#c'est un autre prof d'anglais
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Quentin et un autre prof d'anglais : le revival
Il y a genre 2 semaines, j'étais de loge d'un examen d'anglais (en gros j'étais dans une salle pour accueillir les candidats et 2 profs dans la salle d'à coté faisaient passer les oraux) et parmi les deux profs d'anglais, il y avait une prof avec qui je m'entends hyper bien, qui est adorable et y avait un autre prof d'anglais hyper mignon que je n'avais jamais trop vu parce qu'il partage son service entre mon lycée et un autre établissement Du coup ça se passe bien on rigole bien et voilà. A chaque fois qu'on se croise, le prof d'anglais me fait des grands sourires, des coucous etc je pense qu'il est dans mon équipe hein bref je trouve ça sympa et je le croise mardi pour lui montrer mes super belles chaussettes avec la reine Elizabeth II et ça le fait beaucoup rire et il les valide
Du coup je me suis dit que j'allais tenter de le pécho, de voir ce que ça donne mais je ne sais pas comment l'aborder. Et c'est pas hier, je passe en salle des profs pour discuter vite fait avec la madame prof d'anglais qui me sort "oui Quentin avec les autres profs d'anglais on se fait un restau ensemble mais comme je t'aime bien et que tu t'entends bien avec nous ça te dirait de te joindre à nous ??" et j'étais là en mode "OUI avec plaisir" et j'arrive à demander indirectement si le prof d'anglais en question sera là et elle me confirme que oui du coup intervention divine je vais pouvoir manger avec eux ça va être cool
Je suspecte légèrement que cela soit un gay-tapant (riez svp la blague m'a fait rire) et que je sois invité parce que potentiellement je peux plaire au monsieur prof d'anglais MÊME SI je m'entends effectivement très bien avec les autres profs d'anglais donc je ne veux pas me faire de films
#avoir un pattern avec les profs d'anglais ?#désolé je comprends pas#peut être un peu#quentin le surveillant#c'est un autre prof d'anglais#ça n'a rien à voir avec l'autre prof d'anglais#le drama de ma vie amoureuse#ça ne s'arrête jamais#oopsi
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Comment on en est arrivés là ?
Selon les premiers éléments fournis par le procureur de Rennes, "l'élève est venue en cours armée d’un grand couteau avec l’intention semble-t-il de tuer sa professeur d’anglais." Pendant le cours, "elle a brandi le couteau vers la victime qui s’est enfuie en courant. Elle l’aurait suivie avant d’être désarmée par le personnel de l’établissement. "Selon nos informations, l'adolescente s'était récemment vue confisquer par l'enseignante le téléphone portable qu'elle utilisait pendant la classe.
L’incident s’est produit jeudi dernier. Alors que la professeur de français présentait à sa classe le tableau de Giuseppe Cesari, des élèves ont détourné les yeux en affirmant que ce spectacle était contraire à leurs convictions religieuses. Des collégiens de confession musulmane ont expliqué que l’enseignante les avait interrogés sur la toile dans le but de les mettre mal à l’aise et qu’elle avait tenu des propos racistes. Les rumeurs ont rapidement été démenties au cours de la journée et les élèves se sont excusés auprès de la professeur.
Ca ne fait que continuer... Comment c'est possible ?
Il y a des tensions pour raisons religieuses, des fausses accusations de racisme, et parfois le problème c'est que la prof a confisqué un portable... Mais qu'est-ce que c'est que ce bordel ?
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journal de rêves
03 avril 2024, mercredi 🌟
jsp comment je suis arrivé la mais j'étais dans la vieille classe d'art avec mes anciens peers sauf que la prof c'estait celle d'anglais mnt + la college counsellor. il faillait soumettre qqc et j'ai dit à quelques filles que j'étais stressé car j'ai perdu bcp de mon français. après, les profs nous ont donné un devoir pour le weekend qu'il ne faillait pas oublier mais... bon. une partie c'était nager, peut-être courir, et on avait des boîtes vides de nouilles. j'étais assis à côté de maya et dans un livre, elle avait dessiné un compas plus une carte complexe, et je me suis amusé à faire semblent de chercher le nord. un autre prof est venu dire que c'était nul mais je l'ai bien défendu. j'avais un livre devant moi aussi.
ma famille et moi étions dans l'aéroport (imaginare) et quand on montait l'escalator, ma sœur et moi ont vu mon prof de maths en g7, et ont lui a saluer.
puis, je courrais devant mon école d'aujourd'hui, et il y avait des collines qui me faisaient penser au escalators bizarre comme au thaïlande. je me suis dit qu'il y avait qqc de symbolique pcq comme ça, je pouvais continuer sans vraiment m'arrêter et vérifier comment je me sentais. je courrai pour le devoir, et j'ai vu mon prof de sports de l'année précédente. puis, je ne sais pas ce qui c'est passé, mais je commençait a me défendre à un autre homme en lui jurant que je suivais la renne et que je serais la dans la bataille. la renne pouvait être genièvre, mais c'était peut-être la renne d'elfame. je me suis donc réveillé.
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MARDI 27 FÉVRIER. UN AVENIR RADIEUX
« ALORS TU AURAS UN AVENIR, ET TON ATTENTE NE SERA PAS DÉÇUE » PROVERBES 23.18, PDV
Êtes-vous entouré(e) de personnes rabat-joie ? Elles vous rappellent sans cesse que la conjoncture économique est mauvaise, le marché de l'emploi morose et que le monde va mal. Jon Walker écrit : « Mon prof d'anglais au lycée m'avait dit de ne pas m'inscrire à l'université de Cornell parce qu'ils ne m'accepteraient pas, et que si jamais ils m'acceptaient, je n’y arriverais pas. J'ai failli ne pas m'inscrire, mais peu après, un de mes anciens professeurs m'a dit : “Si tu es reçu, vas-y, tu peux le faire.” Tu peux le faire ! Ces paroles ont fait toute la différence. Le monde a besoin de plus de gens optimistes qui encouragent et parlent au cœur des autres en leur disant : “Je crois en toi.” Suivez votre passion et vivez votre objectif. Si vous êtes motivé(e), vous y arriverez. Continuez à travailler dur. Le contexte économique est mauvais, mais il vous est tout de même possible de développer votre entreprise. Le marché de l'emploi n'est pas rose, mais vous trouverez du travail. Un échec vous mènera sans doute à quelque chose de meilleur. Vous apprenez et vous progressez. » La différence entre le succès et l'échec, c'est la foi qui nous est souvent transmise par quelqu'un qui nous a encouragé(e). La Bible dit : « Quand il n'y a pas de vision, le peuple est sans frein » (Pr 2.18). La vision est un désir d'aller de l'avant ; sans elle, vous restez bloqué(e). Peu importe ce que pensent les autres. Dieu dit : « Tu auras un avenir ». Si on se tourne vers lui, il donne la force d'aller de l'avant.
B365 — Plan de lecture Exode 26-27
Prière du jour Merci Seigneur car avec toi, je peux avancer.
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The Word for Today écrit par Bob et Debby Gass © UCB UK 2024 Publication Parole du jour © PHARE MEDIA 2024
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Vision du 16 février 2024
Quand j'étais en troisième, je suis partie en voyage scolaire en Angleterre. Pour ce faire, nous avons pris le ferry qui, comme chacun·e sait, est la solution la plus économique mais aussi la plus longue. Nous avons embarqué le soir pour passer la nuit en mer, dans une grande salle où personne n'a vraiment pu dormir. Il se trouve que j'avais le mal de mer tout en étant émétophobe. Alors j'ai parcouru la Manche près des chiottes, le visage vert de gris.
