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mrsines · 2 months ago
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Destinée Ensorcelée
Chapitre 3 : Bienvenue sur la route
⚝──⭒─⭑─⭒──⚝
La piÚce était enveloppée d'une atmosphÚre chargée d'anticipation. Les murs, couverts de livres anciens et de symboles mystiques, semblaient vibrer au rythme des pensées d'Ivana. Elle faisait les cent pas, ses pieds glissant légÚrement sur le sol en bois poli, tandis qu'Agatha l'observait avec un mélange de bienveillance et d'amusement.
« Ivana, arrĂȘte de marcher comme ça, » lança Agatha en s'approchant. « On dirait un enfant de quatre ans qui attend NoĂ«l. »
Ivana s'arrĂȘta brusquement, levant les yeux vers Agatha. Son visage trahissait une lutte entre l'anxiĂ©tĂ© et l'envie de rire. Elle haussait les Ă©paules, un geste Ă  la fois de dĂ©sespoir et de rĂ©signation.
« Je sais, mais c'est quand mĂȘme stressant comme situation. On attend toutes les autres sorciĂšres, et si quelque chose ne se passe pas comme prĂ©vu ? »
Agatha s'approcha un peu plus, une lueur de comprĂ©hension dans ses yeux. « Écoute, » rĂ©pondit Agatha avec fermetĂ©, « chaque sorciĂšre ici a ses propres raisons de vouloir faire partie du coven ne t'en fais pas elle vont venir . »
Ivana hocha lentement la tĂȘte, commençant Ă  se dĂ©tendre sous le regard apaisant de son amie. « D'accord, d'accord.»
La piÚce était éclairée par la lumiÚre dorée du soleil couchant qui filtrait à travers les rideaux légers, projetant des motifs délicats sur le sol en bois. Agatha, avec ses cheveux chùtains tombant en boucles autour de son visage, se tenait là, les bras croisés, un sourire espiÚgle sur les lÚvres. Elle observait Ivana, qui était assise sur le canapé, ses jambes croisées, trahissant son agitation.
« De toute façon, tu as toujours été impatiente, » lança Agatha, son ton léger, presque taquin.
Ivana lùcha un rire nerveux, une note d'irritation dans sa voix. Elle leva les yeux vers Agatha, ses pupilles sombres reflétant une lueur de défi.
  « Comme si tu avais été présente dans ma vie pour le savoir, » rétorqua-t-elle, un sourire amer se dessinant sur ses lÚvres.
Agatha, toujours confiante, haussait les épaules, ses yeux pétillants d'une malice familiÚre. « Oui, j'ai été présente durant une partie de ta vie, » affirma-t-elle, sa voix pleine de conviction.
Ivana, se redressant légÚrement, plissa les lÚvres, une ombre de tristesse traversant son visage. « Tu ne peux pas juger, vu que tu n'es pas restée longtemps dans ma vie, » dit-elle, sa voix tremblant légÚrement.
Agatha, ne se laissant pas abattre, répliqua avec un éclat de rire. « C'est parceque ta trÚs cher mÚre  m'a jeté un sort. »
Ivana, les poings serrĂ©s, sentit une vague de frustration l'envahir. « Ça n'a rien Ă  voir ! Wanda t'a jetĂ© le sort de rester la voisine gentille mais envahissante, donc tu aurait trĂšs bien pu continuer Ă  prendre des nouvelles de moi. »
Un silence pesant s'installa alors, rempli de non-dits. Ivana, bien qu'elle ne le formulĂąt pas, se sentait abandonnĂ©e par Agatha. La douleur de la solitude s'insinuait en elle, lui rappelant que, malgrĂ© les rires et les souvenirs partagĂ©s, une distance invisible s'Ă©tait creusĂ©e entre elles. Les souvenirs d'anciens Ă©clats de rire rĂ©sonnaient dans sa tĂȘte, mais la rĂ©alitĂ© de leur situation actuelle lui pesait lourdement sur le cƓur.
Agatha ouvrit la bouche pour rĂ©pondre Ă  l'accusation d'Ivana, mais avant qu'elle puisse articuler une rĂ©ponse, la porte du salon s'ouvrit avec fracas. Un groupe de sorciĂšres entra, apportant avec elles une vague d'Ă©nergie et d'excitation. La piĂšce, dĂ©jĂ  baignĂ©e de lumiĂšre dorĂ©e, sembla s’illuminer davantage Ă  leur arrivĂ©e.
« DĂ©solĂ©es pour le retard ! » s'exclama Jen,  sa voix rĂ©sonnant joyeusement dans l’espace. 
« On a failli ĂȘtre en retard Ă  la rĂ©union, » ajouta Alice, une sorciĂšre Ă  la chevelure noire comme l'Ă©bĂšne, qui s'avança avec assurance. « Mais nous sommes lĂ  maintenant, et c’est tout ce qui compte ! »
Ivana, voyant Lucillia entrer dans le groupe, ne put s'empĂȘcher de sourire. La jeune sorciĂšre, bien plus jeune qu'Agatha et les autres, avait un air pĂ©tillant et une Ă©nergie contagieuse. Elle se tenait un peu en retrait, mais son regard brillant trahissait son enthousiasme. 
☆○o。  。o○☆
Le coven passa le portail scintillant, un frisson d'excitation parcourant l'air. Ils se retrouvĂšrent soudain dans une forĂȘt enchantĂ©e, baignĂ©e de lumiĂšre dorĂ©e. Les arbres, aux troncs tordus et aux feuilles multicolores, semblaient chuchoter des secrets anciens. Des fleurs luminescentes parsemaient le sol, illuminant le chemin de couleurs vives, et des petites crĂ©atures aux plumages Ă©clatants voletaient entre les branches, ajoutant Ă  l'atmosphĂšre fĂ©erique.
« Regardez cette beauté ! » s'exclama Alice, ses yeux pétillants d'émerveillement alors qu'elle levait les bras comme pour embrasser la magie qui les entourait. 
« Oui sublime. Aller nous devons commencer à marcher. »Dit alors Agatha
À ces mots, le groupe se mit en mouvement, leurs pas rĂ©sonnant doucement sur le tapis de feuilles croustillantes. Lucillia et Ivana se retrouvĂšrent en tĂȘte, avançant avec curiositĂ© sur le chemin sinueux qui s'Ă©tendait devant elles. Le doux parfum des fleurs et le chant des oiseaux crĂ©aient une mĂ©lodie apaisante. Alors qu'elles avançaient, Lucillia aperçut un dĂ©tail fascinant.
« Attends, Ivana,  » dit-elle, fascinée, en désignant le cou d'Ivana. « Ton tatouage, cette petite colombe, elle est super belle ! »
Ivana se tourna, un sourire timide illuminant son visage, ses yeux brillants de fiertĂ©. « Merci, Lucillia. C'est un symbole de purtĂ© pour moi. J'aime l'idĂ©e qu'elle me rappelle de rester honnĂȘte  mĂȘme dans les moments difficiles et de ne pas faire les mĂȘme erreur que ma mĂšre »
À quelques pas derriĂšre, Agatha et Lilia observaient la scĂšne avec une expression moins enthousiaste. Agatha plissa les yeux, un frisson d'inquiĂ©tude traversant son esprit. 
« Je n'aime pas ça, » murmura-t-elle à Lilia, sa voix teintée de méfiance. « Elles semblent trop proches, comme si elles oubliaient pourquoi nous sommes ici dit à ta protégé de ne pas s'approcher d'Ivana. »
Lilia hocha la tĂȘte, ses pensĂ©es s'Ă©garant dans les implications de cette nouvelle amitiĂ©. « Ma protĂ©gĂ© ? Non mais je rĂȘve. Retiens toi Agatha tu vas finir verte comme la sorciĂšre de l'ouest. » rĂ©pondit-elle, scrutant les alentours, comme si elle pouvait sentir une prĂ©sence invisible.
Lilia se tenait lĂ©gĂšrement en retrait, observant la dynamique qui se tissait entre Ivana et Lucillia. Bien qu'elle n'ait pas verbalement exprimĂ© son accord avec les inquiĂ©tudes d'Agatha, une partie d'elle-mĂȘme ressentait la mĂȘme chose. Une tension subtile flottait dans l'air, comme si la forĂȘt elle-mĂȘme retenait son souffle, attentive Ă  leurs Ă©motions.
Lucillia, avec son sourire radieux et son énergie contagieuse, semblait incarner une lumiÚre qui attirait Lilia. Chaque éclat de rire et chaque geste gracieux de Lucillia éveillaient en elle une curiosité et un désir d'approfondir leur lien. Lilia se sentait attirée par cette connexion inexplicable, comme si elles partageaient un secret que seules elles pouvaient comprendre.
 Lilia, ne pouvait s'empĂȘcher de ressentir une affinitĂ© grandissante pour Lucillia, une complice potentielle dans cette aventure magique.
Les couleurs vibrantes de la forĂȘt semblaient reflĂ©ter son dilemme intĂ©rieur. Les feuilles scintillantes dansaient au grĂ© d'une brise lĂ©gĂšre, et les fleurs luminescentes Ă©clairaient le chemin, tout en symbolisant la beautĂ© et la fragilitĂ© des relations. Lilia se demandait si elle pourrait vraiment se permettre de laisser cette connexion avec Lucillia s'Ă©vanouir.
Elle se tourna vers Lucillia, qui Ă©tait en train de ramasser une fleur Ă©clatante, ses yeux brillants d'enthousiasme. Lilia sentit son cƓur se serrer Ă  l'idĂ©e de perdre cette opportunitĂ©. Elle voulait s'ouvrir Ă  cette nouvelle amitiĂ©, mais les choses Ă©taient compliquĂ©.
Dans ce moment suspendu, Lilia prit une profonde inspiration, se promettant de trouver un moyen d'Ă©quilibrer ses sentiments. Elle se rendit compte que, mĂȘme si elle n'avait pas encore trouvĂ© les mots pour exprimer son accord avec Agatha, elle ne pouvait ignorer la magie qui se tissait avec Lucillia. La forĂȘt, avec ses mystĂšres et ses merveilles, devenait le tĂ©moin silencieux de ce combat intĂ©rieur, une toile de fond pour un choix qui pourrait changer le cours de leur aventure.
Agatha se tenait Ă  l'Ă©cart, ses yeux rivĂ©s sur Ivana, qui riait avec Lucillia au loin. Une vague de mĂ©contentement l'envahit, et elle ne pouvait s'empĂȘcher de ressentir une pointe de jalousie. Leurs rires rĂ©sonnaient dans l'air, mais pour Agatha, chaque Ă©clat de joie de Lucillia Ă©tait comme une flĂšche, transperçant le lien fragile qu'elle partageait avec Ivana.
Elle se remĂ©mora son enfance, lorsque le monde semblait plus simple. À l'Ă©poque oĂč elle Ă©tait encore 'Agnes', Agatha avait passĂ© d'innombrables heures avec Ivana, tissant des souvenirs indĂ©lĂ©biles. 
Maintenant, en voyant Ivana s'épanouir en tant qu'adulte, Agatha ressentait une lutte intérieure. D'un cÎté, elle voulait voir Ivana heureuse, mais de l'autre, l'idée que quelqu'un d'autre puisse se rapprocher d'elle la dérangeait profondément. C'était comme si Lucillia menaçait de lui voler une part de ce qu'elle  considéré comme précieux.
Agatha se questionnait sur ses vĂ©ritables sentiments. Était-ce une simple possessivitĂ©, un Ă©cho de son attachement d'antan, ou bien une envie plus profonde de garder Ivana pour elle seule ? Cette ambivalence la tourmentait, et elle se sentait tiraillĂ©e entre le dĂ©sir de protĂ©ger leur amitiĂ© et la peur de perdre Ivana au profit de Lucillia.
Elle observa chaque geste de Lucillia, chaque sourire Ă©changĂ©, et un sentiment d'inquiĂ©tude grandissait en elle. Agatha se demandait si elle pouvait vraiment faire confiance Ă  cette nouvelle prĂ©sence dans la vie d'Ivana. La forĂȘt, tĂ©moin silencieux de cette lutte Ă©motionnelle, semblait vibrer autour d'elle, accentuant la tension qui rĂ©gnait dans son cƓur.
☆○o。  。o○☆
La forĂȘt n'Ă©tait pas vide, loin de lĂ . Une ambiance mystĂ©rieuse flottait dans l'air, presque palpable. À l'autre bout de la forĂȘt, un homme se tenait lĂ , silhouette Ă©nigmatique au milieu des arbres imposants. Il Ă©tait vĂȘtu de cuir, une tenue qui Ă©pousait parfaitement son corps, lui donnant un air Ă  la fois dangereux et sĂ©duisant.
Son manteau noir, long et usé, flottait légÚrement autour de lui, comme s'il était en harmonie avec le souffle du vent. Les coutures étaient délicates, ornées de motifs subtils qui semblaient raconter une histoire ancienne. Sous ce manteau, il portait une chemise sombre, et ses pantalons en cuir étaient ajustés, accentuant sa stature imposante.
Son visage Ă©tait partiellement cachĂ© par une ombre, mais ses yeux brillaient d'une lueur malicieuse, presque hypnotique. Il avait des cheveux sombres, lĂ©gĂšrement ondulĂ©s, qui tombaient sur son front, ajoutant Ă  son allure mystĂ©rieuse. La forĂȘt, avec ses bruits de feuilles et ses murmures de crĂ©atures, semblait se taire en sa prĂ©sence, comme si mĂȘme la nature reconnaissait la puissance qui Ă©manait de lui.
L'homme mystĂ©rieux se tenait au milieu de la forĂȘt dense, entourĂ© de grands arbres aux troncs noueux, leurs feuilles bruissant doucement sous le souffle du vent. Soudain, il sentit une prĂ©sence, une Ă©nergie sombre et familiĂšre qui envahissait l'air. Les sorciĂšres approchaient, et leur aura malĂ©fique perturbait l'harmonie de la nature autour de lui.
Il ferma les yeux, cherchant Ă  se concentrer, imaginant un accueil horrible Ă  leur donner, une confrontation qui pourrait faire trembler mĂȘme les plus courageux. Dans son esprit, il voyait des ombres se mouvoir, des rires sinistres rĂ©sonner dans la nuit.
Tout à coup, il ressentit une chaleur intense dans sa main. Sa dague, toujours à ses cÎtés, commença à s'illuminer d'une lueur éclatante, projetant des reflets argentés sur son visage marqué par l'angoisse. Le métal scintillait comme s'il était animé d'une vie propre, réagissant à la menace qui approchait.
"Non, c'est impossible..." murmura-t-il, sa voix tremblante trahissant son choc. Il ouvrit les yeux, fixant la dague avec une intensité renouvelée, réalisant que cet éclat n'était pas simplement un phénomÚne. Cela signifiait quelque chose, une connexion avec les sorciÚres, un appel à l'action.
Il se redressa, le cƓur battant, prĂȘt Ă  affronter ce qui allait venir. L'atmosphĂšre Ă©tait chargĂ©e de tension, et il savait que le moment de la confrontation Ă©tait proche. Les sorciĂšres, avec leurs rituels et leurs pouvoirs, n'Ă©taient pas lĂ  pour nĂ©gocier. Il devait se prĂ©parer Ă  dĂ©fendre son domaine, Ă  utiliser la force de la dague illuminĂ©e pour contrer leur magie.
☆○o。  。o○☆
Le coven avançait prudemment sur le chemin qui leur avait Ă©tĂ© indiquĂ©, l’atmosphĂšre chargĂ©e d’une tension palpable. Les arbres, sombres et tordus, semblaient chuchoter des secrets alors qu’elles progressaient, sans vraiment savoir oĂč cette route les mĂšnerait. Soudain, au loin, une silhouette se dessina : une maison isolĂ©e, ses fenĂȘtres sombres comme des yeux vides.
« Il faudrait qu’on entre pour voir ce qui se passe, » proposa Alice, sa voix brisant le silence pesant. Elle se tourna vers ses compagnes, dĂ©terminĂ©e mais visiblement nerveuse.
Lucillia, les sourcils froncĂ©s, n’était pas rassurĂ©e par l’idĂ©e. « Et si c’est un piĂšge ? » murmura-t-elle, ses yeux scrutant les ombres autour d’elles.
 Mais alors, elle croisa le regard de Lilia, qui lui offrit un sourire apaisant. Ce simple Ă©change lui redonna un peu de courage.Ivana, un peu en retrait, observa Agatha. Leurs yeux se rencontrĂšrent, et dans cette connexion silencieuse, une comprĂ©hension mutuelle s’établit. Agatha, avec un soupçon de bravoure, s’avança vers la porte. Elle prit une profonde inspiration, puis, avec une main ferme, elle saisit la poignĂ©e et l’ouvrit lentement. Le grincement de la porte rĂ©sonna dans l’air frais du crĂ©puscule, ajoutant une note de mystĂšre Ă  leur aventure.
Lorsque les femmes franchirent le seuil de la maison, une atmosphĂšre Ă©trange et fascinante les enveloppa. L’air semblait vibrer autour d’elles, chargĂ© d’une Ă©nergie mystĂ©rieuse. À peine avaient-elles posĂ© le pied Ă  l’intĂ©rieur qu’un Ă©clair de lumiĂšre Ă©blouissant jaillit, les enveloppant dans un halo scintillant.
En un instant, leurs vĂȘtements de tous les jours se transformĂšrent. Les robes colorĂ©es et les jupes lĂ©gĂšres se mĂ©tamorphosĂšrent en armures brillantes, ajustĂ©es et ornĂ©es de motifs guerriers. Les cuirs et les mĂ©taux scintillaient sous la lumiĂšre, et chaque femme se retrouva vĂȘtue d’une tenue qui Ă©voquait la force et la bravoure.
Ivana :
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Lucillia :
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Le regard d'Agatha se posa immédiatement sur Ivana, captivé par sa présence. La piÚce était baignée d'une lumiÚre dorée, et chaque rayon semblait mettre en valeur la beauté d'Ivana. Son visage, délicatement sculpté, affichait un sourire qui illuminait son regard.
Ses cheveux, longs et ondulĂ©s, tombaient en cascade sur ses Ă©paules, capturant la lumiĂšre et crĂ©ant un halo autour d'elle. À chaque mouvement, ils semblaient danser, attirant encore plus l'attention d'Agatha.
À cette vue, un sourire involontaire se dessina sur les lĂšvres d'Agatha. Elle ressentit une montĂ©e d'admiration, une chaleur douce qui s'empara de son cƓur. Ivana Ă©tait non seulement belle, mais elle dĂ©gageait une sensualitĂ© naturelle, une confiance en soi qui la rendait encore plus sĂ©duisante. Cependant, cette pensĂ©e fit frĂ©mir Agatha. Elle secoua la tĂȘte, comme pour chasser cette idĂ©e de son esprit, consciente que ces sentiments pourraient compliquer leur liens. Son esprit Ă©tait en Ă©moi, tiraillĂ© entre admiration et la crainte de franchir une ligne qu'elle ne voulait pas dĂ©passer.
Lilia se tenait là, absorbée par la silhouette de Lucillia. Sa tenue de guerriÚre, faite de cuir et de métal, épousait parfaitement ses formes, accentuant sa beauté naturelle. Les détails de son armure, avec ses ornements délicats et ses inscriptions anciennes, racontaient une histoire de bravoure et de force. Chaque piÚce semblait conçue non seulement pour la protéger, mais aussi pour mettre en valeur sa grùce.
Les Ă©paules de Lucillia Ă©taient recouvertes d'Ă©pauliĂšres finement travaillĂ©es, qui brillaient sous la lumiĂšre ambiante, tandis que sa ceinture, ornĂ©e de runes mystĂ©rieuses, marquait sa taille avec Ă©lĂ©gance. Lilia ne pouvait s'empĂȘcher de remarquer la façon dont les cheveux de Lucillia, tressĂ©s avec soin, tombaient en cascade sur son dos, ajoutant une touche de fĂ©minitĂ© Ă  sa prĂ©sence guerriĂšre.
Alors qu'elle observait chaque dĂ©tail, Lilia ressentit une montĂ©e d'Ă©motions qu'elle n'avait pas anticipĂ©e. Son cƓur battait plus vite et son esprit commença Ă  vagabonder vers des pensĂ©es plus intimes, des scĂ©narios qui la faisaient rougir. Elle se reprit rapidement, consciente du chemin que prenaient ses pensĂ©es.
Pour détourner son attention, Lilia s'éclaircit la voix et, avec une légÚreté feinte, demanda : 
"On doit s'attendre à quoi ?" Cette question, bien qu'anodine, était une tentative de ramener la conversation sur un terrain plus sûr, tout en cachant le tumulte qui régnait dans son esprit.
Alice se tenait au milieu du groupe, ses yeux scrutant les visages des autres, son esprit en proie Ă  l'incertitude. Elle prit une profonde inspiration avant de s'adresser Ă  ses amis.
 "Je ne sais pas du tout," avoua-t-elle, sa voix trahissant une légÚre tremblement. 
Elle se sentait perdue, comme si les rĂ©ponses qu'elle cherchait se cachaient dans l'ombre des arbres qui les entouraient.Jen, qui se tenait Ă  cĂŽtĂ© d'elle, tourna la tĂȘte vers Agatha, une lueur d'espoir dans ses yeux. 
"Tu devrais savoir, Agatha," dit-elle avec une certaine impatience. "Tu as déjà fait la route, non ?"
Agatha, les bras croisés, baissa légÚrement le regard, semblant peser ses mots. 
"Oui, mais la route change en fonction du Coven," expliqua-t-elle, la voix empreinte de sérieux. "Je ne peux pas vraiment dire ce qui va se passer. Chaque fois, c'est différent."
Les autres Ă©changĂšrent des regards inquiets, l'atmosphĂšre devenant de plus en plus tendue. Alice sentit son cƓur s'accĂ©lĂ©rer, l'angoisse s'installant dans son estomac.
  "Et si on se perdait ?" demanda-t-elle, la peur transparaissant dans sa voix.
Jen hocha la tĂȘte, cherchant Ă  apaiser l'atmosphĂšre. "On va trouver notre chemin, ensemble," ajouta-t-elle avec un sourire encourageant, mĂȘme si elle-mĂȘme n'Ă©tait pas si sĂ»re.
Lucillia avançait lentement vers les étagÚres poussiéreuses, ses doigts glissant sur les couvertures des livres anciens. L'air était chargé d'une odeur de vieux papier et de cuir, et chaque pas qu'elle faisait semblait résonner dans le silence oppressant de la maison. Elle se pencha pour examiner un tome relié en cuir, ses pages jaunies par le temps, espérant y trouver une solution pour échapper à cet endroit mystérieux.
Pendant ce temps, Ivana, attirée par un objet ancien qui brillait faiblement dans un coin de la piÚce, s'approcha avec curiosité. Elle découvrit un couteau au manche délicatement sculpté, dont la lame semblait scintiller sous la lumiÚre tamisée. Elle le prit en main, fascinée par sa beauté. 
"Regardez ça," dit-elle en se tournant vers les autres femmes, un sourire émerveillé sur le visage.
Mais à cet instant précis, un grondement sourd résonna à travers les murs de la maison, et le sol commença à trembler sous leurs pieds. Alice, surprise, leva les yeux vers Ivana, l'inquiétude se lisant sur son visage.
 "Qu'est-ce que tu as fait ?" demanda Alice sa voix trahissant une panique grandissante.
Ivana, un peu dĂ©concertĂ©e, secoua la tĂȘte. "Rien, j'ai juste pris ça," rĂ©pondit-elle, levant le couteau pour le montrer, comme si cela pouvait apaiser la situation.
Les murs semblaient vibrer, et des livres tombÚrent des étagÚres, créant un bruit assourdissant. 
"Tu es sûre que ça ne vient pas de ce couteau ?" s'exclama Lucillia, ses yeux écarquillés par la peur.
"Je ne sais pas ! Peut-ĂȘtre que c'est un symbole ou quelque chose comme ça," rĂ©pondit Ivana, son enthousiasme initial se transformant en nervositĂ©.
Alice, qui observait la scĂšne, intervint. "Mettez-le de cĂŽtĂ©, Ivana ! Peut-ĂȘtre que c'est dangereux," suggĂ©ra-t-elle, sa voix ferme mais teintĂ©e d'inquiĂ©tude.
Alors que Lucillia, Ivana et Alice reprenaient leur souffle aprÚs le tremblement, une lumiÚre éclatante illumina la piÚce. Subitement, une femme apparut, ses yeux flamboyants et son visage marqué par une détermination féroce. Elle leva les bras, et une flamme jaillit de sa bouche, illuminant la piÚce d'une lueur inquiétante.
"Rendez-moi ce couteau !" cria-t-elle, sa voix résonnant comme un écho dans l'obscurité. 
Les sorciÚres, terrifiées, échangÚrent des regards paniqués avant de se précipiter vers une porte au fond de la piÚce.
"Vite ! Dans la chambre !" s'exclama Lucillia, 
Le coven se précipitÚrent à l'intérieur, fermant la porte derriÚre elles juste à temps pour entendre le souffle de feu frapper le bois.
 "C'est ce couteau qu'elle veut !" s'écria Lilia, les yeux brillants d'une détermination nouvelle. "C'est avec ça qu'il faut la battre !"
Ivana, le cƓur battant, se tourna vers ses amies. "Dans se cas j'y vais !" dĂ©clara-t-elle, sa voix pleine de courage.
Agatha, la plus sage du groupe, s'approcha d'Ivana, posant une main apaisante sur son épaule. 
"Non, attends ! Ce n'est pas une simple bataille. Nous devons réfléchir," tenta-t-elle de la dissuader, son regard sérieux. "Cette femme est puissante. Nous devons trouver un moyen de la neutraliser sans la provoquer davantage tu n'a pas de pouvoir.."
Ivana sentit son cƓur se gonfler Ă  ces mots. Elle savait qu'Agatha tenait Ă  elle, mais elle ne voulait pas l'admettre. Elle plongea son regard dans celui d'Agatha, cherchant Ă  dĂ©celer la profondeur de ses Ă©motions. Les yeux d'Agatha brillaient d'une lueur protectrice, et Ivana ne pouvait s'empĂȘcher de sourire, mĂȘme si elle essayait de rester sĂ©rieuse.
"Attention, Agatha," commença Ivana, un ton taquin dans la voix. "Si je ne te connaissais pas, je dirais que tu t'inquiĂštes pour moi." Elle lui fit un clin d'Ɠil espiĂšgle, un Ă©clat de malice illuminant son visage.
vana poussa la porte avec détermination, les gonds grincÚrent légÚrement, brisant le silence pesant de la piÚce. Devant elles se tenait une femme au visage marqué.
"On ne vous a jamais dit que ce n'était pas bon de fumer ?" lança Ivana, sa voix pleine de défi, tandis qu'elle scrutait la femme avec une intensité qui ne laissait pas de place au doute.
La femme, visiblement irritée par le commentaire, esquissa un sourire sinistre avant de cracher une gerbe de feu, une flamme vive qui jaillit de sa bouche comme un dragon en colÚre.
Ivana, rĂ©agissant rapidement, brandit un couteau au-dessus de sa tĂȘte, le mĂ©tal brillant Ă  la lumiĂšre vacillante. Un mur de protection avec la lame, un Ă©clat d'acier qui semblait dĂ©fier les flammes.
À cĂŽtĂ© d'elle, Lilia tira Lucillia vers elle, l’enveloppant dans un geste protecteur. Elle avait besoin de sentir sa prĂ©sence, de la savoir Ă  ses cĂŽtĂ©s face Ă  cette menace. 
"Reste prÚs de moi, Lucillia," murmura-t-elle, sa voix tremblante trahissant son anxiété.
Lucillia, bien que lĂ©gĂšrement hĂ©sitante, hocha la tĂȘte, cherchant du rĂ©confort dans la chaleur de Lilia.Agatha, en retrait, observait la scĂšne avec une angoisse palpable. Ses yeux s'Ă©carquillĂšrent alors qu'elle voyait les flammes danser, et son cƓur battait la chamade.  Elle savait que la situation devenait de plus en plus dangereuse, et chaque instant comptait.
La tension était à son comble, et le combat entre le feu et le métal semblait figé dans le temps, chaque personnage jouant son rÎle dans ce drame inattendu.
☆○o。  。o○☆
L'épreuve était enfin terminée, et les sorciÚres se rassemblaient autour d'un feu de camp crépitant, la lumiÚre dansant sur leurs visages fatigués. Les ombres des arbres environnants semblaient s'étirer et se contorsionner, comme si elles écoutaient attentivement les murmures des sorciÚres. La chaleur du feu contrastait avec l'air frais de la nuit, apportant un certain réconfort aprÚs les épreuves qu'elles venaient de traverser.
Ivana, assise légÚrement à l'écart, fixait les flammes avec une intensité troublante. Ses pensées étaient en désordre, un tourbillon d'émotions qu'elle ne parvenait pas à mettre en mots. Les événements récents la hantaient : l'épreuve dans le labyrinthe de flammes, les visions troublantes qu'elle avait rencontrées, et surtout, la réapparition d'Agatha. Pourquoi maintenant ? Pourquoi ici ? Ces questions tourbillonnaient dans son esprit, la laissant perplexe et anxieuse.
Les autres sorciÚres discutaient à voix basse, partageant des histoires et des rires pour alléger l'atmosphÚre, mais Ivana se sentait déconnectée. Chaque rire semblait résonner comme un écho lointain, tandis qu'elle se débattait avec ses propres pensées. Elle se rappelait les moments passés avec Agatha, les secrets qu'elles avaient partagés, et la trahison qui avait suivi. La voir à nouveau, vivante et pleine de vie, était à la fois un soulagement et une source de confusion.
Dans son cƓur, une question persistait : comment pouvait-elle faire confiance Ă  Agatha aprĂšs tout ce qui s'Ă©tait passĂ© ? La rĂ©ponse lui Ă©chappait, et alors qu'elle regardait les Ă©toiles scintiller dans le ciel, elle savait qu'elle devait trouver une solution, non seulement pour elle-mĂȘme, mais aussi pour le groupe qui comptait sur elle.
