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EL BAILE DE LA HORCA
Al cadalso negro y manco van campeones a la baila, flacos campeones del Malo, saladinos en carcasa.
Maese Belcebú de la corbata jala sus negros fantochitos, que hacen muecas al cielo, y, plantando en sus frentes los reveses de un púgil, ¡los pone a bailar todos un rancio retornelo!
Y topan los fantoches, y se dan el bracete, y sus pechos desnudos, como órganos negros, que abrazaran antaño las nobles hijasdalgo, se chocan sin parar en amores horrendos.
¡Hala! ¡qué alegres bailan sin que estorbe la tripa! ¡Brincos y zapatetas, que el tablado es bien ancho! ¡Ale, que no se entienda si andan en baile o gresca! ¡Rascuña sus violines Belcebú enajenado!
¡Tienen talones duros, nunca gastan sandalia! ¡Ya se sacaron todos la camisa de cuero! El resto no molesta, tampoco ofende a nadie. La nieve en sus calacas pone un blanco sombrero.
El cuervo es el copete de sus crismas quebradas; tiembla un cacho de carne del canijo mentón… dijéranse girando, confundidas las sombras, caballeros muy tiesos con su arnés de cartón.
¡Ole! ¡el aquilón chifla, bailan las notomías! ¡Muge el negro cadalso como armonio de yerro! La réplica da el lobo desde la selva cárdena, el cielo en el confín tiñe un rojo de infierno…
¡Que siga el zarandeo de fúnebres caudillos que desgranan cazurros con falanges partidas un rosario de amor en su blanco espinazo! ¡Ya los rezos dejad… que estáis en mejor vida!
¡Cata que en el furor de la macabra danza bota en el rojo cielo cierta carcasa loca que arrebata su brío como jaco empinado: y sintiendo el dogal que le aprieta la gola
hinca sus finos dedos en un fémur que chasca, y chillando parece que rompe en mil denuestos, y, como un saltimbanqui se planta en la barraca, torna de un bote al baile entre el chinar de huesos!
Al cadalso negro y manco van campeones a la baila, flacos campeones del Malo, saladinos en carcasa.
*
BAL DES PENDUS
Au gibet noir, manchot aimable, Dansent, dansent les paladins, Les maigres paladins du diable, Les squelettes de Saladins.
Messire Belzébuth tire par la cravate Ses petits pantins noirs grimaçant sur le ciel, Et, leur claquant au front un revers de savate, Les fait danser, danser aux sons d'un vieux Noël !
Et les pantins choqués enlacent leurs bras grêles : Comme des orgues noirs, les poitrines à jour Que serraient autrefois les gentes damoiselles, Se heurtent longuement dans un hideux amour.
Hurrah ! les gais danseurs, qui n'avez plus de panse ! On peut cabrioler, les tréteaux sont si longs ! Hop ! qu'on ne sache plus si c'est bataille ou danse ! Belzébuth enragé racle ses violons !
Ô durs talons, jamais on n'use sa sandale ! Presque tous ont quitté la chemise de peau : Le reste est peu gênant et se voit sans scandale. Sur les crânes, la neige applique un blanc chapeau :
Le corbeau fait panache à ces têtes fêlées, Un morceau de chair tremble à leur maigre menton : On dirait, tournoyant dans les sombres mêlées, Des preux, raides, heurtant armures de carton.
Hurrah ! la bise siffle au grand bal des squelettes ! Le gibet noir mugit comme un orgue de fer ! Les loups vont répondant des forêts violettes : À l'horizon, le ciel est d'un rouge d'enfer…
Holà, secouez-moi ces capitans funèbres Qui défilent, sournois, de leurs gros doigts cassés Un chapelet d'amour sur leur pâles vertèbres : Ce n'est pas un moustier ici, les trépassés !
Oh ! voilà qu'au milieu de la danse macabre Bondit dans le ciel rouge un grand squelette fou Emporté par l'élan, comme un cheval se cabre : Et, se sentant encor la corde raide au cou,
Crispe ses petits doigts sur son fémur qui craque Avec des cris pareils à des ricanements, Et, comme un baladin rentre dans la baraque, Rebondit dans le bal au chant des ossements.
Au gibet noir, manchot aimable, Dansent, dansent les paladins, Les maigres paladins du diable, Les squelettes de Saladins.
Arthur Rimbaud
di-versión©ochoislas
#Arthur Rimbaud#literatura francesa#poesía simbolista#cadalso#ahorcados#danza macabra#sarcasmo#impudicia#di-versiones©ochoislas
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Annihilation (Live)
Qu’en est-il de ces heures troubles et désabusées Où les dieux impuissants fixent la voie lactée ? Où les diet nazi(e)s s’installent au Pentagone Où Marilyn revêt son treillis d’Antigone ? On n’en finit jamais de r’faire la même chanson Avec les mêmes discours les mêmes connotations On n’en finit jamais de rejouer Guignol Chez les Torquemada chez les Savonarole
Qui donc pourra faire taire les grondements de bête ? Les hurlements furieux de la nuit dans nos têtes ? Qui donc pourra faire taire les grondements de bête ?
Lassé de grimacer sur l’écran des vigiles Je revisite l’Enfer de Dante et de Virgile Je chante des cantiques mécaniques et barbares À des poupées Barbie barbouillées de brouillard C’est l’heure où les esprits dansent le pogo nuptial L’heure où les vieux kapos changent ma pile corticale C’est l’heure où les morts pleurent sous leur dalle de granit Lorsque leur double astral percute un satellite
Qui donc pourra faire taire les grondements de bête ? Les hurlements furieux de la nuit dans nos têtes ? Qui donc pourra faire taire les grondements de bête ?
Crucifixion avec la Vierge et dix-sept saints Fra Angelico met des larmes dans mon vin La piété phagocyte mes prières et mes gammes Quand les tarots s’éclairent sur la treizième lame On meurt tous de stupeur et de bonheur tragique Au coeur de nos centrales de rêves analgésiques On joue les trapézistes de l’antimatière Cherchant des étoiles noires au fond de nos déserts
Qui donc pourra faire taire les grondements de bête Les hurlements furieux de la nuit dans nos têtes ? Qui donc pourra faire taire les grondements de bête ?
Je dérègle mes sens et j’affûte ma schizo Vous est un autre je et j’aime jouer mélo Anéantissement tranquille et délicieux Dans un décor d’absinthe aux tableaux véroleux Memento remember je tremble et me souviens Des moments familiers des labos clandestins Où le vieil alchimiste me répétait tout bas : Si tu veux pas noircir, tu ne blanchiras pas
Qui donc pourra faire taire les grondements de bête Les hurlements furieux de la nuit dans nos têtes ? Qui donc pourra faire taire les grondements de bête ?
Je calcule mes efforts et mesure la distance Qui me reste à blêmir avant ma transhumance Je fais des inventaires dans mon Pandémonium Cerveau sous cellophane coeur dans l’aluminium J’écoute la nuit danser derrière les persiennes Les grillons résonner dans ma mémoire indienne J’attends le zippo du diable pour cramer La toile d’araignée où mon âme est piégée J’attends le zippo du diable pour cramer La toile d’araignée où mon âme est piégée
Qui donc pourra faire taire les grondements de bête Les hurlements furieux de la nuit dans nos têtes ? Qui donc pourra faire taire les grondements de bête ? Qui donc pourra faire taire les grondements de bête Les hurlements furieux de la nuit dans nos têtes ? Qui donc pourra faire taire les grondements de bête ? Qui donc ?
