#avant de repartir
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Madrid jour 3.
#petite pause à l'hôtel#avant de repartir#Madrid je crois que tu arrives en seconde position#Londres sera toujours la première#mais bordel quelle ville magnifique
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watching that old vod where étoiles teaches antoine the basics of minecraft, ça me régale à quel point c’est obvious que étoiles c’est un uhc player LOL
#une des premières choses qu’il dit ‘faut se faire 25 tables de craft mec’ ????#puis il mine que la moitié de l’arbre avant de repartir 😭 c’est incroyable je l’adore#jay liveblogs
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Après cette nuit de magie autour du monde ... un moment de détente avant de repartir au pôle Nord ... A l'année prochaine les amis 🎅
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C'est encore le temps des vacances, et ce sera un café sur la route avant de repartir pour une magnifique journée d'aventures ! ☕️🗽
#au-jardin-de-mon-coeur✒️
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28 novembre 1667 : mort du voyageur Jean de Thévenot ➽ https://bit.ly/Jean-de-Thevenot Infatigable voyageur fortuné maîtrisant le turc, l’arabe et le persan, il parcourut l’Europe, l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient, rentrant en France et introduisant le café à Paris avant de repartir pour l’Orient et les Indes
#CeJourLà#28Novembre#Thévenot#voyageur#explorateur#biographie#histoire#france#history#passé#past#français#french#news#événement#newsfromthepast
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saga: Soumission & Domination 338
Adam notre Flic
La soirée du samedi est agréable. On boit un peu trop et je ne peux laisser Adam (le Flic) repartir bourré. Quand on va se coucher, je l'accompagne à la chambre du premier qu'il avait occupé la veille mais cette fois il est seul.
Dimanche matin : Réveil en milieu de matinée. Je mate le canal qui enregistre la chambre de notre invité. Il sort juste de la douche et se rhabille. Je le vois hésiter puis ne pas remettre son slip de la veille. Je décide d'aller le chercher en jock sous mon peignoir. Quand je frappe à sa porte il m'ouvre aussitôt. Je lui dis que le petit déjeuner est prêt avant qu'on fasse un peu de sport. Il me suit et nous retrouvons Ludovic et PH en train de prendre un café. Ils sont en jock prêts pour une séance sportive. J'annonce le programme. Sport jusqu'à midi, déjeuner, repos, arrivée des garçons...diner puis je les reconduis chez Max pour la semaine. Adam est partant. Après un petit déjeuner succinct, nous descendons à la piscine pour l'échauffement. Je passe un maillot à Adam qui n'avait pas prévu de rester. Il nage mais est loin d'être un bon nageur. Il nous lâche pour aller courir sur un tapis de course à côté. Nous finissons nos 3/4 d'heure de préparation. Séchage rapide, échange des maillots contre des jocks et nous passons sur les postes de muscu. Là, notre invité est meilleur. Sans pousser aussi lourd que moi, il se place aux alentours de PH ce qui est déjà pas mal. On sue une heure de plus à pousser de la fonte. Les muscles gonflent, les corps brillent, c'est sexe tout d'un coup ! J'assure Adam sur le banc de développé-couché. Il peine dans les derniers soulevés de ses séries. A 80Kg c'est honorable, ce doit ne pas être loin du 100% de son poids. Ses pecs sont bien carrés, épais et plats. Ses tétons se dressent aussi quand il pousse la barre. Il est devient vraiment craquant. Et évidement je ne peux m'empêcher de bander. Ma queue déforme mon jock, repousse le tricot élastique juste au-dessus de son nez. Il ne peut maintenant plus ignorer l'intérêt qu'il suscite en moi. Ce qui me fait plaisir c'est que je vois la même chose se produire dans son jock.
Quand il repose la barre sur son support avec mon aide, je me plie dessus et tombe en avant, ma tête vers son entrejambe. Ma bouche ouverte coiffe l'emplacement de son gland. Alors que je pensais qu'il allait me repousser, je le sens repousser la poche de mon jock et prendre ma bite dans sa bouche et rapidement dans sa gorge. Il me surprend car avec nos deux " petits frères ", il s'était montré plus que dominant. Finalement il est peut être recto/verso. J'entends Ludovic me dire que les deux jeunes ne vont pas apprécier. Je me redresse, le temps de lui dire qu'ils sont gentils mais là, c'est une urgence à traiter. Ils en profiteront ce soir de leur policier. Sorti de son emballage et vu la profondeur qu'il atteint dans ma gorge j'estime son sexe à 21cm par 6 de diamètre ovale. De mon côté, mes 20x5 sont gonflés à bloc et ma rondelle me démange. Je le laisse trente secondes le temps d'attraper une kpote et un tube de gel. Quand je reviens il n'a pas bougé. Je le couvre, une noisette de gel de part et d'autre et je m'assois sur lui. Ses mains se crispent sur la barre chromée encore chargée de ses poids. Je ne cède rien et m'enfonce sa bite jusqu'à poser mes fesses sur le haut de ses cuisses. Je comprends le plaisir que nos deux jeunes ont pu prendre avec elle. L'ovale de sa bite est très agréable tout comme son gros gland rond qui bute et rebute à chaque passage contre ma prostate. Je m'accroche à la barre juste à côté de ses mains et chevauche cette nouvelle queue. A nos côtés PH et Ludovic sont résignés. Ils nous laissent seuls. Je prends un bon plaisir à pomper cette bite avec mon cul. Ses mains lâchent la barre et viennent serrer ma taille. Il accentue mes descentes et me garde un instant enfoncé avant de me relâcher pour que je puisse remonter. Mes cuisses brulent. Mes quadriceps tétanisent mais je garde le rythme. Encore deux coups de son gland contre ma prostate et j'explose. Je jute jusque dans ses cheveux, zébrant son torse, son cou et ses joues de plusieurs trainées de mon sperme. Je m'écroule sur lui alors que sa queue sort naturellement de ma rondelle. Petite douche rapide et nous montons au 4ème retrouver mes deux " consciences ".
Le déjeuner nous attend. Ils arrêtent de faire la gueule avant le fromage. Ils savent que je suis difficilement raisonnable alors m'empêcher de faire quelque chose, de plus sexuel, c'est de l'ordre de l'impossible ! Au dessert on en rit tous. Ludovic admet que je suis probablement le seul à pouvoir me permettre ça avec son frère sans qu'il n'en veuille à Adam. Il prend la 300C pour chercher son frère et Max. Ils nous font la fête quand ils arrivent au blockhaus. Pas besoin de dire quoi que ce soit, Enguerrand me serre dans ses bras et me demande si j'ai aimé me faire défoncer par Adam autant qu'eux deux. Je lui prends le visage entre mes deux mains, le fixe dans les yeux puis lui roule une pelle entière, exigeante, vorace. Quand nous en terminons, PH conclue tout haut que je suis pardonné. Enguerrand lui répond que de moi, il accepte tout vu la dette qu'il avait. Je fronce les sourcils, pas la peine que notre Flic vienne à apprendre mes " activités " parallèles. Il comprend et change de sujet en annonçant qu'ils n'avaient que deux pauvres petites heures devant eux. Max attire alors Adam et Enguerrand vers le 1er étage. C'est bien 1h50 plus tard qu'ils reviennent sentant tous les trois le savon. Echanges de bisous dans le garage et je reconduis nos deux lycéens chez Max alors qu'Adam nous confirme qu'il passera le mardi soir suivant.
