#capitalisme=monstre
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raskolnikoffnbksawyer · 1 year ago
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Silence ! on tue. (03.12.23)
Aquarelle, encre, acrylique, feutre, posca et pastel sur papier HahnemĂŒhle 325g/mÂČ 17 x 24 cm.
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Depuis trop d'annĂ©es l'Occident s'Ă©vertue Ă  insĂ©miner des idĂ©es nausĂ©abondes envers les peuples du Proche et Moyen-Orient dans l'esprit de ses populations, et ce dans une sinistre continuitĂ© des stratĂ©gies de communication et de propagande utilisĂ©es pendant la Guerre Froide. Il y aurait, d'un cĂŽtĂ©, "Nous", l'Occident, les peuples blancs, civilisĂ©s, incarnation du Bien, de la LumiĂšre, de la DĂ©mocratie. De l'autre, l'Ennemi : celui avec qui nous n'avons rien de commun, le sauvage, le dangereux, celui qui fait trembler la forteresse de notre monde si tranquille, si confortable. Il suffirait pourtant d'ouvrir les yeux et de s'attarder quelque temps sur la rĂ©alitĂ© pour se rendre compte que l'ennemi n'est pas nĂ©cessairement celui qu'on nous dĂ©signe. Les Autres, lĂ -bas, ne sont rien de moins qu'une version diffĂ©rente de nous-mĂȘmes. Eux aussi vivent dans des sociĂ©tĂ©s imparfaites, subissent la politique de leur Etat, commettent des erreurs, regrettent, rient, rĂȘvent, aiment, se souviennent et crĂ©ent. L'Homme Blanc n'a le monopole ni de la vĂ©ritĂ©, ni du "bien" ; pas plus qu'il ne dĂ©tient celui de la PoĂ©sie, de l'Art et du Beau. Cette idĂ©e que tout est mieux ici est selon moi le rĂ©sultat d'un confort induit par la familiaritĂ© que nous avons de notre propre culture, et de l'Ă©pouvante que sĂšme l'Occident sur les nations dont il ne partage pas les valeurs – et ce dans un but uniquement de profit et d'accaparement de ses richesses –, les rendant de ce fait hostiles et limitĂ©es dans leurs "progrĂšs sociaux" ; du moins, Ă  nos yeux.
Il n'existe pas de fracture entre nous, ici, et eux, lĂ -bas. Ce qu'il y a, ce sont des personnes, partout sur cette Terre, pour qui leur petit monde est tout – et qui dĂ©finissent leur rapport au reste du monde, aux autres et Ă  eux-mĂȘmes en fonction de ce qu'elles ont toujours connu. Face Ă  tous ces individus – que nous pouvons rĂ©duire, ici n'Ă©tant ni le lieu ni l'instant de dĂ©battre Ă  ce sujet, aux catĂ©gories d'animaux humains et non-humains, d'ailleurs – dont nous faisons partie, face Ă  la vie elle-mĂȘme se dresse la presque indĂ©fectible hydre du Capitalisme avec ses tĂȘtes avides de sang : Guerre, Profit, Pouvoir, Haine, ConquĂȘte, RancƓur, Individualisme – pour n'en citer que les principales.
Nous avions tout pour vivre heureux. Peu m'importe ce qu'on m'en dit, Ă  notre Ăšre le meurtre et l'injustice sont des choix, des dĂ©cisions prises par une minoritĂ© en toute connaissance de cause pour des questions, le plus souvent, de gĂ©opolitique. Avec un peu de volontĂ©, l'Abominable est toujours justifiable – en fermant les yeux, les pires crimes peuvent revĂȘtir le manteau de la lĂ©gitimitĂ©. ClaquemurĂ©s dans un confort silencieux, loin du bruit des bombes et de l'odeur du sang, l'Ăąme impermĂ©able Ă  la souffrance de qui n'est pas nous, pourquoi donc admettre que ceux qui partagent nos "valeurs culturelles" et nous ressemblent tant sont des monstres ? La vĂ©ritĂ©, c'est peut-ĂȘtre que chaque ĂȘtre humain porte en lui les germes de cette monstruositĂ© – que nous sommes, par essence, une forme ou une autre d'abomination que nous pouvons choisir de servir aveuglĂ©ment ou d'accepter en tant que partie de soi afin de mieux la comprendre, la contrĂŽler. NĂ©anmoins, croire que nous sommes constamment capables du pire mais que le meilleur est hors d'atteinte est pure folie. Si nous pouvons haĂŻr et massacrer avec autant de facilitĂ©, il n'appartient qu'Ă  nous d'Ɠuvrer pour la paix universelle.
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christophe76460 · 2 years ago
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L'EMERGENCE DE L'EGLISE DU CAPITALISME-MARXISTE.
"Certains milieux évangéliques parviennent à réaliser cette synthÚse folle d'un néo-marxisme, qui se théorise par le biais de la théologie de la libération et du wokisme (nouveau gnosticisme), cumulée à une vision capitaliste libérale et entrepreneuriale, qui se théorise sur les bases de la théologie de la prospérité et du développement personnel.
La visée ultime est d'utiliser les croyants comme des parts de marché pour alimenter l'entreprise ecclésiale et le narcissisme intéressé de ses leaders en dispensant à leurs fidÚles des sermons spectacles qui servent à alimenter les soifs charnelles du développement personnel sur fond d'un discours teinté de religiosité.
Cet assemblage idéologique faisant la promotion du culte impérial attire actuellement à lui différentes composantes religieuses en recherche de pouvoir et de visibilité.
Cette unitĂ© attractive effectuera sans doute un vaste tri au sein du peuple de Dieu en faisant sortir du milieu de lui la multitude des irrĂ©gĂ©nĂ©rĂ©s qui ne sont religieux que par intĂ©rĂȘts personnels.
Cet alliage qui semble pourtant improbable, sera à la genÚse du dernier monstre persécuteur des saints, qui sera le fondement sur lequel viendra s'établir le faux prophÚte au sein de la nouvelle Babylone constantinienne."
Past. Xavier LAVIE
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cynorhodon-dans-ton-froc · 6 years ago
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Monstrueuse France
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Oui, monstrueuse État qu’est “le mien” autant que cette formule peut avoir du sens dans notre monde. J’ai honte de mon pays et de ma nationalitĂ© depuis plusieurs mois, si je vous mens... depuis plusieurs annĂ©es pour ĂȘtre plus honnĂȘte. 
Attention, ce ne sont pas mes concitoyens dans leur entiĂšretĂ© qui me rĂ©vulse, ni mĂȘme la montĂ© du racisme que j’ai pourtant combattu jusque dans ma famille. Ce sont les politiques, leur instrumentalisation des institutions (police, Ă©cole, justice, aides sociales....), leurs mensonges toujours plus gros qu’on nomme sobrement “promesses de campagne”  histoire que le peuple ne s’énerve pas lorsque les volets sociaux battus, dĂ©battus et rebattus avant l’election s’éclipse le temps du manda. 
À la base, j’avais crĂ©Ă© se tumblr pour Ă©crire de belles histoires, ornĂ©es de mots fleuris. 
L’attaque mĂ©diatique contre les Gilet jaune, qui brandi l’antisĂ©mitisme comme ultime cartouche face Ă  un mouvement qui ne semble pas vouloir se laisser Ă©touffer oblige Ă  sortir du silence politique et Ă  cracher mes premier mots Ă  la gueule de ce sensĂ©Â â€œreprĂ©senter” les Ă©lecteurs.
Il est temps de regarder en face le monstre que nos ancĂȘtres ont crĂ©Ă© et que nous avons laissĂ© trop longtemps grandir. Le monstre est en train de prendre le pouvoir, nous ne pouvons plus fermer les yeux. 
On s’aidera de livre, on rĂ©agira sur l’actualitĂ©, mais avant tout on construira une pensĂ©e, on dĂ©montera les “vĂ©ritĂ©s” infondĂ© d’un gouvernement scĂ©lĂ©rat qui entend sans jamais Ă©couter. 
À trĂšs vite pour parler de dĂ©mocratie, d’Europe, de racisme, de mĂ©diat, de manipulation, de propagande, mais aussi d’autres voix, d’alternatives au monde capitaliste destructeur aussi bien humain que climatique.  
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villefrancois · 5 years ago
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MARX ET LES MARXIMONSTRES ! Un visuel à personnaliser ici : https://t.co/hUOjjehCd0 #KimJungUn #Trump #KimYoJong #coréeDuNord #KimJongUn #Chine #Vietnam #Cuba #Castro #franceinsoumise #Marx #Mao #Lénine #Staline #communisme #LFI #capitalisme #monstres #anticapitalisme #tshirt #teeshirt #mug #casquette #tablier #sacentissu #badge #coussin #ideecadeau #dessin #drawing https://www.instagram.com/p/B__97i8KEZ6/?igshid=4fjfwdgryry2
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thebusylilbee · 3 years ago
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L’essor actuel de l’écofascisme dĂ©coule d’une bataille idĂ©ologique, Ă  l’Ɠuvre depuis des dĂ©cennies, pour imposer ses thĂšmes de prĂ©dilection et rapprocher l’extrĂȘme droite de l’écologie. Au sein des milieux Ă©cologistes et Ă©mancipateurs, on a tendance Ă  minimiser cette lame de fond et Ă  n’y voir qu’un mouvement condamnĂ© Ă  la marginalitĂ©. On aurait tort. « Dans le clair-obscur surgissent les monstres », Ă©crivait Antonio Gramsci. [...]
« Écofascisme » est une expression inventĂ©e par Pentti Linkola, un Ă©crivain finlandais qui prĂŽnait la dĂ©sindustrialisation, l’immigration zĂ©ro et la rĂ©duction de la population pour protĂ©ger la planĂšte. L’auteur, mort en 2020, qualifiait la dĂ©mocratie de « religion de la mort » et dĂ©fendait la mise en place de mesures autoritaires pour maintenir la vie humaine sur Terre.
Une histoire ancienne
La pensĂ©e Ă©cofasciste est le fruit d’un bricolage idĂ©ologique qui trouve ses fondements dĂšs le XIXe siĂšcle. Elle reprend Ă  son compte les analyses de l’économiste Thomas Malthus, qui faisait de la surpopulation la principale cause du problĂšme Ă©cologique. Ce dernier prĂ©conisait une rĂ©gulation volontaire des naissances, notamment au sein des classes populaires, et l’arrĂȘt de toute aide aux nĂ©cessiteux pour « Ă©viter la fin prĂ©maturĂ©e de l’espĂšce humaine ».
L’écofascisme puise aussi sa source dans le folklore du mouvement völkisch en Allemagne, qui mĂȘlait environnementalisme et nationalisme xĂ©nophobe. Deux penseurs, Ernst Moritz Arndt et Wilhelm Heinrich Riehl, ont nourri cet imaginaire. DĂšs 1815, ils se prononçaient contre l’exploitation Ă  courte vue des forĂȘts et des sols et flattaient, en parallĂšle, la puretĂ© raciale du peuple teuton, prĂ©tendument envahi par les Juifs et les Slaves. L’amour de la terre se liait alors Ă  l’antisĂ©mitisme, et le mysticisme de la nature au populisme ethnocentrique.
Ernst Haeckel, le biologiste qui a inventĂ© le mot « Ă©cologie » en 1866, fut lui-mĂȘme un partisan du mouvement völkish. [...]
[L’écologie et l’idĂ©ologie fasciste] ont d’ailleurs donnĂ© naissance Ă  « l’aile verte » du parti nazi. [...] Leur Ă©cologie Ă©tait historiquement liĂ©e Ă  l’idĂ©e d’enracinement, ils dĂ©fendaient le mot d’ordre nazi « Blut und Boden » (« le sang et le sol »), qui visait Ă  dĂ©finir une communautĂ© politique racialement homogĂšne sur un territoire dĂ©limitĂ© par des frontiĂšres naturelles. [...]
Une porositĂ© avec les courants plus classiques de l’écologie
La France n’est pas Ă©pargnĂ©e par ces liens nausĂ©abonds. On retrouve des personnes proches des courants Ă©cofascistes dans le Mouvement Ă©cologiste indĂ©pendant (MEI) d’Antoine Waechter. Cet ex-candidat Ă  la prĂ©sidentielle dĂ©fend une Ă©cologie ni de droite ni de gauche et vante le localisme, les terroirs en citant parfois d’anciens vichystes comme Yann FouĂ©rĂ©. Des membres de la Nouvelle Droite sont entrĂ©s dans son parti, tel le militant identitaire Laurent Ozon, qui animait la revue Le Recours aux forĂȘts. [...]
