#au revoir le bonheur
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S’il y a un conseil que je pourrais donner, c’est de vraiment chérir chaque seconde avec les gens, les lieux et les moments qui comptent le plus, parce qu’il y a toujours une dernière fois, et j’ai réalisé qu’on ne la voit pas toujours venir. Il y a une dernière fois où je rirai avec certains amis, ou j’entendrai la voix de quelqu’un qui se sentait si proche. La dernière fois que je m’accrocherai à un souvenir, qu’il soit douloureux ou plein de bonheur, pourrait passer tranquillement, et avant que je ne m’en rende compte, ce chapitre est terminé. J’avais l’habitude de croire qu’il y aurait toujours un autre moment pour revivre ces expériences, jusqu’à ce que la vie me montre le contraire. Maintenant, j’ai appris à m’accrocher aux moments qui comptent vraiment, à la fois les doux et les douloureux, parce qu’ils me façonnent. J’essaie de savourer les rires avec des amis, même les moments qui piquent, sachant qu’ils ont tous un sens. Qu’il s’agisse de la chaleur d’un souvenir partagé ou de la douleur d’un au revoir, je veux vivre pleinement dans chacun d’eux. Parce que lorsque ces moments s’échappent, je veux pouvoir regarder en arrière sans regret, sachant que j’ai embrassé à la fois la joie et la douleur qu’ils ont apportées.
MJ Blossoms
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VIEILLIR EN BEAUTÉ ET EN SAGESSE “Vieillir en beauté, c’est vieillir avec son cœur, Sans remords, sans regret, sans regarder l’heure. Aller de l’avant, arr��ter d’avoir peur, Car à chaque âge se rattache un bonheur. Vieillir en beauté, c’est vieillir avec son corps, Le garder sain en dedans, beau en dehors. Ne jamais abdiquer devant un effort. L’âge n’a rien à voir avec la mort.
Vieillir en beauté, c’est donner un coup de pouce! À ceux qui se sentent perdus dans la brousse, Qui ne croient plus que la vie peut être douce Et qu’il y a toujours quelqu’un à la rescousse.
Vieillir en beauté, c’est vieillir positivement. Ne pas pleurer sur ses souvenirs d’antan. Être fier d’avoir les cheveux blancs, Car pour être heureux, on a encore le temps.
Vieillir en beauté, c’est vieillir avec amour, Savoir donner sans rien attendre en retour, Car où que l’on soit, à l’aube du jour, Il y a quelqu’un à qui dire bonjour.
Vieillir en beauté, c’est vieillir avec espoir, Être content de soi en se couchant le soir. Et lorsque viendra le point de non-recevoir, Se dire qu’au fond, ce n’est qu’un au revoir!
Ne regrette pas de vieillir. C’est un privilège refusé à beaucoup!”
Texte de Félix Leclerc
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Les jours passent, la neige tombe en montagne, recouvre des chemins que j’empruntais il y a seulement une semaine, il y a beaucoup de travail, j’assiste à des cours d’histoire de l’art en ville et cela me remplit de bonheur. J’aime sortir dans la vieille ville le soir, il y a quelque chose de plus simple et d’intime ici, j’adore l’ambiance pub anglais, les alcôves sombres, les gens qui savent s’amuser, il n’est pas étonnant de revoir des visages. J’ai envisagé de supprimer ma messagerie vocale, je réponds de suite ou jamais, au dernier appel j’ai demandé « Qui êtes-vous ? » et c’était un big four. Oh vraiment, moi ? Tellement de chemin que l’on peut faire prendre à sa vie…
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Printemps 1924 - Champs-les-Sims
10/10
Ou alors elle se trouvera là où elle a toujours voulu être. J'admire chez elle cette certitude un peu illusoire avec laquelle elle mène sa vie. On a souvent l'impression qu'elle ne doute de rien, qu'elle sait exactement ce qu'il faut faire. Je vous ai déjà dit que c'est elle qui a encouragé ma liaison avec Jean ? Je ne crois pas. J'espère pour elle qu'elle vivra toutes ces magnifiques aventures qu'elle fantasme tant et qu'elle m'écrira les détails dans ses lettres. Je suis persuadée que de toute façon, nous ne la verrons plus beaucoup à la maison à partir de l'automne. J'espère bien revoir mon frère cependant. Il est n'est pas souvent là, et il me manque beaucoup. J'ai bien un autre petit frère, mais nous n'avons plus beaucoup de centres d'intérêt en commun depuis quelques années, et de toute façon, il va à son tour entrer au pensionnat cette année. Si j'ai un jour un fils, je ne sais pas si j'aurai envie de le laisser aller là-bas, il me manquerait encore plus qu'Antoine j'imagine.
