#catherinemillet
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cinefast · 2 years ago
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#catherinemillet #laviesexuelledecatherinem j’étais passé à côté en 2001 mais c’est un #tresgrandlivre (à ST-Germain Des Prés Paris) https://www.instagram.com/p/Clg5jSorjtA/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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artbookdap · 3 years ago
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"From the Lake No. 1" (1924) is reproduced from 'Georgia O’Keeffe,' published by D.A.P. & @museothyssen ⁠⁠ ⁠⁠ The editors write, "From 1918 until 1934, Georgia O’Keeffe stayed every summer at Alfred Stieglitz’s family home in Lake George, located in the Adirondack Park. The bucolic, rural setting not only provided respite from New York but also abundant material for her art. The works she did there ranged from detailed paintings of leaves, fruits and flowers to views of the lake in different seasons or the weathered barns on the Stieglitz property. O’Keeffe reveled in the seasonal changes, noticing the cycles of repetition and growth and enjoying long walks through the hillsides. Her letters are full of comments on the natural world around her describing ‘the woods and pastures all growing wild so fast’ full of ‘unexpected things.’ In 1923 she wrote enthusiastically to her friend, the writer Sherwood Anderson: ‘I wish you could see the place here – there is something so perfect about the mountains and the lake and the trees – Sometimes I want to tear it all to pieces – it seems so perfect – but it is really lovely.’ ⁠⁠ ⁠⁠ Read more via linkinbio.⁠⁠ ⁠⁠ Image credit: "From the Lake No. 1," 1924. Oil on canvas, 91.4   76.2 cm. @desmoinesartcenter Nathan Emory Coffin Collection, purchased with funds from the Coffin Fine Arts Trust⁠⁠ ⁠⁠ @okeeffemuseum #CatherineMillet #fromthelake #georgiaokeeffelake @centrepompidou @fondationbeyeler #georgiaokeeffe #ramshead #newmexico #southwestart https://www.instagram.com/p/CQhDw6AjUiC/?utm_medium=tumblr
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edmortec · 6 years ago
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Monstrations Series : (detail) \\ © Edouard Mortec 2018 _ _ _ _ _ _ _ �#detail #abstract #abstractart #abstraction #art #catherinemillet #code #codeart #computer #computerart #contemporaryart #creativecoding #crowns #deep #deeplearning #digital art #digitalart #edouardmortec #horns #hornsandcrowns #millet #mortec #nophotoshop #people #pharmakon #photography #portrait #scapegoat #visualart https://www.instagram.com/p/Bqs60kEhykJ/?utm_source=ig_tumblr_share&igshid=q2zltwjgja9t
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geraldinesnell · 7 years ago
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So I pushed and INTENSIFIED and magnified a crush on a sort of low key famous guy via writing these past 6 months n the whole thing led me to my inner me and has been a generally transformative experience. So far there is 12k words of spilled ink to be written PROPERLY 📝💌❤😍 after Saturday night’s antics prompted this birth of the beginning of the end (hehe) n means I can really get to work on it now the PGCE is almosssssst done n I’m job huntin n off on a 3 week self-imposed writing residency disguised as a holiday in Thailand in June. Think Chris Kraus x F. Scott Fitzgerald x Melissa Broder x Catherine Millet but with this kind of pacey momentum n lots of second person that’s kinda what I’m envisaging BIG TIME SENSIBILITY woop woop but hey here’s a lap shot for now cos it’s social media n the cultural capital of posting that with some writer hashtags is way more kudos-worthy than the thing itself PROBS weird world but HEY like this pic if it’s something you think you’d wanna read cos knowing there’s an audience of even only 10 people will make it feel worthwhile n not so juvenile
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Mon clito vous dit merci
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Je tiens à remercier les femmes qui ont libéré une parole, une voix particulière. Celle qui restait tapie dans l'ombre, un peu poussiéreuse,  en suspension, comme de l'eau croupie dans un arrosoir en hiver.
Depuis quelques mois, l'air est quelque peu vaporeux. Certaines femmes ont dit non, cela doit cesser. A mort la phallocratie. Vous pensez que, du fait de vous balader avec un pénis entre vos jambes, vous pouvez vous octroyer tous les droits. Avec vos sexes dressés tel des épées terriblement aiguisées vous nous maîtrisez, nous contrôlez, comme des poupées de cire,qui fondent peu à peu sous vos coups de reins, vos regards déplacés, vos gestes incontrôlés et incontrôlables.
Si certaines femmes ont ouvert la voie dans la lutte contre un phénomène quelque peu tabou, ce n'est en aucun cas une déclaration de guerre entre les hommes et les femmes qui se déploie. Les hommes, continuez à nous séduire, nous bousculer dans nos conventions un peu trop établies quelques fois. Les autres, vous êtes malades, je le crois, votre tête est brisée mais nous ne pouvons pas en aucun cas être vos martyrs. Ni être l'objet de vos pulsions délétères.
