#bref j'arrive pas à les suivre
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J'en ai marre d'être la daronne du groupe et devoir gérer des ados turbo anxieux
#jezatalks#jez au japon#je suis fatiguée#vraiment tous les jours c'est#“comment on va là ???''#et je suis en mode “VOUS AVEZ LA 4G ET GOOGLE MAPS VOUS FAITES COMMENT EN FRANCE ???''#bref j'arrive pas à les suivre#l'impression de voir des gamins à disney et qui courent après chaque mascottes
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Vers quel parti se retourner quand on recherche cette fibre communiste ? Aujourd’hui en France
si par "fibre communiste" tu fais référence à ma remarque sur la remise en cause des structures du capitalisme, à mon sens, l’État et la démocratie libérale comptent au titre desdites structures, si bien que j'ai du mal à imaginer qu'un parti politique puisse à la fois prôner la subversion de ces structures et se présenter à des élections pour les intégrer (ce qui est aujourd'hui le seul objet d'un parti politique non ?). sinon, tu peux toujours aller vers le NPA (ou une de ses vingt-six scissions) j'imagine.
#en vrai ça fait une éternité que j'ai pas mis le nez dans un programme NPA#NPA révolutionnaires il faudrait dire ?#j'arrive plus du tout à suivre les scissions!!#mais bon#au-delà d'un certain sectarisme#il faut aussi sortir d'une personnalisation à outrance des problèmes actuels#le problème c'est pas “les banquiers” “la finance” etc etc#c'est la STRUCTURE de la société et du mode de production#BREF
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si j'arrive pas à écrire dessus c'est que c'est vraiment la cata et je crois que c'est vraiment la cata, c'est fou à quel point un truc de merde peut te suivre comme ça là je sens bien que je deviens plus zinzin qu'à l'accoutumé et ça a le don de m'énerver j'avais pas besoin de ça bref c'est vraiment nul les relations humaines je vous conseille de choisir trois personnes dans votre vie et de juste rester avec elles ça évite des traumas nazes et inutiles puis si vous les choisissez bien ça sera l'éclate totale (je décline toute responsabilité en cas d'échec suite à la mise en place de ce conseil)
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Bon, je me lance en rangeant ma bibliothèque, je retombe sur un livre d'enfance que j'avais l'habitude de lire quand j'étais gosse : "Les Mots de Zaza". (Petite parenthèse, en regardant ses tenues, waouh, les tricots, les motifs magnifiques, j'en ai même fait des fan art lol)
Bref, revenant au livre, je le relis et inconsciemment, je deviens comme la protagoniste. Genre, le personnage de Zaza fait plein de collections d'objets, mais surtout de mots. Le livre est assez marrant, mais je m'arrête là le concernant. Ce qui m'intéresse, c'est que, comme la souris, j'ai aussi commencé plein de collections random, notamment la collection de vidéos de danse. Bon, avec des applications comme TikTok et compagnie, c'est sûr que j'en ai pour des heures, que dis-je, des tonnes de vidéos. Mais pas spécialement. Je collectionne un type de vidéo où ça danse, certes, mais il y a une vibe différente qui me parle plus à MOI. C'est clairement subjectif, mais des danses qui ont une certaines essence palier à une joie voire nostalgie, quelque chose de plus qu'une danse en elle-même, provoque toute une vibe que j'arrive à déceler, qui se trouve au-delà d'une chorégraphie. Je pense qu'un exemple serait plus compréhensible que des mots, parce que moi même je m'y perd.
En 2016, à madison Square Garden un event de fou c'est organisé par le kanye West le jour où ça a lâché "life of Pablo" purée qu'est que j'aurais aimé être là bref. cette vidéo correspond grave au mood dont j'essaye de parler depuis 25 lignes.
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Depuis je suis enquête de collecter toute ces vidéos, photos bref toute chose en rapport avec ce sentiment nostalgique et joyeux.
Un soir, comme à mon habitude, je traînais sur YouTube et j'ai découvert un pilote de dessin animé qui ne s'est jamais réalisé, mais qui a été posté en ligne : c'est "Kitty Bobo". J'ai regardé l'épisode et même si le scénario n'est pas ouf, en vrai, j'ai kiffé l'animation. J'aime l'idée de personnages évoluant dans un univers new-yorkais. En fait, j'ai adoré la vibe du dessin animé, ça m'a replongé dans la période où jme tuais aux films d’eddy Murphy ou the Wayans Brothers (en gros mon enfance !) et je ne sais pas ce dessin animé m’a tout autant parlé (j’ai surtout un kiff pour le perso de graphitti).
petit fanart de l'épisode:)))
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et je sais pas pour vous mais en se moment j’aime collecter tout ces souvenirs d’enfance, d’instant de vie qui plus est ce sentiment à été encore plus appuyé quand je regardais la web série « Samuel » d’ARTE (FONCEZ LA VOIR SI CE N’EST PAS ENCORE FAIT !!!)
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Et pareil, j’ai eu envie d'écrire une web série. Là, j'en suis à la prémices, (autrement dit je n’ai encore rien). Je veux que de la vibe, cette fameuse essence, soit plus présente au cœur du projet avec de la musique et tout, (on a tous ce sentiment, j'en suis sûr). mais c'est trop subjectif pour pouvoir jouer sur tous les terrains. Et j'avoue, j'ai surtout envie d'être égoïste et de le faire surtout pour moi. Je pense que c'est un gage de qualité.
Le problème avec moi c’est que j’ai trop d’ambitions, je suis du genre à vouloir travailler dans l’ombre pendant des années, drop mon projet, en mode jvais tous les chokbar. Mais le truc c’est que cette forme ne fonctionne que quand t’es connu et je ne suis littéralement personne lol. En plus de ça, je suis la première à apprécier suivre un artiste durant ses débuts, le voir évoluer et en être fière quand il/elle atteint le sommet. alors je vais poster ici toute mon évolution dans mon projet mes coup de mou comme mes réussite. juste laisser une trace pour moi. Une sorte de journal intime mais public mdrr :)))
bizoux on se revoie au prochain update
noha, 1er mai 2024
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J22 ~ Cyclistes du dimanche
Porto~Mira (106km)
Dimanche matin, je quitte Porto de bonne heure avec la satisfaction de circuler dans un trafic fluide et apaisé. Une fois passé le fleuve Douro, je suis surpris de me retrouver au cœur d'une circulation bien plus dense. Oui mais une circulation de vélos ! Seuls ou en club, en petits groupes dispersés ou carrément en pelotons je croise des centaines de cyclistes ! Moi qui trouvait que Porto n'était pas très cyclable, je constate qu'au moins le dimanche matin priorité est laissée à la bicyclette. J'intègre de temps à autres l'arrière des pelotons mais dès qu'il y a une petite montée je me retrouve handicapé par mon chargement et je dois consentir à laisser filer les vélos de route.
Depuis que je suis au Portugal, je m'arrête le midi dans de petits restaurants de plage pour déjeuner. Pas un touriste à l'horizon. C'est le repas du dimanche pour les Portugais du coin. On y mange le poisson pêché à quelques encablures. Un seul inconvénient: le service est incroyablement lent. Aujourd'hui, après plus de 2 heures passées à table, je me suis dit qu'il valait mieux privilégier le snack. Me voilà pas mal en retard. Il est déjà 16h et il me reste une cinquantaine de kilomètres pour arriver à destination (j'ai beau essayer de démarrer ma journée de plus en lus tôt, j'arrive invariablement à destination passé 18h30).
D'autant que sur mon parcours il me faut prendre un ferry et donc patienter un peu (on est dimanche, il n'est pas pressé). Je me renseigne auprès des personnes qui attendent déjà pour embarquer. Le ferry vient d'arriver sur l'autre rive, cela veut dire que le prochain départ de ce côté est prévu dans une demi-heure. Voyant que je baragouine difficilement le portugais. Un monsieur me dit qu'il parle français. Il s'appelle João Roberto et il est bavard ! Il me raconte qu'il a fait la guerre en Angola dans les années 60, pendant les 2 ans de son service militaire; qu'une fois rentré à Lisboa il s'est marié puis a décidé de venir en France; qu'il a fait toute sa carrière chez Bouygues, dans le bâtiment et a été délégué syndical Force Ouvrière; qu'il a visité les 4 coins de l'Europe tous frais payés; que son fils a gagné 100 000 Francs à Question pour un champion ! Bref, l'attente et le trajet en ferry passent vite.
Une fois descendu du bateau, encore une vingtaine de kilomètres avant Mira, ma destination. Je retrouve les plages et une côte sauvage. Côte que je vais suivre pendant 2/3 jours avant d'arriver à Lisboa.
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Mon travail de développeur est notamment de déterminer comment maximiser au mieux l'impact de nos solutions pour chaque expérience unique de visiteur sur les sites e-commerce de nos clients. Mais souvent, nous constatons que nos efforts sont limités en fonction de l'architecture du site Web lui-même. Alors quelles sont les choses jugées excessives à ne pas faire dans la conception de son site internet ? Le site qui innove trop Le site qui ne fonctionne pas bien avec les autres Le site des cartes IOS 6.0 Le site répétitif Le site du scotch Le site oublieux Le site qui innove trop Un navigateur Web est une interface assez simple : il y a une barre d'adresse, quelques boutons et une grande fenêtre où le contenu est affiché et les utilisateurs interagissent avec la souris et le clavier. La barre d'espace signifie faire défiler vers le bas. Appuyer sur un onglet d'un formulaire signifie déplacer le curseur vers le champ de saisie suivant. Tous les sites Web se résument aux mêmes éléments de base, alors n'interférez jamais (jamais, jamais !) avec ces fonctionnalités les plus élémentaires de la fenêtre du navigateur et ne perturbez pas l'expérience utilisateur. 1 - Le site qui ne fonctionne pas bien avec les autres Avec 44 % des consommateurs en ligne mondiaux sur mobile, et Chrome, Firefox, Safari et Internet Explorer représentant 90 % du trafic Web, la facilité d'accès sur tous les appareils et navigateurs est essentielle. Lorsque la conception et les éléments fonctionnels essentiels de votre site ne s'affichent pas de manière cohérente sur tous les navigateurs et plates-formes, non seulement vous supprimez une partie importante de votre trafic ; vous perdez également des ventes et des informations précieuses telles que les tendances de consommation. Des choses comme l'absence d'un domaine mobile ou un élément d'en-tête CSS fixe qui obstrue les champs de formulaire peuvent empêcher les clients d'interagir correctement avec votre site. Et vous l'avez deviné… ils partiront à cause de cela. 2 - Le site "bardé" de publicité Bien qu'en pratique, chaque visiteur Web soit un client potentiel et doit être traité comme tel, l'astuce consiste à ne pas leur donner l'impression que vous ne voulez que leur argent. Vous visez à gagner leur clientèle, mais surtout, à gagner leur confiance et leur loyauté. Les visiteurs du site Web deviennent des clients lorsqu'ils se sentent les bienvenus et sont courtisés, et non lorsqu'ils sont inondés d'une avalanche de supports marketing et commerciaux et doivent naviguer dans un champ de mines d'annonces sur votre site. Voilà une recette pour leur faire abandonner leur achat avant même de commencer. 3 - Le site des cartes IOS 6.0 Ne vous méprenez pas, j'aime l'aventure. Mais lorsque j'arrive sur votre page d'accueil et que j'ai l'impression d'avoir besoin d'un GPS pour accéder à la page du panier ou que je ne sais pas comment supprimer un article de mon panier, c'est un mauvais signe. Votre site doit avoir un itinéraire clair du point A (n'importe quelle page du site) au point B (la page d'achèvement) avec une navigation claire et facile à suivre. 4 - Le site répétitif Nous avons tous vécu ce bref moment de panique lorsque l'invite "Confirmer la nouvelle soumission du formulaire" apparaît lors d'un achat en ligne. Les formulaires sont une caractéristique courante des sites de commerce électronique, pour s'inscrire, s'inscrire, commander, etc., mais peuvent être assez complexes car ils doivent pouvoir gérer la saisie, la validation et le formatage des données. Votre site ne doit en aucun cas autoriser les resoumissions de formulaires. C'est particulièrement dangereux sur les formulaires où le paiement ou d'autres informations sensibles sont saisies, et les soumissions en double ne sont jamais une expérience idéale pour l'utilisateur ou le pauvre type qui gère les données. 5 - Le site "repoussoir" Avec 76 % des consommateurs mondiaux qui abandonnent en
ligne, vous souhaitez qu'il soit aussi simple que possible pour vos visiteurs de reprendre là où ils se sont arrêtés. La dernière chose que vous voulez, c'est qu'un client qui revient pour terminer son achat reparte car son panier n'a pas été enregistré et qu'il devrait se donner la peine de reconstituer son panier.