Nous avons dîné sur le bateau. Un plat réconfortant, des spaghettis à la bolognaise. Rien ne pouvait entrer, à tout moment tout pouvait sortir, et j'étais face à mon assiette dégueulasse comme si on m'infligeait la pire des tortures. Je n'ai rien avalé et mes copines étaient très compatissantes. Puis notre prof d'anglais s'est approchée de notre table. Elle m'a demandé pourquoi je ne mangeais pas. Je ne pouvais pas parler, c'était au-dessus de mes forces. Ma tête était enveloppée d'un brouillard douloureux et iodé, chaque geste, chaque pensée même me demandait un effort de concentration maximum pour ne pas vomir. Agacée par mon mutisme, la prof a répété la question et je me suis faite engueuler. L'une de mes amies a fini par dire que j'étais malade, à croire que ça ne se voyait pas sur ma gueule.
Il existe un paradoxe dans l'idée de parler de ce qui ne va pas. Quand il y a agression par un tiers, il faut parler et le dénoncer parce qu'il doit y avoir sanction en réponse. Sauf qu'il arrive régulièrement que l'on mette en doute la parole de la victime, surtout quand cette dernière n'est pas un homme cis, blanc, hétéro et valide. Et puis on ne viendra pas tirer les vers du nez de la victime, d'une part parce que ce n'est pas correct quand elle n'est pas prête à parler, mais aussi parce qu'on aime bien détourner le regard. Ça ne veut pas dire qu'il y a deux cases franches et ces réactions aux faits peuvent se croiser. Remarquez simplement l'intention.
L'anecdote que j'ai citée plus haut est légère, c'est volontaire, c'est pour l'exemple. Il y a des moments où ça ne va juste pas, avec des causes plus ou moins graves et sans l'intervention directe d'un tiers (du moins à un instant T). En dehors de toute empathie sincère émise par une personne souhaitant s'enquérir de l'état de son ami·e, il y a d'autres cas tous plus égoïstes et narcissiques les uns que les autres. Je ne vais pas bien = l'autre exige une explication. On insiste pour connaître le motif de cette tronche en biais parce qu'elle démange notre curiosité, dérange notre confort et devient l'occasion rêvée de déverser tous nos conseils non sollicités. Je ne sais pas vraiment ce que ça cache, moi je ne suis ici que pour faire de la psychologie de comptoir. Toutefois, rien ne m'agace autant que : "Bah qu'est-ce que t'as ? Pourquoi tu pleures ? Mais pourquoi tu m'as rien dit ? Bah fallait me le dire ! Et comment tu voulais que je devine ?" Vous ne trouvez pas ça infantilisant, vous ? Comme si on devait porter une responsabilité supplémentaire... Flemme.
Sur le ferry, j'avais 14 ans et ma prof trente de plus. Elle avait plusieurs classes de collégien·nes à gérer pendant une semaine complète dans un pays étranger et allez savoir l'état de son oreille interne à elle aussi. Elle a perdu patience. Les accidents, ça arrive. Je l'aimais bien en plus cette prof.
La dépression, c'est autre chose. Plusieurs fois dans l'année, de façon épisodique, je suis interrompue dans mon quotidien par des pensées négatives et intrusives, et je lutte intérieurement pour rassembler mon sens commun (les anglophones disent get your shit together et j'aime beaucoup). Je n'ai pas envie de répondre aux questions, je ne deviendrai pas responsable de votre inconfort.
P.S. : j'ai traversé la Manche aller et retour sans vomir une seule goutte.
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Bonjour !
Je suis actuellement une étudiante en llcer en France. Je viens des États Unis et j’ai aimé habiter en france- c’est la meilleure décision que j’ai pris en ma vie, vraiment. Je viens de finir mon L1- bah, j’ai toujours 3 partiels mais après ça c’est tout. Le seul problème est-ce que maintenant j’ai peur de m’avoir trompé en choix de licence. Pour rester en France, il faut que je trouve une travaille qui est pas mal payé pendant l’année après mes études. Mon intention avant de venir c’était de faire une master meef, mais apparement j’ai pas le droit de faire le concours pour être prof d’école publique alors ça va pas marcher. Alors après j’avais pensé en traduction mais je sais que ça c’est pas le master le plus employable. A la fin je suis actuellement en train de considéré un master de tourisme ou commerce international- plus le tourisme, je déteste économie comme matière- et après une concours d’enseignement dans les écoles privées, mais je sais franchement pas du tout quoi faire. Mon met c’est surtout de rester en France. Éventuellement j’aimerais avoir l’opportunité d’étudier conservation d’art ou qqc de ce genre mais ça serait au futur, quand j’ai l’argent et le temps pour le faire.
Mon question c’est alors si toi tu as peut-être des idées à quoi faire avec une licence llcer ou s’il faut que je change de licence ? (Aussi si mon écriture en français est bien ? 😅 je pense que j’ai beaucoup amélioré mon français cette année mais mes cours de traduction sont toujours une lutte quand il faut traduire d’anglais au français. J’aimerais faire une certification de C2 mais je sais pas si j’ai cette niveau quand je fait toujours des erreurs)
Bonjour,
Je ne sais pas ce qu'il en est de l'enseignement public pour les étrangers (j'ai un ami britannique prof d'anglais en lycée cela dit, renseigne-toi bien) mais effectivement la traduction est un domaine assez bouché. Je pense que si tu sais que tu veux travailler dans l'art, il est préférable de ne pas perdre de temps et de te lancer maintenant. C'est plus dur en France de reprendre des études plus tard, tu n'auras pas forcément les moyens, ni le temps (tu ne peux pas être salariée et étudiante à plein temps et honorer tous tes engagements) sans parler du fait que l'accès à certains diplômes est restreint et l'école préférera choisir des étudiants plus jeunes.
Un certain nombre de licences en humanités n'apporte pas les connaissances solides recherchées par les employeurs - tu es en train d'apprendre des choses qui pourraient te servir dans d'autres pays si tu travaillais dans la culture, mais qui ne seront pas très utiles ici. J'ai eu un problème similaire une fois mon master validé en me rendant compte que je ne voulais plus être prof à l'EN: techniquement, j'ai un bac+5, mais j'avais appris des choses utiles dans seulement quelques situations bien particulières, et je ne voulais pas être éditrice ou journaliste, alors j'ai eu des emplois nuls pendant deux ans parce que du point de vue des recruteurs, j'étais au même niveau que les lycéens fraîchement diplômés.
Je t'encourage donc à faire autre chose et de réorienter l'année prochaine, quitte à refaire une L1 (quoique tu peux peut-être gagner un an). Cet été, tu peux essayer de trouver un emploi dans un château ou un musée et te servir de ton expérience pour appuyer un dossier, voire effectuer une VAE.
Ton écriture est satisfaisante, tes origines se trahissent de temps en temps mais c'est tout à fait correct. N'hésite pas à m'envoyer un e-mail si tu voudrais avoir un cours de temps en temps pour t'indiquer la meilleure voie à suivre pour la suite.
En espérant que ça aide! x
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Update #1
Bonjour bonjour les amigos. J'espère que vous allez tous bien. Si c'est pas le cas, mes DM sont toujours ouverts pour vous.
Bon, ça fait 2 mois qu'on a pas discuté. Je remercie encore tous ceux qui m'ont envoyé des messages pour savoir comment j'allais, merci merci merci. Voici un update, divisé en plusieurs points parce que je suis juriste, j'aime les plans en 2 parties/2 sous-parties.