Je sens que les changements seront plus radicaux que prévu. Petite Eugénie (qui adore écouter aux portes) dis que Papa et Maman veulent retourner en Egypte, mais ce serait pour s'y installer. Ce serait vraiment une catastrophe. Je n'ai absolument pas envie que cela arrive.
J'ai été ravie de vous écrire cher cousin.
Noé
Transcription :
Albertine « Cléo… Ma grande fille, pourquoi est-ce que cela a l’air de te bouleverser à ce point ? Et que faisais-tu à la boite aux lettres ? »
Cléopâtre « Maman, je… Comment se fait-il que je sois la seule que la passion fuit ? »
Albertine « Mais… mais de quoi parles-tu ? »
Cléopâtre « Vous et Papa, Sélène et son Berto, A… bref vous avez compris… Moi aussi je veux une histoire d’amour passionnée, des émotions qui tourbillonnent et qui vous donnent l’impression de vous noyer de bonheur… Moi, je brûle tout sur mon passage ! »
Albertine « Je ne comprends rien ma chérie… Tu y auras droit aussi un jour, j’en suis sure, qu’est-ce qui te fait croire le contraire ? »
Cléopâtre « Il y a ce garçon avec qui j’écris… Enfin, un ami d’Antoine. Il nous a mis en contact et… j’ai été très amoureuse Maman. Mais trop, beaucoup trop. »
Albertine « Oh ma chérie... »
Cléopâtre « Il m’a dit dans sa dernière lettre que j’étais trop brûlante pour lui, et qu’il ne pouvait pas me donner ce que je voulais alors… Je lui ai répondu. Je l’ai supplié… Mais je n’ai jamais eu de réponse. Alors j’attends. »
Albertine « Ma Cléo… Il y a tout à aimer en toi. Le feu qui t’animes ne brûle pas trop fort, il fait en réalité de toi quelqu’un de précieux. C’est un magnifique outil de création, et une lumière qui te fait briller. Si ce garçon ne peut pas le voir, c’est qu’il n’est pas celui qu’il te faut. Mais il n’est que le premier, il y en aura d’autres. »
Cléopâtre « Comment en être sure ? Et puis je l’aime... »
Albertine « Je sais que c’est très dur, mais il faut l’oublier. Si il ne veut pas que vous alliez plus loin, ce n’est pas la peine de persévérer. Je sais simplement que si ton père et moi avons pu nous trouver, il n’y a pas de raison que tu ne trouves pas quelqu’un un jour. Pleure autant que tu veux, cela te fera du bien. Puis, pense à la suite. Tu vas faire de brillantes études, et ta carrière littéraire sera plus brillante encore. »
Cléopâtre « Mais l’amour... »
Albertine « Cléo, tu as toujours aimé l’idée de l’amour. Mais il n’est pas tout. Si j’aime ton père, je n’ai pas que lui comme raison de vivre. Ne te définis pas comme une amoureuse avant tout. Tu le trouveras. Mais avant, pense à toi et à ce que tu accompliras. Et quoi qu’il arrive, n’oublie pas que ta Maman sera là pour t’aider ou même juste pour épancher tes larmes. »
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Combien j’ai apprécié chaque moment passé avec toi ...
Pardon .
J’aurais voulu avoir une autre chance de te dire combien je t’aime quand bien même il est trop tard maintenant que l’histoire n’est apparemment plus à suivre ...
Notre histoire ...
Je me réveille la nuit, une douleur liquide qui coule dans tout le corps, cherchant l’erreur que j’ai pu commettre... les jours sont restés les mêmes, ils se suivent ... les nuits se sont transformées en vertige, ton absence est trop présente pour que je puisse tenir ton souvenir hors de moi , la vie est courte mais lente et donne à espérer ...
je ne te cherche pas ... tu es là ... oui certains soirs tu me fais mal ... je m’imagine marchant dans les rues, nos rues ... à la recherche de ton fantôme ... Je sais qu’une part de ma vie d’homme vient de marquer le pas, elle restera là... longtemps... à ne plus pouvoir passer la porte de ces lieux ... à attendre que le temps efface les traces ... à attendre ... de sentir imperceptiblement l’indifférence atténuer la douleur ... avec le temps ...
Je sais que je ne pourrais plus dire je t’aime, je me sens étranger à moi-même, une part de moi est partie avec toi ... je t’ai laissé aller là où personne n’avait trouvé le chemin ... j’en étais moi-même heureux de la surprise de me découvrir à travers tes yeux, sentir mon corps devenir vivant sous ta chaleur... j’y ai cru si fort ...
