#capitalisme=monstre
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raskolnikoffnbksawyer · 1 year ago
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Silence ! on tue. (03.12.23)
Aquarelle, encre, acrylique, feutre, posca et pastel sur papier Hahnemühle 325g/m² 17 x 24 cm.
Depuis trop d'années l'Occident s'évertue à inséminer des idées nauséabondes envers les peuples du Proche et Moyen-Orient dans l'esprit de ses populations, et ce dans une sinistre continuité des stratégies de communication et de propagande utilisées pendant la Guerre Froide. Il y aurait, d'un côté, "Nous", l'Occident, les peuples blancs, civilisés, incarnation du Bien, de la Lumière, de la Démocratie. De l'autre, l'Ennemi : celui avec qui nous n'avons rien de commun, le sauvage, le dangereux, celui qui fait trembler la forteresse de notre monde si tranquille, si confortable. Il suffirait pourtant d'ouvrir les yeux et de s'attarder quelque temps sur la réalité pour se rendre compte que l'ennemi n'est pas nécessairement celui qu'on nous désigne. Les Autres, là-bas, ne sont rien de moins qu'une version différente de nous-mêmes. Eux aussi vivent dans des sociétés imparfaites, subissent la politique de leur Etat, commettent des erreurs, regrettent, rient, rêvent, aiment, se souviennent et créent. L'Homme Blanc n'a le monopole ni de la vérité, ni du "bien" ; pas plus qu'il ne détient celui de la Poésie, de l'Art et du Beau. Cette idée que tout est mieux ici est selon moi le résultat d'un confort induit par la familiarité que nous avons de notre propre culture, et de l'épouvante que sème l'Occident sur les nations dont il ne partage pas les valeurs – et ce dans un but uniquement de profit et d'accaparement de ses richesses –, les rendant de ce fait hostiles et limitées dans leurs "progrès sociaux" ; du moins, à nos yeux.
Il n'existe pas de fracture entre nous, ici, et eux, là-bas. Ce qu'il y a, ce sont des personnes, partout sur cette Terre, pour qui leur petit monde est tout – et qui définissent leur rapport au reste du monde, aux autres et à eux-mêmes en fonction de ce qu'elles ont toujours connu. Face à tous ces individus – que nous pouvons réduire, ici n'étant ni le lieu ni l'instant de débattre à ce sujet, aux catégories d'animaux humains et non-humains, d'ailleurs – dont nous faisons partie, face à la vie elle-même se dresse la presque indéfectible hydre du Capitalisme avec ses têtes avides de sang : Guerre, Profit, Pouvoir, Haine, Conquête, Rancœur, Individualisme – pour n'en citer que les principales.
Nous avions tout pour vivre heureux. Peu m'importe ce qu'on m'en dit, à notre ère le meurtre et l'injustice sont des choix, des décisions prises par une minorité en toute connaissance de cause pour des questions, le plus souvent, de géopolitique. Avec un peu de volonté, l'Abominable est toujours justifiable – en fermant les yeux, les pires crimes peuvent revêtir le manteau de la légitimité. Claquemurés dans un confort silencieux, loin du bruit des bombes et de l'odeur du sang, l'âme imperméable à la souffrance de qui n'est pas nous, pourquoi donc admettre que ceux qui partagent nos "valeurs culturelles" et nous ressemblent tant sont des monstres ? La vérité, c'est peut-être que chaque être humain porte en lui les germes de cette monstruosité – que nous sommes, par essence, une forme ou une autre d'abomination que nous pouvons choisir de servir aveuglément ou d'accepter en tant que partie de soi afin de mieux la comprendre, la contrôler. Néanmoins, croire que nous sommes constamment capables du pire mais que le meilleur est hors d'atteinte est pure folie. Si nous pouvons haïr et massacrer avec autant de facilité, il n'appartient qu'à nous d'œuvrer pour la paix universelle.
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christophe76460 · 2 years ago
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L'EMERGENCE DE L'EGLISE DU CAPITALISME-MARXISTE.
"Certains milieux évangéliques parviennent à réaliser cette synthèse folle d'un néo-marxisme, qui se théorise par le biais de la théologie de la libération et du wokisme (nouveau gnosticisme), cumulée à une vision capitaliste libérale et entrepreneuriale, qui se théorise sur les bases de la théologie de la prospérité et du développement personnel.
La visée ultime est d'utiliser les croyants comme des parts de marché pour alimenter l'entreprise ecclésiale et le narcissisme intéressé de ses leaders en dispensant à leurs fidèles des sermons spectacles qui servent à alimenter les soifs charnelles du développement personnel sur fond d'un discours teinté de religiosité.
Cet assemblage idéologique faisant la promotion du culte impérial attire actuellement à lui différentes composantes religieuses en recherche de pouvoir et de visibilité.
Cette unité attractive effectuera sans doute un vaste tri au sein du peuple de Dieu en faisant sortir du milieu de lui la multitude des irrégénérés qui ne sont religieux que par intérêts personnels.
Cet alliage qui semble pourtant improbable, sera à la genèse du dernier monstre persécuteur des saints, qui sera le fondement sur lequel viendra s'établir le faux prophète au sein de la nouvelle Babylone constantinienne."
Past. Xavier LAVIE
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cynorhodon-dans-ton-froc · 6 years ago
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Monstrueuse France
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Oui, monstrueuse État qu’est “le mien” autant que cette formule peut avoir du sens dans notre monde. J’ai honte de mon pays et de ma nationalité depuis plusieurs mois, si je vous mens... depuis plusieurs années pour être plus honnête. 
Attention, ce ne sont pas mes concitoyens dans leur entièreté qui me révulse, ni même la monté du racisme que j’ai pourtant combattu jusque dans ma famille. Ce sont les politiques, leur instrumentalisation des institutions (police, école, justice, aides sociales....), leurs mensonges toujours plus gros qu’on nomme sobrement “promesses de campagne”  histoire que le peuple ne s’énerve pas lorsque les volets sociaux battus, débattus et rebattus avant l’election s’éclipse le temps du manda. 
À la base, j’avais créé se tumblr pour écrire de belles histoires, ornées de mots fleuris. 
L’attaque médiatique contre les Gilet jaune, qui brandi l’antisémitisme comme ultime cartouche face à un mouvement qui ne semble pas vouloir se laisser étouffer oblige à sortir du silence politique et à cracher mes premier mots à la gueule de ce sensé “représenter” les électeurs.
Il est temps de regarder en face le monstre que nos ancêtres ont créé et que nous avons laissé trop longtemps grandir. Le monstre est en train de prendre le pouvoir, nous ne pouvons plus fermer les yeux. 
On s’aidera de livre, on réagira sur l’actualité, mais avant tout on construira une pensée, on démontera les “vérités” infondé d’un gouvernement scélérat qui entend sans jamais écouter. 
À très vite pour parler de démocratie, d’Europe, de racisme, de médiat, de manipulation, de propagande, mais aussi d’autres voix, d’alternatives au monde capitaliste destructeur aussi bien humain que climatique.  
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villefrancois · 5 years ago
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MARX ET LES MARXIMONSTRES ! Un visuel à personnaliser ici : https://t.co/hUOjjehCd0 #KimJungUn #Trump #KimYoJong #coréeDuNord #KimJongUn #Chine #Vietnam #Cuba #Castro #franceinsoumise #Marx #Mao #Lénine #Staline #communisme #LFI #capitalisme #monstres #anticapitalisme #tshirt #teeshirt #mug #casquette #tablier #sacentissu #badge #coussin #ideecadeau #dessin #drawing https://www.instagram.com/p/B__97i8KEZ6/?igshid=4fjfwdgryry2
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thebusylilbee · 3 years ago
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L’essor actuel de l’écofascisme découle d’une bataille idéologique, à l’œuvre depuis des décennies, pour imposer ses thèmes de prédilection et rapprocher l’extrême droite de l’écologie. Au sein des milieux écologistes et émancipateurs, on a tendance à minimiser cette lame de fond et à n’y voir qu’un mouvement condamné à la marginalité. On aurait tort. « Dans le clair-obscur surgissent les monstres », écrivait Antonio Gramsci. [...]
« Écofascisme » est une expression inventée par Pentti Linkola, un écrivain finlandais qui prônait la désindustrialisation, l’immigration zéro et la réduction de la population pour protéger la planète. L’auteur, mort en 2020, qualifiait la démocratie de « religion de la mort » et défendait la mise en place de mesures autoritaires pour maintenir la vie humaine sur Terre.
Une histoire ancienne
La pensée écofasciste est le fruit d’un bricolage idéologique qui trouve ses fondements dès le XIXe siècle. Elle reprend à son compte les analyses de l’économiste Thomas Malthus, qui faisait de la surpopulation la principale cause du problème écologique. Ce dernier préconisait une régulation volontaire des naissances, notamment au sein des classes populaires, et l’arrêt de toute aide aux nécessiteux pour « éviter la fin prématurée de l’espèce humaine ».
L’écofascisme puise aussi sa source dans le folklore du mouvement völkisch en Allemagne, qui mêlait environnementalisme et nationalisme xénophobe. Deux penseurs, Ernst Moritz Arndt et Wilhelm Heinrich Riehl, ont nourri cet imaginaire. Dès 1815, ils se prononçaient contre l’exploitation à courte vue des forêts et des sols et flattaient, en parallèle, la pureté raciale du peuple teuton, prétendument envahi par les Juifs et les Slaves. L’amour de la terre se liait alors à l’antisémitisme, et le mysticisme de la nature au populisme ethnocentrique.
Ernst Haeckel, le biologiste qui a inventé le mot « écologie » en 1866, fut lui-même un partisan du mouvement völkish. [...]
[L’écologie et l’idéologie fasciste] ont d’ailleurs donné naissance à « l’aile verte » du parti nazi. [...] Leur écologie était historiquement liée à l’idée d’enracinement, ils défendaient le mot d’ordre nazi « Blut und Boden » (« le sang et le sol »), qui visait à définir une communauté politique racialement homogène sur un territoire délimité par des frontières naturelles. [...]
