#bavure
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William H. Johnson, « Moon Over Harlem » (Lune au-dessus de Harlem), vers 1943-1944. Cette toile est une commémoration des émeutes de 1943 à Harlem, après que Robert Bandy, un soldat afro-américain, simple témoin de l’arrestation d’une femme noire pour tapage dans un hôtel, ait été tué par un policier. La police avait alors affirmé que Bandy aurait agressé un policier, qui a ensuite tiré sur Bandy alors que celui-ci s’enfuyait… L’événement provoqua des émeutes qui durèrent plusieurs jours et firent plusieurs morts.
#peinture#ArtistesDeCouleur#Harlem#WilliamHJohnson#violencesPolicières#BlackArt#AfroAmericanArt#bavure
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3 ASTUCES SIMPLES POUR UN MASCARA SANS BAVURES !
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Same story (original in Korean, but it's my summary) different languages. Feel free to send in corrections especially for French and Spanish, I'd appreciate it a lot!
🇰🇷 KOR [밤에게 절을 한 호랑이]
어느 날 호랑이가 숲 속을 걷고 있었으며 매우 배고파졌어요. 그때 고슴도치를 봤고 먹기 위해서 깨물었어요. 고슴치의 가시 때문에 호랑이는 아팠고 고슴치를 먹을 수 없었어요. 배고픈 호랑이는 숲 속을 걷다가 밤송이를 봤어요. 그가 고슴도치라고 생각했고 무서웠어서 밤송이에게 절을 했어요.
🇬🇧 ENG [the tiger who bowed to the chestnut]
One day a tiger was walking in a forest and got hungry. At that time he saw a hedgehog and bit it to eat it. The tiger got hurt because of the hedgehog's quills and couldn't eat the hedgehog. While walking through the forest the hungry tiger saw a chestnut burr. It thought it was a hedgehog and got scared, so it bowed to the chestnut burr.
🇮🇹 ITA [la tigre che si inchinò* alla castagna]
Un giorno una tigre stava camminando nella foresta e le venne fame. In quel momento vide un riccio** e lo morse per mangiarlo. La tigre si fece male per via degli aculei del riccio e non lo poté mangiare. Mentre camminava nella foresta, la tigre vide il riccio di una castagna. Pensò che si trattasse del riccio e si spaventò, così si inchinò ad esso.
(*We do also use "fare una riverenza" as a translation to "to bow" but it's less common prolly: there's a children counting game in which is used tho. **In Italian we have both riccio and porcospino. The latter is a porcupine and the first one... yeah it's called the same way as the chestnut burr so.. nice)
🇫🇷 FRA [le tigre qui a fait une révérence à la châtaigne]
Un jour un tigre était en train de marcher dans la forêt et avait faim. En ce moment il voyait un hérisson et il l'a mordu por le manger. Le tigre a été blessé par les piquants du hérisson et n'a pas pu le manger. Alors qu'il marchait dans la forêt le tigre voyait une bavure de châtaigne. Il croyait qu'était le hérisson et s'apeuré, donc il lui fasait une révérence.
🇪🇸 ESP [el tigre que se inclinó à la castaña]
Un día un tigre estaba caminando en el bosque y le dio hambre. En ese momento vió un erizo y lo mordió para comerlo. El tigre fue herido por las púas del erizo y no pudo comerlo. Mientras caminaba por el bosque el tigre vió el erizo de una castaña. él pensó que estaba el erizo y se asustó, entoces él se inclinó ante eso.
#polyglot#diary#languages#french#korean#learning korean#italian#spanish#english#ofc pls send corrections!!
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– Et vous, vous êtes dans quoi au juste ? – Dans le réchauffement. – Ah c’est bien ça, non ? Ça a bien le vent en poupe cette histoire-là, non ? – Vous parlez de vent ? Nous, c’est tornades et typhons ! On n’a pas une minute à nous : fonte des glaciers par ici, stress hydrique par là, El Niño qui tempête dans le Pacifique, les ours polaires qui se noient dans l’Atlantique... La puissance éditoriale tous formats, les images en boucle... vous n’imaginez pas le boulot.
– Ah oui, quand même. Et vous Madame ? – Moi ? Oh moi je gère les épidémies mondiales. – Attendez... le … c’était vous ? – Oui, Monsieur. – Ahhhh, alors là… Chapeau bas, Messieurs ! Nous avons avec nous la personne qui a mis le monde sous cloche pendant deux ans ! – Vous me gênez. Le dossier était fort bien préparé, je dois dire. Un cas exemplaire de collaboration public/privé au niveau transnational. – Vous parlez le Mandarin alors ? – Oui, mais avec un fort accent texan.
– Et vous, Monsieur ? Vous êtes sur quel type de dossier ? – Moi ? Comment dire... c’est un peu dilué au début, mais ça finit généralement en apothéose. – Vous nous cuisinez, là ! Allez ! Dites tout ! – Tout ? Mais vous voulez ma mort ! Bon. Alors il s’agirait plutôt de faire bouger les gens sur des thématiques sociétales au début, et puis on redessine une carte politique à partir de quelques incidents, un peu de corruption, deux ou trois bavures bien mises en scène... bref, de quoi reprofiler les institutions en contrôlant progressivement la liberté de mouvement, d’expression, de transaction. – Je l’ai ! Vous, vous êtes dans les révolutions de couleur ! Un fond de CIA, quelques graines de Sorros, une bonne dose de LGBTQ+ et hop, c’est parti ! – Oui, c’est un peu raccourci mais je reconnais qu’il y a de cela. Et des dossiers pédophiles aussi – je me permets de rajouter cette info car c’est déterminant et ça dépasse mon seul champ de compétence opératif.
– Et vous jeune homme ? Vous ne dites pas grand chose. Quel peut bien être votre pré carré ? – Oh moi ? Je suis une compétence transverse. – “Transverse” ? C’est une nouvelle orientation sexuelle ? – Certes non. Je travaille un peu pour vous tous en fait. – Voyez-vous cela ! – Je m’occupe principalement des médias. De leur contrôle, pour être précis. L’intitulé du poste que j’occupe est “Régulateur des Pressions”. Nous avons à notre disposition divers leviers que nous actionnons plus ou moins, isolément ou de façon groupée. Tout dépend du résultat recherché. – Des leviers dites-vous ? – Oui, c’est cela même. Pour vous donner des exemples, nous avons le levier “viols et attouchements” pour les vieux journalistes un brin trop rigides. Nous avons aussi “fraudes fiscales et revenus dissimulés” pour les patrons de chaîne qui se croient intouchables. Ou alors “bashing racial et harcèlement social” pour les présentatrices indisciplinées. Quand vous les contrôlez, vous avez un œil sur tout. – Je suppose que vous avez également la main sur les financements ? – Oui aussi, mais c’est une collègue qui s’en occupe. Les financements publics, les dettes effacées, les rachats convenus, c’est son truc ! – Eh bien nous vous remercions pour votre soutien zélé ! Franchement, vous nous aidez bien ! – Quand on peut rendre service...
