#anne-sarah bénichou
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Alexander Massouras. — « New Hermes » (Nouvel Hermès), 2016 www.alexandermassouras.com - Galerie Anne-Sarah Bénichou, Paris
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image complète et blanc,
le blanc, c’est ce à quoi je ne cesse de revenir regardant les dessins – la vidéo, les vases – de Chourouk, je dis Chourouk parce qu’écrivant j’entends ce que j’écris – ou plutôt je me prononce ce que j’écris, et j’ai du mal à prononcer un h, le ح : je ne sais le prononcer, cette lettre est peut-être une lettre blanche, je ne sais pas encore ce qu’est une “lettre blanche”, prononcer Chourouk est aisé, dire حريش alors qu’absent de l’oreille, ح n’existe pas vraiment en français : le nom propre de Chourouk est déjà faire avec ailleurs, comme d’ailleurs d’ailleurs le mien, ah !, presque toujours mal prononcé, le w en polonais se dit v, c’est le ł, le Ł en majuscule, qui se prononce un peu comme ﻮ ou w, comme dans słow, [swov], parole, ou słownik, dictionnaire, c’est ma grand-mère qui me l’apprend, entre ses vieilles mains un słownik pour m’apprendre le polonais, faire ailleurs, faire avec en soi ailleurs, faire avec ce qui n’existe pas là où on est et qui fait que l’on est ce que l’on est, je ne connais pas l’histoire, les histoires, l’herstory de Chourouk Hriech, j’écris Hriech tentant de me le prononcer l’écrivant, pour avec faire quelque chose, pouvoir faire avec, avec, ce nom et le blanc, faire ailleurs,
dans le sillage d’une journée #3
le blanc, Chourouk Hriech, dès le premier dessin pour moi, annonce le blanc, si le premier dessin que j’ai regardé est pensé premier dessin, c’est un assez grand dessin, ce dessin mangé par le blanc – ce n’est pas comme avec la série de Douala, pas du tout, la série de Douala, pour moi, ce sont des dessins documentaires, sauf peut-être la première rencontre avec Doula #10, cette dixième rencontre pour qui ne connait pas Douala est mystérieuse, mystérieuses chaussures flottantes, dixième dessin qui peut-être correspond là précisément au process que décrit Chourouk Hriech, ce process décrit dans cet entretien filmé par l’Atelier A (http://chourouk-hriech.com/) où Chourouk Hriech explique comment elle lit, sort, se promène, regarde, discute, se charge de, pour ensuite rentrer, là de Douala, depuis, vers, chargée de Douala à l’atelier, ces petits dessins sont des dessins documentaires d’un état de chargement, ici chargée Douala les dessins en sont documentaires, une notation, un répertoire, documentaire de ce qui deviendra, est devenu peut-être déjà éléments de dessins, l’accrochage répond depuis le premier dessin à ce geste de dessiner, c’est vase tube et carnet ou dossier, encre noire cernant, ici une anse, et dessous le bombé du ventre du vase, là le dossier englouti, émergeant, c’est un centre un peu haut, ce carnet ou dossier, ce tube, les outils de, du dessin peut-être, de ce premier dessin, celui que j’ai regardé en premier, et en dernier, avant de partir, pour moi c’est celui-ci la clé de, mais : le décrire, comment le décrire ?, c’est le plus abstrait, le plus délicat, j’ai le souvenir précis de très fines lignes blanches parallèles, mathématiques, fréquentes dans le travail de Chourouk Hriech, revenant récurrentes dans tous ces objets et cet espace qui ne se définit pas, ce dessin se concentre sur son centre un peu haut, si verticales et horizontales, elles ne sont affirmés que par polarités, elles sont composées plus qu’elles ne composent, je ne cesse de revenir à ce qui serait un centre, le centre peut-être même du papier, mais le blanc mange, il mange le blanc le dessin, il le troue, ça vient par en dessous ce blanc qui, ce n’est pas un espace de réserve, ce n’est pas une forme dont on pourrait trouver un contour, deviner une forme, ni motif, juste lignes, au plus proche du dessin c’est abstrait, ce n’est pas une forme qui par le blanc trouverait sa narration, je pense à une désagrégation qui du dedans vient, qui, je pense au mot ruine qui fréquemment revient dans la plaquette, et encore, encore ça s’échappe, je pense à la carte de La mise en scène de Claude Ollier, il est question de cet espace, peut-être que le travail de Chourouk Hriech est ici d’arriver à faire exister le blanc, sans le cerner, l’exclure, l’inclure, lui donner présence sans le réifier, peut-être,
première rencontre avec Doula #10