« Ils se retrouvent sur une critique du capitalisme mondialisĂ©, de la marchandisation de la nature et de l’aliĂ©nation des formes de vie moderne, raconte la chercheuse Lise Benoist. C’est une base commune pour une Ă©cologie enracinĂ©e, qui dĂ©fend aussi bien le territoire local, l’hĂ©ritage europĂ©en et la nĂ©cessitĂ© du noyau familial hĂ©tĂ©rosexuel. » [...]
Les Ă©cologistes ont un gros travail de clarification idĂ©ologique Ă  mener s’ils veulent Ă©viter que certains milieux d’extrĂȘme droite se rĂ©approprient leurs batailles, estime Antoine Dubiau, du blog Perspectives printaniĂšres. C’est une menace Ă  prendre trĂšs au sĂ©rieux. [...]
L’alliance carbofascisme — Ă©cofascisme
Il y a pourtant urgence. La candidature d’Éric Zemmour Ă  la prĂ©sidentielle française pourrait rebattre les cartes. Évidemment, le polĂ©miste d’extrĂȘme droite n’a que faire de l’écologie, comme l’a montrĂ© Reporterre, mais il charrie autour de lui une nĂ©buleuse proche du survivalisme.
RĂ©cemment, Streetpress a rĂ©vĂ©lĂ© comment un groupe d’extrĂȘme droite, soutien actif d’Éric Zemmour, s’entraĂźnait au tir sur des caricatures racistes de juifs, de musulmans et de Noirs dans une forĂȘt de l’ouest de la France. Le groupe se fait appeler la « Famille Gallicane ». ComposĂ© de plusieurs dizaines de membres actifs, il rassemble quelques centaines de sympathisants. Dans leur cercle de discussion, ces adhĂ©rents font l’apologie du terroriste Brenton Tarrant — auteur des attentats de Christchurch, en Nouvelle-ZĂ©lande, en 2019 —, qui se rĂ©clamait de l’écofascisme et appelait Ă  se communautariser. [...]
Une alliance pourrait donc se dessiner entre ces diffĂ©rents groupuscules survivalistes ou Ă©cofascistes et le mouvement autour de la candidature d’Éric Zemmour. Cela ne serait d’ailleurs pas complĂštement inĂ©dit. Aux États-Unis, le climatoscepticisme de Donald Trump n’a pas empĂȘchĂ© certains de ses soutiens de flirter avec les tenants de l’écofascisme. Par exemple, l’auteur Mike Ma, qui s’en rĂ©clame, Ă©crivait pour le site ultranationaliste de l’ancien conseiller spĂ©cial de la Maison Blanche, Steve Bannon. Donald Trump Ă©tait aussi trĂšs proche de John Tanton, un milliardaire engagĂ© Ă  la fois pour la protection de l’environnement et contre l’immigration, qui dirigeait avant sa mort, en 2019, la Federation for American Immigration Reform. [...]
En France, la question reste pour l’instant en suspens. L’alliance n’est pas encore effective, mais appelle Ă  la plus grande vigilance. Comme l’annonçait dĂ©jĂ  AndrĂ© Gorz dĂšs les annĂ©es 1970, « la grande bataille a commencĂ©. Ce sera leur Ă©cologie ou la nĂŽtre ».
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christian-dubuis-santini · 3 years ago
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La déchéance sans fin de "la gauche" par le comité invisible dans le Manifeste conspirationniste:
«Personne, ou presque, pour s’aviser que tous les grands auteurs «de gauche», tous ces monuments, toutes ces rĂ©fĂ©rences qui font chic dans les bibliothĂšques de livres jamais ouverts, sont tous uniformĂ©ment conspirationnistes.
Foucault? Il dĂ©crivait, Ă  la fin de Surveiller et punir, la dĂ©linquance comme un produit de l’institution carcĂ©rale elle-mĂȘme, qui vise par lĂ  Ă  maintenir dans un pĂ©rimĂštre sous contrĂŽle la toujours menaçante diffusion des illĂ©galismes. Il ne voyait partout que stratĂ©gies et contre-stratĂ©gies, captures et Ă©chappements. Il a osĂ© un «je suis matĂ©rialiste parce que je nie la rĂ©alité». Allez proclamer cela en public aujourd’hui ! Pire, il n’a pas craint, durant l’un de ses cours au CollĂšge de France, de profĂ©rer ceci : «Cet excĂšs du biopouvoir [sur le droit souverain] apparaĂźt lorsque la possibilitĂ© est techniquement et politiquement donnĂ©e Ă  l’homme, non seulement d’amĂ©nager la vie, mais de faire prolifĂ©rer la vie, de fabriquer du vivant, de fabriquer du monstre, de fabriquer – Ă  la limite – des virus incontrĂŽlables et universellement destructeurs.»
Le grand penseur de la Raison dans l’histoire, Hegel? Il croyait au magnĂ©tisme animal, Ă  une Ăąme sentante universelle accessible en Ă©tat hypnotique. Il rĂ©pondait par avance aux scientistes, zĂ©tĂ©ticiens et autres sceptiques : «Il pourrait sembler que les faits ont besoin de vĂ©rification, mais une telle vĂ©rification serait Ă  son tour superflue pour ceux qui l’exigeraient, car ils se rendent la tĂąche des plus faciles en laissant passer pour illusion et pour imposture les rĂ©cits au nombre infini et si bien attestĂ©s par la culture, le caractĂšre, etc., des tĂ©moins. Ils tiennent si fermement Ă  l’a priori de leur entendement que non seulement toute attestation est impuissante face Ă  lui, mais qu’ils ont niĂ© par avance ce qu’ils ont vu de leurs propres yeux.»
Marx, Nietzsche, Freud – tous ceux qu’on a rangĂ©s parmi les «penseurs du soupçon»? Ils passeraient tous pour conspirationnistes aujourd’hui. Freud se plaisait Ă  confier Ă  Ernest Jones, dans leurs veillĂ©es, sa passion pour les visions extralucides, l’action Ă  distance ou le commerce avec l’esprit des dĂ©funts, et concluait d’un «Il y a plus de choses au ciel et sur terre que n’en rĂȘve notre philosophiel». Imaginez-vous.
Adorno? Adorno-la-thĂ©orie-critique, si peu suspect d’irrationalisme qu’il a consacrĂ© un livre entier Ă  la vitupĂ©ration des horoscopes, parlait dans
Minima Moralia de «la collusion secrĂšte de tout mĂ©decin avec la mort». «C’est dans la normale, assurait-il encore, que rĂ©side la maladie de l’époque.» Diable!
Et Deleuze, avec sa «société de contrÎle». Guattari, avec son «capitalisme mondial intégré» et sa «révolution moléculaire».
Sans parler de tous les «grands poĂštes» nationaux – Nerval et Rimbaud, Baudelaire et LautrĂ©amont, Artaud et Michaux : tous conspirationnistes jusqu’à la moelle ! Et K. Dick, et Pynchon, et De Lillo, et Bolaño – il va falloir songer Ă  vider aussi le rayon littĂ©rature !
Tous les auteurs que la gauche adule, elle les dĂ©testerait vivants ; et eux, vivants, la mĂ©priseraient. Elle ne les aime que morts, pour les rĂ©duire en bouillie de culture. Un surconspirationniste tel que Guy Debord ne peut ĂȘtre Ă©levĂ© au rang de «trĂ©sor national» que parce qu’il n’est plus lĂ  pour cracher sur ceux Ă  qui il s’est finalement vendu. On en oublierait presque Rousseau, cet immense conspirationniste dont les larmes allumĂšrent la mĂšche de la RĂ©volution française.
Tiens, parlons-en, de la RĂ©volution française! En voilĂ , un Ă©vĂ©nement conspirationniste jusqu’à la caricature! Avec toutes ses rumeurs sur les mƓurs sataniques de la cour, sur les famines fabriquĂ©es par le clergĂ©, les financiers ou les Anglais, ou sur les amours saphiques de la princesse de Lamballe. Personne ne songeait Ă  ranger Robespierre parmi les complotistes quand il Ă©crivait : «Quelle est la premiĂšre Ă©poque de cette conspiration? L’origine mĂȘme de la RĂ©volution. Quels sont les premiers moteurs? Toutes les cours liguĂ©es contre nous. Le but? La ruine de la France. Les victimes? Le peuple et vous. Les moyens? Tous les crimes.»
Et tous ces journalistes qui se font dĂ©sormais une profession, rĂ©munĂ©rĂ©e par Facebook et Google, de traquer les contenus conspirationnistes: se souviennent-ils seulement qu’il y a Ă  peine dix ans de cela, aux heures de gloire de WikiLeaks, ils adulaient un certain Julian Assange, auteur d’un petit manifeste sobrement intitulĂ© «La conspiration comme mode de gouvernance»?
Un conspirationniste Ă  qui l’on a dĂ©diĂ© un affreux boulevard Ă  Paris, et qui passa sa vie Ă  comploter quand, du moins, il ne se trouvait pas Ă  l’isolement en prison, affirmait : «Les armes et l’organisation, voilĂ  l’élĂ©ment dĂ©cisif du progrĂšs, le moyen sĂ©rieux d’en finir avec la misĂšre. Qui a du fer, a du pain. On se prosterne devant les baĂŻonnettes, on balaye les cohues dĂ©sarmĂ©es. [
] En prĂ©sence des prolĂ©taires armĂ©s, obstacles, rĂ©sistances, impossibilitĂ©s, tout disparaĂźtra. Mais, pour les prolĂ©taires qui se laissent amuser par des promenades ridicules dans les rues, par des plantations d’arbres de la libertĂ©, par des phrases sonores d’avocat, il y aura de l’eau bĂ©nite d’abord, des injures ensuite, enfin de la mitraille, de la misĂšre toujours.» (Auguste Blanqui, «Le toast de Londres», 1851)
La gauche a toujours Ă©tĂ© du cĂŽtĂ© des promenades ridicules dans les rues, des plantations d’arbres de la libertĂ© et des phrases sonores d’avocat. C’est l’une des clartĂ©s dĂ©finitives jetĂ©es par ces deux derniĂšres annĂ©es. De la droite, il n’y a jamais rien eu Ă  attendre, sinon la perpĂ©tuation de l’injustice hĂ©ritĂ©e.
Mais que la gauche ait, au fond, toujours Ă©tĂ© du cĂŽtĂ© des vainqueurs, dont elle n’était que la mauvaise conscience hystĂ©rique, voilĂ  qui n’était apparu aux yeux de tous, dans l’histoire, que par Ă©clats vite oubliĂ©s. Depuis deux ans, c’est un spectacle quotidien, interminable, immanquable. RĂ©active, empĂȘtrĂ©e, poids mort, la gauche a toujours Ă©tĂ© contre-rĂ©volutionnaire de la façon la plus
efficace qui soit : en prétendant «soutenir le mouvement».
Toujours absente au moment oĂč il faut ĂȘtre lĂ , elle ne vit qu’au futur antĂ©rieur, Ă  produire les rĂ©cits, les notions, les justifications qui expliquent et entĂ©rinent la dĂ©faite. Du prolĂ©tariat, elle n’a d’ailleurs jamais aimĂ© que sa dĂ©faite, qui forme aussi la condition de son existence Ă  elle. L’épisode des Gilets Jaunes, qui a vu la gauche Ă  l’unisson de la calomnie gĂ©nĂ©rale tant que le mouvement Ă©tait insurrectionnel pour se trouver avec lui des affinitĂ©s toujours plus fortes Ă  mesure que celui-ci Ă©tait plus faible, l’avait certes remisĂ©e au cagibi. Mais les deux derniĂšres annĂ©es nous en ont enfin dĂ©barrassĂ©.
