#chasseurs à pied
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histoiresgenealogiques · 11 months ago
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Un cadavre sur l’eau - Portrait de Jean-Baptiste Auguste Lemarié (1850-1909)
Jean-Baptiste est né le 11 décembre 1850 à Niort-la-Fontaine (Mayenne), un village proche de la ville de Lassay-les-Châteaux (Mayenne), plus précisément à la Sourderie (1) (2). Il est le premier enfant de Jean Baptiste Lemarié (1807-1876) et de Marie Magdeleine Chapelière (1811-1875). La famille déménage ensuite à la Guiberdière, toujours à Niort-la-Fontaine, qui deviendra la ferme familiale pour…
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camisoledadparis · 1 month ago
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saga: Soumission & Domination 342
Février le Ski-4
Jour 5
Réveil aux aurores. Mon chasseur été tout surpris de se réveiller dans mon lit. Il me surprend en me faisant un câlin avant de sauter sous la douche. Quand je me lève, j'aperçois Marc et Hervé qui rentrent de leur escapade à l'étage du dessous. On se fait des bisous et je leur demande si c'était bien les chaudasses que m'avaient dit les deux chasseurs qui les avaient levées. Ils confirment en coeur que c'était bien le cas. Nous nous pressons au petit déjeuner. Nous sommes tous là et cela s'entend dans le restaurant. Nous sommes devant les remontées mécaniques dès leurs ouvertures et nous nous dispersons dans la montagne. Les groupes sont restés les même alors que les niveaux ont tous progressé.
Aujourd'hui nous prenons vraiment plaisir à skier. Les descentes se succèdent assez facilement et nous apprécions même les noires. Nous terminons la journée en hors-piste avec un long passage dans les sapins pour voir si nous avons retenu les astuces pour ne pas s'enfoncer dans les fourrés recouverts de neige. Ce coup-ci nous ne perdons personne. Le retour se fait dès la fermeture des remontées mécaniques. A l'hôtel, avant de monter je vois le directeur pour notre denier soir (demain). Je veux un diner qui sorte de l'ordinaire pour notre petite troupe + 2 car je sens que d'ici là nous allons avoir adopté le duo de l'étage du dessous. Douche seul, ça faisait longtemps. J'en profite et détends mes muscles sous les jets brûlants. Vers 19h nous envahissons la piscine. Evidemment nous y retrouvons nos deux voisins du dessous qui nous attendaient avec impatience. A part quelques filles qui bronzent sous les lampes UV, l'espace aquatique est à nous. Dans la partie haute de la piscine nous organisons un combat en couple (un mec juché sur les épaules d'un autre) Escorts contre Chasseurs Alpins. Le couple gagnant est quand même militaire. C'est leur lutteur en portage du lieutenant responsable qui gagne le défi. Nous nous partageons entre le sauna et le spa. Retour à l'étage pour nous changer puis diner. Le groupe de chasseur est maintenant invisible. Fondu parmi nous, ils ne pensent plus à la caserne. Ça discute entre tous comme avec de vieux amis. Ils nous apprécient car on ne fait pas de différence entre eux et nous. Ils sont sous-officiers ou simples soldats et nous sommes tous en études supérieures. A côté de cela, ils ont des compétences que nous n'avons pas. Ça équilibre et comme mes escorts sont tout sauf snobs, ça se passe nickel. Les derniers arrivés ont aussi pioché dans nos valises de quoi s'habiller plus " neutre ". Je propose une virée à la boite de nuit de l'hôtel. Pas de réaction puis tous me disent qu'ils veulent se coucher tôt pour être en pleine forme demain. Et je vais les croire peut être ! Le retour se fait en ordre dispersé selon ceux qui étaient pressés, ceux qui voulaient un café et/ou un alcool.
Je prends juste un café. Je veux moi, aussi bien profiter de la fin de soirée. Avec PH, Ernesto et Ludovic, j'ai bien envie de profiter des deux " voisins ". J'aime me faire mon avis moi-même et voir s'ils sont aussi chaudasses que ça. Ils ne sont pas contre donc on monte dans leur chambre. Plus petite que les nôtres, elle fait quand même 4m x 5. Les deux lits jumeaux sont déjà collés, les pieds attachés entre eux par les premiers " visiteurs ". Nous sommes 4 et eux 2. Ils se trouvent propulsés sur leur lit et dévêtus en 30 secondes. Je les regarde de près. Ils sont pas mal tu tout et très baisables. A leur tour, ils nous mettent à poil et se mettent aussitôt à nous pomper en alternance. Et quand je les vois se mettre, en même temps qu'ils nous sucent, des doigts dans le cul, je comprends l'adjectif " chaudasse " qui leur a été attribués. Même pas besoin de les préparer, ils sont auto-chauffés ! Comme j'enfonce mon gland dans la gorge d l'un des deux, c'est Ernesto qui se colle à l'enculage. Il se kpote et défonce la " salope " qui me pompe. Ses doigts ont dû être efficaces car c'est un direct au fond qu'il lui octroi. Je vois sous mes yeux les 24cm de mon espagnol préféré s'enfoncer en une seule et puissante percussion jusqu'à ce que son bassin colle aux fesses de mon pompeur. Ça ne s'arrête pas là. Emporté par l'élan, Ernesto le pousse en avant et mon gland défonce encore plus loin sa gorge. Je sens ses dents s'enfoncer dans mon pubis. Jamais je n'avais défoncé une gorge aussi profonde ! Trop bon !
Quand je me retire il prend une respiration et pose ses mains sur mes fesses pour m'attirer à nouveau vers lui ! Son copain à coté, avec Ludovic et PH demande qu'ils lui fassent la même chose. Excité par notre trio, ils s'y mettent, Ludovic à mettre en sourdine les gémissements que PH tire du mec en l'enculant aussi fermement qu'Ernesto. On part dans un délire grave tous les 6 ! On s'échange les différents trous et les deux mecs pendant un bon moment, les deux amis se prennent de quoi les calmer un bon moment. J'aime particulièrement la voracité avec laquelle ils accueillent nos bites dans leurs gorges affamées que dans leurs culs de velours. Même après les passages répétés d'Ernesto, ils restent serrés et confortables à la sodo. Pendant tout ce temps ils bandent dur et ne veulent pas qu'on touche à leurs sexes de peur de partir trop tôt ! Nous arrivons à les baiser plus de deux heures avant d'être rattrapé nous-même par le plaisir d'exploser sur et /ou dans eux. Quand le dernier d'entre nous expulse sa dernière goutte de sperme, ils se collent en 69 et nous les voyons chacun déglutir la production de l'autre.
Nous sommes tellement cassés qu'il nous faut 1/2 heure pour émerger de l'état de mort cérébrale qui a suivi nos éjaculations. Nous arrivons quand même à regagner notre étage non sans avoir choqué les voisins direct (les deux vieux) alors qu'ils avaient passé la tête par leur porte pour voir qui faisait autant de bruit à côté de chez eux. Il faut dire que nous n'avions pas renfilé beaucoup de vêtement pour glisser jusqu'à l'ascenseur. Et qu'une ou deux fesses devaient encore déborder des slips censément chargés de les couvrir. A notre étage, les baises sont aussi dans leurs stades terminales. En passant devant toutes les chambres, nous atteignons celle d'où proviennent encore des gémissements. Il fallait s'y attendre, on y trouve Max et Enguerrand en train de se faire démonter par deux Chasseurs. Ils ont bien choisi, ce ne sont ni les plus moches ni les plus vieux non plus. Et d'après ce que l'on peut en voir, ils ont encore les batteries bien chargées. Enguerrand me voit et me fait signe d'approcher. Il est sur le dos, les jambes relevées et écartées pour laisser la place à son enculeur d'oeuvrer. J'approche ma tête de la sienne. Il me l'attrape et me roule un gros patin. Quand il me relâche il me dit qu'il est trop content que nous les (max et lui) ayons emmenés avec nous. Des deux militaires, nous arrivent les mêmes commentaires, comme quoi s'aurait été dommage si nous les avions laissés derrière nous. Tout ça bien sûr sans cesser de limer les deux petits culs de nos benjamins !
Nous restons avec eux participants à l'apothéose finale. Entre rouler des pelles ou bouffer des tétons, nous nous répartissons les acteurs. Puis, j'ai une idée lumineuse. Pourquoi ne pas enculer les deux chasseurs Alpins histoire d'accélérer leurs montées terminales. Un clin d'oeil à Ernesto qui me comprend et, une kpote plus tard, j'encule celui d'Enguerrand alors qu'Ernesto se charge, ou plutôt charge, le chasseur de Max. Le mien s'est bien adapté à la nouvelle situation alors que celui d'Ernesto s'est montré plus... surpris, on va dire ! Bon c'est vrai que 24x6 c'est plus hard à prendre que mes 20x5.  En attendant nos interventions ont précipité les choses et nos deux chasseurs tirent leurs cartouches au fond de nos amis. Eux prennent leurs pieds entre les sodos et les stimulations de PH et Ludovic respectivement sur Enguerrand et Max. Quand nous rejoignons notre suite, la grande chambre est occupée par Marc et Hervé... accompagnés de mes deux " russes ". Nous nous installons dans un autre des chambres de la suite.
Jour 6 Sur le même rythme, tout pareil !
Jour 7, dernier soir et dernière nuit ! Réveil sur les coups de 8h par nos militaires douchés et équipés. On se presse tous pour être au petit déjeuner à 8h30. Les groupes " faibles " qui le sont bien moins sont réunis, mais les deux autres groupes restent indépendants. Nos ainés ne veulent pas se faire chier à nous suivre sur notre rythme de fou et nous nous voulons rester avec Jona et François. On se fait plaisir sur toutes les noires maintenant. La godille n'a plus de secret pour nous et nous filons comme des flèches sur les pistes. Nos coaches ont content de nos progrès et c'est tant mieux puisqu'on est l'avant dernier jour !