Agatha s'approcha d'Ivana, ses pas légers sur le sol recouvert de feuilles mortes, le crépitement du feu de camp en arriÚre-plan. Elle observa le visage d'Ivana, marqué par l'inquiétude et la fatigue. Les flammes dansaient, projetant des ombres sur son visage, accentuant l'air préoccupé qui l'entourait. Agatha sentit une boule d'inquiétude se former dans sa poitrine. 
Elle s'accroupit prÚs d'Ivana, se penchant légÚrement pour lui chuchoter doucement à l'oreille : 
"Qu'est-ce qui ne va pas ?" Sa voix Ă©tait douce, presque un murmure, comme si elle craignait de briser le fragile silence de la nuit.
Ivana tourna lentement la tĂȘte vers elle, ses yeux reflĂ©tant une lueur de gratitude mĂȘlĂ©e Ă  de la tristesse.
 "Je suis juste fatiguée," répondit-elle, sa voix à peine audible, mais suffisamment claire pour qu'Agatha l'entende. 
Elle lui offrit un fin sourire, un geste qui semblait cacher des montagnes d'Ă©motions non exprimĂ©es.Agatha ne pouvait s'empĂȘcher de ressentir une profonde empathie. Elle savait que la fatigue d'Ivana n'Ă©tait pas seulement physique, mais aussi Ă©motionnelle, le poids des Ă©vĂ©nements rĂ©cents pesant lourdement sur ses Ă©paules. 
"Je vais me coucher," dit Ivana  en se dirigeant vers un coin plus tranquille, oĂč elle pourrait rĂ©flĂ©chir sans ĂȘtre dĂ©rangĂ©e.
Agatha la regarda s'Ă©loigner, un mĂ©lange de prĂ©occupation et de dĂ©termination dans son cƓur. Elle savait que la nuit serait longue pour Ivana, mais elle espĂ©rait qu'avec le temps, elle trouverait la force de partager ses pensĂ©es.
Lucillia Ă©tait assise prĂšs de Lilia, le crĂ©pitement du feu de camp illuminant leurs visages. Les flammes dansaient, projetant des ombres dansantes autour d'elles, crĂ©ant une atmosphĂšre chaleureuse malgrĂ© la fraĂźcheur de la nuit. Lucillia tourna la tĂȘte vers Lilia, ses yeux brillants de gratitude. 
"Merci d'avoir veillé sur moi pendant l'épreuve," dit-elle, sa voix douce mais pleine d'émotion. 
Les mots flottaient dans l'air comme des Ă©toiles, et Lilia sentit son cƓur se rĂ©chauffer Ă  cette reconnaissance.Lilia, touchĂ©e par les remerciements de Lucillia, se pencha lĂ©gĂšrement en avant. Elle posa une main rĂ©confortante sur le genou de Lucillia, un geste simple mais chargĂ© de sens. 
"C'est normal," répondit-elle avec un sourire chaleureux. "Je veillerai toujours sur toi."
Lucillia leva les yeux, un mélange d'incrédulité et de soulagement sur son visage. "Vraiment ?" demanda-t-elle, sa voix trahissant une vulnérabilité qui la rendait encore plus touchante.
"Tu as ma parole," affirma Lilia, sa voix ferme et pleine de promesse. 
Elle savait que leur amitiĂ© Ă©tait un lien prĂ©cieux, et elle Ă©tait prĂȘte Ă  tout pour protĂ©ger Lucillia. Le feu continuait de crĂ©piter, mais pour elles, ce moment Ă©tait tout aussi lumineux que les flammes qui les entouraient.
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Merci à tous d'avoir pris le temps de lire ce chapitre. Si vous avez des idée pour le prochain je prend !
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jpbjazz · 1 year ago
Text
LÉGENDES DU JAZZ
BIX BEIDERBECKE, L'ÉTOILE FILANTE DU CORNET
‘’He more or less made you play whether you wanted to or not. If you had any talent at all he made you play better."
- Pee Wee Russell
NĂ© le 10 mars 1903 Ă  Davenport, en Iowa, Leon Bismack Beiderbecke Ă©tait le fils de Bismarck Herman Beiderbecke et d’Agatha Jane Hilton (aussi connue sous les prĂ©noms d’Aggie et d’Agnes). On ignore quand et comment Beiderbecke avait hĂ©ritĂ© du surnom de ‘’Bix’’. Tout ce qu’on sait, c’est que son pĂšre Ă©tait dĂ©jĂ  surnommĂ© ainsi, Ă  l’instar de son frĂšre aĂźnĂ©, Charles Burnette ‘’Burnie’’ Beiderbecke.
Fils d’immigrants allemands, le pĂšre de Bix travaillait comme homme Ă  tout-faire pour un marchand de bois et de charbon appelĂ© Otto Von Bismarck. Quant Ă  sa mĂšre, elle Ă©tait la fille d’un capitaine du Mississippi. Agatha, qui jouait de l’orgue Ă  la premiĂšre Ă©glise presbytĂ©rienne de Davenport, avait encouragĂ© Bix Ă  apprendre le piano. Bien que Bix adorait la musique classique, il n’avait jamais vraiment envisagĂ© de devenir musicien classique.
JEUNESSE ET ÉDUCATION
Bix Ă©tait le cadet d’une famille de trois enfants. Son frĂšre Burnie est nĂ© en 1895 et sa sƓur Mary Louise (qui Ă©tait surnommĂ©e ‘’Sis’’) en 1898. Bix Ă©tait ĂągĂ© de deux ou trois ans lorsque sa mĂšre lui avait appris Ă  jouer du piano. Cinq ans plus tard, Bix avait Ă©tĂ© l’objet d’un article Ă©logieux du Davenport Daily Democrat qui proclamait: "Seven-year-old boy musical wonder! Little Bickie Beiderbecke plays any selection he hears."
DotĂ© d’une mĂ©moire phĂ©nomĂ©nale, Bix pouvait exĂ©cuter des mĂ©lodies qu’il n’avait entendu qu’une seule fois. Autodidacte, il n’avait jamais appris Ă  lire la musique.
Lorsque le frĂšre aĂźnĂ© de Bix, Burnie, était retournĂ© Ă  Davenport aprĂšs avoir fait son service militaire Ă  la fin de 1918, il avait apportĂ© avec lui un phonographe Vitrola et quelques disques, dont faisaient partie le cĂ©lĂšbre standard ‘’Tiger Rag’’ ainsi que ‘’Skeleton Jangle’’ du Original Dixieland Jazz Band. C’est en Ă©coutant ces disques que le jeune Bix avait appris Ă  aimer le jazz. BixïżœïżœĂ©coutait aussi du jazz Ă  bord des navires qui accostaient Ă  Davenport. Le trompettiste Louis Armstrong et le batteur Baby Dodds affirmaient d’ailleurs avoir rencontrĂ© Bix lorsque leur navire Ă©tait arrĂȘtĂ© Ă  Davenport, mĂȘme si les historiens doutent que l’évĂ©nement se soit effectivement produit.
AprĂšs fait ses Ă©tudes primaires Ă  la Tyler School, une Ă©cole plus communĂ©ment connue sous le  nom d’École no 9, Bix avait frĂ©quentĂ© le Davenport High School de 1918 Ă  1921. Durant ses Ă©tudes, Bix avait jouĂ© professionnellement avec plusieurs groupes, dont ceux de Wilbur Hatch, Floyd Bean et Carlisle Evans. Bix avait obtenu son premier contrat Ă  la Hayne’s Dancing School en 1921. Il Ă©tait alors Ă  la tĂȘte de son propre groupe surnommĂ© ‘’The Beiderbecke Five.’’
Au printemps de 1920, Bix s’était produit dans le cadre de la Nuit du Vaudeville de son Ă©cole. Il faisait alors partie d’un quartet vocal surnommĂ© les Black Jazz Babies dans lequel il chantait tout en jouant du cornet. À l’invitation de son ami Fritz Putzier, Bix s’était joint au Neal Buckley’s Novelty Orchestra. Le groupe devait livrer une performance en dĂ©cembre 1920, mais le concert avait Ă©tĂ© annulĂ© aprĂšs qu’une plainte ait Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e Ă  l’American Federation of Musicians. La plainte ayant laissĂ© entendre que les membres de l’orchestre n’avaient pas leur carte de l’union, on les avait forcĂ©s Ă  passer une audition. Malheureusement, Bix n’avait jamais appris Ă  lire la musique, et sa candidature avait Ă©tĂ© rejetĂ©e.
C’est alors que Bix avait Ă©tĂ© impliquĂ© dans un incident pour le moins mystĂ©rieux.
Le 22 avril 1921, un mois aprĂšs son dix-huitiĂšme anniversaire de naissance, Bix avait Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© par deux policiers de Davenport. Bix Ă©tait accusĂ© d’avoir traĂźnĂ© une fillette de cinq ans nommĂ©e Sarah Ivens dans le garage d’un voisin et d’avoir eu des relations ‘’inappropriĂ©es’’ avec elle, ce qui Ă©tait considĂ©rĂ© comme un acte de fĂ©lonie en Iowa. Bix et la jeune fille se trouvaient dans une auto dans le garage lorsque deux jeunes hommes avaient entendu la victime crier en passant sur la rue. Bix fut finalement libĂ©rĂ© aprĂšs avoir dĂ» payer une amende de 1500$. Le pĂšre de la gamine, un certain Preston Ivens, avait Ă©ventuellement demandĂ© au grand jury du comtĂ© de Scott d’abandonner les accusations, car il craignait pour la rĂ©putation de sa fille. L’attorney du comtĂ© avait finalement dĂ©cidĂ© de prononcer un non-lieu et de classer l’affaire.
En septembre 1921, Bix s’était inscrit Ă  la Lake Forest Academy, une Ă©cole situĂ©e Ă  36 miles au nord de Chicago Ă  Lake Forrest, en Illinois. MĂȘme si des historiens avaient prĂ©tendu que les parents de Bix l’avaient envoyĂ© Ă  cet endroit afin de le dissuader de poursuivre une carriĂšre de musicien de jazz, d’autres historiens croient que c’était afin de se faire oublier aprĂšs son arrestation. Bix n’ayant jamais Ă©tĂ© un Ă©lĂšve trĂšs studieux (il avait Ă©chouĂ© la majoritĂ© de ses cours au high school), ses parents croyaient peut-ĂȘtre que l’AcadĂ©mie lui apporterait la discipline nĂ©cessaire Ă  sa rĂ©ussite scolaire.
MalgrĂ© toute la bonne volontĂ© de ses parents, les intĂ©rĂȘts de Bix demeuraient surtout concentrĂ©s sur la musique et les sports. Bix s’était souvent rendu Ă  Chicago afin d’entendre des groupes de jazz dans les clubs de nuit et les ‘’speakeasies’’. Parmi ceux-ci, on comptait un club particuliĂšrement mal famĂ©, surnommĂ© le Friar’s Inn, oĂč Bix allait parfois jouer avec les New Orleans Rhythm Kings. Bix se rendait aussi dans le quartier afro-amĂ©ricain du South Side afin d’écouter des groupes de jazz comme le King Oliver’s Creole Jazz Band, dont Louis Armstrong Ă©tait le second cornettiste. Tentant de rassurer son frĂšre Burnie, Bix lui avait Ă©crit: ‘"Don't think I'm getting hard, Burnie, but I'd go to hell to hear a good band."
AprĂšs avoir fondĂ© le Cy-Bix Orchestra avec le batteur Walter ‘’Cy’’ Welge, Bix s’était attirĂ© les foudres du directeur de l’AcadĂ©mie pour avoir jouĂ© de façon peu respectueuse lors d’une soirĂ©e de danse organisĂ©e Ă  l’école. Il faut dire que Bix ratait souvent le couvre-feu et passait parfois la nuit en ville. Aux petites heures du matin du 20 mai 1922, Bix avait Ă©tĂ© pris sur le fait en tentant de s’échapper de son dortoir. Cette fois, c’en Ă©tait trop. La facultĂ© l’avait expulsé le lendemain, Ă  la fois en raison de ses Ă©checs scolaires rĂ©pĂ©tĂ©s que de ses activitĂ©s hors-campus, comprenant notamment la consommation excessive d’alcool. Le directeur de l’AcadĂ©mie avait informĂ© les parents de Bix de la dĂ©cision dans une lettre dans laquelle il avait dĂ©ploré l’alcoolisme de leur fils ainsi que sa responsabilitĂ© dans la distribution de l’alcool sur la campus. C’est Ă  partir de ce moment que Bix avait dĂ©cidĂ© de lancer sa carriĂšre musicale.
LES WOLVERINES
Bix Ă©tait briĂšvement retournĂ© Ă  Davenport durant l’étĂ© de 1922, avant de s’établir Ă  Chicago oĂč il avait rejoint les rangs du Cascades Band, un groupe qui se produisait sur les navires d’excursion sur le lac Michigan sur les navires d. Bix avait continué de jouer Ă  Chicago jusqu’à l’automne 1923, retournant de temps Ă  autre Ă  Davenport afin de travailler avec son pĂšre.
Bix s’était joint au Wolverine Orchetra Ă  la fin de 1923. FormĂ© de sept membres, le groupe s’était d’abord produit dans un speakeasy situĂ© prĂšs de Hamilton en Ohio, le Stockton Club. SpĂ©cialisĂ© dans ce qu’on qualifiait alors de ‘’hot jazz’’, le groupe devait son nom Ă  une composition de Jelly Roll Morton intitulĂ©e ‘’Wolverine Blues.’’ À cette Ă©poque, Bix avait pris des leçons de piano avec une jeune femme qui lui avait fait connaĂźtre l’oeuvre d’Eastwood Lane. MĂȘme si les suites pour piano et les arrangements orchestraux de Lane Ă©taient d’origine amĂ©ricaine, ils renfermaient aussi des allusions au mouvement impressionniste français. Ce mouvement avait influencĂ© considĂ©rablement le style de Bix, plus particuliĂšrement dans le cadre de la composition son grand succĂšs intitulĂ© ‘’In a Mist.’’ Lors d’un engagement ultĂ©rieur Ă  la Doyle’s Dance Academy de Cincinnati, on avait pris une sĂ©rie de photographies du groupe et de ses membres. C’est de cette sĂ©ance qu’est issue la cĂ©lĂšbre photographie de Bix le montrant avec une apparence impeccable avec son cornet sur son genou droit.
Les Wolverines ont effectuĂ© leur premier enregistrement le 18 fĂ©vrier 1924. Deux piĂšces avaient Ă©tĂ© gravĂ©es dans la cire ce jour-lĂ  aux studios de Gennett Records Ă  Richmond, Indiana : ‘’Fidgety Feet’’ (une ancienne composition du Original Dixieland Jazz Band) et ‘’Jazz Me Blues’’ de Tom Delaney. Le solo de Bix sur ‘’Jazz Me Blues’’ Ă©tait particuliĂšrement novateur, selon ses biographes Richard M. Sudhalter et Philip R. Evans, qui Ă©crivaient :
‘’Both qualities—complementary or "correlated" phrasing and cultivation of the vocal, "singing" middle-range of the cornet—are on display in Bix's "Jazz Me Blues" solo, along with an already discernible inclination for unusual accidentals and inner chordal voices. It is a pioneer record, introducing a musician of great originality with a pace-setting band. And it astonished even the Wolverines themselves.’’
Les Wolverines avaient enregistrĂ© quinze piĂšces pour Gennett Records entre fĂ©vrier et octobre 1924. Depuis le dĂ©but de sa carriĂšre, la lĂšvre supĂ©rieure de Bix s’était sensiblement renforcĂ©e, ce qui avait contribuĂ© Ă  donner davantage d’amplitude Ă  son jeu. Sur neuf des quinze enregistrements des Wolverines, Bix jouait presque sans interruption sans devoir prendre de pause pour reprendre son souffle.
Le jeu de Bix Ă©tait influencĂ© par plusieurs styles. Bix Ă©coutait toujours beaucoup de musique, du Original Dixieland Jazz Band aux New Orleans Rhythm Kings, en passant par les groupes de King Oliver et des autres musiciens afro-amĂ©ricains, sans parler des compositions de Claude Debussy et de Maurice Ravel. La musique de Louis Armstrong avait aussi Ă©tĂ© une grande source d’inspiration pour Bix, mĂȘme si son style Ă©tait trĂšs diffĂ©rent de celui de ‘’Satchmo’’. En effet, selon le Oxford Companion to Jazz :
‘’Where Armstrong's playing was bravura, regularly optimistic, and openly emotional, Beiderbecke's conveyed a range of intellectual alternatives. Where Armstrong, at the head of an ensemble, played it hard, straight, and true, Beiderbecke, like a shadowboxer, invented his own way of phrasing "around the lead." Where Armstrong's superior strength delighted in the sheer power of what a cornet could produce, Beiderbecke's cool approach invited rather than commanded you to listen.’’
On a souvent comparĂ© le style de Bix avec celui d’Armstrong, mais les deux musiciens n’avaient pas du tout la mĂȘme approche. Bix Ă©tait non seulement un trompettiste beaucoup plus discret qu’Armstrong, mais il accordait beaucoup plus d’emphase Ă  la mĂ©lodie, contrairement Ă  Satchmo dont la virtuositĂ© et le sens du spectacle lui permettaient de se lancer dans des envolĂ©es souvent explosives et spectaculaires.
En plus d’écouter les disques d’Armstrong, Bix et les autres musiciens blancs envahissaient le Sunset CafĂ© le vendredi soir afin d’entendre Satchmo et son groupe. Selon Paul Mares des New Orleans Rhythm Kings, la principale influence de Bix Ă©tait cependant le joueur de cornet Emmett Hardy. Ce dernier est dĂ©cĂ©dĂ© prĂ©maturĂ©ment Ă  l’ñge de vingt-trois ans en 1925. Bix avait rencontrĂ© Hardy et le clarinettiste Leon Roppolo en 1921 lorsque ceux-ci s’étaient joints Ă  un groupe local qui avait jouĂ© dans la ville durant trois mois. MĂȘne si Bix a sans doute passĂ© un certain temps avec Hardy, il est difficile de dĂ©terminer dans quelle mesure le style de ce dernier l’avait influencĂ©, et ce d’autant plus qu’aucun enregistrement de Hardy n’est parvenu jusqu’à nous.
Bix semble aussi avoir trouvĂ© une partie de son inspiration dans les compositions d’Hoagy Carmichael, dont il apprĂ©ciait la personnalitĂ© amusante et peu conventionnelle. Carmichael, qui Ă©tait Ă©tudiant en droit Ă  l’époqye, avait invitĂ© les Wolverines Ă  venir jouer au campus Bloomington de l’UniversitĂ© de l’Indiana au printemps de 1924. Le 6 mai de la mĂȘme annĂ©e, les Wolverines avaient enregistrĂ© une piĂšce que Carmichael avait composĂ©e spĂ©cialement pour Bix et ses collĂšgues. La piĂšce Ă©tait intitulĂ©e ‘’Riverboat Shuffle.’’
DES GOLDKETTES À L’ORCHESTRE DE PAUL WHITEMAN  
C’est lors d’un concert au Cinderella Ballroom de New York en septembre ou en octobre 1924 que Bix avait dĂ©cidĂ© de quitter les Wolverines afin de se joindre Ă  l’orchestre de Jean Goldkette Ă  Detroit. La participation de Bix Ă  l’orchestre de Goldkette avait cependant tournĂ© court, car le directeur musical de la Victor Talking Machine Company, Eddie King, pour laquelle l’orchestre faisait des enregistrements, s’était opposĂ© Ă  l’engagement de Bix, dont il trouvait le style trop moderne. MĂȘme si Bix n’était que troisiĂšme trompette dans le groupe de Goldkette, son incapacitĂ© Ă  lire la musique avait fini par le rattraper. AprĂšs quelques semaines d’incertitude, Goldkette et Bix avaient finalement dĂ©cidĂ© de se sĂ©parer. Les deux hommes Ă©taient toutefois restĂ©s en contact. Au moment de quitter Bix, Goldkette l’avait invitĂ© Ă  polir son jeu et Ă  amĂ©liorer ses connaissances musicales et Ă  revenir le voir lorsqu’il serait prĂȘt.
Environ six semaines aprĂšs avoir quittĂ© l’orchestre, Bix avait rĂ©ussi Ă  organiser une session d’enregistrement Ă  Richmond avec quelques membres de l’orchestre de Goldkette. L’enregistrement avait Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© sous le nom de ‘’Bix and His Rhythm Jugglers.’’ Le 26 janvier 1925, deux piĂšces avaient Ă©tĂ© gravĂ©es dans la cire: ‘’Toddlin’ Blues’’, une composition de LaRocca et Shields, ainsi que ‘’Davenport Blues’’, une composition de Bix qui Ă©tait devenue plus tard un classique du jazz. On retrouvait parmi les membres du groupe Bunny Berigan, Ry Cooder et Geoff Muldaur. Un arrangement de ‘’Davenport Blues’’ pour piano solo a Ă©tĂ© publiĂ© par Robbins Music en 1927.
Sur les conseils de Goldkette, Bix avait tenté en fĂ©vrier 1925 de reprendre ses Ă©tudes musicales Ă  l’UniversitĂ© d’Iowa Ă  Iowa City, mais son sĂ©jour avait Ă©tĂ© encore plus bref qu’à Detroit. Lorsque que Bix avait tentĂ© de s’inscrire en musique, son conseiller l’avait obligĂ© Ă  choisir plutĂŽt des cours de religion, d’éthique, d’éducation physique et d’entraĂźnement militaire. Comme il fallait s’y attendre, Bix n’avait pas tardĂ© Ă  briller par son absentĂ©isme. ImpliquĂ© dans une bagarre dans un bar, il n’avait pas tardĂ© Ă  ĂȘtre expulsĂ©.
Le mĂȘme Ă©tĂ©, Bix jouait de la musique avec ses amis Don Murray et Howdy Quicksell au Michigan. Le groupe, qui Ă©tait dirigĂ© par Goldkette, avait permis Ă  Bix de reprendre contact avec le saxophoniste tĂ©nor Frankie Trumbauer. Les deux hommes s’étaient dĂ©jĂ  rencontrĂ©s auparavant, et les choses n’avaient pas tardĂ© Ă  cliquer, mĂȘme si Trumbauer avait Ă©tĂ© averti par les autres musiciens du danger qu’il y avait Ă  collaborer avec Bix: "Look out, he's trouble. He drinks and you'll have a hard time handling him." Les deux hommes avaient Ă©tĂ© insaparables jusqu’à la fin de la carriĂšre de Bix. Lorsque Trumbauer avait montĂ© un groupe en vue d’un contrat Ă  l’Arcadia Ballroom de St. Louis, Bix s’était joint Ă  lui. Le clarinettiste Pee Wee Russell, qui faisait Ă©galement partie de la formation, avait saluĂ© l’habiletĂ© de Bix Ă  diriger le groupe. Russell avait dĂ©clarĂ©:  "He more or less made you play whether you wanted to or not. If you had any talent at all he made you play better."
Au printemps de 1926, aprĂšs s’ĂȘtre joints au principal orchestre de danse de Goldkette, Bic et Trumbauer avaient passĂ© leur temps entre le lac Hudson, en Indiana, et le Graystone Ballroom de Detroit, deux Ă©tablissements qui Ă©taient la propriĂ©tĂ© de Goldkette. En octobre 1926, Goldkette avait fondĂ© un nouvel orchestre. SurnommĂ© les ‘’Famous Fourteen’’, le groupe avait pour but de rivaliser avec l’orchestre de Fletcher Henderson, qui Ă©tait Ă  l’époque l’un des big bands les plus populaires de la CĂŽte est. Le Roseland Ballroom avait d’ailleurs montĂ© une publicitĂ© dans la presse locale afin de faire la promotion de cette ‘’bataille des big bands.’’ Le 12 octobre, aprĂšs une nuit particuliĂšrement endiablĂ©e, l’orchestre de Goldkette avait Ă©tĂ© proclamĂ© vainqueur. HumiliĂ©, le principal trompettiste de Fletcher Henderson, Rex Stewart, n’avait pu dissimuler sa dĂ©ception et avait dĂ©clarĂ©: "We [
] were amazed, angry, morose, and bewildered". Le 15 octobre 1931, quelques mois aprĂšs la mort de Bix, l’orchestre d’Henderson avait enregistrĂ© une version de ‘’Singin’ the Blues’’ dans lequel Rex Stewart avait imitĂ© le plus cĂ©lĂšbre solo de Bix afin de lui rendre hommage.
MĂȘme si le Goldkette Orchestra avait fait plusieurs enregistrements pour les disques Victor durant cette pĂ©riode, aucun d’entre eux ne mettait en vedette les cĂ©lĂšbres solos de Bix. Il faut dire que les disques Victor visaient un large public et Ă©taient beaucoup plus concernĂ©s par les objectifs de rentabilitĂ© commerciale que par les prouesses techniques de Bix. Les seules exceptions Ă  cet Ă©tat de fait avaient Ă©tĂ© les piĂšces ‘’My Pretty Girl’’ et ‘’Clementine’’, un des derniers enregistrements du groupe.
En dehors de leur collaboration avec le groupe de Goldkette, Bix et Trumbauer avaient Ă©galement fait des enregistrements sous leur nom pour les disques Okeh. Bix avait d’ailleurs enregistrĂ© certains de ses meilleurs solos avec le groupe de Trumbauer, notamment dans le cadre des piĂšces ‘’Clarinet Marmalade’’ et ‘’Singin’ the Blues’’, qui avaient Ă©tĂ© enregistrĂ©s le 4 fĂ©vrier 1927. Toujours avec Trumbauer, Bix avait de nouveau enregistrĂ©Â â€˜â€™Riverboat Shuffle’’ en mai de la mĂȘme annĂ©e. Quelques jours plus tard, Bix avait enregistré deux autres solos sur ‘’I’m Coming Virginia’’ et ‘’Way Down Yonder in New Orleans.’’ MĂȘme s’il ne lisait pas la musique, Bix avait Ă©tĂ© crĂ©ditĂ© comme co-auteur de la piĂšce ‘’For No Reason at All in C’’, sur laquelle il avait alterné entre le cornet et le piano. En septembre de la mĂȘme annĂ©e, Bix avait enregistrĂ© au piano son grand succĂšs ‘’In A Mist.’’ La piĂšce a Ă©tĂ© intronisĂ©e au Grammy Hall of Fame en 1980, trois ans aprĂšs ‘’Singin’ the Blues.’’
AcculĂ© Ă  la faillite, Goldkette avait dĂ©cidé de dissoudre son principal orchestre en septembre 1927. MĂȘme si Paul Whiteman avait tentĂ© de s’approprier des meilleurs musiciens de Goldkette pour les faire travailler avec son orchestre itinĂ©rant, Bix, Trumbauer, Murray, Bill Rank, Chauncey Morehouse et Frank Signorelli avaient dĂ©cidĂ© de se joindre au groupe du saxophoniste Adrian Rollini au Club New Yorker. Le groupe comprenait Ă©galement le guitariste Eddie Lang et le violoniste Joe Venutti, deux prĂ©curseurs du swing qui avaient dĂ©jĂ  collaborĂ© comme agents libres avec l’orchestre de Goldkette. Un autre nouveau venu Ă©tait Sylvester Ahola, un trompettiste de formation qui pouvait jouer des solos de jazz improvisĂ© ainsi que des piĂšces extrĂȘmement complexes. Lorsque Ahola se prĂ©sentait, Bix avait l’habitude de dĂ©clarer avec humour: "Hell, I'm only a musical degenerate". Lorsque le contrat avec Rollini avait pris fin prĂ©maturĂ©ment en octobre 1927, Bix et Trembauer avait signĂ© un contrat avec Whiteman. Les deux hommes avaient rejoint l’orchestre le 27 octobre.
Groupe le plus populaire et le mieux rĂ©munĂ©rĂ© de l’époque, l’orchestre de Whiteman n’était pas vraiment une formation de jazz mĂȘme si Whiteman Ă©tait surnommĂ© le ‘’Roi du Jazz.’’ L’orchestre de Whiteman Ă©tait en fait beaucoup plus un groupe de danse dont le rĂ©pertoire alternait entre le jazz et la musique classique, dĂ©pendamment de la demande des acheteurs de disques ou des spectateurs qui assistaient Ă  ses concerts.
Whiteman s’était fait connaĂźtre pour avoir dirigĂ© la premiĂšre de ‘’Rhapsody in Blue’’ de George Gershwin en 1924. L’arrangeur de la piĂšce, Ferde GroffĂ©, avait continuĂ© de faire partie du groupe de Whiteman durant les annĂ©es 1920. Plusieurs amateurs de Bix avaient critiquĂ© Whiteman pour ne pas lui avoir donnĂ© la chance de se faire valoir comme musicien de jazz, mais comme Goldkette, l’orchestre d’Henderson Ă©tait soumis Ă  des contraintes de rentabilitĂ© commerciale qui l’empĂȘchaient sans doute de donner Ă  Bix trop de visibilitĂ© comme soliste. Certains avaient mĂȘme accusĂ© Whiteman d’avoir compromis Bix en tant qu’artiste et d’avoir Ă©tĂ© un des principaux responsables de sa mort. MĂȘme si une telle affirmation Ă©tait pour le moins excessive, il est par contre trĂšs possible que les longues tournĂ©es et les dĂ©lais d’enregistrement trĂšs serrĂ©s de l’orchestre de Whiteman avaient contribuĂ© Ă  aggraver l’alcoolisme de Bix. Le violoniste de Whiteman, Matty Malneck, expliquait: "The work was so hard, you almost had to drink {
}. He didn't get to play the things he loved with the Whiteman band because we were a symphonic band and we played the same thing every night, and it got to be tiresome."
