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#accident ischémique cérébral
cellobis · 4 years
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“Clandestino, illegal”
“ Ici où je suis, à vol d'oiseau, on n'est pas très loin du camp d'orpaillage des garimpeiros brésiliens. Ils ont en fait leur site d'exploitation côté France à Lipo Lipo juste au sud et leur village d'habitat côté Surinam à Yaou Passi. Pas bêtes, les gars, comme ça en cas de pépin, ils foutent le camp à l'abri de la forêt étrangère où les autorités sont vraiment peu regardantes et où des gendarmes nationaux, s'il leur venait l'idée de mettre leur nez par là, n'ont pas le droit d'entrer.
Là, mon cœur est départagé entre agacement et admiration.
Oui, j'ose dire que je les admire pour certains, car je ne pourrai en effet jamais laisser de côté le caractère grisant de l'illégal. Celui à moto de la fulgurante accélération de ma Ducati italienne pour doubler un emmerdeur. Celui de la bravoure de ma mère quand elle faisait de la résistance à une époque où le nazisme était légal dans le pays que l'on connaît. Celui de l'audace de ma grand-mère quand elle faisait l'amour avec mon vrai grand-père mort à Verdun avant qu'ils n'aient le temps de convoler en juste noce. Celui de l'insouciance de l'oncle de mon autre grand-mère, quand vrai pirate en mer de Chine, il trafiquait des armes et sans doute de la cocaïne, la faisant rire et sauter sur ses genoux lors du retour de ses expéditions. Pardonnez-moi, mais j'aimerai toujours ces mots : accélération, bravoure, audace, insouciance, tous les contraires de frein, crainte, peur, précaution. Et parmi ceux que je respecte, il y a ces jeunes qui n'arrivent tout simplement pas à manger à leur faim dans le Para ou le Nordeste du Brésil. Des passeurs leur ont promis l'eldorado, alors ils ont franchi illégalement la frontière. Mais ces clandestinos brassent trois ou quatre tonnes par jour de terre, sont les esclaves de brutes qui les exploitent au milieu de la malaria, la leishmaniose, la dengue, parfois la lèpre, et cherchent consolation où ils le peuvent, souvent dans les bras d'une putain qui leur offrira en souriant le sida.
Et puis ? Et puis, il y a ces brutes qui n'ont aucun état d'âme. Ils sont prêt à tout, absolument tout pour sauver leur peau après avoir extrait ce foutu métal jaune, quitte à foutre du mercure dans l'eau des Amérindiens, quitte à empoisonner les poissons qui sont la base de leur alimentation, quitte à labourer leurs terres jusqu'à la moelle, quitte à polluer les fleuves avec leurs boues usées, et tous leurs détritus. Aucun principe moral, aucun jugement en cas de litige, c'est pire qu'une cour martiale et ses poteaux d'exécution. Cela peut se passer très vite au fusil ou à la machette, et les restes des corps jetés dans la jungle mettront deux ou trois jours pour gonfler, à peine plus pour complètement disparaître. Quand on entend parfois le soir des coups de feu, je ne suis pas sûr en ce Far West que ces chercheurs d'or ne font que braconner pour manger. Leurs règlements de compte sont parfois assez radicaux. Quoiqu'il y a deux jours la peine ne fut pas totalement capitale: est arrivée trente kilomètresplus loin de chez moi à Maripasoula une main dans un sac en plastique suivie quelques heures plus tard de son infortuné propriétaire. La vie d'un gamin pour eux ne compte pas plus que celle d'un moustique qu'on écrase sur notre avant-bras quand il nous agace. Quoiqu’hier soir dans la nuit arriva un pauvre bougre le dos labouré à coups de machettes. Son copain qui l’avait arraché à la forêt venait tambouriner à ma fenêtre. Groupe électrogène. Lumière. Bilan. Il n’est pas encore en train de mourir : ses os jeunes et encore denses ont arrêté la lame meurtrière, omoplate d’un côté, colonne vertébrale de l’autre, empêchant qu’il ne soit crevé comme une vulgaire baudruche. Pas d’hélico possible, silence de la nuit pour seule conseillère. Alors on y va en triplant les limites autorisées des anesthésiques locaux pour rafistoler les morceaux. Chirurgie brutale. Tous on souffre, le patient et l’opérateur. On dépasse les bornes.