J.-M. M.
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-D'accord, aujourd'hui tu as survécu !
Le soleil est apparu, un moment et encore derrière les nuages...
Il semble que les altos chantent, les fleurs s'épanouissent,
-Voyez-vous le monde depuis la montagne et depuis les pentes abruptes ?
Nous sommes maintenant comme des enfants d'un an,
la graine abandonnée a germé...
Ensuite, l'envie de l'agave,
sec dans les bavures, brûlé par le soleil...
-À quoi ça sert? Qu’avez-vous recherché cet été ?
Tout est pluie et orages, il n'y a pas de chaleur !
Il y a beaucoup de lumière dans les yeux du passé,
mais l'âme attendait autre chose !
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Collages
Ces jours-là, Jours de énième scandale pédophile, Énième bavure policière, énième féminicide, Énième incident mortel dans une usine, Ces jours-là, Lendemains d’élections, d’attentat, de cataclysme, Ces jours-là, Une lave noire et visqueuse déboule dans ma gorge et carbonise toutes mes belles petites phrases humanistes qui me sauvent tous les jours sauf ces jours-là.
Jours de paires de ciseaux, d’images en noir et blanc, de précision et de silence.
Une main qui tient une paire de ciseaux Ne peut rien faire d’autre que tenir une paire de ciseaux.
Soit tu découpes des corps dans le papier glacé, Soit tu t’enfonces la pointe de tes ciseaux dans l’œil.
Ces jours-là.
Lisette Lombé
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Ma fille un jour, tu grandiras (scénario)
TW : mort, forces de l'ordre
Sur Sinking Past, un forum surnaturel à Edimbourg, où on peut y jouer des personnages avec des dons d'empathie, de médium ou de voyageur de le temps, je cherche la fille de mon personnage Fergus!
Tu as vraiment kiffé Dark ou Outlander? Ou Corps, peut-être? Tu aimes les thrillers policiers, les voyages dans le temps? Ce scénario est pour toi!!!
Septembre 2033 : Tu avais dix ans, quand c'est arrivé, ton père a été frappé d'une balle, suite à une bavure policière. Tu étais trop jeune à l'époque pour comprendre ce qui s'est passé et tu as vécu un profond sentiment d'injustice. Tu vieillis. Tu deviens adulte. Et tu te rends compte que tu as la capacité de voyager dans le temps. Et si tu pouvais sauver ton père? Mais tu arrives beaucoup trop tôt. Et tu restes coincée en 2024. Ton père a beaucoup a apprendre et n'est pas prêt à entendre tout ça... Pourras-tu quand même changer le cours des évènements?
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De Julian à Magnus
Cher Magnus,
C’est un jour mémorable ! Pour une fois, je t’apporte des réponses au lieu de te poser des questions. Je me doute que tu as dû être saisi d’angoisse en voyant que cette lettre venait de moi, et que tu as songé à intégrer le Programme de Protection des Témoins (Programme de Protection des Sorciers ?). Mais en réalité, je t’écris simplement pour te faire part des dernières avancées. Et la bonne nouvelle est que nous avons appris beaucoup plus de choses depuis la dernière fois que je t’ai écrit.
Premièrement, le fantôme de Blackthorn Hall est Rupert Blackthorn, le mari de Tatiana. Il est retenu dans la maison à cause de la malédiction. Pour autant que nous sachions, son esprit errait déjà aux alentours du manoir, puisqu’il est mort ici (selon Tessa et Jem, dans des circonstances assez brutales). Mais la malédiction s’affaiblissait après la mort du père de Tatiana, puisqu’elle était liée à lui, et Tatiana a dû commencer à l’entretenir régulièrement par la suite pour qu’elle continue de fonctionner. Je ne sais pas du tout si Tatiana avait conscience dès le début de la présence du fantôme de Rupert, ni si elle avait compris que la malédiction le maintenait ici – mais ça a bien eu cet effet-là, jusqu’à aujourd’hui. Je pense qu’il a vu pas mal de choses pendant tout ce temps.
Selon nous, pour que la malédiction fonctionne, il faut ensorceler des objets qui sont ensuite placés sur les lignes de ley qui interagissent avec Blackthorn Hall. (C’était très malin de la part de Benedict, puisque ces objets ne sont pas dans la maison même, et donc les Chasseurs d’Ombres qui la fouillaient ne pouvaient pas détecter la malédiction. Il n’a pas pris de dispositions quant aux entrepreneurs elfes, heureusement pour nous.) De plus, comme Tatiana devait entretenir la malédiction, elle échangeait fréquemment ces objets avec d’autres qu’elle avait pris elle-même. Et elle a dérobé des biens qui appartenaient aux Herondales, aux Carstairs, aux Lightwoods… les personnes qu’elle haïssait et leurs enfants. Peut-être qu’elle se disait que sa haine renforcerait la malédiction, peut-être qu’elle aimait simplement voler ces gens et utiliser leurs biens à ses propres fins. Difficile à dire, mais ce n’est pas vraiment la question. Trouver les objets (restants), briser la malédiction, libérer Rupert, et nous remettre à rénover la maison pour que nous puissions vivre ici libres de toute malédiction.
ADDENDA : C’est le lendemain matin et j’ai de bonnes nouvelles : Rupert sait où se trouve l’un des objets ! Ou du moins il veut que nous allions quelque part. Pour communiquer avec Rupert, il y a encore une bonne part d’interprétation. Dans ce cas précis, en allant prendre le petit déjeuner ce matin, nous avons découvert sur le sol de la cuisine une très vieille enveloppe que nous n’avions encore jamais vue. La correspondance qu’elle contenait a depuis longtemps disparu, et l’adresse était écrite avec des bavures, mais nous pouvions voir qu’il s’agissait d’une maison à Curzon Street, dans le centre de Londres. Après quelques rapides messages de feu, nous avons appris que le fils de Tessa, James, avait habité dans Curzon Street il y a plus de cent ans. La maison appartient toujours aux Herondale d’ailleurs, mais il y a des années, bien avant Jace, certainement bien avant le père de Jace, elle a été donnée au National Trust[1]. C’est donc un monument historique ouvert au public, mais je pense que Jace en est toujours propriétaire, techniquement. Alors nous voilà partis, de simples touristes qui veulent visiter une maison historique, en espérant y trouver quelque chose. Tessa nous a dit que, pour autant qu’elle sache, aucun Chasseur d’Ombres n’y a résidé depuis longtemps, et si Tatiana y avait déposé un vieil objet, il a très bien pu être vendu ou rangé ailleurs, ou que sais-je encore. Rupert n’en saurait rien. Il faut aussi se demander quelles parties sont ouvertes au public et comment nous pouvons aller fouiller celles qui ne le sont pas. Emma a suggéré d’appeler Kit pour qu’il leur dise qu’en tant qu’Herondale, il nous donne sa permission, mais je ne suis pas sûr que ça fonctionne comme ça.
