#casquette de racaile
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Mon sieur Pelloud était un homme assez modeste. Il vécu une enfance plutôt paisible dans une belle comtée dans les montagnes françaises.
Un jour, alors que le jeune Pelloud s'apprétait a manger son- je cite- "Savanne" , un grand garçon avec une casquette dite "de racaille" lui pris et le lui mangea. Le jeune homme désemparé fuya dans un coin et pleura de haine.
Sieur Pelloud rentrant chez lui, les yeux rouges, se fit surprendre par Dame Pelloud. Celle ci le reconforta.
C'est ainsi que le jeune Pelloud repris confiance en l'humanité (a peu prés) et adapta les concepts politiques dit de gauche.
Ce jeune homme un jour le demanda de l'aide pour lancer sa campagne. C'est ainsi que cette affiche vit le jour.
Malheureusement (on doute toujours de la légitimitée du vote mais) Sacha perdis en finale.
Mais peut être qu'un beau jour dans la lignée des Pelloud deviendra l'homme le plus voté du monde (et légitimement cette fois)
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L'Ennemi Absolu
Le système pédo-sat que j'ai largement explicité a fait en sorte que l'ennemi du Résistant soit "l'Arabe" et/ou "le noir", en mettant en place une sur-immigration très souvent violente voire barbare. Immigration notamment incontrôlée, dite de "migrants". L'ennemi n'est ni "l'étranger", ni "les immigrés", ni "les noirs", ni "les Arabes". C'est : 1 Les islamistes 2 Les pédo-sat, parfois collabos 3 Les "racailles" (teneurs de murs, dealers, etc) en jogging et casquette, quasi exclusivement arabes et noirs notamment en France 4 Les collabos, souvent juifs (médiatiques), très souvent blancs C'est le proxénète Daniel Barbry, Saint-Georges-sur-Cher, toujours en liberté, qui rencontre ma femme et collaboratrice Anne Pangolin Guéno, kidnappée, torturée, violée, prostituée. Elle lui demande de l'aide. Il va la prostituer et la faire violer par 30 hommes, pendant des mois. La Justice ? LOOOOOOL...
Anne est à moitié arabe. Son teint basané ne dit rien à ce mongolien au teint cadavérique, qui va la punir d'avoir un "mari raciste". Basile Pesso, Land of Somewhere, 29 juillet 2 024
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Sélection de décembre : le polar historique.
La Mort n’est pas une fin, Agatha Christie :
Elle est bien belle, la concubine qu’Imhotep a ramenée de son voyage dans le nord. Mais elle n’est qu’une étrangère, et on ne l’aime pas. D’ailleurs, depuis qu’elle a ensorcelé le maître, rien ne va plus au domaine. Et ce démon va finir par décider de tout si l’on n’y prend garde : il faut agir avant qu’il ne soit trop tard. Si elle venait à disparaître, le cœur d’Imhotep retournerait à ses fils. Il suffirait d’écraser le serpent, et tout redeviendrait comme avant ! Mais est-ce bien certain ? Le mal vient-il vraiment de l’étrangère ? On dirait qu’un poison intérieur ronge la maison du maître...
Fauve, Viviane Moore :
Alors que l’hiver glace la mer et que le vent souffle en tempête, drossant les navires sur la côte, une bête fauve ravage la cité neuve de La Rochelle. Un assassin que ni les hommes du prévôt, ni les templiers n’arrivent à capturer. Dans les ruelles retentit une comptine d’enfant. La malédiction prend la forme d’une statue honorée par un être tenant plus du spectre que de l’humain. Crime de sang, passion, pouvoir, corruption ! Le chevalier Galeran de Lesneven devra aider les templiers à faire toute la lumière sur les meurtres qui souillent la paix de La Rochelle et de leur commanderie.
Les Incorruptibles, Brian de Palma :
À Chicago durant les années trente, lors de la prohibition, Al Capone règne en maître absolu sur le réseau de vente illégale d'alcool. Décidé à mettre un terme au trafic et à confondre Al Capone, l'agent Eliot Ness recrute trois hommes de confiance, aussi intraitables que lui. Ensemble, ces quatre incorruptibles partent en guerre contre le gang de Capone.
Élémentaire, ma chère Sarah !, Jô Soares :
1886. L’actrice Sarah Bernhardt fait une tournée triomphale au Brésil. Sommet de son voyage, sa rencontre avec l’Empereur, hélas affligé par le vol du Stradivarius qu’il vient d’offrir à sa maîtresse. Pour Sarah, un seul homme est capable de sortir l’Empereur d’embarras : un étrange Anglais dénommé Sherlock Holmes. Répondant à l’appel de son amie, il débarque à Rio, flanqué de son éternel Watson et affublé de sa casquette à carreaux. Mais la chaleur tropicale, la cuisine épicée, les belles métisses et le cannabis, qui immanquablement vient emplir sa pipe, plongent le célèbre détective dans un brouillard plus épais que le fog londonien.
Nestor Burma : brouillard au Pont de Tolbiac, Tardi, d’après le roman de Léo Mallet :
Alors qu'il se rend en métro à un mystérieux rendez-vous à la Salpétrière, Nestor Burma est abordé par Belita, une jeune Gitane qui le dissuade d'y aller : c'est inutile, l'homme est mort. Mais ce n'est pas un cadavre qui va arrêter notre détective…
La Trilogie Berlinoise, Philip Kerr :
Berlin, 1936 : Bernie Gunther, ex-commissaire de la police berlinoise, est devenu détective privé. Désabusé et courageux, perspicace et insolent, Bernie est un homme solitaire, témoin de son époque. Des rues de Berlin “nettoyées” pour offrir une image idyllique aux visiteurs des Jeux Olympiques à celles de Vienne la corrompue, Bernie enquête... à ses risques et périls.
L’Éclat de Dieu, Romain Sardou :
Plus encore que le Graal ou l’arche d’alliance, l’Éclat de Dieu suscite bien des convoitises depuis la nuit des temps. A celui qui le possède sont en effet promis la compréhension des mystères de l’univers, ainsi que la connaissance et la puissance absolue. Sous couvert d’assurer la protection d’un immense pèlerinage vers Jérusalem, neuf chevaliers francs entreprennent cette audacieuse quête. Mais peu avant le départ, l’un d’eux est assassiné : Cosimo, son neveu, se joint donc à l’expédition pour tenter de découvrir le coupable. Mais Il va devoir redoubler de vigilance et d’habileté pour survivre à cet affrontement de forces qui le dépassent...
1275 âmes, Jim Thompson :
Shérif de Pottsville, 1280 habitants, Texas, au début du vingtième siècle, Nick Corey mène une vie routinière pas trop fatigante dans la mesure où il évite de se mêler des affaires de ses administrés. Débonnaire, apparemment pas très malin, il se laisse même contester et humilier en public. Comme si ça ne suffisait pas, il est cocu et, aux prochaines élections, il pourrait perdre sa place. Il décide donc de commencer à faire le ménage…
L.A. Confidential, James Ellroy :
Trois flics dans le Los Angeles des années 50 : Ed Exley veut la Gloire, Bud White est une bombe à retardement munie d’un badge et Jack Vincennes, dit “Poubelle” terrorise les stars de cinéma pour le compte d’un magazine à scandales. Trois flics, trois hommes pris dans un tourbillon cauchemardesque qui testera leur loyauté, leur courage et le peu d’intégrité qu’il leur reste. Trois flics qui pourraient bien tomber un à un...
Blacksad, tome 2 : Arctic Nation, Juan Díaz Canales & Juanjo Guarnido :
Oldsmill, le maître de la ville, est un tigre blanc. Karup, le chef de la police, un ours blanc. Huk, l'âme damnée de Karup, un renard blanc. Blanc, blanc, blanc, blanc. A leurs yeux, tous les autres habitants, de la pie noire au renard brun-roux en passant par le chat tacheté et la biche châtain, ne sont que racaille. Et si la police n'est pas capable de maintenir l'ordre des blancs, les gros bras d'Arctic-Nation, cagoulés et vêtus de robes blanches, s'en chargent sans états d'âme. Blacksad, chat plus noir que blanc, va devoir se frotter à eux s’il veut retrouver, avant qu’il ne soit trop tard, une petite fille disparue.
L’Aliéniste, Caleb Carr :
New York, 1896... Un meurtrier auprès duquel Jack l’Éventreur fait piètre figure sème aux quatre vents les cadavres d’adolescentes atrocement mutilées, sans provoquer la moindre réaction des pouvoirs publics... Révolté par tant d’indifférence, Théodore Roosevelt, alors préfet, fait appel à ses amis John Schuyler Moore, chroniqueur criminel, et Laszlo Kreizler, spécialiste des maladies mentales, pour élucider cette énigme terrifiante. Leur méthode est révolutionnaire : en étudiant les crimes, ils pensent pouvoir brosser le portrait psychologique de l’assassin, l’identifier et l’arrêter. Mais ils doivent faire vite, car le meurtrier continue de frapper.
Les deniers du Gévaudan, Laetitia Bourgeois :
En octobre 1363, dans le village cévenol de Marcouls, noyé de brouillard et de givre, les paysans luttent quotidiennement pour leur survie. Lorsqu’un collecteur d’impôts est porté disparu, toute la communauté est immédiatement soupçonnée. Mais un jeune habitant du village, Barthélémy, sergent de justice obstiné et risque tout, prend l’affaire en main avec l’aide de son amie Ysabellis, guérisseuse aussi rebelle que talentueuse. Ils n’ont qu’un semaine pour découvrir la vérité, sans quoi les habitants de la vallée seront soumis à la terrible “question” dans les geôles du château seigneurial.
Ostland, David Thomas :
Berlin, 1941. Le jeune et ambitieux Georg Heuser entre dans la police en tant qu’inspecteur à la brigade criminelle. Il est rapidement affecté à la traque d’un tueur en série qui terrorise la ville. Sous la tutelle de son supérieur et mentor, il affirme ses dons d’enquêteur, apprend la loyauté envers ses collègues et jure d’œuvrer toujours au service des innocents. Jusqu’au jour où, pour le récompenser, on le promeut au sein de la SS...
Le Der des Ders, Tardi, d’après un roman de Didier Daeninckx :
Avant guerre, Eugène Varlot s'était frotté à pas mal de petits boulots : mécano, imprimeur, libraire, comédien. Après avoir "fait son devoir" comme tant d'autres pauvres gars embarqués dans la plus grande boucherie de l'Histoire, il se retrouve sur le carreau. Un peu par hasard, il est devenu détective. Installé en ménage avec la belle Irène qui panse à sa manière les blessures de son âme, il accepte ce qu'il croit n'être au début qu'une enquête de routine sur un banal adultère. Son commanditaire : le colonel Fantin de Larsaudière, de l'héroïque 296ème Régiment, le plus médaillé de toute la guerre. Mais Varlot va vite s'apercevoir qu'il sert d'alibi à une sordide histoire de chantage...
Trafic de reliques, Ellis Peters :
Frère Cadfael fait partie d'une délégation religieuse qui se rend au Pays de Galles pour ramener à l'abbaye bénédictine de Shrewsbury les reliques de Sainte Winifred. Les tractations avec les Gallois sont difficiles. Pendant le séjour, Rhisiard, leader de l'opposition au transfert, est assassiné. Immédiatement son pauvre serviteur, amoureux transi de sa fille, est désigné coupable. Mais frère Cadfael n’est pas de cet avis, et se prépare à mener l’enquête...
Penelope Green, tome 1 : La Chanson des enfants perdus, Béatrice Bottet :
Penelope Green, unique héritière du journaliste James Alec Green, décide de reprendre une enquête de son père : le mystérieux dossier FOXGLOVE COURT. Quel terribles secrets va-t-elle découvrir dans les bas-fonds de Londres ?