Et puis, et puis il y a tous ces vieux déjà très vieux à quarante ans, malades, usés avec vingt ans de plus marqués sur leur vraie peau que sur leurs faux papiers d'identité. Ils ont déjà eu toutes les maladies et s'ils sont encore vivants, ils sont immunisés pour toutes sauf une : ils ont perdu l'espoir illusoire d'un hypothétique retour chez eux . Alors ils finissent d'arriver au dispensaire à bout de souffle, presque à genoux, au troisième jour d'un infarctus, au cinquième d'un accident ischémique cérébral transitoire, au septième d'une crise de vésicule, au neuvième d'une diarrhée qui n'en finit pas, au onzième d'une fièvre inexpliquée. Ah oui, j’oubliais de vous dire, ici on n’a pas de tests pour dépister le covid. Démerde-toi.
Clandestino. Illegal. J'ai en tête la musique de Manu Chao. J'adore cette musique, mais ce soir en y pensant, je ravale mes larmes.”
Cell
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mtamar2020 · 4 years
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Le Covid-19, facteur d'aggravation de l'AVC
Le Covid-19, facteur d'aggravation de l'AVC
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Un accident vasculaire cérébral résulte de l’interruption de la circulation sanguine dans le cerveau à cause d’un vaisseau sanguin bouché (80% des AVC sont des accidents ischémiques) ou de la rupture d’un vaisseau sanguin provoquant une hémorragie (20% sont des AVC hémorragiques ou des hémorragies méningées). Les conséquences sont la destruction de cellules du cerveau et des troubles…
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sexoblogue · 4 years
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Conseils pour prendre en charge les difficultés sexuelles des patients après un AVC
Un nouvel article a été publié sur http://sxblg.fr/cw
Conseils pour prendre en charge les difficultés sexuelles des patients après un AVC
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L’Accident Vasculaire Cérébral (AVC) est actuellement la 2e cause de mortalité au niveau mondial[ref]Geoffrey A. Donnan et al., « Stroke », The Lancet 371, n° 9624 (10 mai 2008): 1612‑23, https://doi.org/10.1016/S0140-6736(08)60694-7[/ref], et la première cause d’invalidité.
Sa prévalence augmente alors quel âge des patients qui en sont atteints diminue de plus en plus. D’ici 2030, on estime que le nombre de victimes atteindra 7,8 millions[ref]A. Grenier Genest et F. Courtois, « Les accidents vasculaires cérébraux et leur impact sur la sexualité », Sexologies 26, n° 3 (juillet 2017): 115‑35, https://doi.org/10.1016/j.sexol.2016.11.001[/ref].
On distingue plusieurs types d’AVC dont les conséquences peuvent varier[ref]Stroke: A Practical Approach (Lippincott Williams & Wilkins, 2009)[/ref] :
Les AVC ischémiques sont les plus fréquents,
Les AVC hémorragiques sont ceux qui ont le plus mauvais pronostic,
Les AVC lacunaires et les accidents ischémiques transitoires (AIT) sont moins prononcés et ont des conséquences moins sévères.
Retentissement des AVC sur la sexualité
Les AVC peuvent entraîner :
Chez les hommes, des troubles de érection et de l’éjaculation[ref]Jea-Hun Jung et al., « Sexual Dysfunction in Male Stroke Patients: Correlation Between Brain Lesions and Sexual Function », Urology 71, n°1 (1 janvier 2008): 99‑103, https://doi.org/10.1016/j.urology.2007.08.045[/ref]
Chez les femmes : une baisse de la lubrification[ref]Tamam Y et al., « Post-Stroke Sexual Functioning in First Stroke Patients », European Journal of Neurology 15, n°7 (juillet 2008), https://doi.org/10.1111/j.1468-1331.2008.02184.x[/ref] et une diminution la capacité orgasmique[ref]X. Chambon, « Testimony on the Sexuality of Post-Stroke Hemiplegic Patients », Sexologies 20, n°2 (1 avril 2011): 102‑5, https://doi.org/10.1016/j.sexol.2010.10.005[/ref]
Chez les deux sexes, une baisse du désir, une diminution de la fréquence des rapports sexuels et une baisse générale de la satisfaction sexuelle[ref]Korpelainen Jt, Nieminen P, et Myllylä Vv, « Sexual Functioning among Stroke Patients and Their Spouses », Stroke 30, n°4 (avril 1999), https://doi.org/10.1161/01.str.30.4.715[/ref].