Donc le problème est loin d’être réglé, mais au moins, nous avons fait quelques progrès. Et Emma aime me faire remarquer que ça pourrait être bien pire. Rupert pourrait être un poltergeist revanchard qui casse toujours tout pour essayer de nous faire partir, mais il semble être plutôt d’avis que le moyen d’obtenir ce qu’il veut est de nous aider. Je ne crois pas que nous puissions compter sur lui pour trouver un vieux déchet du siècle dernier qui nous indiquerait où sont tous les objets, mais nous avons un nouvel endroit à aller explorer, et nous avons encore le journal de Tatiana et le Détecteur de fantôme de Ty. Et puis ça me rassure beaucoup d’avoir un but concret.
Là, tu te dis peut-être, bon, d’accord, mais qu’est-ce que tu me veux ? Et la réponse est : rien du tout !
Encore merci, embrasse Alec et tout le monde de notre part.
Julian.
Texte original de Cassandra Clare ©
Traduction d’Eurydice Bluenight ©
Le texte original est à lire ici : https://secretsofblackthornhall.tumblr.com/post/681252171490131968/julian-to-magnus
[1] Association britannique pour la conservation des monuments historiques et sites d’intérêt
#secrets of blackthorn hall#sobh#cassandra clare#cassandra jean#julian blackthorn#emma carstairs#the shadowhuter chronicles#tsc#ghosts#histoire de fantome#magnus bane#rupert blackthorn#curzon street#herondales#blackthorns#carstairs#jem carstairs#tessa gray
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Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - Chapitre 10 (Partie 1/2)
Ceci est un Hateread du tome 10 de la saga Tara Duncan, inspiré par le long travail de Patricklemorse. Pour plus d’explications ou d’introduction, référez vous au post « Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - 0 : Dans les épisodes précédents » !
L’ensemble des extraits cités entre guillemets et en italiques appartiennent à madame Sophie Audoin-Mamikonian, que j’appellerai Madame S.A.M par facilité.
Salut lecteurs, salut lectrices, et bienvenue dans la suite de ce hateread du tome 10 de Tara Duncan ! À en croire la pagination du PDF sur lequel je m’appuie, j’ai presque fait un bon tiers de l’histoire en ce début de chapitre 10 ; mais ne perdons pas le rythme, et enchaînons !
Dans le chapitre précédent, le magicgang s’excusait pour des fautes dont Tara était seule responsable. Robin et Cal la demandaient tous les deux en mariage, et partaient pour la laisser réfléchir. On en était restés sur le départ de Fafnir, Fabrice et Moineau, donnant l’occasion à un nouvel arrivant de se manifester à la porte des appartements de Tara.
Le chapitre d’aujourd’hui s’intitule “Chem, ou comment arriver à fâcher tout le monde en essayant de bien faire et se dire que les femmes, quelle que soit leur race, dragonne ou humaine, vraiment, c’est super-compliqué.”.
J-P : Oh là là mais qu’est-ce que voilà ! C’est la cata, c’est la strophe, c’est la catastrophe !
L-B : La dégringolade, la tuile !
J-P : Une entrée en fanfare, ou plutôt en fan-foire, un titre de chapitre qui justifie notre réapparition comme personnages récurrents, ma chère Louise-Bernarde !
L-B : En effet, Jean-Paul, il va sans dire que notre présence était requise pour commenter une telle bavure ! Car mes chers tumblolecteurs, comme vous pouvez le voir, ce milieu de saison s’ouvre sur un breuvage aussi salé qu’écœurant, la fameuse soupe miso de la princesse française Sophie Audoin-Mamikonian. Les plus sagaces d’entre vous auront déjà identifié la célèbre technique “Les Femmes, ces Aliens Incompréhensibles”, un grand classique de la littérature, finalement !
J-P : De la littérature, de la politique, de la philosophie, apanage des incels et des grands amateurs de stéréotypes de genre ! Et ce n’est pas tout, je crois ! Le titre comporte un nom qui sera familier aux experts.
L-B : Tout à fait, tout à fait ! Mais dites-moi, Jean-Paul, en indiquant que ce chapitre suit le point de vue de Chem le dragon, est-ce que finalement l’autrice n’assassinerait pas toute forme de suspense ?
J-P : Ça ne fait aucun doute, Louise-Bernarde !
Pardon, j’aime bien ces deux crétins que j’utilise pour commenter les débuts de chapitre, ce sont de bons exutoires pour m’éviter de me fâcher. On devrait avoir des discussions de commentateurs sportifs sur les contrariétés quotidiennes, ça pourrait calmer les frustrations.
Sur ce, commençons pour de vrai.
La porte informe Tara que son mystérieux visiteur n’a pas révélé son nom, et s’est contenté de dire qu’il est un prétendant. Tara est donc quelque peu perplexe.
“Prudente, elle dévisagea l’image qui lui faisait face, projetée par la scoop de la porte. C’était un beau garçon (évidemment !) aux épais cheveux noirs, qui attendait patiemment.”
Pourquoi “évidemment”... pourquoi... Je ne sais même pas quoi répondre, y a tellement d’angles d’attaque possible pour démonter une telle affirmation !
Quoi, faut vraiment être magnifique pour draguer l’Héritière ? Aucun prétendant en dessous de 9/10 physiquement n’est accepté dans l’enceinte du palais ? Ou c’est les familles qui font les élevages de belles gueules ? Ou bien il n’y a que les gens beaux qui ont le droit d’être nobles/aristos dans l’univers de Tara Duncan ? Les qualités de cœur ça ne marche pas ? T’es un bon parti que si tu es sexy ?
Ou bien, pire mais plus vraisemblable si on fait semblant de garder une once de respect pour l’univers de Tara Duncan : tout le monde part du principe que Tara va être superficielle et n'accepter que des prétendants beaux gosses. “Tout le monde” incluant sa tante et son mentor. Et Tara le sait.