Il est d'un constat rationnel de dire que oui, les femmes sont plus fragiles que les hommes, d'un point de vue physique et physiologique. Si vous souhaitez nous casser la gueule ou nous enfoncer votre pieu-crachoir en dedans de nous-même, vous y parviendrez car votre force physique dépasse la notre. Partant de ce constat, ne pensez-vous pas plutôt, petits porcelets (je trouve d'ailleurs, dommage, d'avoir utilisé l'image du porc, animal fort sympathique, pour décrire ces monstres de foutre), qu'il serait plus judicieux de nous rassurer, et que oui, même si vous nous dominez par votre force physique, en aucun cas, vous n'utilisez cette force pour détourner notre refus de vous appartenir.
Il reste encore beaucoup de chemins à parcourir pour qu'enfin, les femmes ne se sentent plus obligées de porter un jean par 30 degrés quand elles s'apprêtent à prendre le métro. A porter un soutien-gorge sous un haut qui n'est fait pour, par peur de se faire reluquer. A ne pas craindre sa vie à chaque fois qu'elles rentrent tard dans la nuit, dans un endroit un peu désertique.
Si je me définis comme étant une féministe, c'est simplement parce que je souhaite une égalité, pure et simple, entre les hommes et les femmes. Aucune concession ni condition ne sera acceptable. Une égalité que je souhaite aussi bien entre les hommes et les animaux et végétaux.
Nous sommes tous frères, comme le dit le Père. Qu'il y'ait Père ou non, épaulons-nous les uns les autres, pour affronter une vie qui n'est jamais aussi simple que ce que l'on pensait.
Cela vaut aussi pour les femmes entres elles. S'il vous plaît, arrêtons de nous juger, de nous stigmatiser.
Pour clore cet article avec intelligence, je citerai la tribune de Leila Slimani, en réponse à la signature des 100 femmes sur "la liberté d'importuner", dans le journal Libération, en date du 12 janvier 2018, intitulé "Un porc, tu nais ?"
Marcher dans la rue. Prendre le métro le soir. Mettre une minijupe, un décolleté et de hauts talons. Danser seule au milieu de la piste. Me maquiller comme un camion volé. Prendre un taxi en étant un peu ivre. M’allonger dans l’herbe à moitié dénudée. Faire du stop. Monter dans un Noctambus. Voyager seule. Boire seule un verre en terrasse. Courir sur un chemin désert. Attendre sur un banc. Draguer un homme, changer d’avis et passer mon chemin. Me fondre dans la foule du RER. Travailler la nuit. Allaiter mon enfant en public. Réclamer une augmentation. Dans ces moments de la vie, quotidiens et banals, je réclame le droit de ne pas être importunée. Le droit de ne même pas y penser. Je revendique ma liberté à ce qu’on ne commente pas mon attitude, mes vêtements, ma démarche, la forme de mes fesses, la taille de mes seins. Je revendique mon droit à la tranquillité, à la solitude, le droit de m’avancer sans avoir peur. Je ne veux pas seulement d’une liberté intérieure. Je veux la liberté de vivre dehors, à l’air libre, dans un monde qui est aussi un peu à moi.
Je ne suis pas une petite chose fragile. Je ne réclame pas d’être protégée mais de faire valoir mes droits à la sécurité et au respect. Et les hommes ne sont pas, loin s’en faut, tous des porcs. Combien sont-ils, ces dernières semaines, à m’avoir éblouie, étonnée, ravie, par leur capacité à comprendre ce qui est en train de se jouer ? A m’avoir bouleversée par leur volonté de ne plus être complice, de changer le monde, de se libérer, eux aussi, de ces comportements ? Car au fond se cache, derrière cette soi-disant liberté d’importuner, une vision terriblement déterministe du masculin : «un porc, tu nais». Les hommes qui m’entourent rougissent et s’insurgent de ceux qui m’insultent. De ceux qui éjaculent sur mon manteau à huit heures du matin. Du patron qui me fait comprendre à quoi je devrais mon avancement. Du professeur qui échange une pipe contre un stage. Du passant qui me demande si «je baise» et finit par me traiter de «salope». Les hommes que je connais sont écœurés par cette vision rétrograde de la virilité. Mon fils sera, je l’espère, un homme libre. Libre, non pas d’importuner, mais libre de se définir autrement que comme un prédateur habité par des pulsions incontrôlables. Un homme qui sait séduire par les mille façons merveilleuses qu’ont les hommes de nous séduire.
Je ne suis pas une victime. Mais des millions de femmes le sont. C’est un fait et non un jugement moral ou une essentialisation des femmes. Et en moi, palpite la peur de toutes celles qui, dans les rues de milliers de villes du monde, marchent la tête baissée. Celles qu’on suit, qu’on harcèle, qu’on viole, qu’on insulte, qu’on traite comme des intruses dans les espaces publics. En moi résonne le cri de celles qui se terrent, qui ont honte, des parias qu’on jette à la rue parce qu’elles sont déshonorées. De celles qu’on cache sous de longs voiles noirs parce que leurs corps seraient une invitation à être importunée. Dans les rues du Caire, de New Delhi, de Lima, de Mossoul, de Kinshasa, de Casablanca, les femmes qui marchent s’inquiètent-elles de la disparition de la séduction et de la galanterie ? Ont-elles le droit, elles, de séduire, de choisir, d’importuner ?