I. La vie en général
A. Les études
J'ai fini les cours le 12 mars, ensuite j'ai eu 1 semaine de révision puis 1 semaine de partiels. J'ai pas vraiment réussi mes partiels pour une raison simple : j'étais hyper malade bordel, j'avais jamais vécu ça. Je vous expliquerai plus tard ce qu'il s'est passé.
Un peu déçue que mes derniers partiels d'étudiante ne soient pas un franc succès. MAIS, en réalité j'avais que 4 partiels, sur 9 matières, parce qu'avec le distantiel, tout est passé en contrôle continu. D'où une quantité énorme de devoirs à rendre. J'ai commencé à bégayer quand une prof a exigé, à 18h, qu'on ait rédigé un contrat en entier pour le lendemain à midi, c'était pas facile. J'ai passé beaucoup de nuits blanches, donc forcément j'étais flagada une bonne partie de février-mars.
Mais bon, sur toutes mes matières en CC j'ai eu plutôt des très bonnes notes. Là il me reste une dissertation de pénal, et un travail de groupe à rendre, et je serai définitivement libérée.
D'ailleurs, aparté : les travaux de groupe. Cette atrocité doit cesser. J'ai dépendu de trop de personnes cette année, dont certaines étaient détestables. PLUS JAJA.
Au sein de ma promo, ça s'est extrêmement mal passé. Tricherie aux examens, harcèlement, propos hautains et parfois discriminants... Pitoyable. A minimum 23 ans, on s'attendrait à un peu de maturité, en particulier quand on est tous en distantiel. Eh ben, non. Et dans tous ça, les profs étaient aux abonnés absents, à part pour nous sermonner et projeter sur nous leurs difficultés à gérer la covid (3 profs nous ont shamé pour des conneries, dont 1 qui a quitté un cours en plein milieu).
Je suis extrêmement soulagée que cette année de M2 soit finie car honnêtement, ça a été ma pire année d'études supérieures et de loin. Place au mémoire, désormais.
B. Le boulot
Et grâce à Zeus, mon boulot a tout sauvé dans cette année. En janvier j'ai postulé pour un poste d'assistante de justice (encore merci à Flo, ma relectrice de lettres de motivation attitrée). Les AJ sont en gros des sous-fifres qui travaillent auprès des magistrats. Suivant les services, ce sont eux qui font les recherches juridiques nécessaires pour rendre une décision, ou bien eux qui rédigent les ébauches de jugement etc. Bref, j'ai postulé en janvier et début février on m'a annoncé qu'il n'y avait plus de poste à pourvoir. J'étais un peu triste, mais bon de toute façon à la base j'avais pas prévu de partir avant avril.
Et fin février, un collègue entre dans mon bureau et me dit, un peu livide : "y'a le président du tribunal au téléphone, il veut te parler". Il m'a proposé un poste, encore mieux que ce que je voulais. Je vous retranscris grossomodo la conversation :
"Vous voulez toujours être AJ ?
- Oui
- Alors, j'ai un poste qui se libère à l'application des peines (cliquez sur le lien si ça vous intéresse). Néanmoins, j'ai un autre service qui a besoin d'un AJ, et je pense que ça vous intéressera plus. Je souhaiterais que vous veniez travailler à l'instruction. Est-ce que ça vous irait ?
- OUI OUI OUI"
Bon, si vous avez pas vu le documentaire sur le petit Grégory, l'instruction c'est en gros les enquêtes criminelles. J'ai passé l'entretien le lendemain avec le juge chef de service. Je vais avoir vraiment, énormément, de travail, mais je vais aider à résoudre des enquêtes criminelles. Je... J'ai envie de chialer tellement ça va être trop bien.
Il a fallu se mettre d'accord entre ancien et nouveau taf. J'ai fait mon dernier jour à la maison de justice le 31 mars, et je prête serment le 6 avril. C'est fou, c'est incroyable et je suis tellement heureuse.
Des fois j'ai la tête qui tourne quand je passe en revue les 5 dernières années. J'étais une gamine qui taffait à McDo et qui avait lâché sa licence d'anglais. J'ai repris une L1, j'ai bossé 6 ans à McDo, j'ai lâché ce taf pour un stage non rémunéré, on m'a proposé un boulot, j'ai eu ma licence, puis mon master (bientôt), et dans quelques jours je prêterai serment, premier d'une longue série. Waow. Started avec un stage. Started with hope.
C'est tout pour aujourd'hui. Le II la semaine prochaine, on parlera santé et spiritualité.
Bisous
#Update#Les histoires de Juju#law school#law student#studyblr#lawblr#french side of tumblr#upthebaguette#what the france
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La société et les personnes handicapées.
Cela fait un moment que je voulais écrire un texte, pour raconter mon ressenti vis-à-vis du handicap, du regard, des réactions des autres personnes, et surtout, pour rendre hommage à une personne incroyablement forte aka ma sœur. Vous y trouverez aussi le mien, du coup.
TW warning : pensées suicidaires, dépression, opérations, hôpital, médicaments.
Avant tout, je tiens à dire que le témoignage de ma sœur se trouve ici, publié lors de la journée internationale du handicap. Il est trop court à mon goût mais ses mots sont si puissants.
Nous sommes nées le 12 septembre 1995, à minuit cinq et minuit sept. Notre mère a été alitée pendant presque toute sa grossesse, avec interdiction de se lever. Interdiction qu'elle a scrupuleusement respectée pour nous. Pas une seule fois elle n’est allée aux toilettes, pas une seule fois elle n’a été prendre une douche. Malheureusement, la vie ou le destin a quand même frappé. Les médecins disaient que j'étais trop petite, que je ne survivrai pas. Et nous avons fait, un mois après notre naissance, une hémorragie cérébrale. Pas grave pour moi mais concernant ma sœur, le pronostic des médecins était mauvais : elle ne marcherait, parlerait jamais, ne serait jamais autonome. La nouvelle a détruit nos parents mais ils ont décidés de se battre, chaque jour ils nous faisaient faire des exercices pour nous entraîner, nous éveiller comme nos futurs restaient quand même assez incertains.
Je me souviens que ma sœur ne marchait pas. Elle rampait. Elle apprendra à quatre ans. En maternelle, ça a été compliqué. Je crois que déjà à cet âge-là je voyais sa différence, qu'elle n'était pas comme les autres enfants. Mais je ne savais pas pourquoi. Le mot handicap, je ne le comprenais pas. Je ne le comprendrais pas pendant des années, je n'en prendrais pas conscience.
Contrairement à ce que les médecins ont prédit, ma sœur est à peu près autonome, elle marche, parle, elle est juste plus lente dans sa motricité. Mais je suis une enfant bête et méchante. Je ne comprends pas, je n’arrive pas à saisir pourquoi elle est ainsi. Pourquoi elle n’est pas comme moi.
Notre enfance était marquée par les rendez-vous médicaux en tout genre, orthoptiste, orthophoniste, kiné etc... Les opérations aussi, pour elle. J'ai été méchante avec elle, parce que sa lenteur m'exaspérait. Quand mes parents me disaient que c'était normal, parce qu'elle était handicapée, cela ne m'atteignait pas parce que je ne comprenais pas. Handicapée? Qu’est-ce que c’était? Elle avait un problème au cerveau? Et alors, à quoi ça sert le cerveau?
