#bandes de tarés
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kino51 · 1 year ago
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Le sang 1972
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jules-and-company · 11 months ago
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OH BORDEL MAIS STOP EN FAIT
(tumblr fait un peu n’imp avec l’ordre des vidéos donc : partie 2)
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plaidetchocolatchaud · 2 years ago
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C'est bon c'est pas lui, c'est en Belgique et un 8 octobre, celui de ma classe avait fait ça plus tard dans l'année. Et iels n'avaient pas fait ça "dans le local des terminales" mais dans la salle de classe pleine en intercours, dans la cour du collège en cours de sport et sur le parking des profs à côté de leurs voitures
Non le 8 octobre, c'était la période où le caïd de la classe avait rédigé les "11 commandements" avec des règles à suivre comme "tu enverra le ballon de foot au-dessus du mur" "tu sortira avec une "moche" (!!!) et tu l'embrassera trois fois". Le papier avec les noms des mecs qui avaient signé ça avait été intercepté en permanence.
Chouette période ma cinquième...
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MAIS IL Y AVAIT UN GUILLAUME QUI AVAIT FAIT UN LANCE FLAMME DANS MA CLASSE EN CINQUIÈME !??!!!?
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serieapocalyptiquedecass · 1 year ago
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Episode 2 - Partie 2
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La partie 2 est là ! :D
Et vous savez quoi ?
Sensei Leonardo et Maître Michelangelo son bien. Mais Donnie n'est pas un maître ou un professeur pour Casey. Non non non~
Donnie est un oncle totalement taré et je (Cass) me battrai pour ce concept.
Tags : # ils sont une FAMILLE # Donnie est genre # restez loin de moi bande d'andouilles # mais secrètement se soucie tellement # Je sens qu'il nommerai sa bombe atomique d'après Casey
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Masterpost
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Tout les droits pour ce comics appartiennent à Cass
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patoune-prod · 9 months ago
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Bon, bah voilà...
Ce week-end, je poste le chapitre 71 d'Avalanche.
71.
Je n'arrive pas à croire que j'ai écrit 71 chapitres d'Avalanche (et 42 de Boules de Neige).
Mais on arrive dans le dernier arc et même si, me connaissant, je préfère ne pas essayer d'évaluer le nombre de chapitres restant, ça ne devrait plus tarder.
Et en attendant, vous allez avoir le bonheur de voir Tarask rencontrer Avalanche.
Vous l’aurez en tout cas, parce que Tarask est TRÈS partagé au sujet de cette bande de tarés.
Donc rendez-vous samedi pour le chapitre 71:
La Dernière Prière des Cetras
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explocreatrice · 2 months ago
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Se lancer dans une semaine à 1000: pourquoi ?
Bonsoir ! Même si je suis la première à dire que la lecture est personnelle (mais qu’est-ce que je fous là? me direz vous) et surtout pas une course de vitesse, il faut bien reconnaître que les semaines ou week-end (bandes de tarés) à 1000 ont aussi leur côté pratique (surtout quand on bosse en médiathèque, le piège le plus pur!). Je ne vais pas vous faire l’affront de vous sortir une liste de…
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basilepessoart · 3 months ago
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Eugénie,
Non seulement tu donnes de l'audience et donc de l'argent en ventes à un cinglé dont je ne détaillerai pas pour l'instant le pedigree, mais 1. Tu n'as RIEN fait pour nous aider depuis le kidnapping d'Anne, au contraire. Quand elle t'a contactée tu as osé la traiter de tarée
2. Lorsque tu as fait état de faits étranges dans les délires du gorille et de sa bande à notre sujet à Bénédicte Menu ta rédac chef au Figaro, tu ne t'es pas retirée de l'interview, pour laquelle tu as été payée
3. Tu as tout gobé des diffamations du cinglé dans son livre de tantouze, contre son ex belle-famille, sans même contacter cette dernière et connaître son état suite à ces délires. Pourtant j'ai évoqué ce point environ 5 fois, de même que
4. Les "40 r-v d'infirmier par jour" EN DEPLACEMENT. J'ai même fait le calcul avec les temps de trajets et parking. Ce type est un mythomane, et bien plus que ça. J'ai dit 20 fois qu'il encule son fan club, mais tu es censée être une bonne journaliste !
5. Tu as gobé le délire de ces ordures sur "Basile Pesso schizophrène". Ils se basent sur mars 22, où comme tu sais je suis allé alerter l'Hospital Clinic de Barcelone de la disparition et de la séquestration d'Anne et qu'ils n'ont rien trouvé de mieux que me séquestrer, droguer et traumatiser 23 jours.
Petit rappel "qui va bien" : qu'est-ce qui a été nié par l'hosto ?
a. Communication d'Anne avec moi par système d'images et autres codes comme compteurs de vues, désignée comme "télépathie" et donc ma "psychose".
Le Tumblr Rien à Foutre était pourtant ultra-inquiétant, d'où ma visite à cet hosto vu que les flics (commissariat de Gràcia/Vallcarca) avaient été totalement inopérants
b Le contenu de ce blog, considéré comme NORMAL, vous m'avez bien entendu
c Des documents satanistes que j'avais trouvés au fond d'un tiroir après le kidnapping d'Anne : REFUS DE L'HOSTO DE LES VOIR Beaucoup de gens ont les preuves de l'abus, dont l'hosto qui a compris juste après, la police et des amis haut placés dont Santiago Abascal, Clémentine Autain, Rocio Monasterio, Silvia Orriols, Inés Arrimadas, Manuel Valls, et j'en passe pour ne pas les nommer publiquement pour leur sécurité, mais tu en as aussi à Hollywood et parmi les plus grandes stars de la musique.
