#chavirer
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Dans la foulĂ©e (enfin presque) de ma lecture de La petite communiste qui ne souriait jamais, je continue ma dĂ©couverte de lâĆuvre de Lola Lafon.
Jâai Ă©normĂ©ment aimĂ© ce roman lĂ , Chavirer. Jâai cru que câĂ©tait une histoire vraie, et mĂȘme que lâautrice elle-mĂȘme avait eu affaire Ă ce genre de problĂšme, adolescente, tant cela respire le vrai. ClĂ©o, lâhĂ©roĂŻne du livre, est incroyablement incarnĂ©e, terriblement attachante. Mon attachement a sans doute Ă©tĂ© facilitĂ©, en plus du talent de lâĂ©crivaine, par une quasi parfaite adĂ©quation gĂ©nĂ©rationnelle : Lola Lafon est nĂ©e en janvier 1974, moi en dĂ©cembre de la mĂȘme annĂ©e. Sa ClĂ©o suit ce mĂȘme timing, avec des rĂ©fĂ©rences que je connais : les blousons Chevignon que les bourges se devaient dâavoir au collĂšge, les samedis soirs devant Champs-ElysĂ©es (je forçais mes parents), Jean-Jacques Goldman dans la radio (chez moi, il Ă©tait mĂ©prisĂ©), lâavĂšnement contestĂ© de Vanessa Paradis, lâavĂšnement acclamĂ© de MylĂšne FarmerâŠ
Bref. Je me suis vite passionnĂ©e pour cette trĂšs jeune adolescente de treize ans, passionnĂ©e de danse, qui mord Ă lâhameçon de cette Ă©nigmatique Cathy qui distribue promesses, billets, cadeaux ; cette dame chic fait miroiter un avenir brillant qui fait rĂȘver les jeunes filles (enfin, les enfants, Ă 13 ans, on nâest pas une jeune fille) ; elle prĂ©tend travailler pour une fondation destinĂ©e Ă aider les talents prometteurs, dĂ©celer celles qui pourront bĂ©nĂ©ficier dâune bourse. Elle les attire Ă des dĂ©jeuners Ă©tranges, oĂč des hommes jouent Ă ĂȘtre sĂ©duits, rĂ©clament de la maturitĂ©, pour finalement rĂ©clamer des faveurs sexuelles. TraumatisĂ©e et Ă©conduite pour sa demande dâaide financiĂšre, mais dans lâincomprĂ©hension totale de ce quâelle a vĂ©cu, toujours dĂ©sireuse de parvenir Ă obtenir une bourse pour une Ă©cole de danse, ClĂ©o devient Ă son tour une Ă©missaire pour dĂ©nicher, dans son collĂšge, des filles qui pourraient bĂ©nĂ©ficier de lâaide de la fameuse fondation.
Câest en raison de cette mutation de victime en complice que ClĂ©o intĂšgre une double culpabilitĂ© qui empĂȘche la parole. Elle nâarrive pas Ă se pardonner. On suit son parcours de 13 Ă 48 ans, directement ou Ă travers des gens quâelle a rencontrĂ©s. Ces personnes, ami, amoureuse, rencontre dâun soir, collĂšgue, victime collatĂ©rale, apportent un Ă©clairage Ă la personnalitĂ© de ClĂ©o, une jeune fille sensible qui semble Ă©ternellement enfant, bloquĂ©e Ă ses treize ans, une jeune femme bosseuse, courageuse, qui rĂ©ussit Ă faire de la danse son moyen de vivre mais reste verrouillĂ©e de lâintĂ©rieur. TrĂšs souvent renvoyĂ©e Ă ses origines modestes, Ă son milieu social. Qui peine Ă voir le mal pour la condition fĂ©minine dans le fait de danser dĂ©nudĂ©e Ă la tĂ©lĂ© ou dans des cabarets, câest sa propre fille, majeure, qui lui fera entrevoir cette dimension. Mais qui apprend. Progressivement, elle apprend mĂȘme Ă se battre pour ses droits. Mais du temps, il lui en faut encore beaucoup pour troquer lâoubli impossible contre le pardon.