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Transcription :
Jour 2
Rêves : 34 (lock- verrou), 32 (falling - tomber), 54 (trick - tour, farce)
Je pensais que je dormirais d'un sommeil sans rêves après les efforts que j'avais fournis dans la journée. Je me trompais. Ce fut très bref : j'étais debout au milieu de la clairière, en pleine nuit, mais ma vision était aussi nette qu'aux plus hautes heures du jour.
Il y avait une porte grossière au milieu de l'herbe. Trois planches de chêne noir fixées ensemble, usées par le temps, déjà vermoulues à leur sommet. Il y avait un verrou - lui parfaitement intact et rutilant - sur cette porte. Etais-je donc... à l'intérieur ? M'invitait-on à sortir, et non à entrer ? Dans mon esprit, c'était absurde. J'avançai, mal à l'aise toutefois, retirai la chevillette et ouvris la porte. J'entendis un rire lointain. Devant moi, la clairière, ma maison. Je passai la porte et le sol se déroba sous mes pieds. J'essayai de m'agripper à la fois à des racines et à des étoiles - je tombais dans l'espace (?), mais il n'en fallut pas plus à mon estomac pour rebondir et me réveiller. Je soupirai et me levai.
[Description : un dessin de la porte et du verrou exactement décrits ci-dessus, au milieu d'une herbe jaune et verte.]
Oracle : 23 (newborn - nouveau-né), 16 (pushing - pousser, insistant, agressif), 12 (hiding - cacher, dissimulant)
L'esprit est sans doute une divinité maternelle, la nature peut-être, bien que son nom dans cette région me soit inconnu. Elle est partout et nulle part ; dissimulée et visible, toujours insaisissable. Et franchement protectrice. Je remercie cet esprit de m'accompagner aujourd'hui, avec crainte et respect. Je prends mon petit-déjeuner et me prépare à sortir.
Journée :
Je découvre une plante
Je consacre ma matinée à gratter le cours d'eau qui coule normalement dans la pente que j'ai traversé[e] la veille. Beaucoup de bois mort s'était accumulé entre deux rochers dans un passage étroit, empêchant l'eau de couler et la zone d'être irriguée. Une fois cela fait, je décide de suivre ce cour[s] d'eau, de le remonter en amont. C'est après quelques minutes seulement que je remarque une plante, à moitié baignée dans l'eau.
Couleurs : 4 (vert) et 1 (rouge)
Caractéristiques : 12 (tangled - emmêlé), 32 (sticky - collant), 54 (ornate - orné, fleuri)
[Description : dessin d'un cours d'eau duquel dépasse un rocher. Au loin, un petit arbre. Contre le rocher, une plante pousse et s'accroche. Sur la droite : cette plante vue de près. Elle est composée de filaments verts et est recouverte de petites fleurs rouges] <- (alga florens, je l'appelle)
Plante d'eau douce, d'un vert sombre, au corps long et collant - mais c'est peut-être parce qu'elle est mouillée. Ses fleurs sont de petits boutons rouges. Elle ne sent rien séchée comme humide. J'en cueille deux poignées et les glisse dans mon sac.
5. Les esprits se présentent à moi...
Caractéristiques : 64 (leaping up - se lever, sauter rapidement), 14 (twinkling - scintillant), 32 (tingling - picotement)
Humeur : 36 (wants to steal - désir de voler)
Après une heure de marche, j'arrive sur un plateau. Le ruisseau continue son chemin vers les sommets mais semble prendre une pause : ses eaux s'accumulent dans une cavité où j'aurais à peine pied.
Je ressens alors un picotement, puis plusieurs, très doux, très agréables... Je me sens tomber au sol, ma chute amortie par des lumières brillantes...
Je m'éveille à peine alors que j'écris ceci. Je ne saurai décrire ce qu'il s'est passé : dans mon inconscience, je me suis sentie bercée par une force différente de celle qui m'a endormie ; à mon réveil, la main terreuse et humide de l'esprit de la terre était posée sur mon épaule.
"La Fée des eaux a tenté de voler tes vêtements et tes potions, mon amie."
Elle - elle n'a plus mon visage aujourd'hui, mais bien celui d'une femme - s'exprime dans mon esprit. Elle poursuit :
"Cette fée est facétieuse. Elle ne pensait pas à mal, mais notre mère à tous t'a protégée de son aura comme un autre de ses enfants. Pour ma part, maintenant que l'eau coule dans mes veines, je suis partout, je ressens tout ; bien que tu commences à être loin de moi, je t'ai sentie tomber, et suis venue m'assurer que tu allais bien."
Je remercie l'esprit du mieux possible - j'ai mal au crâne et un arrière-goût bilieux dans la bouche. J'apprends son nom : Aranéole, ce que je considère comme un honneur.
Sous la protection de la Grande Mère - qui me remerciait ainsi d'avoir irrigué la montagne - et d'Aranéole, je rentre chez moi en titubant.
Retour chez soi :
Une fois ma porte refermée, je somnole sur une chaise près du feu - le sortilège de la Fée ne s'est visiblement encore dissipé. Quand je m'éveille, je me réjouis d'être entière et de n'avoir perdu aucune de mes affaires (mes vêtements en tout premier lieu). Je dîne. Le vent souffle dans la nuit tombante, mais il faut pourtant bien que j'aille examiner ma trouvaille du jour...
Je sors et dépose mon alga florens sur le plan de travail. Elle a eu le temps de sécher. J'ai peur de la casser en la manipulant.
Propriétés : 1 - 1 propriété
26 : whisper (murmure)
Quelle algue étonnante. Dans la faible clarté de ma lanterne, je remarque que les fleurs ne font pas que s'agiter au vent - le vent les fait murmurer, mais si faiblement... Je les trempe alors dans une coupe d'eau : le murmure en devient presque audible, même si la langue - ou ces sons - me sont inconnus.
Il serait intéressant de créer une potion utilisant cette algue avec d'autres plantes... En attendant d'en avoir à ma disposition, j'utilise les dernières lueurs du jour pour placer mon échantillon dans la source d'eau qui jouxte ma maison.
Beaucoup d'esprits aquatiques, ou du moins capables de recourir au pouvoir de l'eau, m'ont révélé leur existence. Cette plante qui murmure dans l'eau... encore un signe de leur part ?
Je n'ai pas le loisir de réfléchir davantage : à peine rentrée et déshabillée, je m'effondre sur mon lit comme un arbre que l'on abat.
/fin de la transcription.
En retranscrivant cette journée je la trouve un peu en deçà, elle a l'air plus artificielle que les autres, mais c'était fun malgré tout :3
Les caractères entre crochets indiquent que j'ai corrigé une faute d'orthographe.
Jour 2 - 1h39 d'écriture sur deux jours (j'avais JDR hier donc j'ai du couper avant la fin et reprendre aujourd'hui)
On dirait qu'on se dirige vers quelque chose avec l'esprit de la terre du premier jour !!!!
Aranéole est un vrai nom (d'araneola ou araneolus, petite araignée) que j'ai découvert dans sidoine apollinaire et qui m'est venu spontanément pour cet esprit
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Tilly, je voudrais te poser une question débile, car je sais que je désespère sans raison, mais bon. Mon mec est dépressif et en même temps très affectueux et gentil. Depuis quelques mois il prend des antideprésseurs mais on voit pas trop la différence, du coup son psychiatre a décidé de doubler le dosage (là je dis n'importe quoi, c'est pas ma langue le français mdrr). Déjà la dépression chez lui se manifeste plutôt genre il a pas envie de trop faire, aucune motivation, pas envie de suivre ses intérêts. Mais il peut quand même rire et avoir de bons moments et je sais qu'il m'aime beaucoup. Ce qui me désespère: j'ai lu sur reddit pas mal de témoins de gens que prennent des antidépresseurs et cessent de... sentir. Pas d'émotions. Il y en a qui disent avoir perdu la mère et rien ressenti. On ressent pas la dépression, mais on perd l'humanité, bref. Je désespère car j'ai peur que ça se passe avec lui et qu'il ne voudra plus de moi. C'est egoïste car je pense à moi mais en même temps c'est pas une vie, ça. Je veux qu'il soit bien, évidemment, et il faut essayer mais pas accepter le néant commme solution. Je veux croire que si cela arrive, il dira "je change antidépresseur" car déjà il s'interesse pas par trop de choses, mais s'il perd la capacité de rire et aimer les gens, c'est une version encore pire de la dépression, mais sur internet pas mal de gens acceptent ça ou alors tiennent pendant des mois voire des années avant de dire "non, ça suffit, j'arrête". Est-ce qu'il va me larguer? J'arrive pas à me soulager, j'étudie pas, je fais rien, c'est trop con
Alors je ne suis pas du tout spécialiste, mais si la seule réponse de son psy c'est de doubler sa dose de médicaments, c'est qu'il faut qu'il change de psy. Peut-être que le traitement ne lui convient pas? Il fait quoi comme thérapie ton copain? Tu sais ce qui a déclenché sa dépression? Peut-être que la thérapie ne lui convient pas non plus.
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Trois ans de prépa et beaucoup de joie
TW : Cet article est LONG. Allumez votre bouilloire et prenez votre temps, ou prenez ce qui vous intéresse. Bonne lecture !
L'expérience
Février 2018. J'ai de bonnes notes en Terminale L, je suis passionnée par tout ce que j'apprends et encore bien indécise dans mes choix d'études supérieures. C'est simple : j'aime toutes les humanités que l'on me présente. La philosophie, l'histoire, les langues, la littérature. Quand je rentre chez moi je ne travaille pas, je me fais plaisir. Mais Parcoursup me presse et je dois me dépêcher de trouver une voie qui serait la plus à même de me correspondre. Je me destine au départ pour la LLCER Anglais - je viens de découvrir Jane Austen et les soeurs Brontë, et je m'oppose farouchement à l'idée de mes parents qui est de m'inscrire en prépa littéraire. Dans ma tête, je ne veux pas m'accabler de travail dans les années à venir, ni mettre en péril ma santé et ma vie sociale. Pourtant, quelques rencontres me font flancher, réfléchir. Je prends conscience que la pluridisciplinarité me plaît énormément et que je ne vois pas abandonner l'étude de la littérature française, ni celle de la philosophie. Un peu au hasard et peu confiante, je rentre donc mes voeux dans la prépa la plus proche...Et surprise, je suis acceptée du premier coup. Septembre 2018, je rentre en hypokhâgne.
L'hypokhâgne (première année de CPGE A/L. Langue ancienne choisie : Latin. Option : Histoire des Arts).