Facteurs associés aux difficultés sexuelles
Suite à un AVC, plusieurs facteurs peuvent altérer la sexualité comme l’impact direct de la lésion neurologique sur le fonctionnement sexuel, mais également ses impacts indirects bio-, psycho- ou social qui interfèrent avec la sexualité.
Les impacts neurologiques directs de l’AVC comprennent les troubles liés à la latéralité de la lésion, les régions touchées et la sévérité de l’AVC qui sont associés ou corrélés aux troubles sexuels[ref]J.-M. Bugnicourt et al., « Impaired Sexual Activity in Young Ischaemic Stroke Patients: An Observational Study », European Journal of Neurology 21, n°1 (2014): 140‑46, https://doi.org/10.1111/ene.12277[/ref].
Les facteurs indirects peuvent naître d’impacts physiologiques de l’AVC touchant d’autres fonctions corporelles impliquées dans la sexualité, comme l’incontinence urinaire qui peut interférer avec la vie sexuelle en créant du stress durant les rapports, des changements de l’image corporelle parfois associés à l’incontinence urinaire et qui peuvent soulever des questions sur l’hygiène personnelle et altérer la perception de désirabilité, et les limites physiques qui nuisent aux relations sexuelles[ref]Nilsson M et al., « How Do Urinary Incontinence and Urgency Affect Women’s Sexual Life? », Acta Obstetricia et Gynecologica Scandinavica 90, n°6 (juin 2011), https://doi.org/10.1111/j.1600-0412.2011.01120.x[/ref].
Les facteurs psychologiques peuvent également nuire à la fonction sexuelle en agissant sur la labilité émotionnelle, fréquente dans les suites d’un AVC, la dépression, l’anxiété et la diminution du bien- être général.
Réadaptation sexuelle à la suite d’un AVC
Réticences et besoins concernant la sexualité
Les professionnels de la santé décrivent plusieurs réticences à aborder la sexualité avec leur patient post-AVC :
Le manque de formation, qui semble être un facteur déploré par la majorité des professionnels de la santé. Ce facteur, ajouté au manque de confiance en soi, réduit les chances d’assurer un suivi adéquat[ref]Elaine E. Steinke et al., « Sexual Counselling for Individuals with Cardiovascular Disease and Their PartnersA Consensus Document From the American Heart Association and the ESC Council on Cardiovascular Nursing and Allied Professions (CCNAP) », European Heart Journal 34, n°41 (1 novembre 2013): 3217‑35, https://doi.org/10.1093/eurheartj/eht270[/ref].
Leur manque d’expérience sur la question, la crainte de froisser ou d’offenser le patient, et la gêne personnelle à discuter de sexualité.
D’autres se questionnent sur le moment idéal pour adresser les questions de sexualité avec leurs patients[ref]Guo M et al., « Let’s Talk About Sex! – Improving Sexual Health for Patients in Stroke Rehabilitation. », BMJ Quality Improvement Reports 4, n°1 (19 novembre 2015), https://doi.org/10.1136/bmjquality.u207288.w2926[/ref],
Alors que certains sont d’avis que le psychiatre est le professionnel le mieux outillé pour aborder ces questions[ref]John McLaughlin et Alison Cregan, « Sexuality in Stroke Care: A Neglected Quality of Life Issue in Stroke Rehabilitation? A Pilot Study », Sexuality and Disability 23, n°4 (1 décembre 2005): 213‑26, https://doi.org/10.1007/s11195-005-8929-9[/ref].
Certains professionnels pensent que les patients ne désirent pas recevoir de l’information sur leur sexualité, ou attendent que le patient décrive lui-même ses préoccupations.