Une porosité avec les courants plus classiques de l’écologie
La France n’est pas épargnée par ces liens nauséabonds. On retrouve des personnes proches des courants écofascistes dans le Mouvement écologiste indépendant (MEI) d’Antoine Waechter. Cet ex-candidat à la présidentielle défend une écologie ni de droite ni de gauche et vante le localisme, les terroirs en citant parfois d’anciens vichystes comme Yann Fouéré. Des membres de la Nouvelle Droite sont entrés dans son parti, tel le militant identitaire Laurent Ozon, qui animait la revue Le Recours aux forêts. [...]
« Ils se retrouvent sur une critique du capitalisme mondialisé, de la marchandisation de la nature et de l’aliénation des formes de vie moderne, raconte la chercheuse Lise Benoist. C’est une base commune pour une écologie enracinée, qui défend aussi bien le territoire local, l’héritage européen et la nécessité du noyau familial hétérosexuel. » [...]
Les écologistes ont un gros travail de clarification idéologique à mener s’ils veulent éviter que certains milieux d’extrême droite se réapproprient leurs batailles, estime Antoine Dubiau, du blog Perspectives printanières. C’est une menace à prendre très au sérieux. [...]
L’alliance carbofascisme — écofascisme
Il y a pourtant urgence. La candidature d’Éric Zemmour à la présidentielle française pourrait rebattre les cartes. Évidemment, le polémiste d’extrême droite n’a que faire de l’écologie, comme l’a montré Reporterre, mais il charrie autour de lui une nébuleuse proche du survivalisme.
Récemment, Streetpress a révélé comment un groupe d’extrême droite, soutien actif d’Éric Zemmour, s’entraînait au tir sur des caricatures racistes de juifs, de musulmans et de Noirs dans une forêt de l’ouest de la France. Le groupe se fait appeler la « Famille Gallicane ». Composé de plusieurs dizaines de membres actifs, il rassemble quelques centaines de sympathisants. Dans leur cercle de discussion, ces adhérents font l’apologie du terroriste Brenton Tarrant — auteur des attentats de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, en 2019 —, qui se réclamait de l’écofascisme et appelait à se communautariser. [...]
Une alliance pourrait donc se dessiner entre ces différents groupuscules survivalistes ou écofascistes et le mouvement autour de la candidature d’Éric Zemmour. Cela ne serait d’ailleurs pas complètement inédit. Aux États-Unis, le climatoscepticisme de Donald Trump n’a pas empêché certains de ses soutiens de flirter avec les tenants de l’écofascisme. Par exemple, l’auteur Mike Ma, qui s’en réclame, écrivait pour le site ultranationaliste de l’ancien conseiller spécial de la Maison Blanche, Steve Bannon. Donald Trump était aussi très proche de John Tanton, un milliardaire engagé à la fois pour la protection de l’environnement et contre l’immigration, qui dirigeait avant sa mort, en 2019, la Federation for American Immigration Reform. [...]
En France, la question reste pour l’instant en suspens. L’alliance n’est pas encore effective, mais appelle à la plus grande vigilance. Comme l’annonçait déjà André Gorz dès les années 1970, « la grande bataille a commencé. Ce sera leur écologie ou la nôtre ».
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christian-dubuis-santini · 3 years ago
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La déchéance sans fin de "la gauche" par le comité invisible dans le Manifeste conspirationniste:
«Personne, ou presque, pour s’aviser que tous les grands auteurs «de gauche», tous ces monuments, toutes ces références qui font chic dans les bibliothèques de livres jamais ouverts, sont tous uniformément conspirationnistes.
Foucault? Il décrivait, à la fin de Surveiller et punir, la délinquance comme un produit de l’institution carcérale elle-même, qui vise par là à maintenir dans un périmètre sous contrôle la toujours menaçante diffusion des illégalismes. Il ne voyait partout que stratégies et contre-stratégies, captures et échappements. Il a osé un «je suis matérialiste parce que je nie la réalité». Allez proclamer cela en public aujourd’hui ! Pire, il n’a pas craint, durant l’un de ses cours au Collège de France, de proférer ceci : «Cet excès du biopouvoir [sur le droit souverain] apparaît lorsque la possibilité est techniquement et politiquement donnée à l’homme, non seulement d’aménager la vie, mais de faire proliférer la vie, de fabriquer du vivant, de fabriquer du monstre, de fabriquer – à la limite – des virus incontrôlables et universellement destructeurs.»
Le grand penseur de la Raison dans l’histoire, Hegel? Il croyait au magnétisme animal, à une âme sentante universelle accessible en état hypnotique. Il répondait par avance aux scientistes, zététiciens et autres sceptiques : «Il pourrait sembler que les faits ont besoin de vérification, mais une telle vérification serait à son tour superflue pour ceux qui l’exigeraient, car ils se rendent la tâche des plus faciles en laissant passer pour illusion et pour imposture les récits au nombre infini et si bien attestés par la culture, le caractère, etc., des témoins. Ils tiennent si fermement à l’a priori de leur entendement que non seulement toute attestation est impuissante face à lui, mais qu’ils ont nié par avance ce qu’ils ont vu de leurs propres yeux.»
Marx, Nietzsche, Freud – tous ceux qu’on a rangés parmi les «penseurs du soupçon»? Ils passeraient tous pour conspirationnistes aujourd’hui. Freud se plaisait à confier à Ernest Jones, dans leurs veillées, sa passion pour les visions extralucides, l’action à distance ou le commerce avec l’esprit des défunts, et concluait d’un «Il y a plus de choses au ciel et sur terre que n’en rêve notre philosophiel». Imaginez-vous.
Adorno? Adorno-la-théorie-critique, si peu suspect d’irrationalisme qu’il a consacré un livre entier à la vitupération des horoscopes, parlait dans
Minima Moralia de «la collusion secrète de tout médecin avec la mort». «C’est dans la normale, assurait-il encore, que réside la maladie de l’époque.» Diable!
Et Deleuze, avec sa «société de contrôle». Guattari, avec son «capitalisme mondial intégré» et sa «révolution moléculaire».
Sans parler de tous les «grands poètes» nationaux – Nerval et Rimbaud, Baudelaire et Lautréamont, Artaud et Michaux : tous conspirationnistes jusqu’à la moelle ! Et K. Dick, et Pynchon, et De Lillo, et Bolaño – il va falloir songer à vider aussi le rayon littérature !
Tous les auteurs que la gauche adule, elle les détesterait vivants ; et eux, vivants, la mépriseraient. Elle ne les aime que morts, pour les réduire en bouillie de culture. Un surconspirationniste tel que Guy Debord ne peut être élevé au rang de «trésor national» que parce qu’il n’est plus là pour cracher sur ceux à qui il s’est finalement vendu. On en oublierait presque Rousseau, cet immense conspirationniste dont les larmes allumèrent la mèche de la Révolution française.
Tiens, parlons-en, de la Révolution française! En voilà, un événement conspirationniste jusqu’à la caricature! Avec toutes ses rumeurs sur les mœurs sataniques de la cour, sur les famines fabriquées par le clergé, les financiers ou les Anglais, ou sur les amours saphiques de la princesse de Lamballe. Personne ne songeait à ranger Robespierre parmi les complotistes quand il écrivait : «Quelle est la première époque de cette conspiration? L’origine même de la Révolution. Quels sont les premiers moteurs? Toutes les cours liguées contre nous. Le but? La ruine de la France. Les victimes? Le peuple et vous. Les moyens? Tous les crimes.»
Et tous ces journalistes qui se font désormais une profession, rémunérée par Facebook et Google, de traquer les contenus conspirationnistes: se souviennent-ils seulement qu’il y a à peine dix ans de cela, aux heures de gloire de WikiLeaks, ils adulaient un certain Julian Assange, auteur d’un petit manifeste sobrement intitulé «La conspiration comme mode de gouvernance»?
Un conspirationniste à qui l’on a dédié un affreux boulevard à Paris, et qui passa sa vie à comploter quand, du moins, il ne se trouvait pas à l’isolement en prison, affirmait : «Les armes et l’organisation, voilà l’élément décisif du progrès, le moyen sérieux d’en finir avec la misère. Qui a du fer, a du pain. On se prosterne devant les baïonnettes, on balaye les cohues désarmées. […] En présence des prolétaires armés, obstacles, résistances, impossibilités, tout disparaîtra. Mais, pour les prolétaires qui se laissent amuser par des promenades ridicules dans les rues, par des plantations d’arbres de la liberté, par des phrases sonores d’avocat, il y aura de l’eau bénite d’abord, des injures ensuite, enfin de la mitraille, de la misère toujours.» (Auguste Blanqui, «Le toast de Londres», 1851)
La gauche a toujours été du côté des promenades ridicules dans les rues, des plantations d’arbres de la liberté et des phrases sonores d’avocat. C’est l’une des clartés définitives jetées par ces deux dernières années. De la droite, il n’y a jamais rien eu à attendre, sinon la perpétuation de l’injustice héritée.
Mais que la gauche ait, au fond, toujours été du côté des vainqueurs, dont elle n’était que la mauvaise conscience hystérique, voilà qui n’était apparu aux yeux de tous, dans l’histoire, que par éclats vite oubliés. Depuis deux ans, c’est un spectacle quotidien, interminable, immanquable. Réactive, empêtrée, poids mort, la gauche a toujours été contre-révolutionnaire de la façon la plus
efficace qui soit : en prétendant «soutenir le mouvement».
Toujours absente au moment où il faut être là, elle ne vit qu’au futur antérieur, à produire les récits, les notions, les justifications qui expliquent et entérinent la défaite. Du prolétariat, elle n’a d’ailleurs jamais aimé que sa défaite, qui forme aussi la condition de son existence à elle. L’épisode des Gilets Jaunes, qui a vu la gauche à l’unisson de la calomnie générale tant que le mouvement était insurrectionnel pour se trouver avec lui des affinités toujours plus fortes à mesure que celui-ci était plus faible, l’avait certes remisée au cagibi. Mais les deux dernières années nous en ont enfin débarrassé.