Mardi soir : J'informe les escorts présents c'est-à-dire tous les homos plus Côme et un des " médecins " qu'allait venir un lieutenant de police pour nous enseigner l'art de recevoir un premier coup marquant mais sans conséquence nous permettant de justifier de l'état de légitime défense. Ils sont tous au courant de ce qui est arrivé à Max et Enguerrand et les conséquences policières. Max complète l'information en les avertissant que le type est homo mais qu'il est pour eux deux, donc il les remerciait de ne pas le draguer. Viktor me regarde et dit qu'il ne me croirait pas si je leur dit que j'ai pas baisé avec lui. C'est Enguerrand qui répond à ma place. Il leur dit que moi c'est différent, j'ai tous les droits, ils le savent et d'après ce qu'il a compris, ils sont même d'accord avec lui. Mais ce qu'il accepte de moi, il ne l'acceptera pas forcément d'un autre. Il tempère l'avertissement avec un " mais si ça se passe lors des touzes post sport, ils feront avec ". Le nouveau membre du " club " arrive sur ces entrefaites. Le temps de traverser le garage, il voit qu'un groupe travaille dans la serre autour de la piscine. On monte au 2ème. La pièce est pleine malgré l'extension du rez-de-chaussée.
Il est un peu sidéré du nombre de mec qui s'entraine. Je l'attends alors qu'il se met aussi en jock (que je fourni). Puis on tourne pour lui présenter tous les mecs présents. A ce niveau, c'est François et PH qui s'occupent des lutteurs. Ils viennent nous voir l'un après l'autre pour une présentation plus poussée de leurs enseignements. Dans le monte-charge qui nous descend vers l'autre salle de sport, il me dit que les mecs sont méchamment canons. Il est intrigué par les piercings dorés qui ornent un téton de certains mecs. Je lui dis juste que les lutteurs avaient ôté les leurs pour se battre. Nous entrons dans le jardin. Là aussi nous attend une brochette de beaux mecs. Anthony est en train de coacher les trois nageurs qui utilisent les 3 lignes d'eau. De l'autre côté du bassin, le tatami est dirigé par Jona et Sosthène (la capoeira demande de l'espace !). J'appelle Anthony. Il descend du rebord du bassin. Lui est en maillot. Mais un Aussiebum qui lui remonte le paquet de façon légèrement indécente. Je le présente comme notre responsable diplômé du pôle natation du groupe. Quand je présente Adam, j'annonce qu'il va devoir élaborer un programme intensif pour sa mise à niveau. Protestation de l'intéressé. Mais je lui fais admettre que dans cette discipline il est un peu à la ramasse. Son crawl est désordonné et il a du mal à aligner un km sans s'arrêter deux ou trois fois. Nous rencontrons après les " maîtres " du tatami. Jona l'entretien rapidement sur le sujet principal de sa venue. Je m'aperçois alors qu'Adam est encore meilleur que je ne pensais en combat. Jona n'arrive à le mettre au sol qu'avec ses connaissances estivales. Adam est surpris de se retrouver sur le dos. Il se rétabli d'un coup de rein avant d'aller serrer la main de Jona, impressionné. Il nous demande si le reste de l'équipe est de ce niveau. Jona lui dis que plus ou moins selon les affinités de chacun envers un des sports de base, karaté, krav maga, boxe française ou capoeira. Mais l'apport, depuis la rentrée, des techniques américaines nous a tous transformés en machine très efficace. Avec ce qu'il voit à coté de nous, Adam n'en doute pas. Il me demande si je n'ai pas d'autres étudiants en médecine dans mon équipe car il se rappelle maintenant qu'il a été en intervention aux urgences de l'hôpital pour trouver un " perturbateur " déjà maitrisé et maintenu à terre avec le genre de clé qu'il venait de voir ici. J'avoue qu'il doit y en voir maintenant presque une demi-douzaine à s'entrainer avec nous.
Je le laisse avec Jona. Avec lui, il détermine les façons de prendre un coup marquant sans dégâts. Je retrouve Anthony et fait le point avec lui des capacités à nager d'Adam. Il me dit qu'il veut le voir à l'oeuvre. L'entrainement du premier trio arrivant à sa fin, il appelle Adam. Je lui trouve un maillot " Funky trunks " qui moule ses fesses et son paquet idéalement. Anthony le pousse dans l'eau et le fait nager. Je regarde. La brasse coulée est correcte mais la coulée courte. Le crawl est peu efficace avec des battements de pied frénétiques. Le dos crawlé est de même quant au papillon, inconnu au bataillon. Anthony descend dans le bassin et commence par diriger son crawl. Si Adam n'est pas un très bon nageur, il sait écouter les conseils même s'ils viennent de mecs plus jeunes que lui. Une heure plus tard, il a vraiment fait des progrès. Lui-même est content du résultat. Max et Enguerrand déboulent pour le tirer de l'eau et l'embarquer sous les douches. La prise en commun ne l'étonne pas mais comme nous sommes nombreux à passer, la promiscuité est grande et il ne peut s'empêcher de bander ! Les habitués sourient. Avec le temps ce genre de frottements ne les fait en général plus bander. Une " prise " en main par un collègue, oui !
Max tire Adam coté piscine et Enguerrand suit. On les laisse mais nous entendons rapidement les bruits caractéristiques d'une chaude baise. Coté douches, ça se met à bander ferme. C'est parti pour une touze improvisée. Sans même se sécher, les kpotes sortent des pochettes, se déroulent sur des bites avant de se retrouver bien au chaud de culs accueillants. La kpote que je porte fait connaissance avec les muqueuses internes de Sosthène. J'ai toujours un faible pour les derniers arrivés ! Ça prend peu de temps pour voir apparaitre la tête de nos trois tourtereaux. Adam m'avouera plus tard n'avoir jamais baisé qu'avec 3 mecs en même temps au maximum. Là, les 20 mecs présents sont plus craquants les uns que les autres même s'il a un faible pour les deux plus jeunes.
Je vois Enguerrand le pousser dans les bras de Sosthène. Je l'entends aussi qui lui demande s'il s'est déjà fait un black. Je les laisse avant d'entendre la réponse mais je vois mon petit beau-frère préparer la rondelle noire alors que son policier d'Adam se fait pomper grave par la bouche qui va avec. Je joue avec quelques-uns de mes escorts. J'ai rarement à chercher qui veut faire l'amour avec moi. Je tâte du cul de Simon, Nikolaï et de Clément, me prend dans le mien les bites de Jona et de João, bon début de soirée finalement. Quand je sors de mes plans, je trouve Adam en train de sodomiser Sosthène tout en se faisant rouler des pelles par Max et c'est Enguerrand qui se fait sucer. Puis ce dernier cède à l'appel de la queue de Sosthène. Il se glisse à reculons sous son ventre et je le vois grimacer alors que sa rondelle se fait élargir par le gros sexe black. L'empilement et beau à voir, blanc noir blanc. L'inverse d'un Oréo !