N’importe quel esprit vivace peut Ă  prĂ©sent entendre ces mots, inaudibles lorsqu’ils furent Ă©crits en 1955 par l’écrivain communiste Dionys Mascolo : «Le contraire d’ĂȘtre de gauche, ce n’est pas ĂȘtre de droite, mais ĂȘtre rĂ©volutionnaire [
] De tout ce qui n’ose pas ĂȘtre franchement, absolument de droite, ou rĂ©actionnaire (ou fasciste) Ă  tout ce qui n’ose pas ĂȘtre franchement rĂ©volutionnaire, c’est le rĂšgne de la gauche, douteuse, instable, composite, inconsĂ©quente, en proie Ă  toutes les contradictions, empĂȘchĂ©e d’ĂȘtre elle-mĂȘme par le nombre indĂ©fini des maniĂšres d’ĂȘtre unie qui se proposent Ă  elle, encore une fois dĂ©chirĂ©e, comme on dit, et jamais dĂ©chirĂ©e par malchance, malveillance ou maladresse, mais par nature.» (Sur le sens et l’usage du mot «gauche»)
En mars 2020 comme en 1914, il n’y eut soudainement plus personne. Comme 1914, mars 2020 a dĂ©livrĂ© le monde de cette hypothĂšque – la gauche. Ceux qui, en accompagnement de dĂ©cennies de dĂ©faites, bramaient contre l’ordre existant sont subitement rentrĂ©s dans le rang, au moment prĂ©cis oĂč le courage d’en sortir Ă©tait requis. Ils se rangeaient de la sorte parmi leurs semblables. Il aura fallu que cesse, en 1914, la mystification de la gauche pour rendre possible l’onde rĂ©volutionnaire qui courut de Dada Ă  ZĂŒrich aux usines occupĂ©es de Turin, des marins insurgĂ©s de Hambourg aux manifestations de femmes qui initiĂšrent la rĂ©volution russe. Certes, il aura aussi fallu cette maudite guerre pour liquider l’anarchosyndicalisme français, la «grande fiĂšvre» des ouvriers anglais qui montait depuis 1910 ou les hĂ©roĂŻques International Workers of the World aux États-Unis. C’était au reste le but de cette guerre, comme c’était celui du crisis management de la «pandĂ©mie», que de geler l’onde de rĂ©voltes mondiales qui les prĂ©cĂ©dait.»
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blog59-world · 3 years ago
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Marie-lyne Bezille 18 h ·
Ils ont mis en selle un plus crade que MLP pour que macron parait "le moins pire "! Le but c'est de prendre des voix Ă  la droite extrĂȘme et , de faire rĂ©Ă©lire le foutriquet ! Le bloc bourgeois est trĂšs apeurĂ© ( il a mĂȘme carrĂ©ment une trouille bleue) par les sondages qui disent que les Français dans leur majoritĂ© ont bien des idĂ©es de gauche , comme le partage des richesses , la lutte contre la pauvretĂ© , les inĂ©galitĂ©s , de donner plus de moyens aux services publics, la lutte contre les changements climatiques ..Bref quasi tout le programme de la FI . La France ne se droitise pas ! bien au contraire , mais les mĂ©dias si ! Les chaines de BolorĂ© ne font que Ă  peine 5% de part de marchĂ© , c'est trĂšs peu ! Ils prĂ©tendent donc que zemour va faire 10% alors que mĂȘme le mec n'est pas pas encore dĂ©clarĂ© candidat et , que surtout ces sondages ne sont faits qu'avec 50% des Ă©lecteurs . Les prĂ©occupations des Français qui arrivent en tĂȘte ne sont ce que dit ce polĂ©miste ! toutes les enquĂȘtes le dĂ©montrent ! Mais aucun dĂ©bat lĂ -dessus chez BFMTV , ni les chaines et radios de BolorĂ© . Quel est le programme Ă©conomique de zemour ? Quel est son programme Ă©cologique ? Que dit-il sur la pauvretĂ© , la dette privĂ© et publique ? Que dit-il sur le chĂŽmage de masse ? Est-ce qu'il prĂ©voit des mesures pour lutter conte l'Ă©vasion fiscale , la fraude fiscale des ultra-fortunĂ©s ? Est-ce qu'il compte rĂ©soudre les problĂšmes de l'emploi , de l’insĂ©curitĂ© sociale en boutant tous les Ă©trangers hors de France ? C'est un peu court comme programme . Les gilets jaunes , comme la majoritĂ© des Français se mĂ©fient des bourgeois en costard ! Le bloc bourgeois a peur ! il a la trouille de perdre la main ; de ne plus pouvoir exercer son pouvoir de domination . Il fallait mettre un grain de sable dans la machine , faire croire que tous nos problĂšmes ne sont pas liĂ©s au capitalisme , au nĂ©olibĂ©ralisme , au bloc bourgeois , mais aux migrants , aux fĂ©ministes aux femmes voilĂ©es ... Ce polĂ©miste bas de gamme , qui fait passer ses mensonges grotesques pour " des faits prouvĂ©s " avec un culot monstre , et que quasi jamais en face de lui un historien , politologue , un contradicteur pour dĂ©montrer la farce grotesque , pour piquer son Ă©pingle dans cette baudruche pleine d'air putrĂ©fiĂ© . Il serait temps qu'enfin quelqu'un ou , quelqu'une le mette en face de ses aberrations Ă  ce polĂ©miste , de faire enfin voir la rĂ©alitĂ© sous les oripeaux des mots ronflants de cet artĂ©fact des Ă©poques NapolĂ©oniennes , des empires coloniaux . La France a besoin de retrouvĂ©er sa dignitĂ© , de rallumer les LumiĂšres . La France a ses grands hommes , elle a aussi hĂ©las souvent eu ses charognards . . "Que voulez-vous ? la Bourse allait mal ; on craignait La rĂ©publique rouge, et mĂȘme un peu la rose Il fallait bien finir par faire quelque chose On trouve ce coquin, on le fait empereur ; C'est tout simple. " Jersey, novembre 1852. Victor Hugo.
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lounesdarbois · 4 years ago
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Les Blancs face au Mal
Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténÚbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. 
Ephésiens, 6:12 
Un bref retour sur les annĂ©es 1920 pour comprendre que la haine  anti-Blanc est l'expression d'autre chose. Probablement l'impression en creux de l'avancĂ©e de la technique (dĂšs 1920-30 avec Ă©lectricitĂ©, eau et gaz Ă  tous les Ă©tages, voiture). Le Blanc comme pĂšre, mari et travailleur est rendu caduc par l'ingratitude de ses obligĂ©s et obligĂ©es dĂ©sormais autonomes par fĂ©lonie et ingratitude. Haute technologie et basse bestialitĂ© fraternisent Ă©trangement en une convergence d'intĂ©rĂȘts communs.
Puissance de deux grands auteurs des annĂ©es 1920, de Lovecraft et de Morand, pour comprendre en pĂ©riode d'apostasie accĂ©lĂ©rĂ©e la fascination (rĂ©pulsion mĂȘlĂ©e d'attraction, comportement de la jeune femme devant le fascinus) pour les cultes sauvages des primitifs arriĂ©rĂ©s, forme sanglante et barbare du saint sacrifice non-sanglant de la messe. Le fils de Yog-sotot (Lovecraft, L'abomination de Dunwich) est crucifiĂ©, le cadavre du roi MongkoĂ» (Morand, La chĂšvre sans cornes) a les jambes rompues pour ne pas qu'il se relĂšve). Le phĂ©nomĂšne blanche Ă  black (Charleston) procĂ©derait donc d'abord d'une capitulation spirituelle nommĂ©e apostasie, qui potentialise alors l'efficacitĂ© des magies noires. 
« Lovecraft retrouve ici une source fantastique trĂšs ancienne : le Mal, issu d’une union charnelle contre nature ». 
Michel Houellebecq, Lovecraft: Contre le monde, contre la vie. 
L'homme libre-penseur Ă©clairĂ© plaçant le catĂ©chisme et les contes Serge le mytho au mĂȘme niveau de suspicion, s'ouvre tout grand aux "arts premiers", aux cultes vaudous soudain riches de subtiles profondeurs insoupçonnĂ©es, au rock et Ă  sa gĂ©nĂ©alogie trouble, Ă  l'insoupçonnĂ© sĂ©miologie de chaque tam du tam-tam. La jobardise du bourgeois Ă©rudit qui se pĂąme sur "le sauvage si spontanĂ©" comme un forcenĂ© parti trop loin se met pour chercher l'Ă©quilibre perdu Ă  adorer son contrepoint, est une chose vue et revue. Le son que produit le tam-tam ("mais non Papa, c'est un djeumbĂ©!"), instrument rudimentaire, est forcĂ©ment la rĂ©duction de la musique Ă  sa plus pauvre expression: le beat, support hypertrophiĂ© de toutes les musiques depuis le plan Marshall (concept d'animation machinale du monde chez Clouscard dans Le capitalisme de la sĂ©duction, thĂšme des danses africaines chez Houellebecq dans Les particules Ă©lĂ©mentaires), qui s'adresse au cerveau reptilien. 
Et si ni le singe ni le robot ne savent crĂ©er une mĂ©lodie, tous deux savent trĂšs bien s'en approprier le prestige comme le levain pourrait s’approprier les mĂ©rites de la pĂąte: la boĂźte Ă  rythme et le sampler ne produisent rien, mais imitent et reproduisent abstraitement la musique, et rĂ©pondent admirablement au singe dans une dialectique du singe et du robot qu'avait mis en Ă©vidence le Dantec des TdO. Tous nos mƓurs actuels seraient la face Ă©mergĂ©e de soubassements spirituels changeants comme d'imperceptibles plaques tectoniques dont nous aurions appelĂ© Ă  notre insu les bouleversements par le rejet de la religion de nos pĂšres. Le monde veut nous divertir, et nous, nous convertir.
De mĂȘme que le prolĂ©taire envieux du supĂ©rieur et le bourgeois parvenu par des mensonges forment en fait une seule et mĂȘme personne, l'homme de l'esprit critique sourcilleux qui se montre scrupuleux algĂ©briste devant l'Evangile est le mĂȘme qui fonce dans les fausses religions, les cultes arriĂ©rĂ©s, les mensonges Ă©pais des manipulateurs certes professionnels mais rendus par la crĂ©dulitĂ© de leur parterre, fainĂ©ants Ă  monter un bobard trop bien ficelĂ©. Rejetant la religion de la lumiĂšre, sur eux fondirent les tĂ©nĂšbres. 
Ainsi prennent-ils pour premier ce qui est dernier, pour jeunesse et renouveau ce qui est sĂ©nile. Fatale consĂ©quence de cet aveuglement surnaturel (DeutĂ©ronome chapitre 28, verset 28) ces docteurs en esprit critique mais analphabĂštes de l'intuition et du bon sens deviennent-ils stĂ©riles pour eux-mĂȘmes et agents de prolifĂ©ration pour l'envahisseur, gardiens intraitables du camp de concentration de leurs frĂšres dĂ©tenus europĂ©ens et portiers "ouvreurs" serviles du pont-levis sur Gibraltar. C'est par mĂ©pris tĂ©mĂ©raire des forces invisibles et surestimation de l'esprit critique, dĂ©formation professionnelle, que l'observateur croit parfois au complot rationnel organisĂ©. Ctulluh veille. 
2019, la princesse royale de NorvĂšge fiĂšre de narguer les derniers Blancs en s'affichant avec un chamane africain? Paris tous Ăąges et classes confondus habillĂ© en kids moulĂ©s Hanounah-PNL? Les plus scrupuleuses critiques rationnelles rejettent l’Eglise, mais pour foncer dans le vaudou l'heure suivante? Le plug de VendĂŽme, les perruches au bois de Sceaux, la population active sous shit et porno, Notre-Dame en flammes? Rien de tout cela n'Ă©tonne le lecteur de Magie Noire (1928) oĂč chacun de ces phĂ©nomĂšnes est prophĂ©tisĂ© en toutes lettres, annoncĂ© avec une prise de risque maximale. Mais sait-on encore lire? Que dire de ceci, rĂ©digĂ© 14 ans avant les faits: "Le mois qui suivit l'ouverture des hostilitĂ©s entre les Etats-Unis et le Japon, aprĂšs l'indĂ©cise bataille de Pearl Harbor", dans Le Tsar Noir, chapitre 3, paragraphe 2. Qu'est-il le plus facile? Alors pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir... 
Si Lovecraft identifie le principe du Mal Ă  un monstre qui embusquĂ© dans les interstices des plans de l’univers, Ă  “un conglomĂ©rat de globes iridescents toujours fluctuants, s'interpĂ©nĂ©trant et se brisant”, Morand soumet au rĂ©vĂ©lateur dans le premier chapitre de Rien que la Terre et dans Magie Noire une catastrophe qui avance comme un hydre aux tĂȘtes changeantes et renouvelables dans le temps. Les flĂ©aux que nous voyons sont les protoplasmes d’assaut dont le Mal est le noyau dĂ©cisif, et que la majoritĂ© des hommes terrifiĂ©s par sa puissance dĂ©cident de servir (substrat du premier monologue de Kurz dans Apocalypse Now) Ă  proportion de leurs capacitĂ©s d'entendement. Ce culte au Mal se nomme vaudou ici, talmud lĂ , il vit de la peine des Gentils, par leur sueur, leur sang et leurs larmes, il aime l'obscuritĂ©, le rembrunissement et l'oxydation, il avance comme la BĂȘte Sauvage (Clouscard) qui cherche affamĂ©e des arpents vierges Ă  salir c'est pourquoi son ennemie absolue est aussi l'objet de son dĂ©sir souilleur : l'ImmaculĂ©e. 40 annĂ©es de pornographie dĂ©montrent que le personnage de la "grosse pute" remporte moins de succĂšs que celui de la jeune nymphette innocente dont la raretĂ© concentre encore plus anxieusement les aviditĂ©s multipliĂ©es. 