Nous avons toujours été avec les mêmes personnes de la maternelle à la primaire, mais, au collège nous avons déménagé. Mes parents ne voulaient pas que nous restions là où nous habitions, et la recherche d'une maison ainsi que d'un collège a été compliquée. Il fallait une maison accessible, avec une chambre et une salle de bain au rez-de-chaussée, ainsi qu'un collège avec un ascenseur. Nous avons visités trois ou quatre collèges. Seul un avait un ascenseur. UN. Quand aux maisons, en trouver une accessible c’est le parcours du combattant quand on ne veut pas faire construire.
La rentrée en sixième a été d'une violence inouïe. Pour elle. Parce que les autres élèves ont remarqués son handicap. Ont commencés à l'insulter parce qu'elle ne marchait pas droit. Elle a été insultée de tous les noms. Je la défendais, mais comme j'étais aussi stupide, je n'aimais pas qu'elle soit tout le temps avec moi, qu'elle me vole tous les amis que je me faisais. Mais je la défendais quand même, une part de moi ne supportait pas cette injustice dont elle était la cible. Elle ne voulait pas que je dénonce ses agresseurs et agresseuses.
La vérité, c'est qu'elle avait sans doute peur, et honte de son handicap. Quand on est jeune, surtout à cet âge-là, on a pas confiance en soit. Je sais maintenant que cela a dû être tellement dur pour elle. Et cela s'est manifesté par son comportement à la maison. Entre nous c'était entre indifférence et haine. Je l'aimais au fond, c'était ma sœur, mais je ne la supportais pas, je ne supportais pas ses crises, ses cris. Elle était comme le vase plein, qu'une goutte d'eau suffisait à faire déborder, mais en permanence. Normal, vu sa vie, vu toutes les difficultés auxquelles elle devait faire face.
J'ai eu honte, je me suis sentie coupable. Que je ne sois pas handicapée à sa place, j'étais persuadée que j'aurais été plus fort qu'elle (spoiler alert : non jamais je n’aurais pu l’être.). Je maudissais cette vie, le destin. Je me détestais de pouvoir faire des activités qu'elle ne pouvait pas pratiquer, la danse, l'équitation. Je me détestais tout en mesurant ma chance, et la sienne, parce qu’au fond, son handicap n’était que moteur. Pas mental. Et tous les mois j’allais à des séances de thérapies avec d’autres frères et soeurs de personnes handicapées où je me rendais compte que finalement, j’avais de la chance de l’avoir.
Beaucoup de personnes ne respectent pas les personnes handicapées, ou se permettent de les juger en leur disant que ce n’est rien, qu’ils n’ont rien. Cela me mettait hors de moi qu'on ne respecte pas son handicap, même quand on présentait sa carte handicapée, elle ne disait rien, au contraire, elle nous demandait d'arrêter de nous battre, parce qu'elle avait honte. Elle voulait qu’on se taise. Une personne handicapée a des droits. Des droits que beaucoup bafouent (big up à ce prof de physique chimie qui lui a carrément refusé un tiers-temps lors d'un contrôle parce que cela ne l'arrangeait pas et qui a envoyé chier mes parents lorsqu'ils le lui ont fait remarquer).
Être handicapé, c'est un combat de tous les jours. Parce que les trottoirs ne sont pas adaptés, parce que les escaliers ne sont pas adaptés. RIEN n'est adapté. On ne le voit même pas lorsqu'on est pas concerné. On le voit lorsqu'on a à nos côtés une personne qui trébuche à cause d'un trottoir inégal, qui ne peut même pas descendre d'un trottoir parce qu'il est trop haut. Une personne qui a besoin de s’accrocher à nous à cause d’une pente, d’une montée que seule, elle ne pourrait pas franchir.
Malgré son manque de confiance en elle qui l'a rongée littéralement, elle a réussi à avoir son bac. Elle a pleuré ce jour-là. Je trouvais cela stupide qu'elle pleure, parce que je n'avais pas réalisé à quel point elle avait eu peur de ne pas l'avoir, justement à cause de ce manque de confiance en elle.
Ensuite, les choses ont changés. Physiquement. Elle faisait de plus en plus d'entorses à la cheville, la même, en permanence. Pendant des années, elle avait porté des semelles spéciales. Elle avait détesté ça. Mais elle l'avait fait parce qu'elle n'avais pas le choix, parce que c'était le seul moyen pour elle que la situation ne se dégrade pas.
Les médecins lui ont proposés de l'opérer pour lui redresser les pieds (ils rentraient vers l'intérieur). Elle a refusé malgré la promesse que sa marche serait plus facile à l'avenir. Cela ne prendrait que six mois. Le reste de notre famille avons fait le forcing. Fini les entorses, fini le boitillement. Elle a fini par accepter.
TW warning : opérations, hôpital, détails des opérations.
Elle a donc été opérée avant son entrée en L2 d'anglais. Les médecins lui ont coupés les deux fémurs, les deux tibias pour lui mettre des plaques et des vis. L'opération a duré plusieurs heures. C'est à ce moment-là dans notre vie, que j'ai pris conscience de mes actes par le passé, de combien j'avais été bête. A ce moment-là que j'ai pu apercevoir la souffrance qu'elle avait du ressentir, la souffrance qu'elle avait exprimée par son comportement.
Lorsqu'elle s'est réveillée de l'opération, en plus de la douleur physique, on a découvert qu'elle était allergique à la morphine, ce qui causait d'autant plus de vomissement. Et puis, pour elle, l'opération c'était être alitée, incapable de se lever pour se lever ou aller aux toilettes. Pour une jeune femme de 19 ans, c'était un coup porté à sa féminité, à son estime.
Ma sœur mettra deux ans, ou trois à voir les améliorations de cette opération. Pas six mois comme on lui avait promis. Elle restera un an dans un centre de rééducation, suivant des cours à distance. Six mois après sa première opération, un de ses os cicatrisant mal on devra lui faire subir la même opération à nouveau, hospitalisation, immobilisation et la douleur, encore. Et échec scolaire.
Je me souviens des premiers mois, si durs. Des premiers retour à la maison. J'ai retrouvé cette sœur que je n'aimais pas, celle qui faisait des crises à la moindre contrariété. Celle qui pleurait, faisait pleurer nos parents. Mais cette fois-ci, elle a fait une dépression. Elle ne voulait plus vivre, plus se battre. Des anti-dépresseurs ont aidés mais c'est véritablement les années qui vont passer qui vont l'apaiser, tandis qu'elle va reprendre peu à peu possession de son corps.
Elle a regretté l'opération au début, tandis qu'elle réapprenait à marcher. Mais au final, elle a été bénéfique malgré le temps. Elle marche presque droit, ses pieds sont droits, fini les entorses. Mais la voir tout réapprendre à faire a été dur. On se sent si... incapables, impuissants.
La seule chose qu'on peut faire, c'est rester à côté, lui tenir la main, le bras. Lui faire savoir qu'on est là, si jamais. Toujours.
Le coup fatal viendra de la MDPH (Maison Départementales des Personnes Handicapées). Les personnes handicapées doivent renouveler leurs cartes tous les ans, remonter un dossier etc etc... Une année donc, le médecin s'occupant du dossier de ma sœur a décidé que, ma sœur n'était plus handicapée parce qu'elle avait été opérée. Quid de l'hémorragie cérébrale ? Quid du fait que sa motricité n'est quand même pas la même qu'une personne non handicapée ? Ses jambes ne sont pas les seules touchés, ses mains aussi, ses doigts. Ses pieds ont juste été redressés pour lui faciliter la marche.