En attendant je vois qu'Adam prend son pied. Quand Max ajoute à son mélange de langue une stimulation de ses tétons, il fait exploser le lieutenant. Il est même obligé de le retenir pour qu'il ne bascule pas en arrière sous la violence de son orgasme. Dessous j'entends Enguerrand qui gémis puis Sosthène qui lui gueule dans les oreilles alors qu'il remplit sa kpote. On se retrouve tous pour un nouveau passage sous les douches. Les hormones se sont calmées et c'est par quelques claques dans le dos qu'Adam est confirmé dans le groupe. A voir le sourire qui lui barre le visage, ç'a l'air de lui plaire. Malgré ses 28ans, il ne dépare pas. Seul son surplus de poils le différencie. Il se sent suffisamment à l'aise pour prendre ses deux amoureux dans ses bras et leur rouler des pelles devant tout le monde. C'est lui qui me demande s'il pourra revenir " travailler " avec nous. Je n'ai pas le temps de donner ma réponse que fuse de toute part des " oui ", des " ce serait bien j'ai pas pu lutter avec lui ", d'Anthony " c'est indispensable vu ton niveau de nage " et comme ça d'à peu près tous les participants. J'attends que tout le monde y soit allé de son argument pour lui dire que c'était ok tant que ce qu'il voit ici n'en sort pas. Sans être encore au fait des " à cotés " des prestations de ma société, il comprend que ce n'est pas le genre de vie qui le fera grimper dans la hiérarchie.
On fait donc comme ça et il est invité à revenir.
Le soir même je reçois son dossier par l'intermédiaire de DGSE. Il est issu d'une famille de juges, d'avocats et de policiers. Orphelin de père, il lui reste sa mère juge. Une soeur plus jeune et un frère de même. Elle fait des études de droit direction avocat, le plus jeune est totalement hors de ce circuit aux beaux-arts à Paris. Le garçon est bien noté. Il a fait ses premières années de terrain dans le 93 avant d'être envoyé dans cette capitale régionale. Etudes de droit brillantes, concours de commissaire passé trop jeune pour le devenir aussitôt (écrit réussit), plus de bons résultats à son école de police il est sur un chemin qui le mènera rapidement à ce poste. Le dossier " supplémentaire " note qu'il est gay, peu de rencontre, pas d'attaches ni de compromissions. Je renvoi un message pour savoir si le fait qu'il se colle à notre " groupe " risque d'être noté dans son dossier. La réponse est immédiate, " c'est de mon ressort donc non cela ne figurera pas "
Ouf je m'en serais voulu de plomber sa carrière.
Jardinier
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21 août
j'ai rêvé que je nageais avec une baleine dans une piscine très profonde. le plafond était très haut parce qu'elle a sauté hors de l'eau et ça m'a entrainée vers le fond mais ça allait parce que je m'étais préparée, j'avais pris une grande inspiration juste avant. j'étais complètement impuissante contre le courant, j'étais projetée dans tous les sens mais j'avais pas peur. puis j'ai jailli hors de l'eau jusqu'au plafond et je me disais c'est dommage qu'y ait ce plafond quand même.
l'autre jour j'ai rêvé du libraire d'exc ou l'ex-libraire d'exc puisqu'il a été licencié, quand il l'a annoncé sur ig je lui ai envoyé un extrait de mon journal où je parle de lui ultra cringe x1000 mais j'ai pas pu m'en empêcher. parfois je peux pas stopper le cringe. dans le rêve on parlait d'argent, il me demandait si j'en avais assez pour finir le mois et pour manger à ma faim, je disais oui oui ça va mais je me sentais un peu coupable de lui avoir fait croire que j'étais dans le besoin alors que je suis pas pauvre, j'arrive juste pas à travailler.
hier dans le tram 68 pour alt-schmöckwitz, la plus belle ligne de la ville d'après reddit, j'ai de nouveau été aspirée par le gros trou du nihilisme. à quoi bon? à quoi ça sert d'être à berlin si j'arrive pas à vivre? j'avais mon sentiment d'irréparabilité, rien à faire, ça fonctionnera jamais. je sentais l'usure. je me sens usée jusqu'à la moelle par ma stagnation (je fais trainer mes os marrons, ça fait un bruit de rouille). j'ai croisé n. dans la cuisine ce matin et elle m'a dit que ça l'avait déprimée de revenir à berlin hier soir. elle a dit que ça lui faisait ça à chaque fois qu'elle rentrait à berlin. elle a passé les deux dernières semaines chez sa mère à la campagne, là elle vient de repartir pour la pologne. je pensais qu'elle aimait berlin moi. peut être que ça sert à rien de me laisser du temps et de laisser du temps à la ville pour me séduire. peut être que berlin ne veut pas me séduire. peut être que je sous-estime mon intuition et ma capacité à savoir ce que je veux et ce qui me convient et que ça sert à rien de se forcer. comment savoir? dans tous les cas, avant de partir d'ici je dois savoir exactement ce que je vais faire après. avoir un plan avant de me retrouver échouée à la maison comme une baleine en fin de vie. continuer à essayer. ne pas céder au trou. même si ça glisse.
hier pour rentrer j'ai longé les rails du tram jusqu'à grünau, ils longeaient la forêt d'un côté et la rivière de l'autre, cachée par la végétation et puis des bâtiments. sur la dernière partie ils passaient au milieu de la forêt de pins et je les longeais sur un petit sentier en marchant sur les pommes de pin qui craquaient sous mes baskets. j'étais soulagée de pas avoir peur. je me sentais bien en compagnie des grands pins au dessus de moi et j'ai commencé à chantonner une chanson inventée. j'ai pris la s bahn pour rentrer avec un sentiment de satisfaction et je suis restée dedans sans bouger jusqu'au terminus parce que j'avais pas envie de rentrer. je voulais aller voir love lies bleeding au cinéma et boire un coca, comme petit cadeau à moi-même, mais le film passait trop tard et puis mon short était sale parce que je m'étais assise sur des racines au bord de l'eau et je me sentais pas présentable. alors j'ai pris la ringbahn dans l'autre sens et j'ai fait le tour complet de la ville avec. dans stranger on a train jenny diski fait le tour des états-unis en train dans une tentative de n'être personne, à part une étrangère dans un train. quand elle était petite elle passait ses journées à faire le tour de londres dans la circle line parce qu'elle voulait pas rentrer à la maison.
23 août
de retour au treptower park. je me suis forcée à sortir alors que j'étais en train d'écrire de la POÉSIE ça y est je suis sortie du creux de la vague ça revient et ça m'enthousiasme, mais j'ai besoin de l'ordi pour ça, ce qui veut dire rester enfermée dans ma petite chambre sur mon canapé moyennement confortable. mais je suis contente que ce soit revenu. je viens de lire un petit zine que n. m'a passé avant de partir en disant tiens ça devrait t'intéresser. j'y ai appris que berlin dormait dans le lit d'une ancienne rivière glaciaire et qu'elle avait été construite sur un marais. son nom veut littéralement dire "l'endroit dans le marais" (berl veut dire marais dans une langue slave). est-ce que c'était une bonne idée d'aller vivre sur un marais alors que j'essayais d'échapper à mon marais figuré? est-ce que j'ai quitté un marais pour un autre?