N’importe quel esprit vivace peut à présent entendre ces mots, inaudibles lorsqu’ils furent écrits en 1955 par l’écrivain communiste Dionys Mascolo : «Le contraire d’être de gauche, ce n’est pas être de droite, mais être révolutionnaire […] De tout ce qui n’ose pas être franchement, absolument de droite, ou réactionnaire (ou fasciste) à tout ce qui n’ose pas être franchement révolutionnaire, c’est le règne de la gauche, douteuse, instable, composite, inconséquente, en proie à toutes les contradictions, empêchée d’être elle-même par le nombre indéfini des manières d’être unie qui se proposent à elle, encore une fois déchirée, comme on dit, et jamais déchirée par malchance, malveillance ou maladresse, mais par nature.» (Sur le sens et l’usage du mot «gauche»)
En mars 2020 comme en 1914, il n’y eut soudainement plus personne. Comme 1914, mars 2020 a délivré le monde de cette hypothèque – la gauche. Ceux qui, en accompagnement de décennies de défaites, bramaient contre l’ordre existant sont subitement rentrés dans le rang, au moment précis où le courage d’en sortir était requis. Ils se rangeaient de la sorte parmi leurs semblables. Il aura fallu que cesse, en 1914, la mystification de la gauche pour rendre possible l’onde révolutionnaire qui courut de Dada à Zürich aux usines occupées de Turin, des marins insurgés de Hambourg aux manifestations de femmes qui initièrent la révolution russe. Certes, il aura aussi fallu cette maudite guerre pour liquider l’anarchosyndicalisme français, la «grande fièvre» des ouvriers anglais qui montait depuis 1910 ou les héroïques International Workers of the World aux États-Unis. C’était au reste le but de cette guerre, comme c’était celui du crisis management de la «pandémie», que de geler l’onde de révoltes mondiales qui les précédait.»
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blog59-world · 3 years ago
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Marie-lyne Bezille 18 h ·
Ils ont mis en selle un plus crade que MLP pour que macron parait "le moins pire "! Le but c'est de prendre des voix à la droite extrême et , de faire réélire le foutriquet ! Le bloc bourgeois est très apeuré ( il a même carrément une trouille bleue) par les sondages qui disent que les Français dans leur majorité ont bien des idées de gauche , comme le partage des richesses , la lutte contre la pauvreté , les inégalités , de donner plus de moyens aux services publics, la lutte contre les changements climatiques ..Bref quasi tout le programme de la FI . La France ne se droitise pas ! bien au contraire , mais les médias si ! Les chaines de Boloré ne font que à peine 5% de part de marché , c'est très peu ! Ils prétendent donc que zemour va faire 10% alors que même le mec n'est pas pas encore déclaré candidat et , que surtout ces sondages ne sont faits qu'avec 50% des électeurs . Les préoccupations des Français qui arrivent en tête ne sont ce que dit ce polémiste ! toutes les enquêtes le démontrent ! Mais aucun débat là-dessus chez BFMTV , ni les chaines et radios de Boloré . Quel est le programme économique de zemour ? Quel est son programme écologique ? Que dit-il sur la pauvreté , la dette privé et publique ? Que dit-il sur le chômage de masse ? Est-ce qu'il prévoit des mesures pour lutter conte l'évasion fiscale , la fraude fiscale des ultra-fortunés ? Est-ce qu'il compte résoudre les problèmes de l'emploi , de l’insécurité sociale en boutant tous les étrangers hors de France ? C'est un peu court comme programme . Les gilets jaunes , comme la majorité des Français se méfient des bourgeois en costard ! Le bloc bourgeois a peur ! il a la trouille de perdre la main ; de ne plus pouvoir exercer son pouvoir de domination . Il fallait mettre un grain de sable dans la machine , faire croire que tous nos problèmes ne sont pas liés au capitalisme , au néolibéralisme , au bloc bourgeois , mais aux migrants , aux féministes aux femmes voilées ... Ce polémiste bas de gamme , qui fait passer ses mensonges grotesques pour " des faits prouvés " avec un culot monstre , et que quasi jamais en face de lui un historien , politologue , un contradicteur pour démontrer la farce grotesque , pour piquer son épingle dans cette baudruche pleine d'air putréfié . Il serait temps qu'enfin quelqu'un ou , quelqu'une le mette en face de ses aberrations à ce polémiste , de faire enfin voir la réalité sous les oripeaux des mots ronflants de cet artéfact des époques Napoléoniennes , des empires coloniaux . La France a besoin de retrouvéer sa dignité , de rallumer les Lumières . La France a ses grands hommes , elle a aussi hélas souvent eu ses charognards . . "Que voulez-vous ? la Bourse allait mal ; on craignait La république rouge, et même un peu la rose Il fallait bien finir par faire quelque chose On trouve ce coquin, on le fait empereur ; C'est tout simple. " Jersey, novembre 1852. Victor Hugo.
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lounesdarbois · 4 years ago
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Les Blancs face au Mal
Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. 
Ephésiens, 6:12 
Un bref retour sur les années 1920 pour comprendre que la haine  anti-Blanc est l'expression d'autre chose. Probablement l'impression en creux de l'avancée de la technique (dès 1920-30 avec électricité, eau et gaz à tous les étages, voiture). Le Blanc comme père, mari et travailleur est rendu caduc par l'ingratitude de ses obligés et obligées désormais autonomes par félonie et ingratitude. Haute technologie et basse bestialité fraternisent étrangement en une convergence d'intérêts communs.
Puissance de deux grands auteurs des années 1920, de Lovecraft et de Morand, pour comprendre en période d'apostasie accélérée la fascination (répulsion mêlée d'attraction, comportement de la jeune femme devant le fascinus) pour les cultes sauvages des primitifs arriérés, forme sanglante et barbare du saint sacrifice non-sanglant de la messe. Le fils de Yog-sotot (Lovecraft, L'abomination de Dunwich) est crucifié, le cadavre du roi Mongkoû (Morand, La chèvre sans cornes) a les jambes rompues pour ne pas qu'il se relève). Le phénomène blanche à black (Charleston) procéderait donc d'abord d'une capitulation spirituelle nommée apostasie, qui potentialise alors l'efficacité des magies noires. 
« Lovecraft retrouve ici une source fantastique très ancienne : le Mal, issu d’une union charnelle contre nature ». 
Michel Houellebecq, Lovecraft: Contre le monde, contre la vie. 
L'homme libre-penseur éclairé plaçant le catéchisme et les contes Serge le mytho au même niveau de suspicion, s'ouvre tout grand aux "arts premiers", aux cultes vaudous soudain riches de subtiles profondeurs insoupçonnées, au rock et à sa généalogie trouble, à l'insoupçonné sémiologie de chaque tam du tam-tam. La jobardise du bourgeois érudit qui se pâme sur "le sauvage si spontané" comme un forcené parti trop loin se met pour chercher l'équilibre perdu à adorer son contrepoint, est une chose vue et revue. Le son que produit le tam-tam ("mais non Papa, c'est un djeumbé!"), instrument rudimentaire, est forcément la réduction de la musique à sa plus pauvre expression: le beat, support hypertrophié de toutes les musiques depuis le plan Marshall (concept d'animation machinale du monde chez Clouscard dans Le capitalisme de la séduction, thème des danses africaines chez Houellebecq dans Les particules élémentaires), qui s'adresse au cerveau reptilien. 
Et si ni le singe ni le robot ne savent créer une mélodie, tous deux savent très bien s'en approprier le prestige comme le levain pourrait s’approprier les mérites de la pâte: la boîte à rythme et le sampler ne produisent rien, mais imitent et reproduisent abstraitement la musique, et répondent admirablement au singe dans une dialectique du singe et du robot qu'avait mis en évidence le Dantec des TdO. Tous nos mœurs actuels seraient la face émergée de soubassements spirituels changeants comme d'imperceptibles plaques tectoniques dont nous aurions appelé à notre insu les bouleversements par le rejet de la religion de nos pères. Le monde veut nous divertir, et nous, nous convertir.
De même que le prolétaire envieux du supérieur et le bourgeois parvenu par des mensonges forment en fait une seule et même personne, l'homme de l'esprit critique sourcilleux qui se montre scrupuleux algébriste devant l'Evangile est le même qui fonce dans les fausses religions, les cultes arriérés, les mensonges épais des manipulateurs certes professionnels mais rendus par la crédulité de leur parterre, fainéants à monter un bobard trop bien ficelé. Rejetant la religion de la lumière, sur eux fondirent les ténèbres. 
Ainsi prennent-ils pour premier ce qui est dernier, pour jeunesse et renouveau ce qui est sénile. Fatale conséquence de cet aveuglement surnaturel (Deutéronome chapitre 28, verset 28) ces docteurs en esprit critique mais analphabètes de l'intuition et du bon sens deviennent-ils stériles pour eux-mêmes et agents de prolifération pour l'envahisseur, gardiens intraitables du camp de concentration de leurs frères détenus européens et portiers "ouvreurs" serviles du pont-levis sur Gibraltar. C'est par mépris téméraire des forces invisibles et surestimation de l'esprit critique, déformation professionnelle, que l'observateur croit parfois au complot rationnel organisé. Ctulluh veille. 
2019, la princesse royale de Norvège fière de narguer les derniers Blancs en s'affichant avec un chamane africain? Paris tous âges et classes confondus habillé en kids moulés Hanounah-PNL? Les plus scrupuleuses critiques rationnelles rejettent l’Eglise, mais pour foncer dans le vaudou l'heure suivante? Le plug de Vendôme, les perruches au bois de Sceaux, la population active sous shit et porno, Notre-Dame en flammes? Rien de tout cela n'étonne le lecteur de Magie Noire (1928) où chacun de ces phénomènes est prophétisé en toutes lettres, annoncé avec une prise de risque maximale. Mais sait-on encore lire? Que dire de ceci, rédigé 14 ans avant les faits: "Le mois qui suivit l'ouverture des hostilités entre les Etats-Unis et le Japon, après l'indécise bataille de Pearl Harbor", dans Le Tsar Noir, chapitre 3, paragraphe 2. Qu'est-il le plus facile? Alors pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir... 