La Table des matières, Sylvie Fayet-Scribe :
Qui a torturé puis assassiné Margaret Penfield, respectable bibliothécaire américaine ? Et pourquoi ? Avait-elle identifié la plante qui promet l'immortalité décrite par Hildegarde de Bingen au XIIe siècle ? Pour Laurette Lerbier, révéler au grand public le nom de cette plante fabuleuse serait le point d'orgue de l'exposition sur les jardins qu'elle prépare au Muséum d'histoire naturelle de Paris. Elle se lance donc à la recherche de l'énigmatique source de jouvence. L'enquête la mène dans le monde méconnu des précurseurs d'Internet. Des savants de la Renaissance aux encyclopédistes-mondialistes de la fin du XIXe siècle, en passant par les jansénistes de Port-Royal et les bibliographes révolutionnaires du siècle des Lumières, le but de sa quête ne cesse de se dérober alors que les menaces se font plus précises. Accompagnée de Lucas du Prat, savant botaniste de la police scientifique, Laurette trouvera-t-elle les clefs du mystère ?
Dissolution, C.J. Sansom :
En 1557, l’Angleterre est déchirée par une violente période de transition religieuse : les réformistes s’apprêtent à dissoudre tous les anciens monastères catholiques, coupables, selon eux, d’idolâtrie obscurantiste. C’est dans cette atmosphère chaotique que Matthew Shardlake, brillant avocat, est reçu au cabinet de Lord Crommwell, chef des réformistes. Ce dernier le somme de se rendre au monastère de Scarnsea, théâtre de rumeurs sordides, dans lequel Shardlake va découvrir le cadavre décapité d’un confrère... Un assassinat inexplicable, des traces de rituel païen, une congrégation frappée de mutisme : l’avocat devra résoudre, une à une, toutes les facettes de cette macabre énigme.
Meurtres à la pomme d’or, Michèle Barrière :
An de grâce 1556 : François, étudiant en médecine à Montpellier, n’a qu’une idée en tête : devenir cuisinier. Aux dissections, il préfère l’étude du safran, de la cardamone, du gingembre, du macis et autre maniguette sous la houlette de l’apothicaire Laurent Catalan. Mais une série de morts suspectes sème le trouble dans la ville. Un mystérieux breuvage distribué par un apothicaire ambulant en est la cause. Laurent Catalan, en raison de ses origines juives et de ses sympathies pour les protestants, est accusé de complicité et jeté en prison. François mène l’enquête jusqu’à Bologne. Parviendra-t-il à sauver son mentor ?
L’Affaire de l’auberge rouge, Stéphane de Caneva, Julien Moca & Didier Quella-Guyot :
Plateau de Peyrebeille, campagne ardéchoise, dans les années 1830. Pierre et Marie Martin sont aubergistes. Les rumeurs les plus folles courent sur leur compte ! On les accuse de détrousser et d'assassiner leurs clients. D'ailleurs, comment pourrait-il en être autrement au regard de la fortune qu'ils ont accumulée en si peu de temps ? Et leur valet les aide, à tous les coups ! La vindicte populaire a tranché, on doit juger et condamner les Martin. De toute fa��on, ils sont coupables, tout le monde le sait. Ou l’a décidé, ce qui revient au même...
Un Fleuve de ténèbres, Rennie Airth :
Nous sommes en 1921, et le jeune Billy Styles va voir ses débuts dans la police marquée par une horrible expérience. Dans un manoir de la campagne du Surrey, on vient de découvrir les corps ensanglantés du colonel Fletcher, de sa femme Lucy et de deux de leurs domestiques, sauvagement poignardés. Pour les policiers du Surrey, ces meurtres sont le résultat d’un cambriolage qui aurait mal tourné. Appelé de Scottland Yard en renfort, l’inspecteur Madden voit les choses différemment : ce crime, il en est sûr, est l’œuvre d’un psychopathe qui frappera à nouveau. Sans tarder.
Le Serpent de feu, Fabrice Bourland :
Tandis que les rues de Londres déploient tous leurs atouts pour le couronnement prochain de George VI, les détectives Singleton et Trelawney se retrouvent lancés sur les traces d’une momie mystérieusement disparue. Une affaire d’autant plus insolite qu’elle semble liée au meurtre d’un politicien qui met tout Scottland Yard en alerte... En ces jours où la ville entière est à la fête, les morts s’aviseraient-ils de se relever de leur sépulcre pour se mêler des affaires des vivants ?
L’Ensorcelée, Jules Barbey d’Aurevilly :
Les lendemains de la Chouannerie. Dans une atmosphère de campagne barbare où interviennent des pâtres jeteurs de sorts et des vieilles femmes hantées par le souvenir de leurs débauches, Jeanne Le Hardouey est “ensorcelée” par un prêtre, l’abbé de La Croix-Jugan, dont le visage porte de terribles cicatrices. Lorsqu’on retrouve Jeanne noyée, les tensions se cristallisent et la mort frappe à nouveau...
Breaking the wall, Claire Gratias :
Juillet 1989. A Berlin-Est, Markus Schloss se réfugie dans un mutisme incompréhensible tandis que Klaus Weber, qui vit à l’Ouest, se laisse convaincre par une jeune documentariste française de raconter pour la première fois son passé. Mais pour comprendre le lien entre les deux hommes, il faut connaître l’histoire d’Anna...
Le Secret de l’étrangleur, Tardi, d’après un roman de Pierre Siniac :
Paris, 1959. Dans la capitale plongée en plein brouillard, un étrange étrangleur rôde. Mais que fait la police ? Elle fait grève, permettant ainsi à l'étrangleur d'accomplir ses odieux forfaits. Tardi délaisse le Nestor Burma de Léo Malet pour mettre en scène sa vision de Monsieur Cauchemar, un roman signé Pierre Siniac. Humour noir, dénouement à tiroirs et pavés luisants : du grand Tardi !
Le Nom de la rose, Umberto Eco :
En arrivant dans le havre de sérénité et de neutralité que devrait être cette abbaye – admirée de tout l'Occident pour la science de ses moines et la richesse de sa bibliothèque, l'ex-inquisiteur Guillaume de Baskerville, accompagné de son secrétaire Adso de Melk, se voit prié par l'Abbé de découvrir au plus vite ce qui a poussé un de ses moines à se fracasser les os au pied des vénérables murailles. C'est le premier des sept morts qui seront scandés par les heures canoniales de la vie monastique. Ces décès tragiques sont-ils un signe divin de l’apocalypse à venir ? Où sont-ils les résultats de machinations bien humaines ?
Le Nom de la rose, Jean-Jacques Annaud :
Sous la direction de Jean-Jacques Annaud, le célèbre roman lyrique d'Umberto Eco se mue en palpitant thriller gothique. Dans une atmosphère d’ombres grotesques et de faux-semblants, Sean Connery campe un surprenant apôtre de la Vérité face à ses confrères obscurantistes et sans scrupules.
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Une conférence religieuse
Les concepts du répertoire ecclésial se succédaient depuis une demi-heure, prélature, incardiné, économie du salut, romanité... ponctués de gestes circulaires de la main. Tout n’était sur ce gros homme, que dandinement, rondeur, jabot. Parfois la main s’immobilisant pendait quelques instants au poignet dans la posture qu’affectent les mimes pour figurer l'efféminé. Cette succession d’épithètes, d’hyperboles et d’adverbes ébahissait peut-être l’assistance mais glissait sur Vincent sans lui en remontrer, cependant au détour d’une remarque sur la notion de contrition il marmonna « Putain, mais La cage aux folles, quoi... ». Il voulut se boucher les oreilles, les inflexions de fausset que prenait le monsieur lui étaient insupportables. « Non mais, un jars! ». C’était jusqu’ici la seule chose que Vincent retenait, prenant conscience grâce à l’horloge que voici trente-sept minutes qu'il écoutait cacarder cette pédale. Vint l’image des racailles. En examinant ce petit monsieur gras, féminin, paré de fanfreluches, révéré par toute une cour et présenté partout comme l’unique prélat fidèle au Molinisme originel, Vincent voyait un excès de Civilisation. Aussitôt lui vint l'image des barbares symétriques. Qu’est-ce que Monsieur le Surintendant allait faire concrètement contre les racailles ? Les racailles continueraient à saloper toujours plus loin chaque mètre carré de la laborieuse, vertueuse, vénérable civilisation dont se réclamait Monsieur le Surintendant, quel que soit le nombre de conférences, tractages, manifestations qu’organiserait la Société des Bons Messieurs. Oui, lorsqu’apparaissait le prélat, et que les redeudeus rangés en double haie d’honneur ployaient le genou gauche, lorsque tous ces rubans venaient l’un après l’autre recevoir de l’air recueilli puis éberlué du courtisan, un précieux mot, un chuchotement, lorsque s’ébranlait ce fatras de protocole sorti d’une caricature anticléricale, l’image des bandes de racaille qui marchent à 8 en ligne sur les Champs-Elysées le samedi après-midi se dessinait en ombre chinoises dans l’esprit de Vincent Dubois. Mais oui ! Les racailles, résurgences des bédouins du désert pilleurs de caravane constituaient l’antimatière la plus exacte de ce monde de bourgeois intellectuels privés de force vitale. C’était parce que ces derniers avaient depuis le 17ème siècle corrompus les classes viriles des Blancs travailleurs manuels, notamment par l’hypertrophie du culte marial sous le pontificat de Léon XIII, par l’exercice d’une autorité tenant davantage de la mère abusive que du bonhomme, par la torture mentale de la culpabilisation, par les mille petites phrases toujours négatives achevées de « ce serait dommage de l’oublier », que le moment venu les racailles avaient pu débarquer à Marseille et à Chartres, dans les galettes des rois et les fêtes de village, dans tous les interstices gentils de cette société pacifique, et, comme l'analysait Xavier, tout sodomiser.
Les conférences de Monsieur le Surintendant (Le Beau, reflet de la Vérité, 2011, Splendeurs de l’Eglise, 2013, Talent et Devoir d’Etat : être bien ce que nous sommes, 2014) remportaient toujours l’adhésion générale. Les premières minutes consistaient généralement en l’énumération de toutes sortes de désastres contemporains bien connus (crise des vocations sacerdotales, doctrines fausses) qui avaient le mérite de rappeler aux auditeurs tatillons que l’heure était grave, que le navire coulait et que seule l’unité sans faille autour des derniers détenteurs d’autorité (comme Monsieur le Surintendant) permettrait de sauver quelques meubles. Puis, et c’était là que certaines têtes parmi les moins chenues de l’assistance ébauchaient les prodromes d’un branlement négateur, le propos déviait non sur la condition de ces patriciens et de cette plèbe de petits blancs condamnés dans leur pays, mal regardés, volés, chassés partout, mais sur la situation du clergé. Celle-ci était, on le savait depuis cent au moins, catastrophique etc. Ca-ta-stro-phique glapissait Monsieur le Surintendant cessant un instant de lire sa fiche pour regarder les vieux des premiers rangs, tous acquis à la démonstration. Séminaires vides, infiltrations maçonniques, collégialité, il y avait toutes les raisons de croire que nous étions « à la veille d’un châtiment divin terrible, auprès duquel le Déluge ferait figure de bagatelle ». Selon Monsieur le Surintendant la désertion chronique des églises par les fidèles avait pour cause les abus de la liturgie moderne, etc.
Vincent bailla, sortit son téléphone, consulta ses courriels en attente de réponse archivés dans la section "grande forme". Il y classait les courriels douloureux qui nécessitaient une très grande santé mentale pour y répondre à-propos. Bien qu'il fût de fort méchante humeur il relut comme poussé par la haine de soi le message de ......... vieux de 7 mois, auquel il n'avait toujours pas trouvé la force de répondre.