Ça pique, quand même.
Bref, Tara crame que le nouveau venu est en fait Chem, car il n’a pas transformé ses yeux, qui ont gardé leur jaune et leurs pupilles verticales.
“— Tara, protesta-t-il, voilà une façon bien formelle de me recevoir !
— Vous avez formellement demandé à m’épouser. Je vous reçois donc comme tous les autres prétendants, de façon formelle...
Elle désigna la décoration de la main. Surpris, Chem regarda autour de lui.
Effectivement. La suite était toute d’or et de joyaux. Elle-même portait une magnifique robe longue et pourpre, lacée jusqu’au bas des reins à l’arrière, un chignon haut retenant une couronne incrustée de rubis et des talons qui la grandissaient encore. Sur son épaule, son pégase miniaturisé était lui aussi assorti, sa robe d’un or sombre et ses ailes pourpres. Très impressionnant. Même si on sentait que cela ne lui plaisait que très modérément d’être traité comme un accessoire de mode. (Va falloir finir par s’habituer, Galant, tu sers à ça depuis le tome 1.)
Le dragon écarquilla ses yeux dorés. Il avait tellement l’habitude de voir Tara comme une petite fille dont il devait constamment sauver la vie ou comme son élève, qu’il n’avait pas réalisé à quel point elle pouvait être majestueuse. Avec un certain malaise, il constata qu’elle ressemblait étrangement à son implacable tante, l’Impératrice d’Omois.
Et, comme sa tante, elle utilisait sa beauté avec une grande efficacité, pour impressionner ses interlocuteurs.
La partie n’allait pas être aussi facile que ce qu’il avait imaginé.”
Euh... ew ?
Je trouve ce passage bizarre. Bizarre-malaise. Cette histoire de “beauté pour impressionner”, ça ressemble à une excuse à la con pour encore faire une scène fanservice chelou avec Tara.
Je ne sais pas pour vous, mais quand je vois un personnage faire l’usage de sa beauté pour “impressionner”, il s'agit plutôt de quelqu’un qui a de la bouteille, empreint de confiance en lui, d’expérience, de charisme ET de beauté, utilisant ces divers atouts sur des personnes plus jeunes, plus impressionnables, moins intelligentes, moins exercées à un certain milieu. Généralement, c’est une preuve d'ascendant, une façon de montrer son contrôle, son autorité, de ne pas être remis en question. Par exemple, une femme entre deux âges qui se sert de son charme pour extirper des informations d'une jeune personne naïve. Ou bien, pour prendre l’exemple de la série : dans un des tomes, Maître Dragosh se sert de je ne sais plus quelle magie sur lui-même pour séduire brièvement Tara, lui montrant les capacités qu’elle doit redouter chez les vampyrs. C’est un passage chelou, certes, mais on y retrouve de cette dynamique, car il est une figure d’autorité pour elle en premier lieu.
Typiquement, ce n’est pas un atout que je vois utilisé par une adolescente. Je vous renvoie à ce que j’expliquais à propos de Mourmur et Cal dans la partie 2 de ma critique du chapitre 4.
Là, Tara est plus jeune que Chem, il est son tuteur, loin d’être bête (en principe. En application c’est pas la même mayonnaise), une figure d’autorité importante dans le monde de Tara Duncan. L'idée que Tara pourrait l’“impressionner” avec sa beauté est un sacré flex, quand même.
Autre option : cette histoire d’“impressionner” est du bullshit, et la vérité est qu’elle espère séduire Chem et enclencher un trope beaucoup plus nauséabond, le célèbre “homme stupide car homme pense qu’au sexe”.
La première option est débile et la deuxième me dégoûte. J’espère que ce sera la première. Parce que, pour la deuxième, on dirait que Chem est bien parti pour rentrer dans son jeu, ce qui. Beurk. Beurk beurk beurk.
“Tara s’assit dans un fauteuil qu’elle avait transformé avant que le dragon ne pénètre dans la suite et qui ressemblait beaucoup à une sorte de trône, légèrement surélevé. Le dragon salua mentalement l’ingéniosité de la jeune fille. Elle lui rappelait qu’ils ne jouaient pas d’égal à égale. En tant qu'héritière, elle lui était supérieure en rang. Soit. (Soupir. Chem, tes analyses de texte bas du front ne font pas de Tara une première de la classe. Wow, elle se grandit en taille pour te signifier que tu lui es inférieur, que c’est subtil ! Sauf que perso j’aurais tendance à penser qu’une Héritière n’aurait pas besoin de pareils détours pour faire ressentir cette vérité)
— Tu dois te demander pourquoi j’ai formulé cette demande, commença-t-il d’un ton doux, je vais t’expli...
— Non, répondit clairement Tara, qui avait eu amplement le temps de réfléchir. Je sais précisément pourquoi vous avez fait cette demande, Maître Chem. De même que vous présenter ici sous la forme d’un adolescent n’est pas seulement maladroit, mais presque insultant. Je sais que, sous votre forme de dragon, vous auriez l’équivalent d’une trentaine d’années, même si vous avez toujours affectionné la forme physique d’un vieux mage afin de gagner le respect que les humains accordent aux gens âgés. Merci donc de reprendre soit une forme qui correspond à l’équivalence chez les humains, soit votre forme de dragon originel, la suite est bien assez grande pour vous contenir en entier, il me suffit de demander aux meubles de se pousser.”
Je sais que la scène est écrite pour qu’on soit d’accord avec Tara, et en l’occurrence je serais mal placée de dire que je me positionne du côté de Chem, mais... c’est tellement forcé, en fait. Cette histoire d’apparaître comme un jeune homme pour on ne sait quelle raison, toute la façon dont il gère son apparence, en fait, c’est d’un débile profond qui m’insupporte. Mais passons, je parlerai de Chem plus loin. Là, en l’occurrence, il se pointe chez Tara pour... on ne sait pas trop, en fait. Il ne formule même pas la requête qu’il pouvait potentiellement avoir, et Tara étale sa déduction qui ne sert à rien, juste pour montrer qu’elle a compris. Wow, qu’elle est cool cette Tara, vous avez vu comment elle ne se laisse pas marcher sur les pieds ? Vous avez vu comment la politique a changé notre héroïne, mais elle est méconnaissable et en même temps teeeeellement classe, wouaw ! C’est d’ailleurs ce qu’explique le paragraphe suivant : Chem est impressionné par ce discours, qui est “celui d’une dirigeante”, selon lui.