En effet, elle a appris Ă se construire avec cette blessure, sans lâavoir soignĂ©e. On devine que la solution, partielle, si solution il y a, si guĂ©rison il peut y avoir, encore une fois, passe par le collectif, lâentourage, la bienveillance autour, mĂȘme si des rencontres sont ratĂ©es, ou seulement Ă moitiĂ© rĂ©ussies. Petit Ă petit, lâidĂ©e fait son chemin. En apprenant les manquements des autres aussi, leur probitĂ© vacillante. En comprenant la difficultĂ© dâĂȘtre intĂšgre de A Ă Z. Accepter de ne pas ĂȘtre parfait, de ne pas avoir toujours eu la bonne clairvoyance, en comprenant quâen nâĂ©tant pas la victime parfaite, elle Ă©tait malgrĂ© tout une enfant, bel et bien victime.
Encore une fois, un beau livre sur le corps des filles que lâon sexualise bien trop tĂŽt. Le corps que lâon dĂ©sire, que lâon scrute, que lâon juge, que lâon travaille, que lâon malmĂšne, quâon Ă©value.
Ce livre a pas mal rĂ©sonnĂ© avec lâactualitĂ© (oui je pense Ă Judith GodrĂšche), quand on pense que dans les annĂ©es 80, il Ă©tait bien vu de jouer Ă la grande, que les hommes Ă©taient glorifiĂ©s pour leurs liens troubles avec de trĂšs trĂšs jeunes filles, et que beaucoup de familles sâenorgueillissaient de voir leur progĂ©niture distinguĂ©e par ces hommes vus comme cĂ©rĂ©braux, chics, alors quâils nâĂ©taient que des prĂ©dateurs adoubĂ©s par une sociĂ©tĂ© malade. On ne connaissait pas encore le prĂ©judice dâemprise⊠quelle naĂŻvetĂ©, quelle candeur quand on y penseâŠ
Un livre remarquable, puissant, touchant, implacable.
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thinking about lola lafon saying that the irreverence of young girls should be cherished
#and then reading her books in that light......chavirer Changed Me for real#il faudrait attendre pour aimer les filles que la honte la quitte celle de les avoir trahies đ”âđ«
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DePrime Ă Bord
Ă mâa parlĂ© comme si yâavait eu des bons souvenirs. Oui mais non. Pas avec lui.
Je nâaurais jamais dĂ» revenir. Mais yâa dâquoi en moi qui voulait vivreâŠ
Jâavais rĂ©ussi Ă partir. Traverser lâocĂ©an pour fuir.
Mais yâest venu dans mon cĆur me dire
Que jâallais devoir souffrir.
Si je voulais de nouveau
Sourire.
Alors,
Jâai appris Ă Ă©crire
Pour réussir à survivre.
Dans le silence de mes pensées libres
Qui se sont échappées de façon vive. PlutÎt ivre.
Regarder autour les gens qui sont comme des livresâŠ
Fake jâte parle comme si tâĂ©tais lĂ . Oui mais non. Faut bin en rire.
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aimer puis vivre with a steel chair as well!
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Live blog : Mayo Kebbi/Est, une pirogue chavire, deux bébés flottent sur l'eau, plusieurs morts et des disparues.
une pirogue chavire, deux bébés flottent sur l'eau, plusieurs morts et des disparues.
Mayo Kebbi/Est : Deux morts et quatre personnes disparues, câest le bilan dâune pirogue qui a chavirĂ© dans le canton Domo Kebbi/Est, prĂ©cisĂ©ment le lac Kabbia, dans le canton Domo. Dix (10) personnes de retour dâun deuil ont connu un noyade sur la traversĂ©e fleuve Logone faisant un bilan de 4 personnes sauvĂ©es, 2 corps repĂȘchĂ©s et 4 disparues. Le naufrage de la pirogue, sâest produit dans laâŠ
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Capitaine Chavire (ou les déboires d'un matou sur la Mer de Lait) by Lilie Bagage
============= Links
Play the game See other reviews of the game See other games by Lilie
============= Synopsis
C'est l'histoire d'un capitaine aux longues moustaches, féru d'aventures en mer⊠Que lui arrivera-t-il avant que la Bonde Divine n'engloutisse tout ? à vous de le décider!
============= Other Info
Capitaine Chavire (ou les déboires d'un matou sur la Mer de Lait) is a Moiki game, in French, submitted to Concours Moiki #4. Moiki is a Choice-Based IF engine, requiring little to no code to create games. Its documentation is available in both French and English.
