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#bref je suis un clown
superiorkenshi · 9 months
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Moi: I should go to sleep
Also moi: *Envoie un message à quelqu'un a qui je parle plus pour de bonne raison juste par simple nostalgie*
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nassie23 · 8 months
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La chanson viens de là: https://youtu.be/CXqsG56s1mM?si=dT55dAWHPfwZi0HS Je me suis déguisé en Wally Darling pour Halloween 🛑Costume fait par ma mère et son mec! car je voulais respecter Clown a ne pas acheter de produits Welcome home qui ne viens pas de lui.🛑 j'hésitais a le montrer car je me sent pas encore à l'aise de tout puplier ici car je sais pas comment les gens sont sur Tumblr mais j'ai décidé de prendre mon courage à deux mains. Après tout le bus c'est de s'amuser😅 juste pour info il on pas tout fait a 100% la veste a bouton bleu je l'ais acheté dans une friperie et ma mère a cousu le Jeune et pareille pour le pantalon. Pantalon gris trouvé dans la même friperie et son mec a coupé les tissus de chaque couleur droit et ma mère a cousue à la machine. Et c'est très long et dure à faire donc le pantalon étais pas fini il rester du gris mais assis comme ça ça ne paraît pas. La paruque on a pris une peruque bleu foncé et on a essayé la coiffer du mieux qu'ont pouvait mais elle etais trop cours 😅 bref trop gené d'identifié Clown dans ce poste 😅 (surtout que je sais pas parler englais) Si un jours Clown vent des costumes de Welcome home (de Wally) je l'achète!😆
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fuckuuufuckingfuck · 1 year
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Cheveux frisés = pas de casquette
Parce que TOUTE ma vie les gens se sont moqués et flemme qu’on me compare une énièmes fois à un chien ou à un clown, etc.
Doooooonc même si j’adore les casquettes je n’en mets pas quand mes cheveux commencent à être longs.
Sauf que j’essaye de passer au dessus en ce moment. Pour l’instant j’en mets surtout les cheveux attachés, mais c’est un si gros step. Dites vous, ma miff surtout, mais mes anciens patrons aussi, fin au moins la moitié des gens se moquaient de mes cheveux, à gorge déployée. Quand j’y pense, je ne comprends vraiment pas ce qu’il y a pu avoir de si drôle. Bref, je suis en retard comme d’hab, bisous Tumblr
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cle-news · 26 days
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Le fait est.
L'Eco-Equilibrisme n'a pas besoin d'ennemies. Si il devait en avoir un, ce serait peut-être la médiocrité des puissants.
Mais ce n'est pas en jetant des Pierres que l'on donne la leçon. Encore moins en jetant des Pierres que l'on se préserve soi-même des conflits.
"Le fait est."
Les "ennemies" sont des hochets pour âmes vengeresses... - On y met souvent des personnalités publiques, ou des multimilliardaires volontaires à l'abris de toutes attaques, qui obtiennent des garanties en contre partie ? - Actuellement, l'une des plais de ce monde n'est pas le Streamer, mais le Streaming. Dangereux au sein même de sa conception. pas même les Economistes. Mais les concepts économiques erronés (L'incompétence).
La meilleur façon de s'en prémunir est de consommer autrement.
#PlaySoccerResponsably!
Il convient de ne pas diaboliser, un Scientifique ou un responsable dans l'erreur. Puisqu'il est plus constructif de lui proposer. S'il refuse, attendre qu'il constate ou non son erreur. Il est aussi, très important de ne pas tricher concernant la preuve. Sinon la leçon perd tout son sens. Un clown servant d'exemple, pourrait ne pas exister. Et le petit malin (du quotidien) pourrait simplement écarter cette faible probabilité de croiser un oiseau rare, afin de trouver son équilibre. Et se déplacer si nécessaire. Le problème du petit malin, c'est le clown déguisé en oiseau rare, pour prouver que le malin a tord. lors même que le clown est totalement à côté de la plaque et se décharge en prétendant jouer un rôle. - Peut importe - La tricherie biaise la preuve. Donc je ne triche pas. J'ai d'ailleurs rarement besoin de le faire pour gagner du temps.
Voilà, je n'ai jamais demandé à être un Yelper. Donc je m'en retourne à mes occupations !
A part cela. Dites donc à Mr Savamal ... As-tu simplement cherché à faire en sorte que ça aille ? Peut-être qu'il ira mieux, ou vous laissera aller bien. Sans parler des dramaturges. Certains appels ça "Des problèmes de Français" Je suis Français et j'aime quand même particulièrement ce concept ... :-D Bref ne me fatiguez pas avec vos faut problèmes... Merci d'avance aux âmes bienveillantes et sociables.
Devons nous prendre les gens comme ils sont ? Vous avez 5 heures.
Devons nous jouer les Psychologues Inquisiteurs Autodidactes. Quand même la Science et la Méthode ne sont pas des magiciens. Et naviguent encore dans un brouillard relativement conséquent.
Bref "ça va, la routine en somme". Oui en effet. "ça va d'aller..." même si il a parfois de vrais problèmes - ou situations complexes - au milieu du ramassis de faux problèmes. - Notons que les faux problèmes ont tendance à en créer d'autre et amener à de vrais problèmes... (C'est un postulat - Je laisse les études concrètes aux études concrètes et ne sait pas si celles-ci existent. Appelez donc cela de la clinique Sociologique, Administrative, Managériale et Survivaliste) -
Chapitre suivant, Du complexe de supériorité du Scientifique et du Médecin.
Ou doit on sacrifier les comptes rendus de recherches et sa propre hygiène de vie pour ne pas passer pour ce que l'on n'est pas. Ou vivre avec. En résumé. La plupart choisissent de vivre avec, ou du moins, de faire au mieux dans une situation donnée. D'autres sont des imbéciles. Et la plupart font le Yoyo comme 99% des citoyens d'un système Elitiste. ("J'avoue !" Soyez de bon professeurs et soyez efficaces. Par exemple, "je suis d'accord avec toi.", par-ce-que je n'ai pas besoins de me créer des problèmes. Dans un système Elitiste la discrétion est très utile. Mais une "target" (cible) l'abandonne rapidement par nécessité également)
Pas besoins d'aspirines. Arrêter de tirer sur n'importe qui... (Vous verrez ça ira mieux...). Soyez efficaces, justes, responsables et discrets. Passant un peu à moi. On ai d'accord ! Read and #PlaySoccerResponsably!
Ou vous voulez une seconde part d'Illuminati ? Aucuns problèmes ... En plus c'est bon pour l'harmonie sociétale. Where will you go then ? Don't shot good scientists - This is a global truth - and #PlaySoccerResponsably!
Should we make it a mores ( = social norm (Kind of rule) base on (good) habits and social organisation ) ?