Le 8/8
Cher Vincent,
Aussi loin que porte le regard le paysage ressemble à une Italie qui serait vierge ; des collines vêtues de maquis et d’oliviers et c’est tout. Je t’écris depuis la place passager d’une voiture de location sur l’autoroute Split-Zadar car je fais conduire Clara, comme d’habitude. Depuis Santa Maria di Leuca nous avons effectué une magnifique traversée de ce qui fut autrefois le golfe de Venise sur le voilier que Monsieur Jacques nous prête, puis avons remonté l’Albanie jusqu’ici. La mer Adriatique recèle de ravissants joyaux orthodoxes sur son rivage monténégrin. Nous avons laissé loin derrière l’Albanie, désert où ne poussent que des sacs plastiques pris dans les ronces et battus au vent, et avons accueilli avec joie l’apparition de l’ile Saint-Stéphane à l’aube du 5, cet ancien bastion de la république de Venise aujourd’hui île privée. Grande joie de regarder depuis les murailles de ce paradis les boloss jeunes touristes à casquette hipster et lunettes essence, et de leur adresser quelques doigts d’honneur règlementaires. Clara ne manifeste aucune pitié pour ces promeneurs ignares en religion qui pour leurs vacances se ruinent par pur snobisme Instagram, se chargent de gros sacs, somnolent dans des dortoirs puants tout cela pour photographier la synthèse de tout ce qu’ils méprisent : des églises et des monastères. Touristes hipsters : "Bah on cherchait surtout l'authenticité. Pas trop l'argent". Clara compare l’ignorance de ces foules qui rigolent des saints et ignorent la vraie religion à son enfance chez les sœurs dominicaines de Fanjeaux, « Nous c'était le contraire on étudiait émerveillées les pères de l’Eglise mais on ne voyageait jamais faute d’argent. Alors pourquoi ces ploucs à casquette Obey viennent-ils admirer des chapelles ? ». « Mais c’est parce que c’est beau » se défendraient-ils, eux qui juraient deux secondes auparavant que la beauté est subjective, que Caravage vaut Picasso ou même un masque baoulé (mais jamais chez eux ils ne paient les 7 euros de l’entrée du musée des arts primitifs quai Branly). Nous avons ensuite admiré Kotor, Herceg-Novi, Dubrovnik… Petits reliquaires ramassés derrière des murailles épaisses de quatre mètres et hautes de quinze, prix de la survie pendant cinq siècles face aux ottomans massacreurs, inventeurs de la pédomazona. Le génie bâtisseur européen guetté par l'arriération saccageuse oriental, n’en sommes-nous pas exactement là ? C’est à croire que rien n’a changé depuis les Thermopyles. Connais-tu la thèse de Philippe Fabry sur Lépante répétition exacte de Salamine? Cette visite de Dubrovnik apprend davantage sur l’époque actuelle que dix ans à lire les journaux. Les murailles de Dubrovnik m’ont révélé la fonction véritable des frontières. Je tance Clara sur sa vitesse car elle dépasse actuellement les 160, warnings allumés sur la bande de gauche, et qu’elle ouvre la vitre pour lâcher un doigt d’honneur aux radars de vitesse (je crois que son pied droit écrase l’accélérateur aussi fort que Notre-Dame écrasera la tête du serpent dans les temps eschatologiques). Bientôt Zadar d'où nous repasserons l'Adriatique pour quelques jours à Venise. Les doges prenaient jadis le titre d’époux de l’Adriatique, n’est-ce pas tout à fait lyrique ? Nous descendrons d'ailleurs dans le palais de l’un d’eux, Andrea Gritti, où les selfies sont interdits ce qui tu l'imagines, a précipité le choix de Clara. On ne bouge plus d’Italie jusqu’au 20 avant de passer en France. Viendras-tu au Réyol cette année ? Nous y serons du 20 au 27 avant de remonter doucement vers la Loire. J’ai lu ton mémoire sur Scorcese, excellent. J’entame Mort à Crédit, et Clara termine Rester Vivant, si si.
FvdR
En somme, poursuivait Monsieur le Surintendant, nous allons conquérir les places par le haut. Il existe encore aujourd’hui une élite catholique, qui fait des enfants, et qui nous est fidèle. Ils remplissent nos églises et nos séminaires et c’est la seule chose qui compte pour l’avenir. La hiérarchie vaticane, bien qu’hostile à notre congrégation sera forcée le jour venu de nommer nos prêtres aux places de choix et qui sait, de faire l’un d’entre nous évêque, alors nous investirons et réunirons ces parcelles disparates comme autant de micro-chrétientés, d’un coup réunies en une grande. Les charges qui nous seront échues deviendront nos places fortes d’où nous proclamerons, inexpugnables, bien haut l’Evangile. Les gens reviendront à l’Eglise poussés par un monde encore plus vicieux et irrespirable qu’aujourd’hui. Alors leur vie prendra un sens, un but, irradiée en filigrane par la joie, par la vie de l’esprit dont nous aurons rendu les conditions d’épanouissement possible par l’établissement d’une atmosphère chrétienne, catholique, comme celle dans laquelle ont vécu nos pères durant mille cinq cent ans. Sommes-nous plus intelligents que nos pères parce que nous avons la voiture, le vote à bulletin secret et le telefonino ? Sommes-nous plus heureux que nos pères à votre avis ? A ce moment précis de la démonstration, les paroles du prélat trouvait pour la première fois en Vincent une oreille attentive. Certes, ceci était bien amené, et l’on voyait où Monsieur le Surintendant voulait en venir. Mais s’il avait tant raison pourquoi son public était-il surreprésenté en vieillards et femmes obèses? Cela, le renouveau? Depuis l'ouverture de cette paroisse il y a dix ans, non seulement aucun nouveau converti n'était apparu, mais aucun couple ne s'y était formé, et ceci pour une raison simple : aucune fille célibataire en âge de procréer ne fréquentait les lieux. Les jeunes adultes fuyaient l'Eglise dès qu'ils n'étaient plus surveillés par leurs parents ou tournait vieux garçon et vieille fille selon qu'ils aient une vocation ou une aversion innée pour le cul, et on voyait effectivement chaque dimanche venir s'asseoir un peu plus de bide, un peu plus de menton. Cette désertion de la Santé procédait d'un simple principe: le marché attirait à lui la santé, ponctionnait dans les familles chrétiennes les plus prometteurs éléments, happait les belles baigneuses, rejetant sur le sable à marée basse les obèses, les tarés. La jeune fille jolie trouverait toujours cent fois plus d'intérêt, cent fois plus de joie immédiate, à aller dans le monde plutôt qu'à épouser un jeune catho même très à son goût, et lui faire dix enfants. "Ce sont les carences en dialectique et apologétiques qui causent l'abandon de la vie chrétienne" maugréait en lui-même Vincent, baissé sur sa chaise, observant par en-dessous Monsieur le Surintendant sur son estrade. « Quelles armes dialectiques tous ces emmerdeurs donnent-ils à un type de 20 ans qui se ferait coincer sur l'avortement dans un débat improvisé devant témoins? On vient à l’Eglise par Charles Péguy et Chesterton, tout embaumé, et lorsque l’on s’en ouvre à un inconnu la première chose qu’il vous dit c’est « Mais et la capote ? Et l’avortement ? Et les pédophiles ? » Quel autre possibilité que de se rendre ridicule avec tous les principes qu'il défend, le nouveau chrétien? Et ces cuistres de répondre que c'est justement là le choix entre vie chrétienne et vie du monde! Mais non! Mais non sales flemmards que vous êtes! C'est pas ces deux choix là! Il y a une troisième voie et vous le savez bien! C'est de gagner dialectiquement le débat, calmement, logiquement! Or la dialectique de débat n'est pas faite de thomisme, de catéchisme et de droit canon, lourds éléphants d’Hannibal, bref n'est pas faite de ce que l'on dit, mais de comment on le dit. Il faut pouvoir improviser, menacer, exhorter, insinuer, avec un esprit d’à-propos, avec des équivoques, avec des synthèses ramassées, avec des questions oratoires, avec des palettes de 30 figures rhétoriques maîtrisées jusqu'à pouvoir frapper d'instinct selon le contexte, avec la phrase qui retourne toute la bataille. Car ces débats, clashs, controverses, sont les jeux du cirque de notre monde civilisé. Seuls les conférenciers capables de parler sans note intéressent les foules, et influencent éventuellement leur opinion. Dans un débat contradictoire, le Verbe c'est la dialectique. Dangerosité en politique d'avoir trop intégré des préceptes tels que ne rien demander, ne rien refuser et l'honneur de souffrir pour Notre-Seigneur-Jésus-Christ ��.
Pour gagner dialectiquement les débats contre le monde il faudrait que les jeunes soient formés, initiés aux figures de rhétorique et entraînés à leur application en terrain difficile : un débat improvisé dans la rue, un entretien avec un journaliste hostile, etc. NSJC, modèle par excellence du maître dialecticien à imiter. Il faudrait aider à comprendre quelles figures privilégier selon que l’on dialogue avec tel contradicteur devant tel public ou tel autre, pratiquer l’art d’avoir toujours raison mais à l’école de Saint Dominique, se repasser certains grands débats cruels des années 90-2000 sur les plateaux de Virieu, Ardisson, Ruquier, Fogiel, pour comprendre ce qu’il aurait fallu dire, comment et quand, et bien prendre conscience de cette vulgarité admise par les foules, qui exige de vaincre ou de périr. La plupart des cultures basées sur le mensonge se réclament, on le sait, toujours du dialogue car elles savent pouvoir y triompher, le mensonge et la dissimulation étant chez elles non des péchés mais le mode habituel de rapport à l’autre, à l’étranger haï, à détruire, à soumettre. Ces enjeux de rue intéressent très peu ce clergé pour qui toute la question est de connaître le nombre de séminariste dans tel diocèse et qui en est l’évêque, ou si untel se conforme ou non à telle hiératique, ou encore d’expliciter les mérites comparés de deux congrégations jadis florissantes et aujourd’hui éteintes. Les foules de rombières et de vieux efféminés qui se passionnaient pour ces sujets seraient bafoués en deux minutes de débat face à un Dynovicz, Touitou, Ramadan, ou quelque autre sophiste habile au tour de passe-passe lévinassien (« Nous ne défendons pas le voile, qui est un tissu, mais la pudeur, qui est une vertu. Le voile n’est que l’excipient de cette vertu ») et dont la syntaxe rustique, loin de les desservir, formait le raccourci, le joker pour foncer plus vite au résultat sans la manière, laissant les héritiers de Bossuet s’empêtrer dans les ornements du beau style (liaisons, doubles négations), faites pour l’apparat des conférences avec fiches, faites pour cette foutue conférence. Ainsi à Crécy des soudards mal dégrossis massacrèrent avec des flèches et des poignards plusieurs milliers de chevaliers carapaçonnés de la plus haute extraction.
Le regard de Vincent erra un moment sur les portraits des vénérables prédécesseurs aux murs de la salle. De vieux messieurs impeccables aux regards aguerris, cardinal untel, père untel… Si de pareils soldats de la Foi n’avaient pu endiguer le flot à l’époque timide de l’arriération orientale qui montait en Occident par le moyen « civilisé » de l’Etat Profond pendant les années Nixon, que pourraient faire aujourd’hui les obèses châtrés de la Société des Bons Messieurs face aux torrents de merde rajoutés chaque jour par « étapes graduelles » aux égouts du monde qui montaient désormais jusqu’à eux?
Vincent baissant les yeux sur son téléphone appuya rageusement sur « répondre » et s'employa à rédiger.
