#blanche comme neige
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adarkrainbow · 8 months ago
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Fairytales in French cinema
Pictures from 2019's "Blanche comme neige" (White as snow), by Anne Fontaine. This realistic, erotic and loose adaptation of Snow-White tells the story of a young woman who survives a murder attempt by her jealous and vain stepmother, after the lover of the latter ends up falling for the former... Saved by a mysterious stranger she begins a new life in an isolated mountain town, where she undergoes a sexual and romantic awakening by seducing seven men with very different backgrounds, profiles and tastes... But her stepmother is still looking for her with murderous intents.
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marionsinspirations · 1 year ago
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pampinoscaryt2 · 11 months ago
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Lou de Laâge
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Blanche comme neige
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pablolf · 6 months ago
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Film Journal
"White as Snow" by Anne Fontaine
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papillondusublime · 15 days ago
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Les délices de l'automne Les feuilles d'automne se posent Tels des papillons sur les fleurs. La chaleur d’hier se repose Dans un tombeau bleu comme l’heure. Je suis vivante. Mes poumons Se gonflent; le jour rétrécit. Tout mon corps chante la saison Qui me fait danser sous la pluie. Où allez-vous, oiseaux du ciel? Fuyez-vous le froid qui vous pique? La croyez-vous plus douce et belle, La nature dans les tropiques? Je vous suivrais si les fantômes Hantant les rues grises du cœur Ne m’enfermaient pas sous un dôme D'émerveillement et d'horreur. Halloween approche à grands pas, Se faufilant derrière moi. La célébration du trépas, De dos, pointe mes yeux du doigt. Les dernières flammes d'Hélios Peignent en jaune-orange un arbre. Bientôt, le sol aura des bosses De neige blanche tel le marbre. -écrit par Marine Mariposa (mon nom de plume et alter ego digital) P.S. Je prends une pause d'environ une semaine, mais ne vous en faites pas... Je reviendrai vous hanter sur Internet!
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C'est terrible. Je suis bien obligé de le reconnaître : Je suis raciste. Je viens de m'en rendre compte en mettant en route ma lessive du jour. J'ai séparé le blanc des couleurs. Affligeant. Et dire que j'agis ainsi depuis des années. Et circonstance aggravante, avec une lessive qui lave plus blanc que blanc. C'est pathétique. Comme Monsieur Jourdain dans un autre domaine, j'étais raciste sans le savoir. Du coup, je suis d'une humeur noire. Ça ne va pas arranger les choses. Oh, je savais que je ne suis pas blanc comme neige. J'ai connu des périodes noires. Dans un précédent emploi, on m'avait donné carte blanche. Résultat, j'ai monté une caisse noire. Quelque temps plus tard, alors que j'étais déjà connu comme le loup blanc, j'ai travaillé au noir. Découvert, j'ai essayé de montrer patte blanche, mais j'ai été placé sur liste noire. Et comme disait le chanteur, noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir. Alors que faire ? Pour sûr, j'avais mangé mon pain blanc. Je dirais bien que j'ai pleuré à l'arme blanche, mais ça serait de l'humour noir. Alors dans la glace, je me suis regardé dans le blanc des yeux. Pas question de me retrouver dans une misère noire. L'avenir restait une page blanche. Inutile de voir tout en noir. Je pouvais sortir blanchi de tout ce sombre passé. Finis les noirs projets. Je serais désormais plus blanc que neige. Finie la série noire. Et patatras, voilà que je me découvre raciste. Mais c'était cousu de fil blanc. Je dois être la bête noire de quelqu'un, c'est sûr. Tout de même, ce sera un jour à marquer d'un caillou blanc. Bon, je ne vais pas tout peindre en noir. D'autant que c'est bientôt la semaine du blanc. Inutile de broyer du noir. Ni de me faire des cheveux blancs. Allez, je vais me servir un petit noir. Et puis non, plutôt un petit blanc. Avec un morceau de chocolat noir. Et un peu de fromage blanc ça me remontera. Tiens, il commence à faire nuit noire. Je vais regarder un vieux film en noir et blanc. Chouette, c'est une version originale, sous-titrée. Si, c'est écrit dans le programme. Noir sur blanc. Dans la continuité. On l'appelait : La Tête de nègre... Maintenant on l'appelle '' Meringue chocolat, ou tête de choco ". Ouf ! Ils n'ont pas changé le nom du champignon Tête de nègre, ni le Cap Nègre. On aurait pu aussi se demander s'il est bien « correct » de se taper une religieuse, un Congolais, un Jésuite, un Diplomate, un Financier ? Je ne vous parle pas de la fameuse Forêt Noire qu’il faudra bientôt appeler forêt sombre. La SPA va sans doute un jour nous interdire de manger les langues de chats."