J’espère qu’un jour ma fille marchera la nuit dans la rue, en minijupe et en décolleté, qu’elle fera seule le tour du monde, qu’elle prendra le métro à minuit sans avoir peur, sans même y penser. Le monde dans lequel elle vivra alors ne sera pas un monde puritain. Ce sera, j’en suis certaine, un monde plus juste, où l’espace de l’amour, de la jouissance, des jeux de la séduction ne seront que plus beaux et plus amples. A un point qu’on n’imagine même pas encore.
P.S: Catherine Millet, si tu le souhaites, je peux te donner le numéro de mon violeur, il va te mettre des plus doux ! Non plus sérieusement, je te le donnerais, pour que tu puisses réaliser que non, on ne s'en remet pas, on apprend juste à vivre avec.
Peace and tranquility to earth.
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fabarmybeauty · 7 years ago
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Elle a agité, fait parler, scandalisé certains, inspiré beaucoup d’autres, sans jamais chercher à provoquer. Si Catherine Millet a marqué les esprits du XXe siècle, c’est simplement en publiant un récit franc de son intimité et de la mise en application de ses fantasmes — brisant ainsi le plafond de verre de la liberté sexuelle féminine. À lire sur MagazineAntidote.com Photo : @YannWeber. Modèle : @Justine_Asset. Stylisme : @PatrickWelde. Texte : @AlicePfeiffer. #CatherineMillet #MagazineAntidote #Antidote #Fantasy #YannWeber #Missoni #Strongthe
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n3actes · 6 years ago
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At some point after its publication in 2001, I became aware of La Vie sexuelle de Catherine M published by Editions du Seuil in Paris. The book caused a stir not only because it was the nonfictional account of a woman who embraced the concept of sexual freedom beyond any conventional sense but also because of the identity of the improbable author; French writer, art critic, curator, founder and editor of the magazine Art Press, which focuses on modern art and contemporary art--Catherine Millet. In his review, Edmund White described it as "the most explicit book about sex ever written by a woman" and Salon.com wrote, "The only truly shocking thing about it is that it was written by a straight woman and not a gay man." I thought Catherine Millet's book would make for an extraordinary motion picture that could go far beyond the prurient interest that would be aroused by the subject matter because for the psychological aspect of her odyssey. I saw it as a story that would present unanswered questions rather than being an attempt to unravel a perplexing life that challenged a number of societal assumptions about women's sexuality. I saw the film as being as close to mainstream as one could get, given the events described, and I had only one actress in mind to star--Nicole Kidman. And so it was that I made contact with Anne Borchard, Catherine Millet's New York agent. (Continued in comments) #catherinemillet #laviesexuelledecatherinem #thesexuallifeofcatherinem #editionsduseuil #nicolekidman #film #filmmaker https://www.instagram.com/p/BqFU5iqFOUO/?utm_source=ig_tumblr_share&igshid=x0ixbukz52bm
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blancommeneige · 10 years ago
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#catherinemillet "appétit visuel" #transfuge #wtf ?
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artbookdap · 3 years ago
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"Oriental Poppies" (1927) is reproduced from 'Georgia O’Keeffe,' published to accompany the survey currently on view @museothyssen ⁠⁠ ⁠⁠ “Flowers – explicitly recognizable – first appeared in the artist’s work in 1919 in a series of watercolors based on calla lily motifs,” Didier Ottinger writes. “O’Keeffe’s interest in flowers as subject matter was stimulated by her visit to Charles Demuth, an artist belonging to the Stieglitz circle who had been painting them since 1905. During the 1920s, they became his main subjects. Demuth’s pictures convinced O’Keeffe of the artistic validity of flowers as motifs and encouraged her to explore the best style for turning them into a highly personal subject matter. ⁠⁠ From 1925, O’Keeffe depicted flowers from a closer viewpoint, so that they filled the whole picture space. This progression to close-up was brought about by the combined influence of photography and her attention to the phenomenology of the modern city. As a firsthand witness to the artistic revolution led by a new generation of photographers (Paul Strand, Edward Weston, Ansel Adams…) under the banner of ‘Straight Photography,’ she had plenty of time to meditate on what could be learned from their approach, in which the use of blow-up acted as both a formal and an emotional intensifier. O’Keeffe aspired to this intensification to adapt her art to the phenomena of the modern city: ‘In the twenties, huge buildings sometimes seemed to be going up overnight in New York. At that time I saw a painting by Fantin-Latour, a still life with flowers I found very beautiful, but I realized that were I to paint the same flowers so small, no one would look at them because I was unknown. So I thought I’ll make them big like the huge buildings going up.’”⁠⁠ ⁠⁠ Read more via linkinbio.⁠⁠ ⁠⁠ IMAGE CREDIT: "Oriental Poppies," 1927, Oil on canvas. 76.7 x 102.1 cm, Collection of the Frederick R. Weisman Art Museum at the University of Minnesota, Minneapolis. Museum Purchase, 1937.1 © @okeeffemuseum ⁠⁠ ⁠⁠ #georgiaokeeffe #CatherineMillet @centrepompidou @fondationbeyeler #georgiaokeeffe #orientalpoppies #southwestart #georgiaokeeffeflowers https://www.instagram.com/p/CRPJpnnMnuD/?utm_medium=tumblr
