#base militaire
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hcdahlem · 7 days ago
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Saint-Nazaire
Patrick Deville fit un petit écart à son projet Abracadabra pour nous proposer ce « roman sans fiction » sur Saint-Nazaire. On y découvre l'histoire de cette ville, celle des chantiers navals et de ses paquebots de prestige.
En deux mots Né en face de Saint-Nazaire, l’écrivain-voyageur nous raconte la naissance de cette ville sous le Second Empire, son essor autour des chantiers navals qui auront vu défiler des paquebots de prestige, sa destruction par les Alliés parce qu’elle abritait la base des sous-marins allemands, puis la ville moderne, croisement d’aventuriers et d’écrivains invités sous son égide. Ma…
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infosisraelnews · 6 months ago
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Après presque une journée, l'incendie d'une base militaire à Tel-Aviv n'est toujours pas éteint
Ynet rapporte qu’après 20 heures, l’incendie de la base militaire de Tel Hashomer, où se trouvent les unités logistiques et les entrepôts d’équipements, n’a pas été complètement éteint. 28 services d’incendie ont été impliqués dans l’extinction du grand incendie mardi , et de la fumée était visible de partout dans le Gush Dan. La police a bloqué les rues, elles sont désormais ouvertes, mais les…
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carbone14 · 8 months ago
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Un F4U-4 Corsair du Marine Fighter Attack Squadron VMFA-212 est sur la catapulte, prêt pour un lancement depuis le porte-avions d'escorte USS Badoeng Strait (CVE-116) pour une frappe en Corée – Guerre de Corée – 1952
Photographe : Gerald Haddock
©US Navy National Museum of Naval Aviation - 1996.253.7154.010
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genelvavirtualstudio-blog · 8 months ago
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Actualités du Monde Aujourd'hui 🌍🗞️
1. 🇮🇱🇵🇸 ISRAËL-GAZA : Biden presse pour un cessez-le-feu à Gaza, mettant l’accord entre les mains du Hamas. L’ONU alerte sur une famine imminente à Gaza, mettant en danger les enfants palestiniens.2. 🇺🇸 ETATS-UNIS – “Super Tuesday” :** Trump domine les primaires républicaines, Haley suspend sa campagne. Une confrontation Trump vs. Biden se profile pour la présidentielle de novembre.3. 🏹 JO à…
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2t2r · 10 years ago
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L'étrange pyramide du Stanley R. Mickelsen Safeguard Complex
Nouvel article publié sur https://www.2tout2rien.fr/letrange-pyramide-du-stanley-r-mickelsen-safeguard-complex/
L'étrange pyramide du Stanley R. Mickelsen Safeguard Complex
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soirinfotchad · 1 year ago
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#Niger, des manifestants se sont pris à un véhicule qui transportait de l'eau pour des soldats français au Niger
Des dizaines de nigériens ont caillassé un véhicule qui transportait des bouteilles d’eau pour les soldats français installés dans le camps d’Ayorou. Ces images montrent combien les nigériens ne veulent plus des officielles français qui soutiennent des président mal élu qui asservissent et appauvrissant les peuples africains.
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kingonews · 1 year ago
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TCHAD: MAHAMAT KAKA DEBY SORT VIVANT DE L’EXPLOSION DE LA PRINCIPALE BASE MILITAIRE DE KOURIBOUGUIDI.
Une explosion secoue la principale base militaire de Kouribouguidi, abritant actuellement le chef de la junte militaire et sa suite. D’après les informations provenant du terrain rapportées et recoupées par un journal local a N’Djamena, la déflagration provoquée par l’explosion de deux citernes de carburant de l’armée tchadienne a engendré un lourd bilan de morts et de blessés. Les dégâts se sont…
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teritelnirbenothing · 2 years ago
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En savoir plus sur 800 bases militaires américaines dans 70 pays à travers le monde
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aedesluminis · 5 months ago
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Today I finally decided to check something a friend told me a while ago. It was about Robespierre allegedly supporting and pushing for a full scale invasion of Italy, an idea that came from his younger brother Augustin and Napoléon.
The evidence for such claim is mentioned in Mary Young's biography on Augustin Robespierre. This is what Young has to say about it:
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(page 142).
So not only was Carnot - someone who's considered responsible for turning a war of defense into one of conquest by robespierrist historians - unexpectedly against the idea of invading Piedmont, but Maximilien Robespierre, even more unexpectedly, was pushing for it.
And there's more: at page 154 - 155, Young mentions, quoting a work by J. Colin, that the reason why the CSP fell apart was because Robespierre interfered with war affairs to the point of alienating Carnot. While the latter was indeed against invading foreign countries, Robespierre, on the contrary, approved it and wanted it to be accomplished:
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So it seems like the story about great advocate of peace, Maximilien Robespierre, is indeed just a story...!
Because of course a historian, whose book presents a foreword by Marisa Linton, wouldn't completely intentionally or unintentionally twist and misunderstand sources, right?
Right!?
Wrong.
The sources which Young uses to support her ideas are from Histoire de la campagne de 1794 en Italie by Gabriel Fabry vol 2, p. 438 and L’Éducation Militaire de Napoléon by J. Colin. Let's give them a quick look.
Fabry's histoire simply reports a CSP decree showing a certain eagerness in wanting to invade Piedmont. The excerpt, as you can see, doesn't include any signature.
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(pages 438 - 439.)
Since Young said that Robespierre approved it, one would be inclined to think that it was Maximilien who wrote and signed the decree, with his signature being the first one. Of course the handwriting and signature of a CSP member isn't absolute proof of approval, but I usually see these two things used as arguments to show that a CSP member agreed; even by reputed historians; so I wasn't surprised to see Young making such a bold assumption. I then checked Aulard's Recueil and surprise surprise that decree was written and signed by Carnot only. No trace of Robespierre:
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(I underlined in cyan the part similar to what Fabry reported, since Aulard made only a summary of the decree.)
Concerning the fact that Carnot was opposed to Robespierre's - yes, because Colin considers it as such - warmongering plans, the latter mentions a letter dated 26 Thermidor, in which Carnot complains about it:
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I happened to find that letter in Correspondance générale de Carnot vol. 4, p. 575 - 576:
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To sum up, it says that the plan comes from the mind of Augustin, but that it was the tyranny of his brother that inspired it.
Now, this is a letter written shortly after the fall of the Robespierrists, it doesn't take much to understand that this is purely thermidorian propaganda, not only because of its content, but also for the wording used. Moreover, it's not a personal letter, in which Carnot rambles with a friend or relative, it's an official one from the Committee of Public Safety.
Saying that Carnot didn't approve the conquest of Piedmont whereas Maximilien Robespierre did - I actually don't know if it was Augustin's idea, but this is not the point right now - is simply wrong since the decree of 19 floréal quoted above has been written and signed exclusively by him.
Thinking that a historian didn't care to double check their sources leading to such a misinformed mess is... truly appalling. This is proof of how one should always double check sources when possible, even if they come from historians we trust or appreciate!
Not that I personally trust or appreciate Young, considering that another of her bizarre claims based on dubious sources almost caused a sort of Thermidor in the community almost one year ago...
EDIT: Mary Young wasn't a historian, but a psychologist, so I did wrong in calling her as such. I do still think that someone of the reputation of Marisa Linton should have done a much better job in reviewing the book.