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Raymond Devos
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fleurdusoir · 1 year ago
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L’Europe est le nom de notre tradition, un murmure des temps anciens et du futur. Notre tradition est une façon de se conduire et de conduire notre vie qui n’appartient qu’à nous. Elle nous est révélée par les poèmes d’Homère et par nos grandes légendes, celles de la Table Ronde ou des Nibelungen. Elle nous est révélée aussi par le trésor des contes. Sous des apparences différentes, nos contes tissent la trame d’un même héritage de part et d’autre du Rhin, des Alpes et des Pyrénées. Retrouvés en Allemagne par les frères Grimm et en France par Charles Perrault, sans avoir l’air de rien, ils sont l’un de nos biens les plus précieux. Ils ne se voilent d’obscurité que si l’on ne fait pas l’effort de les découvrir. Jadis, leur transmission se faisait à la veillée, par le récit des Anciens. Se jouant du temps qui passe, ils continuent de dire le retrait salvateur dans la forêt, les forces de la nature, la solitude et la communauté, les rites de passage de l’enfance à l’âge adulte, la rencontre de la jeune fille et du chevalier, l’ordre du monde. Les contes sont le grand livre de notre tradition. Leur fonction est de léguer la sagesse ancestrale de la communauté. Même quand on y rencontre des elfes ou des fées auprès des sources et au coin des bois, ils sont le contraire des « contes de fées ». Sous l’apparence du divertissement, ils enseignent des leçons de vie. Ils disent les secrets qui feront que les demoiselles deviendront femmes et les garçons des hommes. Les contes disent les menaces à surmonter (le Chat botté), les limites à ne pas franchir (Barbe bleue), la ruse terrassant la force brutale (le Petit Poucet), la rançon de l’étourderie (le Petit Chaperon Rouge), le prix du serment (Grisélidis), l’effort soutenu triomphant d’une nature ingrate (Riquet à la houppe), les périls courus par la jeune fille et la virilité dévoyée (Peau d’âne). Les contes disent encore le courage, l’espoir et la constance des jeunes filles triomphant des épreuves (Cendrillon). Ils disent aussi la vigueur, l’audace, la vaillance et les ruptures par quoi les garçons sont ce qu’ils sont (Perceval). Les contes montrent qu’en s’appuyant sur les forces de la nature, la femme maintient ou restaure l’ordre du monde et de la communauté (Blanche Neige). Ces secrets sont nôtres, on pourrait parfois les croire perdus alors qu’ils ne sont qu’assoupis. Comme dans le conte de la Belle au bois dormant, ils se réveilleront. Ils se réveilleront sous l’ardeur de l’amour que nous leur porterons.
Dominique Venner, Histoire et tradition des Européens
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raisongardee · 5 months ago
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"Une autre colonisation de la France est en marche depuis environ 20 ans: c'est le rachat par des étrangers des beaux bâtiments français laissés à l'abandon par les propriétaires du sol que les impôts ont ruiné. Cela se vérifie partout. Ces colons-là rachètent nos biens non pour les farcir de leur culture à eux, mais pour les refranciser le plus possible par rénovation en l'état originel. Exemple de la Dordogne anglaise : les Britanniques ne transforment les maisons qu'ils achètent ni en Yorkshire Cottage, ni en style Stuart ni en Georgian. Ces étrangers s'attachent à retrouver le plus exact style périgourdin. Observons encore l'œuvre des réseaux néerlandais sur la France, investisseurs spécialisés dans l'achat locatif touristique, demeures anciennes converties en chambres d'hôte, etc. Enfin les réseaux allemands et scandinaves sont eux très branchés sur les bâtiments traditionnels collectifs : phalanstères, béguinages, pensionnats, monastères. Non seulement ces hommes rénovent de fond en comble et à leurs frais le bâti traditionnel français, mais en plus ils retournent le terrain alentour pour le semer, le tamiser, le passer au rouleau, et un an plus tard voici qu'a poussé sur les lieux d'un terrain vague encerclant de ronces une ruine sordide, de ravissants jardins à la française autour d'une maison blanche comme la neige au soleil."
