« Il paraîtrait que nous les « anciens » avons détruit la planète ! Nous nous devons de remettre les pendules à l'heure avec quelques grossièretés et beaucoup de vérités. A l'époque, j'allais chercher le lait à la laitrie du village avec un bidon à lait en fer blanc, je l'ai utilisé plus de 15 ans sans en changer. Le lait etait un lait naturel non traité qui sortait directement du pis de la vache, il n'y avait pas de brique d'aucune sorte… On lavait les couches des bébés. On faisait sécher les vêtements dehors sur une corde. On avait un réveil qu'on remontait le soir. Dans la cuisine, on s'activait pour préparer les repas ; on ne disposait pas de tous ces gadgets électriques spécialisés pour tout préparer sans efforts et qui bouffent des watts autant que l'on pouvait en produire. Quand on emballait des éléments fragiles à envoyer par la poste, on utilisait comme rembourrage du papier journal ou de la ouate, dans des boites ayant déjà servi, pas des bulles en mousse de polystyrène ou en plastique. On n'avait pas de tondeuses à essence autopropulsées ou auto-portées. On travaillait physiquement ; on n'avait pas besoin d'aller dans un club de gym pour courir sur des tapis roulants qui fonctionnent à l'électricité. Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste. On buvait de l'eau à la fontaine quand on avait soif. On n'utilisait pas de tasses ou de bouteilles en plastique à jeter. Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste. Les gens prenaient le bus, le métro, le train et les enfants se rendaient à l'école à vélo ou à pied au lieu d'utiliser la voiture familiale et maman comme un service de taxi 24 H sur 24. Les enfants gardaient le même cartable durant plusieurs années, les cahiers continuaient d'une année sur l'autre, les crayons de couleurs, gommes, taille-crayon et autres accessoires duraient tant qu'ils pouvaient. Pas de cartable tous les ans et des cahiers jetés fin juin, de nouveaux crayons et gommes avec un nouveau slogan ! Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas les mouvements écologiques ! On n'avait qu'une prise de courant par pièce et pas de bandes multiprises pour alimenter toute la panoplie des accessoires électriques indispensables aux jeunes d'aujourd'hui. On se contentait, en étant tous dans la pièce commune, de faire des jeux, d'écouter des histoires ou d'écouter la seule radio de la famille. Les jeunes de nos jours (bien sûr, il y a des exceptions) qui ne savent plus écrire 10 lignes sans faire 20 fautes d'orthographe, mais qui croient tout de même pouvoir donner des leçons aux autres.»
Auteur les Ringards du 20ème siècle
1 note
·
View note
«Beaucoup sont décédés, ceux et celles qui sont toujours là sont appelé(e)s «les personnes âgées».
Nous sommes né(e)s dans les années 40-50-60.
Nous avons grandi dans les années 50-60-70.
Nous avons étudié dans les années 60-70-80.
Nous étions ensemble dans les années 70-80-90.
Nous nous sommes mariés, ou pas, et avons découvert le monde dans les années 70-80-90.
On s'aventure dans les années 80-90.
On se stabilise dans les années 2000.
Nous sommes devenus plus sages dans les années 2010.
Et nous allons fermement jusqu'en 2020 et au-delà.
Il s'avère que nous avons traversé HUIT décennies différentes...
DEUX siècles différents...
DEUX millénaires différents...
Nous sommes passés du téléphone avec un opérateur pour les appels longue distance, des cabines téléphoniques, aux appels vidéo partout dans le monde.
Nous sommes passés des diapositives à YouTube, des disques vinyles à la musique en ligne, des lettres manuscrites aux e-mails et Whats App.
Des matchs en direct à la radio, à la télévision en noir et blanc, à la télévision couleur, puis à la télévision HD 3D.
Nous sommes allés au magasin de vidéos et maintenant nous regardons Netflix.
Nous avons connu les premiers ordinateurs, les cartes perforées, les disquettes et maintenant nous avons des gigaoctets et des mégaoctets sur nos smartphones.
