#bague ouverte
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Candaulisme
Scène de vie d’un candaulisme ordinaire...
Un soir, au retour d’un apéritif d’entreprise improvisé, ma femme ayant préféré rentrer à la maison pour ne pas me laisser seul (même si lorsqu’elle m’a appelé au téléphone pour me prévenir je lui ai laissé comme d’habitude la décision d’accompagner ses amis ou pas) , vint me rejoindre dans la pièce bureau de notre maison.
« Hello, chéri » m’adressa-t-elle en venant me gratifier d’un baiser rapide sur les lèvres « Tout va bien ? Ta journée ? »
« Oui, et toi ? Tu aurais pu rester tu sais...je travaille à mon prochain livre...Je t’ai préparé le repas...Tu trouveras tout de prêt dans la cuisine... »
« Merci Chéri me glissa-telle à l’oreille tout en m’embrassant à nouveau et en se collant contre moi... »
« Oh...toi... ! lui fis-je remarquer...toi, tu as quelque chose à me raconter...§ Je te connais tellement...Viens... »
En m’embrassant, elle s’était effectivement appuyée assez significativement contre moi ...Son odeur...Sa chaleur...Ses adorables seins qui pointaient au travers de son chemisier un peu plus ouvert qu’à son départ au matin...
« Hummm me fit-elle en minaudant...Euh, oui enfin, pas grand-chose...mais il faut que je te dise... A l’apéro ce soir, à la guinguette à côté de notre boite, il y avait pas mal de monde et on a un peu dansé. »
Ma femme adorait danser et j’adorais la voir danser ou savoir qu’elle avait été heureuse en dansant...Elle était belle et dansait réellement avec grâce et légèreté...ce qui ne manquait pas d’attirer plus encore les regards sur son corps entretenu.
Ce faisant, alors qu’elle continuait à embrasser mes lèvres avec une réelle et non feinte gourmandise, me bécotant, je passais ma main sous sa courte jupe du vendredi, une habitude du "vendredi tout est permis" chez elle, se permettant ainsi de ne rien porter en dessous...Elle était alors si sexy...Elle avait aussi ce soir là ajouté une de mes cravates sur son chemisier pour un effet « woorking-girl » libérée qui lui allait particulièrement bien...
« Oh...toi...C’est bien chaud et bien humide tout ça », lui dis-je en parcourant sa chatte aux lèvres déjà accueillantes et entrouvertes...
« Hummmm...Toi, tu as été coquine ce soir...Coquine... ? Très coquine... ? Raconte-moi !»
Elle s’assit ainsi sur moi en faisant tourner mon fauteuil pivotant...
« En fait, rien de prévu mais après un Mojito et quelques danses avec les collègues, un jeune homme s’est approché de moi et m’a fait du gringue...Imagines-toi qu’il est voisin...Il vient d’arriver dans la boite d’à côté et m’a dit qu’il m’avait souvent vue arriver le matin, que j’étais toujours super habillée et souriante...Il arrivait tôt car débutant et s’installait à une fenêtre de leur espace café en attendant l’arrivée des autres ... On a alors discuté, il m’a proposé un autre verre et on a fait quelques danses car il y avait une série de rock et tu sais que je ne sais pas résister à cette danse... Il danse d’ailleurs très bien pour un jeune d’une autre génération de musiques...D’un pas à l’autre , on a ri, on a discuté et à la fin de la série de danses, il m’a prise par l’épaule pour qu’on discute un peu à l’écart...Là, et j’ai réellement aimé ;, il ne m’a pas caché son attirance, qu’il aimerait me revoir, m’a donné son téléphone...Il est bien bâti comme j’aime, car joueur d’une équipe de rugby du village d’à côté...Son sourire était trop craquant et aussi un peu sa timidité...Il rougissait mais était tellement sincère que s’en était touchant...J’ai craqué... ! Je l’ai embrassé...Il n’en revenait pas... et surtout il m’a indiqué ma bague...Je l’ai rassuré en lui disant qu’il ne risquait rien et que j’avais le plus incroyable et merveilleux des maris qui me laissait totalement libre...Il n’en revenait réellement pas, enchaînant les « Mais... ? » incrédules...Aussi, je lui indiquais de rester là quelques instants , le temps que je t’appelle...Je t’ai appelé et ai décidé de te rejoindre, aussi , en retournant vers lui et en saluant les collègues de bureau, je l’ai pris par la main et entrainé sur le parking...Il faisait déjà nuit et ne lâchant pas sa main, je me suis appuyée sur ma voiture pour l’embrasser de nouveau et lui indiquer que nous ne serions pas sans nous revoir … ».
Pendant que ma femme me racontait son histoire, elle avait aussi remonté sa courte jupe sur ses merveilleuses fesses et se frottait sur mon sexe qui ne cessait de grandir au travers de l’étoffe de mon pantalon...
Je bandais comme un fou...
J’ouvrais adroitement ma braguette pour qu’elle s’empale sur mon dard à son zénith et rapidement elle « dansait » sur ma bite tout en continuant son adorable récit d’adorable salope qu’elle avait su être et plus encore à cet instant, qu'elle était...
Je crois que c’est elle qui me baisait pour être honnête...
Elle se déchainait et je réussi à attraper la cravate, sa cravate, ma cravate pour la tenir comme en laisse ou avec un guide et suivre le rythme qu’elle voulait comme un cow-boy suit le rythme de son cheval déchaîné tout en tentant d’en garder la maîtrise... !
Elle continua en me décrivant comment elle l’avait sucé entre les deux voitures, au risque de se faire voir par ses collègues qui ne devaient pas tarder à quitter l’établissement festif...
Elle me narrât en détail la queue de ce nouvel amant, son poids, sa forme, sa puissance, sa liqueur, son abondance et surtout le plaisir qu’elle avait pris à le sucer sauvagement sur le parking, le garçon toujours aussi incrédule de la bonne étoile de cette soirée...
Elle m’expliqua aussi combien il lui fut difficile d’arrêter sa main pendant le trajet du retour vers la maison et combien son esprit naviguait entre la queue de ce jeune homme et la mienne, impatiente de se faire démonter...
« Chéri...On sort ce soir ! J’ai trop envie...Je suis impatiente de toi, d’autres, des autres et de lundi... Je crois que pendant un moment je vais avoir le sourire en allant au boulot le matin... ! »
Telle était ma femme...
Tel était notre façon de vivre...
Sa façon d’être et de vivre notre Candaulisme...
La soirée était loin, très loin d’être achevée...
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Non mais alors autre chose, dernièrement je rêve beaucoup mais je fais des rêves de zinzin. Cette nuit, j'ai rêvé que j'étais en vacances en Australie avec mon mec. Et qu'on se baignait dans une flotte translucide. Jusque là c'est bon. Mais le truc de fou, c'est que j'ai rêvé en anglais. Mdrrrr j'ai un niveau éclaté mais j'ai rêvé en anglais. Jsuis au sol. C'est pas fini. On sort de l'eau, on rentre à l'hôtel, je m'arrête à un magasin de bagues et yen a pour les gars et je dis au mien "trop envie de t'en offrir une". Il s'énerve et me dit "non pas avant le mariage t'es folle, et puis enlève tes bagues, faut qu'on préserve nos doigts pour ça". Ce gros malade et moi même sommes contre le mariage en plus. Et là on est arrivé à l'hôtel et j'croise une meuf, apparemment c'est mon amie (j'en ai dans mes rêves mais pas dans la vraie vie faut croire) et jlui rac que mon mec a piqué une crise pour la bague. Et elle me dit "boh c'est pas grave la mésentente dans un couple, regarde le positif, vous aviez passé un bon moment quand vous étiez allés voir la liste de Schindler au ciné". Ça paraît juste glauque cette réplique mais c'est pas que ça, c'est fou aussi parce qu'elle a fait une ref à mon rêve de la semaine dernière où je suis en effet allée voir la liste de Schindler avec mon mec au cinéma.
Et ce we j'ai rêvé que je conduisais et que je renversais une girafe (oui oui). Et que j'avais pas le temps de m'en vouloir qu'on était dans la cuisine de ma mamie et qu'un pote de mon coloc préparait des côtes de girafe. Genre il la dépecait et était en cuisine ouverte comme dans un gastronomique.
Jpp internez moi pitié
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Choix - Benedict Bridgerton
Masterlist
Speak Now TV Masterlist
Résumé : Tu es amoureuse de Benedict, mais tu dois épouser un autre homme.
Warning : angst, fin heureuse, sentiment d'être emprisonnée, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 4.5k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : Speak Now (Taylor's Version) par Taylor Swift
Tes yeux grands ouverts posés sur la bague face à toi, tu restes bouche bée. Tu savais que ce jour arriverait. Ce terrible jour où le Duc William Edmonstone mettrait un genou à terre et te poserait la question qui ressemble à une condamnation. Tu relèves les yeux et regardes autour de toi dans la salle de bal. Tous les invités de la famille du Duc attendent ta réponse avec impatience. Tu as l'impression que tout le monde savait que ce bal était spécifiquement pour cette occasion.
En posant tes yeux sur ta droite, tu vois ta mère. Elle hoche la tête avec vigueur. Tu baisses la tête à nouveau sur l’homme en face de toi avant de forcer un sourire.
-Je serais honorée d’être votre femme.
À ta phrase, tout le monde vous applaudit. Content, William se lève et te passe la bague au doigt. Il embrasse ta main gauche, sachant que c’est le seul contact approprié qu’il peut te donner. Ton fiancé t’abandonne pour aller parler avec ses amis pendant que tu restes sur place, paralysée. Tu n’arrives pas à croire que tu viens de prononcer ta propre sentence. Tu n’as qu’une envie : fuir les lieux le plus rapidement possible. Cependant, l’arrivée des jeunes femmes de la société t’en empêchent. Elles commencent à te parler de mariage, décoration, vœux de mariage et même bébés ! Tu les écoutes d’une oreille distraite et réponds une fois de temps en temps pour être polie. La bague sur ton annulaire pèse de plus en plus lourd au fil des secondes.