Lounès Darbois, 2022.
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adarkrainbow · 8 months ago
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It is so strange how, when it comes to French movies, Snow-White was adapted/re-adapted four different times... and each time it is about sex. No matter if they are live-action or animated, a retelling of the proper tale or its "sequel", serious or parodic, its always about sex.
"Blanche comme neige": Snow-White's story becomes a girl's sexual awakening into a femme fatale woman.
"Miroir mon amour": Snow-White brings her prince and his parents to her own parents to settle the wedding, and we get into some sort of perverse, psychanalytic, Freudian/Jungian/Bettelheim reading of the various relationships of the characters of the fairytale as a sexual tragedy.
"Elle voit des nains partout": A "fractured fairytale" comedy with Snow-White's tale as the loose plot connecting the various Monty Python-like gags... And quite a handful of sex jokes since in this version Snow-White is a lovable pansexual nymphomaniac.
"Blance-Neige la suite": An animated parody of Disney-like fairytales posing itself as a sequel to the story of Snow-White... and a sex comedy meant for a mature and warned audience.
That's... that's like some sort of thing with the French cinema. It is impossible to get a Snow-White adaptation, and not have it sexual in some way apparently.
Heck, our adaptation of DONKEY SKIN is less sexual than the Snow-White adaptations... IT IS BASICALLY VIRGINAL COMPARED TO THEM!
[Though funnily enough, out of all those movies, it is the most sexual one that has Snow-White being sexless. "Blanche-Neige la suite", which is the most openly sexual of all the four pieces, the most NSFW of the four movies... is also the only one where Snow-White is actually basically her Disney self through and through and not depicted as a sexual character in any way. In fact, while all the other movies go from the irreverent to the perverse reimagining of the character, "Blanche-Neige la suite", THE big sex fairytale comedy of screen in France, has the most... "decent", I will dare say, depiction of Snow-White, to the point she is the ONLY character in the movie that does not have sex or any sexual activity from the beginning to the end. Like... yeah, the most pleasant and pure and respectful depiction of Snow-White - well, Disney's Snow-White to be precise - in French cinema is... her appearance within a movie that is "Shrek, but what if it was an orgy?"]
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mauvais--sang · 25 days ago
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« C'est alors que l'incroyable se produisit. Sans rien changer à sa pose parfaitement protocole, la femme, tout à coup, ouvrit le col de son kimono. Mon oreille percevait presque le crissement de la soie frottée par l'envers raide de la ceinture. Deux seins de neige apparurent. Je tins mon souffle. Elle prit dans ses mains l'une des blanches et opulentes mamelles et je crus voir qu'elle se mettait à la pétrir, l'officier, toujours agenouillé devant sa compagne, tendit la tasse d'un noir profond. Sans prétendre l'avoir, à la lettre, vu, j'eus du moins la sensation nette, comme si cela se fût déroulé sous mes yeux, du lait blanc et tiède giclant dans le thé dont l'écume verdâtre emplissait la tasse sombre — s'y apaisant bientôt en ne laissant plus traîner à la surface que de petites taches —, de la face tranquille du breuvage troublé par la mousse laiteuse. »
— Yukio Mishima, Le Pavillon d’Or, 1956
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ochoislas · 28 days ago
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OFELIA
I
Sobre la linfa negra en que los astros duermen, flota la blanca Ofelia como una azucena; solevada en sus velos, flota muy despacio. En los bosques resuena una lejana cuerna.
Son ya más de mil años que la triste Ofelia discurre, blanco espectro, por el negro río. Son ya más de mil años que su tierna insania murmura su romance al viento vespertino.
Besa el aura sus pechos y en cáliz distiende vastos velos que mece laciamente el agua. El sauce estremecido sobre su hombro llora, la soñadora sien se inclina a espiar la caña.
Suspíranle en redor las rozadas ninfeas. Y tal vez sobresalta en un aliso quieto un nido del que escapa un parvo repeluzno. Los astros de oro vierten su cantar secreto.