Un dernier passage dans la forêt qui nous avait donné tant de mal la première fois, sauf pour Max qui s'y était fait son premier Chasseur Alpin. Comme sur des roulettes ! Et c'est notre dernier soir !! J'avais insisté pour que nous rentrions tous de bonne heure et c'est le cas. 16h30 tout le monde est à l'hôtel. Douches, rasages, épilations, hydratation, nous prenons soin de nous et de notre équipe de " profs ". Ils ont beau protester, au départ, ils finissent par succomber au nombre et à se faire bichonner. Nous leurs devons bien ça après tout le mal qu'ils se sont donnés à améliorer notre pratique du ski ! A presque 3 par mec, nous nous occupons de leurs bodies de fou. C'est bien pour ça que je voulais qu'on rentre tôt. Après un douchage entre nos mains, nous leurs octroyons un rafraîchissement de leurs pilosités mais dans leurs limite, pas question de les mettre en porte à faux avec leurs autres collègues. Cela ne nous empêche pas de les masser avec de l'hydratant et ils en sortent avec de vraies peaux de bébés. Un soin particulier est mis à leur choisir les vêtements les plus mode qui peuvent leur aller. Emportés par l'ambiance ils se laissent faire même le chef du détachement. Quand ils sont prêts, ils sont parfaits, au point que je leur dis que s'ils n'avaient déjà un travail, je les aurais embauchés sans problème dans ma boite d'escorts. Ils éclatent de rire avec tous mes amis. Nous descendons diner. La traversée du hall nous vaut des regards encore plus appuyés que les dernières fois. Je crois même avoir entendu plusieurs sifflets et ne provenant pas que de femmes. Nos deux invités qui nous attendaient devant la porte du salon particulier où nous allions, ont leurs mâchoires qui tombent en nous voyant, surtout nos militaires ! On les pousse à l'intérieur et nous sommes pris en charge par les serveurs. Apéritif, les bouchées sont délicieuse et légères (il n'est pas question qu'on ait plus faim après). Le diner est parfait. Les vins sont suffisamment bons pour que personne ne songe à en abuser. On prend tous un café, nous attendant à une fin de soirée plutôt chaude.
O remonte et pour cette dernière nuit nos deux invités sont autorisés à nous accompagner. Je passe sur leurs exclamations devant le luxe de l'étage et celui de voir tous les mecs se foutre à poil en 15 secondes. Comme ils sont un peu lent, ils sont aidés et se retrouvent dans le même " plus simple " appareil que les autres. Je les laisse à d'autres qui n'ont pas encore eu le plaisir de baiser leurs deux petits culs très gourmands et part à la recherche d'un bon coup avec Ludovic. On croise Jona et François en train de se payer les deux lieutenants. Je sais qu'ils avaient tenu tant que ces derniers étaient leurs " moniteurs ". Là, ils baisaient avec eux avec la fougue propre à ceux qui se sont retenus ! C'est amusant mais mes escorts en couple tendent à baiser avec d'autres mecs mais ensemble quand même. Mes deux escorts spéciaux et leurs deux lieutenants baissent côte à côte, et s'échangent de temps en temps. Je m'arrête 3 chambres plus loin. Dedans Max et Enguerrand se font défoncer par Sosthène et João. Ludovic hésite à venir avec moi, gêné par la présence de son frère. Je le pousse devant moi et il tombe sur Max qui se fait limer par João. De mon côté, je me glisse vers Enguerrand et Sosthène. Roulage de pelle à chacun. Ils ont l'air content de me voir. Enguerrand réclame ma bite. Je ne fais pas de cas pour la lui planter dans la gorge. A côté, Ludovic m'imite dans la bouche de Max.
J'ai la bonne surprise de sentir une fraicheur sur ma rondelle. Quand je tourne la tête c'est pour voir celle de Sosthène plantée entre mes deux fesses. C'est donc bien sa langue qui me lèche l'oignon. Putain comme il fait ça bien ! Je me sens m'ouvrir et sa langue progresser dans mon trou. Je n'en raidis que plus et les amygdales d'Enguerrand en profitent un max. Je suis obligé de me calmer et pour cela me retire de la bouche chaude qui enveloppait mon sexe et glisse sur son corps dans le but de me mettre en position de lui rouler une pelle. C'est presque aussi bon que d'en faire une à Ludovic. Ok, c'est aussi bon ! J'entends un déchirement d'enveloppe de kpote et mon anus se fait envahir à son tour. C'est bien sûr les 23cm " café au lait " de Sosthène qui prennent leurs marques. Je jette un oeil à nos voisins. Ludovic a vu mon changement de position. Il m'imite et je le vois glisser sur le corps de Max pour proposer sa rondelle à João. Pour éviter que mon petit beau-frère pâtisse d'un coup de froid mal placé, je m'empresse de boucher le trou laissé vacant par ma bite. Il m'aide en relevant ses jambes et son bassin.je lui mange la langue en essayant d'amortir les coups de rein de Sosthène dans mon fondement. Sa rondelle se resserre sur ma bite plus fine. Il fait ça bien et me fait bander plus encore. Tout comme les coups de gland dans ma prostate, ça participe à m'envoyer des ondes de bien être dans tous mon corps. Après quelques minutes, placé ainsi, Enguerrand se tortille sous moi pour se tourner et se mettre en levrette, un peu écrasée sur ses pattes arrières la bestiole quand même ! Il s'écarte les fesses de ses deux mains pour que je le pénètre plus profondément encore.  J'aime trop son petit cul, étroit à souhait. Je ressens un contact total avec ses chairs intérieures comme avec la peau de tout son dos. Contre le miens je sens les pointes dures des tétons de Sosthène s'écraser sur mes omoplates. Je ne sens bien sûr pas que ça ! Ses 5,8 de diamètre m'écartent la rondelle avec une pression impérieuse. Le préservatif est si fin que j'ai comme l'impression que nos chairs sont collées. Puis ça se mélange avec le trio d'à côté. Je ne sais comment mais je me retrouve entre Max et João dans la même position, c'est-à-dire en jambon du sandwich. Quand j'en prends conscience je me demande où est parti Ludovic. Je mate à droite et c'est là que je le vois dans ma position !!! C'est-à-dire " occupé " par Sosthène et " dans " Enguerrand qui sur le dos, lui roule un patin d'enfer.  Ça me déconcentre un peu avant que mes deux amants m'envoient au 7ème ciel.
Je me dégage vite et vais retrouver mon Ludo et son frère. Ma langue rejoint les leurs et j'aime trop ça. Enguerrand se tourne un peu pour me serrer dans ses bras et me rouler une pelle tout seul. On se bat un peu de la langue avant que je me retourne et fasse de même avec Ludovic. Sans s'en apercevoir les trois autres nous ont quittés. J'ai occupé la place laissée vacante par Sosthène et c'est tous les trois en même temps que nous avons jouis comme des fous. Moi au fond de Ludovic, lui au fond d'Enguerrand et ce dernier entre leurs abdos compressés. Nous prenons une douche ensemble comme pour retarder le moment de nous séparer. Je les embrasse tous les deux les serrant fort contre moi, en premier mon amour et en second son " conard " de petit frère. Ils sont trop ces trois frères là !  Je repars à la chasse aux chasseurs lol ! Je tombe sur le mien (celui qui m'avait coaché toute la semaine) qui faisait de même. Je l'attrape par le cou, lui roule un patin et lui demande s'il est d'accord. Il ne demande pas pourquoi et me pousse dans une chambre. On tombe en réel sur Ernesto en train d'enfiler un de ses collègues (à mon chasseur). On est surpris tous les deux car c'était celui qui m'avait fait part de ses craintes quelques jours plus tôt de se faire emmancher. On s'installe à coté pour baiser nous aussi. Et c'est avec eux trois que j'ai fini la nuit. Quand je me suis réveillé j'étais encore emmêlé avec eux. A poil j'ai fait le tour de l'étage. Max et Enguerrand avaient retrouvé leurs deux " chasseurs " préférés et dormaient aux creux de leurs bras. Marc couvrait de son corps un des deux invités comme Hervé serrait l'autre dans ses propres bras. Ludo et PH dormaient encore dans les bras l'un de l'autre alors qu'Ernesto dormait entre les deux lieutenants. 
Jour 8 Pas de ski ce dernier matin !  Nous passons notre matinée entre douches, petit déjeuner et valises. Les militaires se préparent de leur côté. Ils repartent tous lestés de la tenue qu'ils portaient hier soir. Les adieux se font à l'étage. On se serre dans les bras, on échange les dernières pelles et alors qu'ils vont prendre l'ascenseur, je leur donne à chacun une enveloppe avec interdiction de l'ouvrir avant le soir et seuls ou entre eux. Dans chaque enveloppe se trouve une rétribution substantielle, en liquide, pour récompenser les efforts qu'ils avaient déployés, le temps passé avec nous et mes coordonnées pour le cas où ils aimeraient passer des vacances au bord de la mer pour les changer. Pour le cas même ou certains voudraient se revoir.
Jardinier
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simple-giant-ed · 5 months ago
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Very shortly, after Mortier has sent off his reply, he will hear a familiar voice near him as Soult steps into view. But this is not the Soult, @murillo-enthusiast, that he has met before- this man has eyes that flicker like the lights seen when one closes their eyes, a dark silvery version of his usual Colonel of the Chasseurs à Pied uniform, an ermine-lined red velvet cloak and a small crown on his head.
Sᴏᴜʟᴛ: We had hoped to̤ inform the͠e t̼hat we are no͞t the S̮oult tho͏u hast met,͕ butͦ thou̶ hast not gräs͕ped our meaning. Per̥haps͜ oǘr appearance shall make thi̺s clear.
Sᴏᴜʟᴛ: This͈ is nothin̮g more t̯h͈a̷n a social call, t͞ho̅u must undeͬr̛stand. We wer̹ͣe gladde͏n̛ed̉ to hear o̾f thy resolve to stay away from the ch҉ao̴̫s that sȯ infl̬icts thy a͝cqu҉̳aint̀ences, and́ so w̻e have come̙ to see thy̨ farm̻ a͑n҉d t̽h̞y... volcano.
Sᴏᴜʟᴛ: Le̝t us̯ embrace, then̂,̹ a͋nd t̰ell u̗s of thy hon̡est w̧̱or̴k.
Soult!??
Yet, when he turned around, the familiar voice came from a somewhat different Soult. This one still had many of the same features, yet his eyes and his clothes and his presence did not match completely. They were a little jarring, honestly. Still. It was Soult.