Tout le reste de la soirée, tu restes dans ce sentiment d’indifférence, ignorant comment réagir. Tu devrais être heureuse d’avoir enfin eu une demande en mariage, mais tu ne peux t’empêcher de ressentir de la tristesse. Tu aurais aimé qu’au bout de la bague, il y ait un autre homme.
En rentrant du bal, tu continues à agir comme une marionnette jusqu’à ce que tu arrives dans ta chambre. À peine ta porte fermée, tu lâches un soupir. Tu t’approches de ta coiffeuse quand ta servante entre dans ta chambre. Elle t’invite à t'asseoir en face de ton miroir pour commencer à défaire ta coiffure. Elle enlève les deux premières pinces quand ta mère fait son apparition. Elle invite ta servante à vous laisser seules. Ta mère prend place derrière toi et continue à défaire tes cheveux. Tu ignores la raison pour laquelle ta mère est venue te voir, mais tu sais qu’elle va te le faire savoir dans peu de temps. Quand tes cheveux sont enfin lâchés, ta mère met ses mains sur tes épaules et te regarde à travers le miroir.
-Tu n’as pas l’air ravie, mon enfant.
-Je le suis, mère. C’est juste que je n’arrive pas à croire que je vais enfin me marier, dis-tu sur un faux ton joyeux.
-Vous avez des doutes. Nul besoin de le nier. J’ai été à votre place autrefois. Dites-moi ce qui vous tracasse, t’invite ta mère d’une voix douce.
-Je ne suis pas sûre d’être faite pour le Duc, avoues-tu en évitant son regard.
-Que voulez-vous dire ? Vous avez été élévée toute votre vie pour épouser un homme de son rang.
-Son rang est-il si important ?
-Bien sûr que oui ! répond ta mère comme si c’était une évidence. Vous ne pouvez pas vous permettre d’épouser un homme dont le rang est inférieur au nôtre. Le Duc est parfait. De plus, il est un homme gentil et il saura vous donner une vie décente.
-Mais, je ne l’aime pas, mère.
-L’amour ! s’exclame-t-elle en levant les yeux au ciel. L’amour n’est pas important dans un mariage. Vous devez choisir votre survie avant de penser à quelque chose aussi futile que l’amour.
-J’aurais aimé avoir une union faite dans l’amour, insistes-tu en baissant le regard.
Ta mère pose un doigt sous ton menton et t’invite à relever la tête vers elle.
-Ne vous inquiétez pas pour l’amour, vous le découvrirez quand vous aurez vos enfants.
-N’aimez-vous donc pas père ?
-Je tiens beaucoup à votre père. Et vous tiendrez beaucoup au Duc un jour également. Y/N, trouver l’amour dans un mariage est quelque chose de rare. Le peu de personnes qui le trouvent sont chanceux.
-Les Bridgertons semblent être une famille très chanceuse alors, murmures-tu.
-Tous ces doutes sont à cause du second fils Bridgerton, n’est-ce pas ? questionne ta mère en arquant un sourcil. Peu importe s’il est d’une bonne famille, il est le second fils et même s’il était l’ainé, il ne serait qu’un Vicomte. Vous ne pouvez pas continuer ce qu’il y a entre vous deux.
-Je ne sais pas de quoi vous voulez parler, nies-tu en éclaircissant ta gorge.
-Mon enfant, je vois les regards que vous vous lancez.
-Mère, je vous promets que…
-Je sais que rien de grave ne s’est passé, t’interrompt-elle avec un sourire. Je n’ai rien dit, car j’ai confiance en vous. Je savais que le moment venu, vous feriez le bon choix, autrement dit : épouser le Duc. Cependant, vous devez cesser de lui parler, ordonne-t-elle d’une voix plus ferme. Je l’ai remarqué rapidement et vous devriez vous réjouir que j’ai été la seule à le voir. Si Lady Whistledown venait à en parler, cela pourrait ruiner votre mariage. Est-ce clair, Y/N ?
-Oui, mère, soupires-tu.
Satisfaite de ta réaction, ta mère embrasse ta joue et quitte la pièce. Tes yeux se remplissent de larmes que tu te dépêches de faire disparaître quand ta servante revient pour t’aider à enlever ta robe de bal.
Depuis la demande, tu n’arrives pas à dormir. Tes nuits sont occupées par tes pensées. Tes peurs sont en train de prendre le dessus, malgré les tentatives de ta mère pour te rassurer. Comme elle te l’a confirmé bon nombres de fois, tu as bien fait d’accepter la demande, le Duc Edmonstone est un bon parti et seulement trois ans plus âgé que toi. Il est également bel homme et cultivé. Tu devrais te sentir chanceuse. Tu aurais pu te retrouver avec un homme plus vieux et irrespectueux. Oui, le Duc saura te donner une vie décente. Cependant, le Duc n’est pas le seul souci en tête ; tu ne veux pas que ta vie change. Tu ne veux pas avoir à quitter ta maison d’enfance pour un lieu inconnu avec un homme qui ne s’intéresse pas à ton esprit. Enfin, tu ne veux pas avoir à dire adieu à Benedict.
Vous vous êtes rencontrés il y a quelques mois en arrière et vous avez tout de suite accrochés. Tu n’as jamais ressenti ça auparavant. Tu as l’impression que l’on te comprend enfin. Votre passion pour l’art a beaucoup aidé à développer votre relation. Il n’est pas rare qu’à quelque événement social, tu t’échappes pour le retrouver dans un lieu plus discret. Il ne s’est jamais rien passé de scandaleux, comme promis à ta mère, sauf si on considère tomber amoureux comme tel. Benedict ne t’a jamais fait la cour officiellement car ton père a toujours répété que sa fille n’épouserait jamais un homme qui n’est pas, au minimum, un Comte et encore moins si ce n’est pas un aîné. Autant dire que votre relation était condamnée avant de commencer, mais ça ne vous a pas empêché de vous rapprocher.
Maintenant que tu dois te marier, tu dois laisser Benedict derrière toi. Ta mère ne cesse de te rappeler que tu dois le faire le plus rapidement possible. Tu as beaucoup réfléchi à la façon dont tu allais lui dire. Tu as fini par décider que c’est mieux d’aller droit au but. Tu ne veux pas te faire plus souffrir alors c’est inutile de faire un discours tragique pour annoncer tes adieux.
Le prochain vernissage te semble être le moment parfait pour le faire. Tu es sûre qu’il sera là. Généralement, Benedict évite les bals. Il fait parfois une apparition, mais seulement pour pouvoir te voir dans une belle robe et sortir discrètement avec toi pour discuter de vos ambitions dans la vie. Par conséquent, les événements liés à l’art sont les seules occasions où tu es sûre de le retrouver.
Arrivée à la galerie, tu marches doucement, admirant les tableaux avec attention. Ta mère n’est pas très loin de toi, même si elle reste à une certaine distance pour permettre à Benedict de venir te parler.
Tu arrives dans la deuxième salle où peu de personnes se trouvent. Tu regardes la peinture représentant une forêt en pleine journée d’été quand Benedict apparaît à tes côtés. En le voyant, tu joues avec tes gants, ayant besoin d’évacuer ton stress. À tes côtés, Benedict a un sourire alors qu’il regarde l'œuvre d’art. Tu tournes la tête et au loin, ta mère te fait signe de te dépêcher. Tu soupires avant d’éclaircir ta gorge et d’éviter le regard de Benedict.
-Benedict, nous devons arrêter de nous voir.
-A cause de votre mariage ? demande Benedict après une longue seconde de silence.
-Je ne peux pas risquer qu’un scandale éclate maintenant.
-Bien sûr. Félicitations pour vos fiançailles, déclare-t-il sans émotion.
Sans épiloguer, Benedict ne jette un coup d'œil aux autres tableaux et part dans une autre salle. Tu sens tes yeux te piquent, mais tu n’y prêtes pas attention. Tu as fait le plus compliqué. Tu ne peux pas pleurer maintenant ou les gens se demanderont pourquoi tu es dans cet état après avoir échangé quelques mots avec Benedict. Tu clignes rapidement des yeux et quand tu es sûre que tu ne vas pas pleurer, tu vas retrouver ta mère. Elle passe son bras dans le tien pour te réconforter.
Benedict fait officiellement parti de ton passé de jeune fille. Tu dois, à présent, te concentrer sur ton futur de jeune mariée.
Les deux mois suivants sont rythmés par les préparatifs de ton mariage. Le Duc a insisté pour faire un mariage rapidement. On t’a souvent demandé ton avis pour la cérémonie, mais tu as fini par laisser ta mère s’occuper de tout. Tu ne veux pas de ce mariage alors quelle importance si la cérémonie est à ton goût ?
Tu n’as pas revu Benedict depuis et ceci n’aide pas ta morosité. Tu aimerais tout abandonner et le retrouver, mais tu ne peux pas faire ce choix alors tu continues à te préparer à ta nouvelle vie. Toute ta vie, on t’a préparé pour être l’épouse parfaite, mais maintenant, ta mère passe à la vitesse au-dessus. Etant donné que tu es une future Duchesse, elle s’assure que tu ne feras pas une erreur. Elle veut que tu sois parfaite. Si elle te laisse avoir un défaut, elle a peur que ton futur époux décide de t’abandonner. Ces derniers temps, la pression te sert plus que ton corset. Tu n’arrives plus à respirer et tu as l’impression de t’être évanouie depuis un moment, mais que personne ne fait attention.