Bix Ă©tait un gentleman et, Ă  l’époque, il n’était pas considĂ©rĂ© trĂšs poli de refuser un prĂ©sent, mĂȘme s’il s’agissait d’un verre d’alcool. Bix Ă©tant trĂšs populaire, plusieurs personnes lui payaient des verres. Bix Ă©tant un jeune homme trĂšs bien Ă©levĂ©, il n’osait pas toujours refuser. C’est ainsi que Bix Ă©tait tombĂ© dans une sorte d’engrenage.
Bix a participĂ© Ă  plusieurs enregistrements de l’orchestre de Whiteman, parmi lesquels on comptait ‘’From Monday On’’, ‘Back In Our Own Back Yard’’, ‘’You Took Advantage of Me’’, ‘’Changes’’ et ‘’When.’’ Bix a Ă©galement collaborĂ© Ă  plusieurs succĂšs de Whiteman, comme ‘’Together’’, ‘’Ramona’’ et ‘Ol’s Man River’’. Loin d’avoir muselĂ© le talent de Bix, Whiteman semble  avoir commandĂ© des arrangements qui avaient pour but de mettre en valeur ses talents d’improvisateur. Bill Challis, un arrangeur qui avait Ă©galement travaillĂ© pour les orchestres de Goldkette, Ă©crivait des arrangements expressĂ©ment conçus pour Bix. Il semble mĂȘme que Challis ait rĂ©Ă©crit des passages complets en s’inspirant des solos de Bix.
UN DÉSASTRE APPRÉHENDÉ
Le 30 novembre 1928, pendant une tournĂ©e Ă  Cleveland, Bix avait contracté une pneumonie. Il avait aussi Ă©tĂ© victime d’une grave crise nerveuse, que certains auteurs avaient attribuĂ© Ă  une sorte de ‘’delirium tremens’’ consĂ©cutive aux efforts de Bix visant Ă  diminuer sa consommation d’alcool. Le tromboniste Bill Rank avait dĂ©clarĂ©:  "He cracked up, that's all. Just went to pieces; broke up a roomful of furniture in the hotel." Il faut dire que Bix faisait face Ă  une Ă©norme pression. MĂȘme chez lui Ă  Davenport, il Ă©tait qualifiĂ© de ‘’meilleur trompettiste au monde.’’
En fĂ©vrier 1929, Bix Ă©tait rentrĂ© Ă  Davenport afin de passer sa convalescence. À l’étĂ© suivant, il avait rejoint l’orchestre de Whitman Ă  Hollywood oĂč le groupe avait prĂ©parĂ© le tournage de son nouveau film parlant intitulĂ© ‘’The King of Jazz’’, en rĂ©fĂ©rence au surnom de Whiteman. Malheureusement, des dĂ©lais de production avaient empĂȘchĂ© l’orchestre de rĂ©aliser le moindre progrĂšs, ce qui avait laissĂ© tout le temps Ă  Bix pour boire. En septembre, Bix Ă©tait retournĂ© Ă  Davenport. AprĂšs avoir constatĂ© dans quel Ă©tat il se trouvait, ses parents avaient dĂ©cidĂ© de le faire entrer au Keeley Institute de Dwight, en Illinois. Bix y avait sĂ©journé durant un mois, du 14 octobre au 18 novembre.
Les mĂ©decins de l’institution avaient Ă©ventuellement confirmĂ© les effets dĂ©vastateurs de la consommation d’alcool Ă  long terme de Bix. Selon le rapport, "Bix admitted to having used liquor 'in excess' for the past nine years, his daily dose over the last three years amounting to three pints of 'whiskey' and twenty cigarettes.....A Hepatic dullness was obvious, 'knee jerk could not be obtained' – which confirmed the spread of the polyneuritis, and Bix was 'swaying in Romberg position' – standing up with his eyes closed".
Durant l’absence de Bix, Whiteman avait laissĂ© sa chaise inoccupĂ©e dans l’orchestre, dans l’espoir qu’il finirait par reprendre sa place. Lorsque Bix Ă©tait retournĂ© Ă  New York Ă  la fin de janvier 1930, plutĂŽt que de rejoindre Ă  plein temps l’orchestre de Whiteman, il ne jouait plus qu’occasionnellement. Lors de sa derniĂšre session d’enregistrement qui avait eu lieu Ă  New York le 15 septembre 1930, Bix interprĂ©tait la nouvelle piĂšce de Caermichael intitulĂ©e ‘’Georgia of My Mind.’’ Carmichael chantait sur la piĂšce en compagnie d’Eddie Lang Ă  la guitare, de Joe Venutti au violon, de Jimmy Dorsey Ă  la clarinette et au saxophone alto, de Jack Teagarden au trombone et de Bud Freeman au saxophone tĂ©nor. Devenue un standard du jazz, la piĂšce avait ÉTÉ intronisĂ©e au Grammy Hall of Fame en 2014.
Bix avait aussi eu une influence sur Carmichael en tant que compositeur. Une de ses compositions, ‘’Stardust’’, Ă©tait basĂ©e sur une des improvisations de Bix. Le chanteur Bing Crosby, qui chantait avec Carmichael, avait Ă©galement reconnu Bix parmi ses influences. Cosby avait affirmĂ©: "Bix and all the rest would play and exchange ideas on the piano". Il ajoutait: ‘’With all the noise [of a New York pub] going on, I don't know how they heard themselves, but they did. I didn't contribute anything, but I listened and learned [
] I was now being influenced by these musicians, particularly horn men. I could hum and sing all of the jazz choruses from the recordings made by Bix, Phil Napoleon, and the rest.’’
À la suite du Crash de Wall Street en 1929, les contrats devenaient de plus en plus difficiles Ă  obtenir dans l’industrie de la musique. Durant un certain temps, les seules sources de revenus rĂ©guliĂšres de Bix rĂ©sultaient de son travail comme membre de l’orchestre de Nat Shilkret sur l’émission de radio de NBC ‘’The Camel Pleasure Hour.’’ Lors d’une des Ă©missions diffusĂ©e le 8 octobre 1930, il semble que le talent de Bix pour l’improvisation l’avait finalement abandonnĂ©. Le musicien Frankie Cush racontait: "He stood up to take his solo, but his mind went blank and nothing happened". Bix avait passé le reste de l’annĂ©e dans sa famille Ă  Davenport. Il Ă©tait retourné à New York pour une derniĂšre fois en fĂ©vrier 1931.
Bix est mort Ă  son appartement de Sunnyside, dans le Queens, le 6 aoĂ»t 1931. Il avait seulement vingt-huit ans. Cette semaine-lĂ , la chaleur Ă©tait particuliĂšrement accablante, rendant le sommeil extrĂȘmement difficile Ă  trouver. Bix, qui souffrait d’insomnie, avait jouĂ© du piano jusque tard dans la soirĂ©e. Dans la soirĂ©e du 6 aoĂ»t, vers 21h30, son agent de location, George Kraslow, avait entendu des bruits dans le couloir. Dans une entrevue accordĂ©e Ă  Philip Evans en 1959, Kraslow avait dĂ©crit ainsi les derniers moments de Bix: "His hysterical shouts brought me to his apartment on the run {
}. He pulled me in and pointed to the bed. His whole body was trembling violently. He was screaming there were two Mexicans hiding under his bed with long daggers. To humor him, I looked under the bed and when I rose to assure him there was no one hiding there, he staggered and fell, a dead weight, in my arms. I ran across the hall and called in a woman doctor, Dr. Haberski, to examine him. She pronounced him dead.’’
MĂȘme si les historiens sont en dĂ©saccord quant Ă  l’identitĂ© du mĂ©decin qui avait constatĂ© la mort de Bix, on est au moins certain d’une chose: il Ă©tait mort d’une pneumonie aggravĂ©e par un oedĂšme au cerveau, probablement causĂ© par son alcoolisme Ă  long terme.  
PrĂ©venus de la maladie de Bix, la mĂšre et le frĂšre de Bix avaient pris le train en catastrophe pour New York, mais ils Ă©taient arrivĂ©s trop tard. RamenĂ© dans sa ville natale de Davenport, Bix a Ă©tĂ© inhumĂ© le 11 aoĂ»t 1931, dans le caveau familial du cimetiĂšre d’Oakdale. Ironiquement, Bix avait toujours souffert du manque de reconnaissance que lui avait accordĂ©e sa famille, qui ne considĂ©rait pas la carriĂšre d’un musicien de jazz comme suffisamment reluisante. Un jour, Bix avait mis tous ses disques dans une boĂźte et les avait envoyĂ©s Ă  sa famille dans l’espoir que celle-ci serait heureuse du succĂšs qu’il avait remportĂ© dans la profession qu’il avait choisie. La boĂźte n’avait jamais Ă©tĂ© ouverte.
TrĂšs peu reconnu dans son propre pays, Bix Ă©tait beaucoup plus apprĂ©ciĂ© en Europe, oĂč le critique de jazz français Hughes PanassiĂ© le portait en haute estime. Aux États-Unis, le critique Otis Ferguson avait consacrĂ© deux brefs articles à Bix intitulĂ©s ‘’Young Man with a Horn’’ et ‘’Young Man With a Horn Again.’’ Ferguson Ă©crivait que Bix ‘’lived very briefly [
] in what might be called the servants' entrance to art. His story is a good story, quite humble and right." Bix Beiderbecke rejoignait ainsi d’autres gĂ©nies du jazz dĂ©cĂ©dĂ©s prĂ©maturĂ©ment comme Charlie Parker, Glenn Miller, Clifford Brown, Charlie Christian, Billie Holiday et Jaco Pastorius, entre autres.
La ville natale de Bix à Davenport en Iowa lui a rendu de nombreux hommages. En 1971, lors du 40e anniversaire de la mort de Bix, on avait fondé le Bix Beiderbecke Memorial Jazz Festival. Six ans plus tard, la maison natale de Bix située au 1934, de la Grand Avenue à Davenport avait été ajoutée au National Register of Historic Places. En 1979, on avait élevé une statue en hommage à Bix dans le LeClair Park de Davenport, en Iowa. En 2017, on avait également fondé un musée à son nom, le Bix Beiderbecke Museum & Archives.
En 1981, la productrice et rĂ©alisatrice Brigitte Berman a tournĂ© un documentaire sur la vie de Bix intitulĂ© "Bix: 'Ain't None of Them Play Like Him Yet". En 1991, le rĂ©alisateur italien Pupi Avati avait tournĂ© pour sa part ‘’Bix: An Interpretation of a Legend.’’ Le documentaire a Ă©tĂ© tournĂ© en partie dans la maison natale de Bix, que le rĂ©alisateur avait rachetĂ©e et rĂ©novĂ©e. Le film fut Ă©ventuellement prĂ©sentĂ© au Festival de Cannes. Le Bix Beiderbecke Sunnyside Memorial Committee a aussi Ă©rigĂ© une plaque en l’honneur de Bix devant l’appartement oĂč il est mort dans le Queens.  Un astĂ©roide a mĂȘme Ă©tĂ© nommĂ© en son honneur en 1989.
Bix Beiderbecke a Ă©tĂ© intronisĂ© au sein de l’International Academy of Jazz Hall of Fame en 1993. Bix a aussi fait partie des premiers membres du Lincoln Center's Nesuhi Ertegun Jazz Hall of Fame lors de sa fondation en 2004. Le cornet de Bix a Ă©tĂ© exposĂ© en 2021 lors de l’exposition "The Soul of Jazz: An American Adventure", organisĂ©e par les studios Walt Disney.
CaractĂ©risĂ©e par son style trĂšs doux et harmonieux, la musique de Bix Beiderbecke prĂ©figurait d’une certaine façon le ‘’cool jazz’’ qui a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© Ă  partir de la fin des annĂ©es 1940 par des musiciens comme Miles Davis, Zoot Sims, Al Cohn, Stan Getz, Bill Evans, Chet Baker, Gerry Mulligan et plusieurs autres. De nombreux musiciens de jazz moderne ont enregistrĂ© les compositions de Bix (on compte une centaine de versions de sa composition ‘’In a Mist’’ à elle seule). Le jeu de Bix Ă©tait si original qu’il Ă©tait devenu le premier musicien blanc Ă  ĂȘtre admirĂ© par des musiciens de couleur. Louis Armstrong le considĂ©rait presque comme son frĂšre et Rex Stewart avait imité ses solos dans ses propres enregistrements. Bix a Ă©galement influencĂ© des cornettistes blancs comme Red Nichols (qui le considĂ©rait comme le meilleur trompettiste de tous les temps) et Bunny Berigan,
MĂȘme si l’oeuvre de Bix est trĂšs bien connue des connaisseurs de jazz, elle est beaucoup moins connue du grand public. Nous souhaitons que par ces quelques lignes, nous ayons contribuĂ© Ă  vous le faire mieux connaĂźtre.
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SOURCES:
‘’Bix Beiderbecke.’’ Wikipedia, 2022.
‘’Bix Beiderbecke.’’ Encyclopaedia Britannica, 2023.
‘’Bix Beiderbecke.’’ Bixjazzsociety.org, 2023.
YANOW, Scott. ‘’Bix Beiderbecke: Biography & Music of the Early Jazz Legend.’’ Jazz Music Trumpet, 15 janvier 2022.
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walpurga-nacht-academy · 3 years ago
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(Yuuki belongs to the lovely @anunluckyrabbit! Please check out her blog for additional info!)
Overblot: The Cherry Blossom Harlequin
“Everybody~ It’s time! The one you all have been waiting for is finally here - the one, the only, your bestest friend in the whole wide world: CHERRY!”
Overblot Theme Song
Special Mechanic
Ultra Fan: This witch’s special skill charms attacking units for one turn when activated. Affected units will no longer attack the witch, but rather turn against their comrades. It seems that they were charmed by her song and have decided to ally themselves with her.
Voice Lines
Battle Start: “Cherry doesn’t want to fight, but you’re all bad children so Cherry has to discipline you! Don’t worry! Cherry will make sure you’re all her nice, cute puppets!”
Hit: “Remember everybody! Cherry only does this because she loves, loves, loves you~!”
Miss: “No, no, no! All children need to stand still when Cherry is performing!”
Taking Damage: “Ugh! How could you hurt your precious friend Cherry like that?! That’s not what good kids do!”
Skill Activated: “Everybody~ Please cheer for Cherry! Cherry loves you all so much!”
Win: “Yay~ It’s Cherry’s win! Cherry’s so, so, so, so, so happy!”
Loss: “Why
 why do you all hate Cherry
? Even though Cherry always tries her best
 it’s never
 enough
”
Special Interactions
Blanche Dion
Blanche: Rosalia! This is enough! Cease this immediately!
Cherry: ‘Rosalia’? Who’s ‘Rosalia’? Silly rabbit, there’s only Cherry!
Agatha Voisin
Agatha: It’s
 time
 to
 prune
 the... roses
 heheheheheheh

Cherry: Ugh! Gross, gross, gross, gross, gross! Cherry doesn’t like ugly children like you!
Cassandra Delphinne
Cass: Mi-Mi-Miss Morgainne! Please co-co-come to your senses!
Cherry: Huh? What’s this? There’s no one! There’s no one! Only Cherry! Always Cherry!
Special Interactions #2
Vil Schoenheit
Vil: Good grief. This has gone too far, Rosalia. It’s unsightly.
Cherry: If you’re gonna be mean to Cherry, Cherry won’t be your friend! Cherry doesn’t like bullies like you!
Jack Howl
Jack: Grrr! My head is spinning
 Drop the act, Rosalia-senpai! What’s gotten into you?
Cherry: What, what, what? Cherry’s Cherry because she’s Cherry! Stop messing with Cherry’s head, you mean mutt!
Rook Hunt
Rook: Aaaah! Reine de la Passion! This light does not become you at all!
Cherry: None of you understands Cherry’s appeal! No one! No one! No one!
Description
The lovely witch invites you to her concerto! The stage is set. Black curtains are pulled to reveal the beautiful arrangement prepared for you. There shall be singing. There shall be dancing. The witch will make sure to capture your heart - entirely.
Please do not leave your seat!
Please do not fight us!
We are merely trying to help.
Now, sit back, relax and enjoy our production of “The Cherry Blossom Harlequin”!
Witch Trial
In the judgement room, tall, large with walls made of white marble, Yuuki is sitting at the ornate bench made of heavy mahogany. It is dark - she can barely see the ground, shrouded by shadows as it is. All she knows is that the room is cold and desolate and frightening. How did she get here? Just moments ago she was on the beach in Rosenhex - the Prefect there, Rosalia, Overblotted. Black ink surrounded her, engulfed her entirely until she wasn’t herself anymore, but a grotesque parody of a Harlequin pulled by its strings. They battled - Yuuki can remember that much. And Alkin was there, some of the dorm members too. In the end, she lost - or so it seemed. She can’t be sure anymore. All she remembers is the mask of the Harlequin breaking and then-
Kit: Hey, hey! Ya better not fall asleep on yer feet! We’re here to judge a crime after all!
The voice - small, high-pitched, and inexplicably cruel startles her. In the darkness, she can’t see anything, until a spotlight suddenly turns on. What it illuminates is the small figure of a familiar face - it’s the creature that has been following her around since the start of the year!
Kit: Yes, yes! I can see ya’re delighted to cross paths with me again, but I’m gonna ask ya to keep yer enthusiasm to a minimum! There is time for ya to sing my praises later!
Johann: Now, now, Kit. You mustn’t be so harsh with our esteemed judge.
The other voice Yuuki recognises as belonging to the other one that has been tagging along as well. He sits there in his large coat, dabbing at his sweaty forehead with a handkerchief.
Kit: Bah! There ya go again, kissing up to others, Johann! Ya have no spine!
Johann: And you are too impertinent, my dear.
Kit: Better that than a coward!
Option 1: Stop! Right now!
Option 2: If you’re gonna keep fighting, can I leave?
→ Option 1
Kit: Hmph! Now ya’ve found yer voice!
→ Option 2
Johann: Please wait but a moment, our dear judge!
Kit: In any case, we don’t have time for this nonsense! We have a sentence to give! So, without further ado, let’s declare the witch gu-
Johann: Wait, dear Kit! We cannot give a sentence without a trial!
Kit: Says who?
Johann: The law.
Kit: Bah! We make the law, Johann! If we say she’s guilty, she’s guilty! I say we prepare the guillotine!
Johann: Not without a trial!
Kit: We’ll have a special, 5-second trial!
Johann: Those are inhumane.
Kit: You’d know.
Option 1: Wait, what’s going on?
Option 2: I’m so lost right now

→ Kit: What? Ya still haven’t figured out? This is the trial! And ya are the judge! So judge!
Yuuki watches as the lights turn on. A sea of shadows disperses only for another to take its place. In the rows before her, there are countless shadow people of all heights and designs standing there in silence, expressions vacant, except for the eyes - the eyes who watch and follow every movement. Kit and Johann bow deeply before them and then with jolly expressions turn towards the bench again.
Kit: So! Let’s get the show on the road! Whatcha say, human?
Option: What am I supposed to do?
Kit: Funny ya should ask that! Well, ya see, ya just gotta up that large hammer next to ya and yell, as loudly as ya can. “GUILT-”
Johann: Objection!
Kit: Bleh! What now?
Johann: You are influencing the judge, my dear Kit! That is unbecoming!
Kit: Shut up! I don’t want to hear that for a suck-up like ya!
Johann lets out a yell as Kit begins pulling on his tail. Yuuki isn’t sure if she should intervene or not. The whole situation is strange. Looking around her she notices that the shadow people have not moved an inch, simply continuing to gaze at her with terrible, sharp eyes. They don’t care at all for the abuse Kit rains down on Johann, or, she suspects, anything else at all. She wishes they would stop.
Picking up her hammer she raps it once, then twice and finally, Johann is spared. Kit scoffs as he returns to his bench, discontent, and Johann starts dabbing at his forehead again.
Option: Please explain what’s going on here!
Kit: Ya sure are slow today, aren’t ya? Well, that doesn’t matter. Since I’m such a nice guy, I’ll make sure to catch ya up!
Yuuki nods, apprehensive, for it doesn’t seem that Kit has any intention of being wholly truthful. Though she wouldn’t be surprised by that either. Ever since the start of the school year, when she found that old bottle in her room, hidden behind the bookshelf, and released the two by accident, they’ve been nothing but nuisances. No, worse. Pests. They refused to leave her alone - which truly, wouldn’t have been that bad if they weren’t so utterly intolerable most of the time. Kit more than Johann since he was the ringleader.
He’d taunt and mock the rest of the students, quietly, so only she could hear, tell her lies about magic and the world, and sometimes even truths. He’d try to play his pranks, but every time Head Prefect Alkin was near, he’d simply disappear. He was afraid of him, but why that was, Yuuki didn’t know. She stuck close to the nekomata after, and she’d seen less of them, but only until she got back to her room where she’d find Kit rummaging through her belongings like he had any right to do so.
Yes - now that she thought it better, “pest” really fit him well.
Kit: Ya see, ya’re here ‘cause we gotta figure out what to do with the witch that went berserk. “Overblot”? I think that’s what ya humans call it. To us, magic creatures, it’s all the same really! Whether ya die or live - it ain’t our business!
He starts laughing, and Yuuki can’t help but bemoan how grating it is. Luckily, Johann decides to chime in.
Johann: Ahem! Your
 status might not be our concern, but this “Overblot” situation is-
Kit: Yeah! Yeah! We get it! Ya wanna feel superior!
Johann: I-
Kit: What? Ya want me to come over and pull yer tail again, huh?!
Johann jumps in his seat, tucking his tail under, but otherwise keeps quiet.
Kit: Anyway, like I was saying! We don’t care about your petty troubles, but this “Overblot” thing is something else.
Option 1: Is it really that serious?
→ Kit: Ya think I waste my breath for any old thing? Huh?!
Option 2: Why do you care about it so much?
→ Kit: Cause we gotta! Otherwise the big boss-
Johann: Ahem!
Kit: Whoops! Said too much there! Anyway, ya heard nothing, got it?
Biting her lip, Yuuki glances over at Johann who seemed to have doubled his efforts in whipping his forehead.
Kit: This “Overblot” thingy that ya humans do is really annoying, ya know? Can’t be having ya all running around and going out of sorts like that! Ain’t good for the magic around here, after all! So when one of ya goes crazy - like that little friend of yours back in Rosenhex did - we gotta step up and fix this shit! Got it?
Johann: What an uncouth way of putting it
 But he is correct, Your Honour! This transgression must indeed be discussed and judged! It is simply unacceptable for it to pass as such. However!
It startles her to hear the confidence in Johann’s voice all of a sudden. He’d always been a meek fellow, hiding in her shadow, always helpless before Kit’s mocking or violent outbursts. She couldn’t count the number of times Johann has decided to hide behind her, whenever trouble arose. At the first sign of danger he would immediately be gone, only emerging again when it had passed, and it would frustrate her to have such a troublesome imp wax self-important speeches on bravery when even sparrows could send him in a frenzy of fear.
Johann: Your Honour! I simply don’t believe that sentencing the witch to her death as such is the right answer! Humanity’s beauty lies in your altruism after all! Allowing even the smallest bud time to flower and enjoying the richness of its beauty, even as it-
A book flies by, soars through the air and hits him right in the head. Kit’s cackling is so loud it fills the room completely.
Johann: You brute!
Kit: Serves ya right! Nobody wants to hear yer dumb speeches! Not when we have a witch to execute!
Johann: Spare!
Kit: Execute!
Johann: Spare!
Kit: Execute! Chop her head off and mount it on the walls! Bwahahahahaha!
Johann: Th-That! Your Honour, you cannot allow that!
Kit: Huh? Why not? It’s what she deserves, ain’t it?
He turns to Yuuki. The distance between them seems much shorter now all of a sudden. His eyes make her think of fire, and witches burning on pyres.
Kit: Think about all the grief she put ya through? Ever since ya got in this place, these witches have been nothing but trouble, haven’t they? Being snide and rude and jeering at you - how long are ya gonna keep turning the other cheek, huh? It’s time ya give them a taste of their own medicine!
She thinks back on her first day here. The confusion as she got off The Endor Express, the sight of witches flying on broomsticks up in the air, the journey up the mountain and being told how unless she had magic she couldn’t attend this school. She remembers her first night in the green room after a talking, two-tailed cat told her she’d be his assistant for the time being until they figured out a way to get her back home.
She remembers her first day on the job - having to look after a group of witches from a dorm called “Rosenhex”. Tall, pretty, vain girls who simply scoffed at her and turned away, ignoring her completely as they went about their day. She’d have wanted to tell them off, tell them how rude and ugly their behaviour was, but somebody else beat her to it. She was about Yuuki’s age, with long, wavy pink hair and brown eyes, and cuter than any doll she’d ever seen. She yelled at them and told them to apologize, that they were besmirching the reputation of their door, but all she got in return was a sneer and then she was waved off, left behind to clench her fists and grit her teeth. Yuuki thought she had seen her eyes tear up, almost on the verge of crying but when she asked her if she was alright, the girl just snapped at her and then walked off.
And it wouldn’t be the first time that would happen. She wasn’t sure how it would happen, but every time she met one of the girls from that dorm, she’d received a mean remark, and before she could respond the girl with the pink hair - who she learned was called Rosalia and was supposed to be the Prefect of that dorm - would jump in to scold them, only to be ignored. Yuuki would try to talk to her, only to see her dart off, leaving her more confused than ever.
It was a hostile place. She missed her home, her family, her world. And this all just made it worse.
She gulps as Kit gives her a smirk, the corners of his mouth pulling so high, all his teeth are barred. Then he screams in pain and is suddenly gone from before her, having turned around to start pelting Johann with his little fists. The latter releases his tail and raises his arms above his head to protect it from the onslaught.
Kit: Ya cheeky shit! Ya think ya’re funny or something, huh? Ya ass-kisser! I’ll show ya what hypocrites like ya get!
Option: ENOUGH!
They both jump, separating from one another and glancing at her apprehensively. Johann starts to dust of his coat, dab at his forehead, while Kit takes off his hat and wrings it in his tiny, sharp hands. He grumbles under his breath before he starts to talk again.
Kit: Well? Aren’t ya cheeky too? Don’t tell me ya got swept in Johann’s shitty speech!
Johann: How vulgar! It is not so! It is not so at all, dear Kit!
Kit: Hmph! Ya don’t say - then!
Johann: Then?
Kit: If ya’re so stubborn how about ya tell your dear judge, why that is?
Johann gulps. His tail starts to tremble, thumping against the hardwood.
Kit: BWAHAHAHAHA! YA CHICKEN SHIT! CAN’T DO IT, HUH?!
Very well, guess I hafta do it then-
Johann: N-No, th-that-
But he’s silenced almost immediately, having his coat pulled over his head and kicked in the knees. He topples over the edge, and Yuuki hears a thump, but in the darkness can’t see the body or the floor at all. Kit laughs again and puts his hat back on his head.
Kit: He rolled over like a log, that ass! BWAHAHAHA! Serves him right for being a pretentious shit! Talking about sparing witches like that. Ya know why he did it? ‘Course ya don’t, ‘cause yer stupid, so let me explain it to ya!
That old shit wants to save the witch just ‘cause she’s cute! Can ya believe that crap? Only a shithead like him could fall for that kind of stuff, hahahahahaha!
He prods at her, tries to make her join in his rambunctious laughter, but gets nothing in return. Yuuki simply sits and ponders over the situation. Is this the truth? Is all that Johann cares about beauty? She could believe it somewhat. Unlike Kit, Johann had always been a little more concerned with the abstract. He liked poetry, he liked literature, to the point he would ‘reward’ Yuuki with long lectures on books and novels she has never heard about - a particularly favourite series of his being “The Azure Witch.” So the appreciation for the arts was there. But she doubted it extended to humans. Not once has she heard him compliment any of the girls or creatures on campus. Not in the way the domovoy tended to do with fierce glares and loud voices, each defending the girls that lived in their dorms.
No, Johann was merely content to watch the birds, and flowers and trees all around them, writing away in his little notebook until his ink ran out or Kit snatched it away.
Kit: Hmph, ya look like ya don’t believe. That’s fine and dandy, I guess. Ya’re just a dumb human after all. So I’ll tell ya another thing!
What that guy understands by ‘cute’ is really messed up.
Option 1: Messed up?
Option 2: Are you saying it’s different from the usual?
Kit: Yep, yep. It’s- Well, it’s creepy is what I’m telling ya. So ya better not be listening to any of his crap. Ya’re just bound to end up in a shitty position after all! Bwahahahahaha!
Anyway, about all this Overblot stuff-
She watches him inch closer to her, smirking as usual, and signals for her to bend down. When she does, hesitantly, he leans over and starts to recount to her the events prior to the Overblot.
It had been a week or so of being insulted by the Rosenhex witches, ‘rescued’ by their Prefect and left to wonder if there really was any hope of going home after all. The Headmistress, steady and firm, assured her that they were doing everything in their power to do this, but that such sensitive matters required precision and knowledge. It couldn’t be done so quickly. So she had little choice but to resign herself to waiting. Except she couldn’t do that because it was simply silly. So that was why she found herself in the big library, scouring through the archives, and books and parchments trying to find anything, any little clue that could help in her predicament.
It was easier said than done. The library was vast and huge and difficult to navigate and she often found herself lost among the shelves trying to reach one section but winding up in another by mistake. It was troublesome. Especially because neither Kit nor Johann - who of course had to accompany her every time she went there - had any inclination of helping her at all. And she couldn’t rely on Alkin either since he was busy walking the grounds of the school to ensure there was no issue or incident about to happen.
Left to her own devices, Yuuki tried her best to make the most of it each day. It did not yield many results. But on her fourth day of doing this, it did lead to an interesting meeting as she passed by one of the lower windows and heard, almost by mistake, the sound of somebody sobbing. She paused. The crying was unmistakably coming from her right, and though she knew she had no obligation to do anything about it, she still went and poked her head out, wondering just who it could be.