hier j'ai fait du shopping. c'était bien. le shopping est une valeur refuge. j'ai fait que trois ou quatre magasins et j'ai acheté deux robes. la première à quatre euros, dans une des seules friperies encore abordable de la ville et la deuxième à quinze euros dans une friperie au kilo. je la trouvais trop chère parce qu'elle est un peu usée et on dirait qu'elle a été cousue et recousue à la main à l'arrache, les ourlets à l'intérieur sont tout effilochés. je l'ai essayée deux fois en me prenant en photo sous toutes les coutures dans le miroir légèrement amincissant de la cabine, bien joué le magasin parce que j'étais trop belle sur les photos et ça m'a incitée à la prendre. elle a une coupe de robe tennis courte sans manches avec une encolure en v et surtout elle est en velours orange. je l'ai lavée à la main dans une bassine en rentrant. je déteste laver à la main mais c'était agréable de faire un truc aussi domestique, chez moi. j'avais l'impression de m'approprier l'appartement en faisant ça. plus qu'en faisant une machine par exemple. peut être que c'est une histoire de geste ancestral. la deuxième est une robe longue noire à pois blancs et je m'adore dedans. je crois que la dernière fois que j'ai acheté une robe c'était en 2016, à berlin aussi, quand j'avais les cheveux très courts et que j'étais en crise de genre. j'arrivais pas à concilier mes cheveux courts avec des habits féminins ni avec mes formes féminines, j'aimais pas le mélange des deux, et en même temps j'essayais quand même de me féminiser parce que j'assumais pas de ressembler à une lesbienne. alors que c'était précisément ce que je voulais. évidemment c'était voué au désastre.
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je me sens mieux au travail, enfin je me sens mieux dans la vie en général depuis cet été, j'aime toujours pas ce que je fais mais j'aime y aller pour mes collègues. Ceux que j'apprécie. Il y en a un avec qui on fait du sport ensemble. Certaines personnes avec qui je vais boire des verres. Une collègue m'a même invité à manger dans un restaurant gastro le mois prochain et ensuite finir avec un lancé de haches (ça n'a aucun sens 😭). Même avec mon équipe, je me sens + ok de parler.
Deux personnes m'ont dit "alors tu fais quoi après ton contrat ? tu prolonges j'espère ? ce serait bien. Ou tu as prévue de repartir ?" et honnêtement j'ai rigolé nerveusement, en disant que je prenais ce qu'il y avait à prendre, bien qu'au fond de moi je sais que c'est temporaire. Parce qu'il y a ma formation café. Et je vais pouvoir me renseigner dessus avant la fin d’année puisque je serai dans la ville en question. J'ai toujours envie de vivre à Montréal. Ou l'Australie. Je sais vraiment pas où je serai l'année prochaine, ça me tracassait énormément pendant un temps, et aujourd'hui je vis juste au jour le jour. Je me suis encore inscrite pour le pvt, et on verra ce qui s'en suit. Si ça se fait pas, ce sera l'année d'après. Si je dois prolonger, je prolongerai. Si je dois être barista, je le serai. Chaque chose arrive pour une raison. (Mais j'espère faire quelque chose que j'aime, et surtout dans un endroit où je serai épanouie, genre barista à Montréal..... je dis ça je dis rien)
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FR [The Great Wave] Heyy De retour avec une nouvelle illustration avant de repartir en cours haha.. Elle est évidemment inspirée de La Grande Vague de Kanagawa de Hokusai (une de mes œuvres d'art préférées de tous les temps) ! En espérant que cela vous plaise 😌✨️ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
EN [The Greate Wave] Heyy I'm back with a new illustration before going back to college haha.. It has obviously been inspired my Hokusai's piece 'The Great Wave off Kanagawa' (one of my all time favourite art pieces)! I hope you like it 😌✨️ (Oh and ofc my fav part of this illustration is the smoltaro in his silly boat, that's my greatest accomplishment 🫣)
Close ups:
#artistsupport#watercolor#watercolour#the great wave off kanagawa#jjba#jojos bizarre adventure#jojo's bizarre adventure#jojo no kimyou na bouken#jotaro kujo#jotawife#jolynes mom#jolyne's mom#mrs kujo
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Zuza appartient à @soupedepates
Le texte qui suit aborde des thèmes lourds autour de la grossesse et de l'accouchement.
Et oui on écrit en français aujourd'hui youpidou
3 décembre 2002, 17h03
– Mademoiselle Nowak ?
Putain, c'est pas trop tôt. J'arrive à cours de barres chocolatées. Moi qui croyait que les fringales s’arrêtaient après la grossesse, je l’ai dans le cul. Au moins le résultat de ladite grossesse pionce tranquillement dans son porte-bébé, enfin.
Le comité est bien garni en tout cas. La sage-femme qui est à sa tête amène avec elle toute une petite cour. Madame Fourrières alias la gynéco la plus safe qui existe, bénie soit cette femme, la nana de l’ASE qui s’occupe du dossier de Tonia, j’ai oublié son nom, une autre sage-femme, à lunettes celle-là, et deux meufs en blouse bleue qui doivent pas être beaucoup plus âgées que moi et qui se chient clairement dessus. Ça m’agace gentiment, cette procession, j'ai l’impression qu'ils viennent admirer la bête curieuse. Déjà qu'ils m’ont pas laissée assister à l’accouchement... Au moins la sage-femme devant est souriante, ça en fera au moins une entre nous deux.
– Vous connaissez déjà le docteur Fourrières et mademoiselle Blin de la protection à l’enfance, je crois.
Blin. Marie Blin. Je me demande comment j’ai pu oublier son nom, à cette pimbêche et ses discours tout faits. Oh, pleine de bonne volonté, hein, mais c’est pas la bonne volonté qui change la situation de merde dans laquelle on est. La sage-femme me sourit toujours malgré mon regard mauvais.
– Moi c’est Amel, j’étais avec Tonia pendant l’intervention. Tout s'est bien passé, elle se repose pour l’instant. Elle a géré la césarienne comme une championne.
C’est tout ? Des heures d'attente au milieu de cris de chiards pour qu'on me lâche que ça “s’est bien passé” ? Et c’est quoi exactement “gérer une césarienne” ? Le regard d’Amel s’adoucit.
– On va vous raconter en marchant un peu, si vous voulez bien. Julie, Crystal, vous voulez bien faire le tour de vos patientes pendant que je m’occupe de mademoiselle Nowak ?
Les gonzesses en bleu, sûrement les internes, hochent vivement la tête et déguerpissent aussi sec. Bon débarras. Amel me fait signe de la suivre, le docteur Fourrières fait quelques mètres avec nous avant de devoir repartir en intervention aussi sec. Je suis bien remontée contre tout le monde mais elle, je lui en veux pas, vu comment elle a géré ma grossesse et celle de Tonia. Quasi en simultané d’ailleurs. Sans doute pas le meilleur moment de sa carrière. Mais du coup me voilà en train d’arpenter les couloirs puants avec ma môme sur la poitrine, Amel, la gourdasse de l’ASE, et la binoclarde dont j'ai toujours pas le nom.
– Donc, par rapport à Antonina… Vous êtes sa tutrice légale, c'est bien ça ?
– Depuis pas longtemps, ouais. Chais pas si on vous a dit par rapport à sa famille ?
Ces énormes fils de pute ?
– Je leur ai déjà fait un topo, intervient la mère Blin derrière moi.
Nan mais écoutez-la, gngngn je leur ai déjà fait un topo… Au moins ça m’épargnera de la salive.
– Mademoiselle Nowak n'est pas sa tutrice depuis très longtemps, vous comprenez, alors je suis là pour faire en sorte que tout se passe bien…
Mais c’est qu’elle en rajoute en plus ?! Putain, Micheline, j’ai pas cinq ans, j’ai une gosse, un diplôme, une bagnole et un appart, connasse !