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grizouille · 6 months
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Lecteurs francophones, ceci est pour vous
Si vous me suivez, vous savez que je publie/reblog plutôt en anglais pour le plus grand public, mais que je suis Française.
Un jour je me suis mise à écrire quelques chapitres d'une fiction sur Harry Potter. En vrai, j'ai 2 fictions à mon actif pour le moment, mais celle-ci je viens de la terminer. Pour info, je l'ai commencé en 2014... Mon autre fiction concerne le MCU et du coup, vous vous doutez bien que je vais mettre du temps à la finir ! (là je suis au chapitre sur le 1er film Avengers, si ça vous intéresse)
Du coup, pour les anglophones qui me suivent, je vais peut-être me remettre à l'écriture en anglais, au moins pour toucher un plus large public. Et puis étant bilingue, ça me fera de l'exercice aussi pour ne pas rouiller. En plus, j'ai quelques idées de scènes en tête avec Buggy le clown, Papa Emeritus IV ou encore Sherlock Holmes sous les traits d'Henry Cavill (le temps de les mettre au clair, je ne vous promets rien)
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Bref, en ce qui concerne ma fiction sur Harry Potter : si vous aimez cet univers et que vous êtes curieux.ses, je propose le lien vers Wattpad ICI. Je poste un chapitre par semaine, il y en a 35 en tout + l'épilogue
Synospsis: Katherine (Kathy) McLoyd (mon OC) est une Sang Mêlée qui débute ses études à Poudlard en 1991 avec son amie Hermione Granger. Elle rencontre donc un certain Harry Potter ainsi que son ami Ron et sa famille déjà présente à Poudlard. Vous suivrez donc les aventures et les histoires de coeur de cette élève de Poufsouffle.
Rappel: Ceci est une fiction basée sur l'oeuvre originale de J.K.Rowling.
Bonne lecture!
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lanuitlennuie · 9 months
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Les cercles imparables de la pensée de K décrivent des choses vues et ressenties au cabaret Lucerna :
« Une performance qui apparemment est faite sans envie, et qui ne peut pourtant être pensée comme étant sans envie, car sinon elle ne pourrait être reproduite tous les soirs, surtout parce qu'elle fut elle-même inventée avec si peu d'envie qu'aucun schéma suffisant ne put être établi qui aurait évité l'entrée en scène trop fréquente de l'individu tout entier. Joli saut de clown au-dessus d'un fauteuil pour regagner le vide de la coulisse. Le tout rappelle une représentation insignifiante et laborieuse dans un cercle privé, que l'on applaudit tout particulièrement par besoin de sociabilité, pour obtenir, en compensant le moins de la performance par le plus des applaudissements, quelque chose de bien arrondi. » (p. 45 des gros journaux).
Je réalise que je ne fais plus l'effort ici de la description, travail réservé ailleurs à la fiction. Les insomnies réveillent de la paresse ou du temps qui manque pour l'écriture, maintenue trop souvent à ses tensions inabouties. Je ne dors pas parce que je ne travaille pas assez ou c'est l'influence du maigrichon visionnaire qui me pousse à la flagellation. Mais bref, vendredi soir je suis allée voir une performance de D, Looper. Un travail subtil sur l’apprentissage et la technique, à nu, pas de musique, juste le corps et le registre de son savoir-faire, débutant ou tendu par des années de pratique. Passer de la manipulation d'un cerceau à 12 en même temps (sans doute pas 12. Je n'ai même pas pensé à les compter). J'ai senti quelque chose d'assez vertigineux, une forme de suspension du sens que la pièce assumait dans ce théâtre de gestes codifiés à vide : que faire de tout ça, la vie, le temps qui passe, sinon de travailler à l'engrainer en affûtant des gestes au long d'une discipline graduée et anti-sentimentale. J'ai été frappée par une résistance sourde d'une partie du public face à ce vide dans la volonté d'applaudir ici et là dans les blancs du spectacle ou après un tour particulièrement acrobatique, résistance joviale et dure pour s'assurer que soit refermée la béance laissée ouverte par la pièce modeste mais franche.
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jade-curtiss · 1 year
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Omg c’est genre rendu fucking n’importe-quoi ma vie comme j’sais même pu quoi faire pour réeussir à coper avec la fucking situation, ça fait quatre ans que tout ce que je fais c’est littéralement paranoyer à chaque fois que j’sors de chez nous. Pis le pire c’est que sans entrer dans les détails, j’ai été acquitté sur la totalité des chefs, faute de preuves, aucune preuves était admissibles. Bref Pas envie d’expliquer les faits qui font aucun sens (du coté des témoins c’était, mettons que les versions des faits, en tout cas le groupe s’était po consulté faut croire) Anyway, fucking bouffonerie parce-que j’ai été arson pis mon père à décidé de tout vendre mon falk shit aux cops comme si ne rien était, j’ai aucune idée de qu’est-ce qu’il leur a raconté, mais ça adonne que c’est un méga shit show pis j’suis pogné a répondre à des questions de marde à tout bout de champ à propos de l’affaire qui va toujours probablement ressortir (parce-que ma clown d’avocat a eu la brillante idée de laisser les média parler (pis rendu là j’suis tellement rendu pu capable de parler à personne, j’suis tellement écoeuré de tout le monde qui comprennent rien dans vies, comme fuck le progrès social, comme moi ma sécurité là dedans. Comme c’est une victoire pour mon osti d’avocate de marde, mais pour moi qui craint l’exposition comme personne pis qui panique à rien c’est la pire des fucking défaites. Comme dans mon contexte ça fait carrément de moi une cible pis j’dois littéralement vivre avec des rappels de la chose à chaque jours. Tout ça pourquoi? Juste parce-que j’ai jamais aimé mes parents qui m’ont toujours tout saboté pis qui n’ont jamais supporté quoi que ce soit sauf mes échecs, comme tsé les gens qui ont des relations qui auraient du finir en one night stand (les deux passent leur vies à exploiter leur partenaires de vie, oops) pis y décident de faire des enfants? Ben les responsabilités s’appliqueront pas vraiment (y te parke chez leur propres parents en fait, c’est comme, ouin). Bref Tout pour dire l’exposition c’est bon pour les vedettes pas le monde ordinaire pour qui ça scrappe littéralement la leur puisqu’ils sont presque toujours forcé de vraiment réfléchir sur la chose sinon y pourraient carrément passer la limite de ce qui peut être dit (oh, pas d’admission ici, on parle des reçus) comme rendu au point ou j’en suis pis à quel point toute chie je sais juste pu quoi faire à part vous garocher de la marde. Comme j’abandonne l’idée de garder ça pour moi (euh j’parle de l’histoire, po le footage là, lui c’mon mien, allez collecter vos beef si vous voulez vivre la vie trépidante des gens pauves et paranoiaques. Fun times all the time.