Ton dernier jour en tant que fiancée passe à la vitesse de la lumière. En un clin d'œil, la nuit est tombée et tu es dans ton lit à fixer ta robe de mariée. Tu lui lances un regard noir, sachant tout ce qu’elle représente. C’est une prison décorée de tissu blanc. Objectivement, la robe est magnifique, Madame Delacroix s’est surpassée, mais tu la détestes.
Tu continues à fixer l’objet de ta peur quand tu entends quelque chose cogner contre ta fenêtre. Tu fronces les sourcils, mais ne te lèves pas. Quand le bruit recommence, tu quittes ton lit, lances un dernier regard noir à ta robe et tu ouvres ta fenêtre. En bas, dans ton jardin, tu découvres Benedict. Sa cravate est défaite, les premiers boutons de sa chemise sont ouverts et ses cheveux sont décoiffés à cause du nombre de fois où il a passé sa main dedans.
-Benedict, que fais-tu ici ? Tu dois partir, ordonnes-tu en tentant de ne pas parler trop fort.
-S’il te plaît, je dois te parler.
-On ne peut pas te voir ici. Si Lady Whistledown…
-Accorde-moi cinq minutes, te coupe-t-il avec un regard suppliant.
Tu le scrutes, pesant le pour et le contre. Il t’a énormément manqué, mais lui parler serait une erreur. Toutefois, tes sentiments pour Benedict sont plus forts que ta morale.
-Ne bouge pas.
Tu refermes la fenêtre et te saisis de ta robe de chambre. Avant de sortir de ta chambre, tu te regardes dans le miroir. Tu replaces quelques petites mèches de tes cheveux et ouvres ta porte. Tu regardes à droite et à gauche avant de quitter les lieux sur la pointe des pieds. La lumière de la lune te donne assez de visibilité pour descendre les escaliers sans tomber.
Tu arrives dans ton jardin où tu retrouves Benedict en train de faire les cent pas. Quand il te voit, il s’avance pour te prendre dans ses bras et tout de suite, tu fais un pas en arrière. En remarquant ton geste, Benedict garde ses distances et ses bras retombent le long de ses jambes.
-Tu ne peux pas rester ici, Benedict. Je me marie demain, rappelles-tu en croisant tes bras sur ta poitrine.
-Je sais, mais demain, je n’y serai pas et j’avais besoin de te voir.
-Pourquoi ne viens-tu pas ? Ta famille a été invitée, questionnes-tu, les sourcils froncés.
-Ta chère mère m’a rendu une petite visite de courtoisie et m’a fait comprendre que je devais rester loin de toi.
En entendant cette information, tu aimerais ressentir de la colère pour ta mère, mais tu es reconnaissante. Tu sais que si Benedict était là, tu ne serais pas capable d’épouser le Duc. Toutefois, avoir Benedict dans ton jardin la veille de ton mariage n’est sûrement pas mieux.
-Cependant, je ne pouvais pas te laisser épouser le Duc sans te parler une dernière fois, ajoute-t-il.
-De quoi veux-tu parler ?
-Y/N, ne l’épouse pas, annonce-t-il de but en blanc. Demain, ne dis pas “oui” et n’échange pas un vœu. Tu mérites d’épouser un autre homme que lui.
-De quel droit oses-tu dire ça ? Le Duc est un gentleman. Il saura me traiter comme il faut, te vexes-tu.
-Mais l’aimes-tu ?
-Je tiens à lui, réponds-tu après un silence.
-Donc, tu ne l’aimes pas, précise Benedict, connaissant la vérité. Tu ne peux pas épouser un homme que tu n’aimes pas. Tu mérites d’être avec quelqu’un que tu aimes et qui t’aime en retour.
-L’amour n’est pas important. Je dois penser à ce qui est le mieux pour moi et le Duc est la meilleure option, argumentes-tu, les mots de ta mère tournant dans ta tête.
-La meilleure option selon qui ?
-Je n’ai pas d’autre choix, Benedict. Je ne peux pas me permettre d’être compliquée. Je n’ai pas le luxe de dire à ma mère que je veux attendre avant de me marier ou de me concentrer sur mon art. Je ne peux pas me permettre de faire ce choix, contrairement à toi.
-Il n’est pas encore trop tard pour que tu en fasses un autre.
-Tu fais preuve d’aucun égard. Tu ne peux pas venir ici, la veille de mon mariage, et me dire de ne pas épouser le Duc, rétorques-tu les larmes aux yeux.
-Si tu l’aimais, je me serais tu, mais ce n’est pas le cas.
-Et que proposes-tu à la place ? Parce que si j’abandonne le Duc à l’autel, je me retrouve sans option.
-Je serai là pour toi, t’assure-t-il, comme si c’était une solution miracle.
-Cela ne changera rien. Mon père n’acceptera jamais qu’on se marie.
-On pourrait fuir ensemble ?
-Tu ne peux pas être sérieux, soupires-tu en levant les yeux au ciel. As-tu pensé au scandale que ça causerait ? La réputation de ta famille serait détruite et tes sœurs doivent se marier également.
-Cela en vaudrait la peine. Je t’aime, Y/N et je sais que tu m’aimes aussi.
-Ces faits ne changent rien à ma situation. Demain, je me marierai et je serai enfin ce pour quoi on m’a toujours élevé : une épouse fidèle.
-Fidèle ! rit jaune Benedict. Et tu crois que ton cher futur mari a eu la même éducation ? Le Duc semble être un gentleman, mais il continue à voir d’autres femmes et il continuera après votre mariage. Il n’a aucune considération pour toi. Il veut juste une épouse. Il ne peut pas te donner ce que tu souhaites réellement
-Et tu crois que je ne le sais pas ? Je suis au courant de ce fait sauf que le monde est ainsi et je ne peux rien y changer, affirmes-tu, désespérée.
-N’y a-t-il donc rien que je puisse dire pour te convaincre ?
-Mon destin est tracé depuis longtemps. Tu dois me laisser tranquille.
-Très bien, mais avant, commence-t-il en se rapprochant de toi et tu le laisses faire, est-ce que tu m’autoriserais à t’embrasser ? J’ai envie de le faire depuis notre première discussion, ajoute-t-il en posant sa main sur ta joue, et j’aimerais le faire avant que tu ne sois à un autre homme.
-Benedict, c’est inapproprié, objectes-tu sans bouger.
-Si ton futur mari a le droit d’être avec une autre femme actuellement, je pense que tu as le droit de faire le choix d’embrasser quelqu’un que tu aimes réellement avant que ça ne soit trop tard, murmure Benedict, mais tu restes sceptique. Peu importe si tu acceptes de me faire cet honneur, saches que tu n’entendras plus parler de moi après, je te le promets.
Tu regardes Benedict ses yeux bleus, essayant de resister à la tentation de goûter à ses lèvres. Les mots de ta mère et la peur de te retrouver en première page de la prochaine édition de Lady Whistledown sont les seules choses qui te retiennent. Toutefois, quand la deuxième main de Benedict touche la tienne, ton esprit ne pense plus qu’à une chose alors tu lui prends sa main avant de chuchoter :
-J’accepte.
Avec un sourire, Benedict se penche et pose ses lèvres délicatement sur les tiennes. Tu réponds instantanément à son baiser. Tu souhaites l’embrasser depuis le moment où tu as posé tes yeux sur lui. Comme tu t’y attendais, ses lèvres sont douces et se moulent parfaitement aux tiennes. Vous vous embrassez tendrement pendant quelques minutes. Quand tu brises le baiser, tu gardes tes yeux fermés pendant une seconde, appréciant ce moment, ce dernier choix que tu as fait.
Sans ajouter autre chose, tu abandonnes Benedict et retournes chez toi alors qu’il fait chemin inverse. La culpabilité devrait te ronger de l’intérieur, seule la joie explose dans ton ventre. Tu garderas toujours ce moment en tête et tu sais qu’il nourira beaucoup de tes nuits quand tu seras aux côtés de ton mari. Tu ne regrettes pas d’avoir embrassé Benedict, car, pour une fois dans ta vie, tu as pensé à toi. En arrivant dans ta chambre, ta robe de mariée semble te juger, mais tu ne la considères pas et t’allonges sur ton lit. Au même moment, la joie quitte ton corps, non pas pour des remords, mais pour de la tristesse ; tu ne revivras plus jamais ce moment. Tu ne ressentiras plus jamais ce sentiment.
Quand le soleil se lève le lendemain, ton ventre se tord en un instant. Pendant toute ta préparation, tu vis une expérience hors du corps. Ton corps est présent et pomponné, mais ton esprit est perdu dans le souvenir de la nuit d’avant. Ce souvenir est plus agréable que ta réalité.
Quand tu arrives face aux portes de la chapelle, tu retrouves enfin conscience. Tu sais que ce moment est ton dernier moment en tant que Y/N Y/L/N. Tu prends de profondes inspirations alors que ton père arrive à tes côtés. Il te fait un sourire réconfortant en voyant ton état.
-N’ayez pas peur, ma chère. Vous êtes prête. Toute votre vie a été faite pour ce moment.
Tu ne lui réponds pas, craignant de vomir à cause du stress. Tu ne comptes plus le nombre de fois où tu as attendu cette phrase depuis que tu fais partie de la société. C'est censé te faire te sentir mieux et pourtant, ça te donne plus l'impression d'être prise au piège.