Mais pour moi, ça ne prend pas. Parce que rien ne tient debout, que tout ça est superficiel et ne sert à rien. Les personnages sont débiles pour que Tara puisse étaler sa science, sauf qu’elle brasse du vent. Donc vous m’excuserez, madame S.A.M., mais je vais attendre le concret dans ce que vous nous racontez, hein.
Comme Tara le bat froid, Chem décide d’être honnête et avoue que la descendance est ce qui l’intéresse, via le croisement humaine/dragon.
“Tara le regarda, stupéfaite. Puis fronça les sourcils.
— Dit comme ça, pardon, mais je trouve ça un peu malsain... je n’avais que treize ans !
Cette fois-ci, ce fut au tour du dragon d’être surpris. Il se racla la gorge, réalisant ce qu’il venait de dire.
— Non, non ! s’exclama-t-il, je ne voyais que tes ovules...
Il s’étrangla devant le froncement de sourcils de Tara qui s’accentuait.
— Je... je veux dire que tu es très jolie... euh... pour une humaine...
— Merci !
Le dragon sentit que le ton était clairement ironique. Il déglutit. Il savait, avant de rentrer dans la pièce, que la partie ne serait pas facile, mais certainement pas qu’il se montrerait maladroit à ce point.”
Ouh là là, quelle horreur nom de Dieu.
Yesss, mon tome de Tara Duncan préféré, celui où on se rend compte que Chem était un groomer depuis le début ! :D /sarcasme
Sérieusement, c’est quoi cette gestion de ton ? Ce qu’il dit est grave, le jouer en mode “lol il est trop maladroit !” est juste... NON ??? Tu fais pas ça ???! Le TUTEUR de Tara, une figure qui est censée servir de guide, de modèle, de COLONNE VERTÉBRALE de vie, vient de lui avouer cash que depuis qu’ils se sont rencontrés, aka quand Tara avait TREIZE ANS, il n’avait dans l’idée que d’en faire une vache à lait pour ses descendants ?! Mais c’est à gerber ????
Oh, et n’ajoutons pas à ça le fait qu’il a cent mille ans, le fait qu’il espérait la tromper en utilisant une apparence attrayante pour qu’elle fasse ce qu’il veut, le fait qu’il voulait qu’elle lui rende la vie simple en obéissant naïvement à ses directives, le fait qu’il est normalement une figure d'autorité pour elle et qu’il s’en fout complètement, ne pensant qu’à ses intérêts ! Putain, mais c’est affreux ! Dans cette perspective-là, évidemment que je soutiens pas son mariage avec Tara ! Mais pourquoi ce genre de préoccupation et d’argument n’est pas abordé en début de tome, ou aux moments o�� Tara soupèse ses options de mariage ?!
Et pardon, mais... on va vraiment essayer de désamorcer ça à coups d’“humour” de type “gloups j’ai pas été flatteur envers l’Héritière en ne complimentant pas son apparence et en disant explicitement que je me sers d’elle comme un objet, zut zut, ah les femmes ! *rires préenregistrés*” ?? C’est vraiment comme ça que tu veux aborder une scène de trahison ?
Mais bordel, comment tu peux être détaché à ce point ?
Jusque-là, ce décalage de comportements est beaucoup imputé à la différence de race (Tara étant une humaine et Chem un dragon). Et si je peux concevoir qu’une créature qui a vécu pendant des millénaires puisse faire preuve d’insensibilité, l’excuse de moins comprendre les mœurs étrangères aux nôtres ne justifie pas cette espèce de logique abominable ?! En fait, c’est d’autant pire que la faute soit (implicitement et partiellement) mise sur le compte de la différence d’espèces !
Toute cette histoire de Tara qui ne veut pas l’épouser parce qu’il est un dragon est complètement à côté de la plaque ! J’espère qu’il ne s’agit que d’une façade qu’affiche Tara devant sa tante et son oncle pour ne pas révéler ses vraies raisons, mais le problème, c’est qu’on ne peut même pas suivre la logique interne de Tara ! Tout le tome est censé tourner autour de son point de vue, mais on n’apprend rien de ce qu’elle sait, elle pond des discours qui n’ont aucun sens, le lecteur n’avance pas dans son enquête en même temps qu’elle ! On est à la traîne parce que la narration nous cache des éléments et ne retransmet pas fidèlement le raisonnement de Tara, comme elle le faisait au début. Alors que c’est notre héroïne ! De tous les personnages, ce sont ses réflexions à elle qui devraient être transparentes pour nous.
Et putain, mais Chem est une abomination.
Wow, pardon mais là ça m’énerve.
“— Mais, s’embourba-t-il, je pouvais attendre que... que tu sois mature et...
Il leva un regard embarrassé vers Tara qui ne fit pas un geste pour l’aider. Il s’était mis dans la bouse de traduc et bien profond, à lui de s’en sortir.”
Oui oui, très cool, c’est la définition de groomer, félicitations /sarcasme.
La notion ne vous est peut-être pas familière. Pour traduire littéralement la définition de Urban Dictionnary, un groomer est quelqu’un [généralement adulte] qui construit une relation, une confiance et une connexion émotionnelle avec un enfant ou une personne jeune, dans le but de la manipuler, l’exploiter et l’abuser.
Ici, c’est clairement le cas, il n’y a même pas besoin d’une analyse, c’est la définition même de ce que fait Chem à Tara. Clairement, mon seul conseil envers elle, c’est d’enregistrer ce qu’il dit et de le faire envoyer en taule. C’est vraiment tout ce qu’il mérite.
L’autre salopard continue d’essayer de se justifier, à base de “oui mais les démons font des chose horribles et on a besoin de créer des enfants puissants pour les combattre :(” (genre en plus de groomer Tara il veut engendrer des mômes dans le seul but qu’ils se battent pour lui, tip-top le mec, vraiment). Tara l’envoie se faire voir, et elle a bien raison.
“— Sauf que, Chem, je ne vous laisserai pas nous utiliser ainsi. Que ce soit clair. Vous seriez le dernier dragon, le dernier humain même de cet univers que je ne vous épouserais pas...
Dire de Maître Chem qu’il était stupéfait était trop faible. Il était bouche bée et sa mâchoire semblait sur le point de se décrocher. Cette version froide et venimeuse de Tara l’avait totalement déstabilisé. En fait, il réalisa avec une certaine angoisse qu’elle lui rappelait quelqu’un.
La Reine Noire.”