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J’ai détesté un film que mes amis ont adoré. Pourquoi ? Souvent on a les mêmes gouts et on partage des avis plutôt similaires. On s’entend quoi. Là, c’était diamétralement opposé, le jour et la nuit. Ils ont trouvé l’expérience incroyable, fabuleuse, moi j’ai complètement déchanté. Je ne suis jamais rentré dans le film, je l’ai trouvé long, grossier, sans intérêt. Tout simplement, rien ne m’a inspiré. Et ça, je l’ai senti dès les premières scènes, comme une atmosphère dans la salle de cinéma en mode « Jules, tu ne vas pas passer un très bon quart d’heure ». Je suis passé outre et me suis même déplacé de quelques sièges pour ne pas être dérangé par des ados abrutis, arrivés très en retard et bruyamment, sinon c’est pas drôle, assis devant. Bref, j’ai fait un effort quoi, j’ai pas fait l’con qui s’ferme à la première occasion. Je me suis donné les chances de pouvoir rentrer dans le film. Et ce moment n’est jamais arrivé. Au bout de 2H30, tendu, l’impression d’avoir perdu mon temps, je regarde Léna et j’lui dis : « on s’casse ? ». Bien d’accord, je la voyais gigotter depuis une bonne heure, elle n’a pas hésité. On prend nos affaires, on sort, enfin c’est fini. Soulagé. Qu’une envie ; rentrer dormir, au chaud, sous la couette, avec un livre, le chat et ma copine. Téléphone en flight mode à 20h30, je n’ai plus rien à donner, laissez-moi tranquille, je veux me reposer. Demain sera un autre jour, tout sera pardonné. Je connais la musique, quelques heures de sommeil et on peut recommencer l'air de rien, sans rancune. Faut pas hein, ça sert à rien d's'énerver ou d'en vouloir.
Sinon, pour vous en dire plus, essayer de comprendre ce qu’il s’est passé, je me suis senti embarqué dans quelque chose qui ne m’allait pas. Après quelques minutes de sons, de bruits, de couleurs et de personnages, j’ai senti l’indigestion arriver. C’était trop, tout le temps, dès le début. De la merde, des corps nus, de la drogue, du sang, la vulgarité, mais pour rien derrière, au service de rien du tout, enfin pas à mon sens. Aucun vent de fraicheur, si ce n’est quelques rires et de l’humour sale, bien noir. Je suis bon public, je rigole quand c’est crade et quand c’est trash. Mais trois heures, quatre heures même si on prend le temps d’attente, les pubs etc…c’est trop pour moi. Mon temps vaut plus, je n’ai pas du tout apprécié de la consacrer à ça : Babylon. En plus, les dialogues, les mises en scène pour rappeler ce que c’est le cinéma, les excès, la richesse et le pathétique de ses acteurs, sur la scène comme derrière la caméra, y’a rien qui m’a ému. Sauf deux fois où on voit Robbie jouer, pour sa première fois tout court et la première fois avec du son, c’était caricatural, forcé. Et pourtant, ce mec, Damien Chazelle m’a séduit avec ses deux premiers films. L’intensité de Whiplash et la magie de Lalaland m’ont accompagné du début à la fin du visionnage. Je n’ai jamais regretté d’être allé les voir. Même si Lalaland n’est pas mon style et que je ne l’ai jamais revu, j’en garde un bon souvenir.
Mais là, bordel, sur le papier, tout était fait pour que j’kiffe. Ce film, ça devait être l’apothéose, une œuvre géniale et complète qui inspire, qui rappelle, ce que c’est le cinéma et ce que ça a été, ce que c’est devenu, comment ça a évolué, les écueils, les victoires, la tristesse, le vide et le renouveau. J'ai presque été emballé quand le cafard fait la leçon à Brad Pitt, sur le fait qu'il n'est pas unique, qu'il y a que les films et ce qu'on laisse qui dure, la magie de la transmission et de la redécouverte, des années plus tard, par d'autres, bien après sa mort. A part ça et encore, j’y ai vu que des redites, des clowns d’eux même, du réchauffé avec plein de couleurs et de paillettes, des moyens quoi...au service d’un spectacle qui ne m’a jamais subjugué. Il a voulu en mettre plein les yeux, les oreilles et plein la tête. En soi, il a réussi. Mes amis, pour la plupart, ont été comblé, ébahi. Moi j’ai eu envie d’partir, très vite, comme si on avait « sucked my brain », volé mon énergie, ma liberté. Je sentais comme une tension du corps, électrique, qui me disait "aller vieux, t’en as assez vu, c’est pas pour toi, prends tes clics et tes clacs et casse toi d’ici." C’est quelque chose, partir en plein milieu d’un film, que je ne m’étais jamais autorisé. Mais je crois qu’il faut une première à tout. Comme en pari ou en investissement, il faut savoir vendre, racheter. Ou avec un livre, le fermer pour passer à autre chose, quitte à y retourner quand ce sera le moment propice, opportun. Avec les gens faut faire pareil aussi, savoir dire aurevoir, pour se respecter, quand on en a fini avec eux. C’est pas une honte de devoir partir dans la vie, bien au contraire, c’est un besoin, une nécessité, un luxe que peu de gens se permettent alors qu’il est vital, nécessaire. D’ailleurs, Aurélien, a été très intelligent et m’a dit, suite à un message où je m’excuse en disant qu’il n’y avait rien de personnel à ma sortie prématurée, « t’inquiètes, je comprends tout à fait, en plus c’était complètement l’objet du film. »
Et c’est vrai, je n’y avais pas pensé du tout. Margot Robbie, dans le film, connait une trajectoire un peu trop pentue, dans le mauvais sens du terme. Elle n’a plus la côte, sa voix passe mal avec le non muet. L’Amérique redevient puritaine, moraliste, elle ne veut plus de personnages incontrôlables, ni de femmes libres, dénudées, qui poussent à la pornographie et aux pensées impies. Ainsi, si Margot veut redécoller, elle doit s’acheter une conduite, se montrer chez les gens qui comptent et jouer à ce qu’elle n’est pas, une lèche cul bien gentille, correctement éduquée, qui fait des baises moins pour être reconnue, adoubée, et par extension, acceptée dans un monde de faux semblants, pince cul, qu’elle exècre et qu’elle déteste. Elle aime les excès, elle aime briller, même si elle est un peu dépravée, et le plus important, elle fait ce qu’il lui plait. C’est pour ça qu’elle a réussi à un moment, et qu’elle est allée quelque part. Au lieu de chasser son naturel, elle l’a écouté. Bon, le film, là-dessus, n’est pas du tout mal fait, au contraire, plein de nuance, la fille fantasque est victime de cette liberté qu’elle ne sait pas maitrisée, car elle est abusive, addicte, elle ne sait jamais s’arrêter. Mais rebelle et fière, à un moment du film, après avoir joué de longues minutes à la fifille de la haute dans un repas avec toutes les huiles de la société, parfaite, guindée, alors qu’elle voyait très bien comment les autres la jugeaient, la singeaient et la défiaient mesquinement pour la piéger à coup de questions sur la culture proute proute à l’européenne, elle finit par péter un câble et vomir littéralement sur tous ces gens qu’elle déteste. Parce qu’ils se mentent tous et qu’au fond ils ne savent même pas s’amuser, ni jouir ne serait-ce qu’une seconde. Pour elle ils sont dégoutants, moches, puants, c’est tout sauf l’humanité. C’est des gros pourris avec un balai dans l’cul, en représentation, qui font vivre ce théâtre de riches, pompeux, où tous les gros cons et les pétasses de la haute piaillent et se montrent sautement, pour faire bonne impression.
