#comme chu pu capable de gérer
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Omg c’est genre rendu fucking n’importe-quoi ma vie comme j’sais même pu quoi faire pour réeussir à coper avec la fucking situation, ça fait quatre ans que tout ce que je fais c’est littéralement paranoyer à chaque fois que j’sors de chez nous. Pis le pire c’est que sans entrer dans les détails, j’ai été acquitté sur la totalité des chefs, faute de preuves, aucune preuves était admissibles. Bref Pas envie d’expliquer les faits qui font aucun sens (du coté des témoins c’était, mettons que les versions des faits, en tout cas le groupe s’était po consulté faut croire) Anyway, fucking bouffonerie parce-que j’ai été arson pis mon père à décidé de tout vendre mon falk shit aux cops comme si ne rien était, j’ai aucune idée de qu’est-ce qu’il leur a raconté, mais ça adonne que c’est un méga shit show pis j’suis pogné a répondre à des questions de marde à tout bout de champ à propos de l’affaire qui va toujours probablement ressortir (parce-que ma clown d’avocat a eu la brillante idée de laisser les média parler (pis rendu là j’suis tellement rendu pu capable de parler à personne, j’suis tellement écoeuré de tout le monde qui comprennent rien dans vies, comme fuck le progrès social, comme moi ma sécurité là dedans. Comme c’est une victoire pour mon osti d’avocate de marde, mais pour moi qui craint l’exposition comme personne pis qui panique à rien c’est la pire des fucking défaites. Comme dans mon contexte ça fait carrément de moi une cible pis j’dois littéralement vivre avec des rappels de la chose à chaque jours. Tout ça pourquoi? Juste parce-que j’ai jamais aimé mes parents qui m’ont toujours tout saboté pis qui n’ont jamais supporté quoi que ce soit sauf mes échecs, comme tsé les gens qui ont des relations qui auraient du finir en one night stand (les deux passent leur vies à exploiter leur partenaires de vie, oops) pis y décident de faire des enfants? Ben les responsabilités s’appliqueront pas vraiment (y te parke chez leur propres parents en fait, c’est comme, ouin). Bref Tout pour dire l’exposition c’est bon pour les vedettes pas le monde ordinaire pour qui ça scrappe littéralement la leur puisqu’ils sont presque toujours forcé de vraiment r��fléchir sur la chose sinon y pourraient carrément passer la limite de ce qui peut être dit (oh, pas d’admission ici, on parle des reçus) comme rendu au point ou j’en suis pis à quel point toute chie je sais juste pu quoi faire à part vous garocher de la marde. Comme j’abandonne l’idée de garder ça pour moi (euh j’parle de l’histoire, po le footage là, lui c’mon mien, allez collecter vos beef si vous voulez vivre la vie trépidante des gens pauves et paranoiaques. Fun times all the time.
#comme chu vraiment rendu la#a part de deux personnes j'ai eu aucune aide#ni de ma famille#aye bouffon qui accepte de renover la place a ses frais sans rien reclammer pis se pousser dans le sud après#fucking clown#pis le systeme c'est pire#comme y te laisse partir dans marde comme ça bye bye monsieur bonne réponses bonne journée#le niaisage dans cette histoire est vraiment#pis chu juste pogné a être traumatisé pis a toujours changer de job parce-que ben explique a ton boss pourquoi tu vas toujours trop dehors#comme chu pu capable de gérer
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Ça faisait longtemps
Bonjour, ça faisait longtemps, je reviens avec des nouvelles fraîches et de nouvelles aventures. Le wifi est tout a fait pas fiable.
Carnet de voyage #8 : Les soins, aka, l’administration des traitements
La semaine dernière, j’ai passé ma semaine au service des soins, c’est là que les patients viennent après avoir vue le médecin pour qu’on leur administre leurs traitements (injections, perfusions) ou qu’on leur explique comment le prendre. C’est aussi nous qui faisons les voyage entre les différents services lorsque le patient est seul et a besoin d’un messager. C’est également nous qui gérons les quelques urgences qui arrivent dans la semaine.
Bien que cela entre dans le rôle infirmier, nous ne nous occupons pas de la gestion des soins d’hygiène et des repas, c’est la famille qui occupe le domaine. Et ce serait mal vu de vouloir le faire à leur place, culturellement, il est du devoir des proches de pourvoir aux besoins des plus faibles.
Après, contextuellement et selon les institution et l’endroit dans le pays, l’infirmier peut faire de l’examen clinique, des consultations et des prescriptions, pour pallier au manque de médecins dans le pays.