Malgré les recours, rien n'a abouti. Mes parents ont décidés de se battre, comme ils l'ont toujours fait, sont allés jusqu'au procès. Nous avons dû témoigner sur notre honneur, que ce que nous racontions n’était pas un mensonge, qu’elle était bien handicapée et que malgré son opération, elle serait toujours incapable de faire des choses comme du ski, de la danse etc... Qu’elle aurait toujours plus de difficulté pour se déplacer, faire ses courses. Nous avons été écoutés, mais pas entendus. Ma sœur n'est plus reconnue comme une personne handicapée depuis lors. Suite au procès on a juste daigné lui accorder une carte coupe-file et une carte pour se garer sur les places prioritaires. C'est une honte. L’État français ne la considère plus comme une personne handicapée mais pourtant, elle doit quand même faire face à la discrimination tous les jours. Lorsqu'elle recherche du travail, on refuse de l'employer, si certains disent que son profil ne convient pas, d'autres (bonjour Sephora sur une avenue très célèbres de Paris dont on ne citera pas le nom) lui ont carrément dit qu'à cause de son handicap ils ne la prendraient pas. C'est non seulement illégal, mais d'une violence inouïe pour une femme qui se bat en permanence contre tout le monde.
Le handicap n'est pas un sujet de blague. Le handicap est une différence, mais les personnes handicapées n'ont pas besoin de s'entendre dire qu'elles sont différentes (vous ne savez pas quel est leur état mental, ni ce que cette phrase, si anodine en apparence, peut vouloir dire pour eux), nous sommes tous différents, nous sommes tous des êtres humains. Pas besoin de le faire remarquer à une personne en particulier c'est vexant et blessant.
Le handicap est perçu comme un tabou, une honte. Les personnes handicapées n'ont pas besoin de ça, certains ont déjà bien trop honte d'être un poids, un boulet pour leur famille et leurs proches, ils n'ont pas besoin que tout le monde autour d'eux le leur rappelle. Ils ne sont pas des poids, ni des boulets, c'est juste que la société n'est pas adaptée, et qu'il faut que cela change. Que les mentalités changent.
Ma sœur est la personne la plus courageuse que je connaisse, parce que malgré sa souffrance, les douleurs physiques et sans doute mentales qu'on lui a infligées, malgré les bas, elle a réussi à faire face. Elle a réussi à se construire une vie, avec beaucoup de détours parce qu'on lui a barré la route beaucoup de fois. Mais elle a réussi. Je pense qu’à ce jour encore, son combat n’est pas fini mais elle est en bonne voie pour s’accepter pleinement. De toute façon, ce n’est pas comme si elle avait le choix.
Je suis fière d’elle, malgré tout ce qu’il y a eu entre nous. Fière qu’elle soit ma sœur parce qu’elle est forte, courageuse, déterminée. Sa vie, son combat, c’est un modèle, un exemple, malgré ce qu’elle a enduré, malgré les moments de faiblesse et de doute, elle n’a pas lâché. La route sera encore longue pour elle, mais ces derniers temps, elle commence à parler, parce qu’elle en a assez de se taire, et parler lui fait du bien, tout comme il permet de faire connaître sa vie quotidienne, son combat quotidien.
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Lol ton débat me rappelle la fois où je me suis retrouvée dans un groupe qui devait défendre et convaincre la prof et le reste de la classe que la peine de mort c'est pas si mal en faite 🤪 (c'était même pas une classe de débat or whatever hein, c'était pour une classe d'anglais - aux states)
en vrai le sujet ne me dérangeait même pas tant que ça, je peux parler de n’importe quoi sans problème, je suis allée sur scène et (alors que mes équipiers étaient des laches et n’ont pas osé parler des adultes) j’ai dit “we believe that circumcision should always be illegal, including for adults.” et j’ai parlé pendant 15 minutes alors que j’avais le nez bouché et que j’étais donc en apnée.
mais genre, qu’elle ne nous fasse pas perdre si on était meilleurs que les autres juste parce qu’on avait la question pourrie
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Bon hier soir j'étais au restaurant avec l'équipe de profs d'anglais du lycée (souvenez vous : x). Je m'étais mis en bombe, j'avais sorti mon plus beau slip et c'est pas que ce petit con de prof d'anglais que j'hésite de pécho n'est pas venu j'étais si triste mais j'ai bien mangé, je me suis fait péter le bide à défaut de me faire péter autre chose et j'ai bien ri j'adore ces personnes donc ce fut malgré tout une très bonne soirée
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J'ai été voir Avatar 2 au ciné, c'était sympa.
Je dois finir un tableau. J'ai deux jours pour le faire, le 23 et le 25, après ce sera un cadeau en retard.
J'ai recontacté mon psy pour prendre un rdv prochainement.
Faut que je m'organise avec mes potes pour qu'on puisse se voir.
J'ai fini mon carnet.
Faudrait que j'en reprenne un nouveau.
Ma prof d'anglais m'a renvoyé un mail pour me demander de passer un oral cette semaine... Ça m'a mis le moral dans les chaussettes, puis d'un autre côté j'ai même pas le temps ni l'envie de faire ça pendant mes vacances. L'organisation était terrible pour cet oral, du coup je vais laisser tomber. Puis ma partenaire m'a jamais recontacté donc bon....
Bref
Pour finir sur un note sympa, j'ai commencé le dernier livre d'Alice Oseman et j'avais oublié a quel point j'aimais cette auteure !
Bref je retourne à ma lecture. En ce moment j'alterne en Loveless et Making Videogames ( oui oui et c'est super intéressant en vrai )
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Jeudi 8 septembre 2022.
La Reine est morte, et, bon, je crois qu'il n'y a pas grand-chose à rajouter. Je veux dire, je ne suis ni Stéphane Bern ni Guy Fawkes, alors que pourrais-je bien dire sur le sujet ?
La Reine est morte, et, c'est fou, j'ai l'impression qu'il n'y a que deux types de réaction sur Twitter : la tristesse extrême ou la joie extrême. Mais bon, il paraît que c'est normal. En 2022, nous sommes tous extrêmement quelque chose.
En parlant d'extrême, ça me fait penser à la première fois qu'on m'a parlé d'Elizabeth II. J'avais 8 ans. Bien sûr, je connaissais déjà le concept de reine d'Angleterre, mais bon, je n'avais jamais tellement pris le temps de m'interroger sur sa personne.
C'était à l'école primaire. Une fois par semaine, une prof d'anglais venait nous faire cours en demi groupe. Une vraie prof, vraie de vraie, qui d'ordinaire enseignait au collège. Elle nous impressionnait beaucoup.
Mais surtout, elle haïssait les enfants.
Elle passait son temps à nous engueuler. Dès le premier cours elle s'est mise à parler en anglais, et comme nous restions médusés, elle nous traitait d'idiots. De fainéants. En même temps, elle aurait pu nous parler chinois ou elfique que ça nous aurait fait le même effet. C'était la toute première fois qu'on nous donnait un cours d'anglais, qui plus est un cours destiné à des collégiens. Pas la peine d'être un génie pour comprendre que ça ne fonctionnerait pas.
Et donc, dans son cours, il s'agissait, entre autre, de découvrir la culture anglaise. Madame D. a donc entrepris de nous faire comprendre la différence entre l'Angleterre et le Royaume-Uni. Bon. Allez faire comprendre à un enfant terrifié qui se fait engueuler depuis 20 min que l'Irlande c'est deux pays. Et qu'une partie obéit à la reine et l'autre non.
Et que d'ailleurs...
"Qui dirige l'Angleterre ?
_Bah la reine...
_Pffff n'importe quoi ! Allez, qui dirige l'Angleterre ?"
Silence prudent.
