Tumgik
#alors à force de les voir on finit par toujours les utiliser...
lilias42 · 5 months
Note
Salut, désolée que j’ai pas fait votre post chains (je sais pas comme ça dire en français)
Je suis curieuse, avez-vous joué à Fire Emblem en anglais ou français? Vous utilisez les noms anglaises des routes, mais vous préférez parler français.
J’ai supposé que vous avez joué en français avec voix anglaise, mais je veux être sûre.
Bonjour ! Merci pour la question ! Et ne t'inquiète pas, c'est pas grave ! Je suis la première à ne pas répondre aux post chain soit parce que j'oublie, soit parce j'y répond 10 ans en retard ! (c'est les jeux de tag où quand on se fait tagguer par quelqu'un, on doit répondre à une question / poster quelque chose, c'est ça ? J'avoue que je ne connais pas non plus le nom français, j'appelle ça des "jeux de questions" pour faire un nom qui me parle et englobe autant les post chains que les billets avec une liste de question) Ces post chain / jeu de question sont fait pour s'amuser, ça n'a pas de sens d'obliger les gens à les faire s'ils n'en ont pas envie ! Donc, ne t'en fais pas pour ça :)
Et j'ai joué à FE3H en français avec les voix anglaises. Même si je ne parle pas anglais et que j'ai beaucoup de difficulté avec, il y a parfois des mots que j'arrive à comprendre alors, je garde en anglais par défaut. Le seul jeu que j'ai fait avec les voix japonaises, ça doit être ma partie actuelle de "Monster Hunter Stories 2" mais, je l'avais déjà fait avec les voix anglaises.
Pour les noms de route, c'est simplement une question de fluidité et de clarté. Tout le monde utilise les noms anglais alors, même si j'écris en français, je garde les noms de route pour ne pas embrouiller les potentiels personnes anglophones qui passerait sur mon blog. Quand j'ai commencé à lire les billets sur 3H, je m'étais un peu perdue toute seule avec les noms des routes que je ne reconnaissais pas (surtout qu'avec le traducteur automatique, AM était parfois traduit "matin", et CF par "Mucoviscidose") jusqu'à ce que je tilte que c'était les abréviations anglais des noms des routes. En plus, à force de les voir, c'est les abréviations anglaises qui me viennent en premier. C'est donc plus simple pour tout le monde.
EN with Deepl (si c'est ce que tu préfères. Tu dis dans ton billet épinglé que tu parles autant anglais qu'espagnol alors, si tu préfères l'espagnol, je passerais mes réponses au Deepl espagnol pour t'éviter de devoir traduire aussi / if that's what you prefer. You say in your pinned post that you speak English as well as Spanish, so if you prefer Spanish, I'll pass on my answers to the Spanish Deepl so you don't have to translate too.) :
Hello ! Thanks for your question! And don't worry, it's no big deal! I'm the first not to reply to post chains either because I forget or because I'm 10 years late! (It's those tag games where when you get tagged by someone, you have to answer a question / post something, isn't it? I confess I don't know the French name either, I call them ‘jeux de questions’ to make a name that speaks to me and encompasses both post chains and posts with a list of questions) These post chains / jeux de question are for fun, there's no point in forcing people to do them if they don't want to! So don't worry about it :)
And I've played FE3H in French with English voices. Even though I don't speak English and I have a lot of trouble with it, there are sometimes words I can understand, so I keep it in English by default. The only game I've ever played with Japanese voices was my current game of Monster Hunter Stories 2, but I'd already played it with English voices.
As for the route names, it's simply a question of fluidity and clarity. Everyone uses English names, so even though I write in French, I keep the road names so as not to confuse potential English speakers who come across my blog. When I first started reading the posts on 3H, I got a bit lost on my own with the road names that I didn't recognise (especially as with the automatic translator, AM was sometimes translated as ‘matin’, and CF as ‘Mucoviscidose’) until I realised that they were the English abbreviations of the road names. What's more, as I keep seeing them, it's the English abbreviations that come to me first. So it's easier for everyone.
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ondessiderales · 3 months
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La grande méchante Russie
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Russie (Réchauffe mon cœur)
Zdravstvuyte ! Bonjour, c'est moi, la Russie ! Désolé pour le retard !
Je suis très grand, alors sans guide tu vas être perdu... Ne pense pas que je suis froid ! Voici ma petite présentation...
RUSSIA…
Le lac des cygnes a gelé J'ai moi aussi enduré le froid Il existe une plaine où fleurissent les tournesols (l'Ukraine) On appelle cette région "tsundere" (dur à l'extérieur, tendre à l'intérieur) (Non ! C'est la toundra !)
Ma personnalité n'est pas toujours très apparente Ils disent de moi que je suis mystérieux et que je leur fais peur La danse cosaque est célèbre, n'est-ce pas ? Ils donnent de grands coups de pied sans utiliser les mains Par derrière, je vais frapper tous les méchants !
Pechka, réchauffe mon cœur Oups ! Ma vodka tombe de ma poche Pechka, met du bortsch à la cheminée Plus de vodka ! Tout le monde chante lalalalalaï !
Qu'est-ce qu'on s'amuse, discutant avec le sourire ! Je vais te donner du pirojki fumant Nous sommes comme des camarades (Tiens ? Pas tant que ça apparemment ?) Sur ma luge, je crie "Yahou !" en me roulant dans la neige
Je rêve secrètement des îles du sud J'aimerais pouvoir dire mes vrais sentiments Les enfants pas sages n'ont pas leur place ici, n'est-ce pas ? Le compromis n'existe pas en Russie ! Même la chaise maudite de Busby finit en mille morceaux !
Pechka, réchauffe mes rêves Je me demande si les pays baltes m'aiment encore ? Biélorussie, ne viens pas ici ! (Dégage !) En silence, je m'étouffe avec ma vodka et mes larmes
J'ai toujours été seul… Alors pour attirer l'attention je tapais mes petits camarades… Mais mon passe-temps préféré est la dislocation ! J'ai très hâte de vous voir me supplier pour votre vie ! (Bientôt !)
Je creuse le sol à la seule force de mes bras Je sais bien que j'ai du retard technologique Mais je suis fier de ce que je fais de mes propres mains ! Même si je ne sais faire que des matriochkas… Ma maison est unique au monde, le Kremlin !
Pechka, comme le soleil Oups, l'étincelle était un peu trop forte… Ouvrons maintenant le robinet Tiens ? C'est bizarre, l'eau ne sort pas !
Pechka, réchauffe mon cœur Oups, il me faut une écharpe ou je vais attraper froid ! Pechka, met du bortsch à la cheminée Plus de vodka ! Tout le monde chante lalalalalaï !
N'aie pas peur N'aie pas peur De la grande méchante Russie…
RUSSIA…
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christophe76460 · 11 months
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Actes des Apôtres Chapitre 24 Verset 1 à 27
Le chapitre suivant continue l’histoire. Il commence et finit avec Paul en prison. L’apôtre va cependant comparaître devant le gouverneur afin de s’expliquer devant les Juifs. Je commence à lire le chapitre 24.
Cinq jours après, le grand-prêtre Ananias descendit à Césarée accompagné de quelques responsables du peuple et d’un avocat nommé Tertulle. Ils se présentèrent au gouverneur pour porter plainte contre Paul (Actes 24:1).
Les événements vont très vite ; 5 jours seulement après l’arrivée de Paul à Césarée, voilà que rapplique la meute juive. La rapidité de leur réaction, la venue en personne du Grand-Prêtre et de plusieurs membres influents du Grand Conseil, la présence d’un avocat orateur, tout cela montre que les responsables du peuple ont sorti l’artillerie lourde, tellement ils sont assoiffés de sang, impatients de voir Paul condamné.
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On appela Paul et Tertulle commença son réquisitoire en ces termes : — Excellence, grâce à toi, à ta sage administration et aux réformes que ta sollicitude pour ce peuple t’a inspirées, nous jouissons d’une paix parfaite. Sois assuré, très excellent gouverneur Félix, que partout et toujours, nous en éprouvons la plus vive gratitude. Toutefois, nous ne voudrions pas te retenir trop longtemps. Je te prie seulement de nous accorder pour quelques instants ta bienveillante attention (Actes 24:2-4).
L’orateur commence par mettre une bonne couche de pommade sur le gouverneur pour s’assurer de son écoute favorable. Cette introduction est bassement flatteuse quand on sait que Félix était connu pour son abus de la force répressive et sa corruption. Parallèlement, la longueur démesurée de ce prologue par rapport au reste du discours est aussi une façon de masquer l’absence de preuves contre Paul. Néanmoins, cette introduction est rusée, car elle prépare le terrain pour les accusations qui vont suivre. Les expressions « sage administration, réformes » et « paix parfaite » sont dites afin de créer un contraste avec les troubles et profanations dont Paul va être accusé.
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Nous avons découvert que cet individu est un danger public : il provoque des troubles chez tous les Juifs dans le monde entier, c’est un chef de la secte des Nazaréens, et il a même tenté de profaner le Temple. C’est alors que nous l’avons arrêté. Nous voulions le juger d’après notre Loi. Mais le commandant Lysias est intervenu avec beaucoup de violence et l’a arraché de nos mains, nous ordonnant de porter notre accusation devant toi. Procède toi-même à son interrogatoire et tu pourras reconnaître, d’après ses réponses, le bien-fondé de toutes nos accusations contre lui. Les Juifs s’empressèrent de confirmer ses paroles en disant : — Oui, tout ce qu’il a dit est exact (Actes 24:5-9).
La première accusation contre Paul comme quoi il serait une peste d’envergure internationale est d’ordre politique, puisque Rome était le garant du maintien de l’ordre, pax romana, dans tout l’Empire. Ensuite, il est montré du doigt comme le chef d’une secte illicite. Littéralement, le texte dit : une hérésie, alors que le judaïsme, lui, avait le statut de religion légale. Pendant plusieurs siècles, les Juifs ont appelé les chrétiens des Nazaréens. Les musulmans utilisent encore ce terme aujourd’hui. En troisième lieu, Paul est accusé d’avoir tenté de profaner le Temple.
Les deux premières fautes étaient passibles de la peine capitale selon la loi romaine et la troisième aussi selon la Loi juive, et en général les Romains ne s’y opposaient pas. Le moins qu’on puisse dire est que Paul est mal barré. Tout le discours de l’orateur Tertulle est subtilement truffé de mensonges et de présomptions sans preuve ; mais quand il dit : Nous l’avons arrêté sous-entendu : afin qu’il ne profane pas le Temple, alors là il ment sans finesse et sans détour. Ces hyènes baveuses du Grand-Conseil étaient prêtes à tout pour éliminer Paul.
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trekkedin · 3 years
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Un nouveau départ (2)
Ao3
Plusieurs jours s’étaient écoulés depuis leur tentative échouée de sauvetage, et toujours aucunes nouvelles de Guenièvre ni de Lancelot ne leur étaient parvenues. Durant ce court laps de temps, les chevaliers avaient prit pour habitude de raser les murs quand ils croisaient Arthur, après que Bohort se soit fait copieusement enguelé pour avoir marché trop lentement dans les couloirs. Il avait fallu interdire Léodagan de séances de doléances, plusieurs paysans venus se plaindre de la météo peu clémente qui endommageait leur récoltes s’étant fait promettre le bûcher. Les servantes fuyaient Dame Séli et son regard assassin comme les brebis fuient le loup, par peur de voir leur charge de travail doubler pour quelques grains de poussières oubliés. Même le maitre d’arme n’osait utiliser la tension que tous sentaient envahir le château à des buts d’entrainement.
La viande avait un goût de carton. Non pas qu’elle fut d’ordinaire particulièrement fameuse, mais elle semblait, depuis quelques temps, avoir perdu le peu de qualité qu’on aurait put lui accorder. Arthur fixait le plat de côtes de veau, perdu dans ses pensées. Un silence inhabituel régnait à la table du roi. Seul Yvain s’intéressait au repas, et déjeunait avec entrain en lançant, par moment, de petits regards furtifs à Arthur et à ses parents.
L’agacement s’était mué en inquiétude. Il paraissait peu probable que Guenièvre ai été enlevée, et Lancelot n’aurait pu rejoindre le camp sans se faire voir. La seule explication plausible, bien qu’Arthur ai toujours du mal à y croire, était que Guenièvre s’était belle et bien fait la malle d’elle-même. Et voyageait probablement seule en ce moment même sur l’île de Bretagne. Sans défense, sans connaissance aucune des routes, sans savoir se fondre au milieu des pégus. Qui sait ce qu’il pourrait lui arriver. Enfin, il le savait, lui, ce qu’il pourrait lui arriver. Il se l’imaginait très bien, même. Trop bien. D’où l’inquiétude grandissante.
— Je peux avoir le sel ?
Léodagan leva les yeux de son assiette pour les poser sur son fils, puis sur la salière devant lui.
— Vous avez des bras, non ? Alors utilisez-les, qu’ils servent à quelque chose pour changer.
Yvain roula des yeux, se pencha en avant, tendit le bras et attrapa l’objet désiré.
— T’façon, on peut jamais rien demander ici, grommela-t-il.
— Si, mais pas des conneries, rétorqua Léodagan.
— Enfin, vous pouvez, mais vous risquez de vous en prendre une, dit Arthur avant d’avaler les dernières gouttes du pinard acre auquel ils avaient droit ce soir.
— Dites, ça vous tuerai d’être aimable pour une fois ? intervint Dame Séli en se tournant vers son mari. Le petit vous demande le sel, vous lui passez, c’est pas compliqué. Et vous là, continua-t-elle en se tournant vers Arthur, des mois que vous savez où elle est et que vous bronchez pas quoiqu’on vous dise, et maintenant qu’elle se barre, vous tapez sur tout ce qui bouge. Y a vraiment un truc qui tourne pas rond chez vous. Vous savez que vos chevaliers préfèrent faire des détours par la lingerie plutôt que croiser votre chemin en ce moment ?
Les torches jetaient des ombres mouvantes sur sa robe pourpre, renforçant cette aura d’assurance et de puissance qui ne la quittait jamais. Arthur haussa les épaules et ne répondit pas, reposant son verre avec un peu plus de force que nécessaire.
— Bah tient, faite celui qui s’en fiche !
— Je tape pas sur tout ce qui bouge, déjà. Et puis, si—
— Ah si ! le coupa Yvain en renversant par la même occasion les petits pois qui avait tenu en équilibre précaire sur sa cuillère. Hier avec Gauvain, on est venu vous voir pour partir en mission, et vous  avez dit que deux clampins pareils, si vous nous laissiez partir seuls, faudrait dix chevaliers pour nous retrouver, et ensuite vous avez attraper un pot de chambre et vous nous l’avez balancé à la figure.  J’ai encore la trâce juste ici. Même que ça fait hyper mal.
— Oui mais vous, c’est pas pareil, dit Dame Séli alors qu’Arthur tentait de discerner la cicatrice qu’Yvain indiquait sur sa pommette.
— Et puis zut, à la fin ! s’exclama Léodagan. S’il a envie d’engueler quelqu’un, il a le droit, merde ! C’est le roi ou pas ?
— Exactement ! renchérit Arthur en pointant sa cuillère vers Dame Séli pour appuyer les propos de son beau-père.
— Si tout le monde fout le camps, il aura l’air beau, le roi, sans aucun sujet.
— Et bah ça me donnera l’occasion de respirer un peu pour changer. Puis je m’en fait pas trop pour ça. Le château pourrait s’écrouler que vous seriez encore en train de me coller aux miches.
Un bruit de course venant du couloir coupa court à la tirade que Dame Séli s’apprêtait à répliquer. La porte s’ouvrit brutalement, butant contre le mur avec un claquement sourd pour révéler Calogrenant, essoufflé, un parchemin à la main.
— Sire ! Le rapport des espions est arrivé.
Léodagan et Dame Séli se redressèrent d’un bond, et Arthur, se levant à moitié de sa chaise, du se retenir d’arracher la missive de ses mains. Seul Yvain continuait à manger en observant la scène d’un air distant, comme si rien de tout cela ne le concernait.
— Et ben ? finit par dire Léodagan quand Calogrenant ne fit aucun signe de vouloir continuer.
— Et ben quoi ?
— Le rapport des espions ! s’emporta Arthur. Vous allez le cracher ou faut qu’on se le lise nous même.
Calogrenant déplia le rouleau et s’éclaircit la gorge, restant à une distance raisonnable de la table et de ses occupants.
— La reine aurait été vue sur la route pour la Carmélide.
— La Carmélide ? répéta Arthur avec un froncement de sourcils.
Léodagan et Dame Séli échangèrent un regard étonné.
— Mais, euh, vous êtes sur ? demanda Léodagan.
— Certain.
— Et elle est accompagnée ou elle y va seule, en Carmélide ?
— Seule, Sire. En diligence. Et toujours aucune trace de Lancelot. Personne ne l’a vu depuis qu’il est entré dans les souterrains.
— Mais qu’est-ce qu’elle fout à aller toute seule en Carmélide ? En diligence en plus ! dit Léodagan.
— Vous savez, votre fille, ça fait longtemps que j’ai arrêté d’essayer de la comprendre, répondit Dame Séli.
— Ma fille, c’est la votre aussi, je vous signale.
— Et bah on voit de qui elle tient le plus.
— Et ça date de quand ça ? dit Arthur sans leur prêter attention.
— Deux jours, Sire.
— Deux jours ? Mais ils ont foutu quoi ces cons pendant deux jours pour qu’on le sache que maintenant ?
— Les pigeons étaient malades. Ils en ont perdus trois en route, et il a fallut que l’un deux vienne jusque ici à pied.
— À pied ?
— Les chevaux étaient malades aussi, Sire.
Léodagan se tourna vers Arthur dont l’exaspération menaçait de s’extérioriser d’une façon à la fois brutale et libératrice.  
— Qu’est-ce qu’on fait, on y va ?
— Bah évidement qu’on y va ! Vous croyez quand même pas qu’elle va tenir longtemps. Elle a jamais voyagé seule, je vous rappelle. Ce serait déjà un miracle qu’elle se paume pas en route… Faites préparer les chevaux, dit-il à Calogrenant qui s’inclina et se dirigea vers la porte.
— Non mais vous êtes marteau ! l’arrêta Dame Séli. On va pas partir maintenant, il fait presque nuit déjà. On la retrouvera pas plus vite si on cane de froid en chemin.
— Ah, parce que vous venez aussi ? s’étonna faussement Léodagan.
— Un peu que je viens, vu comment vous vous êtes débrouillés la première fois.
— Bah moi, je viens pas, ronchonna Yvain. Si c’est pour se geler les pieds et se faire taper dessus par grand-père, non merci. Trop pas cool.  
— On vous a rien demandé, à vous.
Yvain, tête baissée, fit une grimace après s’être assuré que personne ne le regardait.
— Bon, ben demain matin à l’aube du coup, concéda Arthur.
Calogrenant, qui s’était arrêté à la porte, s’inclina puis s’en alla organiser le voyage. Arthur le regarda partir, ses doigts pianotant sur le bord de table avec impatience. Il avait trop attendu la première fois. Il ne referait pas cette erreur.
Le feu crépitait dans la cheminée, jetant des reflets dansants sur les murs sombres de la petite pièce. Le siège était inconfortable, avec son dossier trop droit et son bois trop dur, mais toujours plus agréable que le grand lit froid qui l’attendait là-haut. Il n’avait pas l’habitude de dormir seul et, cette nuit, les couvertures semblaient bien légères et l’air bien silencieux sans la chaleur vivante et la respiration endormie d’une autre personne.  
Le deuxième siège, à sa droite, était vide. Sans Guenièvre, ni Lancelot, ni la Dame du Lac pour s’inviter sans lui demander son avis, il se retrouvait seul. Il préférait être seul, de toute façon. Au moins, personne ne pouvait le harceler de questions plus débiles les unes que les autres. Il aurait bien put proposer à Perceval ou Léodagan de passer la fin de soirée avec lui, mais il ne se sentait pas l’énergie ni de décoder les pensées emmêlées du premier, ni de partager le soucis anxieux mais bien caché du second.
Arthur se leva pour remettre une bûche dans les flammes avant de retourner s’asseoir et de tenter, sans succès, de trouver une position confortable.
Il préférait encore être au château que dehors. Quoique la forêt offrait une paix et une tranquillité impossibles à trouver entre ces murs. Lancelot y était probablement toujours, à moins qu’il n’ai réussi à dénicher un quelconque refuge. Était-il devenu fou ? Était-il mort ? Ou l’homme en noir existait-il réellement ? S’éloignait-il de Kaamelott, ou se rapprochait-il de son ancienne maison ? Peut-être suivait-il Guenièvre, lui aussi.
Son poing se resserra sans qu’il ne s’en rende compte à l’idée que le chevalier puisse la rejoindre avant lui. Il avait très bien su, lors de l’échange d’épouses, qu’il ne la verrait jamais au bras de Karadoc, et la savoir au bras de son ancien ami l’emplissait d’un inconfort dont il se serait bien passé. Elle était sa femme, après tout. À quel moment Lancelot s’arrêterait-il ?  Le trône, le Graal, Guenièvre, … Chose certaine, il ne prendrait pas les clampins qu’Arthur se coltinait. Lui et son idée de pureté et de noblesse à la noix… Elle est où la noblesse, quand on laisse derrière soit tout ceux qu’ont besoin d’aide et de soutien ?
Et Guenièvre, sa femme, où était-elle ? En Carmélide, si son voyage s’était déroulé sans embuche. Ou était-elle terrifiée dans l’obscurité, au milieu des hurlements des loups et des oiseaux, ou bien pire encore. Il tenta vainement d’étouffer le sentiment désagréable mais coutumier qui se glissa à nouveau dans ses pensées, comme une vague qui revient sans cesse sur la plage abandonnée. C’était à cause de lui, si elle se trouvait dans cette situation. Une nouvelle faute sur une liste qui ne faisait que s’allonger. Guenièvre et Lancelot. Aconia et Manillius. Mevanwi. La Dame du Lac. Le nombre de personnes qu’il décevait ne faisait que grandir. À qui la suite ? Merlin ? Bohort ? Perceval ? Qui serait le prochain à lâcher l’affaire en réalisant qu’il n’avait rien d’un grand roi ? Lancelot pouvait bien la prendre, cette culpabilité. Avec le trône, le Graal, Excalibur et tout le reste.
Dire que Guenièvre lui avait manqué serait exagéré. Il ne regrettait pas ses pieds froids qu’elle venait toujours coller contre ses cuisses, ni les réveils nocturnes quasi-quotidiens pour avoir des discussions sur des sujets sans importance, et encore moins cette manie qu’elle avait de toujours lui demander comment c’était passé sa journée. En même temps, il ne lui avait jamais laissé beaucoup d’autres occasions de lui parler en tête à tête que lorsqu’ils étaient tout les deux dans leur plumard. Mevanwi ne l’avait jamais dérangé en pleine nuit, elle. Certes, il lui était arrivé à l’occasion de se réveiller au alentours de minuit en s’attendant à trouver Guenièvre en train de le secouer comme un prunier pour l’interroger sur la signification de tel poème ou l’origine de tel mot, mais c’était par habitude, et rien d’autre.
Il avait aimé Mevanwi. Probablement. Elle était intelligente, belle et ambitieuse. Et l’échange d’épouse n’étant pas vraiment valide, elle n’avait jamais vraiment été sa femme, et donc avait été épargnée par cette promesse faite il y a bien longtemps, bien loin d’ici.
Trop ambitieuse, peut-être. Ce qui avait commencé comme une idylle amoureuse s’était transformé en une relation réelle, pleine et entière sans qu’il n’ai le temps de le voir venir. Peut-être que, si elle n’avait pas précipité les choses en parlant à Karadoc, ils auraient pu prendre leur temps. Le temps d’apprendre à se connaitre vraiment, entre deux couloirs, cachés dans les recoins comme deux ados. Mais les mots d’amour et les gestes de tendresses avaient disparu peu à peu, laissant place à la routine froide de la royauté et des devoirs.
Il ne l’avait pas croisé depuis leur séparation. Avait évité le couloir de sa chambre et toutes ces pièces où elle avait l’habitude de se rendre. Il l’avait aperçu, une fois, de loin, alors qu’elle se promenait avec ses enfants dans les jardins, mais s’était détourné avant que la honte ne puisse s’installer au creux de son ventre.
Peu importe, Guenièvre était sa femme, et bien qu’il ai attendu longtemps, trop longtemps peut-être, il irait la chercher. Il lui devait bien ça.
Et si elle refusait ? Cette éventualité ne lui avait encore jamais traversé l’esprit. Après tout, contrairement à Mevanwi et aux autres, Guenièvre n’avait jamais été intéressée par le trône. Loin de là. Et si elle estimait ne pas avoir de raisons de revenir…
Il se leva de sa chaise, l’appréhension nouvelle l’empêchant de rester sur place, et alla faire les cents pas devant le feu qui commençait à s’éteindre doucement, le rouge flamboyant ayant cédé sa place au même orange réconfortant qui colore le ciel au coucher du soleil.