cet espace, ce blanc, je me demande ce qu’il en advient, si je le pense en regard de ح, de cette lettre que je dis blanche – proposer lettre blanche pour parler de mon rapport au ح, c’est dire mon incapacité, c’est blanc comme, comme quoi ?, comme ce qui a n’a pas de corps, de matière, comme les journées blanches : une journée qui, volontairement, n’entretient pas de rapport à l’autre, se recentrer sur soi pour pouvoir ensuite vers d’autres personnes mieux aller, blanche comme immatérielle, une lettre sans corps, ni matière, je n’arrive pas saisir ح qui existe tant, pour moi lettre blanche, la blancheur d’une lettre étrangère, cette lettre blanche polyinsémine, je pense à la lettre volée en même temps que, il y a le contenu d’une lettre qui se vide, ou ne s’écrit pas, le papier blanc, la page blanche, une lettre à la page blanche : rien ou plus rien n’avoir à dire, la lettre blanche, celle sans parole, sans souffle, alors que, si je comprends et me souvient bien c’est un souffle, ح est un souffle, je ne parviens ni à le mesurer ni à le reproduire, c’est dans mon corps que cette lettre est blanche, s’imprime comme possible, apprendre, peut-être mur, une lettre blanche, est-ce que ce qui est ce blanc qui partout vient manger ce premier dessin peut-être pensé comme un souffle, un ح ?
dans la seconde pièce de la galerie, je note : qu’est-ce qu’une image complète ?, dans cette seconde pièce, il y a un wall-painting, il représente l’intérieur-extérieur d’un restaurant, je projette ça, peut-être ce sont les nappes à carreaux, les tables carrés, les chaises, ça me fait penser à un espace que je connais, l’espace d’un restaurant tout au bord de la méditerranée, cette même exubérance des plantes, peut-être pas les mêmes plantes, mais la même exubérance, les piliers qui composent l’espace, pas partout, un pilier en béton, deux, des poteaux, ça cadre, recadre, décadre, des ventilateurs à palmes, le plafond très sombre, ombre de la lumière, et puis le carrelage au sol, le paysage ce paysage tranquille d’une terrasse de restaurant, malgré ou grâce aux incongruités, les ombres absentes d’un dossier et présentes là, l’espace se recompose et s’offre sur végétal, l’ordonné, le trait géométrique permis par la luxuriance de ces volutes végétales, ce végétal je l’adore, une perspective bancale et pourtant qui ouvre, vraiment, la sensation s’ouvre à la sensation de perspective, se retient de, mais tout de même y va, et puis il y a ce dessin accroché, un dessin encadré accroché sur le wall-painting, et à l’intérieur de celui-ci, et des deux autres, des vues d’intérieurs, cabinets de curiosités peut-être, curiosités de petits masques africains dessinés accrochés au mur qui sont dessinés comme jetés un tout autre trait que le végétal, que le motif, que la ligne, objet à visage, le trait du visage et de l’objet tremble, intérieurs très habités c’est sûr, ces deux autres dans des renfoncements de cette pièce, jouant des décrochés comme celui central joue du débordement sur un seul des deux murs, trace éventuelle du biais d’un rétroprojecteur projetant pour, un seul des deux renforçant l’évidence et la luxuriance, ici ça s’arrête, à l’intérieur des extérieurs et des intérieurs des espaces rectangulaires blanc, non peints, tel fantôme de présence d’un tableau décroché, ici tel tableau était accroché, a été décroché, hop, des dessins entre paysage restaurant et intimisme fenêtre forment lignes et pourraient prendre place aux places, aux blancs assignés, ce ne sont pas complétudes pour finir l’image, la compléter, ce sont des dessins d’oiseaux, majoritairement des oiseaux, une série, titrée les envolées, et leur présence pose un problème un peu mathématique, comme ces lignes très droites qui structurent les dessins de Chourouk Hriech, les envolées ne sont pas complétudes, tout en l’étant, mais brisant peut-être alors plus encore le paysage, son illusion, que leur absence, ces envolées ne sont d’ailleurs pas absentes, elles sont bien présentes, il n’y aucune absence, et quelque soit la solution choisie, toujours une image apparaît, elle potentialise le multiple si on souhaite le rêver, elle est Schrödinger :à la fois toujours tout à fait complète et tout à fait incomplète, qu’est-ce qu’une image complète ?, qu’est-ce que cet espace blanc qui a l’intérieur d’une image est lui-même et autre ?, il y a ce blanc et celui qui ronge et ruine, du premier dessin, de la vidéo, la puissance monochrome de ce qui est et n’est pas tracé, qui répond moins à la masse noire du plafond, de ce qui serre un dossier qu’à ce qui à peine s’amorce, un trait très très fin, un trait un peu trouble, un dessin chargeant le document pour charger tout un espace s’ouvrant,