"Allez, j'attends ! Qui dirige l'Angleterre ?
_...La reine ?
_MAIS NON !"
Ça a duré beaucoup trop longtemps, et je soupçonne madame D. d'avoir un peu trop apprécié la situation. Mais finalement, elle nous a lâché, je cite :
"Quoi, personne ne sait ? Vraiment personne ? Vos parents ne vous ont rien appris ? C'est le premier ministre qui dirige l'Angleterre ! Le premier ministre, Tony Blair ! Vous avez sûrement entendu vos parents parler de Tony Blair ? Non ? Ce doit être parce que vous n'écoutez rien."
Et c'est alors qu'une âme malheureuse, de toute sa naïveté d'enfant, s'est interrogé à voix haute :
"Mais alors elle sert à quoi la Reine ?"
Et madame D. de répondre :
"Elle est là pour... des cérémonies... des protocoles... C'est un symbole !"
J'ai mis vachement longtemps à comprendre cette histoire de symbole, perso. En fait, je crois que j'ai pigé seulement en regardant The Crown, près de 20 ans plus tard. Mais à l'époque, Netflix n'existait pas, et nous avons donc répondu :
"Donc en fait elle sert à... rien ?
_ELLE NE SERT PAS À RIEN !"
Madame D. était outrée.
Vraiment.
Elle était tellement remontée qu'elle nous a carrément filé une punition collective. On a dû copier x fois que le Royaume Uni était constitué de l'Angleterre, de l'Écosse, blablabla. Je m'en souviens bien, parce que ma mère a laissé un mot incendiaire sur ma punition qui disait, en gros, que Tony Blair pouvait aller se faire voir parce que, à 8 ans, je n'étais pas censée lire la presse internationale.
L'année a été a-tro-ce. On s'en est tous pris plein la tronche. Madame D. était terrifiante, et on se disait tous que le collège allait être horrible.
L'été suivant, pour mon anniversaire, mes parents m'ont emmenée passer la journée à Londres. C'était super cool. Ils m'ont prise en photo devant Big Ben, et à la rentrée j'ai collé le cliché sur la couverture de mon cahier d'anglais pour décorer. Madame D. l'a vu, et, brusquement, je suis devenue son élève préférée. C'était indécent à quel point elle me kiffait, tandis qu'elle continuait de descendre en flèche les autres enfants. Ils me l'ont bien fait payer d'ailleurs, pour le coup j'aurais préféré continuer à souffrir avec eux.
Bref, c'était l'histoire de ma prof d'anglais, extrémiste affective avant l'heure.
Je me demande comment elle a réagi aujourd'hui en apprenant la nouvelle, tiens.
Pour le bien de tout le monde, y compris le sien, j'espère qu'elle est à la retraite désormais.
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Fin de la 3ème semaine d'école et début de la 4ème
Good morning, Good evening or Good night every body,
Jeudi 6 Septembre, je n’ai pas fait grand chose de spécial à l'école. Mais n’ayant pas théâtre vu que j'avais trouvé tous mes costumes, j'ai été aider Sharina. En effet, le lendemain avait lieu un rassemblement de femmes à l'église. L'événement se déroulait sur le campus sud donc j'ai découvert l'autre partie de notre église. Celle-ci est divisée en deux campus situés au nord et sud de la ville. Nous avons donc installé des tables, chaises, photos. J'ai même pu dessiner des fleurs sur une pancarte destinée à prendre des photos. Après deux heures de préparatifs, nous sommes rentrées.
Le lendemain, la “ Convenant women” a eu lieu à 19 heures. En arrivant, nous avons reçu un petit dossier et un badge munis de notre nom. Le thème était “sisters” et les organisatrices sont arrivées déguisée en bonnes soeurs. Apres un petit play back rigolo dans lequel elles juraient n'avoir qu'un seul homme dans leur vie, ça a commencé. D'abord, musiciens et chanteurs se sont emparés de la scène pour quelques morceaux. Ensuite, l'une des meneuse a pris la parole pour expliquer le mot “convenant” qui en francais signifie “alliance”. A un certain moment, nous avons reçu une alliance afin de sceller notre lien avec le Seigneur. Pas de chance, la bague était trop grande. Ca devait être un signe du seigneur pour ne pas participer. Après deux heures trente de description, elle est ( enfin, je rigole) tombée à cours de mots et a lancé la soirée que tout le monde attendait. Tacos et glaces étaient au menu et après un peu d'exercice sur la piste de danse montée en un minimum de temps. Elle était constitué d'une sorte d'armature rectangulaire agrémentée de nombreuses ampoules donnant une ambiance festive. Et oui, ici ils dansent dans les églises. Après quelques pas de danse sur des morceaux inconnus au bataillon si ce n'est “la Macarena”, nous sommes rentrés un peu épuisées.
Samedi, 8 Septembre 2018, deuxième jour de l'événement, nous étions attendues à l'Eglise pour 9 heures. Après quelques chansons, prières et une petite pièce humoristique présentant des “amies” qui ,en fait, ne s'aimaient pas, la matinée s'est centrée sur la relation entre femmes, les diverses amitiés et relations possibles. Ensuite, le lunch se composait de poulet fri, salades et soda. J'ai essayé le café et je crois que la tête que j'ai tiré restera longtemps dans les souvenirs de Sharina. Après le repas, trois activités étaient proposées dont les thèmes étaient: (1) s'aimer soit même pour aimer les autres, (2) le mariage est une alliance, (3) gérer sa colère. J’ai pris part à la première présentation et Sharina à la troisième. Pendant une heure, j'ai cru à une mort certaine. Il n'y avait aucun lien dans le discours de la bonne femme et à part nous dire qu'elle savait comment faire, elle ne nous à rien dit d'autre. Seul information que j'ai retenue: toujours se dire “ je suis une princesse”. ( Dédicace à Huguinette)
👸 . Pour finir, nous avons achevé de parcourir le dossier et nous avons cette fois célébré notre alliance avec un bracelet. Nous avons également recu un chocolat en forme de pansement pour les blessures de la vie, rien à voir avec les bonnes sucreries belges. Durant toutes la journée, de nombreuses personnes se sont exprimées et beaucoup ont pleuré. Il y a eu des séance de prières et de reconfort et je ne savais pas trop quoi faire. Sur les cinq personnes qui ont témoigné, deux ont remercier Sharina par une anecdote de leur vie durant laquelle elles avaient eu besoin d'une vrai amie. J'étais impressionné par sa dévotion pour son entourage. De retour à la maison, nous avons été au magasin acheter un poster en papier pour un devoir d'Espagnol. Ensuite, nous avons fait des crêpes et la cuisson à pris des heures. Hahaha… La soirée s'est terminée installés dans le salon avec un livre.
Dimanche c'était jour de messe. Le discours du pasteur était spécial et pour l'occasion Sharina et d'autres habitués de l'Eglise avaient réalisé une petite bande d'annonce en musique et dessin. Le sujet du jour était la raison de la présence du démon dans nos vies. Le discours était intéressant et plein de citations. L'après-midi, il a commencé à beaucoup pleuvoir et j'ai fait mes devoirs en finissant la journée avec un bonne pizza.
