeux du tout), un grand et un petit. Ils sont trop chou, beaux, doux, et on sent tous leurs muscles lorsqu’ils bougent. J’ai adoré l’expérience mais j’avoue que je n’était pas rassuré sur leur morsure. Bien qu’ils ne soient pas venimeux, je pense que ça doit tout de même faire mal 😅 au moins j’ai bien fait rire le guide et Dan 😂 après les serpents, ce sont les lionnes (oui c’est un centre de crocos mais il y a des lionnes, je ne sais pas pourquoi). Elles sont belles, comme deux gros chats, mais une était en train de se remplir la pance et l’autre voulait faire la sieste. Autant vous dire que Dan et Stefano ne sont pas leur priorité numéro 1 😂 Les crocodiles suivants était, eux, plus intéressés ! Oke peut être qu’on avait de la viande à leur donner 😂 mais ça marche 🤷🏽♂️. Ceux-ci étaient adultes, ils ont environ 55 ans et pourrons vivre jusqu’à 120 ans 🫢nous sommes allés voir les bassins des plus jeunes individus. 4-5 ans puis 2-3 ans. Nous avons appris que les crocos âgés de 4-5 ans sont les meilleurs pour utiliser la peau en maroquinerie. Et pour ne rien perdre, la chair est revendue aux hôtels et restaurants pour les cuisiner ( d’ailleurs on en a goûté à Victoria Falls et c’était très bon ��). Ça nous a un peu refroidi au premier abord puis on a remis les choses dans leur contexte. Chaque pays fait avec les animaux qu’ils ont chez eux. Ici il y a des crocos, ils les élèvent et ils les mangent…🤷🏽♂️
Nous ne pouvons pas partir avec d’aller voir la gare de Victoria Falls. J’aurais adoré venir jusqu’ici en train de nuit mais malheureusement depuis le Covid tous les trains voyageur sont annulé.
Une fois la visite terminée, nous reprenons la route en direction de notre campement, à 2h30 de route, aux portes du parc national Hwange. L’endroit est très chouette, les lodges sont assez moderne mais nous sommes seuls. Pourtant le complexe est assez grand, mais il n’y a personne d’autre que nous à séjourner là cette nuit 😂
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La Danse des Lames
Alice perdue dans les ténèbres,
Des voix lui murmurant des prières funèbres,
Sous un ciel sans étoile, où même la lune s’efface,
Elle erre comme une ombre, incapable de trouver sa place.
Le Lapin Blanc dans la nuit,
La guide au fond d’un terrier où le temps est infini,
“Coupe, coupe,” dit-il, “et libère ton esprit,
Dans ce monde où ton âme n’est qu’un cri.”
Les roses blanches sont rouges, grâce aux sangs sur ses doigt,
Chaque épine un outil, chaques gouttes un choix.
Le glaive vorpalin brillent, l’encourageant à forger son art,
Alice trace des chemins, cherchant l’oubli quelque part.
Le chat du Cheshire ricane dans l’ombre,
“Ces douces lames t'entraînent dans la pénombre.”
Le Chapelier, sourire en coin,
Lui verse une tasse de thé, rempli de venin.
“Bois, Alice ! Buvons à ta douleur !
Couper de nouveaux, te rend-t-il ton bonheur ?”
Mais chaque goutte de sang n’est qu’un éclat de miroir,
Où le reflet d’Alice est brisé, la noyant dans le noir.
Le monde tourne sans fin,
Les aiguilles sont affutées et traces son destin,
Le glaive danse, aiguisé,
Et dans chaque coupe, elle croit s’oublier.
Mais le Chat lui adresse un sourire tranchant,
“Ma douce Alice, tu n’es rien de plus qu’un instant,
Une vague ombre dans un rêve brisé,
Ton sang n’est qu’un océan où tu vas sombrer.”
Enfin le silence tombe, tel du plomb,
Et Alice contemple ce gouffre sans fond,
Les lames brillent toujours, mais son âme est déjà brisé,
Et dans cette nuit noire, son espoir disparaît.
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