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hastalavistabyebye · 2 months ago
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Les clones et Mandalorians devraient avoir trois types de chants : des chants militaires/haka, des chansons à boire et des chansons paillardes.
Peut-être que les Mandos ont moins de chansons paillardes et plus de chants militaires (et contines pour enfants) que les clones. Mais ça devrait être la base de leurs cultures musicales.
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white-assassin · 3 months ago
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Français
[ANNONCE – MOMENTS PROJECT, LANCEMENT] (English below)
Aujourd’hui, et après un long moment d’absence, je suis fière de vous annoncer le lancement de mon plus gros projet de fanfiction à ce jour >w<
Quatre issues, deux camps, une histoire ; la vôtre.
Deux mois. C’est le temps qui s’est écoulé depuis ce terrible soir où le Q.G. militaire de Central s’est effondré, emportant Roy et Alphonse, qui y avaient foncé tête baissée au secours d’Edward, kidnappé par les homonculi. Depuis lors, Riza n’a plus revu aucun d’entre eux. On les dit « portés disparus » ; « supposés morts », même. Mais la soldate, elle, est convaincue du contraire : elle en est sûre, elle l’a aperçu au milieu de ce paysage désolé, Edward est bel et bien vivant… et toujours aux mains de l’ennemi.
Pour le sauver et espérer retrouver les deux disparus, Riza va devoir se retrousser les manches et remonter la piste des miettes de pain que l’alchimiste a laissées dans son sillage. Mais la chose n’est pas pour plaire à tout le monde : dans l’ombre, des forces qui la dépassent sont à l’œuvre et n’entendent pas de cette oreille que la jeune femme cherche à leur arracher la pièce maîtresse de leur plan…
Embarquez pour une aventure épique de plus de 360 000 mots ! Basée sur le Pride!Ed ending du jeu BlueBird’s Illusion, cette fanfiction, dont vous serez le héros, vous placera tour à tour dans la peau des personnages de l’un et l’autre des camps, avec à la clef, quatre fins possibles. Tous vos choix auront une incidence sur la fin de l’histoire et conduiront à des scènes inédites !
Réussirez-vous à sauver Edward ? Retrouverez-vous les disparus ? Arrêterez-vous les homonculi, ou bien servirez-vous leurs plans et condamnerez-vous Amestris et ses habitants à une fin tragique ? Toutes ces questions ont leurs réponses ; celles-ci sont entre vos mains.
Découvrez Moments dès le 3 octobre prochain !!!
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English
Today, after a long absence, I’m proud to announce the launch of my biggest fanfiction project to date >w<
Four endings, two factions, one story; yours.
Two months. That’s how long it’s been since that dreadful night when Central’s military headquarters collapsed, taking Roy and Alphonse with it after they rushed headlong to rescue Edward, who had been kidnapped by the homunculi. Since that terrible day, Riza hasn’t seen any of them. They are said to be ‘missing’; even ‘presumed dead.’ But Riza is convinced otherwise: she’s certain she saw the boy amidst that desolate landscape. Edward is very much alive… and still in the hands of the enemy.
To save him and hopefully find the two missing men, Riza will have to roll up her sleeves and follow the breadcrumbs the alchemist has left in his wake. But it won't be easy: in the shadows, dark forces are at work and won’t allow the young woman to snatch the key piece of their plan from them…
Embark on an epic adventure of over 360,000 words! Based on the Pride!Ed ending of the BlueBird’s Illusion game, this choose-your-own-adventure fanfiction allows you to experience the story from the perspectives of characters in both factions, leading to four possible endings. All your choices will impact the story’s outcome and lead to unique scenes!
Will you manage to save Edward? Will you find Roy and/or Al? Will you stop the homunculi, or will you serve their plans and doom Amestris and its inhabitants to a tragic end? The answers to all these questions are in your hands!
Discover “Moments”, starting on October 3rd!!!
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infosisraelnews · 1 month ago
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Les citoyens ont vu un drone du Hezbollah au-dessus de Yokneam, mais la défense aérienne a répondu : « C’est le nôtre ».
Quatre soldats tués dans une attaque de drone sur une base d’entraînement près de Binyamina ont été nommés. Il s’agit des sergents Omri Tamari, Yoav Agmon, Alon Amitai et Yosef Haeb. Tous des soldats âgés de 19 ans qui suivaient un entraînement à la base d’entraînement de la Brigade…
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carbone14 · 1 year ago
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Douglas A-20C Havoc en cours de maintenance à la base aérienne de Langley – Virginie – Etats-Unis – Juillet 1942
Photographe : Alfred T. Palmer
©United States Library of Congress - LC-USW36-203
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empirearchives · 11 months ago
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Is it true that Napoleon Bonaparte used to know and associate with the Robespierre brothers? Like from what I've heard, he was pretty serious about it, to the point that it hampered his career post-thermidor. (It would make the stereotypical depictions of the Terror in Napoleon 2023 pretty hillarious, honestly.)
Yeah, it’s true. According to Saliceti (a Montagnard politician from Corsica), Napoleon was “their man” (1).
The first known mention of Robespierre by Napoleon was on 23 January 1791. He wrote a piece called Lettre à Buttafuoco. Matteo Buttafuoco was a Corsican politician. In it, he writes: “O Lameth! Oh Robespierre! O Pétion! O Volney! O Mirabeau! O Barnave! O Bailly! O La Fayette! This is the man who dares to sit next to you!” (2)
Napoleon was a political ally of the Robespierre brothers. As far as I know, he never met the older Robespierre brother in person, but he did meet and know the younger brother. They were associates and even became friends. Augustin Robespierre wrote to his older brother “the citizen Bonaparte commanding the artillery is of transcendent merit.” (2)
In 1794, Napoleon accepted an “unofficial” position in the Committee of Public Safety’s war office, specifically at the historical and topographical office. While he worked there, he wrote to his brother “I am swamped with work at the Committee.” (3)
This is how Pontécoulant, who oversaw him at the topographical bureau, described Napoleon at this job:
“It was not a mere sinecure that he had accepted, he sometimes worked fifteen hours a day, . . . and the considerable number of memoranda, reports, letters, and documents of all kinds that he wrote . . . would fill several volumes. Never, even during the campaign of 1794, had the topographical office of the Committee of Public Safety . . . deployed such activity; he maintained continuous communications with the leaders of the different armies, and their staffs, astonished, learned from then on to know this nervous style, full of precision, movement and masculine energy.” (4)
It was during this time that he was asked to write a general memorandum on grand strategy. It was titled Sur la position politique et militaire de nos armées de Piémont et d'Espagne (On the political and military position of our armies of Piedmont and Spain). The person he submitted it to was Augustin Robespierre in June 1794.
Frank McLynn’s description of the memoranda:
“Basing his strategy on the writings of Guibert de Bourcet, Napoleon devised a plan that enabled the Army of Italy to advance to the watershed of the Maritime Alps, having secured control of the passes of Col d'Argentière, Tende and St-Bernard. With the enthusiastic support of Augustin Robespierre, who took Bonaparte's memorandum to Paris with him, Napoleon argued that if the French attacked in Piedmont, Austria would be forced to come to the aid of her Austrian possessions and thus weaken her position on the Rhine, allowing the French to strike a knockout blow there. Napoleon's chances of getting the plan accepted looked good, for his new commander-in-chief, General Dumerbion, deferred in all things to the political commissars; Saliceti and Augustin Robespierre, in turn, nodded through anything military that came from the pen of Napoleon.” (5)
Augustin sent Napoleon to Genoa for a diplomatic mission on 11 July 1794. So, the Robespierres were behind the beginning of Napoleon’s long diplomatic career. In fact, Napoleon was still on this mission when he learned about the death of the Robespierre brothers (28 July 1794).