Si Lovecraft identifie le principe du Mal à un monstre qui embusqué dans les interstices des plans de l’univers, à “un conglomérat de globes iridescents toujours fluctuants, s'interpénétrant et se brisant”, Morand soumet au révélateur dans le premier chapitre de Rien que la Terre et dans Magie Noire une catastrophe qui avance comme un hydre aux têtes changeantes et renouvelables dans le temps. Les fléaux que nous voyons sont les protoplasmes d’assaut dont le Mal est le noyau décisif, et que la majorité des hommes terrifiés par sa puissance décident de servir (substrat du premier monologue de Kurz dans Apocalypse Now) à proportion de leurs capacités d'entendement. Ce culte au Mal se nomme vaudou ici, talmud là, il vit de la peine des Gentils, par leur sueur, leur sang et leurs larmes, il aime l'obscurité, le rembrunissement et l'oxydation, il avance comme la Bête Sauvage (Clouscard) qui cherche affamée des arpents vierges à salir c'est pourquoi son ennemie absolue est aussi l'objet de son désir souilleur : l'Immaculée. 40 années de pornographie démontrent que le personnage de la "grosse pute" remporte moins de succès que celui de la jeune nymphette innocente dont la rareté concentre encore plus anxieusement les avidités multipliées. 
Mais on dit ça, on crie dans le désert...
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nebuleuse-mirobolante · 4 years ago
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Cri de Lumière dans l'Enfer
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Un amat de chair découpées arpentait le caniveau du désert pendu à la puanteur des démembrements 
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Tel ces morts- vivant couleur ambre ,assoiffés de cannibalisme flambant et de morsure impures 
Les carnassiers enfantaient l'enfer des soirs tremblants 
Une vulve crucifiée aux milieu de femmes brûlants vives
Ovulait la crue des fleuves noyés et la Flamme des rives 
Le Soleil chaud creusait encore ,sous les sarcasmes de la terre immolée par le vent 
Vermeil et fauves étaient les êtres, sous la mer des épaves 
Je cherchait la Lumière dans le chaos des enfer ,mutilant les nuits de ma peau à coup de rasoir et mon Sang devint Noir comme les déboires de l'Éternité profonde 
Je vociférai dans mon cerveau qui pourrissait sous mes veines et l'éternuement des démons qui grondaient 
Étoile ! Où est tu ?
Serait tu caché par un voile ou une toile 
Mon corps sort de mon visage,par les pores de ma peau ciselée pour les plus belles Oeuvres Martyres 
Cette même Peau que l'on appele Chair et qui danse pour couvrir l'enfer et l'Éther qui tremble en nous ,transpirant des hyènes assoiffées de Sang 
Je suis la Folie écailleuse et tranchante  ,la psychose incarnée tentant d'atteindre la Lumière à travers la Prière 
Quelle soit Écarlate ,Jaune,Violette ou Bariolée de sphinx Arc en ciel,je cherche l'éveil de l'Univers qui fait naître de sa matrice,le cris de la Puissance incarnée et ancrée dans la Terre,aspirant l'Incandescence des Soleil ,la Fusion et l'Essence même du Cri de l'Éternité 
Mais moi infâme bête,pauvre pécheresse barbare ,folle et tordue  
Comment pourrait je t'atteindre ô Lumière de l'Univers ?
Mon être est la vulgarité extravagante des bas astrales etanchés ,l'abyssale cris plus puant que l'anale d'un rat mort et la salade de tripes d'humains après avoir subit viols,tortures sordides et brûlures à l'acide 
Dans le souffle tabou mais dévoilé des excréments Sanglants , puants et les bouts d'âmes pendus par le sexe 
Ne puis je pas trouver la Lumière dans le champ des cadavres moisis  aux odeurs abominables ,se décomposant sous le soleil fondue qui leur tombe dessus ? 
Ô Dieu !
Moi Folle et Créature infernale 
Ma propre essence même est pêché 
Comment retrouvé le chant du Soleil et de la danse ?
Je crois que la Lumière de la transcendance et la gloire de la Foi Pure se trouve dans les champs de destruction où les malades tentent de renaître de travers et dans le chaos des cafards errants sans tête mais au cœur pieux et courageux. 
Ô Christ ! Ô Dieu !Ô Art Martyr !
Je crois que la Souffrance atroce aux lames mutilant jusqu'aux os de l'Âme mène à la Gloire car elle finit par plonger votre Corps dans la Force Grandiose et Impitoyable de la Résistance.
De cette Force Rouge nait la Vie ,la Sensibilité,l'Art Splendide,la Bonté Céleste et la Lumière Immaculée de Dieu qui détruit à jamais le Néant viscérale. 
L'Amour immensement pure et serviteur pieux de la Grandeur Immortelle naît alors de la La Torture et de cette Laideur qu'est la Vérite absolue.
Je crois que j'ai peut-être trouvé la Lumière Pure qui dansait dans le coeur du Soleil chaud ,au milieu du chantier de bataille ,là où les oiseaux entaillés clament leur Âme et leur plus beaux poèmes de Liberté Rouge et d'Amour Mirobolant. 
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Nébuleuse
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Les menstruations des admiratrices du Christ coulent comme le Sang de Dieu 
Dans les effluves des passions ,dans les délices de la Création 
Libérant la parole ! Aussi sacrée que le souffle des paraboles,le sang des femmes est trouble de l'univers,déjection de la vérité et naissance de l'éternité 
N'en déplaise aux fachistes machos !
 La liberté est bancale et appartient aux Femmes ,Flammes des temps criards et anarchistes 
Les admiratrices du Christ sont des saintes mais leur sang est putain 
La loi de la vie n'est t-elle pas enfreinte?
Ce liquide ,Création de l'Incandescence qu'est la Vie ,de la Couleur la plus puissante est considéré comme hanté ,sale et non transcendant dans le cris des abîmes sales d'une église trop propre pour ce fleuve véritable 
Pourtant le Sang de mes règles fait battre le Cœur de ma danse,la puissance de mon être bestiale mais si pieux et louable 
Sang !Impureté ?!
Les angles de la normalité sont une bien pire et ignoble atrocité
Dans les sangles de l'ignominie et du murmure hypocrite et faussement immaculé
Ô Femme !
Ô homme naissant de cette Dernière 
Ô Migrant de toutes Religions!
Ô Homosexuel et Lesbienne !
Ô Trans ! Handicapé Marginal et Femme-Pute!
Ô Sainte Chaste !
Ô Clochard et Clocharde  ! 
Vous êtes bénies et bienvenues !
Créatures de Dieu et de la Femme 
Souffle de Marie Madeleine loin de la haine abondante 
Cris de la dernière Cène ,de l'Esprit et de la Terre mère transcendante !
Ma poitrine sensuelle est cachée par la pudeur divine et je la montre uniquement pour la révolution 
Mais le sang éternel de mes règles peindra sans-gêne et librement les monstres de ma passion 
Et si Maria était en vérité une coquine , je la défendrai de part mes épines 
Car l'Argent est le Vice de l'Homme et l'Argile ,le Délice de la Femme 
Sur laquelle elle créer,donne la vie ,peint et sculpte !
Les créatures du Diable sont le patriarcat,le fachisme ,le capitalisme et le consumériste propageant les guerres dystopiques 
Les Créatures de Dieu sont les femmes adoratrices du Christ avec leur menstruations sanglantes aussi sacrées  que Dieu et le cris des opprimés bafoués par le manque d'humilité de ces riches et faux pieux hypocrites et sans humanité 
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Nébuleuse 
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battements-d-elle · 5 years ago
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J’ACCUSE •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
J’accuse nos élites de crimes contre l’humanité, en bande organisée. Je les accuse d’être les fossoyeurs de notre liberté, d’avoir asservi la moitié de l'humanité et de massacrer l’autre moitié.
Je les accuse d’avoir établi un esclavage moderne, d’imposer des conditions et des charges de travail de plus en plus inhumaines, en agitant le spectre du chômage et de la délocalisation.
J’accuse les élites d’avoir volé le progrès qui aurait du profiter à toute l’humanité, au lieu d’être détourné au profit de quelques uns. Ils se sont accaparé tous les progrès, certains pour les exploiter au maximum, d’autres pour les détruire, quand ça met en danger leurs bénéfices.
J’accuse ces monstres de fomenter des guerres effroyables, dans le seul but de piller les richesses de pays dévastés par la convoitise depuis des siècles. Ils massacrent hommes, femmes et enfants sans état d’âme. Et ces barbares ont le CULOT d’invoquer des prétextes humanitaires !
Je les accuse d’être devenus fous au point de détruire la Terre et tous ses habitants, juste pour faire toujours plus de fric.
J’accuse les banques de voler les peuples depuis des décennies, d’avoir crée des dettes astronomiques de toutes pièces avec la complicité des politiques ripoux ! Pour faire de nous des esclaves sans chaîne.
J’accuse les lobbys pharmaceutiques de détruire la santé sciemment, pour faire toujours plus de profits. Ils inondent le monde de leurs poisons et boycottent les remèdes "non rentables" même s’ils sont 'miraculeux', même s’ils pourraient sauver des millions de vies !
J’accuse les lobbys du pétrole et du nucléaire d’anéantir systématiquement toute révolution énergétique, de saboter tous les travaux relatifs à l’énergie libre, pour pouvoir continuer à faire du fric en bousillant la planète.
J’accuse les hommes politiques d’avoir détourné la démocratie au profit des élites, de collaborer avec les lobbys pour asservir toujours plus les populations, les plongeant toujours plus dans la précarité et la misère.
J’accuse la presse d’être totalement soumise, de s’être laissée réduire à l’état d’un toutou au service des élites. Elle n’est plus qu’un chien qui leur obéit au doigt et à l’œil. Un outil de propagande, qui manipule et lobotomise ceux qu’elle est censée informer.
J’accuse les hauts responsables religieux d’attiser la haine et le communautarisme. De diviser les populations, de les dresser les unes contre les autres, pour les empêcher de s’unir et de lutter contre leurs oppresseurs communs.
J’accuse les juges de violer leur serment pour protéger ces élites quand l’une d’elle trébuche, leur serment maçonnique ayant plus de poids à leurs yeux que leur serment de magistrat…
J’accuse ces criminels d’avoir infesté la société, et de détruire systématiquement ceux qui s’opposent à leur système, de les faire éjecter des postes clés, pour assurer leur domination.
J’accuse ces fous d’avoir fait de l’argent leur Dieu, un Dieu qui exige des sacrifices monstrueux à chaque seconde.
En tant que citoyen du peuple, j’exige un procès populaire !