Status: Completed Genre: Fantasy
CW: use of AI asset, implied death
============= Playthrough
Played: 6-Sept-2023 Playtime: around 45min (2 playthroughs) Rating: 4 /5 Thoughts: An adventure of a lifetime (literally)
============= Review
Capitaine Chavire is a resource management exploration game, in which you play as the captain of a (pirate?) vessel, with the aim of crossing the milky sea. In your exploration, you can recruit new members, must balance your food supply, and ensure the state of your boat. For a final trial awaits you...
Spoilers ahead. It is recommended to play the game first. The review is based on my understanding/reading of the story.
Filled with cat-puns and light humour, Capitaine Chavire ships you on an adventure of a lifetime (potentially literally). After setting up a small crew you sail the Milk Sea in search of treasures, food, and companions. Along the way, you may encounter other ships you can fight against or negotiate with, deserted islands where you can pick up lone crew members or find extra food, and mystical creatures to face.
If you manage to keep enough crew and food, navigating the tempestuous sea for long enough, the game will abruptly call the final trial*. Depending on the crew aboard your ship, you may manage to pass it and fulfilling your dream. I have yet to beat the requirements, always missing something by the end. *I think you need to have clicked on a specific cardinal direction a certain number of times?
While the resource management gameplay is fun, I found the humourous writing to be the highlight of the game. Everything in the game is cat-related. You barter in kibbles, recruit crew whose name will start with Cha/Chat, sail the literal Milk Sea... all to fight a mystical fish. Even replaying was entertaining, as locations and names were randomised at every turn. Speaking of the fish, it reminded me of the Rainbow Fish children's book, with... well... it's rainbow scales. Cute throwback!
Either I'm bad at resource management, or I didn't explore enough, or I just have bad luck, but not reaching a positive end has made me wonder if there is a winnable state with the game or if it is possible to reach it at all. The title of the game, and of your name, Chavire, implies something to capsize. While this could refer to the consequences of the trial if you fail, or the treacherous seas, it could also imply your ship will always capsize no matter what you do.
On day, I'll try to get on this milky sea and try my luck again...
#Capitaine Chavire#Lilie Bagage#interactive fiction#complete#2023#moiki game#french game#review#fantasy
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Alberto Giacometti
Homme qui Chavire 1950
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Et c'est reparti pour une aprĂšs-midi de petits bonheurs..
Y a d'la joie Bonjour bonjour les hirondelles Y a d'la joie Dans le ciel par dessus le toit Y a d'la joie Et du soleil dans les ruelles Y a d'la joie Partout y a d'la joie Tout le jour, mon cĆur bat, chavire et chancelle C'est l'amour qui vient avec je ne sais quoi C'est l'amour bonjour, bonjour les demoiselles Y a d'la joie Partout y a d'la joie
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Une femme est une fleur parmi les fleurs...elle en a toute sa beauté et sa fraßcheur, tout son parfum qui vous chavire le coeur et vous enivre de bonheur !
#au-jardin-de-mon-coeur âïž
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Je ne sais comment je dure, Car mon triste coeur chavire Et plaindre nâose, ni dire Ma douloureuse aventure, Ma dolente vie obscure. Rien, hors la mort, ne dĂ©sire ; Je ne sais comment je dure. Il me faut, par couverture, Chanter que mon coeur soupire Et faire semblant dâen rire ; Mais Dieu sait ce que jâendure. Je ne sais comment je dure.Â
Christine de Pizan
#livre#book#citation#citation française#littérature#littérature française#poésie#Moyen Age#Christine de Pizan
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LâamitiĂ© est une relation oĂč lâon est en rapport avec un autre. Plus lâautre est autre, plus lâamitiĂ© peut ĂȘtre rĂ©elle. Câest que lâami nâest pas un alter ego ; il nâest pas âcomme moiâ (Dieu merci !). Il nâest surtout pas mon double, mais bien rĂ©ellement autre que moi. Sa voix me le rappelle chaque fois, sans mĂȘme quâil en ait lâintention. Cette voix en effet me fait entendre que me manque quelque chose pour ĂȘtre ce que je devrais ĂȘtre. Et elle me le fait entendre comme venant de celui Ă qui manque aussi une part dâĂȘtre, dont peut-ĂȘtre mĂȘme sans le savoir il me demande de lui faire la surprise, alors que je ne lâai pas moi-mĂȘme. Ou bien nous tromperions-nous, Ă©tant chacun plus riche que nous croyons ? Mais riche de quoi ? Quâaurions-nous donc de si prĂ©cieux, que nous ne savons pas avoir ? Ne serait-ce pas prĂ©cisĂ©ment notre ĂȘtre, que nous ne devinons jamais quâĂ travers la voix dâun autre ?
