Tumgik
#aime les enfants des autres
lemondeabicyclette · 8 months
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Taradu tiliser un condom.
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egnidres · 2 years
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Happy birthday to my little baby ꒰♡ˊ͈ ु꒳ ूˋ͈꒱.⑅*♡
It's a bit short, but there's no angst, miracle. One day I'll publish some stuff about him ♪♪(o*゜∇゜)o~♪♪
Aim and Post Dark Cream belong to @zu-is-here
⊰✧⊱
Les deux enfants rentrèrent dans la boulangerie, accompagnés de Killer et saluant le vendeur, une tortue plutôt âgé. Ils se dirigèrent vers les vitrines, regardant les nombreuses tapisseries et viennoiseries disposés : des forêt noires, des gâteaux fruités remplis de crème, des milles-feuilles, des chou à la crème, des tartes au citron meringuée, des macarons, des éclairs au chocolat et au café, des pains au chocolat et des croissants.
— Ça a l'air trop bon, s'extasia Aim devant la vitrine, les étoiles dans les yeux.
Après avoir choisi deux gâteaux, une forêt noire et un gâteau au fruit, Killer demanda le plus naturellement du monde :
— Lequel vous voulez ?
— Mais Papa a dit que on devait juste chercher deux gâteaux, et qu'on devait pas prendre autre chose au sinon on allait pas finir de manger.
Nuisance avait dit ça en regardant le plus grand, comme s'il essayait de déceler si cela était un simple test ou oubli de sa part. En voyant son sourire confiant, il comprit qu'il n'avait pas oublier ça ou quoi que se soit d'autre, il n'avait juste pas envi d'écouter cet ordre qui lui avait initialement été donné.
— Night sais bien que quand on rentre dans une boulangerie avec des enfants il faut aussi prendre une petite pâtisserie pour le gouter. Et si on les mange sur le chemin du retour, il n'en saura rien. Alors, vous voulez quoi ?
— Celui au chocolat là-bas, répondit rapidement le plus petit.
— On appelle ça un éclair au chocolat... Mais j'aurais pensé que tu aurais pris le chou à la crème.
Tout en disant cela, il désigna la fameuse pâtisserie, sachant que Aim ne pouvait pas lire les petites pancartes devant la nourriture.
— C'est vrai que ça a l'air bon, mais il n'y a pas de chocolat.
Le plus grand sourit avant de demander la fameuse pâtisserie, ainsi qu'un mille-feuille au vendeur. Pendant que ce dernier commencer à prendre la nourriture pour les mettre dans une des petites boites en carton fins, il redemanda la même question à l'enfant aux yeux vairons, ne voulant pas qu'il soit le seul à ne rien avoir. Ce dernier regarda de nouveau le plus grand dans les yeux, avant de retourner son attention sur son cousin qui lui souriait comme pour l'encourager à prendre quelque chose. Finalement il bredouilla d'une petite voix :
— Des macarons.
Le squelette à l'âme bicolore lui frotta la tête, pas surpris le moins du monde par ce choix. Puis lorsqu'ils partirent de la boulangerie, remerciant la tortue, il donna les petits gâteaux aux deux enfants, qui s'empressèrent d'en prendre un morceau. Nuisance tendit un macaron marron à Aim avant de rajouter :
— C'est au chocolat si tu veux gouter... Kills, Papa va être en colère contre nous s'il découvre qu'on lui a désobéit.
— Ne t'inquiète pas, il ne saura pas. Et puis, s'il le découvre, ce ne sera pas contre vous qu'il sera en colère, mais contre moi.
⊰✧⊱
The two children entered the bakery, accompanied by Killer and greeting the shop assistant, a rather elderly turtle. They walked towards the shop windows, looking at the many tapestries and pastries on display: black forest, fruity cakes filled with cream, mille-feuilles, cream puffs, lemon meringue tarts, macaroons, chocolate and coffee eclairs, pains au chocolat and croissants.
"It looks so good", Aim exclaimed in front of the window with stars in his eyes.
After choosing two cakes, a black forest and a fruit cake, Killer asked most naturally:
"Which one do you want?"
"But Papa said we should just get two cakes, and that we shouldn't get anything else or we wouldn't finish eating."
Nuisance had said this while looking at the taller boy, as if trying to detect whether this was a simple test or an oversight on his part. Seeing his confident smile, he knew he hadn't forgotten that or anything else, he just didn't feel like listening to the order that had originally been given to him.
"Night knows that when you go into a bakery with children you have to take a little pastry for a snack. And if you eat them on the way home, he won't know. So what do you want?"
"The chocolate one over there," the little one answered quickly.
"It's called a chocolate eclair... But I would have thought you would have taken the cream puff."
As he said this, he pointed to the famous pastry, knowing that Aim couldn't read the little signs in front of the food.
"It does look good, but there's no chocolate."
The taller boy smiled before asking the vendor for the famous pastry and a mille-feuille. As the latter started to take the food and put it in one of the small thin cardboard boxes, he asked the same question to the child with the minnow eyes, not wanting him to be the only one without anything. The latter looked the taller boy in the eye again, before returning his attention to his cousin who was smiling at him as if to encourage him to take something. Finally he stammered in a small voice:
"Macaroons."
The skeleton with the two-tone soul rubbed his head, not surprised in the least by this choice. Then as they left the bakery, thanking the turtle, he gave the little cakes to the two children, who hurried to take a piece. Nuisance handed Aim a brown macaroon before adding:
"It's chocolate if you want a taste... Kills, Dad will be angry with us if he finds out we disobeyed him."
"Don't worry, he won't find out. Besides, if he does find out, he won't be mad at you, he'll be mad at me."
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wickedwitches · 23 days
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tag game du rp
j'ai pris le tag libre de @jepeuxpasjairoleplay (bc i like to talk oui oui)
règles du jeu: créer un nouveau billet en copiant-collant les questions ci-dessous, y répondre, puis tagger d'autres rpgistes !
depuis combien de temps fais-tu du rp? — sur forum j'ai commencé en 2010 donc 14 ans. techniquement, j'ai débuté avant via skyrock (ouéoué). je vais partir sur forum, tho.
quel était le premier personnage que tu as créé? — Natasha Williams sur un forum esprits criminels (si y en a qui ont connu, forever nostalgique de cette époque mdr)
quels sont les faceclaims que tu utilisais souvent à tes débuts? — alors au tout début je reprenais jamais le même 2 fois (mais j'étais sur un seul forum donc mdr). puis après j'ai découvert Benedict Cumberbatch et il a empiré ma créativité mdrrr
y a-t-il un genre/univers dans lequel tu n'aimes pas du tout rp? — jamais été attirée par les univers illustrés ou ceux où on incarne des animaux (ça me perturbe bcp) et j'ai souvent du mal avec les univers totalement inventés et/ou magiques (trop peur de faire une connerie qui soit différent du lore, bref, mon anxiété le vit mal)
quelles sont les dynamiques entre personnages/types de liens que tu aimes le plus? — platonique le famous found family et en romantique CLAIREMENT le friends to lovers (bonus point si ça goes enemies to friends to lovers mdrrr) (colleagues to lovers marche aussi). j'aime aussi bcp quand la nana est petite et fierce et smart et que le mec est un grand dumbass deeply in love
dans quels fandoms ou univers aimes-tu le plus rp? — si on me lance dans un city classique je me débrouille pour ne pas tourner en rond, je suis une fille simple
un personnage que tu ne joues plus actuellement mais que tu aimerais reprendre? — tous lol Juliet me manquera tout le temps, toujours et prob que je ferai jamais complètement mon deuil d'Avalon non plus
y a-t-il des archétypes de personnages que tu joues souvent? — je sais pas si c'est un archétype mais j'ai remarqué que mes nanas sont toutes ultra féministes. chez les mecs c'est souvent celui qui est considéré (ou se considère, en tout cas) comme le raté de la famille/de sa bande de potes, dépressif, en recherche de réponses. si je jour un perso de 50+ ans, il est dépressif, a eu une vie pourrie dès la naissance, souvent un bouffon (ou aime se prétendre bouffon) (et souvent il a la tronche de Mark Ruffalo car je l'aime d'amour).
y a-t-il un livre ou un écrit autre qui t'as beaucoup influencé·e pour écrire? — j'écrivais déjà avant car j'ai toujours écris et inventé des histoires mais Pierre Bottero restera l'une des plus grosses influences littéraires de ma vie.
une recommandation pour finir (livre, film, ou pourquoi pas un forum)? — y en a bcp niveau livres mais je pense que Sorj Chalandon est encore trop peu connu et je trouve ça scandaleux mdr c'est une littérature blanche (française) absolument divine, des sujets toujours réels, inspirants et déchirants et sa plume est à jalouser for real donc lisez-le. si vous voulez le découvrir, Le Quatrième Mur ou Enfant de salaud sont mes deux préférés (et les deux pour lesquels il aurait du avoir le prix Goncourt idc). et sinon en sf et pour les amateurs de space opera : Becky Chambers. that's it.