Nous avons porté des shorts tout au long de notre enfance, puis des pantalons longs , des pats d'eph ou des mini-jupes, des Oxfords, des Clarks, des foulards palestiniens, des combinaisons, et des jeans bleus.
Nous avons évité la paralysie infantile, la méningite, la poliomyélite, la tuberculose, la grippe porcine et maintenant le COVID-19.
Nous avons fait du patin à roulettes, du roller, du skate, du tricycle, du vélo, du cyclomoteur, de l'essence ou du diesel et maintenant nous conduisons des hybrides ou des électriques.
Nous avons joué aux petits
chevaux et aux dames, aux osselets et aux billes, au 1000 bornes et au monopoly, maintenant il y a candy crush sur nos smartphones
Et nous lisions...beaucoup
Et la religion de nos camarades d'école n'était pas un sujet...
Nous buvions l'eau du robinet et la limonade dans des bouteilles en verre, et les légumes dans notre assiette étaient toujours frais, aujourd'hui on se fait livrer les repas
Oui, nous avons traversé beaucoup de choses, mais quelle belle vie nous avons eu !
Ils pourraient nous décrire comme des «exannuels» ; des gens qui sont nés dans ce monde des années 50, qui ont eu une enfance analogique et une vie adulte numérique.
Il faudrait y ajouter la révolution Biologique à laquelle nous avons assisté. En 1960, la Biologie était très descriptive. On a assisté à l'avènement de la Biologie Moléculaire : les molécules de la Vie ont été decouvertes: ADN, ARN etc. Quand on voit tout ce qui en a découlé : thérapie génique, empreintes genetiques, et autres les progrès sont considérables.
Nous avons en quelque sorte «tout vu» !
Notre génération a littéralement vécu et témoigné plus que toute autre dans toutes les dimensions de la vie.
C'est notre génération qui s'est littéralement adaptée au «CHANGEMENT».
Un grand bravo à tous les membres d'une génération très spéciale, qui sera UNIQUE..»
Photo Woodstock 1969
68 notes
·
View notes
Craig Douglas (né Terence Perkins le 12 août 1941) est un chanteur pop anglais qui a connu la popularité à la fin des années 1950 et au début des années 1960. Son seul titre à atteindre la première place des charts au Royaume-Uni, « Only Sixteen » (1959), s'est plus vendu dans le pays que la version originale de Sam Cooke.
19 notes
·
View notes
"Les francfortiens, lecteurs de Freud, prenaient en effet soin de distinguer la "répression fondamentale" – c’est-à-dire tout ce qui renvoie au bridage freudien des pulsions tel qu’exposé par exemple dans Malaise dans la civilisation (1929), "nécessaire pour que la race humaine survive dans la civilisation" – et la "surrépression" qui renvoyait à des restrictions additionnelles, non nécessaires à la survie de la civilisation, mais rendues indispensables à l’exercice de telle ou telle forme de domination politique et sociale. Or, les philosophes français postmodernes des années 1960, dont Foucault et Deleuze, n’ont globalement pas su faire cette distinction capitale. De sorte que, en prônant la libération vis-à-vis de "la répression" administrée par les institutions, ils ont certes combattu les répressions additionnelles indues, mais ils ont aussi contribué à mettre fin à la répression pulsionnelle nécessaire pour devenir un être social. Ils ont en somme mis dans le même sac la répression qui augmente les sujets en leur permettant de ne pas devenir l’esclave de leurs pulsions et la surrépression dont procèdent des dominations indues. Il se pourrait donc bien que ces philosophes postmodernes aient appliqué sans le savoir le programme mandevillien de désinhibition morale complète et de pleine acceptation des "vices". De sorte que, tout en se croyant éminemment révolutionnaires et anticapitalistes, ils ont en fait permis ou contribué à la pleine réalisation du programme originel du capitalisme, le plan mandevillien."
Dany-Robert Dufour, Qui est Bernard de Mandeville ?, 2017.
9 notes
·
View notes