Ah! There are two Soults now? You must be another version! I’m sorry, I had forgotten duplicates can appear here. You must be *looks at the crown warily* a Soult of a certain time. I wondered why you seemed so much more foreboding than usual, haha!
But are you alright? Your eyes look like they give you a headache….
Still, it flatters me that you’d visit in person, my friend. And yes! Come see the farm I’ve built! I’ll walk you to it.
Mortier will happily lead Soult out of the town that has become his headquarters. To an open space of land, perfect for a small planting site.
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captain-price-unofficially · 2 months ago
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Chasseurs à pied of the 14e and 47e Divisions participate in the Autumn harvest in Alsace, in the towns of Hunawhir, Ribeauvillé and Riquewihr. 1939
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crimson-veil-rpg · 7 months ago
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ORGANISATIONS JOUABLES
Les idéaux rassemblent créatures surnaturelles comme êtres humains, rassurent et offrent une cause commune. Qui choisirez-vous de suivre dans la nuit ? Vous ne trouverez ici qu'un aperçu, chaque organisation fera l'objet d'une annexe plus détaillée sur le forum, cette liste est non exhaustive et pourrait être amenée à évoluer et grandir au fil du jeu.
(tw : meurtres, sang, violence, consommation de sang ou de chair, manipulation, secte, chasse, drogue, alcools)
NB : à savoir que les organisations seront dirigées par des PNJs, et donc non jouables.
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GREAT BRITAIN NIGHT WALKERS
Type : Organisation secrète gouvernementale   Domaine : Chasse de créatures hostiles, protection des êtres humains et du secret surnaturel Membres : exclusivement humains Signe distinctif : Un matricule autour du cou, une face avec des informations codées et un nombre à quatre chiffres, l'autre un croissant de lune Quartier Général : L'Howard Castle pour le QG principal, des QG secondaires dans tout le Royaume-Uni.
Humanité bienveillante embrigadée au sein d’un ordre ancestral qui prône la protection humaine et le secret du monde surnaturel. Chasseurs de bêtes hostiles et police du mystique afin de garantir l'harmonie et le bon fonctionnement du système. Les Walkers sont inévitablement embourbés dans une lignée familiale belliqueuse, on ne le devient pas sans posséder un proche du même sang, suivant un enseignement rigoureux. Leur rôle est également de faire disparaître les preuves de l’existence des créatures qui se tapissent aux ombres, priorité absolue.
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SPECTRAL HOWLERS
Type : Gang, mafia. Domaine : Combats clandestins, trafic de drogues et d’alcools. Membres : Créatures, principalement harpies et lycanthropes. Signe distinctif : Tatouage d'un S et d'un H entrelacés sur un éclair. Quartier Général : Sous-terrains cachés en ville.
Gang crasseux croupissant dans les sous-sols, ce sont les chiens qu’on y lâche clandestinement, poussant les bêtes à s’entretuer pour faire sensation. Voir la violence apaise la violence selon eux. Mains sales, ils n’en sont guère restés aux combats, demeurent magouilleurs pour les larcins en tous genres, mêlant conception et trafic d’alcools et de drogues assez puissantes pour les diverses espèces surnaturelles en mal d’euphorie.
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THE KILLING MOON CLUB
Type : Organisation secrète, secte. Domaine : Pouvoir aux créatures et endoctrinement d’êtres humains. Membres : Créatures et humain·es captif·ves Signe distinctif : Une chevalière gravée d'un sphinx tête de mort. Quartier Général : Les sous-sols privatisés du Grand Hotel.
Culte factice à la gloire d’une divinité abstraite, The Killing Moon Club cache seulement les ambitions d’un groupe de créatures surnaturelles, avide d’un jour assoir leur pouvoir ouvertement. Réputé dans toute l’Angleterre, les dirigeants du club font partie de l'élite surnaturelle. Ici, on tue, et les soirées mondaines sont de véritables boucheries. On y vient pour chercher une âme à arracher, s'assurer d'un service de nettoyage irréprochable. Secte aux allures de club huppé, les humains y perçoivent salvation et pensent faire face à des êtres divins. Hypnose et captivité entraine la dépendance, tandis que les bêtes y voient buffet à volonté.
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THE BLEAK OUTBREAK
Type : Organisation secrète, gang.   Domaine : Chasse et anéantissement des créatures, trafique de ressources surnaturelles. Membres : exclusivement humains. Signe distinctif : des clefs croisées tatouées sous la plante du pied droit. Quartier Général : les sous-sols du Whitby Museum.
Traqueurs de bêtes qui se sont donnés pour mission d'éradiquer la pestilence surnaturelle, en collectionner les trophées ou les revendre à prix d'or. Les créatures révulsent, peu importe leurs espèces, ne sont que manifestations du malin descendues sur terre pour mieux laisser répandre leur venin, des sbires d'un Lucifer venu punir l'espèce humaine sur terre. Alors ils arrachent les crocs vampiriques, les écailles de sirènes, les crânes de loups, les ailes de harpies ou feuilles de dryades sur leurs carcasses et en font commerce pour mieux financer leurs battues dans les landes.
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DAWNBRINGERS
Type : Ligue, association. Domaine : Protection du secret surnaturel, prônent l'harmonie des espèces, moyen de se nourrir alternatifs. Membres : exclusivement créatures. Signe distinctif : un contrat qu'ils doivent avoir sur eux lors des missions. Quartier Général : Le sous-sol de la Terror Tower, attraction hantée de la ville.
Ligue bienveillante prônant l'harmonie des espèces et la cohabitation terrestre. Le principal moteur est la protection du secret surnaturel et des plus faibles, évinçant les traces de toutes ombres chimériques. L'être humain vu comme un allié plutôt qu'une proie, préservé tel un compagnon de route. Les bêtes hostiles qui se joignent au groupe doivent montrer patte blanche, prouver leurs valeurs de part des moyens de se nourrir alternatifs.
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yespat49 · 5 months ago
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Marie Sautet, la plus généreuse marraine des Poilus
Photo : Marie Sautet reçoit les insignes des 8è et 16è Bataillons de Chasseurs à pied, sur la Place d’Armes à Metz, le 14 juillet 1928.(Archives municipales de Metz) Marie Sautet est née à Metz en 1859. Marraine des Poilus, elle confectionna plus de 250 000 colis pour les soldats pendant la Première Guerre mondiale. Décédée en en 1937, elle a eu des obsèques nationales. L’idée des marraines de…
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sofya-fanfics · 1 year ago
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Des vacances ensemble
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Fandom : Fairy Tail
Relationship : Natsu x Lucy
Joyeux Nalu Day !
Voici ma participation pour le Year of the OTP 2023 pour le prompt : vacances ensemble.
J’espère que ça vous plaira.
Résumé : Lucy vit Natsu ouvrir sa canette et détacher la languette. Il posa la boisson sur le sable et lui prit la main gauche. Lucy écarquilla les yeux, surprise par ce geste. Elle se demandait ce qu’il était entrain de faire. Il passa la languette à son annulaire, telle une bague.
Disclaimer : Fairy Tail appartient à Hiro Mashima.
@yearoftheotpevent​
AO3 / FF.NET
Lucy ferma les yeux et sourit. Elle enfonça ses doigts de pieds dans le sable, profitant de cette agréable sensation. Cela faisait longtemps qu’elle n’était pas partie en vacances. Même si, pensa-t-elle, ce n’étaient pas vraiment des vacances.
L’équipe Natsu était partie en mission. Sur le chemin du retour à Magnolia, les membres de l’équipe avaient décidé de s’arrêter dans une petite ville au bord de mer. Ils voulaient y passer la journée et la nuit et repartiraient le lendemain.
En arrivant dans la ville, chacun était parti de son côté. Erza faisait du shopping. Gray achetait un cadeau pour Juvia. Wendy, Carla et Happy exploraient la ville. Natsu était resté sur la plage avec Lucy. Elle était heureuse de pouvoir passer cette journée seule avec lui.
Après s’être baignés, Natsu était parti chercher des boissons, tandis que Lucy l’attendait assise sur le sable en dessous d’un parasol. Elle pouvait sentir une légère brise sur son visage. Soudain, ce n’était plus la brise qu’elle sentait, mais un morceau de glace sur sa joue. Elle sursauta et ouvrit brusquement les yeux.
« Natsu ! S’exclama-t-elle. »
Natsu éloigna la canette de sa joue et sourit jusqu’aux oreilles. Lucy essuya sa joue froide et mouillée, tandis que le chasseur de dragon s’assit à côté d’elle et lui tendit la canette. Lucy accepta sans hésiter. Elle l’ouvrit et but une gorgée. Cette boisson fraîche était tout ce qui lui manquait pour rendre cette journée parfaite. Elle vit Natsu ouvrir sa canette et détacher la languette. Il posa la boisson sur le sable et lui prit la main gauche. Lucy écarquilla les yeux, surprise par ce geste. Elle se demandait ce qu’il était entrain de faire. Il passa la languette à son annulaire, telle une bague.
« Qu’est-ce que tu fais ? Demanda-t-elle.
-Je voulais voir quel effet ça faisait. »
Natsu continuait de sourire et Lucy rougit. Elle avait l’impression qu’il venait de la demander en mariage. La languette de la cannette lui allait parfaitement, comme une vrai bague.
« Un jour je t’en offrirai une vraie. »
Natsu prit sa canette et but une gorgée, comme si de rien n’était. Lucy se demandait s’il s’était rendu compte de ce qu’il disait ou s’il avait parlé sans réfléchir. Connaissant Natsu, c’était sans doute les deux. Lucy regarda son annulaire et sourit. Elle porta sa main à son cœur et ferma les yeux. Cette languette n’était peut-être pas une bague, mais pour Lucy, il représentait bien plus.
Fin
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studiop8-blog · 8 months ago
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La passion du jeu à l'état pur
intimité familiale 4.3
GIOVANNI ARSENE KUATE TAKAM 22007100
Le tir décisif
Enfin, la troisième photo capture l'instant crucial. Un autre garçon, ballon au pied, s'apprête à tirer. Son regard est celui du chasseur visant sa proie. Face à lui, deux adversaires se dressent, prêts à tout pour contrer son assaut. L'enjeu est de taille, marquer ou être marqué. Dans cette bataille amicale, chaque camp déploie ses meilleures stratégies, mais c'est avant tout le plaisir du jeu qui prime. Un instant de pur bonheur, où les rires et les encouragements résonnent dans l'air du soir.