Toi seule pouvait te faufiler là où j’étais ... Toi seule pouvait trouver le chemin de ce jardin que la vie m’avait donné à fermer ... j’y ai cru à cette promesse ... nous étions amants ... j’y ai cru à nos cœurs à corps ... j’y ai cru à cet amour, il venait de tellement loin ...
je porterai le deuil de cette histoire, un bout de mon histoire ... ce sont les choses de la vie paraît-il ... je vais apprendre à vivre sans toi, je me souviendrai de ton goût de pommes de cerise et de lilas, je me souviendrais du parfum de verveine, de vanille de ce petit bonheur tout doux ... Je dois vivre sans tes bras, avec le souvenir de ton sourire, de tes yeux ... Ma raison renoncera mais je sais que ma mémoire est marquée au fer rouge tel le tatouage qui coure sous ma peau ... oui je t’ai dans la peau , les jolies danses sont rares , tu étais, tu es ma plus belle danse ... notre histoire est, était ... un moment ... bien.
Il me faudra du temps pour ne plus être frappé par cette panique de la raison si je devais te revoir même par hasard ... Je te vois danser sur les quais dans cette petite robe noire ... je sais que je n’aurai pas la force et pourtant je voudrais te revoir .
Avons-nous bien vécu la même histoire ? Oui, parfois je reste immobile les yeux dans le vide et de me demander si ce n’était pas un rêve, juste un joli rêve .
Mon amour est abîmé ... tu n’aurais qu’à ouvrir les bras pour tout recommencer... tout reconstruire ... une nouvelle histoire ... Nôtre histoire ...
Toi sinon personne
.. .’ ....
🎨 : Gleb Gloubetski
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Hier j'ai pris la route de bon matin pour aller à un enterrement dans la famille. J'ai emprunté des routes que je n'avais plus prises depuis longtemps et je me suis demandé si tous les gens étaient en heure de pointe et n'admiraient plus ces paysages qu'ils voient tous les jours ou si certaines personnes étaient comme moi, de passage, émerveillées par les reliefs, la brume, les couleurs de fin d'automne dans le soleil levant, ou si certaines personnes revenaient, comme moi, et retrouvaient avec bonheur les méandres des routes connues par cœur.
En roulant, j'avais un peu l'impression que j'étais de retour dans ma bourgade d'enfance, quittant ma vie trépidante et un conjoint trop sérieux et matérialiste pour tomber amoureuse de mon premier amour, qui est devenu un bûcheron balèze et qui va m'apprendre à aimer les choses simples, comme dans les films de Noël. Sauf que c'est pas encore Noël et je n'ai pas un conjoint matérialiste et trop sérieux.
Par contre, "le petit Romain" qui avait un crush sur moi quand on avait 8 ans est réellement devenu un PUTAIN DE BÛCHERON OMG J'AI BIEN ENVIE DE LUI DEMANDER DE FENDRE AUTRE CHOSE QUE DES BÛCHES SI TU VOIS CE QUE JE VEUX DIRE
Puis je suis arrivée un peu en avance et j'ai ensuite vu arriver mon cousin, c'est un peu comme mon frère sauf qu'on a très peu de contacts mais on se sait présents l'un pour l'autre, et l'émotion a commencé là. J'ai croisé son regard, j'ai senti son émotion de me voir là, et j'ai été émue aussi. Il est aujourd'hui bien entouré mais je suis la seule qui reste de sa famille d'enfance et j'ai senti que ça comptait. Puis la cérémonie religieuse. Puis l'enterrement au cimetière. Puis le petit café et le morceau de tarte chez lui, où il a sorti de vieux albums pour m'offrir quelques photos de mon père qu'il avait retrouvées. Puis les conversations, rattraper des années à ne se voir que par le prisme des réseaux sociaux, se promettre de ne pas laisser autant de temps avant de se revoir. Se promettre de se revoir lors d'un événement moins triste qu'un enterrement.
(Le petit Romain m'a demandée comme amie sur fb)
(mon cousin et moi, 1983)
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Au revoir
(Le musicien fantôme, épisode 8 et fin – parce que, contre toute attente et à ma grande surprise, j’ai réussi à terminer ce truc. Joie bonheur.)
C’est le moment de vérité. Jamais je ne me suis senti aussi nerveux de présenter une de mes compositions au public. Mais jamais non plus n’ai-je eu affaire à un auditoire si difficile. Une dizaine de sirènes se sont regroupées à bâbord, le visage fermé, après avoir calmé la tempête. Elles attendent sans un mot, dans la lumière de la lune montante, que l’équipage du Musicien fantôme entame son chant. Je sens les spectres fébriles, et même mon impassible grand-père montre des signes de nervosité. Je leur ai donné l’espoir que cette fois serait la bonne, et je n’ose imaginer ce qui se passerait en cas d’échec.
Je chasse cette éventualité de mon esprit. J’ai fait de mon mieux. Sans fausse modestie, cette pièce est mon chef-d’œuvre. Elle arracherait des larmes à une pierre. Quant aux paroles, si j’y ai ajouté une touche poétique, je suis resté le plus fidèle possible aux regrets exprimés par les spectres lors de nos conversations – je ne pouvais formuler d’authentiques excuses à leur place. Mon grand-père a écrit lui-même de longs passages dépeignant la grâce des sirènes, la beauté de leur chant et l’effroyable crime d’y avoir mis fin. Je dois dire qu’il n’a pas une mauvaise plume – et qu’il semblait sincère.