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Cruelles voluptés
Tant de corps dévêtus de suaves moiteurs Les doigts errant longtemps dans le sillon intime Lascives tellement lubricité ultime Massées d'huiles aux senteurs des rudes gladiateurs
Chairs brûlées de désirs sueurs voluptueuses Suspendues par milliers, fabuleux shibari Shiva nue démembrée et le diable qui rit Douces nuits de luxure araignées tueuses
Au son des tambourins les orgies fastueuses La partie entre femmes est un charivari Soudain l'extase vient dans un soupir un cri Toute l'humidité de leurs joies furieuses
L'une crucifiée chante l'air éternel De l'amour féminin, du baiser pulsionnel Les jolis pieds percés saignent en larmes de joie
Je meurs dit elle alors dans un dernier sanglot La douleur de jouir, l'orgasme me foudroie Quand du vagin jaillit l'écume dans un flot.
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Ptit rant sur les commu rap français (c un peu long jvous averti) :
Comment Jsuis heureux que orelsan ait jamais eu de succès à la Cicatrices de Zola ou A7 de SCH (en mode genre gros hit premier album)
Parce que les gens s’attache trop à ce chef d’œuvre et pensent donc en conséquence que l’artiste va éternellement et uniquement évoluer dans ce style la. Ça me fout en l’air comment ils acceptent pas qu’un artiste veuillent essayer autre chose
C’est une des forces d’orel justement qu’il a toujours eu la même audience aussi grande à chacun de ces albums et en même temps toujours être autant varier le style de ses albums. C’est ptêtre aussi qu’orel à la meilleure commu du rap français ou si on veut le dire avec des termes plus objectif, la communauté d’orel est plus ouverte à la diversité (ouh la c bizarre dis comme ça… 🏳️🌈mdr) et que la commu de SCH par exemple est une communauté de bébés gâtés qui ne voient que les stats de l’artiste
Ah oui et ofc que c’est pas que j’aime pas A7 ou Cicatrices, selon moi aussi Cicatrices c’est le meilleur album de Zola et A7 je reconnais que c’est un classique du rap français. mais de la a dire qu’ils a ont fell off sur Autobahn ou Diamant du Bled parce qu’ils n’ont pas du tout la même DA artistique que leurs gros hits de premiers albums?? (Bon oui des fois ils exagère un peu leurs exploration de diversité musicale, j’parle entre autre des catastrophes de Zumbas de SCH et du morceau ELECTRO de Zola mais on peut comparé ça a des Ah Là France de Orel ou bien les prods du chant des sirènes qui vieillit très mal (osez me dire que vous écoutez genre raelsan ou mauvaise idée ect. 1er deg en vous disant “it’s still a bop”)
Ptite question d’ouverture parce que j’ai l’impression d’avoir fait une dissertation de français: Sur ce je m’intéresse à ce phénomène pour Freeze (le gars là le corleone aka orelstan) à savoir si sa communauté le ramènera toujours à sa mythique explosion de LMF ou on valorisera chaque nouvelle sortie à sa juste valeurs. Perso, même si je sais que LMF c’est pas sa première GROSSE sortie (genre y’avait eu projet blue beam en 2018 Mai’s genre aussi d’autre ptit projets qui on pas tant pris depuis 2011) J’trouve quand même que sa commu a une tendance un peu trop facile à toujours revenir vers LMF comme une sorte de standard pour Freeze, mais bon si il continue à se diversifier comme il commence avec des titre comme Jour de plus et que sa commu valorise le titre autant, j’vois pas pourquoi il pourrais pas avoir une success story a la Orelsan. (En mode il va faire un album “orelsan et gringe sont les casseurs flowteurs” mais c’est “Freeze et osirus sont les uhhh… LEANER” ou freeze et zuukou sont les boyfriends uh I mean bg boysclub” ou juste des collabs 667 en mode “j’veux élever mes potes avec moi” t’as capté)
J’avais l’habitude de faire des threads comme ça sur mon priv Twitter mais comme j’me suis défait de ce réseau du diable pour 2024, je fais souffrir Tumblr a la place, get fucked >:)
J’ai un autre rant de cette longeueur environ dans mes notes sur mon avis sur “le “mauvais” JVLIVS qu’est JVLIVS II” dans mes notes. Et clui la je l’ai construis from start to finish comme mes dissertation de frnacais. Vous allez souffrir.
#French rap rant#ah oui et c’est vrm les premiers albums pcq regarde l’explosion de soso maness c’est pas rescapé et puis il a tjrs une audience#a peu près stable et ouvert à la diversité j’me suis rendu compte de ça sur son live twitch 5eme album#French rappers#rap français#tumblr est quand même tlmt plus rant friendly que twitter en vrai
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LES GROUPES
WILD FEVERS
-- Au diable les conséquences, tant pis pour les bleus, on envoie les poings, on montre les dents. Suivre les règles ou leur marcher dessus, le résultat est le même alors autant profiter du jeu, tout miser, tricher et s'en sortir, vainqueur ou cabossé. Il y a une certaine beauté dans l'idée de foncer droit dans le mur en souriant, n'est-ce-pas ?
DOMESTICATED CHAOS
-- Il faut être conscient du danger pour savoir en jouer, analyser chaque situation pour savoir quand déborder et quand faire profil bas. Comme un funambule sur le fil du rasoir, tout est une question d'équilibre, un bordel organisé pour flirter avec les conséquences sans forcément se les manger en plein nez.
STARVED DREAMS
-- Pour les pessimistes à qui il reste encore de l'optimisme. Blasés mais pas encore vaincus, nihilistes démissionnaires qui pourtant ne savent pas lâcher l'affaire. Il doit bien y avoir une justice cosmique quelque part, pas vrai ? On ne peut pas laisser tomber avant d'être sûr que le jeu n'en vaut vraiment plus la chandelle.
CAGED SOULS
-- Pourquoi chante l'oiseau dans sa cage ? Parce qu'il est résigné, consciemment où non. Dorée ou ternie, la prison est la même et on y survit sans vivre, on subit sans renvoyer les coups. Pourtant, il reste une ambre sous la cendre, un dernier espoir farouchement protégé.