Lundi a signé le début de ma quatrième semaine et j'étais pas trop enjouée. En cross country, l'entraînement était le même que lundi passé et le coach m'a annoncé que dorénavant, n'étant pas en première période, je devais venir plus tôt pour pouvoir être à l'heure en Espagnol. Sauf que comme l'ont dit mes parents d'acceuil, ils ne sont pas des taxis. En psychologie, j'ai eu 104% pour mon test et nous avons étudié différentes experiences telles des transfert de têtes d'un corps de singes à l'autre. Beurk Durant la journée , j'ai reçu une lettre d'amour de la main d'un inconnu de la part d'un garçon de mon cours d'anglais. Seigneur… Après je suis sensée me sentir bien dans l'école. Mais si tous les garçons font des truces bizarres comme ça. En animation nous travaillons sur un nouveau projet de stop motion en pâte a modeler. J'ai fini mes personnage et seul le décor manque à l'appel. En théâtre, la répétition était super longue et consistait à apprendre des chorégraphies. Moi qui aime faire du théâtre et pas dancer… Heureusement que j’ai manqué la répétition de samedi lors de laquelle ils ont répété pendant 9 heures pour une chanson. Mais maintenant je suis perdue. Oups.
Mardi, 11 septembre était un jour spécial pour l'es États-Unis et j'avais complètement oublié jusqu'au cours de théâtre où nous avons visionné une petite video de youtube. Je crois que j'ai seulement réalisé l'ampleur de ce qui a eu lieu il y a presque 20 ans. La prof avait les larmes aux yeux et elle nous a raconté une part de son histoire. Son mari est un militaire retraité et elle a vécu danss la base de San Antonio au Texas ou plus de 70000 militaires vivaient. Plus femmes et enfants, cela faisait presque 200 000 personnes si j'ai bien compris. Le mari de notre professeur était dans la première unité envoyé en Irak et elle nous a raconté ses peurs et angoisses et le respect que nous devions a tous ces hommes se battant pour le pays. En art, la prof était absente. Toute la journée, les étudiants ont pris les photos scolaire sauf les seniors puisque c'etait la première semaine et que j'ai loupé. Oups. En animation un petit malin a coupé le cable d'alimentation qui alimentait trois pcs et la prof chechre le coupable. Je n'ai pas eu de répétition de théatre et j'ai joué avec les enfants.Ma coordinatrice m'a envoyé des messages et elle essaye de trouver des profs dans l'école amis. Et oui, j'en suis là car l'école craint. Les seuls gens qui me parlent sont des gros lourds qui veulent me draguer. En animation, un nouveau zigoto s'est amené en mode “t'as un petit ami? Tu parles pas bien anglais je vais t'apprendre”. Ou pas, juste reste loin de moi et je me porterai bien. Le soir, nous sommes allés à un groupe de rencontre pour manger des tacos. Il existe différents groupes du genres centrés sur une pause café, la lecture, le sport ou autre. Ainsi, les gens se retrouvent pendant plusieurs semaines et apprenent a se connaitre. C'etait chouette mais A n'était pas là car il était à Houston pour son travail
Mercredi, j'ai pris le bus sous la pluie car A est toujours à Houston. J’ai eu l'impression de faire un bruit de malade en prenant mon petit déjeuner et je crois que j’ai été cause du reveil de S... Oups. En psychology, nous avons eu du temps pour preparer un devoir sur l’éthique des méthodes des expériences que nous avions vues précédemment. En gouvernement, nous avons travaillé sur les 5 droits du premier amendement de la constitution. En histoire, nous avons eu un test. Au fait, ici les tests sont des QCM avec presque les mêmes questions que dans les notes. Le seul problème, c'est les notes incomplètes… En animation, j'ai fini mes personnages et mon décor et en anglais nous avons fait un exercice de grammaire. J'ai eu répétition de théâtre le soir et j'ai donc loupé le deuxième entraînement de cross country. N'ayant pas été le matin même, je n'ai pas couru ce jour là.
Jeudi, rien de spécial si ce n'est une extrême fatigue. En histoire, j'ai failli m'endormir et le lendemain en regardant ma prise de note rien n'était cohérent. En animation, mon décor s'est avéré être trop petit mais je n'ai pas eu le courage de recommencer. J'ai donc passé l'heure à essayer de bien cadrer en positionnant ma caméra dans tous les sens. Événement rigolo, en théâtre, nous avons travaillé l'articulation et l'accent british. Je me suis rendue compte que c'est celui-là que je parle et comprend. En art, nous avons fait des autoportraits. Bien que ce ne soit pas très ressemblant, j'aime bien le mien. Je vous mettrai une photo, une fois fini. Je n'avais pas théâtre. En fait j'ai demandé à la professeur de faire moins car les répétitions sont tous les jours et les weekends. Je ne fais que dancer, c'est long et je préférerais être avec ma famille. Le soir, nous avons été chercher des plats à emporter dans un restaurant Thaï. Pendant qu'ils préparaient, nous sommes allés dans l'animalerie à côté. Il y avait des tortues miniscules, des hamsters, des chats et pour la première fois j'ai vu un chinchila. À aussi, en deambulant tout sourire après avoir papouillé un lapin, j'ai vu un truc bouger dans une vitrine et je me suis approchée. Là, j'étais nez à nez avec une migale et j'étais pas bien… Sois dit en passant, le repas était très bon.
projet d'animation
Aujourd'hui, vendredi 14 Septembre 2018, l'entraînement de cross country était relax car nous avons une course demain. Nous n'avons rien fait en Espagnol car la professeur a laissé du temps pour ceux qui n'avaient toujours pas fait leur exposé supposé être rendu deux jour avant. Nous avons étudié le cerveau en psychologie et moi qui mélange les appellations en francais, autant vous dire qu'en anglais j'étais perdue. En gouvernement, nous avons fait des illustrations de certains amendements. Généralement, dans tous les cours, tout ce qu'on fait en classe est côté et du coup on a moins à faire à la maison. En animation, j'ai commencé à prendre des photos mais j'ai oublié un élément et je crois que je vais devoir recommencer. Aujourd'hui, il y avait un autre Pep Really game du coup toutes les classes de l'après-midi étaient raccourcies pour cet événement. Comme la fois passé, majorettes, pompom girls et orchestre ont fait le show mais en plus il y a eu un défilé de tous les clubs qui avait fabriqué de minis chars souvent très bancals. C'est donc ainsi que s'achève cette semaine. Je me rends compte que l'école est très différente et que les liens sociaux sont compliqués mais je vais m'adapter après tout ça ne fait qu'un mois.
Gros bissous 😘
Emilie
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24 décembre 2021
Aujourd'hui j'ai été à la Junior High School. Il n'y avait pas de cours. Aujourd'hui, c'était la "closing ceremony". Normalement, il faut s'habiller chic pour ce genre de cérémonies. Ma superviseure m'a dit que ce n'était pas nécessaire cette fois, puisque ce serait "online".
Lorsque je suis arrivée le matin, tous les professeurs se rassemblaient dans la salle des profs. Je pensais qu'il allait y avoir une réunion, mais ils ont plutôt remis des fleurs et des cadeaux à un professeur d'anglais (celui qui apprend le français). Ils le remerciaient de son temps passé à cette école. Je ne comprenais pas trop pourquoi est-ce qu'il partirait. C'est un drôle de moment : il ne reste qu'un trimestre à l'année scolaire. J'ai demandé des clarifications à un autre professeur, il m'a expliqué que celui qui s'en va était là en remplacement de quelqu'un qui était blessé, et que cette personne reviendrait en janvier.
Pendant la "closing ceremony", qui était diffusée sur la télévision dans la salle des profs (et dans celles des classes également), des élèves semblaient recevoir des méritas. Le professeur qui quitte l'école a fait un discours d'adieux. Un étudiant a fait un discours de remerciement pour le professeur qui quitte et lui a remis des fleurs.
Les professeurs d'anglais ont également remis des présents à ce professeur.