Mais on dit ça, on crie dans le désert...
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nebuleuse-mirobolante · 4 years ago
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Cri de LumiĂšre dans l'Enfer
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Un amat de chair découpées arpentait le caniveau du désert pendu à la puanteur des démembrements 
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Tel ces morts- vivant couleur ambre ,assoiffés de cannibalisme flambant et de morsure impures 
Les carnassiers enfantaient l'enfer des soirs tremblants 
Une vulve crucifiée aux milieu de femmes brûlants vives
Ovulait la crue des fleuves noyés et la Flamme des rives 
Le Soleil chaud creusait encore ,sous les sarcasmes de la terre immolée par le vent 
Vermeil et fauves Ă©taient les ĂȘtres, sous la mer des Ă©paves 
Je cherchait la LumiĂšre dans le chaos des enfer ,mutilant les nuits de ma peau Ă  coup de rasoir et mon Sang devint Noir comme les dĂ©boires de l'ÉternitĂ© profonde 
Je vociférai dans mon cerveau qui pourrissait sous mes veines et l'éternuement des démons qui grondaient 
Étoile ! OĂč est tu ?
Serait tu caché par un voile ou une toile 
Mon corps sort de mon visage,par les pores de ma peau ciselée pour les plus belles Oeuvres Martyres 
Cette mĂȘme Peau que l'on appele Chair et qui danse pour couvrir l'enfer et l'Éther qui tremble en nous ,transpirant des hyĂšnes assoiffĂ©es de Sang 
Je suis la Folie écailleuse et tranchante  ,la psychose incarnée tentant d'atteindre la LumiÚre à travers la PriÚre 
Quelle soit Écarlate ,Jaune,Violette ou BariolĂ©e de sphinx Arc en ciel,je cherche l'Ă©veil de l'Univers qui fait naĂźtre de sa matrice,le cris de la Puissance incarnĂ©e et ancrĂ©e dans la Terre,aspirant l'Incandescence des Soleil ,la Fusion et l'Essence mĂȘme du Cri de l'Éternité 
Mais moi infĂąme bĂȘte,pauvre pĂ©cheresse barbare ,folle et tordue  
Comment pourrait je t'atteindre ĂŽ LumiĂšre de l'Univers ?
Mon ĂȘtre est la vulgaritĂ© extravagante des bas astrales etanchĂ©s ,l'abyssale cris plus puant que l'anale d'un rat mort et la salade de tripes d'humains aprĂšs avoir subit viols,tortures sordides et brĂ»lures Ă  l'acide 
Dans le souffle tabou mais dévoilé des excréments Sanglants , puants et les bouts d'ùmes pendus par le sexe 
Ne puis je pas trouver la LumiÚre dans le champ des cadavres moisis  aux odeurs abominables ,se décomposant sous le soleil fondue qui leur tombe dessus ? 
Ô Dieu !
Moi Folle et Créature infernale 
Ma propre essence mĂȘme est pĂȘché 
Comment retrouvé le chant du Soleil et de la danse ?
Je crois que la LumiĂšre de la transcendance et la gloire de la Foi Pure se trouve dans les champs de destruction oĂč les malades tentent de renaĂźtre de travers et dans le chaos des cafards errants sans tĂȘte mais au cƓur pieux et courageux. 
Ô Christ ! Ô Dieu !Ô Art Martyr !
Je crois que la Souffrance atroce aux lames mutilant jusqu'aux os de l'Âme mĂšne Ă  la Gloire car elle finit par plonger votre Corps dans la Force Grandiose et Impitoyable de la RĂ©sistance.
De cette Force Rouge nait la Vie ,la Sensibilité,l'Art Splendide,la Bonté Céleste et la LumiÚre Immaculée de Dieu qui détruit à jamais le Néant viscérale. 
L'Amour immensement pure et serviteur pieux de la Grandeur Immortelle naĂźt alors de la La Torture et de cette Laideur qu'est la VĂ©rite absolue.
Je crois que j'ai peut-ĂȘtre trouvĂ© la LumiĂšre Pure qui dansait dans le coeur du Soleil chaud ,au milieu du chantier de bataille ,lĂ  oĂč les oiseaux entaillĂ©s clament leur Âme et leur plus beaux poĂšmes de LibertĂ© Rouge et d'Amour Mirobolant. 
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NĂ©buleuse
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Les menstruations des admiratrices du Christ coulent comme le Sang de Dieu 
Dans les effluves des passions ,dans les délices de la Création 
Libérant la parole ! Aussi sacrée que le souffle des paraboles,le sang des femmes est trouble de l'univers,déjection de la vérité et naissance de l'éternité 
N'en déplaise aux fachistes machos !
 La liberté est bancale et appartient aux Femmes ,Flammes des temps criards et anarchistes 
Les admiratrices du Christ sont des saintes mais leur sang est putain 
La loi de la vie n'est t-elle pas enfreinte?
Ce liquide ,Création de l'Incandescence qu'est la Vie ,de la Couleur la plus puissante est considéré comme hanté ,sale et non transcendant dans le cris des abßmes sales d'une église trop propre pour ce fleuve véritable 
Pourtant le Sang de mes rĂšgles fait battre le CƓur de ma danse,la puissance de mon ĂȘtre bestiale mais si pieux et louable 
Sang !Impureté ?!
Les angles de la normalité sont une bien pire et ignoble atrocité
Dans les sangles de l'ignominie et du murmure hypocrite et faussement immaculé
Ô Femme !
Ô homme naissant de cette Derniùre 
Ô Migrant de toutes Religions!
Ô Homosexuel et Lesbienne !
Ô Trans ! HandicapĂ© Marginal et Femme-Pute!
Ô Sainte Chaste !
Ô Clochard et Clocharde  ! 
Vous ĂȘtes bĂ©nies et bienvenues !
Créatures de Dieu et de la Femme 
Souffle de Marie Madeleine loin de la haine abondante 
Cris de la derniĂšre CĂšne ,de l'Esprit et de la Terre mĂšre transcendante !
Ma poitrine sensuelle est cachée par la pudeur divine et je la montre uniquement pour la révolution 
Mais le sang Ă©ternel de mes rĂšgles peindra sans-gĂȘne et librement les monstres de ma passion 
Et si Maria était en vérité une coquine , je la défendrai de part mes épines 
Car l'Argent est le Vice de l'Homme et l'Argile ,le Délice de la Femme 
Sur laquelle elle créer,donne la vie ,peint et sculpte !
Les créatures du Diable sont le patriarcat,le fachisme ,le capitalisme et le consumériste propageant les guerres dystopiques 
Les Créatures de Dieu sont les femmes adoratrices du Christ avec leur menstruations sanglantes aussi sacrées  que Dieu et le cris des opprimés bafoués par le manque d'humilité de ces riches et faux pieux hypocrites et sans humanité 
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Nébuleuse 
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battements-d-elle · 5 years ago
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J’ACCUSE ‱‱‱‱‱‱‱‱‱‱‱‱‱‱‱‱‱‱‱‱‱‱‱‱‱‱‱‱‱‱‱‱‱‱‱‱‱‱‱
J’accuse nos Ă©lites de crimes contre l’humanitĂ©, en bande organisĂ©e. Je les accuse d’ĂȘtre les fossoyeurs de notre libertĂ©, d’avoir asservi la moitiĂ© de l'humanitĂ© et de massacrer l’autre moitiĂ©.
Je les accuse d’avoir Ă©tabli un esclavage moderne, d’imposer des conditions et des charges de travail de plus en plus inhumaines, en agitant le spectre du chĂŽmage et de la dĂ©localisation.
J’accuse les Ă©lites d’avoir volĂ© le progrĂšs qui aurait du profiter Ă  toute l’humanitĂ©, au lieu d’ĂȘtre dĂ©tournĂ© au profit de quelques uns. Ils se sont accaparĂ© tous les progrĂšs, certains pour les exploiter au maximum, d’autres pour les dĂ©truire, quand ça met en danger leurs bĂ©nĂ©fices.
J’accuse ces monstres de fomenter des guerres effroyables, dans le seul but de piller les richesses de pays dĂ©vastĂ©s par la convoitise depuis des siĂšcles. Ils massacrent hommes, femmes et enfants sans Ă©tat d’ñme. Et ces barbares ont le CULOT d’invoquer des prĂ©textes humanitaires !
Je les accuse d’ĂȘtre devenus fous au point de dĂ©truire la Terre et tous ses habitants, juste pour faire toujours plus de fric.
J’accuse les banques de voler les peuples depuis des dĂ©cennies, d’avoir crĂ©e des dettes astronomiques de toutes piĂšces avec la complicitĂ© des politiques ripoux ! Pour faire de nous des esclaves sans chaĂźne.
J’accuse les lobbys pharmaceutiques de dĂ©truire la santĂ© sciemment, pour faire toujours plus de profits. Ils inondent le monde de leurs poisons et boycottent les remĂšdes "non rentables" mĂȘme s’ils sont 'miraculeux', mĂȘme s’ils pourraient sauver des millions de vies !
J’accuse les lobbys du pĂ©trole et du nuclĂ©aire d’anĂ©antir systĂ©matiquement toute rĂ©volution Ă©nergĂ©tique, de saboter tous les travaux relatifs Ă  l’énergie libre, pour pouvoir continuer Ă  faire du fric en bousillant la planĂšte.
J’accuse les hommes politiques d’avoir dĂ©tournĂ© la dĂ©mocratie au profit des Ă©lites, de collaborer avec les lobbys pour asservir toujours plus les populations, les plongeant toujours plus dans la prĂ©caritĂ© et la misĂšre.
J’accuse la presse d’ĂȘtre totalement soumise, de s’ĂȘtre laissĂ©e rĂ©duire Ă  l’état d’un toutou au service des Ă©lites. Elle n’est plus qu’un chien qui leur obĂ©it au doigt et Ă  l’Ɠil. Un outil de propagande, qui manipule et lobotomise ceux qu’elle est censĂ©e informer.
J’accuse les hauts responsables religieux d’attiser la haine et le communautarisme. De diviser les populations, de les dresser les unes contre les autres, pour les empĂȘcher de s’unir et de lutter contre leurs oppresseurs communs.
J’accuse les juges de violer leur serment pour protĂ©ger ces Ă©lites quand l’une d’elle trĂ©buche, leur serment maçonnique ayant plus de poids Ă  leurs yeux que leur serment de magistrat

J’accuse ces criminels d’avoir infestĂ© la sociĂ©tĂ©, et de dĂ©truire systĂ©matiquement ceux qui s’opposent Ă  leur systĂšme, de les faire Ă©jecter des postes clĂ©s, pour assurer leur domination.
J’accuse ces fous d’avoir fait de l’argent leur Dieu, un Dieu qui exige des sacrifices monstrueux à chaque seconde.
En tant que citoyen du peuple, j’exige un procùs populaire !
Que tous les responsables soient ENFIN jugĂ©s pour leurs nombreux crimes. "On ne rĂ©sout pas les problĂšmes avec ceux qui les ont crĂ©Ă©s" disait Einstein. J’ajouterai mĂȘme : on ne pourra pas les rĂ©soudre tant qu’ils seront lĂ  ! Ils veulent maintenir ce systĂšme qu’ils ont construit pour eux et dont ils profitent bien ! Il faut les juger et les condamner, afin de pouvoir envisager l’avenir sur des bases saines

À quand un Nuremberg du capitalisme ?