– Je vois, répond Amel avec ce qui ressemble à de la politesse pour éviter de lui dire qu’elle s'en fout. Mademoiselle Nowak, on m'a dit que vous sortez de l’école d’infirmières ? Ça doit être pénible de repasser à l’hôpital.
Ouais. Ça l'est. Mais je crois que j'aurais préféré y être pour bosser.
– Ça va. Chuis en congé mat’, de toute façon.
Amel regarde mon petit paquetage de deux mois qui tape toujours sa meilleure sieste. Ce porte-bébé est un putain de cadeau de Dieu.
– Hmhm. Comment il… ou elle, s’appelle ?
– Bronya.
– Bronya, elle répète avec un sourire.
Par rapport à ma grand-mère. Bronislawa. J’avais pas de meilleure idée.
Et cette causette commence sérieusement à me gonfler.
– Bon écoutez, j’aimerais bien qu’on arrête de tourner autour du pot. Si ça s'est si bien passé que ça, pourquoi vous m’en dites pas plus ?
Son sourire se fait plus crispé. C'est pas la gueule d'une menteuse mais c’est bien celle de quelqu'un qu’a pas que des bonnes nouvelles à annoncer.
– Oui, il faut bien y venir… On arrive justement en néonat’. Le pédiatre est un peu débordé, donc c’est moi qui vais faire l’explication.
En… Putain j'avais oublié dans la panique. C’est vrai que l’accouchement était prévu pour février 2003 à la base. J’aurais dû m’attendre à ce que ça soit un préma, vu les circonstances.
Amel explique longuement à la Blin que ce serait mieux qu'elle attende dehors, que pour l’instant il faut éviter d’être trop nombreuses dans la pièce, en gros elle la baratine et l'autre finit par hocher la tête avec un air tout perdu. Dans les dents, grognasse.
…
On va pas se mentir, une fois devant la couveuse, je me sens plus si fière. Ça fait beaucoup trop de bips et beaucoup trop de tubes pour un bébé aussi riquiqui. Je passe une main sur la petite tête de Bronya, nerveusement. Ça aurait pu être elle dans cette machine. Ça aurait pu être elle.
Amel pose une main sur l’incubateur, tout doucement.
– Voilà. Je sais que c’est impressionnant, mais c’est nécessaire… Et la petite est tout à fait stable. Il n’y a pas vraiment lieu de s’inquiéter.
Donc c’est une fille. Bon. Je pensais que l’annonce du genre allait me faire plus d’effet, mais là je m’en fous un peu.
– Elle s’appelle comment ?
Silence dans la salle. J’ai mis les pieds dans le plat ? On dirait bien. Parce que binocles a l’air hyper contrite et qu’Amel soupire.
– Vous… Vous savez déjà, mademoiselle Nowak, que certaines patientes peuvent avoir des réactions très… fortes après un accouchement, surtout s'il est traumatique.
Ouais. Je sais. Encore une fois, je suis infirmière. Et j’aime pas du tout cette prémice.
– Antonina… n’a pas voulu nous croire quand on lui a dit que c’était son bébé. Elle a refusé de lui donner un nom, elle n’a pas arrêté de crier et de pleurer, on a dû vite l'enlever de sa vue parce que ses constantes s'affolaient.
… Putain. Putain, voilà pourquoi j’ai insisté pour qu’ils me laissent venir, mais non, hein, le moins de personnes possibles, c’était mieux de me faire attendre sur un siège défoncé pendant que la gamine dont j’ai la responsabilité légale fait une crise de nerfs en accouchant parce qu’elle a pas onze ans, putain.
– Elle s’est aussi mise à refuser de parler autrement qu'en polonais… Sans Zuza, on n'aurait jamais réussi à la calmer.
Elle désigne la binoclarde, qui a toujours pas pipé mot et qui rosit en se faisant mentionner. J'en profite pour la regarder un peu mieux. Elle est pas très grande, le nez un peu arqué et les cheveux tirés en arrière, ce qui la vieillit vachement alors qu'elle doit avoir vingt-cinq ans à tout péter. Mais elle a une bonne tête, ça va.
– Vous lui avez parlé polonais ?
Elle hoche doucement la tête. Sans rien dire de plus. C'est vrai que “Zuza”, ça sonne polonais.
– … Merci.
Elle a un tout petit sourire et ça change tout sur son visage.
– C’est normal, je n’ai fait que mon travail.
Putain sa voix est super apaisante. C’est pas grand-monde qui peut souffler ma colère comme ça. Même Bronya, qui s’est réveillée à cause des bips partout, la fixe avec de grands yeux. Sans chouiner.
– Antonina a été très courageuse, se sent obligée de préciser Amel. Mais Zuza a été une aide précieuse, vraiment.
Bien sûr qu'elle a été courageuse. Elle avait pas le choix. C'est déjà assez dingue qu'elle ait pas décidé de juste abandonner le bébé ou de faire ça sous X.
– On pensait vous demander de la nommer, mademoiselle Nowak, reprend Amel.
Je jette un œil à l’espèce de crevette rabougrie et intubée de partout dans sa couveuse. Ça m'inspire rien du tout. J’ai toujours été nulle avec les noms. Et puis même si elle en veut pas, c’est le bébé de Tonia, pas le mien.
– Chais pas trop.
Zuza s'approche, l’air un peu hésitante.
– Vous savez, je pense que ça ne dérangerait pas Antonina. Elle a parlé de vous plusieurs fois, même en délirant. Et vous avez l’air de beaucoup l'aimer.
Ouais. C’est vrai. Je l’adore, cette gamine. Même enceinte jusqu'aux yeux à un âge où tu devrais juste être en train de jouer aux Legos et de t'inquiéter de tes devoirs de maths, elle arrivait encore à me sourire. À faire des blagues. À me parler de films qu’elle voulait voir. À s'extasier sur mon bébé à peine né dont je savais même pas quoi penser. Je comprends pas comment on peut ne pas l'aimer. Je comprends pas les messages sans réponse envoyés à Eunika pour lui dire de venir, putain, c’est ta petite sœur quand même, pour qu’au final mes SMS s'envoient même plus. Bloquée. Tu parles d'une amie, tu parles d'une sœur. Ils peuvent aller crever, elle et son mec. Surtout son mec.
Et les tonnes de messages que je reçois de la daronne Zielinska, cette vieille pute, ils valent même pas la peine que je les regarde.
– Ça lui ferait plaisir que vous nommiez ce bébé, Milena.
Milena. Elle m’appelle par mon prénom. J’ai les yeux tout humides, ça doit être la fatigue. Bronya fait pas encore ses nuits mais ce qu'elle me fait c’est de sacrées coliques, et moi chuis crevée.
En parlant de Bronya, la voilà qui se met à babiller maintenant. À deux mois, c’est surtout des “A-ba” et autres variantes toutes aussi lettrées. Je l’écoute d'une oreille en regardant l’autre dans sa couveuse.
… Ça me donne une idée, ce discours de bébé.
– Ada. C'est bien, Ada.
Simple. Ça se lit pareil dans les deux sens. Ça la fera pas chier pour l’écrire à l'école.
– Ada ! s'exclame Amel d'une voix réjouie. C’est très joli. On saura comment l’appeler maintenant.