Tu ne réponds pas à ton père, trop effrayée de lui vomir dessus à cause du stress. Ton père s'assure que ton voile soit mis correctement sur ta tête puis il prend ton bras et t’invite à entrer dans la chapelle. La musique commence et pour toi, elle ne sonne pas comme une chanson de mariage, mais comme une marche funèbre. Tu descends doucement l’allée, ton cœur battant fort dans tes oreilles et tes fleurs pratiquement étranglés par ton emprise. En marchant, tu regardes les invités, voulant à tout prix éviter de poser ton regard sur ton futur mari. En jetant un coup d'œil sur le côté droit de l’allée, tu découvres la famille Bridgerton. Le yeux remplis de tendresse de Violet Bridgerton t’aident à te sentir un peu plus sereine, même si tu préférais toujours fuir. En examinant avec plus d’attention la famille Bridgerton, tes yeux trouvent Benedict. Tu te retiens de montrer ton trouble en le voyant. Il n’était pas censé être là. Tu ne comprends pas ce qu’il fait ici. Il ne peut pas être là. Tu dois te marier. Ne voulant pas être plus perturbée, tu oses enfin regarder ton futur mari. Il est beau dans son costume, mais tu ne peux t’empêcher de penser que Benedict est plus élégant.
Quand tu arrives à l’autel, ton père t’embrasse le front avant de te laisser retrouver le Duc. Dès que ton père abandonne ton bras, tu veux le rattraper et le supplier de ne pas t’abandonner. Tu n’en fais rien. Resserant ton emprise sur ton bouquet, tu lances un sourire forcé au Duc. La musique s’arrête et l’archevêque annonce aux invités qu’ils peuvent s’asseoir. Quand ils sont enfin assis et que la cérémonie va enfin commencer, les larmes commencent doucement à te monter aux yeux.
-Mes biens chèrs frères, nous voici réunis aujourd’hui, devant Dieu et en présence de cette assemblée, pour unir cet homme et cette femme par les liens sacrés du mariage, déclare-t-il solennellement.
Le mot “mariage” résonne dans ta tête et tu n’arrives plus à écouter la voix de l’archevêque. Tu peux seulement regarder l’action se dérouler jusqu’à ce que tu presses un doigt contre une épine de ton bouquet pour te ramener à la réalité. Tu ne peux rester dans ton monde, tu dois faire face à ta réalité. Malgré toi, tu regardes furtivement Benedict avant de poser tes yeux sur l'homme en face de toi à nouveau. Au même moment où tu es de nouveau présente dans la chapelle, tu entends l’archevêque s'exclamer :
-Si quelqu’un veut s’opposer à cette union, qu’il parle maintenant ou se taise à jamais.
Après la phrase de l’archevêque, un silence prend place pendant une seconde et tu as peur qu’on puisse entendre les battements rapides de ton cœur. Tu ne serais pas surprise de le retrouver hors de ta poitrine.
Aucune protestation ne venant, l’archevêque ouvre la bouche pour reprendre la cérémonie quand ton prénom retentit dans la chapelle. Tous les regards perdus, le tien inclus, se posent au même endroit, sur Benedict, debout avec un regard brisé, mais déterminé.
-Y/N, je sais que je t’ai dit que je te laisserais tranquille, mais je ne peux pas, commence Benedict avec des mains tremblantes. Tu dois m’écouter, ne l’épouse pas ! Tu ne devrais pas te sentir obligée de te marier avec un homme que tu n’aimes pas… Je t’aime trop pour te laisser faire cette erreur, ajoute-t-il et à ces mots, Anthony tente de le faire rasseoir, en vain. Si tu deviens sa femme, tu ne seras pas heureuse, tu seras misérable. Nous le savons tous les deux. Tu ne devrais pas épouser le mauvais homme. Tu m’as toujours dit que tu voulais marier un homme que tu aimes sincèrement et qui te soutient dans tout ce que souhaite entreprendre. Et cet homme n’est pas le Duc, poursuit Benedict et tu sens tes joues chauffer. Je ne dis pas que tu devrais m’épouser, si ce n’est pas ce que tu souhaites, même si je serais honorée d’être ton mari. S’il te plaît, ne deviens pas sa femme.
Suite à sa tirade, Benedict prend une profonde inspiration. Tout le monde le regarde horrifié, surtout son frère Anthony et tes parents, sans réagir, personne ne s’attendant à cette interruption. Benedict ne prête pas attention aux yeux posés sur lui, son regard est seulement fixé sur toi comme si vous étiez seuls dans la chapelle. Tu peux voir toute la tendresse et l’amour qu’il a pour toi.
De ton côté, tu le regardes choquée. L’intervention de Benedict a coupé court à ton anxiété grandissante et tu restes droite, sans bouger ne serait-ce qu'un cil. Tu n’oses pas dire un mot, ignorant ce qu’il pourrait se passer. Le moment reste suspendu pendant une minute avant qu’Anthony se lève et sorte son frère de la chapelle. Tes yeux suivent les deux frères Bridgerton jusqu’à ce qu’ils soient hors de ta vue.
Quand le calme est revenu, le Duc te prend la main pour ramener ton attention sur lui. Il te demande s’ils peuvent reprendre et pour simple réponse, tu laisses tomber ton bouquet de fleurs à tes pieds. Tu murmures une excuse rapide et remontes l’allée alors que ton père t’ordonne de revenir.
Une fois dehors, tu retrouves Anthony réprimandant Benedict. Sans t’en préoccuper, tu sautes dans les bras de l’homme que tu aimes. Surpris du geste, Anthony recule d’un pas. En comprenant la situation, l’aîné Bridgerton sait qu’il doit gérer une affaire délicate alors il retourne dans la chapelle. Tu continues à serrer Benedict dans tes bras pendant quelques secondes avant de poser tes mains sur ses joues et de l’embrasser avec passion. Benedict fait un pas en arrière, ne s’attendant pas à ton action, avant d’approfondir le baiser. Vous vous embrassez jusqu’à manquer d’air. Quand vous vous séparez, tu gardes tes mains de part et d’autre de son visage, des larmes de joie aux yeux.
-Tu as raison. Je ne peux pas l'épouser. Je sais que ce que je viens de faire aura des répercursions, mais peu m’importe. Je veux être avec toi. Je veux pouvoir choisir et je te choisis, toi. C’est toi que je veux à mes côtés. Je t’aime, Benedict, confesses-tu avec un sourire sincère pour la première fois depuis deux mois.
-Je t’aime tellement, répond-il en embrassant chastement tes lèvres.
-Je suis si contente que tu aies été là quand ils ont dit de parler maintenant. Je n’aurais pas eu la force de partir si tu n’étais pas intervenu.
-Je te l’avais dit que je serais là pour toi, rappelle Benedict en caressant ta joue. On devrait partir pendant qu’ils sont encore sous le choc.
Tu acquieces et Benedict te prend la main. Vous vous regardez avec amour et sans attendre plus longtemps, vous courrez hors des lieux alors que tu défais ton voile, le laissant tomber au sol. Vous savez que vous êtes dans une situation compliquée, mais vous vous en fichez. Vous vous aimez et vous allez vous marier et ce même si vous allez devoir le faire en allant dans une autre ville et subir les foudres de tes parents à votre retour. Vous vous êtes choisi, c’est tout ce qui compte.
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Speak Now TV Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
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✧ LES SCÉNARIOS & PRÉ-LIENS
voilà que provincetown à ouvert ces portes depuis quelques semaines déjà, nos habitants vous proposent plusieurs scénarios et pré-liens cherchant toujours preneurs.ses! en voici la liste:
-- LES SCÉNARIOS
(F) BAGUE, DAGUE. : lien compliqué, entre amour et bientôt divorcées ft. winona ryder
(F) NYMPHÉAS : reflet de l'amour perdu, jeu malsain ft. ruby pedersen
(F EOMMA 엄마 : mère biologique ft. jeon do-yeon
(F) ANNIHILATION : ex-amie, animosité ft. bridget regan
(H) GHOST OF THE PAST : love interest ft. au choix
-- LES PRÉLIENS
(1/1 LIBRE) GOD IS A WOMAN : (humaine) descendante de la famille Knight.
(4/4 LIBRES) RESTAURANT « HAENYEO » : (humains.es) employés d'un restaurant coréen.
(3/6 LIBRES) DE BEAUVOIR : (damnés.es) membres la famille De Beauvoir.
(3/7 LIBRES) LE SENTIER DES OMBRES : (damnés.es/humains.es) entreprise de marins pécheurs, d'import/export et mercenaires.
(3/4 LIBRES) A HANDFUL OF HATE : (humains) membres de la famille Lindstrom.
(3/5+ LIBRES) LE REFUGE : (damnés.es/humains.es) refuge pour les enfants de provincetown.
n'hésitez pas à venir y faire un tour! on attend plus que vous ❤️
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"REAR WINDOW", LE COMPLOT DU STYLITE, par Warren Lambert
Avec sa réputation devenue vite ronflante de film méta sur le cinéma, on en serait presque à oublier que "Rear Window"/"Fenêtre sur Cour" est un grand film d'amour sérieux, un de ceux de la filmographie d'Hitchcock, avec plus tard "Vertigo"/"Sueurs Froides", au sous-texte le plus audacieux, tordu et un tantinet tragique. Avant que ce ne soit une image qu'il faille reproduire pour s'aimer (comme dans "Vertigo"), c'est une image qu'il faut halluciner ensemble pour tomber amoureux. Séance de rattrapage, donc.
Trois panoramas de la cour à trois moments de la journée, réalisés à partir de photogrammes du film.