Or cet autre est toujours parfaitement singulier : il est lâami, chaque fois le seul. MĂȘme sâil est possible dâavoir plusieurs amis, lâamitiĂ©, en sa rĂ©alitĂ©, ne se vit quâĂ deux. Entrevoir ce que nous dit cette singularitĂ© a de quoi faire chavirer les plus solides. Car nous sommes lĂ inopinĂ©ment jetĂ©s par-delĂ toutes les frontiĂšres de lâhabitude. LâamitiĂ© pourrait ainsi ĂȘtre le modĂšle par excellence de lâexpĂ©rience mĂ©taphysique humaine. Un jour de ma vie, jâai bien entendu un ami me dire: "On Ă©tait des amis avant quâon se connaisse."
(Martin Heidegger. Ătre et temps, La voix de lâami)
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L'amour, est-ce que ça ressemblait à ce débordement, ce grand n'importe quoi de vertiges et de sourires, ce désir de bloquer le présent sur pause ?
Lola Lafon, Chavirer
Ph. Francesca Woodman
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ImprĂ©vu , par surprise, ou passionnĂ©, quâil soit tendresse ou voluptĂ©, Câest le plus magnifique des baisers, une irrĂ©sistible sensation d'amour... Il nous chavire dans dâ agrĂ©ables pensĂ©es....OĂč les souvenirs sâamoncĂšlent pour toujours. Bonne soirĂ©e chers amis
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"Il fait chaud, bien trop chaud ! Pour un peu lâon expire ! On ne voudrait que boire, en ne sachant trop quoi ! Quelque chose de frais, de mĂȘme vraiment froid qui flatte votre goĂ»t, vous grise et vous chavire.
Prenez un gros citron tout gorgé de lumiÚre et pressez en le jus sans perdre un seul instant. Un jus acide et frais, vous cisaillant les dents qui vous fait frissonner de sa saveur amÚre.
Ajoutez-y de lâeau, puis touillez bien le tout et ensuite du sucre, en poudre pour quâil fonde.
Oh ! Mon dieu que câest bon, la jouissance inonde votre estomac ravi, vous ĂȘtes presque saoĂ»l !"
Yvette de Fonclare "Le Citron Pressé"
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Some of my poems (in french and english)
Also, reblogs and any form of interactions always appreciated
Not all of my poems are there but ye
Eng: I always write free verse poems by the way. I let my pen guide me when I write.
FR: Je fait tout le temps des poĂšme en vers libres by the way. Je laisse mon stylo me guider quand j'Ă©cris.
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Court poĂšme sans nom/ short poem without a name
Prairie des montagnes, fleurs de moneuil.
Les oiseaux chantent dans un son aigu l'arrivée du printemps
Ainsi que la saison des amours.
Les petits renardeaux attendent le retour de leur mĂšre
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Les facettes
Douce expression de soi sans effroi.
Un savoir si grand et sage, malgré son jeune age
Jolie voix, Grand cĆur froid
Une surface parfaite, ce n'est qu'une facette.
Les oiseaux chanteron ils encore demain ?
Il paraĂźt heureux, mais c'est bien plus brumeux.
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fin de bataille
Rosée du matin, feuilles de Bambou. La fin de la guerre, le Samourai à terre. Les enfants ne courent plus. Il n'y a désormait que la melancholie du chant des oiseaux.
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Brises d'Hiver
Un hiver froid, les joues Rouges La neige et les arbres sans feuilles, les animaux hibernent, les bois sont calmes Le vent froid, les écharpes. L'Hiver s'annonce rude mais quelque peut réconfortant.
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Longer love poem
Ils étaient là , dans le lit. LumiÚre tamisée, ambiance romantique et Relaxée.
Une intimitée semi présente. Intimitée entre deux corps encore trop jeunes pour fusioner mais pourtant. Ils étaient là . Stressés et amoureux sous la faible lumiÚre des leds accrochées au plafond.
Le silence, le bruit de leur coeur qui battent Ă la chamade. Ces deux corps relaxĂ©s dans un baiser. Enfin, aprĂšs Ă©change de salive, Ils se dĂ©tendent dans un monde de rĂȘves anjoleurs au de lendemain.
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Ce cĆur.