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desbibliotheques · 11 years ago
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Catherine Millet
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Catherine Millet Interview par Marc Bervillé pour FILAF ANNUAL 2012
Pour commencer par le début, pouvez-vous nous parler des livres de votre enfance, et notamment de la bibliothèque de votre maman, que vous évoquez dans le livre d’entretiens avec Richard Leydier ? Oui, d’ailleurs je suis en train de faire un travail où je reviens sur cette bibliothèque, parce qu’en effet j’ai découvert la littérature à travers elle. Ma mère était une grande lectrice. Je crois que ce sont souvent les mères, d’ailleurs, qui transmettent le goût de la lecture aux enfants. Et vous savez, dans mon enfance, c’était le début du livre de poche. Ma mère achetait beaucoup ce genre de livres si bien que j’ai lu un peu dans le désordre, je le dis toujours, de la bonne et de la mauvaise littérature. Je suis d’une famille relativement modeste donc ces livres  que ma mère achetait pouvaient être aussi bien les grands classiques qu’on commençait à diffuser sous cette forme, Balzac ou Zola, par exemple, mais aussi des auteurs qui font ce qu’on peut appeler les livres de gares, en fait. Ces livres ont été très importants pour moi. Et le livre d’art, dans votre jeunesse ? J’ai un souvenir très précis de deux choses. Un grand album, d’abord. Ce genre d’album que devait éditer me semble t-il le Reader’s Digest. J’ai reçu pour Noël ou un anniversaire un de ces ouvrages qui étaient composés uniquement de reproductions. Il n’y avait pratiquement pas de textes. C’était un album sur l’art moderne. Il y avait tous les impressionnistes et ça devait s’arrêter à Braque et Picasso, quelque chose comme ça. C’était un cadeau que j’avais demandé. J’étais adolescente, je devais avoir 13 ou 14 ans. Et l’autre chose est puisée dans la bibliothèque de ma mère. L’auteur Henri Perruchot avait écrit beaucoup de biographies de grands peintres. Ma mère lisait ça et j’ai à mon tour adoré les lire alors même que je savais à peine qui étaient ces peintres dont il racontait la vie. La vie de Van Gogh, de Toulouse Lautrec, ce genre de choses. Ce sont mes deux souvenirs précis. Une première rencontre avec l’art, donc. Un premier choc esthétique ? Oui, une première rencontre. Sans qu’il y ait un choc d’ailleurs, parce que je pense que lorsque ça arrive aussi tôt dans la vie, l’esprit n’a pas encore trop d’a priori.  Je regardais ces reproductions de tableaux de Cézanne qui déforment un peu les formes de la nature sans les réprouver, sans penser qu’ils trahissaient une tradition ou quoi que ce soit. J’avais plutôt de la curiosité pour ces choses. Aujourd’hui, quel type de rapport entretenez-vous avec le livre ? Lisez-vous beaucoup, achetez-vous beaucoup de livres ? Avez vous des habitudes particulières ?  Je regrette de ne pas être une plus grande lectrice. Par manque de temps, tout simplement. Je crois que j’aimerais consacrer plus de temps à la lecture. Mais il y a une chose que je fais, c’est que quelle que soit l’heure à laquelle je me couche je lis toujours un peu avant de m’endormir, parce que c’est au moins le minimum de lecture que j’aurai pu avoir pour le plaisir dans ma journée. Donc en fait je considère que je ne suis pas une très grande lectrice. Je n’achète pas énormément de livres. D’abord parce qu’en tant que journaliste, pour ce qui est de l’actualité, j’en reçois beaucoup. J’en reçois même trop ! Souvent je ne sais pas quoi faire de tous ces livres, j’essaie de les donner autour de moi. Et non, je ne suis pas vraiment fétichiste. Quoique je pense que quelqu’un qui s’intéresse à l’art ou à la littérature a forcément une inclination assez fétichiste. Mais je ne suis pas particulièrement à la recherche, comme certains, d’éditions rares. Si j’ai l’opportunité d’en trouver une ou bien qu’on m’en fasse cadeau je suis très contente et très respectueuse. Et je regarde un beau livre presque comme je regarderai une œuvre d’art. Mon fétichisme se porte plutôt sur la possession. Avoir vraiment, en tous cas sur les artistes qui m’intéressent, le maximum sinon tout de ce qui s’est publié sur eux et de mettre ça le plus en ordre possible pour que la bibliothèque soit opérationnelle. De quoi se compose votre bibliothèque, et obéit-elle à une classification particulière ? C’est une classification tout à fait ordinaire. Le premier découpage est par format parce que les livres d’art posent ce problème. Le second c’est l’ordre alphabétique. La bibliothèque mélange les modernes et les contemporains. Ce qui concerne l’art plus ancien est un peu à part, parce