It was the Rosenhex Prefect, laying on the ground, hugging her knees and crying her heart out. Her shoulders were shaking, and occasionally she would wipe away her eyes, though it would not do her much good since the tears would just keep coming. She was hiccuping in between sobs, her voice strained, but even so, she still sounded quite endearing.
Yuuki only had time to let out a soft breath, before she jumped to her feet and turn with tear-filled eyes to glare at the black-haired girl.
Option: Are you ok?
Rosalia: Huh? Wh-What’s it to you?! I’m fine! can’t you see I’m fine?
Option: Uh, you’re crying

Rosalia: !!!
She furiously wiped her tears away with the white sleeve of her cardigan, making Yuuki back away slightly.
Rosalia: I’m not!! See? No tears! So don’t make stuff up!! I’m not a child! I don’t need to cry just because-
She gulped, her eyes filling up again, then with a flustered face she looked back at Yuuki and yelled.
Rosalia: Nobody asked you to get involved! So stop butting into other people’s business! Just leave me alone!
And just like that she was gone, running away in the small woods outside the library until Yuuki couldn’t see her anymore.
Back in the present, she feels Kit’s small, cold claw pat her cheek affectionately. He grins so widely, she’s surprised his mouth doesn’t split open.
Kit: See what I mean, huh? That ain’t how good kids show their gratitude, ya know? Yelling at somebody for showing concern! Ya agree, dontcha?
Option: 

Kit: So why show her any mercy at all? She’s just a pest! She’s annoying! They all are! Treating ya like crap just ‘cause ya don’t have magic! I say we cut off all their heads! Bring out a guillotine! Or better yet! Let’s all go to a tavern - BWAHAHAHAHA!
Option: 

Kit: Ya get it? Ain’t no need for sparing anybody here! They’re all just filthy witches who deserve the pyre! So let’s just get to it! It’s gonna be fun! Trust me! We’re gonna-
Johann: OBJECTION!
She startles. The one who shouted right then was none other than the same Johann who is now trying to climb over the edge, and onto the desk. He’s grunting and sweating more than she had ever seen him before and it almost makes her worried for him. She’s the only one showing such altruism.
With quick steps, Kit closes the distance and with a certain glee begins to kick Johann’s head and hands, making his climb so much harder.
Kit: Huh? So ya climbed up all the way here? Not bad for a kid like ya! Let’s see how far that determination will take ya!
Johann: Ah! Ple-Please cease this immediately! If you don’t, I will - ack! - I will fall into the abyss again! Ack!
Kit: Maybe this time ya’ll get stuck there, ya-
Option: ENOUGH!
Yuuki uses the hammer to emphasize her point, and it seems to work as Kit backs away until Johann is able to eventually climb up again. He doesn’t seem worse for the wear at all, though he’s shaking like a leaf and trying to fix his little bow, that almost got undone.
Johann: Your Honour! I don’t know what foul words my associate might have used to trick you, but please be kind and show mercy to these witches! To simply execute them like that- It’s a crime beyond any words!
Just think back on the confrontation at the beach, please! That should bring at least a tear to your eyes!
And she does. She remembers the scent of seawater, the sand being stirred gently by the breeze, the look of utter despair on Rosalia’s face. Her eyes have gone blank. She sits rigidly there until the third year old that was addressing her starts to speak again, haughty voice carried by the wind.
Rosenhex Girl A: Well?
Rosalia: Huh? Well?
Rosenhex Girl A: Tch. You’re always so- Are you ready for the Witch Duel or not?
Rosalia: Witch Duel? What?
There’s a scoff and the girl’s glare becomes harsher. Around her Yuuki can hear the rest of the Rosenhex dorm whispering under their breath - the comments are less than friendly. Next to her, Soulis Dergos sighs and pulls his cap lower on his eyes. Up on the cliff, the heads of the domovoy can be seen peeking out. The commotion has caught their attention as well.
Rosenhex Girl A: What do you mean “what”? Are you telling me you had no idea that this was coming? You’ve been a nuisance ever since you came here. Getting special treatment just because you have been on TV, while you keep acting like a brat.
Rosalia: 
 A nuisance? Is that
 Is that what everybody thinks
 ?
The look that she gives the crowd makes Yuuki avert her eyes to the side. Alkin told her that she was merely to observe, not intervene. The witches govern themselves. It is not their place to act. But even though she knows this, she can’t help but feel sorry for Rosalia. The day when she caught her crying outside the library building flashes through her mind.
Rosenhex Girl A: Of course. Nobody here can stand you, but it’s not surprising with the way you’re acting. Look at the petition. It’s almost full.
The piece of paper that she produces is filled with names and signatures all the way to the bottom. Rosalia simply stares at it with no discernable expression. The wind seems to pick up in intensity.
Rosalia: Aaah
 That’s a lot of signatures

Rosenhex Girl A: Of course. You would have figured it out too if you weren’t such an idiot and actually paid attention to things around you.
Soulis grunts and the girl shuts her mouth, though Yuuki can see that she had a lot more to say. Rosalia continues to stay quiet, her gaze never wavering from the piece of paper before her.
Rosalia: Aaah
 So everybody is mad at me

Rosenhex Girl A: That should be obvious, given-
Rosalia: Why?
Rosenhex Girl A: Huh?
Rosalia: Why... is everybody... like this?
Rosenhex Girl A: What? Are you even listening to me? Don’t you dare ignore me!
Rosalia: Aaaah
 I don’t get it
 I don’t get it at all
 Why? Why? WHY?
The earth shook. Yuuki could feel it. The tremble travelled through her entire body, the aftershock nearly throwing her off her feet. The girls behind her screamed, huddling together as the scene around them turned black and grey. The sea was raging on, the waves erratic and reaching higher and higher every time they smashed against the cliffs.
Rosalia clutched the fabric around her chest, gripping her magic gem in her hands. Ink as black as night began to coat them, staining the ground beneath her as they dripped slowly. The girl who was previously so confident and haughty had begun to back away too. Her ears twitched and the hair on her tail stood up.
Rosalia: EVEN THOUGH I TRY MY BEST- EVEN THOUGH ROSALIA TRIES- EVERYBODY, EVERYBODY-
I HATE IT!! I HATE THIS!! IT HURTS! IT HURTS! IT SHOULDN’T HURT!
Rosenhex Girl A: He-Hey, ju-just calm down
 You’re
 You’re going be-berserk

Rosalia: SHUT UP! SHUT UP! SHUT UP! ROSALIA ISN’T LISTENING! ROSALIA DOESN’T WANT TO HEAR THIS! IF YOU’RE NOT ROSALIA’S FRIEND, THEN SHUT UP!!
The earth was shaking. She could feel it properly now. Her body fought to stand upright, but it wasn’t long before she sought shelter on the ground. Next to her, Soulis Dergos swore as he tried to get up and walk over to the witch who was now on her knees, still clutching her gem, as ink continued to coat her body.
Rosalia: Aaaaaaaah
 But there’s nobody here who is Rosalia’s friend is there? No, no, there isn’t. Even though Rosalia tried her best to get along with everybody
 She still was hated

Aaaah
 Ahhhh... AHAHAHAHAHAHAHAHA- THAT’S FUNNY! SUCH A FUNNY JOKE! ROSALIA IS LAUGHING! AHAHAHAHAHAHA!
Soulis: Shit! This is Overblot! Morgainne! Snap out of it! If you keep going down this path, it’s gonna end up badly for you!
Rosalia: AHAHAHAHAHA! WHAT A FUNNY THING TO SAY! AAAAAAAAAH!
Everybody looks so concerned for Rosalia! How sweet! How nice! But you don’t have to worry, because Rosalia is fine! She’s gonna make everybody happy again! Yup, yup! Just wait and see!
But they don’t have to, because the ink overwhelmed her completely, moving and swirling around her until all that left was a strange figure of red and black patterns, red strings pulling at her joints. She moved in spasms as if she had no control over her body as if it had been left in somebody else’s care. Grinning she stood before them as the world was dyed into darkness.
Cherry: See? what did I tell you? Isn’t it all better now that the one and only, your bestest friend in the whole world, Cherry, is here?
There was a fight then, but after she can’t remember much.
Inside the quiet judgement room, the shadow people begin to squirm in their seats. The air feels so much colder all of a sudden. Yuuki shivers, and Kit takes this as his opportunity to talk.
Kit: Guess ya remembered, huh? So whatcha think? Pretty gruesome, right? Ending things like that just because of a dispute. What kind of a solution is that? I’m telling ya these witches are just no good! It’s best that we do away with them right now! Before any have a chance to go berserk!
Johann: OBJECTION!
Kit: Ugh.
Johann: My dear Kit! How can you be so cruel, when it is clear that the child was merely hurting?! That’s why she reacted as such! We should strive to understand her-
Kit: There ya go again with yer speeches! Can’t ya see nobody cares for that, huh? I’m telling ya, these witches should be executed! I should know!
Johann: Why is that?
Kit: ‘Cause I’m older, ya idiot!
Johann: A-Ah! But then oughtn’t you be wise enough to see-
Kit: HUH?! ARE YA TRYING TO CALL ME STUPID, YA LITTLE SHIT?!
Johann: ACK! NO! NO!
Yuuki had seen Kit fuming before, but not like this. He looked ready to scorch the earth in his wake. She raps the wood with the hammer to attract their attention and that seems to help calm him down somewhat. Though she might have spoken too soon as she notices the wide grin that passes over Kit’s face. When he speaks his voice is chipper and benevolent, and it makes her certain that he is up to no good.
Kit: Ya know, now that I think about it - ya might just be right there, Johann, old boy.
Johann: Oh? I-I beg your pardon?
Kit: Yeah, yeah. I think I got all carried away there for a moment and acted uncouthly.
Johann: O-Oh? I-Is that so? My, that truly shows how wisdom does come with age after-
Kit: Yeah, yeah, yeah - age and all that. But ya know. I’ve been thinking here, with my wise brain, that we forgot one important thing. Don’t ya think so?
Johann: An important matter? Just what on earth-
Kit: Well! Ya been talking about making things fair, and thinking about the other’s feelings and all that cra- I mean, all those good points. And it just occurred to me that we’ve forgotten to speak to one person. The most important person I’d say!
Johann: The most important?
Kit: Exactly! The star of the trial itself - The Harlequin!
Johann: You cannot possibly-
Kit: BRING OUT THE WITCH! LET’S SEE WHAT SHE HAS TO SAY ABOUT ALL THIS!
Johann: Ack! Kit, my dear, just-
But it is too late. The ground begins to shake and tremble, and Yuuki has to hold onto the desk in order to make sure she isn’t thrown off her chair. Johann isn’t as lucky, and soon enough he falls to the ground on his belly, his arms raised above his head. Kit shows no signs of distress, no fear or even apprehension. Nimbly he begins to dance, joyously laughing, as a platform descends from the abyss. On it the Harlequin, a grotesque vision of black ink and colourful patterns, sways from side to side, the chains she is bound in clinking away as they bump against one another.
Yuuki inhales sharply, clutching the handle of the hammer in her grasp. The Harlequin is staring right at her, and when the platform finally stops moving, so that they are on the same level, though at a reasonable distance she throws up her arms and starts giggling.
Cherry: Hellooooooooooooo~ Long time no seeeeeeeeeeee~
Option 1: Ye-Yeah

→ Cherry: Awwwww~ Are you shy? You don’t have to be! Cherry loves you no matter what~
Option 2: You’re in a good mood.
→ Cherry: Of course Cherry is in a good mood! Cherry’s seeing her bestest friend ever, isn’t she? It’s so nice it makes Cherry tingle with excitement~
Kit: Ya’ll be tingling with terror soon enough, BWAHAHAHAHA!
Johann: Kit, my dear! What is the meaning of-
Kit: Shut it! Ya wanted a fair trial, I’m giving ya a fair, trial. Ain’t I?
It’s gonna be so fair, it’ll end in a bang! BWAHAHAHA!
Johann: Aaaah! I think this is not-
Kit: Witch! Yeah! I’m talking about ya! Look over here, would ya!
Cherry: Hmmm~? Yuck! What are you supposed to be? Cherry doesn’t like ugly things, you know?
Kit: Grrrrr, ya little- Ahem! Forget about that and just answer us all some questions, will ya? Yer life kinda depends on it, ehehehehe! Though even if ya keep quiet, I guess I can spin it to my advantage- Ooops! Guess I said too much there!
So, witch, tell us!
Cherry: Tell you? Tell you what?
Kit: Why ya Overblotted! Of course!
Cherry: Overblot? Who did? Oh no! That sounds bad! Hm? But what’s Overblot again?
Kit: Trying to lie won’t help ya!
Cherry: What? Are you calling Cherry a liar?! Cherry would never lie! Never, ever, ever, ever, ever, ever, ever, ever, ever, ever, ever and ever! Only bad kids lie! And Cherry has never been a bad kid!
Kit: Oho? Those are bold words there, given what ya had done on that beach! Ain’t that right, human?
Option: You put everybody in danger

Cherry: Huh? Danger? Danger how? Cherry was just playing with her friends! Cherry loves doing that more than anything in the world! Being friends with all the children is Cherry’s greatest wish! How could that be wrong?
Johann: E-Exactly!
Kit: Huh? So ya found yer voice at last?
Johann: Ack! We-Well, it is not about me, but rather about our accused, so I must intervene

Be-Because as you can see, my dear Kit, there was nothing cruel about her actions at all! They were done out of love-
Kit: Misguided!
Johann: Um, well, th-that’s true- But it’s still love and thus-
Kit: Geh! If were to hit ya in the back of yer head just cause I feel like it, would ya still considered it love, huh? Hm~ Then again knowing ya- BWAHAHAHAHA!
Johann: AAAAAH! KIT! PLEASE DO NOT GIVE OUR DEAR JUDGE AND WITCH ANY ODD IDEAS ABOUT ME! I AM A DECENT IMP OF GOOD UPBRINGING!
Cherry: Oooh~ How cute! You two seem like good friends~
Kit: Blegh, hardly.
Johann: Um, I am afraid things are more complicated than that, my dear

Cherry: Hm? Are they? You joke around and laugh together, don’t you? That’s what friends do! Cherry knows because she has seen it on TV all the time! It’s really, really, really cute!
Option: Seen it on TV? Don’t you mean you’ve experienced it yourself?
Cherry: Eh? Experienced myself? Hahahahahaha, you really are cute! Cherry loves you a lot for that! Thinking that things like friends exist in real life is really, really cute!
Yuuki pauses. The Harlequin is smiling, with no sign of mockery or viciousness present, and yet she can’t help but feel like there’s something wrong underneath.
Kit: See! What did I tell ya? Her head’s really screwed on wrong. Who would ever think of saying this but demented witches? So we should just-
Cherry: Huh? Cherry isn’t a witch! Cherry is really cute, and witches are all ugly! They say mean things about you, and treat you like trash! Cherry has never done anything like that! No, no! Cherry hates bullies more than anything!
Option: Is that why you always intervened on my behalf?
Cherry: Huh? Oh, oh, you mean that? Hm~ Well Cherry felt bad for you because you were treated like Cherry used to be before she became the one in charge! Everybody always made jabs and mean remarks at Cherry, even though she always did her best to make friends with everybody!
Johann: Yes! Indeed! We can see clearly that she did not mean-
Cherry: That’s why Cherry got really angry at the beach. All those bullies ganging up on Cherry to tell her how much they all hated her. Hmph! How mean! How rude! Cherry is a good girl! How dare they treat her like this? I had to punish them! I had no other choice!
The room breaks in a murmur. The shadow people all band together to exchange what she presumes are their impressions of the case so far, though she can’t be sure. The distance is too great for her to make out anything, and even if she would try to strain her ears it would be useless. Kit already began to speak.
Kit: Aha! So we see the real reason!
Johann: The re-real reason?
Kit: Are ya stupid? Or just acting? BWAHAHAHA! Not like there’s a difference in the first place! But ya heard her loud and clear! She didn’t care about friends or any of that crap! She just wanted revenge! Like a witch would!
The shadow people begin to speak louder, and now Yuuki can catch fragments of their conversations. The words “evil”, “unnatural”, “pathetic”, “dangerous” seem to echo over and over again. She swallows as the intensity with which they are uttered seems to increase.
Johann: No! There must be another explanation too! We should-
Kit: Ya should shut up! The witch herself admitted it already! Did ya not, huh? Witch?
Cherry: Hm? Did I?
Kit: Didn’t ya just say you wanted revenge on those witches, huh?
Cherry: Oh? I did!
Kit: So ya wanted to hurt them!
Cherry: I did!
Kit: Make them pay, right? Skewer them alive? Drown them in water? Burn them on a pyre?
Cherry: I did~ I did~
Kit: AND THERE YA HAVE IT! THE BARE AND NAKED TRUTH! ALL THE WITCH EVER WANTED - ALL THAT WITCHES EVER WANT - IS TO KILL AND MAIM YA! ‘CAUSE THAT’S THEIR EVIL NATURE!
The court erupts in screams. They all seem to agree with Kit, their passion translated into wild euphoria that sends a shiver down her spine. Suddenly, the shadow people seem more human - she sees more defined traits, more details and she looks away before their faces come into focus. She’d rather not find out if any of them look familiar.
Next to run Johann is panicking, breaking out in a sweat and wringing his handkerchief in his hands.
Cherry: Huh?! Everybody is angry at Cherry? But why? What did Cherry do?
Option 1: You admitted to your faults, remember?
→ Cherry: Faults? Cherry did?
Option 2: You said some awful things

→ Cherry: Awful? Cherry would never do that! She’s a good, good, good girl!
Kit: KEEP QUIET, WILL YA?
Yer sentence is about to be passed!
Cherry: Sentence?
Kit: Yep, yep! Our esteemed judge over here is about to pronounce yer punishment: EXECUTION! BWAHAHAHAHA!
Cherry: Hehehehe~
Kit: Oho? Ya’re laughing? Sure ya get what’s about to happen, witch?
Cherry: Hm? What is that?
Kit: Ya’re about to be guillotined!
Cherry: That won’t happen, ehehehehe!
Kit: What?
Cherry: That won’t happen because Yuuki is a good kid!
Option 1: Huh?
Option 2: What do you mean?
Cherry: Hehehehe, it’s just like I said! Yuuki is a good kid who wouldn’t hurt others! Cherry has known this since that time you cheered her up back then outside the library!
Option: You remember that?
Cherry: Of course! Cherry was soooooooo moved! Nobody had been that nice to Cherry ever since she came to this school! They all sneered and laughed at her
 Cherry thought you would do the same when you saw her crying, so Cherry felt really mad that you saw her like that!
But you didn’t, and that made her really, really, really happy!
Cherry wants to be loved by everybody, so Cherry won’t be hurt again! If Cherry has love, Cherry feels like everything would work out! That’s why all the children should love Cherry and be Cherry’s friend!
Kit: AHA! THERE YA HAVE IT!
Cherry: Hm?
Kit: Making demands from people like a spoiled brat! Is that what a good kid would do? No! Not at all! Good kids keep quiet and don’t lash out at others! Only witches do evil things like that!
Yuuki keeps quiet as Kit turns to her, his grin reaching from horn to horn as his tail swishes back and forth menacingly. Behind him the court has erupted into a cacophony of screams and yells of outrage, everybody calling out for blood. The word “Execute” is repeated consecutively, until she can’t recognize it anymore. But the anger, the fury - those are pouring from every direction and leave her dizzy.
Kit: Well, ya heard the people! It’s time to give the witch her just deserts! Time to execute!
Johann: Wait just one more minute-
Kit: We’ve waited enough! It’s time to make the choice! There’s only one right answer, so make sure ya pick the right one! BWAHAHAHAHA!
In the chaos, Yuuki grips her hammer tightly and glances all around: Kit continues to smile at her, assured of her victory; Johann has covered his eyes with his palms, trembling; the crowd continues to yell for blood, figures distorted; and the witch - she seems not to care or even be aware, merely staring at her with a serene expression.
Yuuki gulps. She clears her throat, raises her hammer high in the air and prays she has made the right choice.
Option 1: Execute the witch.
Option 2: Spare the witch.
Are you sure? There is no going back.
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jhoudiey · 4 years ago
Text
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Second batch of OCs done, from top left clockwise they belong to @girl-in-the-tower @araminta-lemontea @anunluckyrabbit @twistedikon Thanks for letting me borrow your children.
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azusawrites · 3 years ago
Note
đŸȘĄ There are many dynamic I can think of, so I’m letting you choose 👀 - @anunluckyrabbit
Thank you for the ask~! 💙 I've been left to my own devices, so here are a bunch.
DIANA-SAMAR
The first ones who came to mind - they share some similarities, given that they both care about the environment and are quiet by nature. Diana has a tendency to act like a big sister to those around her, so she would most likely have the same attitude towards Samar, regardless of whether he accepts the care or not. Since they're both rather cunning they would have a lot of talk about, and I can see Diana inviting him over to Monarchia to enjoy the company of the creatures and nature in peace.
For some reason, I can imagine them having very monosyllabic conversations and instead spend of the time in silence, with maybe Falguni interfering and trying to start a conversation, haha!
BLANCHE/KORE-MASON
Another fun pair that immediately came to mind! Blanche tends to be more reserved than Riddle, but quite strict as well, which I feel would make her an interesting target for his teasing. Though most of her reactions are very subdued, with the most obvious being when her ears go completely straight and her tail twitches when she's surprised. I also feel like they could bond over their abusive families, especially their poor relationship with their fathers, or at least sympathize with each other. Blanche tends to take his pranks less seriously, mostly because she thinks it's undignified to react too strongly.
With Kore I imagine a similar thread of children with bad childhoods finding a kindred spirit. Kore's a bit more naive when it comes to other people's intentions, so she would be easily tricked by whatever prank he's pulling. She'd get mad at first, though since she doesn't hold a grudge, she'd get over it rather quickly. She appreciates his other magic tricks much more and is very fascinated by the magic pockets that he has since they give him so much room to store things there. She might even ask for a custom one, like a sort of backpack and try to pay for it with vegetables.
ROSA-ADEUCE
A trio that is mostly set together for comedy cold. Since Rosa is a celebrity in the Rose Kingdom, and both are familiar with Sherbert Street, they'd immediately know who she was. Ace would try to endear himself to her so he could have a celebrity friend to 'spoil' him with gifts and such, but Rosa immediately sees through it and treats him the same as she does Cater - which is to say, with a lot of scorn and distaste. Deuce doesn't do much better since he asked her for an autograph as Cherry (it was for his mom, but he failed to mention that detail) so they're currently on her blacklist.
It gets way more comedic, however, once she and Jack start dating since Ace still tries to become her friend, thinking they would get close due to their association with Jack, except that it proves to be not the case at all. Jack comes to tell Ace a lot that he needs to leave his girlfriend alone, haha.
MARCIA-AZUL
They're fun because I see them as the sort of business rivals turned associates when the need strikes. They're mostly very 'pleasant' to one another, though wary, and while Azul is good at planning ahead, he tends to be taken aback by how shrewd and shameless Marcia can be with her negotiations. When they do collaborate, it's more likely than not that they just end up trying to pull a fast one over the other one and do their best to come out on top. It rarely works since they just end up self-sabotaging themselves and creating more problems than they initially hoped for.
BLANCHE/AGATHA-ROOK
Rook's interest in non-human students wouldn't... go well, haha. Blanche tends to just mostly ignore it even if it makes her uncomfortable and avoids him whenever on campus. Sometimes Riddle has to intervene and ask Rook to leave, which tends to work for the most part, though it does make Blanche less fond of Rook. The bigger problem is Agatha who becomes downright aggressive whenever Rook is near her. She is a pretty private person and doesn't like it when people are loud, which Rook tends to be quite often.
His greatest crime however is that he remarked upon her scarier attributes, rather than fawn over how 'cute' and 'adorable' she is. Rook keeps pointing out just how sharp her teeth are, and how vicious her gaze is and it's getting under Agatha's skin every time he points out these things. Rook was definitely threatened at least once with explosives.
VITA-MALLEUS
Another interesting duo, mostly because I could see them trading quite a lot of barbs and sharp-tongued remarks with each other, though not specifically meaning it. In Vita's case, she's just enjoying 'playing' with another person as she always does, though also making sure she doesn't go too far since Malleus is, after all, a prince and she wants to make sure she does not bring any shame upon the Shroud name. Malleus himself finds it rather amusing to see how bold she can be with her teasing, and since he figures that she treats everybody, in the same manner, he appreciates being seen as a person, rather than an object of fear. And he does find amusement also in the fact that he can talk to an intellectual equal with her. They would have an oddly functioning friendship, to tell the truth.
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girl-in-the-tower · 4 years ago
Note
SWITCHY EMOJI I CAN'T SEEM TO FIND FOR AGATHA, VITA, DIANA, THEO AND KORE. PLEASE.
OK, SO LET ME YELL ABOUT THE WITCH AND THE BEAST AU THAT LIVES RENT FREE IN MY HEAD.
Thank you for the ask!! ❀
Vita is basically Phanora Kristoffel, lol.
Joking, kinda. Basically to take things in order, I imagine Diana, Agatha and Vita as one team, and Theo and Kore as their own team within the Order of Magical Resonance which is a group by magic, for magic and of magic. They deal with all sort of odds jobs that involve the misuse of magic, except that they are by no means a legal organization. Their members are without a doubt all rather odd, but they get the job done at least.
TW: dark themes under the cut
Vita Dies
A powerful necromancer, who also happens to be a witch. She’s of an old family that specializes in this craft. A beautiful but deadly woman who practices the art legally and ethically wherever it is permitted. Because witches in TW&TB live longer than normal humans nobody is sure for how long she has been alive. She deeply enjoys being cryptic and teasing towards mortals and mages alike, though for the most part seems to be aligned with the interests of the Order.
Her connection with the Order is shrouded in mystery, though many speculate it has to do with another young mage who joined with her at the time. The boy looks ghoulish and sinister, and seems to be suffering from the effects of a Witch Curse being placed on him. Vita denies being the witch in question. However she does seem to be responsible for the young Undead that follows the ghoulish boy around. It seems that the two were brothers once, but upon his death the older brother asked Vita to revive his by using necromancy. Since the law permits first-grade relatives to make such decisions she agreed to it, because she was impressed by his insistence even after she informed him of the consequences. 
She runs her Undead on auto so they have full consciousness and can make their own decisions. She makes sure to maintain them regularly so their bodies don’t decay or their souls lose their humanity. They are practically indistinguishable from regular humans, which is due thanks to her status as a witch imbuing her with more magic than a regular mage would possess. 
Her mage makes her extremely strong, but she prefers to leave the fighting to her servants. Still if need be, the cursed runes will appear on her body like in the case of any witch and she will not hold back at all. A witch’s power is fearsome after all so she usually uses it only if her servants find themselves overwhelmed.
She also has ties to another young mage whose fiancee she revived after the woman was killed due to a magical beast going haywire. The two have a very tense relationship and rarely come into contact, the only connection between them being the young woman who acts as Vita’s Undead servant.
In this AU she would most likely go by her full name instead, so everybody would call her Iovita.
She is currently in a relationship with the young ghoulish boy who asked to revive his younger brother, and who also happens to be her apprentice. Because a witch’s kiss can temporarily dispel the curse, her lover switches between his human form and his cursed form. She says she prefers his cursed form, because it is more “bewitching”. 
She is usually called in for missions involving necromancy or strong magical opponents. 
She avoids contact with the Paladin Corps since they are the natural enemies of witches.
This is what she would wear in this AU:
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Agatha Voisin
A young woman who asked to be the witch Iovita’s apprentice. She is a normal mage in most aspects with a penchant for dangerous alchemical potions and poisons. Very little is known about her life prior to meeting her Mistress but according to her, she’s an orphan whose family was murdered by a witch, so she sought to apprentice under one in order to learn how to kill them. 
She’s rather quiet and contemplative, and her demeanour towards others is very much influenced by Iovita’s own attitude. Though, while she tried being mysterious and confident she comes off as more awkward and aggressive. She especially does not like her fellow apprentice and the witch’s lover, though seems to be get on well with her Undead. 
While, she does not seem to have any talent at necromancy she is quite good at corpse maintenance, being able to stitch together most parts and organs with relative ease. She finds this sort of job fulfilling since she can see to he duties in peace.
She did not plan on getting attached to Iovita in the slightest, but since the witch has always looked after her as her own, she couldn’t help but become soft. She claimed that she took Agatha in because her logic of seeking out a witch master in order to kill another witch amused her greatly, so she agreed to teach the young girl whatever she can learn. That happened when Agatha was barely 14 years old so ever since then she’s considered Iovita her family.
Her magic is quite strong, though she’s terrible at close quarters combat preferring to cast spells from a distance. She usually likes it when they are given jobs that require sleath since she’s good at that.
The witch she’s hunting is a powerful one, who is said to kidnap people and cook them in her cauldron before eating them bones and all. She claims that she witness her family being devoured, before the witch released her saying that “there still needs for time to pass before the meat is tender enough.” Agatha thinks this means that the witch expects her to return and that’s when she’ll finish her off. 
Before meeting Iovita she lived together with another mage who was able to commune with the spirits of the dead. She still calls on him since he’s a very crafty man with many connections who can procure her all sort of objects.
This is what she would wear in this AU:
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Diana Arrow
A young Undead under the control of Iovita. She used to be a common mage who was involved in the care and conservation of magical beasts, before one of them went haywire and killed her. Though she was able to receive some care at the hospital her wounds were too severe and she died of blood loss and complications, but not before making a deal with a witch who agreed to bring her back as an Undead. The reason behind her choice, despite knowing that souls resurrected cannot be reborn, is that she wanted to see her fiance one last time and apologize to him. 
She’s a quiet woman and loyal to her witch, carrying out her orders to the letter without a single complaint. Because she’s put on auto she was able to retain her consciousness and original personality, so her connection to her lover was not severed. Like most witch’s Undead she is very capable and skilled and takes care of the physical stuff her Mistress cannot be asked to do. 