Cher Franz,
Désolé d’avoir tardé à te répondre. Mon ferry a pris du retard cet été. Hélas je n'ai pas eu le loisir de pouvoir vous suivre au Réyol, des questions bassement monétaires m'empêchant la location de voiture et l'hôtel. Ce sont probablement les prodromes du déclassement. Je ne voulais pas que vous me traînassiez comme un boulet. Misère! Je n'ai même pas accès à l’argent pour pouvoir le mépriser, ni à la bourgeoisie pour pouvoir la renier.
Ferry Italie-Albanie.
Chapitre 1. Le Ramona (coke en stock)
On arrive dans le bateau, départ 21h avec deux heures retard. Salles communes déjà remplies d'albanais assis par terre, bar, salon, ambiance chiourme entassée. Partout, des pieds d'hommes, des bides, des mâchoires où dents manquent qui mastiquent puis qui baillent, des regards qui n'attendent plus rien. Seaux rouges au milieu des couchages pour écoper des fuites du plafond. Un camp de réfugiés. Le "restaurant" : la salade caprese c'est laitue plate avec monotranche feta et monotranche tomate le tout dans assiette dessert. J'opte pour un bourguinss haricots verts. Dehors, le coucher de soleil, la chiourme s'étale partout pour dormir, bouche ouverte, nombreuses paillasses jetées sur le pont extérieur, femme jambes ouvertes avec gros chien, des types genre bédouins des mers gueulent aux dominos avec bières etc. On voit que seule une cheminée fume sur les deux existantes. On dort sur banquettes du restaurant. Arrivée prévue demain 15h.
Chapitre 2. Le boat-people à la dérive.
Réveil 7h du matin. Une seule cheminée fumait, effectivement, verdict : 1 seul moteur marche sur les deux. Annonce indique 24h de retard à cause allure trop lente, ambiance d'émeute, va falloir redormir en mer ce soir, le camp de réfugié flottant devient radeau des cinglés, les capitaines se hurlent dessus dans le poste du haut on les entend depuis le pont, genre "mais c'est toi qui devait faire le plein de mazout" etc.
On redescend : tribus d'hommes trapus obèses crânes courts peau craquelée, femmes allongées en vrac dans les couloirs, encore 19h de traversée, 30 degrés on va manquer d'eau. Odeurs corporelles, bouffe, toilettes, vomi, enfants qui crient, les gens avec des paquets de cigarette, des glaces, des chips qui bouffent hagards. Files d'attente d'hommes debout frôlent des femmes allongées (quasi contact pied-bouche) sous couvertures Bambi. Visages gras, promiscuité, haleines, colère... Partout des ventres, des poils, des tatanes quechua. A l'horizon : mer plate. Physiques louches de soudards à cous épais qui engueulent l'équipage grec. Femmes tatouées en short paillette, cheveux violets cinq doigts six bagues etc. Annonce du bateau : bouffe gratuite en dédommagement. Ruée immédiate massive au restaurant, gens frappent aux vitres, tambourinent aux portes, insinuent doigts par interstices en appelant les serveurs façon "nuit des morts-vivants" ; soudain les portes cèdent, les tribus raflent les tables de 4 comme aux soldes, embrouilles de 10 pachydermes pour les places assises, vont-ils se taper en sang par terre dans miettes de chips et tâches de mayonnaise ? 30 degrés, midi, bateau en perdition. Les gros se hurlent dessus en albanais dans le "restaurant", une femme essaie de ramener le calme en faisant tinter une fourchette contre un verre, (disproportion des bruits) pendant que ceux déjà servis le nez dans l'assiette font des soupirs de satisfaction, s'en foutent. Dans les assiettes : nouilles ketchup. 2 heures de queue je renonce. Toutes les prises occupées pour charger portables. 14h les gens commencent à ouvrir armoires sauvetage, fouillent, raclent tiroirs, s'emparent de tout à porté de main, ambiance de vengeance, l'équipage se retranche derrière des guichets.
16h déjeuner : pâtes sauce tomate. Arrêt de la climatisation, les gens qui ont des cabines ouvrent les portes pour respirer, gros hommes à 4 par chambre en superposés, dorment ventre à l'air dans cabines puantes et bouillantes. Femmes qui allaitent par terre. 16:30 tout le bateau a mangé, l'émeute se calme, digère. 17h des dauphins sautent autour du bateau. Prochain service à 21h. Ca recommence. Nuit. 4h du matin Albanie en vue. 10h on commence à sortir du bateau.
As-tu saisi la morale de cette histoire? Ainsi mon cher Franz, tout porte à croire, pour répondre à nos longues discussions sur l'avenir de l'Europe, que non ça ne va pas péter. Pour que ça pète il faudrait que la pression interne de la société soit élevée, or la satiété qu'elle éprouve trois fois par jour régule son humeur, et l'aiguille de son baromètre indique "Beau Fixe" envers et contre tout. L'histoire montre qu'il n'y a que deux types d'émeute : celle de la faim et celle financée par une organisation extérieure.
Cordialement
VD
Il faut garder l’espoir braillait maintenant Monsieur le Surintendant, cette confiance, en la France. Heureusement qu’il demeure des gens fidèles, les « appelés ». Et quand je vous vois, je réalise que cet espoir et cette confiance, sont au rendez-vous. Monsieur le Surintendant désigna d’un geste, au premier rang du parterre, une cinquantaine de vieux au teint de flaque d’eau. Vincent n’y prêta nulle attention. Ainsi le clergé actuel en était-il réduit à sa plus inoffensive expression : la fuite dans la théologie, l'abstraction, et selon qu'il soit moderno ou tratra, le baratin ou l’orthopraxie liturgique. D’où son agonie, songea Vincent en rangeant son téléphone. Encore quelques paragraphes sur le renoncement franciscain et l’union hypostatique et ce serait fini, on se dirait au revoir et l'on partirait chacun chez soi. Et les éventuels transports mystiques qui avaient saisi les auditeurs dix minutes auparavant, la certitude du Ciel et des Miracles, tout cela ne serait plus qu’un amas de mots insignifiantsnoyés dans le fatras des publicités, faisant jeu égal avec les titres des journaux, les résolutions du premier de l’an. La Religion fabriquait des brebis émues, désarmées et balancées dans le monde.
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CHAPITRE 22
Je pensais pourvoir sauver tout le monde…mais j’avais tord…Plus j’ai cherché à les sauver…plus leur vie est devenue misérable…Comment ai-je pu être aussi bête pour penser que je pouvais faire cela, seul...
Ai-je vraiment définitivement échoué ? Ai-je gâché ma dernière chance de sauver leur vie ? Est-ce vraiment ma fin ? Leur fin ? Est-ce définitivement terminé ?
Non je ne veux pas. Je ne peux pas. Je ne dois pas.
Laissez moi une chance de les sauver…Prenez moi si tel est mon destin, mais laissez moi une chance de les mettre en sécurité avant…
Je vous en prie…Par l’amour de dieu…Donnez-moi cette dernière fois.
Lorsque j’ouvre les yeux, nous sommes le 11 Avril. On m’a accordé cette dernière chance.
Seul, je ne pourrais pas m’en sortir. Je dois m’appuyer sur les garçons. Je dois les impliquer dans le sauvetage. Sans eux, je n’y arriverai pas.
***
Namjoon, 11 Avril.
La journée a été interminable. Tous ces gosses de riches plus mal élevés les uns que les autres. Le respect ne fait pas parti de leur éducation. Mon patron m’a demandé de passer un coup de serpillère dans la boutique de la station. Il est bientôt 20h. Je suis fatigué, j’ai juste envie de rentrer chez moi, même si je vis dans un taudis, au moins j’ai un lit, bien que pas de tout confort.
Une Mercedes rouge se gare devant l’une des pompes. Un véritable bolide de course, bichonnée, c’est limite si la carrosserie ne brille pas tellement elle est lustrée. Je regarde à travers la vitre la personne sortir. C’est un homme d’environ trente ans, voir même encore un peu plus jeune. Vêtu d’un costard impeccable. Des cheveux noirs impeccablement disciplinée en arrière. Pas une mèche qui rebique tellement il semble y avoir de la laque. Je n’ai aucune envie de m’occuper de ce gosse de riche, je vois d’où je suis qu’il s’agit encore d’un vantard, d’un fils à papa égocentrique, qui pense que tout lui est dû car il est pété de thune. J’échappe un soupire.
Mon patron, étant occupé avec la caisse de la boutique, me demande d’aller m’occuper de ce type. Je soupire, je réponds un vague « oui monsieur » avant de lâcher ma serpillère et mon seau pour sortir de la boutique. Après avoir remis ma casquette à l’effigie de la station. Je m’approche du client, je le salue respectueusement. Il se tourne vers moi, avant de me regarder de haut en bas avec une espèce de dégoût. Il me méprise des yeux avant de me demander le plein de son bolide. Il me dit sèchement que cette voiture coûte une blinde et que donc je ne devais pas faire la moindre trace sur son « bébé ». Je me retiens une réflexion, je lui tourne finalement le dos pour attraper le tuyau et je commence à faire le plein, la tête baissée, concentré sur ce que je suis entrain de faire. Priant de toutes mes forces pour qu’il ne me provoque pas. Non je ne peux pas m’énerver pour un crétin pareil.
Le plein enfin fait. Je commence à me retourner après avoir raccroché le tuyau à la pompe. Sans le vouloir, je bute le rétroviseur très légèrement. L’homme commence à m’insulter, je lui demande pardon du mieux que je peux, essayant de garder mon calme. Je relève lentement la tête. Je vois l’homme fouiller dans son porte feuille et jeter au sol une poignée de billets. Je reste figé sur les billets par terre. Je relève les yeux sur l’individu qui me méprise des yeux, me regardant comme si j’étais le plus répugnant des déchets. Il recommence à m’insulter, me disant qu’il va se plaindre à mon supérieur. Je dois tenir, je dois tenir. Non, s’en est trop, je craque.
Je relève la tête, les yeux remplis de colère, je serre les poings. Je suis prêt à le frapper. Je m’élance d’ailleurs, préparant mon bras pour frapper ce mec. Mais quelque chose me retient. Je me stoppe de surprise, encore plus lorsque je sens quelque chose me pousser en l’arrière. Un bras s’est glissé devant mon corps. Hyung.
Que fait-il là ? Il ramasse la poignée de billet. Puis attrape mon bras en me tirant, me disant qu’on en allait. Je n’ai pas le temps d’ouvrir la bouche que je me retrouve assis dans sa voiture. Il a démarré en trombe et il a quitté la station service. Je reste silencieux, la tête contre la vitre.
Je sens la voiture freiner et s’arrêter. Je tourne doucement les yeux et je vois mon Hyung me regarder, alors qu’il vient de s’arrêter à un feu rouge. Il me sourit avant de prendre la parole.
«_ Ca fait longtemps…
_ Hyung...
_ Quel crétin ce mec !
_ Merci Hyung…
_ C’est normal, c’est fait pour ça les amis, non ? »
Je reste silencieux face à ses propos. « Amis ». Sommes-nous encore amis ? Peut-être. Ou pas.
***
Yoongi, 11 Avril.
Tous des escrocs ! Je les hais ! Je les hais si fort ! J’ai juste envie d’arrêter. Que tout s’arrête. Toute cette souffrance. Toute cette haine.
Je suis en la meilleure compagnie. En compagnie d’une armée de verre vide. L’effet de l’alcool dans mon sang me fait me sentir bien. Du moins durant quelques minutes avant de me rappeler ma misérable vie. Alors je recommande un verre. Puis un nouveau.
Ça tourne, je pose ma joue sur la surface froide de la table et je ferme les yeux. Je pousse un grognement de mal aise. J’ai envie de vomir. Je crois que j’ai perdu conscience quelques secondes, c’est le bruit d’un verre cassé qui me ramène à la surface de mon verre de whisky qui se réchauffe dans ma main. Je me redresse. Du moins j’essaie. Je veux boire une gorgée de mon verre, mais il s’envole de ma main. Sur l’instant, je ne comprends pas, mais en regardant à coté de moi, je vois ce visage. Je crois que j’ai beugué quelques secondes. Suis-je entrain d’halluciner ?