L'abus ayant été reconnu mais n'étant pas encore rayé des listings, je n'ai évidemment AUCUN HISTORIQUE PSYCHIATRIQUE sinon ce DELIRE CRIMINEL qui doit être rayé des listings dans les prochaines heures (conseil "amical"), et un CASIER JUDICIAIRE VIERGE. J'admets cela dit avoir lâché une caisse une fois à table (et n'en suis pas fier, mais cela ne m'a pas valu prison).
6. En commentaires de la page d'atrocités, tu as comme tu le sais de nombreuses profanations sur la mémoire de Julien Pesso, mon frère unique mort en 2 009, ex de Clémentine, et également ami de ton collègue Jean-Baptiste Garat et David Unger, 2 de mes amis de jeunesse. Tu as continué l'interview malgré ces faits.
7. Je viens d'apprendre qu'au moins tu n'as pas tout gobé (moi "violeur qui a fait de la taule", "Anne et moi qui n'avons jamais travaillé", "moi qui harcèle Anne mon ex"), et en as parlé à Menu. Bon point pour toi. Maintenant tu nous aides, comme tu nous a dit hier que tu allais le faire. BP.
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yespat49 · 4 months ago
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Qu’a apporté «l’expansion de l’OTAN» vantée par le secrétaire général ? demande la Chine
Il y a quelque chose de touchant dans la manière dont la Chine s’obstine à s’adresser à la bande de criminels tarés qui nous gouverne et qui ne cesse de s’auto-féliciter devant sa capacité à détruire, diviser, rendre impossible toute coopération. Sans doute au-delà de ces salauds néo-colonialistes, tortionnaires impénitents les Chinois espèrent convaincre les populations. Y a-t-il quelque chose à…
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toscan-sukima · 8 months ago
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ETF Gold Argent Money Invest Bitcoin Bourse Shareholders Bank
La montée brutale du prix de l'or, c'est un putain de signal d'alarme. Si tu ne pige pas ce qui se passe, tu vas te faire bouffer. Alors, on se sort les doigts du cul et on regarde les faits.
Pourquoi ça grimpe ?
Bouclier contre l'inflation :
L'or, c'est le rempart ultime contre l'inflation. Quand les prix s'envolent, les gens balancent leur fric dans l'or pour éviter de se faire dépouiller.
Chaos géopolitique et économique :
Les tensions mondiales, les crises financières, ça fout les jetons. Les investisseurs, ils cherchent un refuge, et l'or, c'est leur planque préférée.
Taux d'intérêt de merde :
Les taux d'intérêt sont à chier. Du coup, les placements traditionnels comme les obligations, c'est pour les losers. L'or, lui, il te protège en cas de merdier.
Dévaluation des monnaies :
Les banques centrales impriment du pognon comme des tarés. Les gens perdent confiance dans les billets de Monopoly et se ruent sur l'or.
Que faire avec ton fric ?
Diversification, bordel ! :
Ne mets pas tout dans le même panier. Diversifie. Achète de l'or, mais balance aussi des thunes dans des actions, des obligations, de l'immobilier et autres matières premières.
Or physique :
Lingots, pièces, peu importe. L'or physique, ça te protège vraiment. Mais faut un endroit sûr pour le planquer, et c'est pas toujours facile à refourguer.
ETF sur l'or :
Les ETF, c'est pour avoir de l'or sans les emmerdes du stockage. Tu les achètes et les vends comme des actions, facile et rapide.
Actions de mines d'or :
Miser sur les entreprises qui extraient l'or, c'est risqué mais ça peut rapporter gros. Faut juste pas que leur management soit une bande de bras cassés.
Obligations indexées sur l'inflation :
Ça te protège de l'inflation sans les montagnes russes du prix de l'or. Moins glamour, mais efficace.
Reste à l’affût :
Ouvre les yeux et suis les tendances économiques et géopolitiques. Le monde change vite, et l'or réagit en conséquence.
Conclusion
Le prix de l'or grimpe parce que le monde est en vrac. Si tu veux pas te faire baiser, il faut être diversifié et attentif. L'or, c'est important, mais faut pas miser que là-dessus. Mélange les investissements et surveille les signaux. C'est comme ça que tu protégeras et feras fructifier ton capital.