CONCRETE JUNGLE
RPG CITY LONDONIEN SOMBRE | vie nocturne, activités illicites.
tw : criminalité, sang dans le moodboard
DISCORD | MOODBOARD | PLAYLIST
#forum city#forum rpg#french rpg#rpg forum#rpg français#rpg francophone#projet forum rpg#projet rpg#projet forum#concrete jungle rpg#city sombre#forum city sombre
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Ultra Heaven
Maladie qui me pourrit la vie Ulcère crânien d'où surgissent mes démons Démons me prenant le corps à n'importe quelle heure Démons me sifflant aux oreilles Démons dénués de pudeur À mes trousses comme une ombre puisant sa force dans les ténèbres Entre rêve et éveil, du matin jusqu'aux prochaines aurores Tout simplement immortels, prêts à de nouvelles horreurs Le diable danse la java et il est là J'ai le jazz à l'âme Personne pour comprendre ça Mes soupirs embrassent mes sourires Des amis Des amants Des frères siamois Fatigue de vivre et fatigue de vouloir tant mourir Tout se conjugue et pourtant rien ne va Voilà qu'elle arrive, la sotte Entre déprime et ivresse d'aimer Haine Colère Mépris Je déteste exister Contrainte de respirer pour expier mes pensées L'oxygène me vient par vagues Par déferlantes Puis vient m'étouffer quand ça lui chante Borderline Gros bordel tu me diras Saloperie de trouble mental J'aurai ta peau Je te battrai quitte à me tuer s'il le faut Dire que je vais devoir te subir toute ma vie Toi qui reflètes chacune de mes moi Métamorphosée cent fois par mois Rien n'a de sens Oui je sais tu me le répètes Va crever en enfer Oui je t'entends et je te vois Écorchée vive par ton insolence Martelée par l'écho de ta voix Quand donc laisseras-tu tranquille ma tête (Bien qu'elle risque de tomber sans tes chants de fête) Je ne sais plus quoi faire de toi Tu coules en mes veines et c'est vrai Borderline Fais-tu partie de moi Ou m'as-tu faite ?
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Tiket gagniant 250000€
Par terre
Avec deux amis au parc 2014
On était en train de travailler nos reflex
Saut la course a court porté et les coups pare
Une vingtaine de gose en mode course et jeux de diversion de parte et d’oter
Je suis pas resté j’ai récupérer le ticket
Et je suis parti je suis passé à travers un parking de lavant d’un restaurant inconnu mes trop familiers chinois peut-être il y’avais pas de chien a glob
Un péu plus loin le diable tano silveste
Jaloux
Je était a Meise de nuit chez moi au lit
Ma mere et ma tente dehaur à parler
Je reste chez moi une heure et demi je sort
La porte du chalet ouverte mon père entre la cuisine et le salons parle avec mon oncle qui se dernière allongé sur le ventre dans le sofa parler courtois et desisive avec mon père
Temp rouge argenté vent de petit courant de givre dans un air chaud étouffe rappel la dépression
Silveste le franc belg
Il Chante il est très intimidant une -sunday lets go to thé thres on seven lets have some drink and christmas we go to thé germans il sortait un ruel un patte de maison je marchais sur la gauche vers ma destination lés caravanes ou le terrain je sais pas
Il avait un présence très intrigante il vire sur sa droite sur le trottoir je poursuis mon chemin
Je m’apprête à prendre une pente en tunnel sus les marches des quatre ou cinq maisons sur une distance d’une quinzaine de mètre.
de l’autre côté un Genre de abrite vitreux en forme de maison allongé avec des portes en vers de avant et arrière sur le long du côté droit un amasse de tapis sur caoutchouc et de paillasson trop du style vert
Ii été déjà presque vers la sortie de derier il avais les cheveux blanc gris dés croles sur les cotre une coiffure en forme de casquette
je l’interpelée et il tourna la tête
Son visage était plus le même
cheveux brunâtre mis long coif vers droit front très prononcé
Vieux de 78 ans peau très tirer très brillant très jeune traises, diable tano <————
Je luit et demande qui était ils
Il se éloigne en poussant son dos ves l’arrière Avec de yeux bien ouverts comme ci il essayer de regagner par dessus un règle,n’est vous pas la voix des esprits il me demandant d’une bouche spontanée et très intrigué
Assez haute trop trop merd putain
Set bientôt les fetes le fils de me.carl et décédé mon beaux frère m’a littéralement fermé la guell venue spécialement ici pour profiter du wifi et de arrache l’estomac de ma sour pourriture d’anversois a la chicon de amadou la bite de pue
J’ai vue le plans des songes il avais des parasites par-tout sur le plan comme sur les écrans de télé
Avec des sorte de vers de mere à la tête de moules en guise de trous noirs comme si il veillait sur des endroits précis j’ai reconnu chaque une représentante les rêve du passé
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FLOTSAM AND JETSAM - I Am The Weapon
“I Am The Weapon” via AFM Records enchaine la redite mais ne radote pas la musicalité de Flotsam&Jetsam.
Formé en 1984 Flotzilla est resté dans le jus Speed/Thrash/Heavy/prog metol, dans un alliage de Destruction, Helloween, Sodom, Overkill, Forbidden. C’est certain que ces gaziers ont fait des études de musicologie avec un stylo bic en guise de sarbacane. Par contre côté terrain ils ont bourlingué comme des chiens affamés, et sont allés dans les bas-fonds sculpter leur art sonique. De fait le groupe n’a pas vendu son âme au diable du commerce équitable, il est resté dans le peloton un moment puis a dû lâcher l’affaire pour se réaliser pleinement. Ok ce disque n’a rien de transcendant, il n’est pas faiblard non plus, il est dans son jus de couille unique. Il n’a pas de hit pur, mais plus que des intentions.
Flotsam & Jetsam confectionne ses titres épiques pour une empoignade de riffs toujours aventureux avec des refrains héroïques et des variations multiples, les exemples des titres sur cet opus sont « Primal », « A New Kind of Hero », « I Am The Weapon » et son solo power metÖl explosif, le rawk’n’roll « Beneath the Shadows », le progressiste et trompe l’œil « Running Through the Fire », « Black Wings ». Le ventre mou au milieu est une panse à bière teutonique et fait faiblir les potards.
Michael Gilbert et Steve Conley rivalisent tant en riffs de compet qu’en solo en rafale. Le batteur Ken Mary pose l’ossature rythmique et les nivelés progressifs avec talent. Le chant d’Eric A. Knutson souligne les accroches épiques soudant cet esprit chevaleresque dans la musicalité de Flotzilla.
Ce thrash metal regorge de collines où les crépuscules et les obscurités s’attardent, et comme il a du métier le groupe sait raidir sa posture épique, ses odeurs saignent une fleur de nuit pleine d’épines. Ses riffs noirs crépitent et traînent les lames ostensibles de valeureux guerriers de l’ombre. Les atmosphères sont chargées de grappes de lumière et enduites d’une noirceur heavy rawk’n’roll toujours cool.
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Comment chanter pour Dieu ?
Quand nous étions pasteurs au Texas, au début de notre ministère, nos jeunes adultes aimaient chanter et nous faisions souvent des réunions dans les maisons de retraite. Les personnes âgées aimaient les chants et rattrapaient le retard sur leur sieste pendant que je prêchais.
Pendant six ans et probablement plus de 75 réunions, j’ai toujours eu de l’aide. Mais un dimanche, je me suis retrouvé tout seul.
Ce jour-là est resté gravé dans ma mémoire.
Tous les pianistes étaient pris ailleurs et je me trouvais devant un petit groupe, essayant de ressembler à Chris Tomlin ( avant qu’il ne devienne LE Christ Tomlin ). Une vieille dame était assise juste devant moi et chantait faux. DE TOUT SON COEUR !