Ce cĆur qui hais
Ce cĆur qui trahis
Il a pendu ses amis
ceux avec qui il a rit
Ils sont maintenant partis; tout est fini.
Ca coeur qui trahis, lui qui a tand aimé, mais il a aimé. Il deteste aimer. Il se sent blessé, car il a perdu tout ce qu'il avait de plus cher.
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Douce voix de Soprano
Cette douce voix de soprano qui transperce les cristaux de mon cĆur Cette voix Si douce, comme une rangĂ©e de Jonquilles qui se faufile dans le creux des fissures de mon Ăąme.
Cette voix de Soprano qui mue, un changement désespérant. On ne fait pas de miracles.
Il faut Chanter malgré les changements, Chanter malgré le désarroi, Chanter avec espoir
Le changement est normal, jeune Soprano. Alors continue de faire chavirer mon coeur avec ta voix et ton cĆur pur.
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Fr:PoÚme dédié à Carlo du Jeux Lies of P
Eng:poem dedicated to Carlo from lop
Des yeux marrons
des yeux marrons, un sourire malicieux un rĂȘve dangereux mais ambitieux
des yeux marrons, un sourire perdu
Si seulement il lui avait fait ne serait-ce qu'un cĂąlin
Des yeux marrons, un cĆur brisĂ©
Tout ce qu'il voulait Ă©tait sa reconnaissance mais il n'est mĂȘme pas venu pour la remise des diplĂŽmes
Des yeux marrons, un cĆur perdu
Seulement la haine pour lui reste, l'amour n'est plus.
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Poem dedicated to Roméo de Lies of P
(Celui ci n'a pas de titre, ça m'arrive souvent)
(This one doesn't have a title, I often do that)
Des cheveux blonds aussi beau que l'or des rois aussi clairs que les reflets du soleil
Un cĆur courageux coeur de poĂšte, cĆur thĂ©atrale
délicat comme de la soie, sensible comme une fleur de lys
Beau en scĂšne comme Ă la ville
Beau comme la vie, grand comme un chĂȘne.
fidĂšle comme une ombre
Une sensation de chaleur dans ces yeux bleus teintés de marron
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FR: PoÚme dédié à mon OC, Ayezl.
Eng: Poem dedicated to my OC Ayezl.
The goddess of ice and her bottled up emotions.
She gets mad at every little thing because her heart is in pain. She does ballet to help her go through strong emotions.
She dances to make the pain go away.
A dance so graceful, and yet, it aches.
She tries not to think about it too much like.
But, it always ends up like an explosion of feelings with tears burning her cheeks like acid.
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FR: PoÚme dédié à mon petit ami (enfin, l'un d'eux.. oui je suis poly tu va faire quoi?? XD)
Eng:Poem dedicated to my boyfriend (well, one of them.. yes I'm poly what you gonna do?? XD)
My sweet dove, as sweet as love
My Sunshine in the sky
a light in my heart who became a part of my mind and Soul
This scary experience named unconditional love.
Love is for us to share
No matter how strong the emotions
No matter what, our love will remain.
For as long as it can, wishing it could be forever.
This feels like a fever dream.
Is it really happening? Or is it just an addicting hallucination..?
I can only imagine the day we meet for now and dream about it.
My dearest, my tulip, my darling, my love. But your prettiest name is [his name]
FR: (Oui je ne dit pas son nom, because confidentialitĂ©e mon ami đ„ž)
Eng: (Yes I won't say his name, because confidentiality my friend đ„ž)
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" Puppy Love "
đ đČđ đČđ» đđ°đČÌđ»đČ : Arlong The Saw.
đ„đČÌđđđșđČÌ : MalgrĂ© les actes cruels qu'il commettait depuis son retour Ă la surface, Arlong avait le cĆur tendre. Il le cachait, brisĂ© et piĂ©tinĂ© par le passĂ©. Cependant, en sa prĂ©sence, sous son regard d'une innocence pure, il ne savait plus comment taper du pied et s'affirmer. Elle, son amie de longue date, la fille qui avait fait chavirer son cĆur et qui continuait de le mener par le bout du nez, malgrĂ© les annĂ©es et les monstruositĂ©s dont il avait Ă©tĂ© tĂ©moin.
đđđČđżđđ¶đđđČđșđČđ»đ : aucun.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad, my account is in my bio, this is the ONLY ONE i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad, j'ai un lien dans ma bio, c'est mon SEUL compte.