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Voilà, elle n’était pas à sa place, et elle est partie, fuck. Et aujourd’hui, dans une moindre mesure, sans haine ni rien, si ce n'est peut-être pour l'inéducation des gens présents tout autour, bruyants, envahissants, indiscrets, et face à un spectacle qui ne m'a confus, égaré, ce fut le cas pour moi aussi. Y’a des moments, parfois, on mord à l’hameçon et on s’fait trainer, sur des heures, dans la joie et la bonne humeur, par un réalisateur. Et pas forcément de bon gout, il suffit juste que les planètes soient alignées, l’ambiance propice. Ce jour-là j’étais fermé, insensible, gavé. Comme quand t’arrives à une soirée et qu'les visages te disent rien, la musique non plus. Tu peux essayer, ça coute rien, et ça peut marcher. Mais là, nan. Est-ce parce que le film était mauvais ? Non, je ne me permettrai jamais. Je sais pas. Tout est très relatif, les gouts et les couleurs, tout ça…C’est juste qu’aujourd’hui ça n'm’a pas plu, et j’suis content d’être parti, pour aller lire un livre qui lui me passionne. Etre passé à autre chose, tout simplement. Y’a plein d’solution, on peut sortir à tout moment de c'qui ‘nous va pas. Personne vous oblige au fond, y'a q'vous et vous-même. Libre, responsable de vos choix, de faire ce qu’il vous plait. Mais pas trop, attention, tout a un prix. Et Robbie alias DelaRoy l’a payé.
Tiens, ça m'a presque donné envie d'le revoir ce film. Peut être que j'vais aimer tout compte fait.
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sukimooni · 1 year
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Perdre la boule
j’ai peu de temps été hospitalisée pour modifier mon traitement.
points positifs : 
- perte d’appétit et de poids
- arrêt de drogues et d’alcool
points négatif :
- cauchemars
- insomnie et fatigue 
- crises d’angoisses
je dors et mange si peu que mon corps faiblit, et mon cerveau est en roue libre. je suis particulièrement déprimée, je perds la mémoire et la notion du temps. 
en plus d’être coincée depuis 13 ans dans une dépression qui n’a fait que s’aggravée avec le temps, on m’a diagnostiqué un trouble de la personnalité borderline qui explique mes troubles alimentaires, mes addictions et autres, mais qui n’est pas guérissable.. on me prend vraiment pour un clown. c’est pas tout, j’ai également un TDAH adulte (trouble de l’attention) ce qui explique également pourquoi je n’arrive pas à lire, me concentrer sur une tâche à la fois et ma manière de parler très vite sans réussir à m’arrêter malgré le fait que je sois consciente d’ennuyer mon interlocuteur.
je me sentais plutôt bien (en surface) à ma sortie de l’hp et ce pendant quelques semaines. mais la zenitude est vite retombée et la folie à repris le dessus, pourtant aucun évènement dramatique ou perturbant ne s’est produit. je ne sais donc pas comment me sortir de cet enfer et ça empire de jour en jour.
BREF. Là où je veux en venir c’est que je suis en train de perdre la boule.
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beatlesonline-blog · 2 years
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femsolid · 2 years
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Hi Im the anon who sent a very long message yesterday about being insecure while gnc. Thank you for ur answer! It really lifted me up. Et oui je parle français haha je suis belge, j'ai juste mis ça en anglais pour que les autres comprennent si jamais tu répondais :) mais ta réponse m'a vrmt remonté le moral donc merci bcp
Contente pour toi :)
Quand j'avais ton âge, j'avais pas les moyens de comprendre que le problème n'était pas moi, que c'était parfaitement normal d'être malheureuse face à cette féminité artificielle que les hommes nous imposent (j'avais l'impression de porter un costume de clown) et que je n'étais pas la seule à mal le vivre. Essayer de rentrer dans le moule, et croire les reproches qu'on me faisait, croire que j'étais seule aussi, ça me tuait à petit feu. C'est en lisant des livres féministes que je me suis réveillée. Mais bon j'avais 25 ans déjà. C'est jamais trop tard, mais j'aurai tellement aimé avoir prise conscience plus tôt, comme toi. C'est dur de se sentir à part mais je peux t'assurer que la prise de conscience que tu as eu si jeune va te servir pour toujours. À partir de là ta confiance en toi ne peut qu'augmenter, parce que tu sais déjà au fond de toi que tu mérites d'être libre, confortable, respectée. Bref, tout ça pour dire, je ne te connais pas mais je suis fière de toi et tu n'es pas seule, on est toutes avec toi.
💜
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idereahellyeah · 3 years
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Comment tu vas en ce moment ?
Sincèrement pas fort.
Pour la première fois de ma vie le bordel du boulot prend le pas sur tout le reste. Oui parce qu'à l'année c'est le bordel: on est un gros service, une grosse équipe, on a pas d'encadrement stable depuis... toujours ?
Mais la charge de travail est trop dense et prendre le temps pour les patients est de plus en plus compliqué car chronophage et que l'on court après le temps. Il y a aussi récupérer et rattraper les secteurs de nos collègues qui soit ont été débordés soit font leur taff à moitié est impossible mais ma conscience ne me permet pas ne pas le faire.
Bref. Je rentre chez moi, je dors, je me réveille en ayant mal partout et surtout je ne dors plus d'un sommeil réparateur ou très peu souvent. Alors quand je me lève tout me paraît trop compliqué. Même faire le trajet pour aller voir ma jument qui est à 25 minutes de voiture m'épuise par avance. Alors je reste chez moi et je procrastine.
Je devrais prendre du temps, m'arrêter mais je suis en train de faire les démarches pour avoir une formation sur 2 ans en complément de ma formation d'hypnose qui coûte 5 chiffres alors ça ne serait pas bienvenu. Et puis tous ceux qui ont craqué avant moi sont revenus avec difficultés et sont encore plus au fond du seau.
Je vois pas trop de solution. Le point qui me réconforte c'est que j'arrive encore à faire sourire mes patients, ils en ont bien besoin, et le point qui me mine c'est que même mes collègues s'inquiètent de ne plus ressentir ma joie de vivre, dur de faire tenir mon masque de clown en ce moment.