Her weapon of choice is a pair of magically infused brass knuckles that have been gifted to her by her Mistress. She’s become rather proficient at handling them due to training sessions with her Mistress’ other Undead servant. 
Her fiance, a fellow mage like her, was horrified to see her brought back from the dead at the cost of her soul entering the Void. It took a long while for them to patch things up again, and it mostly worked because he was also glad to see her return back to him, though he never wants to admit to this since it would mean putting his own selfishness above her soul.
When she’s not away on missions at her witch’s request she looks after magical beasts or spends time with her fiance. He’s a shrewd man who is trying to convince her to abandon Iovita since he believes nothing good can come from associating with her. He’s currently in the possession of a grimoire that offers him witch-like powers in exchange for killing the person dearest to him, so Diana sacrifices herself every time so he can pay the price. Because being a witch’s Undead makes her impervious to death, she resurrects almost immediately every time, though it doesn’t make it easier on him. 
Since she’s a good fighter, she’s able to depose of most enemies before Iovita has to interfere. With beasts she tries to knock them out instead of killing them since she cares deeply for their well-being. 
She hides the fact that she’s an Undead from most people, since few places consider it a legal practice. Though her lover has once proposed that they be Undead together, she rejected the idea. She wants him to be reincarnated and live a peacefully life even if that means they’ll never be able to meet again.
This is what she would wear in this AU:
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Theo Yule
A seasoned mage and a long time member of the Order. He joined them in his youth after he ran away from home due to a falling out with his family. He is not a very social man, preferring to keep to his own tasks and matters. It makes him somewhat at odds with the rest of the Order, but since his work has always been exemplary, few find it possible to complain.
He mostly does solo work, handling cases that involve the mishandling of magical artifacts like grimoires and such. As an expert in the field his advice is always sought before people proceed with their investigation. He owns several of them as well, and carries a suitcase around with him when on jobs that contain most of the tools he requires.
He’s very much like a stereotypical noir cop with his alcohol abuse and smoking habit and rudeness, treating others very contemptuously whenever he speaks to them. He seems to have a very particular dislike for rich people and those well off. 
Because of his quite nature and tall stature he intimidates a lot of people. 
In this version he would only go by Theo, forgoing his last name entirely.
He’s been tasked by the Order to look after a young girl with an unusual situation which requires constant monitorization. He was against the idea at first but with time he grew somewhat fond of her. They have become something of a family and though she assists him on his cases he always makes sure to shield her from actual danger and gore. He would prefer it if she lived a normal life, far away from this chaos but given he peculiar condition he knows it’s impossible.
His attachment to the girl has started to make the Order wonder if it came down to it he’d abandon his beliefs and ideals to stand by her side, but even Theo isn’t sure of the truth behind this notion. Though deep down he feels like he would.
This is what he would wear in this AU:
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Kore Hightower
A young girl of indeterminate origins who also happens to be a vessel for a witch. Kore can’t remember anything about her life before she was transformed into a human host for and by the creature. According to several sources she might have been part of magical ritual which involved human sacrifice along with the rest of the family, though it is unknown just to what end. She’s been a host for around a year or two it had been estimated, during which she was known as the “Strangling Witch” for the way she would choose to kill her victims. 
She was freed from that control by the Order who unable to extract the essence of the creature from her, decided to keep her under surveillance and make use of her abilities instead. Though the creature has been sealed inside, she still can access some modicum of its power making her a formidable foe to non-witches.
She’s a novice in magic and it does not come easily to her so her guardian decided to teach her some basic spells and self-defense techniques in case of emergencies. She assists him on his cases partly because she wants to feel useful, partly because she wants to atone for her actions while under possession.
Though she can’t remember the period she was under the creature’s control she still feels imense guilt for her actions. Every year she goes to the cemetery where the victims are buried to pay her respects and ask for forgiveness. Because nobody but the Order knows who was behind the killings, people have no idea who she really is and merely see her as a pious girl. She avoids talking with the locals there out of guilt.
During her time as the Strangling Witch she killed around 38 people, though the number is thought to be likely much higher.
Her honest and kind nature makes her get along quite easily with others, though she has trouble getting close to them, since she feels like she doesn’t deserve to be happy or loved after all that she’s done. She’s recently befriended a young and kindhearted man whose rich family hired her guardian to take care of some business relating to magic. The two became fast friends and even perhaps more, but Kore is hesitant to explore that possibility since she doesn’t know if the creature can or cannot take control of her again. The two do keep in contact through phone though and even go on dates together occasionally but have yet to define just what exactly sort of relationship they have.  
She gets along really well with the Undead under the employ of a fellow Order member, though she seems unaware of their true nature. 
This is what she would wear in this AU:
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alexar60 · 3 years ago
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Veux-tu connaitre la fin du film?
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Il n’y avait plus personne dans le wagon lorsque je dĂ©couvris sur une banquette une cassette vidĂ©o. C’était une de ces vieilles VHS qui ne s’utilise plus et sur laquelle on pouvait enregistrer. Par curiositĂ©, je pris la cassette et la rangeai dans mon sac Ă  dos. Puis, je quittai le mĂ©tro, remontant Ă  la surface par l’escalator de service. MalgrĂ© l’heure, le soleil brillait encore dans le ciel, Ă©clairant une rue toujours animĂ©e. J’avançai entre les piĂ©tons pressĂ©s et ceux qui profitaient du beau temps pour faire du lĂšche-vitrine. Une fois dans mon appartement, je pouvais souffler.
Je pris le temps de lire mon courrier, de cuisiner, manger et mĂȘme de nettoyer un peu mon trois-piĂšces avant de me rappeler la prĂ©sence de cette cassette. DĂšs lors, j’ouvris le meuble sous la tĂ©lĂ©vision et, aprĂšs avoir branchĂ© le magnĂ©toscope, j’insĂ©rai la vidĂ©o dans le lecteur. Ensuite, je m’assis au bord du canapĂ© au cas oĂč la cassette n’était pas intĂ©ressante. Le son grĂ©silla lĂ©gĂšrement. Des chiffres furent soudainement lisibles, c’était un chronomĂštre : cinq, quatre
trois
deux
un. Enfin, je regardai ce qui semblait ĂȘtre un essai artistique.
La couleur en noir et blanc apporta une ambiance pesante au film incomprĂ©hensible. C’était d’abord, un couple qui marchait main dans la main dans une ruelle. Ils Ă©taient habillĂ©s comme en 1940, la jeune femme avait une permanente au-dessus du crĂąne tandis que l’homme portait un chapeau Ă  la Humphrey Bogart dans Casablanca. Soudain, l’homme entraina sa compagne dans une ruelle isolĂ©e et la collant au mur, il entreprit un langoureux et intense baiser.
Il n’y avait aucune transition entre la premiĂšre et seconde partie du film. C’était un patchwork de scĂšne de rue, toutes aussi Ă©tranges les unes que les autres. Une femme assise sur le trottoir en train de regarder la pluie tomber, un pigeon mort Ă©crasĂ© sur la route, un homme qui marche vite et bouscule les passants, un enfant qui regarde une statue, un bouchon sur un rond-point
Puis on passa directement Ă  la troisiĂšme partie dans laquelle j’entendis le vent souffler pendant qu’une porte s’ouvrait sur l’extĂ©rieur La camĂ©ra avança offrant une incroyable vue de la mer. Au loin, une jeune femme portait sur la tĂȘte une couronne de bougies et lançait un filet dans l’ocĂ©an. Elle se retourna, mais je tressaillis en dĂ©couvrant qu’elle ne portait pas de visage. Ensuite, la camĂ©ra se dirigea vers les vagues qui se transformĂšrent en un lac puis en une baignoire dans laquelle une jeune femme Ă©tait allongĂ©e. Du sang coulait le long de ses poignets. La camĂ©ra quitta la salle de bain par la fenĂȘtre et se dirigea vers l’orĂ©e d’une forĂȘt pour suivre trois hommes habillĂ©s dans une tenue noire, dont le masque en pointe rappelait le Ku-klux-klan. Ils marchĂšrent Ă  travers le bois et croisĂšrent d’abord un couple totalement nu faisant l’amour contre un arbre puis, une femme dans une longue robe noire et aux cheveux noirs. Elle se tenait au-dessus d’un rocher et ne rĂ©agit pas Ă  la prĂ©sence de la camĂ©ra dans son dos, jusqu’à ce que le camĂ©raman s’arrĂȘte. Alors, elle se retourna, montrant un visage cachĂ© par ses cheveux longs. La neige tombait. Elle fixa de ses yeux Ă  peine visibles la camĂ©ra avant de dire : « Veux-tu connaitre la fin du film ? » Tout Ă  coup, elle fit un pas en arriĂšre, tombant de la falaise. La camĂ©ra resta face au vide puis le film s’arrĂȘta subitement.
Je restai Ă©bahi, un peu mal Ă  l’aise par la projection. Il n’y avait rien de comprĂ©hensible. Je sortis la cassette, constatant qu’elle n’était pas Ă  son terme. Alors, je la remis dans le magnĂ©toscope et la visionnai en accĂ©lĂ©rĂ©. Cependant, il n’y avait que des petites Ă©toiles luisantes sur un Ă©cran noir. DĂšs lors, je sortis de nouveau la cassette pour la ranger dans sa boite et la poser sur la table. Puis, je repris mes occupations habituelles avant d’aller me coucher.
Le lendemain, je rĂ©alisai avant de partir que la cassette avait tout bonnement disparu. Je n’eus pas le temps de la rechercher et partis de suite au travail. Si la journĂ©e prĂ©cĂ©dente Ă©tait magnifique, celle-ci annonçait un vrai temps de merde. On pouvait voir au loin des nuages si noirs qu’ils transformaient le jour en nuit. Je rentrai dans mon lieu de travail pour n’en ressortir qu’en fin d’aprĂšs-midi. Et c’est lĂ  qu’arriva quelque-chose d’étrange.
En effet, pendant que je me dirigeais vers la station de mĂ©tro, je vis sur le bord du trottoir, une jeune femme blonde assise et regardant le ciel. L’éclairci laissa tout Ă  coup place Ă  une averse. Elle restait assise observant les gouttes tomber. A cet instant, une voix m’interpela : « Veux-tu connaitre la fin du film ? ». Juste en haut des escaliers, je dĂ©couvris une femme habillĂ©e d’une longue robe noire comme dans la vidĂ©o. Elle descendit les escaliers, entra dans la station mais elle disparut quand je voulus la rejoindre.
Durant le trajet, je m’interrogeai sur la vision de cette femme ainsi que de celle assise Ă  regarder la pluie. Je trouvai la coĂŻncidence Ă©tonnante. Une fois arrivĂ© Ă  destination, je me prĂ©cipitai dehors afin d’aller au plus vite jusque chez moi. En sortant du mĂ©tro, un cri me surpris. Une femme venait d’hurler un : « Mon dieu ! » lorsqu’une voiture Ă©crasa un pigeon abruti. L’oiseau gisait sur la route et n’eut pas le temps de souffrir car une autre voiture ne put l’éviter et l’acheva.
Je ne m’arrĂȘtai pas pour regarder l’animal mort. Aussi, j’accĂ©lĂ©rai le pas, bousculant un peu tout le monde sur mon passage. D’ailleurs, j’entendis Ă©trangement un quidam me crier : « C’est bon, tu vas la voir, la fin de ton film !». Au coin de la rue, je longeai un square et aperçus un jeune garçon qui admirait la statue d’un gĂ©nĂ©ral de NapolĂ©on. Un dernier rond-point et j’étais arrivĂ©. Je traversai entre les voitures qui ne circulaient pas Ă  cause d’un bĂȘte accident. Avant de fermer la porte de l’immeuble, je crus voir entre deux autos garĂ©es, la femme en noir. J’eus Ă  l’esprit sa phrase : « Veux-tu voir la fin du film ? »
J’ai cherchĂ© partout sans trouver la cassette. Un rapide message me dĂ©concentra. C’était mon meilleur ami qui proposait de prendre un verre le soir. Je ne l’avais pas vu depuis longtemps, alors, j’acceptai. Je pris une douche et sortis le rejoindre. Il n’était pas seul dans le bar. Il Ă©tait avec sa copine du moment et une jeune femme brune, qu’il se dĂ©pĂȘcha de me prĂ©senter. Lucie Ă©tait trĂšs jolie malgrĂ© son air tristounet. Nous discutĂąmes longuement au grand bonheur de mon pote. J’appris qu’elle venait d’une ville portuaire, la mĂȘme que celle de la copine de mon pote. Elle me plaisait beaucoup et cela semblait rĂ©ciproque. Je ne sais plus comment la discussion dĂ©riva sur la religion mais elle expliqua que Sainte Lucie portait une couronne de bougies. DĂšs lors, je rĂ©agis en repensant Ă  la vidĂ©o : La mer, son lieu d’origine et sainte Lucie. J’eus du mal Ă  croire ce que je venais de rĂ©aliser ; la cassette semblait annoncer l’avenir. DerriĂšre la vitre, j’eus la sensation de voir cette femme aux cheveux noirs qui demandait si je voulais connaitre la fin du film.
Je quittai le groupe un peu avant une heure du matin. Devant mon domicile, je dĂ©couvris une ambulance. MalgrĂ© l’heure tardive, des voisins Ă©taient sortis regardant le vĂ©hicule. Une femme pleurait. « Rien de grave, j’espĂšre ? » demandai-je bĂȘtement Ă  ma voisine de palier. « La fille du troisiĂšme a tentĂ© de se suicider » murmura-t-elle. L’adolescente avait beaucoup d’affection pour ma voisine si bien qu’elle lui avait laissĂ© un message d’adieu aprĂšs s’ĂȘtre ouvert les veines dans la baignoire, pendant que ses parents dormaient. Encore une fois, je repensai Ă  la cassette. J’attendis avec ma voisine, cherchant Ă  rĂ©concilier le couple malheureux. Je les laissai aussi suivre l’ambulance, en espĂ©rant que la gamine s’en sorte. Il devait ĂȘtre plus de deux heures du matin passĂ© lorsque j’entrai chez moi. Tout Ă  coup, j’entendis : « Veux-tu connaitre la fin du film ? ». La femme en noir Ă©tait au bout du couloir. Elle me fixait du regard malgrĂ© les cheveux qui recouvraient son visage. La lumiĂšre s’éteignit brusquement, elle avait disparu quand je rallumai.
Deux jours passĂšrent avant de recevoir un appel de Lucie. Elle m’invita Ă  passer le weekend dans un manoir pour un jeu de rĂŽle. Nous avions cette passion commune. Quand la voiture s’arrĂȘta devant mon immeuble, je vis mon pote et sa copine en descendre pour fumer une cigarette. Je les rejoignis transportant un sac que je dĂ©posai dans le coffre. Mon pote conduisait pendant que j’occupai la place de passager. Quant aux filles, elles prirent leurs aises sur la banquette arriĂšre.
Je fus Ă©tonnĂ© de dĂ©couvrir le magnifique chĂąteau dans lequel nous allions jouer. Il se trouvait en Basse-Normandie du cĂŽtĂ© de Cabourg. AprĂšs avoir dĂ©posĂ© nos affaires, nous fĂ»mes invitĂ©s Ă  Ă©couter les rĂšgles du jeu. Il s’agissait d’un scĂ©nario Ă  la « Agatha Christie ». Nous avions un temps limitĂ© pour trouver le tueur. Autrement, l’un de nous serait zigouillĂ©. Nous tirĂąmes au sort nos rĂŽles, j’avais celui d’un petit notaire de province qu’on faisait chanter. Dans le jeu, j’avais Ă  la fois un mobile de meurtre mais je pouvais aussi ĂȘtre victime. Les Ă©liminĂ©s devaient vĂȘtir une bure pour les diffĂ©rencier. Plus tard, je compris qu’ils jouaient un nouveau rĂŽle.
Je partageais ma chambre avec Lucie. Il m’était difficile de refuser surtout que mon pote et sa copine voulaient rester ensemble. Je conclue qu’ils avaient manigancĂ© l’affaire. Toutefois, notre premiĂšre nuit fut amicale. Nous apprĂźmes Ă  nous connaitre et nous apprĂ©cier. Nous dormĂźmes dans le mĂȘme lit. Cependant, je me surpris Ă  me rĂ©veiller lovĂ© contre elle. Elle en sembla ravie lorsqu’elle me souhaita le bonjour.
Une partie du jeu eut lieu dans les jardins du manoir. Je suivis une piste m’éloignant vers un petit bois. C’est avant d’entrer dans la forĂȘt que j’entendis marcher et discuter. Plus loin, trois hommes en tenue signalant qu’ils Ă©taient Ă©liminĂ©s, avaient dĂ©cidĂ© de se promener en attendant leur rĂ©apparition dans le jeu. Je fus Ă©tonnĂ© de retrouver la tenue exacte de la cassette, des habits de moine avec une cagoule d’inquisiteur. Aussi, je dĂ©cidai de les suivre Ă  distance. Ils traversĂšrent le bois, marchant tranquillement. Soudain, un rĂąle dĂ©tourna mon attention. Je remarquai des mouvements derriĂšre un arbre. DĂšs lors, j’avançai et quelle fut ma surprise de voir mon pote et sa copine prendre leur pied en pleine forĂȘt. Leurs vĂȘtements gisaient Ă  mĂȘme le sol.
Me rappelant soudainement la cassette, je pris une direction qui ressemblait Ă  celle de la camĂ©ra. J’avançai sans rĂ©aliser que des flocons tombaient sur mes Ă©paules. Je marchai dĂ©couvrant au bout la fameuse falaise oĂč la femme Ă©tait tombĂ©e. J’approchai mais ne remarquai rien de particulier. Soudain, un vent surgit de nulle part et me poussa lĂ©gĂšrement, suffisamment pour que mon pied glisse. Je dĂ©valai la falaise comme une boule Ă  pleine vitesse. ArrivĂ© au sol, je sentis que ça n’allait pas. Et je m’évanouis en dĂ©couvrant la fracture ouverte de mon tibia.
Lorsque je me rĂ©veillai Ă  l’hĂŽpital, Lucie Ă©tait assise Ă  cĂŽtĂ© avec mon pote. Je dĂ©couvris ma mĂšre qui, inquiĂšte, traversa la moitiĂ© de la France pour me voir. J’avais Ă©tĂ© opĂ©rĂ©, la jambe en l’air, le bras droit plĂątrĂ© et un collier cervical autour du cou. Je prononçai quelques mots jusqu’à l’intervention d’une infirmiĂšre ; elle demanda de me laisser tranquille. DĂšs lors, je m’endormis mais un souffle me rĂ©veilla aussitĂŽt. Je regardai sur le plateau Ă  roulettes qui sert de table de repas et vis une cassette posĂ©e dessus. Une silhouette apparut derriĂšre la fenĂȘtre. Elle avait la forme d’une femme aux cheveux longs et noirs. Elle soupira quelques mots avant de s’évanouir : « Veux-tu connaitre la fin du film ? »
Alex@r60 – aoĂ»t 2021
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fools-of-wna · 3 years ago
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Nicknames (1) | Calla MegrezïżŒ
OCs belong to @anunluckyrabbit, @walpurga-nacht-academy/@girl-in-the-tower and @bakujho!
Yuuki Tsukino: Arctic hare
Rosalia Morgainne: Lemming
Blanche Dion: Snowshoe hare
Marcia Pyroeis: Wolverine
June Himalia: Great skua
Diana Arrow: Polar bear
Cassandra Delphine: Ermine
Agatha Voisin: Harp seal
Vita Dies: Snow fox
Yoru Crowley: Peregrine falcon
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mrsines · 2 months ago
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Destinée Ensorcelée
Chapitre 14 : Le prix final
⚝──⭒─⭑─⭒──⚝
Le sort les avait projetĂ©s dans un paysage lugubre et inquiĂ©tant. Le ciel Ă©tait d'un noir d'encre, striĂ© de brumes grisĂątres qui semblaient danser comme des ombres vivantes. Le sol sous leurs pieds Ă©tait froid et craquelĂ©, comme si la vie avait dĂ©sertĂ© ce lieu depuis des millĂ©naires. Aucun son ne rĂ©sonnait, pas mĂȘme un souffle de vent ou le cri d'une crĂ©ature. C'Ă©tait un silence oppressant, comme si le monde entier retenait son souffle.
Regina fit un pas en avant, plissant les yeux pour scruter les environs. « Alors c'est ça, le grand royaume de Hela ? Sérieusement ? On dirait une vieille scÚne de théùtre abandonnée. » Elle se retourna vers Gold avec un sourire sarcastique. « Je crois que tu as flippé pour rien. »
Gold fronça les sourcils, mais avant qu'il ne puisse répondre, un grondement sourd fit vibrer l'air autour d'eux. Le sol se mit à trembler légÚrement sous leurs pieds, et une fumée noire jaillit brusquement du sol, s'élevant comme une vague menaçante. Elle les enveloppa en un instant, froide et suffocante, rendant leur vision floue.
« GĂ©nial, vraiment gĂ©nial, » murmura Agatha d'un ton sec, avant d'ajouter avec un sourire narquois : « Merci, Regina, de nous avoir portĂ© l'Ɠil. »
Regina ouvrit la bouche pour rĂ©pliquer, mais avant qu'elle ne puisse prononcer un mot, la fumĂ©e noire se resserra autour d'eux, plus dense et oppressante. En un instant, ils disparurent du lieu oĂč ils se tenaient.
Quand la fumée se dissipa, chacun d'eux se retrouva isolé, enfermé dans une cellule étroite et sinistre. Les murs, faits de pierres noires luisantes, semblaient suinter une énergie sombre et glaciale. Une faible lumiÚre verdùtre émanait du plafond, éclairant à peine leur environnement.
Agatha regarda autour d'elle, frappant les barreaux de sa cellule. « Sérieusement ? Une prison ? Ils n'ont pas plus original ? »
Regina, dans la cellule voisine, posa ses mains sur les barreaux, son regard furieux. « C'est sĂ»rement une autre des brillantes idĂ©es de Gold ! » Elle tourna la tĂȘte pour essayer d'apercevoir les autres.
« Moi ? » rĂ©pondit Gold, dans une cellule Ă  quelques mĂštres, son ton sec. « Peut-ĂȘtre que si tu parlais moins, nous ne serions pas ici. »
Ivana, quant à elle, resta calme, analysant les détails de sa cellule. « Il doit y avoir un moyen de sortir d'ici. Rien n'est inviolable. »
Agatha se laissa tomber contre le mur, soupirant. « Génial, vraiment. La prochaine fois, on fait une croisiÚre plutÎt qu'un voyage au royaume des morts. »
Ivana regarda la scÚne devant elle, le visage empreint d'une lassitude palpable, avant de lùcher un soupir d'exaspération. Elle croisa les bras, scrutant les autres avec un mélange de frustration et de résignation.
« Je prĂ©fĂ©rerais ĂȘtre enfermĂ©e avec des scorpions plutĂŽt qu'avec vous trois rĂ©unis, » grogna-t-elle.
Regina, adossée nonchalamment contre les barreaux de sa cellule, arqua un sourcil et esquissa un sourire en coin. « Oh, on dirait que mademoiselle n'est pas de bonne humeur ce matin. »
Avant qu'Ivana ne rĂ©plique, Rumple intervint avec son ton mielleux habituel, une Ă©tincelle malicieuse dans le regard. « Peut-ĂȘtre que quelqu'un ici ne s'est pas bien occupĂ© d'elle cette nuit. » Il adressa un regard appuyĂ© Ă  Agatha, un sourire narquois sur les lĂšvres.
Agatha, qui jusque-là observait la scÚne avec une relative patience, se raidit immédiatement. Ses yeux lancÚrent des éclairs dans la direction de Rumple. « Tu ferais mieux de te taire, Rumple, avant que je ne te montre à quel point je peux m'occuper de toi. »
Ivana leva les mains comme pour calmer le jeu, mais son soupir s'Ă©chappa avant qu'elle ne puisse dire quoi que ce soit. Sans un mot, elle s'approcha du mur de sa cellule et y appuya doucement son front.
« Vous savez quoi ? Continuez. Allez-y. C'est pas comme si je pouvais m'Ă©chapper, » marmonna-t-elle avant de se cogner doucement la tĂȘte contre le mur. 
Une fois. Deux fois. Comme pour faire sortir les voix de sa tĂȘte.Regina Ă©clata de rire, clairement amusĂ©e. 
« Oh, Ivana, tu fais ma journée. Je te remercie de ce spectacle. »
Agatha, visiblement contrariée par les insinuations de Rumple, ignora Regina et s'approcha des barreaux. « Ivana, chérie, ignore-les. C'est pas bon pour ton sang-froid. »
« Mon sang-froid ? » rĂ©pliqua Ivana en tournant lĂ©gĂšrement la tĂȘte vers elle. « Tu veux dire celui que vous avez tous collectivement dĂ©truit ? Non, tout va trĂšs bien, Agatha. Parfait mĂȘme. »
Agatha esquissa un sourire en coin, amusée malgré elle. « Oh, tu es tellement mignonne quand tu es en colÚre. »
Ivana ferma les yeux, murmurant pour elle-mĂȘme : « Les scorpions. Je veux des scorpions. »
Rumple croisa les bras, l'air faussement innocent. « Voyons, Ivana, il faut apprendre à apprécier les bonnes conversations entre amis. »
« Amis ? » grogna Ivana en pivotant pour les regarder. « Si c'est ça vos définitions de l'amitié, je préfÚre encore un cercle de flammes. »
Regina haussa un sourcil et éclata d'un rire retenu. « Alors ça, c'était presque un compliment, venant de toi. »
Ivana grogna de plus belle et retourna s'appuyer contre le mur, visiblement résignée. Quant à Agatha, elle fixa Rumple avec un regard qui promettait des représailles à la premiÚre occasion.
Le silence s'installa, tendu mais teinté d'un certain amusement. Ivana, toujours adossée au mur, prenait de longues inspirations pour éviter de perdre définitivement patience. Agatha, de son cÎté, ne quittait pas Rumple des yeux, comme si elle calculait le moment parfait pour lui rendre la monnaie de sa piÚce.
Regina, qui semblait se délecter du chaos ambiant, rompit finalement le silence. « Alors, Ivana, dis-nous... qu'est-ce qui est pire ? Ma compagnie ou celle de Rumple ? »
Ivana se tourna lentement vers elle, une lueur d'irritation dans le regard. « HonnĂȘtement ? Vous ĂȘtes Ă  Ă©galitĂ©. FĂ©licitations, c'est un exploit. »
Regina fit mine d'ĂȘtre profondĂ©ment offensĂ©e, portant une main Ă  son cƓur. « AĂŻe. Tu sais vraiment comment flatter une femme, toi. »
Rumple, visiblement amusĂ©, reprit la parole. « Voyons, Ivana, tu devrais ĂȘtre plus reconnaissante. AprĂšs tout, sans nous, tu n'aurais pas cette charmante ambiance de rĂ©union de famille. »
Ivana leva les yeux au ciel et se cogna une nouvelle fois doucement la tĂȘte contre le mur. « Si quelqu'un a une idĂ©e brillante pour qu'on sorte d'ici, je suis toute ouĂŻe. Sinon, je vous en prie, continuez de parler. Je suis sĂ»re que je finirai par m'assommer. »
Agatha, un sourire en coin, s'approcha des barreaux de sa propre cellule. 
« Hé, » appela doucement Agatha, sa voix adoucie par une pointe de tendresse. « Tu sais qu'on va s'en sortir, non ? Ensemble. »
Ivana tourna la tĂȘte vers elle, ses yeux rencontrant ceux d'Agatha Ă  travers les barreaux. Elle tenta de garder son masque d'agacement, mais la douceur dans le regard d'Agatha l'Ă©branla lĂ©gĂšrement.
« Tu dis ça comme si c'était une certitude, » répliqua-t-elle, sa voix un peu plus faible qu'elle ne l'aurait voulu.
Agatha sourit doucement, un sourire qui ne lui était réservé qu'à elle. « Parce que c'en est une. Je crois en toi, Ivana. Je crois en nous. »
Regina, qui avait observĂ© la scĂšne avec un mĂ©lange d'amusement et de scepticisme, leva soudain les yeux au ciel. « Bon sang, vous deux. C'est adorable, vraiment. Mais on est dans le royaume des morts, pas dans une comĂ©die romantique. Vous ĂȘtes adorables. C'est presque dĂ©goĂ»tant. »
Agatha haussa un sourcil et se tourna vers Regina, croisant les bras. « Et toi, qu'est-ce que tu ferais si tu étais enfermée ici avec quelqu'un que tu aimes ? Oh, attends... c'est vrai, tu n'as personne. »
Le sourire narquois de Regina vacilla un instant, mais elle récupéra rapidement. « Touché, mais pas coulé. »
Rumple applaudit doucement, l'air faussement impressionné. « Bravo, Agatha. Tu viens de prouver que l'amour rend vraiment les gens insupportables. »
Ivana, exaspĂ©rĂ©e, se tourna vers eux tous, levant les bras. « SĂ©rieusement, vous trois ĂȘtes comme un trio infernal. La prochaine fois, je fais Ă©quipe avec un escargot. Ce sera plus rapide, et beaucoup moins agaçant. »
Agatha ne put s'empĂȘcher de sourire davantage, amusĂ©e par la colĂšre d'Ivana. Elle observa sa compagne quelques instants, puis murmura doucement : 
« Tu es magnifique quand tu es en colÚre, tu sais ça ? »
Ivana la fixa, l'expression mi-irritée, mi-amusée. « Agatha, je t'aime, mais si tu ne m'aides pas à sortir de là tout de suite, je vais t'enfermer dans une cellule avec eux la prochaine fois. »
Agatha éclata de rire, un son clair et chaleureux qui résonna dans la piÚce sombre. « TrÚs bien, chérie. Mais on sait tous que tu finirais par venir me chercher. »
Ivana grogna Ă  nouveau, mais cette fois, un sourire discret s'esquissa sur ses lĂšvres. MĂȘme dans cette situation absurde, il Ă©tait impossible de rester en colĂšre contre Agatha trop longtemps.