Si elle refusait de revenir … Il ne la forcerait pas. Il ne lui en avait pas donner beaucoup, des raisons de rester. La preuve, elle était partie. Et puis, si lui-même avait l’occasion de se barrer d’ici sans avoir l’impression de laisser tomber un royaume tout entier, il le ferait sans hésiter. L’idée lui était même venue une ou deux fois, aux heures les plus sombres. De plus en plus souvent depuis que Lancelot était parti. L’idée de se barrer au milieu de la nuit, et de jamais revenir.
Et maintenant, que restait-il ? Son bras droit le détestait et était, selon la rumeur, soit mort, soit fou. Sa femme s’était tirée. Ses maitresses le harcelaient à nouveau pour devenir reine. Ses chevaliers semblaient avoir oublié l’existence même du Graal. Il l’avait un peu oublié lui aussi, le Graal. Enfin, pas oublié. Mis de côté, plutôt. Parce que son bras droit s’était barré, qu’il avait fait fuir sa femme, et que malgré tout ses efforts et toute sa patience, la moitié de ses gars pigeaient rien à l’affaire, et l’autre moitié s’en cognait royalement. Parce qu’il s’était retrouvé obligé de changer d’épouse pour ne pas avoir à tuer un ami, puis à devoir se séparer de la femme qu’il aurait pu si facilement aimer pour ne pas voir les dieux punir son peuple pour ses propres conneries.
Il irait récupérer Guenièvre, comme les Dieux le voulaient. Puis se remettrait en quête du Graal, comme une marionnette entre leurs mains. Il retrouverait ces levers nocturnes, ses boutades envoyées en sachant d’avance comment l’autre réagirait, ses nuits d’orage où elle se cacherait sous la couette jusqu’à ce qu’il accepte de la prendre dans ses bras pour la rassurer, et ce petit sourire qui n’attendait rien en retour les jours où il se montrerait un peu moins rude que d’ordinaire. Oui, il avait beau essayer de se convaincre du contraire, Guenièvre lui avait peut-être un peu manqué. Un peu.  
Le sommeil le gagna sur cette pensée, et il se laissa emporter dans l’inconscience rassurante, assis dans ce siège inconfortable, la douce chaleur du feu laissant place au silence implacable des pierres.
Le soleil se leva tranquillement le lendemain, comme à son habitude, et ce furent les premiers rayons de lumière qui le réveillèrent.
Tous étaient déjà prêts à partir quand le roi les rejoignit à la grande porte. Léodagan et Dame Séli l’avaient devancés, et se tenaient droits sur leurs montures, de belles bêtes élevées en Carmélide, fières et imposantes à l’image de leurs propriétaires.
— Et ben, enfin ! dit Léodagan en le voyant arriver.
Arthur l’ignora, et observa le reste du convoi. Une seule carriole avait été préparée, largement suffisante pour les quelques affaires qu’ils emmenaient. Il s’y rendit, piochant une laine dans l’un des sacs. L’air était doux pour le moment, mais le vent froid du Nord les trouverait bien assez vite.
— Vous comptez bouger vos miches ou bien ? lui parvint la voix de Dame Séli.
— Oui, ben c’est bon, j’arrive !
Il enfourcha son cheval, et s’apprêtait à donner le signal du départ quand Calogrenant surgit des portes laissaient ouvertes.
— Sire !
Il était à bout de souffle, et chancela un moment avant de prendre une large bouffée d’air frais qui sembla lui redonner de l’aplomb.
— Quoi encore ?
— Un nouveau rapport d’espion, haleta-t-il, agitant le parchemin. La reine aurait quitté la Carmélide hier soir.
— Quitté la Carmélide ? s’étonna Léodagan. Dites, ils auraient pas un peu picolé vos espions ?
— Ils sont formels, Sire, assura Calogrenant en se tournant vers Arthur. La reine a quitté la Carmélide le lendemain de son arrivé. Personne n’a pu la retenir, et elle n’aurait divulgué à personne sa destination.
— Putain, mais qu’est-ce qu’elle fout encore, grogna-t-il, passant une main sur son visage pour tenter d’en chasser la fatigue persistante.
— Bon ben, on reste du coup, conclut Léodagan.
— Bah évidement qu’on reste, dit Dame Séli. On va pas se taper l’aller-retour pour des pruneaux. Et on attend de savoir où elle va, en espérant qu’elle aille pas se barrer hors du Royaume.
— Vous pensez que c’est possible ça ?
— Y a un an, je vous aurais dit que non, mais depuis sa lubie de partir avec le premier venu, je m’attends au pire.
La salle de bain, avec les bruits de pas qui traversaient les murs et l’odeur de boustifaille qui montait des cuisines, était bien moins propice à la réflexion que le lac, mais l’eau chaude et le doux parfum de lavande offraient une atmosphère de bienveillance qui le relaxait toujours. En partie, au moins. Pour une raison inconnue, les pierres y étaient plus claires que dans le reste du château. Et la grande fenêtre donnait sur la forêt, et laissait la lumière inonder la pièce.
Cela faisait d’ailleurs plusieurs semaines qu’il n’avait plus de nouvelles de la Dame du Lac. Envoyer des hommes à sa recherche sans se lancer dans des explications sans fins était impossible, et elle était introuvable dans le château. Un nouvel échec à sa liste, tient. En fuite, elle aussi ? Morte ? Il préférait ne pas y penser. Peut-être retournerait-elle auprès des dieux, une fois Guenièvre revenue. Probablement pas.
Déjà faudrait-il que Guenièvre revienne. Plus les jours passaient, plus la tâche lui paraissait ardue. Si Lancelot et lui l’avaient blessé au point qu’elle préfère parcourir le pays seule plutôt que de rentrer à Kaamelott, elle ne reviendrait pas pour ses beaux yeux. Il ne l’aurait jamais soupçonner en être capable, mais il la connaissait assez pour savoir qu’une fois une idée en tête, c’était peine perdu de l’en tirer. Un peu comme ses parents.
Et il ne pouvait pas ne pas aller la chercher. Pour le peuple, déjà. Que les dieux arrêtent de pourrir leurs récoltes avant que la famine pointe le bout de son nez. Puis pour elle, aussi. Quinze ans de mariage et, comme dernier souvenir, son mari dans les bras d’une femme de chevalier. Il lui devait des excuses. Si elle acceptait de l’écouter, du moins. Il en aurait été sûr, qu’elle veuille l’écouter, à une époque. Maintenant, il en doutait tout autant qu’il doutait pouvoir un jour renouer amitié avec Lancelot, retrouver une relation cordiale avec Mevanwi, ou simplement revoir la Dame du Lac.
Les excuses, il n’avait jamais été très doué pour, en plus. Un hochement de tête, en général, suffisait à faire passer le message. Un hochement de tête ne serait pas suffisant, cette fois. Loin de là. Déjà faudrait-il la retrouver, elle aussi. En espérant que rien ne lui serait arrivé entre temps. Et s’il lui arrivait quoi que ce soit… Il avait peut-être aboli la peine de mort, mais Léodagan saurait se montrer plus que créatif.
Bam-Bam-Bam !
Il sursauta, sa main glissant sur le bord de la baignoire, lui faisant perdre l’équilibre. Sa tête sombra sous la surface de l’eau un instant, le plongeant dans un univers de silence. L’eau, rendue trouble et épaisse par le savon, l’enveloppait dans un cocon loin du monde. Il ne remonta pas de suite, profitant de ce répit. Et quand l’air vint à manquer, il hésita, un instant, avant de pousser contre le fond de la baignoire, et d’émerger.
Bam-Bam-Bam !
— Sire !
Arthur crachota la gorgée d’eau qu’il avait avalé par mégarde pendant que Calogrenant continuait de tambouriner à la porte.
— Quoi encore ? cria Arthur.
La porte s’ouvrit avec un grincement, et Calogrenant entra, laissant la vapeur s’échapper de la salle.
— Ah bah, allez-y, entrez, vous gênez pas surtout.
— Vous voulez que je ressorte ? demanda Calogrenant en retournant vers la porte.
— Bah non, maintenant que vous êtes là, restez-y. Quoique… Si, allez-y. Allez me chercher Bohort.
— Mais, Sire… protesta-t-il en faisant un pas vers lui.
— Allez me chercher Bohort, et fissa ! vint la voix du roi, sans appel.
Le chevalier de Gaunes pourrait lui apporter son aide pour réparer la relation qu’il avait participé à foutre en l’air. Arthur envisagea un instant de sortir de son bain pour le recevoir, mais l’air froid qui s’insinuait par la porte laissée entre-ouverte l’en dissuada. Il commençait à avoir l’habitude de recevoir des gens dans son bain, de toutes façons. Peut-être qu’il ferait doléance ici un jour. Vu toutes les conneries qu’il se tapait, ça ne serait que justice.
Il laissa tomber sa tête en arrière, contre le rebord de la baignoire, et ferma les yeux juste un instant.
Toc-Toc-Toc.
Le bruit était léger, presque hésitant. Arthur ouvrit les yeux, surpris de s’être assoupi. Dans l’entrebâlliure de la porte, il pouvait apercevoir Bohort qui se tenait de dos, de sorte à lui laisser quelque peu d’intimité.
— Ah, Bohort ! dit Arthur. Très bien.
Le chevalier, suivit de Calogrenant, entra avec un air apeuré sur le visage.
— Vous vouliez me parler, Sire ?
— Vous n’êtes pas sans savoir que la reine est en… en voyage, et que nous la rejoindront dès qu’on connaitra sa destination finale ?
— J’en ai entendu parler, dit-il prudemment, jouant avec un fil vert qui dépassait du col de sa tunique.
— Et ben je veux que vous soyez du voyage.
— Que je sois du voyage, Sire ?
— Que vous veniez avec nous quoi.
Bohort se tourna vers Calogrenant qui haussa les épaules pour toute réponse.
— Et, euh… Puis-je vous demander pourquoi, Sire ?
— Parce que je vous le demande, répondit Arthur sèchement.
Bohort renonça à protester d’avantage.
— Je m’en vais préparer mes bagages, abdiqua-t-il.
— Voilà, faites ça, marmonna Arthur en fermant les yeux et en se laissant glisser dans l’eau jusqu’au menton.
Il entendit Bohort sortir en fermant doucement la porte derrière lui. Une bonne chose de faite. Il poussa un soupir de soulagement quand un éclaircissement de gorge lui fit ouvrir les yeux brusquement à nouveau pour découvrir que Calogrenant était toujours présent, yeux fixés sur le sol.
— Qu’est-ce que vous foutez encore là, vous ?
— Une missive du Duc d’Aquitaine, Sire, dit-il en brandissant une petite lettre au papier fin soigneusement roulé et fermé par un petit ruban de soie rouge noué en son milieu.
— Du Duc d’Aquitaine ? Ca fait combien de temps qu’on l’a pas vu celui-là.
— Je crois pas l’avoir déjà rencontré, dit Calogrenant en haussant les épaules.
— Bon ben qu’est-ce qu’il veut ? Du pognon ?
Calogrenant hésita, mais tint sa position et ne recula pas. Il déplia la lettre et se plongea dedans pour éviter de devoir regarder son roi.
— Euh… non. Il dit qu’il préfère ne pas… ne pas s’immiscer dans les affaires du couple royal, et que… que la reine l’a juré au silence, mais que comme il vous doit fidélité, il se retrouve au milieu d’une histoire qui le concerne pas vraiment. Et que pour pas privilégier l’un ou l’autre, il vous envoie ce courrier pour vous dire qu’il vous cache quelque chose contre son grès mais à la demande de la reine. Et il vous présente ses excuses.
Les mots étaient sortis à vive allure. Une fois fini, Calogrenant sera les lèvres pour s’empêcher d’en dire d’avantage, et regarda droit devant lui.
— Attendez, donc elle est en Aquitaine là ? dit Arthur après un instant de silence.
— Il semblerait, Sire.
— Et on peut savoir ce qu’ils foutent vos espions ?
— Ben… On sait pas bien, Sire.
— Et c’est le Duc qui nous envoie ça ?
— Oui.
— Bon, ben préparez un voyage pour l’Aquitaine alors, commanda Arthur d’un ton résigné. Départ dans deux jours, pas un de plus.
— Deux jours, Sire ? Mais c’est à peine assez pour —
— Et ben démerdez vous ! Et puis dégagez.
Qu’est-ce qu’elle allait foutre en Aquitaine ? Le Duc avait pas donné signe de vie depuis… depuis son couronnement, au moins. Et vue la distance entre l’Aquitaine et Kaamelott, elle devait avoir sacrément envie d’y aller. Mais qu’est-ce qu’elle pouvait bien foutre ? L’Aquitaine… Il ne l’aurait avoué à personne, et certainement pas à elle, mais il ne pouvait s’empêcher d’être impressionné.
— Je comprends toujours pas pourquoi je dois venir, moi, bougonna Merlin.
Il était assis, bras croisés, sur la banquette d’une des carrioles qui les mèneraient jusqu’à la côte où un bateau les attendait.  
— C’est pas vous qui vous plaignez tout le temps comme quoi un druide peut pas faire de magie avec un toit au-dessus de la tête ? dit Léodagan.
— Si, et alors ?
— Ben voilà, vous partez pour au moins deux semaines avec juste le ciel au-dessus du citron, profitez-en.
— Un druide peut pas faire de magie sur la mer non plus, je vous signale, rétorqua Merlin.
— Au final, un druide, ça peut faire quoi ? s’agaça Dame Séli, assise en face de lui. Va falloir nous l’expliquer un jour, vu tout le pognon qui se fait larguer dans vos poches.
— Merde ! dit Merlin pour toute réponse, avant de se tourner vers la fenêtre pour observer les servants s’affairant autour des derniers bagages.
Au milieu de toute cette agitation, Arthur et Bohort, dont la motivation avait plus que doublé en apprenant la destination finale, se tenaient face à ceux qui seraient responsables du pays durant leur absence. Élias, Calogrenant, Karadoc et Perceval grelottaient dans l’air frais du matin, peu certains de ce pourquoi ils étaient là.
— Bon, on laisse le Royaume entre vos mains pendant deux semaines, expliquait Arthur. Trois, grand maximum. Vous ne prenez aucune décision tant qu’on est pas revenu, et vous essayez de pas faire cramer le château. C’est compris ?
— Je vous signale que je suis pas ici pour diriger un royaume moi, dit Élias, emmitouflé dans un épais manteau de fourrure noire. C’est pas mon taf ça.
— Dites, qui est-ce qui paye les plumes de corbeaux séchées et toutes ces autres conneries dont vous avez besoin pour faire je sais pas quoi ?  
— Ben… C’est vous, concéda l’enchanteur.
— Donc si c’est moi qui vous paye, vous faites ce que je vous dit, point barre.
— En fait, pendant que vous êtes pas là, c’est nous les rois, remarqua Karadoc avant qu’Élias ne se remette à argumenter.
— Ouh là là, attendez ! dit Perceval, agitant ses mains en signe de rejet. Je veux être roi de rien du tout moi.
— Mais vous ne serez pas roi, expliqua Bohort calmement pendant qu’Arthur perdait rapidement patiente. Vous allez simplement avoir des responsabilités plus importantes que d’habitude pendant notre absence.  
— Ah ouais, dit Perceval, glissant ses pouces sous sa ceinture, les yeux soudain emplis de fierté devant la confiance du roi. Les responsabilités, c’est bon. On sait faire.
— On est d’accord que vous vous occupez juste des trucs urgents et pas trop grave, insista Arthur. Et si jamais y a un problème, Élias nous enverra un message en utilisant les dites plumes de corbeau séchées qui ont couté un bras.
— Je suis pas messager, moi, grommela l’intéressé. Et bon courage pour envoyer des messages avec des plumes de corbeau.
— Vous en faites pas Sire, dit Calogrenant. Ça va bien se passer.
— C’est ça, marmonna Arthur, peu convaincu. Bon, barrez-vous.
Ils s’en allèrent avec un dernier au revoir, disparaissant derrière les grandes portes qui se refermèrent sur eux avec un claquement sourd. Le vent se faisait de plus en plus fort, annonçant des nuages gris et maussades. Aucun chant d’oiseaux ne venait de la forêt, et même le parfum de la rosée matinale ne semblait pas vouloir entamer la journée. Le soleil se révélait timidement à l’Est, comme fatigué d’avance du trajet qu’il lui restait à parcourir.
— Prêt, Sire ? demanda Bohort d’une voix enjouée à l’idée du voyage qui les attendait tout en resserrant sa laine autour de ses épaules.
Arthur soupira. Au moins, le ciel bleu et le soleil joyeux d’Aquitaine lui changeraient les idées.
— Prêt.
Le convoi se mit en route alors que la première pluie du printemps commençait à tomber.
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daisy-reflet · 3 years
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Gruvia Week 2021 ~ 6 Agony
JOUR 6 Agonie (Agony)
(For english version) You can translate this fanfic with google translate maybe ?
Il se souvient. Il s’en souvient comme si s’était hier. Pendant longtemps il avait considéré que le pire jour de sa vie fut la fois où Ul s’est sacrifié pour lui. Mais il avait vécu quelque chose d’un même niveau voire pire.
Il se souvient de ce mage de glace à la con à cause duquel il s’était battu contre elle. Invel qui s’appelait. Il leur avait fait son pouvoir du « Ice Lock » sur lui et sa mage d’eau. Ce pourvoir permet de sceller l’esprit des gens et de les utiliser comme de vulgaire marionnette. Tous les deux s’étaient donc affronter à avec comme objectif final : la mort d’un des deux mages. Rien que d’y penser il avait encore envie de lui mettre son poing dans la figure à celui-là !
A cause de lui, ils s’étaient battus l’un contre l’autre contre leur volonté. A cause de lui, elle s’était planter une épée d’eau dans le corps pour ne plus avoir à se battre contre l’homme qu’elle aime. Même s’il avait fait de même. A cause de lui, elle avait perdu beaucoup de sang et lui aussi.
A cause de lui …
A cause de lui, et de sa perte de sang abondante elle lui en avait fait don du sien pour qu’il puisse survivre. A cause de lui, s’il avait été plus rapide, c’est lui qui aurait pu lui donner son sang. A cause de lui et de sa faiblesse et de son incapacité à la protéger. A cause lui ce jour fut un jour maudit.
Une lumière plus qu’aveuglante envahit la pièce. Il plissa les yeux car le changement de luminosité était assez brutal. Une petite voix inquiète retentit dans la pièce encore sombre jusqu’à maintenant.
« Gray-sama vous ne dormez pas ? »
Il ne répondit pas. C’était un peu idiot comme question non ?
« Qu’est ce qui ne va pas Gray-sama ? Ne restez pas tout seul dans le salon avec la lumière éteinte »
Elle avait une voix qui se voulait douce et rassurante et il sentit qu’elle s’approcha de lui et s’installa à ses côtés sur le canapé.
« Non ce n’est rien » rappliqua-t-il d’une voix basse en soufflant presque ses mots.
« Ce n’est pas rien, sinon cela ne vous empêcherez pas de dormir »
Touché. En même temps c’était stupide comme réponse. Il souffla se préparant à tout avouer.
« C’est juste que je me rappelle la fois où tu as failli mourir, ça me rappelle la mort d’Ul.»
Elle laissa un blanc. Ses yeux semblaient se plongeait dans le passer. Elle posa ensuite une main chaude et rassurante sur celle plus froide du mage de glace. Elle souffla doucement :
« Ça va faire deux ans maintenant Gray-sama, c’est du passé… »
« Je sais, mais j’ai vraiment cru que tu … enfin ... »
Sa gorge se noua, il n’arriva pas à le dire. C’était trop dure pour lui, une sorte de torture à laquelle il ne voulait plus penser. Il avait cru mourir ce jour-là, en même temps qu’elle mais son désir de vengeance envers Invel l’avait maintenu en vie. Il serra les dents et recroquevilla ses doigts en enfonçant presque ses ongles dans sa paume froide comme pour se punir.
En voyant que cela l’affectait encore beaucoup, la bleutée décida de prendre le ténébreux dans ses bras. Il se laissa faire et profita simplement de la douce chaleur que lui procurer la jeune femme.
« Vous savez, Juvia comprend ça lui arrive souvent de faire encore des cauchemars à propos de votre « mort ». »
Elle desserra l’étreinte et elle finit par le regarder dans ses yeux gris sombre. Il avait l’air assez surpris de sa révélation.
Alors, elle aussi… elle y pensait encore ?
« Mais c’est toi qui t’es sacrifier pour moi ! Je n’ai même pas réussi à te protéger, je … »
« Juvia ne parle pas de cette « mort » là »
Le brun s’arrêta net dans sa phrase et haussa les sourcils un peu surpris que Juvia lui ai coupé la parole.
Pas de cette « mort » là, mais de quoi parlait-elle alors ?
« La fois ou les dragonoïdes ont visé Juvia et que vous l’avez poussé pour vous les prendre à sa place... »
Elle ne pourrait jamais l’oublier. Elle avait juste entendu Lyon hurler son prénom et à ce moment elle avait senti qu’on la poussait sur le sol dur et sombre de ce champ de bataille. Et là, l’horreur c’est dérouler sous yeux, elle avait vu son cher Gray transpercé de toute part par des rayons laser. Ses yeux bleu océan s’était écarquillaient à cette vue macabre. Et puis un dernier rayon traversa le front de ce dernier sans le moindre scrupule.
A ce moment le cœur de Juvia avait été brisé, quelque chose en elle la torturait au plus haut point comme si tout venait de s’arrêter comme si le pire qu’elle puisse imaginer venait de se produire, comme si elle ne voulait pas réaliser totalement ce qu’elle venait de voir. Elle hurla à plein poumon de toute ses forces, comme si cet acte aller réveiller ce qui n’était plus que le cadavre de la personne qu’elle aime. Mais rien n’y fit, le corps sans vie de Gray gisait au sol sans qu’elle n’arrive à se persuader que tout ça était réel.
Il devait avouer qu’il avait oublié ce moment où il s’était sacrifié sans hésiter pour elle. Il pensait toujours qu’il avait bien fait et que si c’était à refaire, il le referait. Il avait agi comme par reflexe, sans doute qu’il tenait à elle bien plus qu’il ne voulait l’avouer…
« Vous aussi Gray-sama vous vous êtes sacrifié pour Juvia. Combien de fois avez-vous sauver la vie de Juvia. Rien qu’au moment de notre première rencontre vous l’avez sauvé d’une chute mortelle alors que nous étions ennemis.»
Sa voix tremblait légèrement et était un peu autoritaire.  Elle serrait de sa main droite nacré le pantalon de son pyjama à cause de la frustration qu’elle ressentait envers elle-même. Les sourcils de la jeune femme se baissèrent en se rappelant ça. Combien de fois avait-t-elle revu ces cauchemars ? Combien de fois ?
Il se sentait mal alaise, il ne savait pas vraiment comment répondre face à une telle déclaration. Mais avec ce qu’elle venait de dire il se rendit compte à quel point il s’aimait l’un l’autre. Et il savait qu’elle n’hésiterait pas à se sacrifier pour lui de nouveau, comme lui le ferai.
« C’est vrai, mais le pire c’est que je sais que ça peut se reproduire, c’est ça qui m’inquiète »
Il arrivait enfin dans le cœur du problème. La chose qui le terrifié à chaque fois, la raison pour laquelle il avait rejeter Juvia tant de fois : il avait peur de la voir mourir, de voir mourir les gens qu’il aime et de les voir se sacrifié pour lui. Il en avait une boule en ventre rien qu’en y pensant.
« Juvia vous doit tellement Gray-sama, sa vie vous appartient, elle vous l’a déjà dit, pour elle donner sa vie pour vous est un honneur ! »
Elle était souriante en disant ça. Comme si cette phrase était censée le réconforter. Avait-elle compris que cela serait un cauchemar pour lui de revivre ça ? Avait-t-elle compris qu’il été prêt à tout abandonner même un avenir heureux avec elle juste pour que cela ne se reproduise plus ?
« Tu ne comprends rien »
Il l’entoura de ses bras musclés en la serrant fort contre lui, comme pour l’empêcher de partir. Il approcha son visage de l’oreille de la bleutée qui rougit presque instantanément en sentant son souffle froid sur le haut de sa nuque et murmura d’une voix grave et sérieuse :
« Pour moi te voir partir serait pire que la mort, ça serait une agonie. »
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sammyjomcl · 4 years
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Cela faisait longtemps que je n'avais pas écrit quelque chose... mais là j'avoue que l'épisode 11 m'a un peu frustrée vu que ça commençait bien... Nath en uniforme... enfin! Et hop, episode fini. J'en voulais plus! Et comme on n'est jamais mieux servi que par soi-même... je vous partage un petit texte écrit sur mon téléphone en une petite heure donc désolée si jamais vous trouvez des petites coquilles malgré mes relectures! Cette petite histoire suit directement la fin de l'épisode. C'est plutôt coquinou, y a pas de rapport décrit mais on reste dans le roleplay avec Nath en uniforme. C'est pas grand chose mais ça reste un moment de couple comme j'aimerais en voir souvent sur le jeu.