Que tous les responsables soient ENFIN jugés pour leurs nombreux crimes. "On ne résout pas les problèmes avec ceux qui les ont créés" disait Einstein. J’ajouterai même : on ne pourra pas les résoudre tant qu’ils seront là ! Ils veulent maintenir ce système qu’ils ont construit pour eux et dont ils profitent bien ! Il faut les juger et les condamner, afin de pouvoir envisager l’avenir sur des bases saines…
À quand un Nuremberg du capitalisme ?
EnZo Indigo, le 1er décembre 2014, membre du groupe " Les Soldats de la Paix "
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academiachristiana · 5 years ago
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🥨 Inscris-toi aujourd’hui à l’UDT ! 🏹http://www.academiachristiana.org L’ensemble de ces mécanismes procèdent d’une dégénérescence de l’occident. L’homme occidental a produit lui-même les armes qui le conduisent à son supplice. Au coeur de ce processus libéral c’est la démesure qui s’empare de l’homme et qui lui dicte ce besoin d’illimité. En remplaçant la quête d’absolu spirituel par une quête d’absolu matériel, l’homme occidental a généré un monstre. Cette civilisation libérale est l’antithèse de la civilisation européenne. Il ne faudrait pas tomber dans les pièges d’une vision ethno-centrée qui consisterait à voir dans l’Islam l’unique menace contre notre société. Certes l’Islam et de manière plus vaste l’immigration représente une menace démographique pour l’Europe. Bientôt notre continent sera totalement submergé par les courants migratoires venus d’Afrique. Mais si ces problèmes apparaissent à notre époque, il faut comprendre qu’ils sont eux aussi liés au libéralisme. L’immigration a aussi pour cause les guerres modernes qui servent principalement des intérêts énergétiques (pétrole, uranium). Le modele productiviste agricole est à l’origine non seulement de l’explosion démographique mais aussi de la désertion des zones rurales dans le tiers-monde vers les bidon-villes, c'est à dire de la misère des pays pauvres. Le capitalisme a besoin d’une main d’oeuvre bon marché qu’il recrute parmi les populations immigrées peu exigeantes en terme de droits sociaux. Autrement dit, l’immigration n’est pas un problème périphérique ou annexe, elle est la conséquence même du capitalisme. L’immigration participe du processus d’uniformisation de la planète au profit de la société de consommation. Plus les peuples sont métissés, plus ils sont déracinés. Plus les sociétés sont multiculturelles, plus elles sont multi-conflictuelles et donc déstabilisées. Le grand remplacement n’est donc pas simplement un remplacement de la population européenne par une population africaine mais aussi le remplacement de l’humain par la machine, et le remplacement des consciences européennes, africaines, asiatiques... par la culture marchande. Comprenons également qu’il est absurde de lutter c (à Sées) https://www.instagram.com/p/CCSn8JAHXsi/?igshid=4udtg4llwqhj
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upmarais-blog · 5 years ago
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LA TERRE  BRÛLE, Défendons le Marais !
Le monstre grandit, la terre brûle, les gens fuient...
Partout dans le monde les États bourgeois, ainsi que les banques et les entreprises multinationales, simulent l’indignation mais persistent et signent leurs mensonges en soutenant ou impulsant des grands projets d’extraction et de pillage des ressources naturelles. Ces mega-projets ont des conséquences désastreuses pour les peuples autochtones et l’environnement. Écocides et ethnocides sont le prix de leurs profits, l’exemple récent de l’Amazonie en feu le démontre parfaitement. Que ce soit dans le Brésil d’un Bolsonaro d’extrême droite où dans la Bolivie d’un Morales progressiste, une radiographie des incendies permet de voir qu’ils trouvent leurs origines près des routes ou chemins percés dans l’Amazonie par et pour les agro-industriels soutenus par des politiques de développement nationales. C’est une leçon à tirer, le capitalisme s’accommode aussi bien du fascisme que de la social-démocratie, ce qui lui importe, c’est de grandir, encore et encore.
           Si le capitalisme est le grand coupable, les situations locales restent complexes car les problèmes sont profondément imbriqués les uns dans les autres. C’est ce mélange d’intérêts nationaux et industriels parfois contradictoires, de prédation des ressources et de pollution, d’exploitation des travailleurs.euses et de crise économique, souvent corrélé de conflits géopolitiques, qui provoque des catastrophes et pousse la plupart des gens à migrer, puis à se faire persécuter par les mêmes puissances qui ont pillé leurs pays d’origines. En effet, face à la catastrophe globalisée les États ne font qu’essaimer la peur et mettre en place des politiques sécuritaires et racistes. Et ce n’est que le début, le réchauffement climatique annonce des migrations encore plus grandes…
Face à la crise écologique, ne nous divisons pas !
Aujourd’hui, que ce soit via les gouvernements et les institutions dominantes, les grandes entreprises ou les mass médias, le discours qui s’impose tend à séparer crise écologique et problèmes économiques et sociaux. C’est ce que Macron, à la solde des ultra-riches, a défendu en opposant les gilets jaunes « mauvais pollueurs » aux bons citoyens éco-consommateurs des classes moyennes et élevées. Si ce cliché persiste chez les écologistes adeptes du libre-échange, il a néanmoins été battu en brèche par le slogan "fin du mois, fin du monde, même combat !".
           En effet, il est illusoire de croire que la solution au problème écologique se trouverait dans le changement des comportements individuels de consommation. Dans un contexte où les inégalités ne cessent de se creuser, cette idéologie qui culpabilise le consommateur ne peut être qu’un leurre pour dévier notre attention des politiques économiques libérales. Transformer son mode de vie, changer ses habitudes alimentaires ou ses moyens de se déplacer implique d’en avoir la possibilité et non seulement la volonté ! Et n’oublions jamais que ce sont les grandes fortunes et industriels qui sont à la fois les principaux pollueurs et ceux qui en subissent le moins les effets!
Cette vision dominante que nous dénonçons est une écologie droite, même si le fait qu’elle soit partagée par le centre et la gauche modérée peut faire illusion. Cette vision dissimule l’incompatibilité du capitalisme avec un projet de vie socialement équitable et respectueux de l’environnement. Même repeint en vert, le capitalisme reste un système productiviste orienté vers le profit et voué à épuiser l’ensemble des ressources à sa portée, qu’elles soient naturelles ou humaines. La "transition écologique" ne pourra donc se faire sans dépasser radicalement le système économique et politique actuel, et seule une convergence de grande ampleur contre le capital pourra aboutir à un résultant satisfaisant pour le plus grand nombre.
Défendons le Marais, construisons un autre monde
Si nous nous opposons à l’expulsion des squats et à la déportation des exil.é.s de manière inconditionnelle, c’est  parce que nous nous opposons à ce monde et particulièrement à la chasse aux migrant.e.s lancée par les grandes puissances néocoloniales, alors qu’elles sont les coupables directes de la majeure partie des migrations.
           Bien au delà des dynamiques néo-coloniales, c’est la même logique d’accumulation des richesses par des mécanismes d’expropriation qui se manifeste quasiment partout par la prédominance du droit de propriété sur tous les autres, notamment sur le droit au logement. En France en 2018, 200 000 personnes étaient à la rue alors qu’il y avait près de 3 millions de logements vides ! Défendre le Marais, c’est donc aussi s’opposer à la spéculation immobilière en général mais ici contre l’accaparement d’une grande réserve foncière par Bouygues dans le quartier de la gare. ENGIE, actuel propriétaire, serait engagé dans un processus de cession de nombreux terrains similaires à celui du Marais dans plusieurs villes de France, notamment à de grands groupes comme VINCI. En face, au squat du Marais, ce sont 250 personnes, dont 60 enfants, à qui le droit au logement est refusé et qui risquent d’être jetés à la rue au nom du droit de propriété et de l’insatiable soif de profit.
           Il est donc indispensable de lier le combat climatique aux autres luttes sociales comme nous le faisons au Marais. S’opposer au racisme et lutter contre les inégalités ne peut faire sens sans lutter contre l’impérialisme des grandes puissances mondiales. Travailler à la convergence effective des secteurs combattifs est aussi important à l’échelle locale qu’internationale. Car, qu’on le veuille ou non, pour sauver la nature, il faut dépasser la mise en compétition des groupes sociaux opprimés entre eux comme des populations nationales entre-elles afin de lutter efficacement contre la classe dominante.
           Enfin, défendre le Marais, c’est aussi défendre une manière de vivre le monde, celle de la solidarité internationale, d’un anticapitalisme joyeux, de la convergence des luttes et de l’expérimentation collective, en bref, c’est défendre une vie bouillonnante qui déborde naturellement de temps à autre, en attendant le raz-de-marée. Contre la désertification du monde et de nos existences, défendons l’oasis qu’est le Marais.
FIN DU MOI, DÉBUT DU NOUS : ÉTEIGNONS L’INCENDIE !
NON À L’EXPULSION DU MARAIS ET DES AUTRES SQUATS D’EXILÉ-E-S !
LUTTONS POUR LE CLIMAT, DÉTRUISONS LE CAPITAL !
L’Assemblée de Défense du Marais
Plus d’infos et d’actualités sur : upmarais.tumblr.com
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havaforever · 6 years ago
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DAMIEN DEROUBAIX - L’artiste présente au Musée d’Art Moderne et Contemporain de Strasbourg (MAMCS) ses dernières toiles inédites. Entre esthétique grindcore et arts premiers, de Manet à Picasso, en passant par Jérôme Bosch, l’esprit dada et celui de la Bande Dessinée; son oeuvre originale interpelle et questionne. 
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Artiste majeur de la scène stéphanoise des années 1990. Headbangers Ball fait référence à l’émission musicale culte consacrée au métal, diffusée sur MTV dans les années 1990.
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Les thématiques abordées par l'artiste sont multiples, comme le capitalisme, le pouvoir, ou encore la mort. Telles des monstres provenant de l'obscurité du monde, les figures convoquées par Damien Deroubaix s'entrechoquent entre elles. Un fil conducteur semble réunir toute une série d’oeuvres: la problématique de l’homme éprouvette, l’homme objet ou l’homme déterminé par un monde sans pitié: “l’homo bulla”.