J’ai lutté pour garder la note, mais tandis qu’elle gazouillait avec ardeur, la note et moi-même avons complètement déraillé. Ça a été l’un de nos plus courts moments de chant. J’ai décidé que le message ne pourrait pas être pire que les chants. Je suis resté majoritairement sur les rails, en tout cas.
Les chansons préférées en maisons de retraite
En parlant des réunions chez les personnes âgées, il y avait un chant qu’elles aimaient beaucoup et que je détestais. « Compte tes bénédictions. Nomme les une par une. Cooooooooooooooompte tes bénédictions, etc. » Cette chanson me faisait penser à de l’aspirine et à du Synthol.
Enfin, jusqu’à ce que Dieu me parle un jour de l’importance de la reconnaissance. Je l’ai chanté sans le moindre problème avec les vieilles personnes depuis. Voilà comment cela s’est passé.
Je lisais le premier chapitre de l’épître aux Romains et j’étais scandalisé par tous les péchés décrits à la fin du chapitre. « Quels gens horribles ! »
Le Seigneur m’a dit : « Regarde le début de la liste. Regarde quel est le péché qui ouvre la porte à tous les autres. »
« puisque ayant connu Dieu, ils ne l'ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur coeur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. Se vantant d'être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en images représentant l'homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes, et des reptiles. » Romains 1:21-23
Ils n’étaient pas reconnaissants ! Je crois vraiment que Dieu m’a montré que le manque de reconnaissance avait ouvert la porte à tous ces péchés que j’étais en train de condamner.
Manquer de reconnaissance ? J’ai fait cela… souvent ! Je suis bien meilleur pour râler et rappeler à Dieu qu’Il n’a pas encore répondu à ma prière actuelle. Cela ouvre la porte à ces autres attitudes et à ces autres actions qui sont de plus en plus affreuses au fur et à mesure que l’on avance dans les versets.
Je ferais mieux de me ressaisir.
Les premières choses d’abord.
La reconnaissance ne commence pas avec une liste de choses que Dieu a faites pour toi, même si cela viendra. Elle commence en se rappelant et en reconnaissant qui est Dieu et ce qu’Il est. « Puisque ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces... »
Le Psaume 100 le dit comme cela :
« Entrez dans ses portes avec des louanges, Dans ses parvis avec des cantiques ! Célébrez-le, bénissez son nom ! Car l’Éternel est bon ; sa bonté dure toujours, Et sa fidélité de génération en génération. »
D’abord, tu Le remercies pour ce qu’Il est : « bon ! » « Sa bonté dure toujours ! » « Sa fidélité de génération en génération ! »
Merci Seigneur parce que Tu ES bon.
Ton amour et Ta miséricorde ne cessent jamais.
Tu seras fidèle et juste envers mes enfants et mes petits-enfants tout comme Tu as été fidèle envers moi, mon père et son père.
Remercier Dieu est à l’opposé de ce que Eve a fait quand Satan l’a tentée. Au lieu d’être reconnaissante pour Son amour et Sa bonté envers elle, elle a accepté d’écouter les calomnies du diable envers Dieu.
« [Le serpent] dit à la femme : Dieu a-t-il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? » Le Menteur insinuait : « Comment un Dieu BON peut-il t’empêcher de goûter à cela ? »
Ensuite, il a remis en question l’honnêteté de Dieu et Ses motivations quand Eve lui a dit que Dieu les avait prévenus qu’ils mourraient s’ils mangeaient du fruit. « Vous ne mourrez point ; mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. »
Et Eve a mordu à l’hameçon comme un gros poisson-chat avalant tout rond un appétissant morceau de foie dissimulant un crochet acéré.
Et ensuite ?
Après L’avoir remercié pour qui Il est ? Eh bien ( je le dis en marmonnant ), je me suis surpris moi-même à chanter à plusieurs reprises « Compte tes bénédictions. » Mais ce n’est pas un effet de l’âge, je te l’assure !
C’est simplement vrai. Je fais de mon mieux pour Le remercier pour Qui Il est ET pour ce qu’Il fait chaque jour pour moi. Quand je compte mes bénédictions, ma vie commence à chanter juste. Quand je boude à cause de ce que je n’ai pas… c’est la misère ! Quand je suis reconnaissant pour les millions de bénédictions qu’Il m’accorde… c’est la joie !
( Toutes les pensées quotidiennes sur : *viechretienne. net/pensee-du-jour* ). ☀️réduire l'espace entre le "point" et le "net"☀️ dans votre barre d’adresse.
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La lettre des louves , d'une femme qui m'avait attrapé le cole....
.
La paisibilité c'est un sommet
La paisibilité c'est une hauteur
Le sommet c'est la tranquillité,son flux d'étude
La hauteur c'est faire les choses "calmement" ou ***sereinement***
.
Pardonné un monde
C'est à dire rejoindre l'intimité de tout le monde
Pour la sérénité il s'agit d'une grave erreur
.
Le corps n'es pas une géométrie
Mais des courbes
Ses arrondi informel
Nuance de ses degré
.
Tout le monde à une âme
.
Vouloir remporter le mot respect
C'est embrassé l'être sage de lui claquer la porte
.
Le sage est justesse de son humilité
.
Intermédiaire
.
Il lui vint le selon à toute chose
Il se rappelle de ses chose lié à ses allant
.
.
.
La respiration
prend le diamant
Le vend
Et n'a pas d'or
Construit ton étude
Créé toi bijoutier du sens
Sans arrogance
.
Le pauvre des ruelles
Le moineau lui chante
Ses paroles
Mais de ta sagesse
Quand ESS que tu leur créera
Un secteur d'activité
Quand tu sais
Que la motivation
Est une force d'impact
À ses dévotions
Lorsque sincère
.
Se débattre et remué pour la vie
Son extension sa nature
.
Shad et le lion
Pour un roman
.
Aussi
La porteuse d'eau
Paisible et courage
Pour qu'elle ne s'engourdisse
Elle ramène l'eau au village
.
Mais si le village l'insulte
C comme vouloir à ce quel faute
Et que le vase se casse
.se brise
Donc elle est un peu diable
Envers les insultes quel reçoit
Pour pouvoir tenir ce vase
.
Strophe
.
Supra...
.supra ingénieux
.supra ingénierie
.
Noun ,le venin équité et la ruse y arriver
Infériorité allans créativité
Les formes sont des créations à l'infini
Comme le monde de ces perceptions établi par ta curiosité entre nuance
Sa veux dire les racines du monde
Pousse sans fin
Depuis son originalité qui est vrai
Que lorsque ta pensée la découvre
Dans son flux d'étude
Le temps fini c le point après la virgule
C une nuance des perceptions
Perception est une source
Qui donne au supra
Son univers
Ou un sujet
Ou un objet du sens
.
.
En gros la perception c'est quand le sujet ou l'objet devient une source
.
L'étude le flux et la recherche
.
Le sens.
.
Toutes ces choses
.