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thebusylilbee · 3 years ago
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mais putain qu'est-ce qu'il se passe entre Macron et les chasseurs à la fin ? il se fait sucer tous les vendredi soirs ou quoi ? c'est absolument incompréhensible à quel point il veut absolument les servir le plus possible sans aucun compromis et sans aucune prise en compte des réalités écologiques
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ekman · 3 years ago
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Le Camp du Bien ne se sent plus pisser. C’est open-bar sur les plateaux téloche. Coke et putes ukrainiennes sur les ondes, le câble et la toile ! La grosse éclate ! Je ne parlerai pas bien sûr des “spécialistes de la Russie/du KGB/de Vladimir Poutine”... ils sont trop nombreux, on ne s’en sortirait pas. Dans un même souci de fluidité, on évitera les chialeuses professionnelles, les philosophes à mèches ou à lunettes, les politicards outrés, les plus-jamais-ça et leur cousin, le célèbre et-les-droits-de-l’homme-alors. On continue à n’avoir peur de rien : un zeste de nazi par ici, un poil d’antisémitisme par là... bien sûr, assurément, comme toujours. On ne change pas une équipe qui gagne. Mais on a aussi cette bonne vieille concorde nationale et son concubin, le rassemblement républicain autour du président. J’ai même entendu dire que les Français se ruent sur les pastilles d’iode car ça fleure bon le covid radioactif, ces temps-ci. Voilà que ces tarés de moujiks bombardent des centrales nucléaires, maintenant. Dites donc, ils bouffent du becquerel avec un coup de vodka, les cosaques, les tchétchènes et les wagner ?! Je vous le dis, moi : pas le temps de s’emmerder avec ces zigotos-là. Il n’y a pas de temps mort sur le front – enfin, façon de parler, bien sûr. Malheureusement, des pseudos journalistes, des petits merdeux réacs qui se prennent pour Tintin ou Ric Hochet viennent péter l’ambiance en disant qu’ils n’ont pas encore vu de chars russes ou de cadavres éventrés, de gonzesses violées-tabassées, de marmots cloués aux portes. Mais qu’en revanche, il n’y a pas moyen de dormir deux heures de suite avec ces sirènes qui hurlent dès qu’un chat miaule un peu fort. Et l’autre demi-folle là, qui entre deux sanglots vient nous seriner que les Ukrainiens auraient fait 9 000 morts séparatistes en moins de dix ans au Donbass. Non mais de quoi je me mêle avec mon petit reportage ? Puisqu’on te dit que Zelinski, c’est l’archange Gabriel avec l’Otan en moins. Quand il vient te chanter, balalaïka à la main, que c’est le satan d’à-côté qui a tout fomenté, faut l’écouter, bon sang ! Sinon, où on va, hein ? Macron, si tu lui changes sa croisade pout la paix en réglement de comptes entre bandes slaves, il va paraître moins grand sur son cheval. Et en pleine élection présidentielle, ça le fait pas ! Non allez les gars : con-sen-sus. Le consensus, il n’y a que ça de vrai par les temps qui courent. J.-M. M.
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bienvenuechezmoi · 2 years ago
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Je suis en train de découvrir c'est quoi le vide médical. Je pète un plomb. Ptn, votez à gauche aux élections des maires, vous êtes des fous vous tuez votre niveau de vie vous même. Bande de taré. C'est même pas la campagne où j'habite. J'ai envie de taper là.
Allez vivre à Nancy, vous aurez la plupart des spécialistes dès la semaine suivante en prise de rdv sur Doctolib. Je rêve désormais d'y retourner.
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a-room-of-my-own · 2 years ago
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"queer" ont peut le traduire en français par "dégénéré". Non parce que étymologiquement ça veut dire "sortir de son genre"; et vu que cette bande de joyeux-euses-euxim drilles adorent exposer sa turbo-fluidité de genre et "renverser le stigmate" ben autant y aller franco (sans mauvais jeu de mort).
Queer dans ce contexte je le traduirais plutôt par "tordu" ou "marginal", parce c'est le probable sens étymologique et que "étrange" ou "bizarre" n'ont pas de connotation négative en français,
Dégénéré en français c'est très fort, et pas tout à fait pareil, c'est sortir de son genre au sens "erreur de la nature", taré en gros.
Par contre si tu voulais un mot avec un sens étymologique proche et qui frappe fort, tu pourrais prendre "pervers" qui lui veut dire "renversé"
Et j'ai vu pas de posts du genre #proudpervert donc ils ont en plus une longueur d'avance 😭
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blog59-world · 3 years ago
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Marie-lyne Bezille
3 h ·
Le bloc bourgeois odieux de mauvaise foi nous distille son fiel partout , tout le temps sur toutes les chaines d'infos, sur toutes les radios , dans les journaux , sur les réseaux sociaux . ils jettent ce pays dans les griffes des pires fachos , des racistes , des tarés nostalgiques du pétainisme , du nazisme , des admirateurs de Mussolini , de Franco et de Pinochet . Ces gens sont méprisables , minables et , ne se rendent même pas compte à quel point ils sont ignobles , insultants, mais surtout irresponsables . Cet ignoble bloc bourgeois va finir par provoquer une guerre civile . Les groupuscules de l'extrême-droite qui soutiennent zemouche , c'est pas des " gentils " , ils sont armés jusqu'aux dents avec des armes de guerre et bien financés par des riches donateurs , des gens très très fortunés . . Bon sang OUVREZ VOS YEUX ET VOS OREILLES LES GENS ? En France il y a plus de 1 million de pauvres en plus depuis l'élection de Macron ; plus