L'hypokhâgne, c'est un peu le coup de vent puissant que l'on prend face à l'océan. On est décoiffé, presque déshabillé devant la force de l'immensité qui nous fait face. Mais alors, quand le vent tombe, on est heureux, pleinement heureux. En quelques mois, j'ai l'impression que toutes les (maigres) connaissances que j'avais jusque là en littérature sont remises en cause. J'apprends de nouveau à écrire, à "vraiment écrire", comme dit mon professeur de français. Celui-ci exige de nous une quizaine de lignes quotidiennes, sur le sujet qui nous plaît. J'apprends à choisir les mots exacts, à prêter attention à ma syntaxe, à différencier les synonymes selon les nuances. L'exercice me plaît. Dans les autres matières, l'exigence est similaire : la philosophie me plonge directement dans Plotin dont je n'ai jamais entendu parler, en Histoire, le prof ne répète pas deux fois les dates d'écriture des livres apocryphes de la Bible dans le cours sur le Christianisme Antique, et je dois redoubler d'effort pour mémoriser déclinaisons et conjugaisons latines en peu de temps. Pourtant, tout m'étonne et tout me passionne. Chaque jour apporte son lot de découvertes et de surprises et je me dis "C'est bien là que je dois être". De petits détails me paraissent immensément beaux : mon professeur de français n'utilise jamais deux fois le même mot dans un cours, celle de latin nous déclame du Racine et du Camus dès que l'envie lui prend, et celui d'Allemand connaît aussi bien le grec que l'hébreu. En histoire des arts, je me réjouis à chaque colle passée. La prof nous laisse choisir nos oeuvres. Je lui parle des Nymphéas de Monet, de la Marquise de Pompadour de Delatour, et du travail de Robert Doisneau, le photographe. Nous partons chaque mois au musée. La prof de culture antique nous emmène au cinéma. Je rencontre des auteurs chaque semaine, toujours avec la même ardeur. Mes camarades de classe, eux, sont tout aussi fascinants. Nulle compétition dans cette prépa de province et pour cette première année. Chacun d'entre eux est pleinement engagé dans un loisir, une beauté qu'il aime plus que les autres : le cinéma, la photographie, certains font de la musique, d'autres apprennent la langue des signes en parallèle, certains sont sportifs, et d'autres engagés dans des associations caritatives. Au déjeuner, au self, nous parlons et échangeons beaucoup. Néanmoins, cette frénésie culturelle n'est pas vierge de toute douleur. De l'hypokhâgne, je retiens surtout de longues soirées passées en ma seule compagnie devant mes fiches d'histoire. Des invitations déclinées, des week-ends ensoleillés enfermée dans ma chambre, des passions qui peu à peu s'éloignent. La violence de la nécessité liée à la rigueur me frappe de plein fouet. Quelques uns de mes camarades partent dès le début, d'autres attendent la fin de l'année. Je pleure plusieurs fois en cours. D'autres fois encore à la fin de mes colles. Je m'épuise, je ne vois plus personne, et les mauvais résultats n'ajoutent rien de bon. Je tombe malade. La fin de l'année s'achève sur un doute. Je me suis fait si mal, cette année. Est-il bon de continuer ? La question se pose, je ne veux pas mettre ma santé en danger. Finalement, je me décide à poursuivre, mais en gardant en tête des principes simples : Je ne veux pas ce concours, je ne travaillerai donc pas d'acharnement pour lui. Je ne me refuserai rien et verrai du monde. Si je veux partir, à n'importe quel moment, je partirai.
La khâgne (deuxième année CPGE A/L. Langue ancienne : Latin. Spé : Lettres modernes).
Durant la khâgne, je reste attachée à cette mentalité. Et heureusement pour moi : avec le concours en vue, le rythme de travail demandé me cravache l'esprit. Les professeurs redoublent d'attentes. Plus de sortie au musée organisée ni de séances de cinéma. Chaque semaine, l'on répète le même slogan "Il faut avancer". La réduction des effectifs est aussi particulièrement pesante. De 37 élèves en début d'hypokhâgne, nous sommes une vingtaine le premier jour de septembre. Les mois suivants, je vois mes amis partir, et d'autres souffrir de graves dépressions, que, le plus souvent, les professeurs ignorent volontairement. Cette attitude me dégoûte au plus profond de moi-même. Je prends peu à peu conscience du microcosme dans lequel je suis enfermée, et des implicites sociaux dissimulés derrière la jolie étiquette de "CPGE". Je me refuse à reproduire ce schéma et me décide à ne tirer de cette année que ce que j'ai envie. Je ne travaille donc jamais le week-end et la semaine, je m'occupe du strict nécessaire. Je prends des verres, je ne lis que du hors-programme, je regarde des séries, je reprends le scoutisme que j'avais abandonné plus tôt et dont je me rends compte de la nécessité, je rencontre une flopée d'hypokhâgnes tout aussi drôles les uns que les autres. En Novembre, je pars à Berlin avec ma classe d'allemand. Je tombe amoureuse de la ville et me promet d'y retourner le plus rapidement possible. Je passe des moments incroyables avec ma coloc que j'aime de tout mon coeur. Nous riions de nos journées, nous nous soutenons mutuellement, regardons Netflix et écoutons les vidéos INA tous les soirs. En février, je tombe amoureuse. Pour de "vrai", cette fois. Le confinement est marqué par de multiples échanges de lettres, d'appels, et lorsque l'on se retrouve en mai, je comprends qu'il y a bien plus grand, bien plus beau, certainement bien plus important que ces études. Je me rends au concours sans trop de conviction, ma tête est ailleurs.
Cependant, alors que j'étais certaine de quitter cet enfer quelques mois plus tôt, la question se pose de nouveau. Que faire l'an prochain ? Ai-je vraiment choisi ma filière ? Avec le contexte sanitaire, je pressens une année de cours à distance pour les élèves d'université. Alors je me lance, encore une fois, dans une "L3 vécue en prépa".
La khûbe (redoublement de la deuxième année. Même langue ancienne, même spécialité).
Tout change cette année. Je suis acceptée à l'internat de mon lycée, avec des amis qui débordent de blagues et d'énergie. Des amis qui font de grands gestes quand ils parlent, rigolent sans prendre peur, et osent être eux-mêmes. Pendant l'année, certains ne manquent pas d'avoir de porter de faux et mauvais jugements à notre égard. Nous sommes le groupe que personne n'aime, et pourtant, nous nous aimons tellement, tellement. Ça court dans les couloirs, ça crie en-dessous des fenêtres, ça danse dans les chambres et la nuit, ça explore les caves du lycée. Je travaille de moins en moins et passe la majeure partie de mes week-ends à courir en forêt, à faire des feux de camps ou à faire de la randonnée. Mon amoureux me fait découvrir un nombre incalculable de films. Nous nous échangeons des livres, faisons du sport et du yoga ensemble. Il nous arrive aussi d'écrire à deux. Après les cours, je passe le plus souvent prendre un café chez une copine, un café qui s'étire, s'étire, pour rentrer avant que ne ferme l'internat. Bref, je vois de plus en plus de monde et mon coeur me remercie. Mes résultats ne sont pas si mauvais. Plus encore, j'arrive dans le premier tiers et rapidement, dans le "top 3" (cette idée de classement me RÉPUGNE, mais c'est peut-être plus significatif pour certain.e.s). Je m'entends bien avec mes professeurs et me retrouve souvent interrogée pour un exposé de plus, une colle supplémentaire, à cause de ce redoublement. En parallèle, je suis déléguée de classe, et fait tout mon possible pour apporter mon soutien à ceux qui se sentent fléchir en cette deuxième année. Je me répète : "Si tu ne vas pas bien, va t-en. Ne va pas mettre ta santé en danger pour eux". J'ai une chance immense à suivre l'ensemble de mes cours sur place, alors je persiste, et fais des choix. Je commence à distinguer les matières qui me plaisent le plus. Je me détache des personnes qui ne me font pas profondément du bien. Je passe le concours avec une once d'espoir. Une sous-admissibilité, peut-être, pour l'ego ? Mais rien, et cela me va très bien. Mes professeurs ont plus espéré en moi que je n'y ai cru, c'est ainsi. Je ne suis pas faite pour cette école, c'est tout ! À partir d'avril, le trop-plein se fait sentir. Il me devient insupportable de croiser certains visages ou d'entendre certaines réflexions. J'ai besoin de concret, d'autonomie, et surtout, de banal, de trivial. Je n'en peux plus de cette prise de sérieux générale et je suffoque. Cette prétendue supériorité intellectuelle me repousse de plus en plus. Heureusement que je suis bien entourée mais malgré tout, j'attends la fin de l'année avec impatience. Et quand elle arrive, je suis libre, enfin LIBRE !
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Les questions
L'organisation
Elle a considérablement changé durant trois ans ! Je suis une vrai girouette en manière de planification. Néanmoins, je gardais une certaine habitude. Adepte des to-do lists, je me faisais une liste par semaine dans un carnet, et des listes plus restreintes pour chaque jour où je répartissais en même temps les tâches de la semaine. Pour une dissertation, j'écrirai le I) le lundi, le II) le mardi, et ainsi de suite. J'y ajoutais des révisions de vocabulaire, quelques lectures de cours, des exercices plus concrets, des préparations de colle, et surtout, des temps de sport ! En hypokhâgne, cette liste quotidienne était hachée par heures. Cela marchait plutôt bien, mais plus je sortais les années suivantes, plus l'emploi du temps se voyait modifié. Je travaillais tout la semaine, et me reposais complètement le week-end. Je vidais mon esprit et dormais beaucoup, beaucoup. Pour maintenir ce rythme, je ne repoussais aucune échéance. Dès que l'on me donnait une dissertation à faire, je commençais à y réfléchir pendant la semaine, un peu chaque jour. En fin de semaine, j'avais mon plan, et dès le lundi suivant, je commençais à rédiger. J'essayais de calculer à chaque fois mon temps de travail. En temps réel, une dissertation n'excède pas les 6 heures. Je m'attelais donc à respecter cet horaire. Pas besoin de se fatiguer plus qu'il ne le faut. En général, chaque jour, je travaillais deux à trois heures par soir. Je privilégiais mon sommeil. Si non, je ne tenais pas la journée. Par exemple, si je terminais à 16h, je travaillais jusqu'à 19h sans trop de pauses et après, me relâchais complètement pour prendre du temps pour moi. Je sais que certains prennent une coupure en sortant des cours. Personnellement, j'aime bien continuer sur ma lancée.
En ce qui concerne l'organisation par matière :
Histoire : Je tapais mes cours à l'ordi. J'attendais la fin de la leçon pour faire une lecture complète et réduire au maximum mon cours pour ne retenir que les informations TRES importantes. J'enlevais plein de chiffres, ne gardais qu'un exemple. S'il fallait expliquer, reformuler ou faire des liens, je faisais quelques ajouts. Si la leçon faisait une trentaine de pages, mon but était de la réduire à 15, voire 10 si c'était possible. Sur mon document, je mettais beaucoup de couleurs et d'images. Ensuite, de l'apprentissage, par coeur par coeur. Pour moi, la récitation à haute voix marche parfaitement : je prends mes feuilles et les répète, les crie, les explique comme si je me parlais à moi-même. En parallèle, j'écoutais des podcasts, regardais des émissions. J'avais aussi une grande frise chronologique qui m'a beaucoup aidée en fin d'année, et si je faisais des fiches, celles-là étaient thématiques, afin de croiser les leçons. La religion, le commerce, le système scolaire...
Français : Le français, c'est un grand plongeon dans les oeuvres du programme il me semble. Je passais du temps dans les bouquins et dans les autres livres des auteurs choisis. Je relisais mes cours, apprenais des éléments plus théoriques, et mémorisais surtout des citations. Pour Bérénice, j'ai adoré réviser les vers à haute voix. En plus des oeuvres au programme, je fichais aussi d'autres exemples. Le thème de cette année était "Le lyrisme" : je ne me suis pas gênée pour étudier avec amour Louise Labé, Desnos ou Marceline Desbordes-Valmore. À mon sens, le français se travaille de manière très personnelle. Il s'agit surtout d'assimiler certains concepts et de retenir des références précises. La langue compte pour beaucoup aussi !
Philosophie : Peut-être la matière que j'ai le plus travaillé cette dernière année puisque j'étais une véritable BOUSE. Pour la philosophie, j'étais très méthodique, histoire de me donner envie d'apprendre. Je mettais en forme et réduisais mon cours, que je relisais de temps à autres, je tenais un carnet conceptuel (Pour "La Politique", une page pour la loi, une pour la démocratie, une pour le droit...), et remplissais des fiches de référence, c'est-à-dire de livres, avec des citations, des exemples... Tout au long de l'année, je complétais aussi des flash-cards, dont je me souviens encore très bien aujourd'hui.