EnZo Indigo, le 1er décembre 2014, membre du groupe " Les Soldats de la Paix "
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academiachristiana · 4 years ago
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đŸ„š Inscris-toi aujourd’hui Ă  l’UDT ! đŸčhttp://www.academiachristiana.org L’ensemble de ces mĂ©canismes procĂšdent d’une dĂ©gĂ©nĂ©rescence de l’occident. L’homme occidental a produit lui-mĂȘme les armes qui le conduisent Ă  son supplice. Au coeur de ce processus libĂ©ral c’est la dĂ©mesure qui s’empare de l’homme et qui lui dicte ce besoin d’illimitĂ©. En remplaçant la quĂȘte d’absolu spirituel par une quĂȘte d’absolu matĂ©riel, l’homme occidental a gĂ©nĂ©rĂ© un monstre. Cette civilisation libĂ©rale est l’antithĂšse de la civilisation europĂ©enne. Il ne faudrait pas tomber dans les piĂšges d’une vision ethno-centrĂ©e qui consisterait Ă  voir dans l’Islam l’unique menace contre notre sociĂ©tĂ©. Certes l’Islam et de maniĂšre plus vaste l’immigration reprĂ©sente une menace dĂ©mographique pour l’Europe. BientĂŽt notre continent sera totalement submergĂ© par les courants migratoires venus d’Afrique. Mais si ces problĂšmes apparaissent Ă  notre Ă©poque, il faut comprendre qu’ils sont eux aussi liĂ©s au libĂ©ralisme. L’immigration a aussi pour cause les guerres modernes qui servent principalement des intĂ©rĂȘts Ă©nergĂ©tiques (pĂ©trole, uranium). Le modele productiviste agricole est Ă  l’origine non seulement de l’explosion dĂ©mographique mais aussi de la dĂ©sertion des zones rurales dans le tiers-monde vers les bidon-villes, c'est Ă  dire de la misĂšre des pays pauvres. Le capitalisme a besoin d’une main d’oeuvre bon marchĂ© qu’il recrute parmi les populations immigrĂ©es peu exigeantes en terme de droits sociaux. Autrement dit, l’immigration n’est pas un problĂšme pĂ©riphĂ©rique ou annexe, elle est la consĂ©quence mĂȘme du capitalisme. L’immigration participe du processus d’uniformisation de la planĂšte au profit de la sociĂ©tĂ© de consommation. Plus les peuples sont mĂ©tissĂ©s, plus ils sont dĂ©racinĂ©s. Plus les sociĂ©tĂ©s sont multiculturelles, plus elles sont multi-conflictuelles et donc dĂ©stabilisĂ©es. Le grand remplacement n’est donc pas simplement un remplacement de la population europĂ©enne par une population africaine mais aussi le remplacement de l’humain par la machine, et le remplacement des consciences europĂ©ennes, africaines, asiatiques... par la culture marchande. Comprenons Ă©galement qu’il est absurde de lutter c (Ă  SĂ©es) https://www.instagram.com/p/CCSn8JAHXsi/?igshid=4udtg4llwqhj
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upmarais-blog · 5 years ago
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LA TERRE  BRÛLE, DĂ©fendons le Marais !
Le monstre grandit, la terre brûle, les gens fuient...
Partout dans le monde les États bourgeois, ainsi que les banques et les entreprises multinationales, simulent l’indignation mais persistent et signent leurs mensonges en soutenant ou impulsant des grands projets d’extraction et de pillage des ressources naturelles. Ces mega-projets ont des consĂ©quences dĂ©sastreuses pour les peuples autochtones et l’environnement. Écocides et ethnocides sont le prix de leurs profits, l’exemple rĂ©cent de l’Amazonie en feu le dĂ©montre parfaitement. Que ce soit dans le BrĂ©sil d’un Bolsonaro d’extrĂȘme droite oĂč dans la Bolivie d’un Morales progressiste, une radiographie des incendies permet de voir qu’ils trouvent leurs origines prĂšs des routes ou chemins percĂ©s dans l’Amazonie par et pour les agro-industriels soutenus par des politiques de dĂ©veloppement nationales. C’est une leçon Ă  tirer, le capitalisme s’accommode aussi bien du fascisme que de la social-dĂ©mocratie, ce qui lui importe, c’est de grandir, encore et encore.
           Si le capitalisme est le grand coupable, les situations locales restent complexes car les problĂšmes sont profondĂ©ment imbriquĂ©s les uns dans les autres. C’est ce mĂ©lange d’intĂ©rĂȘts nationaux et industriels parfois contradictoires, de prĂ©dation des ressources et de pollution, d’exploitation des travailleurs.euses et de crise Ă©conomique, souvent corrĂ©lĂ© de conflits gĂ©opolitiques, qui provoque des catastrophes et pousse la plupart des gens Ă  migrer, puis Ă  se faire persĂ©cuter par les mĂȘmes puissances qui ont pillĂ© leurs pays d’origines. En effet, face Ă  la catastrophe globalisĂ©e les États ne font qu’essaimer la peur et mettre en place des politiques sĂ©curitaires et racistes. Et ce n’est que le dĂ©but, le rĂ©chauffement climatique annonce des migrations encore plus grandes

Face Ă  la crise Ă©cologique, ne nous divisons pas !
Aujourd’hui, que ce soit via les gouvernements et les institutions dominantes, les grandes entreprises ou les mass mĂ©dias, le discours qui s’impose tend Ă  sĂ©parer crise Ă©cologique et problĂšmes Ă©conomiques et sociaux. C’est ce que Macron, Ă  la solde des ultra-riches, a dĂ©fendu en opposant les gilets jaunes « mauvais pollueurs » aux bons citoyens Ă©co-consommateurs des classes moyennes et Ă©levĂ©es. Si ce clichĂ© persiste chez les Ă©cologistes adeptes du libre-Ă©change, il a nĂ©anmoins Ă©tĂ© battu en brĂšche par le slogan "fin du mois, fin du monde, mĂȘme combat !".
           En effet, il est illusoire de croire que la solution au problĂšme Ă©cologique se trouverait dans le changement des comportements individuels de consommation. Dans un contexte oĂč les inĂ©galitĂ©s ne cessent de se creuser, cette idĂ©ologie qui culpabilise le consommateur ne peut ĂȘtre qu’un leurre pour dĂ©vier notre attention des politiques Ă©conomiques libĂ©rales. Transformer son mode de vie, changer ses habitudes alimentaires ou ses moyens de se dĂ©placer implique d’en avoir la possibilitĂ© et non seulement la volontĂ© ! Et n’oublions jamais que ce sont les grandes fortunes et industriels qui sont Ă  la fois les principaux pollueurs et ceux qui en subissent le moins les effets!
Cette vision dominante que nous dĂ©nonçons est une Ă©cologie droite, mĂȘme si le fait qu’elle soit partagĂ©e par le centre et la gauche modĂ©rĂ©e peut faire illusion. Cette vision dissimule l’incompatibilitĂ© du capitalisme avec un projet de vie socialement Ă©quitable et respectueux de l’environnement. MĂȘme repeint en vert, le capitalisme reste un systĂšme productiviste orientĂ© vers le profit et vouĂ© Ă  Ă©puiser l’ensemble des ressources Ă  sa portĂ©e, qu’elles soient naturelles ou humaines. La "transition Ă©cologique" ne pourra donc se faire sans dĂ©passer radicalement le systĂšme Ă©conomique et politique actuel, et seule une convergence de grande ampleur contre le capital pourra aboutir Ă  un rĂ©sultant satisfaisant pour le plus grand nombre.
DĂ©fendons le Marais, construisons un autre monde
Si nous nous opposons Ă  l’expulsion des squats et Ă  la dĂ©portation des exil.Ă©.s de maniĂšre inconditionnelle, c’est  parce que nous nous opposons Ă  ce monde et particuliĂšrement Ă  la chasse aux migrant.e.s lancĂ©e par les grandes puissances nĂ©ocoloniales, alors qu’elles sont les coupables directes de la majeure partie des migrations.
           Bien au delĂ  des dynamiques nĂ©o-coloniales, c’est la mĂȘme logique d’accumulation des richesses par des mĂ©canismes d’expropriation qui se manifeste quasiment partout par la prĂ©dominance du droit de propriĂ©tĂ© sur tous les autres, notamment sur le droit au logement. En France en 2018, 200 000 personnes Ă©taient Ă  la rue alors qu’il y avait prĂšs de 3 millions de logements vides ! DĂ©fendre le Marais, c’est donc aussi s’opposer Ă  la spĂ©culation immobiliĂšre en gĂ©nĂ©ral mais ici contre l’accaparement d’une grande rĂ©serve fonciĂšre par Bouygues dans le quartier de la gare. ENGIE, actuel propriĂ©taire, serait engagĂ© dans un processus de cession de nombreux terrains similaires Ă  celui du Marais dans plusieurs villes de France, notamment Ă  de grands groupes comme VINCI. En face, au squat du Marais, ce sont 250 personnes, dont 60 enfants, Ă  qui le droit au logement est refusĂ© et qui risquent d’ĂȘtre jetĂ©s Ă  la rue au nom du droit de propriĂ©tĂ© et de l’insatiable soif de profit.
           Il est donc indispensable de lier le combat climatique aux autres luttes sociales comme nous le faisons au Marais. S’opposer au racisme et lutter contre les inĂ©galitĂ©s ne peut faire sens sans lutter contre l’impĂ©rialisme des grandes puissances mondiales. Travailler Ă  la convergence effective des secteurs combattifs est aussi important Ă  l’échelle locale qu’internationale. Car, qu’on le veuille ou non, pour sauver la nature, il faut dĂ©passer la mise en compĂ©tition des groupes sociaux opprimĂ©s entre eux comme des populations nationales entre-elles afin de lutter efficacement contre la classe dominante.
           Enfin, dĂ©fendre le Marais, c’est aussi dĂ©fendre une maniĂšre de vivre le monde, celle de la solidaritĂ© internationale, d’un anticapitalisme joyeux, de la convergence des luttes et de l’expĂ©rimentation collective, en bref, c’est dĂ©fendre une vie bouillonnante qui dĂ©borde naturellement de temps Ă  autre, en attendant le raz-de-marĂ©e. Contre la dĂ©sertification du monde et de nos existences, dĂ©fendons l’oasis qu’est le Marais.
FIN DU MOI, DÉBUT DU NOUS : ÉTEIGNONS L’INCENDIE !
NON À L’EXPULSION DU MARAIS ET DES AUTRES SQUATS D’EXILÉ-E-S !
LUTTONS POUR LE CLIMAT, DÉTRUISONS LE CAPITAL !
L’AssemblĂ©e de DĂ©fense du Marais
Plus d’infos et d’actualitĂ©s sur : upmarais.tumblr.com
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reseau-actu · 6 years ago
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REPORTAGE - Quarante ans aprÚs le soulÚvement pacifique mené par Solidarnosc, le pays se déchire sur le sens à donner à cet héritage politique.
De notre envoyée spéciale à Varsovie et Gdansk
Cela fait vibrer de revoir ces images en noir et blanc vieilles de 39 ans dĂ©jĂ , qui racontent l’une des plus incroyables rĂ©volutions pacifiques du XXe siĂšcle. On y voit le jeune Ă©lectricien Lech Walesa, leader du syndicat Solidarnosc, se faire porter en triomphe par des foules d’ouvriers qui chantent que «la Pologne n’est pas morte», puis se hisser sur le portail en fer des chantiers navals de Gdansk, devenu cĂ©lĂšbre dans le monde entier, en pleine nĂ©gociation du mouvement ouvrier en grĂšve avec un pouvoir communiste mĂ©dusĂ©. Il est jeune, allant, mince, la moustache Ă©paisse, l’Ɠil vif et rusĂ©. Il a une maniĂšre Ă  lui d’inspirer la foule qui Ă©coute, tout en la modĂ©rant. «Je suis venu vous dire que nous avons gagnĂ©, nous avons obtenu la crĂ©ation d’un syndicat indĂ©pendant
 et ce n’est que le dĂ©but!» crie-t-il aux centaines de milliers de Polonais qui se pressent pour l’acclamer, puis se mettent Ă  prier avec lui pour se donner du courage.
Aujourd’hui, sur cette place rebaptisĂ©e place de la SolidaritĂ©, il ne reste plus que le cĂ©lĂšbre portail qui fit le tour de toutes les tĂ©lĂ©visions du monde, et bien sĂ»r le monument aux victimes de la rĂ©pression de 1970, qui pĂ©rirent, au nombre de 49, sous le feu des balles de la police communiste, lors d’une manifestation historique qui alluma le feu de la rĂ©volte polonaise: trois grandes colonnes, qui portent des croix sur lesquelles sont clouĂ©es des ancres. Une partie des chantiers navals est toujours en activitĂ© Ă  Gdansk, mais pas sur cette partie de la ville oĂč a Ă©tĂ© construit un magnifique musĂ©e de briques rouges ouvert en 2014, le Centre europĂ©en de la solidaritĂ©.