La caméra happée par ces volets ouverts, ce mouvement circulaire étourdissant qui survole la cour jusqu’à ce front perlé en gros plan de son personnage assoupi, le thermomètre qui dépasse les 90 degrés Fahrenheit... Peut-être Rear Window est parvenu toutes ces années, malgré sa mise en scène toute en lignes claires, à dissimuler le vrai postulat de son incipit : celui d'être la transcription, à l’échelle d’une résidence, d’une poussée de fièvre. Contre la léthargie des corps va s'arbitrer la véracité des images. Les photographies de Jefferies (James Stewart) disposées sur sa table le promettent par le tour d’horizon de morbidité et d’interdit qu’elles opèrent (accident, incendie, essai nucléaire) ; collection d’événements extrêmes dont le meurtre serait la pièce manquante de cet impressionnant tableau de chasse.
Mais cette image, il ne lui suffira pas seulement de la vouloir, il faudra avant tout que les autres y croient, qu’ils croient eux aussi l’avoir vue, en croyant le seul homme dans toute cette affaire qui veuille si suspicieusement avoir raison. C’est selon cette unique modalité, celle de la persuasion, que l’action trouvera – Jefferies étant momentanément infirme – les moyens physiques d’avancer, et avec elle l'histoire d’amour entre lui et Lisa (Grace Kelly). Pour la belle jeune femme, il se jouera effectivement autre chose dans la scrutation des faits et gestes de cet énigmatique Lars Thorwald, dont le prénom épelé par elle à Jefferies au téléphone marquera le point de départ incantatoire de leur romance, cette dernière culminant lors de l'épisode où Lisa se faufilera de l’autre côté de l’écran (enjambant la fenêtre du dit-coupable) pour se passer elle-même la bague au doigt (celle de l’épouse disparue). Que Thorwald découvre cette intruse chez lui et qu'il mime alors maladroitement sur cette pauvre Lisa le meurtre auquel Jefferies aurait rêvé d’assister, voilà le prix à payer envers celui qu’elle aime. La reconstitution supplante la preuve, et l’interprétation l’image. Peu importe l'intervention de la police, pour celle qui, téméraire et obstinée, cherchera le film durant à électriser son homme, les vagissements d’impuissance de Jefferies la regardant crier et se débattre évoqueront bien à s’y méprendre les spasmes du plaisir.
La cour et ses lucarnes agissant telle une caisse de résonance des ambitions comme des craintes des deux personnages vis-à-vis du couple et du mariage, un chantage tacite s’installe peu à peu entre eux sur la base d’un échange de bon procédé : Lisa accréditant le crime spéculé par Jefferies, et Jefferies soumettant à Lisa les épreuves qui s'assureront de ses sentiments envers lui, offrant ainsi à leur idylle, grâce à ce pacte, les meilleures chances d’aboutir. Il n’existe d'ailleurs pas, dans tout l’érotisme latent contenu dans Rear Window, de moment plus jouissif transpirant sur le visage d’ordinaire patibulaire de Stewart que ce reaction shot, dans lequel il s’illumine de l’amour naissant ressenti pour Lisa, à l’écoute de l’excitation que procure chez elle l'adhésion à sa théorie meurtrière. Par son timide sourire benêt, tout s’éclaire en effet : le meurtre promet bien d’incarner la caution de cette union, son facteur déterminant autant que sa condition sine qua non. Rear Window est un drôle de sitcom au sein duquel, en dépit de son happy end, réside cette équation pétrie d’un malaise sourd : l’assassinat vu comme une heuristique sentimentale ; la nécessité du meurtre pour que puisse éclore l'amour.
L'instant où Jefferies tombe amoureux de Lisa.
Malicieusement, du reste, par touches discrètes, le film insinue que le crime pourrait aussi bien se dérouler ailleurs que chez les Thorwald, et cela parmi beaucoup d’autres recoins laissés inexplicablement vierges de toutes projections : un couple occupé la quasi-totalité du film à batifoler le store baissé (ou quelque chose de plus « sinistre », suggère même Lisa) ; une voisine étendue sur un transat, inerte, un journal ouvert recouvrant son visage. Dans ce hammam de visions potentiellement morbides, ce n'est pas un hasard que l’œil de Jefferies s'attarde sur ce couple à la femme alitée et au mari effectuant les cent pas entre le salon et la chambre à coucher. Un couple qui peine à se séparer comme Lisa et lui peinent à se mettre ensemble. Mieux qu’un écran : un miroir, et élu par son regard. Car il y a un alignement dans les destins qui lient aussi bien Lisa et Jefferies à Mr et Mme Thorwald que, par exemple, Miss Lonely Heart – la dépressive du rez-de-chaussée – à ce pianiste niché au dernier étage de l’immeuble d’en face, dont la mélodie envoûtante arrêtera miraculeusement le geste suicidaire.
La vie des autres fonctionne à la manière d’un decorum sentimental de ce que Jefferies est heureux de voir uniquement hors de chez lui, détaché de sa vie pareil à un album photo dont chaque vignette serait ce à quoi il a échappé : célibat douloureux, dénigrement artistique, sollicitude sexuelle. Il devine que la vie du couple Thorwald s'apprête à devenir son présent le plus imminent. C'est pourquoi lorsque ce mari se délectera dans son canapé d’un cigare qu’il n’a sans doute, par le passé, jamais eu la chance de savourer, cette paix retrouvée est bien ce qui alarmera le reporter. En proie aux hésitations de sa propre vie, la quiétude qu’il observe est la rupture la plus insupportable de ce jeu de reflets duquel Jeff pensait, la veille encore, se tenir du bon côté. Privé de ce rassurant et cathartique coup d’avance quant au devenir de son couple, ou pire de sa résolution lugubre, la ténacité dont il devra faire preuve aura pour but de rétablir l’ordre du cadastre amoureux dans lequel s'inscrivait son statut de célibataire endurci.
Dans l'écologie de cette alcôve new-yorkaise, toutes et tous se voient sans se regarder, jouissent sans se toucher, savent sans connaître, mettent à mort sans cadavre, et ce alors que chacun se plaît à rêver d’étreinte ou de liberté, de succès, de répit ou de tranquillité. Le chien inanimé des voisins posé au milieu de la cour figure cet élément sacrificiel, ce pavé dans la mare jeté aux visages des divers locataires, de leurs situations et de leurs aspirations muettes. Leur bref sursaut coïncide alors avec cette seule mort visible de l’intégralité du film, et acculant davantage Thorwald, non en raison de sa simple implication subodorée dans la mort de l’animal, mais parce qu’il n’aura aucunement pris la peine de feindre, avec l’ensemble de la cour, l’affectation polie qu’il était censé témoigner. De ce fait, le cri primal que pousse la propriétaire de la malheureuse bête est l’expression de cette défaillance qui règne dans ce cul-de-sac des passions ; l’indice de son moment de bascule. Il rappelle que les vocalises résonnant sur le visage endormi de Jefferies, et qui annonçaient la première apparition diaphane de Lisa dans la trame de Rear Window, en étaient la version préliminaire : un chant de sirène déjà synonyme de danger.
Jefferies et Little Nemo, deux rêveurs et deux éveillés.
Les nuits, pour Jefferies, sont propices aux écarts et aux divagations ; elles sont une voûte urbaine faite pour nourrir ses oracles, cherchant à travers la loupe grossissante de son téléobjectif des réponses dans ce catastérisme tantôt attendrissant, tantôt effrayant. Telle son aide-soignante, Stella (qui clame dans l’une des premières séquences avoir prédit le krach boursier de 1929 sur la base de l’auscultation d’un directeur de General Motors), Miss Torso, Miss Lonely Heart, The Songwriter, tous ces noms affublés par Jefferies lui-même aux visages anonymes peuplant sa résidence, sont le dédale de son grand dessin astral privatif à l’égard de la crise affective qu’il traverse. Il lui aura fallu inventer un monstre (Thorwald) qui incarnerait donc cette crise, qui la séculariserait par un nom civil pour lui prêter les contours de ses accusations, inculpant plus lâche et détestable que lui – gage vivant de l’échec marital qu'il cherche tout du long à démontrer. Sous les pressions répétées de Lisa à venir partager sa vie de globe-trotter, cet opportun assassinat lui permettra un temps de remettre sa décision et son jugement entre les mains d’un autre.
Le duel final avec Thorwald, Jeffries le provoquera en ébranlant d’abord l’insouciance de celui qui lui ressemble le plus ; celui qu’il choisit de réveiller en dernier recours pour effrayer celle qui ne connaît rien du monde hormis les cocktails littéraires et les réceptions mondaines. Celle à qui il jure, s’il devait l’épouser, une aventure sans illusions et sans mensonges, crue de ce qu’elle contient de laborieux et de répugnant. Ce croque-mitaine aux cheveux blancs, invité à traverser à son tour ce méridien invisible qui le sépare de ses spectateurs, à briser le quatrième mur, est cette hallucination collective venue in fine réclamer son brevet d’existence spolié. Le regard-caméra lancé par Thorwald, à la découverte de celui qui intrigue depuis le début contre lui, reste glaçant et pathétique car il marque la perte brutale de cette innocence du mal qui le caractérisait jusqu’ici, averti désormais de cet autre homme qui en sait autant que lui sur la vie qu’il mène. Son regard suit le geste de Lisa qui s'est passée à l'annulaire gauche la bague de l'épouse disparue. Sans mot dire, c'est le meurtrier qui vient de bénir leur union.
Venu bientôt prier un peu de clémence auprès du responsable de cette rencontre interdite, Thorwald poussera Jefferies par la rambarde de sa fenêtre panoramique pour que s’interrompe l'inavouable, l'inimaginable qu'ils vivent alors tous les deux. À l’instar d'un Little Nemo dans les bandes dessinées de Winsor McCay, la chute est la clé de sortie pour Jefferies, en même temps qu'il sonne le glas de cette image que symbolisait Thorwald, cette image délogée de son cadre. Une fois ce dernier enfin arrêté par la police, soudain les lois de la gravitation se reconfigurent : les jeunes voisins tout juste fiancés ont la gueule de bois de leur serment ; la température redevient raisonnable ; une gynécée s’implante au cœur de la chambre d’un rêveur. Ses photographies les plus réussies, Jeff confessa à Doyle, son ami détective, les avoir à chaque fois prises durant ses jours de congés. Celle qui lui aura donné le plus de mal ne requit finalement aucune pellicule. Mais, après tout, ainsi sont peut-être toujours faites les vraies images.