II
¡Pálida Ofelia, ay, como un ampo de nieve, niña fuiste a morir, raptada por un río! Un viento que caló de montes de Noruega de aceda libertad te suspiró al oído.
Desconocido soplo, azotando tu pelo, tu genio soñador llenó de extrañas voces; tu atento corazón la Natura escuchaba si el árbol se quejaba, espiraba la noche.
Como inmenso estertor, la voz de los océanos, tu pecho niño hendía, humano y vulnerable; y tal alba de abril un trasojado príncipe, fue a sentarse a tus pies… y calló, pobre orate.
Cielo, Amor, Libertad: ¡fueron sueños de loca! Te fundías en él como nieve en el fuego. Ligaban tu garganta visiones grandiosas… y espantó tu ojo azul el Infinito horrendo.
III
Y refiere el cantor que a la luz de los astros, flores de tu corona vas buscando a tientas… y que ha visto en el agua, acostada en sus velos, flotar la blanca Ofelia, igual que una azucena.
*
OPHÉLIE
I
Sur l'onde calme et noire où dorment les étoiles La blanche Ophélia flotte comme un grand lys, Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles… — On entend dans les bois lointains des hallalis.
Voici plus de mille ans que la triste Ophélie Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir ; Voici plus de mille ans que sa douce folie Murmure sa romance à la brise du soir.
Le vent baise ses seins et déploie en corolle Ses grands voiles bercés mollement par les eaux ; Les saules frissonnants pleurent sur son épaule, Sur son grand front rêveur s'inclinent les roseaux.
Les nénuphars froissés soupirent autour d'elle ; Elle éveille parfois, dans un aune qui dort, Quelque nid, d'où s'échappe un petit frisson d'aile : — Un chant mystérieux tombe des astres d'or.
II
Ô pâle Ophélia ! belle comme la neige ! Oui tu mourus, enfant, par un fleuve emporté ! C'est que les vents tombant des grand monts de Norwège T'avaient parlé tout bas de l'âpre liberté ;
C'est qu'un souffle, tordant ta grande chevelure, À ton esprit rêveur portait d'étranges bruits ; Que ton cœur écoutait le chant de la Nature Dans les plaintes de l'arbre et les soupirs des nuits ;
C'est que la voix des mers folles, immense râle, Brisait ton sein d'enfant, trop humain et trop doux ; C'est qu'un matin d'avril, un beau cavalier pâle, Un pauvre fou, s'assit muet à tes genoux !
Ciel ! Amour ! Liberté ! Quel rêve, ô pauvre Folle ! Tu te fondais à lui comme une neige au feu : Tes grandes visions étranglaient ta parole — Et l'Infini terrible effara ton œil bleu !
III
— Et le Poète dit qu'aux rayons des étoiles Tu viens chercher, la nuit, les fleurs que tu cueillis ; Et qu'il a vu sur l'eau, couchée en ses longs voiles, La blanche Ophélia flotter, comme un grand lys.
Arthur Rimbaud
di-versión©ochoislas
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les-portes-du-sud · 1 year ago
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Papillon
06.08.2023
Avez-vous un bon endroit ou une bonne personne?
Ne les montrez à quiconque. Seulement les plus proches, chers, gentils ...
Enfant, à la campagne, j'ai découvert une étonnante clairière. Il y avait de grandes touffes pures d'herbe émeraude; un lac. Lac transparent; les araignées d'eau courent à la surface, se frayant un passage entre les feuilles d'arbres emportées par le courant.
Fleurs jaunes au parfum fin et délicat. Et l'anémone blanche, petite primevère fragile, qui fleurissait. Une merveilleuse petite clairière, mais dans la forêt la neige n'a pas encore complètement fondu. J'ai trouvé donc ce petit coin de joie...
Mais se réjouir seul ne suffit pas ! Je veux partager la beauté et le bonheur. Et j'ai amené une autre fille pour voir ce bel endroit. Là où c'est déjà l'été, regardez ! Et un petit lac. Et des fleurs. Et même un papillon chou jaune citron flotte au-dessus des gerris et des anémones...