Alors que les échanges continuaient, une présence oppressante envahit la piÚce, faisant taire tout le monde. Une brume verte ondula dans l'air, et un froid glacial s'installa, forçant chacun à frissonner. Puis, une silhouette élégante, imposante, et auréolée d'une aura sombre, apparut devant leurs cellules. Héla, majestueuse et terrifiante, leur faisait face.
Son regard acéré balaya l'assemblée, s'attardant sur chacun d'eux. Sa voix, grave et teintée de mélancolie, résonna dans l'espace confiné.
« Ainsi, vous osez pénétrer mon royaume pour récupérer ma fille ? »
Rumple s'approcha des barreaux de sa cellule, la colÚre dans ses yeux dépassant sa peur. « Elle n'est pas ta fille ! Tu l'as abandonnée, comme tu abandonnes tout ce que tu touches ! »
HĂ©la plissa lĂ©gĂšrement les yeux, son visage restant pourtant impassible. « Je ne l'ai pas abandonnĂ©e, Rumple. Je l'ai envoyĂ©e dans un monde oĂč elle aurait une chance d'ĂȘtre heureuse, loin des tĂ©nĂšbres de ce royaume. Crois-moi, je l'ai aimĂ©e plus que ma propre vie. »
« Alors pourquoi est-elle morte ? » répliqua Rumple, sa voix grondante.
Héla ferma briÚvement les yeux, une douleur sincÚre traversant son visage. « Parce que je n'ai pas su la protéger. » Elle ouvrit les yeux, un éclat de détermination remplaçant sa tristesse. « Et c'est précisément pour cela que je suis ici. Je vais la ramener, quoi qu'il m'en coûte. »
Ivana, qui Ă©tait restĂ©e silencieuse jusque-lĂ , s'avança vers les barreaux de sa propre cellule. « On veut la mĂȘme chose, » dĂ©clara-t-elle fermement, ses yeux plantĂ©s dans ceux d'HĂ©la. « On veut tous la sauver. Ce n'est pas toi contre nous. C'est toi avec nous. »
Héla la fixa, son expression indéchiffrable. Puis, lentement, un sourire fin se dessina sur ses lÚvres. « Si seulement c'était si simple. »
Agatha, qui observait attentivement, fronça les sourcils. « Et pourquoi pas ? On veut tous la mĂȘme chose. LibĂšre-nous et travaillons ensemble. »
HĂ©la secoua doucement la tĂȘte, un soupir s'Ă©chappant de ses lĂšvres. « Sauver une Ăąme, surtout une Ăąme comme celle de ma fille, n'est pas un acte qui peut ĂȘtre accompli Ă  la lĂ©gĂšre. Vous devez prouver que vous en ĂȘtes dignes. »
Regina croisa les bras, son ton empreint de scepticisme. « Et comment exactement ? En jouant à tes petits jeux ? »
Héla lui adressa un regard perçant. « Vous affronterez des épreuves. Chacune conçue pour tester votre force, votre loyauté, et votre détermination. »
Ivana arqua un sourcil. « Et si on échoue ? »
HĂ©la sourit, mais il n'y avait rien de chaleureux dans cette expression. « Alors, vous resterez ici. À jamais. »
Un silence glacĂ© tomba sur le groupe. Agatha jeta un coup d'Ɠil Ă  Ivana, puis Ă  Regina, avant de murmurer : « Ça promet. »
Ivana soupira profondément et se passa une main sur le visage. « Génial. Des épreuves. Parce que notre vie n'était pas déjà assez compliquée. »
Ivana soupira longuement, croisant les bras avec exaspération. « Je suis déjà restée enfermée ici avec le trio infernal. J'ai fait preuve de patience. Je n'ai tué ni Regina ni Rumple. Franchement, je mérite une médaille. »
Agatha ne put s'empĂȘcher de rire doucement, son regard amusĂ© glissant vers sa compagne. « Pas mal pour quelqu'un qui, il y a une heure, menaçait de nous ligoter tous pour avoir la paix. »
Regina leva un sourcil, un sourire narquois Ă©tirant ses lĂšvres. « Oh, vraiment ? Je ne savais pas que j'Ă©tais une telle Ă©preuve. Peut-ĂȘtre que tu devrais te poser des questions sur ta tolĂ©rance, Ivana. »
Rumple, dans son coin, rĂ©pliqua sĂšchement mais sans animositĂ©. « Vous devriez peut-ĂȘtre remercier ma sagesse infinie. Si je n'Ă©tais pas ici, croyez-moi, vous seriez dĂ©jĂ  en train de vous entre-dĂ©chirer. »
Ivana roula des yeux, puis fixa Regina et Rumple tour Ă  tour. « C'est ça. Si quelqu'un mĂ©rite des remerciements, c'est Agatha pour m'avoir empĂȘchĂ©e de vous Ă©trangler dans votre sommeil. »
Regina, visiblement amusĂ©e par la conversation, lança alors une remarque Ă  la limite du filtre. « Peut-ĂȘtre que si tu Ă©tais plus occupĂ©e la nuit, tu n'aurais pas toute cette frustration Ă  dĂ©charger sur nous. »
Agatha, instantanĂ©ment, tourna la tĂȘte vers Regina avec un regard fulgurant. « Regina, je te conseille de surveiller ton langage. Vraiment. »
Le silence fut brisĂ© par un Ă©clat de rire provenant d'HĂ©la, qui observait la scĂšne avec un sourire en coin. Elle croisa les bras, son regard pĂ©tillant de malice. « Vous me faites rire, tous. Mais, Ivana, chĂ©rie... » Elle s'approcha lĂ©gĂšrement, inclinant la tĂȘte d'un air faussement dĂ©solĂ©. « Si tu veux parler de patience, sache que j'ai Ă©tĂ© en couple avec Rumple. Alors, crois-moi, je sais exactement ce que c'est que d'endurer. »
Agatha éclata d'un rire franc, tandis qu'Ivana écarquillait légÚrement les yeux, son expression un mélange d'incrédulité et d'amusement.
« Attendez, quoi ? » finit par lùcher Ivana.
Rumple, visiblement agacé, réagit d'un ton brusque. « Ce genre de commentaire est totalement inutile, Héla. »
HĂ©la haussa un sourcil, le sourire toujours aux lĂšvres. « Inutile ? Peut-ĂȘtre. Mais ça reste vrai. Et honnĂȘtement, ça rend tout ça beaucoup plus amusant. »
Ivana soupira à nouveau, posant une main sur son visage. « Génial. Non seulement on doit passer des épreuves, mais en plus, on a droit à des confessions dignes d'une télé-réalité. »
Héla claqua des doigts, attirant leur attention. « Bien, maintenant que tout le monde s'est exprimé... Il est temps de voir si vous méritez réellement de repartir avec ce que vous cherchez. »
Avant que quiconque ne puisse répliquer, une fumée noire les enveloppa, les séparant instantanément.
☆○o。  。o○☆
Regina se rĂ©veilla dans une piĂšce sombre, froide et oppressante. Le dĂ©cor ressemblait Ă©trangement Ă  son ancienne salle du trĂŽne dans la ForĂȘt EnchantĂ©e, mais les couleurs y Ă©taient plus sombres, presque suffocantes, et les murs semblaient respirer de l'Ă©nergie malĂ©fique.
Assise sur le trĂŽne, avec un sourire cruel, se trouvait la MĂ©chante Reine, sa partie malĂ©fique. Regina se figea en voyant ce reflet vivant de son passĂ©, vĂȘtu de la robe noire qu'elle portait autrefois, un sceptre scintillant de magie noire en main.
« Eh bien, bien, bien. » La Méchante Reine applaudit lentement, son sourire glacial. « Regarde qui a osé revenir dans les ombres. La reine repentie, la petite héroïne de Storybrooke, la reine sans royaume... »
Regina croisa les bras, se tenant droite malgré le poids des mots. « Je n'ai pas besoin de toi pour me rappeler qui j'étais. »
« Oh, mais je ne suis pas là pour te rappeler qui tu étais. Je suis ici pour te montrer ce que tu as abandonné, » ricana la Méchante Reine en se levant. « Tout ce pouvoir, toute cette force, sacrifiés pour quoi ? Une illusion de rédemption ? »
Regina détourna le regard, refusant de montrer la moindre faiblesse. « J'ai trouvé autre chose. Quelque chose que tu n'as jamais compris : l'amour, la famille, la paix intérieure. »
La MĂ©chante Reine Ă©clata d'un rire glacial. « La paix intĂ©rieure ? Oh, chĂ©rie, tu peux te mentir autant que tu veux, mais on sait toutes les deux que les tĂ©nĂšbres dans ton cƓur ne disparaĂźtront jamais complĂštement. »
Soudain, une lumiÚre vive illumina la piÚce, et au centre apparut une silhouette familiÚre : Henry Sr., son pÚre. Il était agenouillé, les mains liées, le visage empreint de douleur et d'incompréhension. Regina sentit un poids écrasant sur sa poitrine en le voyant.
« PÚre ? » murmura-t-elle en s'approchant de lui, mais la Méchante Reine s'interposa.
« Pas si vite, ma douce. Voici l'épreuve : tu peux le sauver, lui redonner la vie et effacer ton crime. Mais pour cela, tu dois m'embrasser. Embrasser ton vrai moi, reprendre le sceptre, redevenir... moi. »
Regina sentit la panique monter. « Et si je refuse ? »
La Méchante Reine sourit, dévoilant des dents blanches et acérées. « Alors son ùme restera enfermée ici pour l'éternité, hurlant dans les ténÚbres. »
Un silence oppressant s'installa. Regina fixa son pĂšre, puis son propre reflet malĂ©fique. Chaque fibre de son ĂȘtre criait de ne pas cĂ©der, mais le poids de la culpabilitĂ© pesait lourd.
« Ce choix est simple, Regina, » ajouta la MĂ©chante Reine en tournant autour d'elle. « Tu regagnes tout ce que tu as perdu : pouvoir, vengeance, contrĂŽle. Et en Ă©change, tu sauves ton pĂšre. N'est-ce pas ce que tu veux ? Ne pas ĂȘtre une faible hĂ©roĂŻne, mais une reine ? »
Regina ferma les yeux, des larmes silencieuses roulant sur ses joues. Elle entendit la voix douce de son pÚre résonner. « Ma fille, tu as fait un long chemin. Tu n'as plus besoin de ce pouvoir pour réparer le passé. Je suis fier de toi, quoi que tu choisisses. »
Inspirant profondément, Regina ouvrit les yeux, ses pupilles brûlant de détermination. Elle se tourna vers la Méchante Reine. « Tu ne me possÚdes plus. Je suis plus forte que toi. Et je trouverai une autre façon de le sauver. Mais jamais, jamais, je ne redeviendrai toi. »
La Méchante Reine rugit de frustration, et la piÚce commença à s'effondrer autour d'eux. Henry Sr. sourit doucement avant de disparaßtre dans un nuage de lumiÚre, emportant avec lui un éclat d'espoir.
Regina se retrouva seule, respirant difficilement. Les tĂ©nĂšbres s'Ă©taient dissipĂ©es, et malgrĂ© la douleur de l'Ă©preuve, elle sentit un poids se lever. Elle avait choisi le chemin le plus difficile, mais elle Ă©tait prĂȘte Ă  affronter les consĂ©quences.
Regina se tenait dans la piĂšce dĂ©vastĂ©e, les dĂ©combres tombant autour d'elle comme les vestiges de son passĂ©. Son cƓur battait fort, l'adrĂ©naline de l'Ă©preuve encore prĂ©sente en elle. Les tĂ©nĂšbres avaient disparu, mais l'Ă©cho de la MĂ©chante Reine rĂ©sonnait encore dans son esprit. Elle savait que sa victoire sur elle-mĂȘme ne signifiait pas la fin de sa bataille intĂ©rieure. Mais au moins, elle Ă©tait libre, libre de ses choix et de son destin.
C'est alors qu'une présence apparut dans l'ombre des ruines. Héla, majestueuse et impassible, se materialisa dans un nuage de brume verte. Ses yeux d'un vert intense se posÚrent sur Regina, comme si elle observait la profondeur de son ùme.
« Vous avez fait un choix difficile, » dit-elle d'une voix calme, mais autoritaire. « Et pourtant, vous avez réussi. »
Regina tourna son regard vers HĂ©la, un mĂ©lange de fatigue et de dĂ©termination dans les yeux. Elle avait tout risquĂ© pour sauver son pĂšre, pour s'affirmer, mais aussi pour accepter la part d'elle-mĂȘme qu'elle avait tant de fois cherchĂ©e Ă  fuir.
 « C'était le seul choix possible, » répondit-elle avec une conviction tranquille. « Je ne pouvais pas redevenir ce que j'étais. »
HĂ©la la regarda longuement, ses lĂšvres esquissant un lĂ©ger sourire. « C'est ce que je pensais. Vous avez prouvĂ© que vous ĂȘtes plus forte que vous ne l'imaginiez. Vous avez renoncĂ© Ă  l'appel du pouvoir pour protĂ©ger ce qui vous est cher. »
Regina sentit un frisson courir dans son dos, une Ă©motion qu'elle n'avait pas anticipĂ©e : de la fiertĂ©, mais aussi une forme de gratitude envers elle-mĂȘme, une reconnaissance pour avoir survĂ©cu Ă  son propre combat.
« Vous ĂȘtes digne, » dit HĂ©la, ses yeux brillant d'une lueur approbatrice. « Vous avez passĂ© l'Ă©preuve. »
Regina se sentit soudainement plus légÚre, comme si un poids invisible venait de se soulever. « Merci... » murmura-t-elle.
HĂ©la s'avança lentement, son regard toujours fixĂ© sur elle. « Vous avez prouvĂ© que vous Ă©tiez plus que l'hĂ©ritiĂšre du pouvoir. Vous avez prouvĂ© que la rĂ©demption est possible, mĂȘme pour ceux qui ont Ă©tĂ© engloutis par les tĂ©nĂšbres. »
Regina se redressa, un léger sourire se formant sur ses lÚvres. « Ce n'était pas pour la rédemption que je l'ai fait, mais pour ceux que j'aime. »
Un silence s'installa entre elles, et HĂ©la, dans une derniĂšre caresse de son pouvoir, fit apparaĂźtre une porte lumineuse, flottant juste devant Regina. « Vous avez choisi le bon chemin. Vous ĂȘtes prĂȘte. »
Regina hocha la tĂȘte, sachant que son voyage n'Ă©tait pas encore terminĂ©. Il y avait encore tant Ă  rĂ©parer, tant Ă  dĂ©couvrir sur elle-mĂȘme, mais elle se sentait prĂȘte Ă  affronter ce qui viendrait ensuite. Elle s'approcha de la porte lumineuse, ses pas dĂ©terminĂ©s, et avant de la franchir, elle se tourna une derniĂšre fois vers HĂ©la.
« Merci. »
Et avec un dernier regard d'approbation, Héla s'effaça dans les ténÚbres, laissant Regina avancer vers la lumiÚre.
☆○o。  。o○☆
Agatha se tenait devant une porte immense, une porte mystérieuse qui semblait ne mener nulle part. L'air autour d'elle était lourd, rempli de tension, comme si l'univers tout entier attendait sa décision. De chaque cÎté de la porte, deux visions s'offraient à elle.
D'un cĂŽtĂ©, un monde oĂč elle avait un contrĂŽle absolu. Elle serait reine de cet univers, dictant les rĂšgles, imposant sa volontĂ© sur chaque crĂ©ature vivante. Tout serait Ă  sa mesure, chaque geste, chaque mouvement soumis Ă  son pouvoir. Mais alors qu'elle contemplait cette rĂ©alitĂ©, elle ressentait une profonde solitude. Elle Ă©tait seule. L'amour, les amis, la famille — tout cela avait disparu dans cette version de l'avenir. Aucun lien humain, aucune chaleur, aucune affection. Elle serait une souveraine, mais une souveraine sans cƓur.
De l'autre cĂŽtĂ© de la porte, un monde tout aussi sĂ©duisant. Un monde oĂč elle n'avait aucun contrĂŽle. OĂč les choses se dĂ©roulaient sans sa permission, oĂč la magie et le pouvoir lui Ă©chappaient. Mais en contrepartie, elle Ă©tait entourĂ©e de ceux qu'elle aimait, des gens qui l'aimaient en retour. Elle pourrait se retrouver avec ceux qu'elle avait toujours cherchĂ© Ă  protĂ©ger, se retrouver dans un monde oĂč les relations humaines avaient plus de valeur que la domination. OĂč les rires, les sourires et les Ă©treintes Ă©taient plus importants que la conquĂȘte du pouvoir.
Agatha ferma les yeux, ses pensĂ©es tourbillonnant dans sa tĂȘte. Elle savait, au fond d'elle-mĂȘme, que la dĂ©cision qu'elle allait prendre changerait tout. Elle ne pouvait pas avoir les deux. Si elle choisissait le pouvoir, elle perdrait tout ce qu'elle avait cherchĂ© Ă  protĂ©ger. Si elle choisissait l'amour, elle perdrait sa place en tant que maĂźtresse de son propre destin.
Elle pensa Ă  Ivana, Ă  leur relation fragile mais sincĂšre. Elle pensa Ă  la famille qu'elle avait laissĂ©e derriĂšre elle, Ă  l'humanitĂ© qu'elle avait sacrifiĂ©e pour s'Ă©lever. Et pourtant, Ă  cet instant prĂ©cis, un Ă©lan d'amour traversa son cƓur. Elle avait vu dans les yeux d'Ivana et des autres qu'il y avait plus que de la magie, plus que du pouvoir — il y avait des liens indestructibles. Des liens qu'elle n'aurait jamais trouvĂ©s dans la solitude de sa domination.
Les larmes aux yeux, Agatha se tourna vers la porte. Elle savait ce qu'elle devait faire. L'illusion du pouvoir n'était rien comparée à l'amour véritable.
Elle posa la main sur la poignĂ©e et se rĂ©solut Ă  choisir. "Je choisis l'amour", murmura-t-elle, plus Ă  elle-mĂȘme qu'Ă  qui que ce soit. Elle savait que le chemin ne serait pas facile, mais au moins, elle ne serait pas seule. Elle l'espĂ©rait.
Agatha se tenait lĂ , face Ă  la porte, les mains tremblantes mais dĂ©terminĂ©es. Elle avait pris sa dĂ©cision. Elle savait que ce choix allait tout changer, que ce n'Ă©tait pas un chemin facile, mais elle sentait au fond d'elle que c'Ă©tait ce qu'elle devait faire. Ce n'Ă©tait pas la quĂȘte du pouvoir qui la dĂ©finirait, mais sa capacitĂ© Ă  choisir l'amour, Ă  accepter la vulnĂ©rabilitĂ©, Ă  vivre entourĂ©e des personnes qu'elle chĂ©rissait.
Soudain, la porte s'ouvrit doucement. Un murmure dans l'air attira son attention. Elle tourna lentement la tĂȘte et aperçut une silhouette familiĂšre se dĂ©tacher dans l'obscuritĂ©.
Héla apparut, sa silhouette imposante et presque irréelle dans l'atmosphÚre, ses yeux perçants fixant Agatha. Elle s'avança d'un pas sûr, son regard perçant qui semblait sonder son ùme.
« Tu l'as fait. Tu l'as réussi, Agatha. » La voix d'Héla résonna dans l'air comme un écho, pleine de gravité mais aussi d'une forme de respect inattendu.
Agatha se redressa, ses mains toujours légÚrement tremblantes, mais un léger sourire apparut sur son visage. Elle savait qu'Héla l'observait attentivement, mais ce qui la surprit le plus, c'était la douceur dans les mots de la déesse. Héla était rarement pleine de compliments, mais là, quelque chose dans sa voix trahissait une certaine admiration.
« Je suis surprise, » répondit Agatha, la voix calme mais pleine d'émotion. « Je pensais que ce serait beaucoup plus difficile de laisser tout ça derriÚre moi. »
Héla s'approcha d'Agatha, un sourire presque imperceptible effleurant ses lÚvres. « Ce n'est pas facile pour quelqu'un comme toi. Mais tu as réussi, tout comme Regina l'a fait avant toi. Tu as trouvé ce qui compte vraiment. »
Agatha ne savait pas si elle devait ĂȘtre flattĂ©e ou si elle se sentait encore plus perdue. Elle avait toujours cru que le pouvoir Ă©tait la clĂ© de tout. Mais, face Ă  l'Ă©treinte silencieuse de la vĂ©ritĂ©, elle savait maintenant que la vĂ©ritable force rĂ©sidait dans la capacitĂ© Ă  laisser aller, Ă  aimer, Ă  se laisser vulnĂ©rabiliser sans perdre de vue ce qui compte rĂ©ellement.
Elle fixa HĂ©la, ressentant une Ă©trange forme de sĂ©rĂ©nitĂ© dans la prĂ©sence de cette dĂ©esse qui avait elle-mĂȘme connu tant de luttes.
« Et toi, » commença Agatha, « tu crois que ce sera assez pour tout effacer, pour réparer ce qui est brisé ? »
Héla se tenait devant elle, ses yeux sombres et insondables. « Il n'y a pas de retour en arriÚre, Agatha. Mais il y a toujours un chemin à suivre, si tu choisis de t'engager pleinement dans ce que tu veux vraiment. Et ce que tu veux, tu l'as déjà choisi. »
Agatha se tourna alors lĂ©gĂšrement, observant le vide autour d'elle. Puis, avec une dĂ©termination nouvelle, elle hocha la tĂȘte.
« Alors, je vais m'engager, » dit-elle. 
Héla acquiesça lentement, un sourire en coin, comme si elle savait déjà que cette décision allait marquer le début de quelque chose de plus grand pour Agatha.
« Je suis contente que tu aies trouvé ta voie, Agatha. Tu l'as méritée. » Héla tourna les talons et se dirigea vers la sortie, mais avant de partir, elle se tourna une derniÚre fois. « Tu as réussi, comme Regina. Tu as prouvé que tu étais capable de plus. »
Et avec ces mots, elle disparut dans l'ombre, laissant Agatha seule, mais plus forte que jamais, prĂȘte Ă  affronter son avenir, enfin libre du poids de ses anciennes ambitions.
☆○o。  。o○☆
Rumple se tenait dans une piĂšce sombre, la dague du TĂ©nĂ©breux toujours dans sa main. Chaque fibre de son ĂȘtre se rebellait contre l'idĂ©e de s'en sĂ©parer, contre l'idĂ©e de perdre le pouvoir qui lui avait permis de tout contrĂŽler, de tout manipuler. Mais alors qu'il contemplait la lame, une silhouette familiĂšre apparut devant lui. Il la reconnaĂźt immĂ©diatement : son fils, Baelfire.
Baelfire le regardait, une douleur évidente dans ses yeux, mais aussi une sorte de détermination. Il s'avança doucement, son regard ne quittant pas celui de Rumple.
 "Tu as tout sacrifiĂ© pour ce pouvoir", dit-il, sa voix remplie de tristesse. "Tu as tout perdu. Et maintenant, tu es prĂȘt Ă  tout sacrifier Ă  nouveau ?"
Rumple sentit son cƓur se serrer. Baelfire avait raison. Le pouvoir, qu'il avait si longtemps dĂ©sirĂ©, l'avait conduit Ă  perdre tout ce qui comptait pour lui. Sa famille. Son fils. Et maintenant, Belle. Il se demandait s'il Ă©tait prĂȘt Ă  faire le sacrifice ultime.
Baelfire leva une main, désignant la dague. "Si tu veux sauver Belle, tu dois choisir. Soit tu détruis cette dague et renonces à ton pouvoir, soit tu perds à jamais celle que tu aimes."
Le silence s'installa entre eux, lourd et pesant. Rumple savait qu'il était à un carrefour. D'un cÎté, la dague représentait tout ce qu'il avait connu, tout ce qui lui avait donné la force de survivre. De l'autre, il y avait Belle, la femme qu'il aimait plus que tout. Mais pouvait-il vraiment renoncer à ce pouvoir pour elle ? Avait-il la force de le faire ?
Les mots de Baelfire rĂ©sonnaient dans sa tĂȘte. "Prouve-le, pĂšre. Prouve que tu as changĂ©. Prouve que tu es prĂȘt Ă  faire ce sacrifice."
Rumple leva les yeux vers la dague, son poing serrĂ© autour de la poignĂ©e. Il pouvait sentir la magie de la dague pulser, l'appel du pouvoir qui ne voulait pas le laisser partir. Mais alors, il pensa Ă  Belle. À tout ce qu'il avait fait pour elle, Ă  tout ce qu'il Ă©tait prĂȘt Ă  sacrifier pour la sauver.
Avec un soupir lourd, Rumple leva la dague au-dessus de sa tĂȘte. Il savait ce qu'il devait faire. Il n'Ă©tait pas encore sĂ»r qu'il en avait la force, mais il savait qu'il devait essayer.
"Je choisis de te sauver, Belle", murmura-t-il. 
Et dans un geste final, il brisa la dague, dĂ©truisant ainsi une partie de lui-mĂȘme, mais ouvrant la porte Ă  la possibilitĂ© de retrouver l'amour qu'il avait presque perdu Ă  tout jamais.
Alors que la dague se brisait en morceaux sous ses mains, une vague de soulagement envahit Rumple. Il savait qu'il venait de faire quelque chose qu'il n'aurait jamais cru possible : il venait de renoncer Ă  son pouvoir pour sauver celle qu'il aimait. Avant mĂȘme qu'il ne puisse pleinement rĂ©aliser la portĂ©e de son choix, une ombre se forma devant lui, et HĂ©la fit son entrĂ©e, ses yeux brillants d'une lueur malicieuse.
Elle le regarda, un sourire curieux sur ses lÚvres. "Alors, tu as finalement fait le choix, Gold. Un choix que je n'aurais pas cru que tu ferais. C'est Belle qui te tient vraiment." Elle s'approcha, son regard passant de la dague brisée aux yeux de Rumple. "Je dois admettre que je suis surprise. Je ne pensais pas que tu avais encore cette capacité en toi."
Rumple se redressa lentement, sentant un mĂ©lange d'Ă©motions en lui. "Tu n'es pas la seule Ă  ĂȘtre surprise, Hela", rĂ©pondit-il, une lueur de dĂ©fi dans ses yeux. "Je suppose qu'il est encore possible de changer, mĂȘme pour quelqu'un comme moi."
HĂ©la hocha la tĂȘte, un sourire qui frĂŽlait la moquerie. "C'est bien. Tu as choisi l'amour, mais ne pense pas que tout est aussi simple. Il y a toujours un prix Ă  payer." Elle marqua une pause, puis ajouta en le taquinant : "Mais bon, si tu veux vraiment jouer le hĂ©ros, tu devras me prouver que tu peux tenir ta parole, Rumple."
Il la fixa intensément, un éclat de défi dans les yeux. "Ne t'inquiÚte pas, Hela, je suis tout à fait capable de tenir ma parole."
Elle le dĂ©visagea un moment, avant de sourire d'un air satisfait. "Bien. C'est rare de voir quelqu'un faire un tel sacrifice pour l'amour. Je suppose que tu mĂ©rites un peu de crĂ©dit." Puis, en un clin d'Ɠil, elle le toisa de haut. "Mais ne crois pas que je vais te laisser partir sans un petit pique. Rappelle-toi, tu n'es plus celui que tu Ă©tais, et tu dois apprendre Ă  vivre avec ça. C'est plus difficile que tu ne le crois."
Rumple, toujours aussi fier et un peu agacé, répondit avec un sourire sarcastique. "Je m'en sortirai. Comme je l'ai toujours fait. Mais toi, Hela, tu m'as toujours sous-estimé. Ce n'est pas un jeu que tu peux contrÎler à ton rythme."
HĂ©la Ă©clata de rire, un rire de dĂ©fi, mais aussi un peu de respect. "Peut-ĂȘtre que tu as raison, Gold. Mais tu sais, j'aime voir ceux qui, comme toi, croient avoir tout compris finir par se rendre compte qu'ils ne maĂźtrisent rien."
Elle le fixa une derniÚre fois, ses yeux pétillant de malice. "Mais pour l'instant, je vais te laisser tranquille. J'ai déjà vu bien plus que ce à quoi je m'attendais de ta part. Mais n'oublie pas, le chemin que tu as choisi n'est pas sans sacrifices." 
Et avant qu'il ne puisse répondre, elle se tourna et disparut dans les ombres, comme si elle n'était jamais apparue.
Rumple resta lĂ  un moment, les morceaux de la dague brisĂ©e Ă  ses pieds. Il avait fait le bon choix, mais il savait que les dĂ©fis ne faisaient que commencer. Mais pour la premiĂšre fois depuis longtemps, il se sentait prĂȘt Ă  les affronter. Et, plus important encore, il savait que Belle Ă©tait l'Ă©lĂ©ment qui le rendait vraiment humain, et il Ă©tait prĂȘt Ă  tout pour la protĂ©ger.
☆○o。  。o○☆
Ivana se tenait seule, dans l'obscuritĂ© d'une piĂšce qu'elle ne reconnaissait pas. Autour d'elle, des ombres dansaient comme des spectres, et une lourde sensation de malaise s'empara d'elle. Elle ferma les yeux un instant, essayant de retrouver son calme, mais lorsque ses paupiĂšres s'ouvrirent Ă  nouveau, elle ne se trouvait plus dans l'espace familier qu'elle avait connu. À la place, un paysage apocalyptique se dĂ©ployait devant elle, un monde dĂ©vastĂ©, comme si tout avait Ă©tĂ© rĂ©duit en cendres.