Les idées maîtresses de ce texte sont nées au cours d'une discussion avec Aurélien Lemant, Pierre Pigot et Steven Lambert suite à une projection du film dans le cadre des séances "Les Voyeurs" au cinéma Le Petit Casino de Saint-Aignan, en décembre 2015.
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Elle était allongée sur le côté, les jambes repliées et épilées. Sa jupe à longueur de genoux recouvrait ses cuisses musclées sans faire le moindre pli comme si, malgré la chute sur la route, malgré la douleur de son ventre déchiré par le métal et la panique probable de ces instants d'agonie, elle avait tiré sur le tissu. Son sac de Skaï marron avait glissé sur un amas de détritus. Sa main distinguée portait une bague de perle de famille et une autre de pacotille. La plaie de son ventre se devinait sous la large tache couleur brique qui maculait son corsage blanc. Un fragment de fer était encore accroché au tissu de Nylon.
Il y avait une autre tache, violette, sur le gravier. Son sang avait séché, mais pas son mystère. Sa bouche légèrement ouverte, ses yeux enfouis dans le doux de son bras au niveau du coude, l'éternisaient en un songe. Elle avait la trentaine, n'en paraissait pas plus. Son visage démaquillé par la poussière conservait, malgré sa pâleur, la grâce d'une personne joyeuse. Elle portait d'élégantes chaussures en cuir véritable à talons plats, un ruban noir et bleu nuit pour retenir des boucles châtain. Elle faisait partie d'un groupe de trois ou quatre autres personnes surprises par l'explosion d'une roquette. On en avait parlé la veille. Elle avait été oubliée, paisiblement dissimulée par les décombres.
Jean Hatzfeld - L’air de la guerre Sur les routes de Croatie et de Bosnie-Herzégovine
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Triptique de bagues Ouvertes "Perle" et "Elixir" de la Maison Vever.
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Peri'sbox-Bague Ouverte Texturée en Métal Plaqué Or 18K pour Femme, Bijoux de ixde Mariage, Strass de Rotterdam Kling, Zcomprend
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Writevember jour 5 - La suite de "Le châtelain"
“Alors ? La livraison s’est bien passée ?” lui demande son père lorsqu’Emilie gare la camionnette dans la cour de la boulangerie.
Elle claque la porte du véhicule, et grimace en voyant les traces de terre maculant les portes arrière. Rouler en rase campagne, ça ne passe pas inaperçu…
“Ça va, je suppose. On a failli se perdre, le GPS déconnait, mais on a fini par trouver et livrer à temps les viennoiseries,” répond-elle.
“Ah, vraiment ? C’est vrai que je n’ai jamais utilisé de GPS pour aller jusqu’au château,” marmonne-t-il.
“Tu as déjà déposé le fils Dubois ?” lui hurle sa mère depuis l’intérieur de la boutique.
“Oui, maman, c’était sur le chemin, donc j’ai laissé Chris devant chez lui,” grommelle Emilie tout en déchargeant les caisses vides de la camionnette.
“Eh beh, il pourrait au moins payer le plein…” rouspète sa mère tout en lui tenant la porte ouverte.
“Sarah…” intervient son père.
Emilie se contente d’un soupir.
Sa mère n’a jamais apprécié Christopher - quand bien même ils se connaissent depuis la primaire. Elle le considère comme une “mauvaise influence” - et peut-être n’a-t-elle pas complètement tort, puisque les choses les plus stupides qu’elle a faites ont souvent eu lieu en compagnie du jeune homme.
Ceci étant, si Chris a une mauvaise influence sur Emilie, c’est réciproque…
“Mais assez parlé de ce petit teigneux, je suppose que tu as rencontré Louis ? Alors ?” reprend sa mère.
“Le châtelain ? Oui maman, ne t’inquiètes pas, la livraison s’est bien passé, je n’ai pas fait honte à la boulangerie - “
“C’est pas ça que je te demandes ! Qu’est-ce que tu penses de lui ?”
“Euh… Il a l’air sympa ?”
“Et..?”
“De quoi, et ? Qu’est-ce que tu - Maman !” s’exclame soudain Emilie lorsqu’elle comprend où sa mère veut en venir. “Tu peux arrêter d’essayer de me caser avec tous les types du coin ?!”
“Roooh, tout de suite ! Et puis Louis est un jeune homme bien comme il faut, tu sais, et avec un bon pedigree, ce qui est un avantage non négligeable de nos jours.”
“Chérie, tu parles de Louis comme d’un chien,” soupire son père - sans pour autant décourager sa femme de chanter les louanges du châtelain à leur fille dans l’espoir d’un bon mariage.
Emilie lui jette un regard noir pour cette trahison - mais son père se contente de hausser les épaules. De toute évidence, il est complice et impliqué dans le plan ridicule consistant à envoyer Emilie faire des blind-date tous les weekends.
“N’empêche, tu devrais y réfléchir ! Il passe en ville de temps en temps, il suffirait que tu te débrouilles pour l’accoster, lui proposer un verre - ou non, tiens, du pain frais plutôt ! Le chemin pour atteindre le cœur d’un homme passe par son estomac.”
“Ta mère n’a pas tort.”
“Papa, ne t’y mets pas toi aussi ! Et c’est hors de question que j’ailles draguer le châtelain comme ça !” proteste Emilie.
“Et pourquoi pas, qu’est-ce qui ne te plaît pas chez lui ?”
“Il porte une alliance, et je n’ai pas particulièrement envie de jouer les briseuses de couple,” tacle Emilie, se souvenant très bien de la bague en or sertie de pierres précieuses qui ornait l’annulaire de Louis lorsqu’elle lui a serré la main.
“Oh,” répond son père, l'air soudainement peiné.
“Ah,” ajoute sa mère, comme si elle venait de se rappeler de quelque chose.
“Je sais que tu es désespérée d’avoir enfin des petits-enfants, mais de là à me jeter dans les bras d’un homme marié, quand même…”
“C’est vrai qu’elle ne peut pas être au courant, comme elle vient de rentrer…”
“Hmmm, effectivement je n’ai pas pensé à la prévenir…”
“Prévenir de quoi ? C’est quoi ces messes basses ?” grommelle Emilie en voyant ses parents s’échanger des regards indécis.
“Eh bien…” commence sa mère.
▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁
“Alors, ça s’est bien passé la livraison au château ?” lui demande sa mère lorsque Christopher déverrouille la porte arrière. “Tiens, tant que t’es là, aide moi à bouger ça,” ajoute-t-elle avec un geste en direction d’un fût de bière.
“Ouais, on a failli se paumer en cherchant le château entre deux bleds du coin, mais sinon mission accomplie,” répond Chris en s’exécutant - et grognant quand il se rends compte que le fût en question est plein. Et donc bien lourd.
“C’est vrai que c’est pas très bien indiqué par ici. Je crois qu’il y avait un panneau, avant, mais un crétin s’est emplafonné dessus l’année dernière et la mairie ne l’a toujours pas remplacé. Pose-le là, ça sera bon.”
Avec un dernier grognement, Chris hisse le fût sur une étagère dans la zone de stockage.
“Tu veux un truc à boire ?” lui demande sa mère.
“J’ai le droit à de l'alcool ?”
“Seulement si tu payes.”
“Evidemment. Dans ce cas, file-moi un Schwepps,” répond-t-il.
Sa mère sort une bouteille du réfrigérateur et un verre propre, et lui sert alors qu’il s'assoit au bar.
Il prends une gorgée, appréciant la boisson fraîche et les sensation des bulles -
“Et donc, Louis ? Pas mal, hein ?” questionne sa mère avec un regard appuyé.
- Et s’étouffe promptement avec son Schwepps.
“Respire,” ricane sa mère en lui assénant une claque dans le dos.
“D’où est-ce que tu… C’est quoi c’te… Nan mais ça va pas ?” bredouille finalement Chris après une dernière quinte de toux.
“Bah quoi, j’ai rien dit de mal ?”
“Ben t’a rien dit de bien non plus.”
“Il est poli, doit avoir un petit pactole pour gérer son château, et en plus il n'est pas désagréable à regarder… moi je dis bingo,” argumente sa mère.
“T’as qu'à aller tenter ta chance, dans ce cas…”
“Ah, si j’avais vingt ans de moins ! Ou même dix, tiens, je suis toujours très fraîche, je suis sûre que j’aurais pu avoir ma chance même avec un beau jeune homme comme ça il y a dix ans,” soupire-t-elle.
“Euh… Je plaisantais, hein ! Vas pas me ramener un type qui aurait l’âge d’être ton fils comme nouveau beau-père, ni moi ni les frangins ne seraient d’accord !” panique Chris.
“C’est pour ça que je vais pas tenter ma chance. Mais toi tu pourrais tenter la tienne !”
“Tu ne sais même pas si j’ai une chance - “
“Je sais pas s’il est gay, mais je sais de source sûre qu’il a déjà eu une relation sérieuse avec un homme. Et même si clairement, il mérite mieux, en ramenant Louis à la maison tu relèverais le niveau affligeant des partenaires auquel toi et ton frère m’ont habitué jusque-là,” bougonne-t-elle.