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aisakalegacy · 2 years ago
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Hiver 1906, Glacier de Fharhond, Canada (11/20)
Tagak m'a révélé son passé douloureux. Une négligence de sa part a coûté la vie à sa femme et à sa fille, tuées par un ours, et lui a valu l’affreuse balafre qui le défigure. Depuis lors, il voue sa vie à la traque de ces créatures redoutables, dans l’espoir de pouvoir retrouver et venger celui qui a causé la mort de sa famille.
[Transcription] Jules Le Bris : Tu t’es jeté sur l’ourse et tu es parvenu à l’abattre seul ? C’est très impressionnant. Tagak Angottitauruq : Je me souviens de tout parce que je n'ai jamais perdu connaissance. Nous étions trois chasseurs. Tous expérimentés. Moi, mon frère Igutsak et son fils Pitseolak. Tagak Angottitauruq : Il neigeait, le ciel était couvert. Nous remontions une piste de caribous. J’avais repéré des traces d’ours, mais elles étaient effacées, alors j’ai cru qu’elles étaient anciennes. Tagak Angottitauruq : On ne se doutait pas que l’ours était tapi à une soixantaine de pieds de nous, dans un trou. On ne s’en est rendu compte que quand il a chargé. Tagak Angottitauruq : En quelques secondes il était sur mon frère, qui était à terre, sans défenses. Il déchirait et déchirait encore. Je me suis saisi de mon couteau et j’ai attaqué l’ours dans le dos. Tagak Angottitauruq : Pitseolak était un peu à l’écart mais il avait vu tout ce qui venait de se passer, alors il est revenu. Quand j’ai blessé l’ours, il s’est retourné, m’a frappé à la tête avec sa patte, puis il est parti vers Pitseolak. Tagak Angottitauruq : Il s’est mis sur lui et il l’a mordu cinq ou six fois. Il a arraché son bras. Puis quand il ne bougeait plus, l’ours a arrêté de l’attaquer, puis il est parti. J’ai retourné Igutsak et son visage entier s’est détaché. Tagak Angottitauruq : J’ai voulu rentrer au campement pour chercher de l’aide. J’étais blessé, je n’avais plus de forces. Je me suis rendu compte que l’ours s’était enfui dans la même direction que moi. Tagak Angottitauruq : L’ours a pénétré dans notre campement. Des tirs ont visé l’ours qui a été effrayé et a quitté les lieux. Mais ma femme et ma fille n’ont pas survécu. Jules Le Bris : … Je suis navré.
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travelingue · 1 year ago
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Les marais de la Bresle (a marshland walk)
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(A warning: although this is an English-language blog, the text that follows is in French.  The reason is not that it tells of an outing in Normandy.   I chose to use my native language because I discovered both a landscape and the vocabulary associated with it.  An average Parisian, I knew nothing about wildlife.  I found the explanations provided throughout this wetlands circuit as magical as the things they described.  To non French-speaking readers, I suggest trying Google Translate: it may add some magic of its own.)
Je ne suis pas ce que les Anglais appellent un birdwatcher.  Je ne vois pas la différence entre un rouge-gorge et un rossignol, ni l'intérêt de la savoir.  Je considère les piafs comme des nuisances sonores.
Ce n'est pas l'ornithophilie qui nous a poussés, mon épouse Lesley et moi, vers la vallée marécageuse de la Bresle: iI fallait simplement balader notre chien.
Nous séjournions au Tréport.  J'avais repéré sur une carte un chemin en dur de long de la rivière: cela semblait parfait pour laisser gambader Gamma sans se couvrir de boue nous-mêmes.
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On accédait à ce chemin par le bassin portuaire: entrepôts, bateaux, et au loin une usine de traitement des eaux. Sur le mur d'un hangar, des affiches vitupéraient la "dictature des éoliennes" qui tue la pêche marine.
Passée cette zone glauque, une pancarte marque notre entrée dans un "lieu d'accueil pour les oiseaux migrateurs". 
La nouvelle est a priori mauvaise: les animaux domestiques sont généralement bannis de ce genre de sanctuaires.  Mais, encouragés par la présence d'autres promeneurs de chiens, nous poursuivons.
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Gamma batifole entre les brins d'herbe empreints des urines capiteuses de ses congénères.  Nous sommes à pied sec.  Tout le monde est content.
Je me mets à trouver l'endroit franchement sympathique en découvrant le mot "roselière".  Rien à voir avec les fleurs: il s'agit d'un endroit où poussent les roseaux. 
Le panneau explicatif achève de me mettre en joie:
"L'ordre des passereaux regroupe le tiers des oiseaux français. Ils sont couramment caractérisés par leur capacité vocale exceptionnelle, leur petite taille et un mode de vie arboricole. Certaines espèces sont liées aux roselières bordant les étendues d'eau pour l'habitat de reproduction et d'alimentation.  On y retrouve notamment la Gorgebleue à miroir, le Phragmite des joncs ou encore la Bouscarle de Cetti."
Ce milieu abrite en outre le "râle d'eau" et le "grèbe castagneux".  Il s'avère que ce dernier, "étant très territorial, ne niche pas en grande colonie".  Je suppose qu'il doit son surnom à sa nature ombrageuse.
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Ce qui frappe le plus en remontant la vallée de la Bresle, c'est le respect des hommes pour la plaine inondable.
Des deux côtés de la rive, les routes et les constructions se sont écartées du cours de la rivière.
Le chemin cyclo-pédestre qui se faufile entre la rive, les étangs et les pâtures détrempées constitue le seul apport bitumineux. 
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En trois quart d'heures nous parvenons à Eu, cité historique que j'évoquerai dans un billet prochain.  Nous y retrouvons ma sœur Valérie et sa chienne, venues de Paris pour se joindre à la randonnée.
Sur un étang un couple de cygne prend langoureusement son essor.  Selon une brochure ramassée au syndicat d'initiative d'Eu, le marais est prisé des "oiseaux paléarctiques migrateurs car il se situe à mi-chemin entre l'Oural (zone de reproduction) et le Sahara (zone d'hivernage)".
J'imagine que ces cygnes, partis de Sibérie aux premiers froids, ont mis un point d'honneur à faire escale au Tréport et viennent de s'envoler pour Tombouctou.
Mais non: au bout de trois minutes ils sont de retour.  Ils sont bien dans cette mare.
La fascination qu'ils m'inspirent ne semble pas réciproque.  La femelle reste en retrait; le mâle témoigne son sentiment à mon égard en me montrant son cul.
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Seule ombre au tableau: les chasseurs dont la présence dans les hauteurs environnantes se manifeste par des détonations intempestives. 
La chienne de Valérie est prise d'un affolement que la surdité de l'âge épargne à Gamma.
Sur le bord du chemin, des panneaux mettaient en garde promeneurs et cyclistes: "En période de chasse soyez prudent."  En France, six mois dans l'année, les chasseurs ont la haute main sur la nature: c'est au public de faire attention.
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Nous avons fait une halte sur une aire aménagée au bord de l'eau, avant de gagner Incheville par un chemin compliqué par une pénurie de ponts.
J'avais prépositionné notre automobile dans cette localité.  C'était heureux car il commençait à pleuvoir.
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oneiric-misfit · 1 year ago
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Serie Masterlist / Masterlist
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Résumé : "Et quand il posa son regard sur elle, il sut. Inévitablement, indéniablement, il sut. Comme il savait que le soleil se levait chaque matin, comme il savait que la lune brillait chaque et que le printemps succédait à l'hiver. Il sut, qu'il mourrait pour elle. Et quand elle le regarda, elle sut. Indubitablement, incontestablement. Jusqu'à ce que le soleil ne se lève plus sur leur monde, jusqu'à ce que les étoiles se meurent et que l'hiver soit éternel. Elle sut, qu'elle vivrait pour lui."
Mots : 3,5k
TW : Violence, angoisses, chasse.
Tags : Soulmate, enemy to lovers, second chance, smut.
Rating : Explicit / 18+
Partie 3
Inan sella sa monture, il passa une main sur la robe isabelle de la jument, tapotant son encolure. Elle avait eu beaucoup de mal à s’habituer à la chaleur, il sentait qu’elle commençait à peine à s’y adapter. Les écuyers l’avaient prévenu qu’il serait plus intéressant pour lui d’acquérir un cheval directement à Dorne, plutôt que de se borner à vouloir faire venir sa propre monture. Il se rendait compte à présent, quand il voyait les difficultés d’adaptation qu’avait eu l’animal, à quel point il avait été égoïste. Il était parvenu à se convaincre qu’il avait fait cela pour elle, pour ne pas la laisser seule, mais à présent il ne se voilait plus la face, il savait très bien qu’il l’avait fait pour lui. Cette jument était le seul être vivant à avec lequel il avait créé un lien depuis des années, et il ne s’était pas senti près à la laisser à port réal. Elle se serait sans doute épanouie de la même manière sans lui, il n’était pas dupe. Sa poitrine se serra, comment pouvait-il prétendre avoir de l’affection pour elle, quand il la contraignait à être à un endroit où elle ne désirait pas être dans le seul but d’être près de lui ? La jument cogna doucement sa tête contre son épaule, lui demandant une caresse. Il commença à gratter le front de l’animal quand il entendit Oberyn s'approcher. Sans un mot, Inan glissa son pied dans l'étrier et se hissa sur la selle. Ignorant les salutations du prince, il resta immobile jusqu'à ce que ce dernier ai fait de même. Il poussa sa jument à la suite de son étalon, se dirigeant vers la sortie du palais. 
Il croisa le regard colérique de Ser Gulian, à qui il fit un clin d’œil provocateur. Il ne le supportait pas. Il faisait partie de la garde rapprochée du prince Oberyn, les deux semblaient proches. Inan n’avait que faire de ce que le prince faisait pendant ses temps libres et ses nuits, mais il ne supportait pas l’attitude de Gulian envers lui. Il n’avait pas demandé à devenir la nouvelle obsession du prince, si Gulian n’était pas capable de faire la part des choses c’était son problème, mais qu’il lui lâche le plastron. Il était de très mauvaise humeur ce matin, l’invitation d’Oberyn à aller chasser y était pour beaucoup, mais le regard de Gulian avait achevé la probabilité qu’il puisse recouvrer une humeur joyeuse. 