Latin : "Sans le petit latin, point de salut", répétait formellement ma prof. Le latin, c'est du travail régulier et de l'application, malgré tout. Je me suis rendue compte que je ne m'améliorais que lorsque je bossais vraiment. Le latin est une langue très logique : il est impératif d'en connaître donc les fondements pour pouvoir ensuite mettre en place cette logique. Chaque jour, je faisais une dizaine de minutes de petit latin : j'empruntais un livre au CDI, tentais de traduire quelques phrases en faisant simplement la construction dans ma texte, et regardais ensuite la traduction. Après les cours, je m'appliquais également à retraduire l'extrait étudié et lorsque j'avais le temps (et la motivation), j'apprenais du vocabulaire. Mon professeure nous faisait retraduire au début de chaque cours, et ré-expliquer les points de grammaire vus. Parfois, nous récitions les conjugaisons ou déclinions des groupes nominaux à haute voix. On ne peut plus stressant, mais on ne peut plus efficace.
Allemand : Je n'ai jamais été excellente en allemand, et pourtant Dieu seul sait combien j'aime cette langue, sa culture et sa littérature. Pour l'allemand, je révisais les versions et les thèmes, et essayais, comme le latin, de retraduire. Je tenais aussi un carnet avec des photos, des images, où je mettais des couleurs et du joli scotch pour les éléments plus culturels, les mouvements littéraires, quelques biographies d'auteurs. Je remplissais ce carnet à l'année quand l'envie me prenait. Si non, Quizlet marchait vraiment pour moi. Nous nous échangions nos listes avec mes camarades et j'apprenais le vocabulaire de chaque jour. Quand je l'oubliais une à deux semaines après, je la reprenais. J'écoutais aussi beaucoup de musique (surtout du rap) allemande, la radio de temps en temps, je lisais des contes de Tieck ou de la littérature plus contemporaine et regardais des séries. Druck, la version germanique de Skam, est SACRÉMENT chouette pour ça. J'adore l'allemand. Vraiment.
Spé Lettres modernes : La plus passionnante de mes matières. En particulier cette année, avec Ronsard, Laclos et Aragon au programme. Les lettres modernes, c'est de la relecture, de la relecture, et encore de la relecture des oeuvres (ce que je n'ai pas vraiment fait, si ce n'est pour Aragon). Il faut connaître en profondeur les intrigues, les personnages, et le système d'écriture de chaque auteur. Après, c'est surtout la maîtrise de l'exercice qui fait la chose. En lettres modernes, c'est un commentaire de texte, mais les attentes sont très hautes. Même au concours je n'ai pas dépassé la moyenne (à ma plus grande tristesse, j'avoue).
2. Par rapport au lycée ?
Il y a bien-sûr quelques ressemblances. La prépa garde une structure très scolaire avec une classe, un corps enseignant défini, un système de notes et de bulletins, des conseils de classe...D'un côté, cette structure est un avantage. Certains des professeurs s'attachent à la personnalisation du parcours, et l'on créé facilement de belles amitiés, avec notre filière ou celle des autres. J'ai eu la chance de nouer également de fortes relations avec le personnel de mon lycée, surtout la dernière année en internat : les cantiniers, les pions, la documentaliste...Tout un tas de gens qui connaissent votre situation et qui restent disponibles pour vous. Après, selon moi, la prépa reste tout même radicalement différente du lycée. Parfois, on en vient même à se demander si l'on étudiait les mêmes matières...Plus revêches et vieilles écoles que d'autres, certains professeurs n'attendront pas si vous êtes en retard, ne répèteront pas deux fois et vous donneront une large part d'autonomie ; on reste dans un cadre d'étude supérieur. Rapidement, cela peut devenir "chacun pour soi" si des liens ne se créent pas entre élèves. Le rythme de travail est bien-sûr beaucoup plus soutenu, et même si une pause s'impose, vous savez pertinemment qu'elle ne peut durer éternellement. Ce n'est plus votre travail qui dépend de votre quotidien, mais l'inverse. (En tout cas, si vous tenez vraiment à suivre la rigueur type concours !). Il faut s'attendre également à de "mauvaises" notes par rapport au lycée, mais qui sont en réalité très bonnes en prépa. J'ai dit au revoir aux notes supérieures à 15/16 dès l'hypokhâgne et l'on s'y fait rapidement, je vous assure. De plus, acharnement dans le travail ne signifie pas nécessairement réussite. J'avais beau apprendre par coeur certains cours, mes notes restaient médiocres. On le dit assez peu, mais la prépa, c'est quand même une LARGE part de réflexion et de compréhension. Certains réussissent très bien sans être scolaires ! L'un de mes amis avait une moyenne de 11/20 au lycée. En prépa, il est devenu l'un des meilleurs de la classe car sa capacité à raisonner était exceptionnelle. Tout peut changer.
3. Et la compétition ?
Dans ma classe, durant trois ans, elle était quasi absente. Bien peu d'entre nous visaient l'ENS et comme chacun avait son projet dans sa tête, il n'y avait aucun besoin de se comparer aux autres. Néanmoins, il n'est pas rare que certains soient encore très attachés aux notes, le lycée nous formate de cette manière. Comme je n'avais pas envie que ces personnes influent sur mon moral, je ne regardais jamais mes notes en cours et ne les partageais à personne d'autre que moi. Après tout, j'avais mon parcours, ils avaient le leur, point barre. Si quelques uns vivaient en effet d'un esprit un peu plus compétitif (il y en a eu peut-être deux ou trois, dans toutes mes années), je préférais les ignorer, n'étant pas intéressée par l'ENS.
4. Réussir en prépa
À mes yeux, la plus grande réussite que l'on puisse avoir est de passer par la prépa. Il faut le dire : c'est une filière difficile, extrêmement rude pour la confiance en soi, impardonnable et violente. Bon nombre ne peuvent suivre car leur corps le refuse. Si vous êtes en prépa, ou que vous vous arrêtez, bravo. Et si vous n'y êtes pas, bravo aussi ! Il n'y a pas de parcours plus important que d'autre.
Cela dit, si vous voulez réussir, hé bien il me semble qu'il faille déterminer votre objectif. Pour ma part, je voulais simplement obtenir mes équivalences en licence de Lettres. Il me suffisait d'être présente tout au long de l'année et de me présenter au concours. Étrangement, c'est quand j'ai cerné cet objectif que mes résultats ont augmenté car j'ai évacué le stress et repris passion pour ce que j'étudiais. La réussite est déjà énorme si vous venez en cours, maintenez une moyenne honorable (oui, 9 de moyenne en prépa c'est BIEN, sérieusement) et rendez les devoirs demandés. On ne vous en demande pas plus si vous ne présentez pas de concours particulier.
Si votre but est d'obtenir l'ENS, je n'ai qu'un mot : accrochez-vous. C'est un travail de longue haleine. Je ne peux parler que maladroitement de ce cas, étant donné que je ne suis absolument pas concernée. Néanmoins, une amie qui a intégré l'an dernier m'a dit la chose suivante : "Je travaillais toute la journée, tous les jours de toutes les semaines. Même dans la pause entre midi et deux. À la fin de l'année, si un cours était moins intéressant que d'habitude, je séchais pour travailler autre chose. Et surtout, bosser toutes les matières en profondeur, sans en négliger une seule. Une mauvaise note au concours peut faire chuter toutes les autres car les coefficients sont les mêmes partout".
5. Du temps pour soi
Il en faut. En tout cas, je n'aurai pas pu continuer sans. Ma réflexion ne vaut rien si je ne suis pas apaisée et de bonne humeur. La prépa m'a permis de me rendre compte que j'ai besoin d'être entourée, et surtout d'être entourée de personnes joyeuses. J'ai besoin également de temps de solitude, j'ai besoin de camper de temps à autre dans la nature, de me dépenser dans le sport, de voir ma famille, de lire du YA sans culpabiliser, et d'avoir une vie spirituelle. J'ai besoin de toutes ces choses qui font du bien à mon coeur pour affronter la difficulté. Je me sens plus forte, et surtout, ce temps pour soi me permet de prendre du recul sur ce que je vis en prépa ! C'est tellement important de prendre de la distance avec cet univers : vous valez tellement plus que ce que disent vos bulletins. Je suis heureuse, aujourd'hui, d'être autant sortie cette année et d'avoir rencontré autant de monde. Car je me sens pleine : autant sur le point de vue social que mental et intellectuel. Alors on ne se refuse rien. On part courir, on regarde un film, un épisode, on va à un concert. Ne vous arrêtez pas de vivre pour quelque chose que vous ne voulez pas.
6. Le concours
Je l'ai beaucoup plus ressenti lors de ma khûbe. Ménageant une grande espérance dans mes capacités (que je n'avais pas du tout, perso), mes profs me rajoutaient des colles et me demandaient plus d'entretiens personnels. Évidemment, cette surcharge a légèrement augmenté ma dose de stress. Pourtant, comme l'an dernier, j'abordais les choses avec beaucoup de distance. La même évidence venait à moi : Je ne veux pas ce concours. Je n'ai que faire de réussir ou non ! À la limite, il m'était un peu plus important d'avoir de bonnes notes dans les matières qui comptaient vraiment pour moi et que je voulais approfondir par la suite, c'est-à-dire la littérature, le latin et un peu l'allemand. Les multiples DS et concours blancs préparent suffisamment à l'épreuve pour qu'il n'y ait pas de surprise lors du concours, je vous assure. Alors pas de stress. Pendant les semaines de révisions, je me suis autorisée quatre jours de marche en montagne avec mon copain pour prendre l'air : j'en avais besoin, et encore une fois, cette sortie m'a offert un élan et une motivation nécessaires aux dernières séances de travail. Ce concours, c'est un simple bulletin de notes, une fois dans votre vie, sur vos capacités lors de cette année A durant ce mois d'avril précisément. Entre autres, ce n'est pas VOUS entièrement.
7. Les débouchés
Alors là, étonnement. Je ne pensais pas qu'il était possible de faire tante de choses après une A/L. Évidemment, la PACES ou l'école d'ingénieur sont peut-être un peu plus éloignés, mais enfin. Si vous aimez les humanités de manière générale, vous trouverez votre compte. Je pense donc :
aux métiers de l'enseignement, évidemment (professeur des écoles, de collège, lycée, d'université) , et même l'enseignement à l'étranger !
aux métiers du livre (éditeur, libraire, auteur, illustrateur...)
au journalisme
aux écoles de commerce (oui oui, elle recrute des littéraires, sans passer les maths ou statistiques)
aux écoles d'art et de cinéma (Le Louvre par exemple)
aux écoles de management
aux écoles de mode, de marketing, de communication et d'information
aux Instituts d'Etudes Politiques
aux écoles de traduction
aux métiers relatifs aux ONG, à l'aide humanitaire
aux écoles militaires (Saint-Cyr par exemple)
8. Comment s'y préparer ?
En se reposant. L'année qui va suivre va être chargée. Si vous arrivez en hypokhâgne et encore plus si vous vous lancez dans la deuxième année, donc cet été, pensez à vous avant tout. S'il y a des livres nécessaires à lire pour la rentrée, lisez-les, et si un devoir est à rendre, faite-le. Si l'on vous demande des révisions précises et que vous souhaitez vous y mettre, prenez-le temps et assimilez en profondeur mais ne vous surchargez pas avant que l'année commence ! Vous aurez le temps de travailler dès le mois de septembre. Pour ma part, je ne lisais les oeuvres de français au programme que pendant l'année : les cours venaient éclaircir ma lecture et j'assimilais beaucoup mieux le contenu. Si vous tenez à être tout à fait prêt, faites ce que l'on vous demande mais REPOSEZ-VOUS. Lisez également des classiques, petits ou gros peu importe, auteur français ou étranger peu importe, mais lisez tant que cela vous donne du plaisir. J'ai relu mes déclinaisons et conjugaisons la vieille de ma rentrée de khâgne, et tout allait bien.
9. Le bilan personnel, le ressenti général et l'enrichissement
Quelles montagnes russes ! Quand je repense à mon entrée en hypokhâgne et à mon état actuel, je me dis que l'attraction fut longue et périlleuse, mais tellement enrichissante. Certainement que je ne m'attendais pas à autant changer en "si peu" de temps. La prépa m'a apporté beaucoup de choses, de différentes manières c'est certain, mais enfin, je ne regrette pas mes choix, et notamment celui d'avoir suivi une troisième année. J'insiste une fois encore : j'ai poursuivi parce que j'avais la force mentale de le faire, mais la santé est une priorité inaltérable sur tout le reste. Je termine ce parcours plus heureuse et épanouie que je ne l'ai rarement été. Je me suis découverte et je sais désormais exactement ce que je veux. Ce que je veux faire de ma vie, ce que je veux devenir et ce que je veux entreprendre.