Et intonation
Réception émission
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Não merece nem título
https://themegasaeon.substack.com/p/the-infinity-working-part-6
http://www.kabbalah.info/eng/content/view/frame/59309?/eng/content/view/full/59309&main
https://lavigue.blogspot.com/2017/08/ephraim-moses-lilien-les-chants-du.html?m=1
https://aquarianagrarian.blogspot.com/2011/02/terence-mckenna-and-novelty-calendar.html?m=1
https://axismundi.blog/pt/2018/10/11/o-fim-da-era-primordial-e-a-queda-do-homem/#more-19572
https://bibliot3ca.com/yakin-e-boaz-luzes-na-arvore-da-vida/
https://archive.org/details/gardenofpomegran0000rega
https://www.jstor.org/stable/43948560
https://terranovagamecom.wordpress.com/2021/11/15/a-diferenca-entre-adam-kadmon-%D7%90%D7%93%D7%9D-%D7%A7%D7%93%D7%9E%D7%95%D7%9F-e-adam-ha-rishon/comment-page-1/
https://www.chabad.org/library/article_cdo/aid/361885/jewish/The-Sefirot.htm
Shaar Ha-Gilgulim
https://www.chabad.org/kabbalah/article_cdo/aid/378771/jewish/Gate-of-Reincarnations.htm
https://ocultismopel.wordpress.com/2020/05/24/o-conceito-cabalistico-de-tzimtzum/
https://www.chabad.org/kabbalah/article_cdo/aid/380568/jewish/Shattered-Vessels.htm
https://archive.org/details/thesecretdoctrin00waituoft/page/n5/mode/1up
https://archive.org/details/holykabbalah00awai/mode/1up
https://www.studocu.com/es-mx/document/universidad-autonoma-de-chihuahua/filosofia-de-la-religion/cabala-tomista-y-su-filosofia/27244474
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/j.1468-0025.2010.01659.x
"Boehme, Hegel, Schelling, and the Hermetic Theology of Evil"
https://www.researchgate.net/publication/271317651_Boehme_Hegel_Schelling_and_the_Hermetic_Theology_of_Evil
https://www.montfort.org.br/bra/cadernos/religiao/emmerick/index.php
https://www.jstor.org/stable/23926649
https://medium.com/@Seilenos/sobre-os-conceitos-de-forma-e-mat%C3%A9ria-em-ren%C3%A9-gu%C3%A9non-479635d8d554
"The History Of Freemasonry" Vol. I, Albert Mackey (para fins políticos)
https://archive.org/details/MackeyAGTheHistoryOfFreemasonryVol.I1906/page/n29/mode/2up?q=Jewish
https://toysondor.blog/2021/05/08/les-7-tours-du-diable-geopolitique-de-satan/
https://archive.org/details/doctrineliteratu0000wait/page/n7/mode/2up
https://archive.org/details/histoiredesdoctr0000rivi/mode/1up?q=Croix+Zohar+Clement
https://www.chabad.org/library/article_cdo/aid/4437931/jewish/Appendix-A.htm
https://pt.chabad.org/library/article_cdo/aid/4639316/jewish/Por-Que-70-Especial.htm
Pesquisar pelo "Aur Torá HaSholeim" (אור תורה השלם להמגיד ממעזריטש) do rabino Dov ber de Mezritch. Aqui ele fala sobre o Aleph-Tav e o Aleph-Beith
https://www.chabad.org/library/article_cdo/aid/5497464/jewish/Why-the-Four-Headed-Shin-on-Tefillin.htm
http://www.studiesincomparativereligion.com/Public/articles/The_Seven_Deadly_Sins-by_Martin_Lings.aspx
Procurar pelo Sepher HaKabbalah (ספר הקבלה) de Abraham ibn Daud
Pesquisar sobre as teorias envolvendo o Grande Colidir de Hadrons (LHC)
https://mortesubita.net/thelema/aiwas-thelema-e-o-culto-ao-ego/
https://savageminds.org/2017/07/02/casting-into-the-cosmos-magic-and-ritual-in-human-spaceflight-part-1/
Parte 2:
https://savageminds.org/2017/07/06/casting-into-the-cosmos-magic-and-ritual-in-human-spaceflight-part-2/
https://www.supercluster.com/editorial/the-occult-history-behind-nasas-jet-propulsion-laboratory
https://www.chabad.org/library/article_cdo/aid/361902/jewish/The-Four-Worlds.htm
https://www.culturaanimi.com.br/post/o-reino-da-quantidade-de-ren%C3%A9-gu%C3%A9non
Imagens de Fidus (Hugo Reinhold Karl Johann Höppener)
https://www.li.ru/interface/pda/?jid=5801942&pid=442775130&redirected=1&page=0&backurl=/users/lavada/post442775130/
https://skemmata.blogspot.com/2017/09/experiencias-fora-do-corpo-na.html?fbclid=IwAR3JG3IRiluAlKuBmRa3VweJ5Td0GK-93gVjYLwYRQ8oM7lFe20FwtScWpk&m=1
https://artway.eu/artway.php?id=883&lang=en&action=show&type=current
https://en.m.wikipedia.org/wiki/Isaac_Newton's_occult_studies
https://www.recantodasletras.com.br/artigos-de-religiao-e-teologia/7498481#user--ftnref6
https://bibliot3ca.com/kabbalah/
https://novumveritasuniversalis.wordpress.com/2012/07/21/plato-part-two-the-timaeus/
https://encyclopedia2.thefreedictionary.com/Incubus+and+Succubus
https://medium.com/the-collector/the-fascinating-iconography-of-vesica-piscis-5674bd834dd7
https://www.sacredgeometryshop.com/sacred-geometry/vesica-piscis-sacred-geometry/
"The Migrating Symbol: from the Pythagoreans to the Christianity"
https://www.academia.edu/1881477/THE_MIGRATING_SYMBOL_VESICA_PISCIS_FROM_THE_PYTHAGOREANS_TO_THE_CHRISTIANITY
https://www.andhrafriends.com/topic/892145-203031-end-of-kaliyuga-cosmic-cycle-by-ren%C3%A9-gu%C3%A9non/
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Satan nique les JO de Pâris sur la Cène…
Une cérémonie anti Français ! Et très anti catholique...
Temps de lecture = 3 minutes Il fut un temps où il fallut choisir entre la peste et le choléra, maintenant c’est entre le diable et les fous… Par Gilbert Malaval Satan nique les JO de Pâris sur la Cène… l est légitime de voir dans l’inauguration des jeux du cirque d’Hidalgo qui chante à sa bonne amie du palais, l’ambiguë adepte du Wokisme exacerbé, qu’elle s’est aussi très bien entendue avec…
#Gilbert Malaval#JO 2024#JO Paris#Observatoire du MENSONGE#Satan#Satan nique les JO de Paris sur la cène
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France
Les Inrockuptibles, 11/6/97
hallelujah
par Jean-Daniel Beauvallet
On n'oubliera jamais la première fois où l'on a entendu Jeff Buckley, il y a trois ans : à l'évidence, on assistait à la naissance fulgurante d'un artiste majeur. Surdoué à la fragilité impressionnante, il faisait immédiatement don d'un album appelé à devenir un classique et promettait d'aussi belles choses à venir. Elles ne viendront pas.