- Tu es bien silencieux aujourd’hui. 
Les mot d’Oberyn le sortirent de ses pensées et Inan poussa un soupir agacé, lui répondant du ton le plus plat qu’il pouvait utiliser. 
- Je ne me rappelle pas avoir déjà fait preuve de lalomanie en votre présence. 
- Effectivement, je ne te caractériserais pas de bavard, mais tu n’as pas émis un son depuis notre départ. 
- Je préfère rester sur mes gardes. 
- Ser Inan serait-il paranoïaque ? Je te répète que je souhaitais tester tes qualités de chasseur.  
Inan fit ralentir sa monture pour ne plus être dans le champ de vision du prince. Sa motivation à se trouver en la présence d’Oberyn était proche de zéro. Son rôle à Dorne devait être de protéger la princesse, et depuis des semaines, il faisait tout, sauf protéger Myrcella. Il était bien entendu de plus en plus évident que la princesse n’avait pas besoin de protection au sein du palais, les Martell étaient de confiance, même s’ils avaient la famille Lannister en horreur, il était persuadé qu’ils ne s’en prendraient jamais à une enfant. Certes, il n'était pas utile pour lui d’être constamment présent auprès de Myrcella, mais il ne trouvait aucune utilité à être en présence d’Oberyn, à chasser de toutes les activités qu’ils auraient pu faire. Il posa pied et attacha sa jument à côté de la monture du prince. Oberyn le devança et s’enfonça dans une forêt de chêne vert et de caroubier, les semelles d’Inan firent crisser la terre rocailleuse. Il finit par s’avancer au même niveau qu’Oberyn, et fut ravie de constater que la discrétion que requière la chasse plongeait le prince dans un mutisme plus qu’appréciable. Son regard dériva malgré lui de l’air soucieux d’Oberyn jusqu’à ses lèvres qu’il détailla rapidement, avant de le laisser glisser sur l’ensemble de son visage. Était-il envisageable qu’il le trouve encore plus séduisant que lors de leur première rencontre ? Il n’aurait jamais pensé cela possible, à l’époque il l’avait déjà trouvé parfait, sous son air arrogant et ses mots tranchant. 
- Tu sais que je vois, quand tu me dévisages ? 
Inan s’arrêta de marcher un instant, puis rattrapa les quelques pas qui le séparaient du prince. Il resta silencieux, ne préférant pas répondre, ses mâchoires s’étaient contractées sans même qu’il ne s’en aperçoive. Le phrase que le prince venait de prononcer raisonna encore un instant dans son esprit, scellant la douleur déjà présente dans sa poitrine. Il mordit l’intérieur de sa joue. 
Oberyn lui fit bientôt signe de s'accroupir. Un koudou était en train de paître paresseusement non loin d’eux. Une femelle. Oberyn arma sa lance et la projeta vers l'animal. Elle s’enfonça proprement en pleine poitrine et la bête s’effondra sans un bruit. Inan le suivit en silence et le regarda ôter la lame de la chair de l’animal. Tandis qu’Oberyn nettoyait la lame de sa lance, Inan glissa ses doigts contre l’encolure du koudou. Il détestait la chasse, il n’y avait jamais rien vu de noble. Il ne comprenait pas l’intérêt de d’acculer une bête innocente, de l’effrayer, la blesser pour qu’un seigneur puisse se targuer de l’avoir abattu. Il sentit l’épaule d’Oberyn frôler la sienne. Il s’était accroupi à son tour, posant sa paume sur la tête de l’animal. Il l’observa tandis qu’il glissait également sa main sur l’encolure du koudou, murmurant des remerciements à l’animal. Il sentit la main d’Oberyn frôler, puis se poser sur la sienne. Ils se redressèrent en même temps.Vous ne lui avez laissé aucune chance. 
Les mots d’Inan franchirent ses lèvres avec douceur, son regard s’attardant sur les yeux d’onyx d’Oberyn.
-Peut-être aurait-elle dû se montrer plus prudent ? Je ne suis pas du genre à hésiter. 
Oberyn s’approcha un peu plus d’Inan, il sentait presque la chaleur de son corps, son parfum d’oud et de myrrhe.  
-Plutôt du genre à tuer une bête innocente. 
Il sentit le prince faire mine de glisser ses doigts dans son dos, s’approchant encore un peu plus de lui.
-Seulement si cela est une nécessité. 
Inan perdit un instant son regard dans celui d’Oberyn, dans cette lueur malicieuse qui n’avait de cesse de faire vibrer son cœur.  
-Quelle nécessité y avait-il aujourd’hui ? 
Il ne lui répondit pas, se contentant de s’approcher un peu plus de lui. Pourquoi est-ce qu’il ne bougeait pas ? Pourquoi est-ce qu’il le laisser s’approcher encore ? Il n’était pas certain de vouloir obtenir une réponse à cette question. Et tandis qu’il perdait son regard dans le sien, Inan entendit un bruit discret dans les fourrés, se situant derrière le prince, il vit quelque chose se mouvoir près du sol. 
- Oberyn ! 
Inan le poussa fortement sur le côté tous en sortant son épée de son fourreau et plaça la paume de sa main en appuie entre son sternum et le pommeau, son autre main agrippant fermement la garde. Le lion était déjà sur lui et il le laissa s'empaler lourdement sur l'arme. Il le poussa sur le côté, se dégageant. Il se redressa brusquement et attrapa Oberyn par les épaules, l'air paniqué. 
- Est ce que vous allez bien ? Vous n'êtes pas blessé ? 
Oberyn se mit à sourire et glissa sa main contre le bras d’Inan, il l'attira fortement à lui en tirant sur son plastron, son visage proche du sien, son regard malicieux posé sur ses lèvres, un sourire narquois déformant les siennes. 
- Tu viens de te jeter sous un lion et tu me demandes si je vais bien ? 
Inan s'écarta brusquement, faisait un pas en arrière, il reprit son souffle. 
- Je suis désolé, c'était inapproprié. 
- Tu viens de me sauver la vie. 
Inan redressa la tête, toujours haletant.
- Non, je pense que je vous ai épargné une blessure mais vous l'auriez rapidement abattu ou mit en fuite. 
Oberyn affichait toujours un sourire satisfait, il fit un pas en avant, ses mains derrières son dos. 
- Tu viens de tuer un lion pour me sauver, d'aucun y verrait une métaphore... Intéressante. 
Inan fit un nouveau pas en arrière, les sourcils froncés, il leva les yeux au ciel. 
- Je ne vois nulle métaphore, seulement un homme imprudent qui s'est laissé prendre par surprise. 
Plus Oberyn approchait, plus Inan reculait, si bien que son dos rencontra rapidement l’écorce raiche d’un caroubier, et il osait traiter le prince d’imprudent. 
-Ai je l'air d'être imprudent ? 
- Oui. Ne pas se méfier d'un lion sur son propre terrain de chasse est imprudent. 
- Mais tu gardais mes arrières, n'est-ce pas ? 
Oberyn glissa sa main contre l’écorce de l’arbre, la positionnant au-dessus de la tête d’Inan, se penchant légèrement en avant. Inan dû fournir un effort conscient pour déglutir et reprendre son souffle avant de répondre.  
- Vous ne me connaissait pas, j'aurais très bien pu laisser le lion vous dévorer. Personne n'aurait su que je l'avais vu. 
- Mais tu ne l'as pas fait. Tu n'as pas hésité un seul instant, tu as mis ta vie en danger pour moi, et ne me dis pas qu'il s'agit d'un réflexe de chevalier. Mais je répète ma question, ai-je l'air d'être imprudent ? 
Inan sentit son corps se figer et soudainement les liens se firent dans son esprit, il chercha le regard d’Oberyn. 
- Vous saviez qu'il était là ? Le lion ?
- Ai je l'air d'être du genre à me laisser prendre par surprise par un lion, sur mes terres ? 
Oberyn s’approcha une nouvelle fois, et Inan fronça les sourcils. 
- Mais pourquoi...
- Il y a quelque chose qui me perturbe chez toi, Inan. Je trouverais quoi, je te le garantis. Tu m'es hostile, et pourtant aujourd'hui tu as risqué ta vie pour la mienne sans aucune hésitation. Je vais être honnête, je m'attendais à ce que tu le laisses m'attaquer. 
Inan sentit la morsure caractéristique de la colère lui bruler le visage. 
- Alors pourquoi avoir pris le risque ! 
- Pourquoi est-ce que cela te met en colère ? 
Le fait qu’Oberyn le verbalise permit à Inan de prendre conscience du sentiment qui enflait en lui. Il n’était pas en colère, il était en rage. Il en voulait à Oberyn de s’être mit en danger. Il s’était inquiété pour lui, il n’était pas en colère. Il avait peur.  
- Vous êtes dément. Vous venez de vous mettre en danger seulement pour savoir si vous pouviez me faire confiance ! 
- Tu l'as dis-toi même, je l'aurais maitrisé. 
Inan croisa les bras, verrouillant son regard à celui d’Oberyn. 
- Pas sans risque. 
- Le risque... N'est-ce pas ce qui rend la vie excitante. 
- La vie n'est excitante que si l'on est vivant pour en profiter. 
Oberyn se mit à rire, ce rire chantant qui lui était caractéristique, celui qui faisait trembler Inan jusque dans ses os. Il glissa le dos de ses doigts contre la joue d’Inan avant de s’éloigner. 
- Les autres ont raisons, ce que tu peux être coincé. 
Il était dangereux, et chaotique. Il prenait des risques inconsidérés. Inan ne pû s’empêcher de ressentir une pointe d’admiration grandir dans sa poitrine, mais l’inquiétude prit rapidement le dessus. 
-Tu n’as pas répondu, pourquoi est-ce que cela te met en colère ? 
-Je trouve simplement cela idiot. Si vous permettez, je vais attacher le koudou à ma jument. 
-Je t’en prie, attache-la à mon étalon. 
Inan passa les portes de la muraille du palais vieux sur sa jument, trainant le corps du jeune lion derrière lui. Il n’était pas ravi d’être celui qui ramenait un lion mort dans l’enceinte de Lancehélion, et vu le regard que lui portait Myrcella, elle non plus. 