Elle part dans des explications sur la suite, le peau à peau, les soins, l’allaitement, comment je peux demander de l'aide pour surveiller la santé de Tonia et d’Ada, et puis déclarer la petite à la mairie, je l’écoute à peine. Trop crevée. Épuisée d'avance à l’idée que je vais devoir demander de l’argent à mes parents. Que mon daron le donnera sans problème, mais pas avant que ma mère m’ait copieusement engueulée et traitée d’incapable.
Zuza pose une main sur mon épaule. Je la laisse faire quelques secondes, puis je la repousse mollement. C’est pas grave. Je me démerderai.
Me suis toujours très bien démerdée toute seule.
Et non, je pleure pas, merci beaucoup.
– Vous voulez aller voir Antonina, Milena ? me demande Zuza. On pourra s'occuper d’Ada après.
Je hoche la tête. Ouais. Je veux bien. Ça m’évitera de perdre du temps sur le reste.
Elle a besoin de moi.
Elles ont toutes besoin de moi. Je peux pas les laisser tomber.
#noa writes stuff#lysara modern au#noa écrit en français#milena's the true mvp#her pov is so fun to write too#but yeaaaah bazyli's birth wasn't easy#you also get a deadname reveal (six years later he'll change it)#thanks naïs for blindly letting me borrow young Zuza#milena's 21 in this and zuza 25 btw
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Repartir à zéro
Jeanne regardait la jambe artificielle posée sur la table. Assise dans un fauteuil roulant, elle attendait que l’infirmière explique comment la porter. Pendant ce temps, Antony préparait les barres parallèles.
Cela t’aidera à avancer, dit-il tout en serrant une vis.
Le bord de la prothèse recouvrit le moignon. Aussitôt, l’infirmière se redressa avant de pousser le fauteuil. Et, une fois devant les barres, elle aida Jeanne à se relever. La jeune amputée avait une appréhension de sentir cette chose cogner contre sa cicatrice. Elle n’osait jamais toucher le bout de ce qui lui restait. La peur de réaliser qu’elle ne pourra plus jamais marcher ni courir comme avant. Toutefois, cette crispation ne dura pas longtemps.
Elle attrapa une des barres et s’installa au milieu du chemin préparé. Puis, encouragée par Antony et l’infirmière, elle s’élança. L’effort parut surhumain. Elle trainait cette jambe en carbone. Elle n’arrivait pas à la lever. Son visage devint rouge de colère mais aussi de honte.
Ne t’énerve pas. Prends ton temps et ça viendra par la suite, réagit calmement Antony.
Jeanne regarda cet homme qu’elle côtoyait depuis presqu’un an. Il était présent pour la rééducation de ses bras et son autre jambe. Il était aussi présent, même si ce n’était pas son rôle, quand elle réapprenait à parler convenablement. C’était devenu un peu son mentor, le seul homme qui montrait ouvertement de la confiance pour elle.
Dès lors, elle inspira un grand coup pour calmer son empressement. L’infirmière était partie s’occuper d’un autre patient. Plus loin, un second kiné aidait un amputé à s’assoir dans son fauteuil. Jeanne s’agrippa fortement aux barres. Puis, elle réussit à faire un pas. Toutefois, la prothèse rappa le tapis. Antony sourit et approuva cet effort d’un signe de tête.
Je sais que tu dois tout reprendre depuis le début, mais dis-toi que Rome ne s’est pas construite en un jour. Dit-il.
La séance dura une heure avant que Jeanne ne retourne dans sa chambre. Elle se sentait exténuée et resta dans le fauteuil plutôt que de retourner sur son lit. La fatigue commençait à envahir son esprit. Seulement, elle avait peur de dormir. Elle avait peur des cauchemars qui lui faisaient revivre son accident.
Elle lui avait dit de ralentir, mais il n’entendait rien. Son compagnon avait trop bu et voulait rentrer vite. L’Opel fracassa un muret de sécurité avant de s’écraser dans un fossé. Il est mort de ses blessures. Quant à Jeanne, la tôle écrasa sa jambe. Sa tête entra dans le parebrise obligeant une chirurgie reconstructive d’urgence. Elle ne voulait pas dormir. Elle ne voulait pas revivre ça.
Durant toutes les semaines suivantes, Jeanne fit des progrès et put enfin marcher en utilisant la jambe artificielle. Antony était fier d’elle. Jamais, il n’avait rencontré quelqu’un avec autant de volonté. Dès qu’elle levait cette jambe, elle riait comme un enfant qui réussissait un test. Néanmoins, cette volonté nécessitait d’énormes efforts. Aussi, elle ne marchait correctement que pendant quelques minutes. Ensuite, elle s’asseyait ou tenait fermement une des barres parallèles afin de reposer sa vraie jambe.
Je trouve aussi que tu t’exprimes bien mieux. Tu parles toujours lentement mais ta voix, les mots que tu prononces sont nettement plus clairs.
Ça va m’aider pour trouver du travail, dit-elle.
Elle était professeure de sport. Dans son état, il était compliqué de continuer. Elle envisageait de reprendre des études. Une assistante sociale l’avait orientée sur un centre pour réadaptation professionnelle. Par contre, elle n’avait pas encore trouvé son prochain métier ou sa future spécialité. Antony encouragea sa patiente à refaire au moins un aller-retour entre les barres, puis d’essayer de traverser la salle. Elle mit une vingtaine de minutes pour faire les exercices demandés. Vingt minutes pénibles mais encourageantes.
Le lendemain, Jeanne ne se présenta pas à sa rééducation. Dès lors, Antony monta dans sa chambre pour la gronder. Il détestait qu’on ne respecte pas le programme. Il frappa à la porte. Personne ne répondit. En reconnaissant le kiné, une infirmière intervint immédiatement pour ouvrir. Jeanne ne s’intéressa pas à eux. Elle était dans la salle de bain. Le jeune homme fut gêné de la découvrir entièrement nue. Elle était debout, à côté de son fauteuil. Elle se regardait à travers une glace. Elle était horrifiée par cette jambe de bois. Elle regarda Antony et l’infirmière. Ses yeux étaient rouges et humides.
Même pour ça, je dois m’habituer, affirma-t-elle.
Les deux agents hospitaliers demeurèrent silencieux. Jeanne s’appuya contre la barre de la douche et se retourna sans quitter des yeux le grand miroir. Elle caressa les cicatrices de sa mâchoire. Bien qu’ils ne fussent pratiquement pas visibles, elle les voyait toujours en premier. Ensuite, ses doigts frôlèrent le carbone froid de la prothèse.
Je ne sais pas si je me sentirais capable d’être aimée, ajouta-t-elle. Je suis devenue…
Une belle femme !
Elle dévisagea Antony pendant que l’infirmière posait un peignoir sur ses épaules. Elle proposa à Jeanne de s’assoir sur son fauteuil. Cette dernière refusa préférant le faire seule.
Tu es toujours une belle femme, confirma Antony. Seulement, tu dois apprendre à l’accepter. Tu dois tout reprendre depuis le début. Il existe de nombreuses personnes qui vivent avec des bras ou des jambes en moins, et qui sont mariés. Tu as besoin d’aide pour tout réapprendre, on est là pour ça.
Jeanne l’écoutait. En même temps, elle regardait par la fenêtre les gens se promener dans le parc de l’hôpital. Il lui était difficile d’accepter que sa vie ne sera plus jamais comme avant. Et qu’elle devait repartir à zéro. Mais ce jour-là, elle comprit aussi qu’Antoine fera tout pour qu’elle y arrive.