Je suis même parvenu à transformer cette bande de marins en un chœur plus qu’acceptable qui, à force de répétitions exigeantes, est capable d’une interprétation poignante, à défaut d’être toujours juste. Je ne pense pas que nous arriverions à un meilleur résultat avec plus de temps.
Alors, alea jacta est.
D’un geste, je donne le départ. Les premières notes montent dans l’air du soir, un peu tremblantes. Puis elles s’affirment, s’enchainent d’une façon si naturelle que c’en est presque magique et je ne peux m’empêcher, une fois de plus, de m’émerveiller face à cette transformation, quasi alchimique, des notes abstraitement agencées par mon cerveau en une émotion palpable. Concentré sur la direction du chœur, emporté par la musique, j’en oublie l’étrangeté de mes interprètes et la présence, en retrait, de l’équipage de l’Icare. J’en oublie même de me retourner pour scruter les réactions, pourtant capitales, de l’auditoire.
Ce n’est que lorsque le silence retombe, encore porteur de l’écho des dernières notes, que je me soucie enfin du verdict des sirènes.
Est-ce un rayon de lune qui fait briller leurs yeux, ou avons-nous réussi à les émouvoir ? Comme en réponse à ma question, une larme unique coule sur la joue d’une sirène au maintien solennel. Se tournant face à mon grand-père, elle incline lentement la tête dans un geste grave. A ce signal, toutes les sirènes disparaissent d’un même mouvement dans les profondeurs de l’océan, me laissant avec une douloureuse sensation de perte et l’impression de m’éveiller d’un rêve.
Les spectres poussent un long soupir, presque un gémissement, qui n’est pas sans évoquer le souffle glacé qui accompagne l’ouverture d’un tombeau. Je les vois pâlir et perdre leur consistance, ressemblant de plus en plus aux formes éthérées des récits de fantômes. La main sur le cœur, mon grand-père incline le buste vers moi, s’évaporant peu à peu dans la clarté lunaire, jusqu’à ce qu’il ne reste rien de lui.
Je reste planté là, à regarder longuement l’endroit où il se trouvait, jusqu’à ce qu’une main sur mon épaule me tire de mon engourdissement.
« Je ne connais pas grand-chose en matière de musique mais c’était quelque chose. » Esteban a les yeux rougis et, derrière lui, les membres de son équipage essuient furtivement des larmes. Je mentirais si je disais que je n’en retire pas une immense fierté.
Les privations de ces derniers jours, passés presque sans nourriture ni repos, ajoutées à la joie de retrouver Esteban après l’isolement que je me suis imposé pour conserver ma concentration, me laissent chancelant et je m’effondre lourdement dans ses bras. Il me guide précautionneusement jusqu’au bastingage où je m’appuie, pendant qu’il demande à l’un de ses hommes de me trouver quelque chose à manger.
- Tu devrais te reposer, dit Esteban en s’accoudant à mes côtés.
- Dans un moment.
Je veux admirer, aussi longtemps que je le peux, les flots sombres dans lesquels ont disparu les sirènes, les reflets de la lune sur les vagues maintenant apaisées, les étoiles qui brillent dans le firmament dégagé et pur. Nous restons un long moment dans un silence confortable, que je finis par briser :
- Je suis désolé pour ton bateau.
Il a un geste désabusé et semble s’absorber dans la contemplation de la voûte céleste, rétorquant d’un ton qui se veut léger :
- Je suppose qu’avec un nom pareil, il était destiné à se brûler les ailes tôt ou tard.
Ce n’est pas à moi qu’on peut cacher un tremblement dans la voix, si ténu soit-il. Je pose la main sur son avant-bras.
- Il semblerait que j’hérite de celui-ci et qu’il ait besoin d’un capitaine. Il est à toi. C’est le moins que je puisse faire, même si je sais qu’il ne remplacera pas l’Icare.
Il se tourne vers moi et cligne lentement des yeux, avant de me remercier d’un hochement de tête. Avec un léger haussement d’épaules, j’ajoute :
- Je ne sais même pas si c’est un bon navire. Je ne connais pas grand-chose en matière de bateaux.
Cela lui arrache un sourire en coin.
- J’ai eu plus que le temps de l’explorer ces derniers jours. C’est un bon bateau, oui. Même s’il a besoin d’un sérieux entretien. – Il s’étire. – Et d’un nouveau nom.
Il y réfléchit un moment avant de déclarer, catégorique :
- Il me semble qu’Orphée s’impose.