« _ Hyung…Dans quel état es-tu…
_ Fiche moi la paix…Laisse moi…
_ Hors de question ! Yoongi…
_ Va-t-en Taehyung…
_ Non ! Je ne te laisserai pas dans cet état… »
Je lâche un juron en laissant retomber ma tête contre mon bras posé sur la table. Que fout-il ici ? A vrai dire, à cet instant je m’en fou. Je veux juste que ça s’arrête. Ma tête tambourine comme si j’avais une batterie dans le crâne. J’échappe un geignement. Qu’on me tue. Que j’arrête d’avoir mal. Que cette vie de merde prenne enfin fin.
Je sens sa grande main se glisser dans mes cheveux. Elle est froide mais douce. Je commence à sangloter douloureusement. Il caresse mon dos. Je lui murmure que j’en peux plus, que je veux plus souffrir.
« _ Yoongi…tu n’es pas tout seul…Ne l’oublie jamais… Viens, rentrons à la maison, Allons chez moi, ce n’est pas loin d’ici. »
Je le sens me tirer, je grogne mais je me laisse faire. Il passe un bras autour de moi pour m’aider à marcher droit. Je n’ai pas la force de lui résister. Je me laisse guider par mon dongsaeng.
***
Jungkook, 11 Avril.
Le petit groupe de racailles vient enfin de me laisser tranquille. J’ai le visage gonflé et rougis. Ma lèvre saigne un peu, ma pommette a pris une teinte légèrement bleuté. Mes yeux sont rougis et remplis de larmes brûlantes comme l’acide. Je suis assis contre un mur. Le groupe m’a roué de coups.
Je ne supporte plus cette douleur, je ne supporte plus ma vie, je ne supporte plus mon existence. A quoi bon vivre si c’est pour souffrir de la sorte. Et puis, à quoi bon rester en vie, quand notre vie n’a aucune importance… Si je meurs, personne ne s’en rendra compte. Et je serais enfin en paix. Plus de souffrance, plus de douleur, plus d’indifférence du monde. Je ne manquerais à personne.
Je trouve enfin la force de me relever. Je vais le faire. Je marche dans le couloir lentement. Un pas après l’autre. Puis je prends la cage d’escalier. Une marche après l’autre. Je gravis les mètres qui me séparent du toit du lycée. Je pousse la porte. Il fait nuit noir. Du toit, on voir les lumières de la ville. Il y a un léger vent frais, c’est agréable. Je ferme les yeux quelques secondes.
L’espace d’un instant, j’ai ressenti comme un vertige. Un vertige presque salvateur. Imaginant me laisser basculer. Quelques secondes et ce serait enfin terminé. Je serai libre. Enfin libre. J’étais sur le point de me laisser basculer dans la brise printanière lorsqu’une sonnerie résonne. Mon téléphone. J’ouvre les yeux, je vois le vide sous moi. Ma gorge se serre alors que ma main glisse autour du téléphone. Il vibre. Je sens les petites secousses jusqu’au creux de mes os. Je serre l’appareil dans ma main quelques secondes. Puis je l’extirpe de ma poche.
Mes yeux se posent sur l’écran qui s’est allumé dans ma poche.
Namjoon-Hyung
Mon cœur s’arrête l’espace d’une seconde en lisant ces quelques lettres lumineuses sur l’écran. Je ne me rappelle même plus de la dernière fois que mon téléphone a affiché le nom de mon hyung. Mon cœur manque un battement. J’ignore pourquoi, mais mon doigt appuie sur le petit téléphone vert. Je viens de décrocher.
«_ Jungkook-ah… ? »
Je tremble. Sa voix rauque et paisible. Pourquoi ai-je répondu ?
« _ Jungkook-ah… ? Réponds moi…je sais que tu es là… »
Mes yeux me brûlent, j’ai envie de pleurer, j’ai envie de crier, j’ai envie de céder au vide sous mes yeux.
«_ Jungkook…Je te demande pardon d’avoir disparu ainsi…Je comprendrais que tu sois en colère contre moi…J’ai été un idiot… »
En colère ? Un idiot ? Non, ce n’est pas lui l’idiot, c’est moi. Idiot de vivre. Idiot de souffrir. Idiot d’être idiot.
« _ Hyung…. »
Ma voix a tremblé. Une larme s’est échappée pour couler le long de ma joue et s’écrasée plusieurs mètres en dessous.
«_ Jungkook… Rejoins moi chez Hoseok…J’ai envie de te revoir… »
Ses mots résonnent dans ma tête, comme un écho lointain.
«_ S’il te plaît Jungkook… »
J’ignore pourquoi, mais un « d’accord » sort de ma bouche dans un murmure. L’appel prend fin après que mon Hyung me dise qu’il m’attend là bas.
Je ne réfléchis plus, je fais demi-tour lentement, m’éloignant du bord du toit. Tel un zombie, je descends les marches une par une, puis deux par deux. Dès que mon pied se pose sur le sol du couloir du lycée, je me mets en direction de l’extérieur du lycée.
Mon Hyung m’attend.
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Est ce que l'anticonformisme sociétale actuel en généralisation ne serait pas plutôt une forme de dogme pseudo rebelle ,une doctrine incitant la population à rentrer dans un autre forme de moule qui serait antisystème ?
Je suis Nébuleuse et ne me suis jamais sentie conformiste mais j'ai deja essayer de me forcer excessivement à rentrer dans un mouvement anticonformiste faux et biaisé par un rôle de pseudo révolutionnaire.
L'anticonformisme actuel et rependu serait de fumer du cannabis ,d'être forcément athé,de fréquenter les rave party et de porter des centaines de tatouages tous ressemblants et éphémères dans la tendance .
J'avoue que j'aime délibérément les tatouages mais je ne pense pas chercher dans l'absolu à m'affirmer rebelle .
Il y à dans mes dessins des choses symboliques mon vécu,de mes cicatrices extrêmement profondes ,troublantes ,
gandioses comme abominables.
Il y à egalement des symboles que j'aime comme les extraterrestres,les ovnis ,les coquelicots ,les spirales ,les arc en ciels et les nuages .
Au fond l'anticonformisme actuel ne serait pas une immense arnaque ?
L'anarchie devient alors presque tendance pour certains groupes et rejeter avec ardeur toute croyance est devenu une mode au détriment de toute âme pieuse profondement ouverte d'esprit et libre penseuse malgré sa foi qui serait censée l'enfermer selon ces derniers .
Le libre penseur serait ce forcément un néo hippie avec une guitare,une cigarette roulée,un pétard,un sarouel qui chante des chansons engagés avec pour la plupart la même intonation du style Renaud,en prônant l'athéisme ?
La libre pensée ne serait ce pas plutôt le résultat d'un cheminement qui laisserait le choix de croire ou de ne pas croire sans imaginer forcément que la foi est une prison mais qu'au contraire elle peut-être liberté pour certains êtres ?
Nous vivons dans un monde fait de carcans ,de dogmes dans lesquel l'antisysteme est un système et si vous sortez du système et de l'antisysteme vous êtes un ovni voir même un paria mutant et monstrueux.
Je dois parfois expliquer pendant un quart d'heure que je fume réellement des plantes medicinales achetées dans des herboristeries sans sous-entendu ou mensonge comique de ma part .
En vérité tant de monde consomme avec ferveur indéniable du cannabis .
Le cannabis est la plante de la majorité.
J'en ai fumer comme tout le monde et j'ai aimer comme tout le monde mais cette herbe aussi divine pour certaines personnes qu'infame pour d'autres m'a détruite.
Je continuais alors à me forcer car étant artiste je cherchais à rentrer dans un dogme .
Ce n'était pas celui de la racaille mais plutôt de l'artiste cool ,branchée ,détendue,excentrique,hippie et droguée.
Il y à dans le sociétale une terrible injonction à l'appartenance sur laquelle je défèque désormais toutes mes rimes et mes intestin de mots .
Je n'appartient qu'à moi-même .
J'ai épouser le Christ sans aller souvent l'église et ignorer toute idée de couvent .
Je suis féministe et j'aime les femmes et les hommes sans porter plusieurs piercing ,un tas tatouages tête de mort et de sac à dos avec marquée sorcière en anglais dessus en plus de cheveux lisses bleu et rasé .
D'ailleurs cette société accuse sans cesse par des suppositions biaisées mais pourtant banalisées et anodines.
Être gay c'est forcement aimer le sodomie.
Porter un foulard c'est être musulmane
Être étudiant en art c'est être de gauche
Être gros c'est aimer manger des quantités énormes tout les jours
Et même si c'était le cas ?
Où est le problème ?
Et être maman serait incompatible avec le fait d'être sensuelle?
Fumer une grosse cigarette c'est fumer du cannabis ?
N'avoir aucun diplôme est synonyme d'avoir foutu un bordel monstre à l'école
Regarder de travers c'est être forcément un con?
Et quelqun qui n'est pas d'accord avec vous mériterais de mourir par sélection naturelle quand un jeune homme noir avec une casquette et un habillement Adidas deale forcement et agresse des vieilles dames .?
Cliché.
Toujours cliché.
J'ai alors inventer ma propre révolution .
Je m'appele Nébuleuse.
Je ne viens pas de Mars .
J'ai inventer mon propre lieu de naissance cosmique qui est une étoile mirobolante.
J'adore m'allumer des gros joints d'aubepine et croyez moi que ça ne court pas les rues .
Je m'habille de toutes les couleurs ,avec des nœud papillons ,mélangeant le punk ,le hippie ,le rétro 50,60 mais surtout le cosmique clown arc en ciel
J'adore l'aubépine
Votre porte feuille et votre esprit irait sûrement bien
mieux si vous preniez tout les jours de l'aubepine sans modération ou presque au lieu de vous enfiler du lexomil à haute dose ,des bières,du whisky ou du cannabis à outrance.
Je ne juge personne et je comprend totalement ce besoin de s'enivrer de façon dangereuse ou illégale ou les deux car je suis passée par là et par moments je suis encore profondément dedans mais par pitier n'en faites pas une fierté d'adolescent stérile.
Ça,c'est terriblement conformiste en plus.
.
Vous n'aurez pas de grosse défonce avec ces plantes d'herboristerie mais votre cerveau irait bien mieux et vous aurez également des effets de relaxation vraiment agréable, certe moins forts ,mais avec un prix tellement plus délicieux en étant 10 fois plus abordable ou même plus .
Les gens seraient interpellés par la plante inhabituelle en cigarette,que vous consommez même si ils et elles ne vous croiraient pas au début.
Les discussions s'ouvriraient plus facilement car l'inconnu fait peur mais l'inconnu fascine également les saltimbanques les plus intéressants voir parfois même splendides.
Nous apprenons alors que l'anticonformisme n'est pas un manuel de libre penseur rédigé par des anarchiste punk étriqué envers toutes croyances, pensant également dur comme fer que seul un fragile ne saurait pas faire un pogo ou un neo hippie pro cannabis voulant éradiquer absolument tout les médicaments sans exception.
L'anticonformisme n'est pas une idée ni une liste de codes .
C'est un livre qui est dans votre esprit.
Il est vierge et s'écrit spontanément au fil des pages,dans l'humilité,l'amour ,la révolte intelligente ,la grande colère,la réflexion,la remise en question ,la fierté ,la tolérance.
Il n'y a pas de règles de grammaires sp��cifiques ni de mots-clés à respecter.
C'est un livre qui danse .
Ses pages dansent en faisant danser et hurler tout votre être en chaleur en pleine orgasme , car ce livre qui est la plus belle partie de jambe en l'air s'appelle liberté éternelle.