☞ je tag: personne ou les personnes qui veulent faire le jeu et qui aiment papoter
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valerielemercier · 11 months
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Ce matin, François Morel a écrit une lettre pour Valérie Lemercier Chère Valérie Lemercier, Je vous écris cette lettre que je ne vais pas poster vu que je vais directement vous la lire ce matin. Moi, ça m’économise un timbre et peut-être ça fera parler de votre film Aline, qui sans doute n’en a pas besoin, mais quand même le bouche à oreille, c’est encore la manière la plus efficace d’inciter à partager ce qu’on aime et vu que je suis une bouche derrière un micro qui parle à des oreilles qui écoutent la radio, ce serait bête de ne pas en profiter étant donné que je voudrais que tout le monde aille voir votre film vu qu’il est beau, tellement drôle et tellement bouleversant, tellement populaire et tellement singulier.  Valérie, cette chronique n’est pas un exercice de copinage, je vous connais sans vous connaître, je vous ai découvert il y a de ça une trentaine d’année, quand nous étions dans les studios de Boulogne, dirigés par Jean-Michel Ribes, vous étiez Lady Palace et j’étais Alfred le Groom. Je sais, ça ne rajeunit personne. Depuis, nous nous sommes peu vus. Moi, j’allais voir vos spectacles et chaque fois j’étais scié, par votre inspiration, vos talents multiples, votre culot. La dernière fois, c’était au Châtelet, vous traversiez le plateau avec une valise à roulettes et c’était beau comme un dessin de Sempé. Hier, je suis allé vous voir dans Aline. Avant vous, je crois, de ma vie je n’avais jamais pensé à Céline Dion et puis vous m’avez présenté à Aline Dieu et depuis je crois en Dion. Ce que vous avez tourné, ce n’est pas un biopic parce que pendant tout le film on ne voit que vous, Valérie Lemercier. Ce que vous avez filmé, ce n’est jamais une parodie, vous ne vous moquez jamais, vous rigolez pourtant comme on rigole avec ceux qu’on aime.  On ne sait pas si vous êtes Aline ou Céline ou Valérie, ou les trois à la fois mais ça n’a aucune importance. C’est un truc à part que vous avez réalisé, qui parle de plein de choses, de la volonté de chanter qui se confond avec le désir de vivre, du courage, de la famille, du couple, des enfants, de la naïveté, de l’amour, de la vie. Vous êtes toujours là où on ne vous attend pas Il faudrait dire du bien de chaque actrice, de chaque acteur qui vous entoure, de Sylvain Marcel, de Danielle Fichaud, de Roc La Fortune, de Jean-Noël Brouté, d’Elsa Tauveron, de tous les autres, il faudrait citer aussi le nom de la coiffeuse, de la costumière. J’espère que les spectateurs qui iront voir Aline resteront jusqu’au bout du générique en signe de reconnaissance à tous ceux qui ont œuvré pour votre film.  C’est un film tellement épatant, tendre, drôle mais jamais moqueur, complétement premier degré et intégralement subtil. C’est un film France Inter, Laurence Bloch s’engage à rembourser chaque spectateur à qui le film, par erreur, ne plairait pas. Valérie, je vous embrasse. Peut-être qu’on se tutoie, auquel cas, je t’embrasse.
Merci François
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e642 · 8 months
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Mes parents m'ont toujours dit que j'étais une enfant qui s'ennuyait beaucoup mais que je ne le verbalisais pas. Que je pouvais passer beaucoup de temps à rien faire sans demander d'alternative. Je ne me rappelle plus si ça me pesait ou pas. Puis, en grandissant, je suis devenue une adolescente qui s'ennuyait beaucoup. Ça m'a laissé pas mal de temps pour développer pas mal de troubles, pour me poser pas mal de questions, pour penser silencieusement à pas mal de choses. Et finalement, j'ai continué à m'ennuyer jusqu'à devenir une adulte. Maintenant. Un manque de passion criant. Je n'ai jamais eu d'hobby particulier, et je n'en ai jamais cherché. Ce qui a toujours eu le don d'exaspérer mes parents. Encore aujourd'hui, ils ont du mal à me voir rien faire, à me regarder attendre que ça passe. J'ai de l'admiration pour les gens qui ont des passions ou même de la passion, des envies, des activités qui leur tiennent à cœur. Et ça ne m'a jamais trop posé d'ennui socialement jusqu'à comprendre que j'étais la seule à rien avoir de distrayant dans ma vie. Ça a amorcé la création de petits sillons m'éloignant des autres. Quand on épuise notre passé, notre vie quotidienne et nos avis, on a vite plus rien à dire. J'ai jamais forcé les discussions de mon côté. J'ai souvent favorisé le silence ou la répétition. Là où ça me pose des problèmes c'est quand je côtoie des gens plus d'une après midi car ils sont amenés à constater que j'attends. Ils ne le supposent plus, ils le voient. Mon copain le voit actuellement. Et c'est vrai que moi je peux me satisfaire de passer beaucoup de temps à rien faire, rien dire, juste être avec l'autre. Mais c'est pas sain. Alors je passe beaucoup de temps à m'ennuyer quand lui investit son temps de choses qu'il aime. Et c'est bien normal. Ça me met toujours un coup de mou, de la rancoeur mal placée évidemment. C'est pas parce que moi j'ai rien et que je n'ai rien fait pour avoir, que ça devrait être pareil pour les autres. Je me suis souvent sentie pas à ma place pour ces raisons, en voyant que les autres ne supportaient pas de s'ennuyer, ne pouvaient pas juste apprécier rien faire avec moi, ça m'a fait me sentir de trop. C'est pas un truc que je partage ou explicite parce que j'ai tort. Il n'y a pas une pensée viable dans ma conception de l'ennui et des autres. J'ai un rapport juste toxique et j'arrive à me sentir triste que les autres ne l'aient pas. Pas jalouse. Seulement déçue. J'ai peur de m'ennuyer toute ma vie. Et une des raisons pour lesquelles je n'aimerais pas habiter avec quelqu'un c'est pour ça, que la personne réalise que je ne suis construite sur rien et que je passe beaucoup de temps à me sentir seule, à m'ennuyer, à attendre comme un chat devant la porte pour qu'on lui ouvre. J'ai du mal à exister normalement et ça m'a souvent créé des piques d'angoisse qu'on vienne à découvrir l'être inconsistant que je suis.
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jamie-007 · 4 months
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Fréquente une fille qui lit. Fréquente une fille qui dépense son argent dans les livres au lieu des habits, dont les placards débordent parce qu’elle a trop de livres.
Aime une fille qui possède une liste de livres à lire et une carte de bibliothèque depuis l’âge de douze ans. Trouve-toi une fille qui lit. Tu la reconnaîtras parce qu’elle a toujours un livre à lire dans son sac. Elle regarde avec admiration les livres rangés sur les étagères des librairies, s’émeut discrètement quand elle a trouvé le livre qu’elle cherchait.