đœđđđđđ đđ đđđđ : đ,đđđ.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
Sous les yeux pĂ©tillants de Arlong, la jolie sirĂšne gloussa. Elle camouflait son sourire derriĂšre sa main, les yeux clos, et son cĆur battant Ă tout rompre. Elle en sentit chacune de ses palpitations. Arlong, quant Ă lui, avait les pieds plongĂ©s dans l'eau, il Ă©tait assis sur le bord de sa piscine personnelle donnant accĂšs Ă la mer, la sirĂšne devant lui Ă©tant dans l'incapacitĂ© de le rejoindre sur la terre ferme.
Les autres hommes poissons habitants Arlong Park, compagnons et amis de Arlong, avaient depuis longtemps disparu, sĂ©parĂ©s en plusieurs groupes qui s'en Ă©taient allĂ©s rĂ©colter leurs dĂ»s dans les villages de l'Ăźle Conomi. Une fois le bĂątiment vidĂ©, Arlong avait rejoint la sirĂšne et, sans s'en ĂȘtre rendu compte, une heure et demie s'Ă©tait dĂ©jĂ Ă©coulĂ©e. Trop occupĂ© par son rire et son savoir enthousiaste, l'homme poisson requin scie en aurait presque oubliĂ© la rage qu'il portait envers le monde des hommes, et, ainsi, il ne songeait qu'Ă elle. Cela fut la raison pour laquelle Arlong regardait la sirĂšne, ou plutĂŽt : la raison pour laquelle il ne l'a quittait plus du regard.
« Tu es tellement drÎle, Arlong. » miaula la demoiselle, des étoiles dans les yeux. « Les garçons dans le district des hommes poissons ne sont pas comme toi. Ils sont ennuyants et si faibles... Il n'y a que toi qui sait te montrer aussi parfait. »
L'ego de Arlong s'en retrouva boosté, l'homme poisson bomba le torse, un sourire carnassier dessiné sur ses lÚvres humides. La jolie sirÚne, elle, occupée à l'admirer, s'accouda contre le bord de la piscine. Elle reposa sa mùchoire contre la paume de sa main et fit parcourir ses pupilles qui brillaient d'admiration sur le splendide visage de Arlong. Elle se mordit la lÚvre inférieure à la vue de son fier torse marqué au fer rouge, aucunement tùché par des cicatrices. Car Arlong n'était pas le type d'homme à tomber au combat, il n'était pas le type de garçon à essuyer des coups, il était celui qui les assénait.
« Le district des hommes poissons, ça me rappelle des souvenirs. »
« Oh, tu devrais y revenir un de ces jours ! » s'exclama la sirÚne. « Je suis sûre que tout le monde serait ravi de te voir ! »
« AprÚs tout ce temps ? J'en doute. »
Arlong dĂ©posa une main sur le crĂąne de la demoiselle, sa paume Ă©tait si grande et ses doigts si longs que le tout vint presque recouvrir sa tĂȘte. La jeune femme gloussa Ă ce geste, sa queue tressaillit et son cĆur bondit dans sa poitrine. Elle serra ses poignets contre sa poitrine. Ses yeux donnĂšrent l'impression de s'ĂȘtre changĂ©s en cĆur, Arlong pensa mĂȘme qu'elle s'Ă©tait mĂ©tamorphosĂ©e en roc. Cependant, l'intensitĂ© avec laquelle elle le regardait lui certifiait le contraire.
« Tu seras accueilli en hĂ©ros, mĂȘme le roi Neptune devrait se dĂ©placer ! » affirma-t-elle. « Tu as fait tellement pour nous protĂ©ger, jamais nous ne pourrons assez t'ĂȘtre reconnaissant. »
Arlong grinça des dents, il retira sa main d'elle et la plaça ensuite sur le bord de la piscine. Il savait que son admiration avait un cĂŽtĂ© pervers. L'obsession qu'elle lui vouait Ă©tait malsaine, Arlong n'Ă©tait pas quelqu'un de bien. Arlong prenait plaisir Ă torturer enfants et femmes. Il en avait mĂȘme tuĂ©s. AveuglĂ© par son dĂ©sir de vengeance, il se savait monstre et non hĂ©ros. Cependant, ĂȘtre vu de cette maniĂšre par la fille dont il Ă©tait Ă©pris depuis l'enfance lui faisait de l'effet. Aussi innocente que splendide, elle lui vouait un amour aveugle auquel il rĂ©pondait par les mĂȘmes symptĂŽmes. Arlong voulait juste profiter de ça, encore un peu plus longtemps, il voulait qu'elle continue Ă le regarder avec ces gros yeux globuleux semblables Ă des cĆurs qui ne battaient rien que pour lui.