Alex@r60 –août 2023
Photo de Riana Lisbeth
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La devanture d'une pâtisserie
Il était une fois la devanture d’une pâtisserie. Cette part de cake aux myrtilles, ce cookie à la pistache, cette généreuse tranche de babka… Il y a tant des choses qui lui donnent envie. Tout la fait saliver. Autour d’elle, les gens se bousculent pour arriver à se faire une place dans le magasin. Les enfants affamés, arrivés de l’école, se pressent au milieu des amateurs de gourmandises et autres becs sucrés qui se font tout autant de joie de célébrer l’heure du goûter. Elle les observe franchir la porte et se décider si rapidement pour une part de brownie ou un muffin aussitôt dévoré, aussitôt avalé. Ils ferment les yeux, savourent les dernières notes sucrées restées sur leur papilles et s’en lèchent les doigts avant de repartir gaiement à leurs activités. Pendant ce temps-là, la jeune fille n’est toujours pas rentrée dans la pâtisserie. Elle a beau avoir faim et très envie de toutes ces petites merveilles, la peur la paralyse. Aussi appétissants que ces gâteaux lui paraissent, ils la terrifient. Le trop, le gras, le sucre, manger, grossir, perdre le contrôle… tout lui fait peur. La nourriture la hante, fait de sa vie une obsession. Et finalement, cette peur est si grande qu’elle préfère s’incliner et faire encore une croix sur ses envies sucrées.
Comme à chaque fois que la vendeuse voit cette jeune fille partir en courant au milieu de ses clients, après avoir errer pendant une heure devant ses pâtisseries, elle fait la même prière. Elle espère qu’un jour cette jeune fille osera enfin tenter un pied à l’intérieur de son magasin. Elle le lui souhaite du fond du cœur parce qu’elle connaît mieux que quiconque la frustration, la culpabilité et la peur qu’est capable de susciter la simple vue d’un petit morceau de gâteau. Elle le lui souhaite, oui, parce qu’après toutes ces années à s’être aussi battue avec ses peurs, aujourd’hui elle savoure chaque jour sa liberté, et une vie riche en plaisirs et autres gourmandises.
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Si vous pensez avoir eu une journée de merde, pensez à moi qui, rentrant chez moi à 23h ai reçu des œufs que des mecs en voiture m’ont balancé avant de repartir �� fond.
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Flufftober 2024 : Jour de marché
4 octobre
Jour de marché (Market day)
Napoléon Solo & Illya Kuryakin (Des agents très spéciaux)
Ni Napoléon, ni Illya ne savaient cuisiner.
On le voyait bien à leurs notes de frais: il s'y enchaînait un nombre infini de dîners dans de grands restaurants, de déjeuners dans les aéroports dans l'attente d'un transfert, de goûters pris avec la jeune femme qui les avait aidés. Et puis, quand ils n'étaient pas en mission, il y avait encore l'excellente cafétéria de l'U.N.C.L.E. Lorsqu'il était en vacances, Napoléon continuait de manger presque systématiquement au restaurant. Souventes fois, à l'occasion des visites qu'il lui faisait, Illya l'avait vu déguster des huîtres alors que c'était un jour tout à fait ordinaire – il les avait évidemment fait apporter.
Le jeune Russe, pour sa part, savait mettre le contenu d'une boîte de conserve dans une casserole ou étaler du beurre sur un sandwich. Il ne fallait pas lui en demander davantage. Cependant, l'affaire de l'omelette de la Cité du Silence semblait lui avoir donné des idées. Peut-être qu'il avait fini par réaliser que sa gourmandise serait beaucoup mieux servie s'il se cuisinait lui-même de bons petits plats, au lieu de manger toujours la même nourriture tiédasse, mal assaisonnée, répétitive, lorsqu'il ne travaillait pas.
Illya avait commencé sa carrière à l'U.N.C.L.E comme un agent distant, professionnel, inexpressif et mystérieux, dont on était bien en peine d'imaginer les activités quand il rentrait chez lui le soir. Au fil du temps, son amitié sincère avec Napoléon lui avait fait révéler un caractère plus doux, plus facétieux, et il traînait maintenant son partenaire avec lui dans une petite sélection de ses activités.
« Pourquoi devons-nous nous trouver dehors à une heure aussi indécente, se plaignit la voix de Solo dans l'air matinal, alors que nous sommes en repos et que c'est dimanche !
-Parce que le dimanche est le jour du marché, Napoléon, rétorqua tranquillement Kuryakin en prenant un poivron rouge dans sa main. Si je dois attendre que tu te réveilles, l'événement sera presque fini et tous les meilleurs produits seront partis depuis longtemps.
-Tu m'avais dit qu'il y aurait des filles pour me tenir compagnie pendant que tu discutes avec tous ces campagnards.
-Il y en a. Des campagnardes. Elles n'ont peut-être pas l'âge des femmes que tu invites au restaurant d'habitude, mais je te connais bien. Tu as toujours eu un faible pour les dames mûres. »
Illya s'éloigna vers des bacs remplis de pommes de terre et fut surpris d'entendre des pas traînants le suivre. Napoléon, ses lunettes de soleil bien en place devant la lumière de ce matin pur et bleu – accalmie bienvenue avant les saucées prévues dans l'après-midi –, qui se déversait à flot sur la place, levait le nez en respirant les odeurs du marché. Son pantalon coûteux et son caraco de laine jaune à boutons tranchaient terriblement avec son environnement, les vantaux maintes fois reprisés des étals et les feuilles de laitue abîmées sur le sol, mais il semblait commencer à apprécier la balade. Il se colla aux pas de Kuryakin et l'observa tandis qu'il discutait de la provenance d'une grosse truite avec le poissonnier, étudiait les feuilles sur les bottes de poireaux et humait le parfum des pommes.
Quand ils repartirent du marché vers neuf heures, l'agent américain avait à la main un sachet plein d'olives aux épices que son ami lui avait achetées pour l'occuper. Kuryakin sourit en voyant la scène; on aurait dit un enfant qu'il avait contraint à l'accompagner dans une longue, pénible et ennuyeuse affaire d'adulte.
« J'espère que je vais avoir l'occasion d'assister à la sublimation de tout ce que tu as acheté, exigea Napoléon tandis qu'ils remontaient la rue.
-Pourquoi ? Tu as contribué à l'achat ? le titilla Illya avec un sourire de pur contentement.
-Oh, Illya! Ne sois pas si pingre, allez ! Je te promets de passer un coup de nettoyage dans ton appartement, où tu voudras ! »
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Les « memes » québécois
Il y a de ces moments d’anthologie, lorsque quelqu’un passe à l’histoire, volontairement ou non, grâce à une vidéo virale.
Le Quebec ne fait pas exception à la règle. Plusieurs vidéos se sont taillées une place de choix dans nos répliques, discussions, expressions du quotidien.
Afin de ne pas rester pantois devant un « sauf une fois au chalet » lancé par un Québécois, voici quelques uns des « memes » les plus populaire au Quebec et leur origine. (Vous pouvez retirer votre cerveau à partir d’ici vous n’en n’aurez plus besoin)
La palourde royale!
Probablement la vidéo plus connue au Quebec parce que tout le monde en a entendu parlé. De 7 a 77 ans comme on dit.