Un festin eu lieu ce soir-là, et Inan se sentit rapidement dépassé par les évènements. Des gens le célébraient pour sa force et sa bravoure, pour avoir protégé le prince Oberyn, et d’autres été clairement heureux d’être en présence d’un Ouestien ayant tué un lion. Oberyn avait raison, et il n’était pas le seul à y voir une métaphore intéressante. Il souffla lourdement avant de se diriger vers la sortie, mais fut bloqué par Oberyn qui appuya son épaule de manière nonchalante sur l’encadrement de la porte, un verre de vin à la main. 
-Tu pars déjà ? 
-Je ne suis pas friand des soirées animées. 
-Qu’est-ce que tu dirais d’une soirée un peu plus privée, dans ce cas ? 
-Je ne suis pas certain de comprendre où vous voulez en venir. 
-Tu sais où se trouve mes appartements, vas-y, je t’y rejoindrais. 
Oberyn ne lui laissa pas le loisir de répondre, il s’était déjà éclipsé pour reprendre le cours de sa soirée. S’il pensait qu’il allait se diriger vers ses appartements, il se fourvoyait lourdement. Inan se rendit jusqu’à la tours soleil, et monta les marches. Quand il arriva à l’étage des appartements princier il hésita. Il arrêta de réfléchir et s’élança vers la porte. A l’instant où il l’ouvrit il regretta son geste. Il allait sortir de la pièce quand une voix le stoppa. 
-Alors c’est toi que je dois remercier pour le retour de mon amour en pleine santé ? 
Ellaria Sand se trouvait dans un fauteuil, il ne l’avait pas vu au premier abord. Inan n’allait pas mentir, elle était impressionnante. Elle dégageait un charisme et une assurance inégalable, quelque chose le mettait mal à l’aise, il n’arrivait pas à mettre le doigt dessus. 
-Il semblerait. 
Il finit par entrer pour de bon dans la pièce. La sensation était étrange, il ne se sentait absolument pas à sa place, ce lieu était le leur, il n’avait rien à y faire. 
-Oberyn t’a demandé de venir ici, n’est-ce pas ? 
-Il semblerait. 
-Pourquoi as-tu accepté ? 
-Tu as bien vu, j’allais repartir. 
-Il m’a dit que tu avais tendance à ne pas répondre aux questions ! 
Ellaria l’invita à s’assoir. Sa position souple sur son fauteuil, ses pieds nus sous son corps détendu et sa robe diaphane contrastait avec le dos droit, le corps rigide et vêtu d’une armure d’Inan. L’instant était lunaire, il devrait être en compagnie d’Oberyn dans sa suite, ce qui déjà était irréaliste, et il se retrouvait dans une chambre, seul avec Ellaria. Elle lui tandis un verre de vin. Il en bu une gorgée en silence. 
-Je crois que tu lui plais. 
Inan s’étouffa presque dans sa gorgée de vin et la regarda, les yeux écarquillés. 
-Je te demande pardon ?
-Oh tu m’as très bien comprise. Cela dit, cela ne me déplait pas, j’avoue que l’idée de partager notre lit avec un bouclier lige me plait bien. 
Inan sentit un frisson glacial et désagréable lui parcourir le dos, la sensation d’être dos au mur, en cage. Ses muscles se raidirent et sa bouche sembla sèche soudainement, son cœur battant plus vite dans sa poitrine. Il posa son verre de vin sur la table et se redressa. Ellaria posa sa main sur la sienne. 
-Je te taquine. Je te promets que ce n’est pas un piège dans ce genre. A moins que tu en ai envie ?
-Je ne suis pas là pour ça. 
-Alors pourquoi es-tu là ?
-Parce qu’il m’a demandé de venir. 
-Et tu ne t’es pas posé la question de savoir ce qu’il voulait en te demandant ça ? 
-Peut-être aurais-je dû, en effet. 
Inan se rassit et reprit une gorgée de vin.  
-Depuis combien de temps, es-tu chevalier ? 
Il la regarda longuement et soupira. 
-17 ans. 
-Cela a toujours été une vocation ? J’avoue que je ne comprendrais jamais comment on peut renoncer si facilement à sa liberté. 
Inan regarda sa coupe de vin un instant, puis se resservit. Il fit tourner le liquide grenat dans son verre. 
-Non, cela n’a pas toujours été une vocation. J’avoue ne pas avoir eu d’autre choix. 
-Et que voulais tu faire ? 
Inan redressa son visage et plongea ses yeux dans ceux d’Ellaria. Une douceur étrange émanait d’elle. Quelque chose de familier, quelque chose qui lui intimait qu’il pouvait lui faire confiance. 
-Être libre. 
-Et pourtant tu portes une armure. 
Il ne s’était pas aperçu, d’à quel point le métal lui comprimait la poitrine avant qu’elle ne le lui dise. Par moment il se sentait nu sans elle, et par moment, il se sentait prit au piège, à l’étroit. Il n’avait qu’une envie, c’était de l’arracher. Il se redressa et détacha son plastron, qu’il posa prêt de son fauteuil, avec son épée et ses jambières. Il inspira profondément et se rassit, glissant une jambe sous son corps.
-Comment un homme qui désire à ce point être libre finit par passer sa vie à obéir aux ordres ? 
-C’est un mystère auquel vous n’aurait pas de réponse ce soir, je le crains. 
Un bruit de bois fit sursauter Inan, la porte s’ouvrit soudainement. 
-Je vois que tu t’es mis à l’aise. 
La voix d’Oberyn le fit frissonner, son cœur s’affola une nouvelle fois, accompagné d’un sentiment de malaise. Inan se redressa brusquement, faisant mine de ramasser son armure. 
-Je devrais vous laisser. 
-N’attendais-tu pas après lui ? 
Il se retourna vers Ellaria et la dévisagea. Ils n’étaient pas ensemble pour rien ces deux-là. Il soupira et s’assit. 
-De quoi parliez-vous ? 
-De liberté. 
Oberyn se mit à rire et attrapa un verre de vin sur son passage, qu’il remplit jusqu’au bord. Il embrassa Ellaria avec passion et sa laissa tomber sur un des fauteuils, glissant sa main dans une coupe de fruit. 
-Intéressant, je serais curieux de savoir ce qu’un homme pour qui le risque rend la vie dangereuse pense de la liberté. 
Inan perdit une nouvelle fois son regard dans son verre. 
-Disons qu’enfant je pensais qu’être un homme m’aiderait à me libérer de mes chaines, il s’est avéré que j’ai troqué des chaines contre d’autres. Ce que je pense de la liberté, c’est qu’elle n’est qu’illusion. 
Oberyn le regarda un instant, semblant perdu dans ses pensées. La remarque qu’il fit se voulait sarcastique, mais la lueur dans son regard montrait quelque chose de différent. 
-Inan, tu as ce don si précieux de rendre chaque instant un peu plus monotone. 
-Je le trouve intéressant, personnellement. 
Ellaria ne détachait pas son regard du sien, il la regarda un instant et soupira avant de se redresser pour sortir de la chambre. 
Inan était sur le chemin du retour quand il sursauta en croisa Septa Églantine. Comment pouvait-on être aussi effrayante ? Se déplaçait-elle dans les murs pour apparaitre subitement de cette manière ? Et surtout depuis combien de temps attendait-elle ?
-Ser Inan. Puis je vous parler ? 
-Septa Aubépine. Ne devriez-vous pas être couché à cette heure ? Vous comptez me suivre quoi que je réponde, je vous en prie, ne vous privez pas. 
-Églantine ! S’indigna la vielle femme comme à chaque fois. Je trouve votre comportement indécent. Vous êtes bien trop proche des dorniens ! 
-Et ? Ne sommes-nous pas ici pour des raisons diplomatiques ? 
-Vous êtes ici pour surveiller la princesse. Je ne pense pas que vous acoquiner avec le prince Oberyn, qui se trouve être ouvertement hostile la maison Lannister vous aide dans cette mission. Ni de rentrer ostensiblement de la chasse avec un lion mort à vos côtés ! 
-Effectivement, c’est indigne de ma position de chevalier, je ne savais pas qu’il était dans vos prérogative de Septa de me rappeler le cadre de mon poste. 
-Et que dira le roi Joffrey, quand il apprendra que vous avez tué un lion et vous en êtes réjoui entouré de Dorniens ? Il n’est pas très indulgent en ce qui concerne les traitres !
Inan lui sourit et maintint son regard. 
-Je ne sais pas, que dira-t-il, quand il apprendra que sa jeune sœur passe son temps à se promener dans le palais et ses jardins en compagnie de son promit plutôt que de suivre vos préceptes ? 
-Vous n’oseriez pas ! 
-Non, bien sûr que non. Je sais m’occuper de ce qui m’incombe, et je sais qu’il en est de même pour vous. Sur ce, bonne nuit, Septa Aubépine. 
Chapitre 4 : La bête qui sommeille
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raisongardee · 2 years ago
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“Président de l’Union de la jeunesse taurine française, l’éleveur nous explique le contexte politique :"Les animalistes parisiens, Aymeric Caron en tête, qui a emmené le groupe LFI dans le mur, ont échoué à l’automne dernier à faire voter l’abolition de la corrida à l’Assemblée nationale. Je regrette que le vote n’ait pas eu lieu, car finalement cela aurait clos le débat. Nous avions une grosse majorité de députés derrière nous, dont une dizaine de députés communistes. Ils s’attaquent désormais à la bouvine, mais en réalité ces urbains radicalisés mènent une attaque en règle contre notre mode de vie, contre ce que nous sommes. L’élevage, l’agriculture, la chasse, la gastronomie, les traditions taurines et toutes les activités en lien avec les animaux sont dans leur collimateur. S’ils gagnent sur les jeux taurins, ce sera bientôt la chasse, la pêche, et pourquoi pas les joutes sétoises." Au jour J, le 11 février, en fin de matinée, près de 500 gardians à cheval et 15000 manifestants (13000 selon la préfecture) ont pris place au pied du Corum, le palais des congrès de Montpellier, dans le centre-ville, pour défendre leur mode de vie et leur culture. Agriculteurs, éleveurs, pêcheurs, chasseurs, toreros, félibres, raseteurs, écarteurs, gardians, jouteurs, manadiers, directeurs d’arènes, aficionados… tous unis contre la "dictature verte" et les donneurs de leçons des plateaux télévisés ! Parmi les intervenants, Camille Hoteman, la reine d’Arles, s’est fait l’ambassadrice de la culture provençale :"Interdire la corrida, abolir la course camarguaise, radier la course landaise, bannir la ferrade, empêcher l’abrivade, censurer la roussatine, asphyxier la bouvine, c’est renier tout un pan de la culture française. C’est oublier son histoire, car toutes ces pratiques ne sont pas issues d’un mauvais folklore, elles défendent des métiers qui ont permis à nos aînés de vivre et de tirer bénéfice de nos terres." Ce rassemblement historique dans le centre de Montpellier devenu, grâce à la piétonisation, au tramway et aux politiques de "verdissement", une "citadelle imprenable" de bobos s’est terminé comme il se doit par l’hymne du Félibrige Coupo Santo repris en chœur par la foule. Ancien matador et président de l’Observatoire national des cultures taurines, André Viard se veut optimiste sur l’avenir des traditions tauromachiques :"Le cynisme des mouvements politiques qui prônent l’intolérance en opposant les citoyens entre eux provoquera leur perte quand, lassé par la globalisation libéro-libertaire que l’on veut lui imposer, le peuple trouvera refuge dans ses ancrages ancestraux dont on prétend le couper en le privant de mémoire pour mieux le manipuler."”