Faire ailleurs, CHOUROUK HRIECH, 25 Mars - 6 Mai 2017, gal. Anne-Sarah Bénichou, 45 rue Chapon, 75003
http://annesarahbenichou.com/fr/expositions/presentation/8/faire-ailleurs
#chourouk hriech#anne-sarah bénichou#dessin#drawing#art contemporain#2017#faire ailleurs#envolées#première impression de douala#douala#dans le sillage d'une journée
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https://www.artistikrezo.com/art/salon-de-montrouge-camille-sauer-et-anne-sarah-benichou.html
#exposition#salon#salon de montrouge#2019#camille sauer#anne-sarah bénichou#artistik rezo#article#culture#paris#france#exhibition#art#art work#talent#artiste#artist
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Julien Discrit 1. Le chant du bruant jaune (The song of the yellowhammer) 2. Le chant du courlis cendré (The song of the curlew) 3. Le chant du rossignol à flanc roux (The song of the nightingale with a red flank) Exposition: Partition du silence, Galerie Anne-Sarah Bénichou, du 05 novembre au 23 décembre 2016, Paris, France
Exhibit : The score of silence
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PARADOXE SYNCHRONISÉ
Anna MAISONNEUVE / © Les arts au murs
CHOUROUK HRIECH
L’Artothèque de Pessac invite l’artiste autour d’une exposition monographique inédite au coeur de laquelle le dessin est roi et le réel anachronique.
C’est à l’occasion d’une escapade parisienne qu’Anne Peltriaux et Corinne Veyssière tombent nez à nez avec le travail de Chourouk Hriech. L’avant-goût proposé en vitrine entraîne les co-directrices de l’Artothèque de Pessac à pousser la porte de la galerie Anne-Sarah Bénichou.
Plutôt que l’éclipse, l’engouement choisit de se prolonger. D’abord avec l’acquisition de l’une de ses pièces, qui entre ainsi dans la collection en 2016, et, aujourd’hui, avec cette exposition inédite soutenue par la DRAC Nouvelle-Aquitaine.
La proposition imaginée par Chourouk Hriech se dévoile progressivement. La dissimulation poétique se matérialise dans un moucharabieh, à savoir un panneau ajouré de bois tourné, qui permet d’entrevoir sans être vu. Sur ce panneau, l’artiste a découpé des motifs en forme d’étoile. Cette voie lactée de petites meurtrières se longe et s’arpente pour révéler un vaste espace d’exposition scandé par des lignes, des détails en profusion et des traits en noir et blanc qui cadencent une rythmique aux allures de symphonie éclatée.
À la mine de plomb, à la gouache, à l’encre de Chine comme au feutre… sur papier, sur toile comme sur les murs, l’onde graphique de Chourouk Hriech ne se refuse aucune surface. L’un de ses dessins a d’ailleurs servi de modèle au tissage d’une tapisserie d’Aubusson figurant une cascade : réminiscence aux accents japonais.
L’environnement dessiné émiette ainsi un florilège de panoramas serrés désertés de figure humaine où paradent sans hiérarchie aucune : bagatelles anodines et pépites silencieuses, chaises en plastique et recoins de jardinets, bribes architectoniques, abri de bus, tuyau d’arrosage, végétation domestique ou sauvageonne, détail d’intérieur et horizon maritime.
Là, une sculpture de héron se mire dans un miroir couleur pétrole. Ici, une fresque murale revisite les maisons de la cité Frugès de Pessac. Conçue par Le Corbusier en 1924, cette cité ouvrière a marqué le séjour de Chourouk Hriech dans le Sud-Ouest. Un indice révélateur quand on sait que le corpus graphique de cette diplômée de l’école nationale supérieure des beaux-arts de Lyon se construit sur les traces du réel. « Je travaille à partir de fragments de souvenirs existants, précise l’intéressée. Le dessin offre cette possibilité quasi-magique de rassembler des choses qui ne sont pas censées l’être. » D’où le titre de l’exposition : « La distance en son lieu ». Ici, les stigmates convoqués nous envoient aussi bien à Pessac, qu’à Tel-Aviv, Bangkok, Séville ou Casablanca. Semblable à des paradoxes synchronisés, l’ensemble restitue une promenade dans un espace temporel tout droit sorti de l’esprit bouillonnant de cette plasticienne née en 1977, qui réside aujourd’hui à Marseille et dont l’oeuvre a notamment rejoint les collections du MAC/VAL et du FRAC PACA.