Tu vois cette fille bizarre qui respire les pages des vieux livres dans les librairies d’occasion ? C’est elle, la lectrice.
Elle ne peut pas s’empêcher de respirer les pages des livres, surtout quand celles-ci sont jaunies et usées.
C’est celle qui lit en passant le temps dans le café au coin de la rue.
Si tu regardes sa tasse, tu remarqueras que la crème a complètement fondu, parce qu’elle est déjà complètement absorbée par son livre. Perdue dans le monde imaginé par l’auteur.
Assieds-toi. Peut-être te lancera-t-elle un regard, car la plupart des filles qui lisent n’aiment pas être dérangées. Demande-lui si elle aime son livre.
Propose-lui une nouvelle tasse de café. Dis-lui ce que tu penses vraiment de Murakami.
Demande-lui si elle a dépassé le premier chapitre de Fellowship. Comprends bien que si elle te dit qu’elle a compris Ulysses de James Joyce, elle dit ça juste pour avoir l’air intelligente. Demande-lui si elle aime Alice ou voudrait être Alice.
C’est facile de fréquenter une fille qui lit.
Offre-lui des livres pour son anniversaire, Noël et toutes les autres fêtes.
Offre-lui des mots, en poème et en chansons.
Offre-lui Neruda, Pound, Sexton et Cummings. Montre-lui que tu as compris que les mots sont de l’amour. Sache qu’elle connait la différence entre les livres et la réalité, mais que malgré tout, elle essayera quand même de faire que sa vie ressemble un peu à son livre préféré. Ce ne sera jamais de ta faute si elle le fait. Il faut qu’elle essaie. Mens-lui. Si elle comprend la syntaxe, elle comprendra que tu as besoin de mentir. Derrière les mots se cachent d’autres choses : des raisons, des valeurs, des nuances et des dialogues. Ça ne sera pas la fin du monde. Déçois-la. Parce qu’une fille qui lit sait que les déceptions précèdent toujours des sommets d’émotions. Parce qu’une fille qui lit comprend que toutes les choses ont une fin, mais qu’on peut toujours écrire une suite. Qu’on peut recommencer encore et encore, et rester le héros. Que dans la vie, il y a toujours un ou deux méchants. Pourquoi avoir peur de tout ce que tu n’es pas ? Les filles qui lisent comprennent que les gens, comme les personnages, peuvent évoluer. Sauf dans Twilight. Si tu trouves une fille qui lit, ne la laisse pas t’échapper. Si tu la retrouves à 2 heures du matin, serrant un livre contre elle et pleurant, prépare-lui une tasse de thé et prends-la dans tes bras. Tu la perdras sûrement pour quelques heures, mais à la fin, elle reviendra toujours. Elle parlera comme si les personnages du livre existaient vraiment, parce qu’ils existent toujours, l’espace d’un instant. Tu la demanderas en mariage dans une montgolfière. Ou à un concert de rock. Ou l’air de rien, la prochaine fois qu’elle sera malade. Par Skype. Tu souriras tellement que tu te demanderas pourquoi ton cœur n’a pas encore éclaté dans ta poitrine. Tu écriras l’histoire de vos vies, vous aurez des enfants avec des noms étranges et des goûts encore plus étranges. Elle fera découvrir le Chat Potté et Aslan à vos enfants, peut-être même les deux dans la même journée. Vous passerez l’hiver de votre vie en vous promenant ensemble, et elle récitera doucement Keats pendant que tu feras tomber la neige de tes bottes. Fréquente une fille qui lit, parce que tu le mérites.
Tu mérites une fille qui peut, par son imagination, parer ta vie de mille couleurs.
Si tu n’es capable de lui offrir que de la monotonie, des idées ternes et des demi-mesures, mieux vaut rester seul.
Si tu veux le monde entier, et tout ce qui se cache derrière, fréquente une fille qui lit.
Encore mieux, fréquente une fille qui écrit.
Rosemarie Urquico
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thiphus · 2 months
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tag game du rpg ♡
règles du jeu:créer un nouveau billet en copiant-collant les questions ci-dessous, y répondre, puis tagger d'autres rpgistes !
Merci à @soeurdelune pour le tag!
depuis combien de temps fais-tu du rp? — 20 ans et quelques
quel était le premier personnage que tu as créé? — c'était une demi-elfe, sur un forum multivers final fantasy, j'avais 9 ou 10 ans, le personnage n'était pas plus développé que son nom et son statut.
quels sont les faceclaims que tu utilisais souvent à tes débuts? — j'ai commencé par du forum RP avec avatars dessinés, donc c'étaient surtout des images qui trainaient sur internet, puis j'ai eu quelques avatars tirés d'univers d'HP ou de manga (du Clamp notamment).
y a-t-il un genre/univers dans lequel tu n'aimes pas du tout rp? — le post-apo, mais je n'aime pas l'univers en général. les fos célébrités aussi.
quelles sont les dynamiques entre personnages/types de liens que tu aimes le plus? — ça dépend vraiment de mon humeur / envie du moment.
dans quels fandoms ou univers aimes-tu le plus rp? — sur forum, c'est généralement du surnaturel ou du city, en 1v1 j'aime beaucoup l'horreur, le surnaturel, la scifi (inventé ou genre star wars), parfois tiré de jeux vidéo, j'aime aussi beaucoup ce qui a trait au folklore ou aux légendes urbaines.
un personnage que tu ne joues plus actuellement mais que tu aimerais reprendre? — Stigandr, mais à chaque univers où je le joue, il finit par devenir le personnage antagonique - il est imbu de lui-même, hautain, couard, méprisant, mauvais père, yada yada. Mais c'est une dynamique que j'aime bien jouer, surtout dans des univers où il faut donner le meilleur de soi-même.
y a-t-il des archétypes de personnages que tu joues souvent? — les gens simples, souvent teuteus, ou avec de gros défauts sociaux ou physiques qui les handicape pas mal. des personnages qui sont malicieux également, j'aime le côté très chaotique.
y a-t-il un livre ou un écrit autre qui t'as beaucoup influencé·e pour écrire? — Chiens de la nuit de Kent Anderson, Les conditions idéales de Mokhtar Amoudi, L'eau du lac n'est jamais douce de Giulia Caminito, Les enfants des riches de Wu Xiaole, Le frère impossible d'Alexandre Feraga.
une recommandation pour finir (livre, film, ou pourquoi pas un forum)? — La série La première Loi de Joe Abercrombie si vous aimez la fantasy et en roman graphique, la série Il faut flinguer Ramirez si vous avez envie de rigoler un peu (ou Ecoute, jolie Marcia, de Marcello Quintanilha, pas du tout pour rigoler, mais le style graphique mouah).