Je le rajouterai aussi sur le forum sur mon topic d'histoires, qu'il faudra que je clôture un jour d'ailleurs...
Bonne lecture à celles qui auront le courage de se lancer à suivre ce petit texte! A LIRE QUE SI VOUS AVEZ FAIT L'ÉPISODE 11.
******
J'ai presque envie de m'endormir mais mon envie de plus prend le dessus. Je suis toujours blottie, nue, contre mon bel inspecteur de police après un moment de passion bien mérité. Enfin nous avons pu nous retrouver. Ses doigts jouent doucement sur ma peau, dans de lentes caresses aériennes et rien que ces petits gestes menacent de me faire frissonner. Je me retiens de soupirer de satisfaction et tourne la tête pour voir observer mon Apollon. Mes yeux rencontrent les siens et je note qu'il a un sourire amusé aux lèvres.
-Je n'ai pas le souvenir d'avoir raconté de blagues pendant notre... "interrogatoire". Qu'est ce qui vous fait sourire ainsi, inspecteur?
Il se met franchement à rire et je jubile de le voir détendu, visiblement heureux et surtout, dans mes bras.
-Ma chère Su, quand je t'ai passé les menottes, je n'imaginais pas que tu te serais totalement prise au jeu. Je t'ai trouvée particulièrement excitée... et excitante. C'est vraiment l'uniforme qui te fait cet effet-là ?
Je fais la moue quelques secondes avant d'y réfléchir. Je me redresse et mes yeux se perdent sur son corps. Je ne peux m'empêcher de rire doucement à mon tour en remarquant qu'il porte encore la chemise de son uniforme, ouverte complètement sur son torse... et rien d'autre.
-Hum... je n'y ai jamais pensé sérieusement mais l'uniforme rend super bien... ou plutôt il te va terriblement bien et ça me fait craquer. Après si tu veux essayer de louer d'autres uniformes... pour qu'on compare...
-Je suis déjà content que mon uniforme n'ait pas été abîmé. J'ai cru que les boutons de la chemise allaient lâcher sous tes ongles!
-Peut-être la prochaine fois...
Je lui dis ça en me mordant la lèvre et ses yeux pétillent, si bien que je sens qu'on va rentabiliser cet uniforme pendant encore un petit moment. Mais j'ai envie de lui parler un peu aussi...
-J'avais surtout besoin de te retrouver, Nath. Ne pas se voir à cause du boulot, je comprends. On ne peut rien y faire. Mais ça fait un moment qu'on ne fait que se croiser et l'inquiétude de te voir partir pour une mission dangereuse... tout ça me fait vraiment apprécier chaque seconde ensemble et je veux en profiter à fond.
Il n'y a que de la compréhension et de l'affection  dans ses yeux dorés. 
-On a encore toute la soirée et la nuit juste pour nous. Et... je sais que j'aurai pas mal de travail encore certains jours à venir mais je vais aussi faire ce que je peux pour avoir un peu de repos. Peut-être même des vacances...
-Oh j'adorerais qu'on programme quelque chose !
-Si ça te dit on peut continuer à en parler dans la cuisine. J'ai préparé des petites choses qu'on peut cuisiner à deux.
Je dois avouer que l'idée de cuisiner à deux puis de me remplir un peu le ventre me séduit complètement.
-Je ne peux pas te résister quand tu me parles comme ça... d'ailleurs... tu remets ton uniforme?
-...
-Je l'amènerai chez le pressing demain, promis!
Il secoue la tête alors qu'il explose de rire. Il s'extirpe du lit et me regarde droit dans les yeux alors qu'il remet chaque vêtement doucement. Je ne rate pas une miette du spectacle, le tissu glissant sur sa peau, moulant ses muscles... Il a bien raison, l'uniforme me fait de l'effet mais son charme naturel reste ma plus grande faiblesse.
-Et toi ma chérie, tu devrais aussi t'habiller. Te mettre en uniforme de travail peut-être ?
-Euh... je n'ai pas d'uniforme si ce n'est un tablier.
-C'est déjà pas mal non? Ça ne te dit pas de jouer le jeu?
Son petit sourire en coin en dit long.
-Tu veux dire... le tablier et... c'est tout?
-Tu as besoin d'un tablier de toute façon, on va en cuisine...
Il soutient mon regard avec un petit air de défi mais je vois bien que l'idée lui plaît beaucoup. Hum... nue sous le tablier? Après tout... pourquoi pas... 
-A vos ordres inspecteur!
Il s'attendait sûrement à ce que j'oppose de la résistance. Je me lève et me dirige vers la cuisine, son regard m'accompagnant sur tout le trajet. J'attrape un tablier et j'allais l'attacher quand je sens ses mains se saisir des ficelles afin de le faire lui-même. Ses doigts effleurent délibérément ma peau et j'adore ça.
Je ne vais pas me mentir, le tablier ne couvre pas grand chose et je suis du coup presque nue dans la cuisine, sous le regard de braise de mon beau blond qui a l'air satisfait de son plan. Je ne vais cependant pas me plaindre, c'est très... stimulant.
-Alors, qu'est-ce qu'on cuisine?
Il a du mal à détourner ses yeux de moi mais il finit par sortir différents petits plats et je suis épatée en voyant ce que j'ai sous les yeux.
-Tu as fais de la pâte à pizza et tu as préparé de la sauce ? Oh tu as même préparé de la garniture... on va se faire une superbe pizza!
- C'est l'idée...
Je voudrais presque prendre une photo de mon officier qui cuisine comme un pro. Il étale avec dextérité la pâte et en peu de temps elle prend forme, prête à être garnie. 
On prend peu de temps pour cuisiner en général et là je trouve ça super qu'il ait pris sur son temps de repos pour préparer un bon repas, d'autant que c'est super mignon de voir qu'il n'a jamais oublié son affection pour la cuisine italienne. J'ai cependant l'impression qu'il passe plus de temps à me regarder qu'à penser à la pizza. Je ne peux pas lui en vouloir, d'autant que le voir en uniforme dans la cuisine est une grande source de distraction. Mais chaque chose en son temps.
Blanche vient se frotter contre les jambes de son maître. Il est vrai que nous l'avons un peu oubliée depuis un petit moment.
-Ma Blanche... je vais te donner à manger pendant que Su finit de préparer la pizza.
Il me jette un petit regard alors que je m'attelle à finir de déposer la garniture sur ce qui va devenir une bonne pizza faite avec amour. Une fois au four, je sors de la cuisine et retrouve mon cher et tendre en train de caresser Blanche qui mange son repas.
-Ta petite princesse aux poils longs te réclame souvent tu sais.
-Elle me manque aussi. Savoir mes amours à la maison pendant que je m'occupe de délinquants, parfois ça me donne juste envie de leur sauter à la gorge pour qu'ils avouent vite fait et que je puisse rentrer vous retrouver... malheureusement, ce n'est pas si simple.
Il se lève et s'approche de moi. L'ambiance légère qui règne dans l'appartement depuis que je suis rentrée devient un peu plus sérieuse. Il pose son front contre le mien et passe une main dans mes cheveux.
-Je voudrais être là. Tout le temps. Pour te soutenir quand tu as du boulot. Pour t'emmener au restaurant. Pour me poser au Cosy Bear juste pour te voir t'activer dans tous les sens. Pour passer une soirée à rien faire. Ou même pour essayer une série d'uniformes et répondre à tes désirs.
-Je sais.
-Quand je suis sur le terrain ou même au poste... je me donne à 100%. Parce que je sais que ça en vaut la peine, de se battre pour que la société soit un peu plus sûre. Alors je fonce. Et je sais que quand mon travail est bien fait, je peux laisser tout ça derrière moi et rentrer te retrouver. Je sais que ce boulot me prend trop de temps. Mais tu es ce que j'ai de plus précieux. Je suis fier de ce qu'on a, de ce que nous sommes devenus. Et je suis vraiment désolé de te causer du souci, Su... je me doute que ça doit aussi t'affecter dans ton travail.
-Nath... Ne sois pas désolé. Je suis la première ravie que tu aies trouvé ta voie. On savait tous les deux que ça ne serait pas facile tous les jours. Tu aimes ton travail et tu le fais bien. Du moment que tu me reviens... Mais plus j'y réfléchis... plus je pense que jamais je pourrai être totalement sereine en te voyant partir. Il faut juste que j'aprenne à vivre avec cette angoisse pour la gérer et ne pas la laisser me pourrir.
Il embrasse mon front puis descend sur chacune de mes joues jusqu'à couvrir mon visage de baisers. Il glisse jusqu'à mon oreille...
-Dis-moi ce qu'il te faut pour que ce soit plus supportable. N'hésite jamais à me parler même si ce n'est pas facile. Je peux tout entendre venant de toi. Je sais qu'on a des exemples peu encourageants sous les yeux... rien que quand je vois Éric et comment son couple a tourné...
Il me serre fort contre lui et je l'étreins à mon tour.
-Je refuse que cela nous arrive. Je sais qu'on ne maîtrise pas tout et que les choses évoluent de façon étrange mais j'ai passé bien assez de temps loin de toi. Je suis prêt à te menotter au lit pour te garder près de moi...
-Hum inspecteur, ne seriez-vous pas en train d'abuser de votre autorité ?
Je sens que cette discussion nous a fait du bien et que je suis plus légère. Les mains de mon cher inspecteur se promènent dans mon dos et descendent de plus en plus alors qu'il plonge ses lèvres dans mon cou. J'aurais pu rire devant la situation précédente : lui en uniforme et moi nue sous mon tablier, en train de parler sérieusement. Mais au final, on a laissé tomber nos barrières, notre stress du quotidien et là on peut juste profiter.
-Nath... il faudrait peut-être surveiller la pizza  non? Ça commence à sentir super bon...
Il desserre son étreinte légèrement et soupire.
-J'imagine qu'il vaut mieux éviter de faire cramer l'appartement...
-Oui et reprendre des forces c'est pas plus mal. Parce qu'après je compte bien utiliser les menottes sur toi.
-Tu vas utiliser mes menottes contre moi? C'est la honte pour un flic de se faire avoir de cette façon...
Je me mets sur la pointe des pieds pour murmurer à son oreille...
-Je te promets de bien les utiliser, tu n'auras pas à regretter et peut-être même que tu en redemanderas...
Je me dirige vers le four pour en extraire la pizza et l'amener à table. Nath me dévore des yeux et je vois bien que ma proposition lui donne envie de remettre le repas à plus tard. Je ne me démonte pas et fais le service. Il finit par me rejoindre à table et je dois me retenir de glousser comme une lycéenne. Le reste de la soirée s'annonce excellent et finit de tourner la page sur ces jours d'anxiété.
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warlords-rpg · 3 years
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L'alchimie
L'alchimie est un art délicat : elle n'est pas un don inné, mais bien le résultat d'un grand nombre d'années de mentorat et de spécialisation. La discipline n'est pas enseignée à l'Université de Villevieille, qui la considère trop instable et refuse de la considérer comme une science, creusant un fossé entre les alchimistes et les scientifiques. De ce fait, la formation des alchimistes se fait par des mentors, qui forment un petit nombre de personnes à la fois — deux ou trois, le plus souvent.
Utilisation
Il existe de nombreux domaines de spécialisations runiques, qui s'appliquent à tous les aspects de la vie cathanaise : protection, agriculture, médecine, amélioration, ingénierie, stabilisation, affliction, etc. La quasi-totalité des alchimistes n'ont qu'une spécialité. Une fois leur formation jugée adéquate, des cités-États ou des particuliers peuvent les employer pour les assigner à des travaux dans leur domaine. Les alchimistes peuvent aussi vendre leurs services dans les villages, de façon plus ou moins itinérante.
Réputation
L'utilisation des runes est un sujet à débat dans un grand nombre de sociétés, qui, malgré l'offre et la demande répandue dues à leur praticité, fait grincer des dents dans certaines régions et dans certaines castes.
Dans les grandes villes, les alchimistes sont très en demande et jouissent d'une réputation élitiste qui les sépare grandement de la population générale. Les années d'études nécessaires ainsi que le nombre limité de mentors a tendance à rendre cet art obscur au yeux du petit peuple et à pousser les gens à se méfier d'un sujet si jalousement gardé. De plus, la rivalité entre l'alchimie et les sciences savantes, sans cesse accrue par les critiques de l'Université de Villevieille, a tendance depuis quelques siècles à accentuer la division entre les cercles pro-alchimie et les groupes qui la redoutent.
Dans le Nord, les runes sont vénérées et respectées pour leur puissance. Il est tabou de les utiliser dans un cadre qui n'est pas approuvé par les conseils locaux. Une crainte ancestrale des Anomalies et des Vestiges, enseignée aux enfants dans les contes et les légendes, rend les populations nordiques incroyablement méfiantes envers les nouvelles runes et les pousse à préférer les anciennes écritures, qui ont déjà fait leurs preuves, et surtout, à jauger soigneusement chaque inscription de rune.
Dans le Sud, l'utilisation de l'alchimie est souvent mal vue, surtout dans les cercles érudits. On préfère, à l'instar de Villevieille, se reposer sur la technologie, l'ingénierie et les études de matières plus concrètes. Cette rivalité avec l'alchimie pousse les cercles savants locaux à se dépasser. C'est pourquoi on y trouve les esprits les plus aiguisés et les théories scientifiques les plus prometteuses. Les populations rurales, elles, semblent accepter que l'alchimie peut être utile à la vie quotidienne.
Sur l'ensemble du territoire, on a toutefois conscience de l'utilité et de la nécessité des alchimistes, ne serait-ce que pour endiguer certains lieux de corruption. La chasse aux alchimistes et les lynchages sont rares et durement réprimés, même dans les sociétés qui y sont farouchement opposées — du moins, tant que les autorités locales sont informées.
Les alchimistes dans la Compagnie
La Compagnie utilise l'alchimie comme un atout précieux et se targue d'avoir des alchimistes d'exception. Puisqu'elle a essentiellement besoin d'alchimistes de guerre, spécialistes de la protection, des armes et, parfois, de la médecine, toutes les autres spécialités sont sous-représentées. Les alchimistes ayant une autre spécialisation que celles privilégiées par la Compagnie n'en demeurent pas moins libres de rejoindre la troupe et peuvent apprendre auprès des mercenaires-alchimistes ou abandonner leur spécialité pour passer à un autre métier.
Les alchimistes de la Compagnie couvent jalousement leurs ouailles runées et considèrent leur art comme étant un savoir ancestral qui se transmet entre les quelques alchimistes de chaque bataillon. Au fil du temps, les alchimistes-mercenaires ont raffiné l'art de l'alchimie de guerre, ce qui les a rendus particulièrement célèbres. Ces alchimistes ont bonne réputation parmi leurs pairs en raison de leur maîtrise exquise de ce type de runes, quand bien même leur surprotection de leurs secrets alchimiques est parfois critiquée. Il n'est pas inédit, par exemple, qu'une recrue alchimiste choisisse la conscription afin de venir apprendre l'art des runes martiales auprès des alchimistes de la Compagnie.
Leur présence est d'autant plus nécessaire que les runes portées par les mercenaires doivent être régulièrement réactualisées. En cas contraire, elles perdent de leur force et s'épuisent. Dans ces cas, les réactions peuvent être physiques ou mentales : des douleurs, des infections, des faiblesses, voire une mutation de la rune (voir La corruption, ci-dessous).
La corruption
Parfois, l'humanité et la nature sont victimes de runes corrompues. Lorsqu'elles sont trop longtemps délaissées et qu'elles ne sont pas renouvelées, les runes continuent d'essayer de se nourrir de l'énergie environnante — c'est ce qui les rend néfastes. Elles absorbent l'énergie des alentours, perdent leur vocation initiale, et causent d'irrémédiables dommages. C'est pourquoi les ruines intouchées sont des lieux de grand danger et qu'il est essentiel de les trouver avant que la corruption s'étende.
Les formes de corruption diffèrent selon les runes et leur puissance, mais également en fonction des réceptacles qui les accueillent. Les plus courantes prennent la forme de déformations physiques, de maladies et d'excroissances qui parfois s'éteignent seules en handicapant tellement leur hôte qu'il est impossible pour la rune corrompue de continuer sa croissance.
Les Vestiges
Lorsqu'un corps est entièrement soumis à la corruption d'une ou de plusieurs runes, l'humanité finit par disparaître. On nomme ces réceptacles les Vestiges. Il s'agit d'êtres vivants — ou du moins, c'est ce que l'on déduit — dénués de raison et d'intelligence, que les runes rendues néfastes ont altéré de façon significative. Autrement dit, il s'agit de coquilles vides mues uniquement par la nature de leurs runes corrompues.
On utilise le terme « Vestiges » dans les cercles plus instruits, mais communément, on désigne ces créatures par des noms moins soutenus : monstres, impurs, démons, ou encore engeances selon les régions et les préférences.
Concrètement, les Vestiges sont des runes devenues hors de contrôle et qui cherchent de quoi accroître leur puissance en se nourrissant de l'énergie et des forces qui les entourent, fragilisant les structures et nécrosant les corps corrompus, qui finissent par se décomposer. Ces vaisseaux ne sont alors plus qu'un moyen de transport pour les runes, qui cherchent toujours plus d'énergie à absorber. Les végétaux corrompus se propagent à la manière de parasites, souvent par les sols, le pollen ou les graines. Les Vestiges animaux ou humains, quant à eux, cherchent le contact d'êtres jeunes et énergiques, ce qui leur donne une réputation de « chasseurs de chair fraîche ». Leur puissance est généralement proportionnelle à la puissance de la rune et à l'étendue de la corruption : plus elle est ancienne, instable et répandue, plus les Vestiges seront brutaux et violents.
Le toucher d'un Vestige est marquant, car il laisse une marque brûlante qui peut s'infecter, voire provoquer une corruption localisée qui peut se propager si la marque n'est pas rapidement examinée par des spécialistes de l'alchimie. D'autres, plus extrêmes, préconisent l'amputation et la destruction de la zone marquée, tout simplement.
Des objets ou des lieux peuvent également être qualifiés de Vestiges s'ils deviennent corrompus par des runes. Par exemple, un champ runé pour l'abondance des récoltes pourrait devenir stérile, ou une arme provoquer des effets néfastes sur la personne qui la tient.
Les Anomalies
Ça n'est pas tous les êtres vivants qui se voient consommés entièrement par la corruption des runes. Dans d'autres cas, on parle d'Anomalies : il s'agit le plus souvent de personnes runées qui subissent le contrecoup de leurs améliorations, mais que les runes n'ont pas complètement asservi. La corruption peut modifier leur personnalité et leur apparence, mais leur intelligence et leur conscience est préservée. C'est un terme aussi péjoratif qu'effrayant.
Ces Anomalies inquiètent les populations, notamment les plus rurales, qui sont les plus touchées par les Vestiges. Les Anomalies sont traitées comme des parias et sont le plus souvent ostracisées. Si elles effraient autant, c'est que leur nature est similaire à celles des Vestiges, et qu'on craint que tôt ou tard, elles deviennent des Vestiges à leur tour.
Les rumeurs veulent que ces aberrations soient le résultat des expériences d'alchimistes ayant tenté d'outrepasser les lois de la nature, par exemple en tentant de transférer leurs âmes dans un autre corps pour atteindre l'immortalité. Ces Anomalies sont capables d'utiliser leurs runes dans des manifestations violentes, visant le plus souvent à se protéger, puisqu'on les ostracise et les chasse des villages, en plus d'en faire le centre de légendes urbaines horrifiques. D'autres estiment plutôt qu'il s'agit de personnes runées n'ayant pas eu accès à des alchimistes pour renouveler leurs runes, et qui doivent malheureusement vivre avec les conséquences.
Causes et précautions
Les cercles académiques ne sont pas certains des origines de la corruption et encore moins de ses manifestations tant elles sont nombreuses et dangereuses à étudier. Il existe plusieurs hypothèses à ce sujet, qui sont parfois étroitement reliées à de la superstition. Pour certains, il s'agit de cadavres revenus à la vie, tandis que d'autres dénoncent une multiplication abusive et néfaste de l'alchimie, qui nourrit la corruption.
Sensibles aux événements célestes, les populations craignent les éclipses ou les lunes rouges — celles-ci, dit-on, favoriseraient la corruption, mais également les situations hors du commun ou les crises. Il a par exemple été observé que, lorsqu'un grand nombre de personnes meurent à un endroit fortement runé (par exemple, à la suite d'une bataille), le terreau devient fertile pour la propagation des effets néfastes des runes trop longtemps négligées.
Les alchimistes, les archéologues et les personnes qui chassent les artefacts dans les ruines sont particulièrement sensibles au concept de corruption des runes, puisque tous fréquentent avec assiduité des lieux où se trouvent potentiellement des runes instables. Il est dans leur intérêt d'être rapidement capables d'identifier un lieu ou un objet corrompu et de s'en éloigner le plus rapidement possible.
Il n'existe pas de remède contre la corruption. Si on n'arase pas tout simplement les runes rendues nocives par le temps et la négligence, c'est notamment par peur de la réaction provoquée par un signe corrompu qui s'heurte à une destruction pure et simple de son environnement. Ainsi, une Anomalie, une corruption partielle ou un lieu vicié ne peuvent être qu'endigués par d'autres runes, ce qui alimente un cycle qui doit être surveillé constamment sous peine d'accroitre la corruption.
Premier contrat (introduction à l'intrigue) : Dimanche 6 à 18h!
A lire également :
Runes, origine et leurs utilisations Cathan, politiques et cités-états Cathan, géographie et société La compagnie, origine et fonctionnement La compagnie, recrutement, spécialités et valeurs Résumé du projet
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radcaen · 4 years
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La confusion entre sexe et genre
"Le sexe et le genre sont différents ! Le sexe ne définit pas le genre." -Every TRA ever-
S'il y a bien quelque chose qu'on finit par enregistrer quand on parle avec des activistes trans, c'est que le genre et le sexe sont différents, et que l'un ne définit pas l'autre. Une femme est une être humaine de n'importe quel sexe, qui se sent femme, ou s'identifie au genre féminin, peu importe ce que cela signifie.
Outre les déjà nombreux problèmes de cette définition (si une femme est une femme, qu'est-ce qu'une "femme" ? quel est le genre "féminin", et comment le définir ? si le sexe ne définit pas le genre, la moitié de la population ne devrait-elle pas être trans ? sans parler du fait que le mot femme décrit un sexe, à la base, pas un genre...), force est de constater qu'elle n'est pas appliquée en pratique par les activistes trans.
Car oui, le sexe et le genre sont différents... pas entièrement séparés puisqu'en réalité le genre est forcé sur les individus en raison de leur sexe à la naissance, mais n'empêche que les deux ne sont pas du tout la même chose. Le sexe est notre moyen de reproduction, il est binaire, et il s'agit d'une simple fonction biologique. Le genre est un rôle social attribué au sexe et, dans notre société, il est tellement ancré qu'il paraît inné.
Finalement, si on s'arrêtait là, les activistes trans et les féministes radicales pourraient se mettre d'accord : le sexe et le genre sont deux choses distinctes, à ne pas confondre. Dommage qu'en pratique, les activistes trans ne fassent que confondre les deux, les inverser et les mélanger, mais que quand ça les arrangent. Voyons un peu ça plus en profondeur.
La confusion du langage
Par où commencer ? Difficile de savoir tellement ce champ est vaste, mais je vais commencer par le début : femme et homme. Ces deux mots sont des descriptifs des deux sexes des individus de l'espèce humaine quand ils sont adultes. Respectivement, les femmes sont femelles et les hommes sont mâles. C'est aussi simple que ça. Si on suit cette définition (qui n'implique rien sur l'identité, les goûts, les préférences des individus concernés), un homme trans est une femme, une femme trans est un homme. Car homme et femme sont des sexes. Pas des genres.
Et pourtant, pas plus tard qu'hier, sur mon post parlant de l'absence de règles chez les hommes trans-identifiés, on vient me dire que toutes les femmes n'ont pas leurs règles (vrai), que les femmes ne sont pas définies par leurs règles (vrai), et que les femmes ne sont pas les seules personnes à avoir leurs règles (faux). Pourquoi on me dit ça ? Parce que la personne qui a fait ce commentaire confond sexe et genre. Elle confond le sexe de la personne (le fait d'être un homme) avec le genre (le fait de se percevoir/de vouloir être perçu comme une femme).
Si quand je parle des femmes je parle du sexe et eux du genre, c'est normal d'avoir des difficultés à se comprendre. Cette confusion, et j'insiste là-dessus, est volontaire. Elle existe parce que les hommes qui veulent être des femmes ont commencé à dire qu'ils en étaient, et en réaction, certaines personnes ont changé le sens du mot. Mais au fond, parlez à n'importe qui, et tout le monde sait ce qu'est vraiment une femme : une humaine, adulte, femelle.