On avait très bien connu son père. Pour s'être trop souvent perdus dans la débauche de se "Happy time", de ses "Happy sad", on savait déjà que cette famille était infréquentable pour qui voulait gérer, à la baguette, ses émotions. Trop de liberté pour nos organismes habitués à la climatisation, trop d'espace pour nos oreilles domptées : on peut dire que la découvert de Tim Buckley nous fit gagner du terrain, mais aussi perdre les pédales. Pour la première fois, vague à l'âme s'écrivait divague à l'âme. Pour la première fois, un musicien portait son sexe, gigantesque, au milieu du front et n'avait pas l'air ridicule - un rien Jumbo l'éléphant - de Jim Morrison. Toutes les chansons de Tim Buckley dégoulinaient de sexe et donc de mort.
On n'a jamais été particulièrement à l'affût des dynasties, des Monaco aux Lennon, ces histoires de mauvais sang et de cuillers d'argent - même le fils de Leonard Cohen devra, on y veillera sévèrement, passer son examen de passage comme les autres. Mais lorsque débarquèrent les quatre titres de "live at Sin-é", le premier maxi de Jeff Buckley, enregistré au coeur de l'intelligentsia bohème de New York, on se prit immédiatement d'affection pour cette voix voltigeuse qui psalmodiait l'insensé, pendant qu'une guitare étranglée mais brutale s'offrait de spectaculaires torsades. Jeff Buckley y révélait déjà un goût prononcé pour le papillon en milieu hostile, prenant tous les risques de noyade sur des reprises gonflées de Piaf ou Van Morrison. On sentait déjà Jeff Buckley largement au-delà de la peur du ridicule, de la chute - il faut se détester pour se mettre à ce point sur la selette, pour s'exposer en première ligne aux balles. On connaît peu de premiers singles possédant une telle ferveur, un tel panache : il y avait là de quoi, déjà, haïr ou adorer Jeff Buckley ? Lui avait visiblement choisi son camp : se détester. Trop beau, Jeff Buckley ne parlait pourtant de son corps qu'avec dégoût, s'amusant constamment à s'enlaidir. Là où tout autre artiste aurait tenté de tuer le père - ce cher étranger dont, malgré les ordres stricts de sa maison de siques aux journalistes, il parlait d'autant plus volontiers qu'il ne le connaissait presque pas - , lui décida de se tuer. A 13 ans. "Pour l'état civil", nous confiait-il, "je suis Scott Moorehead. Mais ce nom appartenait au passé : c'était celui de mon beau-père. Et puis ce prénom, Scott, j'en avait assez de l'entendre chargé de reproches : "Scott, fais pas ci, Scott, fais pas ça." Il me fallait une nouvelle identité pour me détacher de cette première vie, un changement radical, devenir quelqu'un d'autre, devenir quelqu'un, tout simplement. Je n'étais rien. C'est là que je suis devenu Jeff Buckley."
Sur les premières photos de presse - il fallait alors supplier les labels pour obtenir les photos de Buckley, o tempora o mores - on reconnut, stupéfait, le portrait appris par coeur au dos des pochettes de "Greetings from LA" ou "Starsailor" : ce regard plein de morgue et de tristesse scellera, plus que tout test génétique, la filiation entre les deux hommes à la beauté énervante. Ainsi parlait alors Buckley junior : "Je me fiche d'être un chanteur de gospel ou un gospel de blues, mais il y a quelque chose dans ma musique qui ouvre les portes de mon subconscient. Quand je chante, c'est comme si un mystérieux individu s'insinuait en moi."
Sur le moment, on ne se posa pas la question : qui s'introduisait ainsi en Jeff Buckley ? Le père, le diable, ou le Saint-Esprit ? A l'époque uniquement distribué par le petit label Big Cat, ce maxi dormira longtemps dans les placards de la major Sony, qui avait entre-temlps hérité de l'enfant chéri des bas-fonds chic de Manhattan. Décente ou plus vraisemblablement ignorante, sa major américaine n'utilisera jamais les écoeurantes mauvaises manières du marketing pour "créer le buzz", "lancer le produit" : on évitera ainsi les stickers "Vous avez aimé le père ?Vous adorerez le fils" ou, plus élégant dans la dégueulasserie, "Jeff Buckley tue le père". Au début de l'été 94, sa filiale française distribuera, à tout hasard (personne ne pouvait alors imaginer que cet album exigeant obtiendrait un disque d'or ici même), quelques cassettes aux plus pressants quémandeurs. Pendant des semaines, on détesta "Grace". Mais avec cette suspicion admirative que l'on réserve à ceux dont on sait qu'ils nous domineront un jour, sans rémission.
Pendant ces quelques semaines d'été où "Grace" ne fut qu'une cassette, on s'amusa à résister à cette musique à la liberté affolante, bien décidé à ne pas céder à ses caresses griffantes, à faire monter le plaisir dans un prélude à l'érotisme déstabilisant. "Trop doux et enivrant, je me sens en déséquilibre" susurrait "Lilac Wine", première grande victoire de cet album qui allait infliger à nos réticences de lourdes pertes. Car tour à tour, chacune des chansons de "Grace" devint notre favorite, se vengeant sauvagement de ces quelques semaines où on leur avait fermé la porte, brisant toute paix intérieure, mettant les pieds sur nos convictions, humiliant nos discothèques. Curieusement, le même mois sortait "Dummy", l'album de Portishead. Si un jour on vous demande à quoi ressemblait la musique la plus belle et la plus capricieuse écritre dans les années 90, vous n'aurez qu'à répondre "Au mois de septembre 94." Lui aussi asservi par ce disque obsédant, Gilles Tordjman écrit, dans la chronique de cet album du mois des "Inrockuptibles" : "Pas besoin de trente-six écoutes pour deviner que ce Prométhée stupéfait ira aussi loin que sa course à l'abîme le lui permettra.Il est de ceux qu'André Suarès nommait "les grands vivants" : ceux pour qui la sensation d'exister ne se goûte que sur fond de risque permanent. Il est de ceux qui vont trop loin. Tout son disque proclame une logique de l'outrepassement, où le beau et le laid, le bien et le mal n'ont plus cours. Jeff Buckley est au-delà du goût. (...) La transe n'est pas prosélyte : on peut choisir de ne pas y entrer, pour goûter ailleurs des plaisirs plus raisonnables. Il est dès lors parfaitement concevable de ne pas entrer chez Jeff Buckley comme on se refuse, pour certains, à entrer chez Albert Ayler ou chez Oum Kalsoum. Mais il faut alors savoir ce que l'on perd : une certaine qualité du vertige sauvage, une cruauté de la joie, une algèbre des extrèmes."