La première impression que j’ai eu, et ça a été une frustration, c’est que j’avais un rôle mécanique. Les deux premiers jours j’avais l’impression d’être le cliché qu’on ne veut plus voir : L’infirmière qui est là pour piquer et rien d’autre. En analysant un peu la situation je me suis rendue compte que la barrière de la langue entrait pas mal en jeu, en effet, beaucoup de patients, peu alphabétisés, ne parlent que l’éwé, ce qui m’a demandé un effort considérable de créativité pour me faire comprendre (ma gestuelle a au moins eu le mérite de faire rire mes patients) et puis, je me suis mise à apprendre l’éwé, pas au point de pouvoir tenir une conversation, entendons-nous bien, mais des mots simples qui peuvent briser la glace et permettre une communication, bien que partielle, bien présente.
Les soins en eux-mêmes réclament de la créativité, en effet, le matériel peut parfois manquer, voir briller par son absence. Exemple tout bête qui a l’air de rien : Les pieds à perfusion. Quand on a trop de patients il faut parfois inventer des pieds à perfusions, comme accrocher la poche de liquide avec un cornet en plastique au fermoir de la fenêtre ou placer le dernier pied restant à égale distance de deux lits pour que deux patients en profitent.
Il y a jusqu’à cinq patients par chambre pendant la journée (plus la famille) : Une salle pour les hommes, une salle pour les femmes et une salle pour les enfants. Et il faut s’assurer que tout le monde reçoit ses traitements… Sachant qu’il y a un infirmier au « bureau » (administration d’injection, …) et un infirmier dans les chambres qui, selon les journées, galope entre les patients. Il est arrivé à une infirmière de devoir gérer en même temps le traitement de quarante-cinq patient en même temps. Il faut savoir que pour mettre en place une perfusion il faut savoir ce que l’on donne, à quel dosage et à quel débit en plus des surveillances du patient quant à l’apparition d’un possible effets secondaire. Ça rend donc la situation compliquée.
Parfois, une urgence arrive. Cette fois ça a été pour ma pomme. Le patient était en hypovolémie grave et devait être perfusé avant d’être transféré au CHU de Lomé…. Il pouvait faire à tout moment un arrêt cardio-respiratoire. J’ai posé une voie veineuse sur des veines quasiment inexistantes avec l’angoisse de voir mon patient faire un arrêt de cœur, c’est ce fameux moment où on n’a juste pas le droit à l’erreur. Il y avait un autre stagiaire qui galopait dans le couloir à la recherche d’un infirmier. Le soin en soi n’était pas compliqué, la situation était anxiogène. Je me suis impressionnée moi-même avec le calme dans lequel j’ai agi pour une première fois. Mais j’aurais pu devoir lancer une manœuvre de réanimation dans un endroit où le seul outil à disposition c’est nos mains, notre souffle et de l’adrénaline… pas de défibrillateur, pas d’ambulance…. Et rien que d’y penser j’ai des sueurs froides, en pensant à ce qu’il aurait pu se passer si je n’avais pas pu poser cette voie veineuse à temps. Je me demande où ce monsieur se trouve… S’il se remet ou s’il est mort. J’ai aimé travailler avec cette adrénaline mais j’ai moins aimé voir l’infirmier à la fin du branle-bas de combat me dire qu’il n’était pas venu parce qu’il me savait capable…. C’est appréciable de voir qu’une équipe vous fait confiance c’est moins appréciable qu’on n’entende pas quand vous exprimez vos limites. Mais ça s’est bien passé, j’ai géré la première urgence de ma vie avec un étudiant en médecine qui paniquait autant que moi et un médecin qui a juste regardé de loin que tout se passait comme il le voulait.
C’est ça les soins en Afrique, système D, économie de matériel et se découvrir des capabilité qu’on ne se connaissait pas.
Carnet de voyage #9 :ReginaPacis
Regina Pacis était originellement un dispensaire créé par les sœurs notre Dame de l’église, en 2000, alors Adidogome n’était qu’un village perdu dans la campagne absolument pas raccordé à Lomé. Le but était et est de venir en aide aux plus miséreux pour un coût minimale. Les sœurs dirigent l’hôpital et le personnel, elles gèrent les stocks et sont parfois dans les soins. La directrice est Infirmière Diplômée d’État. En tout il y a une quarantaine de personnes qui travaillent à Regina Pacis, l’institution ne reçoit aucun financement de l’état Togolais et s’auto-finance avec les consultations (qui sont le tiers du prix étatique). A moyen long terme, les sœurs réfléchissent à un moyen de faire entrer le dossier patient (les patient amène leur carnet de santé), voudraient installer un bloc opératoire, un service pédiatrique, un service de stomatologie ainsi que agrandir l’hôpital. Actuellement, ils ont financièrement du mal à tourner, préférant payer le personnel à fin de le garder.