Mais cet été on a loué une super maison avec piscine du coup je tiens en pensant à mes maillots et mon cul dans l'eau 😎
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dagonet · 3 years
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J'arrive pas à trouver ton icône chat' parce que il doit être désactivé mais en tout cas waaaaah le monde est tiny en effet !!! Merci c'est gentil 😳!! Une chose est certaine, dès que je trouve le temps pour aller voir KV1 ça va être fanart Arthur x Genièvre assuré! D'ailleurs on a un nom de ship ? (Genièvre de Carmélide et Arthur Pendragon...CarméDragon, DragonLide, Arnièvre, Genithur...🤔DragonAmande mdrrrr j'suis au fond du trou du ship)
Et franchement ne cesse pas avec la clownery c'est extrêmement hilarant et après tout je suis un clown aussi 🤡
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Si faut shipper ces deux là et gueuler sur Kaamelott je suis disponible ✨
La bise 👀
ah shoot c'était l'emoji du cutie autrement nommé "pleading face" :(
j'avais dans l'idée guinethur avec la version anglaise de guenièvre (guinevere) parce que je trouve rien qui sonne avec guenièvre........... mais j'av qu'avec pendragon on peut p'têt faire un truc jor pendranièvre ?? le fandom s'exprimera dans les reps/tags 👀
pour le moment j'ai juste tag "arthur et guenièvre" sur mes gifsets de gifs jsp quel est le consensus,,,, anyway, them <3<3<3<3<3
putain j'ai trop hâte que tu voies kv1 du coup 😭😭😭😭 je ne dirai rien mais omg. bref. zqsgdvxc
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babychatoon · 4 years
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Mon récit d’accouchement, partie 1.
Il est là, ca y est vous l’attendez avec impatience, vous me l’aviez demandé pendant 2 mois et demi, il est enfin là, mon récit d’accouchement.
Tout d’abord, je voudrais prévenir les futurs mamans qui vont lire mes mots, que mon cas n’est pas une généralité, chaque femmes est différentes, et chaque personnes vis les choses avec plus ou moins d’intensité. Je m’apprête enfin a poser des mots sur mes maux pour tourner enfin la page, mettre un point final, mais ne jamais oublier. Parce que cette « épreuve » fait partie maintenant de ma vie, et que je suis sure que ça définira la maman que je suis en devenir. Il m’a fallut plus de 10 semaines, mais maintenant, je suis prête a me replonger dans ces moments qui sont pour moi… horrible. Loin de la fille souriante que vous voyez dans mes stories, loin de toute la bonne humeur qui règne dans notre foyer.
 Allez c’est partit, alons-y…
Je me replonge la veille de mon accouchement, nous sommes lundi 10 février, je me lève de mon lit et descend en bas pour prendre mon petit dej que Nico me prépare tout les matins. Je pose a peine mes fesses sur le canapé, que j’ai l’impression d’avoir eu une fuite urinaire. J’en fait par a Nico, mais je ne me m’inquiète pas. Je pars me changer. La matinée se passe et a 11h30, Nico par bosser. Je reste a la maison et me voila attaquer un grand ménage de printemps. C’est étrange, mais inconsiament je savais que l’heure de la rencontre n’aller pas tarder a arriver. Je ne le dis pas a Nico, je voulais pas le stresser au travail. Vers 16heures, après avoir récurer toutes les parties les plus improbables de ma maison, je décide de m’allonger dans mon lit devant la télé. J’avais mal aux reins, mais j’y suis habitué, j’ai souvent eu des colliques néphétique, ca ne m’inquiète pas plus que ça. Puis je soulève mon tshirt, regarde mon ventre, et il avait plus une forme arrondis. Il était tout tordu, et très tendu. Je vais faire pipi et je vois que mes sous vetements sont mouillés. Je decide d’appeler ma sœur pour qu’elle vienne garder Guizmo. Je lui explique que je vais aller faire un tour a la maternité, car je ne sais pas trop si ce sont des vrais contractions que je ressens ou pas. Elle arrive vers 17h30, nico a 18h30 ; puis je lui annonce que nous allons partir a la maternité mais que je pense rien de grave. J’ arrivais pas a calculer vraiment le temps entre chaque contractions. On prend quand meme la valise, sait on jamais. Je dis aurevoir a ma sœur et a mon Guizmo, etant persuadé de revenir dans 1h. C’est pas comme ça que je m’imaginais ce fameux moment où fallait que j’aille a la maternité. Je me rappelle encore, dans la voiture, on était tranquille, j’avais mal mais c’était supportable. Nico, le sourire au lèvres, s’imaginer déjà avoir son fils dans les bras.
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 19h00 : Arrivée a la maternité.
En bon élèves que nous sommes, on avait pas trop écouter quand nous avons fait la visite a la maternité, on était trop occupés a faire les clowns,  du coup on s’est trompé d’entrée on est allé aux urgences, obligé de faire tout le tour de la mater pour trouver la vrai entrée. Bref, nous voila entrain de sonner aux sage femmes devant cette grande porte vitrée. Elles m’ont répondu que je devais patienté car aucun box n’était dispo pour le monito. Et là… Quel frayeur ! Je vois deux sages femmes sortir en courant avec un fauteuil roulant et se diriger vers l’acsenceur. Deux minutes après, j’entend une femme hurler au bout du couloir sur ce fameux fauteuil toujours poussé par l’une d’entre elles, avec son père qui courait a côté avec son sac sur le dos. Mon dieu… Le papa de cette jeune femme s’asseoit avec nous en salle d’attente et il nous explique que presque elle accouché dans le parking. Mais quel horreur… Je me serais cru dans un film. Bref, Nico sort son téléphone et on arrive enfin a calculer les contractions. Elles étaient rapprochés toutes les 5 minutes. J’étais debout je marchait dans le couloir en m’appuyant contre les barres pour se tenir parce que la douleur commençait vraiment a être vive. A 20h30, on me prend enfin en salle de monito. On me pause le monito et c’est partit pour 1h30. Au bout d’une demie heure, une sage femme vient m’occulter. Je lui explique que ce matin j’ai eu l’impression d’être mouillé mais que je savais pas vraiment. Elle met ses gants et a peine elle m’examine, que j’ai l’impression de mettre pris un sceau d’eau dessus. J’étais trémpé. Elle rigole et me dit : « Bon bah au moins là on est sur que vous avez perdu les eaux ». J’avais fissuré ma poche déjà sans m’en rendre compte, et elle, elle me l’avais complètement éclaté. Elle me pose un cathéter avec des antibio dessus car ça faisait un moment que la poche était fissuré, il fallait prendre aucuns risques. Elle me regarde avant de quitter la pièce et me dit : « ça y est c’est le jour de la grande rencontre. » Moi je savais pas où j’habitais, j’avais déjà très mal (je ne savais pas que ça allait être pire après, que ça a côté, c’est du pipi de chat) j’avais pas tout de suite réaliser. Je lui est alors