On rencontra Jeff Buckley pour la première fois à Atlanta, la lugubre capitale d'un Etat - la Georgie - qui, partout ailleurs, n'est que beauté sur terre. Parfaitement inconnu en Amérique, où son nom est maudit, Jeff Buckley joue ce soir-là dans un chouette petit club tout noir du quartier latin de Little Five Points. On ressortira dans la nuit douce de Georgie passablement secoué : la température avait mystérieusement dégringolé de dizaines de degrés en moins d'une heure, la ville avait changé, la vie avait changé. Pas une de ces conversations débonnaires d'après-concert, aucune envie d'aller s'en jeter un dernier : Jeff Buckley nous avait donné de quoi tourmenter l'esprit pendant de longues heures. Car rarement jusqu'alors s'était-on pris un concert dans les tripes avec une telle violence : ce qu'on vit sur scène était insensé, proprement inhumain. La guitare priait, la voix faisait des ronds de fumée, la batterie était tour à tout caressée et massacrée, la basse fouettait, claquait. On y vit un Jeff Buckley tellement habité par ses chansons que ses yeux se révulsèrent, préférant fermer les volets que de tenter d'apprivoiser la tempête qu'il venait de semer. Quand il rouvrit les yeux, l'orage momentanément éloigné, on sentit qu'il était allé très loin - son air hagard en diasit long sur son jet-lag. On y commpris ce que les anciens appelaient transe, quand la musique devient ce poison complexe qui attaque les sens, se fraie un passage vers les zones les moins fréquentables du cerveau et tire les ficelles. "Pour moi, la transe, c'est la parfaite unité entre ce corps et cet esprit. Il n'y a plus la moindre séparation entre ce que je dis et ce que je ressens. C'est comme le sexe : il arrive un moment où on ne peut plus intervenir."
Jeff Buckley, ce soir-là, avait totalement perdu le contrôle, comme le chantait Joy Division. C'était fascinant mais aussi très inquiétant, car on savait qu'il ferait forcément de mauvaises rencontres sur la face cachée de sa cervelle. Impression confirmée lors d'un entretien difficile, où l'on sentit Jeff Buckley déjà un peu largué, un peu absent, plus Foudre Bénie que rock-star gérant sa carrière à l'économie. On écrivit alors "S'il résiste aux démons familiaux - mal vivre, drogues et excès - , Jeff Buckley faussera à jamais compagnie au père castrateur." Car l'entretien confirma, sans la moindre esbroufe de rigueur anglaise, sans le moindre goût pour le spectaculaire, que Jeff Buckley était prêt à tout, ennemi de toute idée de raison, sa musique et sa vie marchant précisément main dans la main sur la même corde raide : "Depuis ma plus tendre enfance, j'ai toujours détesté le confort. J'étais un casse-cou qui refusait la stabilité." Ou, quand on lui demande s'il existe des moyens artificiels d'atteindre l'extase qui irradie son visage sur scène : "J'aime prendre de la drogue. Il n'y a rien de mal à ça, elle ouvre de nouvelles voies. Le danger, c'est de tout mettre sur le dos de la drogue, de ne plus accepter ses responsabilités en faisant porter le chapeau à l'héroïne. Là, on devient comme un aveugle qui ne peut plus sortir sans son chien. Et le chien ne sait pas forcément où traverser la route, comment éviter de se faire écraser. Je pourrais m'en passer mais entre elle et moi, c'est une vieille histoire qui remonte à l'enfance." Horriblement attachant, il saura traduire en quelques mots - ces mots simples que l'on cherchait, depuis des semaines, du mauvais côté du dictionnaire, vers la poésie - ce qui faisait de son disque une expérience aussi étrange, aussi perturbante : sa féminité. "Ma mère était magnifiquement tolérante, on passait de la joie de Sly and The Family Stone à Judy Garland sans se poser de questions. L'éclectisme, c'est une vraie qualité de femmes.Les garçons sont tellement sectaires." Il nous le confirmera un an plus tard : "Moi, je n'arrive pas à chanter comme un enfant : je chante comme une femme." A Atlanta, on avait cru au miracle, on s'était sentis les témoins privilégiés d'un concert qui dépassait totalement le frêle Buckley, qui l'avait submergé, doublé sur la bande d'arrêt d'urgence. Quelques semaines plus tard, au Passage de Nord-Ouest parisien, il rééditera le même exploit - effrayer, terrasser, séduire et brûler - avec un concert totalement différent mais tout aussi vital. Beaucoup y pensent encore quand on évoque, au nom de la musique, la liberté d'expression.
Son album à peine sorti, Jeff Buckley s'interroge déjà sur ses rapports avec une industrie qu'il sait inadaptée à ses besoins.à ses envies de durer comme ça, à son petit niveau, sans progresser, sans objectif autre que de survivre de sa musique. Car les choses sont immédiatement claires : il est la plus belle star que l'on ait rencontrée depuis des années mais, exactement comme Beck, se passerait volontiers de ce charisme - cette malédiction, ce boulet. Il a beau affirmer n'être là que pour la musique, se dégoûter lui-même physiquement et mépriser les gazettes de la mode, on sait déjà qu'une telle personnalité ne jouera pas éternellement pour les étudiants new yorkais du café Sin-é. Triste milieu, avec sa dictature du plan de carrière, où l'on est condamné à triompher ou à échouer mais jamais à simplement vivre son petit bonhomme de chemin - heureux Miossec ou Nick Cave, préservés de cette course au maillot vert de meilleur sprinter par leurs labels indépendants, ravis même quand ils arrivent dixième de l'étape, pourvu qu'il arrivent dix ans de suite dixième de l'étape.
En quelques mois, on revit souvent Jeff Buckley, devenu star en France, où son romantisme déglingué allait trouver son plus beau refuge sur terre. Il offrit ainsi, au Bataclan, un concert phénoménal, à la tension presque intolérable physiquement. La tournée "Grace", débutée en 94, durera deux ans - un des plus scandaleux pressage de citron jamais vu de l'histoire de la musique récente. Car Jeff Buckley n'est pas ce surhomme auquel, à longueur d'épuisantes tournées américaines, de faire le beau à la radio, puis de signer quelques albums chez le disquaire local avant d'affronter le mépris, l'hostilité ou, pire, l'indifférence de publics pour qui il est, trop souvent, la simple première partie, la bande-son des Budweiser d'avant-concert.
C'est à cette époque que l'on revit Jeff Buckley à Cleveland. Epuisé, recroquevillé, coincé dans une machine standardisée - celle à fabriquer les tubes, en pressant les hommes -, il ne parle plus en phrases, mais en murmures monotones. En moins de vingt mois, il a vieilli de dix ans, se sent pris au piège. Son regard est spectaculairement absent, fixant pendant toute l'interview un point de la pièce - on regarda après son départ : juste un mur, tout blanc.Lui qui ignorait jusqu'alors tout de la langue de bois se rend compte qu'au pays de Kurt Cobain, il vaut parfois mieux être économe de son soufre, radin d'une inadaptation que l'on a vite fait de transformer en argument promotionnel. Bref, Jeff Buckley TM échappe un tantinet à Jeff Buckley. "Tant de conneries sont racontées sur les morts mythiques du rock - et je suis bien placé pour en parler. Tant de lâches ont besoin d'artistes pour vivre, par procuration, le danger... Des gens, autour de moi, me poussent aux excès et ont l'impression de les vivre à travers moi. C'est si romantique et si confortable d'envoyer les autres au casse-pipe à sa place."/FONT>
Ce soir-là, en première partie humiliante de Juliana Hartfield, à l'Agora, triste hangar à musiques de Cleveland, on trouva Buckley le geste morne, le chant absent, le désir maltraité. Sa musique, autrefois faite d'étincelles et d'inouï, rentrait dans la norme, dans sa coquille, dans la routine.A aucun moment Jeff Buckley ne sembla traversé, transpercé comme à ses débuts, par ses propres chansons. Il les évite, les étire sans joie, les aligne comme autant de petites défaites contre lui-même. Lui que l'on avait trouvé guitariste ahurissant - alors qu'on ne regarde pas ces choses-là d'habitude - traite son instrument comme l'impose le rock : sans grande imagination, parce qu'il faut bien faire du bruit. Riend e cet amoureux, qui quelques mois avant nous confiait : "Pour moi, la musique est intimement liée à la guitare, il est normal que je cherche à en explorer toutes les possibilités." Comme si, après avoir épuisé le Kama-Sutra sonique, il n'accordait plus à sa guitare que quelques paresseuses baises en missionnaire."Depuis un an, je n'ai pas été capable d'écrire une chanson. Toujours en tournée, pas moyen de prendre la moindre distance. Mes muscles se sont atrophiés, la frustration devient physique. Je me sens cheap et inutile.Il faut que je me remette à écrire. Quand je me vois, j'ai honte : je ne suis qu'un pantin traîné de salle en salle."