La barrière culturelle et langagière est un autre facteur de réticence, tout comme les contraintes d’horaire et de temps et la présence d’autres responsabilités professionnelles qui limitent la disponibilité.
Outre les professionnels, les patients mentionnent des réticences à aborder le sujet de la sexualité post-AVC.
Plusieurs décrivent une gêne, particulièrement lorsqu’ils sont d’orientation homosexuelle, une crainte d’être jugé, et une peur liée aux stéréotypes sociaux (ex. les personnes âgées n’ont plus de vie sexuelle).
À ceci s’ajoute les patients aphasiques qui ne peuvent s’exprimer aisément pour aborder les questions de sexualité.
Durant l’hospitalisation et la réadaptation, les patients mentionnent côtoyer un grand nombre de professionnels, mais se questionnent sur le professionnel le mieux adapté pour adresser leurs préoccupations sexuelles.
Une approche plus proactive semble souhaitée de la part des patients qui aimeraient être invités à discuter de leur sexualité lors des sessions régulières de traitement.
Plusieurs mentionnent souhaiter recevoir plus d’informations sur le fonctionnement sexuel post-AVC, notamment sur les questions de sécurité comme les risques de déclencher un nouvel AVC, les positions sexuelles pour réduire les risques, et l’effet iatrogène des médicaments ou l’impact de comorbidités (ex. hypertension, diabète…).
De même, les conjoints sont souvent laissés pour compte et mentionnent un besoin de suivi pour aborder les questions de sécurité durant les relations sexuelles, pour discuter de leur propre insécurité et symptômes anxieux, et pour développer des stratégies d’adaptation face à leur rôle à la fois d’aidant et de conjoint).
Prise en charge de la sexualité après un AVC
Plusieurs approches ont été suggérées dans la littérature pour aider les professionnels de la santé à aborder et évaluer les difficultés sexuelles des patients post-AVC.
Le modèle PLISSIT[ref]Jack S. Annon, Behavioural Treatment of Sexual Problems: Brief Therapy (Hagerstown, Md: Harper & Row, 1977)[/ref] offre des exemples de parcours systématisés, où le professionnel peut suivre différentes étapes en débutant par :
une permission (P) offerte au patient pour discuter de sexualité (plutôt que d’attendre ses questionnements) ;
suivie d’une offre d’informations limitées (LI) sur l’impact de la condition neurologique sur le fonctionnement sexuel, suivi si besoin ;
de suggestions spécifiques (SI) servant de trucs et conseils pour pallier certaines difficultés ;
de thérapie intensive (IT) pour les troubles sexuels plus prononcés.
Le modèle BETTER[ref]Elaine E. Steinke et al., « Sexual Counselling for Individuals with Cardiovascular Disease and Their PartnersA Consensus Document From the American Heart Association and the ESC Council on Cardiovascular Nursing and Allied Professions (CCNAP) », European Heart Journal 34, n°41 (1 novembre 2013): 3217‑35, https://doi.org/10.1093/eurheartj/eht270[/ref], basé sur les mêmes, principes suggère :
d’aborder directement le sujet de la sexualité (Bring the topic) avec les patients ;
d’aborder les préoccupations (Explain concerns) ;
en décrivant les ressources disponibles (Tell about ressources) ;
en précisant les contraintes de temps et de lieux (Timing) ;
en éduquant les patients sur les effets de leur condition sur la fonction sexuelle (Educate) ;
le programme suggère également de consigner les informations au dossier médical pour assurer un suivi adéquat (Record).
Outre ces modèles systématisés, HoSook et al.[ref]HoSook Song et al., « Effects of a sexual rehabilitation intervention program on stroke patients and their spouses », NeuroRehabilitation 28 (1 janvier 2011): 143‑50, https://doi.org/10.3233/NRE-2011-0642[/ref] ont proposé une approche en cinq étapes dispensée en une seule session. Le programme comme les précédents suggère de :
donner des informations au patient sur l’impact de sa condition neurologique sur la vie sexuelle ;
d’offrir des informations générales sur la santé sexuelle ;
d’offrir une éducation notamment sur les craintes de l’AVC associées aux activités sexuelles ;
et des conseils et stratégies pour pallier les dysfonctions sexuelles ;
Le modèle insiste sur le fait de poser fréquemment des questions et d’offrir des réponses pertinentes, notamment pour les personnes âgées et celles atteintes de troubles cognitifs.