Le lendemain, j'arrivai à la clairière. Et les anémones étaient arrachées. Et les bouquets de fleurs sauvages fanées; des brassées de fleurs mourantes. Cette fille les a ramassé et écourté leur vie déjà éphémère. Oui, et toute la beauté du lieu a disparu. Juste des tiges paresseuses étêtées et des fleurs mortes gisaient en tas. C'est tout ce qui reste de la fabuleuse petite clairière aux anémones blanches comme neige et des inflorescences dorées.
Cela arrive souvent lorsque vous ouvrez un bonheur caché personnel à un autre. Votre place, votre personne, votre joie, votre musique - quelque chose qui vous est propre, très personnel et très nécessaire.
j'ai senti mon être déchiré, la joie laissant place à l'amertume, profondément déçu. Spectacle désolant, terne. Il ne restait rien. Toute énergie a disparu, elle a été détruite, arrachée et laissée à périr. Parce que tu ne peux pas l'emporter avec toi. On ne pouvait qu'aimer et admirer, et être rempli d'amour ... Mais tout le monde n'est pas capable de cela, tout le monde ne peut pas le faire - il suffisait simplement de s'en imprégner.
Que le secret reste secret. Ce n'est qu'ainsi que nous pourrons préserver ce que nous aimons et admirons immensément...
Les-portes-du-sud
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papillondusublime · 2 days ago
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Je lui dis : La rose du jardin, comme tu sais, dure peu ; et la saison des roses est bien vite écoulée. Quand l’Automne, abrégeant les jours qu’elle dévore, Éteint leurs soirs de flamme et glace leur aurore, Quand Novembre de brume inonde le ciel bleu, Que le bois tourbillonne et qu’il neige des feuilles, Ô ma muse ! en mon âme alors tu te recueilles, Comme un enfant transi qui s’approche du feu. Devant le sombre hiver de Paris qui bourdonne, Ton soleil d’orient s’éclipse, et t’abandonne, Ton beau rêve d’Asie avorte, et tu ne vois Sous tes yeux que la rue au bruit accoutumée, Brouillard à ta fenêtre, et longs flots de fumée Qui baignent en fuyant l’angle noirci des toits. Alors s’en vont en foule et sultans et sultanes, Pyramides, palmiers, galères capitanes, Et le tigre vorace et le chameau frugal, Djinns au vol furieux, danses des bayadères, L’Arabe qui se penche au cou des dromadaires, Et la fauve girafe au galop inégal ! Alors, éléphants blancs chargés de femmes brunes, Cités aux dômes d’or où les mois sont des lunes, Imans de Mahomet, mages, prêtres de Bel, Tout fuit, tout disparaît : – plus de minaret maure, Plus de sérail fleuri, plus d’ardente Gomorrhe Qui jette un reflet rouge au front noir de Babel ! C’est Paris, c’est l’hiver. – A ta chanson confuse Odalisques, émirs, pachas, tout se refuse. Dans ce vaste Paris le klephte est à l’étroit ; Le Nil déborderait ; les roses du Bengale Frissonnent dans ces champs où se tait la cigale ; A ce soleil brumeux les Péris auraient froid. Pleurant ton Orient, alors, muse ingénue, Tu viens à moi, honteuse, et seule, et presque nue. – N’as-tu pas, me dis-tu, dans ton coeur jeune encor Quelque chose à chanter, ami ? car je m’ennuie A voir ta blanche vitre où ruisselle la pluie, Moi qui dans mes vitraux avais un soleil d’or !
Puis, tu prends mes deux mains dans tes mains diaphanes ; Et nous nous asseyons, et, loin des yeux profanes, Entre mes souvenirs je t’offre les plus doux, Mon jeune âge, et ses jeux, et l’école mutine, Et les serments sans fin de la vierge enfantine, Aujourd’hui mère heureuse aux bras d’un autre époux.
Je te raconte aussi comment, aux Feuillantines, Jadis tintaient pour moi les cloches argentines ; Comment, jeune et sauvage, errait ma liberté, Et qu’à dix ans, parfois, resté seul à la brune, Rêveur, mes yeux cherchaient les deux yeux de la lune, Comme la fleur qui s’ouvre aux tièdes nuits d’été.
Puis tu me vois du pied pressant l’escarpolette Qui d’un vieux marronnier fait crier le squelette, Et vole, de ma mère éternelle terreur ! Puis je te dis les noms de mes amis d’Espagne, Madrid, et son collège où l’ennui t’accompagne, Et nos combats d’enfants pour le grand Empereur !