Je secoue la tête avec autant d’amusement que de tendresse. Il va falloir, sur le chemin du retour, que je l’interroge sur cette obsession pour la mythologie.
- Et tu ne crains pas que cela annonce une autre fin tragique ?
- Ah, il y a toujours une fin, plus ou moins tragique. Mais jusqu’à ce qu’elle survienne, ce nom me rappellera un autre musicien intrépide.
A son regard appuyé, je me sens rougir de plaisir.
- « Intrépide » ? Tu me prêtes beaucoup de crédit. Je n’ai cessé de trembler de terreur tout au long de cette aventure.
- Il n’y a pas de réelle aventure dont la peur serait absente, réplique-t-il simplement.
Je considère sa réponse un instant.
- Je ne sais pas si je suis taillé pour l’aventure, finis-je par soupirer. Regarde où ça a mené mon grand-père… et je t’ai fait perdre ton bateau…
Esteban me tapote l’épaule pour me rassurer.
- Je savais que je m’engageais dans une expédition risquée. Et tu as tenu ta part du marché. Je ne me suis pas ennuyé. Quant à moi, il me reste à respecter mon dernier engagement : te ramener à bon port. Je vais donner des ordres.
Il fait un pas vers l’arrière du navire et j’hésite à le retenir. Je voudrais lui dire… mais j’ai peur d’être ridicule. Peut-être a-t-il perçu mon hésitation car il se retourne, l’air incertain lui-même.
- Bien sûr… fait-il à mi-voix, comme s’il craignait de dire ces mots tout haut, si par hasard tu… enfin si tu voulais un peu plus de temps pour réfléchir à… hum… une éventuelle carrière d’aventurier… rien ne nous oblige à rentrer en droite ligne. On pourrait faire un détour…
Malgré l’obscurité, je pourrais jurer qu’il est en train de rougir. Adorable, définitivement adorable. Je souris.
- J’aimerais beaucoup.
#Ils vont me manquer ces deux idiots#30jourspourécrire#30jourspourecrire#french#français#écriture#my writing#sls's stuff
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aventure estivale
Cet été il y a eu R2 (2 parce que mon ex c’était R, décidément !). R2 c’est le petit fils à papa de 19 ans, en école de commerce et qui n’a jamais manqué de rien. On travaillait ensemble dans un glacier. Son ami était notre autre collègue,E., 19 ans et en école de commerce aussi, avec un papa blindé de thunes mais disons moins généreux. On était trois au début puis au bout d’une semaine une autre collègue nous a rejoint, M., 27 ans. Le cadre était posé, l’été pouvait se dérouler sans encombre (Dieu sait qu’il y en a eu, des encombres). R2 et moi ca a tout de suite accroché, il était extraverti mais calme et posé et a directement voulu me mettre à l’aise. On avait des passions communes et surtout on passait le plus clair de notre temps à parler ensemble de tout et de rien, de littérature, de musique, de bijoux ou de montres, de nos visions diamétralement opposées sur la politique ou son parcours religieux (à moi l’athée depuis toujours) sans aucun accroc, toujours dans le respect la tolérance, juste des partages de savoirs. Lorsque le travail devenait trop pénible pour moi, il le remarquait, m’apportait une glace ou une crêpe à manger et surtout me faisait parler de mes passions pour me redonner le sourire. Il était cultivé et c’était un vrai bonheur de discuter avec lui. Lorsque j’étais en crise de larmes il me tenait la main ou me prenait dans ses bras (sûrement des gestes anodins pour lui mais pour moi ça reste spécial, je ne suis pas tactile, seulement avec les gens que j’apprécie) les deux mois se sont passés comme cela et pour son dernier jour, les collègues et moi sommes allés au casino (ma première et dernière fois, j’ai d’ailleurs gagné 30€ là-bas). Au moment de rentrer il avait dit au revoir à mes collègues et j’étais ailleurs. Il est venu vers moi et m’a dit « il ne reste plus que toi » il m’a serré fort dans ses bras pendant un moment et m’a dit « si tu passes en Suède viens me voir » (ahah) et il a terminé par un « on se reverra. » on s’est lâché et on est partis. Je n’ai rien fait pour garder le contact avec lui, j’ai son numéro mais jamais je l’utiliserai. Je crois que je préfère que ça se termine comme ça d’une certaine manière.
J’ai eu un coup de cœur immense pour cette personne, parce qu’en plus d’être beau il était vraiment intéressant (première fois que je ressens quelque chose de la sorte en dehors de mes amis). Alors oui, de son côté ça n’était sûrement pas comme ça (et j’aime penser comme ça, ça détruit tout espoir). Du mien non plus d’ailleurs ce n’est pas vraiment clair, c’était platonique mais très fort, c’était vraiment agréable. Je ne l’oublierai pas de sitôt.