Globalement, les programmes de rééducation sexuelle auprès de patients neurologiques, ceux notamment ayant survécu à un AVC, peuvent donc se résumer en étapes qui facilitent le parcours des intervenants spécialisés ou non en sexualité.
Toutes les approches recommandent d’initier le sujet directement avec les patients, en donnant des exemples spécifiques pour favoriser leur compréhension.
Afin de palier les réticences de certains intervenants, il est possible de suggérer de mentionner que le soignant n’est pas toujours en mesure de répondre à toutes les questions, mais qu’il est ouvert à la discussion pour traiter de l’ensemble des préoccupations.
Le programme peut ensuite inclure une évaluation de l’historique et du vécu sexuel des patients pour noter les changements imposés par la condition neurologique. Cette étape comprend une vulgarisation des faits scientifiques sur les symptômes de l’AVC (ex. déficits moteurs et sensitifs, baisse de l’estime de soi, image corporelle, problèmes de communication et aphasie, difficultés conjugales) et leur impact sur la vie sexuelle. L’étape peut également servir à dissiper certains stéréotypes liés à la fonction et à la satisfaction sexuelles.
Durant cette étape, il est recommandé de varier les modes de communication pour faciliter la compréhension des patients (lecture, brochure, vidéo, Power Point). Il est également recommandé de transmettre des informations limitées au sein de chaque rencontre et de les répéter régulièrement afin de faciliter la compréhension notamment des patients âgés ou ceux présentant des troubles cognitifs.
Le professionnel est globalement encouragé à poser des questions ouvertes sur les difficultés sexuelles pour réduire l’effet de la désirabilité sociale et les comportements d’évitement de la part de patients gênés de parler de leur sexualité.
L’éducation sexuelle qui suit les informations générales peut aborder les craintes associées à la condition neurologique. La crainte du rejet du partenaire, celle de déclencher un nouvel AVC en s’engageant dans des activités sexuelles sont des exemples à aborder, en fournissant des informations précises et pertinentes. Les patients doivent être informés que les risques de déclencher un nouvel AVC sont généralement minimes 6 mois après l’accident, et doivent être encouragés à faire de l’exercice régulièrement pour maintenir une santé physique optimale.
Les professionnels peuvent suggérer des comportements sexuels alternatifs au coït afin de réduire les craintes et offrir un nouveau répertoire d’activités sexuelles qui augmente la satisfaction sexuelle.
L’étape des stratégies spécifiques permet de redéfinir la relation sexuelle, de palier les dysfonctions sexuelles, d’initier adéquatement les rapports et d’organiser le temps pour optimiser la satisfaction sexuelle.
Cette étape aborde la question des effets iatrogènes des médicaments sur la sexualité et suggère des positions sexuelles et des techniques sécuritaires et confortables pour tenir compte des déficits sensitivomoteurs des patients. Des conseils pratiques peuvent être offerts pour des difficultés spécifiques, comme d’éviter de boire du liquide quelques heures avant le rapport pour ceux souffrant d’incontinences urinaires, de favoriser un environnement frais et un partenaire familier pour réduire les risques de tachycardie et d’hypertension artérielle associés aux relations sexuelles, de conseiller des coussins pour offrir un soutien additionnel pour minimiser la fatigue et la douleur.
Lorsque les besoins dépassent les compétences du professionnel de réadaptation, le patient peut être référé à un spécialiste (sexologue, psychologue, psychiatre) pour accéder à des thérapies plus intensives et spécifiques à la sexologie.
Le moment idéal pour aborder les questions de sexualité reste un sujet de débat dans la littérature, bien qu’un consensus à l’effet de donner un minimum d’information durant la réadaptation semble se dégager[ref]Elaine E. Steinke et al., « Sexual Counselling for Individuals with Cardiovascular Disease and Their PartnersA Consensus Document From the American Heart Association and the ESC Council on Cardiovascular Nursing and Allied Professions (CCNAP) », European Heart Journal 34, n°41 (1 novembre 2013): 3217‑35, https://doi.org/10.1093/eurheartj/eht270[/ref].