Le vent soufflait avec une violence inouĂŻe, emportant des morceaux d'immeubles, des dĂ©bris de ce qui semblait ĂȘtre un ancien monde. Un sol fissurĂ©, presque incandescent, recouvrait la terre, crĂ©ant une ambiance de fin du monde. Ivana se tourna autour, cherchant Ă  comprendre ce qui se passait, mais chaque direction qu'elle prenait la conduisait au mĂȘme spectacle de destruction.
Puis, une silhouette se dessina Ă  l'horizon. Ivana s'Ă©lança vers elle, espĂ©rant apercevoir une personne familiĂšre, quelqu'un qu'elle pourrait sauver. Lorsqu'elle s'approcha, la silhouette se rĂ©vĂ©la ĂȘtre celle de la personne qu'elle aimait le plus, un ĂȘtre cher qu'elle avait toujours protĂ©gĂ©. Mais ce qu'elle vit la fit s'arrĂȘter net dans son Ă©lan.
La personne Ă©tait lĂ , figĂ©e dans une expression de souffrance intense, une blessure mortelle Ă  la poitrine. Son regard Ă©tait vide, comme si la vie elle-mĂȘme l'avait quittĂ©. Une douleur profonde se saisit du cƓur d'Ivana. Elle voulait courir vers cette personne, la sauver, mais chaque pas semblait plus lourd que le prĂ©cĂ©dent, et une force invisible la retenait.
Une voix familiĂšre rĂ©sonna dans l'air, glaciale, lointaine, mais pourtant si proche. Une illusion, une projection de son propre esprit, peut-ĂȘtre, mais la voix de son propre doute.
"Tu vois ce que ton pouvoir a fait ?" La voix résonna, pleine de mépris. "C'est toi qui as causé cela. Tu n'as pas su contrÎler ce que tu étais. Tu as détruit tout ce que tu aimais."
Ivana tenta de crier, de se libérer, mais aucun son ne sortit de sa bouche. Elle se baissa auprÚs de la personne qu'elle aimait, les mains tremblantes, impuissantes. Un souffle lourd monta de sa poitrine, une sensation de culpabilité écrasante la paralysant.
Elle ferma les yeux un instant, une vague de chaleur passant dans tout son corps. Quand elle les ouvrit Ă  nouveau, la scĂšne changea. Elle se retrouvait cette fois dans une piĂšce sombre, oĂč seule une faible lumiĂšre Ă©manait d'un objet posĂ© sur une table au centre. Il s'agissait de la dague, la fameuse dague de l'ombre qui Ă©tait Ă  la fois sa force et sa malĂ©diction. Ses doigts s'en approchĂšrent lentement, attirĂ©s par l'Ă©nergie qu'elle dĂ©gageait. Mais un avertissement lourd de sens rĂ©sonna dans son esprit : Si tu choisis cette dague, tu choisis l'obscuritĂ© Ă  jamais. Si tu l'abandonnes, tu renonces Ă  tout ce que tu es...
Les voix dans sa tĂȘte se faisaient de plus en plus pressantes. L'une d'elles, celle qu'elle reconnaissait comme Ă©tant la sienne, la suppliant de choisir la lumiĂšre, de se libĂ©rer de l'emprise de son hĂ©ritage. Une autre voix, plus ancienne, plus sombre, murmurait que tout avait un prix et qu'il Ă©tait peut-ĂȘtre temps de l'accepter, de prendre le contrĂŽle sur la terreur qu'elle portait en elle.
"Tu veux sauver ce monde, n'est-ce pas ?" murmura une voix qui n'était pas la sienne, mais qui portait une familiarité étrange, comme un écho de ses propres pensées les plus sombres. "Tu veux que tout revienne à la normalité, mais tu sais au fond de toi que tu n'as jamais été faite pour cette normalité. Tu as toujours été celle qui détruit... ou celle qui crée."
Ivana se laissa tomber à genoux, le poids de la décision écrasant son ùme. Elle avait toujours cru pouvoir contrÎler la puissance qu'elle portait en elle, mais à chaque tournant, elle voyait des vies brisées, des innocents détruits par ses choix. Le monde qu'elle aimait se réduisait à des cendres sous son propre pouvoir incontrÎlable. C'était son héritage, une malédiction qui s'était transmise à travers les générations, et elle en était la gardienne.
Elle fixa la dague, sa lame brillante dans la pénombre, attirant son regard comme un chant envoûtant. Il suffisait d'un geste pour tout changer, pour tout effacer. Mais cela ne suffirait pas. Un acte d'une telle envergure n'effacerait pas la douleur, ni la culpabilité. Elle ferma les yeux, une larme perlant sur sa joue.
La voix résonna à nouveau, plus douce, presque douce, mais pleine de menace. "Alors, choisis. Le contrÎle ou l'amour. Le pouvoir ou la paix."
Ivana prit une profonde inspiration. L'illusion de ce futur dĂ©vastĂ©, de la souffrance de ses proches, la douleur de l'abandon, tout cela l'Ă©crasait. Et au-delĂ  de la dague, une autre image se dessina dans son esprit — celle d'un avenir possible, oĂč elle ne porterait plus le fardeau du pouvoir, oĂč elle pourrait vraiment ĂȘtre avec ceux qu'elle aimait sans que ce fardeau ne les consume.
Elle se leva, rĂ©solue, et d'un geste brusque, repoussa la dague hors de sa portĂ©e. La lumiĂšre dans la piĂšce sembla vaciller un instant, mais elle resta lĂ , calme et forte. Ivana n'Ă©tait plus prĂȘte Ă  sacrifier son Ăąme pour des illusions de grandeur. Le pouvoir ne serait plus son maĂźtre.
"Je choisis," murmura-t-elle, Ă  peine audible. "Je choisis ce qui compte vraiment."
La piĂšce se dissipa autour d'elle, et alors qu'elle sentait les Ă©chos de ses pouvoirs rĂ©sonner encore dans son corps, une nouvelle dĂ©termination grandit en elle. Elle avait fait son choix. Et ce choix Ă©tait la rĂ©demption, pas pour le monde, mais pour elle-mĂȘme.
Ivana se tenait lĂ , le cƓur battant encore plus fort qu'auparavant, mais avec une sensation Ă©trange de soulagement. Elle avait renoncĂ© Ă  l'hĂ©ritage qui l'avait façonnĂ©e, Ă  ce pouvoir destructeur qui l'avait toujours effrayĂ©e. Ce fardeau, ce poids qui pesait sur ses Ă©paules depuis tant d'annĂ©es, n'Ă©tait plus le sien. Elle n'avait pas seulement renoncĂ© Ă  la dague, mais aussi Ă  l'illusion que le pouvoir pouvait apporter la paix. Elle l'avait laissĂ© derriĂšre elle, choisissant la vie, l'amour, plutĂŽt que la domination.
La piÚce s'assombrit un instant, et une silhouette familiÚre se matérialisa devant elle. Héla, l'entité qui était venue la tester, se tenait là, son regard perçant observant Ivana avec une intensité nouvelle. Ivana se tendit, une appréhension qui n'avait pas disparu, mais elle ne recula pas. Elle n'avait pas à avoir peur, pas cette fois.
Héla s'approcha, un léger sourire sur ses lÚvres, mais il était différent, comme si elle voyait enfin Ivana sous un jour nouveau. Elle posa sa main sur l'épaule de la jeune femme, un geste de reconnaissance.
"Tu l'as fait," dit-elle d'une voix calme, mais profonde. "Tu as fait le bon choix."
Ivana baissa les yeux un instant, son souffle plus rĂ©gulier, comme si un poids s'Ă©tait soudainement Ă©vaporĂ© de son ĂȘtre. Elle avait eu peur de perdre tout ce qu'elle connaissait, de perdre sa place, mais elle avait choisi l'essentiel. Elle avait choisi de se libĂ©rer du pouvoir pour conserver son humanitĂ©.
Héla observa Ivana un moment, ses yeux évaluaient les profondeurs de son ùme. Puis, dans un sourire presque mystérieux, elle ajouta : "Tu avais plus de force en toi que tu ne le pensais. Tu as abandonné ce que d'autres auraient saisi avec avidité. Ce n'était pas facile, mais tu l'as fait."
Ivana, les yeux brillants d'une nouvelle dĂ©termination, rĂ©pondit : "Je ne voulais pas ĂȘtre ce que mon hĂ©ritage me destinait Ă  devenir. Il y a des choses plus importantes que le pouvoir."
HĂ©la hocha la tĂȘte, comme si elle avait prĂ©vu cette rĂ©ponse, mais il y avait quelque chose de neuf dans son regard. Elle ne s'attendait peut-ĂȘtre pas Ă  cela, mais Ivana avait prouvĂ© qu'elle ne se laisserait plus dĂ©finir par son passĂ©.
"Tu as choisi la voie la plus difficile," dit HĂ©la, sa voix devenant plus douce, presque respectueuse. "Et tu l'as accomplie. C'est rare, mĂȘme pour les plus puissants."
"Alors... c'est la fin des Ă©preuves ?"
"Pas tout Ă  fait," rĂ©pondit HĂ©la avec un lĂ©ger sourire, "Mais tu as franchi la plus grande. Tu as prouvĂ© que tu n'as pas besoin du pouvoir pour ĂȘtre forte. C'est ça, ta vĂ©ritable victoire."
Ivana sentit un calme s'installer en elle, un sentiment de paix qu'elle n'avait jamais connu, mais qui Ă©tait pourtant la clĂ© de sa rĂ©demption. HĂ©la se dĂ©tourna lentement, prĂȘte Ă  la laisser partir, mais avant de disparaĂźtre, elle ajouta :
"Tu as un avenir à façonner maintenant. Un avenir sans chaßnes."
Ivana la regarda s'Ă©loigner, son cƓur lĂ©ger. Elle n'Ă©tait plus cette jeune femme tourmentĂ©e par son hĂ©ritage. Elle Ă©tait une nouvelle Ivana, prĂȘte Ă  vivre selon ses propres termes. Elle avait fait le bon choix, et c'Ă©tait tout ce qui comptait.
☆○o。  。o○☆
Les retrouvailles Ă©taient pleines de tensions et de sourires nerveux. Le groupe, aprĂšs tout ce qu'ils avaient traversĂ©, Ă©tait enfin rĂ©uni dans un mĂȘme espace, mais les Ă©motions Ă©taient Ă  fleur de peau.
Regina, d'un ton plus léger, s'approcha d'Ivana. "Tu sais, Ivana," dit-elle, un sourire espiÚgle sur les lÚvres, "tu es vraiment plus impressionnante que je ne l'avais imaginé. Tu ne sembles jamais faiblir."
Ivana rougit lĂ©gĂšrement, se sentant Ă  la fois flattĂ©e et gĂȘnĂ©e. "Je fais juste de mon mieux," rĂ©pondit-elle, mais le sourire qu'elle arborait trahissait une certaine fiertĂ©.
Agatha, qui observait la scĂšne d'un Ɠil attentif, sentit une vague de possessivitĂ© l'envahir. Elle s'approcha de Regina d'un pas dĂ©cidĂ© et dit, sur un ton Ă  la fois calme et ferme : 
"Tu sais, Regina, il n'y a vraiment pas besoin de surenchérir. Ivana n'a pas besoin de tes compliments."
Regina, bien consciente de la dynamique qui se jouait entre elles, haussait un sourcil en réponse, mais son ton demeura léger. "Détends-toi, Agatha." 
Un sourire en coin Ă©tira ses lĂšvres, presque provocateur, tandis qu'elle jetait un regard complice Ă  Ivana, mais toujours sous l'Ɠil vigilant d'Agatha.
Agatha, toujours sur ses gardes, croisa les bras, une légÚre tension se lisant sur son visage. "Je sais ce que je fais, et je n'ai pas besoin que tu lui fasses oublier ce qui est important pour elle," répliqua-t-elle, sa voix devenant plus douce mais toujours empreinte de fermeté.
À cet instant, Rumple, qui observait discrĂštement la scĂšne, tourna son regard vers Hela, ou plutĂŽt, vers le vide oĂč elle se trouvait. Il Ă©tait Ă  la fois frustrĂ© et inquiet. "OĂč est-elle, Hela ?" murmura-t-il entre ses dents, sa voix tremblant de colĂšre et d'angoisse. "Pourquoi elle ne rĂ©pond pas ?"
Les autres, qui avaient été absorbés par l'échange tendu entre Agatha et Regina, se retournÚrent, constatant que Hela n'était pas dans les parages. Rumple, perdant patience, s'avança, son regard noir et sa posture menaçant.
"Qu'est-ce qu'elle manigance encore ?" se demanda-t-il, la rage brĂ»lant dans ses yeux. Mais aucun d'eux ne savait rĂ©ellement oĂč Hela se trouvait.
Agatha, tout en surveillant toujours Ivana du coin de l'Ɠil, tourna une oreille attentive vers Rumple. Elle n'avait aucune intention de laisser une autre crise Ă©clater, mais elle ne pouvait pas ignorer l'agitation qui montait chez lui.
 "Calme-toi, Rumple," dit-elle, d'un ton sec, mais avec un semblant de préoccupation. "On doit rester unis, pas se laisser emporter par nos peurs."
Regina, elle, se recula un peu, un sourire toujours présent sur ses lÚvres, mais la situation devenait de plus en plus difficile à gérer. Elle n'était pas étrangÚre à la dynamique tendue entre elle et Agatha, mais elle avait l'impression que les choses devenaient encore plus compliquées que prévu.
La tension entre les deux femmes était palpable, et Rumple, qui ne trouvait pas la réponse qu'il espérait, faisait preuve d'impatience. Les regards échangés, l'angoisse et la peur d'une nouvelle perte se lisaient sur leurs visages. La situation semblait presque insoutenable, et à cet instant, chaque parole, chaque geste prenait plus de poids qu'il n'en paraissait.
"Tu sais, Agatha, je n'ai pas l'intention de prendre Ivana," dit Regina d'une voix plus calme, cherchant à apaiser la situation. 
Mais Agatha, bien que consciente que les tensions entre elles étaient fortes, se contenta de la fixer d'un air déterminé. "De toute façon je ne te le permets pas."
Rumple, toujours tendu, n'écoutait déjà plus, son regard fixé dans l'espoir d'un signe de la part de Hela, sans se rendre compte du poids de ce qu'il venait de créer autour de lui.
Le groupe arriva dans la piÚce, leurs pas lourds résonnant dans l'espace silencieux, mais l'atmosphÚre était déjà tendue. Ils virent Hela, les bras levés, un sort sombre et puissant flottant autour d'elle, visant Lucillia. Cependant, rien ne se produisit.
Hela fronça les sourcils, visiblement surprise et frustrée. Elle jeta un regard noir sur Lucillia, son sort ayant échoué à la toucher.
 "Pourquoi cela ne fonctionne-t-il pas ?!" lança-t-elle, sa voix emplie d'un mélange de colÚre et de confusion.
Rumple, déjà sur les nerfs, s'avança, sa silhouette menaçant. "Qu'est-ce que tu as fait, Hela ?" gronda-t-il, sa voix tremblant d'une colÚre contenue. "Tu as dit que tu pouvais la sauver, mais je vois bien que tu n'as rien fait. Encore un de tes tours ?" Il avançait à grands pas, se rapprochant dangereusement de la déesse, les yeux emplis d'une rage contrÎlée.
Hela se tourna lentement vers lui, son regard froid comme de la glace. "Ne me parle pas de mes pouvoirs, Rumple," répliqua-t-elle, une pointe d'agacement dans sa voix. "Je n'ai pas fait tout ça pour échouer, tu crois que je ne le sais pas ? Mais ce n'est pas aussi simple que tu le penses."
Le tension monta d'un cran, et le groupe observa en silence, conscient que la situation était sur le point de déraper.
"Tu crois que je ne sais pas ce que tu ressens ?!" répliqua Rumple, un éclat furieux dans ses yeux. "Tu nous as manipulés tous, une fois de plus ! J'ai tout sacrifié pour elle, et toi, tu ne fais rien, absolument rien pour la sauver !" Il n'arrivait plus à contrÎler ses émotions, le vent de frustration soufflant plus fort en lui.
Hela, bien que d'apparence calme, se raidit à ses mots. "Je fais ce que je peux, Rumple ! Mais cette situation est bien plus compliquée que tu ne l'imagines. Si c'était aussi simple, croyez-moi, Lucillia serait déjà sauvée !"
À ce moment, Agatha intervint, le regard perçant, les bras croisĂ©s. "Tu crois vraiment que tu peux justifier tout cela avec des excuses, Hela ? Si tu n'as pas pu, alors peut-ĂȘtre qu'il est temps d'admettre que tu n'as pas les rĂ©ponses et que ça n'a rien Ă  voir avec ton soi-disant 'pouvoir'."
Le regard d'Hela se durcit davantage, mais avant qu'elle ne puisse rĂ©pliquer, Ivana, qui jusque-lĂ  Ă©tait restĂ©e silencieuse, intervint Ă  son tour, sa voix calme mais dĂ©terminĂ©e. "ArrĂȘtez tous. Disons qu'on essaie de comprendre ce qui se passe au lieu de s'agresser mutuellement."
Mais le climat Ă©tait dĂ©jĂ  trop tendu. Rumple, dĂ©sormais plus calme mais tout aussi empli de colĂšre, se tourna vers Hela. "Tu nous as trompĂ©s. Tu as dit que tu pouvais l'aider. Alors maintenant, sois un peu plus claire et arrĂȘte de nous donner des promesses vides."
Hela, le regard sombre, se tourna vers Lucillia, son visage se durcissant alors qu'elle rĂ©alisait que mĂȘme elle n'avait pas toutes les rĂ©ponses. "Tu veux des rĂ©ponses ? TrĂšs bien. Mais sache que ce que je fais, ce n'est pas juste pour jouer. Lucillia est dans un Ă©tat oĂč mĂȘme moi, je suis limitĂ©e. Mais ne crois pas que je vais laisser tomber."
L'air dans la piĂšce Ă©tait presque Ă©lectrique. Chacun des membres du groupe ressentait la lourdeur du poids des promesses non tenues, des dĂ©sirs non rĂ©alisĂ©s. Mais au milieu de cette dispute intense, un point demeurait inĂ©branlable : Lucillia n'Ă©tait toujours pas sauvĂ©e, et tout le monde, mĂȘme Hela, le savait.
Regina, qui jusque-lĂ  observait la scĂšne, se tourna vers Ivana et murmura d'un ton bas, mais audible : "Nous devons nous concentrer. Se disputer ici ne va rien changer."
Les cris et les tensions qui rĂ©gnaient dans la piĂšce s'intensifiĂšrent encore, les voix s'Ă©levant et les accusations fusant dans toutes les directions. À cet instant prĂ©cis, un silence profond se fit soudainement. La piĂšce, qui semblait bouillonner de colĂšre, se figea d'un coup.
Lucillia, allongée sur la table, bougea lentement. Ses paupiÚres se soulevÚrent avec hésitation, et ses yeux s'ouvrirent progressivement. Un air confus traversa son visage alors qu'elle fronce les sourcils, comme si elle peinait à comprendre ce qui se passait autour d'elle.
"Seigneur, arrĂȘtez de crier," dit-elle d'une voix brisĂ©e, mais forte, s'Ă©levant contre la tempĂȘte de hurlements. "Tout le multiverse vous entend."
La piÚce se figea totalement à ces mots. Le groupe, figé dans un mélange de stupéfaction et de soulagement, observa Lucillia qui semblait se retrouver dans un état étrange, comme si elle n'arrivait pas à saisir pleinement ce qui venait de se passer.
Les visages de tous les membres du groupe changÚrent. Les yeux d'Agatha s'agrandirent d'incrédulité, tandis que Rumple, qui avait passé toute cette épreuve dans un tourbillon de frustration et d'impuissance, laissa échapper un souffle de soulagement.
"Lucillia ?" murmura Agatha, se rapprochant précautionneusement, les mains tremblantes. "Est-ce vraiment toi ?"
Lucillia tourna lentement la tĂȘte, son regard encore flou, se posant sur la scĂšne Ă©trange devant elle. Elle n'avait pas l'air d'ĂȘtre totalement consciente de la situation. "Qu'est-ce... qu'est-ce qui se passe ici ?" Sa voix Ă©tait faible, mais on pouvait y dĂ©celer un certain mĂ©contentement face Ă  la scĂšne chaotique qui se dĂ©roulait autour d'elle.
"Tu es vivante," dit Rumple, à la fois choqué et soulagé. "Tu... Tu es revenue."
"Oui," répondit Lucillia, sa voix devenant plus forte et plus claire. Elle se redressa lentement, prenant une profonde inspiration. "Mais sérieusement, vous devriez vraiment apprendre à discuter sans hurler. C'est épuisant à entendre."
Hela, jusque-lĂ  silencieuse, s'approcha d'un pas, les bras croisĂ©s, observant la scĂšne avec une attention scrupuleuse. "Il semble que nous ayons eu des rĂ©actions trĂšs... intenses pour rien," dit-elle, son ton lĂ©gĂšrement moqueur. "Mais Lucillia, tu sais que ce n'est pas aussi simple. MĂȘme les dieux ne sont pas toujours Ă  la hauteur des attentes."
"Je comprends," rĂ©pondit Lucillia, secouant la tĂȘte. "Mais... ce n'est pas le moment de nous dĂ©chirer. Je suis de retour. C'est ce qui compte. Et vous avez bien assez de problĂšmes Ă  rĂ©soudre que de continuer Ă  vous chamailler."
Il y eut un moment de silence avant qu'Agatha, avec un sourire, ne se précipite vers elle et la serre dans ses bras. "Tu es là... Je ne pensais pas que ce moment arriverait..."
Lucillia la regarda un instant, un peu surprise par l'élan d'affection, mais un sourire fragile se dessina sur ses lÚvres. "Je suis là," murmura-t-elle avant de s'éloigner légÚrement pour mieux regarder tout le monde autour d'elle. "Maintenant, peut-on enfin commencer à réparer tout ça ?"
Les autres, enfin réceptifs à la situation, firent un pas en avant, l'atmosphÚre plus calme, mais toujours tendue. Les voix se baissÚrent peu à peu alors que chacun, dans son coin, réalisait que la guerre intérieure n'était pas encore terminée, mais qu'un début de paix semblait enfin possible.
Hela, les yeux brillants d'émotion, s'approcha lentement de sa fille, son visage marqué par un mélange de soulagement et d'amour. Elle tendit les bras, l'air presque hésitant, comme si elle ne pouvait pas croire que Lucillia était réellement revenue. Lucillia, cependant, se tendit légÚrement, un frisson traversant son corps alors que la proximité de sa mÚre la mettait mal à l'aise.
Elle se recula instinctivement d'un pas, observant Hela avec une certaine mĂ©fiance. "Euh..." La voix de Lucillia Ă©tait douce mais remplie de confusion. "Je ne sais pas si je suis prĂȘte pour ça."
Hela, surprise, s'arrĂȘta et la regarda avec une intensitĂ© qui traduisait une comprĂ©hension immĂ©diate de la situation. Elle baissa la tĂȘte un instant, comme si elle pesait ses mots avant de rĂ©pondre calmement : "Je comprends, ma fille. Je ne te forcerai pas." Elle recula alors lentement, respectant le dĂ©sir de Lucillia d'avoir un peu d'espace.
Rumple, qui jusque-là observait en silence, semblait partagé entre le soulagement de retrouver Lucillia et l'incompréhension face à la tension qui se dégageait entre mÚre et fille. Il ne savait pas trop comment réagir, son regard se baladant entre les deux, avant qu'il ne se tourne finalement vers Lucillia.
"Et si nous rentrions à Storybrooke ?" proposa Lucillia, brisant la tension dans l'air. "Là-bas, on pourra enfin parler de tout ça, sans tout ce... bruit autour de nous."
Les autres restĂšrent silencieux un instant, prenant la suggestion en considĂ©ration. C'Ă©tait une solution raisonnable. Loin des regards et des jugements, peut-ĂȘtre que lĂ -bas, chacun pourrait trouver un peu de paix et de clartĂ©.
"Je suis d'accord," rĂ©pondit Agatha aprĂšs un moment, son regard restant doux mais soucieux. "Storybrooke semble ĂȘtre un endroit plus calme pour commencer Ă  tout mettre Ă  plat."
"Rentrons Ă  la maison," ajouta Rumple, son ton plus calme que prĂ©cĂ©demment. Il semblait prĂȘt Ă  tout laisser derriĂšre lui pour cette chance de reconstruire et de rĂ©tablir l'Ă©quilibre.
"Bien," dit Hela en soupirant, une certaine tristesse dans ses yeux. "Je vais préparer le portail. Mais avant de partir, Lucillia, sache que je n'ai jamais voulu te faire du mal... je voulais te protéger." Elle baissa les yeux, plus sincÚre que jamais.
Lucillia la regarda, un lĂ©ger sourire apparut sur ses lĂšvres. "Je sais. Mais parfois, mĂȘme les bonnes intentions mĂšnent Ă  des chemins douloureux." Elle tourna alors son regard vers le reste du groupe. "Allons-y. On a assez d'histoires Ă  rattraper."
Le groupe se mit en mouvement, l'atmosphĂšre devenue un peu plus lĂ©gĂšre, bien que l'ombre du passĂ© planait encore au-dessus d'eux. Tous, en silence, se dirigĂšrent vers le portail qui les mĂšnerait Ă  Storybrooke, prĂȘts Ă  repartir de zĂ©ro, avec la promesse que, cette fois, ils feraient les choses diffĂ©remment.
Ivana sourit largement, son ton léger et espiÚgle. "Oui ! J'aurai enfin du café ! Non parce que c'est un trÚs beau royaume, mais il manque cruellement de café." Elle leva les yeux au ciel, feignant une exagération dramatique, mais un éclat de rire sincÚre brillait dans ses yeux.
Agatha, toujours un peu plus sĂ©rieuse mais amusĂ©e par la remarque, la taquina doucement. "Je vais me faire pardonner, ne t'inquiĂšte pas. Je suis prĂȘte Ă  tout pour que tu sois contente, mĂȘme Ă  te chercher du cafĂ©." Elle ajouta un clin d'Ɠil, avant de poser une main sur l'Ă©paule d'Ivana avec affection.
Ivana rit, touchée par la tendresse dans la voix d'Agatha. "Tu sais que tu n'as pas besoin de te faire pardonner, n'est-ce pas ? Mais je ne vais pas dire non à un bon café." Elle se pencha légÚrement vers Agatha, un sourire malicieux sur les lÚvres. "AprÚs tout, tu me connais, c'est ma plus grande faiblesse."
Lucillia, qui avait observé la scÚne avec une certaine douceur, lança avec une touche de malice : "Sérieusement, vous pouvez penser à autre chose qu'à du café ?"
Les deux femmes Ă©changĂšrent un regard complice et rirent Ă  l'unisson, partageant un instant de complicitĂ© rare. À cet instant, tout semblait un peu plus lĂ©ger, un peu moins lourd, comme si l'on avait enfin retrouvĂ© un peu de normalitĂ© aprĂšs tant d'Ă©preuves.
"Eh bien, un peu de café, et le monde sera plus facile à affronter," répondit Ivana avec un sourire radieux. "On va profiter de ce répit, ne vous inquiétez pas."
Le groupe se mit en marche, mais l'ambiance avait définitivement changé. La camaraderie, le soutien et les petites blagues étaient là, et l'espoir d'un avenir plus serein était tangible dans l'air.
☆○o。  。o○☆
Le groupe arriva enfin Ă  Storybrooke, le cƓur lĂ©ger aprĂšs tout ce qu'ils avaient traversĂ©. Lucillia, encore un peu perdue dans le dĂ©calage entre le royaume des morts et la rĂ©alitĂ©, se redressa lentement, ses yeux cherchant Ă  comprendre ce qui se passait autour d'elle. Hela, bien qu'un peu distante, ne la quittait pas des yeux, prĂȘte Ă  la soutenir Ă  chaque instant.
Alors que la tension se dissipait enfin, Belle, submergée par l'émotion, se jeta dans les bras de Rumple. Il la serra tendrement contre lui, murmurant des mots de réconfort. "Je suis tellement heureux de te revoir," dit-il, son ton empreint de soulagement. Belle le regarda avec amour, son sourire éclatant éclairant son visage. "Je savais que tu reviendrais," répondit-elle, les yeux remplis de gratitude.
Emma, qui observait la scĂšne avec un sourire doux, se tourna vers Regina et la prit dans ses bras. "Je suis tellement contente que tu sois lĂ ," dit-elle, son cƓur s'allĂ©geant alors qu'elle sentait la chaleur de Regina contre elle. Regina la serra un peu plus fort, son regard se radoucissant. "Je suis dĂ©solĂ©e pour tout ce que j'ai fait," murmura-t-elle. Emma la dĂ©tacha lĂ©gĂšrement et lui sourit. "Tu es ici maintenant, c'est ce qui compte."
Agatha, un peu en retrait, observa les retrouvailles avec un léger sourire. Elle se tourna vers Ivana, qui lui renvoya un regard complice. Agatha s'approcha d'elle et dit doucement,
 "Tu sais, malgré tout ce qui s'est passé, je suis contente de t'avoir à mes cÎtés."
Ivana hocha la tĂȘte, son sourire espiĂšgle brillant dans ses yeux. "Je suis bien contente de t'avoir Ă  mes cĂŽtĂ©s aussi, mĂȘme si tu as passĂ© plus de temps Ă  me taquiner qu'autre chose."
Hela, qui était restée plus silencieuse, observa la scÚne, les bras croisés, mais une lueur d'émotion dans ses yeux. Elle n'était pas du genre à se laisser aller à des démonstrations d'affection, mais la situation semblait différente, plus calme, plus apaisée.
 "Je suppose qu'il est temps de rentrer Ă  la maison," dit-elle d'un ton qui laissait entendre qu'elle Ă©tait prĂȘte Ă  s'adapter Ă  la nouvelle dynamique qui s'installait.