La confusion dans le langage existe aussi à cause des pronoms, où le phénomène se reproduit. Les pronoms sont des dénominateurs, qui servent à précéder un nom pour apporter des précisions. Parce qu'on ne peut pas deviner comment se sent une personne, et que nous parlons de ce que nous pouvons percevoir, les pronoms décrivent le sexe, et pas "l'identité de genre" d'une personne. Et pourtant, se référer correctement au sexe d'une personne trans est appelé "mégenrage"... Comment qualifier ça autrement qu'une confusion volontaire entre les concepts de genre et de sexe ?
La confusion légale
En France, quand un enfant naît, on note sur sa carte d'identité un "F" ou un "M" comme indicateurs de l'identité, en plus du prénom, du nom, de la date et du lieu de naissance, etc. Ces lettres n'ont pas pour objectif de révéler le sexe de la personne (on a des yeux pour ça), mais d'ajouter un facteur de reconnaissance en plus, et d'apporter des indications en cas de problème de santé par exemple. Ce marqueur n'a, encore une fois, rien à voir avec le genre. La médecin voit que le bébé est une fille, elle note "F" sur le certificat de naissance, point.
Pourquoi, alors, vouloir changer cet élément sur les cartes d'identité ? Ou rajouter une mention neutre ? Personne n'a de sexe "neutre", personne ne naît sans sexe. Cette mention ne serait utile que pour les personnes dont le sexe n'a pas pu être identifié à la naissance, or ce n'est pas le cas des personnes trans. Une femme trans n'est pas femelle, sinon il ne serait pas trans, alors pourquoi vouloir absolument ce petit "F" sur la carte d'identité ? Ne serait-ce pas invalider l'identité trans de la personne ? La raison invoquée est souvent celle de la sécurité, pour ne pas révéler que la personne est trans. Mais 1), sauf dans le cas d'un bon passing, ça se voit, 2) les gens ne montrent pas leur carte d'identité dans la rue comme ça sans raison 3) dans certains contextes, il est nécessaire de connaître le sexe d'une personne. Pourquoi ne pas normaliser le fait de ne pas conformer au genre, à la place ?
La confusion entre sexe et genre dans la légalité est un des plus grands débats autour de l'activisme trans. Par exemple, les refuges, les toilettes, les vestiaires, les prisons sont des lieus séparés sur la base du sexe, principalement parce que les femmes n'y avaient pas accès où étaient en danger quand ce n'était pas le cas. Selon cette logique, un homme trans-identifié n'a rien à faire dans les prisons de femmes, pas plus qu'un homme gay, car les prisons de femmes n'accueillent pas les individus correspondant aux clichés de la féminité, mais les femelles, peu importe à quel point elles sont masculines... Et c'est vrai aussi dans l'autre sens.
Pourquoi un homme trans-identifié aurait besoin d'accéder aux toilettes des femmes, spécifiquement ? Pourquoi, s'il s'agit d'une question de sécurité, ne pas demander des toilettes neutres ? Les toilettes sont différentes en fonction du sexe : une femelle ne peut tout simplement pas utiliser un urinoir, c'est une question d'anatomie. Il est logique qu'une femme trans-identifiée puisse accéder aux toilettes des femmes, même si sa présence peut interloquer de par son apparence.
En politique, il existe des quotas de femmes pour faire en sorte d'avoir une parité effective. Quand il n'y a pas de femmes dans les bureaux où se font les prises de décision, nous sommes systématiquement oubliées car les hommes ne vivent pas notre réalité et ce, en raison de nos corps. Si ces quotas ce mettent à vouloir dire "personne féminine" au lieu de "femelle", alors nous seront toujours oubliées, car un homme trans-identifié reste un homme. Pour être claire, je suis pour la présence de personnes trans dans la prise de pouvoir, mais pas au détriment des femmes.
En Belgique, le gouvernement a annoncé avoir atteint la parité pour la première fois, mais la présence d'un homme trans-identifié remet cette parité en question, puisqu'il est compté comme une femme. N'est-ce pas une confusion entre le sexe et le genre ? Est-ce qu'une femme masculine serait élue comme homme ? Est-ce que le gouvernement pense vraiment qu'un homme trans-identifié est compétent sur la question des femmes ?
Et encore dans le domaine médico-légal, la PMA, procréation médicalement assistée, a été autorisée pour les couples de femmes et les femmes célibataires récemment. Les couples hétérosexuels ont toujours eu accès à cette aide, ce qui signifie qu'il n'était pas légal de refuser cette aide à un couple de femme/homme, même si l'homme s'identifie comme une femme. Seulement, la PMA pour les lesbiennes ne permet pas d'utiliser les gamètes des deux partenaires, et les hommes qui ont légalement le petit "F" sur leur carte d'identité étant considéré à 100% comme des femmes, ils ne peuvent pas donner leur sperme. Pas de bol. Les trans demandent donc une reconnaissance du statut trans... ce qui est logique, mais en opposition totale avec leurs revendications habituelles. Le harcèlement reçu pour avoir posté "les femmes trans sont des femmes trans" car ce serait transphobe me le prouve. Mais il semblerait que le sexe biologique joue un rôle, finalement...
La transition
Je crois que la plus grande confusion a lieu lorsqu'on parle de transition, et cette confusion existe purement parce que les termes, à la base cohérents, ont été changés. En effet, lorsqu'on parle d'une personne transsexuelle, il est logique de comprendre que cette personne veut changer de sexe, et va donc sans doute faire une chirurgie dans ce but (même si ce n'est pas systématique). Par exemple, Buck Angel est une femme trans-identifiée qui n'a pas fait de chirurgie génitale mais qui vit 100% comme un homme. Elle se définit comme transsexuelle car elle sait qu'elle sera toujours femelle, mais elle veut être perçue comme un homme, donc comme un mâle.
Le problème est que, désormais, on ne parle plus de transsexualité (qui est considéré offensant sans que je comprenne pourquoi ?) mais de transgenderisme. On ne change plus de sexe, mais de genre. A partir de là, voici ma question : pourquoi les chirurgies de "changement sexuel" existent toujours, si le sexe est différent du genre ?
Le genre, comme définit par les trans, est un rôle social (le genre), un set de stéréotypes (les stéréotypes de genre), une perception sociale de l'individu (l'expression de genre), ou une identité interne (le genre, l'identité de genre). Ce qui est bien c'est qu'aucune de ces définitions ne décrit le sexe d'une personne. Changer de genre, c'est changer de vêtements, d'apparence, de comportement, de nom et de pronoms, à savoir que des éléments sociaux. Il n'existe aucune raison pour une personne de vouloir "changer" son sexe, de vouloir retirer ses seins ou s'en faire pousser, de vouloir féminiser son visage, avoir une barbe, ou changer l'apparence de ses organes génitaux si la seule source d'inconfort est le genre, car comme ils le disent si bien, "le genre et le sexe sont deux choses différentes".
Et il leur est impossible d'expliquer cette contradiction. Car si une femme est quelqu'un qui se sent femme, et qu'une femme trans a toujours été une femme, il n'y a aucun besoin de transitionner, car cet homme était, selon eux, une "femme" alors même qu'il faisait tout comme n'importe quel garçon. Il était une "femme" bébé, enfant, adolescent, adulte. Il était une femme avec sa barbe, son pénis, sa taille moyenne plus grande, ses taux d'hormones, sa consommation de pornographie, ses blagues misogynes. Pourquoi ce besoin de se changer, dans ce cas ? Pourquoi demander à être "accepté comme on est" alors qu'il s'agit visiblement d'un manque d'acceptation de soi ?
Conclusion
Contrairement au discours mainstream, être trans n'est pas un simple inconfort dans le genre. Cette notion est en contradiction avec la notion de "naître dans le mauvais corps", notamment. Car selon leurs actions, être trans c'est vouloir être de l'autre sexe, c'est vouloir être perçu comme étant de l'autre sexe par la société et la terre entière. Le problème, c'est qu'on ne peut pas changer de sexe, alors le seul moyen d'arriver à ce but est de créer une confusion générale entre sexe et genre, avec deux objectifs : Faire croire au monde que l'on est de l'autre sexe pour être traité comme tel, et le faire croire à soi-même.
Je n'en peux plus de me faire rabâcher les oreilles de cette phrase, "le sexe et le genre sont deux choses différentes", souvent ponctuée d'une formule infantilisante ou d'un smiley moqueur indiquant bien que quiconque ne sait pas ça est stupide. Je sais que c'est vrai. Je le sais parce que la distinction entre le sexe et le genre a été théorisée par des féministes radicales avant même que le mot "genre" ne soit inventé. Mais dans sa tradition habituelle, l'activisme transgenre a volé ce concept féministe et se l'est réapproprié pour servir ses intérêts propres, qui sont souvent les intérêts des hommes.
La distinction entre le sexe et le genre est réelle, elle est fondamentale, elle est un des piliers du féminisme. Et en réalité, elle n'a rien à voir avec ce que disent les activistes trans. La distinction entre sexe et genre nous apprend que le genre doit être aboli, et que transitionner n'est pas un moyen efficace de renverser les stéréotypes. C'est même le contraire.
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babes-les · 4 years
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Best I ever had
Je prends l’autobus pour monter à Montréal habituellement. Je choisie toujours un siège dans les trois premières rangées, à droite, collée sur la fenêtre. Je mets mes écouteurs, glisse ma tuque par dessus mes oreilles et j’active la playlist ‘’Décapotable’’ que j’ai soigneusement crée après une couple de bières de balcon aux framboises. C’est souvent celle-là que je mets quand je fais de la route, ça donne le goût de rouler jusqu’au bout du monde dans une vieille Ford Thunderbird, le soleil brûlant avec The pina colada song qu’on crie à tue-tête. 
Dans ma liste des vingt choses qui me rende le plus heureuse, y’a : être côté passager en voiture, les fenêtres baissées, pieds nus sur le hood même si c’est dangereux avec du gros emo. Y’a juste les vieux messieurs chauves pis les Cécile, Colette, de ce monde qui s’impatiente au volant à cause du trafic pis qui te dévisage à une intersection. Avoir un orgasme qui ne finit plus, s’étirer et sentir son corps se détendre d’un trait, dormir coller avec un pitou dans des draps frais lavés, se réveiller sans cadran, se baigner dans une canicule, recevoir un colis, trouver le titre d’une chanson qu’on cherchait depuis longtemps. Toute ça, c’est synonyme de bonheur. Pense à quand t’es dans le taxi avec tes chums de filles à 11:30 le soir, pompettes pis que Femme like U de K-maro start. Calisses-toi de tout ce qui se passe autour pis concentre-toi sur ce qui compte quand tu chantes fort, des vieux hits en civic ou dans le mini van de Mr.taxi-coop. Pense au vent qui te rafraîchit le visage, le ciel immense avec des nuages irréels comme dans le générique des Simpsons. Pense à ta première ride de coffre, ton premier road trip dans le maine, ton premier french sur la banquette arrière. Pense-y, c’est sur qui avait une chanson qui jouait. Pense à toutes les fois où t’as pleurée, dormie ou vomis dans l’auto. À combien de fois t’as frappée dans le toit du char en passant sur une jaune-qui-vire-rouge pour cinq minutes de sex. Pense au sentiment de bonheur illimité que tu ressens quand tu croises ton regard dans le rétroviseur, shades on et que ta chanson préféré star à la radio. Quand tu ramènes tes potes défoncés en vie chez eux. Aux frissons qui se dressent sur tes bras quand tu passes sur un pont, en plein déluge. Quand tout ce que tu vois, c’est des feux de circulations brillants, du brouillard et une main qui se pose sur ta cuisse pour te rassurer alors que tu ne t’es jamais sentie aussi vivante qu’à ce moment précis-là. 
                                                              -
Jeudi je suis montée à Montréal. J’en pouvais plus d’attendre, j’avais envie de voir le soleil se coucher sur ta peau, se réveiller sur tes cheveux couettés même si le rideau cache presque toute la lumière. J’avais envie qu’on jase dans les lazyboys comme deux retraités. Qu’on se raconte des secrets, qu’on ris, qu’on se fixe dans les yeux, qu’on pleure. J’ai pris le train pour la première fois de ma vie. Je me suis assise du côté de la fenêtre, le front collé contre la vitre. Je prends toujours un transport qui est offert l’après-midi. Comme ça, durant le voyage, j’ai la chance de voir le soleil qui brille de toutes ses forces derrière le ciel rempli de nuages couleur barbe-à-papa. Je me souviens de la toute première fois que j’ai fais le trajet, j’avais le coeur qui voulait me sortir de la poitrine. Le bus était arrivé sur l’Île vers 21h, un soir d’automne. J’avais choisie I miss you de Blink 182 comme chanson pour créer un moment magique. Les néons du pont Jacques Cartier éclairait toute la ville, reflétait sur les buildings vitrés et créait des petits motifs sur la rivière. J’ai presque été émue. En train, y’a pas grand paysage à voir mise à part des galeries de maison, des ruisseaux et beaucoup de verdure. 
Je suis descendue à la gare de train, y devait faire trente-deux, aucune air clim là-bas ça l’air. J’suis allée me rafraîchir vite-vite aux toilettes pis je t’ai écrit : J’ai take a cab j’arrive dans 2, ou quelque chose qui ressemble à ça. J’écoutais du Drake pour me mettre un peu dans le mood pis me donner du courage. T’es venu m’ouvrir la porte avec tes yeux endormis, ton linge tout frippé. T’avais l’air de rien mais y’a suffit d’un seul regard pour que les feux d’artifices me pogne en dedans. Tu me fais penser à New york la nuit.
Si on avait pu, j’aurais fais le plein de gaz pis je nous aurait payer l’exil, le bonheur à petit prix. On se serait arrêtés en région pour un sac de bretzel pis deux grandes slush. Le genre de dépanneur où y’a quatorze sortes de saveurs, même le traitement de choc qu’on abuserait à rendre toute ça inbuvable. On aurait sirotés nos slushs trop sucrées en criant du Céline dans les rues désertes, surtout la sixième chanson de 1 fille & 4 types. Je t’aurais dit de prendre la prochaine sortie, la bouche gelée, la langue bleue, le coeur qui palpite, les lèvres qui, étrangement, brûlent d’envie de te lècher partout. On se serait frenchés, tout collants, sur la banquette arrière avec la brise de dehors, du gazon mouillé et du doux parfum du lilas. On aurait roulés toute la nuit, on se serait arrêtés dans le trou de cul du monde pour boire des bières qui goûtent la marde mais qui saoule. Tu m’aurais montré comment utiliser un gros fusil dans le bois où c’est safe, on puerait le spray anti moustique mais j’aurais quand même le goût de me rapprocher la tête sous ton aisselle pour que tu me serres fort.
Des fois, je rêve à toi, mes souvenirs se mélange avec des affaires qui arriveront peut-être jamais. Mais là c’est bien réel, je suis là avec toute la tension accumulée en moi depuis deux mois et demi pis tout c’que j’ai envie de faire c’est de te regarder pis de t’dire à quel point j’me suis ennuyé. How gay. T’as dis deux-trois niaiseries qui m’ont turn-on après avoir glissé mes cheveux derrière mon oreille gauche. On a baisés presque toute habillés, trop pressés. Mon linge me brûlait sur le corps mais pas autant que l’empreinte de tes doigts posée un peu partout sur ma peau sur laquelle tu t’enfonçais comme dans un bac de sable mouvant. On a ramassés les canettes vides qui traînaient sur ta table de chevet pour en mettre de nouvelles. On a écoutés Ponyo, j’étais aussi sleepy qu’elle quand elle mange son morceau de jambon. On a fait un peu de karaoké, je t’ai regardé jouer à skate3. On a fait un quiz sur la bouffe jusqu’à temps qu’on commence à s’endormir. On s’est rappelés des affaires des trois dernières années, ça m’as donné le goût de te frencher, raide. T’as dis que j’étais mignonne, t’as pas aidé mon cas. T’as glissé ta main entre mes cuisses avec ton autre main sur ta tablette comme si de rien était. Je somnolais mais je t’ai laissé faire. J’ai bougée un peu sous tes carresses, je t’ai dis de me déchirer les sous-vêtements. T’as fais attention, tu m’as embrassé partout. T’as go down. T’as synchronisé ta langue parfaitement avec l’agitation de tes deux doigts. Je suivais tes mouvements avec ma main dans tes cheveux. Je t’ai ramené vers moi. T’as été doux comme jamais. J’aurai été game de te dire que je t’aimais, pour de vrai, tout le long. On a pariés sur le nouvel album de Bones pis quelle tune allait être la meilleure, on a gagnés les deux. J’ai pleurée, t’as essuyé le dessous de mes yeux, t’as mis de la crème dans les coins, sous mon nez irrité. T’as mis Best i ever had de Drake, chercher le boutte où y parle de sweatpants, de cheveux couettés pis de makeup qui a coulé suivie d’un ; that’s when you’re the prettiest. T’as souries, j’ai encore pleurée deux secondes pis j’tai demandée si tu voulais qu’on se chicane. On s’est fait livrés pour 60$ de poulet frit, on s’est regardés aussi souriants et excités que deux enfants au Burger king. J’serais prête à t’en faire livrer à tous les jours si t’étais pour avoir la même expression sur le visage qu’un gars qui vient de gagner au 6-49.
Vivre la nuit à l’inverse des gens normaux avec toi, c’est tout ce que je veux. Ca m’as pris deux jours pour m’en rendre compte, une fin de semaine, à dormir le trois quart du temps. Tes grands bras qui me frappent sans en avoir conscience, tes jambes par dessus les miennes. Spooner chacun notre tour sans que ce soit fif. Te regarder sourire durant ton sommeil, me réveiller plus heureuse que jamais avec trois heures de sommeil dans le corps. J’imagine même pas tout c’que j’pourrais réaliser sur le long terme. Le bonheur à petits prix dans le fond, c’est un ticket de train à 35$, plus ou moins 3h de route, une puce pour l’entrée de l’immeuble où tu vies et de longs fous rires dans ton lit.
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el-lulu · 5 years
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Acte 3: Le monde de Bolum.
-Bolum est un pays de magie, enfin, je devrais dire “des”. Nombreux sont ceux possédant les “Arts”. Même si aujourd’hui la plupart des contrées sont peuplé et dominé par not...mon espèces, les humains, l’ histoire raconte que jadis d’autres peuples existaient et d’ailleurs certains pensent qu’ils sont toujours présent mais garde leur distance. Je l’écoutais avec attention sans là couper. Parfois, elle prenait des temps afin de voir si j’avais une interrogation, j'invitais la jeune femme qui semblait être plus qu’une “diplomate” à suivre si il n’y en avait guère. -Il arrive qu' on croise des personnes comme vous… Qui semble être métissé même si je dois avouer que je n’ai jamais vue de “pur” donc je ne saurais faire la différence. De ce que je sais, vous êtes béni par les “Arts”. C’est sûrement ainsi que vous avez été affilié à la noblesse où qui sait peut-être même un de vos parents en était. Je pris le temps de noter une question. Elle en profita pour se rafraîchir le gosier puis la lut avant de me répondre. -Si les gens craignent ceux comme vous c’est parce que nombreux sont vos ancêtre à avoir “muter”. Je penchais la tête en guise d'interrogation. -Les Zainf, c’est le diminutif du nom donné à ceux qui ont muté, ne ressemble généralement plus à ceux qu’ils furent… Et massacre tout sur leur passage. D’après nos sages, il semblerait que vos ancêtres aient subi une extermination à cause de cela. Ceci expliquait cela, si ca avait causé la perte de mes ancêtres, il était logique de penser que j’étais prompt à me transformer en abomination assoiffée de sang… Malgré tout le terme qu’elle avait employé me tarauder, mais je me retins et la laissa continuer. -Et encore chez v… Toi s’est juste les oreilles qui sont différentes, mais ca peut prendre plusieurs formes. Notre chef a semble t’il déjà croisé un métisse à la peau bleu une fois… Imagine la réaction des gens de la ville... Je hochais juste en guise de réponse. -Ici les gens sont méfiant, mais pas bien méchant, toutefois sache qu’il y a des Ordres dans le monde qui traque les infectés certains vont même jusqu'à les tuer par prévention… C’était logique d’une certaine manière, mieux vaut exterminer la menace avant qu’elle en devienne, de la prévention extrême… -Voilà pourquoi je pense, mais ce n’est que mon avis, qu’il vaudrait mieux que tu recouvres ta mémoire, si tu comptes quitter le village. Nous sommes un village en bordure et ici personne ne sait utiliser les “Art” hormis le chef de village. Même si certains doivent avoir plus peur que d’autre de ta présence, je doute fortement que quelqu’un tente quelque chose du fait que tu sais sûrement utilisé une forme de magie. Je hochais une nouvelle fois avant d’écrire une nouvelle question. -Peux-tu m’en dire plus sur le monde. Ma question la surprit une fois de plus. Après un léger instant de réflexion. -La plus adaptée serait… Elle souria et se leva. Attends-moi ici, je vais chercher quelqu’un qui pourra t’en dire plus que moi sur notre monde. Elle avait un sourire amusé, quel genre de coup fourré préparer t’elle. Je m’en accommodais et attendais tranquillement. En regardant la place où les gens vaguaient à leurs occupations, je remarquais bien plus évidemment que les habitants de ce hameau m'évitait pour la plupart, ceux obligé de passer non loin de moi détourner soit le regard, soit me saluer avec un sourire gêné. Je dérangeais, clairement. Surtout, je pouvais sentir certains regards au loin, on m’observait et me surveillait. Ils avaient peur… J’essayais de ne pas prêter attention et patienter tranquillement en observant le ciel. Elle finit par revenir avec une jeune femme en la poussant gentiment, elle avait de très beaux cheveux gris malgré un âge jeune, un de ses yeux été caché par sa chevelure mi-longue l’autre état d’un beau bleu pastelle. Elle était fine mais possédée de fine courbe non dénuée de grâce. Je restais un instant sans bouger légèrement surpris, ce qui semblait l’intimider ca ou autre chose. Luna fit alors la moue. -Et bien, je vois que vous allez bien vous entendre. Pff, je vous laisse à deux ! Elle fit mine de partir en étant vexé. La jeune fille bégaya en essayant de la retenir, mais elle lui tira la langue d’un air taquin, ma nouvelle interlocutrice soupira puis se retourna timidement vers moi. Le silence alors s’installa quelques instants puis elle me fit une courbette. -C’est vrai vous ne pouvez pas parler! Je lui souris légèrement embêté. -Je... Suis désolé… Je suis Emma et c’est à cause de moi que vous êtes dans cet état. Je lui fis signe de venir s'asseoir, ce qu’elle fit avec une certaines gêne et attendit. Ce n’était clairement pas mon fort ce genre de situation. -Vous...désirez en apprendre plus sur le monde elle m’a dit ? Je hochais avec mon plus beau sourire. -Je peux vous parler de Niski mais pour les autres terres… Ah au fait Niski est le continent sur lequel nous nous trouvons. Je me contentais de hocher en l’invitant de la main à continuer. -C’est le plus petit des trois continents habitable, pour information les deux autres sont Aether et Deorum. Les terres sont assez pauvres, on a juste de quoi subsister et c’est sur Niski qu'on trouve le plus gros de la population sans don. Ca avait quelque chose d’horrible… en entendant ça, je fus malgré moi révulser, on empaquetait les gens considéré comme “incompétent” sur des terres pauvres et presque désolées pour les abandonner à leur sort. Pire, on devait sûrement les taxé et leur demandé de produire des taches pour les deux autres continents! Elle s'arrêta un instant en voyant mon air renfrogné, j'expirais un instant puis l'incitais à continuer de nouveau. -Nous sommes appelés les Darows ce qui veut dire visiblement dans une ancienne langue, les sans dons. Me dit elle d’un sourire gêné. En plus de cela, on les affichait… -Notre village est en lisière avec une terre non exploré ce qui fait qu’il y a souvent des troupes qui viennent voir si… nous n’avons rien trouvé. “ Ou si vous n’avez pas été exterminé… ” Pensais-je. -Sinon il y a Aether la terre de la magie et Deorum où sont concentré les forces armées et religieuses qui est aussi le continent état. Elle s'arrêta un instant et baissa le regard. -Si on naît avec un don, on peut directement aller sur un autre continent. Nombreux sont les parents qui se séparent de leur enfant pour leur offrir un meilleur futur. Mais les gens comme nous… J’eus énormément de peine pour elle et les habitants de ce village. -Un jour, je quitterais Niski! Dit elle en se levant d’un coup ce qui me fit ouvrir de grand yeux. -Je prouverais que même sans don, on peut faire de grande découverte et de grande recherche ! Malgré et envers contre tout cette jeune femme qu’on aurait pu penser frêle avait un rêve fort et semblait vouloir aller au bout de ce dernier. C'était sûrement pour cela qu’elle avait dû s’aventurer hors du village, là ou il m’avait trouvé. Elle me fit de nouveau face. -Vous devez trouver ce rêve de plébéienne ridicule… un sourire triste au visage. Je mis ma main sur son épaule et ne pouvant parler, je me contentais juste de lever mon pouce en souriant à pleine dent, ce qui eut pour effet de la faire rire et le regard de nombreux passant se tournèrent vers nous. -Vous êtes amusant et gentille en plus d'être beau. Un instant, elle rougit et baissa de nouveau le regard. Puis elle balbutia quelques mots et partie. Ainsi, malgré la peur ou la crainte que je pouvais engendrer, on pouvait me trouver agréable au regard, toujours est il qu’elle m’avait planté là, tout seul….