Puis encor mon bon père, ou quelque jeune fille Morte à quinze ans, à l’âge où l’oeil s’allume et brille. Mais surtout tu te plais aux premières amours, Frais papillons dont l’aile, en fuyant rajeunie, Sous le doigt qui la fixe est si vite ternie, Essaim doré qui n’a qu’un jour dans tous nos jours.
-poésie: "Novembre", Victor Hugo -image: "The Meeting with Autumn", Vladimir Volegov
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L'edelweiss, la fleur emblématique de montagne. L’edelweiss, synonyme de courage, de bravoure et d’amour. En raison de son développement dans des zones montagneuses, pour la plupart, impraticables et difficiles d’accès, il était autrefois particulièrement difficile et dangereux d’atteindre la fleur blanche en forme d’étoile. Seuls les grimpeurs habiles pouvaient atteindre et cueillir la fleur. Pour cela, il fallait de bonnes conditions physiques pour effectuer l’escalade, l’alpinisme et les longues randonnées. La légende veut que ceux qui s’aventuraient dans les régions où la fleur a élu domicile devaient être forts, courageux et braves. L'edelweiss (Leontopodium alpinum), appelé aussi pied-de-lion, étoile d'argent, immortelle des neiges ou étoile des glaciers, est la fleur emblématique de montagne qui tient son nom de l'allemand : edel (noble) et weiss (blanc). La Suisse l'a pratiquement adoptée comme emblème national.
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fleurdusoir · 1 year ago
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Pour mon berceau j'eus un nid d'aigle Comme un héros ou comme un roi, Et j'ai vécu sans frein ni règle, Plus haut que l'homme et que la loi. Après ma mort une avalanche Dans son linceul me couvrira Et sur mon corps la neige blanche, Tombeau d'argent, s'élèvera.
Théophile Gautier, Le chasseur
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alexar60 · 1 year ago
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Avis de tempête
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La météo avait prédit qu’il y aurait des orages localisés. En effet, je voyais le ciel se noircir brusquement. Cette noirceur assombrit rapidement la rue. Il faisait affreusement chaud. Je restai sur le seuil de la porte à observer cet orage qui, logiquement, devait refroidir l’atmosphère.
Mais l’horreur arriva très vite. Une forme sombre se propagea dans la rue provoquant un vacarme strident. Des centaines, des milliers de rats abandonnaient les égouts et couraient dans la même direction. Je fermais la porte pour les empêcher d’entrer. Puis, j’observais cette horde de rongeurs envahir la route. Certains passaient sous les portiques afin de fuir par les jardins. En face, mes voisins regardaient la scène avec des regards ébahis remplis de terreur.
Le calme revint jusqu’au premier grondement. Je compris qu’ils voulaient échapper à l’orage. Ils sentaient certainement qu’il se changeait en tempête ou en tornade. Le silence régnait entre deux éclairs. Le ciel devint tout-à-coup noir. La pluie commença de tomber en averse avant de se transformer en grêle.
Des grêlons de la taille d’une boule de pétanque fracassaient les pare-brise ainsi que les toits des voitures garées dans la rue. Un orage ? Non, je n’avais jamais vu une pareille pluie ! J’entendais les vitres exploser, les tuiles des toits éclater au choc des boules de glace. Moi qui me plaignais de cette chaleur, j’eus subitement froid. Je montais prendre un pull tout en vérifiant les dégâts sur le vasistas de la salle de bain. Il n’était que fêlé en plusieurs endroits. La grêle ne dura que cinq longues minutes. Cinq longues et terrifiantes minutes. Je pensais que cela se finirait bientôt.
L’orage grondait de plus en plus. Les éclairs allumaient un ciel si noir qu’on crut être en pleine nuit. Il n’était pas encore dix-sept heures quand soudain, des flocons tombèrent à profusion. La poudre blanche recouvrit rapidement la rue, les toitures ainsi que les carcasses de voitures sur les trottoirs. Nous étions le vingt août et il neigeait. L’orage tonnait encore et il neigeait en même temps. Je n’en croyais pas les yeux, pas plus que certains voisins qui sortirent regarder cette étrange tempête de neige. De plus, un froid glacial apparut rapidement, envahissant la rue. Je pouvais voir la buée sortir de leur bouche et de leurs narines avant qu’ils ne rentrent.