Nébuleuse
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J’ai ri de cette génération. Cette génération sexe-clope-maquillage. J’ai ri de ces personnes de 11 ans qui fument déjà. J’ai ri de ce mot, SWAG. J’ai ri de sa signification. J’ai ri des gens qui prennent des photos avec un vieux jogging et une casquette de racaille et qui écrivent ce mot en commentaire. J’ai ri des kikoolol. J’ai ri des photos de ces kikoolol avec leurs phrases philosophiques. J’ai ri des gens qui abrégeaient leurs mots. J’ai ri de ces mêmes gens qui pensent qu’écrire illisiblement c’est cool. J’ai ri des gens qui remplaçaient leurs lettres par des caractères spéciaux. J’ai ri de tous ces couples qui ont 11 ans et qui restent une semaine ensemble. J’ai ri des gens qui se la jouent parce qu’ils ont été collés ou exclus. J’ai ri des filles qui se prenaient en photo dans les toilettes du collège. J’ai ri des filles qui écrivent « Je suis moche » pour avoir des compliments. J’ai ri de ces mêmes filles qui ont un album de 1 765 photos sur Facebook. J’ai ri des gens qui prenaient en photo leurs classes et qui postaient « 4C La meilleure en force. » J’ai ri des gens qui postaient toute leur vie sur Facebook. J’ai ri de ces gens qui aiment les photos des autres pour qu’on aime les leur. J’ai ri de ces filles et garçons de 12 ans qui se sentent concernés par les grands problèmes de la vie. J’ai ri des gens qui faisaient les malins devant leurs profs et leurs parents. J’ai ri de ces mêmes gens qui pleuraient au conseil de discipline. J’ai ri des gens qui avaient 500 amis sur Facebook alors qu’il n’en connaissent qu’une trentaine. J’ai ri des gens qui pensent que « ils croivent » du verbe croiver existe. J’ai ri des gens qui souhaites des « Bonne Anniversaire. » J’ai ri de tous les gens qui se disent originaux, mais qui ne font que suivre la mode bêtement et qui n’ont aucune personnalité. J’ai ri des gens qui ne veulent pas qu’on les critiquent mais qui critiquent les autres. J’ai ri des gens qui écrivent « Jerry » pour se donner un style.J’ai ri parce que je suis un mouton. J’ai ri parce que tu es un mouton. J’ai ri parce que nous sommes des moutons. J’ai ri parce que la société veux que nous soyons tous des moutons. J’ai ri parce que les politiques veulent que nous soyons tous des moutons. J’ai ri de n’être un numéro parmi la masse. J’ai ri aussi parce que notre vie est rythmée par des lois, des ordres, des réglementations, des idéaux à atteindre. J’ai ri parce que tout le monde suit bêtement ce qu’on lui dit de faire. J’ai ri de cette société, cette société qui désavantage les moins bons à l’école. J’ai ri de cette phrase toute faite « Pas d’études pas de boulot. » J’ai ri de pas mal de choses sur cette terre. J’ai ri du racisme, de l’homophobie, du sexisme. J’ai ri de ces ados qui critiquent la politique alors qu’ils n’y connaissent strictement rien «wé la politik cé nul sa sers a rien ».J’ai ri de cette vie parfaite que tout le monde souhaite avoir : bon boulot, marié(e), enfants, belle maison et belle voiture.J’ai ri de cette routine : métro-boulot–dodo qu’on nous impose. J’ai ri de moi qui pensait que la vie était un long fleuve tranquille. J’ai ri parce que je me sens bête. J’ai beaucoup moins ri en sachant que tout cela est vrai. J’ai ri de moi. De toi. De nous.
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Assassin de la po
CRSS égal SS, ce slogan sonne comme une vieille sonate Un refrain qui résonne en rafale, comme des balles Et les poulets sont des chiens enragés prêts à attaquer Frustrés de ne pas pouvoir appuyer sur la gâchette Pressés de mettre la basse-cour en miettes Ça joue les snipers, ça se prend pour un héros Et le QI qui ne vole pas au-dessus du zéro
Nique la po, assassin de la po Je suis un polisson que l’on veut buter par le fion Ça te check ton identité avec la couleur de ta peau Ça se fout de toi quand tu te fais battre par ton beau Ça t’insulte, c’est raciste, ça tire des balles dans le dos
Gardiens de la paix? Représentants de la loi? La loi sans foi qui juge Adama? On s’indigne face à Fergusson On a les mêmes de Bruxelles à l’Essonne Les matons font aussi des ratonnades Si c’est de leur faute, c’est toi le malade Si tu veux être un flic droit Attends toi aux flicages Tes collègues votent tous à droite Tu seras le premier en cage!
Nique la po, assassin de la po Je suis un polisson que l’on veut buter par le fion Ça te check ton identité avec la couleur de ta peau Ça se fout de toi quand tu te fais battre par ton beau Ça t’insulte, c’est raciste, ça tire des balles dans le dos
Bamboula ça peut passer La racaille dans les cités Les sales arabes, les ping pong Le rap, les casquettes, les p’tits cons
Nique la po, assassin de Shaoyao Je suis Théo que l’on veut buter par le fion Ça te check ton identité avec la couleur de ta peau Ça se fout de toi quand tu te fais violer par ton beau Ça t’insulte, c’est raciste, ça tire des balles dans le dos
Non vous n’êtes pas gardiens de paix Non, vous n’êtes pas des Ahmed Merabet
#crss égal ss#racisme#violences policières#flic#poulet#assassin de la police#ntm#nique la police#rap#rap français#theo#shaoyao#shaoyao liu#affaire theo#adama traoré#zyed et bouna#cité#téci#s-crew#iam#rap féminin#fergusson#Ahmed Merabet#je suis charlie#BAC#france#policiers
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Basé sur des événements réels, ce film d’action criminelle décrit les tentatives d’un détective de Séoul pour maintenir la paix alors que plusieurs gangs sino-coréens se disputent le territoire d’un même périmètre.
Origine du film : Corée du Sud Réalisateur : Kang Yoon-sung Scénariste : Kang Yoon-sung Acteurs : Ma Dong-seok, Yoon Kye-sang, Jo Jae-yoon, Choi Gwi-hwa, Im Hyung-joon, Jin Seon-kyu, Hong Ki-joon, Heo Dong-won, Song Ha-jun, Kim Seong-gyoo, Park Ji-hwan, Cho Jin-woong, Jung In-gi Musique : Mowg Genre : Action, Policier Durée : 121 minutes Date de sortie : 3 octobre 2017 (Corée) Année de production : 2017 Sociétés de production : Hong Film, B.A. Entertainment Distribué par : Megabox Plus M Titre original : Beomjoedosi / 범죄도시 Notre note : ★★★★☆
“Beomjoedosi” (범죄도시) ou “The Outlaws” pour la distribution internationale, est un film d’action policier sud-coréen datant de 2017, écrit et réalisé par Kang Yoon-sung, qui signe là son premier long-métrage. Les acteurs principaux sont Ma Dong-seok, qu’on a pu voir dans “Midnight FM” (2010), Yoon Kye-sang, qu’on a pu voir dans “Minority Opinion” (2015), Jo Jae-yoon, qu’on a pu voir dans “The Prison” (2017), et Im Hyung-joon, qu’on a pu voir dans “Blood and Ties” (2013). À noter également les participations de Cho Jin-woong, qu’on a pu voir dans “The Admiral: Roaring Currents” (2014), et de Jung In-gi, qu’on a pu voir dans “The Spy: Undercover Operation” (2013).
Basée sur des faits réels survenus en 2007 surnommés “l’incident de Heuksapa”, l’histoire proposée par “The Outlaws” suit une guerre de territoire qui s’intensifie entre un gang local, dans le quartier de Garibong-dong, dans le district de Guro, à Séoul, et le gang des Heuksapa venu de Chine. La police tente de ramener la paix dans le quartier. Jiang Chen (Yoon Kye-Sang) est originaire de Chine et travaille maintenant comme usurier dans un quartier louche de Chinatown à Séoul. Il est soutenu par deux acolytes sanguinaires Wei Sung-Rak (Jin Seon-Kyu) et Yang-Tae (Kim Sung-Kyu). Jiang Chen est particulièrement brutal dans ses méthodes de collecte de fonds. Pendant ce temps, Ma Suk-Do (Ma Dong-Seok), inspecteur de police dans le quartier chinois de Séoul, tente de maintenir la paix entre deux gangs sino-coréens, mais Jiang Chen a décidé de tout contrôler, quitte à mener une guerre de gangs…
“The Outlaws” est construit comme beaucoup de films coréens récents, en s’articulant sur plusieurs genres qui, grâce au très bon travail d’écriture de Kang Yoon-sung, qui endosse pour son premier-long métrage la double casquette de scénariste et de réalisateur, s’harmonisent très bien. Ainsi, on retrouve l’élément principal, l’intrigue policière. Une équipe de policiers tente de maintenir la paix dans un quartier de Séoul, en tenant les différents gangs qui se partagent le secteur. Mais un nouveau gang, venu tout droit de Chine, avec des méthodes particulièrement violentes, veut s’imposer dans la même zone. Une fois identifiés par la Police, les membres de l’unité spéciale anti-gangs, va tenter de les neutraliser. Pour se faire, les fonctionnaires de police sollicitent l’aide des habitants du quartier, et notamment les commerçants qui sont quotidiennement agressés et rackettés.
La photographie proposée par Ju Sung-lim et Kim Yong-seong est très plaisante. Un très bon travail est observable quant à la représentation des quartiers des bas-fond, où règnent une certaine pauvreté et une certaine terreur imposées par la racaille. Les deux directeurs de la photographie proposent une belle alternance de luminosité, notamment dans les scènes de nuit. Certaines scènes sont particulièrement violentes, que ce soit directement visible, ou simplement suggéré. Les scènes d’action sont très bien chorégraphiées. Ma Dong-seok s’en donne à cœur joie et distribue des baffes monumentales comme le faisait Bud Spencer à son époque. La confrontation finale, dans les toilettes de l’aéroport est particulièrement bien filmée, très réaliste, efficace.
En dehors de l’aspect policier, des investigations, des interrogatoires souvent musclés, et des arrestations tout aussi dynamiques, une part belle est faite à l’humour. Il n’y a bien entendu pas de gags visuels, mais énormément d’esprit et de malice dans les dialogues. Encore une fois, c’est Ma Dong-seok qui bénéficie des plus belles pièces dans les échanges. Son personnage étant légèrement roublard, et peu respectueux dans son discours. Que ce soit envers les truands ou ses collègues de travail, son personnage n’hésite pas à leur parler avec une certaine légèreté, voire de l’irrespect.
A contrario, le principal antagoniste, incarné avec puissance par Yoon Kye-sang, n’a rien d’amusant. Le personnage est singulièrement violent, et manipule avec un certain sadisme la hachette et le couteau, laissant dans la majorité des cas, ses interlocuteur dans un sale état. En effet, Jiang Chen veut s’imposer par la violence, installant dans ses rapports avec les autres gangs un climat de terreur, un respect par la crainte, la peur. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cela fonctionne. Les chefs de gang adverse, sous leurs airs de “gros durs”, n’en mènent pas large face à ce nouveau venu dans la place.
“The Outlaws” a débuté sa carrière en salle, en Corée du Sud, le 3 octobre 2017. Le 23 octobre, il avait déjà rapporté 36,3 millions de dollars pour plus de 5 millions d’entrées. Un mois après sa sortie, le film enregistrait 6,05 millions d’entrées, pour 44,1 millions de dollars de recette. Au 1er décembre, le film avait atteint 6,87 millions de spectateurs pour un montant de 51,8 millions de dollars, ce qui en faisait le 3e film national le plus prolifique de l’année en Corée du Sud et le troisième film coréen le plus rentable de tous les temps.