Alors là mais non en fait. Tara refuse de se faire exploiter et t’envoie chier à cause de ton comportement, et toi tu penses que c’est l’œuvre de la Reine Noire ? C'est littéralement diabolique d’avoir un raisonnement pareil.
En fait, si ce passage ne souffrait pas d’un décalage humoristique stupide, Chem serait un méchant absolument terrifiant, presque trop pour une saga pour ados. Vous imaginez le tableau ? Un tuteur qui ne s’est occupé d’une prodige de magie que dans le but de l’obliger à lui engendrer une lignée, et qui profite qu’elle ait été possédée pour suggérer qu’elle repousse froidement ses avances uniquement car elle est la Reine Noire ? Yish.
C’est d’autant plus traître qu’il a laissé penser qu’il tenait réellement à elle, au fil des tomes.
Mais un pressentiment me laisse à penser que cette scène dégueulasse ne sera traitée que sur le mode de “rooh il est un peu bêbête il savait pas mais c’est Chem, voyons, il a bon fond”. J’espère vraiment me tromper.
“— Tu as conscience que tu ne peux pas épouser Archange, n’est-ce pas ? Il veut sans doute exactement la même chose que nous. Sauf que nous, nous voulons la puissance des humains couplée avec celle des dragons afin d’anéantir les démons une bonne fois pour toutes ou couper toute communication entre leur univers et le nôtre, alors que les démons, eux, veulent vous conquérir.
Un instant, Tara pensa faire marcher Maître Chem avec un « Épouser Archange et apporter la paix, et pourquoi pas ? » (quel besoin de le faire marcher ? Je vois pas comment Archange pourrait être pire que Chem, dans le cas présent. Vraiment pas.), mais, en dépit de ce qu'elle venait d’apprendre, elle éprouvait encore de l’affection pour le grand dragon bleu. (Ahahahahahahahahahahahahahah quoi pardon je vais aller m’étrangler je reviens) Il avait été gentil et attentif avec elle, même lorsqu’il ne la considérait pas comme la potentielle mère de... de quoi, d’ailleurs, de ses œufs ? (Mais il l’a toujours considérée comme ça, c’est ce qu’il vient d’expliquer… ?) Elle grimaça à cette pensée et Chem crut que c’était à cause de lui.
— Bien évidemment, fit-il en se raidissant, si je ne suis pas assez séduisant pour toi, Tara, il te suffit de le dire, et je me transformerai en ce que tu voudras.(La plaque. La plaque, Chem, tu es à côté.)
Tara caressa l’idée de le réincarner en l’un de ses acteurs préférés, mais préféra le décourager tout de suite et ne pas jouer avec lui. »
Oh mais Tara, nique-toi. Ça va être dur d’empathiser avec la gamine si elle reste guillerette et superficielle alors que le scénario lui envoie des red flags au mégaphone, là.
Sérieusement, qu’est-ce que madame S.A.M. a eu dans la tête en écrivant un passage pareil ? Je veux bien qu’on donne de la profondeur et une moralité moins sympathique à ses personnages au fil du temps, mais Chem, qui n’était déjà pas bien reluisant, est devenu instantanément monstrueux. Et au lieu de traiter son comportement atroce comme tel, sa manipulation est limite l’objet que de quelques blagues, en faisant passer ça pour de la maladresse ?
Mais la maladresse, c’est pas quelque chose qui se fait sciemment et sur la longueur. Décréter qu’une gamine est assez puissante pour être le réceptacle d’une descendance ne visant que des objectifs de conquête, lui cacher cette information et la fréquenter tous les jours, la voir vivre sa vie quotidienne et innocente, et maintenir cette décision malgré tout, ce n’est pas de la maladresse. C’est un choix. Chem n’est pas un gamin, Chem n’est pas né hier. Chem a bien dû fréquenter d’autres humains que Tara, dans sa longue vie, il n’est pas resté enfermé hors d’un contact avec les sortcelliers humains, il a de l’autorité au Dranvouglispenchir il doit quand même avoir une vague conception que ce qu’il fait est carrément répréhensible du point de vue des humains ? J’veux dire merde, même les dragons qui ont une démarche très utilitaire, froide et observatrice vis-à-vis des humains doivent savoir quand ils dépassent les bornes, non ?!
Je me rends compte que j’interromps beaucoup ma lecture pour étrangler métaphoriquement Chem, mais je vais pas mentir, ce chapitre me choque pas mal.
La conversation embraye fort heureusement sur Archange. Tara se méfie de lui et de ses intentions, et affirme ne pas vouloir épouser qui que ce soit. Ça rassure Chem, car même s’il l’a demandée en mariage, sa femme Charm n’avait pas bien pris la nouvelle. Donc youpi, il va pouvoir être tranquille sans mégère jalouse sur le dos ! :D C’est ce que dit le texte. Je. Bon. Je sais plus quoi dire, je crois que je veux juste skipper vite sur tout ce qui concerne Chem, il me rend malade.
Tara décide brusquement que c’est le moment pour elle d’aller soigner Selenba… oh non… est-ce que ça veut dire qu’on va avoir droit à Safir en plus… oh ptn de chapitre de merde. Bon.
Chem se propose de l’accompagner car il veut parler à Selenba (tu veux la groomer aussi, chaton ? ,’:/). En passant, on a encore droit à un passage lourd niveau exposition de lore :
« — Cette forme, fit Tara pensive, ce n’est pas une illusion, n’est-ce pas ? Sinon vous n’auriez pas pu franchir la porte, vu que vous faites presque six mètres de long et trois de haut ?
— Non, c’est ma forme humaine.
— Mais c’est magique ou juste organique ? insista Tara. Parce que si ce n’était que magique, Sal serait, redevenu dragon depuis longtemps, non ?
Chem inclina sa tête élégante, intrigué.
— Non, ce n’est pas magique, disons que c’est une faculté que nous avons. Nous pouvons nous transformer physiquement à volonté, ce qui nous permet de rester sous n’importe quelle forme sans nous préoccuper de la magie. Seuls les changelins étaient capables de la même chose, mais les vampyrs se sont terriblement vengés en les exterminant quasiment, parce que s’ils parvenaient à nous démasquer, les changelins, eux, étaient totalement indétectables : lorsqu’ils prennent l’apparence de quelqu’un, il suffit qu’ils aient quelques gouttes de son sang pour qu’ils soient aussi capables de copier son ADN. »
Je pense que ce moment est très bien placé pour expliquer une caractéristique du lore de mon univers, pas vous ? Non ? : 7
Bah tiens, c’est le premier bouquin où on parle des changelins, et une discussion banale les remet sur le tapis, je me demande s’ils seront importants dans ce tome, tiens…
En fait, ce n’est pas qu’une question de mauvais timing pour l’exposition de certains éléments… c’est que des fois, non seulement ça s’insère mal dans le dialogue, créant des explications vraiment pas naturelles, mais en plus c’est même indigeste à suivre. Là, le fait que l’explication de Chem se fasse en un gros paragraphe plutôt qu’en une série de réponses à plusieurs questions que lui adresserait Tara, donne l’impression qu’il palabre dans le vide sur un sujet random. Pourquoi il parle des changelins à Tara ? Pourquoi maintenant ? Elle ne lui a rien demandé sur eux spécifiquement.