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fallenrazziel · 5 years
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Les Chroniques de Livaï #414 ~ UNE PERSONNE IRREMPLACABLE (octobre 845) Moblit Berner
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
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Attendez, chef, pas si vite !
Je suis obligé de foncer presque à l'aveugle dans les couloirs menant aux entrepôts car la grande bonbonne que je transporte me cache la vue ! Je dois faire attention de ne pas blesser quelqu'un mais heureusement, les gens s'écartent sur mon passage. Je suis le bruit des pas de chef Hanji qui me précède au pas de course et la question qui me taraude depuis quelques temps me revient : pourquoi marche-t-elle si vite ? J'ai l'impression qu'elle ne fait que cela depuis que le major et le caporal sont revenus !
Chef Hanji est souvent survoltée mais pour des raisons biens précises que je connais bien maintenant. Elle ne se presserait pas autant pour la gestion du matériel. Et depuis quand doit-elle s'occuper de ça ? Normalement, c'est au major de s'assurer que les fournitures correspondent aux listes. A moins que cela ne fasse partie de la restructuration de Smith...
Je l'entends donner un ordre à quelqu'un sur un ton autoritaire qu'elle  utilise peu souvent. Sa voix est plus dure et sérieuse que d'ordinaire, cela doit changer les soldats ; ils n'ont pas l'habitude de la voir comme ça... Ouf, vivement que nous arrivions aux réserves, je commence à peiner, moi ! Je dois manquer d'entraînement, il est vrai que je passe plus de temps à la seconder qu'à m'exercer... Je devrais y remédier avant notre prochaine sortie.
Les échos familiers sur les murs de l'entrepôt m'indiquent que nous sommes arrivés. Je m'éloigne un moment afin de poser ma bonbonne dans un coin. Je constate alors que le second convoi vient d'arriver. Tout le monde s'est mis au triage des différents types d'équipement afin de faciliter leur vérification. C'est très bizarre... Je sais que le major est censé être absent la journée, mais c'est tout de même une tâche qui lui est réservée en temps normal. En tout cas, Shadis ne s'en dispensait jamais.
Chef Hanji déroule alors un long parchemin couvert de pattes de mouches, ajuste ses lunettes et commence l'inspection. Elle arbore une expression concentrée presque comique. Elle ne peut que rarement se focaliser sur une seule tâche trop longtemps, son cerveau se lasse vite. Elle me tend un encrier avec ordre de le tenir bien droit afin qu'elle puisse y tremper sa plume sans problème. Je vais servir à ça aujourd'hui ? Bon, et bien si c'est pour la bonne cause...
Nous passons devant les caisses d'équipement ouvertes et elle se met en devoir de compter le nombre de pièces ; puis elle raye la ligne correspondante, tout en marquant les éventuelles erreurs afin de refaire une demande de livraison. C'est un travail fastidieux qui demande en général la journée pour être effectué. Je me prépare mentalement à y faire face...
Chef Hanji a des problèmes de vue qui l'obligent à lire et écrire lentement. J'en suis à me demander si je peux me risquer à lui proposer de la remplacer quand une voix joyeuse nous interpelle. La chef, le nez presque collé sur le parchemin, a le réflexe d'envoyer balader cette distraction d'un geste de la main, mais il s'avère qu'il s'agit de Sofie Maja. Elle se fraie un chemin vers nous, tape sur l'épaule de chef Hanji et abaisse le parchemin de devant ses yeux afin qu'elle puisse la voir.
Sofie se met à parler avec animation et l'attention de chef Hanji est petit à petit détournée de sa tâche initiale. Je comprends vite qu'elle préfèrerait parler avec son amie plutôt que de s'occuper de l'inventaire... Chef, je peux peut-être... Elle me regarde alors, comme si elle notait ma présence pour la première fois de la journée, et je constate qu'elle a l'air fatiguée. Chef, je peux m'occuper des listes ; pourquoi n'iriez-vous pas discuter avec Sofie ailleurs ?
Un éclair dans ses lunettes m'aveugle un instant et je la sens prête à accepter... mais elle décline ma proposition en affirmant que c'est un travail qui lui revient. Sofie siffle entre ses dents et s'étonnent que notre leader ne s'occupe pas de cela lui-même. J'avoue attendre avec impatience une réponse sensée de la part de chef Hanji, car je me pose les mêmes questions.
Elle reste silencieuse un moment, se contentant de rayer des lignes et de raturer des marges. Sofie attend les bras croisés, et chef Hanji finit par rétorquer que le major est très occupé à l'extérieur de Trost et ne peut pas superviser la réception de fournitures. Mais chef... cela fait trois jours que personne ne l'a vu, je vous assure que cela m'inquiète... Je suis étonné que vous ne le soyez pas...
Elle hausse les épaules et passe à la livraison suivante. Sofie nous suit tout de même et tout en marchant, elle informe chef Hanji qu'elle a réussi à dénicher le bois idéal pour fabriquer sa captureuse de titans. La chef hausse un sourcils rapidement et un sourire familier apparaît sur son visage. Ouf ! enfin, je vous retrouve ! Vous m'avez fait peur avec votre sérieux si soudain ! Elle trempe sa plume dans l'encrier que je tiens, et il devint vite évident qu'elle aimerait parler avec Sofie plutôt que de rester à mener ce travail rébarbatif.
Chef, laissez-moi faire. Allez donc prendre une pause avec Sofie. J'essaie de lui prendre le parchemin des mains mais elle proteste, avec peu de volonté cependant. Elle finit par se laisser faire. Ne vous inquiétez pas, le major n'en saura rien. Elle grommelle dans sa barbe que le caporal risque de l'engueuler s'il l'attrape en train de lambiner. Le caporal, mais qu'est-ce que... ? Est-ce à lui de donner les ordres ?
C'est vrai qu'on le voit moins que d'habitude ; en général, je le croise en train de nettoyer quelque chose ou d'entretenir son matériel, et quand il n'est pas là, c'est qu'il est à l'entraînement. Il a fait quelques apparitions, mais pour retourner aussitôt à l'étage accomplir je ne sais quel travail fastidieux...
Je m'attelle à l'inventaire et barre les listes les unes après les autres. Apparemment, il ne manque plus grand chose, c'est rassurant. J'attaque la dernière série quand une main particulièrement insistante vient s'abattre sur mon épaule. Je sursaute de surprise et entends la voix caverneuse du caporal me demander en grondant où se trouve chef Hanji. Euh... elle est partie prendre une pause, j'ai pris sa place afin que le travail ne soit pas ralenti ! Et j'ai fini !
Je lui tends le parchemin, et il se met à l'enrouler lentement sans y jeter un coup d'oeil. Il émane de lui un air de faiblesse extrême, ce qui ne lui ressemble pas. Même quand il est détendu, on sent en lui une énergie toujours prête à jaillir, et je ne la décèle pas aujourd'hui. Il est affreusement pâle, ses épaules sont voûtées, et quand un explorateur fait tomber une lourde caisse sur le sol juste à côté de lui, c'est à peine s'il réagit.
Il finit par s'apercevoir de l'affaire et fait reculer le soldat afin de s'occuper lui-même de redresser le chargement. Auparavant, il aurait soulevé cette charge d'un seul bras sans transpirer une goutte, mais aujourd'hui, il paraît peiner à la tâche. Je vois qu'il a du mal à soulever cette caisse et cette difficulté m'inquiète plus que tout le reste ; je me suis habitué à le voir déployer une force surhumaine...
Il repousse mon aide et parvient finalement à remettre le chargement à sa place tout seul. Je lui demande si je dois aller chercher chef Hanji, et je réalise alors que je me comporte comme s'il était le major. C'est très troublant... Il répond que ce n'est pas la peine, qu'il la verra plus tard, mais que je peux quand même lui rappeler que le travail qui lui incombe n'est pas censé être refilé à d'autres... Oui... je lui dirais... Vous êtes sûr que vous allez bien ? Il s'éloigne avec lenteur en se massant l'épaule. Je devrais peut-être parler à Gratia de son état, il a l'air malade...
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07 meilleures technologies automobiles de 2019
Les acheteurs de voitures neuves feraient bien de passer moins de temps à regarder sous le capot et plus d'examiner toute la technologie dans la voiture. Bien sûr, le groupe motopropulseur est toujours important, mais le plus important est la façon dont le conducteur et les occupants du véhicule interagissent avec les automobiles de plus en plus sophistiquées d'aujourd'hui. C'est pourquoi nous avons mis au monde nos 07 meilleures technologies automobiles de 2019.
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Ce sont les choses à rechercher lors de l'achat d'une nouvelle voiture cette année. Vous ne pouvez pas les trouver tous utiles, mais quel que soit le point de prix, il ne devrait pas être trop difficile de trouver un véhicule qui a la plupart d'entre eux. Si vous voulez voir le meilleur des meilleurs, découvrez quelles sont les deux toutes nouvelles voitures qui ont remporté nos Prix de la meilleure technologie automobile 2019.
1. Applications mobiles connectées
Il n'est pas exagéré de dire que le smartphone a tout changé, y compris la façon dont nous interagissons avec nos voitures. La plupart des constructeurs automobiles offrent une sorte d'application smartphone connecté, mais certains sont meilleurs que d'autres. Recherchez-en un qui vous permet de verrouiller et déverrouiller les portes à distance, de vérifier l'état des choses comme le carburant et la pression des pneus, et même de démarrer la voiture à distance pour réchauffer les choses par un matin d'hiver froid.
Assurez-vous de demander s'il ya des frais d'abonnement mensuels ou annuels pour le service, car il peut varier d'un constructeur automobile à un constructeur automobile.
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2. Technologie de conducteur d'adolescent
Remettre les clés à votre adolescent peut être une expérience angoissante, mais une nouvelle technologie intelligente pourrait soulager votre esprit un peu. Plusieurs voitures ont un certain type de limitations de conducteur de l'adolescence intégré dans qui peut vous avertir si la voiture est conduite sur une certaine vitesse, désactiver la stéréo si les ceintures de sécurité ne sont pas utilisés, et même garder la stéréo d'être tourné jusqu'à passé 7 - jamais l'esprit plein souffle!
La fonction Teen Driver de Chevrolet offre également un bulletin qui indiquera aux parents si des systèmes de sécurité comme l'ABS ou l'alerte de collision avant ont été déclenchés alors que Junior était au volant.
3. Logiciel de suivi des véhicules volés
Les experts estiment que plus de 750 000 véhicules automobiles seront volés en 2019. Bien que ce chiffre semble alarmant, près de 46 p. 100 de ces véhicules seront récupérés — et ce nombre continue de s'améliorer. Une grande partie du crédit va à la technologie innovante que les constructeurs automobiles construisent dans leurs véhicules, comme la capacité pour la voiture ou le camion volé de dire aux forces de l'ordre quand il est détenu.
La technologie est intégrée dans les systèmes d'assistance et de sécurité du véhicule, tels que le Connected Drive de BMW ou l'OnStar de GM. Bien que ces caractéristiques annoncées permettent des diagnostics sans effort, concierge, et après l'accident de notification pour convoquer les services de sauvetage, ils peuvent également être utilisés par les forces de l'ordre pour localiser l'emplacement exact d'un véhicule qui n'est plus en la possession du propriétaire. Méfiez-vous des criminels.  
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4. Apple CarPlay et Android Auto
Bien qu'ils soient réticents à l'admettre, de nombreux systèmes d'info divertissement fabricant - les écrans do-it-all qui contrôlent la stéréo, la navigation et le contrôle du climat - ne sont pas très convivial. C'est pourquoi nous aimons Car Play d'Apple et Android Auto de Google. Branchez votre smartphone et il prend en charge ce grand écran, le remplaçant par quelque chose qui semble beaucoup plus familier et facile à utiliser.
Vous bénéficierez d'un système de contrôle simplifié pour accéder à votre musique, à vos cartes et aux fonctions de commande vocale intégrées de votre téléphone tout en évitant le système inutilement compliqué qui accompagne la voiture. Fondamentalement, chaque fabricant a promis de prendre en charge au moins un ou les deux systèmes d'Apple et de Google, mais pas tous les niveaux de finition les soutiendra. Assurez-vous de vérifier que votre voiture a les bonnes options, et qu'elle correspond à vos appareils mobiles.
5. Contrôle de croisière adaptatif
Se déplacer n'est pas amusant. Mais les systèmes avancés d'assistance au conducteur comme le régulateur de vitesse adaptatif peuvent prendre une grande partie du stress de l'expérience. En utilisant un tableau de capteurs intégrés dans la voiture, régulateur de vitesse adaptatif peut correspondre à la vitesse de la voiture en face de vous, ce qui signifie que vous n'avez pas besoin de frapper constamment le gaz et le frein dans la circulation routière.
Certains systèmes permettent même à la voiture d'être complètement arrêtée, puis de reprendre automatiquement, ce qui rend le trafic stop-and-go beaucoup moins frustrant. Il pourrait vous rendre mal à l'aise de remettre une certaine quantité de contrôle à la voiture, mais nous promettons: l'utiliser une fois, et vous ne voudrez jamais revenir en arrière.
6. Avertissement de sortie pour protéger les cyclistes
Les gens qui font du vélo dans les zones urbaines encombrées sont souvent aussi préoccupés par les véhicules stationnés que par les véhicules sur la route — une porte d'ouverture inattendue sort malheur pour les cyclistes et des blessures pour les passagers malheureux. Les constructeurs automobiles commencent à s'attaquer à ce danger commun avec des capteurs rétroviseurs qui détectent les vélos qui approchent et la circulation.
7. Alerte de trafic transversal arrière
Les parkings sont des sites extrêmement communs pour les accidents de voiture à basse vitesse- mais chers. Le fait de sortir d'une place de stationnement, même avec une caméra de secours de recul, peut être un exercice périlleux. C'est pourquoi l'alerte de trafic de rétrocroisement est si utile.
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nntheblog · 2 years
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CRITIQUE DE L’ÉPISODE 6 DE MS. MARVEL, SCÈNE POST-GÉNÉRIQUE ET FIN EXPLIQUÉE
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La fin de Ms. Marvel est proche. La route a été difficile. La série n’a jamais réussi à trouver le bon ton et la bonne place dans le vaste Univers cinématographique Marvel. Six semaines de la série ont été remplies d’histoires qui ne semblaient pas être le meilleur que Marvel avait à offrir. La deuxième moitié des épisodes a dû être la plus ennuyeuse de tous les épisodes de Marvel Disney Plus. Le sixième épisode se termine en fanfare. Marvel n’est pas le seul à bénéficier de ce qui se passe dans la série. Qu’est-ce que cet épisode a à voir avec le Marvel Cinematic Universe Quelle est la grande révélation? Il est assez simple de répondre. Avec cet épisode, Marvel permet enfin aux Mutants de rejoindre le bercail. Pendant la majeure partie de l’histoire du MCU, le mot mutant était tabou. Chaque film et série l’a évité comme la peste. Les histoires d’origine de personnages tels que Wanda et Pietro variaient, ce qui laissait les fans de mutants un peu confus. Lorsque Marvel a presque terminé le chapitre 11, ils ont commencé à vendre les droits de certaines de leurs propriétés les plus précieuses aux studios de cinéma. C’est pourquoi Sony a Spider-Man et pourquoi les X-Men font partie de la machine 20th Century Fox depuis de nombreuses années. Il était presque certain que les mutants et les X-Men seraient inclus dans le MCU lorsque Disney a acheté Fox il y a quelques années. Ils sont ici. Ce n’est que le début. Voir aussi Quelle sera la date de sortie de la saison 2 de Moon Knight ? CRITIQUE DE L’ÉPISODE 6 DE MS. MARVEL: UNE FIN QUI ÉLARGIT ENCORE PLUS L’UNIVERS GÉANT C’est la chose la plus triste à propos du dernier épisode de Ms. Marvel. Bien que l’épisode n’ait pas été génial, il a montré un potentiel pour la façon dont le personnage devrait être dépeint dans une deuxième saison. Cet épisode est l’endroit où Kamala tire le meilleur parti de ses capacités et où l’action est plus bien dirigée que toute autre. Ils sont de retour en tant que réalisateurs du premier épisode, et ils ont prouvé qu’ils étaient excellents dans ce qu’ils ont fait. L’épisode 2-5 n’avait pas la même énergie et la même confiance. Marvel est peut-être un puissant producteur de contenu, mais il est tout aussi important d’avoir une voix derrière la caméra qui a une vision. Marvel pourrait laisser ces hommes gérer toute la saison l’année prochaine, plutôt que de la donner à des gens qui n’ont pas la bonne sensibilité pour ce type de série télévisée. La mise en scène est bien meilleure que les épisodes précédents mais l’écriture est toujours terrible. C’est risible. C’est ridiculement mauvais. Cette écriture semble fausse et manque de compréhension des conversations de la vie réelle. C’est juste au moment où nous parlons de dialogue. L’intrigue de l’épisode est un désastre. De nombreux scénarios ont été abandonnés. Toute la configuration pour des personnages tels que Nakia et Bruno finit par être inutile. Le produit final ne semble pas avoir les bonnes résolutions pour leurs histoires, ce qui rend difficile de comprendre pourquoi ils étaient là. Voir aussi Quelle est la force de Black Panther? Marvel Disney Plus est vraiment en difficulté parce qu’ils doivent suivre un modèle rigide lorsqu’ils racontent ces histoires. L’épisode 6 était l’épisode le plus long de la saison et ne semblait pas suffisant. Le jeu d’acteur est plus cohérent que jamais dans la série jusqu’à présent. Il est utilisable, mais rien de plus. Vellani continue d’être l’as de la série dans le trou. Même lorsqu’elle doit parler dans des dialogues terribles, Vellani apporte chaleur et charisme à son personnage. Sa performance dans cet épisode était un peu décalée. Peut-être qu’on lui a demandé d’effectuer des choses qui ne lui étaient pas familières, mais ses réactions aux tâches et à son accouchement n’étaient pas correctes. Alors que le reste de cette distribution fait bien son travail, il y a peu de personnages mémorables. Le frère de Kamala, Aamir, revient après avoir été oublié tout au long de la saison. Il avait juste l’habitude de jouer une horrible interprétation Home Alone dans une école. Nakia a également très peu de temps pour résoudre ses problèmes avec Kamala et sa campagne pour le Conseil de la mosquée. C’était précipité et incomplet. Comme d’autres séries télévisées Marvel, Ms. Marvel n’a pas pu atteindre les mêmes sommets que les films. Marvel a peut-être perfectionné la formule pour offrir un divertissement de super-héros sur grand écran, mais ils sont loin derrière quand il s’agit de fournir la même qualité à la télévision. Ils continueront d’améliorer cette formule. Peut-être. Voir aussi La fin de Doctor Strange 2 expliquée RÉSULTAT : 7.5/10 Évaluation de l’épisode 6 de Ms. Marvel LA FIN DE L’INTRIGUE DE MS. MARVEL EXPLIQUÉE https://www.youtube.com/embed/zTbxCN9RYuM?feature=oembedfin de MS MARVEL expliquée | Répartition des scènes post-génériques et mutants dans le MCU? Vidéo réalisée par HeavySpoilers Mme Marvel, dans son nouveau costume conçu par Muneba, et ses amis doivent échapper aux griffes d’un Département du contrôle des dégâts (DODC) en pleine croissance dans un dernier épisode qui change de ton. L’équipage hétéroclite se cache dans le lycée local où ils combattent les forces gouvernementales militarisées avec esprit et courage. Kamala et ses amis finissent par l’emporter, mais une nouvelle menace a émergé dans le chagrin incroyable – et compréhensible – de Kamran. La mort de sa mère et ses nouvelles capacités font de lui un risque pour lui-même et pour les autres. Kamala le convainc que même s’il fait des erreurs violentes, il peut toujours vivre une vie normale et bien faire. Alors qu’elle sauve Kamran du DODC, c’est un moment chargé d’émotion qui durera toute une vie. Moment classique de la bande dessinée où Kamala est menacée par le DODC, la communauté du New Jersey se rassemble pour la défendre. L’épisode se termine avec Kamala célébrée comme une héroïne par les vidéos et les tendances TikTok. On voit aussi G. Willow Wilson, co-créateur de Ms. Marvel, faire une apparition. Elle est assise sur le toit de sa maison avec son père et il l’aide à trouver son nom de super-héros. Kamala, en ourdou, signifie émerveillement.... et Marvel. Elle est leur Mme Marvel depuis l’enfance. Voir aussi Quelle est la force de Mme Marvel ? Kamala Khan est-elle forte ? La révélation la plus importante de la série est dans les derniers moments de l’épisode, lorsque Bruno dit à Kamala que ses pouvoirs ne sont pas ce qu’elle pensait, mais plutôt de ses gènes. Bruno dit que ses gènes sont « différents, comme une mutation ». Il révèle que ses gènes sont différents, comme une mutation. MME MARVEL ENDING EXPLIQUÉE EN DÉTAIL Il était inévitable que la finale de Ms. Marvel soit énorme. Il y avait des dégâts de contrôle et des fins lâches en forme de Kamran à attacher avant la finale. Mais il y avait aussi la question de savoir comment il a comblé cet écart avec les débuts de Kamala sur grand écran dans The Marvels de 2023. Bien que certaines parties de la finale aient répondu aux questions, d’autres ont été laissées ouvertes au débat. Kamala a peut-être le nom et le costume, mais elle a encore beaucoup à discuter, surtout après le début du générique. Après les crédits. Vous savez ce que vous ne savez pas? FIN DE MS MARVEL – INTERROGATOIRES DE L’INTRIGUE Il pourrait être prudent de dire que la scène post-générique de l’épisode 6 de Ms. Marvel est la meilleure de toutes les séries Marvel Disney +. Donc, si vous n’avez pas encore regardé la finale, vous passez à côté. Le dernier épisode de la saison 1 de Ms. Marvel a conclu l’histoire d’origine de Kamala Khan, et la fin a mis en place son avenir. C’est pourquoi, après l’avoir regardé, de nombreuses questions restent encore sans réponse. Voir aussi Hulk VS Juggernaut : Qui gagnerait ? Mme Marvel est-elle une mutante ? https://www.youtube.com/embed/3GpES1FWF1o?feature=oembedX-MEN MUTANTS EASTER EGG CONFIRMÉ! Ms Marvel Episode 6 Ending & Post Credit Explained Video Made By The Cosmic Wonder Les origines de Kamala ont finalement été révélées. Bruno, le meilleur ami de Kamala, lui a révélé la vérité. Bruno étudie sa génétique depuis qu’on lui a accordé ses capacités surhumaines. L’épisode 2 a révélé que le bracelet avait débloqué certaines capacités latentes. Mais ce n’est qu’à la finale qu’il a trouvé les réponses à sa génétique. Bruno dit : « Alors je suis retourné à ta constitution génétique. » « Je pense que c’était peut-être faux la première fois. Nous savons maintenant pourquoi vous avez le Noor et comment cela fonctionne, mais quelque chose n’allait toujours pas quand je vous ai comparé au reste de ma famille. Kamala, tu as quelque chose de spécial dans tes gènes. C’est comme une mutation. Oui, le générique confirme que c’était le thème de The X Men ’97 qu’il avait l’habitude de dire. Cette grande révélation est énorme dans le MCU. Il marque les premières apparitions majeures de mutants dans cet univers. Charles Xavier a été vu dans Doctor Strange: The Multiverse of Madness. Les mutants sont des personnes qui possèdent le gène X dans leur ADN. Cela s’active pendant la puberté et débloque des capacités surhumaines. Le patron de Marvel, Kevin Feige, a laissé entendre au Comic-Con de San Diego en 2019 que les mutants seraient inclus dans le MCU. Maintenant, c’est le cas. Voir aussi Quelle sera la date de sortie de la saison 2 de Moon Knight ? Comme nous, la star de Kamala Imanvellani a été