Pascal Eysseric, « La colère de la ruralité », in la revue éléments n°201, avril-mai 2022. 
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secretsdeblackthornhall · 2 years ago
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De Emma à Bruce, extraits du journal de Tatiana
Cher Bruce,
Ah, quel plaisir de retrouver la ruine humide et sombre qu’est le Maudit Blackthorn Hall. Tu sais, la malédiction va presque me manquer quand elle ne sera plus là. Je rigole ! Cirenworth est la preuve qu’on peut avoir un vieux manoir dont l’histoire s’étend sur plusieurs centaines d’années ET qu’il peut être chaleureux et accueillant et agréable.
Nous sommes rentrés hier soir, et puis ce matin Hypatia est venue nous apporter la traduction de quelques autres pages du journal de Tatiana. (Ne t’inquiète pas, Bruce : tu es mon Seul et Unique Journal. Le journal de Tatiana ne signifie rien pour moi, je te le jure, rien !). Elle était fidèle à ses habitudes excentriques, évidemment ; les traductions sont toutes écrites sur ces grands parchemins qui ressemblent à des accessoires de cinéma, mais non, c’est juste qu’Hypatia aime utiliser des papiers de vélin anciens et jaunissants pour son travail quotidien au vingt-et-unième siècle. Les sorciers ! Elle m’a parlé du traitement des pages, de langage démonique, et ainsi de suite. Et elle portait une robe bordeaux de style années quarante avec un chapeau assorti et Bruce, le bord de ce chapeau était si large que je croyais qu’elle allait s’envoler avec le vent. (Oh, j’aurais dû préciser que nous étions dehors. Julian était sur le toit avec les bâtisseurs, ce qui ne me plaît pas trop, alors je les observais depuis le portail pendant que j’essayais de tailler les ronces, qui poussent ici dix fois plus vite que quoi que ce soit en Californie bien que le temps soit beaucoup plus mauvais. Je l’ai fait remarquer à l’un des elfes et il m’a dévisagée en disant « Ronces. Noires. »1 Et puis il s’est éloigné comme s’il avait fait la plus pertinente des remarques. « Mais c’était Lightwood House avant ça ! » lui ai-je crié, mais il m’a ignorée. Ce qui était pour le mieux, honnêtement.)
Je suis quasiment sûre que les ronces avaient poussé de quelques centimètres pendant que nous parlions, mais elles allaient devoir attendre. J’ai demandé à Julian de descendre du toit et nous sommes rentrés pour lire.
Il semble qu’Hypatia a commencé à réfléchir à ce qu’elle traduit : au lieu de traiter chaque page, cette fois elle avait assemblé des extraits de plusieurs pages (elle les a tous datés). Ce qui est un peu dommage parce que j’aimais bien lire ce que Tatiana avait à dire sur ses vêtements ou ses frères ou d’autres choses entre tous les… tu vois… passages démoniaques. Mais je dois avouer que ces passages démoniaques sont ce qui nous intéresse ici. Comme dit la veille devise des Chasseurs d’Ombres : « Chasseurs d’Ombres : ces passages démoniaques sont ce qui nous intéresse ici. » Mais sûrement en latin.
Voilà pour toi Bruce la traduction de quelques paragraphes dignes d’intérêt. Je n’ajoute pas les dates, mais ils s’étalent sur plusieurs années. Le premier date de 1878 puis la majorité date des années 1880, mais ensuite il y a une ellipse et le dernier date de 1903. (À un moment avant ça, elle semble avoir trouvé une sorte de « parrain », mais elle ne dit pas de qui il s’agit. Ni pourquoi qui que ce soit voudrait parrainer une personne si détestable…)
Père est mort et Rupert est mort. Il m’est impossible de parler de ce qu’il s’est passé ; quand j’essaye, les mots ne sortent pas. L’Enclave de Londres est responsable, nombre de ses membres étaient présents lors de leur mort. Non seulement ils ne sauvèrent aucun des deux hommes que j’aime le plus, ils précipitèrent sans aucun doute ce désastre. Je ferai mon possible, au moins, pour déposer une plainte formelle auprès de l’Enclave, mais j’ai très peu d’espoir d’obtenir justice, bien sûr. La corruption gangrène les Nephilim de Londres jusqu’aux racines.
Je ne puis croire que j’aie été laissée toute seule. Ma mère, partie. Mes frères, partis. Les murs de Lightwood House sont mes seuls compagnons, leur silence, un horrible rappel de tout ce que j’ai perdu, en si peu de temps. Aujourd’hui j’ai déambulé de pièce en pièce, et dans toutes celles où je trouvais un miroir, je le brisais. Le verre, je le laissais là où il était tombé, un rappel que tout ce qui était bon et jovial a été détruit.
J’ai la bague de Rupert. C’est tout ce qu’il reste de lui. Je sais que j’avais dû être heureuse, lorsque je me tins à ses côtés pour réciter les vœux de mariage. Je ne puis déterrer le souvenir de ce sentiment. Il y a du sang sur la bague. Son sang. Je la laverai jamais.
Pour honorer la mémoire de mon père, j’ai commencé à parcourir les livres de sa bibliothèque. Pas la bibliothèque que l’Enclave connaît, évidemment, celle qu’ils saccagèrent suite à l’incident impliquant sa mort, mais l’autre, le sanctuaire de Père, que l’enchantement dissimule. Je souhaite apprendre ce qu’il savait. Rechercher le pouvoir qui m’aidera, moi à qui rien n’a été laissé. Je n’ai trouvé qu’une seule chose qui fait battre mon cœur dans ma poitrine : à cause de sa fin violente, loin de chez lui, il n’est pas improbable que l’esprit de mon Rupert soit peut-être toujours présent dans la maison. S’il est ici, je le trouverai. Je le verrai, et je saurai que notre amour est plus puissant que la mort.
J’ai cherché et cherché, jeté sort après sort. Je n’ai pas vu le moindre fantôme, pas celui de Rupert, pas celui de Père. Pas même celui d’un membre de la famille Lightwood mort depuis longtemps qui aurait pu hanter la maison auparavant. Est-ce l’enchantement de mon père qui interdit aux morts d’accéder à cette maison ? Ou bien ne fait-il que m’empêcher de les trouver ? Mais je suis la maîtresse de cet enchantement maintenant, puisque je suis l’héritière légitime de la maison. (Si G et G essayent de me la prendre, ils découvriront qu’il n’y a pas qu’un enchantement qui se mettra en travers de leur chemin.)
La protection de Père s’affaiblit. Je le ressens, alors que je reste ici dans la maison et qu’elle commence à faire partie de moi, tout comme je commence à faire partie d’elle. Un jour, mon fils héritera de la maison – le dernier cadeau que Rupert m’ait offert – et je ne laisserai pas Blackthorn Hall devenir dangereux pour moi-même et ma famille. J’ai lu un nombre considérable de livres au sujet de l’enchantement et je tiens pour responsable l’urne qui contient les cendres de Mère, qui tomba de son emplacement dans le tombeau des Lightwood à la campagne et s’ébrécha terriblement. Elle ne se brisa pas, mais depuis je sens davantage que les regards du monde entier sont tournés vers moi. Je pense cependant que les objets eux-mêmes peuvent être remplacés, tant que la magie est renouvelée ; et donc, l’enchantement ne réside plus dans l’urne maintenant, mais dans la broche de deuil de Père, qui contient une mèche de cheveux de Mère, et je l’ai déposée à la place de l’urne. Le sort a été rebâti et renouvelé. Père serait fier de moi. Il eut raison de faire de moi l’héritière de tous ses travaux.
Rupert est ici, je le sais, bien que je ne puisse ni le voir ni l’entendre. À quel autre endroit, en vérité, pourrait-il se trouver sinon proche de moi, là où était sa place, là où il devait demeurer avant que sa vie ne soit tant écourtée par les complots de l’Enclave. Parfois dans la nuit, j’ai presque l’impression de le voir, comme s’il se cachait juste derrière un léger rideau qui sépare le monde des vivants de celui des morts. Et maintenant je me suis assurée qu’il restera avec moi.
Je me rendis compte que les éléments composant l’enchantement qui protège la maison sont des objets qui étaient importants pour Père, lorsqu’il était maître de ce domaine. Mais maintenant c’est moi qui suis la maîtresse de ce domaine, et après avoir étudié avec plus d’attention les recherches de Père, il était facile de placer sa bague dans un lieu de pouvoir. Elle fera partie du sort dorénavant, pour protéger la maison tel que Rupert m’aurait protégée.
Tu vois, Bruce, la façon dont les derniers paragraphes semblent… différents ?
La vengeance. La justice. Elle sont proches.
Mais le pouvoir de la maison s’affaiblit. Au pire moment.
Je fis appel à mon parrain. Il me dit que la magie était ma propre création et que moi seule pouvais la réparer. Mais – comme il est plus perspicace que n’importe qui – il vit que je l’avais réparée auparavant. Il me demanda quels objets maintenaient l’enchantement et je les citai : la broche, la peau de serpent, et ainsi de suite.