Earlier that year, the younger Robespierre brother had actually proposed that Napoleon take command as head of the Paris National Guard and replace François Hanriot in Paris. Napoleon considered it, but decided to keep his post instead.
Hanriot was executed the same day as the Robespierre brothers. Who knows, perhaps the same fate would have happened to Napoleon had he accepted the offer.
Nevertheless, according to Jean Tulard “the 9th of Thermidor opens a difficult period for him”. (2) He was arrested in the south of France for his association with the Robespierre brothers. The order was signed on August 6th, and he was imprisoned for over a week (August 9th-20th).
The fact that Napoleon had been in a foreign country (Genoa) on a mission for the Robespierre brothers at the time of 9 Thermidor was used against him.
According to Patrice Gueniffey, “Napoleon spent his spare time reading the history of Marshal Maillebois’s campaigns in Italy and writing a long, self-justifying memorandum addressed to the representatives […] without saying anything against Robespierre”. (3)
The appeal which released him specified his military acumen. He was considered too crucially important to the war effort to kill or keep imprisoned.
“We are convinced of the possible utility to us of this soldier's talents, which, we cannot deny it, are becoming very necessary in an army that he knows better than anyone, and in which men of this kind are extremely difficult to find.” (3)
So he was released, with his head still attached to his body. But, the situation had definitely changed for him. The representatives were cautious about him and refused to reemploy Napoleon as commander of the artillery. Nevertheless, he continued to work on the campaigns as part of the staff of General Dumerbion, and working his way up from there.
In 1797, Napoleon evoked Robespierre in a speech in Ancona to a surprised dinner party. He defended Robespierre for his “alleged crimes” and said of him:
“Since its origin,” he tells us, “France has had only one strong government: that of Robespierre.”
The impression of horror that the memory of this man had left on everyone’s minds was so recent, so profound, that it is difficult to imagine the painful surprise this opinion excited, and with what ardor it was opposed. Far from abandoning it, General Bonaparte tenaciously supported it:
“What,” he said, “is a strong government? It is one which has a well-determined useful purpose; the firm will to achieve it; the force capable of making will triumph; finally, the intelligence necessary to properly lead this force. Let’s examine if Robespierre combined all these advantages: What was his goal? The triumph of the revolution. He felt that a counter-revolution would be more bloody, would lead to more cruel, more lasting evils than those that our revolution had demanded and would still require. So he wanted to accomplish it at all costs.” (6)
Did this association have an effect on Napoleon’s career? I would say it definitely impacted his reputation and the perception everyone had of him.
To Madame de Staël (and eventually Victor Hugo), Napoleon was “Robespierre on horseback” (2). Mallet du Pan calls Napoleon “a Corsican terrorist” (7). The royalist pamphleteers had titles like “Robespierre and Buonaparte or the two tyrannies” and “The Jacobins and Buonaparte or historical essay on the alliance of the two tyrannies which oppressed the French nation” (2). In them, Napoleon was described as a “worshiper of Marat, accomplice of Robespierre, vile complacent of Barras” (2). To Metternich, “Napoleon seemed to me the incarnation of the Revolution” (8). He tried to warn the other countries in Europe against making peace with France, because, to him, “No peace is possible with a revolutionary system, whether with a Robespierre who declares war on chateaux or a Napoleon who declares war on Powers” (9). William Pitt the Younger spoke of the “jacobinism of Robespierre, of Barrere” and called Napoleon “the child and the champion of all its atrocities and horrors” (10).
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This is a royalist caricature of Napoleon created by Pierre-Marie Bassompierre Gaston. The caption says “One is always faithful to one's first love”. (Source)
Here is Napoleon’s stance on Robespierre:
“Robespierre died because he tried to stop the effects of the Revolution, and not as a tyrant. Those who wanted to bring him down were crueler than he was: Billaud-Varenne, Collot d'Herbois, etc. He had against him Danton's party, which was powerful and immense. Probably he could not have acted otherwise. I believe that Robespierre was without ambition. . . . Everything I read in the Moniteur teaches me nothing, but it confirms me in the opinion that I had, and settles me in it even more. To be sure, Robespierre was not an ordinary man. He was very superior to everything around him. His discourse on the Supreme Being proves it. Disgusted by what he was hearing, he felt the necessity of a religious system among people who did not want anything, either religion or morals. Morality had to be raised up again. He had the courage to do it and he did it... That was great politics. No doubt he shed blood; that is the other side of the coin, but he is certainly less guilty than Tallien, who slaughtered Bordeaux, or Fréron whom I saw in Marseille taking poor unfortunates by the collar to have them shot. Those men were real killers. Had he [Robespierre] not succumbed, he would have been the most extraordinary man who appeared.” (3)
Sources:
(1) Adam Zamoyski, Napoleon: A Life
(2) Jean Tulard, De Napoléon et de quelques autres sujets: Robespierre vu par Napoléon
(3) Patrice Gueniffey, Bonaparte: 1769–1802
(4) Le Doulcet de Pontécoulant, Souvenirs historiques et parlementaires
(5) Frank McLynn, Napoleon: A Biography
(6) J. P. Collot, La chute de Napoléon
(7) Albert Sorel, L'Europe et la Révolution française, V. 5
(8) Memoirs of Prince Metternich 1773-1815 Vol. 1
(9) Henry Kissinger, A World Restored: Metternich, Castlereagh and the Problems of Peace 1812–1822
(10) The speeches of the Right Honourable William Pitt, in the House of Commons, V. 3
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bleutmeur · 19 days ago
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Hi les babes ✨
Me revoilà avec trop d'idées dans la tête et avant de me lancer encore dans un truc, je voulais avoir quelques avis.
Est-ce que par le plus grand des hasards, un forum thème Kaos/Percy Jackson, petite touche Kingdom Eighties pour ceux qui connaissent, pourrait plaire à quelques uns d'entre vous ?
On partirait sur l'idée de base d'une partie "city" si on peut l'appeler comme ça, la vie au quotidien de gens banals ou non, dans une société dirigée depuis toujours par les dieux grecs, avec des humains lambda qui font ce qu'ils peuvent pour réussir sans se faire littéralement détruire par les dieux, et des demi-dieux qui tentent (ou non) de se faire une place dans une société humaine qui les craint/les admire tout en faisant (ou non) plaisir à papa/maman dieu et déesse. (Ca va plus loin que ça, je vous rassure, c'est juste pour que vous ayez l'idée principale).
On aurait également une partie "camp" à la Percy Jackson, mais pour des jeunes adultes (disons de 18 à 25 ans) axé un peu plus entrainement militaire que dans les livres de base. Le camp serait là pour former les demi-dieux, les apprendre à manipuler au mieux leurs dons mais aussi recruter pour les différentes "factions" de l'armée réservée aux demi-dieux (Chasseresses d’Artémis, ou Furies par exemple).