de 8 millions de gens qui ont besoin d'aide alimentaire ; plus de 1 jeune de moins de 24 ans sur 5 qui vit sous le seuil de pauvreté . Des millions de personnes vont basculer dans la pauvreté ; des millions de demandeurs d'emploi vont se retrouver avec des indemnités chômage fortement réduites , sous le seuil de pauvreté et , plus de 1 million n'aura droit à rien ! Mais dans quel monde vivent ces gens ? Les petits commerçants ,artisans , petites entreprises ont eu des prêts garantis part l'Etat , et , s'ils ne remboursent pas fautes de clients , ce sera une grave crise qui fera plongée le système bancaire . C'est pas la dette publique qui est dangereuse ! mais la dette privée ! Macron n'a pas été " généreux " avec les travailleurs et les petites entreprises , par contre il l'a été avec les grosses multinationales , les mêmes qui licencient en masse après avoir reçu des dizaines de milliards d'argent public , c'est à dire l'argent des Français . Macron n'a rien donné du tout ! Il a juste pris dans les caisses de l’État et de la sécurité sociale , et compte bien faire rembourser la dette à la majorité sans toucher aux fortunes démesurées , déshumanisées des ultra-riches , ce 0,1% qui a profité de cette crise pour se gaver toujours plus ! JLM nous avait pourtant bien prévenu qu'avec ces gens là , nous allions cracher le. sang ! En effet nous le crachons , au figuré comme au propre . La colère monte , elle monte de plus en plus face à cette bande de rapaces malfaisants . La macronie commençait à sentir le vent du boulet sur sa nuque , la MLP ne faisant plus assez " barrage " , le front républicain devenant plus sûr du tout face au RN et , que JLM avait de plus en plus d'écoute surtout chez les jeunes , qu'il devenait de plus en plus en capacité d'être au 2éme tour , il fallait trouver un plus raciste , un plus xénophobe , un plus facho encore que MLP , Bolloré s'en est chargé , il a mis en selle le zemouche , ce qui arrange bien Macron , puisque il pourra se présenter comme le moins pire face à zemouche . "Politiquement, la faiblesse de l'argument du moindre mal a toujours été que ceux qui choisissent le moindre mal oublient très vite qu'ils ont choisi le mal. " Hannah Arendt . Le fascisme apparaît quand les intérêts privés priment sur l’intérêt collectif, quand les gouvernements et leurs instruments de coercition sont au service du capital, des banques et des industriels et non plus au service du citoyen. Il est entendu que le totalitarisme qui est une forme de fascisme engendre le mal absolu. Absolu parce que ce système ne connaît plus les limites de la moralité et de l’éthique. Le bien-être du citoyen n’a plus la moindre importance, et celui-ci est réduit à l’état d’outil de production, dans le meilleur des cas, de charge inutile quand il n’est pas apte à produire, voire à l’état de parasite à éliminer. Seule compte l’avidité de richesses de la caste dirigeante, toute autre considération étant devenue secondaire. Georges Orwell avait compris la consubstantialité du fascisme et du capitalisme, disant qu’il ne sert à rien de lutter contre le fascisme si on ignore le capitalisme
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patoune-prod · 4 years ago
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Boules de Neige : Chapitre 11
Résumé : L’équipage du Falcon X-12, dit Lady Luck, est le meilleur de tout le front de Junon. Rien n’arrête le Capitaine Highwind et sa bande de joyeux tarés quand ils sont dans les airs. Jusqu’au jour où ils ne le sont plus.
Chronologie : Se situe un an et demi avant la fondation d’Avalanche.
Personnages : Cid Highiwnd, Shera Highwind Mist, (ff7) Cid Pollendina (FF5) , Fran, Balthier, (FF12), Gippal, Baralai, Nooj (FFX2), Edgar (FF6)
Tags spécifiques au chapitre : ANGST, MIA, L’équipage du Haut Vent, amputations et blessures grave, PTSD, interprétation sur les Al Bhed, traumatisme de… ben tout le monde en fait, c’est plus un cross-over c’est un passage à niveau, Gippal, Nooj et Baralai sont probablement OOC, désolée, pas joué assez à FFX2.
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lightsovermaloski · 3 years ago
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Partie I. H-5.30
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Warning/s: peur, sang, mort, cadavre...
Word count: ~3200 mots
***
Cela faisait bien une dizaine de minutes que les adolescents roulaient en direction de Cecile Bombeek. La musique était à fond, et Aurora et Elias donnaient le meilleur d’eux-mêmes en karaoké. Ilan regardait le paysage, en repensant au comportement étrange et alarmant de Nora pendant la soirée. Cette dernière tremblait de froid. Vêtue de son sweat bleu clair, elle n’était pas préparée à des températures aussi glaciales. Elle avait prévu qu’il ferait froid, mais pas à ce point. La nuit s’était sûrement rafraîchie depuis leur départ. Pourtant, elle ne pouvait pas s’empêcher de remarquer qu’elle semblait être la seule à avoir froid. La fenêtre d’Aurora était grande ouverte et ses poignets hors de la voiture, elle jouait avec l’air qui défilait à toute allure. Les garçons ne portaient même pas leur veste, et leurs bras nus ne semblaient pas avoir la chair de poule. Elias, lui, poussait sa voiture à fond.
L’ambiance changea du tout au tout.
« Elias, tu roules un peu trop vite là », s’inquiéta Aurora en baissant le volume de la musique. Le conducteur ne sembla pas réagir à la remarque.
« - Elias, tu roules trop vite !, cria cette fois Aurora.
- Ne me crie pas dessus !, s’énerva le jeune garçon, soudain paniqué. Je n’arrive pas à ralentir ! Je crois que les freins ne marchent plus. Ils ne réagissent plus, bordel ! ».