choquée d’apprendre le twist. Elle a envoyé un e-mail à la tête de Marvel Feige en lettres majuscules. Vellani a déclaré que Marvel.com ouvert dans un nouvel onglet. J’ai écrit Kevin Feige en majuscules. Je me suis dit : « Est-ce que tu fais vraiment ça ? » Es-tu sûr? C’est un honneur ! C’était presque comme si je lui criais dessus par e-mail. Je paniquais. C’est la plus grosse affaire au monde et ça se passe dans notre émission, c’est fou. » Y a-t-il des mutants dans le Marvel Cinematic Universe ? Ils n’existaient pas jusqu’à présent! Pour faire simple, lorsque le MCU a commencé en 2008, tous les droits sur les personnages mutants de Marvel faisaient partie des droits des longs métrages du MCU. Fox possédait les X-Men. Cela signifiait que les mutants ne pouvaient pas apparaître dans les films Marvel Studios. Et quand ils le faisaient, comme Quicksilver ou Scarlet Witch, leurs pouvoirs devaient être expliqués en utilisant une origine différente. Disney a acheté Marvel et tous les super-héros auxquels il avait accès. Nous attendions depuis un moment de découvrir comment Marvel Studios incorporerait des mutants dans la mythologie dense de Marvel Cinematic Universe. Maintenant, nous avons notre premier indice. Kamala Khan ressemble au premier mutant du MCU. Réalité alternative Charles Xavier mis à part. Mais elle n’est peut-être pas la dernière. Bien que cela n’ait pas été confirmé, vous pouvez rechercher « Wakanda Forever » et « Tenoch Huerta » pour des spoilers légers. Voir aussi Moon Knight Ending expliqué Captain Marvel 2 : Comment fonctionne la scène post-générique de Mme Marvel ? Marvel est toujours capable de naviguer dans une scène après le générique. Un dernier rebondissement choquant de Mme Marvel : le bracelet de Kamala Khan émet une lueur inhabituelle et Iman Vellani devient soudainement Captain Marvel. Brie Larson est confuse de se retrouver dans la chambre d’une adolescente. Les exploits de Voyage dans le temps de Kamala nous ont montré que le bracelet Clandestin se connecte en quelque sorte à d’autres objets, entraînant son propriétaire à travers le temps jusqu’à l’endroit où la deuxième relique peut se trouver. Bien que l’effet visuel dans Ms Marvel soit assez différent, la logique suggère que Captain Marvel étudiait un compagnon pour le bracelet de Kamala. C’est parce que Brie Larson a été vue pour la dernière fois dans le MCU en train de regarder dans les dix anneaux de Shang Chi. On a longtemps cru qu’ils partageaient un lien avec Mme Marvel. Carol a apparemment changé Kamala pour le bracelet Clandestin et a déformé Kamala avec. Si cette hypothèse est vraie, Kamala pourrait être n’importe où dans l’univers. Dans le meilleur des cas? Avengers HQ (peu probable que ce soit Captain Marvel). Dans le pire des cas? Le milieu d’une zone de guerre extraterrestre. Bien que tant de choses soient encore inconnues, la scène post-générique de Ms Marvel établit enfin un lien entre Carol Danvers et Kamala Khan. Le capitaine et la Madame sont maintenant interconnectés, peu importe si Carol doit sauver Kamala du paysage infernal dans lequel elle l’a laissée tomber ou si Danvers s’excuse simplement et continue son chemin. Voir aussi Combien de personnalités Moon Knight a-t-il ? D’où Captain Marvel a-t-il puisé son inspiration ? La scène post-générique de Ms. Marvel a été ajoutée à la fin de Ms. Marvel. Kamala est allongée sur le dos et son bracelet brille. Elle va le vérifier et l’énergie la frappe à travers la porte de son placard. Captain Marvel émerge à sa place. Quel est le problème? Il semble que Kamala ait échangé des places avec Captain Marvel, et Carol est remplacée par tout ce qui a commencé à affecter le bracelet. Vous pouvez voir l’énergie qu’elle émet du bout des doigts. Ils sont étrangement les mêmes que l’énergie qu’elle a été émise par son bracelet quelques instants auparavant. Carol nous a vus pour la dernière fois dans la scène post-générique de Shang-Chi et de la Légende des Dix Anneaux. Elle dirigeait une réunion avec Wong et Shang-Chi ainsi qu’avec Katy et Hulk au sujet d’une ancienne et mystérieuse source d’énergie. Cela pourrait être un lien ou, plus probablement, les réponses se trouvent dans The Marvels de 2023. Il met en vedette Kamala Khan et Carol Danvers, ainsi que Monica Rambeau de WandaVision alias Photon. Cette scène sera le point de départ de l’aventure sur grand écran, qui devrait sortir en juillet. Voir aussi Critique de l’épisode 4 de Ms Marvel : Voir rouge : Que s’est-il passé ? Qu’arrive-t-il à Captain Marvel dans The Ms. Marvel Finale ? Comme nous l’avons mentionné, Ms. Marvel parle de l’histoire personnelle et du développement du personnage de Kamala Khan. Captain Marvel ne sera pas impliqué dans une histoire sur son personnage titulaire. Nous avons également mentionné son apparition dans le final de Ms. Marvel. Qu’arrive-t-il à Captain Marvel lors de la finale de Ms. Marvel ? Captain Marvel n’apparaît pas dans la finale de Ms. Marvel parce qu’elle n’était pas impliquée dans tout le problème dans lequel Kamala et ses amis se sont engagés. Elle est cependant apparue dans la scène post-générique de Ms. Marvel dans ce qui a été l’une des surprises les plus surprenantes de la série Marvel. Kamala Khan a été vue dans cette scène allongée sur le dos tout en portant son costume de super-héros. Il semble qu’elle rentrait chez elle après avoir patrouillé dans les rues dans son nouveau rôle de Mme Marvel. Elle remarque que son bracelet brille étrangement et qu’elle semble agir d’une manière qu’elle ne connaît pas. Le bracelet l’emmène alors dans son placard et elle disparaît. Carol Danvers était également perplexe devant les événements qui venaient de se produire. Cela suggère que Kamala et Carol ont échangé des places en raison des effets étranges du bracelet. Nous n’en savons pas grand-chose si ce n’est qu’il sort de la Lumière Voir aussi Qui est le Spiderman le plus fort au cinéma ? Cette scène dans laquelle Captain Marvel apparaît à la place de Mme Marvel pourrait être un signe que les deux personnages finiront par se connecter pendant The Marvels. Le bracelet a décidé d’échanger la place de Kamala avec celle de Carol. Cela pourrait indiquer qu’il existe une sorte de lien entre eux. Parce qu’il y a beaucoup de choses que nous ne savons pas sur ce bracelet, nous ne savons pas grand-chose. Nous savons que Captain Marvel (et Ms. Marvel) collaboreront éventuellement dans le film The Marvels. Qu’est-il arrivé à Damage Control ? Après avoir découvert que Kamran avait aussi des super-pouvoirs, Damage Control a passé une grande partie de la finale à suivre Kamran. Le groupe est déçu lorsque Kamala intervient pour sauver Kamran et lui fournir une route vers les docks du New Jersey. Deever, l’agent de contrôle des dommages, est laissé à nettoyer après l’accident. Cependant, l’agent Cleary suspend rapidement son supérieur (l’agent Cleary qui est brièvement apparu dans Spider-Man: No Way Home). Une deuxième unité est ensuite amenée pour nettoyer le désordre à l’école secondaire Coles. Qu’est-ce que cela signifie pour Damage Control ? Il est peu probable qu’ils soient mis sur la glace. Nous savons qu’ils apparaîtront d’une manière ou d’une autre dans la série She Hulk d’août. La bande-annonce montrait la prison Supermax, qui a été montrée pour la première fois dans Ms. Marvel. Cleary pourrait mener la charge. Attendez-vous à ce qu’ils soient un problème de bas niveau pour les super-héros dans les années à venir. Voir aussi La fin de Doctor Strange 2 expliquée Kamran n’a jamais été retrouvé. Qui a fait sortir Kamran de Jersey City ? Kamran a obtenu des capacités à l’épisode 5 sans la capacité de les contrôler. Alors que Damage Control le poursuit, il lutte encore plus dans le final de la saison. Kamala, Bruno et leurs amis tentent de le sauver alors que Kamala demande de l’aide aux Poignards Rouges. Kamran est capturé par Kamala et elle demande à Kareem de l’aider à s’échapper de la ville. Il accepte et lui dit de l’amener au port avant minuit. Kamran n’est pas impressionné. Il veut réunir sa mère et ClanDestines. La ville est secouée par les pouvoirs de Kamala, ce qui conduit à une impasse. Alors qu’il se dirige vers le port, sa mère lui dit de l’améliorer. Kamram n’est plus revu. On ne sait pas qui il prend ou comment il s’échappe. Il semble presque certain qu’il sera avec le poignard rouge, grâce à l’aide de Kareem. Waleed (Farhan Akhatar) peut être un sauveur potentiel. Il a semblé mourir à la fin de l’épisode 4, mais l’acteur a déclaré que ce n’était peut-être pas son dernier dans le MCU. Il est possible que Ms. Marvel revienne pour la saison 2. Kamran pourrait également être de retour, car il a taquiné son avenir avec Marvel.com (s’ouvre dans un nouvel onglet). Rish Shah, acteur, dit qu’il ne sait pas ce que l’avenir lui réserve mais qu’il y a beaucoup de possibilités avec Red Daggers. Il a dit: « C’est cool qu’il se retrouve là parce qu’il y a tellement de place pour ces personnages », tous, à la fois dans le MCU et le voyage de Kamala et son histoire. Il est clair pour moi que ce n’est pas une mauvaise personne. Voir aussi Quelle est la force de Black Panther? Ms. Marvel est-elle capable d’utiliser ses pouvoirs de bande dessinée ? Certains fans étaient furieux de la réaction de Mme Marvel aux pouvoirs extensibles de Kamala avant sa diffusion. Cependant, le spectacle n’a fait que modifier le style, tout en ajoutant quelques touches qui lui sont propres. Le bracelet de Mme Marvel, au lieu d’être une capacité de style Reed Richards, lui permet de créer de la matière organique, qui peut se manifester de différentes manières. Comme nous le voyons dans la finale, l’une de ces façons est d’embiggen, ou de permettre à Mme Marvel de devenir très grande et d’étendre ses membres. Mme Marvel a maintenant tous ses pouvoirs dans les bandes dessinées. Marvel Studios a choisi de les emmener dans une direction différente par Kamala. Qu’est-ce que la dimension Noor ? Dans l’épisode 3, Ms. Marvel de Najma mentionne la dimension Noor. Cette information, qui n’a jamais été vue dans le MCU auparavant, est nouvelle et renvoie au canon établi du MCU, The Djinn. Les djinns ou génies sont des êtres mystiques qui habitent la dimension Noor. On dit que cette dimension est une dimension alternative de celle dans laquelle la Terre existe. La dimension Noor est leur maison. En particulier, Ms. Marvel est sa maison. Read the full article
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Projet: Lovebug Chapitre 5
Chapitre 5
Chapitre Conçu par: @thelastpilot et @violomana
Auteur: @thelastpilot
Artiste: @piikoarts
Récit
L'appariement: Marinette Dupain-Cheng x Adrien Agreste
Nombre de Mots: 2684
TRADUIT PAR: @spaceoutdreamer
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Nino se tenait sur le trottoir d’un appartement d’apparence banale, et il pouvait facilement dire que jamais une double porte vitrée innocente ne lui avait donné autant d'anxiété auparavant. Elle ne bougeait, ne tremblait ou ne grinçait pas, et c'était ce qui lui faisait peur. Il attendait qu’elle bouge, qu’elle s’ouvre et qu’elle révèle une fille qu’il avait pratiquement couru venir voir. Qu’est-ce qu’il faisait ? Bon sang, il n’avait AUCUN plan, pas le moindre. Littéralement rien du tout. Il n’avait aucun plan mais il sortit quand même son téléphone d’une main tremblante, il avala quand même la boule qui se formait dans sa gorge. Il envoya quand même un message à Alya, “Hé, je suis dehors, sors.”
Il expira une montée d’air tremblante dès que le message fut envoyé, et il y eu ce bref moment où il se retrouva seul avec ses pensées, se tenant debout à côté de l’immeuble d’Alya.
Aurait-il dû amener des fleurs ? Aurait-il dû ne rien faire ? Parce qu'avec tous ses plans à moitié finis, il n’avait rien trouvé de satisfaisant. Rien n'était bon, rien ne collait, rien n'était assez. Ce qui est drôle à propos du temps, c’est que le temps n’en à rien à faire de si tu es prêt pour quelque chose ou non, il continue d’avancer d’un rythme régulier, se moquant de la légion d'êtres humains tandis que leurs rêves ne deviennent regrets alors que leurs os pourrissent et se changent en poussière.
Bon, d’accord, il était un peu mélodramatique, mais il pensait qu’il avait de bonnes raisons de l'être. Ce n'était pas, ce n'était pas n’importe qui. C'était elle, c'était Alya. Le pire dans tout ça, c’est qu’elle était son amie. Ils rigolaient et plaisantaient et se taquinaient comme si c'était aussi facile que de respirer; il pensait à elle beaucoup plus que ce qu'il n’aimerait l'admettre. Ou peut-être qu’il s’en fichait. Peut-être qu’il s’en fichait de le dire, de lui dire qu’elle dominait ses pensées de temps à autres. Tiens, il aurait pris le temps de se moquer de lui-même s’il pouvait se concentrer assez pour le faire, mais elle était trop distrayante, de toutes les façons les plus nulles qui soient. Rien que sa façon de se tenir debout, la façon qu’elle avait de pencher la tête, la façon dont elle parlait. Peut-être que ce n'était pas aussi intéressant aux yeux des autres, mais il s’en était rendu compte, et ça il avait mit un moment pour se rendre compte du pourquoi. Pourquoi s’y intéresser, pourquoi même l’avoir remarqué ? Pourquoi pouvait-il reconnaître Alya dans une foule d’un millier de répliques identiques, juste parce qu’il savait à quoi ressemblaient ses lèvres quand elle pensait à quelque chose de drôle ?
Il ne savait pas, il n’était pas vraiment doué avec les mots, et il n’était pas vraiment doué pour agir non plus. Il ne savait pas en quoi il était doué, il savait juste en quoi elle était douée, et il ferait tout pour être assez bien pour elle. Mince, est-ce qu’il pouvait ne serait-ce que dire qu’il était courageux ? Arriver jusqu’ici, en courant jusqu’à chez elle avec absolument aucun plan de secours, lui avait demandé un peu de courage. Idiot, peut-être, mais ça avait quand même demandé du courage. Aussi braves qu’il pensait que ses actes l’étaient, il sursauta néanmoins au bruit de la porte grinçante, le cœur retentissant dans sa poitrine.
Alya regarda autour un instant avant de repérer Nino qui se tenait figé sur le trottoir, un regard interrogateur sur le visage lorsqu’elle appela, “Nino ?”
Elle lui donna un sourire lorsqu’elle commença à marcher vers lui, son expression se muant en inquiétude quand elle remarque à quel point il avait l’air… Bizarre.
C’est le moment, son esprit lui gémit presque, redoublant de force tandis que la pensée gagnait en présence. C’est ma chance, maintenant ou jamais !
Alya ralentit un peu en approchant, lui demandant d’un ton légèrement taquineur, “Euh, un problème ?”
“A-Alya,” il essaya de commencer, son nom s’emmêla les pieds dans ses dents et trébucha lorsqu’il sentit ses joues s’enflammer. Elle continua de se tenir là, stoïque, attendant une réponse lorsqu’il laissa s’échapper un “T-Tu veux qu’on traîne ensemble ?!”
Quoi ? ses pensées soupirèrent de frustration, et le petit sourire joueur d’Alya omniprésent le rendant de plus en plus nerveux.
“Traîner ensemble ?” elle demanda avec un petit gloussement, mais ses yeux s’écarquillèrent lorsqu’il commença à verbiager.
“J’ai pas vraiment pensé à autre chose que ça,” il admit, agitant ses mains devant lui alors qu’il essaya de s’expliquer, de plus en plus gêné alors qu’il tenta d’être complètement honnête. “Je ne fais que de penser à ce que tu aimerais ou ce à quoi tu t’attends et je me suis fait flippé tout seul alors j’ai juste décidé que je voulais être avec toi aujourd’hui et que peu importe ce qu’on allait faire, ce serait parfait de toute façon. A-Alors joyeuse Saint-Valentin.”
Il y eu un vide considérable entre ses mots lorsqu’il finit de parler, il avait l’impression d’être brûlé vivant à cause de son propre embarras lorsqu’il remarqua le rougissement soudain sur les joues d’Alya. Sa bouche s’ouvrit légèrement et il pouvait entendre une petite exclamation lorsqu’elle prit conscience de ce qui lui arrivait, la date et sa signification évidentes pour la première fois. Elle avait tellement aidé les autres avec leurs plans pour la Saint-Valentin qu’elle n’avait pas imaginé que quelqu’un pourrait… Qu’elle pourrait- que Nino-
C’était Nino tout craché. Le fait qu’il pensait à elle de cette façon était, eh bien, stupéfiant, mais il y avait quelque chose qui lui ressemblait énormément dans tout ça. Bien sûr qu’il n’avait pas de plan, qu’il allait juste courir et lui demander de traîner, quel idiot ! C’était tellement-
C’était tellement adorable.
“Trainer ensemble,” elle répéta encore, tentant de contrôler ses propres pensées troublées et trouvant assez facile de lui sourire. Comment pourrait-elle seulement trouver difficile de sourire lorsqu’il est dans les parages ? C'était simplement… Nino.
“Ca me paraît plutôt cool,” elle décida finalement, souriant à son air soudainement soulagé et surpris et plein d’espoir et ne pouvant s'empêcher de rire. A son soulagement, il rit aussi, laissant apparaître son anxiété refoulée tandis qu’ils rirent tous les deux du ridicule de la situation. Mais au moins, ils étaient ensemble.
Après un moment, ils choisirent une direction au hasard, se mettant d’accord pour manger au cinquième restaurant qu’ils trouveraient, peu importe ce qu'ils y servaient. Ils choisiraient ce que l’autre allait devoir manger pour voir s’ils pouvaient faire en sorte que l’autre mange quelque chose d’absurde. Cette activité étaient quelque chose qu’ils auraient probablement fait en temps normal s’ils étaient juste en train de traîner ensemble, mais cette fois était bien mieux que cela. Nino décida que c’était probablement à cause du fait qu’ils se tenaient par la main.
Il sourit joyeusement tandis qu’Alya déversa tous les ragots intéressants à propos de leurs camarades de classe, adorant son ton lorsqu’elle lui donna le plus gros scoop.
“Devine quoi.” elle commença, lui souriant.
“Hm ?” il demanda en retour, heureux de simplement écouter le son de sa voix.
“Rose a enfin demandé à Juleka de sortir avec elle !” elle gloussa d’excitation, utilisant sa main libre pour serrer le poing.
“Oui !” il acclama, “Pas trop tôt !”
“Je peux pas y croire ! Tout le monde savait que ça allait arriver mais ça a pris tellement longtemps, j’imagine qu’elle attendait aujourd’hui, hein ?”
“Je pensais que ça aurait été Juleka,” Nino admit, comptant le troisième restaurant qu’ils passaient.
“Non, je savais que ça allait être Rose, je ne savais juste pas quand,” elle déclara, heureuse de savoir qu’elle avait encore une fois raison. “Et Ivan a donné à Mylène quelques très belle roses.”
“Oh c’est vrai, elle en parlait sur internet,” Nino ajouta, regardant Alya, étonné qu’elle ne soit pas en train de s’extasier sur la nouvelle à laquelle ils s’intéressaient tous les deux.
“N’oublie pas la plus grosse nouvelle,” il rigola, excité de la voir parler de leur OTP, mais à sa surprise, elle pencha la tête.
“La plus grosse ? Qui, Max et Kim ?”
Il s’arrêta au beau milieu du trottoir, la bouche ouverte tandis qu’il la regarda de stupeur.
“Arrête ! Me dis pas que tu sais pas, t’es sérieuse ?!”
“Savoir quoi ?!” elle demanda, les yeux brillants lorsqu’elle sentit une grosse histoire.
“Celui qu’on espérait depuis toujours ?”
Il rigola à sa frustration et se pencha vers elle pour lui murmurer quelque chose à l’oreille.
Il y eut un instant de silence, puis soudainement-
“PARDON ?!”
Il commença à rire face à son expression de pure surprise lorsqu’il dit, “Je suis étonné ! Comment tu peux ne pas savoir ?! C’est Adrien et Marinette !”
Chat Noir s’accroupit sur le toit de la boulangerie, rampant dans un silence prudent tandis qu’il se glissa sur le balcon de Marinette, le cœur martelant sa poitrine lorsqu’il arriva jusqu’à la petite fenêtre en verre du sol. Qu’est-ce qu’il faisait ? Allait-il trop vite ?
Ses pensées se brisèrent quand il jeta un coup d’œil prudent par la fenêtre, son cœur se serra douloureusement lorsqu’il vit Marinette sur son lit, énormément bandée mais souriante.
Il pencha la tête pour mieux entendre, entendant le son des voix étouffées de l’autre côté du verre.
“Est-ce que tu te sens bien, Marinette ? Tu es sûre que tu ne veux pas aller à l’hôpital ?”
La voix était sans aucun doute celle de sa mère, son ton trahissant son inquiétude intense.
“Oh non, je vais bien, ce n’est rien.”
Chat Noir ne pouvait s’empêcher un soupir moqueur de s’échapper à la réponse de Marinette. Il savait qu’elle était forte mais… mais mince ! Il pouvait la voir, les bandages venants tout juste de remplacer ceux couverts de sang… Et elle faisait comme si ce n’était rien.
“Les attaques d’Akuma ne sont pas à prendre à la légère,” Sabine rétorqua, et Chat l’encouragea silencieusement. Exactement Mme. Cheng, oui, ce n’est pas rien. C’est juste que certaines personnes sont ridiculeusement têtues lorsqu’il s’agit de leurs sécurités. Sans citer de noms, bien sûr.
“C’est vrai mais… Ne t’en fait pas.”
Ugh Marinette. Chat inspira, essayant de contrer sa colère qu’il savait était due à son inquiétude. Il ne pouvait rien y faire, les bandages lui rappelaient juste que… Elle avait été blessée. Pour lui.
Il se débarrassa de cette pensée.
“Bon, repose-toi bien désormais, d’accord ?”
“Ok,” Marinette répondit, et depuis son point d’observation, il pouvait la voir faire un geste de la main pour dire au revoir, sa tête bougeant légèrement pour observer du mouvement dans sa chambre, sans doute ses parents qui s’en allaient pour qu’elle puisse dormir. Il regarda un instant encore, se demandant quoi faire ensuite lorsqu’elle parla de nouveau.
“Je sais que tu es là, Chaton.”
Elle regarda vers le haut, le voyant en train de regarder par la fenêtre et le faisant sursauter de surprise, une vague d’embarras le prenant tandis qu’elle souriait. Avait-elle vraiment su qu’il était là tout ce temps ? Génial… Etape 1 du plan qui n’en était pas vraiment un réalisée avec succès.
Il tendit le bras pour ouvrir la fenêtre, la regardant sans obstacle mais ne pu maintenir le contact, regardant ailleurs lorsqu’il dit, “S-Salut.”
Son sourire ne quitta jamais son visage, et lorsqu’il trouva le courage de la regarder en face de nouveau, il en était reconnaissant. Son sourire était doux et rayonnant et il faisait les coupures et bleus sur sa peau disparaître. Il rendait les choses meilleures.
“Tu veux entrer ?” elle dit enfin, et il sursauta, se rappelant l’étape 2 de son plan-pas plan, cherchant désespérément à renforcer sa détermination avant qu’elle ne parte complètement.
“A-Attends une minute !” il bafouilla, disparaissant du champs de vision réduit de Marinette et laissant voir le ciel bleu avant d’être obstrué de nouveau dû au fait qu’il descendit par la fenêtre, plaçant son poids méticuleusement sur le lit lorsqu’il sauta mais lui faisant tout de même légèrement peur. Il n’arrivait pas à se concentrer, sa confiance le quittant lorsqu’elle remarqua le bouquet de fleurs dans ses mains. Elle rougit instantanément, les yeux rivés sur les fleurs tandis qu’il essaya de dire quelque chose mais échoua, alors il soupira. Ca lui prit un moment pour renforcer sa détermination, avant de relâcher sa transformation.
La lumière verte fit les ombres danser dans sa chambre, l’entourant jusqu’à ce qu’il se tint devant elle en tant que son camarade de classe et idiot rougissant nerveusement… Tenant son cœur devant lui, caché quelque part dans un bouquet de roses.
“Joyeuse Saint Valentin, ma Lady,” il parla, la regardant tandis qu’elle prit prudemment les fleurs de ses mains, son sourire doux revenant et devenant quelque chose de plus fort.
La vue de sa joie fit son cœur tressaillir, un rire nerveux s’échappant de sa bouche et le récompensant d’un petit rire adorable de Marinette tandis qu’elle fit tourner les fleurs.
“Merci…” elle soupira, tenant les fleurs contre sa poitrine et reposant sa joue doucement contre les pétales. “Merci beaucoup… Chaton,” elle ria, son rougissement devenant plus foncé lorsqu’elle utilisa le surnom alors qu’il était désormais son coup de cœur.