Encore une fois, ça va plus loin que ça mais je préfère ne pas tout lâcher d'un coup, surtout que ça reste possiblement modifiable puisque rien de concret n'a encore été fait pour le moment (à part les principales idées écrites à la va vite et des mb, mais qui serais-je si je ne faisais pas de mb pour absolument tout ptdr).
Trop merci à ceux qui répondront 💖
Edit : petit mb vite fait pour que vous puissiez vous faire une idée du mood général https://fr.pinterest.com/chabltmr/greek-tragedy/
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jpbjazz · 24 days ago
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LÉGENDES DU JAZZ
JOE ZAWINUL, DE WEATHER REPORT AUX MUSIQUES DU MONDE
“My dad raised the bar in the music world as a true artist to his profession. As a bandleader, he was able to pull out performances from his bandmates and take them to heights they never knew existed. He never compromised his art. You either liked it or you didn’t. One thing is for sure, though, you always knew it was Joe Zawinul.”
- Anthony Zawinul
Né le 7 juillet 1932 à Vienne, en Autriche, Josef Erich Zawinul était d’origine gitane (par sa grand-mère d’origine hongroise) et avait grandi dans une famille musicale. Son père, qui travaillait comme commis pour une compagnie de gas, jouait de l’harmonica pendant ses temps libres. Sa mère était chanteuse. Zawinul avait un frère jumeau, Erich, qui était mort de pneumonie à l’âge de quatre ans.
Zawinul avait d’abord appris à jouer de l’accordéon à l’âge de six ans, un instrument qu’il avait continué d’apprécier durant toute sa vie. La famille Zawinul étant trop pauvre pour avoir son propre piano, les talents de Josef étaient si remarquables que ses parents lui avaient payé des leçons de piano classique. Le Conservatoire de Vienne (Konservatorium Wien) avait été tellement impressionné par les talents de Zawinul qu’il avait accepté de lui donner des cours gratuits de piano, de clarinette, de violon et de composition. Parmi les camarades de classe de Zawinul, on remarquait le pianiste classique Friedrich Gilda. Zawinul avait également formé un duo avec le futur président autrichien Thomas Lentil.
 Une des grandes découvertes de Zawinul durant sa jeunesse était  le jazz américain, qui avait été interdit par les Nazis durant la Seconde Guerre mondiale. À la fin de la guerre, Vienne ayant été victime de nombreux bombardement alliés, Zawinul et ses vingt-huit camarades de classe avaient été évacués en Tchécoslovaquie, où ils avaient poursuivi leurs études musicales tout en étant soumis à un entraînement militaire plutôt strict sous la direction d’officiers SS blessés. C’est à cette époque que Zawinul avait entendu du jazz pour la première fois lorsqu’un de ses camarades de classe avait interprété une version improvisée du standard “Honeysuckle Rose” au piano. Parmi les premières influences de Zawinul, on remarquait les pianistes Erroll Garner et George Shearing.
Après la guerre, Zawinul était retourné à Vienne où il avait poursuivi ses études de piano classique tout en gagnant un peu d’argent en jouant de l’accordéon avec de petits groupes de danse. Après la fin des hostilités, lors de l’occupation de Vienne par les Alliés, Zawinul avait commencé à jouer sur des bases militaires américaines, ce qui lui avait permis d’avoir accès à un orgue Hammond, un instrument qui l’avait toujours fasciné.
DÉBUTS DE CARRIÈRE
Il n’avait pas fallu longtemps à Zawinul pour lancer sa carrière musicale. Il expliquait: “I saw what I wanted to do with my life, and that was to play with black musicians.” Après avoir travaillé comme pianiste de studio pour les disques Polydor, Zawinul avait accompagné en 1952 le saxophoniste autrichien Hans Keller. Il avait aussi joué avec les Austrian All Stars, le pianiste classique Friedrich Gulda (avec qui il avait fait ses débuts sur disque en 1953), Karl Drewo et Fatty George. Il avait également fait une tournée en Allemagne et en France avec son propre trio. Convaincu que sa carrière ne pourrait se développer davantage en Autriche, Zawinul était tellement obsédé par l’idée d’aller jouer aux États-Unis que certains de ses amis musiciens avaient arrangé un faux appel téléphonique l’invitant à se joindre au groupe d’Ella Fitzgerald en tournée ! Après avoir découvert la vérité, Zawinul avait par la suite raté une occasion en or en ignorant un autre appel (mai bien réel celui-là) du trompettiste Clark Terry.
Zawinul avait finalement obtenu sa chance après avoir vu une publicité de la Berklee School of Music dans un des rares exemplaires du magazine Down Beat à avoir réussi à se rendre jusqu’à Vienne. Après avoir remporté une bourse pour aller étudier durant un semestre à Berklee, Zawinul s’était embarqué sur un navire le 2 janvier 1959 et avait entrepris la traversée de cinq jours jusqu’aux États-Unis. Avec seulement 800$ en poche, Zawinul savait que sa tâche ne serait pas facile. Comme il l’avait précisé plus tard, “I knew that it wouldn’t be easy, because I had no relatives, didn’t know a single person in America. But when I came over on the boat, I did it with the purpose to kick asses.”
À son arrivée à New York, Zawinul avait fait un de ses premiers arrêts au célèbre club Birdland, où il était entré en contact avec la scène du jazz pour la première fois. C’est d’ailleurs au Birdland que Zawinul avait rencontré sa future épouse Maxine.
Mais les événements n’avaient pas tardé à se bousculer. Quelques semaines après avoir commencé à étudier à Berklee, un des professeurs de Zawinul lui avait proposé d’agir de remplacer un pianiste dans le cadre d’une performance avec le bassiste Gene Cherico et le batteur Jake Hanna. Impressionné par le talent de Zawinul, Hanna l’avait recommandé au trompettiste canadien Maynard Ferguson qui l’avait embauché peu après lui avoir fait passer une brève audition. Ferguson avait aussi auditionné quelques saxophonistes, car son saxophoniste régulier venait de quitter le groupe. Parmi les candidats, on remarquait un jeune saxophoniste appelé Wayne Shorter. C’est ainsi que la longue et fructueuse collaboration de Zawinul et Shorter avait débuté.
Ne pouvant laisser passer cette occasion en or, Zawinul avait fait ses adieux à Berkley et avait joué en tournée durant huit mois avec Ferguson, participant notamment à l’enregistrement de l’album live A Night at Birdland. Après avoir joué brièvement avec le tromboniste Slide Hampton, Zawinul avait accompagné la chanteuse Dinah Washington durant trois ans (1959 à 1961), ce qui lui avait permis de se familiariser avec le blues et de collaborer à l’enregistrement de l’album à succès “What A Diff’rence a Day Makes!” Washington voyageant souvent en tournée avec Ray Charles, Zawinul utilisait souvent le piano électrique Wurlitzer de ce dernier lorsque le piano acoustique des salles dans lesquels il était appelé à jouer n’était pas en parfait état. C’était la première fois de sa carrière que Zawinul se servait d’un piano électrique, mais ce ne serait sûrement pas la dernière. Mais même s’il avait apprécié de jouer avec Washington, accompagner une chanteuse n’était pas vraiment l’objectif de Zawinul dans la vie. Le rêve de Zawinul était de devenir un musicien de jazz à part entière, et il savait que pour réaliser son ambition, il devait passer à autre chose. Après avoir quitté Washington, Zawinul était parti brièvement en tournée avec Harry ‘’Sweets’’ Edison et Joe Williams.