« Chourouk Hriech - La distance en son lieu », jusqu’au samedi 16 mars, Les arts au mur, Artothèque, Pessac (33600).
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CENTRUL DE INTERES begins ! from rēvocinē studios on Vimeo.
CENTRUL DE INTERES Arta & Permisiuni Official partner: Banca Transilvania // Organizers: Federația Galeriilor, Asociatia Artistilor, Primaria si Consiliul Local, Visit Cluj // Partners: Baril, Bazis, Camera, Sabot, Spatiu Intact, A+ Project Space, Nano, Smaranda Almasan, Cimpan Istvan, Sorana Barb, Pouf, Reborn Bicycles , Media Young, Institutul Francez, Galerie Anne Sarah Bénichou, Wschod, Form, Media Young, Betonia, Ric Alpin, TIFF // Media partner: Clujul Cultural // Sponsors: Jolly, Notouchn, Flanco // construction: Sly Design // Music for video : Men-D // Image&Editing: Sungjæ Kim // Production: revocine © 2017
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Heureuse d'être sélectionnée pour le 64e Salon de Montrouge ✨Merci aux commissaires Ami Barak et Marie Gautier - ainsi qu'au comité de sélection : Anne-Sarah Bénichou, Marie Bechetoille, Léa Chauvel-Levy, Sarah Ilher-Meyer, Valérie Mrejen, Joseph Kouli, Matthieu Lelièvre, Claire Moulène, François Quintin et Juliette Soulez. #salondemontrouge #2019 #11nationalités #painting #seeyouinapril ! 🌀 https://www.instagram.com/p/Bp_tjQuHiC_/?utm_source=ig_tumblr_share&igshid=72065furh53m
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Artist: Laurent Montaron
Venue: CCA Tel Aviv
Exhibition Title: Replica
Date: June 7 – September 1, 2018
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Full gallery of images, press release and link available after the jump.
Images:
Images courtesy of CCA Tel Aviv. Photos by Eyal Agivayev.
Press Release:
The Center for Contemporary Art Tel Aviv is pleased to announce a solo exhibition by French artist Laurent Montaron(*1972, Verneuil-sur-Avre, France; lives and works in Paris). This is Montaron’s first solo exhibition in Israel and it will take place in the center’s ground floor and auditorium.
Montaron is an interdisciplinary artist working across film, photography, installation, sound, and objects. His work is suffused with the contemporary history of the mass media and questions the tools that shape representation, with a special interest in the legacy of cinema. By revealing the somewhat irrational element of belief involved with emerging techniques, his works remind us that while technology has provided new means of perceiving and representing reality, it has not necessarily brought us closer to the truth for it has also given rise to new ways of questioning paradoxes related to our awareness of modernity.
Montaron’s exhibition will include a series of existing works, a new work especially conceived for the CCA ground floor gallery, as well as a specially commissioned film that will be presented in the auditorium. Among the existing works included in the exhibition will be Train de cerfs-volants Saconney (2016), which consists of a large installation featuring kites used during WWI for aerial photography, and SAL (2018), a site-specific corner piece featuring salt from the Dead Sea displayed on the northeast side of the gallery. The new work conceived for the CCA will consist of a slide projection that fades as soon as a viewer approaches the projector.
“Laurent Montaron: Replica” was initiated by the CCA Tel Aviv’s founding director Sergio Edelsztein and is curated by its current director Nicola Trezzi. Part of the Saison France Israël 2018, the exhibition is supported by the Institut Français, Israël; the Ministry of Foreign Affairs; Ostrovsky Family Fund; Susanna Perini; Fondation Pluriel; Monitor, Rome; Galerie Anne-Sarah Bénichou, Paris; Philippe Cohen; Artport; and Verrerie Saint-Just, Saint Gobain, France.
For an extensive investigation of Montaron’s practice click HERE to read an essay written by Mike Sperlinger, Professor at the Oslo National Academy of the Arts, commissioned by TextWork, the editorial platform of Ricard Foundation, Paris.
Link: Laurent Montaron at CCA Tel Aviv
Contemporary Art Daily is produced by Contemporary Art Group, a not-for-profit organization. We rely on our audience to help fund the publication of exhibitions that show up in this RSS feed. Please consider supporting us by making a donation today.
from Contemporary Art Daily http://bit.ly/2Cn9GB9
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