Christopher n’a rien à répondre à cela ; pour le coup, sa mère a raison. Ni Chris ni Jean n’ont fait preuve de beaucoup de goût sur leurs (quelques) relations qui ont été présentées à leur mère jusqu’à maintenant.
Quant à ceux qui ne sont même pas allés jusqu’au dîner en famille… Moins on en parle, mieux il se porte.
“Alors c’est quoi ton plan, au juste ? M’envoyer avec une bouteille de pinot toquer à sa porte et espérer qu’il trouve ça mignon ?” tente-t-il de raisonner.
“Ah non, il boit pas de pinot ! Le seul alcool que je l’ai vu consommer c’est du champagne à la soirée d’élection du maire. Sinon je suis presque sûr que ses commandes habituelles sont pour les visiteurs du château. Tu auras plus de succès avec un bon jus de pomme local, ou quelque chose comme ça.”
“Ah parce qu’en plus c’est un de tes clients ? Tu es en train d’essayer de me caser avec un de tes clients ?!” râle Christopher. “Non mais et puis quoi encore - “
“T’écoutes ce que je dis, ou bien ? C’est pas un poivrot comme les autres cons du coin, donc oui, j’aimerais bien te caser avec lui ! Dieu sait que t’en trouveras pas un comme ça par tes propres moyens.”
“D’abord, merci du vote de confiance, et ensuite, eh bah c’est mort de toute façon. Quelqu’un lui as déjà passé la bague au doigt, à ton bon parti,” réfute Christopher - il avait noté la belle bague que Louis portrait lorsqu’il lui as serré la main.
Cela a le mérite de faire taire sa mère - mais son expression n’est pas celle de quelqu'un embarrassé. Plutôt triste.
“...Qu’est-ce que j’ai dit ?” marmonne Christopher avec un regard suspicieux.
Le regard de sa mère se perd dans le vide pendant un instant -
“Il y a quelque chose que j’ai oublié de te dire au sujet de Louis…”
▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁
“Il n’est plus marié ; il est veuf.”
#my writing#writevember#Ecriture Nov 2024#ocs#en vrai cet AU de châtelain est assez marrant à écrire#je me régale#Selon si j'écris encore pas mal cet AU je referais peut-être un Masterpost au propre à la fin du mois#de préférence avec un peu de correction/édition par un tiers...
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Cours de Gemmologie gratuit: EXCLUSIVEMENT À BORDEAUX
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Ne prends pas un raccourci s’il te plaît… Dans cette saison que tu vis, l’ennemi ne manque pas de venir proposer des raccourcis pour atteindre rapidement le mariage. Ces moyens qui te poussent à compromettre d’une manière ou d’une autre ta foi pour avoir, coûte que coûte, la bague au doigt.
Ne cède pas à la pression ! Ne va pas coucher avec cet homme qui a promis de t’épouser et qui n’est pas chrétien, sous prétexte qu’il ne t’empêchera pas d’aller à l’église. Tomber enceinte pour cet autre ne va pas sécuriser ta position et te faire entrer dans le mariage. Ne ferme pas les yeux sur les signes que Dieu t’envoie sur cette sœur ou ce frère que tu veux épouser, parce que tu en as assez du célibat. Ne baisse pas la garde, garde la tête froide, sois fort (e) !
Le diable vient souvent dans nos saisons d’attente nous miroiter les choses que Dieu va nous donner, les choses qui nous appartiennent d’ailleurs, comme il l’a fait avec le Seigneur Jésus quand il L’a tenté. Mais il y a toujours une condition, un prix que tu dois payer : renoncer à ta foi. Peut-être pas ouvertement, mais d’une manière ou d’une autre.
Attends encore un peu. À quoi cela aurait servi d’avoir attendu, résisté, et persévéré ces longues années si aujourd’hui tu baisses les bras ? Dieu te réserve de belles choses, un mariage béni et prospère. Attends encore s’il te plaît. Attends Dieu !
Pasteur Dédé Kanti
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◀ 18 AOÛT ��� 365 jours pour ranimer la flamme
J’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. Romains 8.38-39
Rien ne nous séparera de l’amour de Jésus
Lorsque nous n’avions point la foi en l’œuvre salvatrice de la croix, le péché nous coupait de la présence de Dieu. Mais depuis que nous avons abandonné notre vie à Christ qui a offert Sa vie pour nous racheter du péché et de la mort, le Père nous voit comme des Saints, si bien que dorénavant, rien au monde ou dans l’univers ne peut ni ne pourra jamais nous séparer de Son amour... (cf. 1 Pierre 2.9). Nos tricheries, nos convoitises, nos manquements, nos erreurs, nos comportements médiocres, nos viles pensées, nos bouches mauvaises, etc., ne peuvent nous priver de l’amour inconditionnel de Dieu pour nous. Oui, il n’y a rien que nous puissions faire de plus, de meilleur ou de spécial pour mériter cet amour, mais également rien que nous puissions faire pour en être destitués ! Ainsi, selon la parabole du fils prodigue, le pécheur qui vient ou revient à Lui est reçu à bras ouverts, sans jugement ni la moindre accusation. Dieu est bon et miséricordieux. Il se réjouit lorsqu’un nouveau membre vient agrandir Sa famille, mais Il est également particulièrement touché et heureux lorsqu’un enfant rebelle retourne à Lui et se repent sincèrement. Oui, nous sommes Son bien le plus précieux et, dans Son amour à la fois inexplicable et extraordinaire, le Père espère et se languit de celui qui s’est éloigné de Lui ; c'est pourquoi lorsque celui-ci revient, Il court à sa rencontre, Il lui enfile une tunique blanche, lui met une bague au doigt, et lui prépare les meilleurs mets (cf. Luc 15). Dieu est amour. C’est Sa nature et Il ne peut se renier Lui-même. En conséquence, quoi que nous vivions, subissions ou traversions, notre Père céleste se tient toujours prêt à nous pour nous venir en aide. Et s’il advient que nous marchions sur des chemins de traverse et nous éloignons de Sa maison, Il espère notre retour et se réjouit de nous voir revenir à Lui. Et là, toute la dimension de Son amour se voit à travers Ses pieds qui courent vers nous, Ses bras qui nous accueillent généreusement, Sa Parole qui nous donne un festin de promesses et Ses mains qui nous lavent de nos souillures, qui pansent nos blessures, qui nous bénissent et nous remettent en marche ! (cf. 1 Jean 4.16). - Lire plus ici :
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Du métro, un trajet
Le front bombé sur son téléphone no 283 à l’envers le reflet dans la vitre CORTELYOU RD. Il cogne sa bague sur un des tubes en chrome du wagon *chocolate! … chocolate!* BEVERLY RD. Elle a ouvert les yeux, habillée de pied en cap pour l’hôpital, des runnings immaculés la semelle triple pour tenir les longs chiffres, les deux carrés de soleil au sol s’assombrissent le train vient d’arriver à la station et son large auvent CHURCH AV. Il a enfilé ses lunettes de soleil de plastique vert sa bouteille d’eau posée à côté de lui sur un des bancs de plastique à la découpe individuelle colorée orange jaune orange PARKSIDE AV. De nouveau le dehors encaissé entre deux falaises de ciment surmontées d’immeubles hauts escaliers de secours métalliques qui zèbrent les façades PROSPECT PARK. Ils entrent à deux l’un plus baraqué que l’autre au moins une tête de plus la même chose en épaisseur. Il se gratte l’oreille l’autre a les mains croisées de l’attente contre laquelle on ne peut rien le stretch avant la station est long une plongée en apnée le ralenti le ballant du train qui nous déhanche la tête comme ces toutous en plastique velu posé sur la vitre arrière de l’auto. 7TH AV. La route se poursuit sous terre il n’y aura plus de remontée les flashs ne sont pas solaires mais les lumières sur la paroi du tunnel. Mes poils sont dressés sur mes avant-bras pendant que j’écris ATLANTIC AV. Elle sourit derrière son masque le train hésite entre accélération et ralentissements B écoute de la musique j’ai oublié mes écouteurs sur l’étagère de la bibliothèque du salon je ne lis pas maintenant où nous filons vers une librairie de l’East Village dernière tentative pour attraper un ou deux des livres de la poète décédée cette année. J’ai trouvé une photo d’Ed Sanders des mains tiennent une photo des mains de Sanders qui tiennent l’original d’un livre (A Book of Glyphs) devant d’autres mains (celles de son éditeur Steve Clay de Granary Book) qui tiennent elles une copie du livre fraîchement publié par ses soins. J’ai envoyé la photo à H j’ai froid mes bras hérissés les deux types dépareillés se parlent voix douces ils portent tous les deux des claquettes de plastique semi-dur au motif de camouflage l’un noir sur fond kaki, l’autre noir sur fond gris et blanc le train est revenu à la lumière du soleil juste pour traverser l’East River et nous la montrer on est dans la Q qui emprunte le pont Williamsburg les austères briques rouges du public housing valent bien mieux que la tour parvenue qui les jouxte toute miroir et quinconce on redescend sous le sol il est 17h11 je corrige les fautes de frappe avant la station mon reflet dans la vitre les cheveux emmêlés du vent et de l’eau salée CANAL ST. On descend à la prochaine 14TH UNION SQUARE là-voilà, la chaleur entre à flot avec les passagers de la sortie des bureaux.
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Découvrez les essentiels mode bohème pour un look irrésistible!