☞ je tag: (c'est entièrement facultatif, si vous n'avez pas envie de le faire pas de pression !!) @gareauxtrains @ainsleywsin @ltcmdr-fredata @gp-kim @big-bish @crepuscule-pourpre @wiisemary @sm0keyb0nes @adjayd
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monoclegraphic · 4 months
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⸻ DEETZ ❤️‍🔥
Je fais généralement pas de pub pour mes pré-liens sur tumblr, mais j'avais envie de faire un moodboard pour la famille de ma Teddy. Transmettre la vibe que j'aime tant dans cette famille dysfonctionnelle. Alors pourquoi pas faire découvrir celle-ci et qui sait trouver des personnes pour interpréter les personnages manquant !
tw : négligence parentale, famille dysfonctionnelle, pauvreté
Femme qui ne se sent pas à sa place, celle qui arpente les bars un verre à la main. Sourire carmin qui attire ceux qu’elle désire. Elle n’a rien de vénale, loin de la croqueuse de diamants qu’elle aurait pu être. Elle est simplement cette femme qui rêve de compagnie. Besoin d’amour avant tout. Lorsque cela arrive, elle aime un peu trop. Se délectant des paroles d’un homme qui partira au premier cul plus attirant. Avec le temps Nicole perd ses amants, mais gagne des enfants. Trois filles. Trois magnifiques filles. Elle pourrait avoir tout l’amour dont elle a besoin avec elles, mais ce n’est pas ce qu’elle recherche. Alors chaque enfant apprend à vivre seul, puis ensemble. Tout le quartier connaît les Deetz, les trois fillettes qui jouent plus souvent devant la maison qu’à l’intérieur. Celles qu’on accueille chez soi pour leur offrir un bon repas alors que maman racole encore dans les bars ou accumule plus d’heures au travail. Elles sont brillantes ces gamines, attachantes, les voisins les protègent des loups, mais elles ne sont pas vraiment en danger. Après tout, quel danger pourrait les atteindre si elles ne sont rien ? Jim. C’était son prénom. Il est le seul qui porta son attention sur les fillettes de celle qu’il aimait. Cette femme compliquée qui avait besoin d’amour. Si lui était le premier à réellement l’aimer, elle ne l’a jamais autant apprécié que les autres. Peut-être était-il justement tellement amoureux qu’il n’avait pas le même intérêt pour elle. Teddy l’a toujours vu comme un père, même ses sœurs le voyaient ainsi. S’il n’est resté que peu de temps dans la vie de leur mère, Jim est devenu le père qu’elles n’ont jamais réellement eu.
MÈRE & FILLE | JIM MÈRE & FILLE | JIM MÈRE & FILLE | JIM
Personnages joués sur le forum back to the future !
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jeanchrisosme · 9 months
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Aime une personne douce ... Le genre dont le cœur est brisé par les chiots et les enfants blessés. Quelqu’un qui pleure sur des fins tristes au cinéma et ressent une joie profonde par rapport aux gens heureux. Quelqu’un qui embrasse ton âme au lieu de ton cœur parce qu’ils savent que ton âme est là où tu gardes ton univers et que ton cœur n’est qu’une étoile. Le genre de personne à qui l’on dit qu’ils sont trop sensibles parce qu’ils ont un cœur plus fragile et facilement blessé. (Pourtant, les gens doux trouveront toujours une raison de sourire, peu importe à quel point les choses sont malheureuses.) Aime une personne douce. Un être humain qui a toujours un gentil sourire pour tout le monde, même quand ils ne retrouvent pas le sourire en retour. Quelqu’un dont le coeur est brisé par la condition de ce monde. Quelqu’un qui a toujours un mot gentil pour ceux qui ont reçu les pires nouvelles qu’ils pouvaient en ce moment. Un homme ou une femme qui ne peut pas regarder quelqu’un qui souffre et ne rien faire pour l’aider. (Vous voyez, les gens doux ne toléreront jamais l’injustice devant eux et ne laisseront jamais tomber quand quelqu’un est blessé.) Aime une personne douce. Une personne qui est positive, même dans le pire des cas. Quelqu’un dont la force n’est pas dans la bravade, mais dans le calme. Quelqu’un qui est fort pour les autres parce que c’est ce qui est nécessaire dans ce moment. Quelqu’un qui est la lune qui apaise à la place du soleil qui brûle. Quelqu’un qui voit le meilleur des gens même quand vous pensez qu’ils ne valent pas la peine. Le genre de personne qui veut toujours faire le meilleur pour ceux qu’il aime. (Parce que les gens doux ne supportent pas l’idée de blesser quelqu’un qui leur a accordé leur confiance.) Aime une personne douce. Le genre qui regarde quelqu’un qui se bat, que ce soit pour ouvrir une porte, ou a perdu ses clés et fera tout ce qu’il peut pour aider. Quelqu’un qui préférerait souffrir que de laisser tomber quelqu’un d’autre. Quelqu’un qui essaie, pas parce que c’est ce qu’ils ont à faire, mais parce qu’ils veulent faire de leur mieux. Un être humain toujours prêt à communiquer et à parler. (Les personnes les plus douces demanderont toujours deux fois si vous êtes d’accord, quand vous dites que vous l’êtes, parce qu’elles peuvent lire les humeurs et comprendre quand vous avez besoin de quelqu’un qui vous écoute.) Protéger une personne douce. Ce genre de personnes est en train de se mettre en danger avec des mots comme «endurcir» et «vous êtes si naïf» et «ils vont profiter de vous». Quelqu’un que vous pouvez voir qu’on tente de le briser. Quelqu’un qui est une cible facile pour le ridicule parce que leur coeur est plus doux que la plupart des autres autour. Quelqu’un qui est rapide à s’excuser et réparer les choses indépendamment de la faute (Les personnes douces ont besoin de protection non pas parce qu’elles sont faibles, mais parce qu’elles ont été brisées brutalement par ceux en qui elles avaient confiance en leurs coeurs.) Sois une personne douce. Sois un coussin dans un monde plein de rochers et d’endroits difficiles. Sois une âme douce où tout le monde est blasé. Sois cette personne. Parce que les gens comme ça sont plus rares et plus précieux que les bijoux les plus rares de ce monde.
Nikita Gill
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urween · 4 months
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"Suis-moi"
Louis Bloom x GNreader
notes : j'ai essayé de tout faire pour garder un gender neutral reader pour cette première publication ! ;)
! warnings : manipulation, crimes, sang, language cru, voyeurisme, violence
résumé : tu rêves de rejoindre une entreprise depuis plusieurs années et ce jour devient enfin réalité lorsque tu rencontres le patron, Louis Bloom.
1950 mots
- Description à la deuxième personne
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Deux ans que tu essayes en vain d’obtenir ce job, via des candidatures envoyées, des courriers papiers ou même des déplacements réels. La réponse est toujours la même : “pas besoin de personnels”. Tu rêves d’être dans ses voitures, de tenir cette caméra, de le voir.
Tout a commencé devant la télé de tes parents, un dimanche soir comme les autres. Ta mère voulait absolument regarder les informations, tout l’inverse de ton père qui avait posé un casque sur ses oreilles, toi, tu ne t’en préoccupais pas réellement, tu préférais t’occuper du repas. Mais une musique a fait relevé ton regard de la planche à découper, un bandeau rouge prenait la moitié de l’écran télévisé, en gros une phrase apparut : “interruption spéciale”. Un journaliste expliqua une situation qu’il décrivait de sanglante, il glissa rapidement quelques mots pour prévenir des images potentiellement choquantes qui allaient suivre. Soudain, un corps inerte fut montré en gros plan, une voix en fond expliquait le contexte mais tu n’écoutais déjà plus. Ton esprit était comme absorbé par cette vision. Le sang sur le sol, les lumières bleues, les ombres paniquées, et puis, cette précision dans le mouvement de caméra, cette gestuelle fluide et non tremblante, comme un poisson dans l’eau, passant dans un banc de sardines déchiquetées. Le flash de la caméra fut activé et tu laissas échapper un couinement, que ta mère prit pour de la peur.
« Tu as raison c’est affreux, quelle honte de montrer ce genre de choses à la télé, rouspéta-t-elle en attrapant la télécommande  »
L’écran devint noir sous tes yeux, mais tu eus le temps d’y lire une dernière chose, peut-être la plus importante : “Video Production News”.
