#brunodumont

[donnemoilemonde]

[intellectures]

Berlinale 2024: Kino in schmerzhaften Zeiten

Nach fünf Jahren ist die 74. Berlinale auch die letzte von Mariëtte Rissenbeek und Carlo Chatrian. Einst trat das Duo mit dem Auftrag an, das von Dieter Kosslik heillos überfrachtete Festival künstlerisch und organisatorisch zu reformieren. Am Ende waren es vor allem die Sparmaßnahmen, die zur Verschlankung des Programms geführt haben, dem auch nach fünf Jahren eine klare Handschrift fehlt. Read the full article

[kacic1]

The poster for the new version of JOAN OF ARC. #joanofarc #movieposter #drama #truestory #france #frenchcinema #cannes #brunodumont #pop #popculture #geek #nerd #movies #filmes #films #cine #cinema #cult #culture #art #tvseries #Entertainment #OsFilmesdoKacic https://www.instagram.com/p/BxK5maFlWFp/?igshid=197lk0yq7wqrn

[hansneumann]

One of the sexiest but also most scary movies I ever watched #twentyninepalms #brunodumont up there with #larsvontrier #antichrist https://www.instagram.com/p/CPYQwbDMyZY/?utm_medium=tumblr

[josephfrady]

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#laviedejésus #1997 #brunodumont #marjoriecottreel #daviddouche #drama #quote #movie DP #philippevanleeuw (à Bailleul, Nord-Pas-De-Calais, France)

[ostentorkino]

JEANNETTE • DIE KINDHEIT DER JEANNE D'ARC nur heute 14.30 Uhr bei uns im Lichtspielhaus #jeannedarc #charlespeguy #brunodumont #liseleplatprudhomme #igorrr (hier: Ostentor Kino) https://www.instagram.com/p/B6-UI0Tqh2R/?igshid=16txolac8d491

[babuabu]

"We know what to do, but we do not do." Ma Loute 🌊 #maloute #brunodumont

[yvessalmon]

Rolling out some more Cannes portraits made for @screendaily Director Bruno Dumont. Image made on @fujifilm_uk GFX50S Assisted by @prost_antoine #cannes2017 #portrait #festivaldecannes #brunodumont #director #movies #cinema #france (at Hôtel Barrière Le Majestic Cannes)

[blackchalkmagazine]

Jeanette: The childhood of Joan of Arc Ever since I visited The Met in New York and stumbled across the helmet worn by Joan of Arc into battle on display there, she has become something of an obsession to me. I usually find myself pondering how is it that a girl who hears voices could unite a nation at war, lead a series of successful military campaigns with no training, and then end her life being burned at the stake as a witch to transform into a national icon after her death? French director Bruno Dumont took his inspiration on the subject of Joan’s childhood directly from the Charles Peguy poem The Mystery of the Charity of Joan of Arc. Peguy’s poem dives into the spiritual mysteries of the visions and voices that inspired this young lady to join the fight against the English during the Hundred Years’ War. Dumont does a brilliant job creating a visual narrative that takes Joan from an innocent child to the moment of her powerful spiritual awakening. He says “Everyone knows her story in adult life and her end. I don’t want to re-visit what’s already been done. What hasn’t been explored so much is her childhood… What interests me is how Jeannette became Joan of Arc.” He certainly did his best to answer that question. What adds to the value of this film for me is the fact that all the actors in it were individuals I didn’t know. I found I could lose myself in Joan’s story more easily because of this. Plus the musical scoring was simply fantastic with the visual narrative. It was crafted by Gautier Serre. Editor @jthnomad Magazine @blackchalkmagazine Festival @festivaldecannes #netflix #cannes #cannesfilmfestival #indiefilm #joanofarc #saints #frenchcinema #frenchfilms #indiedirectors #directors #filmmakers #indiefilmmakers #BrunoDumont #CharlesPeguy #themet (at Cannes Film Festival)

[cinecritik]

#France de #BrunoDumont est l’immersion d’une poésie noire dans le drame, révélatrice d’une société vulgaire, cynique et superficielle. Une critique radicale et bienvenue, on ne peut qu’y souscrire !

http://cinecritik.com

[davidd59]

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The latest mon journal FaceBook! https://t.co/JPXD4e9X3N #benalla #brunodumont

— David D 🐗🇫🇷 (@DavidD59) September 21, 2018

[hansneumann]

One of the sexiest but also most scary movies I ever watched #twentyninepalms #brunodumont up there with #larsvontrier #antichrist https://www.instagram.com/p/CPYP_ces6Tj/?utm_medium=tumblr

[josephfrady]

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#hadewijch #2009 DIR #brunodumont CAST #juliesokolowski #drama #movie DP #yvescape (à Paris, France) https://www.instagram.com/p/B9uZPdroNIA/?igshid=129ubu199ncde

[ostentorkino]

JEANNE D'ARC nur bis Sonntag täglich 14.30 Uhr bei uns im Lichtspielhaus #jeannedarc #brunodumont #liseleplatprudhomme #fabriceluchini (hier: Ostentor Kino) https://www.instagram.com/p/B60DGF-KlcX/?igshid=x406f9o99wuk

[lesvertiges]

Cinéma - Ma Loute, de Bruno Dumont

“Oh, comme c’est pittoresque !”