"Oui, je pense qu'il est temps," répondit Regina, son regard se posant sur chacun des membres du groupe, s'attardant particuliÚrement sur Agatha et Ivana. "Il y a encore beaucoup de choses à discuter, mais nous avons le temps."
Tous ensemble, ils se dirigĂšrent vers le centre de Storybrooke. Le monde semblait plus calme, et bien qu'ils aient encore des dĂ©fis Ă  affronter, cette rĂ©union, cette rĂ©conciliation, marquait un nouveau dĂ©part. Un moment oĂč ils pouvaient enfin respirer, aprĂšs tant d'Ă©preuves.
☆○o。  。o○☆
Lucillia, aprĂšs avoir pris un moment pour se retrouver dans cet Ă©trange nouvel environnement, se dirigea vers la chambre de Lilia, son cƓur battant la chamade. Elle savait que retrouver Lilia aprĂšs tout ce temps serait intense, mais elle ne pouvait pas s'empĂȘcher de ressentir une vague d'Ă©motions contradictoires.
Elle toqua doucement à la porte de la chambre de Lilia, attendant une réponse. Lorsqu'elle entendit un léger "Entre", elle poussa lentement la porte et aperçut Lilia, assise sur le lit, l'air songeur, plongée dans ses pensées. Mais à la vue de Lucillia, ses yeux s'illuminÚrent instantanément.
Lilia se leva précipitamment, comme si elle n'en croyait pas ses yeux. Elle s'approcha de Lucillia avec un regard rempli d'incrédulité, puis, sans un mot de plus, la prit dans ses bras avec une douceur infinie, comme si elle avait peur qu'elle disparaisse à nouveau.
"Lucillia... tu... tu es lĂ . C'est rĂ©el ? Je ne rĂȘve pas ?" murmura-t-elle, sa voix brisĂ©e par l'Ă©motion, ses mains serrant un peu plus la silhouette familiĂšre devant elle.
Lucillia, le cƓur serrĂ©, rĂ©pondit en souriant lĂ©gĂšrement, "Je suis lĂ , Lilia. Je suis lĂ  et je ne compte pas partir cette fois."
Les deux femmes restÚrent ainsi un moment, dans une étreinte silencieuse. Puis, Lilia se recula légÚrement, ses mains toujours posées sur les épaules de Lucillia, son regard inondé de larmes.
"Je... je suis tellement désolée pour tout ce qui est arrivé," dit Lilia d'une voix tremblante. "Je pensais que tout était fini, que je ne te reverrais jamais..."
Lucillia posa une main douce sur le visage de Lilia, essuyant les larmes qui coulaient le long de ses joues. "Rien de tout cela n'est de ta faute, Lilia," dit-elle doucement. "Tu n'as rien à te reprocher. Nous avons survécu à tout ça, et c'est ce qui compte."
Lilia hocha la tĂȘte, essayant de retenir un sanglot, avant de prendre une profonde inspiration. "Je suis tellement soulagĂ©e que tu sois lĂ ... plus rien n'a d'importance si on est ensemble."
Lucillia sourit tendrement, posant une main sur le cƓur de Lilia. "Nous sommes ensemble, Lilia. C'est tout ce qui compte maintenant. On va avancer, main dans la main."
Les deux femmes restÚrent un moment, un silence réconfortant les enveloppant, se savourant cette nouvelle chance qu'elles avaient de se retrouver.
Dans la douceur de la piÚce, alors que le silence régnait, Lucillia et Lilia se regardÚrent intensément, comme si le temps s'était suspendu autour d'elles. Lilia, toujours un peu tremblante, effleura délicatement la joue de Lucillia, ses doigts caressant doucement la peau douce, encore marquée par le passage du temps.
"Je n'arrive pas à croire que tu sois vraiment là..." murmura Lilia, sa voix presque un souffle, une légÚre tension dans l'air.
Lucillia, touchée par la douceur de ce geste, se pencha légÚrement en avant, les yeux rivés dans ceux de Lilia. Elle frÎla ses lÚvres, presque comme un défi silencieux, avant de chuchoter 
: "Je suis ici, Lilia. Pour de bon."
Leurs corps se rapprochĂšrent encore, l'attraction invisible entre elles devenant de plus en plus palpable. Lilia se laissa guider par cette envie qui bouillonnait en elle, son cƓur battant fort dans sa poitrine. Elle laissa ses mains se poser lentement sur les hanches de Lucillia, ses doigts effleurant la peau chaude et douce sous la tenue de la jeune femme, provoquant une chaleur instantanĂ©e.
Lucillia, d'un mouvement lent et décidé, passa une main dans les cheveux de Lilia, les écartant doucement, puis la rapprocha, effleurant à peine ses lÚvres avant de les poser enfin sur les siennes. C'était un baiser léger au départ, doux, timide, mais chaque mouvement se faisait de plus en plus pressant, chaque contact plus intense. Les lÚvres de Lucillia, toujours aussi familiÚres, enflammaient celles de Lilia avec une tendresse qui semblait transcender le temps.
Lilia se perdit dans ce baiser, laissant sa main glisser lentement dans le dos de Lucillia, attirant encore plus son corps vers elle. Un frisson parcourut son échine, une chaleur douce envahit chaque parcelle de sa peau. Lucillia, répondant à l'étreinte, se sentit totalement plongée dans l'instant, savourant cette sensation de proximité, ce lien si fort entre elles.
Leurs souffles se mĂȘlĂšrent, s'entrelacĂšrent, et dans cette proximitĂ© intime, chaque geste semblait parler plus fort que les mots. Lilia ferma les yeux, savourant le moment, la douceur de chaque caresse, le parfum subtil de Lucillia qui envahissait ses sens.
"Tu m'a tellement manqué..." murmura Lilia, son souffle chaud effleurant le cou de Lucillia. 
Ses mains glissĂšrent doucement le long du dos de la jeune femme, marquant chaque courbe avec une douceur infinie.
Lucillia, toujours dans cet instant suspendu, sourit contre la peau de Lilia, sa voix douce mais empreinte de désir : "Tu m'as manqué aussi, Lilia. Bien plus que tu ne le penses."
Les deux femmes restÚrent là, perdues dans cette danse silencieuse, se laissant emporter par l'alchimie qui se créait entre elles, sans hùte, comme si le monde autour d'elles n'avait plus d'importance. Seules existaient leurs émotions, leur complicité, leur désir de se retrouver pleinement.
☆○o。  。o○☆
Agatha et Ivana étaient assises sur le lit, la piÚce baignait dans une douce lumiÚre tamisée. Le silence qui régnait entre elles était confortable, mais Ivana, les mains nerveusement posées sur ses genoux, brisa ce calme.
"Agatha... Comment tu te sens, aprÚs l'épreuve ? Tu sais... tout ça ?" demanda Ivana d'une voix douce, mais avec un regard inquiet, cherchant à comprendre comment Agatha gérait ce qui venait de se passer.
Agatha tourna lentement son regard vers Ivana, un lĂ©ger sourire aux lĂšvres. Elle prit une profonde inspiration avant de rĂ©pondre : "Ça va. Vraiment. Je vais bien." Elle se pencha lĂ©gĂšrement en avant, posant une main sur celle d'Ivana. "Tu sais, ce genre de choses peut nous Ă©branler, mais ça ne m'a pas dĂ©truite. Je suis toujours ici, avec toi."
Ivana sembla apaisée par ses mots, mais une trace d'hésitation persistait dans ses yeux. Elle se mordillait la lÚvre, comme si une pensée la tourmentait. Finalement, elle laissa échapper un soupir lourd, son regard fuyant.
"Je... j'ai peur", avoua Ivana, sa voix tremblante. "Peur de devenir comme ma mÚre, de laisser mes pouvoirs me contrÎler. De créer des choses, de perdre le contrÎle... De tout détruire sans le vouloir."
Agatha la regarda longuement, son cƓur se serrant Ă  la vue de la vulnĂ©rabilitĂ© d'Ivana. Elle s'approcha d'elle, posant une main rĂ©confortante sur son Ă©paule. "Ivana, tu n'es pas comme elle. Tu es forte, et tu choisis chaque jour ce que tu veux devenir." Elle caressa doucement son bras, son ton empli de douceur. "Ne laisse pas ta peur te dĂ©finir. Ce que tu crains, ce n'est pas toi. Ce n'est qu'une illusion que tes pouvoirs peuvent crĂ©er, mais tu as le contrĂŽle. Toujours."
Ivana tourna lentement son visage vers elle, les yeux légÚrement embués. "Mais et si je n'étais pas capable de le garder ? Et si je perdais tout, Agatha ?"
"Tu n'es pas seule." Agatha rĂ©pondit immĂ©diatement, son regard plein de certitude. "Je serai lĂ . Et tu ne seras jamais seule. Nous avons tous nos peurs, mais nous avons aussi la capacitĂ© de choisir ce que nous voulons ĂȘtre. Tu as plus de force que tu ne le penses, Ivana."
Les deux femmes se regardÚrent un long moment, dans une sorte de connexion silencieuse. Agatha continua, avec tendresse : "Tu as déjà fait un choix important, en abandonnant une partie de ton héritage. Et aujourd'hui, tu choisis de ne pas laisser la peur te contrÎler. C'est ce qui fait de toi une personne exceptionnelle."
Ivana ferma les yeux un instant, absorbant chaque mot. Une sensation de chaleur et de calme la parcourut, comme si les doutes qui l'avaient assaillie commençaient à se dissiper peu à peu.
"Merci", murmura-t-elle, sa voix emplie de gratitude. Elle se tourna légÚrement vers Agatha, un faible sourire sur ses lÚvres. "Je pense que j'ai encore beaucoup à apprendre... mais je sais maintenant que je peux compter sur toi."
Agatha lui rendit son sourire, une lueur de tendresse dans les yeux. "Toujours", répondit-elle simplement, avant de poser une main douce sur la joue d'Ivana, la rapprochant légÚrement d'elle. "Tu n'as pas à porter tout ça seule."
Dans cette piĂšce tranquille, entourĂ©es de l'ombre apaisante de la nuit, Ivana se sentit un peu plus lĂ©gĂšre, plus prĂȘte Ă  faire face Ă  ses peurs, avec Agatha Ă  ses cĂŽtĂ©s.
Agatha et Ivana se perdaient dans la douceur de l'instant, leurs corps proches, leurs mains s'effleurant délicatement. Elles s'embrassaient avec une tendresse infinie, comme si chaque baiser était une promesse de plus. Agatha, son souffle chaud effleurant le cou d'Ivana, murmura doucement, le ton empreint de désir :
« Je pourrais faire ça toute la nuit... »
Ivana frissonna sous ses mots, un sourire malicieux se dessinant sur ses lÚvres avant qu'elle ne réponde en l'attirant un peu plus prÚs d'elle.
« Et moi aussi, » répondit-elle dans un souffle, ses mains glissant doucement dans les cheveux d'Agatha.
Leurs gestes devenaient plus lents, plus intenses, chaque baiser un peu plus profond, chaque caresse plus intime, comme si rien d'autre n'existait que ce moment suspendu entre elles.
—Fin—
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walpurga-nacht-academy · 4 years ago
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BHJHBHKBJKGKHKH
Make them hurt, Aggie! 
Thank you!! ❀ ❀
I... heard... that... the... stupid... amoeba... and... the... dumb... chowder... are... coming... over... for... a.... sleepover... It's... only... fair... I... get... to... be... there... as.... well... ehehehehehehehe.... - Agatha
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armyx · 4 years ago
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Univers visuel
Lorsque l’on me parle d’inspiration, la premiĂšre chose qui apparaĂźt, le premier nom me venant Ă  l’esprit (et qui est peut-ĂȘtre vu comme classique pour certains ou redondant comme choix pour d’autres, mais qui reste malgrĂ© tout pour moi indĂ©trĂŽnable), est Hayao Miyazaki. Ou plus simplement, les univers qu’ils crĂ©ent. Il n’y a qu’à voir les plus connus avec Princesse MononokĂ©, Ponyo sur la falaise, Mon Voisin Totoro ou encore Le Voyage de chihiro ou Le ChĂąteau Ambulant, oĂč l’on peut voir le personnage Hauru allongĂ© dans un lit, dans une chambre remplie d’objets tout droit sortie de l’imagination. Et c’est sĂ»rement ce cĂŽtĂ©-lĂ  que j’admire le plus dans son travail, le fruit de toute cette imagination justement. Tant sur le scĂ©nario que sur les dĂ©cors, les costumes, les espĂšces crĂ©Ă©es et autre qui je pense, traverseront le temps.
C’est Ă©galement au travers de dessins venant de comptes Instagram, tel que @loisvb (dessins sur tablette dans un style un peu cartoon), @heikala (portĂ© davantage sur l’aquarelle, qui me fait rĂȘver par sa maĂźtrise), ou encore @willwestonstudio (qui est Ă  mon sens trĂšs prĂ©cis et clair dans ses dessins du corps humain), que je trouve, non pas une source d’inspiration mais peut-ĂȘtre mĂȘme davantage Ă  savoir une source de motivation permanente.
Parmi mes lectures, se trouve aussi un auteur. C’est lui qui pour la premiĂšre fois, m’a fait dĂ©couvrir un univers nouveau. Celui de la science-fiction. C’est avec Barjavel que j’ai pu ouvrir de nouvelles portes sur un tout autre type de monde oĂč lĂ  aussi, pratiquement tout est possible. Dans  La Nuit des Temps par exemple, ou Le Grand Secret.
Dans l’univers des romans policiers, on voit une autre sorte d’imagination, plus malsaine si je puis dire. On entre dans des rĂ©flexions plus tordues, puisque l’on est dans les pensĂ©es de psycopathes, de meurtriers, mais lĂ  aussi, l’imagination et le style de certains auteurs reste incroyable. Je pense par exemple Ă  Fred Vargas, Jean-Christophe Granger ou la cĂ©lĂšbre Agatha Christie.
Ainsi, l’une des qualitĂ©s qui ne cesse jamais de me surprendre chez l’homme, et ce quelle que soit sa fin, est son imagination qui semble sans limite.
Alix Chevrin
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walpurga-nacht-academy · 3 years ago
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ELIKSIA DORM - BIRTHDAY VENUE
SCENE I
PUPPET: [Upon this blessed day, we bring to you an offering that seeks to satisfy your whims. On behalf of us, servants, we present to you the one which the fates considered worthy: THE GREAT GRIM.]
AGATHA: Great... Grim... Ehehehehehehehehehe...
GRIM: Don't laugh!! What's even so funny about it?!
AGATHA: The... dumb... cat... says... a... lot... of... stupid... things... so... it's... really... funny...
I'm... glad... that... they... sent... you... here... of... all... people... I've... been... needing... cat... hair... for... my... experiments...
GRIM: E-EXPERIMENTS?! NO WAY!! I'M NOT LETTING YOU USE ME FOR ANY SORT OF-
GYAAAAAH!
AGATHA: Ehehehehehe... you're... so... loud... even... though... I... only... took... a... little... tuff... Scaredy... cats... like... you... are... fun... to... play... with...
GRIM: GRRRRRRRR!! YOU-!!!
AGATHA: Well... then... let's... get... started...
What... did... you... bring... me... as... a... gift... huh... ?
GRIM: BOSSY!! You're just gonna ask for it outright?! Is that all that you wanted from me when you called me over?!
AGATHA: That... was... the... puppet... so... don't... put... that... on... me... If... I... could... I... would... have... spent... the... day... only... with... Big... Sis... and... Big... Bro... but... since... you're... here... you... have... to... entertain... me...
GRIM: Listen, human-
AGATHA: I'm... not... human... though...
GRIM: H-Huh?! You're not... Then, just what are you?
AGATHA: ........... Doesn't... matter... so... just... get... on... with... the... present... I'm... curious... to... see... what... a... cat... gets... people... for... their... birthdays... ehehehehehehe...
GRIM: Hmph! Well, just so ya know, I've put a lot of thought in this so you better be prepared to be amazed by my genius! Ta-Da!
AGATHA: It's... a... tuna... can...
GRIM: WHY ARE SO SOUNDING SO UNIMPRESSED?!
AGATHA: Not... to... mention... that... it's... empty... too... All... the... tuna... inside... it... is... gone... Just... some... small... morsels... are... there... It's... basically... just... trash...
GRIM: DON'T CALL IT TRASH!! AND IT'S ONLY EMPTY BECAUSE I GOT HUNGRY ON THE WAY HERE!! IT'S WAS FULL WHEN I LEFT RAMSHACKLE THIS MORNING!!
AGATHA: Geh...
GRIM: YOU THREW IT AWAY??
AGATHA: I... already... have... shiny... tuna... cans... in... my... room... so... I... don't... need... more... And... I... hate... tuna... to...
GRIM: Then why do you keep the cans?!
AGATHA: ............ I... like... human... objects... They... always... wash... up... at... bottom... of... the... ocean... which... makes... it... fun... to... collect... them... all... But... humans... always... get... angry... when... I... take... them... and... say... that... I... am... stealing... them... But... what... do... corpses... need... with... human... objects... anyway... Not... even... the... ghosts... care...
GRIM: He-Hey! Wait a second! What do you mean by corpses...
AGATHA: Shouldn't... you... worry... more... about... yourself...
GRIM: Huh?! What do you mean by that?! And why does your expression seem 40% more evil?? Sta-Stay away!! I'll burn ya if you come any closer!!
AGATHA: Coming... to... a... party... with... no... present... is... really... rude... you... know... ? It's... supposed... to... be... my... perfect... day... but... still... have... to... meet... with... people... I... don't... like... It's... really... the... worst...
GRIM: And what is coming closer to me going to accomplish?!
AGATHA: You... need... to... give... me... a... present... since... it's... my... birthday... But... since... you... brought... in... only... some... trash... I... will... settle... for... something... that... I... would... like... instead...
GRIM: Huh?! And what's that?! Don't tell me you're going to cook me?! O-Or use me as one of your experiments?!
AGATHA: EHEHEHEHEHEHEHEHEHEHEHE!
GRIM: STOOOOOOOOOOOOOOOOOP!
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SCENE II
GRIM: HEEEEEEEEEEEELP!!
AGATHA: Stop... struggling... already... and... be... a... good... cat... You're... going... to... rip... my... birthday... uniform... if... you... keep... moving... around... so... much...
GRIM: THEN STOP SQUEEZING ME ALREADY AND LET GO!! This is getting uncomfortable for me too and I can't move around at all! Also!! You're very cold!!
AGATHA: The... ocean... tends... to... be... very... cold... sometimes... so... my... species... develops... thick... skin... to... deal... with... it... Just... like... you... have... cute... fluffy... fur...
GRIM: Hey!! Don't start petting me all of a sudden!!
AGATHA: Why.... not... ? The... shrimp... from... Night... Raven... always... gets... to... cuddle... you... and... pet... you... It's... not... fair... Animals... tend... to... get... scared... of... me... so... this... is... the... first... time... I... got... to... hold... a... cat... since... coming... to... land... Your... fur... is... really... nice... and... soft... and... it... helps... me... relax... to... hold... you... like... this...
It's... my... birthday... so... I... should... be... allowed... to... do... what... I... want...
GRIM: Gyah!! That is seriously not ok!! I'm not a cat!! And you're way too forceful with these squeezes and it feels like my insides are gonna be coming up!! Ugh, I can already taste the tuna...
AGATHA: Ehehehehehehehehe...
PUPPET: [Shall I proceed with the game?]
GRIM: Game?? What game?!
PUPPET: [All guests are required to play a game with the girl that is being celebrated as per instructions. You have been informed of this when you were recruited for the position.]
GRIM: Huh?! I don't remember that, yanno!!
PUPPET: [I shall now proceed to ask a question that Agatha Voisin will answer and which THE GREAT GRIM will be tasked to interpret.]
GRIM: HEY!! DON'T IGNORE ME!!
PUPPET: [A plain white coffee mug of your own design sits ready for the kiln and is staring at you in blank anticipation. You have chosen to use a blue glaze to paint it and now you must decide on the pattern. Which pattern do you paint in blue on the mug?]
GRIM: Geh! What sort of weird question is this?!
AGATHA: It... should... be... a... cute... polka... dot... pattern... of... course...
GRIM: POLKA DOT?! That's something else for a mug... And I didn't think you'd be the kind to like cute things...
AGATHA: Everybody... likes... cute... things... That's... why humans... get... so... attached... to... them... If... something... is... cute... they... won't... throw... it... away... any... time... soon... and... cute... humans... get... a... lot... of... attention... and... nobody... treats... them... badly...
GRIM: Eh?! You got all that from a polka dot pattern?!
AGATHA: ....... Ehehehehehe... I... bet... that... you... picked... something... dumb... didn't... you...
GRIM: HUH?! DUMB?!
Obviously, if you're going to paint something, it should be with the Great Grim's face on it!
AGATHA: EHEHEHEHEHEHEHEHEHE! Just... like... I... thought...
GRIM: HEY!! EASE UP ON THE PETTING!!
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SCENE III
PUPPET: [Please proceed to the last part of the interview.]
GRIM: HUH?! There's more?!
Eh, it's a piece of paper with a question on it...
"If you could not have chosen your current dorm, which would have been your second option?"
AGATHA: Ehehehehehehe... Being... anywhere... but... in... Eliksia... I... can't... imagine... that... This... is... the... dorm... that's... most... suited... for... me... no... matter... how... you... think... about... it...
GRIM: Ugh, I can tell... There's so many strange potions and elixirs all around that it's making me nervous... I can't feel comfortable in this sort of place at all...
AGATHA: Is... that... so... but... when... the... cauldrons... are... lit... up... it's... really... pretty... you... know... ? Of... course... some... might... explode... but... that's... nice... too...
GRIM: He-Hearing talk about it is sending shivers down my spine!! I can't stand it!!
AGATHA: Ehehehehehhe....
But... if... I... had... to... pick... another... dorm... it... would... have... to... be... Grimmaire...
GRIM: Huh?! Seriously... Wait, which one was that again? The one with the books... right?
AGATHA: That's... right... The... library... of... Grimmaire... is... one... of... the... largest... school... libraries... in... the... world... and... they... constantly... get... rare... editions... of... books... since... they... have... an... internship... deal... with... the.. Ministry... too...
Whatever... lost... books... there... are... there... should... be... a... copy... in... Grimmaire... as... well... But... you're... not... allowed... to... consult... them... without... special... permission... from... the... Headmistress... and... the... Prefect...
GRIM: Books... ugh, that must mean a lot of reading...
AGATHA: It's... not... for... dumb... chowders... at... all... ehehehehehehe...
But... I... would... like... to... study... there... since... I... bet... I... could... learn... more... about... the... human... world... that... way... There's... a... lot... of... stuf... that... I... would... like... to... visit... but... since... my... body... is... like... this...
GRIM: ........ GYAH! DON'T JUST HUG ME LIKE THIS!!
AGATHA: Ehehehehehehehe... I... hope... that... one... day... I... get... to... show... Big... Sis... and... Big... Bro... how... much... I've... learned...
Then... we... could... all.. go... on... a... trip... together... eheheheheheh...
[*]
PUPPET: [Congratulations. The interview portion has been completed. Please proceed to the last event of the celebrations. A bottle has already been prepared for you.]
GRIM: Finally!! Hm? That's a bottle of something fizzy... Just my luck!! I've been so thirsty after everything!!
AGATHA: That's... not... for... you... not... drink... just... yet... First... you... have... to... shake... it...
GRIM: Shake it? Like this... Hm...
[champagne pops]
GYA! THE TOP POPPED OFF! It's spilling all over! Let me... IT'S SO BITTER!
AGATHA: Ehehehehehe... it's... champagne... after... all... I... like... the... bitterness... myself...
GRIM: Ugh! You're just getting weirder and weirder!! Never mind! Since this is over I'm gonna take off with the cake! Gyahahahaha!
AGATHA: Ehehehehehehe... He... really... is... just... a... dumb... cat...
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jhoudiey · 3 years ago
Note
walpurga-nacht-academy: 👁‍🗹 for Amon and any of the WNA girls?
Lets play a game of how long Amon is allowed on WNA campus before the Nisse Tomte roll his ass down the hill in a barrel...
Rosalia: He had heard about her Witch's dance and thought she'd be much more... impressive than she is, finds her forgettable.
Blanche: An easy target, and will likely give him the exact reactions he'd be looking for. Hasn't been allowed to torment her as he would want because the noise is disturbing to others as well.
Marcia: He thinks she's hilarious and loves her dedication to the hustle. Offered her madol in exchange for taking part in some of his experiments, which she graciously declined.
June: Her finds her strength very exciting and very likely got kicked off of campus for pushing her buttons to see it at it's full potential. He finds her a bit unhinged and loves how easy she is to set off. If he were straight he'd have a huge crush on her.
Diana: He finds her very disconcerting but also very interesting. He likes the animalistic energy, but suspects she'd fight back too much to be of any fun.
Cassandra: Who? Not interested.
Agatha: Thinks she's hilarious, she has a lot of spunk for someone so small and would love to test her limits because he suspects she talks a bigger talk than her walk.
Vita: He would kill to get her hands on her magic, and loves her energy. Like, anyone else with a strong personality and an impressive magic he wants to completely destroy her and watch her squirm. He finds her incredibly intimidating in the most complimentary way, and loves to watch her command others.
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azusawrites · 3 years ago
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OC LIST
Twisted Wonderland
🐗 Kore Hightower
story: Mirror MĂ€rchen
tag: kore hightower
ship tag: goldtower
Theo Yule
Antonia Corvine
tag: antonia corvine
🍓 Rosalia Morgainne
tag: rosalia morgainne
ship tag: wolfbeauty
🐇 Blanche Dion
tag: blanche dion
ship tag: rosedoll
đŸ§č Marcia Pyroeis
tag: marcia pyroeis
🐾 June Himalia
tag: june himalia
ship tag: harvestapple
🐊 Diana Arrow
tag: diana arrow
ship tag: wildocto
🩋 Cassandra Delphinne
tag: cassandra delphinne
ship tag: silverfey
đŸ§Ș Agatha Voisin
tag: agatha voisin
đŸ•· Iovita Despoina Dies
tag: vita dies
ship tag: blackflame
Tokyo Revengers
🍹 Chiemi Tomoe
tag: chiemi tomoe
ship tag: lovefool
Kemono Jihen
🩮 Mitsuru Morita
tag: morita mitsuru
Genshin Impact
đŸ§¶ Vionnette Lesart
tag: vionnette lesart
đŸ›Žïž Charlotte Agmundr
tag: charlotte agmundr
Obey Me
🎬 Clare Weir
story: GOETHIA
tag: clare weir ship tag: witchbane
ship tag: witchdream
ship tag: witchking
ship tag: whitewitch
Boku No Hero Academia
💉 Kiyoko Seiki
story: rust and stardust
tag: kiyoko seiki
ship tag: pink gin
ship tag: pink absinthe
ship tag: pink lemonade
Bungou Stray Dogs
💎 Hasegawa Yasuko
tag: hasegawa yasuko
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girl-in-the-tower · 4 years ago
Photo
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Ok, so I’ve been planning my next few months for the past week to take into account my writing schedule and I think I finally came up with something that might be feasible! In other words, this is an announcement of what my (hopefully achievable) goals will be!
The first section is fics that are in the process of being complete or in the editing process already, with only the third and fourth being in the planning stages! The word count is all over the place for these ones, lol, but hopefully I’ll be able to keep it somewhat consistent.
The second section was pretty much born out of a need to try out flash fiction after I’ve been binging it for a while. The themes and characters chosen were things or themes that just appealed to me! Titles are still undecided for this section, so instead I decided to include the sentence that made me think I should give this a try! I will try to keep to the proposed word limit simply because I was to challenge myself.
The last section is something I’ve been thinking of for a while now, simply because summer does inspire a theme of love in me, haha! It’s centered on the WNA girls and the various relationships (romantic and platonic) that they share with the canon characters. They’ll most likely going to be rather short, very descriptive and primarily fluff! 
Upcoming
❀ something in the way she knows - R18, ship fic, Azul Ashengrotto/Diana Arrow
❀ at the foot of this mountain, i only see clouds - T, gen fic, Malleus Draconia & Kore Hightower
❀ don’t go, don’t go so easy - T, (unrequited love) ship fic, Ace Trappola/Kore Hightower
❀ day to night to morning - R18, ship fic, multichapter, AU, Kalim Al-Asim/Kore Hightower
❀ you gave me a lily, but now it’s a field - T, gen fic, fluff, Kalim Al-Asim/Kore Hightower
Flash Fiction
✒ Cater: “He’s told that summer is best enjoyed together with others. Cater begs to differ.” - 50 words
✒ Lilia: “Lilia believes that love can be measured in heartbeats.” - 100 words
✒ Idia: “The Sun is falling.” - 750 words
✒ Jamil: “They find the snake’s skin, but not the tail.” - 1,000 words
Vignettes - Kisses
☀ Jack Howl/Rosalia Morgainne, theme: beach kiss
☀ Riddle Rosehearts/Blanche Dion, theme: first kiss
☀ Sebek Zigvolt & Marcia Pyroeis, theme: blowing kisses
☀ Epel Felmier/June Himalia, theme: frustrated kiss
☀ Azul Ashengrotto/Diana Arrow, theme: proposal kiss
☀ Silver/Cassandra Delphinne, theme: hand kiss
☀ Sam & Agatha Voisin, theme: head kiss
☀ Idia Shroud/Vita Dies, theme: victory kiss
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astrognossienne · 7 years ago
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the signs as medieval and modern era witches (female)
aries: joan wytte
taurus: moll dyer
gemini: angéle de la barth
cancer: marie leveau
leo: isobel gowdie
virgo: matteuccia de francesco
libra: la voisin
scorpio: walpurga hausmÀnnin
sagittarius: lisbeth nypan
capricorn: tamsin blight
aquarius: agatha southeil
pisces: mother shipton
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