L'enrichissement intellectuel/culturel : Une explosion de feux d'artifices ! J'ai énormément appris au cours de ces trois ans et la pluridisciplinarité fut une vraie aubaine. Croiser une notion que l'on retrouve en latin, plus en allemand et en littérature, c'est terriblement stimulante. La prépa m'a ouvert sur l'histoire et l'étude de l'histoire. Le travail de mémoire, le recul, et avec, l'ouverture au monde et aux civilisations. Je suis incollable sur la Chine du XIXème siècle et croyez-le ou non, cela m'est plus utile qu'on ne le pense. J'ai considérablement enrichi ma connaissance des cultures grecques et latines et de leurs mythologies, ma maîtrise de l'anglais et de l'allemand, et mon amour de l'art, sous toutes ses formes. Quel plaisir de pouvoir aller à Orsay, se mettre devant un tableau, et le décrire en pensant aux heures de cours. Ou encore d'aller au cinéma et d'apprécier un film, vraiment. La prépa m'a également ouvert à la géographie, à la sociologie, et même à la politique. Mes premiers cours de français en hypokhâgne me restent encore en mémoire et je reste assez rigoriste quant à l'utilisation de certains mots (c'est peut-être un défaut, oupsiiii). À l'oral, je suis passée de la plus grande timide de ma classe de terminale à la comédienne de théâtre de mes colles. J'ai acquis une assurance que je pensais absolument inatteignable et une large confiance malgré mes peurs et appréhensions, qui restent présentes.
L'enrichissement mental : La prépa, ça forge. Ça forge un moral de béton pour avoir le courage de se dire "Oui, ça fait la cinquième fois que j'ai 2/20 en français. Mais c'est pas grave. Je vaux tellement mieux que ça". C'est un gain de confiance, une prise de recul sur la réalité, et paradoxalement, une prise de recul sur ce qui vous paraît important et sur ce qui ne l'est pas. J'ai découvert, par exemple, que le jardinage était mille fois plus important à mes yeux que la philosophie. La prépa oblige également à faire des sacrifices et des choix qu'il faut assumer dans les moments les plus chargés, où les doses de travail se remplissent brutalement. C'est apprendre à prendre du temps pour soi et à s'aimer malgré les mauvais commentaires que l'on peut recevoir au quotidien.
L'enrichissement moral, relationnel : L'enrichissement est aussi passé par tous ces yeux, ces visages avec lesquels j'ai passé tant de temps. Ces soirées à se remonter mutuellement le moral, à pleurer dans les bras les uns des autres, à danser jusqu'à une fatigue extrême, ces journées à hurler de rire au CDI et à se tordre sur nos traductions en allemand. J'ai rencontré de multiples personnalités qui m'ont toutes apporté quelque chose de particulier, sans le vouloir. Le meilleur d'elle-même, le meilleur qu'elles avaient à donner. J'ai partagé des voyages et échangé de longues discussions, j'ai été à la plage et en maraude, j'ai sauté sur les toits du lycée et aie dîné au restaurant. J'ai rencontré des personnes en dehors de la prépa, avec lesquelles j'ai noué des liens très forts. J'ai rencontré mon copain, sans qui, au moment où j'écris cet article, je ne serais rien, tout à fait rien. (C'est niais mais vrai). J'ai osé assumer ma passion pour la littérature et celle du latin. Je n'ai désormais plus peur de dire que je fais des études de lettres, que je vais avoir un métier que j'aime, et que je me sens bien. J'ai appris à me séparer des personnes qui me faisaient du mal. J'ai réussi à me détacher d'un genre de soirée qui ne me correspondait plus, dans lequel je ne me reconnaissait pas. Je suis parvenue à m'habiller comme j'aime réellement : avec les longues jupes de mon arrière grand-mère et les casquettes/bretelles de mon oncle. J'ai retrouvé ma vie spirituelle, mes croyances, mes heures de méditation et ma pratique du yoga. Le sport est aussi devenu une activité beaucoup plus fréquente, comme l'écriture, dans laquelle je m'épanouis de jours en jours. Je redécouvre les mondes imaginaires de mon enfance avec mon copain, je dessine des sirènes et des elfes sans honte, on pense des aventures, des histoires et des personnages hauts en couleurs.
Cet été, je compte bien profiter du mieux que je le peux de la route. Partir seule ou à deux ou à trois et fouler les chemins qui se présentent à moi. Il y a tant de choses à voir en dehors des livres, et j'aime tout autant les lignes d'un poème que les lignes d'horizon.
J'espère que cet article vous aura été utile. Si vous avez des questions, je vous invite à me les poser en commentaires. Portez-vous bien.
Bien à vous,
Alice.
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incroyable de penser que j'avais 9 ans en 2010 et que j'en aurais 19 ans dans 3 mois. j'ai tellement changé, mentalement et physiquement je trouve ça effrayant mais tellement incroyable. j'arrive pas à croire qu'en 2030 j'aurais 29 ans ça me 🤯. il y a tellement de choses qui se sont passées dans ma vie l'adolescence c'est un peu quelque chose d'incroyable quand même. je me suis inscrite ici en septembre 2015, j'avais 14 ans je venais de rentrer en 3e et maintenant j'en ai 18 et je suis à la fac et bref c'est incroyable de penser que j'ai passé tellement de temps à raconter ma petite vie ici mais je suis super contente de m'être inscrite totalement par hasard et vous êtes tous des petits paumés et des gens un peu bizarres mais tumblr ça a tellement compté pour moi peut-être maintenant un peu moins mais ça reste un endroit privilégié pour venir raconter n'importe quoi et aussi pleurer un bon coup des fois et il y a plein de gens que j'adore ici donc voilà ahah je sais pas trop comment dire ça mais je trouve ça ouf qu'il y ait des gens ici qui m'aient vraiment vue grandir et raconter de plus en plus n'importe quoi mais c'est clair que la petite gonze de 14 ans a un peu changé (et je suis un peu fière de la personne que je suis quand même !) et vraiment merci de m'avoir trop fait rire et prendre conscience de tellement de choses je pense que j'ai créé ce compte parce que je me sentais un peu seule et j'avais besoin de raconter ma vie et j'étais un peu frustrée parce que le collège c'était dur pour moi pas scolairement mais socialement parlant et j'arrive pas à croire qu'il y ait autant de gens qui ait décidé de me suivre parce que c'est vraiment n'importe quoi ici et il y a tellement de gens beaucoup plus cools et compréhensibles que moi mais ahah je pense à quand j'étais en 3e et que j'avais pas de portable et que j'allais tous les soirs sur l'ordi de mes parents pour raconter mes petites anecdotes un peu nulles mais toujours sincères et je pense que j'ai toujours essayé d'être le plus sincère possible mais bref je suis super contente d'être ici même si c'est pour raconter n'importe quoi et à tous une très bonne année gros bisous
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Victoria Thérame, autrice féministe de polars délirants
Je viens de dévorer deux romans de Victoria Thérame, en tombant dessus de manière hasardeuse, et c'est de la frappe ! Je m'en viens vous en toucher deux mots… ou peut-être un peu plus.
Depuis cet été, on peut dire que je suis à fond dans les polars, ce genre qui ne m'avait jamais intéressé auparavant me tient en haleine depuis des mois. J'ai commencé avec « La Sorcière » de Camilla Läckberg (que je vous conseille lourdement) et depuis plus rien ne m'arrête.
Il y a deux semaine, on a mis entre mes mimines deux romans de Victoria Thérame (« Staboulkash » et « Sperm River – Aventures rocambolesques de Béatrice Verly, dite Béverly »). Je ne connaissais ni l'autrice ni ses romans. Et voici ce que j'ai découvert…
1) Déjà, cette meuf a été journaliste pour la revue « Sorcières » !
« Sorcières » était une revue littéraire, artistique et féministe entre 1975 et 1982. Je suis tellement déçue de ne pas l'avoir connue. Si quelqu'un à un vieux numéro dans son placard, je suis preneuse, contactez-moi de toute urgence !
Voici un extrait de son manifeste (attention, c'est beaucoup trop bien) :
« Pourquoi sorcières ? Parce qu'elles guérissaient. Ou empoisonnaient. Rien là de surnaturel. Elles étaient les soignantes, les guérisseuses du peuple. Elles étaient les sages-femmes, aidaient les femmes à la naissance, à la vie. Elles pouvaient aussi les aider à se libérer de grossesses non désirées. C'était un peu trop ! « L’Église déclare, au XIV siècle, que si la femme ose guérir, elle est sorcière et meurt » (Michelet). Est-ce un hasard si la lutte pour la liberté de l'avortement est une des premières grandes luttes de femmes, actuellement ? Comme les sorcières, brûlées par l’Église au bénéfice de la Médecine, des milliers de femmes, ici et maintenant, ont été tuées ou mutilées par l'Ordre des prêtres et l'Ordre des médecins. Et ce n'est pas seulement de liberté qu'il s'agit. Cette lutte est une mise en cause des rapports de reproduction (et de production) qui ébranle les sous-bassements de la société. La société phallocratique s'est édifiée, érigée sur la mise à l'écart, pire sur le refoulement de la force féminine. La révolution qui vient va tout bouleverser, elle est irrépressible, inexpiable. Je voudrais que « Sorcières » soit un lieu ouvert pour toutes les femmes qui luttent en tant que femmes, qui cherchent et disent (écrivent, chantent, jouent, filment, peignent, dansent, dessinent, sculptent) leur spécificité et leur force de femmes ». Xavière Gauthier : Sorcières n°1, 1975
Marguerite Duras et Françoise Dolto ont d'ailleurs contribué à cette revue. Un peu la classe.
2) Victoria Thérame est publiée à l’Édition des Femmes !
Pour celleux qui ne le savent pas, il s'agit d'une maison d'édition lancée en 1972 par des femmes du MLF et du collectif Psychanalyse et Politique.
Elles éditent des œuvres de femmes, sur les femmes et l'émancipation féminine. Elles ont notamment édité George Sand et Virginia Woolf, sisi.
Un des premiers succès en librairie pour cette maison d'édition est « Hosto Blues » de Victoria Thérame et le premier best-seller est « Du côté des petites filles » d'Elena Gianini Belotti. Je n'ai pas encore lu « Hosto Blues », mais « Du côté des petites filles » est selon moi un livre à lire de toute urgence, pour tous et toutes. Allez-y, go go go !
Bref tout ça pour dire que cette maison d'édition est beaucoup trop cool !
3) Victoria Thérame est une personne super, ça devrait être un argument suffisant… non ?
« Les femmes de cette époque, nous étouffions, humiliées, désespérées, révoltées, la tête dans les murs. La misogynie nous écrasait chaque jour. Nous n'en pouvions plus de l'injustice qui nous était faite, du mépris qui nous entourait. Privées d'études, cantonnées dans des métiers pénibles, inférieurs, mal payés. En finir avec ce vieux monde ! Dans toutes les assemblées de femmes – sans hommes, car les hommes venaient pour insulter, ricaner, freiner ce mouvement révolutionnaire et leur présence rendait muettes certaines femmes habituées à plier devant eux -, dans toutes ces assemblées, chacune racontait, pleurait, criait sa souffrance, les abcès se crevaient et la misère, l'oppression de la vie féminine montait comme une vague énorme que rien, désormais, ne pourrait arrêter » Victoria Thérame.
Voilà voilà, maintenant qu'il est communément admis que cette femme déchire, on va passer à ses deux romans.
Staboulkash
« Staboulkash, je ne savais pas ce que ça voulait dire. Ce soir, je me l’explique mieux : une machine noire qui s’élance et défie la mort. » Victoria Thérame.
Jaki a une vie plutôt banale, un boulot banal, une relation toxique banale…
Mais elle, elle est loin d'être banale, et elle décide de se tirer sur la piste du bonheur et de l'indépendance, de la liberté.