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Le musĂ©e et Solidarnosc font aujourd’hui l’objet d’un affrontement aussi terrible que mesquin entre les hĂ©ritiers du mouvement
Ce lieu remarquable retrace toute l’histoire de l’émergence de la contestation polonaise contre le pouvoir communiste et, bien sĂ»r, la geste de Solidarnosc, une visite passionnante. On y redĂ©couvre Ă  quel point ce mouvement fut massif - 10 millions de membres! - et fut prĂ©parĂ© par une mobilisation souterraine complexe et multiforme qui avait commencĂ© depuis des annĂ©es, dans toutes les branches de la sociĂ©tĂ©, des cercles catholiques aux milieux de gauche laĂŻque, en passant par la revue d’émigration Kultura, basĂ©e Ă  Paris. On y retrouve aussi des tas de documents, souvenirs, films et objets Ă©mouvants, et mĂȘme une porte transpercĂ©e de balles devant laquelle pĂ©rirent plusieurs manifestants, que des ouvriers gardĂšrent cachĂ©e pendant des annĂ©es, pour que le pouvoir ne la fasse pas disparaĂźtre. Avec un peu de chance, on peut y croiser une lĂ©gende vivante, Lech Walesa, qui a son bureau dans les Ă©tages. Fin avril, lors de notre passage, une chorale de retraitĂ©s français se mit Ă  chanter Ă  tue-tĂȘte pour l’honorer, avant que l’ex-Ă©lectricien devenu prĂ©sident ne vienne prendre un bain de foule au milieu d’eux, tout sourire, pour une sĂ©ance de selfies. Mais au lieu d’ĂȘtre devenu un lieu d’inspiration et de rassemblement europĂ©en, un sujet de fiertĂ© commune pour la politique polonaise contemporaine, le musĂ©e et Solidarnosc font aujourd’hui l’objet d’un affrontement aussi terrible que mesquin entre les hĂ©ritiers du mouvement, reflĂ©tant l’état gĂ©nĂ©ral de division de la Pologne quarante ans aprĂšs sa leçon de courage et de solidaritĂ©. AprĂšs avoir Ă©tĂ© une machine de guerre unie contre le monstre communiste, Solidarnosc s’est fracturĂ© en deux camps qui paraissent irrĂ©ductibles.
Polémique sur le rÎle de Lech Walesa
D’un cĂŽtĂ©, celui du pouvoir, Droit et Justice, menĂ© par le chef du parti PiS, Jaroslaw Kaczynski, un ancien collaborateur de Walesa, vĂ©ritable dĂ©tenteur du pouvoir Ă  Varsovie, qui dĂ©fend une vision nationale conservatrice de la Pologne et de l’Europe, et contrĂŽle Ă  Gdansk le syndicat Solidarnosc. Et celui de l’opposition libĂ©rale, qui tient la mairie de Gdansk et se bat pour garder la main au Centre europĂ©en de la solidaritĂ©. Walesa, un Ă©lectron libre qui s’était brouillĂ© avec les libĂ©raux pendant sa prĂ©sidence, s’est ralliĂ© Ă  eux face au PiS. Les deux camps se regardent en chiens de faĂŻence et s’affrontent sur la question de savoir comment seront fĂȘtĂ©es les grandes dates anniversaires des Ă©vĂ©nements de 1980 et 1989. Le pouvoir accuse d’ailleurs Lech Walesa d’avoir Ă©tĂ© un ancien agent de la police polonaise et a publiĂ© des documents d’archives de l’ancienne police politique communiste (contestĂ©s) pour le prouver, accusations sur lesquelles l’ancien prĂ©sident ironise, estimant extraordinaire d’ĂȘtre accusĂ© d’ĂȘtre un traĂźtre malgrĂ© son rĂŽle historique incontestable dans la mise Ă  bas du communisme.
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Le syndicat Solidarnosc, contrĂŽlĂ© par le PiS, estime aussi que le Centre europĂ©en ne devrait pas porter le nom de SolidaritĂ©. Nul ne sait si un reprĂ©sentant du gouvernement viendra Ă  Gdansk, pour la cĂ©lĂ©bration, organisĂ©e par le Centre europĂ©en et la mairie le 4 juin prochain, Ă  l’occasion de l’anniversaire des accords de la Table ronde, qui rĂ©unirent autour d’une table les dirigeants de SolidaritĂ©, le gĂ©nĂ©ral Jaruzelski et le parti communiste en 1989 pour une transition pacifique Ă  la dĂ©mocratie, marquant le dĂ©but d’une sĂ©rie de rĂ©volutions de velours Ă  travers le bloc de l’Est, qui allaient entraĂźner la chute du mur de Berlin.
«Walesa avait un talent pour tirer ce qu’il y avait de meilleur des gens autour de lui, pendant la bataille de Solidarnosc»
«Walesa avait un talent pour tirer ce qu’il y avait de meilleur des gens autour de lui, pendant la bataille de Solidarnosc. Ce pouvoir fait ressortir le pire», rĂ©agit Anna Mydlarska, interprĂšte de Walesa et cinĂ©aste documentariste qui a rĂ©alisĂ©, travaillĂ© et sĂ©lectionnĂ©, la plupart des films exposĂ©s. «Il y a une volontĂ© de revanche des troisiĂšmes et quatriĂšmes couteaux de SolidaritĂ©, ceux qui n’avaient pas les premiers rĂŽles en politique ni dans le business et qui sont maintenant sur le devant de la scĂšne», estime pour sa part un ancien de Solidarnosc, Piotr Adamowicz. Un responsable du centre raconte que le nouveau directeur, nommĂ© par le gouvernement, a dĂ©cidĂ© de changer certaines parties de l’exposition permanente, pour y ajouter une salle consacrĂ©e Ă  Anna Walentinowicz «dans le but d’édulcorer le rĂŽle de Walesa» et d’imposer «son rĂ©cit des Ă©vĂšnements». Certains fonds ont Ă©galement Ă©tĂ© coupĂ©s, suscitant une mobilisation populaire Ă  travers le pays, qui a levĂ© 7 millions d’euros pour combler le dĂ©ficit.
«C’est terrible de voir ces deux mondes sĂ©parĂ©s par la haine»
«C’est terrible de voir ces deux mondes sĂ©parĂ©s par la haine», dĂ©clare Teresa Tzabza, une ancienne activiste du syndicat Solidarnosc, qui travailla notamment comme interprĂšte pour les journalistes français, pendant la pĂ©riode hĂ©roĂŻque. «Je ne veux pas d’une Pologne divisĂ©e. On est comme deux armĂ©es sur un champ de bataille, immobiles, mais comme prĂȘtes Ă  se jeter l’une sur l’autre», poursuit-elle. «Ça monte, ça monte, et un jour on tue notre maire».
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Pawel Adamowicz, maire de la citĂ© baltique pendant huit mandats, trĂšs aimĂ© des habitants de Gdansk, a Ă©tĂ© assassinĂ© au mois de janvier par un dĂ©sĂ©quilibrĂ©, alors qu’il prononçait un discours lors d’un Ă©vĂ©nement philanthropique. «J’ai vu ça Ă  la tĂ©lĂ©vision, je n’en croyais pas mes yeux! Je le connaissais depuis son engagement de l’époque de SolidaritĂ©, il Ă©tait lycĂ©en et membre du mouvement Jeune Pologne. En tant que maire, il avait beaucoup aidĂ© les gens en difficultĂ©, les pauvres, les femmes, les rĂ©fugiĂ©s tchĂ©tchĂšnes aussi!» se souvient-elle. Teresa dit qu’elle est sidĂ©rĂ©e de la direction prise par le parti PiS et des dĂ©rives qui se profilent sur le contrĂŽle des juges et des mĂ©dias. «L’homme qui a tuĂ© le maire Ă©tait un dĂ©sĂ©quilibrĂ©, mais on ne peut sous-estimer le venin qu’ont dĂ©versĂ© sur lui les mĂ©dias pro-PiS. Ils critiquaient beaucoup sa politique pro-rĂ©fugiĂ©s», explique Anna Mydlarska.
Thérapie de choc du capitalisme
Nous quittons le musĂ©e en sa compagnie pour arpenter le vieux centre. C’est fou ce que Gdansk a changĂ© depuis 1990, quand l’auteur de cet article avait couvert l’élection historique de Walesa Ă  la prĂ©sidence d’une Pologne qui sortait Ă  peine de la grisaille du soviĂ©tisme, et subissait de plein fouet la thĂ©rapie de choc qui avait Ă©tĂ© choisie pour opĂ©rer son passage au capitalisme. Aujourd’hui, la beautĂ© de ce port baltique, dont le centre historique fut bĂąti par des architectes hollandais, rappelant Amsterdam, resplendit sous le soleil. Anna nous emmĂšne jusqu’à la basilique, oĂč a Ă©tĂ© enterrĂ© le maire. Des habitants s’y recueillent et y apportent des fleurs. Cette Ă©glise, raconte Anna, est remplie de souvenirs historiques. C’est ici que Walesa venait se recueillir et chercher l’inspiration pendant les moments de grande pression du face-Ă -face avec les communistes. Le lendemain, nous retrouvons la maire de Gdansk, Alexandra Dulkiewicz, ex-adjointe du maire assassinĂ© dans son bureau du conseil municipal. Dulkiewicz, une jeune politicienne brune, dit ne pas ĂȘtre sĂ»re que la mort de Pawel Adamowicz change quelque chose Ă  la division que connaĂźt la Pologne.
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En pleine bataille avec les autoritĂ©s du pays sur la question des commĂ©morations, elle se demande comment se passeront les cĂ©rĂ©monies du 4 juin, censĂ©es cĂ©lĂ©brer la table ronde de 1989, «que le pouvoir actuel considĂšre comme une trahison», mais que le maire dïżœïżœfunt voulait fĂȘter Ă  Gdansk. Elle dit que les choses se compliquent parce que le gouverneur de la rĂ©gion, pro-PiS, a annoncĂ© vouloir rĂ©server le site de la place de la SolidaritĂ© ce jour-lĂ  pour une manifestation du syndicat officiel Solidarnosc. «La division du pays s’exprime dans cette bataille, pour dĂ©terminer qui aura le rĂŽle principal dans ce lieu symbolique», note-t-elle.
«La division du pays s’exprime dans cette bataille, pour dĂ©terminer qui aura le rĂŽle principal dans ce lieu symbolique»
Dulkiewicz dit qu’elle a invitĂ© toutes les autoritĂ©s du pays, les maires de nombreuses villes, des ONG. Sur quatre prĂ©sidents, seul l’actuel n’a pas donnĂ© sa rĂ©ponse. Elle doute qu’il vienne, car «nous n’allons pas changer l’histoire de la Pologne, or le parti au pouvoir veut la rĂ©Ă©crire». Le prĂ©sident de l’UE, Donald Tusk, sera en revanche prĂ©sent, marquant ainsi son grand retour sur la scĂšne politique polonaise, oĂč il pourrait tenter de prendre le leadership de l’opposition dans la perspective des lĂ©gislatives de l’automne. «À midi prĂ©cisĂ©ment, nous chanterons l’hymne national et nous lirons une dĂ©claration rappelant les valeurs de libertĂ© et de solidaritĂ© auxquelles nous sommes attachĂ©s», dit Dulkiewicz. Quand on lui demande s’il existe encore des sujets d’accord entre le pouvoir et l’opposition, elle rĂ©flĂ©chit et rĂ©pond: «Le football!»
«À midi prĂ©cisĂ©ment, nous chanterons l’hymne national et nous lirons une dĂ©claration rappelant les valeurs de libertĂ© et de solidaritĂ© auxquelles nous sommes attachĂ©s»
Au MusĂ©e de la Seconde Guerre mondiale, un lieu tout aussi passionnant historiquement que le MusĂ©e de Solidarnosc, nous rencontrons Karol Nawrocki, nouveau directeur nommĂ© par le pouvoir, au grand dam de l’ancienne Ă©quipe, et l’interrogeons sur l’incroyable empoignade qui se joue en Pologne autour du passĂ©. Ne regrette-t-il pas que les cĂ©lĂ©brations sur la pĂ©riode Solidarnosc soient l’objet de tels dĂ©chirements? «C’est dommage, mais cela s’explique, car l’évaluation des Ă©vĂ©nements est toujours en cours, dit-il. Comme vous le savez, aprĂšs 1945, la Pologne Ă©tait un pays non indĂ©pendant, et nous n’avions pas la possibilitĂ© de dĂ©battre librement.»«Malheureusement, aprĂšs 1989, cette histoire a Ă©tĂ© nĂ©gligĂ©e par les prĂ©cĂ©dents gouvernements, la politique et le business Ă©taient pleines de personnalitĂ©s de l’ancien rĂ©gime, d’agents clandestins dont on ne connaissait pas le rĂŽle, on n’avait pas une vue objective de l’histoire», poursuit l’historien. Il note par exemple que le rĂŽle de Lech Walesa et sa collaboration comme agent de la police politique entre 1970 et 1974 avaient Ă©tĂ© passĂ©s sous silence. «C’est important de le savoir, cela Ă©claire d’une lumiĂšre diffĂ©rente la maniĂšre dont il a pris ses dĂ©cisions comme prĂ©sident», affirme Nawrocki.