Alors que je parlais, il lui suffit de me lancer un regard entendu pour que je le comprenne. Les objets provenaient de l’époque de mon père, et même si son souvenir et son honneur ne s’effaceront jamais de ma mémoire, plus de vingt ans se sont écoulés.
Je compris mon parrain en un instant : il était temps pour moi de m’approprier les points de convergence de l’enchantement. Pas seulement avec la bague de Rupert, mais avec de nouveaux objets.
Que pourrais-je utiliser ? J’ai été seule si longtemps. J’ai perdu un enfant et aucune aide ne m’a été offerte. Il ne me reste qu’une seule chose : ma vengeance. Et je vais donc m’emparer des objets de mes ennemis. Je les leur prendrai sous leur nez, dans leur maison. Leur chagrin, et la satisfaction que j’y trouverai, sera la force qui protégera Blackthorn Hall… le protégera d’eux ! C’est le genre de ruses pour lesquelles mon parrain est connu, et celles qu’il affectionne le plus.
Et une fois que mes protections seront restaurées au maximum de leur force, ils paieront enfin pour leurs péchés. Ils paieront de leur sang.
Brrr. J’en tremble rien qu’à le lire. Je suppose qu’elle ne les a pas vraiment fait payer de leur sang, sinon Tessa et Jem en auraient parlé. (Je suis quasiment sûre qu’ils auraient fait partie des personnes à payer de leur sang.) Bon, résumons, Bruce : le fantôme est Rupert Blackthorn, le mari de Tatiana. Sa mort a été en quelque sorte tragique et elle a tenu pour responsables les familles dont Tessa et Jem ont parlé… les Herondale, les Carstairs, les Lightwood… Alors elle a volé leur affaires.
Donc je crois que nous savons ce que nous devons faire ensuite.
1 : Traduction littérale de « black thorn »
Texte original de Cassandra Clare ©
Traduction d’Eurydice Bluenight ©
Le texte original est à lire ici : https://secretsofblackthornhall.tumblr.com/post/680617253190991872/emma-to-bruce-partly-tatianas-diary
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J26 ▪️ Rieth - Pfaffendorf
27,0 km [583,0]▫️+520 m [+12 555]▫️24 °C
Encore une journée ensoleillée ! On en oublierait presque l’automne des jours précédents ! Pour nos premiers kilomètres, nous suivons l’ex-frontière entre Allemagne de l’Est et de l’Ouest. Aujourd’hui appelée la ceinture verte, c’était à l’époque ce que la RDA appelait une zone de contrôle, la RFA la bande de la mort, un espace vierge de végétation large d’une vingtaine de mètres, grillagé et où circulaient les terribles Grenztruppen der DDR. Aujourd’hui, les barbelés ont disparu, les miradors des chasseurs ont remplacé ceux des militaires et le chemin n’est plus parcouru que par les randonneurs. Seuls vestiges visibles, ces plaques de béton ajourées au sol qui rendaient la zone carrossable mais dont les trous inégalement remplis de terre sont des pièges pour les chevilles des marcheurs. Nous parcourons ensuite la campagne de villages en villages avant de gravir le Zeilberg, un ancien volcan devenu une impressionnante carrière de basalt, et de redescendre vers Pfaffendorf où nous attend notre Gasthaus “Zur Sonne” (Au soleil) qui porte bien son nom. De loin, nous voyons la pancarte qui vante le restaurant et le Biergarten. Une bonne bière fraîche en terrasse ! On s’y voit déjà ! De près, la réalité est un peu différente. Un panneau indique que le restaurant et le Biergarten sont fermés mais que l’hôtel est ouvert (c’est déjà ça). Il y a aussi un ruban noir à la porte et la petite vitrine qui devait accueillir autrefois le menu contient l’avis de decés de deux vieux messieurs au même nom de famille morts à quelques mois d’intervalle. Ceci explique sans doute cela. Pour les clés, il y a une boîte dehors. Il faut appeler pour avoir le code. Ça répond, on ne dormira pas dehors. Je demande aussi s’il y a un endroit où manger au village. Nein. Nous convenons que, quand on est à pied, c’est dommage. Mais on aura au moins un petit déjeuner à 8 heures et demie demain !
Bon, on va quand même essayer d’assurer notre pitance du soir… avec notre petite barre de 4G, nous identifions avec GoogleMaos, dans le village voisin (1,1 km) joignable par la piste cyclable, un bar avec de belles photos de Biergarten mais sans horaires (louche) et une épicerie / bar à lait ouverte 24/24 mais dont les photos ne font pas très épicerie (bizarre). Nous décidons de tenter notre chance et nous voilà repartis. Arrivés au village, nous ne voyons pas l’épicerie. Pour le bar, tout s’éclaire ! C’est la vieille brasserie communale classée monument historique. Rien à voir, rien à boire. Dernier espoir, l’épicerie / Milchbar. On arrive devant le numéro. C’est une cour de ferme avec un portillon. Trois chats. La porte de ce qui s'apparente à une remise ouverte avec un écriteau Milchbar. À gauche, l’étable avec des vaches. Une jeune fermière avec un fichu en sort et, nous voyant, nous invite à rentrer. Elle parle aussi anglais, ça audera. Nous la suivons dans la petite remise. Oups ! Le chat a laissé une petite souris morte. Elle l'expédie dans la cour dans un ramasser-lancer éclair accompagné d’un « You didn’t see anything » désolé. Et nous découvrons l’épicerie 24/24. Du lait frais, des bouteilles en verre pour se servir, un frigo avec des fromages, des mueslis, du miel, des pâtes et de la liqueur d’œuf fait avec ses œufs. C’est 24/24 car la porte de la remise est toujours ouverte et qu’il y a un petit panier pour mettre l’argent. Pour manger ce soir dans notre chambre, il n’y a que le fromage. Pas de pain ? Non, elle n’a pas la vente. Pas de bière ? Non, mais elle en a à la maison. Elle part et revient avec deux bouteilles et aussi un paquet de pain en tranches. Elle veut nous donner le paquet entier mais six tranches suffiront bien pour notre fromage. Un grand merci ! Et pour combien ? Trois euros ! Nous sommes obligés de marchander pour arriver à cinq, ce qui est encore peu cher payé ! Cette jeune fermière est trop gentille !
Nous la quittons avec des grands « Thank you » et « Danke schön » et repartons savourer ce sympathique Brotzeit (casse-croûte) dans notre chambre d’hôtel.
Merci la providence (assistée de Google) !
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percehaies · 1 year ago
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Fanion du 1er bataillon de chasseurs à pied.
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culturefrancaise · 2 years ago
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“A force d'aller en avant, il parvint au point où le brouillard de la fusillade devenait  transparent. Si bien que les tirailleurs de la ligne rangés et à l'affût derrière leur levée de pavés, et les tirailleurs de la banlieue massés à l'angle de la rue, se montrèrent soudainement  quelque chose qui remuait dans la fumée.
Au moment où Gavroche débarrassait de ses cartouches un sergent gisant près d'une borne, une balle frappa le cadavre.
- Fichtre ! dit Gavroche. Voilà qu'on me tue mes morts. Une deuxième balle fit étinceler le pavé à côté de lui. Une troisième renversa son panier. Gavroche regarda, et vit que cela venait de la banlieue. Il se dressa tout droit, debout, les cheveux au vent, les mains sur les hanches, l'œil fixé sur les gardes nationaux qui tiraient, et il chanta :
On est laid à Nanterre,
C'est la faute à Voltaire,
Et bête à Palaiseau,
C'est la faute à Rousseau.
Puis il ramassa son panier, y remit, sans en perdre une seule, les cartouches qui en étaient tombées, et, avançant vers la fusillade, alla dépouiller une autre giberne. Là quatrième balle le manqua encore. Gavroche chanta :
Je ne suis pas notaire,
C'est la faute à Voltaire,
Je suis petit oiseau,
C'est la faute à Rousseau.
Une cinquième balle ne réussit qu'à tirer de lui un troisième  me couplet :
Joie est mon caractère,
C'est la faute à Voltaire,
Misère est mon trousseau,
C'est la faute à Rousseau.
Cela continua ainsi quelque temps.
Le spectacle était épouvantable et charmant. Gavroche, fusillé, taquinait la fusillade. Il avait l'air de s'amuser beaucoup. C'était le moineau becquetant les chasseurs. Il répondait à chaque décharge par un couplet. On le visait sans cesse, on le manquait toujours. Les gardes nationaux et les soldats riaient en l'ajustant. Il se couchait, puis se redressait, s'effaçait dans un coin de porte, puis bondissait, disparaissait,  reparaissait, se sauvait, revenait, ripostait à la mitraille par des pieds de nez, et cependant pillait les cartouches, vidait les gibernes et remplissait son panier. Les insurgés, haletants d'anxiété, le suivaient des yeux. La barricade tremblait ; lui, il chantait. Ce n'était pas un enfant, ce n'était pas un homme ; c'était un étrange gamin fée. On eût dit le nain invulnérable de la mêlée. Les balles couraient après lui, lui, il était plus leste qu'elles. Il jouait on ne sait quel effrayant jeu de cache-cache avec la mort ; chaque fois que la face camarde du spectre s'approchait, le gamin lui donnait une pichenette.
Une balle pourtant, mieux ajustée ou plus traître que les autres, finit par atteindre l'enfant feu follet. On vit Gavroche chanceler, puis il s'affaissa. Toute la barricade poussa un cri ; mais il y avait de l'Antée dans ce pygmée ; pour le gamin toucher le pavé, c'est comme pour le géant toucher la terre ; Gavroche n'était tombé que pour se redresser ; il resta assis sur son séant, un long filet de sang rayait son visage, il éleva ses deux bras en l'air, regarda du côté d'où était venu le coup, et se mit à chanter :
Je suis tombé par terre,
C'est la faute à Voltaire,
Le nez dans le ruisseau,
C'est la faute à...
Il n'acheva point. Une seconde balle du même tireur l'arrêta court. Cette fois il s'abattit la face contre le pavé, et ne remua plus. Cette petite grande âme venait de s'envoler.”
Les Misérables, Victor Hugo
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