Depuis ce jour, ton but est de te faire engager par cette entreprise. Tu as toujours aimé faire des vidéos, de ta famille principalement mais aussi beaucoup de la ville, des bâtiments, rues, voitures, pelouses, tout ce qui pouvait attirer ton oeil tu le filmais. Pour ton seizième anniversaire ta tante avait acheté une caméra, ta première vraie caméra, que tu as épuisé jusqu’à sa dernière seconde de vie. Aujourd’hui, tu peux compter au moins quatre caméras dans ton tiroir de commode, chacune utilisée pour différentes raisons. Malgré tout ça, tu ne parviens pas à rentrer dans cette entreprise, alors tu dois te contenter de filmer pour quelques marques qui font appel à toi via ton site internet. Tes parents te soutiennent dans ton projet, même si au fond ils espèrent que tu laisses tomber cette idée folle. Tu n’as pas vraiment d’amis proches, ils finissent tous par partir car tu ne passes pas assez de temps avec eux. Mais depuis ton enfance tu n’as jamais été proche des autres enfants, ils t’agaçaient avec leurs cris stridants et leurs petites mains tactiles. Tu n’as jamais été très tactile de toute façon, le contact physique est précieux à tes yeux, il doit être fait avec des personnes proches et importantes, comme tes parents par exemple. C’est aussi pour cette raison que tu n’as pas d’animaux de compagnie, pas que tu n’aimes pas ça, tu ne te sens simplement pas à la hauteur de prendre soin d’un être dépendant de toi. Alors ton appartement est assez vide, peu de décorations et de meubles, juste ce dont tu as besoin. Ton seul plaisir coupable est les vêtements, tu aimes beaucoup t’habiller et tu prends souvent tout ton temps devant le miroir pour le faire. Ton armoire est sûrement pleine à craquer mais tu te réconfortes en te disant que toi au moins tu portes absolument tout ce qu’elle contient contrairement à ta tante qui accumule sans utiliser. Ton père aime dire que tu es quelqu’un de très précis et déterminé, c’est aussi pour ça que depuis ce matin tu attends dans ta voiture que l’immense bâtiment Video Production News ouvre ses portes. Et ta patience finira par payer.
Tu passes les portillons de sécurité, pour la douzième fois, continuant ton chemin. Dans un coin, deux hommes sont assis et parlent, dans l’autre la femme qui gère l’accueil soupire en te voyant arriver.
« Bonjour Myriam, belle journée n’est-ce-pas ? Ta voix enjouée la fit rouler des yeux »
« Il pleut depuis hier soir, je n'appelle pas ça une belle journée, rétorqua-t-elle en lançant un regard ennuyé vers l’extérieur »
« La pluie offre de superbes images, elle créait des reflets n’importe où, ton sourire fit soupirer davantage la femme en face, ne penses-tu pas que je serais incroyable dans cette entreprise ? Aller laisses moi avoir ne serait-ce qu’un petit entretien avec le patron »
Derrière ses écrans, Myriam secoue la tête de gauche à droite, mais ta détermination reste entière.
« Tu prends donc les décisions pour lui ? Je ne trouve pas ça très professionnel de ta part, n’est-il pas assez grand pour décider ? La fossette qui creuse ta joue gauche attire le regard de la secrétaire alors tu continues, il pourrait sûrement te mettre à la porte pour ça non ? Je pense que si, j’ai entendu dire qu’il était très exigeant et je le suis aussi, je reviendrais Myriam tu le sais donc laisses moi le voir, s’il te plait »
Un silence passe entre vous deux, Myriam attrape nerveusement sa lèvre inférieure entre ses dents avant de se pencher vers le téléphone à sa droite. Un éclat d’espoir traverse tes iris lorsqu’elle porte l’appareil à son oreille, tu peux entendre la sonnerie retentir, une, deux, trois fois.
« Bonjour monsieur je- oui je sais excusez-moi, Myriam gratta nerveusement son cou, oui une personne souhaiterait vous rencontrer dans le cadre d’un entretien d’embauche, mh oui exactement, plusieurs fois oui, d’accord je fais transmettre, au revoir monsieur Bloom »
Ton pouls n’a certainement jamais été aussi puissant, Myriam repose le téléphone sur son socle et te regarde avec ennui.
« Aujourd’hui quatorze heures, devant le bâtiment »
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Tu as passé une heure et demie dans ta chambre à choisir la tenue, sortant toutes tes vestes, chaussures et même chaussettes, tout doit être parfait. Et comme toujours, tu as réussi à rendre ton apparence parfaite dans le miroir.
Le vent est froid, tu préfères laisser tes mains dans tes poches de veste. Tu as quinze minutes d’avance mais ça te rassure, comme ça tu as le temps de t'habituer à l’environnement, voir les points faibles et forts, mais surtout le voir arriver.
Louis Bloom, dirigeant de l’entreprise Video Production News depuis plusieurs années, cinq précisément. Il contrôle tout cet endroit à lui seul, pas d’assistant, seulement des équipes qu’il envoie à travers la ville et ses alentours pour filmer tous les accidents et crimes qu'il estime précieux. D’après ce que tu as trouvé sur lui, il est difficile de le voir physiquement dans le bâtiment principal, bien qu’il y passe beaucoup de temps il aime filmer lui-même les plus grands “chefs-d’œuvre de son entreprise”, comme il était décrit dans l’article que tu as lu. Tu as vu des photos de lui, toujours dans un cadre professionnel. En fait, tu n’as absolument rien trouvé qui ne soit pas professionnel à son sujet. Aucun profil sur les réseaux sociaux ni de proches pouvant publier des photos de lui. Il n’est jamais vraiment accompagné, seulement entouré de ses employés ou bien seul avec sa caméra. Tu as enregistré une photo de lui dans ton téléphone, juste une, pour la regarder sur le chemin et te préparer à affronter ce regard bleu. Malheureusement, aucun entraînement ne peut préparer à Louis Bloom, et tu allais vite le comprendre.
Dans sa voiture rouge, Louis t’observait derrière ses lunettes de soleil, son pouce massant sa cuisse dans de lents mouvements. Il était ici depuis une heure, attendant de te voir arriver. Il n’avait pas été surpris en voyant ton avance, tu étais toujours en avance pour l’ouverture du bâtiment, depuis le début, dans ta petite voiture noire aux roues salles, avec ce regard, le même qu’à présent. Il devait par contre avoué avoir été surpris de ta détermination. Toutes les semaines, un courrier portant ton nom arrivait sur son bureau, il ne le lisait pas, il préférait te regarder l’écrire depuis ton salon. Ta patience, il l’apprécie également. La façon dont tu ajustes tes cadres photos dans ta chambre presque tous les soirs, il n’arrive jamais à te quitter des yeux lorsque tu le fais. Puis ton doux visage fatigué lorsque tu te retiens de t’endormir dans le canapé, il doit toujours fermer les yeux après pour reprendre son souffle, tu sembles si docile dans cette position, ça le rend dingue. Comme maintenant, tu attends, tu l’attends lui et seulement lui, et ça le fait vriller. Mais il doit se calmer, il faut qu’il se calme, car c’est le moment le plus important dans le processus.
Tes joues brûlent légèrement avec le froid, ton corps est pourtant bouillant d’impatience. Plusieurs personnes sont entrées et sorties du bâtiment depuis ton arrivée, quelques-unes t’ont souris et tu leur a sûrement répondu. Le sol est encore mouillé de la pluie qu’il a dû supporter, tes chaussures laissent de légères marques humides sur les endroits secs du trottoir, tu t’amuses à y dessiner un cœur avec. Mais un son proche te fait relever la tête de ton dessin.
« Je suis heureux de voir que tu sembles être quelqu’un de créatif, c’est une qualité que je recherche »
Ton cœur rate un battement en voyant monsieur Bloom devant toi. Tu as vu qu’il fait un mètre quatre-vingt deux mais quelque chose en le voyant te fait te sentir minuscule. Un sourire étire ses lèvres, marquant au passage deux grosses fossettes dans ses joues creusées, et tu te rends compte qu’il faut que tu parles.
« J’avais hâte de vous rencontrer monsieur, j’espère que je ne prends pas un temps que vous auriez pu placer ailleurs, tu articules clairement en faisant ton possible pour ne pas détourner ton regard de lui » 
Dans un mouvement rapide, il enlève ses lunettes noires et les accroche à son col de chemise. Tu parviens à maintenir tes lèvres fermées, même si l’envie de laisser ta mâchoire tomber au sol est très grande. Ses yeux sont encore plus grands en vrai, plus brillants, bleus et surtout, plus transperçant. Un frisson passe dans ta nuque, et au fond de ton esprit une voix s’inquiète de l’aura angoissante que dégage cet homme, mais tu ne peux t’empêcher de serrer les cuisses.