Contexte: Il s’agit d’un extrait d’une émission de cuisine. Normalement, les 2 animateurs discutent d’affaire de gars comme l’épilation du torse tout en faisant un gaspacho. Sauf que cette fois-ci, l’émission porte sur la palourde royale. Si vous n’avez pas déjà un p’tit sourire en coin c’est parce que vous n’avez jamais vu une palourde royale. Ils ont invité un chef afin d’apprendre à apprêter, nettoyer, cuisiner le mollusque. Le problème c’est que… les 2 pauvres gars ont un fou rire incontrôlable et aucun des deux n’arrive à reprendre son sérieux alors que le p’tit chef reste beaucoup trop premier degré.
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Sauf une fois au chalet
C’est un bel exemple de vidéo qui s’est transformée en expression.
Contexte: Philippe Hamelin, 93 ans est jugé pour inceste. Le problème c’est qu’à la sortie du palais de justice après avoir clamé son innocence, notre bon vieux monsieur y va d’une déclaration aux journalistes dont son avocat se serait bien passé. « J’ai jamais touché à mes filles… sauf une fois au chalet » !!!!!!
Cette phrase est alors instantanément passée à la postérité et est maintenant portée à toutes les sauces pour avouer à demi mot quelque chose qu’on a fait ou dit.
Exemple: j’ai jamais pensé kidnapper Carole, sauf une fois au chalet.
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La grosse dinde noire
A première vue, une dinde sauvage n’a rien d’excitant. Mais mettez la même dinde sauvage dans le salon d’une pauvre madame et un journaliste prêt à tout pour tuer la une et on se retrouve avec une pièce d’anthologie.
« A ça r’venir la grosse dinde noire »
En 2016, une dame raconte au journaliste sa mésaventure avec une dinde sauvage qui a défoncé une fenêtre de son salon et, paniquée, s’est soulagée intestinalement parlant un peu partout avant de repartir.
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Update! En février dernier, une autre dinde sauvage a fait la une après avoir poursuivi un homme qui l’avait un peu cherché relançant la saga de la grosse dinde noire. Comme quoi… elle avait bien raison! Elle est revenue la grosse dinde noire ^^.
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Un peu ouais
Restons dans le caca! Un gars au resto qui visiblement n’a pu se retenir et son ami, au lieu de l’aider, film le désarroi. Parce qu’on aura beau dire, tu peux être Brad Pitt, le Président ou l’homme le plus fort au monde, si tu te chies dans les culottes… ben tu t’es chié dans les culottes.
L’expression « un peu ouais » est resté comme la trace brune dans ses culottes. Elle est utilisée pour évoquer un agacement.
Exemple: Est-ce que je vous saoule à parler de Carole tout le temps? Un peu ouais! (C’est un très mauvais exemple pcq Carole es fucking parfaite et on n’en parle jamais assez!)
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Le p’tit bum
Il s’en passe des choses dans les palais de justice québécois. Yollande! Awwhh la charmante Yollande! Cette dame sympathique se rend à son procès. Son crime? Des jeunes l’auraient coupée en voiture et elle a décidé de les éduquer et de foncer dans leur voiture avec la sienne. Au delà du fait qu’on ne se fait pas justice soi-même, notre chère Yollande se pointe au tribunal complément bourrée et explique les faits aux journalistes. Un moment magique!
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Pas l’temps d’niaiser!
Contexte: un événement est organisé dans un bar et une jeune reporter essaie de recueillir les impressions des jeunes venus fêter. Elle n’a pas été déçue! Elle tombe sur un mec complètement bourré qui déclare « tequila, Heineken, pas l’temps de niaiser » que l’on pourrait « traduire » par « Je prends ma tequila et une Heineken en même temps, j’ai pas de temps à perdre ».
La vidéo est devenue virale, il n’en fallait pas plus pour que l’expression s’inscrive dans la culture populaire québécoise en version longue ou courte.
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J’ai l’doua!
Alors déjà je commence par un avertissement: même nous, Québécois, faut s’accrocher pour comprendre le mec 🤣.
Contexte: un homme a décide de faire un remblai (illégal) chez lui. Plainte des voisins, un journaliste se pointe chez l’homme en question et on détecte quand même rapidement que ses souliers s’attachent avec du velcro. Il déclare alors au journaliste qu’il est dans son droit (j’ai l’doua). Encore une fois, cette expression prend le langage populaire lorsqu’on veut se défendre de quelque chose.
Exemple: Ascle! Arrête de tout le temps parler de Carole. (Ascle) J'ai l’doua!
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Bonne fête Kevin!
C’est bien connu, prenez un mec individuellement ça va, mais mettez plusieurs mecs ensemble et le quotient intellectuel su groupe se divise par le nombre de participant. Ajoutez un peu d’alcool…
Contexte: c’est l’anniversaire de Kevin. On essaie de lui faire un sympa vidéo pour lui offrir nos vœux, mais on dirait que personne ne connaît Kevin 🤣🤦♀️.
Il est maintenant de coutume lors de l’anniversaire de quelqu’un, idéalement si cette personne ne s’appelle pas Kevin, de gueuler « bonne fête Kevin ».
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Comme on est un peu en retard niveau post, on va condenser ces trois derniers jours.
Nous sommes parti 3 jours en safari dans le parc Hwange. Ce fut trois jours haut en couleur et plein de revirement de situation, mais on vous en dira plus de vive voix autrement j’écrirais un roman 😅
Tout d’abord, quel bonheur de repartir en safari. Être là, en pleine savane, et de voir tous ces animaux sauvages, plus majestueux les un que les autres. En plus, cette fois-ci, j’ai un super téléobjectif qui zoom loin loin loin et avec lequel j’ai pu beaucoup m’amuser. C’est un peu un jeu, un challenge, que de faire la plus belle photo de chaque animal. On a pas vu tous les animaux que l’on espérait mais les principaux y étaient. Il fait très chaud et tout est très sec, à certain endroit la verdure se fait rare et beaucoup de point d’eau sont asséchés. On pense que plusieurs animaux ont migré pour des régions plus vertes.
Niveau organisation, le parc n’est pas au top. Déjà pour réserver les logements c’était toute une histoire et sur place c’est pas bien mieux. Il n’y a pas de plan du parc et les panneaux indicatifs sont rares et lorsqu’ils y sont, ils sont parfois cassés. On roule un peu à l’aveugle…À l’intérieur du parc aucun petit restaurant ni-même de shops. Il y a quelques place de pic-nic, parfois abandonnées et délabrées. Un seul campement, à l’entrée du parc, dispose d’un service de restauration, les autres en sont dépourvus (sauf les Lodges privées à plusieurs centaines de dollars la nuit). Pour 14’600km2 c’est peu.
On a trouvé dommage que les infrastructures ne soient pas à la hauteur du parc, pourtant il y a du potentiel ! Et ça ferait de la bonne pub pour développer le tourisme zimbabwéen, car nous ne sommes pas beaucoup 😅
Ce soir, pour notre dernier soir de safari, nous dormons dans le même Lodge que la nuit avant le safari, comme ça la boucle est bouclée ;) cette fois nous ne sommes pas les seuls dans le complexe, c’est cool de voir l’endroit habité. En plus nous avons été surclassé dans une meilleure chambre. Elle est très belle, toujours sans climatisation mais elle a deux fenêtres, ça fera courant d’air au moins 🤷🏽♂️
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