Elias cherchait une solution dans sa tête. Il connaissait les routes de Norvège par cœur pour les avoir traversées en long, en large et en travers avec sa famille. Il savait que le virage était proche. Et que s’il ne trouvait pas un moyen de freiner, la voiture se jetterait dans le vide montagneux. Il avait conscience que les chances de survie étaient faibles. Il voulait garder le contrôle, mais sa main frappait machinalement le volant dans un geste de stress.
Aurora était, elle, prise de panique. Sa respiration était courte. Elle était asthmatique, et une crise pointait le bout de son nez. Elle s’agrippait à son inhalateur comme si sa vie en dépendait. C’était probablement un peu le cas. Les mots rassurants d’Ilan ne la calmaient pas - et ils aggravaient même sûrement la situation. Il avait beau se la jouer zen, il était aussi agité. Il voulait trouver un moyen de s’en sortir, mais rien ne lui venait à l’esprit. Ses yeux bougeaient frénétiquement et il se massait les tempes.
« Désolé », répétait Elias en boucle. Nora aurait bien tenté de lui dire que ce n’était pas de sa faute, mais elle se souvint de l’avoir blâmer avant de partir. Et elle trouvait presque plus supportable de mettre sa propre mort sur le compte d’autrui. C’était pourtant elle qui rêvait.
La ford fiesta traçait une ligne droite, la route commençait pourtant à tourner. Le cœur de Nora faillit lâcher lorsqu’elle crut apercevoir une silhouette sur le bord de la route. La silhouette prit une tournure drôlement humaine, et dérangeante. La rousse ne put apercevoir que des yeux bleus glaçants. Il nous attend, pensa-t-elle. Elle ne se comprenait pas elle-même. Qui les attend ?
Jonas, Jonas, Jonas
Elle se pensait folle à lier. Perdue dans ses pensées, elle n’entendit pas qu’Ilan lui criait dessus. Il lui hurlait d’essayer de protéger son visage, de faire quelque chose. Mais elle n’écoutait pas. Elle n’écoutait ni les conseils futiles d’Ilan, ni les hurlements à glacer le sang d’Aurora.
Un choc lui explosa le crâne contre le siège beige, laissant une tache de sang dégoulinante. Une douleur insoutenable lui envahit le corps. Elle ne pouvait retenir un cri déchirant. La voiture tombait dans le vide, et elle se sentait partir dans une souffrance amère. Un autre choc puis l’auto se mit à faire des tonneaux. Nora lâcha un dernier soupir.
***
« - Nora ?
La jeune fille ouvrit difficilement les yeux. La lumière lui brûlait la rétine. Elle se toucha la tête, constatant qu’elle n’avait pas l’air d’avoir de blessures. Le siège était toujours d’un beige parfait devant elle. La confusion laissa place à un étrange soulagement. Elle n’avait pas l’air morte, et putain, ce que ça faisait du bien de le savoir.
- Bordel, tu m’as fait peur ! Tu t’es évanouie d’un coup, et tu t’es mise à trembler, j’ai cru qu’on t’avait perdu !, hurlait Ilan. Il avait la main sur l’épaule de celle qui était assise à l’arrière. Son visage était marqué par l’inquiétude. Ne me refais plus jamais ça !
- Désolée, je… Je ne sais pas ce qu’il s’est passé. Je ne me sens pas très bien, on devrait peut-être faire demi-tour. »
Elias soupira. Il jeta un œil dans le rétroviseur. Nora était livide, certes, mais pas au bord de l’agonie non plus. Elle supporterait bien de rester une petite heure dans un lieu désert. Quelle chochotte, pensa-t-il.
« On arrive dans une ou deux minutes, c’est un peu tard pour se dégonfler maintenant », cracha sèchement Elias. Nora voulut répliquer. Elle ne se dégonflait pas, elle était juste inquiète. Morte de peur, en réalité. Elle était persuadée que ça allait mal finir. « Il nous attend », murmura Nora.
Un silence malaisant s’installa dans la voiture. Aurora rangea ses mains à l’intérieur de l’auto. Elle coupa entièrement la musique. La main d’Ilan agrippa, d’un coup, plus fermement l’épaule de Nora. « - De qui tu parles ? », demanda-t-il. Ses yeux fixaient le visage de la jeune fille, elle était terrorisée. Ce n’était pas le genre de Nora d’avoir peur. Au contraire, c’était une casse cou. Elle s’attirait toujours des ennuis, car elle fonçait toujours la tête la première. La voir dans cet état n’était pas normal. Il avait bien remarqué depuis le début de la soirée que quelque chose ne tournait pas rond, mais là, c’était trop. Il voulut lui demander comment elle allait, mais Elias ne lui en laissa pas le temps.
« - T’as dit quoi là ?
Nora ne répondit pas. Elle ne savait pas quoi répondre. Elle-même ne pouvait se douter de ce qui les attendait.
- Je te parle, Nora, répond !
- Je n’en sais rien, Elias, je ne sais pas pourquoi j’ai dit ça. »
La jeune fille espérait que cette explication suffirait. Elias ricana, et murmura un truc dans le genre « t’es complètement tarée ».