que j’ai un peu moins à le consulter. Disons que l’art plus ancien est tout en haut de la bibliothèque. Dans l’enfer ? (rires) Pas dans l’enfer, non, mais parce que pour des raisons pratiques j’ai moins souvent à escalader pour aller les chercher. Quelle est selon vous la fonction idéale d’une bibliothèque ? Ma bibliothèque sert surtout pour le travail. Le plaisir c’est la découverte du livre lui-même qu’on vient d’acheter ou qu’on vient de recevoir et qu’on regarde, qu’on feuillette, qu’on lit plus ou moins. C’est ça le vrai plaisir. Après, le livre est rangé dans la bibliothèque et je ne le ressors que pour des raisons professionnelles. En revanche, si je travaille sur un artiste, j’ai forcément des reproductions sous les yeux, je regarde des images, et j’ai assez systématiquement cette technique, qui n’est pas celle de l’écoute flottante du psychanalyste mais je dirai du « regard flottant ». C’est à dire de rester un peu inactif devant les reproductions et de laisser venir dans ma tête des analogies, des renvois à d’autres images auxquelles je peux penser. Le plaisir, là, c’est d’aller chercher dans la bibliothèque la vérification de mon souvenir. C’est à dire si la contemplation d’une reproduction d’une œuvre d’un artiste m’évoque l’œuvre d’un autre artiste, le grand plaisir c’est d’aller plonger dans la bibliothèque, chercher la documentation sur cet autre artiste et vérifier si en effet ça correspond ou pas. A ce moment là, si le rapport est juste, c’est tout le plaisir de l’étude de l’art. C’est à dire voir ce qui se ressemble, ce qui ne se ressemble pas et de commencer à analyser ce rapport.  Pourriez-vous nous parler des livres  qui ont marqué votre vie professionnelle ou privée ? Les grands classiques peut-être, mais aussi des livres que vous vous êtres appropriés par l’instinct ou par l’émotion. Est-ce qu’il y en a quelques uns comme ça, qui ont été des points de repère dans votre vie ?  Peut être plus la littérature que les livres d’art… Mais il y a des lectures qui ont compté pour moi au tout début, lorsque j’ai commencé à travailler. Comme je suis une autodidacte j’ai lu assez systématiquement de grands auteurs sur l’art : Chastel par exemple, ou Focillon. Un autre aussi, un peu oublié, comme Louis Gillet. J’ai un vif souvenir de ces lectures car c’est à travers elles que j’ai appris l’histoire de l’art, n’ayant pas fréquenté l’université.  Dans les romans autobiographiques que vous avez écrit, vous traduisez des expériences personnelles en livres. Existe t’il des livres que vous avez traduit en expériences personnelles ?  C’est intéressant, ça. Vous me faites travailler ! J’ai eu un jour une conversation avec un ami peintre, Bernard Dufour. On se disait l’un à l’autre qu’à travers la lecture des grands auteurs, au-delà de la délectation esthétique ou de la curiosité sur la description qu’ils font d’une époque ou de caractères, on va aussi chercher des modèles de vie. Sans doute d’une façon complètement illusoire, parce que ce serait très difficile par exemple de transporter Dostoïevski comme modèle de vie ! Mais je crois qu’il y a une identification qui se fait avec certains personnages. Et forcément, pendant un certain temps en tous cas après la lecture, si on a été vraiment séduit par le personnage, on a presque inconsciemment tendance à endosser un petit peu son rôle, sa peau, dans la vie qu’on mène à ce moment là. Je sais qu’un jour j’avais vérifié que ça allait jusqu’à attraper des expressions ou reprendre un certain vocabulaire. Ou même modeler sa phrase sur le modèle de l’auteur.  Dans un article que vous avez écrit sur Carl Andre en 1983, et que je trouve remarquable, vous citiez Chateaubriand, un court extrait du Génie du Christianisme.  J’ai complètement oublié ça ! Qu’est-ce qu’apporte la littérature à la critique d’art, et avez-vous souvent fait ce parallèle entre littérature et critique d’art ? Oui. Je pense que lorsque j’écris sur l’art je vais chercher l’inspiration autant dans des références à l’histoire de l’art que dans la littérature. Et pour moi un grand écrivain c’est celui qui sait être très visuel. Je crois que les grands écrivains ce sont ceux qui vous permettent de construire dans votre cerveau des images précises dans lesquelles on peut rentrer. Sans ça, je laisse tomber ! C’est drôle que je sois allé cherche le Génie du Christianisme. Il faudrait que je retrouve cet article. Je l’ai trouvé dans un des catalogues rétrospectifs édités par la galerie Daniel Templon dans les années 80. Aujourd’hui, l’art contemporain et les publications sur l’art contemporain se trouvent d’ailleurs partout. A vos débuts, dans les années 70, j’imagine que cela n’était pas le cas. Comment vous procuriez-vous les livres ? Fallait-il courir chez Walther König, par exemple, qui venait d’ouvrir à Cologne ? Fallait-il aussi simplement les écrire, comme vous avez fait, au sujet de l’art conceptuel ?  