C'Ă©tait Ă©goĂŻste, mais Arlong l'Ă©tait, Ă©goĂŻste. Qui avait-il de mal, alors, Ă profiter de la situation ? C'Ă©tait tout ce dont il avait toujours rĂȘvĂ©. Il Ă©tait servi.
« T'es bien gentille, mais ça fait longtemps que l'équipage de Fisher Tiger n'est plus vu en héro. Il faut te faire une raison. »
« Je suis sûre qu'un jour on vous rendra justice. »
Glissant la paume de sa main sur sa joue, la demoiselle pencha la tĂȘte sur le cĂŽtĂ© afin d'avoir accĂšs au profil de Arlong. Elle lui sourit de maniĂšre stupide, toujours avec ce regard intense et accompagnĂ©e par les battements rythmĂ©s de son organe thoracique. Arlong en rougit. Il dĂ©tourna le regard et se racla la gorge.
« Tu resteras toujours mon héros, moi. » avoua-t-elle. « AprÚs tout c'est toi qui m'as sauvée la vie lorsque ces stupides humains ont cherché à m'enlever. Je m'en souviens comme si c'était hier. »
De cet acte charitable, en Ă©tait nĂ©e une obsession. Ce fut une journĂ©e banale oĂč un Arlong trĂšs jeune, enfant, avait vu la jolie sirĂšne, plus jeune de quelques annĂ©es que lui, se faire emprisonnĂ©e par un groupe de pirates. Elle s'Ă©tait dĂ©battue aussi fort qu'elle avait pu. Elle s'Ă©tait souvenue de ce que ses parents lui avaient dit Ă propos des humains, de leur dangerositĂ© et de leur aviditĂ©, alors, lorsqu'elle s'Ă©tait retrouvĂ©e face Ă eux, elle avait immĂ©diatement cherchĂ© Ă s'enfuir. Et si Arlong ne les avait pas sauvagement assassinĂ©s ce jour lĂ , elle serait sĂ»rement morte aux mains d'un dragon cĂ©leste ou utilisĂ©e comme dĂ©coration dans un aquarium.
Arlong Ă©tait devenu bien plus que son sauveur, il Ă©tait devenu son Dieu.
« C'est rien. J'allais pas les laisser t'emmener. »
Ămue, la sirĂšne dĂ©posa sa main gauche sur la sienne. De l'eau gouttait de ses doigts, la main de Arlong finit aussi trempĂ©e que la sienne. La demoiselle profita de son silence pour entremĂȘler ses doigts aux siens. Arlong dĂ©glutit. Il jeta un coup d'Ćil Ă sa main et serra ses doigts entre les siens tout en relevant son regard dans le sien. Ce contact physique les reliant fit tambouriner leur deux cĆurs Ă vive allure, Arlong dĂ©glutit de nouveau tandis que la jolie jeune sirĂšne, elle, fut incapable de respirer autre chose que son odeur et de contempler autre chose que son faciĂšs.
« Tu as un si grand cĆur, pas Ă©tonnant que tu sois arrivĂ© Ă faire tout ça. » songea-t-elle en faisant rĂ©fĂ©rence Ă Arlong Park. « Tu me garderas avec toi lorsque tu auras conquis tout East Blue, n'est-ce pas ? »
« Pourquoi pas. » répondit-il.
« Oh, oh ! Comme c'est excitant ! J'ai hùte de voir à quoi ressemble le reste du monde ! » elle s'enthousiasma. « Est-ce que tu crois qu'il y a des parcs d'attraction comme sur l'archipel Sabaody ? J'aimerais tous les essayer ! »
Arlong sentit ses doigts s'accrocher aux siens, la sirĂšne Ă©tait si heureuse Ă l'idĂ©e d'enfin pouvoir profiter de la terre ferme qu'elle fut incapable de contrĂŽler sa force. C'Ă©tait avec des Ă©toiles dans les yeux qu'elle dĂ©blatĂ©rait son dĂ©sir de profiter des constructions humaines, et Arlong l'Ă©coutait attentivement. Il tendait l'oreille, hochant la tĂȘte lorsqu'elle citait le grand huit, les auto-tamponneuses, la nourriture Ă base de sucre; tels que la barbe Ă papa ou la pomme d'amour, et se rapprochait d'elle lorsqu'elle tirait avidement sur son avant-bras de sa main libre.