Bref, les gros sabots délicats de la subtilité.
Tara fait modifier la détection de sa porte pour qu’elle procède à des tests ADN sur tous les visiteurs, et sa porte l’aime trop parce que wow quelles bonnes décisions elle prend notre Héritière.
« — Oui, fit Chem tandis que la porte s’ouvrait pour leur céder le passage. Elle a raison, c’est une excellente idée, Tara. Tu es vraiment une jeune fille très intelligente et très séduisante et…
— Stop, dit Tara avec un doux sourire. Vous venez de me faire plus de compliments en deux secondes que depuis quatre ans. Arrêtez ou je vais faire une overdose. »
Non, c’est pas comme ça que devrait être leur relation à l’issue de la discussion. Accessoirement, Chem me met mal à l’aise, c’est terrible.
Bon, comme le chapitre 4, celui-là est horriblement long, et cette histoire avec Chem m'a pris une partie de mon essence vitale. Je réserve donc la suite de la lecture, où devraient apparaître Selenba et Safir, pour la prochaine fois !
Merci d’avoir lu jusqu’au bout, et désolée des délais de parution. J’espère que ça vous aura plu
#tara duncan#french#tara duncan 10#tara duncan critique#upthebaguette#français#book criticism#book critique#critique livre#dragons contre démons#tara#maître chem#chapitre 10 1/2
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L’ÉTAT RÉPUBLINIAL
https://etatrepublinial.com évoque le déni de justice auxquels sont systématiquement confrontés les proches de victimes de bavures policières dans ce département français. #guadeloupe #justice #police #droits
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Les faux modèles de la Gauche... et leur échec programmé...
Pendant le lamentable quinquennat de hollande, et même avant --lorsqu'un destin sinistre avait mis jospin à Matignon--, on nous bassinait avec les ''modèles'' (?) des pays scandinaves, comme si quoi que ce soit permettait de nous comparer à eux (nos gaucho-pseudo-modernistes'' oubliant de préciser qu'il s'agissait de petits royaumes, mais la présence d'un Roi / d'une Reine, ne les gênait pas : en Socialie, on prend ce qu'on veut, et on jette le reste !).
Souvenez-vous...Pendant toute la sinistre période mitterrandienne, il ne se passait pas de jour sans qu'une comparaison avec un pays scandinave ne vienne alimenter –ou fausser, plutôt-- tout débat. Cette comparaison tendait exclusivement à soutenir la thèse qu'ils étaient ''vachement'' en avance sur nous, qu'ils étaient drôlement plus intelligents, plus ''dans le coup'', et que nous devions impérativement avoir honte de ne pas faire comme eux.. Et (cela coulait comme de source) nous avions bien de la chance d'avoir porté au pouvoir un gouvernement tellement excellent que grâce à lui, nous n'aurions bientôt plus de raisons de remâcher notre honte méritée de ne pas être nés danois ou suédois...
Quelques années plus tard, c'est l'Allemagne qui est devenue le seul objet des fantasmes de nos politicards... (avoir Madame Merkel comme fantasme ne saurait être le signe d'un grand équilibre mental ou psychologique, surtout qu'à partir de 2015, elle s'est mise à ''yoyoter'' dans les grandes largeurs, en ouvrant toutes grandes les portes de l'Europe à ''toute le misère du monde'', sans rien demander à personne, ce qui prouve en quelle piètre estime elle tenait ses soi-disant ''partenaires'' --dont le petit coq gaulois (généralement… le ''coq ''U'', si on me permet, lorsque Marianne décide de tenir tête --temps moyen : 2 minutes-- à Germania, l'une offerte seins nus et l'autre casquée et armée de la tête aux pieds !).
Mais fi ! des réalités et de l'expérience : seule compte la théorie, et celle là était catégorique : l'Allemagne, c'est bien... et on doit faire comme elle (ou plutôt : ce qu'elle permet qu'on fasse comme elle !). Après qu'elle nous ait fait payer, dans notre naïveté persistante de puceaux-par-système (et par vocation), la totalité des premières places qu'elle nous raflait... il a fallu continuer. Et lorsque tout son système s'est bloqué (leur Europe masochiste ne pouvant plus se payer tant de folies et de stupidités), et que leurs paysans (ex-exemplaires), leurs cheminots (ex-parfaits), leurs syndicats (ex-modèles) et leur économie (ex-''de-rêve'') sont partis en ''quenouille'' comme de vulgaires gaulois (ex-prêts à être bouffés tout crus), nous n'en avons rien déduit, rien tiré, rien conclu, alors que, comme le titrait Valeurs Actuelles, notre voisin d'outre-Rhin n'est pas encore le nouvel ''homme malade de l'Europe'', mais c'est la grande pagaille, au pays de l'ordre et de la discipline. On a attendu, pour faire comme eux, une fois de plus. Une fois de trop ?
Car pendant qu'on faisait du sur-place en marche arrière, en passant du hollandisme au macronisme --sic !-- le monde a continué à vivre, lui (et à l'opposé complet de nos visions gelées --comme j'aimerais oser écrire : ''con-gelées''!). Les autres ont bougé, compris, mûri, pigé où ils avaient vraiment ''joué aux cons'', en imitant notre gauche donneuse de leçons contre-productives. Les pays scandinaves ont oublié leurs fausses belles intentions (toutes suicidaires), et l'Allemagne est en passe de devenir un pays normal, avec grèves et bordel (d'ici qu'elle tourne le dos à ce qui subsistera de la fausse Europe si coûteuse... il n'y a pas loin !). En attendant, Paris et Berlin sont assiégées par des Panzer agricoles –bavure collatérale de la formidable idée de nos nuls d'un ''blocus de Poutine'' (qu'est-ce qu'il doit se marrer, celui-là!).