C’est sûr, on a vu se transformer complètement l’édition d’art, notamment en France. On avait l’impression que par rapport aux Italiens ou aux Américains, et aussi par rapport aux Allemands, les Français étaient quand même assez en retard du point de vue de l’édition sur l’art, et sur l’art moderne et contemporain en particulier. C’était même la raison pour laquelle, pendant un temps, art press avait une petite collection de livres sur l’art, sur des artistes contemporains, en association avec Flammarion. C’était justement pour répondre à ce manque. Après les choses ont évolué. Mais pendant cette période pendant laquelle on manquait de livres en France, je me souviens que les voyages étaient toujours une occasion de remplir les sacs et les valises de livres. Walther König en effet, ou lorsque j’allais à Milan dans les librairies. A New York, il y avait une chose que j’adorais. Je trouvais pas mal de choses chez des marchands de livres et de catalogues d’expositions anciens qui vendaient dans la rue. Ils installaient de grandes tables. Là j’ai acheté des catalogues d’expositions qui avaient dix ou quinze ans, qui étaient impossibles à l’époque de se procurer en France, et qui étaient des catalogues d’expositions très importantes pour moi.  Des expositions de Jackson Pollock par exemple. J’achetais ça comme ça, sur le trottoir à SoHo. J’ai vu que ca existe toujours mais c’est peut être moins intéressant. Vous-même avez comblé un manque en écrivant sur l’art conceptuel, dès 1972. Oui je me souviens, avec Daniel Templon on a fait ce petit livre sur l’art conceptuel. En français il y avait peu de choses, il fallait faire une information. Ce qui était aussi une des vocations d’art press au début. C’est pour ça qu’on a traduit pas mal de textes américains en français, puisqu’on était très tourné vers les Etats-Unis.  Quels sont les livres que vous aimez particulièrement lire ?  Ce que j’aime beaucoup ce sont les entretiens. Il y avait une petite collection, là aussi américaine, de Random House. Je ne sais pas si ça existe toujours mais j’en ai quelques exemplaires. C’étaient de petits livres qui contenaient de très grandes interviews d’artistes. Et pour moi c’est une chose très précieuse, j’aime beaucoup cela. Et je regrette d’ailleurs que dans le journal nous n’ayons pas la place pour en faire plus car j’aime beaucoup lire la parole d’artiste, la parole spontanée. Pas forcement des écrits d’artistes, qui sont toujours très intéressants, mais tous les artistes n’écrivent pas. Je pense à de longues interviews très concrètes comme savent faire les américains.  Il y avait le magazine associatif Bomb aux Etats-Unis qui ne publiait que des entretiens avec artistes.  Oui, bien sûr. Il y avait Interview aussi, de Warhol. Et les grandes interviews que faisait à l’époque le magazine Artforum. Des interviews fleuves qui étaient toujours très concrètes. L’intervieweur demandait à l’artiste « mais comment tiens-tu tes pinceaux, où les achètes-tu, combien de toiles détruis-tu dans l’année… ». J’aimais beaucoup ça.  Ca révélait aussi beaucoup de choses sur le tempérament de l’artiste.  Bien sûr. C’est mieux que les grandes idées. Voilà, ça pourrait être une idée : faire une collection avec de longues interviews. Mais d’ailleurs ça marche très bien. Il faut voir ce qu’a publié Catherine Grenier avec Christian Boltanski, ça a très bien marché. Parce que c’était sous la forme d’un livre qui contenait une grande interview.  J’aimerais parler d’une exposition d’un artiste que vous connaissez bien, Joseph Kosuth, présentée chez Almine Rech en 2006 à Paris qui s’appelait « du phénomène de la bibliothèque », titre emprunté à un très beau passage d’un texte de Michel Foucault sur Flaubert, la Bibliothèque fantastique. L’exposition présentait sur les murs de la galerie des panneaux rétro-éclairés sur lesquels étaient imprimés des vues de bibliothèque de grands philosophes, accompagnés de citations célèbres. Par terre, un damage de livres laissait un passage étroit au visiteur pour accéder à ces panneaux. Pourriez-vous nous parler du rapport qu’avaient les artistes conceptuels au texte, à la philosophie, à l’idée d’une transmission d’une idée par un discours ? Joseph Kosuth semblait exalté et voulait mettre en évidence dans cette exposition la joie de la lecture et de la connaissance.  Mon intérêt pour l’art conceptuel, si j’y pense maintenant, je dirais qu’il se portait plutôt sur l’utilisation du langage dans le cadre d’une dialectique, d’une discussion. Mon premier contact avec l’art conceptuel ça a été par Kosuth, qui était très lié à Art & Language. Et leur procédé c’était  de se donner des objets de discussion et de mesurer toutes les opinions contradictoires qu’on pouvait émettre au sujet de cet objet, à considérer en tant qu’œuvre d’art. Je crois que c’était ça qui me séduisait. Cette discussion dont on pouvait imaginer qu’elle était sans fin autour d’un objet énigmatique et qu’on interrogeait. Je dois dire qu’après, ce qu’a pu faire quelqu’un comme Kosuth est plus de l’ordre de la fétichisation. Lorsqu’il met en scène des textes, de plus en les barrant, il y a en effet quelque chose de l’excitation produite par le texte. Mais c’est là rendu d’une façon plus sensible. J’ai le souvenir d’expositions de Kosuth dans lesquelles on se retrouvait plongé dans un univers textuel. Et sans accéder au sens finalement du texte il y a néanmoins une certaine jubilation. C’est quelque chose que je comprends très bien parce que