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Alambics, chamanisme, mais surtout par une série de tous genres de métamorphoses, l’idée de gestation se retrouve comme approche transversale de toutes les questions que l’artiste soulève. Qu’est-ce qui est en germe à l‘intérieur de quoi? Qu’est-ce qui est l’origine de ce qui se transforme? Une véritable création est-elle possible?
Il y a à travers ces problématiques propres la question plus générale de l’origine des choses, et du questionnement lui-même... 
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Les inspirations sont multiples, ces tableaux évoquent comme malgré nous Basquiat, Dubuffet ou encore Anselm Kieffer pour leurs couleurs et leur prestance. Les formats sont imposants, les pigments très marqués, on est en présence d’une oeuvre qui affirme tout en ouvrant le dialogue avec un spectateur qu’elle choque ou qu’elle dérange. Les interpellations invitent à une observation et une réflexion à plusieurs niveaux: historique, esthétique et très fortement symbolique.
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Deroubaix aborde de façon directe aussi les grands peintres qui l'ont officiellement inspiré dans la série Painters, comme Picasso ou Delacroix ; d'immenses toiles se font face dans une salle du Musée. Ces portraits de peintres sont donc comme autant d'autoportraits, dans un jeu de filiation avec les artistes qui le précèdent et desquels il se réclame. 
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En définitive, l’ironie sombre, voire macabre, de l’imagerie de Damien Deroubaix vise aussi bien notre esprit de bon sens ou de bon goût, que la violence du pouvoir sous toutes ses formes, politique, économique ou idéologique. L’artiste invente son propre univers morbide et apocalyptique, peuplé de figures monstrueuses, de squelettes, d'engins de guerre et d'armes. 
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A partir de cette thématique on peut se demander s’il ne vise pas tant à définir les contours d’un homme-zombie dans un monde qui le phagocyte, que la place résiduelle de l’art et de l’artiste, désormais condamné à peindre et à dépeindre ce cadre d’existence hanté par la mort.
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reseau-actu · 6 years ago
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REPORTAGE - Quarante ans après le soulèvement pacifique mené par Solidarnosc, le pays se déchire sur le sens à donner à cet héritage politique.
De notre envoyée spéciale à Varsovie et Gdansk
Cela fait vibrer de revoir ces images en noir et blanc vieilles de 39 ans déjà, qui racontent l’une des plus incroyables révolutions pacifiques du XXe siècle. On y voit le jeune électricien Lech Walesa, leader du syndicat Solidarnosc, se faire porter en triomphe par des foules d’ouvriers qui chantent que «la Pologne n’est pas morte», puis se hisser sur le portail en fer des chantiers navals de Gdansk, devenu célèbre dans le monde entier, en pleine négociation du mouvement ouvrier en grève avec un pouvoir communiste médusé. Il est jeune, allant, mince, la moustache épaisse, l’œil vif et rusé. Il a une manière à lui d’inspirer la foule qui écoute, tout en la modérant. «Je suis venu vous dire que nous avons gagné, nous avons obtenu la création d’un syndicat indépendant… et ce n’est que le début!» crie-t-il aux centaines de milliers de Polonais qui se pressent pour l’acclamer, puis se mettent à prier avec lui pour se donner du courage.
Aujourd’hui, sur cette place rebaptisée place de la Solidarité, il ne reste plus que le célèbre portail qui fit le tour de toutes les télévisions du monde, et bien sûr le monument aux victimes de la répression de 1970, qui périrent, au nombre de 49, sous le feu des balles de la police communiste, lors d’une manifestation historique qui alluma le feu de la révolte polonaise: trois grandes colonnes, qui portent des croix sur lesquelles sont clouées des ancres. Une partie des chantiers navals est toujours en activité à Gdansk, mais pas sur cette partie de la ville où a été construit un magnifique musée de briques rouges ouvert en 2014, le Centre européen de la solidarité.
» LIRE AUSSI - Europe, frontières, mondialisation... Les confidences de Lech Walesa
Le musée et Solidarnosc font aujourd’hui l’objet d’un affrontement aussi terrible que mesquin entre les héritiers du mouvement
Ce lieu remarquable retrace toute l’histoire de l’émergence de la contestation polonaise contre le pouvoir communiste et, bien sûr, la geste de Solidarnosc, une visite passionnante. On y redécouvre à quel point ce mouvement fut massif - 10 millions de membres! - et fut préparé par une mobilisation souterraine complexe et multiforme qui avait commencé depuis des années, dans toutes les branches de la société, des cercles catholiques aux milieux de gauche laïque, en passant par la revue d’émigration Kultura, basée à Paris. On y retrouve aussi des tas de documents, souvenirs, films et objets émouvants, et même une porte transpercée de balles devant laquelle périrent plusieurs manifestants, que des ouvriers gardèrent cachée pendant des années, pour que le pouvoir ne la fasse pas disparaître. Avec un peu de chance, on peut y croiser une légende vivante, Lech Walesa, qui a son bureau dans les étages. Fin avril, lors de notre passage, une chorale de retraités français se mit à chanter à tue-tête pour l’honorer, avant que l’ex-électricien devenu président ne vienne prendre un bain de foule au milieu d’eux, tout sourire, pour une séance de selfies. Mais au lieu d’être devenu un lieu d’inspiration et de rassemblement européen, un sujet de fierté commune pour la politique polonaise contemporaine, le musée et Solidarnosc font aujourd’hui l’objet d’un affrontement aussi terrible que mesquin entre les héritiers du mouvement, reflétant l’état général de division de la Pologne quarante ans après sa leçon de courage et de solidarité. Après avoir été une machine de guerre unie contre le monstre communiste, Solidarnosc s’est fracturé en deux camps qui paraissent irréductibles.
Polémique sur le rôle de Lech Walesa
D’un côté, celui du pouvoir, Droit et Justice, mené par le chef du parti PiS, Jaroslaw Kaczynski, un ancien collaborateur de Walesa, véritable détenteur du pouvoir à Varsovie, qui défend une vision nationale conservatrice de la Pologne et de l’Europe, et contrôle à Gdansk le syndicat Solidarnosc. Et celui de l’opposition libérale, qui tient la mairie de Gdansk et se bat pour garder la main au Centre européen de la solidarité. Walesa, un électron libre qui s’était brouillé avec les libéraux pendant sa présidence, s’est rallié à eux face au PiS. Les deux camps se regardent en chiens de faïence et s’affrontent sur la question de savoir comment seront fêtées les grandes dates anniversaires des événements de 1980 et 1989. Le pouvoir accuse d’ailleurs Lech Walesa d’avoir été un ancien agent de la police polonaise et a publié des documents d’archives de l’ancienne police politique communiste (contestés) pour le prouver, accusations sur lesquelles l’ancien président ironise, estimant extraordinaire d’être accusé d’être un traître malgré son rôle historique incontestable dans la mise à bas du communisme.
» LIRE AUSSI - Il y a 35 ans, la mystérieuse libération de Lech Walesa
Le syndicat Solidarnosc, contrôlé par le PiS, estime aussi que le Centre européen ne devrait pas porter le nom de Solidarité. Nul ne sait si un représentant du gouvernement viendra à Gdansk, pour la célébration, organisée par le Centre européen et la mairie le 4 juin prochain, à l’occasion de l’anniversaire des accords de la Table ronde, qui réunirent autour d’une table les dirigeants de Solidarité, le général Jaruzelski et le parti communiste en 1989 pour une transition pacifique à la démocratie, marquant le début d’une série de révolutions de velours à travers le bloc de l’Est, qui allaient entraîner la chute du mur de Berlin.
«Walesa avait un talent pour tirer ce qu’il y avait de meilleur des gens autour de lui, pendant la bataille de Solidarnosc»
«Walesa avait un talent pour tirer ce qu’il y avait de meilleur des gens autour de lui, pendant la bataille de Solidarnosc. Ce pouvoir fait ressortir le pire», réagit Anna Mydlarska, interprète de Walesa et cinéaste documentariste qui a réalisé, travaillé et sélectionné, la plupart des films exposés. «Il y a une volonté de revanche des troisièmes et quatrièmes couteaux de Solidarité, ceux qui n’avaient pas les premiers rôles en politique ni dans le business et qui sont maintenant sur le devant de la scène», estime pour sa part un ancien de Solidarnosc, Piotr Adamowicz. Un responsable du centre raconte que le nouveau directeur, nommé par le gouvernement, a décidé de changer certaines parties de l’exposition permanente, pour y ajouter une salle consacrée à Anna Walentinowicz «dans le but d’édulcorer le rôle de Walesa» et d’imposer «son récit des évènements». Certains fonds ont également été coupés, suscitant une mobilisation populaire à travers le pays, qui a levé 7 millions d’euros pour combler le déficit.
«C’est terrible de voir ces deux mondes séparés par la haine»
«C’est terrible de voir ces deux mondes séparés par la haine», déclare Teresa Tzabza, une ancienne activiste du syndicat Solidarnosc, qui travailla notamment comme interprète pour les journalistes français, pendant la période héroïque. «Je ne veux pas d’une Pologne divisée. On est comme deux armées sur un champ de bataille, immobiles, mais comme prêtes à se jeter l’une sur l’autre», poursuit-elle. «Ça monte, ça monte, et un jour on tue notre maire».
» LIRE AUSSI - Les deux Europe et l’esprit disparu de Solidarnosc
Pawel Adamowicz, maire de la cité baltique pendant huit mandats, très aimé des habitants de Gdansk, a été assassiné au mois de janvier par un déséquilibré, alors qu’il prononçait un discours lors d’un événement philanthropique. «J’ai vu ça à la télévision, je n’en croyais pas mes yeux! Je le connaissais depuis son engagement de l’époque de Solidarité, il était lycéen et membre du mouvement Jeune Pologne. En tant que maire, il avait beaucoup aidé les gens en difficulté, les pauvres, les femmes, les réfugiés tchétchènes aussi!» se souvient-elle. Teresa dit qu’elle est sidérée de la direction prise par le parti PiS et des dérives qui se profilent sur le contrôle des juges et des médias. «L’homme qui a tué le maire était un déséquilibré, mais on ne peut sous-estimer le venin qu’ont déversé sur lui les médias pro-PiS. Ils critiquaient beaucoup sa politique pro-réfugiés», explique Anna Mydlarska.