Ilan sentit que Nora allait se rebeller, et qu’une dispute allait finir par éclater. Il lança un regard désapprobateur à la jeune fille, qui soupira - de colère et d’angoisse. Aucun jour ne passait sans qu’Elias et elle ne se disputent. Ils n’avaient jamais été proches. Si Elias traînait avec eux, c’était simplement parce qu’Aurora s’était entichée de lui - et parce que ça faisait du bien à Ilan de ne plus être le seul mec de la petite bande. Nora l’acceptait pour faire plaisir à ses copains, mais à la moindre occasion, elle se faisait un malin plaisir de le dénigrer. Plaisir qui lui était vivement rendu.
Nora se sentait gênée par le poids des objets dans son sweat. Elle décida de laisser sa batterie externe dans la voiture. L'appareil électronique avait beau être petit, il était tout de même assez lourd. Elle ne garda que deux lampes torches. Persuadée que ces dernières finiraient par leur servir.
La voiture s’engouffra dans un petit chemin de terre et se gara dans un petit espacement, près d’un ancien panneau. Nora ne put déchiffrer quelle fut l’utilité de cet objet. Elle descendit de la voiture, un nœud tiraillant son ventre.
Il n’était pas même 20 h, le soleil brillait encore d’une lumière orangée. Nora se hissa hors de la voiture. L’odeur boisée de l’air lui gratta le nez. Elle fixait l’énorme bâtisse qui se tenait devant elle en se demandant ce que s’y cachait à l’intérieur. Elle fut sortie de ses songes par Ilan. Il lui agrippa, violemment, le bras.
« - Qui nous attend ? Adrian ?
- Je te jure que je ne sais pas. Je ne sais pas pourquoi j’ai dit ça.
La réponse de la jeune fille ne satisfaisait pas Ilan. Il allait lui faire cracher le morceau de ce qui se passait derrière la petite tête rousse.
- Ce n’est pas ton genre de parler pour ne rien dire, fit-il remarquer. Nora soupira.
- C’est vrai, mais… c’est sorti de nulle part.
- Vous ne trouvez pas ça chelou ?, interrompit Aurora. Cette voiture-là, c’est hyper bizarre.
Nora regarda les alentours et vit une voiture rouge cachée dans des buissons. L’emplacement était étrange, il donnait réellement l’impression que ceux qui l’avaient placée là voulaient que personne ne trouve l’auto.
- C’est sûrement des gens qui sont venus visiter l’école, comme nous. Depuis que la légende circule sur internet, énormément de gens se rendent ici, expliqua Elias d’un ton assuré.
- C’est peut-être cet Adrian…, murmura Aurora.
Nora écarquilla les yeux. C’est donc vrai, alors ?, se demanda-t-elle.
- Ça peut-être n’importe qui. À mon avis, ce sont de simples urbexeurs. Bougez-vous maintenant, je n’ai pas toute la nuit. » Elias avait une voix autoritaire, ce qui déplut fortement à Nora. Celle-ci voulut le remettre à sa place, lui dire qu’il n’était pas obligé de leur parler comme ça, mais elle se retint de le faire. Ce n’était ni le moment ni l’endroit. Il valait mieux rester soudés.
La fin est proche
Elias prit Aurora par la main, la forçant à se mettre en route. Ils avancèrent de quelques pas. Nora, elle, resta sur place. Elle regarda derrière elle. La route était déserte. Elle ressentit l’envie d’y courir, de faire du stop, et de partir le plus loin possible. Loin de ce cauchemar. Elle secoua la tête, en se moquant légèrement d’elle-même. Mais de quel cauchemar tu parles ? Tout va bien, tentait-elle de se convaincre. Au fond d’elle, elle savait pourtant pertinemment que ce n’était pas le cas.
Ilan s’approcha d’elle. « Tout va bien ? ». Nora afficha un léger sourire pour tenter de rassurer le garçon. « Ça va. C’est juste que toutes ces coïncidences m’angoissent ». Ilan hocha la tête en signe de compréhension.
Elias sortit son téléphone. Il se retourna vivement vers ceux qui étaient restés en arrière. « Vous comptez rester là ? ». ll se mit légèrement à rire. « Je vais filmer avec mon téléphone. Pour faire une sorte de vlog. Ça nous fera des souvenirs ! ».
Il commença par filmer l’école de loin. « Bonsoir à toutes et à tous ! Moi, c’est Elias. Voici la belle Aurora. Et derrière, nous avons mon pote Ilan et la poule mouillée de Nora ! ». La « poule mouillée » fit les yeux ronds et insulta violemment le cameraman dans sa tête. Quel enfoiré ! pensa-t-elle. « Nous sommes à Cecile Bombeek et nous allons faire de l’urbex dans l’école. Peut-être même faire le jeu maudit ». Un sourire glaçant se dessina sur le visage du garçon. Nora voyait dans ses yeux qu’il était prêt à tout et qu’il ne quitterait pas l’endroit sans avoir prouvé au monde entier que cette légende était un ramassis de conneries.
Ou pas, faites attention à la silhouette.
Les quatre ados décidèrent d’allumer la lumière de leur téléphone et de garder les lampes torches en secours.