finalement, il arrive qu’on se trouve dans une librairie ou une bibliothèque dans cet état de jubilation d’avoir à portée de main tout ce savoir. Même si l’on sait qu’évidemment on ne pourra pas l’épuiser ! Moi même je réfléchis à ça et je me dis que je serai morte avant d’avoir lu tous les livres qui sont dans cette maison ! Mais c’est là, à portée de la main. Et il y a quelque chose de l’ordre du sensible. Ce n’est pas la même chose que la jubilation qu’on éprouve à la lecture d’un texte dans lequel on trouve soit quelque chose qu’on pense soi-même, soit qui fait aboutir mieux qu’on ne l’aurait fait soi-même quelque chose qu’on a déjà en tête, soit qui vous fait découvrir quelque chose qui vous séduit et à laquelle vous n’avez pas encore pensé. Je crois que ça, c’est quand même un plaisir différent.  Y’a t’il justement un livre publié récemment qui vous a apporté ce type de plaisir ? J’ai quelque chose en tête qui est très récent. Je trouve que le travail que viens de faire Anne Tronche sur les années 60 est très bien. Je vais vous dire pourquoi. Il y a deux choses intéressantes dans ce livre. Ce n’est pas vraiment une histoire des années 60. Elle ne raconte pas vraiment une histoire, elle analyse des œuvres d’artistes qu’elle a rencontrés dans ces années, par chapitres, en faisant des rapprochements qui échappent aux catégories habituelles. Elle n’a pas mis ensemble les Nouveaux Réalistes, par exemple et ensemble les artistes de la Figuration Narrative, dont elle était très proche. Elle a fait d’autres rapprochements. Elle a cassé les catégories. Je crois que plus on prend de la distance dans le temps et plus ces histoires de catégories prennent  un caractère artificiel. Et l’autre chose intéressante c’est que c’est un livre extrêmement personnel dans lequel elle parle vraiment de ses rencontres avec les artistes, avec les personnes, pas seulement avec les œuvres. Ce n’est pas la distance de l’historienne, c’est au contraire la proximité du témoin qui s’exprime dans ces pages. Je trouve qu’en France c’est une démarche nouvelle et intéressante.  Au sein de la rédaction d’artpress, comment choisissez vous les livres dont vous allez parler ? Jérôme Lebrun, qui gère ces pages, Anaël Pigeat, notre rédactrice en chef, et moi-même mettons sur la table tous les livres que les uns et les autres avons reçus et que nous estimons dignes d’intérêt. Et puis nous les analysons ensemble. On voit ce qu’il faut retenir, ce qu’on peut laisser de côté. Et simultanément, nous réfléchissons au critique le plus à même d’en rendre compte. Nous faisons ça au moins une fois par mois.  Avez-vous des projets particuliers en ce moment ? J’essaie de garder le rythme d’écriture sur un livre autobiographique qui porte sur l’enfance. J’aimerais faire apparaître dans ce livre comment vient le goût de l’écriture. Je me pose la question de savoir qu’est-ce qui fait que dès l’enfance et l’adolescence on a envie d’écrire, même de lire. Par quels circuits est-ce que ça passe. C’est un des aspects du livre. Mais j’y consacre malheureusement trop peu de temps, parce qu’on a une année très chargée à art press. D’abord le départ simultané de Richard Leydier et Christophe Kihm, qu’il a fallu remplacer. Et enfin, nous préparons l’anniversaire du journal. Ca prend du temps de mettre tout cela en place ! Notes D’art press à Catherine M. Entretiens avec Richard Leydier, éditions Gallimard. L’art des années 60. Chroniques d’une scène parisienne, Anne Tronche, Hazan.
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artbookdap · 3 years ago
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Right now, for us, it's all about the future! Inspiration here is from 'Georgia O’Keeffe,' published by D.A.P. & @museothyssen ⁠ ⁠ ⁠O'Keeffe had the right idea. Pictured here: "Series I – No. 3" (1918)⁠. And portrait of O'Keeffe by Alfred Stieglitz, 1920-1922.⁠ ⁠ @okeeffemuseum #okeeffeinspired⁠ #CatherineMillet @centrepompidou @fondationbeyeler #georgiaokeeffe https://www.instagram.com/artbook/p/CYHamiAFfga/?utm_medium=tumblr
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artbookdap · 3 years ago
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On this fall day, we're thinking of Georgia O'Keeffe, born OTD in 1920.⁠ ⁠ Reproduced from 'Georgia O’Keeffe' — published by D.A.P. & @museothyssen — this 1920–1922 portrait of O'Keeffe is of course by Alfred Stieglitz and the painting is "Autumn Leaves - Lake George, N.Y.," 1924.⁠ ⁠ @okeeffemuseum #okeeffeinspired⁠ #CatherineMillet @centrepompidou @fondationbeyeler #georgiaokeeffe #ramshead #newmexico #southwestart https://www.instagram.com/p/CWT3U9jJAnH/?utm_medium=tumblr
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artbookdap · 3 years ago
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What?! Amazing to read about Georgia O’Keeffe, "once voted one of the five most famous women in America" as "mostly an unknown presence in France" today @newyorkermag @roxanarobinsonauthor explains: "When the curator of her exhibition @centrepompidou initially tried to interest institutions in displaying her work, he was met with shrugs and told, 'she is no one here.' Now the first solo show of O’Keeffe’s work has opened in the country—and it’s both comprehensive and gorgeous."⁠⁠ ⁠⁠ Read the full review via linkinbio.⁠⁠ ⁠⁠ We are proud to have copublished the catalog to 'Georgia O’Keeffe' with @museothyssen ⁠⁠ ⁠⁠ Art work © @okeeffemuseum / Adagp, Centre Pompidou / MNAM-CCI⁠⁠ ⁠⁠ #okeeffeinspired #CatherineMillet @centrepompidou @fondationbeyeler #georgiaokeeffe #ramshead #newmexico #southwestart https://www.instagram.com/p/CVBelLfFOS7/?utm_medium=tumblr