« C'est réel, Arlong ? Tu vas vraiment faire tout ça ? »
« C'est que justice. » répondit-il.
« C'est fantastique. Tu es fantastique ! »
Elle avait suffisamment approchĂ© l'homme poisson requin scie pour que, finalement, elle puisse embrasser son menton. La sirĂšne l'avait attrapĂ©, puis elle remontait sa paire de lĂšvres jusqu'Ă la commissure de sa bouche. Et enfin, sa joue. Elle baisa cette partie avec des yeux clos et sa peau poisseuse toute chaude. Arlong rougit face Ă ce geste. Il la regarda avec surprise, serra sa prise sur sa main un peu trop fort, sentit ses yeux s'Ă©carquiller et son souffle se couper. C'Ă©tait agrĂ©able. Son odeur, sa peau, ses doigts, ses lĂšvres, tout ce qui se passait autour d'eux, et ce silence aussi... Arlong et la sirĂšne Ă©taient, Ă s'y mĂ©prendre, seuls au monde. Il n'y avait qu'elle et l'amour de sa vie. Lui et la fille de ses rĂȘves.
Et alors qu'elle se recula de maniÚre brusque, le regard fuyant à cause de son geste spontané qu'elle regretta subitement, elle apportait ses mains hésitantes à sa poitrine, et détournait le regard. Ce fut avec une certaine honte qu'elle regarda partout sauf dans la direction de Arlong.
« Pardon. Je n'aurais pas dû. »
« Non. Non, c'est rien. »
Arlong avait avouĂ© cela tout en apportant ses doigts Ă sa mĂąchoire, il les avaient ensuite remontĂ©s sur sa joue. Sa joue tachĂ©e par son rouge Ă lĂšvres, sa joue toute rosie par un joli sentiment d'embarras qui s'emparait de lui. Les pupilles de Arlong tremblĂšrent. L'homme poisson tremblait de tout son ĂȘtre Ă vrai dire, son cĆur fou en Ă©tait Ă coup sĂ»r le responsable. Et tandis que la demoiselle fut incapable de regarder son premier amour dans les yeux, ce dernier, quant Ă lui, fut incapable de cesser de la contempler.
« Je suis heureux de savoir que tu as confiance en moi. »
Arlong déposa de nouveau sa main sur le sommet de son crùne, il força la sirÚne à planter ses yeux dans les siens et refusa de la laisser partir.
« Tu plaisantes ? » s'étonna celle-ci. « Bien sûr que j'ai confiance en toi, Arlong ! Tu es le futur héros de l'ßle des hommes poissons, un grand avenir t'es destiné. Et je n'ai pas besoin de voir dans le futur pour le savoir. »
Enroulant ses doigts autour de son poignet, la jeune femme apporta la main de Arlong entre ses seins.
« Mon cĆur, c'est lui qui me le dit. Et j'ai autant confiance en lui que toi. »
Un sourire carnassier prit place sur les lĂšvres de Arlong.
« J'en doute pas. AprÚs tout, y'a qu'un pirate de ma trempe qui régnera sur les quatre mers. C'est mon destin. »
à ces mots, la sirÚne frémit.
« Oui, c'est ça. »
Apportant le dos de ses doigts contre sa joue, la jolie demoiselle sourit plus fort. Elle sentit le pouce de Arlong caresser sa joue, elle zieuta sa main d'ici et resserra sa prise sur son poignet dans l'optique de le faire continuer. Elle ne voulait plus le lùcher. Et ce n'était pas comme si Arlong désirait le contraire. Il la toisait de toute sa hauteur, contemplant l'état docile et amoureux sans lequel elle se trouvait. Et il la trouva splendide, il la trouva si belle qu'il en terminait bouche bée.
« Il n'y a que toi qui puisse le faire, Arlong. Il n'y a que toi qui puisse tous nous sauver... »
Et ce fut sur ces mots rempli d'espoir, que la demoiselle ferma les yeux et poussa un long soupir. Arlong, quant à lui, resta muré dans un silence dont la jolie sirÚne ne compris point le sens. Mais il fut si réconfortant qu'elle y porta peu d'importance.
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