Thérapie de choc du capitalisme
Nous quittons le musée en sa compagnie pour arpenter le vieux centre. C’est fou ce que Gdansk a changé depuis 1990, quand l’auteur de cet article avait couvert l’élection historique de Walesa à la présidence d’une Pologne qui sortait à peine de la grisaille du soviétisme, et subissait de plein fouet la thérapie de choc qui avait été choisie pour opérer son passage au capitalisme. Aujourd’hui, la beauté de ce port baltique, dont le centre historique fut bâti par des architectes hollandais, rappelant Amsterdam, resplendit sous le soleil. Anna nous emmène jusqu’à la basilique, où a été enterré le maire. Des habitants s’y recueillent et y apportent des fleurs. Cette église, raconte Anna, est remplie de souvenirs historiques. C’est ici que Walesa venait se recueillir et chercher l’inspiration pendant les moments de grande pression du face-à-face avec les communistes. Le lendemain, nous retrouvons la maire de Gdansk, Alexandra Dulkiewicz, ex-adjointe du maire assassiné dans son bureau du conseil municipal. Dulkiewicz, une jeune politicienne brune, dit ne pas être sûre que la mort de Pawel Adamowicz change quelque chose à la division que connaît la Pologne.
» LIRE AUSSI - La Pologne dit adieu au maire de Gdansk
En pleine bataille avec les autorités du pays sur la question des commémorations, elle se demande comment se passeront les cérémonies du 4 juin, censées célébrer la table ronde de 1989, «que le pouvoir actuel considère comme une trahison», mais que le maire défunt voulait fêter à Gdansk. Elle dit que les choses se compliquent parce que le gouverneur de la région, pro-PiS, a annoncé vouloir réserver le site de la place de la Solidarité ce jour-là pour une manifestation du syndicat officiel Solidarnosc. «La division du pays s’exprime dans cette bataille, pour déterminer qui aura le rôle principal dans ce lieu symbolique», note-t-elle.
«La division du pays s’exprime dans cette bataille, pour déterminer qui aura le rôle principal dans ce lieu symbolique»
Dulkiewicz dit qu’elle a invité toutes les autorités du pays, les maires de nombreuses villes, des ONG. Sur quatre présidents, seul l’actuel n’a pas donné sa réponse. Elle doute qu’il vienne, car «nous n’allons pas changer l’histoire de la Pologne, or le parti au pouvoir veut la réécrire». Le président de l’UE, Donald Tusk, sera en revanche présent, marquant ainsi son grand retour sur la scène politique polonaise, où il pourrait tenter de prendre le leadership de l’opposition dans la perspective des législatives de l’automne. «À midi précisément, nous chanterons l’hymne national et nous lirons une déclaration rappelant les valeurs de liberté et de solidarité auxquelles nous sommes attachés», dit Dulkiewicz. Quand on lui demande s’il existe encore des sujets d’accord entre le pouvoir et l’opposition, elle réfléchit et répond: «Le football!»
«À midi précisément, nous chanterons l’hymne national et nous lirons une déclaration rappelant les valeurs de liberté et de solidarité auxquelles nous sommes attachés»
Au Musée de la Seconde Guerre mondiale, un lieu tout aussi passionnant historiquement que le Musée de Solidarnosc, nous rencontrons Karol Nawrocki, nouveau directeur nommé par le pouvoir, au grand dam de l’ancienne équipe, et l’interrogeons sur l’incroyable empoignade qui se joue en Pologne autour du passé. Ne regrette-t-il pas que les célébrations sur la période Solidarnosc soient l’objet de tels déchirements? «C’est dommage, mais cela s’explique, car l’évaluation des événements est toujours en cours, dit-il. Comme vous le savez, après 1945, la Pologne était un pays non indépendant, et nous n’avions pas la possibilité de débattre librement.»«Malheureusement, après 1989, cette histoire a été négligée par les précédents gouvernements, la politique et le business étaient pleines de personnalités de l’ancien régime, d’agents clandestins dont on ne connaissait pas le rôle, on n’avait pas une vue objective de l’histoire», poursuit l’historien. Il note par exemple que le rôle de Lech Walesa et sa collaboration comme agent de la police politique entre 1970 et 1974 avaient été passés sous silence. «C’est important de le savoir, cela éclaire d’une lumière différente la manière dont il a pris ses décisions comme président», affirme Nawrocki.
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Sous-entend-il que Walesa était un traître, alors que l’Institut du souvenir national a jugé ces documents non authentiques et, surtout, que le leader de Solidarité a été le principal meneur de la révolte qui a mené à la fin du communisme? «Cela a pu influencer son peu d’intérêt pour l’adhésion de la Pologne à l’Otan», suppute Nawrocki. Lors d’un tour du musée, organisé par le responsable du département international, Karol Szejko, nous découvrons les salles consacrées au rôle spécifique de héros polonais que le nouveau directeur a fait installer. Très émouvantes, comme tout le reste du musée, et pointant les témoignages de résistance de certains héros polonais, elles ne nous semblent pas du tout ridicules, contrairement à ce qu’écrit la presse libérale polonaise, a priori remontée contre toute initiative du PiS. Mais les propos de Nawrocki sur Walesa paraissent incroyables, vu le rôle historique qu’il a joué, et ont un petit air complotiste préoccupant. Clairement, des crispations irrationnelles qui planent sur le pays.
Les frères ennemis de Solidarité
«La brouille est particulièrement violente parce qu’il s’agit d’anciens frères devenus ennemis», nous confie Piotr Adamowicz, le frère du maire assassiné et un ancien pilier de Solidarité. Il dit que les gens du PiS qu’il connaît ne sont plus capables d’aller boire des bières avec lui pour s’expliquer. «Ils ont peur d’être vus avec nous, on est des lépreux pour eux.» Piotr pense que le tournant, dans cette relation qui s’aggrave, a été l’affaire de Smolensk, quand l’avion présidentiel de Lech Kaczynski, frère jumeau de Jaroslaw, a explosé au-dessus de la Russie, en 2010. «Depuis, tout a changé. Kaczynski s’est refermé sur lui-même et est même allé jusqu’à déclarer devant le Parlement que l’opposition avait assassiné son frère !»
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Dans le train qui nous emmène à Varsovie, nous discutons avec deux Polonais qui regardent l’affrontement des frères ennemis de Solidarité avec une distance résignée. «Aucun n’a totalement raison, me confie un ingénieur, qui dit qu’il a d’abord voté longtemps pour la plateforme civique libérale, avant de se tourner vers le PiS. Je trouve qu’ils ont amené un élément social important pour aider les familles», dit-il, prédisant qu’ils gagneront les élections européennes et surtout celles d’octobre, car «ils multiplient les cadeaux sociaux». «Ont-ils les moyens? C’est une autre histoire», affirme-t-il, notant que le taux de croissance de l’économie polonaise est à 4 % et que cette dernière est protégée des vicissitudes des crises de l’euro. Son voisin, lui, parle de Walesa et semble se demander si le PiS n’a pas raison. «Walesa est un homme complexe», dit-il… À Varsovie, on ne voit pas trace de la campagne pour les européennes, chacun convenant toutefois qu’elles sont surtout comme une répétition générale des élections parlementaires d’octobre. Le fait que les partis d’opposition aient réussi à se mettre d’accord sur une liste d’union, pour le Parlement de Bruxelles, est présenté comme un test. «S’ils gagnent, cela les mettra en selle pour l’automne», dit Piotr Adamowicz.
«La Pologne est toujours un État démocratique. Mais il ne faut pas se boucher les yeux. Le PiS veut construire quelque chose de différent, construire une démocratie illibérale»
Le jeune maire de Varsovie, Rafal Trzaskowksi, une des figures montantes de l’opposition, qui a été élu par 57 % des suffrages, nous affirme que l’opposition «peut gagner», comme son exemple l’a montré. Cet ancien ministre des Affaires européennes dit aussi qu’il regrette vraiment le climat de division qui règne et qu’il est même «encore possible de s’entendre en coulisses sur l’Otan et sur l’UE». Mais il explique que les insultes dont il est la cible sont insupportables. Il a été attaqué pour sa charte des droits des homosexuels et accusé de vouloir forcer les jeunes enfants à la «masturbation» par les chaînes publiques. «Le premier ministre m’a traité de traître, en disant que je travaillais pour les Allemands.» Cela va trop loin, affirme-t-il, parlant de «déshumanisation de l’adversaire par le pouvoir actuel». «Cela a mené à l’assassinat du maire de Gdansk. Ce n’est plus une division gauche-droite, mais une division entre forces populistes nationalistes qui veulent réveiller les sinistres démons du passé et les forces de la tolérance proeuropéenne», affirme-t-il aussi, tout en reconnaissant que son camp a fait des erreurs car il a sous-estimé les souffrances de la population la plus défavorisée, un terrain sur lequel le PiS a porté son effort avec son idéologie de l’État fort et protecteur et son rejet du libéralisme. «La Pologne est toujours un État démocratique. Mais il ne faut pas se boucher les yeux. Le PiS veut construire quelque chose de différent, construire une démocratie illibérale», dit Trzaskowski.
Les responsables du PiS et du gouvernement estiment précisément que le penchant de l’opposition à se présenter comme une force de progrès et à renvoyer les nationalistes aux années 1930 est révélateur de sa condescendance. «La déshumanisation est présente des deux côtés», réplique par exemple le ministre des Affaires européennes, Konrad Szymanski. Difficile de s’y retrouver dans cette mêlée très émotionnelle. L’ancien ambassadeur Slawomir Czarlewski évoque un manichéisme excessif des deux côtés, chacun cherchant à absolutiser le point de vue de l’autre. Une tendance que nous avons déjà observée en Hongrie.
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Le rédacteur en chef du journal Rzeczpospolita, Boguslaw Chrabota, dit que la violence de la propagande des médias d’État est préoccupante, mais note qu’ils représentent 12 % du total. «Nous avons encore une presse indépendante forte. En ce sens, nous sommes très différents de la Hongrie.» Chrabota se dit confiant en la Pologne et appelle l’Occident à ne pas trop la caricaturer, tout en étant vigilant sur les questions d’État de droit. «La liberté est inscrite dans notre ADN. Elle a été forgée notamment pendant la résistance qui a conduit à Solidarnosc. Si nécessaire, elle ressortira», prédit-il, persuadé que le pouvoir des citoyens est suffisamment fort pour survivre à trois mandats successifs du PiS. «Je reste très optimiste pour la Pologne», dit Chrabota.
Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 18/05/2019. Accédez à sa version PDF en cliquant ici
Source: premium.lefigaro.fr
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villefrancois · 5 years ago
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christian-dubuis-santini · 3 years ago
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Pendant que les seides du Discours Capitaliste blablatent sur "l’extrême-droite", "l’extrême-gauche", le "complotisme" en confondant "la science" avec le marketing et les simulations informatiques avec la rigueur mathématique, une femme a quelque chose à nous dire.
Certains se souviennent peut-être de Christine Deviers-Joncour, qui fut la maîtresse de Roland Dumas, de longues années ministre des affaires étrangères de François Mitterrand. En son temps, elle sortit un livre de révélations intitulé «La putain de la République»…
Son nom a beaucoup circulé dans des histoires de corruption impliquant les plus hauts personnages de l'État.
Autant dire qu'elle a vu de ses yeux l'envers du décor, la face obscure du monde politique. Elle parle d’expérience.
Devant les horreurs du fascisme à prétexte sanitaire dont la clef de voûte est la vaccination imposée à tous, elle s’est décidée à reprendre la parole :
J’entendais leurs délires, loin d’imaginer qu’ils iraient jusqu’au bout de leur folie.
La fête a assez duré !
Je les ai vus, à l’époque, se goberger, s’empiffrer sur le dos de la bête. Je les ai vus, les yeux plus gros que le ventre, piller et se goinfrer.
Se donner des lettres de noblesse factices que leur position et leur pouvoir leur conféraient.
Je les ai vus bomber le torse et de leur petite hauteur, mépriser le peuple en donnant au château de Versailles des fêtes royales pour célébrer dignement l’arrivée au pouvoir du nouveau «monarque».
Les cortèges de voitures officielles comme autant de carrosses et les garden-parties de ces nouveaux parvenus bientôt emperruqués.
J’ai vu les épouses et leur marmaille jouant à Marie-Antoinette sans vergogne sous les lambris, dont le passe-temps se limitait à organiser des dîners fins entre amis et visiter le Mobilier national comme on va chez Ikea. Gratuit ici.
Surtout quand on omettait de restituer pièces d’art et meubles d’époque.
Je les ai vus et j'ai payé très cher pour avoir été témoin, n’étant pas du sérail …
J’ai vu les caisses noires des ministères exonérées d’impôts, les frais d’intendance éhontés enfler toute honte bue, chauffeurs et gardes du corps à vie et retraites cumulées replètes, retro-commissions sur des marchés d’état, des avions équipés comme des palaces volants, des jets sur le tarmac prêts à décoller au moindre caprice ou quand tsunamis, tremblements de terre et autres catastrophes permettaient d’appeler les hordes de photographes, après être passé en vitesse chez le coiffeur et le couturier branché, pour se faire immortaliser au pied d’un jet avec un sac de riz sur le dos.
J’ai vu des soutes en provenance d’Afrique garnies de billets de banque et des coffres de voitures transformés en caverne d’Ali Baba pour distribution d’argent à grande échelle, des contrats d’État passés aux mains des filous, des comptes bien cachés dans des pays aux lagons bleus, des guerres fomentées pour piller les richesses de ceux qui n’en verront jamais la couleur et verseront leur sang sans même savoir pourquoi.
Des enfants éventrés, des femmes violées, lapidées, torturées. J’ai vu un avion avec une croix rouge sur son flanc porter secours à des populations africaines affamées en leur tirant dessus, et j’ai même vu certains crocodiles bouffer de malheureux témoins encombrants et d’autres tomber des fenêtres, arrêts cardiaques et cancers fulgurants.
Toute cette honte, tous ces crimes pour encore plus de Pouvoir et Richesses.
Un monde aux mains de la Finance Internationale vorace, Bilderberg, Nouvel Ordre Mondial criminel, FMI, GAFAM etc, pour maintenir, verrouiller le système, protéger une élite et asservir les peuples en les abrutissant devant les écrans et en les dépravant en inversant les vraies valeurs !
Nous leur donnons une once de pouvoir et ils perdent tout sens commun.
Et plus on monte dans la hiérarchie, plus ils s’en donnent à cœur joie, perdent le sens des réalités et franchissent allègrement et sans états d’âme l’inacceptable.
Et au plus haut niveau de la pyramide ils n’ont plus rien d’humain. Ce sont des monstres.
C’est à croire que les deux grandes guerres, ne furent pour eux qu’un coup d’essai, Les millions de morts n’étaient qu’un premier test préparant l’extermination de toute l’humanité.!
Le pouvoir, aphrodisiaque suprême, les déshumaniserait-il à ce point ? Et le fric, moteur essentiel à toutes ces dérives...
Comment osent-ils se poser en donneurs de leçons, parler de probité, d’intégrité, de franchise, quand se multiplient leurs égarements et que les affaires de corruption et autres méfaits les éclaboussent ?
Comment peuvent-ils contraindre le peuple à se serrer la ceinture en période de crise quand eux-mêmes s’allouent des gratifications et salaires insolents sous les lambris confortables de la République ?
Alors que des milliards d’êtres humains souffrent de la faim, des épidémies, et qu’un enfant meurt toutes les minutes sur notre planète, il suffit que la Bourse s’enrhume pour qu’il soit possible de trouver en quelques heures les milliards de dollars et d’euros, jusqu’ici impossibles à débloquer pour soulager la souffrance de ceux qui meurent de faim !
Quand l’homme cesse d’être déterminé par son propre esprit qui est l’esprit de la vie, il se transforme en robot. Cet insupportable mépris pousse à la violence ceux qui n’ont pas ou plus d’espoir.
Dans notre pays des «Droits de l’Homme» il est devenu ordinaire de bafouer le principe d’égalité. La richesse, le luxe et l’apparence étalés sans vergogne sont devenus signes de réussite tandis que les plus faibles vivent leurs souffrances sans trop faire de bruit.
Pour payer cette dette, ce monstre de papier, illégitime et abracadabrantesque, numérique et ubuesque, il nous faudra tout vendre. Jusqu’à nos dents on or et notre peau pour faire des abat-jours dans le bureau d’un maître du monde avec vue sur le Rockefeller Center.
C’est pour quand la découpe façon abattoir ? Le couteau du boucher, c’est la dette, un bout pour Bibi, un bout pour la Finance, un bout pour la mafia, un bout pour les bling-bling accros aux putes de luxe et pour les pédophiles. Un bout pour les ventrus de l’industrie militaire, les labos pharmaceutiques et les Gafam, Pillage à grande échelle !
Et pourtant il suffirait d’un trait de plume, d’un clic sur le clavier pour l’effacer cette dette, sans que personne ne souffre.
Mais cette société serait-elle encore humaine ?
Depuis très et trop longtemps on a laissé les loups entrer dans la bergerie. Ils accroissent le chômage, vendent le pays en pièces détachées et initient des dettes impossibles à rembourser. Ils nous mentent, nous volent, nous musellent et maintenant tentent de nous supprimer à travers une fausse pandémie et des vaccins meurtriers !
Nous sommes devenus un immense peuple de moutons à tondre, tandis qu’un fameux agent d’influence suggère que les peuples doivent se contenter de regarder passer les milliards sans broncher, comme on voit passer les cigognes sans s’interroger sur leurs nids bâtis avec nos plumes.
Nos dirigeants et les médias complices seraient-ils réduits qu’à n’être que d’infâmes valets du capitalisme mondialisé et le laboratoire de l’asservissement du monde par la dictature financière conçue par des milliardaires fous, des illuminés ?
La démocratie n’existe plus depuis longtemps, et tout dépend maintenant du pouvoir de résistance et de révolte des peuples.
La mise en esclavage des populations est passée à la vitesse supérieure avec cette «plandémie covid» en créant la PEUR !
Et les grands argentiers de la planète et leurs marionnettes nous font clairement comprendre que seuls comptent leurs profits, que le bien-être des citoyens n’a aucune espèce d’importance.
Leurs "plandémies" et leurs vaccins mortifères finiront le sale boulot pour une dépopulation mondiale annoncée : Le projet ne date pas d’hier, croyez-moi !
Nous sommes tous sacrifiés sur l’autel des profits. Depuis ces dernières décennies tout fut mis en œuvre fissa pour nous anéantir.
Et la télévision et les médias aux ordres ont participé à cet abrutissement de masse qui nous a conduits à l’impuissance en nous lavant le cerveau.
Je veux pourtant rester optimiste. Nous sommes à un tournant majeur, un changement de civilisation.
Il est urgent que tous les citoyens se réveillent et reprennent en main leurs pays, leur souveraineté et éliminent cette vermine financière afin de réinjecter dans les caisses des états pour le bien collectif, les incroyables fortunes détournées par une poignée de mafiosi sans foi ni loi et dangereux.
Il faut bien prendre conscience que, quels que soient votre bord politique ou votre conception de la vie, si vous ne faites pas partie de leur élite, vous serez broyés.
Aussi, il faut s’unir en laissant de côté nos différences que les dirigeants actuels n’ont cessé d’amplifier afin de nous diviser pour mieux régner.
Il y a urgence car nous marchons vers l’abime !
Et si le monde devient chaotique, cela signifie aussi que ce qui a manqué, c'est la spiritualité individuelle.
Il n'y a pas de compromis avec les éléments extérieurs du monde en action et la conscience se révèle encore inactive face à ce monde chaotique.
Au contraire, la conscience peut se reconnecter en tout temps et en toute situation avec la spiritualité comme une ascension.
Restons positifs car le chant général des poitrines opprimées commence à se faire entendre.
Il est mondial ce chant ! Il est encore cacophonie, il va devenir symphonie. De tous ces pays qu’Ils enchaînent il y a ces voix partout qui se lèvent...
Là, il me revient en mémoire cette phrase de Brecht : «Lorsqu’un homme assiste sans broncher à une injustice, les étoiles déraillent»…
Alors, vite, protégeons les étoiles et tournons la page sur ces temps décomposés.
Levons-nous !
(Christine Deviers-Joncour
Via La Convergence universelle)
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