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artbookdap · 3 years ago
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Again. So contemporary. "Black Door with Red" (1954), is reproduced from 'Georgia O’Keeffe,' the hot summer new release from @museothyssen ⁠⁠ ⁠⁠ “When O’Keeffe bought her house in Abiquiú in December 1945, even amidst its ruins, the inner patio claimed her attention as the strongest architectural feature of this ‘soft warm adobe that one always wants to touch.’ The balanced proportions of the small, enclosed space open to the sky struck a chord deep within her as she later recalled: ‘The patio is quite wonderful in itself. You’re in a square box; you see the sky over you, the ground beneath. […] It’s wonderful at night – with the stars framed by the walls.’ […] In the larger paintings… O’Keeffe centers the black door within a vast horizontal white field with a single file of terracotta tiles that tap out a rhythm across the canvas. Light-filled and spare, these paintings are the most hard-edged of O’Keeffe’s later work and foresee the minimal style of American art in the 1960s. As Barbara Rose wrote: ‘Light is essential to O’Keeffe’s paintings, but like Rothko, Newman and Ad Reinhardt, she seeks radiance from within.’ Indeed, the black rectangle of the door vibrates with steady intensity against the gently luminous wall. Purged of detail, the patio, like the rest of the house, was carefully ordered according to the Zen principles of harmonious living. As she grew older, O’Keeffe became increasingly sensitive to Eastern concepts of purity and contemplation. The spaces she lived in blended nature with art and had an essential bareness that suited her, for as she once said, ‘if you have an empty wall, you can think on it better.’”⁠⁠ ⁠⁠ Read more via linkinbio.⁠⁠ ⁠⁠ IMAGE CREDIT: "Black Door with Red" (1954), Oil on canvas. 121.9 x 213.4 cm. Chrysler Museum of Art, Norfolk, VA. Bequest of Walter P. Chrysler, Jr. © @okeeffemuseum ⁠⁠ ⁠⁠ #georgiaokeeffe @okeeffemuseum ⁠⁠ #CatherineMillet @centrepompidou @fondationbeyeler #georgiaokeeffe #newmexico #southwestart #blackdoorwithred #georgiaokeeffearchitecture #georgiaokeeffeapueblo https://www.instagram.com/p/CRPtdycMQJo/?utm_medium=tumblr
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artbookdap · 3 years ago
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Georgia O'Keeffe was constantly seeking and always astonishing. The more you look now, the more fascinating and contemporary her work feels. This 1954 oil painting, titled "From the Plains II," is reproduced from the killer survey just out from @museothyssen ⁠⁠ ⁠⁠ O'Keeffe is quoted: "The unexplainable thing in nature that makes me feel the world is big far beyond my understanding – to understand maybe by trying to put it into form. To find the feeling of infinity on the horizon line or just over the next hill.”⁠⁠ ⁠⁠ Read more via linkinbio⁠⁠ ⁠⁠ IMAGE CREDIT: "From the Plains II," 1954, Oil on canvas, 122 x 183 cm, Museo Nacional Thyssen-Bornemisza, Madrid © @okeeffemuseum ⁠⁠ ⁠⁠ #georgiaokeeffe #fromtheplains #georgiaokeeffelandscape #landscapepainting⁠⁠ #CatherineMillet @centrepompidou @fondationbeyeler #newmexico #southwestart https://www.instagram.com/p/CRO6lF8MAhq/?utm_medium=tumblr
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artbookdap · 3 years ago
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"Jimson Weed/White Flower No. 1" (1932) is from new release, 'Georgia O’Keeffe,' published by D.A.P. & @museothyssen ⁠⁠ ⁠⁠ The editors write, "The Jimson Weed was one of O’Keeffe’s favorite flowers. She grew the night blooming flower at her home in Abiquiú, allowing the blossoms to spread before realizing they were poisonous. The plant’s dual nature, its importance to the Indians, drew O’Keeffe to the flower which she transformed into a powerful statement of harmonized shape and color: ‘The Jimson weed blooms in the cool of the evening – […] Don Juan speaks of uses the Yaqui Indians make of the Jimson weed that almost make one afraid. When I found that they are poisonous, I dug them up but in Abiquiú, a few keep on growing persistently. Now when I think of the delicate fragrance of the flowers, I almost feel the coolness and sweetness of the evening.'"⁠⁠ ⁠⁠ Read more via linkinbio.⁠⁠ ⁠⁠ Image credit: Georgia O'Keeffe, "Jimson Weed/White Flower No. 1," 1932, Oil on canvas, 48 × 40 in. (121.9 × 101.6 cm) @crystalbridgesmuseum Bentonville, Arkansas⁠⁠ ⁠⁠ @okeeffemuseum #CatherineMillet #jimsonweed @centrepompidou @fondationbeyeler #georgiaokeeffe #ramshead #newmexico #southwestart #georgiaokeeffeflower https://www.instagram.com/p/CQgL8mhj5B3/?utm_medium=tumblr
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