Son portable à la main, Elias se remit à marcher, accompagné d’Aurora. Ilan attrapa la main de Nora, et tous deux suivirent de loin leurs amis. Pour arriver au-devant de l’école, il fallait la contourner en traversant une forêt. Ce qui n’était pas forcément rassurant. Tous les quatre pénétrèrent dans les bois sombres. Les arbres étaient gigantesques, et leur feuillage était très épais. La claire lueur du soleil ne parvenait pas à traverser la forte végétation. Les lumières de leur téléphone formaient des ombres inquiétantes. Le chemin, boueux, était par endroit impraticable. Plus d’une fois, Nora manqua de tomber dans une flaque de boue, et dut s’agripper à Ilan pour éviter la chute. Une chouette hululait au loin, Nora la percevait si faiblement qu'elle se demandait constamment si elle n'était pas en train d'imaginer ce son - pour le côté dramatique peut-être. Une légère brise caressait la peau fragile du visage de Nora. Le moindre craquement de branche la faisait sursauter. Elle se sentait suivie. Persuadée que la silhouette était derrière, et qu’à tout moment, elle devrait se mettre à courir pour sa vie. Le temps de marche semblait interminable.
Le paysage devenait plus lumineux à chaque pas vers la sortie de la forêt. Le soleil couchant reflétait ses lumières orangées sur un énorme bâtiment et faisait ressortir le vert pastel abîmé des murs. Le premier étage était recouvert de briques d'un rouge passé, assorti au toit aux ardoises manquantes. La porte, aussi impressionnante soit-elle, semblait avoir était barricadée. Mais les dernières poutres en bois qui, fut un temps, bloquait l'accès à l'intérieur tombaient peu à peu en ruine. Des gens sont vraiment entrés là-dedans, pensa Nora. La jeune fille se trouvait totalement déboussolée. L'endroit était délabré, mais plus très effrayant. Pourtant, la peur continuait de ronger Nora.
La silhouette est là, quelque part, cachée.
Elle attend un moment d'égarement pour frapper.
Aurora se rapprocha de son amie.
« - Cet endroit me fout la frousse, pas toi ?
Nora hocha la tête. Ce n'était pas les alentours qui terrorisaient la jeune fille, mais ce qui se tapissait dans les recoins sombres.
- C'est immense ! », s’extasia, Elias, devant les énormes bâtiments.
Les quatre adolescents empruntèrent le chemin menant tout droit à l'entrée du bâtiment, qui était légèrement en hauteur. Nora regardait au loin. Elle repéra une autre bâtisse aux murs orangés, plus loin, sur la gauche de là où elle se trouvait. Encore plus loin, elle vit le dernier morceau qui composait Cecile Bombeek. L'endroit était nettement moins délabré que les deux autres. Sa couleur marron semblait intacte et aucune fenêtre n'était brisée. Sûrement le mystérieux immeuble dont personne ne connaissait l'utilisation.
La bande se retrouva dans une petite cour intérieure. Le béton était fissuré, les mauvaises herbes se baladaient au gré des craquements du sol. Un vestige de balançoire trônait dans le fond. Le vent fit bouger un vieux ballon dégonflé et moisi, qui vint se heurter aux pieds d'Ilan. Ce dernier esquissa un frisson. Il ne pouvait s'empêcher de s'imaginer les petits garçons de l'époque courir ici. Avant le massacre. Les yeux verts de Nora virent un éclair de tristesse passer, et le jeune garçon comprit qu'elle pensait à la même chose que lui. D'un coup de pied ferme, il envoya les restes du ballon s'étaler un peu plus loin du bâtiment, dans les hautes herbes sauvages. « Tout va bien », murmura-t-il à l'attention de la jeune fille. Affirmation qui semblait presque sonner comme une question. Nora ne prêta pas réellement à ces mots. Elle avait envie de vomir tellement la peur lui rongeait les os.
Elias, à deux pas d'entrer dans le complexe, braqua son téléphone à l'intérieur.
« - C'est vachement lumineux ! En même temps, avec toutes les vitres brisées, ça ne m'étonne pas... Bon, on se lance ?
Son regard était empli d'une malice qui rendait Nora nerveuse. Une sorte de lueur malsaine.
- Vous pensez qu'on est dans l'école ou l'asile ?, se demanda tout d'un coup Aurora.
Elias passa la porte, puis s'arrêta net pour regarder autour de lui. Il se retourna vers ses amis avec un sourire jusqu'aux oreilles.
- On est dans l'école. »
Aurora sentit l'inquiétude monter en elle. Elle n'était plus si sûre de vouloir faire tout ça. Et si ce n'était pas des conneries ? Et si la légende était vraie ? Un frisson parcourut son corps. Elias l'appela. Elle rejoignit le beau brun. Et une fois à l'intérieur, sa peur s'envola. Elle contempla l'immense hall dans lequel elle se trouvait. Elle passa sa main sur le papier peint craquelé. C'était gelé. Les murs semblaient renfermer des secrets, qui cherchaient à s'échapper par les fissures. Aurora sourit. C'était un lieu magnifique, et tout semblait si paisible.
Paisiblement monstrueux
Nora trouvait cet endroit sinistre. Son cœur battait la chamade. Voyant qu'elle ne bougerait pas d'un millimètre - et que cela risquait de faire perdre patience à Elias -, Ilan prit la main de la jeune fille et la força à entrer dans l'école avec lui.
À peine son pied toucha le sol poussiéreux de l'école Cecile Bombeek que Nora entendit une voix.
À L'AIDE !