« Jaki, elle est morte, Jaki, elle en peut plus. Vous l'avez trop usée […] J'ai choisi de vivre envers et contre tout. Je me laisserai plus noyer par votre impuissance volontaire et morbide ! »
Elle quitte tout, suit la trace d'un parfait inconnu et se jette dans sa véritable passion, la musique. Jaki est pianiste, elle vit sa vie en musique, pense, ressent et voit en musique. On rencontre des personnages et des lieux extraordinaires, on se laisse flotter sur la poésie musicale de Jaki, et aussi, voire surtout, par ses névroses qui nous bercent jusqu'à une sorte de sommeil éveillé, de songe étrange. Dans ce roman, la musique est une arme, une fierté, un poème, une rêve, une folie, une vérité, une âme. Mystères et obsessions se mêlent délicieusement dans une tornade rythmée et à travers des événements complètement extravagants.
« Et pourquoi Agatha était-elle dans la chambre de Jean ? Et si Agatha, c'était Jean ? Qu'Agatha soit le travesti de Jean ? Les ai-je déjà vu ensemble ? … Cette maison me donne des tournoiements étranges et des interpénétrations de personnages… mon monde se pétrit dans ma tête, s'amalgame, joue, s'amuse ! Tout est possible ! Tout est mélangé ! Tout est un mouvement perpétuel ! »
Jaki est un personnage incroyable. Je me demande souvent si je la pense au bord de la folie, ou si je pense qu'au contraire c'est un des personnages féminins les plus réalistes et censés que j'aie pu lire… Et je crois que c'est exactement les deux. Allé, ça vous donne pas un peu envie de la suivre dans ses multiples enquêtes ? Même si elle ne vous plaît pas, ses ami(e)s vous convaincront bien assez rapidement. Place aux marginaux et aux artistes, dans un décor spectaculaire ! Force et paillettes.
« Zette s'est accroupie contre mon tabouret à sa manière habituelle ; je me souviens de son regard, la première fois… brasier ardent, rougeoiement… j'aspire de toutes mes forces à te débarrasser de Jarby… à nous débarrasser de cette oppression, de cette menace sur le Corsaire... »
En réalité, j'arrive pas à me dire avec certitude que ce roman est bel et bien un polar. C'est bourré de mystères, d'enquêtes… mais il ne s'agit pas spécifiquement de crimes, et la police prend très peu de place dans le roman. Si vous l'avez lu, j'aimerais vraiment avoir votre avis sur la question !
« Rien n'est bizarre maestrina ! Tout s'explique un jour ou l'autre ! »
Au fait, Staboulkash a obtenu le prix Jean Macé en 1982, ouais ouais.
Sperm River – Aventures rocambolesques de Béatrice Verly, dite Béverly
Là, pour le coup on est vraiment sur un polar. Un polar vraiment chelou, mais un polar quand même.
« Quatre vieilles dames seules assassinées à l'arme blanche et à la scie. Coupées en morceaux vivantes. Elle s'introduit chez elles en prétextant qu'elle leur livre des fleurs. Tu parles, les vieilles, négligées de tous, si elles sont curieuses et heureuses de recevoir des fleurs ! »
Béverly bosse dans un hôpital, en service psychiatrie, et son boulot a tendance à déborder à grands flots sur sa vie privée. Amoureuse d'un ancien patient et apparemment poursuivie par une présumée meurtrière… Laissez-moi vous dire qu'elle va se laisser happer dans un bordel innommable !
C'est vraiment un polar complètement barré, que j'ai adoré ! Et je vous invite à aller suivre l'enquête de la demoiselle.
« J'eus du mal à m'endormir. Je rêvais que Réginald était réellement le géant roux de la Samar. Échanger un malade mental contre un sportif ! Retrouver ce que j'avais vécu avec Sylvain… Parler, danser, rire, dans une éclaboussante énergie ! Au lieu de ce labyrinthe gluant et noir que j'avais aux trousses »
Victoria Thérame… MERCI !
Merci de créer des femmes fortes, des femmes vraies, des femmes brisées, des femmes barrées, des femmes passionnée, des femmes courageuses, des femmes assumées.
D'ailleurs ! Vous avez entendu parler du Staunch Book Price ? Il s'agit d'un prix qui récompense l'auteur d'un thriller dans lequel aucune femme n'est "battue, harcelée sexuellement, violée ou tuée."
Je pense qu'il est important de représenter les violences infligées aux femmes, parce qu'elles sont une réalité pour beaucoup d'entre elles. Mais à un moment, ça existe aussi les femmes fortes, intelligentes et courageuses. Donc merde, il n'y a pas UNE image de la femme (faible, victime), il y en a MILLE bon sang de bois !
Tout ça pour dire que je salue grandement cette initiative de Bridget Lawless !
Les autres livres
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Trigger Warning
GROS DISCLAIMER !! SI VOUS ETES SENSIBLES JE VOUS PRIE DE NE PAS LIRE CE TEXTE !!
Alors, je sais pas vraiment par où commencer, ce texte risque d'être long de ce fait.
Depuis petite j'ai toujours été quelqu'un de mis à part, par choix parfois, et parfois non. J'ai vécu un harcèlement scolaire au collège qui aura duré 4 ans. Je vous passe les détails, mais cet harcèlement m'aura tellement marqué que j'aurai fait deux tentatives de suicide et j'ai commencé à me mutiler durant cette période la. Je tiens à préciser que la majorité des personnes qui m'ont harcelé étaient des garçons. Et parmi eux il y avait un garçon pour lequel j'ai pu ressentir un début de sentiment amoureux. C'est important de le noter. Je m'étais jurée de ne jamais laisser un garçon m'approcher, me toucher. J'ai été traumatisée par eux.
Je recevais dans mon casier et dans ma trousse des petits mots écrits par ce garçon me disant que j'étais un monstre, une baleine, une poubelle. Que jamais un garçon ne pourra m'aimer, que je ne méritais pas leur amour, que j'étais sale, moche, grosse.
Quand je marchais dans les couloirs on me poussait dans les escaliers, j'entendais des cris de dégoût si j'osais lever la tête pour les regarder... Vous avez compris le topo.
A la suite de cet harcèlement ma famille a décidé de déménager. pour plusieurs raisons. La première était l'harcèlement, la deuxième était parce que j'avais commencé une relation platonique avec une fille. Mes parents ont décidé de m'éloigner de cette "toxicité" pensant que la campagne serait plus rétrograde et mieux pour ma "santé mentale".
En arrivant dans ce nouveau lycée je me suis rendue compte que les relations homosexuelles étaient pas du tout tabou j'ai pu avoir plusieurs relations avec des filles, toutes plus toxiques les unes que les autres. J'étais trompée, trahie, violée (les filles violent aussi vous croyez quoi). Alors j'ai sombré dans la drogue et l'alcool pendant 5 ans.
En 2015, à la fin d'une relation abusive où ma copine de l'époque venait de m'emmener à la plage pour se faire pardonner de ses aventures, elle a pris le temps durant tout le trajet en voiture de me raconter comment elle avait baisé une de ses meufs. Je me suis mise à pleurer toutes les larmes de mon corps et en me voyant pleurer elle m'a sorti une phrase que je n'oublierai jamais "Tu m’énerves à pleurer, mets toi à quatre pattes sur la banquette arrière." Je lui ai dit très clairement que je ne voulais pas, elle s'est garé sur une aire d'autoroute, et m'a fait ce qu'elle voulait. J'ai continué de pleurer.
En rentrant j'ai avalé tous les cachets qui se trouvait sur ma route.
En 2016, suite à cela j'ai essayé de trouver un pansement, une fille gentille, qui ne m'aimait pas, que je n'aimais pas. Et ça fonctionnait comme ça. On s'aidait mutuellement. Jusqu'au jour ( le 09.01.16) où je suis allée à l'anniversaire d'une amie qui se déroulait chez un mec que je ne connaissais pas. ( on va l'appeler Patrick) A l'époque je prenais beaucoup de drogues et je fumais des gros teh (puis surtout je connaissais pas mes limites) On avait commencé l'apéro à 15h et je devais voir ma copine-pansement à 18h. Sans surprise à 18h j'étais plus en état de la voir et j'avais oublié que mon téléphone existait.
Tout le long de la soirée Patrick ne cessait de me faire du rentre dedans, me disant que c'était du gachis de ne pas gouter à la bite, que j'étais pas lesbienne, que ça se voyait que j'étais hétéro bref.
Je devais dormir chez lui, ne souhaitant pas croiser mes parents dans cet état là et on avait convenu que mon amie et moi dormions dans sa chambre et lui dormirait sur le canapé.
A 00h j'étais claquée, un gars de la soirée m'a porté dans la chambre et a veillé à ce que personne ne rentre pendant 2h. Pendant 2h il était devant la porte. Patrick forçait, il criait que c'était sa chambre et qu'il avait le droit de rentrer.
J'avais beau ne plus être capable de parler ou de bouger, mais mes oreilles entendaient tout. Et mes yeux voyaient tout.
A un moment il a fallu qu'il rentre chez lui, et dès l'instant ou il est parti Patrick est rentré. Et il s'est assis sur un fauteuil face au lit. Mon amie dormait à poing fermé et moi j'avais peur. J'avais peur donc que je gémissais pour lui faire comprendre que je voulais qu'il sorte. J'ai essayé de crier ou d'appeler à l'aide, et lui il est venu sur le lit, il m'a mis une main sur la bouche, et puis là je me suis évanouie. Je sais pas tout est devenu noir, j'ai repris connaissance à un moment ou je l'ai entendu me dire "je t'aime suce moi la bite" et la j'ai pleuré.J'ai pleuré et je sentais ses mains partout sur moi, mon amie qui dormait juste à côté de moi. J'avais l'impression que ma vie était un cauchemar. C'était la première fois qu'un mec me touchait, qu'un mec entrait en moi, et cette première fois était un viol.
Il m'aura fallu trois ans pour l'admettre.
Suite à cela je me suis forcée de l'aimer, Patrick, pour moins me sentir sale. Au final il m'aura frappé, humilié, violé encore plusieurs fois.
A cette soirée je suis morte intérieurement. J'ai même plus eu la force d'essayer de me tuer, je me laissais tout simplement mourir.
Quand je suis rentrée chez moi j'ai commencé à me mettre en mode automatique, un robot, je souriais plus, je dormais plus. J'ai durant 2 ans cessé de manger arrivant à un poids effrayant de 38 kg.
Depuis ce 09.01.16 je suis incapable de faire confiance à qui que ce soit, j'ai une peur bleue des hommes, de leurs regards, de leurs intentions. Je suis incapable de marcher seule quelque part sans me faire suivre, agresser, accoster. J'arrive plus à apprecier la vie en fait, j'arrive plus à rire ou à sourire ou tout simplement être sereine, et ça me brise le coeur tous les jours de voir que je suis pas la seule dans ce merdier. Des fois je me retrouve à me laver 3 ou 4 fois par jour parce que j'ai des flashback de sa gueule lame disant qu'il m'aime en me voyant pleurer.
Je ne sais pas pourquoi j'écris ça ici, en fait j'ai du mal à en parler à mes proches, parce qu'à chaque fois on me demande de me remettre en question, que je n'aurai pas du boire, ou me maquiller, ou mettre des jupes..
J'ai essayé d'en parler à des filles mais manque de chance, les filles me méprisent, allez savoir pourquoi, j'ai aucune amie fille.
Patrick m'a tué, c'est comme s'il m'avait achevé.
Aujourd'hui j'ai 21 ans et je suis incapable de me déplacer seule ou que ce soit.
Merci de m'avoir lu, et désolée du dérangement. Bisous
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Étape vila nova de milfontes
Déjà la journée commence pas terrible. Je suis levée à 7h30 après une nuit de 10h (bordel ça fait du bien) et j'attends patiemment 9h pour récupérer la facture de ma chambre. Sauf que la personne j'arrive qu'à 11h.
Hors de question d'attendre et du coup je prends ma première mauvaise décision de la journée : je pars sans prendre de petit déjeuner en direction de Sines. (Alors qu'une anglaise très mignonne venait d'arriver mais peu importe. Il s'avère que ce n'était pas une si mauvaise idée après tout)
Donc je pars toute confiante car ça ne fera que descendre me dit le GPS.
Pas d'inquiétude.