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Festival International du Film de Comédie de l'Alpe d'Huez 2022
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Quelques trucs bien. Novembre 2023
Ces “Quelques trucs bien” s’inspirent directement des “3 trucs bien” de Fabienne Yvert, publié au Tripode.
Pas 3 par jour pour ma part, mais une volonté régulière de gratitude et d’optimisme.
Apprécier de dormir du sommeil du juste
Dire au revoir à ma sœur en pleurant et en se serrant dans les bras. En tout, 10 jours de séparation comme une éternité de solitude pour moi et un séjour de vacances pour elle
Apercevoir un renard détaler et se planquer dans la nuit des fourrés
Participer avec les jeunes à l’atelier de peinture. Laisser libre cours à la couleur
Ramener maman à la maison après quelques jours d’hospitalisation. Savoir qu’elle sera bientôt soignée
Fêter l’anniversaire de ma sœur dans une soirée folle avec des plumes, des paillettes et du champagne ! Retrouver les amis qui ont joué le jeu déguisé et s’amuser !
Voir un faisan dans le jardin, près de l’olivier. Penser que l’oiseau a trouvé là un espace de sécurité pendant la chasse qui est de saison
Valider l’inscription à une formation professionnelle. Sentir s’ouvrir une fenêtre dans la routine
Craquer pour deux décos de Bambi pour mon petit M. : « mon premier Noël »
Prêter une robe toute neuve à ma sœur afin qu’elle soit à son aise et à son avantage lors d’une fête familiale par alliance, et qu’elle se sente « magnifaïque », moi qui ne suis pas la reine du shopping
Aller dans les bimbeloteries avec ma meilleure amie pour acheter des décos de Noël pour elle, des décos d’anniversaire pour ma sœur : il y a de la paillette, de l’or et de l’argent. Tout ce qui fait chaud au cœur
Savourer la douceur de l’automne porté par le vent chaud du Sirocco. Enlever des couches de vêtements au fil de la journée
Entendre chanter le rouge-gorge dans le froid du matin
Constater que les jours raccourcissent à vue d’œil et avoir quand même du plaisir à allumer la lampe de chevet pour bouquiner
Recevoir un message élogieux sur ma poésie. Ressentir de la reconnaissance et le regret du silence actuel
Aller à l’atelier de peinture. Retrouver le plaisir du geste au pinceau et la joie de la couleur pure. Partager ces ressentis avec les jeunes
Entendre hurler la chouette dans la nuit puisque je me lève de très bonne heure chaque matin
Discuter avec ma cousine au téléphone en buvant du vin blanc. La sentir plus forte et indépendante. Lui confier quelques conseils de ma grand-mère pour continuer à avancer
Passer du temps avec maman. Préparer de la soupe et des tenues vestimentaires pour la semaine. Être là, juste là
Accueillir une amie qui se sépare. Écouter et accompagner la prise de conscience. Faire confiance avec de la tisane
Échanger des ouvrages avec un auteur. S’essayer à la critique littéraire. Attendre aussi son retour sur mes poèmes
Envoyer un message amical à un collègue en arrêt de travail. Lui dire qu’il manque
Savoir que maman m’attend pour aller se coucher. Prendre le temps pour elle aussi
Voir et câliner mon petit M. quasi quotidiennement. Bonheur
Constater les énormes progrès de deux de mes jeunes patients. Me sentir si fière pour eux désormais apaisés pour pouvoir scolarité presque normalisée
Accompagner maman pour la visite de l’appartement de ma fille. La sentir heureuse de cette sortie exceptionnelle
Apprécier comme une grâce les étoiles scintillantes du petit matin dans le ciel lavé par la pluie et nettoyé par le vent. Trouver de bons côtés à l’insomnie
Aller au cinéma avec mon fils pour voir le dernier Miyazaki en VOSTFR
Manger des gaufres ensemble. Monter et/ou descendre d’un ou deux étages dans la maison pour partager avec la famille et les amis présents. Se régaler ensemble
Bricoler avec mon fils. Améliorer la possibilité d’aérer sa chambre pendant l’hiver puisqu’il aime le froid
Envoyer à une amie virtuelle une enveloppe avec un de mes bouquins dedans. Donner de la matière et du concret par les mots
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Il était une fois une rivière
Nous avons perdu le bonheur d’une rivière
Perdant ses souvenirs, son charme et sa valeur
Un grand cadavre fait de cailloux et de pierres.
Qui a perdu son long chemin et sa saveur.
On a perdu l’oued qui a tout peint en vert
Sur ses rives, près des palmiers et dans nos cœurs.
Le temps recule et les jours deviennent amers
Puis la verdure a laissé sa place à l’horreur.
Tout est gris, tout est jaune au bord de la rivière
Qui a pris sa valise et a quitté Tozeur
L’eau s’est évaporée et reste le désert
Les larmes taries, ce sont que nos cœurs qui pleurent.