La jeune fille lâche la main d'Ilan et se retourna vivement. Elle scruta les alentours. Les yeux horrifiés, elle regardait le paysage. Tout était pourtant si calme. Elle se retourna vers ses compagnons.
« - Vous avez entendu ça ?
Ilan observait son amie perplexe. Il n'avait rien entendu du tout. À part le bruit du vent contre les arbres, tout était silencieux. Et au vu de l'expression confuse des tourtereaux, ils ne savaient pas non plus de quel son parlait Nora. Tout semblait si paisible.
- La voix ? Cette voix rauque là ? Vous n'avez pas entendu ?
Les quatre amis se turent. Il était presque possible d'entendre une mouche voler. La respiration de Nora s'accéléra fortement. Ses pupilles bougeaient machinalement de droite à gauche, scrutant ceux qui la pensaient hors d'esprit.
- Ne me dites pas que vous n'avez rien entendu ! Elle appelait à l'aide ! Comment vous avez pu louper ça !, hurlait Nora, qui sentait les drôles de regard que lui lançaient ses compagnons. Je ne suis pas folle...
Ilan s'approcha doucement de sa meilleure amie. Il posa une main réconfortante sur son épaule.
- Personne n'a dit que tu étais folle, Nora.
Elias esquissa un rictus. Nora ? Folle ? Les deux mots étaient synonymes pour lui.
- C'est juste que personne n'a rien entendu. C'est peut-être juste ton oreille qui te joue des tours...»
Nora était sous le choc. Elle voulut riposter. Bordel, mon oreille n'est peut-être pas très performante, mais elle n'invente pas des voix!
Mais elle ne répondit rien. Elle était en colère - et surtout, elle savait ce qu'elle venait d'entendre. Elle rejeta la main d'Ilan et se dirigea vers les premières pièces à gauche. Elle tentait de reprendre une respiration normale.
Une voix venait de l'appeler à l'aide.
À l’aide, à l’aide, ne le laissez pas mourir
Elle focalisa son regard sur une peinture faite sur le mur. Une tête d'homme souriant dont on pouvait seulement voir une moitié de visage. Un sourire énorme. Les craquements du papier peint rendait ce dessin troublant, et presque terrifiant. La boule qui tordait le ventre de la jeune fille s'intensifia encore un peu plus, si cela était possible. Elle farfouilla ses poches dans l'espoir de trouver sa bouteille d'eau. Punaise, elle est restée à la maison, pesta la jeune fille.
Était-elle seulement en train devenir folle ? Elle secoua la tête. J'ai bien entendu une voix, tenait-elle se de convaincre elle-même. En réalité, peu importe si ce cri à l'aide était réel ou non, elle était terrifiée. Ça allait mal finir, et elle le savait pertinemment. Elle ne souhaitait qu'une chose : s'enfuir. Mais Elias était déterminé à explorer les lieux, et même à jouer à cette légende stupide. Alors autant en finir.
Nora s'avança vers une première porte, taguée d'inscriptions illisibles. Elle mit sa main contre l'écriture et détacha malencontreusement un bout de peinture. Ses doigts étaient maintenant recouverts d'une poussière blanchâtre. Elle s'essuya vivement dans son jean noir.
« - Sûrement des jeunes qui sont passés par là et qui ont tagués les murs, murmura doucement Ilan. »
Nora se contenta de hocher la tête et entra dans la pièce. Ilan la regarda s'éloigner de lui, pas seulement physiquement, mais aussi émotionnellement. À quoi pouvait-elle bien penser ? Avait-elle vraiment entendu une voix ? Il sentait qu'elle avait peur, une peur incontrôlable, et cela le terrifiait. Qu'est-ce qui pouvait l'effrayait à ce point ?
Nora passa sa tête à travers la première porte. Une vieille table accompagnée d'une chaise en piteuse état remplissait l'espace. Des papiers jonchaient le meuble mais aussi le sol. La rouquine s'approcha doucement. Elle poussa quelques feuilles et tomba sur une plaque.  « Tobias Saether » était inscrit en lettres dorées sur fond noir. Nora comprit que c'était sûrement le bureau de l'ancien gardien de nuit. Elle sortit de là, le corps recouvert de chair de poule, et continua son chemin.
Ilan la suivit dans une immense pièce, refusant de la quitter des yeux plus d'une seconde. C'était vide. Il n'y avait plus aucun meuble. Le sol était recouvert de poussière et de débris. Leurs pas résonnaient dans un bruit étrange. Nora le remarqua alors. Un petit ourson marron. Un bras et une jambe arrachés. Son œil gauche avait disparu et faisait place à une croix noire. Son pelage était rempli de pansements beiges. Cette petite chose était abandonnée. Elle le montra du doigt à Ilan. Ce dernier voulut ramasser le jouet, mais à son contact, il s'effrita. Nora regarda avec horreur ce qu'il venait de se passer. Elle eut l'impression que, soudainement, tout était fait de papier en mousse et qu'il suffisait d'un rien pour que tout s'effondre.
Ilan remarque l'expression étrange de la jeune fille, et attrapa sa main pour la traîner hors de là. Elle regarda une dernière fois l'ourson en peluche, maintenant en morceaux, avant de se concentrer sur ses amis. Tous deux, ils rejoignirent Aurora et Elias qui se trouvaient dans la pièce d'en face.
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