La "vague populiste" qu'ont évoquée avec terreur ces derniers mois nos ravageurs-destructeurs n'a pas encore submergé l'Europe, mais on sait que 2024 est une année faste pour les élections et l'espoir de salut : 46 % de la population théorique du monde va devoir se rendre aux urnes, dans les mois qui viennent, et cela pourrait signifier –enfin-- un vrai changement radical. Histoire de sourire un instant... imaginez une majorité enfin conforme aux souhaits des populations qui se présenterait à Strasbourg ou au Berlaymont, avec des attitudes et des comportements exactement opposés à ceux qui rendent irrespirables les faits et gestes de la grosse Commission actuelle, celle de Madame von der.... Imaginez (on peut toujours rêver!) un Parlement européen où les Verts seraient enfin ramenés à ce qu'ils sont, des néfastes et rien d'autre (de vrais écologistes sont, en revanche, ardemment désirés, en petit nombre)... et qui lèverait enfin l'interdit qui frappe l'utilisation du mot ''immigration'' lorsque c'est lui (ou elle !) qui est la source presque unique de tous nos problèmes... Rien que d'y penser, on a les larmes aux yeux (enfin... un peu !). Car la situation est grave, et plus on attendra pour changer tout lee système de référence à la mode et plus l'atterrissage sur une Terre redevenue amicale à l'homme sera difficile.
Les graves problèmes démographiques de l'Europe sont à peine mentionnés, au quotidien. Le changement de population en cours (qui est nié, contre toute évidence, par ''ceux qui refusent de voir et de savoir'') est traité comme un fantasme "de l'extrême droite". Les faits, cependant, sont indiscutables : en Europe continentale, les taux de fécondité sont très inférieurs au seuil de remplacement de 2,1 enfants par femme : 1,45 en Italie, 1,48 en Allemagne, 1,5 en Espagne, 1,4 en Hongrie et 1,38 en Pologne. En France (1,97) il est moins catastrophique, mais c'est le pays qui a la plus importante population musulmane d'Europe, et toutes les données disponibles montrent que les taux de natalité sont plus élevés dans les familles musulmanes. Résultat : l'Italie perd 250 000 habitants par an, et l'Allemagne a cru malin d'accueillir des millions d'immigrés en 2015 ''pour mettre fin au déclin de sa population'' (sic !), et cet afflux massif d'immigrants musulmans a été un désastre. L'intégration n'a bien sûr pas eu lieu et la plupart de ces nouveaux arrivants sont toujours sans emploi et dépendent des aides sociales pour survivre. Géniale, la Merkel !
Parallèlement, le nombre d'agressions sexuelles et de violences antisémites a beaucoup augmenté rendant la situation inquiétante, et pas qu'en Allemagne : les enquêtes montrent que la plupart des violences urbaines, du trafic de drogues et des attaques antisémites sont le fait d'immigrés musulmans, ce qui a conduit les pays scandinaves à devenir plus intelligents et à renoncer à leur ancien faux angélisme de bazar. Pas la France... où la situation n'est pas très différente, pourtant : pour le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA), "le coupable est musulman dans presque toutes les attaques antisémites''. Le gouvernement français, qui raconte qu'il veut lutter contre l'antisémitisme, ne veut connaître que "l'antisémitisme de droite et de gauche", mais interdit de mentionner l'antisémitisme musulman, dans cette mortelle ''spirale de l'échec'' à laquelle le condamne une stupide ''omertà'' : énoncer la vérité ? Vous n'y pensez pas !
Dans cette ''spirale du pire'', nos paysans ont pour une fois réussi à faire aussi bien que l'Allemagne –où les tracteurs ont tout de même été autorisés à bloquer la Porte de Brandebourg, notre pouvoir anti-démocratique ayant fixé des ''lignes rouges'' (on voit la différence !). Les dirigeants français en profitent pour accumuler les erreurs, les fautes, les ratages en tous genres avec ces pauvres agriculteurs. C'est terrible, de voir une camarilla de nuls passer à côté d'un problème aussi grave, aussi structurant pour notre futur... sans être capable, une seule seconde, de se sortir de ses mauvaises analyses, de son mauvais vocabulaire et de ses mauvaises idées... ne sachant que répéter, en boucle, son catalogue de fausses solutions qui n'ont jamais marché nulle part, et brandir le spectre de leur fausse Europe dont personne ne veut, sous son déguisement actuel... Où tant de nullité bornée et endoctrinée va-t-il nous mener ? On peut redouter le pire, demain ou... dans quelques jours.
H-Cl.
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Grosse bavure, les soldats israéliens ont tué 3 otages qui brandissaient un drapeau blanc.
Un geste inexplicable sauf si on écoute Olivier Rafowicz...
#tsahal#israeli crimes#israeli occupation#israeli terrorism#israeli apartheid#israeli war crimes#israel is an apartheid state#israel is a terrorist state#israeli propaganda#israel occupation#israel apartheid#apartheid#occupation#israel terrorist#israeli colonialism#israel crimes
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Regardez moi ça... On court partout. Toujours pressés. Toujours en retard. La course infernale. La danse humaine. Ce dont on a le plus soif dans le monde, c'est le lien. Il y en a pour qui ça passe aux premiers regards, on ne peut pas se tromper, on le sait... C'est le Destin qui intervient, comme par magie. C'est super pour ces gens là. Ils vivent carrément une chanson d'amour. Ils prennent le train du bonheur. Mais dans la vraie vie, ça ne marche pas toujours comme ça. Pour la plupart d'entre nous, c'est moins romantique, c'est compliqué, il y a des bavures, le mauvais timing, les occasions ratées, et l'incapacité de dire ce qu'il faudrait dire, au moment où il le faudrait...
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Bavures policières : Le gouvernement s’engage à extirper les mauvais grains des rangs de la Police
Une séance de travail a eu lieu dans la matinée de ce mardi 26 novembre 2024 entre le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique et les premiers Responsables de la Police Républicaine, avec à leur tête le Directeur Général Soumaïla YAYA. Il s’agissait pour le Ministre Alassane SEIDOU et son cabinet, de repréciser au Commandement de la Police Républicaine, les valeurs que prône le…
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Ça se passe en Europe
Après des semaines de polarisation médiatique sur les élections américaines, le chiffrage des résultats réels permet d’y voir plus clair. Tout d’abord le total des votes populaires respectifs dément tous les commentaires agréés. Nous avons assisté à une victoire, certes indiscutable et sans bavure, au-delà même des prévisions, du candidat républicain: mais il s’agit en effet d’abord d’un échec…
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Le monde cette bavure grave le long des paumes cimentées à l'absence du cri je tremble entre des sentinelles de pierre m'escrime avec la volupté des spectres m'étrangle à la soie du souvenir
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