En conclusion, “The Outlaws” est un très bon film d’action policier disposant d’une histoire captivante, d’une intrigue très bien ficelée et d’un développement dynamique. Le rythme est très soutenu et on ne voit absolument pas passer les 121 minutes du métrage. Le récit est fluide, la narration est complètement linéaire, la photographie est très agréable et la bande originale est plutôt discrète. Les scènes d’action sont rondement menées et souvent empruntes de violence explicite. La distribution offre de très bonnes prestations, mais c’est Ma Dong-seok qui excelle à travers une performance de premier plan dans un rôle qui lui va comme un gant. Un divertissement très agréable que l’on ne peut que recommander…
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THE OUTLAWS (2017) ★★★★☆ Basé sur des événements réels, ce film d'action criminelle décrit les tentatives d'un détective de Séoul pour maintenir la paix alors que plusieurs gangs sino-coréens se disputent le territoire d'un même périmètre.
#Cho Jin-woong#Choi Gwi-hwa#Heo Dong-won#Hong Ki-joon#Im Hyung-joon#Jin Seon-kyu#Jo Jae-yoon#Jung In-gi#Kang Yoon-sung#Kim Seong-gyoo#Ma Dong-seok#Park Ji-hwan#Song Ha-jun#Yoon Kye-sang
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Montpellier : j’ai déposé plainte contre un muzz qui me menaçait parce qu’athée
Tout commence au début de l’été rue de la Saunerie à Montpellier, je sors de la salle de sport. Zen juste ce qu’il faut : en face de moi une sorte de junkie genre chance pour la France avec du vécu, tout en noir et casquette racaille, épais comme un cure dent, tu devrais pas porter […] from Riposte Laïque https://ift.tt/2MtcDjt via IFTTT
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Quand on disait que c'était la course du siècle c'était pas que des conneries. On avait quand même : - Un type avec une bouille de jeune prof de techno, en short de skateur et sponsorisé par une marque de junk food - Un gars qui a des scotchs qui sortent de son short et un accent rigolo - Un grand échalas qui regarde dans combien de temps il pourra faire sa prochaine sieste - Un mannequin sponsorisé par une boisson qui donne surtout envie de vomir dans sa main - Une racaille avec une casquette à l'envers et son téléphone allumé en train d'écouter le dernier Maître Gims - Un body builder qui s'est échappé du dernier concours Arnold Classic
Photo Alexis Berg / Grand Trail - Strava
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A la suite de complications dont la narration serait longue et ennuyeuse, Monsieur Jacques se réveillai seul au Hilton de l'aéroport de Manchester (qui est ce Monsieur Jacques?). Le sémillant vieillard qui allait comme chacun sait, sur ses 79 ans, exécuta dans la chambre les mouvements de "culture physique" auxquels il était accoutumé depuis... depuis un certain temps. Après une bonne suée, Jacques Van Tricht (de Bruxelles) ragaillardi retira ses vêtements, passa en salle d'eau dont il sortit dix minutes plus tard dûment douché, rasé, parfumé. Il passa des vêtements, noua une cravate, descendit au breakfast room. Un anglais n'est jamais servi au petit-déjeuner, nous enseigne Gosford Park. Jacques Van Tricht se servit lui-même quatre assiettes de tous les buffets disponibles car bien qu'il sut grâce au stoïciens que l'homme libre mange autant qu'il veut mais l'esclave autant qu'il peut, il comptait sur ce seul repas pour faire sa journée, car l'on approchait du carême. Après avoir disposé devant lui, après moult allers-retours, des assiettes de charcuterie, des omelettes, des oléagineux, des fruits et des laitages, le tonique vieux monsieur belge se mit à l'ouvrage et conclut l'affaire par un demi-litre de thé vert. Rasséréné il prit conscience du monde alentour. Il observa les clients. Plus de cravate non, même chez les quinquagénaires. Tout le monde en sweat-capuche, de 10 à 60 ans, bourgeoisie à barbe et casquette, les filles bouchonnées d'écouteurs figées devant leur écran mobiles suivaient apparemment des séries Netflix, leur main droite allant et venant de la bouche au bol de porridge. Monsieur Jacques réprima une apostrophe à sa voisine (il est on le sait, coutumier des scandales publics, des leçons de morale et des réprimandes envers les inconnus, et il n'en garde jamais garde ni regret ni gêne), une jeune femme vraisemblablement american born chinese dont la tête butée fixant un GSM ne lui revenait pas. Les anglais vieillissent plutôt bien, ils deviennent ces bœufs rasés terribles. Leurs femmes hélas tournent grosses, raccourcies, rougeaudes et rigolardes, elles tiennent le bonhomme à l’œil, lui serrent la vis par toutes sortes de remarques acerbes ("How come Rupert do you dare walking away from me in front of those people? - But I was going to have a refill of sausages, dear!" etc). Quelle tristesse que les business hotel lobbies le weekend! Plus d'enfants qui courent dans les coins comme jadis, et la cabine de téléphone, la pauvre cabine de téléphone, enfoncée dans un recoin cossu capitonné de cuir et ronce de noyer attend vide depuis quinze années. Train pour Liverpool. Monsieur Jacques observe la campagne. La Merry England apparaît préservée comme en ses jeunes années (son père l'envoyait adolescent chaque été dans une famille du Herefordshire en "immersion totale", comme on appelait). Les cataclysmes accablant le monde francophone ont extraordinairement épargné Albion. Ni barre d'immeuble, ni éolienne, ni étranger, ni immigré, ni racaille, ni dépotoir, ni aucun nuisible à perte de vue... Le cottage en briques rouges prédomine comme il y a 60 ans, alternant avec les bois et les parcs, ces derniers toujours nets et ras comme un crâne de retraité local. De loin en loin on aperçoit des tâches mouvantes s'agiter sur les prairies, en effet c'est samedi jour de match pour les clubs amateurs, et sous le ciel gris le monde s'égaye, tout épanoui d'enfants de familles indigènes, comme si la terre portait ses arbres et les arbres leurs fruits. Monsieur Jacques compare mentalement ce spectacle au misérable barbouillage de l’Europe continentale. Tournant la tête, il repère une jeune anglaise sans doute montée lors d'un arrêt récent dont il n'avait pas noté l'arrivée. La jeune personne assise en diagonale sur la rangée opposée étale sur la table un impressionnant attirail de cosmétiques et entreprend devant tout le monde de répandre sur sa face le contenu de 7 récipients. Entrée blanche elle ne sortira du train, note Jacques Van Tricht, qu'au terminus de Liverpool Lime Street, qu'après une heure exacte de travail forcené, se rajustant, insistant, effaçant, reprenant, étalant, saupoudrant, mouchetant, pointillant, égalisant, disséminant... Monsieur Jacques regarda horrifié l'avancée du massacre, et la fille toujours attentive ne prêtant nulle attention au monde extérieur c'est à dire au wagon bondé, s'observant dans un miroir de poche par au-dessus, battant des cils, appliquant en rond sur ses joues à l'aide d'un plumeau toutes sortes de poudres jaunes et beiges et toujours très consciencieusement, avec l'application du psychotique étalant ses excréments sur les murs de la cellule (pratique courante: toutes les infirmières en témoignent). Après soixante minutes de peinture forcenée au rouleau, telle la Yuzu de Sérotonine, la demoiselle ressemblait à quelque chose entre Chewbacca et la Nuit des morts-vivants, elle était parvenue à force de persévérance à oblitérer totalement la pureté de son teint qui semblait irrémédiablement corrompu désormais, crotté et cireux, bref la brave fille ressemblait à ces statues dans les châteaux transformés en musée, censés aider le visiteur à imaginer les lieux "tels qu'ils étaient habités". Mais c'est bien une fin de fin d'Occident-musée que nous vivions paraissait-il. Monsieur Jacques haussa les épaules, empoigna son bagage à main et sortit, c'était Liverpool.
Jacques Van Tricht descendit au Hard Day's Night hotel, posa les bagages, retrouva dans le hall Mike S. avec qui il avait rendez-vous. Ne sachant même plus pourquoi, Monsieur Jacques avait convenu avec Mike que ce dernier lui ferait le guide au cours d'une journée de visite "spéciale Beatles". A vrai dire Monsieur Jacques bien que natif comme John Lennon, de 1940 (Mike était de 1953), n'avait jamais aimé ce groupe auquel allait depuis trop longtemps une dévotion presque obligatoire. Certes il y avait un génie de la mélodie, certes. Mais les paroles étaient par trop grotesques et putassières, et surtout Monsieur Jacques avait toujours senti quelque chose de suspect chez John Lennon ; cet individu lui avait toujours déplu d'instinct, tant par l'esprit de ses textes que par son habillement, et même par son physique. A y regarder d'un petit peu près, John Lennon devenait même tout à fait désagréable. Son allure, son parcours, ses phrases sibyllines, tout cela annonçait de mauvais présages qui d'ailleurs s'étaient tous accomplis. John Lennon avait figuré avec trente années d'avance ce que serait la bourgeoisie: le culte du fric seul sans l'alibi de haute culture, le débraillé, le snobisme, le mot "amour" rabâché mille fois par jour dans une bouche qui ne vit que de manipulation et de mensonge, la haine des Blancs pour mieux les dominer par syndrome de Stockholm, cette posture de moraliste immoral, ce quelque chose visqueux et faux écrit en toutes lettres sur la gueule de Lennon à partir de 1969 avec ses immondes lunettes derrières lesquelles juger le monde. Mais c'est aux fruits que l'on reconnaît l'arbre, et tout comme les amateurs de Bob Marley, les inconditionnels de Lennon s'étaient toujours distingués auprès de Monsieur Jacques par leur muflerie, leur inculture, leur goût du fric. Toutefois ce dernier suivit Mike dans un musée dédié aux Beatles, puis dans une cave à l'autre bout de la ville, le Casbah Club, lieu de leurs débuts. Enfermé dans ces sous-sols alors qu'il faisait grand ciel bleu Monsieur Jacques enrageait de se laisser une fois de plus voler son temps par politesse, mais il écouta vaguement le guide ventru, barbu et chevelu réciter toutes sortes d'anecdotes dans ce globbish dont il avait horreur, "c'est ici que tout a commencé" etc.Beaucoup plus tard, attablé dans un pub irlandais avec Mike, les télévisions diffusaient un match entre le Celtic et les Hibernians. le club supporté par Renton dans Trainspotting. Les Hibs sont le club du quartier prolétaire catholique d'Edimbourg, alors que les Hearts furent fondés par les classes aisées et maçonniques. Qu'en était-il à Liverpool? Mike répondit que le LFC était historiquement le club des maçons et des bourgeois alors que l'autre grand club de la ville, Everton, était celui de la minorité catholique et ouvrière. Le derby avait d'ailleurs lieu le lendemain. Jacques Van Tricht en fut fort troublé car pour lui le LFC dont les initiales étaient les mêmes que celles du plus grand écrivain français (et incidemment ou non, l'inverse du funeste sigle LCF), revêtait un charisme de vertu sobre dans un paysage anglais accaparé par la synagogue (Tottenham, Chelsea), et la mosquée (Arsenal, Manchester City). La conversation roula sur le thème de la religion mais Monsieur Jacques examinait mentalement la pertinence d'un report d'affection sur les Toffees désormais, et médita cette phrase de Trainspotting, "supporter un club qui ne fait que de perdre". Mais un coup de tonnerre brisa net ces prospections car le vieux monsieur belge venait de déceler un mot tabou dans le sabire globbish de son interlocuteur. "Pardon Mike, pouvez-vous répéter?". L’anglais venait de s'avouer franc-maçon. Le belge fit répéter trois fois Mike, s'ensuivirent quelques haussements de ton, doigts pointés, regards par en-dessous, et Monsieur Jacques prit congé.