J’ai voulu aller voir ce film pour Valeria Bruni-Tedeschi, que j’aime beaucoup. Je me suis donc rendu au cinéma Gaumont-Parnasse où il m’a fallu payer 14 euros la place (place que j’ai dû réserver sur un écran au préalable, la E16) et où j’ai pu établir un parallèle entre l’accueil de l’équipe et celui des buralistes de Saint Étienne. Ayant choisi, une fois dans la salle, de m’asseoir en E12 plutôt qu’en E16, fauteuil devant lequel on ne voyait que le dos du crâne d’un homme de deux mètres, j’ai eu peur pendant un bon quart d’heure que l’on me déloge. Exaspéré par la vingtaine de minutes de pubs, identiques à celles qui m’ont fait bailler avant Dalton Trumbo et Café Society la même semaine, j’espère simplement que le film qui va suivre ne me laissera pas aussi impassible que les deux précédents. Je reste néanmoins amusé par la propagande grotesque pour une compagnie d’assurance qui commence par “Nous sommes pour ceux qui grimpent aux arbres...”, mais c’est loin de suffire à me faire apprécier ce début de soirée. Ma Loute s’est avéré beaucoup plus grotesque et drôle que la campagne GMF, ouf.

DES PERSONNAGES

D’un côté il y a les riches, terrifiants, de l’autre les pauvres, qui ne sont pas mieux. On a cent fois vu le portrait d’une telle opposition sociale, mais elle a une saveur toute particulière chez Dumont. Le réalisateur, avec beaucoup de finesse, travaille la caricature et la pousse à l’extrême jusqu’à convoquer le grotesque et frôler l’absurde. Deux familles du nord désopilantes: des gueux à la limite de la sauvagerie, des nantis fin de race dégénérés et incestueux. Elles se tournent longtemps autour avant de s’entrechoquer comme des groupes de monstres ayant perdus toute raison. 

Mal à l’aise entre eux, les Van Peteghem le sont aussi avec le monde dans lequel ils évoluent. Leurs chaussures couinent, ils ne cessent de chuter; ils sont à l’étroit dans leur être et Dumont ne se prive pas de le faire comprendre en accentuant les bruitages, omniprésents. 

La clef de ce comique du grotesque c’est le regard croisé sur lequel semble reposer la construction des personnages. On peut deviner que les pêcheurs de moules existent à travers la vision que les nantis ont d’eux, et inversement. Le réalisateur a figé ces visions biaisées et conditionnées pour donner vie aux personnages et nous les exposer ainsi. Les riches sont ridicules par leurs manières, les pauvres sont des gueux barbares. 

DES ACTEURS

Il existe un second degré de comique, délicieux, qui repose sur les acteurs eux-mêmes et plus particulièrement sur le choix de casting de Bruno Dumont pour les Van Peteghem : on a demandé à des comédiens, qui la plupart du temps ne jouent que leur propre rôle, d’interpréter autre chose. On les voit tenter tant bien que mal tenter de se dépatouiller avec leurs personnages quand les acteurs incarnant les pauvres sont, eux, nettement plus à l’aise alors que ce ne sont pas des professionnels.  Valeria Bruni-Tedeschi, par exemple, s’est souvent représentée dans ses films (que je conseille soit dit en passant) comme une névrosée outrancière; chez Dumont la voilà bien vite cantonnée au mutisme et à l’immobilité totale. Juliette Binoche, qu’on dit avoir pour habitude de beaucoup intellectualiser ses personnages, doit interpréter une femme ridicule au possible et si vide qu’il serait impossible de lui trouver une quelconque profondeur. Quant à Fabrice Luchini... et bien il lui incombe tout bonnement de ne pas faire du Fabrice Luchini. Bravo!  Ma Loute est une pépite qui demande, pour être appréciée, à ce que l’on se détache du schéma préconçu des navets omniprésents dans les salles. C’est une très belle surprise, sûrement le meilleur film qu’il m’a été donné de voir cette année!