À l’automne 1961, Zawinul avait finalement été invité à se joindre au quintet de Cannonball Adderley, qui était alors un des groupes les plus renommés du jazz. En 1961, Zawinul avait inauguré une collaboration de neuf ans avec Adderley, dont le style de jeu était très influencé par le soul et d’autres formes de musique afro-américaine. Adderley, après avoir remarqué la facilité avec laquelle Zawinul était capable d’absorber ces styles de musique, l’avait encouragé à composer. Devenu progressivement le principal compositeur du groupe, Zawinul, qui avait écrit le grand succès de 1966 “Mercy, Mercy, Mercy” ainsi que d’autres pièces à succès du saxophoniste comme ‘’Walk Tall" et "Country Preacher". C’est à la même époque que Zawinul s’était lié d’amitié avec le pianiste Herbie Hancock. Saluant la remarquable habileté de Zawinul à saisir l’esprit du peuple afro-américain, Hancock avait déclaré plus tard au sujet de Zawinul: "For a white Viennese boy to write a tune that's that black is pretty remarkable. He just captured the essence of the African-American heritage, just the statement of melody and feeling of that song. Clearly, in some past life, Joe must've been black."
Zawinul avait également composé pour Adderley des pièces plutôt innovatrices comme “74 Miles Away” et “Rumpelstiltskin”. En tout et pour tout tout, Adderley avait enregistré une cinquantaine de compositions de Zawinul.
Durant cette période, Zawinul avait également trouvé le temps d’enregistrer deux albums comme leader, Money In the Pocket (1966) et The Rise and Fall Of The Third Stream (1967).
Le solo de Zawinul sur “Mercy, Mercy, Mercy” représentait une des premières utilisations du piano électrique dans un enregistrement de jazz. Zawinul avait écrit la pièce lors de sa collaboration avec la chanteuse de gospel Esther Marrow. Peu avant la session d’enregistrement, Zawinul avait repéré un piano électrique Wurlitzer dans le studio et avait demandé à Adderley s’il pourrait l’utiliser de préférence à un piano acoustique, car il était convaincu que ce changement permettrait de connaître un grand succès. Le flair de Zawinul avait porté fruit, et la pièce s’était hissée à la onzième position du palmarès Billboard. Parallèlement à son séjour avec le groupe d’Adderley, Zawinul avait également accompagné d’autres grands noms du jazz comme le saxophoniste Ben Webster.
Les groupes multi-raciaux n’étant pas encore très nombreux dans le jazz à l’époque, Zawinul devait souvent s’allonger sur le plancher de l’autobus lorsqu’il voyageait en tournée avec le groupe d’Adderley dans les États du Sud. Comme Zawinul l’avait expliqué au cours d’une entrevue qu’il avait accordée en 1997, ‘'I often had to sit in the bottom of the car when we drove through certain parts of the South.’’ Mais, malgré tous ces obtacles, Zawinul avait refusé de se laisser intimider et n’avait jamais abandonné son rêve de devenir un musicien de jazz respecté. Il avait ajouté: ‘’Those kinds of things never fazed me; I wanted to play music with the best, and I could play on that level with the best.''
La collaboration de Zawinul avec Adderley avait été significative tant sur le plan musical que personnel. Les membres du groupe d’Adderley passaient énormément de temps ensemble lors des tournées, ce qui leur avait permis de développer de solides amitiés. Comme Zawinul l’avait raconté plus tard, “He was family. He was my best man, my witness, when I got married. He bought bicycles for my kids. He was a great friend. He was like a brother to me.” Des années après la mort d’Adderley en 1975, il était toujours très présent dans la vie de Zaminul. Comme Zawinul l’avait précisé en 2004: “I miss him every day. My wife and I, we talk about him somehow every day.”
Même s’il avait remporté énormément de succès comme musicien, Zawinul craignait d’être considéré comme un simple imitateur du style des autres plutôt qu’un véritable créateur. Les choses avaient atteint un point de rupture lorsque le pianiste Barry Harris lui avait fait remarquer que le son style de jeu ressemblait à s’y méprendre au sien. Flatté au début, Zawinul avait finalement décidé de ranger sa collection de disques de jazz dans une boîte afin de pouvoir prendre une nouvelle direction. En 1966, Zawinul avait pris de nouveaux cours de piano classique avec Raymond Leventhal. Après sept mois de cours, Leventhal avait déclaré qu’il n’avait plus rien à apprendre à Zawinul et lui avait offert un clavier de pratique en cadeau.
À la fin des années 1960, après s’être marié à Maxine, le premier mannequin afro-américain de l’histoire du magazine Playboy, avec qui il avait eu trois enfants, Zawinul avait reçu une offre tentante du producteur Norman Granz, qui lui aurait permis de réaliser son vieux rêve de jouer avec Ella Fitzgerald. Granz avait proposé à Zawinul un salaire de 1400$ par semaine, ce qui représentait une augmentation de 300$ comparativement à ce qu’il gagnait avec Adderley. Mais à l’époque, Zawinul avait déjà commencé à suivre les traces de Miles Davis et tentait de réaliser une sorte de fusion du rock et du jazz, ce qui lui avait enfin permis de trouver son propre son. Après avoir demandé cinq minutes à Granz pour réfléchir, Zawinul était allé consulter son épouse Maxine qui avait répondu: “No. You do what you have to do. I can make do with $300 and I have time to wait until you have your thing.” Zawinul, qui adorait sa femme, lui avait un jour fait le plus beau compliment qu’un homme pouvait faire à son épouse en déclarant : "I have a great wife. And I believe it takes a great wife to become a great man."
Zawinul avait donc décliné l’offre de Granz et avait commencé à travailler sur une nouvelle série de compositions qui témoignaient de son intérêt pour le jazz-fusion. Quant à Davis, il avait été tellement impressionné par le solo de Zawinul sur la pièce  “Mercy, Mercy, Mercy” qu’il allait souvent le voir jouer avec le groupe d’Adderley. Il lui avait même proposé de se joindre à son propre groupe. Lorsque Zawinul avait refusé, Davis avait demandé à son pianiste Herbie Hancock de laisser tomber le piano acoustique en faveur du piano électrique. Fasciné par les compositions de Zawinul, Davis avait également invité ce dernier à participer aux sessions qui allaient donner naissance à l’album In A Silent Way (1960), d’après le titre de la composition du même nom de Zawinul. Au cours de l’année suivante, Zawinul avait continué d’enregistrer avec Davis à de nombreuses reprises. D’autres compositions de Zawinul, dont ‘’Pharaoh's Dance” et “Double Image”, avaient aussi été incluses sur des albums de Davis comme Bitches Brew (1970), Live–Evil (1971) et Big Fun (1974).
Zawinul avait d’ailleurs lui-même fait des apparitions sur ces trois albums même s’il ne s’était jamais joint officiellement au groupe de Davis. Lorsque Zawinul avait publié son premier album solo simplement intitulé ‘’Zawinul’’ en 1970, il avait décliné la proposition de Davis de participer à l’enregistrement sous prétexte que la présence du trompettiste ne pouvait que lui faire de l’ombre. Zawinul avait répondu à Davis: "If you're on the record, your presence will be so powerful I cannot find out what I am worth."