« Je place toujours mon temps dans les meilleurs endroits, son regard ne te quitte pas une seule seconde, et j’apprécie que tu te soucis de mon emploi du temps, tu accumules les bons points »
Une chaleur agréable passe dans ton corps, tu souris poliment à l’homme qui te fait face, tout en espérant que tes yeux ne trahissent pas ton surplu de joie.
« J’aurais juste une question pour toi, une seule et unique question mais prends le temps d’y répondre, mes questions sont toujours importantes et cruciales, tu dois le savoir dès à présent »
Louis observe ton corps réagir merveilleusement bien à ses mots, ton buste est légèrement penché vers lui et ton cou à porter, tous ces signes qu'inconsciemment tu lui envoies lui font perdre la tête. Il doit se contenir, tellement se contenir, pour ne pas te plaquer contre le mur et te faire pleurer sous ses baisers, détruire ce sourire angélique et massacrer l’innocence que tu émanes, pour que tout le monde comprennent que tu n’es à présent qu’une épave, une poupée que seul lui contrôle du bout des doigts.
« Serais-tu capable de me suivre en pleine nuit si je t’appelais ? »
Une lumière traverse tes yeux, rapide, mais il a pu la voir et il sait la réponse, il connaît la suite maintenant, il adore la suite.
« Oui, oui je vous suivrais, monsieur Bloom »
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crococookie · 6 months
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Croco, Dys et RPGiste.
J'avais envie de parler de ma façon de RP, des outils que j'utilise pour éviter le bruler la rétine de mes partenaires de jeux, mais aussi des fautes que je fais.
Ma façon de RP
Il faut savoir que je ne me relis jamais. Pourquoi ? Parce que sinon je supprime tout et je me roule en boule dans mon coin en pleurant comme un potit caca, parce que je trouve que j'écris mal. Une relecture = moins 40 pts de confiance en moi.
Avant, j'étais team troisième personne du singulier. Je me perdais souvent dans ce que j'écrivais entre mon personnage et celui du partenaire. Puis je suis passé team première personne et ça a été une de mes meilleures décisions.
Je prends mon temps et j'arrête de me foutre la pression pour répondre autant de mots que les autres. Ce n'est pas grave de répondre moins de mots que ton/ta (taon ?) partenaire.
J'évite l'écriture inclusive, parce que je galère à l'écrire. Je le fais quand il le faut, mais c'est n'importe quoi. C'est pour ça que je préviens et que je ne RP pas avec des personnages qui utilisent l'inclusif. Mes ami-e-s proche qui utilise normalement l'inclusif accepte que j'utilise soit le masculin, soit le féminin ou sinon accepte les fautes absurdes que je fais (et je les aime bordel ! T-T merci à eux pour leurs patientes et leurs bienveillances.) OU j'utilise que des mots full neutre. OU des mots que je gère en inclusif (très limité).
Mes outils
J'écris tout sur GoogleDoc parce qu'il y a un module pour ajouter une version sombre (GoogleDoc Dark Mode) et parce qu'il y a possibilité d'utiliser des polices Google Font sans les télécharger (Lexend, meilleure police <3).
LanguageTool, c'est une extension de Chrome/Opera que j'utilise tout le temps. Ça montre les fautes d'orthographe, de grammaire ou de ponctuation (et bien d'autres). C'est aussi directement installable sur PC pour Word etc.
L'IA d'Opera (oui, je vois venir les fourches ! Mais ça aide à trouver de nouveau synonyme et faire une traduction rapide quand on utilise de l'anglais dans un RP alors qu'on ne parle PAS anglais). Comme dit entre parenthèse, je l'utilise pour les synonymes pour éviter de me répéter, ou pour traduire du texte. Après, il faut avoir Opera.
Mes fautes
99% du temps, je n'accorde jamais au féminin. "Mais comment ça Croco ?" Eh bien, j'oublie le "e" à la fin d'un "é". En réalité, je n'oublie pas vraiment, je ne sais juste pas quand le mettre parce que la langue française est un bordel sans nom. (Pas la peine de m'expliquer la règle, je la connais, on me l'a expliqué un million de fois et je galère autant).
Er, é, ée... Même en remplaçant par prendre, sur un texte très long, j'en oublie. (D'où mon problème niveau écriture inclusive T_T).
Les (p*tain) d'homophones. Vert, verre, vers... C'est de la torture. Quand j'étais enfant, j'écrivais con au lieu de qu'on.
Attention, INttention et tous les trucs du genre. À l'écrit comme à l'oral, il n'y a pas de différence pour moi.
Un, une, la, le. Alors, allez savoir pourquoi, mais même si je pense à la, je vais écrire le et inversement. Je ne comprends pas pourquoi, mais même en faisant attention (j'ai failli écrire intention T_T), je fais cette faute.
Voilà ! Bien sûr, je fais d'autre faute, mais celle-ci sont les plus récurrentes. J'espère que les outils seront utiles à d'autres. (re) la bise ~
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C'est ainsi que je me suis retrouvé parmi les rapetisseurs de monde, les postmodernes, les transhumanistes, les mondialistes, les globalistes, les journalistes, les technologistes, les algorithmés du bulbe, les scientistes, les socialistes, les progressistes, les transexualistes, les climatistes, les covidiotistes, les antiracistes, les antifascistes, les attestationistes, les confinistes, les vaccinistes, les enfermistes, les cul-erre-codistes, les maquinnesaitistes, les phoquechèqueuristes… je n'exigeais pas grand-chose et j'étais prêt à en trouver encore moins. Des barbares depuis des temps immémoriaux sont devenus encore plus barbares par la diligence, la science et même la religion, profondément inaccessibles à toute transcendance, abîmés jusqu'à la moelle à tous les degrés de l'exagération et de l'insuffisance, ternes et inharmonieux, je ne connais pas de peuple plus divisé en lui-même que les occidentés, vous y voyez des ingénieurs, des avocats, des artisans, des chefs d’entreprise, des financiers, des docteurs, des influenceurs, des journalistes, des écrivains, des maîtres et des esclaves, des jeunes et des anciens, mais pas d'hommes - n'est-ce pas comme un champ de bataille où les mains et les bras et tous les autres membres sont démembrés en tas, tandis que le sang de la vie s'écoule dans le sable ?
Chacun a droit à son écran, direz-vous, et je le dis aussi. Seulement, chacun doit être ce qu'il est, avec de l'amour, il doit être ce qu'il est, car c'est ainsi qu'un esprit vit dans ses actes, et s'il est poussé dans une profession où l'esprit ne peut vivre, qu'il la repousse avec mépris et qu'il apprenne à lire, à écrire, à dessiner, à composer, à labourer la terre, à pêcher, à chasser, à se battre ! Mais les occidentés se contentent du néant de la vie, et c'est pour cela qu'il y a tant de travail bâclé chez eux et si peu d'activités libres et agréables. Pourtant, cela pourrait être le travail de l'homme, s'il n'était pas si dépourvu de sentiment pour toute la beauté de la vie, si seulement la malédiction de la pseudo-culture ne pesait pas partout sur ce peuple éclaté.
Les vertus des anciens ne sont que des vices éclatants, comme l'a dit une mauvaise langue, je ne sais plus laquelle, et pourtant leurs vices eux-mêmes sont des vertus, car ils ne sont pas des vices ; un reste de l'esprit d'enfance et de beauté vivait encore parmi eux, et de tout ce qu'ils faisaient, rien n'était fait sans âme. Mais les vertus des occidentés sont un mal éclatant, rien de plus que la peur de l'homme, de la femme, de l’enfant, des efforts serviles arrachés au cœur stérile, et qui laissent sans esprit l'homme qui, gâté par la sainte harmonie des natures plus nobles, ne peut supporter les sursauts de la discorde qui crie dans tout l'ordre mort de ces hommes.