QUE NENNI
J'arrive péniblement à Sines l'estomac au bord de la nausée (car C'est un symptôme du manque de nourriture le saviez vous ?)
Je trouve un Mcdo (terre promise) et je me prend enfin un petit dej.
Je repars 1h plus tard allégée de qq euros et en me disant : il est bientôt midi ne souhaitant pas rouler dans les heures chaudes je dois trouver un abri.
Mais PAS D'ABRI
Donc je roule jusqu'à ma prochaine étape (ou tout comme) en plein cagnard (Mais admettons moins chaud qu'hier et avant hier ou j'avais fait cette erreur d'où ma decision).
ENFIN je tombe sur les paysages magnifiques que l'on m'avais promis, fini les routes monotones entourées de pins enfin la mer ! (L'océan oui je sais)
Je m'arrête pour manger des sardines cuites au feu de bois avec huile d'olive et s'il. Un délice.
Je me mets à philosopher sur les poissons (d'un point de vue culinaire ) pour découvrir à mi repas que je suis une snob du poisson. Oui ça existe apparemment. Parce que ce N'EST pas dur à manger contrairement à ce que l'on pense. Un bon couteau glissé sous le ventre au niveau de la queue et hop on découpe un filet proprement. On enlève les viscères et on soulève les arrêtes par la queue délicatement. Alors oui C'est pas pour les bourrins.
Bref...
Je repars confiante
S'enchaîne des paysages somptueux de plages et de falaises et ça y est j'y suis dans le Portugal sauvage ! Enfin une bonne décision.
Sauf...
Sauf que le sable mes amis.
Qui dit plage dit dunes.
Qui dit dunes dit sable.
Et une d'une N'EST PAS CYCLABLE MR DE L'UNION EUROPEENNE QUI A FAIT LE TRACE DE L'EUROVELO.
2h pour faire 4 pauvres km.
2h de sueur
2h de chaleur
2h de crème solaire
2h à rager
2h de putain de sable
2h heure avec juste une route de sable devant soi et une seule direction à suivre : en avant.
Il n'y a que 2 choses à retenir de cette épreuve : on peut tout faire avec de la patience et de la volonté.
Jamais je n'ai été si heureuse de voir du bitume.
Donc conclusion : il faut bien manger avant de partir et mieux préparer sa route.
Les photos arrivent ;)
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il faut que j'explique mon rêve bien badant de cette nuit parce que franchement je pourrais en faire un scénario d'épisode pour black mirror : Je suis enceinte et je donne naissance à un bébé qui est en fait un clone de moi-même (mais en jeune du coup), très vite je me rends compte que je vais pas l'élever comme un rapport normal de mère à fille, mais que je vais "simplement" déplacer mon âme de mon corps actuel au corps de mon clône, chose qui est possible car ce rêve se passe dans une sorte de futur dans une autre dimension (bref). Ce qui fait bader, c'est qu'après avoir déplacé mon âme dans le corps plus jeune, je ne me débarasse pas de mon ancien corps, qui devient juste une coquille vide qui va me suivre partout. Du coup je lui dis de faire des choses, il devient un peu mon servant, il parle pas il execute juste des choses. Puis je grandis et j'arrive à l'âge à peu près que j'ai dans le rêve (mon âge actuel), je suis sur la banquette arrière dans une voiture avec des personnes qui ont l'air mes potes, il y a aussi mon clone (qui me suit partout) à côté de moi, et puis un de mes potes se retournent et dit mon nom, et puis d'un coup mon clône qui avait rien dit depuis des années (du rêve) se réveille et commence à hurler "ESTELLE, C'EST MOIII, C'EST MOI, ESTELLE!!" et là je me réveille en sueur, bref HAHA j'adore
// oh mu
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Psychotic Love
Chapitre 7 : talent caché
Chapitre 1 : le dossier | Chapitre 2 : la demande de stage | Chapitre 3 : le patient | Chapitre 4 : la première discussion | Chapitre 5 : coup de cœur | Chapitre 6 : jeu d’énigmes | Chapitre 7 : talent caché | Chapitre 8 : garde de nuit | Chapitre 9 : calmants douloureux | Chapitre 10 : sentiments ambigus | Chapitre 11 : conversation intense | Chapitre 12 : effrayant passé | Chapitre 13 : sentiments dévoilés | Chapitre 14 : règlement enfreint | Chapitre 15 : étrange ressentiment | Chapitre 16 : jalousie maladive | Chapitre 17 : intimement liés | Chapitre 18 : échec et mat | Chapitre 19 : suicide | Chapitre 20 : état de choc | Chapitre 21 : sortie illégale | Chapitre 22 : cavale improvisée | Chapitre 23 : cachette improbable | Chapitre 24 : crise de panique | Chapitre 25 : horribles révélations | Chapitre 26 : cœur brisé | Chapitre 27 : vérités | Chapitre 28 : réconciliation troublante | Chapitre 29 : évadé retrouvé | Chapitre 30 : une fin anticipée
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Après que Lexa eut fini de visiter le bâtiment complet, elle décida de suivre son planning et de rester jusqu'à 19H30 car, c'était à cette heure-là qu'elle finissait, le vendredi, comme indiqué sur le planning. Elle était donc assise en ce moment sur un canapé aux côtés d'Aedan. Lexa sortit de son sac un calepin ainsi qu'un crayon et commença à dessiner les traits du jeune homme. Au bout de quelque temps à rêvasser, le jeune homme remarqua les coup d'œil de Lexa vers lui et tourna alors son regard vers le calepin. Il eut une expression surprise en voyant le magnifique dessin de la jeune femme. — C'est magnifique, s'exclama-t-il doucement pour ne pas déranger les autres tout en décroisant les bras. — C'est gentil. Tu peux le garder, si tu veux, déclara-t-elle en rougissant. Elle déchira la page et la donna à Aedan qui la plia et la mit dans la poche de son jogging. — T'en as d'autres des talents cachés comme ça ? Il croisa à nouveau ses bras et en laissa sa tête reposer contre l'appuie-tête du canapé. — Eh bien euh.. j'écris également beaucoup d'histoire d'amour à l'eau de rose même si je ne crois pas que l'amour soit toujours quelque chose de beau. La jeune femme souriait maintenant doucement. — Donc, quelle est ta vision de l'amour, exactement ? Il s'assit correctement et regarda attentivement Lexa. — Pour moi, l'amour n'est pas quelque chose qui est toujours beau. Il doit y avoir des hauts et des bas dans une relation. S'il n'y a que de l'amour, je pense que je m'ennuierai très vite. Il faut de la passion, de la jalousie, des engueulades, des réconciliations et bien sûr de l'amour. Mais s'il n'y a pas toutes ces émotions et bien d'autres, je ne vois pas comment une relation pourrait tenir. Car, je pense que ce sont ces émotions qui forgent et renforcent la relation entre deux personnes, expliqua-t-elle doucement avec un petit sourire sur le visage. Mais je n'ai encore jamais trouvé quelqu'un qui me fasse ressentir tout ça. Elle émit un petit rire tout en tortillant ses mains. — C'est une intéressante vision de l'amour que tu as, réagit Aedan en décroisant les bras. Il se leva et marcha en direction du jardin. Il s'arrêta lorsqu'il remarqua que Lexa ne le suivait pas. — Tu viens ? ajouta-t-il en se retournant. Lexa se leva et s'approcha de lui. — Tu es censé te reposer pendant cette heure. Pas te promener dans le jardin, réprimanda doucement Lexa en le suivant dans le jardin. — Je ne respecte pas beaucoup les règles à vrai dire. Et franchement, à quoi cela servirait-il de se reposer en pleine journée ? Nous sommes peut-être mentalement instables mais nous ne sommes pas des vieillards. Enfin, pour la plupart. Lexa soupira de désespoir gagnant un sourire narquois de la part de l'homme plus âgé. Elle ne voulait pas entrer dans un débat avec lui alors, elle changea de sujet. — Enfin bref, et toi ? As-tu un talent caché ou quelque chose comme ça ? Lexa marchait maintenant à côté du jeune homme dans le jardin. — Pas vraiment. J'arrive à persuader les gens facilement et à lire en eux comme dans des livres ouverts, mais je ne suis pas sûr qu'on puisse appeler ça un talent caché, expliqua-t-il en regardant intensément Lexa. Il essayait de la déchiffrer mais n'y parvint pas. — Waouh… donc tu arrives à savoir ce que je pense de quelque chose ou des trucs comme ça ? Lexa était très impressionnée, ne pensant pas une seconde que ce qu'il racontait était faux et dépourvu de bon sens. — Plus ou moins, les réactions faciales en disent beaucoup sur les gens. Mais, avec toi, je n'y arrive pas. Je n'arrive pas à te percer à jour. C'est comme si quelque chose m'empêchait de savoir ce que tu penses, grinça-t-il mécontent en la regardant dans les yeux après s'être arrêté de marcher. Lexa hocha la tête doucement prenant en compte ses dires. — Tu ne penses pas que je… suis fou lorsque je te dis ça ? — Honnêtement Aedan, tu ne serais pas ici, si tu n'étais pas considéré comme fou. Cela fit rire Aedan qui secoua lentement la tête de gauche à droite. Ce qu'il appréciait chez Lexa était sa franchise ainsi que le fait qu'elle n'avait pas peur de lui dire ce qu'elle pensait. Elle était elle-même et il adorait ça. — Mais, je ne pense pas que tu sois fou par rapport à ça. Comment tu l'as dit, ce sont les expressions faciales des gens qui te permettent de lire en eux, ce qui est réel. Mais je ne comprends pas vraiment comment cela se fait-il que tu ne puisses pas lire en moi, parce qu'honnêtement, je ne cache pas vraiment très bien mes expressions. Et puis, j'ai vu des choses tellement bizarres depuis que je suis petite que ça ne m'étonnerait même pas. Elle mit ses mains dans les poches, ayant un peu froid, en raison de la brise fraîche qui venait de se montrer. — Oh… et quelles sont ces choses bizarres ? interrogea-t-il alors qu'ils arrivèrent devant un banc. Ils se mirent assis en face d'un magnifique cerisier japonais en fleur. — Tu vas me prendre pour une folle, si je te le dis, ricana Lexa doucement faisant lever les sourcils d'Aedan. — Honnêtement Lexa, tu ne serais pas ici, si tu n'étais pas un peu folle, surenchérit-il en ricanant, utilisant la même phrase que Lexa précédemment. Lexa éclata de rire et trouva son prénom magnifique lorsqu'il sortait des lèvres d'Aedan. — Non, en fait, commença-t-elle une fois qu'elle eut fini de rire. Ma mère qui se trouve être extrêmement bizarre fait, quelques fois, des rêves prémonitoires. Des choses étranges, si tu veux mon avis. Et, j'ai l'esprit très ouvert donc je crois en une sorte de surnaturel et aux extraterrestres, énonça-t-elle en se calant plus confortablement sur le banc alors qu'elle sentait le regard d'Aedan sur elle. — C'est cool de parler avec quelqu'un qui pense comme moi. Même si je dois avouer que je ne pense pas qu'on ait la même vision sur les extraterrestres, commenta-t-il alors que Lexa le regarda bizarrement. — Je ne vois pas les extraterrestres comme des petits hommes verts ou gris munis de grands yeux et d'une grosse tête si c'est ce que tu penses, ricana-t-elle doucement. Je pense juste que l'univers est tellement vaste que je ne suis pas sûre qu'on soit les seuls êtres-vivants y vivant. Elle leva son regard vers le ciel et son esprit divagua. Elle était fan d'astronomie étant plus jeune. Récemment, elle avait compris pourquoi elle en avait été fan et pourquoi son amour pour les étoiles avait grandement diminué. Bien sûr qu'elle aimait les étoiles et tout ce qui s'y rapportait, mais son amour pour ces astres était en parti déterminé par le fait de vouloir passer plus de temps avec son père qui adorait l'astronomie et tout ce qui se rapportait à l'espace et aux extraterrestres. Lorsqu'elle remarqua que ses pensées divaguèrent encore vers son père, la jeune femme ferma violemment ses yeux et les rouvrit quelques secondes plus tard comme pour supprimer ces pensées de son esprit. — On est donc sur la même longueur d'onde. Tu sais, je ne suis pas du genre violent normalement, enfin du moins pas avec les aides-soignantes. Je suppose que tu as entendu parler de l'aide-soignante que j'ai étouffé avec sa blouse ? commença-t-il alors que Lexa hochait la tête. Personne ne voulait écouter ma version des faits par rapport à cette histoire sauf une personne mais malheureusement, cette dernière n'a pas d'influence. Mais, elle n'était pas la femme qu'elle laissait paraître. Elle s'amusait à me mettre une énorme dose de morphine tous les soirs et essayait de se rapprocher de moi, si tu vois ce que je veux dire. Elle était vraiment dangereuse et j'en ai eu marre alors, j'ai fais ce que j'avais à faire. Il y avait une certaine aigreur dans la voix et Lexa ne savait pas si elle devait lui faire entièrement confiance car elle avait l'impression qu'il lui cachait autre chose sur cette histoire. Elle se demandait même si ce n'était pas une histoire inventée pour se mettre la jeune femme dans la poche. Mais ses doutes disparurent vite lorsqu'elle croisa le regard d'Aedan. — Et personne ne t'as laissé t'expliquer ? C'est bizarre quand même. Elle regarda l'arbre devant elle tout en réfléchissant. — Tu sais Lexa, lorsque les gens comme nous sont impliqués dans des accidents de la sorte, ils sont souvent considérés comme étant ceux en tords et n'ont donc aucunes chances, ni aucuns droits de s'exprimer, souffla Aedan doucement. Lexa s'apprêtait alors à poser la fameuse question qui lui brûlait les lèvres. — Qu'est-ce qu'il s'est réellement passé avec cette aide-soignante ? demanda-t-elle doucement consciente de la dangerosité de sa question.