Je l'aime bien moi ce prof. Je n'avais aucune idée qu'il allait quitter. J'ai été le voir, il m'a dit qu'il ne l'a appris qu'hier... Il va aller dans une autre école, il ne se retrouvera pas sans emploi, mais c'est raide quand même.
J'avais envie de lui offrir quelque chose moi aussi. Je n'ai eu que 5 classes avec lui, mais je tenais aussi à souligner son départ. J'ai demandé à ma superviseure à quelle heure était le diner cette journée là (pas de repas scolaire lors du dernier jour d'école, il fallait apporter son repas, donc pas d'heure précise désignée pour le diner). Je lui ai dis que j'aimerais aller chez moi chercher un petit quelque chose et revenir. Elle m'a laissé y aller, pendant ce temps là elle a vendu la mèche, elle a dit au professeur concerné que j'allais chercher quelque chose pour lui.
Donc quand je lui ai remis, il n'était pas surpris que j'aie quelque chose pour lui.
Je lui ai dit
«つまらないものですが, Joyeux Noël»
(C'est une formule de politesse quand on offre un présent à quelqu'un : C'est quelque chose d'ennuyeux, mais tenez. Dans le cas présent j'ai plutôt dit C'est quelque chose d'ennuyeux, mais Joyeux Noël)
C'était une petite petite bouteille de sirop d'érable que j'avais amené du Québec. J'en avais amené deux. La seconde, je la garde pour la professeure d'anglais de mes écoles primaires.
Il était touché que j'aie pris le temps d'aller chez moi et de revenir pour la lui offrir.
Sinon le reste de la journée c'était du «desk warming». Il faut que je sois sur place, mais je n'ai aucune tâche à faire. Donc j'ai étudié du japonais toute la journée. Vers 15h30, donc 30 minutes avant la fin de mon shift, le vice-directeur est venu me voir pour me parler un peu. Il m'a dit que je pouvais rentrer chez moi même s'il était encore trop tôt. Il a même demandé l'approbation du directeur. Il y avait de la pluie prévue pour 16h et il souhaitait que je rentre chez moi avant la pluie.
C'est mignon comment tout le monde ici se préoccupe de notre sécurité quand il pleut. Ils disent toujours "気を付けてください" (Ki o tsukete kudasai/Faites attention à vous).
Après le travail, j'avais rendez-vous avec Rebecca. Elle souhaitait que je l'accompagne à la banque pour l'aider avec son virement de loyer. Honnêtement, je n'ai pas été d'une grande aide parce que je ne me souvenais pas quelle option choisir sur le premier écran. Et j'ai fait mon virement il y a 3 jours ! Ensuite on a été manger un "parfait". J'entends beaucoup parler de ce dessert ces derniers temps parce que ça fait parti des mots de vocabulaires des étudiants. Pour apprendre les noms des fruits, ils ont une activité sur iPad où ils peuvent faire leur parfait (perfect) parfait. Un étudiant demande à l'autre ce qu'il veut, combien, et crée le dessert. Il faut que je leur enseigne la prononciation et j'avoue que ça me fait tiquer de devenir dire ce mot à l'anglophone alors que c'est un mot français.
Bref, c'était bien bon.
Pour souper j'aurais aimé remanger de la fondue pour solitaire. Malheureusement, il n'y en avait pas aujourd'hui à l'épicerie. C'est donc gyoza et sushi.
Je prendrai un bain, et puis j'irai me coucher.
Voilà qui conclut ma veille de Noël pour cette année !
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On discute dans un co-voiturage avec le conducteur et sa femme
on se retrouve coincé dans un bouchon pendant une heure
elle participe a une chorale
elle me dit que j'ai une voix de soprano
dans le commentaire, elle écrit
"Candice a été très candide"
c'est bien vrai
on devrait l’écrire sur ma tombe
On discute dans un co-voiturage avec le conducteur
il fait de la marche aquatique
il me raconte ses expéditions dans des eaux a cinq degrés
il est passionné
ca se sent
on passe un bon moment
On discute dans un co-voiturage avec le conducteur
il desamiante des ascenseurs
il est étranger
il était prof d'anglais a une autre époque
il me raconte ses souvenirs de désamiantage
il a particulièrement apprécié celui d'un ascenseur dans un phare
il prenait ses pauses en haut du phare a regarder la mer
il me raconte sa pire expérience de co-voiturage
un homme qui a dragué une passagère mariée
puis qui lui a posé la main sur la cuisse au milieu de l'autoroute
il me demande si j'ai déjà eu ce genre de problème en co-voiturage
la réponse est non, heureusement
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Pourquoi as-tu khûbé ?
J’aikhûbé pour plusieurs raisons :
-Jesavais déjà que je voulais être prof plus tard et je n’étaispas du tout intéressée par les autresécoles qui font partie de la banque d'écoles (sciencespo, écoles de commerce, isit, esit…). Les deux orientationslogiques pour moi c'était vraiment l'ENS ou l'université (honnêtement les deux m’allaient), du coup auconcours je m'étais inscrite seulement pour les ENS.
-Du coup dans une situation comme ça à la fin de l'annéet'envisages un peu le futur en deux possibilités a) si j'ai l'ENS b)si j'ai pas l'ENS ; et si j'étais pas admisej'aurais fait un master et passé l'agrégation (c'est-à-dire à peuprès la même chose que ce que je suis en train de faire là), etdonc quitte à finir parfaire un master, autant ne pas aller m'inscrire dans une universitéjuste pour une L3, et autant rester dans ma prépa pour ma L3 et ensortir avec une licence complète, c'était juste plus pratique etje savais que j'en sortirais en sachant plus de choses qu'en sortantd'une L3 à l'université.
-Je me sentais vraiment bien dans ma prépa, et je n'avais pasparticulièrement envie de partir au bout de “seulement”deux ans ; d'autant plus que pratiquement tous les amis que jem'étais fait en prépa ont aussi khûbé (sauf une qui a intégréen carré et une qui voulait faire du cinéma), on était vraimentbeaucoup donc ça c'est fait un peu naturellement pour moi, de justerester dans le même environnement un an de plus.
-Rester dans ma prépa çavoulait dire garder les mêmes profs, et à la fin de ma premièrekhâgne je commençais à comprendre où ils voulaient en venir et cequ'on attendait de moi, du coup j'avais envie de me redonner un anpour mettre en pratique ces choses que je venais de comprendre, parceque c'était frustrant pour moi de capter comment les chosesmarchaient au mois de mars (c'est-à-dire juste un peu trop tard pourque ça marche au concours haha) et de pas avoir la chance de lesappliquer.
-Vu que j'étais sous-admissible au concours je savais que j'auraisplus de chances de l'avoir après une deuxième khâgne.
-Et je sais pas si c'est comme ça partout ailleurs, mais dans notresystème d'équivalences avec l'université, les genssous-admissibles (ou admissibles etc) pouvaient être inscrits dansdeux L3 différentes s'ils le voulaient, c'est un peu bizarre maisc'est comme ça, et du coup ça m'a permis de valider deux licences(une de littérature générale et comparée et une d'anglais) tandisque si j'étais allée à l'université pour une L3 j'aurais dûchoisir et valider une seule des deux licences.
D'uncôté c'est vraiment des raisons toutes bêtes mais d'un autre côtéc'est un peu un cas particulier parce que je veux vraiment être profet que je le sais depuis ma première khâgne et j'ai l'impressionqu'on est relativement peu nombreux dans cette situation maisj'espère que cette réponse a quand même un intérêt !
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