Je vous le dis: il n'y a rien de saint qui ne soit profané, qui ne soit dégradé dans ce peuple qui a perdu le rapport à son origine, même les sauvages, ces barbares calculateurs les poursuivent comme on applique un calcul, et il ne peut en être autrement, car là où un vice de l'homme s’est une fois formé, là il sert son but, là il cherche son profit, il est jaloux de ses profits, il n'est plus emporté par l'enthousiasme, à Dieu ne plaise ! et quand il fête, quand il aime, quand il prie, et même quand arrive la belle fête du printemps, quand le temps de la réconciliation du monde dissout toutes les inquiétudes et fait naître l'innocence dans un cœur coupable, lorsque, enivré par les chauds rayons du soleil, l'esclave oublie joyeusement ses chaînes et, apaisé par l'air divinement vivifié, les ennemis de l'homme sont aussi paisibles que les hommes, paisibles comme des enfants - quand même les chenilles poussent des ailes et les abeilles pullulent, l’occidenté,
l’occidenté, lui, reste confiné à sa profession, à son divertissement. Il ne se préoccupe guère du temps qu'il fait !
Mais c'est toi qui jugeras, sainte nature ! Car s'ils étaient humbles, ces hommes, s’ils ne se faisaient pas la loi pour le pire d'entre eux !
s'ils ne dénigraient pas ce qu'ils ne sont pas, et pourtant qu'ils dénigrent, s'ils ne se moquaient pas de Dieu, des dieux anciens!
Ou bien n'est-ce pas le divin que vous, occidentés, raillez et appelez sans âme ? L'air que vous buvez n'est-il pas l'air que vous buvez ? ne vaut-il pas mieux que vos bavardages ? que vous tous nourrissez, hommes astucieux ? Les sources de la terre et la rosée du matin rafraîchissent votre bosquet ; pourriez-vous faire cela ? Vous pouvez tuer, mais vous ne pouvez pas donner la vie, non pas sans l'amour, qui ne vient pas de toi, que tu n'as pas inventé. Tu t'inquiètes, tu fais des projets pour échapper au destin, et tu ne comprends pas que ton enfantine technique n'est d'aucun secours ; pendant ce temps, les étoiles se meuvent inoffensives au-dessus de toi.
Vous dégradez, vous détruisez la nature patiente là où elle vous tolère, et pourtant elle vit dans une jeunesse infinie, et tu ne peux pas bannir son automne et son printemps, vous ne gâtez pas son éther.
Ô elle doit être divine, car tu peux détruire et pourtant elle ne vieillit pas, elle ne vieillit pas, et malgré toi le beau reste beau.
C'est aussi un déchirement quand on voit vos artistes, et tous ceux qui respectent encore le génie, qui aiment le beau et le cultivent. Les bonnes âmes ! Elles vivent dans le monde comme des étrangers dans leur propre maison, elles sont comme le patient et souffrant Ulysse lorsqu'il s'asseyait à sa porte déguisé en mendiant, tandis que les prétendants éhontés clamaient dans la salle et demandaient : Qui nous a apporté le vagabond ?
Pleines d'amour, d'esprit et d'espoir, ses jeunes Muses grandissent pour le peuple disparate des occidentés ; on les revoit sept ans plus tard et ils errent comme des ombres, silencieux et froids. Ils sont comme la terre que l'ennemi sème avec du sel pour qu'il ne pousse jamais un brin d'herbe ; et quand ils parlent, malheur à celui qui les comprend !
Qui ne voit, dans leur titanesque projet comme dans leurs technologies protéiformes, la bataille, le combat désespéré que leur esprit troublé livre aux barbares contre les barbares auxquels il a affaire.
Tout ce qui existe sur terre est imparfait - c'est la vieille chanson des occidentés. Si quelqu'un pouvait dire une fois à ces âmes perdues que tout n'est si imparfait chez eux parce qu'ils ne laissent rien de pur sans être corrompu, rien de saint n'est épargné par leurs mains grossières et leur esprit grossier, que rien ne prospère parmi eux parce qu'ils ne respectent pas la racine, le germe de l'épanouissement, l’origine divine, que la vie parmi eux est rassise, lourde de soucis et pleine de discordes froides et muettes, parce qu'ils méprisent le génie de l'homme qui apporte la force et la noblesse dans les actes humains, la sérénité dans la souffrance, l'amour et la fraternité dans les villes et les maisons..
C'est aussi pour cela qu'ils ont si peur de la mort et qu'ils subissent, au nom de leur vie en coquille, toutes les disgrâces, parce qu'ils ne connaissent rien de plus élevé que l'œuvre bâclée qu'ils se sont donnée.
Là où un peuple aime le beau, où il honore le génie de ses artistes, là où l'esprit commun flotte comme l'air de la vie, là l'esprit timide s'ouvre, la suffisance se dissout, et tous les cœurs sont pieux et grands, et l'enthousiasme donne naissance à des héros. La patrie de tous les hommes est dans la langue, et l'étranger lui-même peut s'y attarder avec plaisir. Mais là où la nature divine et ses artistes sont ainsi insultés, là le plus beau plaisir de la vie est écarté et toute autre étoile est meilleure que la terre. Là, les hommes deviennent de plus en plus stériles, de plus en plus désolés, de plus en plus dégénérés alors qu'ils sont tous nés beaux ; la servilité s'accroît, et avec elle l'impudence, l'ivresse s'accroît avec les soucis, et l'abondance, la faim et la crainte de la famine ; la bénédiction de chaque année devient une malédiction, et tous les dieux s'enfuient.
Et malheur à l'étranger qui erre par amour et arrive chez un tel peuple, et malheur trois fois à celui qui arrive chez un tel peuple comme je l'ai fait, poussé par une grande joie comme je l'ai fait, ou poussé par un grand chagrin, cela revient au même ! Assez ! tu me connais, lecteur, et tu le prendras bien, car j'ai parlé en ton nom.
Je parlais aussi pour tous ceux qui sont dans ce pays et qui souffrent comme j'ai souffert.
(Avec Hölderlin au XXIe siècle)
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e642 · 3 months
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Contrairement à ce que beaucoup de gens relaient, je ne crois pas que l'amour doit être inconditionnel. Et je pense que même si on peut le ressentir comme tel, c'est dans un nombre très restreint de relation (notamment enfant parent). C'est peut-être à force de l'entendre qu'on le pense possible mais pour moi, toutes les émotions ont une limite, parfois elle est dure à atteindre ou elle paraît inatteignable mais elle existe. Il paraît inconcevable qu'il y ait des conditions à notre amour de sorte à pouvoir s'aimer correctement. Quand on ne prend pas soin de l'amour dans une relation, il finit par inéluctablement s'épuiser. Tout s'épuise et s'use même si on aime faire durer, les émotions recyclées, de seconde main.. et pourtant. Ce n'est pas parce qu'on veut aimer qu'on aime toujours. La nuance est là. On peut le ressentir comme inconditionnel pas parce qu'il l'est mais parce qu'on voudrait viscéralement qu'il le soit. Cest brutal de se rendre compte qu'on met des modalités parce que c'est très cartésien et que les sentiments ne le sont, par définition, pas. Puis, il y a une sorte d'éthique à continuer d'aimer, spécifiquement ses enfants ou ses parents, même si les actes/paroles justifieraient de cesser. Il y a aussi une question de tolérance à mon sens, plutôt de seuil de tolérance, ce qu'on est capable d'accepter parce qu'on ne supporterait pas de perdre. Même si j'aimerais pouvoir aimer les gens de manière infinie, sans point de non retour, je ne pourrais jamais nier que mes émotions sont des jauges et qu'elles finissent par diminuer. J'ai souvent ressenti cette sensation douloureuse d'amour brûlant qui ne trouve pas son chemin, qui doit être relâché ailleurs, auprès d'une autre chaire ou d'un autre moment, car il n'a plus sa place. Elle est prise par le reste, par le fameuses conditions. Ça fait mal d'abandonner quelque chose qui nous tient à cœur.