demandé si je resté là ce soir en observation et elle ma répondu « madame, vous allez accoucher » et là, je me met a pleurer toutes les larmes de mon corps. De peur, de stress, d’excitation, de joie.. J’allais enfin voir le beau visage de mon enfant,  celui que j’avais tant imaginée… J’envoie un message a ma mère,  a ma sœur et a ma meilleure amie. Je ne voulais pas alerter encore toute la famille, je ne savais pas combien de temps ça allait mettre, et je voulais vivre ce moment qu’avec Nico. J’avais pas envie que tout le monde l’appelle toutes les 5 minutes en lui demandant si Rafael nous a enfin rejoint, même si je sais qu’ils auraient pas était comme ça, j’ai pensée égoïstement. Je voulais me rajouter aucunes pressions. Il est 22h30 quand je monte en chambre. Nico part chercher les affaires a la voiture, et on me sert le repas, un truc ignoble. Il a mit 10 minutes, mais ça a était les minutes les plus longues de ma vie. J’avais besoin de lui. Depuis que la sage femme m’avait percer la poche des eaux, les contractions était plus rapprochés et plus intense. Je souffrais énormément. Impossible de m’asseoir, ou de m’allonger. C’est là que commença mon calvaire, la pire nuit de toute ma vie. La suite au prochain épisode…
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extrabeurre · 5 years
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2019 : C'pas la chienne qui va nous arrêter
J’ai vu une centaine de nouveaux longs métrages en 2019, ce qui est à la fois beaucoup et peu. Car cela inclut un grand nombre de productions vues en vidéo sur demande, sur DVD/Blu-ray ou via les différentes plateformes de streaming. Bref, au cours de la dernière année, je suis moins allé au cinéma que j’en ai l’habitude. Entre autres parce que l’expérience en multiplexe ne va pas en s’améliorant. Heureusement, c’est toujours un plaisir d’aller dans les festivals et dans des endroits comme le Cinéma Moderne, le Cinéma du Parc ou la Cinémathèque québécoise, où l’on sent encore qu’on est en présence de cinéphiles. Le fait demeure que, peu importe le contexte de visionnement, j’ai eu de nombreux coups de cœur au cours de la dernière année. Assez pour qu’il ait été assez ardu d’écrémer mon palmarès pour en arriver à...
MON TOP 10 DE 2019 
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1 - ONCE UPON A TIME… IN HOLLYWOOD (Quentin Tarantino)
C’est de plus en plus rare que je voie un film plus d’une fois en salle, alors quand je vais en voir un à trois reprises, c’est qu’il a vraiment fait vibrer une corde sensible en moi. Je l’ai adoré la première fois, je n'ai pas arrêté d'y penser pendant une semaine, puis mon deuxième visionnement a été encore plus satisfaisant. Il y a la capsule temporelle de 1969, les pastiches de feuilletons télé et de films, les fabuleuses scènes de char avec la meilleure radio de tous les temps, et cette si belle bromance entre Rick Dalton et Cliff Booth, incarnés par deux des leading men les plus charismatique de notre époque, Leonardo DiCaprio et Brad Pitt. Puis il y a l'hallucinant climax sur fond de Vanilla Fudge, du Tarantino à son plus tordu et jouissif. Et cette fin inusitée, touchante, parfaite. C’est le genre de film dans lequel j’aimerais vivre — ou au minimum, que je vais revoir toute ma vie, remarquant assurément toujours de nouvelles subtilités. À cet égard, c’est le film qui a inspiré les analyses les plus fascinantes de l’année, de la part de critiques telles que Priscilla Page et Kim Morgan, témoignant de la richesse de l’œuvre.
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2 - UNCUT GEMS (Josh & Benny Safdie)
Le film le plus anxiogène de l’année, propulsé par une puissante performance d’Adam Sandler en bijoutier juif avec un sérieux problème de jeu (mais avec quand même de bons instincts à propos du basketball) qui joue littéralement sa vie pendant une semaine. Les frères Safdie sont des pros pour crinquer la tension à son maximum, construisant un film à la fois hyper concret et pratiquement surréaliste, nous plongeant dans un microcosme finement observé, mais néanmoins savamment perforé de moments délirants, qui impliquent souvent des personnalités jouant leur propre rôle (entre autres, Kevin Garnett et The Weeknd). Il y a une urgence ahurissante dans Uncut Gems comme on en a rarement vu, alors que les magouilles s’empilent les unes sur les autres et que tout le monde court après son argent, au rythme de la musique hypnotique de Daniel Lopatin, avec le grand Darius Khondji à la direction photo. Une pure dose de cinéma.
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3 - THE IRISHMAN (Martin Scorsese)
Voici un nouveau chef-d’œuvre de Martin Scorsese, un autre captivant film de gangsters épique dans la lignée de GoodFellas et Casino, sur fond d’histoire du XXe siècle, mais aussi un bouleversant film sur le vieillissement et la mort, avec possiblement la meilleure performance en carrière de Robert De Niro, aux côtés d’Al Pacino et Joe Pesci, eux aussi extraordinaires. Scorsese, un des plus surdoués raconteurs d’histoires de Hollywood, épaulée de sa fidèle monteuse Thelma Schoonmaker, nous maintient rivés à nos sièges pendant 3 h 30, savourant chaque plan de caméra, chaque réplique, chaque détail de cette fresque qui multiplie constamment les lieux et les personnages, tout en faisant adroitement des aller-retour entre les époques. The Irishman est un époustouflant festin cinématographique, débordant d’images fortes, de dialogues mémorables, de tronches de truands impossibles… C’est un film incroyablement divertissant, mais aussi une œuvre profonde et empreinte de gravité qui impose de lourds silences et qui hante le spectateur longtemps après le générique de fin.
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4 - PARASITE (Bong Joon-ho)
Le cinéaste sud-coréen cosigne un scénario d’une ingéniosité machiavélique sur les inégalités économiques et la division des classes (cette ligne qu’il ne faut pas franchir). Bong s’impose par ailleurs plus que jamais comme l’un des meilleurs réalisateurs au monde, calibrant parfaitement chaque scène, chaque plan pour communiquer des idées et transmettre des émotions. Parasite défie toute catégorisation simpliste, passant harmonieusement d’un genre à un autre tout le long de ce qui est tour à tour une comédie satirique, un drame social, un thriller hitchcockien et carrément un film d’horreur, et ce, toujours dans l’optique de raconter son histoire du mieux possible. C’est à la fois une métaphore fascinante et tout simplement un formidable divertissement, un film drôle, intelligent, sournois, déchirant, intense… La réputation de ce film n’était pas surfaite : cette Palme d’Or était véritablement un événement incontournable de l’année cinéma.