Finalement, Davis avait rédigé les notes de pochette de l’album qui avait été décrit par un critique du magazine Down Beat comme ‘’the work of a complete musician who has transcended categories and is certain to have a profound influence on the direction music will take in the ‘70s.” Zawinul avait joué en public avec Davis seulement une fois, peu avant la mort du trompettiste. Le concert avait eu lieu à Paris le 10 juillet 1991. Wayne Shorter participait également au concert.
WEATHER REPORT
À l’époque de sa collaboration avec Miles Davis, le principal saxophoniste du groupe était Wayne Shorter, que Zawinul connaissait depuis sa collaboration avec le trompettiste Maynard Ferguson en 1959. C’est à cette époque que Zawinul et Shorter avaient commencé à parler de la fondation d’un éventuel groupe. Le contrebassiste d’origine tchèque Miroslav Vitous était également impliqué dans le projet. Zawinul avait expliqué plus tard qu’il envisageait de former un groupe aver Shorter depuis qu’il l’avait entendu jouer sur l’album Nefertiti de Miles Davis en 1968.
Connu sous le nom de Weather Report, le groupe avait été officiellement fondé en décembre 1970 et avait enregistré son premier album éponyme l’année suivante. Très influencée par l’Afrique, l’Amérique latine et le Moyen-Orient, la musique du groupe avait été décrite par Jonathan Herrera du magazine Bass Player comme "a free jazz experiment, a world music pioneer, a jazz-pop blockbuster, and a seriously grooving funk band." Sous contrat avec les disques Columbia, le groupe avait remporté un grand succès dès le départ tant auprès des amateurs de jazz que de la critique, même si l’importance accordée aux instruments électroniques avait irrité certain puristes. Décrivant le premier album du groupe, le critique Dan Morgenstern écrivait dans le magazine Down Beat: ‘’The music of Weather Report is beyond category… music unlike any other I’ve heard, music that is very contemporary but also very warm, very human, and very beautiful… The forecast, if there is justice, must be clear skies and sunny days for these four creative men and their associates.” Rapidement devenu le plus populaire groupe de jazz de son époque, Weather Report avait remporté tous les sondages des lecteurs du magazine Down Beat comme meilleur groupe de jazz durant chacune de ses années d’existence (1970 à 1985).
Il faut dire que le groupe était arrivé au bon moment. À l’époque, les progrès technologiques de l’époque avaient grandement favorisé le développement du groupe, notamment en réduisant la taille de synthétiseurs qui étaient devenus plus faciles à transporter, ce qui les avaient rendus accessibles au plus grand nombre, permettant ainsi de les utiliser dans les sessions d’enregistrement et les performances sur scène.
Zawinul avait acquis son premier synthétiseur en 1971, un Arp 2600 qui lui avait été offert par le fabricant de synthétiseurs Arp afin d’augmenter la crédibilité de la compagnie  face à la compétition de son puissant compétiteur Moog Music. Zawinul avait utilisé le Arp 2600 pour la première fois sur le second album du groupe intitulé I Sing the Body Electric, un enregistrement d’un concert au Japon en 1972. Une des pièces de l’album était une composition ambitieuse de Zawinul appelée “Unknown Soldier’’, qui relatait sa jeunesse en Autriche durant la Seconde Guerre mondiale. À l’époque, le rôle du synthétiseur Arp était encore très réduit , et se limitait à produire certains effets sonores. Fasciné par la nouvelle technologie, Zawinul avait commencé à enregistrer ses improvisations sur cassette (et plus tard sur MIDI dans son propre studio maison que son épouse avait surnommé “the Music Room”), qu’il utilisait par la suite comme base de ses compositions (comme sur les pièces “Nubian Sundance” et “Jungle Book” tirées de l’album Mysterious Traveler) ou transcrivait note par note afin que le groupe puisse les exécuter de la façon dont il les avait écrites à l’origine. Zawinul avait utilisé cette méthode tout au long de sa carrière. Décrivant son style de composition, Zawinul avait expliqué: “It is all improvisation. All my tunes are improvisations. I’m a formal improviser. Even my symphony I improvised.”
Au cours de ses deux premières années d’existence, le groupe s’était surtout fait connaître par la qualité de ses improvisations. Même si au début le groupe jouait une musique très apparentée à celle de Miles Davis (mais avec  une sonorité un peu plus rock), il avait rapidement commencé à bâtir son propre son.
À partir de la publication de l’album Sweetnighter en 1973, le rôle de Zawinul avec le groupe était devenu de plus en plus important. Après être passé progressivement du piano électrique au synthétiseur, Zawinul avait commencé à exploiter pleinement le potentiel d’un instrument qui avait été jusque-là la chasse-gardée de la musique pop. Il avait aussi ajouté des éléments funk en ajoutant des instruments comme la basse électrique et la pédale wah-wah, ce qui avait permis d’introduire de nouvelles couleurs dans le son du groupe. L’ajout d’un bassiste et d’un batteur spécialisés dans le funk avaient également contribué à atteindre cet objectif.
À la suite de la parution du quatrième album du groupe, Mysterious Traveller, en 1974, le virage du groupe vers une sonorité plus funk s’était encore accentué. L’ajout d’éléments inspirés par la musique classique avait également ajouté de nouvelles couleurs sonores. L’addition du bassiste Alphonso Johnson avait aussi favorisé la transition du groupe vers un son qui intégrait des éléments de jazz et de rock de façon très originale. La combinaison des harmonies du jazz et des éléments funk des années 1970 avait également aidé le groupe à connaître sa période la plus lucrative sur le plan commercial. Pour l’album Black Market en 1976, Zawinul avait recruté le phénomène de la basse électrique Jaco Pastorius. Très sûr de ses moyens, Pastorius s’était présenté lui-même à Zawinul comme “the world’s greatest bass player.” Même s’il est toujours considéré de nos jour comme le plus grand innovateur de l’histoire de la basse électrique, Pastorius avait de nombreux problèmes personnels qui l’avaient éventuellement conduit à sa perte.
Avec Pastorius dans l’alignement, Weather Report avait connu le plus grand succès de sa carrière avec l’album Heavy Weather (1977), qui comprenait la plus célèbre composition de Zawinul, ‘’Birdland’’, écrite en hommage au club du même nom sur la 52e rue de New York. La pièce avait remporté un si grand succès qu’elle s’était hissée jusqu’à la 30e position du palmarès Billboard. Le groupe vocal Manhattan Transfer avait par la suite ajouté des paroles sur la pièce, ce qui avait encore accru sa popularité. Zawinul a d’ailleurs ouvert son propre club Birdland dans sa ville natale de Vienne en Autriche en 2004.
Devenue une des compositions de jazz les plus connues des années 1970, la pièce avait permis à Zawinul de remporter trois prix Grammy et avait été reprise par la suite par de nombreux artistes dont Quincy Jones, Maynard Ferguson, le big band de Buddy Rich et même le groupe rock Jefferson Starship. Décrivant l’album Heavy Weather en 2001 dans le cadre de sa rétrospective de l’histoire du groupe, le critique Jossef Woodard écrivait dans le magazine Down Beat: “In 2000, Heavy Weather still sounds like a milestone in the cultural unconscious of jazz history. By some accounts, the album is the crowning achievement of the band’s recorded output, and therefore, by extension, a towering landmark of fusion.”