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ernestinee · 1 year
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Mon voisin c'est un grand type avec une grande baraque (le terrain fait presque 1km de long sur un bon 100m de large, un grand chien (dogue allemand), une grande famille (4 garçons de 8 à 14 ans). Il est fou de travaux. Il aime le chantier, les machines, les tracteurs, les grues, il sort une machine pour le moindre truc qu'il fait chez lui. Il est prof dans l'enseignement technique pour je ne sais quel emploi mais il a accès aux machines tant qu'il veut.
Il a fait une plage pour ses gamins. Pas un bac à sable, une plage, avec un camion benne qui est rentré dans son jardin par l'immense portail et qui a déversé des tonnes de sable. Les enfants n'ont pas une balançoire, ils ont un triple module qui communique avec une cabane dans un arbre immense. Ils n'y sont jamais, et la plage sert de bac à crottes à l'immense chien.
Il n'a probablement pas eu l'enfance qu'il désirait et il veut mettre ses enfants à l'abri des frustrations, ce n'est ni bien ni mal. C'est leur truc.
Mes voisins sont envahissants. La place qu'ils prennent, le bruit qu'ils font. Les machines quand il y en a. Parler fort sur le chemin avec les autres voisins. Les gamins lorsqu'ils jouent dans leur parc avec leurs quads, leurs potes, les balles de rugby qui volent. J'adore ces gamins, ils sont très polis, le bruit des enfants ne me dérangera jamais. Le bruit de la moto du type, qu'il fait aller fort et longtemps avant de partir de chez lui. Le bruit des graviers quand il utilise l'une de ses trois voitures en faisant des dérapages devant chez lui. Sa façon d'accélérer et de rouler, qu'on entend encore quand il est au bout de la rue.
L'immense chien qui est incroyablement peureux et qui donc aboie sur tout ce qui bouge. Les oiseaux, les poules, les pintades, les oies, son ombre, moi quand je suis dans la maison et que ma fenêtre est ouverte et que je tousse, vide le lave-vaisselle, appelle mon fils, écoute de la musique. Moi quand je vais jongler dans le jardin. Moi quand il fait nuit et qu'il voit ma silhouette monter ou descendre les escaliers derrière le rideau... Etc etc etc ce chien est une plaie et j'ai peur des chiens qui aboient, je n'exagère pas quand je dis que ça m'empêche de me concentrer, d'être sereine, de m'occuper du jardin...
Bref tout ça pour dire qu'en ce moment on fait des gros travaux chez moi et pas chez lui. Il y a des palettes de matériel le long du chemin devant chez moi, la camionnette des types qui bossent reste garée toute la journée devant chez moi et pas devant chez lui.
Du coup, ce matin il a sorti sa voiture avec sa remorque à double essieux, il n'en n'a rien fait, elle est restée garée devant chez lui toute la journée (je ne suis pas sortie de la maison aujourd'hui, j'ai tout vu), et là il vient de la rentrer pour la nuit 🤷‍♀️
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selidren · 3 months
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Automne 1921 - Champs-les-Sims
8/10
Et vous avez également raison, c'est une femme d'un certain âge et il sera bien trop compliqué de lui faire changer de point de vue sur la société. Il est déjà très improbable qu'une femme de son âge soit si enthousiaste à l'idée que ce soit une autre femme qui devienne un jour chef d'entreprise comme cela attend ma Noé. En cela, et en cela uniquement, cela fait de Madame Eugénie une centenaire d'une incroyable modernité. Pour répondre à votre question d'ailleurs, chez nous également ce congé existe depuis plus de dix ans, et si j'avais travaillé, j'aurai pu en bénéficier quand j'attendais Jean-François. Figurez vous même que les institutrices sont rémunérées durant ce congés ? Si au début cela me paraissait étrange que l'on rémunère quelqu'un qui ne travaille pas, je me suis morigénée. Vous et moi savons parfaitement que porter un enfant, le mettre au monde puis l'éduquer est une occupation largement assimilable au travail.
Transcription :
Eugénie « J’ai ordonné à Adelphe de te laisser les rênes de l’entreprise dès ta majorité. Il n’a pas fallu beaucoup batailler, car selon lui tu seras plus que capable le moment venu. Ainsi, peu importe que je sois encore là ou pas, tu devras t’imposer à la tête de la famille. »
Arsinoé « Mais… »
Eugénie « Tu n’as rien à craindre. Marc-Antoine sera là pour t’épauler. C’est un garçon intelligent qui aura pour lui un diplôme et de solides relations à Paris. Il m’a aussi confié dans sa dernière lettre s’intéresser à la politique, ce qui est très bien pour toi. En tant que femme, tu rencontreras des hostilités, alors t’appuyer sur un politicien te simplifiera la tâche. Je le prépare à tout cela depuis sa naissance. »
Arsinoé « Mais… comment ? »
Eugénie « Il sera pour toi ce qu’Adelphe est à ton père, une main secourable et totalement dévouée. Ne te préoccupe pas des moyens, je ne pouvais pas te faire de meilleurs cadeaux. Laisse donc tes sœurs à leurs activités de jeunes filles, assure toi simplement que le jour venu, elles fassent un bon mariage, si je ne m’en suis pas déjà occupée. Elles son adorables mais elles ont la tête pleine d’eau... »
Arsinoé « Mais enfin arrêtez ! »
Arsinoé « Pourquoi vous parlez comme ça ? J’ai l’impression que vous complotez contre moi depuis ma naissance… »
Eugénie « Oh ma chérie… Sèche tes larmes. Ce n’est pas un complot contre toi, bien au contraire. Depuis que ta mère t’a présenté à moi, je n’ai pensé qu’à ton bien. J’ai méticuleusement préparé ton avenir afin qu’il soit le plus facile possible. »
Arsinoé « Mais… la façon dont vous parlez de Sélène et Cléo… Vous les détestez c’est ça ? Et Marc-Antoine, pourquoi vous voulez que sa vie tourne autour de la mienne ? C’est horrible. »
Eugénie « Non bien sur que non, je ne déteste pas tes sœurs, ni ton frère d’ailleurs. Ils sont de mon sang, et je les aime. J’ai à coeur leurs meilleurs intérêts. Mais ils ne sont pas comme les tiens. Tu es différente. »
Arsinoé « Vous me répétez cela depuis aussi longtemps que je me souvienne. Mais je ne suis pas différente. »
Eugénie « Ne joue pas les écervelées, bien sur que tu es différente ! Et bien plus que tu ne le crois. Tu seras la première femme à prendre la tête de cette famille, et tu ne te rends pas compte à quel point cela me rend fière. »
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jeanchrisosme · 1 month
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Je m’appelle la Terre . Je n’ai créé aucune frontière, ni de drapeaux multicolores qui séparent les nations, ni de chants patriotiques qui attisent la haine . J’offre mes rivières, mes océans, ma nature, mes forêts, la beauté des fleurs et des animaux à mes touristes . Je suis généreuse, c’est ma nature. J’aime les enfants qui me le rendent bien . J’offre un paradis pour vivre heureux et solidaires . Mais il y a une graine qui a mal pris : c’est la graine de Conscience. Cela concerne essentiellement les humains, car les autres êtres vivants et la nature suivent le cycle naturel de l’évolution . Alors, je lance un appel à la communauté planétaire : que celui qui déterre la graine de Conscience la diffuse à tous les vents, et permette l’éclosion d’une nouvelle humanité. Il en va de ma survie et de celle des êtres vivants… Regardez moi, et aimez moi comme je vous aime.
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