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5 - DRAGGED ACROSS CONCRETE (S. Craig Zahler)
De plus en plus, la culture devient un test de moralité ou un référendum politique pour certains. Les qualités artistiques deviennent secondaires à la question de si une œuvre correspond aux valeurs du spectateur. Il ne s’agit plus de raconter une bonne histoire, mais plutôt de véhiculer le bon message. Dans ce contexte, il est immensément rafraîchissant de regarder un film de S. Craig Zahler, un cinéaste aussi talentueux que provocateur, qui sait pertinemment que ce qu’il présente sera considéré comme « problématique », mais qui n’hésite néanmoins pas à aller au bout de ses idées, quitte à repousser les limites de ce qui est acceptable. Bref, vous êtes avertis : Dragged Across Concrete est violent, cruel, nihiliste. C’est l’opposé d’une petite vue réconfortante. C’est l’équivalent cinématographique d’un coup de poing en pleine face ou d’un couteau dans le ventre. C’est une histoire noire comme le goudron où il n’y a pas de véritables héros, certainement pas les policiers au cœur du récit.  C’est le genre de film sombre, troublant et nullement consensuel qui était plus courant dans les années 1970. En 2019, c’est un miracle de découvrir quelque chose comme ça.
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6 - MARRIAGE STORY (Noah Baubach)
J'étais déjà admiratif du film, mais c'est avec une scène, une ligne de dialogue en fait, vers la toute fin, que j'ai été submergé par une vague d'émotion qui m'a accompagné jusqu'en dehors de la salle, jusqu'à l'extérieur de la Cinémathèque, jusque dans le métro, jusqu'à chez moi. Vous saurez laquelle quand vous verrez Marriage Story, qui porte bien son titre. Car même si c'est superficiellement l'histoire d'un divorce, le cœur du récit demeure le mariage qui a précédé la séparation. Au-delà des frustrations, de l'amertume, des désaccords, de l'exaspération causée par le processus judiciaire, au-delà de tout ça, il y a un homme et une femme qui se sont aimés, assez pour vivre ensemble, se marier, avoir un enfant. Le brillant scénario de Noah Baumbach est assaisonné de touches satiriques, mais il est avant tout profondément sincère, émotionnellement intelligent, nuancé. Personne n'est tout à fait un ange, personne n'est complètement un vilain, pas même les avocats joués par les formidables Laura Dern, Alan Alda et Ray Liotta. Et on aime également Charlie et Nicole, tels qu'incarnés par Adam Driver et Scarlett Johansson, qui n'ont jamais été meilleurs.
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7 - A HIDDEN LIFE (Terrence Malick)
Après quelques films ayant eu moins d'impact (To the Wonder, Knight of Cups, Song to Song), le mythique Terrence Malik nous revient avec une œuvre magistrale qui revisite certains éléments de Days of Heaven (le milieu agricole), The Thin Red Line (la Deuxième Guerre mondiale) et The Tree of Life (la chronique familiale). On y retrouve tout la poésie et la spiritualité du cinéaste (souvent en voix hors champ bien sûr), ainsi que son amour de la nature, aussi sinon plus importante que les hommes à l'image, sauf lors des longs passages en prison, où l'on ressent cruellement son absence. A Hidden Life se démarque de ses prédécesseurs en étant probablement le film le plus engagé de la carrière de Malick. Racontant l'histoire de l'objecteur de conscience Franz Jägerstätter (August Diehl, qui a des airs de Klaus Kinski), un fermier autrichien qui fut l'un des rares à s'opposer publiquement à Hitler et aux nazis, ce drame historique souligne l'importance de ne pas accepter le fascisme et le Mal, même (surtout) s'il provient des figures d'autorité. Un message qui est évidemment encore tristement d'actualité, alors que nombre de chefs d'État imposent des politiques injustifiables moralement à travers le monde. La résistance a toutefois des conséquences, autant pour Franz que pour son épouse Frani (Valerie Pachner), laissée seule et ostracisée dans la majestueuse vallée où ils vécurent jadis heureux... 
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8 - JOKER (Todd Phillips)
Porté par une performance magistrale de Joaquin Phoenix, presque de la trempe de celles dans The Master et You Were Never Really Here, Joker est un autre grand film sur la folie, celle des hommes et celle de la société. Tel qu’incarné par Phoenix, le célèbre clown criminel de Gotham City rit souvent de façon incontrôlée, mais est profondément mélancolique, souffrant de diverses maladies mentales (dépression, schizophrénie, psychopathie, etc.), en plus d’être apparemment intimidé, malmené, persécuté. Du moins, de son point de vue pas nécessairement fiable… Le scénario de Todd Phillips & Scott Silver colle constamment à la peau du Joker, alias Arthur Fleck, inventoriant chaque revers, chaque malaise, chaque humiliation, jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus. Excessivement bien réalisé, maintenant une atmosphère glauque et tendue qui est accentuée par la puissante musique de Hildur Guðnadóttir, Joker est longtemps inconfortablement intime et personnel, nous forçant à être témoins de la souffrance vécue par le protagoniste et de celle qu’il inflige aux autres en retour. Puis peu à peu, c’est apparemment tout Gotham City qui pète les plombs et qui sombre dans le chaos, au grand plaisir du Joker.
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9 - COLOR OUT OF SPACE (Richard Stanley)
Il y a de ces cocktails cinématographiques qui sont irrésistibles : le grand retour de Richard Stanley à la réalisation d'un long métrage de fiction, adaptant la nouvelle The Colour Out of Space de H.P. Lovecraft, avec nul autre que Nicolas Cage dans le rôle d'un père de famille obsédé par ses alpagas (!) dont l'existence devient surréaliste après l'écrasement d'une météorite. Cet hallucinant film d'horreur cosmique forme un genre de diptyque avec Mandy, la performance particulièrement excentrique de Cage étant égalée par la vision fantasmagorique de Stanley, la sublime direction photo de Steve Annis qui fait des merveilles avec la lumière et la couleur, la musique anxiogène de Colin Stetson. Des tonnes d'atmosphère, d'étrangeté, de terreur, de grotesque et de folie. J'ai adoré chaque instant.
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10 - GLASS (M. Night Shyamalan)
Si certains de ses films ont été plus difficiles ou carrément impossibles à défendre, Shyamalan demeure un de mes cinéastes préférés pour la richesse thématique de son œuvre, particulièrement du phénoménal The Sixth Sense au sous-estimé Lady in the Water, alors que l’objectif des divers protagonistes était toujours de comprendre la vraie nature de leur existence, d’apprivoiser leurs pouvoirs, de retrouver la foi et ainsi de suite. Dans Glass, Shyamalan explore à nouveau ces idées, de façon moins limpide que dans ses meilleurs films, mais toujours avec cette ambition d’utiliser le cinéma de genre pour atteindre des vérités sur les êtres humains, leurs traumatismes et leur résilience. En plus d’être un scénariste inspiré et ambitieux, Shyamalan est un brillant réalisateur qui se distingue notamment par l’imprévisibilité de son langage visuel, privilégiant souvent les angles et les points de vue inusités. Glass, son film le plus méta, est rempli de caméras, d’écrans et de mises en scène. Du cinéma dans du cinéma. Ce n'est pas parfait. Ce n'est certainement pas pour tout le monde. Mais c'est une proposition aussi foisonnante que fascinante dont je ne peux que saluer l'originalité et l'audace.