L’alignement du groupe ayant souvent fluctué avec les années, Zawinul et Shorter étaient progressivement devenus les deux principaux piliers de la formation. Considérés comme de véritables happenings, les concerts du groupe, tels qu’on peut le constater sur l’album live 8:30 (1979), étaient souvent imprévisibles. Les albums I Sing the Body Electric (1971), Mysterious Traveller (1974) et Night Passage (1980) avaient aussi été très populaires sur la radio FM et auprès des amateurs de jazz, de rhythm & blues et de musique pop.
DERNIÈRES ANNÉES
Même si Weather Report avait continué de publier régulièrement des albums au milieu des années 1980, Zawinul et Shorter avaient commencé à s’orienter vers de nouvelles directions musicales après la publication de l’album Sportin' Life en 1984. Zawinul et Shorter se préparaient à mettre fin aux activités du groupe lorsqu’ils s’étaient aperçus qu’il leur restait encore un album à livrer sur leur contrat avec CBS. Le groupe avait finalement été démantelé en 1985 après la publication de l’album This Is This! Le groupe avait publié quinze albums au cours de son histoire, dont le double album live 8:30 qui avait remporté un prix Grammy en 1979.
Après la dissolution du groupe, Zawinul, qui avait commencé à s’intéresser de plus en plus aux musiques du monde, s’était consacré à certains projets personnels qu’il avait longtemps dû remettre à plus tard en raison de son emploi du temps plutôt chargé avec Weather Report. En 1986, Zawinul avait publié son premier album comme leader en quinze ans, Dialects, qu’il avait enregistré pratiquement seul dans son studio-maison de Pasadena, en Californie. Le chanteur virtuose Bobby McFerrin avait également participé à l’album. Dans le cadre de ses albums solo, Zawinul avait continué d’explorer les énormes possibilités des synthétiseurs. Zawinul avait également fait équipe avec son vieil ami, le grand pianiste classisque Friedrich Gulda dans le cadre d’une série de performances en duo. Il avait aussi fait une tournée avec le percussionniste indien Trilok Gurtu.
En 1988, Zawinul avait fondé un nouveau groupe, le Zawinul Syndicate, une formation qui était très influencée par les musiques du monde, et plus particulièrement par la musique autochtone, africaine, asiatique et latino-américaine. Le groupe avait également fait de nombreuses tournées. C’était une période difficile pour le jazz, qui était en train de se redéfinir. Comme l’écrivait le critique John L. Walters, "jazz was about to enter an acoustic neo-classical phase that has dominated the genre for nearly two decades {…} a whole turbulent era seemed to be shutting down."
Un peu comme avec Weather Group, l’alignement du nouveau groupe de Zawinul avait connu de nombreux changements de personnel.  Zawinul avait expliqué plus tard qu’il avait appelé le groupe ‘’syndicate’’ parce qu’il ressemblait davantage à une véritable famille qu’à un simple groupe. Zawinul avait déclaré: “When you are in the Syndicate, you are not just in a band, you are in a family.” La première édition du groupe, qui comprenait Gerald Veasley à la basse et Scott Henderson à la guitare, avait enregistré trois albums: The Immigrants (1988), Black Water (1989) et Lost Tribes (1992).
Les membres du groupe provenaient souvent de pays non occidentaux, ce qui réflétait l’intérêt croissant de Zawinul pour la musique d’autres continents. L’influence s’était d’ailleurs faite dans les deux sens. Un jour, Zawinul avait découvert que le pièce “Black Market” de Weather Report avait été utilisée comme musique-thème par Radio Dakar au Sénégal durant vingt ans. Il expliquait: “‘Black Market’ was for 20 years the theme song of the Radio Dakaur jazz hour. They grew up with ‘Black Market,’ ‘Nubian Sundance’ from Mysterious Traveller, all the Weather Report songs.”
Les événements n’avaient pas tardé à se précipiter. En 1991, Zawinul avait produit l’album Amen du célèbre chanteur malien Salif Keita, connu sous le nom de ‘’the Golden Voice of Africa.’’ Wayne Shorter et Carlos Santana participaient également à l’enregistrement. L’album, qui était devenu l’album de world music le plus vendu en 1991, avait éventuellement obtenu une nomination au gala des prix Grammy. Excellent résumé de la carrière de Zawinul, l’album avait été décrit ainsi par le principal intéressé: “I improvised the arrangements from the lead tracks that Salif sent, and then I went to Paris to rehearse it with the band. They loved the music immediately. We had so much fun. That was, for me, the most personal and nicest experience of all the records I’ve made. They were the kindest, the most open people. And I was struck by how well they played the rhythms, because I put my own things in there.’’ Keita avait éventuellement retourné la politesse à Zawinul en participant en 1996 à l’enregistrement de l’album My People, qui comprenait comme musiciens invités le percusionniste arménien Arto Tuncboyaciyan, le Turc Burhan Ocal, le Camerounais Richard Bona et des choristes originaires du Pérou, de la Guinée et de la Côte d’Ivoire.
Par la suite, Zawinul avait recruté des musiciens aux origines aussi diversifiées que les percussionnistes Manolo Badrena et Bobby Thomas Jr., les guitaristes Amit Chatterjee,  Gary Poulson et Scott Henderson, les bassistes Linley Marthe, Victor Bailey et Richard Bona, les batteurs Paco Sery et Nathaniel Townsley, et les vocalistes Thania Sanchez et Sabine Kabongo. L’univers de la World Music, qui mettait en vedette différents styles de musique ethnique combinés avec des textures électroniques plutôt complexes, en était alors à ses débuts et Zawinul était à l’avant-garde de ce mouvement, car il avait continué d’expérimenter en tentant de fusionner la musique de différentes cultures.
Parallèlement à son travail avec le groupe, Zawinul avait continué d’être actif dans différents contextes musicaux. À la fin des années 1980 et au début des années 1990, Zawinul s’était produit avec son vieil ami le pianiste classique Friedrich Gulda. Il était aussi retourné vers la musique classique sur une vaste échelle avec la composition symphonique Stories of the Danube en 1993. L’oeuvre était une commande du festival de Brucknerhaus, de Linz, en Autriche. La composition avait été d’abord présentée lors du spectacle d’ouverture du festival en 1993. Oeuvre en six mouvements, la symphonie d’une durée de 63 minutes évoquait le parcours du Danube à travers différents pays et différentes périodes historiques. Enregistrée en 1995 par le Czech State Philharmonic Orchestra de Brno sous la direction de Caspar Richter, la pièce avait été publiée sous forme de CD l’année suivante. L’oeuvre comprenait également une version de la pièce "Unknown Soldier" tirée de l’album I Sing the Body Electric (1972).