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Chapitre 2 : Je ne me la joue pas Carrie Bradshaw
J'ai été une fan inconditionnel de « Sex in the city » et je peux vous dire que je me sens vraiment proche du personnage de Carrie, c'est assez étrange de se dire qu'un simple personnage fictif peut vous donner autant de leçon sur la vie amoureuse, il faut savoir prendre du recule et je pense que c'est pour ça que j'ai autant aimé cette série. Bref ! Passons ! Je sais que ça va faire presque un mois et demi que j'ai rien poster sur mon blog et oui ça craint un peu je vous le fait pas dire...
Comme tout le monde j'ai eu ma période application de rencontre (ne me jugez pas bandes d'ingrats è.é), en premier lieu : Tinder aka THE application. J'ai fait mes premiers pas dessus il y a de cela deux ans, la candide jeune fille que je suis pensais pouvoir discuter avec des personnes assez sympa sans me prendre la tête et sans arrières pensées sexuel SAUF QUE ! Je suis tombée que sur des belles gueules recherchant plan cul et je peux vous dire que ça m'a sacrément démotivée... Franchement y'en a vraiment qui ont à ce point la dalle ? De base Tinder c'est une application de RENCONTRE j'insiste sur ce mot « RENCONTRE », ce sont ses utilisateurs qui en ont fait un réseaux de petites puteries et c'est assez dommage car le concepts était pas mal. Enfin pour les filles par contre les mecs je vous plains, vous êtes assez restreins dans vos choix xD. OUI JE VAIS EN VENIR AU FAIT ! Donc je me suis inscrite dessus, après plusieurs match avec des putains de campeur (note : les campeurs sont les connards qui match et reste en ligne mais qui ne vous parles pas, MÊME QUAND C'EST VOUS QUI LE FAITE ! J'ai une question, pourquoi matché si vous ne parlez pas les gens ? C'est quoi votre putain de problème sérieux?!), anyway donc je disais... Mon attention s'est porté sur Clyde (si vous n'avez pas suivi le chapitre précédent je précise que je ne donne pas les vrais noms de mes protagonistes).
Clyde était un beau bruns au yeux d'un bleu azure à vous en faire fondre (mon dieu j'ai chaud rien que d'y penser oulala..), c'était un designer qui suivait des cours en dehors de la capitale mais qui rentrait de temps en temps voir principalement sa famille. Lui et moi au début c'était un peu plat faut l'avoué nos discussions n'étaient pas fameuses mais au fur et à mesure on a commencé à se rapprocher, à se parler tous les jours, à skyper tous les jours, à s'envoyer des snaps tous les jours, à s'appeler tout les jours... Il était potentiellement l'homme parfait pour moi et j'étais (j'ose espérer), la femme parfaite pour lui (c'est bon j'ai dit « J'OSE ESPERER » merde !).
Après des mots tendre et des naiseries en tout genre à base de « j'aimerais tellement goûter tes lèvre » (je vous laisse deviner lesquelles ;), en vrai on parlait que de bisous bisous xD), on décide de se voir (nos emploies du temps nous empêchait de faire ça plus tôt). On a opté pour une petite visite dans un musée, je me fais belle j'arrive à l'heure prévue....et j'attends, parce que oui monsieur était en retard ! Bon il avait une excuse, en week-end on trouve difficilement des places pour se garer.
10-15 minutes plus tard je le vois, un bel homme grand, cheveux en bataille tout souriant avec une jolie barbe se dessinant parfaitement sur son visage. Et ses yeux ! MON DIEU SES YEUX ! Être aussi divin devrait être prohiber, ça peut porter préjudice à mes ovaires, genre vraiment ! Il avance vers moi et me lance un « hey », sans réfléchir je cours vers lui et je lui saute dans les bras il me rattrape et me sers contre lui, honnêtement on avait l'air de deux amoureux qui ne s'étaient pas vu depuis des mois... Je me dégage doucement de son étreinte puis il me regarde avec des yeux, OUI SES YEUX ENCORE UNE FOIS PUTAIN... Il me regarde avec des yeux qui disaient « j'ai envie de t'embrasser... », j'ai perdu mes moyens j'ai détourné le regards, ris nerveusement puis on est aller visiter le musée.
Ce qui était drôle c'est que pendant toute la visite on se cherchait et on se taquinait à un moment on s'était assis près des tableaux sur un banc à l'étage (parce que oui on avait passé une bonne partie de la journée debout), on se chamaillait comme des enfants et puis on s'arrête on se regarde et nos lèvres se collent l'une à l'autre, on s'embrasse quoi ! Mais c'était vraiment étrange, parce que j'avais l'impression qu'il se retenait, il mettait de la distance entre nous, ses baiser étaient retenus on va dire.
Après ça on est retourné voir les tableaux après on en a profité pour se balader sur les quais, il agissait bizarrement à la fois il était proche de moi et à la fois il mettait de la distance. Franchement je ne m'en souciais pas vraiment mais ça me faisais quand même quelque chose j'avais un espèce de pressentiment. Bref tout à la fin comme un super gentleman il m'a raccompagné au métro, on s'est embrassé pour se dire au revoir mais encore une fois cette putain de distance !
Une fois chez moi je lui dit que je suis bien rentrée, lui aussi puis il me dis « J'ai passé une super journée mais comme tu le sais on ne peut pas être ensemble comme je vais partir étudier à l'étranger et j'avais pas envie de profiter de toi et que tu me vois comme un connard.. T'es une fille géniale...blablablabla ». Mouais ok. Je m'y attendais plus ou moins on en avait déjà parlé avant et on s'était déjà mis d'accord sur le fait qu'on allait juste passé une journée ensemble et voir ce que ça donnerait. SAUF QUE ! Bah rien apparemment. C'était étonnant, ensuite il me sors : « Qu'est-ce que tu attends de moi exactement ? », mec, t'es sérieux là ? Je lui ai répondu : « Écoutes, je n'attend absolument rien de toi, surtout que je comprend pas vraiment où tu veux en venir avec ta question après m'avoir dit que nous deux c'était pas possible, pour moi c'est clair que t'étais l'homme parfait mais bon ce sont des choses qui arrive malheureusement :) » et là il m'a dit un truc genre : « Je suis vraiment gêner... », excuse moi ? Gêner de quoi ?! Et il ajoute : « J'ai vraiment l'impression d'avoir été un salaud »...Euh chéri c'est moi qui est entrain de me faire larguer la, pourquoi tu t'auto flagelle comme ça ?
Bref après cette discussion je lui ai dit que je ne lui en voulait pas, c'est étrange il avait comme un problème de conscience il voulait à tout prix être le « nice guy » et pas le « son of a bitch guy », certains accorde vraiment une importance monstrueuse à leur image, cher lecteurs sachez que ce n'est pas en dissimulant le fond de votre pensée pour ne pas blesser l'autre que cela fera de vous être « quelqu'un de bien », justement, c'est pire ! En agissant de la sorte vous montrez de la pitié et vous estimez que la personne en face de vous n'est pas apte à encaissez ça, ne sous-estimez pas les autres s'il vous plaît vous seriez vraiment surpris de voir que le monde n'est pas peuplé que de personne dépressives ou hystérique. Dîtes simplement la vérité, vous verrez vous vous sentirez mieux après avoir été honnête. Par la suite Clyde et moi on s'envoyait de moins en moins de message, je le sentais s'éloigner mais bon tant pis j'ai envie de dire.
Deux semaine plus tard je regardais les story snapchat et je vois la sienne et sur cette fameuse story il mentionne sa copine : OKAYYYYYYYYYYY. Du coup tout à enfin pris un sens dans ma tête, cet enfoiré ne partait pas à l'étranger, il hésitait simplement entre moi et une autre nana. C'est vrai que ça fait moins tâche de dire à tes potes que ta copine tu l'as rencontré dans ton école au lieu de dire que tu l'as rencontré sur Tinder, mais oui tout s'explique. J'étais vraiment mais vraiment énervé le gars me fais de grand discours sur l’honnêteté (et ce n'était pas le seul, je vous raconterais dans les chapitre à suivre), il me disait que c'était le genre à dire ce qu'il pensait quitte à blesser l'autre mieux valait lui dire la vérité, MON CUL OUI ! J'ai eu la preuve qu'il m'avait vraiment prise pour une débile mentale, Clyde, dès le début tu aurais pu me dire qu'entre nous c'était pas possible parce que tu avais quelqu'un d'autre en tête, c'est tout, je ne l'aurais pas mal pris. AH ET OUI J'OUBLIAIS ! Monsieur a cru que pendant son soi disant voyage à l'étranger qui devait durée 1 an tout au plus que j'allais l'attendre, en faite c'était juste une technique à la con pour me dire 1 an sans se voir, se toucher (I mean sex), c'est pas possible :l qu'on allait trop se manquer et blablabla. Bref il savait que les relations à distance c'était niet avec moi (je lui avais parlé de mon ex et du désastre que c'était il a un peu jouer la dessus le fourbe). Voilà comment ça à pris fin, malgré ça le mec continue de regarder mes story sur snap, chose que moi je ne m'amuse pas à faire, je m'en fou en faite, après il peut être curieux, je ne l'en empêche pas.
Pourquoi je l'ai pas supprimé ? Je m'en fou, genre vraiment, on était pas en mauvais termes non plus puis je me voyais mal aller l'embrouiller deux semaines après, surtout que le mec ne me devais aucun compte on était pas ensemble à aucun moment, attention ce qu'il a fait n'était en aucun cas excusable juste que peu à peu j'ai été indifférente, il était devenu un fantôme pour moi comme ceux que j'ai connu par la suite (hors applications).
Quand on me lis, on a l'impression que je suis abonnée aux « relations floues » et vous n'avez pas tord, on a tous besoin de clarté et si un jour vous rencontrez une personne qui prend des détours pas possible pour vous dire une chose simple dans la crainte de salir son image à vos yeux et bien elle ne vous mérite absolument pas et si vous êtes dans l'autre cas de figure (c'est à dire celui qui a peur de dire les choses), soyez sincère mieux vaut un headshot qu'un hara-kiri.
Je peux comprendre que certaines vérités sont difficiles à dire mais sur le long terme ça devient encore plus hardcore, on se complique de plus en plus la tête et ça devient ingérable. Tant que vous avez encore le contrôle faites le choix le plus raisonnable possible, votre partenaire mérite que vous soyez sincère.
« Je ne prend jamais de virage sur l'autoroute. » - Nyx.
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