L’été nous torture et l’automne nous conquiert
Cinquante degrés et plus à l’ombre à Tozeur
Le printemps est absent et s’excuse l’hiver
Il fait très chaud! il n’y a pas d’ombre à Tozeur!
Regrets, gémissements, ténèbres et poussières
Un destin au rythme des chagrins et des pleurs
Le ciel est triste et ses gouttes sont en colère
Cœurs confus, visages pâles, faim, soif et peur.
Les gens ; des loups, des bêtes se mangent la chair
Coups qui viennent d’ici sûrement et d’ailleurs
Mains liées dans les menottes de la misère
Et le mal prend racine à partir du malheur.
Les mains liées et les pas vers le cimetière
Il n’y a que des cimetières à Tozeur
S’évader d’un paradis devenu enfer,
Je vous parle du rien qui s’appelait Tozeur
Les palmiers ne meurent que debout à Tozeur.
Quant aux fugitifs, les ennemis des lumières.
Qui ont été maudits, devenus visiteurs
Hélas ! le paradis, Ras Al Ain et son air.
Au revoir, oasis, au revoir, ma rivière !
Des années sèches qui produisent des chômeurs
Au revoir, oasis, au revoir, ma rivière !
Ici, les cauchemars avalent les rêveurs.
©Saber Lahmidi
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VIEILLIR EN BEAUTÉ ET EN SAGESSE “Vieillir en beauté, c’est vieillir avec son cœur, Sans remords, sans regret, sans regarder l’heure. Aller de l’avant, arrêter d’avoir peur, Car à chaque âge se rattache un bonheur. Vieillir en beauté, c’est vieillir avec son corps, Le garder sain en dedans, beau en dehors. Ne jamais abdiquer devant un effort. L’âge n’a rien à voir avec la mort.
Vieillir en beauté, c’est donner un coup de pouce! À ceux qui se sentent perdus dans la brousse, Qui ne croient plus que la vie peut être douce Et qu’il y a toujours quelqu’un à la rescousse.
Vieillir en beauté, c’est vieillir positivement. Ne pas pleurer sur ses souvenirs d’antan. Être fier d’avoir les cheveux blancs, Car pour être heureux, on a encore le temps.
Vieillir en beauté, c’est vieillir avec amour, Savoir donner sans rien attendre en retour, Car où que l’on soit, à l’aube du jour, Il y a quelqu’un à qui dire bonjour.
Vieillir en beauté, c’est vieillir avec espoir, Être content de soi en se couchant le soir. Et lorsque viendra le point de non-recevoir, Se dire qu’au fond, ce n’est qu’un au revoir!
Ne regrette pas de vieillir. C’est un privilège refusé à beaucoup!”
Texte de Félix Leclerc
56 notesJan 20th, 2024
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Au revoir le bonheur (2021) Norberg (2022)
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Lecture : Du bon usage des étoiles - Dominique Fortier
Résumé:
En mai 1845, les navires Terror et Erebus, sous le commandement de Sir John Franklin , un explorateur britannique, quittent l'Angleterre pour découvrir le fameux passage du Nord-Ouest. Francis Crozier est le commandant du Terror, l'adjoint de Franklin. C'est lui le personnage central de ce roman, personnage romanesque peu connu, il est tout le contraire de Franklin. Il est un des rares hommes de l'équipage à s'intéresser à l'autre aux esquimaux, considéré comme des sauvages. Commence alors un nouveau voyage, immobile celui-là, au cœur de la nuit polaire et vers les profondeurs de l'être, dont Francis Crozier, commandant du Terror, rend compte dans son journal. Il se languit aussi de la belle Sophia restée avec sa tante Lady Jane Francklin à Londres, où les thés et les bals se succèdent en un tourbillon de mondanités. Inspiré de la dernière expédition de Franklin, Du bon usage des étoiles offre un tableau foisonnant des lubies de la société victorienne- lesquelles ne sont pas sans rappeler certains des travers de la nôtre - dans un patchwork qui mêle avec bonheur le roman au journal, l'histoire, la poésie, le théâtre, le récit d'aventure, le traité scientifique et la recette d'un plum-pudding réussi.
Mon avis :
Dans l'ensemble, il s'agit d'une lecture rapide et agréable qui permet de retrouver des noms bien connus (Crozier, Franklin, Fitzjames, Little, Gore, Hornby, Goodsir …). J'ai eu l'impression de revoir des vieux amis après des années sans nouvelles.
On suit en parallèle la vie de Crozier et sir John et celle de Sophia et lady Jane. Cependant, l'absence d'intrigue supplémentaire rend le récit assez plat. Surtout en ayant déjà connaissance des évènements, j'avais parfois l'impression de lire un résumé romancé de l'expédition plutôt qu'une oeuvre originale.