Vous rêvez d'un look bohème qui vous distingue et reflète votre personnalité unique? Ne cherchez plus! Cet article est fait pour vous. Laissez-vous guider à travers les essentiels mode bohème pour composer un style boho-chic réussi et tendance. Les vêtements phares pour un look bohème authentique La robe longue et fluide Incontournable des essentiels mode bohème, la robe longue et fluide est un must-have dans votre garde-robe. Elle se caractérise par ses motifs imprimés, ses couleurs douces et ses matières légères comme la soie ou le coton. Optez pour une robe aux manches évasées ou avec des détails en dentelle pour ajouter une touche romantique. Le kimono Le kimono, inspiré de la culture asiatique, est un élément clé du look bohème. Il se porte ouvert sur un pantalon large ou une robe, et apporte une touche d'élégance et de légèreté. Pour magnifier votre style, choisissez un kimono aux couleurs vives et aux motifs floraux ou ethniques. Les accessoires indispensables pour parfaire votre look boho-chic Les bijoux ethniques Les bijoux ethniques sont de véritables atouts pour sublimer votre tenue bohème. Colliers, bracelets, boucles d'oreilles et bagues en métal vieilli ou en pierres naturelles sauront donner une touche authentique et raffinée à votre look. N'hésitez pas à les accumuler pour un effet bohème assumé. Le sac en bandoulière Un sac en bandoulière est un incontournable des essentiels mode bohème. Privilégiez les modèles en cuir, en toile ou en matières naturelles comme le raphia. Les détails tels que les franges, les perles ou les broderies apporteront une touche de fantaisie à votre tenue. Les chaussures bohèmes Les sandales plates, les bottines à franges ou les espadrilles sont les chaussures idéales pour compléter votre look bohème. Elles allient confort et esthétique, et mettent en valeur vos jambes tout en respectant l'esprit boho-chic. Les astuces coiffure et maquillage pour un style bohème harmonieux La coiffure bohème Pour parfaire votre look bohème, optez pour une coiffure simple et naturelle. Les tresses, les chignons décoiffés ou les cheveux lâchés avec des accessoires tels que des bandeaux, des foulards ou des fleurs sont idéaux pour accentuer l'esprit boho-chic. Lire aussi : L’entreprise SAY WOW ! lance son concept de ventes privées expérientielles à Paris Le maquillage bohème Un maquillage léger et naturel est de mise pour accompagner votre tenue bohème. Misez sur des teintes douces et lumineuses, et privilégiez les produits aux textures légères et transparentes. Un peu de blush rosé sur les joues, un fard à paupières irisé et un rouge à lèvres discret suffiront à sublimer votre beauté naturelle. Maintenant que vous connaissez les essentiels mode bohème pour un look réussi, il ne vous reste plus qu'à vous lancer et à composer votre propre style boho-chic! N'hésitez pas à partager vos trouvailles et vos looks avec vos amies pour inspirer et être inspirée. Ensemble, faites rimer mode et liberté! Read the full article
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Peri'sbox-Bague épaisse en cristal Cz pour femme, 2 modèles, pavé de luxe, timbre de fête, matiques ouvertes, bijoux de déclaration
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[TEST] Unicorn Overlord
Unicorn Overlord : Une Ode à l'Innovation et à la Créativité de Vanillaware
Depuis des années, Vanillaware se distingue en créant peu mais des jeux de qualité, suivant sa propre philosophie et naviguant habilement entre différents genres, entre contaminations et inspirations, innovation et tradition. Unicorn Overlord incarne parfaitement l'esprit du petit développeur d'Osaka : on raconte que le réalisateur Takafumi Noma a travaillé dessus pendant près de dix ans avec son ami Wataru Nakanishi, sans plan précis en tête. Ensemble, ils ont inventé l'histoire, les personnages et le gameplay au fur et à mesure.Cela explique pourquoi chaque aspect de Unicorn Overlord semble distinct, comme dans un ensemble de jazz où chaque musicien improvise sur la même mélodie inoubliable. Notre critique de Unicorn Overlord ne fera que confirmer aux fans de Vanillaware ce qu'ils ont toujours soupçonné depuis l'annonce du jeu : il s'agit bel et bien d'un petit bijou.https://www.youtube.com/watch?v=l9MRbg7MqCw
Une Épopée RPG d'une Profondeur Inattendue
L'histoire d'Alain, arraché très jeune à son royaume après l'insurrection du général Valmore, semblait initialement suivre le chemin de la vengeance. Pourtant, Unicorn Overlord nous surprend par sa complexité, avec de nombreux personnages et événements enracinés dans la mythologie du continent fictif de Fevrith, offrant un scénario fantastique mêlant l'Europe médiévale à l'anime japonais.La bibliothèque pratique permet de garder une trace de chaque événement, lieu ou personnage, tandis qu'Alain dirige l'Armée de Libération grâce à la Bague Licorne magique. Les personnages secondaires, bien caractérisés, forment une mosaïque d'intrigues secondaires qui révèlent tout le talent de Vanillaware.Le système d'affinité et les relations entre les personnages ajoutent de la profondeur, offrant des vignettes et des récompenses supplémentaires. Unicorn Overlord s'inspire de titres tels que Fire Emblem et Tactics Ogre, mais propose une progression non linéaire offrant une énorme liberté de gameplay et de narration.L'aspect exploratoire, dans un style "monde ouvert", permet au joueur d'aller où bon lui semble, cherchant des ressources, découvrant des secrets et affrontant des ennemis à sa guise. La campagne offre un objectif à poursuivre, mais la liberté est donnée au joueur de décider quand et comment explorer les différentes régions.
Analyse approfondie des missions et du système de combat dans le jeu vidéo
Les "niveaux" dans le jeu représentent des missions de combat qui, pour la plupart, ont pour objectif de vaincre un boss final, souvent en défendant un poste de commandement. Cependant, ces missions peuvent réserver quelques surprises, surtout lorsqu'elles sont liées à la campagne principale ou à des missions secondaires spéciales. Elles se distinguent par leur complexité accrue, avec une variété d'ennemis, de pièges et d'armes de siège, obligeant les joueurs à faire preuve de stratégie, même aux niveaux de difficulté intermédiaires.Par ailleurs, d'autres niveaux peuvent être complétés en quelques minutes seulement et servent principalement à débloquer des forteresses et des centres de population, permettant ainsi des voyages rapides et donnant accès à d'autres fonctionnalités ou services via des missions de livraison simples.Dans ce jeu, les formations sont cruciales, chaque joueur ayant la possibilité de constituer une équipe composée d'un maximum de six unités. Cette diversité ajoute une dimension stratégique supplémentaire au gameplay, les joueurs devant choisir soigneusement les membres de leur équipe pour maximiser leur efficacité sur le champ de bataille.L'exploration dans le jeu est un réel plaisir, grâce à la gestion intelligente de la progression par Vanillaware. Les ennemis sur la carte ne peuvent pas provoquer de Game Over, mais simplement renvoyer les joueurs au point d'intérêt le plus proche. Cela offre une certaine liberté aux joueurs, qui peuvent choisir d'affronter les ennemis ou de les contourner, en tenant compte des récompenses potentielles telles que les médailles permettant d'agrandir les formations.Au cœur du système de combat se trouve la composition d'une armée en formations, où la synergie entre les personnages, leurs compétences et leur équipement jouent un rôle crucial. La montée en niveau et l'acquisition d'accessoires sont également des éléments essentiels pour maximiser l'efficacité de l'équipe sur le champ de bataille.
Profondeur stratégique et personnalisation dans les affrontements
Dans Unicorn Overlord, chaque personnage est affilié à une classe définissant son rôle sur le champ de bataille. Les promotions vers des classes plus puissantes sont monnaie courante, offrant ainsi une diversité de stratégies. Chaque personnage dispose d'un nombre d'AP et de PP déterminant l'utilisation de ses capacités, ce qui influence grandement la personnalisation des formations et leur efficacité au combat. En structurant habilement les formations et en définissant les priorités et les conditions d'activation des compétences, les joueurs peuvent optimiser leurs tactiques et influencer le déroulement des combats.Les batailles se déroulent en deux phases, en dehors des préparatifs avant le combat. La navigation sur le champ de bataille se fait essentiellement en temps réel, mais les joueurs peuvent activer une pause tactique pour planifier leurs mouvements avec précision. Chaque affrontement commence lorsque deux formations entrent en contact, offrant une multitude de possibilités stratégiques en fonction des chefs choisis et de la distance entre les formations. La prise en compte de divers facteurs tels que la résistance, la valeur, les armes de siège et les pièges ajoute une profondeur supplémentaire au gameplay, surtout à mesure que la difficulté augmente.Unicorn Overlord propose un système de combat sophistiqué qui se développe progressivement, accompagnant les joueurs dans la découverte de chaque mécanique grâce à des tutoriels concis mais clairs.
Unicorn Overlord : Une immersion gratifiante malgré une interface complexe
Bien que l'interface aurait pu bénéficier d'une approche plus intuitive et épurée, Unicorn Overlord offre une expérience de jeu extrêmement satisfaisante une fois que les mécanismes principaux sont maîtrisés. Avec plus de cinquante personnages secondaires distincts, la gestion minutieuse des accessoires, des capacités et des conditions peut parfois sembler fastidieuse, mais cela témoigne également du contrôle quasi-total accordé au joueur par Vanillaware, même lorsque les combats sont automatisés.L'aspect visuel du jeu est tout simplement époustouflant, avec une direction artistique emblématique qui marie habilement délicatesse et détails dans une 2D spectaculaire. Les choix de couleurs impeccables, les effets visuels percutants et les animations splendides contribuent à une expérience visuelle immersive.L'accompagnement musical du compositeur Mitsuhiro Kaneda vient parfaire l'expérience, s'adaptant de manière impeccable à chaque situation.Le succès de Unicorn Overlord semble résider dans la synergie exceptionnelle de son équipe de développement, qui a su intelligemment exploiter les talents de ses programmeurs pour offrir un jeu riche en profondeur et en raffinement.
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