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sandrinedrouinlove · 5 years
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Ma définition de mon moi.
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La définition d’un individu est l’ensemble de ses traits, de ses héritages (culturel, génétique, etc.) et de son expérience de vie. En ce qui me concerne je suis une outsider: Comment ? Voici un mélange non exhaustif de qui je suis, attention, tout est balancé et mélangé: J’aime le champagne, mais c’est bien trop cher. J’adore la bière, mais elle est beaucoup trop calorifique. Le vin ? oui, mais blanc ou rosée. Pas d’alcool fort, je suis une autochtone, cela risquerait de réveiller en moi de vieux démons (Je plaisante). J’aime aussi le chocolat (même problème que la bière), porter de jolies robes, avoir des tonnes de paires de chaussures et de sacs.  J’aime être une princesse, porter de jolis vêtements, mais en même temps, j’adore courir dans la boue, performer sous la pluie. Je ne me plaint jamais lorsque je me fait mal, je déteste ma bague de mariage, j’aime les autos allemandes, j’adore écouter de la trance Goa ou bien de la psytrance, a l’opposé, je déteste le rap et ses textes sexiste, j’ai peur en moto, je ne roule presque jamais en VTT, je n’aime pas la betterave, je ne prend jamais de lait, je suis allergiques aux condescendants, etc ... contradiction, quand tu nous tiens ! 
Cela aussi est contradictoire : mon père est un autochtone de la nation mohawk, il a fui la réserve car il considérait qu’il valait mieux que cela, que d’être parqué dans une réserve comme un animal avec une étiquette sur la face. Il a rencontré une jolie juive, ma mère, une vraie anglophone de Montréal; Pas vraiment juive car mon grand-père est un cosaque d’Ukraine, c’est ma grand-mère qui était juive, une juive de Crimée, une longue histoire pour tout démêler n’est-ce pas ? J’ai la couleur de peau de mon père, les yeux de mon grand-père, les lèvres et les cheveux de ma mère, je suis une métisse, née entre trois continents. Au moment de leur rencontre les deux ne connaissaient pas un mot de français à ce moment-là. Speak english miss ? Yes Ken. Par la suite, grâce a mon père qui voulait apprendre la langue de Lévesque, ma mère finira aussi par la maîtriser, mais elle garde toujours un aussi fort accent anglais (je t’aime). 
Je suis la petite dernière de quatre enfants, la plus jolie aussi (je plaisante encore), l’enfant de l’amour comme ils aiment a le répéter, car ils m’ont eu sur le tard. Ils nous ont appris à vivre libre et à respecter nos valeurs. Les leurs : Travail, force, volonté, liberté, santé, respect, politesse. Chez nous, il n’y avait pas d’ordi, ni de cell, ni de TV, uniquement des livres, des tonnes de livres, comme si la bibliothèque du coin était chez nous. les fin de semaines se passaient en famille: jeux de sociétés, rami, poker (et oui), lecture a voie haute en français et en anglais, débats politique. Avec eux, j’ai appris que chaque idée est bonne a entendre, que la censure est la réponse des faibles et des idiots qui ne savent rien a l’éloquence et a l’élocution. Je passais des nuits entières a observer le ciel et a rêver au prince charmant. 
Pas d’ennuis chez nous donc, et pas seulement a cause des livres et des jeux, il y avait des masses d’activités sportive autour de notre éducation, entre un père marathonien et un oncle ex-militaire, pas de soucis de santé ! Beaucoup de voyages aussi: France, Italie, Japon, Maroc, Turquie, Inde ... pas de tout inclus a Cuba avec mes parents, que du tourisme sur place, une carte, des auberges de jeunesses, bref, voir l’identité des femmes et des hommes de tout ces lieux. Quelles découvertes !
Mais surtout ils nous ont donné le gout des études, nous avons tous étés a l’universités, tous diplômés de second cycle, minimum, mais dans des domaines de leur choix. Je voulais histoire, mes parents ont refusés. Peu de débouchés disaient-ils. Oh, rien de méchant, aucune pression, si j’avais voulu faire histoire, ils ne m’auraient tout simplement pas aidés (logement, frais d’étude, etc). Finalement j’ai opté pour la comptabilité. Une fierté pour eux ! Important aussi leur désire de nous apprendre le français, nous sommes parfaitement bilingues maintenant. Bon, il m’arrive encore de faire de nombreuses fautes à l’écriture, mais je me débrouille plutôt bien. 
C’est grâce a eu que je n’ai jamais fait attention au regard des autres, ni garder pour moi une remarque. J’avance dans la vie a vitesse grand V. Mariée a 21 ans après 3 ans de vie commune avec un homme qui pourrais être mon père (j’exagère, il n’est pas si vieux). Jeune maman d’une adorable petite fille. Jeune employé d’un grand cabinet. Sportive accomplie. Moralement je suis légèrement à l’opposé de mes parents : Je suis politiquement conservatrice, je me suis convertie au christianisme. Je suis autant à l’aise en talons haut, qu’avec des bottes de randonné. Je prends soin de mon physique, jolie cadeau de Dieu, mais il est souvent rempli de griffure et d’ecchymoses à cause de mes nombreuses chutes lors de mes runs à pied dans les beaux chemins de terre des Laurentides. 
Ma conversion au christianisme ? Un choix mûrement réfléchie. Sans doute une recherche d’explication sur qui je suis. Je vais a l’église, mais je suis en total opposition avec sa vison de l’homophobie et de la misogynie. Je suis un esprit libre après tout ! 
Bref, un être a part. Qui je suis ? Au final, une banlieusarde de 26 ans, marié avec un adorable vieux (pardon chéri), maman d’une jolie princesse, conduisant une belle auto allemande, vivant dans un beau bungalow, travaillant 10 heures par jour pour imposer ma marque dans un univers très masculin (j’adore mes collègues et mon boss). Mes racines ? Elles sont multiples: Juive, autochtone, ukrainienne, québécoise, canadienne. Car ce que je retiens, c’est que je suis cela avant tout, une québécoise, fière de sa province, de ses acquis, de sa beauté, de son étendu. Fière canadienne aussi, pas ce genre de canadienne qui ont fantasmée sur M. Trudeau, non. Celle qui aiment simplement vivre et ne pas être prise pour un clown (c’est méchant, désolé). C’est tout cela ma définition. Elle est différente pour chacun d’entre nous. Vive la diversité.
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