On se mit alors en colère contre sa maison de disque américaine, esclavagiste sans foi ni loi qui mettait ainsi en péril ce que Buckley - scandaleusement gâché à faire le VRP de ses chansons - possédait de plus précieux : écrire et jouer. Son dernier concert parisien eut lieu quelques semaines après, dans un Olympia à la religiosité rare. Depuis, on ne communiqua plus avec Buckley que par dépêches : il était en studio, avait enregistré avec Pati Smith (son rêve d'enfant), avec Tom Verlaine, avec John Cale. On a attendu, attendu, mais la bonne nouvelle n'est jamais venue. Des sources incertaines nous affirmèrent qu'un album avait été achevé mais repoussé par sa maison de disques, à laquelle il fallait désormais du concret, de l'or massif. Il y a un mois à peine, son management nous téléphonait : Jeff Buckley, désormais trentenaire, pourrait nous recevoir cet été, sur le mixage d'un album qui devait sortir début 98. Il était, depuis février, en studio à Memphis.
Le jeudi 29 mai, il partit se promener au bord du Mississipi, avec son ghetto-blaster et sa guitare. Selon ses amis, il aurait été emporté, alors qu'il jouait sur les bords du fleuve malgré une pluie battante, par la vague provoquée par un navire. Une autre personne affirme pourtant l'avoir vu faisant la planche sur le dos, tout habillé, dans les mêmes eaux boueuses du Mississipi. Il chantait à tue-tête. Une de ses chansons disait : "Mon temps s'écoulé, je n'ai pas peur de mourir. La pluie tombe et je sais que mon heure est arrivée. Elle me rappelle le chagrin que je laisserai peut-être derrière moi. Et je les sens noyer mon nom."
#jeff buckley#jeffbuckley#France#Les Inrockuptibles#11/6/97#hallelujah#Jean-Daniel Beauvallet#french tribute
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En 1990 est publié le roman choc American Psycho de Bret Easton Ellis.
Choc dans une amérique blanche avant la gloire d'internet et du mass-media où le héros du roman n'est pas désœuvré et tue.
On ne demande pas l'avis des auteurs d'une même maison d'édition si l'on doit ou non publier ce genre d'ouvrages. L'écrivain Norman Mailer (Le chant du bourreau. Un rêve américain.) prend position dans un long article paru dans la revue Mensuel : "...le plus grand mal, les vrais dégâts intellec- tuels que ce roman pourrait causer, ce sera de renforcer la thèse de Hannah Arendt sur la banalité du mal. C'est la banalité de Patrick Bateman qui lui donne son emprise sur le lecteur et qui confère à ce sinistre ouvrage sa force. Car, si Hannah Arendt a raison et si le mal est banal, alors cela est infiniment pire que d'admettre, au contraire, que le mal est satanique. Le prolongement de la thèse d'Arendt, c'est que nous sommes absurdes et que Dieu et le Diable ne se font pas la guerre sur l'avenir de l'humanité...
...
Oui publiez ce livre, non seulement il est repoussant mais il degoutera plus du crime qu'il n'y incitera...
...
Quelle œuvre dérangeante ! Elle est trop vide, humainement parlant, pour qu'on la qualifie de mauvaise, mais elle fait monter si haut l'enjeu qu'on n'arrive plus à évaluer l'ampleur du risque.
Parier sans voir est une activité creuse et ce roman tournoie au centre même de cet espace vide."
Et vous l'avez vous lu ou vu ? Quelles étaient vos impressions ?
#oiseaumortvintage #melodieensoussol #librairiemelodieensoussol #americanpsycho #normanmailer #hannaharendt #breteastonellis
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◀ 22 JANVIER ▶ La Bonne Semence.
(L’un des malfaiteurs crucifiés à côté de lui disait à Jésus : ) Souviens-toi de moi, Seigneur, quand tu viendras dans ton royaume. Jésus lui dit : En vérité, je te dis : Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. Luc 23 : 42, 43
Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu éternel qui est préparé pour le diable et ses anges. Matthieu 25 : 41
On ira tous au paradis
En 1972 un chanteur français en vogue a composé la chanson intitulée : « On ira tous au paradis ». Ce chant affirme que tous auront accès à un « paradis », mais que représente-t-il ? Qu’en dit la Bible ? Le terme « paradis » désigne de façon générale un jardin délicieux. À leur création, Adam et Ève ont été placés par Dieu dans un tel endroit; ils pouvaient y dialoguer avec Dieu. Puis ils ont désobéi à leur créateur et ont été chassés de ce jardin. Mais Dieu est amour; il n’a pas mis fin de façon définitive à ses relations avec les hommes. Au contraire, il veut les introduire dans un paradis céleste, là où il demeure. La meilleure preuve de la volonté de Dieu de nous accueillir en sa présence est la promesse de Jésus Christ au malfaiteur repentant : « Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis ». C’est là que le texte de la chanson est trompeur ! Oui, chacun, qu’il ait fait le bien ou le mal, qu’il soit même un voleur ou un assassin, peut avoir une place au paradis, mais à une condition indispensable : se repentir de ses fautes, c’est-à-dire les reconnaître et les confesser à Dieu, et croire à la valeur du sang versé par Jésus sur la croix. Ce sang versé, cette mort consentie par celui qui était sans péché, donne à celui qui croit l’accès au bonheur éternel. Mais ne nous leurrons pas. Les flammes de l’enfer dont se moque le chanteur ne sont pas un mythe inventé pour faire peur, c’est l’image d’une réalité terrible que connaîtront tous ceux qui n’auront pas voulu de la grâce de Dieu. - Lire plus ici
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Catherine Boissaye - Dans mon pays de France
Dans mon pays de FrancePullulent des croyancesVenues d’un autre tempsDans la tête des gens La Vouivre MélusineViviane qui s’acoquineLe Bayart magiqueCheval géométrique Sur les terres bretonnesDes chants qu’on entonneBrocéliande se nommeAux fées et aux gnomes. Il est des lieux mythiquesEt d’autres sataniquesPont du diable, roche aux féesD’autres endroits secrets Gargantua à RabelaisSouffla un…
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