L’orage grondait toujours. On avait l’impression d’être au milieu d’un concert de déchainement de la nature. La poudreuse tombait tellement que je ne voyais plus les maisons en face. Je commençais à greloter alors que j’étais protégé chez moi. Je fus heureux que ma femme et les enfants soient en vacances chez mes beaux-parents.  Je pris mon portable pour les prévenir du temps dérèglé dont j’étais témoin. Seulement, le réseau était coupé. Alors, je me contentais de quelques photos.
La neige arrêta de tomber comme elle était arrivée. Par contre, le tonnerre continuait de hurler dans le ciel. Il était de plus en plus fort, de plus en plus proche. Je regardais les éclairs continuer d’illuminer le ciel. Et c’est là que j’ai vu ce que je n’aurais jamais cru voir. J’avais lu des articles à son sujet. J’ai écouté des podcasts. Je me suis intéressé à son histoire, à sa légende. Mais jamais, je pensais la voir en personne.
Cela commença par des silhouettes lointaines encore plus noires que la nuit. Elles avançaient à un rythme effréné. Grâce aux éclairs, j’aperçus d’abord la forme des chevaux, puis celle des cavaliers. Mais c’était bien elle, la chasse sauvage ! Elle fendait l’air déjà abimé par l’orage qui persistait. Elle passa au-dessus des premières maisons de la rue. Je compris que les sabots des chevaux noirs provoquaient ce bruit de tonnerre. Je vis les yeux des cavaliers sans percevoir leur visage. Ils étaient jaunes tels des étoiles dans le ciel. La forme de leur corps ne ressemblait à rien de comparable. C’était une fumée scintillante et opaque. Elle laissait une trainée de poudre derrière le passage des chevaliers.
Je fus saisi de terreur en entendant le hennissement des montures. Ils me glacèrent le sang. Mais ce n’était rien à côté du haro crié par chef de la horde. La chasse passait et je n’avais pas vu le gibier. Ce ne pouvait être les rats ! Non, cette troupe macabre chasse le maudit ou le criminel mais pas un animal si méprisable qu’un rongeur. Je regardais passer cette chasse volante, me demandant si je risquais ma vie en sortant pour la contempler. L’orage passa aussi vite que le groupe de chasseurs. Déjà, il s’éloignait, me laissant abasourdi. Un voisin ouvrit sa porte. Il marcha dans la neige qui commençait à fondre. Il regarda l’état de sa voiture. J’allais le rejoindre lorsqu’un bruit de neige écrasé résonna dans la rue.
Un homme courait d’un pas fatigué. Il gardait la bouche ouverte cherchant à reprendre son souffle. Comme vêtements, il portait des haillons. Il courait au milieu de la route cherchant à fuir. Ses yeux contenaient énormément de tristesse, et on ressentait l’épuisement sur ses épaules. Il courait pieds nus sans s’arrêter, sans parler. Tout-à-coup, le tonnerre revint.
La chasse était derrière ce pauvre homme. Elle le traquait sans merci, sans se reposer. C’était son calvaire, sa punition. Et d’après les légendes, cela ne s’arrêtera jamais. L’orage résonna en même temps que le galop des chevaux. Je remarquai leur aspect squelettique. J’espérais qu’ils n’aperçoivent pas mon voisin. Ce dernier leva la tête pour les regarder passer au-dessus de lui. Mais un chasseur descendit et le transperça d’un coup de lance le thorax. Il s’effondra net. La chasse s’éloigna, le grondement aussi. Puis, le silence arriva en même temps que le soleil.
Nous sortîmes en même temps, sans comprendre ce qui venait d’arriver. Nous nous précipitâmes pour aider notre voisin. Mais c’était trop tard. Il n’avait aucune trace de perforation, seulement des marques noires sur les vêtements. Plus tard, nous apprenions qu’il avait officiellement été touché par la foudre.
Personne n’oublia cette tempête extraordinaire. Toutefois, personne n’en parla par peur des superstitions....par peur que la chasse réapparaisse et nous traque en représailles…jusqu’à la nuit des temps.
Alex@r60 – août 2023
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