Point positif, les personnages féminins sont ENFIN bien écrits et doués d'une véritable personnalité. J'ai pris plaisir à lire les passages sur Sophia qui m'est apparue comme une personne bien plus agréable que celle qui était dépeinte par Simmons. Lady Jane n'est pas en reste et brille par sa ténacité. Ce pan de l'histoire négligé dans Terreur est pour moi l'aspect le plus plaisant du récit. Ah, et l'humour aussi (voir extrait ci-dessous).
De nombreux évènements sont sous-entendus, il y a des allusions aux objets découverts plus tard (un gant laissé à sécher, par exemple) : autant de clin d'oeils aux lecteurs avertis. Il me semble que cet ouvrage s'apprécie davantage si l'on a déjà des connaissances de base sur l'expédition de 1845.
En bref, c'est une lecture complémentaire qui égaiera votre dimanche après-midi.
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Text
Il y a des relations fugaces qui changent une vie.
Nous nous sommes rencontrés alors que nous avions besoin l’un de l’autre. Mon cœur d’artichaut venait encore une fois de sévèrement morfler. Le sien également. Nous avons fait connaissance banalement, via un site de rencontre, car parfois on pense que c’est un moyen comme un autre de panser les plaies. La rencontre autour d’un café a été très rapide et tout a été immédiatement fluide. Les sourires se succédaient, nous savions que nous allions nous revoir et que nous allions rapidement devenir amants.
Chacune de nos rencontres étaient à chaque fois plus intense. La différence d’âge de dix ans a rapidement été balayée d’un revers de main. On parlait. On riait. On se découvrait. Toujours avec le même bonheur. Jusqu’à se rendre compte que nous avions le même anniversaire. Tout collait parfaitement. Elle me susurra alors à l’oreille : «Tu me ressembles, j’ai l’impression de me voir à ton âge».
Nous marchions ensuite lentement jusque chez elle. J’adorais ces moments. Nous formions un couple atypique. J’avais l’impression que les gens nous observaient et j’adorais ça. Elle en jouait et adorais cette situation. Une splendide femme fatale s’agrippait à mon bras. Le jeune homme que j’étais avait l’impression de sortir avec Pam Grier.
La tension montait petit à petit. Je savais que notre entente parfaite allait bientôt s’exprimer différemment, que nos corps allaient se déchaîner. Nous rentrions toujours sagement chez elle. Je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui se faisait autant désirer. Pourtant mon énorme bosse au pantalon se devinait aisément et elle se contentait de me sourire avant de s’excuser poliment pour aller se préparer. J’attendais. Parfois longtemps. Je sais qu’elle prenait un malin plaisir à me faire languir. Et puis une apparition. Sensuelle. Voluptueuse. Flamboyante. Tout était enivrant, son parfum, ses formes magnifiquement mises en valeur dans une tenue qui s’avérait parfaite pour la suite des événements.
Elle venait alors m’embrasser tendrement en me caressant l’entre-jambe. Puis elle me regardait intensément dans les yeux. L’attente était terminée. Elle avait tout prévu, l’excitation était à son comble, je sais qu’elle n’attendait plus qu’une seule chose : que je libère cette fougue en moi qu’elle avait créé. Elle allait avoir ce qu’elle voulait. L’envie de posséder ses fesses désirables était irrésistible. Je libérais enfin ma queue turgescente et mouillée de désir. Rapidement sa robe était soulevée, sa culotte arrachée et le feu qui irradiait mes reins allait être assouvit par une baise sauvage. Ayant toujours été attiré par les femmes en rondeurs, je venais de trouver ma reine. Chaque coups de queue qui rebondissait sur ses fesses proéminentes m’excitait toujours davantage. Chaque position était un nouvel Eden. Pour me récompenser de ma fougue, elle me faisait une fellation experte. Ses grands yeux noirs et les traits fins de son visage conjugués à sa gourmandise me procuraient une jouissance divine. Épuisés, nous nous endormions dans les bras l’un de l’autre. La douceur de sa peau ébène est toujours présente dans mon esprit. Sa sensualité débordante me possédait et me faisait perdre la raison. Elle me réveillait toujours en plein milieu de la nuit pour assouvir son péché mignon : Elle adorait s’empaler sur ma queue qui renaissait plus dure que jamais. La vision de ses énormes seins qui se balançaient sur moi allait m'envahir et générer bon nombre d’excitations pendant des années.
Nous ne nous sommes jamais revus. Nos chemins se sont séparés. Douze années se sont écoulées et pourtant nous sommes toujours en contact. Parfois il m’arrive de repenser à elle et je lui fait savoir. Et de temps en temps je lis avec plaisir un tendre message de sa part. Je me dis qu’un jour nous allons forcément nous recroiser. Peut-être que nos vies en seront à nouveau bouleversées.
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