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Sous-entend-il que Walesa Ă©tait un traĂźtre, alors que l’Institut du souvenir national a jugĂ© ces documents non authentiques et, surtout, que le leader de SolidaritĂ© a Ă©tĂ© le principal meneur de la rĂ©volte qui a menĂ© Ă  la fin du communisme? «Cela a pu influencer son peu d’intĂ©rĂȘt pour l’adhĂ©sion de la Pologne Ă  l’Otan», suppute Nawrocki. Lors d’un tour du musĂ©e, organisĂ© par le responsable du dĂ©partement international, Karol Szejko, nous dĂ©couvrons les salles consacrĂ©es au rĂŽle spĂ©cifique de hĂ©ros polonais que le nouveau directeur a fait installer. TrĂšs Ă©mouvantes, comme tout le reste du musĂ©e, et pointant les tĂ©moignages de rĂ©sistance de certains hĂ©ros polonais, elles ne nous semblent pas du tout ridicules, contrairement Ă  ce qu’écrit la presse libĂ©rale polonaise, a priori remontĂ©e contre toute initiative du PiS. Mais les propos de Nawrocki sur Walesa paraissent incroyables, vu le rĂŽle historique qu’il a jouĂ©, et ont un petit air complotiste prĂ©occupant. Clairement, des crispations irrationnelles qui planent sur le pays.
Les frÚres ennemis de Solidarité
«La brouille est particuliĂšrement violente parce qu’il s’agit d’anciens frĂšres devenus ennemis», nous confie Piotr Adamowicz, le frĂšre du maire assassinĂ© et un ancien pilier de SolidaritĂ©. Il dit que les gens du PiS qu’il connaĂźt ne sont plus capables d’aller boire des biĂšres avec lui pour s’expliquer. «Ils ont peur d’ĂȘtre vus avec nous, on est des lĂ©preux pour eux.» Piotr pense que le tournant, dans cette relation qui s’aggrave, a Ă©tĂ© l’affaire de Smolensk, quand l’avion prĂ©sidentiel de Lech Kaczynski, frĂšre jumeau de Jaroslaw, a explosĂ© au-dessus de la Russie, en 2010. «Depuis, tout a changĂ©. Kaczynski s’est refermĂ© sur lui-mĂȘme et est mĂȘme allĂ© jusqu’à dĂ©clarer devant le Parlement que l’opposition avait assassinĂ© son frĂšre !»
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Dans le train qui nous emmĂšne Ă  Varsovie, nous discutons avec deux Polonais qui regardent l’affrontement des frĂšres ennemis de SolidaritĂ© avec une distance rĂ©signĂ©e. «Aucun n’a totalement raison, me confie un ingĂ©nieur, qui dit qu’il a d’abord votĂ© longtemps pour la plateforme civique libĂ©rale, avant de se tourner vers le PiS. Je trouve qu’ils ont amenĂ© un Ă©lĂ©ment social important pour aider les familles», dit-il, prĂ©disant qu’ils gagneront les Ă©lections europĂ©ennes et surtout celles d’octobre, car «ils multiplient les cadeaux sociaux». «Ont-ils les moyens? C’est une autre histoire», affirme-t-il, notant que le taux de croissance de l’économie polonaise est Ă  4 % et que cette derniĂšre est protĂ©gĂ©e des vicissitudes des crises de l’euro. Son voisin, lui, parle de Walesa et semble se demander si le PiS n’a pas raison. «Walesa est un homme complexe», dit-il
 À Varsovie, on ne voit pas trace de la campagne pour les europĂ©ennes, chacun convenant toutefois qu’elles sont surtout comme une rĂ©pĂ©tition gĂ©nĂ©rale des Ă©lections parlementaires d’octobre. Le fait que les partis d’opposition aient rĂ©ussi Ă  se mettre d’accord sur une liste d’union, pour le Parlement de Bruxelles, est prĂ©sentĂ© comme un test. «S’ils gagnent, cela les mettra en selle pour l’automne», dit Piotr Adamowicz.
«La Pologne est toujours un État dĂ©mocratique. Mais il ne faut pas se boucher les yeux. Le PiS veut construire quelque chose de diffĂ©rent, construire une dĂ©mocratie illibĂ©rale»
Le jeune maire de Varsovie, Rafal Trzaskowksi, une des figures montantes de l’opposition, qui a Ă©tĂ© Ă©lu par 57 % des suffrages, nous affirme que l’opposition «peut gagner», comme son exemple l’a montrĂ©. Cet ancien ministre des Affaires europĂ©ennes dit aussi qu’il regrette vraiment le climat de division qui rĂšgne et qu’il est mĂȘme «encore possible de s’entendre en coulisses sur l’Otan et sur l’UE». Mais il explique que les insultes dont il est la cible sont insupportables. Il a Ă©tĂ© attaquĂ© pour sa charte des droits des homosexuels et accusĂ© de vouloir forcer les jeunes enfants Ă  la «masturbation» par les chaĂźnes publiques. «Le premier ministre m’a traitĂ© de traĂźtre, en disant que je travaillais pour les Allemands.» Cela va trop loin, affirme-t-il, parlant de «dĂ©shumanisation de l’adversaire par le pouvoir actuel». «Cela a menĂ© Ă  l’assassinat du maire de Gdansk. Ce n’est plus une division gauche-droite, mais une division entre forces populistes nationalistes qui veulent rĂ©veiller les sinistres dĂ©mons du passĂ© et les forces de la tolĂ©rance proeuropĂ©enne», affirme-t-il aussi, tout en reconnaissant que son camp a fait des erreurs car il a sous-estimĂ© les souffrances de la population la plus dĂ©favorisĂ©e, un terrain sur lequel le PiS a portĂ© son effort avec son idĂ©ologie de l’État fort et protecteur et son rejet du libĂ©ralisme. «La Pologne est toujours un État dĂ©mocratique. Mais il ne faut pas se boucher les yeux. Le PiS veut construire quelque chose de diffĂ©rent, construire une dĂ©mocratie illibĂ©rale», dit Trzaskowski.
Les responsables du PiS et du gouvernement estiment prĂ©cisĂ©ment que le penchant de l’opposition Ă  se prĂ©senter comme une force de progrĂšs et Ă  renvoyer les nationalistes aux annĂ©es 1930 est rĂ©vĂ©lateur de sa condescendance. «La dĂ©shumanisation est prĂ©sente des deux cĂŽtĂ©s», rĂ©plique par exemple le ministre des Affaires europĂ©ennes, Konrad Szymanski. Difficile de s’y retrouver dans cette mĂȘlĂ©e trĂšs Ă©motionnelle. L’ancien ambassadeur Slawomir Czarlewski Ă©voque un manichĂ©isme excessif des deux cĂŽtĂ©s, chacun cherchant Ă  absolutiser le point de vue de l’autre. Une tendance que nous avons dĂ©jĂ  observĂ©e en Hongrie.
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Le rĂ©dacteur en chef du journal Rzeczpospolita, Boguslaw Chrabota, dit que la violence de la propagande des mĂ©dias d’État est prĂ©occupante, mais note qu’ils reprĂ©sentent 12 % du total. «Nous avons encore une presse indĂ©pendante forte. En ce sens, nous sommes trĂšs diffĂ©rents de la Hongrie.» Chrabota se dit confiant en la Pologne et appelle l’Occident Ă  ne pas trop la caricaturer, tout en Ă©tant vigilant sur les questions d’État de droit. «La libertĂ© est inscrite dans notre ADN. Elle a Ă©tĂ© forgĂ©e notamment pendant la rĂ©sistance qui a conduit Ă  Solidarnosc. Si nĂ©cessaire, elle ressortira», prĂ©dit-il, persuadĂ© que le pouvoir des citoyens est suffisamment fort pour survivre Ă  trois mandats successifs du PiS. «Je reste trĂšs optimiste pour la Pologne», dit Chrabota.
Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 18/05/2019. Accédez à sa version PDF en cliquant ici
Source: premium.lefigaro.fr
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villefrancois · 5 years ago
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christian-dubuis-santini · 3 years ago
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Pendant que les seides du Discours Capitaliste blablatent sur "l’extrĂȘme-droite", "l’extrĂȘme-gauche", le "complotisme" en confondant "la science" avec le marketing et les simulations informatiques avec la rigueur mathĂ©matique, une femme a quelque chose Ă  nous dire.
Certains se souviennent peut-ĂȘtre de Christine Deviers-Joncour, qui fut la maĂźtresse de Roland Dumas, de longues annĂ©es ministre des affaires Ă©trangĂšres de François Mitterrand. En son temps, elle sortit un livre de rĂ©vĂ©lations intitulĂ© «La putain de la RĂ©publique» 
Son nom a beaucoup circulĂ© dans des histoires de corruption impliquant les plus hauts personnages de l'État.
Autant dire qu'elle a vu de ses yeux l'envers du dĂ©cor, la face obscure du monde politique. Elle parle d’expĂ©rience.
Devant les horreurs du fascisme Ă  prĂ©texte sanitaire dont la clef de voĂ»te est la vaccination imposĂ©e Ă  tous, elle s’est dĂ©cidĂ©e Ă  reprendre la parole :
J’entendais leurs dĂ©lires, loin d’imaginer qu’ils iraient jusqu’au bout de leur folie.
La fĂȘte a assez durĂ© !
Je les ai vus, Ă  l’époque, se goberger, s’empiffrer sur le dos de la bĂȘte. Je les ai vus, les yeux plus gros que le ventre, piller et se goinfrer.
Se donner des lettres de noblesse factices que leur position et leur pouvoir leur conféraient.
Je les ai vus bomber le torse et de leur petite hauteur, mĂ©priser le peuple en donnant au chĂąteau de Versailles des fĂȘtes royales pour cĂ©lĂ©brer dignement l’arrivĂ©e au pouvoir du nouveau «monarque».
Les cortÚges de voitures officielles comme autant de carrosses et les garden-parties de ces nouveaux parvenus bientÎt emperruqués.
J’ai vu les Ă©pouses et leur marmaille jouant Ă  Marie-Antoinette sans vergogne sous les lambris, dont le passe-temps se limitait Ă  organiser des dĂźners fins entre amis et visiter le Mobilier national comme on va chez Ikea. Gratuit ici.
Surtout quand on omettait de restituer piĂšces d’art et meubles d’époque.
Je les ai vus et j'ai payĂ© trĂšs cher pour avoir Ă©tĂ© tĂ©moin, n’étant pas du sĂ©rail 

J’ai vu les caisses noires des ministĂšres exonĂ©rĂ©es d’impĂŽts, les frais d’intendance Ă©hontĂ©s enfler toute honte bue, chauffeurs et gardes du corps Ă  vie et retraites cumulĂ©es replĂštes, retro-commissions sur des marchĂ©s d’état, des avions Ă©quipĂ©s comme des palaces volants, des jets sur le tarmac prĂȘts Ă  dĂ©coller au moindre caprice ou quand tsunamis, tremblements de terre et autres catastrophes permettaient d’appeler les hordes de photographes, aprĂšs ĂȘtre passĂ© en vitesse chez le coiffeur et le couturier branchĂ©, pour se faire immortaliser au pied d’un jet avec un sac de riz sur le dos.
J’ai vu des soutes en provenance d’Afrique garnies de billets de banque et des coffres de voitures transformĂ©s en caverne d’Ali Baba pour distribution d’argent Ă  grande Ă©chelle, des contrats d’État passĂ©s aux mains des filous, des comptes bien cachĂ©s dans des pays aux lagons bleus, des guerres fomentĂ©es pour piller les richesses de ceux qui n’en verront jamais la couleur et verseront leur sang sans mĂȘme savoir pourquoi.