En 1994, Zawinul s’était installé à New York, ce qui l’avait contraint à faire de nombreux voyages-éclair en Europe, où il avait conservé de précieux contacts musicaux durant toute sa carrière aux États-Unis. En 1996, Zawinul et son groupe avaient enregistré My People, un album qui avait nécessité plusieurs années de travail et dans lequel Zawinul avait continué de démontrer une remarquable capacité à fusionner ses propres sensibilités musicales avec celles d’autres cultures. Conssidéré comme un des points culminants de la carrière de Zawinul, l’album avait marqué le début sur disque de la nouvelle édition du groupe. Lorsque Richard Bona était devenu le bassiste du groupe en 1997, l’intensité de la formation avait atteint un autre niveau, ce qui avait donné lieu à la publication du double album live World Tour, qui avait également obtenu une nomination au gala des prix Grammy.
Parallèlement à sa collaboration avec le groupe, Zawinul avait continué de travailler sur plussieurs de ses projets personnels. En 1998, il avait notamment été chargé de composer un mémorial musical en hommage aux victimes de la Shoah. Zawinul avait même interprété l’oeuvre lui-même sur la site de l’ancien camp de concentration de Mauthausen dans le cadre du 60e anniversaire de sa construction près de Linz, en Autriche.
Au début des années 2000, Zawinul avait publié d’autres albums solo comme Faces & Places (2002), Midnight Jam (2005) et Brown Street (2007). En 2006, Zawinul avait collaboré avec Vince Mendoza et le WDR Big Band dans le cadre d’une série de performances dans lesquelles il avait revisité les grands classiques du répertoire de Weather Report. La tournée avait éventuellement donné lieu à la publication d’un CD double intitulé Brown Street. L’album avait été enregistré au club Birdland de Vienne.
Le dernier album de Zawinul, 75, avait été enregistré en concert en juillet 2007 à Luzano, en Suisse, à l’occasion de son 75e anniversaire de naissance.
Zawinul complétait une tournée de cinq semaines avec son groupe en 2007 dans le cadre du 20e anniversaire de la formation lorsqu’il avait dû être hospitalisé le 7 août au Wilhelmina Hospital de Vienne. Atteint du carcinome Merkel, une forme plutôt rare du cancer de la peau, Zawinul est décédé dans ce même hôpital le 11 septembre. Il était âgé de soixante-quinze ans. Les cendres de Zawinul ont été enterrées au Vienna Central Cemetery. L’épouse de Zawinul, Maxine, étant décédée un peu plus tôt la même année, ils laissaient comme seuls descendants leurs fils Erich, Ivan et Anthony.
Le Zawinul Syndicate avait présenté son dernier concert à Güssing, en Autriche, le 3 août, six semaines avant la mort de Zawinul.
Considéré comme un des rares prophètes musicaux du 20e siècle, Zawinul avait joué un grand rôle dans la naissance et le développement du jazz-fusion au début des années 1970. Il avait également contribué à faire connaître le jazz auprès d’un nouveau public traditionnellement peu friand de ce genre musical. Pionnier de l’utilisation des instruments électroniques, Zawinul avait été un des musiciens et compositeurs de jazz les plus influents du 20e siècle. Saluant les talents d’innovateur de Zawinul, le critique John L. Walters écrivait: “Many current forms of music, and the myriad sounds, samples and beats that inform them, were influenced or predicted by Zawinul, the grand old man of electronic world jazz fusion.”
Zawinul, qui avait toujours eu un style très personnel, avait inspiré le commentaire suivant à son fils Anthony après sa mort: “My dad raised the bar in the music world as a true artist to his profession. As a bandleader, he was able to pull out performances from his bandmates and take them to heights they never knew existed. He never compromised his art. You either liked it or you didn’t. One thing is for sure, though, you always knew it was Joe Zawinul.” En 2013, Anthony a fondé la Zawinul Foundation for Achievement afin d’honorer la mémoire de son père et d’encourager la carrière de jeunes musiciens prometteurs.
Même s’il n’avait jamais terminé ses études au Berklee College of Music, l’institution lui avait décerné un doctorat honorifique en musique en 1991. Dans le cadre de la cérémonie, Zawinul s’était produit sur scène aux côtés de Matthew Garrison, Torsten de Winkel, Abe Laboriel Jr. et Melvin Butler. Zawinul avait remporté de nombreux autres prix au cours de sa carrière, dont le Hans Koller Austrian State Prize (2000), le Ring of Honor (accordé par la Ville de Vienne en 2002), le premier  International Jazz Award (décerné conjointement par la Jazz Festival Organization et la  International Association of Jazz Educators en 2002), le North Sea Jazz Festival Bird Award (2002), le Montreal Jazz Festival Miles Davis Award (2003) et la Silver Medal for Meritorious Service to the Republic of Austria (2003). Zawinul a aussi remporté le Amadeus Austrian Music Award à deux reprises.
Zawinul est également récipiendaire de doctorats honorifiques du Three Town College de New York et de l’Academy of Music de Graz, en Autriche. Le Service autrichien des Postes a aussi émis un timbre spécial en l’honneur de Zawinul en 2004.
En 2006, les disques Sony ont publié un coffret de trois CD intitulé Weather Report—Forecast: Tomorrow, une compilation qui retrace la carrière du groupe de 1971 à 1985. Le coffret comprend également du matériel inédit ainsi qu’un DVD documentant un concert du groupe en 1978.
Le percussionniste Alex Acuna, qui avait fait partie du groupe Weather Report lors de ses premières années d’existence, avait déclaré que Zawinul et Shorter avaient une vision très précise de la direction qu’ils désiraient donner à leur musique. Acuna avait précisé: "The vision was to make a band that makes music with all the sounds that the world generates.’’ Même s’il avait quitté le groupe, Acuna était toujours resté proche de Zawinul. Il avait même été membre de son dernier groupe, le Joe Zawinul Syndicate. Acuna avait ajouté que Zawinul était un grand amateur de sports, et plus particulièrement de boxe. Même si Zawinul avait la réputation d’avoir un caractère un peu tranchant, il était toujours honnête, sincère et très intègre.
Sur le plan musical, Zawinul détestait se répéter et cherchait continuellement à innover. Zawinul avait également été un des premiers pianistes de jazz avec Chick Corea et Herbie Hancock à utiliser le piano électrique et les premiers synthétiseurs (sur l’album Sweetnighter en 1973). Après avoir joué du piano électrique Wurlitzer, Zawinul était passé au clavier Fender-Rhodes, à qui il avait ajouté une pédale wah-wah puis un effet Mutron avec d’obtenir une sonorité plus complexe. La créativité et le souci du détail de Zawinul avait permis de concevoir un son plus contemporain et plus moderne. Zawinul avait aussi joué du kalimba sur les albums de Weather Report, Mysterious Traveller et Mr. Gone.
Plusieurs artistes ont rendu hommage à Zawinul après sa mort, dont Brian Eno (sur la pièce “Zawinul/Lava”), John McLaughlin (“Jozy”), Warren Cuccurullo (“Hey Zawinul”), Bob Baldwin (“Joe Zawinul”), Chucho Valdes (‘’Zawinul’s Mambo’’) et Biréli Lagrène (“Josef”).
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SOURCES:
‘’Joe Zawinul.’’ All About Jazz, 2023.
‘’Joe Zawinul.’’ Wikipedia, 2023.
WALTERS, John L. ‘’Obituary: Joe Zawinul.’’ The Guardian, 13 septembre 2007.
WAS, David. ‘’A Look at the Life and Work of Joe Zawinul.’’ NPR, 12 septembre 2007.
‘’Zawinul, Joe.’’ Encyclopedia.com, 2023.
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