Dimanche à l'église Monsieur Jacques se laissa tomber sur un banc dans une alcôve transversale au chœur. Cette place convenait bien à son humeur maussade, et s'il éprouvait parfois une vague sympathie pour ses frères en Christ, la déception lui avait dès l'entrée dans cette crypte fait désespérer de toute joie surnaturelle. Il croyait trouver le charme feutré d'une belle liturgie à la britannique, il trouvait le même débraillé, aigu et froid, à prédominance féminine, que dans n'importe quelle masure consacrée de Wallonie. Mais au moment du signe de paix une petite fille vint vers lui, une toute mignonne petite fille, lui annoncer dans un bel anglais d'enfant avec ces diphtongues qui tintent comme un carillon, "Peace be with you". Monsieur Jacques fut d'un coup tout rasséréné de ce qu'il voulait prendre pour un présage, ou peut-être pour un îlot de grâce au milieu d'un océan de solitude, les paroles d'Alain Soral lui revinrent en mémoire, "parfois c'est juste une petite chose la grâce: le regard franc d'un vrai gars, le sourire d'un enfant, et il faut tenir avec ça pendant des mois". Les accords de l'orgue se firent plus beau, il y eut un petit moment d'incertitude. Le vieux monsieur belge se leva, parcourut lentement une allée de la crypte, s'arrêta devant une représentation de saint-Antoine de Padoue (ou était-ce Saint Dominique?). L'expression parfaitement apaisée que l'artiste avait donné au saint, la noblesse de cette figure, ébranlèrent puissamment Monsieur Jacques, il se trouva vil et eut honte. Il pleura. La laideur, la brutalité et la méchanceté devaient recouvrir la terre. De la beauté, pudeur, courtoisie de son enfance il ne restait plus rien, car le bien est passif mais la mal est actif, car il est plus facile de détruire que de protéger, car le débraillé vit au dépens du boutonné qui le tolère, car il faut que tout soit détruit, c'est au fond ce que tout le monde veut. Ce monde blanc, "fixé comme un poisson dans sa friture, somnambule des volontés" haineuses, violé dans son âme colonisée, ne veut plus rien d'autre que d'être souillé, sali, pourri, comme une femelle qui se rend, qui réclame sa souillure et sa honte. Monsieur Jacques se fit la réflexion, alors qu'il quittait les lieux à la fin de l'office, qu'il passait toujours aussi facilement qu'enfant de la tristesse à la colère, car le second vice est la réponse vitaliste à la langueur première. Il n'y aurait de paix que dans la victoire, ou le renoncement. Mais entre le combat des derniers honnêtes hommes d'une part, et le "exerce ta volonté à renoncer" de Maître Yoda résumant en une phrase tous les stoïciens d'autre part, il y avait un abîme infranchissable. Pourtant, à y regarder de près, on pouvait trouver ce que Dantec appelait en son temps "synthèse disjonctive", en effet l'on savait que les oppresseurs des Blancs se croient toujours très forts à l'instant T puisqu'ils savent n'encourir aucune rétorsion, pourtant dans un intervalle de 15 années environ, on avait souvent observé que tel ou tel auteur de méchanceté était puni par la où il avait péché, via des Némésis inattendues. Monsieur Jacques lisait à l'occasion Riad Sattouf, regardait Bassem, parlait avec les clients des cafés de la place Dailly... Monsieur Jacques entendait jusqu'à la fin garder contact avec le terrain.
A l'hôtel Monsieur Jacques fit sa gymnastique, ses ablutions, sa toilette, s'habilla et sortit. Affamé il chercha un restaurant de poulet frit, et y fit bombance. Repu, la culpabilité aux seins de suie l'entoura d'une nuée funeste. Le vieux monsieur entra dans de noires pensées. L'élevage en batterie des poulets demeurait une honte, mais les restaurants comme celui que Monsieur Jacques honorait de sa présence rencontraient du succès on le sait, surtout chez les immigrés. A bien y réfléchir, la courbe exponentielle de l'ouverture des KFC suivait exactement la courbe de l'invasion migratoire sur l'Occident, qui elle même présentait de troublantes résonances avec la courbe ascendante de l'effectif total du cheptel de poulets de batterie. Il fallait à ses immigrés exigeants leur petit confort bourgeois, leur petit papier toilette, leurs petites ailes de poulets élevés en batterie qui devaient souffrir pour eux, il fallait pour chauffer ce monde davantage d'éoliennes, pour les loger davantage de pâtés de ciment, pour les favoriser davantage de lois liberticides et d'impôts, une société toujours plus maternelle, menteuse et violente, où tout se nivelait par le bas. Il était étrange qu'aucun groupuscule vegan n'ait jamais saisi la cause profonde de l'élevage en batterie. Il était étrange qu'aucun groupuscule d'érudits pro-européen n'ai jamais saisi la symbolique obscène des non-Blancs venant chez les Blancs y manger de la chair blanche pour gonfler leur chair non-blanche, et s'agrandir de ce que leurs hôtes se rétrécissaient. Monsieur Jacques en était là de ses réflexions quand il aperçut par la vitre une fille chaussée de bottes montant à mi-cuisses pleurer en se tapant la tête contre une vitre sous l'auvent d'un pub. Une autre fille venait la consoler, mais elle était pieds nus. Elles partirent sous la pluie. Nous étions dimanche midi, se souvint Jacques Van Tricht, et les fameux samedi soirs anglais duraient parfois tard la journée suivante. Monsieur Jacques pour son dessert descendit une glace et un milk-shake vanille, puis sortit. Les deux folles traînaient dans les parages, criant et tapant contre des vitres, mais, c'est un point à souligner, ne vomissant point. Monsieur Jacques entra dans un pub, un beau pub vaste et bien fignolé avec caissons de bois, papier-peint damassé, moquette et mobilier sombre, tout rempli de ces familles anglaises venues manger le sunday roast. Il commanda au comptoir un thé, observa à sa droite une très jolie aryenne dont la beauté jurait avec le ragoût qu'elle sauçait dans une écuelle en plastique à l'aide d'un pain épais et blanc comme du plâtre d’intestins.
M. Jacques héla un taxi à la sortie du pub, direction Stanley Park. Cet espace vert situé sur les hauteurs de la ville sépare de 500 mètres le stade d'Anfield Road avec son club Liverpool FC, du stade Goodison hôte d'Everton FC, or c'était aujourd'hui jour du grand derby à Goodison. Bien que monsieur Jacques se fut toujours méfié des jeux du cirque (qu'était-ce que le spectacle du football sinon des Blancs prolos sédentaires payant pour encourager des non-Blancs bourgeois nomades qui les méprisent ?), il souhaitait voir les abords, palper l'ambiance. Rien n'avait changé : pintes de bière par centaines dans des gobelets, frites et saucisses fumantes sous des auvents, foule vêtue de bleu et blanc ton sur ton avec leur teint et leurs yeux, police équestre montée sur des chevaux gigantesques qui fendent la populace, pères au crâne rasé et leurs enfants déguisés en joueurs, bistrots bondés jusqu'aux trottoirs, le tout sous une pluie battante qui sévissait par accélérations ponctuelles et détrempait hommes, bêtes, routes, pelouses, vêtements, tout cela était luisant et ruisselant à n'en plus pouvoir et puis encore re-trempé encore et encore. Monsieur Jacques fit un tour du quartier d'Everton car en Angleterre les stades hauts comme des tours sont bâtis au milieu de ces zones résidentielles typiques avec leurs maisons accolées les unes aux autres. En longeant un jardin il fit face soudain à deux vigiles gardant une porte, il demanda à entrer, c'était une orgie de bière et de gueulards sous la pluie qui regardaient au loin par les portes grandes ouvertes de la maison les pronostics d'avant match sur une télévision fixée en hauteur. Comme à la fin de la Bête Humaine, la guerre n'avait pas encore commencé que déjà ils étaient déjà ivres et chantaient. Monsieur Jacques alla suivre le match au Arkle's Pub vanté par son guide de voyage.
Lundi matin monsieur Jacques intrigué par le spectacle de la veille reprit un taxi pour Stanley Park. On pouvait visiter cette fois au calme le stade d'Anfield, y admirer toutes sortes de choses étonnantes dont des doubles pancartes à l'entrée de chaque tribune rappelant que ce lieu était tellement voué à l'inclusion et à la tolérance (textuel) qu'il était demandé à chaque spectateur de rapporter la moindre parole proférée à l'encontre de l'inclusion et de la tolérance. Ainsi même Liverpool FC dont le nom connotait les plus toughs des supporters européens s'était soumis à la pédalerie métisseuse mondiale. Monsieur Jacques eut une grimace, et en quittant les lieux il longea Arkle's Pub, obliqua sur Stanley Park et marcha résolument vers Goodison. Dans la boutique des toffees, il opéra une razzia de cadeaux, souvenirs et vêtements de sport par ailleurs moitié moins cher que ceux du LFC, paya puis sortit chercher où déjeuner dans le quartier prolétaire d'Everton. Un restaurant de poulet frit était en vue: allait-il encore pêcher ? Il demanda toutefois à la caissière pour quelle raison le comptoir était grillagé. C'était dit-elle pour se protéger des clients mécontents du temps d'attente, qui parfois leur sautaient à la gorge. L'astucieux dispositif laissa longtemps monsieur Jacques rêveur, et bien après qu'il ait achevé son dessert il ne fut tiré de la méditation que par la vision des mentions Salop Sreet et Salop Church, quelques rues plus loin. Un type lui apprit bientôt qu'il n'y avait presque pas d'anglais à Liverpool, qu'en réalité la plupart des habitants étaient irlandais, et qu'il en était ainsi depuis le début du vingtième siècle. Dans un sabire globbish rendu presque impossible à comprendre par l'accent local, le type évoqua apparemment l'extinction complète du culte religieux, la haine des journaux et notamment du Sun depuis l'affaire Hillsborough en 1989 et une quantité d'autres choses que Monsieur Jacques ne put discerner avec certitude. Le vieux monsieur belge remarqua à plusieurs reprises de jolies très jeunes femmes locales poussant des landaus. Vérifiant à la dérobée le contenu des couffins il ne vit qu'enfants blancs comme neige. C'est par là que l'Angleterre tient peut-être bon encore, par un vrai prolétariat caucasien dur, con, nombreux, et qui se reproduit jeune. Monsieur Jacques faillit rendre ses fritures de midi en pensant au cataclysme en cours dans le monde francophone, extermination dont personne de ses proches ne s'offusquait ni même ne semblait avoir conscience. Mais ici aucun immigré. Monsieur Jacques avait donc vu exactement ce qu'il était venu vérifier, et c'est ragaillardi qu'il entama le retour au bercail. En descendant vers Liverpool, des bandes d'enfants en uniforme peuplaient soudain les rues, ils sortaient tous d'un établissement au nom de femme qui semblait par un pouvoir mystérieux garder le quartier incorrompu : "Our Lady Immaculate".
Beaucoup plus tard, dans le train du retour qui le menait à l'aéroport, Monsieur Jacques constata sur plusieurs écriteaux, affichettes, pictogrammes de rappels et autres supports de prévention l’omniprésence britannique de la loi, du respect de la loi, du souci de l'application de la loi (the law). Seules les filles avaient ici tous les droits, les rares immigrés filaient doux, sachant que dans un pays libre la fanfaronnade rapporte peu et coûte beaucoup au contraire des pays colonisés comme la France ou la Belgique. Et méditant la dialectique du pays libre et du pays colonisé, Monsieur Jacques se souvint d'un texte sur E&R qui, faisant l'exégèse d'un chapitre d'Hegel, rappelait qu'un frigo, pour garder le froid à l'intérieur, produit de la chaleur à l'extérieur.
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