“Adorable,” une nouvelle voix les interrompit, faisant Adrien soupirer et Marinette sauter de peur quand le Kwami noir de Chat Noir fit une apparition boudeuse.
“O-oh ! Euh, est-ce… ?” Marinette laissa tomber la phrase, reculant quand Plagg vint flotter près de son visage, l’examinant. Elle fit la moue quand il ricana de quelque chose.
“C’est Plagg,” Adrien la renseigna, son irritation claire dans sa voix, et cela la fit presque rire de nouveau. “Comme tu peux le voir, c’est le meilleur pour interrompre.”
“Tu t’es détransformé !” Le kwami Plagg protesta. “Où est-ce que tu voulais que j’aille ?!”
“Je sais pas !” Adrien siffla, le gloussement amusé de Marinette le rendant embarrassé de nouveau. Il essayait d’avoir l’air de savoir s’y prendre.
“Oh, arrête de rendre sa vie plus dure, tête de cheddar,” une voix adorablement aiguë ajouta, quelque chose de petit, mignon et rouge flottant vers eux. Elle (il supposa) croisa les bras et sourit au chat, qui sourit en coin en retour. “Ne peux-tu pas le lâcher un peu ?”
“Je peux pas lui rendre la vie trop facile Tikki, il deviendrait trop mou ! Encore plus mou que tout ça,” Plagg pleurnicha, ricanant encore au visage exaspéré d’Adrien. Marinette se cachait encore derrière sa main pour étouffer ses gloussements.
“S’il-te-plaît, trouve quelque chose à faire,” Adrien supplia presque, parlant à voix basse aux Kwamis même si Marinette pouvait encore l’entendre. A son soulagement, le Kwami appelé Tikki mit ses main sur ses hanches et lui sourit.
“Je m’occupe de lui”, elle lui promit, poussant Plagg pour qu’il flotte au loin dans l’espace de la chambre de Marinette, bougeant les bras dans un effort de reprendre le contrôle de ses mouvements. Tikki gloussa une dernière fois avant de partir à sa poursuite.
Adrien rigola une fois de plus quand les kwamis étaient partis, un peu moins nerveusement, mais il gigota quand même sur place. Il frotta l’arrière de sa nuque et examina son drap housse puisque la regarder elle était presque impossible.
“H-Hé, je sais que tu ne peux pas sortir…” il essaya de commencer, la voyant sourire encore du coin de l’œil, “mais euh… si tu veux je peux sortir et aller chercher de la nourriture. Peut-être un film ? Ou… euh, on p-peux juste traîner ensemble. Si tu veux de la compagnie, je veux dire.”
Elle ne répondit pas tout de suite alors il continua, “Je-je sais que c’est pas le top de la Saint Valentin mais-”
“Adrien,” elle le coupa, le son de son nom le faisant la regarder pour voir son visage rougissant. “C’est impeccable.”
Il s’arrêta, pris de cours dû au fait qu’elle était incroyable à ce moment. Parce qu’elle était brave… Elle était forte, et gentille, et belle, et elle avait dit un jeu de mot pour lui, elle avait dit impechatble. Du moins, il aimait penser que c’est ce qu’elle avait dit, parce que ça rendait ce moment encore meilleur.
“B-bien trouvé !” il s’exclama, lui souriant comme un l’idiot d’amoureux transis qu’il était… et quelque mètre plus loin, suspendu dans les airs, Tikki et Plagg regardaient leurs élus trébucher sur leurs mots durant leur interaction.
“Aw…” Tikki roucoula lorsque Marinette pris son courage à deux mains pour prendre celle d’Adrien, “Est-ce que ce n’est pas adorable ?”
Plagg continua de regarder lorsqu’Adrien prit la main, donnant l’impression qu’il allait s’évanouir en le faisant, et soupira. Avec un mélange d’exaspération et d’incrédulité, Plagg dit, “C’est une façon de le dire.”
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Acura TLX et le verdict sur les pneus d’hiver
Le 21 avril 2021
Avant même d’écrire quelques mots sur la nouvelle Acura cette semaine, j’ai reçu ce reportage indiquant que la SEMA (Specialty Equipment Manufacturers Association, une association faisant la promotion des pièces et équipements de modification des véhicules) prévoyait que dès 2028, près de 82 % des véhicules produits pour le marché nord-américains seraient un VUS ou un VUM de quelque sorte.
Quel choc! Je l’avoue, je suis un amateur de VUS, de VUM ou de camionnettes et cela, depuis des années. Mais j’ai toujours été un «fan» de belles autos de toutes catégories. Je suis, moi-même, propriétaires de deux berlines Lincoln et d’un roadster malgré la présence d’une Jeep Wrangler (TJ) dans mon «écurie». J’aime faire la différence entre une automobile amusante à conduire et une camionnette «utile». Mais, malgré la présence de quelques constructeurs européens et asiatiques dans le domaine des autos, force m’est de reconnaître que les camionnettes (de tout gabarit) sont à prendre le contrôle du marché des véhicules personnels.
C’est pourquoi, la semaine dernière, j’ai accepté avec plaisir d’expérimenter une semaine au volant de la nouvelle berline Acura TLX. Pour plusieurs, cette TLX est, ni plus ni moins, qu’une Honda Accord «saucée dans l’or» (une remarque que j’ai dû entendre si souvent concernant ma Lincoln Versailles 1997 dont la base est une Mercury Monarch/Ford Granada ou ma Lincoln MKZ qui ne serait qu’une Ford Fusion améliorée…). En effet, l’Acura TLX est une extrapolation de la Honda Accord (mais avec un empattement légèrement allongé) alors que les deux autos sont construites à l’usine de Honda à Marysville en Ohio. Mais cette base n’est pas nécessairement un argument pour ridiculiser l’Acura.
Forcément, si l’on place l’Acura à côté de l’Accord, on reconnaît la similitude entre les deux berlines. En ce qui me concerne, je trouve la toute récente Accord tout simplement superbe. De là, il n’y a qu’un pas pour que je trouve la TLX tout aussi jolie. Malheureusement, avec l’engouement pour les VUS (dont certains ne sont que des compactes avec un toit relevé), l’Accord ne connaît plus la même popularité que dans le passé, une situation que la TLX pourrait, malheureusement hériter !
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L’avant de la nouvelle Acura TLX est vraiment reconnaissable. (Photo Éric Descarries)
L’Acura TLX n’est pas une petite auto. Comparée à ma MKZ,…elle est aussi imposante! Son avant inclut une calandre semblable à celle du VUS MDX analysé ici il y a deux semaines. On dirait une interprétation graphique d’un déplacement «Warp Speed» (vitesse extrême) tel que vu dans les films de Star Wars. Les phares effilés aux DEL lui donnent un air plus agressif alors que le reste de la carrosserie (empruntée de la Honda Accord, je le répète) est une belle image de ce que la berline moderne doit être.
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Même de l’arrière, la TLX présente une superbe silhouette de berline. (Photo Éric Descarries)
Honda aimerait que l’on considère ses produits Acura avec un air plus «sportif» que ses autres produits mais cela, tout en conservant une allure un peu plus luxueuse que ses autres produits. Toutefois, à mes yeux, la TLX tient plus de la belle berline que de la sportive. Dès que l’on ouvre la portière de la nouvelle Acura, on constate que la finition et le bon goût sont plus recherchés par les designers de la marque que l’image sportive. Lorsqu’on se glisse derrière le volant, comme c’en fut le cas avec la version Platinum qui me fut confiée par Honda Canada, force nous est d’admettre que l’on est entouré d’un environnement superbement «confectionné» par des amateurs de belle finition. Le tableau de bord est très bien exécuté avec une présentation soignée et des accessoires si facilement accessibles. Définitivement, le tableau de bord est d’un design remarquable. Toutefois, comme c’en fut le cas de la MDX d’il y a deux semaines, l’instrumentation et surtout les notes d’information affichent une écriture trop petite pour être facilement lue par un conducteur ayant quelques difficultés de vision (surtout s’il est presbyte). Heureusement, la projection de la vitesse à l’intérieur du pare-brise (Head Up Display) est un ajout très apprécié. Autrement, tout est à la portée de celui-ci incluant un sélecteur de rapports de vitesse à boutons pressoir au centre de la console. Spécifions immédiatement que la sélection des vitesses peut se faire manuellement en plaçant le «sélecteur» à «S» et en utilisant les palettes au volant!
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Le tableau de bord de la nouvelle Acura TLX est d’un dessin remarquable. (Photo Éric Descarries)
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Toutefois, je reproche à Honda/Acura d’utiliser de trop petits caractères pour le centre d’information de l’Acura. (Photo Éric Descarries) 
Comme on peut le voir sur les photos, Acura a inclus un écran très visible au centre de la planche de bord pour la radio, les applications et la navigation (un écran qui sert aussi à la marche arrière). Cependant, Acura a voulu expérimenter avec cette commande tactile à partir d’un «pad» à la console, un accessoire que j’ai beaucoup de difficulté à maîtriser. Pas question de manipuler ce «bidule» si je ne suis pas arrêté. Je me demande pourquoi tant de, constructeurs insistent pour nous imposer ce système alors que tant de chroniqueurs (et de clients) le critiquent ne serait-ce que par la distraction qu’il cause au conducteur?
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L’intérieur de l’Acura TLX est superbement bien assemblé, surtout dans sa finition Platinum. Toutefois, les passagers un peu grands peuvent trouver les places arrière à l’étroit. (Photo Éric Descarries)
Il vaut la peine que l’on s’arrête un peu plus longtemps à l’intérieur de l’Acura TLX. Cette berline confortable présente un intérieur soigneusement assemblé avec des sièges avant très confortables malgré le fait qu’ils peuvent s’avérer un peu fermes (surtout pour les conducteurs qui souffrent d’un pincement du «nerf sciatique»!). Malgré l’espace avant accueillant et aéré, les places arrière, malgré leur sièges confortables, peuvent être un peu à l’étroit. Quant à la malle, malgré le fait qu’elle soit plus petite que celle de l’Accord (de trois pieds cubes), elle demeure utile. Vous aurez compris qu’il est possible d’abaisser les dossiers des sièges d’arrière pour plus d’espace de chargement!
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Le coffre arrière de la TLX a beau être un peu plus petit que celui de l’Accord (dont elle découle), on y trouve un bon espace de chargement pour les bagages. (Photo Éric Descarries)
Ce qui a toujours fait la force de Honda, c’est sa mécanique. C’en est aussi le cas pour la TLX. Pour les amateurs de mécanique, le moteur qui animait ma TLX d’essai était un quatre cylindres turbocompressé de 2,0 litres qui fait 272 chevaux et 280 li-pi de couple. Il vient avec une (nouvelle) boîte automatique à dix rapports (manipulable manuellement par les palettes au volant, rappelons-le) et la traction intégrale chez nous. Cette traction intégrale est la SH-AWD qui peut transmettre la puissance selon les roues qui en ont besoin, un système qui a été mis au point par Honda il y a déjà quelques années. Un moteur V6 de 355 chevaux devrait nous être disponible dans la finition S au cours des semaines à venir.
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Le moteur à quatre cylindres de l’Acura est bien à l’aise dans cette grande caisse mais j’ai quand même hâte de conduire la version «S» à moteur V6 à venir! (Photo Éric Descarries)
La suspension indépendante aux quatre roues peut être «modulée» par le conducteur selon les modes «Confortable», «Régulier» et «Sport» ce dernier correspondant mieux aux attentes de plusieurs amateurs d’Acura. Le freinage est à disque aux quatre coins. Quant aux pneus, mon Acura d’essai était toujours monté sur des Continental d’hiver 225-40 R-19. Avec de telles dimensions, pas surprenant que cette TLX Platinum ait une tenue de route si mordante.
Sur la route…
Pas besoin de vous dire que conduire la superbe Acura TLX est un vrai charme. Dans un premier temps, j’ai utilisé le mode «Comfort» pour la suspension ce qui m’a donné un comportement routier semblable à celui d’une berline Lincoln. Un peu molle, la suspension absorbait, malgré tout, les imperfections de la route qui sont nombreuses en ce temps-ci de l’année. Un petit «road trip» dans la région de Mont-Tremblant en revenant par Saint-Donat a suffi à me convaincre que cette Acura était un véhicule tout indiqué pour les longs trajets. Les sièges sont confortables, la visibilité très bonne et le comportement routier très appréciable. Tout le long de la route, j’ai aussi placé la commande en mode régulier et déjà, j’ai constaté une certaine fermeté qui s’installait. Toutefois, en mode «Sport», la différence est importante. La boîte de vitesses réagit différemment (les palettes au volant deviennent alors plus amusantes à utiliser), la direction est vraiment plus ferme et les échappements…un peu plus bruyants! On se retrouve alors au volant d’une véritable Acura sportive malgré les dimensions de la berline.
En situation urbaine, il est préférable de passer en mode «Comfort» tant les rues de la grande ville sont en mauvais état. Heureusement, on peut se rendre compte que la construction de la voiture est solide car les bruits de caisse demeurent inexistants. Évidemment, les accélérations à 100 km/h sont excitantes avec des temps autour des sept secondes mais les reprises le sont encore plus surtout si l’on «joue» avec les palettes au volant. Toutefois, avec dix rapports, la boîte de vitesses n’encourage pas nécessairement le frein-moteur. C’est une conduite à développer.
Question consommation, j’ai obtenu une moyenne de 9,2 l/100 km selon mes calculs à la pompe alors que l’ordinateur de bord indiquait 8,7. Incidemment, cette TLX fonctionnera mieux avec de l’essence suprême. En ce qui a trait au prix, selon les informations transmises par le groupe représentant Honda-Acura au Canada, celui de base pour l’Acura TLX serait de 52 305 $ mais cela ne semble pas inclure certains ajouts possible comme la taxe pour le climatiseur de 100 $ et le transport et la préparation…
Qu’importe, cette Acura m’a laissé une très belle impression qui, à mes yeux, surpasse celle de plusieurs autos de la concurrence. La voiture est belle et ses lignes sont facilement reconnaissables. Elle se veut à la fois luxueuse et sportive…mais pourra-t-elle résister à la vague des VUS?
Bilan des pneus d’hiver
Ce sera bientôt le temps de changer les pneus d’hiver pour ceux d’été dans «L’Écurie Descarries». C’est alors le temps de faire le bilan des pneus d’hiver que nous avons utilisés sur nos voitures personnelles. Toutefois, l’hiver que nous venons de passer n’a pas été «ordinaire». En effet, dans la région de Montréal, nous avons eu plus de chutes de neige (et pas toujours en grande quantité) et presqu’aucune pluie glaciale ou verglaçante.
Le véhicule qui aura le plus roulé cet hiver aura été l’Escape AWD de ma femme, une voiture légèrement usagée que nous nous sommes procurés l’automne dernier et que nous avons équipée de nouveau pneus Continental Ice Contact XTRM (sans crampons). Je n’ai jamais été un gros fan des pneus d’hiver de Continental mais je dois avouer que, cette fois-ci, le manufacturier allemand a frappé dans le mille! Faut dire qu’ils ont eu l’aide du Groupe (montréalais) Touchette pour leur développement. L’Escape a roulé chaque semaine entre Laval et Saint-Jean-sur-Richelieu sans problème ni crainte de dérapage ou de manque d’adhérence. Dès les premiers tours de roue, il était facile de constater qu’ils étaient relativement silencieux et surtout, j’ai remarqué que les bruits de tambours produits par les fentes sur le pavé étaient atténués. Mais, ce fut presque impossible de tester le produit sur la glace, nous n’en avons pas eue. Toutefois, au besoin, je peux me référer à l’essai lors du lancement du pneu à ICAR l’année passée!
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Les Continental IceContact XTRM ont facilement passé l’hiver et devraient être prêts pour l’année prochaine! (Photo Éric Descarries)
En ce qui a trait aux nouveaux Michelin X-Ice Snow, l’hiver qui vient de se terminer aurait été un beau banc d’essai pour ceux-ci mais… pas de glace et peu de neige. Il faut dire que plusieurs automobilistes s’étaient plaints des X-Ice dans le passé car, même s’ils étaient performants sur la glace, ils manquaient d’adhérence dans la neige profonde. Montés sur ma propre MKZ (traction avant), lorsqu’ils sont sortis dans la neige, ils se sont montrés à la hauteur de la situation. Malheureusement, les restrictions dues à la pandémie m’ont empêché de faire de longues distances dans des conditions hivernales ce qui m’aurait permis d’évaluer leur adhérence sur plusieurs types de revêtements. Il y aura toujours l’hiver prochain…
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Les Michelin X-Ice Snow sur la MKZ à traction. (Photo Éric Descarries)
Vu que Nokian s’apprête à lancer son nouveau Hakkapeliitta 10 pour l’hiver 2021-22, le manufacturier finlandais a jugé bon de nous envoyer la version Hakkapeliitta 9 cloutée avant pour que nous puissions comparer les deux produits. Dans ce cas, les pneus furent montés sur la Volkswagen Golf 2009 de la conjointe de mon fils en Abitibi. Les conditions météo de l’hiver dernier y ont été semblables aux nôtres mais dans ce coin de notre province, il peut y faire plus froid et la neige est plus abondante. Voici ce que mon fils en pense, lui qui est également dans le monde de l’automobile :
«Les Nokian cloutés étaient sans surprise parfaits à leur tâche. Je dis sans surprise mais je me suis exclamé à plusieurs reprises à quel point ces pneus sont géniaux. Je ne veux pas aller dans les hyperboles mais c'est un peu ridicule à quel point ce pneu défie les lois de la physique.
À l’accélération sur chaussée glissante, voire glacée, la voiture à traction avant accélère plus vite que les VUS à 4 roues motrices autour de nous. Pas très scientifique comme mesure, mais ça donne une idée que si je dois accélérer d'urgence, le véhicule exécutera mes commandes. Il en va de même à l'arrêt. Les pneus mordent immédiatement pour un arrêt sur une très courte distance dans des conditions peu favorables.
 Dans les courbes de chemin sinueux, la voiture (à traction avant, souvenez-vous) a une légère tendance à survirer mais je crois que la répartition de poids de ce véhicule en particulier a à voir avec ce comportement, parce qu'aussitôt que le pneu regagne de l'adhérence, la voiture est immédiatement placée dans sa trajectoire, sans jouer au pendule, et ce même dans des conditions très glissantes. À vitesse d'autoroute, les pneus sont très fermement ancrés au sol, et ce même dans les courbes. Les crampons m'ont toujours un peu inquiété sur chaussée sèche mais en aucun cas j'ai trouvé que l'adhérence sur l'asphalte était insuffisante.
Les crampons ont peut-être d'ailleurs contribué à protéger les pneus car ceux-ci sont encore comme neufs. La consommation d'essence entre les pneus d'été et les Nokian est aussi similaire, ce qui est étonnant».
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La VW qui a servi de véhicule d’essai des pneus Nokian Hakkapeliitta 9 cloutés. (Photo Guillaume Descarries)
Enfin, le dernier pneu que nous avons évalué cet hiver fut un autre Nokian, un pneu sans crampons qui, selon le manufacturier, devrait donner des performances semblables à celles des pneus à crampons. Ce dernier jeu a été monté sur un VUS Nissan Xterra 4 x 4 dont la majorité des déplacements se sont fait encore une fois en Abitibi dans les mêmes conditions mentionnées plus haut. Encore une fois, voici ce qu’en pense l’utilisateur principal du Nissan :
«Avec les Hakkapeliitta R3 SUV, l’Xterra devient un tout autre véhicule. Prendre les courbes avec les pneus précédents, des BFG All Terrain, surtout sur chaussée glissante, était rendu stressant. L'engineering du camion fait qu'il a tendance à sous-virer en conditions glissantes. Les R3 l'ont rendu beaucoup plus prévisible. Excellente traction lorsque le véhicule est en mouvement, et surtout, sur les chemins hivernaux sinueux, on peut aborder les courbes avec beaucoup plus de confiance puisque le VUS perd de cette fâcheuse tendance à sous-virer. Excellente prévisibilité et stabilité dans les courbes pour un pneu avec un haut mur.
Le véhicule est solide sur la chaussée par temps de pluie, sloche, neige et glace. Les Hakkapeliitta R3 sont très silencieux, beaucoup plus confortables et agréables que les pneus d'été sur les chaussées moins lisses d'Abitibi. Ça faisait du bien de rouler un pneu confortable qui absorbe bien les impacts que nos routes peuvent nous servir. Surtout avec un camion à essieu rigide et suspension à lames. L'usure semble aussi très raisonnable. »
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Le Nissan Xterra qui a servi de véhicule d’essai aux R3. (Photo Guillaume Descarries)
Place maintenant aux pneus toutes saisons d’été. Toutefois, je ne les installe jamais avant le 1er mai tout simplement parce que le mois d’avril peut nous jouer de vilains tours, pas seulement avec des chutes de neige (qui ne sont jamais très importantes) mais surtout pour les baisses de température parfois extrêmes où le thermomètre tombe à moins de sept degrés Celsius, la température à laquelle un pneu dit «toutes saisons» perd de son élasticité donc d’adhérence et de souplesse. Une simple question de sécurité. Et je ne m’inquiète pas pour l’usure aussi minime soit-elle…pendant que je roule avec les pneus d’hiver, ceux d’été ne s’usent pas!
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plumeofacat · 3 years
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Chapitre 8
Lanna entre dans son salon de thé préféré avec son ordinateur comme d'habitude, puis elle s'installe à une table en commandant ses thés habituels. Le caissier étant habitué, il pose déjà la tasse sur la table de la rouge qui le remercie en payant pour la facture de la veille.
L'employé est un jeune monstre de 18 ans nommé Jimmy. Il est physiquement comme un humain, mais avec des oreilles et une queue de chat qui bougent naturellement selon ses émotions. Ses extensions félines sont aussi noires que ses cheveux qui couvrent son œil droit, tandis que ses yeux avec des iris de chat sont d'un bleu pétant. Sous le tablier vert avec le logo de l'entreprise, une poche de thé lilas dans laquelle il y est inscrit le nom de la compagnie « 'Tea Heart Cup », il porte un chandail à manches longues noir et des pantalons violets. À son oreille gauche, un perçing noir avec une petite perle bleu brillant ressort.
Jimmy : Vous avez toujours le visage couvert quand je vous parle... c'est dommage, vos yeux sont fascinants...
Lanna : hmm ? Ça... ça ne vous affecte pas ?
Jimmy : de quoi vous parlez ?
Lanna : vous n'êtes pas... dégouté ou en train de me haïr quand vous les voyez ?
Jimmy : Du tout... Monstre, humain, peu importe... Vu mon apparence, je ne peux pas juger aussi facilement...
Lanna : h-ho... C'est... plutôt rare... les gens ne veulent pas être racistes, mais quand ils ont peur d'une autre race, ils ne peuvent s'empêcher de l'être, à différents degrés...
Jimmy : Ma mère est humaine et mon père est un monstre chat, alors...
Lanna : Ho ! Je vois ! Désolé d'avoir assumé...
Jimmy : Ce n'est pas grave ! Tant que tu ne changes pas d'attitude envers moi, ça ne me dérange pas... tu es cool.
Lanna : *glousse* Merci ! tu es sympa aussi !
La rouge retire son masque et commence à boire en ouvrant son ordinateur, prête à écrire le dernier document pour préparer la sortie des monstres. Cependant, elle reçoit un courriel qu'elle ne reconnaît pas, mais qu'elle ouvre de toute façon pour voir quelque chose qui lui fait échapper sa tasse au sol. Sur son écran, Viper est attachée à un mur, couché sur le côté, au sol, inconscient et couvert de blessures qui échappent de la magie liquide.
Paniqué, Lanna ferme son ordinateur d'un coup et le range, avant de partir en criant qu'elle paiera la prochaine fois qu'elle viendra. La jeune femme prend son crayon en courant, puis elle fait un portail pour rejoindre la Toriel et la Alphys de Swapfell qui sursautent à l'arrivée soudaine de l'humaine. Cette dernière halète, panique et tente de parler, mais elle n'arrive qu'à bégayer des mots incompréhensibles. Pour ne pas perdre la patience des jeunes femmes, Lanna sort son ordinateur et montre le fichier qu'elle a reçu, réussissant à rassembler des mots cohérents qui se suivent.
Lanna : Mon père a enlevé Viper !
**************
Viper grogne de douleur et se tourne faiblement sur le dos, ouvrant difficilement ses orbites. En voyant un plafond de métal rouillé et ayant reconnu le bruit de chaîne à son mouvement, le squelette comprend qu'il n'est pas chez lui, mais il n'arrive pas à comprendre où il est, donc il rassemble ses souvenirs.
Il se rappelle avoir vu un homme encapuchonné sortir de la maison de classic Sans, donc il a décidé de l'arrêter et l'emmener aux autorités locales, mais l'humain ne s'est pas laissé faire. Ses courts cheveux bruns étaient très bien peignés, ce qui contrastait avec ses yeux noirs brillants de folie. La cape couvrait ses vêtements, mais il a pu voir une cicatrice de morsure sur la main de son agresseur lorsque celui-ci s'est défendu. Il a cru avoir le dessus, mais l'arme de son adversaire était empoisonnée par une substance anti-magie, chose que ne sait toujours pas le squelette.