La population soigné vient parfois de kilomètres à la ronde, car un hôpital religieux est signe de qualité et de coût abordables, et ce pour toutes les croyances qui se côtoient en paix et dans la tolérance.
L’hôpital a mis en place des campagnes de prévention : Par rapport au Paludisme, à l’hygiène et à la santé ; les gens ont parfois tendance à aller chez des marabouts qui n’améliorent pas la situation avant de venir voir un médecin et cela pose un problème de santé publique. Les maladies chroniques, bien que rare, sont aussi suivi à Regina Pacis, la difficulté se situe dans l’éducation à la santé et à comment gérer sa maladie.
Il manque pas mal de matériel, des moyens, mais la mission que se sont donné ces gens de soigner les gens à un coût abordable est belle dans un pays ou la consultation (prix étatique) est 5000 CFA alors que certains gagnent environ 15 000 CFA/mois. À Regina, la consultation est 500 CFA.
Carnet de voyage #10 : Kpalimé et la cascade de Womé, la route de tous les canyons
Le week-end nous avons emballé nos sacs à dos pour aller à Kpalimé, au lieu du tourisme Togolais. Si on a tendance à voir ce pays comme désertique… C’est faux, ce n’est que le nord (appelé région des savanes). Comment vous décrire ces paysages d’une beauté à couper le souffle ? Des montagnes recouvertes d’une jungle luxuriante, vivante, la nature dans tous ces états, agrémenté de bruissements d’insectes et du chant des oiseaux, colorés et gracieux.
Kpalimé est une des villes principales du Togo, elle grouille d’activité Des constructions faites de bric et de broc côtoient de superbes église en briques rouges et des mosquées colorées. Des institutions proprettes telles que les banques et le commissariat détonnent dans le paysage. L’attraction principale est le marché : Un labyrinthe de stand et de paillottes ou des piétons se bousculent pour éviter les motards et les voitures qui ont le malheur de s’aventurer dans ce fatras. Ca crie, ça bouscule, ça mange. Ca regorge de fruits et de légumes colorés, de racines brunes (des ingnames) et de beignets. Des artisans vendent leur production de sculptures typiques et autres bracelets pour touristes. Des stands regorgent de ce tissu coloré très utilisé ici, la wax. Les femmes se font faire leurs vêtements sur mesures, y taillent des couvertures et des pagnes. Les hommes aussi en portent. Ce qui rend les rues ultra coloré (surtout le dimanche).
Le dimanche nous sommes allés à la cascade de Womé. Pour commencer la route. La première partie était une route bétonnée…. Il y a une trentaine d’année et jamais entretenue. Le chauffeur devait donc zigzaguer entre les trous (énormes), les poules, les chèvres et les quelques personnes qui marchait pour rejoindre leur village. On se disait que ça pouvait difficilement être plus casse gueule jusqu’au moment où on a pris… Une route de montagne. D’un point de vue Européen c’est un sentier pédestre, cahin-caha on est monté à 30km/h (à huit dans une opelZafira qui devrait, en théorie, tomber en morceau) sur un chemin où il y avait des canyons miniatures, des plantes qui griffaient la carrosserie et des flaques de boue qui criaient à l’embourbassement pour qui n’est pas un conducteur avertie. Mais la vue sur le plateau et les montagnes est à couper le souffle. Il y a des arbres de plus de 30m, un foisonnement de plantes grasses, des bananiers sauvages et, on n’en n’a pas vue, mais il y a des singes.
On a terminé le dernier kilomètre à pieds, croisé des termitières qui font 2m, entendu des animaux nous fuir, descendu un escalier verticale avec des marches de 1m jusqu’en dans une petite vallée, et là, on en a pris plein les yeux. C’est ouvert à nous une vision de ce que pourrait être le jardin d’Eden (pour les photos je vous renvoie à mon compte instagram, Astaroth_Kenobi). Au milieu de deux parapets rocheux d’où pendent des lianes, un bassin où se jette une cascade. Une végétation riche faite d’arbres fruitiers et de buissons d’hibiscus s’étale dans toute sa splendeur. Les arbres font au bas mot 30m de haut et ce cocon est absolument insoupçonné car creusé par la force de l’eau dans la terre. Des termitières se dressent ci et là, l’eau est secouée par le courant. Nous avons pu nous baigner, nous avons vue des poissons, et un court instant je me suis prise pour Indiana Jones.
J’aurais pu passer ma vie là tant c’était calme, sauvage et beau. Cet endroit valait à lui seul le sacerdoce qu’était la route… Et d’être serré comme des sardines pendant trop longtemps.
Le départ approche… Plus que deux semaines à l’heure où j’écris ces lignes, et ça me rend déjà triste de quitter ce pays où j’ai encore tant à découvrir.
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