Des enfants Ă©ventrĂ©s, des femmes violĂ©es, lapidĂ©es, torturĂ©es. J’ai vu un avion avec une croix rouge sur son flanc porter secours Ă  des populations africaines affamĂ©es en leur tirant dessus, et j’ai mĂȘme vu certains crocodiles bouffer de malheureux tĂ©moins encombrants et d’autres tomber des fenĂȘtres, arrĂȘts cardiaques et cancers fulgurants.
Toute cette honte, tous ces crimes pour encore plus de Pouvoir et Richesses.
Un monde aux mains de la Finance Internationale vorace, Bilderberg, Nouvel Ordre Mondial criminel, FMI, GAFAM etc, pour maintenir, verrouiller le systÚme, protéger une élite et asservir les peuples en les abrutissant devant les écrans et en les dépravant en inversant les vraies valeurs !
Nous leur donnons une once de pouvoir et ils perdent tout sens commun.
Et plus on monte dans la hiĂ©rarchie, plus ils s’en donnent Ă  cƓur joie, perdent le sens des rĂ©alitĂ©s et franchissent allĂšgrement et sans Ă©tats d’ñme l’inacceptable.
Et au plus haut niveau de la pyramide ils n’ont plus rien d’humain. Ce sont des monstres.
C’est Ă  croire que les deux grandes guerres, ne furent pour eux qu’un coup d’essai, Les millions de morts n’étaient qu’un premier test prĂ©parant l’extermination de toute l’humanitĂ©.!
Le pouvoir, aphrodisiaque suprĂȘme, les dĂ©shumaniserait-il Ă  ce point ? Et le fric, moteur essentiel Ă  toutes ces dĂ©rives...
Comment osent-ils se poser en donneurs de leçons, parler de probitĂ©, d’intĂ©gritĂ©, de franchise, quand se multiplient leurs Ă©garements et que les affaires de corruption et autres mĂ©faits les Ă©claboussent ?
Comment peuvent-ils contraindre le peuple Ă  se serrer la ceinture en pĂ©riode de crise quand eux-mĂȘmes s’allouent des gratifications et salaires insolents sous les lambris confortables de la RĂ©publique ?
Alors que des milliards d’ĂȘtres humains souffrent de la faim, des Ă©pidĂ©mies, et qu’un enfant meurt toutes les minutes sur notre planĂšte, il suffit que la Bourse s’enrhume pour qu’il soit possible de trouver en quelques heures les milliards de dollars et d’euros, jusqu’ici impossibles Ă  dĂ©bloquer pour soulager la souffrance de ceux qui meurent de faim !
Quand l’homme cesse d’ĂȘtre dĂ©terminĂ© par son propre esprit qui est l’esprit de la vie, il se transforme en robot. Cet insupportable mĂ©pris pousse Ă  la violence ceux qui n’ont pas ou plus d’espoir.
Dans notre pays des «Droits de l’Homme» il est devenu ordinaire de bafouer le principe d’égalitĂ©. La richesse, le luxe et l’apparence Ă©talĂ©s sans vergogne sont devenus signes de rĂ©ussite tandis que les plus faibles vivent leurs souffrances sans trop faire de bruit.
Pour payer cette dette, ce monstre de papier, illĂ©gitime et abracadabrantesque, numĂ©rique et ubuesque, il nous faudra tout vendre. Jusqu’à nos dents on or et notre peau pour faire des abat-jours dans le bureau d’un maĂźtre du monde avec vue sur le Rockefeller Center.
C’est pour quand la dĂ©coupe façon abattoir ? Le couteau du boucher, c’est la dette, un bout pour Bibi, un bout pour la Finance, un bout pour la mafia, un bout pour les bling-bling accros aux putes de luxe et pour les pĂ©dophiles. Un bout pour les ventrus de l’industrie militaire, les labos pharmaceutiques et les Gafam, Pillage Ă  grande Ă©chelle !
Et pourtant il suffirait d’un trait de plume, d’un clic sur le clavier pour l’effacer cette dette, sans que personne ne souffre.
Mais cette société serait-elle encore humaine ?
Depuis trÚs et trop longtemps on a laissé les loups entrer dans la bergerie. Ils accroissent le chÎmage, vendent le pays en piÚces détachées et initient des dettes impossibles à rembourser. Ils nous mentent, nous volent, nous musellent et maintenant tentent de nous supprimer à travers une fausse pandémie et des vaccins meurtriers !
Nous sommes devenus un immense peuple de moutons à tondre, tandis qu’un fameux agent d’influence suggùre que les peuples doivent se contenter de regarder passer les milliards sans broncher, comme on voit passer les cigognes sans s’interroger sur leurs nids bñtis avec nos plumes.
Nos dirigeants et les mĂ©dias complices seraient-ils rĂ©duits qu’à n’ĂȘtre que d’infĂąmes valets du capitalisme mondialisĂ© et le laboratoire de l’asservissement du monde par la dictature financiĂšre conçue par des milliardaires fous, des illuminĂ©s ?
La dĂ©mocratie n’existe plus depuis longtemps, et tout dĂ©pend maintenant du pouvoir de rĂ©sistance et de rĂ©volte des peuples.
La mise en esclavage des populations est passée à la vitesse supérieure avec cette «plandémie covid» en créant la PEUR !
Et les grands argentiers de la planĂšte et leurs marionnettes nous font clairement comprendre que seuls comptent leurs profits, que le bien-ĂȘtre des citoyens n’a aucune espĂšce d’importance.
Leurs "plandĂ©mies" et leurs vaccins mortifĂšres finiront le sale boulot pour une dĂ©population mondiale annoncĂ©e : Le projet ne date pas d’hier, croyez-moi !
Nous sommes tous sacrifiĂ©s sur l’autel des profits. Depuis ces derniĂšres dĂ©cennies tout fut mis en Ɠuvre fissa pour nous anĂ©antir.
Et la tĂ©lĂ©vision et les mĂ©dias aux ordres ont participĂ© Ă  cet abrutissement de masse qui nous a conduits Ă  l’impuissance en nous lavant le cerveau.
Je veux pourtant rester optimiste. Nous sommes Ă  un tournant majeur, un changement de civilisation.
Il est urgent que tous les citoyens se réveillent et reprennent en main leurs pays, leur souveraineté et éliminent cette vermine financiÚre afin de réinjecter dans les caisses des états pour le bien collectif, les incroyables fortunes détournées par une poignée de mafiosi sans foi ni loi et dangereux.
Il faut bien prendre conscience que, quels que soient votre bord politique ou votre conception de la vie, si vous ne faites pas partie de leur élite, vous serez broyés.
Aussi, il faut s’unir en laissant de cĂŽtĂ© nos diffĂ©rences que les dirigeants actuels n’ont cessĂ© d’amplifier afin de nous diviser pour mieux rĂ©gner.
Il y a urgence car nous marchons vers l’abime !
Et si le monde devient chaotique, cela signifie aussi que ce qui a manqué, c'est la spiritualité individuelle.
Il n'y a pas de compromis avec les éléments extérieurs du monde en action et la conscience se révÚle encore inactive face à ce monde chaotique.
Au contraire, la conscience peut se reconnecter en tout temps et en toute situation avec la spiritualité comme une ascension.
Restons positifs car le chant général des poitrines opprimées commence à se faire entendre.
Il est mondial ce chant ! Il est encore cacophonie, il va devenir symphonie. De tous ces pays qu’Ils enchaünent il y a ces voix partout qui se lùvent...
LĂ , il me revient en mĂ©moire cette phrase de Brecht : «Lorsqu’un homme assiste sans broncher Ă  une injustice, les Ă©toiles dĂ©raillent» 
Alors, vite, protégeons les étoiles et tournons la page sur ces temps décomposés.
Levons-nous !
(Christine Deviers-Joncour
Via La Convergence universelle)
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wujudduo · 2 years ago
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Contribution de WUJUD Ă  l'Installation du projet Plastigo Ă  la Vitrine de la galerie Art-Cade sur une invitation du collectif DEUX BIs. Juillet 2022. Marseille.
Projet @plastigo.project réalisé par @par_ce_passage_infranchi
Avec les artistes Patrycja PLICH (Pologne, plasticienne) | Christophe GALATRY (Marseille, photographe) |Souad MANI (Tunisie, artiste trans-media), accompagnée de Romain PAPION (Nantes, réalisateur arts numériques) | Philippe AUTRIC, (Marseille, vidéaste)
Texte Matthieu Duperrex, Philosophe, co-fondateur et directeur artistique d' @urbain_ trop URBAIN
Comme les Modernes sont prodigues en matiĂšres inĂ©dites et en nouveaux sols ! La moindre promenade de plage nous fera dĂ©nicher des roches inattendues : un polystyrĂšne d’ébĂšne, une canette Saint-Jacques rouillĂ©e, des galets pneumatiques, un cristal de pĂ©trole brut pĂ©trifiĂ©, des tessons de terre cuite, des ciments mĂ©ridionaux
 Et parmi ces rebuts dĂ©tritiques de l’activitĂ© humaine figurent en bonne place ces concrĂ©tions hybrides que l’on appelle « plastiglomĂ©rats ».
Technofossiles, alliages et matĂ©riaux polymĂšres se disputent la prĂ©sĂ©ance pour devenir les nouvelles pierres de rosette des stratigraphes qui cherchent Ă  Ă©tablir dans les couches sĂ©dimentaires cette nouvelle Ă©poque gĂ©ologique « humaine, trop humaine » que l’on nomme AnthropocĂšne, bien que nombre d’appellations alternatives se disputent ce sacre : CapitalocĂšne, PlantationocĂšne, ChthulucĂšne, ÉcocĂšne, PlasticocĂšne
 On a d’ores et dĂ©jĂ  produit assez de plastique pour envelopper quatre fois la Terre de film d’emballage – l’émergence de cette Plastic Blue Marble a inspirĂ© de nombreux artistes Ă  l’interface de l’écologie et de la technologie.
L’originalitĂ© du projet « Plastigo » est d’interroger cette matĂ©rialitĂ© de l’époque au travers des technologies de capteurs : quelle science de la mesure pour des phĂ©nomĂšnes Ă©cologiques qui configurent plastiquement l’air, le sol et l’eau ? Avec le Golfe de Fos et l’étang de Berre pour « zone critique » d’élection, P. Plich, S. Mani, P. Autric et C. Galatry se positionnent en artistes-enquĂȘteurs entreprenant de rĂ©vĂ©ler des plasticitĂ©s paradoxalement invisibles, fantĂŽmes et monstres de l’AnthropocĂšne auxquels nous familiariser, parfois malgrĂ© nous, pour continuer de vivre dans des milieux altĂ©rĂ©s. Ce faisant, ces artistes se rattachent au courant du « Sensory Art » qui explore savamment et poĂ©tiquement l’environnement au moyen de nouveaux Ă©pidermes : Rasa Smite & Raitis Smits (Fluctuations of Microworlds, 2017), Aline Veillat (Pas de deux en vert et contre, 2009-2012), Theunis Karelse (Assisted migration, 2013), Pinar Yoldas (An Ecosystem of Excess, 2014), Ivan Henriques (Symbiotic Machine, 2014), etc.
Par le dispositif qu’il propose, les activitĂ©s de transcodage et de marquage qu’il met en scĂšne, le projet « Plastigo » rĂ©invente le territoire tel que le dĂ©finissent Deleuze et Guattari, Ă  savoir comme relevant de l’acte : « le territoire est en fait un acte, qui affecte les milieux et les rythmes, qui les “territorialise”. Le territoire est le produit d’une territorialisation des milieux et des rythmes.1
1 Gilles Deleuze et FĂ©lix Guattari, Mille plateaux. Capitalisme et SchizophrĂ©nie 2, Éditions de Minuit, coll.
« Critique », Paris: 1980, p. 386.
*Docteur en arts plastiques, Matthieu Duperrex est chercheur associĂ© au LLA-CrĂ©atis (EA 4152), UniversitĂ© de Toulouse-Jean JaurĂšs. Artiste-auteur, co-fondateur et directeur artistique du collectif « Urbain, trop urbain » (www.urbain-trop-urbain.fr), ses travaux procĂšdent d’enquĂȘtes de terrain sur des milieux anthropisĂ©s et croisent littĂ©rature, sciences humaines et arts visuels ou numĂ©riques. Publications : Shanghai NĂž City Guide (Toulouse, Urbain, trop urbain, 2012), Micromegapolis, lorsqu’une ville rencontre GaĂŻa (Toulouse, Urbain, trop urbain, 2013), PĂ©riphĂ©rique intĂ©rieur (Marseille, Wildproject, 2014), Voyages en sol incertain, enquĂȘte dans les deltas du RhĂŽne et du Mississippi (Marseille, Wildproject, 2019).
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