Le meilleur ami de Blueberry essaie d'invoquer son épée, mais il ne sent pas sa magie fonctionner. Sur le coup, il se dit qu'avec un peu de repos, il pourra utiliser son arme, mais il réalise peu après qu'en fait, aucune trace de magie ne se fait sentir dans son corps. En fronçant des arcades sourcilières, il regarde les chaînes qui le tiennent aux poignets et aux chevilles, puis il comprend.
Viper : Si c'est vraiment l'humain qui m'a attaqué qui me maintient ici... Comment a-t-il fait pour avoir des menottes anti-magies ? Encore pire... Pourquoi en a-t-il ?
Il soupire et regarde autour de lui, cherchant un moyen de s'enfuir, sauf que l'odeur de sa propre magie le déconcentre pendant quelques secondes. Il n'arrive qu'à voir qu'il n'y a pas de fenêtre et que la pièce est clairement vieille. Le monstre se roule sur le côté, puis il s'assoit lentement, une douleur atroce aux côtes faisant signe de sa présence. Il promène ensuite ses pupilles sur les murs autour. Voyant des gravures dans le mur, il s'approche faiblement et pose ses phalanges dessus.
Chaque gravure est en réalité des lettres. Ensemble, elles forment des mots qui ne sont pas liés... Du moins, au premier coup d'œil. Viper reconnaît la formation des mots et il finit par comprendre qu'en réalité, il s'agit des mêmes 3 combinaisons de mots qui se répètent.
Viper : *lis* Portail Maison. SOS Ink. Help Me. *sursaute* Lanna ! Elle était ici ?!
Au fur et à mesure que le squelette réfléchit, les faits se regroupent en un seul morceau dans sa tête. Il comprend que si ces menottes antimagie existent dans cette cave, c'est parce que Lanna a été maintenue prisonnière sur une certaine période de temps, assez longue pour écrire ces trois mêmes combinaisons une centaine de fois. Il se doute bien que ce doit être lié à ce qu'elle refuse de lui raconter depuis des mois et qu'il voulait tant savoir à chaque fois que quelque chose avait un lien avec cela.
Cependant, il n'a pas envie de mettre sa vie en danger pour savoir. Plutôt s'en sortir et exiger des réponses de la source même. Sauf que... Comment s'en sortir ? La seule bouche d'aération est dans la porte et elle ne permet pas de voir derrière et les chaînes ne sont pas assez longues pour atteindre la porte. Clairement, les chaînes ont été raccourcies, comme même la porte est couverte des gravures.
Sur le coup, Viper tente de tirer sur ses chaînes, mais la douleur l'arrête dans un grognement de douleur. De toute façon, l'homme que le squelette a vu sortir de chez Sans entre dans la pièce avec un simple bol de gruau en sachet et refroidit.
Viper : Laissez-moi rentrer... Si Lanna apprend que je suis ici, vous ne ferez pas long feu...
?? : Ne t'en fais pas pour ça... Loucas s'occupera de ma fille...
Viper : Quoi ?!
?? : Ho ! Elle ne t'a rien dit ? Cette anomalie est malheureusement mon œuvre...
Viper : si par anomalie, vous voulez dire un espoir vivant, alors oui...
?? : *rire sadique* ce... truc que j'ai engendré est la pire anomalie de cette planète, elle devrait juste abandonner la vie... Mais elle refuse de le faire depuis longtemps... Je cherche un bon moyen de la faire souffrir à mort pour m'avoir fait souffrir avec sa simple existence !
Viper : Je préfère savoir que VOUS, qui l'avez fait souffrir à cause de sa malédiction après l'avoir jeté dans le mont Ebbot pour aucune raison valable, souffrez à mort. Elle, elle se tue à aider les autres et elle souffre à cause de vous.
?? : Sans raison valable ? Cette sale anomalie a gardé les gènes de médium de sa mère ! Sa mère pouvait voir les âmes-sœurs, rien d'autre... Mais cette sale peste a dessiné mon âme ! Et quand sa mère l'a vue, elle a voulu partir avec cette sorcière miniature ! Elle a voulu me briser ! Tout ça, à cause de cette sale erreur de la nature !
Viper : *pouffe* C'était la meilleure erreur que ce monde ait portée !
Suite à cette provocation, Viper reçoit un coup de pied, puis le bol est posé devant lui. L'homme lui dit de manger, puis il part en claquant la porte d'un coup, bruyamment. Le monstre soupire et regarde le bol, dont même l'odeur le dégoûte, puis il soupire en cherchant quoi faire pour s'en sortir. Le contenant de nourriture est en plastique, alors tenter de la casser pour en faire un outil de crochetage est impossible. Dans cette pièce, il n'y a rien qui puisse l'aider, c'est vide. Même pas de toilettes, rien.
Viper : C'est quoi cette cellule ? Ce n'est qu'à moitié équipé !
Il soupire en cherchant quelque chose à faire pour s'occuper, mais il n'a pas le temps de penser à soigner ses plaies qu'un vacarme se fait soudainement entendre. Il entend une voix qu'il connaît bien pour être celle de son meilleur ami demander où il est, ce qui le fait sourire. Quelques secondes après, il entend un cri de douleur qu'il reconnaît pour être la voix de Lanna, ce qui le rend tendu, puis il entend des pas s'approcher. N'ayant pas envie de finir comme otage, Viper prend le bol, prêt à le lancer. Cependant, en voyant le regard inquiet qui change de couleur lui tomber dessus, il échappe son arme de fortunes et ne tombe pas étalé dans son propre sang que parce que ses mains le retiennent au sol faiblement.
Lanna : Ho mon dieu, Viper ! Je suis si désolée ! C'est de ma faute si tu as dû manger cette horreur et subir tout ça!
Elle se penche à la hauteur de son ami, sa lame à la main. Elle s'en sert pour couper les menottes comme il l'avait fait pour elle longtemps avant. Il s'effondre contre la jeune femme qui le soulève pour le poser contre un coin de la pièce et changer son arme pour son crayon, histoire d'écrire « soin » sur toutes les plaies. Pendant qu'une lumière changeant de couleur au rythme des pupilles de l'humaine entoure le squelette, Viper grogne de soulagement.
Viper : J'ai entendu Blueberry...
Lanna : Doucement... oui... lui, Ink, Error, Pup, ta reine et ta Alphys sont là-haut...
Viper : Tu t'es fait une armée ? *pouffe*.
Lanna : *glousse* oui, je voulais venir avec le plus de forces que possible... je sais à quel point cet homme est fort... même si je ne m'attendais pas à voir Loucas...
Viper : d'ailleurs... je t'ai entendu crier de douleur...
Lanna : Je l'ai frappé pour pouvoir passer, mais il m'a tiré par les cheveux... ça fait mal...
Viper : tu ne cries même pas de douleur quand tu te manges un mur...
Lanna : *glousse* je sais... mais ça faisait trop mal... *soupire* vient, on monte.
La rouge soulève de nouveau le squelette, puis elle le ramène près de la porte pour pouvoir la passer. Le duo monte faiblement les marches, l'un par manque de magie, l'autre parce qu'elle a peur de lui faire mal. Cependant, une fois en dehors des escaliers, Lanna soulève Viper en princesse, le regrettant presque immédiatement.
Lanna : Gosh ! Tu es plus lourd que je ne le croyais !
Viper : C'est mon armure, idiote.
Lanna : Tu vas me muscler, c'est tout.
Viper : Là, c'est moi qui ai honte !
Lanna : *glousse* tant pis pour toi !
L'équipe formée par Lanna rigole, essoufflée, mais fière d'eux, alors que Pup vient serrer Lanna et Viper en pleurant de soulagement. Loucas et le père de Lanna sont par terre, semi-conscients et attachés par Blueberry. La rouge pose sa charge dans les bras du frère de ladite charge, puis elle sourit innocemment en se plaçant debout en face de son père. Un gloussement lui échappe alors qu'elle le pousse avec son pied pour qu'il regarde le plafond. Deux secondes après, elle se met en petit bonhomme, sans perdre son sourire en regardant son père.
Lanna : Pour une fois dans ma vie, je vais rester assez rancunière pour que tu comprennes ce que tu m'as fait vivre, Henry Human... Si j'étais aussi cruelle que toi, je te viderai de ton sang lentement sur un plancher de ciment avec des chaînes qui s'assurent que tu ne bouges plus... et comme tu t'en es pris à un de mes amis, je vais vous faire subir à tous les deux ce que j'ai promis a Loucas... *sourire sadique* Vous subirez 10 fois pire que ce que vous avez fait a Viper... et ne croyez pas que ce sera la fin.
Henry : Tu seras encore et toujours une anomalie... peu importe ce que tes amis te diront...
Ink : MA SŒUR N'EST PAS UNE ANOMALIE !
Lanna : T'inquiète, Inky...
Ink : Mais...
Henry : Toi ? Son frère ? *rit ironiquement* Son frère, c'est Loucas ! Pas un sale monstre de...
Pour le faire taire, Lanna donne un coup de pied dans la tête de son géniteur, ce qui l'assomme, puis elle pouffe sadiquement avant de donner le même traitement à Loucas. Ensuite elle les soulève par les cordes, puis se prépare à partir, demandant aux autres s'ils veulent bien l'attendre chez Ink pour qu'elle leur paie un truc.
Lilith : ce n'est pas prudent de te laisser partir seule avec deux hommes qui n'hésitent pas à te faire du mal. Alphys t'accompagnera.
Lanna : Je ne veux pas vous empêcher de prendre une pause bien méritée après avoir maîtrisé ces deux énergumènes...
Alphys : S'il t'arrive quelque chose, ça n'aura servi à rien...
Lanna sursaute et rougit en détournant le regard vers Viper quelques secondes. Elle accepte ensuite d'être accompagnée par la femme-lézard, alors qu'elle convainc ses amis de se rendre chez elle.
Ink devant, l'équipe passe un portail pour rentrer chez le créateur et sa sœur et Viper est rapidement déposé par son frère sur le divan. Lilith regarde les blessures du squelette qu'elle a adopté. Les doigts couverts de fourrure passent sur les cicatrices qu'ont laissées les menottes, puis elle soupire en regardant les dernières plaies encore légèrement lumineuses de la magie aux couleurs changeantes. Le sauvé grogne un peu, puis il soupire en posant sa tête contre le dossier du divan.
Viper : Je vais bien, je suis juste fatigué...
Lilith : Tu n'as plus de blessure ?
Viper : Lanna m'a soigné, alors tout va bien... je dois juste encaisser le manque de magie qu'ont causé les chaînes...
Error : ̷A̷u̷ ̷m̷o̷i̷n̷s̷,̷ ̷j̷e̷ ̷n̷'̷a̷i̷ ̷p̷a̷s̷ ̷s̷e̷r̷v̷i̷ ̷d̷'̷i̷n̷f̷i̷r̷m̷i̷è̷r̷e̷.̷.̷.̷
Blue : *regarde son tel* Lanna vient juste de me texter un message pour Error...
Ink : je sens une blague de sa part...
Blue : Elle dit « Error, tu feras l'infirmière pour Inky alors essaie même pas de faire le soulagé »
Error : ̷E̷L̷L̷E̷ ̷E̷S̷T̷ ̷D̷A̷N̷S̷ ̷L̷A̷ ̷P̷I̷È̷C̷E̷ ̷E̷T̷ ̷O̷N̷ ̷N̷E̷ ̷L̷E̷ ̷S̷A̷I̷T̷ ̷P̷A̷S̷ ̷O̷U̷ ̷Q̷U̷O̷I̷ ? ̷ ! ̷
Ink arc-en-cielit et son contraire jaunit de gêne, alors que Blueberry se met à rire à s'en rouler par terre et son rire est contagieux pour tous ceux qui ne sont pas morts de gênes. Pendant les dix bonnes minutes où tout ce que les monstres dans la maison peuvent entendre est le rire commun et le cri étouffé de gêne que sortent les contraires.
Alphys : Hé bien ! Ça rit fort ici...
Blue : ho Alphys ! Où est Lanna ?
Alphys : elle répond au téléphone...
En finissant sa phrase, la lézarde pointe dehors où on peut voir la rouge qui se tient l'arrête du nez en parlant, visiblement plus épuisé que Viper. Elle soupire et raccroche, avant de rentrer en se grattant le cou, mais elle n'a pas le temps de parler que le squelette affaibli croise les bras et attire son attention.
Viper : Tu me dois des explications...
Lilith : à nous tous...
Lanna : oui, je sais... je... *soupire* je ne suis pas.. Je ne veux pas faire ça... Inky ? Tu connais toute l'histoire, alors... je vais regarder le document qu'on vient de m'envoyer et je te laisse expliquer ?
Ink : Hoooo non ! Arrête d'avoir peur de leur réaction avec cette histoire !
Lanna : Inky, ce n'est pas toi qui te fais rejeter le ¾ du temps quand tu en parles ! Je n'ai pas envie qu'ils se mettent à me détester ! Ni...
Ink : Lanna, ils te connaissent déjà assez pour que ce soit certain qu'ils ne réagiront pas...
Lanna : Chara a décidé que mon existence n'était qu'une illusion quand elle a appris... Et on était très proche...
Error : ̷O̷n̷ ̷p̷a̷r̷l̷e̷ ̷d̷e̷s̷ ̷S̷w̷a̷p̷f̷e̷l̷l̷i̷e̷n̷s̷.̷.̷.̷ ̷s̷i̷ ̷t̷u̷ ̷p̷o̷u̷v̷a̷i̷s̷ ̷ê̷t̷r̷e̷ ̷f̷a̷i̷b̷l̷e̷ ̷a̷ ̷l̷e̷u̷r̷s̷ ̷y̷e̷u̷x̷,̷ ̷t̷u̷ ̷l̷e̷ ̷s̷e̷r̷a̷i̷s̷ ̷d̷é̷j̷à̷,̷ ̷j̷e̷ ̷t̷e̷ ̷r̷a̷p̷p̷e̷l̷l̷e̷.̷.̷.̷
Lanna : Et on en parle de mon origine ? À chaque fois, je me fais traiter comme la sorcière de la ville...
Pup : Pourquoi on te traiterait différemment ? Tu as sauvé Sans !
Lanna : Vous l'avez fait... moi j'ai juste été le sortir de la cave...
Alphys : Et livré les deux dangers à Nightmare...
Ink : sérieusement ?
Lanna : Quoi ? Il est le seul qui peut les enfermer dans un cauchemar continuel... et puis, on est pote, alors...
Ink : Je n'arrive toujours pas à croire que votre amitié est réelle et pas juste pour te venger du fait que Dream et moi on a eu Palette avant que je ne t'adopte...
Lanna : Ne juge pas ce que tu ne peux pas comprendre !
Error : ̷ ̷F̷a̷i̷s̷ ̷d̷e̷ ̷m̷ê̷m̷e̷ ̷e̷t̷ ̷d̷i̷s̷ — ̷l̷e̷u̷r̷ ̷t̷o̷n̷ ̷h̷i̷s̷t̷o̷i̷r̷e̷,̷ ̷L̷a̷n̷n̷a̷.̷.̷.̷ ̷t̷u̷ ̷n̷e̷ ̷p̷e̷u̷x̷ ̷p̷a̷s̷ ̷j̷u̷g̷e̷r̷ ̷c̷o̷m̷m̷e̷n̷t̷̷ i̷l̷s̷ ̷v̷o̷n̷t̷ ̷r̷é̷a̷g̷i̷r̷ ̷s̷i̷ ̷t̷u̷ ̷n̷e̷ ̷l̷e̷u̷r̷s̷ ̷d̷i̷t̷ ̷p̷a̷s̷.̷.̷.̷
La rouge ouvre les lèvres pour répliquer, mais elle fige, puis elle referme la bouche en réfléchissant, la main sur le menton. Un soupire lui échappe quand elle ne trouve pas d'excuse, puis elle regarde tristement les Swapfellien. Lanna se tient les biceps et s'assoit sur le meuble de la télévision en regardant ses pieds.
Lanna : Par où commencer ? Viper ne connait une partie, mais pas Lilith, ni Alphys...
Viper : Je les ai mis au courant de ce que je sais quand la reine m'a demandé d'expliquer qui tu es...
Lanna : o-ok... bon, ça aide...
Elle essaie de parler, mais sa voix ne sort pas, seul un soupir lui échappe. Pour détendre sa sœur, Ink lui donne une bouteille de peinture magique qu'elle ouvre à toute vitesse pour la vider dans sa gorge, cul sec. Dès qu'elle finit de boire, elle pose brusquement le contenant sur la table qui lui sert de chaise.
Lanna : Bon, comme vous avez probablement sus, mon père est celui qui m'a jeté dans le Mont Ebbot de l'univers classique... et c'est celui qui a enlevé Viper.
Alphys : Pourquoi ce connard jetterait son propre bébé dans le mont Ebbot comme un déchet ?
Viper : Parce qu'elle a hérité des pouvoirs de sa mère ?
Lanna : Quoi ?!
Viper : C'est ce qu'il m'a dit... Tu ne savais pas que ta mère est une médium ?
Lanna : De un, était et de deux... quoi ?! Ma... Ma mère ? Médium ?
Viper : Il a dit qu'elle voit... voyaient les âmes sœurs...
Lanna : *soupire et se tient la tête* holy shit... J'avais pris son nom de famille pour rester près d'elle après que mon père l'ait tué et m'ait jeté avec ses poubelles et le corps de ma mère... je ne m'attendais pas à ce que je sois déjà si près d'elle...
Ink : je ne me rappelle pas d'avoir vu son... Ho ! elle est médium, elle est probablement devenue une echo flower...
Lilith : attendez... AVEC ?!?! Comment ose-t-il...
Lanna : *glousse* ça ira, Reine Lilith... C'était il y a longtemps... *soupire* bref, je reprends ! Une fois que j'ai atteint mes 6 ans, j'ai libéré les monstres de l'univers et j'ai directement endossé le rôle d'ambassadrice alors que je commençais l'école des humains... mais c'est qu'un détail qui explique comment Henry m'a retrouvée... *soupire* J'avais 12 ans... j'ai eu une dispute avec Sans, qui m'hébergeait à l'époque, et... Il est apparu et il... au départ, il me disait qu'il voulait apprendre a me connaitre, qu'il s'excusait de ne pas m'avoir cherché et qu'il a essayé d'empêcher ma mère de me tuer... le tralala habituel pour manipuler quelqu'un, quoi. Et, bien entendu, je venais de dire a Sans que je n'étais pas... *soupire* que je suis une anomalie et que les anomalies n'ont pas de famille... Donc je me suis accroché à l'idée de revivre avec mon père... à l'idée de ne pas être une anomalie comme le disais et comme le dit toujours ceux qui sont touchés par ma malédiction... et comme il n'avait pas l'air atteint, j'ai eu de l'espoir... et je ne suis pas rentré chez Sans, je suis repartie avec lui après mes cours...
Elle déplace son regard vers sa main gauche, alors que sa main droite venait creuser sa peau sur son autre bras. Pour la calmer, Ink pose sa main sur l'épaule de sa sœur et lui dit de ne pas hésiter, que rien ne va changer après ça.
Lanna : *prend une grande inspiration* J'ai été conne... Dès que je suis entré chez lui, il m'a enfermé dans la cave... celle qui t'a hébergé, Viper...
Viper : Ça, je l'avais compris en voyant ton écriture gravée partout...
Lanna : *sourit tristement* je n'avais pas compris que les menottes étaient anti-magie, ni que les menottes anti-magies empêchaient constamment la magie... Mais tous les jours je devais aller à l'école, pas pour avoir de l'éducation, mais pour maintenir sa belle image... je revenais à chaque jour après les cours et après les réunions... parce qu'il menaçait la vie de Sans, Papyrus et Inky.. Je ne voulais pas qu'il leur arrive quoi que ce soit... Encore moins par ma faute...
Un silence tombe sur le groupe, alors que Lanna digère ce qu'elle a expliqué en allant chercher une autre bouteille de peinture magique. Elle se retient de pleurer, gardant une oreille tendue vers le salon sans quitter la cuisine pour boire en restant assise sur le comptoir. Elle pose sa tête contre le mur derrière elle, les yeux fermés, alors que des pas entrent dans la pièce. Ses pupilles multicolores se posent sur la version pacifique de son entraîneur.
Lanna : Hey Blue... Comment le prennent les autres ?
Blue : Comme moi... ils encaissent le coups
Lanna : Pas de regard... tu sais ? À la Swapy ?
Blue : aucun...
Lanna : *pouffe* Il faudra que je comprenne comment tous les swapfelliens sont plus respectueux que ton frère underswapien...
Blue : Mon frère est... plutôt surprotecteur avec moi...
Lanna : Je sais, mais... Je sais pas... il y a un truc qui cloche dans ma relation avec ce voleur de bouffe à ours...
Blue : *sourie* T'inquiète pas, ça ira... tu veux bien revenir ?
Lanna : J'ai trop peur de les regarder après ça... Si Viper se met à me détester... et si Toriel s'y met aussi, je ne pourrais pas les libérer...
Blue : Ce n'est pas ce qui pourrait t'arrêter...
Lanna : *glousse* C'est vrai... Je serais capable de prendre tout le boulot...
Blue : si tu es capable d'affronter autant de travail, Loucas et tous ceux qui te détestent... tu peux affronter les swapfelliens...
Lanna : Je ne crois pas que Pup me détestera, mais... j'ai cette pointe dans le cœur dès que je me dis que Viper pourrait me détester... *soupire* Je n'ai pas envie...
Blue : Viper est le dernier à vouloir te faire du mal ! Tu es son amie !
Pour la première fois devant Blueberry, Lanna rougit simplement et tente de cacher le sourire qui est apparu sur ses lèvres. Le squelette sursaute et sourit fièrement, se retenant de crier un « je le savais » et préférant entraîner la tomate dans le salon. Elle reprend des couleurs, mais évite le regard des autres, ses pupilles se figeant dans celles de Viper. Un soupir de soulagement lui échappe, alors qu'elle se réinstalle près de la télévision, son regard de nouveau sur ses pieds.
Lanna : Donc... Pour résumer ce qui est arrivé après... *soupir d'un coup* J'ai fini par en avoir marre à mes 16 ans... manger que ce bol de gruau en sachet refroidit me faisait et me fait toujours, vomir, la faiblesse que me causaient les menottes m'attirait des problèmes à l'école et ses crises... Je comprends pourquoi Loucas est un connard, maintenant...
Viper : D'ailleurs... Tu ne le savais pas ?
Lanna : Hmm ? Qu'il est mon frère ? Nan, je ne me rappelle pas de lui... il a dû le cacher quand j'étais là-bas où bien... la mère de Loucas a réussi à fuir avec lui et Henry l'a retrouvé après mon départ et a fait comme pour moi, mais il en a fait ma némésis... Ce qui est possible...
Alphys : psycho...
Lanna : Yap... Bref, j'ai fini par fuir en plein milieu d'une journée de cours pour éviter que mon géniteur ne vienne me chercher en menaçant Sans encore. Sauf que je n'avais pas remarqué que mes blessures s'étaient ouvertes et je saignais... énormément. Quand je suis arrivé chez celui que vous surnommez Ketchup... Disons juste qu'il a pété un plomb et s'est arrangé pour faire enfermer Henry en prison... Après ça... je me suis enfermé dans mon travail d'ambassadrice et de protectrice des univers... J'ai fini l'école à distance avec l'aide de Sans...
Viper :... Ça explique comment tu as fini dans le lit de G Sans...
Ink : QUOI!?!?
Lanna : *rougit* Que... Tu n'étais pas obligé de le dire, VIper !!!
Viper : J'étais certain qu'il le savait, vu que G n'hésite pas à s'en vanter...
La rouge frappe sa main dans son front et elle soupire, alors que son frère s'énerve et gigote dans tous les sens, retenu par Error. Pup prend quelques secondes a comprendre et lorsque les connexions se font dans son cerveau, il orangit et lance un « 'hoooooo » qui ne s'arrête pas. Pour amplifier le vacarme, Blueberry demande à son meilleur ami s'il est jaloux, ce qui tue de rire la reine et l'autre capitaine de la garde, tandis que Viper court après son meilleur ami, énervé.
Ce qui arrête le vacarme, du moins, quelques secondes, c'est que Lanna se lève et tente d'arrêter le squelette énervé, mais elle trébuche sur le pied de son frère et se retrouve au sol à garder les pieds de Viper dans ses mains. Il trébuche à son tour et lance un regard agacé à la rouge qui fait un sourire désolé. Ce moment face contre terre semble calmer les autres autour et faire comprendre aux résidents de la maison que le salon est un peu trop rempli. Puisqu'il est calme, Ink propose de ramener les swapfelliens, mais Lanna dit qu'elle va le faire, une réunion pour préparer la libération des monstres de cet univers étant à faire en même temps.
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