Certains patients préfèrent discuter de leurs préoccupations en début de réadaptation alors que l’anxiété et les inquiétudes sont très présentes.
D’autres patients préfèrent aborder le sujet plus tard lorsqu’ils sont plus familiers avec leurs cliniciens et que leur condition est plus stable. Certains enfin abordent la sexualité peu avant leur retour à domicile lorsque la vie quotidienne deviendra routinière et l’intimité plus accessible.
Quelle que soit l’étape de la réadaptation, la sexualité peut par ailleurs être abordée à travers des stratégies spécifiques, incluant la physiothérapie et l’ergothérapie, ou toute autre intervention apte à favoriser l’autonomie et l’indépendance. La sexualité au retour à domicile et l’adaptation de l’environnement deviennent alors essentiels à la qualité de vie et deviennent la cible principale des interventions.
L’ensemble du programme devrait inclure une équipe multidisciplinaire, ou l’équipe multidisciplinaire déjà en place en réadaptation, et constituée d’intervenants aux spécialités différentes mais complémentaires et qui permet au patient d’adresser ses préoccupations au professionnel de son choix, ou à celui jugé le mieux formé pour traiter de la problématique soulevée ou le plus apte à répondre à ses questions.
Conclusion
Les accidents vasculaires cérébraux entraînent de multiples conséquences qui peuvent avoir un impact direct (neurologique) ou indirect (psychosocial) sur la sexualité. Les patients ayant subi un AVC devraient bénéficier d’une équipe multidisciplinaire qualifiée permettant d’aborder ces divers aspects de la sexualité et d’assurer une meilleure qualité de vie et une meilleure satisfaction sexuelle.
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passionsante · 4 years
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Mini-AVC : une urgence médicale et attention aux conséquences
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Les personnes présentant les symptômes d’un accident ischémique transitoire (un « mini-AVC ») attendent trop longtemps pour consulter un médecin. Or, cet accident cérébral doit être considéré comme une urgence, sachant que ses conséquences à terme peuvent être graves. ►http://bit.ly/2xCL5qd
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mediamed · 5 years
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Traitement endovasculaire dans l'accident vasculaire cérébral ischémique en pratique clinique courante Registre MR CLEAN
Cette étude prospective observationnelle réalisée dans seize centres pratiquant le traitement endovasculaire aux Pays-Bas a cherché à évaluer les résultats et la sécurité du cette prise en charge dans le cadre de l'accident vasculaire cérébral ischémique du à une occlusion vasculaire proximale intracrânienne de la circulation antérieure [...]
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Source : BMJ [Fig 1 Distribution of modified Rankin Scale (mRS) score at 90 days in MR CLEAN Registry (before imputation) and MR CLEAN trial intervention and control arms. The proportion of deaths is calculated as 398 of 1363 patients instead of 1488 patients and therefore inflated by 2% because in this figure the denominator does not include 125 patients with missing mRS scores. The mRS category 0 for the MR CLEAN control arm is small (n=1, 0.4%) and therefore not visible in the figure]      
Lire la suite - MediaMed
Marjolaine Baude 21 octobre 2018
- Jansen I, Mulder M, Goldhoorn RJ, for the MR CLEAN Registry investigators. Endovascular treatment for acute ischaemic stroke in routine clinical practice: prospective, observational cohort study (MR CLEAN Registry); BMJ 2018;360:k949.
Voir aussi :
‐ Baude M, Gracies H. Thrombolyse guidée par IRM dans l'accident vasculaire cérébral ischémique sans heure de début ‐ Desforges P. Accident vasculaire cérébral : on n'arrête plus le progrès
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votresante · 4 years
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10 Avantages de la Morue de la Santé et de remise en forme – Types et des Conseils
Ce poisson est très populaire et bien connue, non seulement au Brésil mais dans de nombreux autres pays, parce que, en plus de la sarriette, et offre beaucoup de bonnes choses pour la santé. Maintenant satisfaire les 10 avantages de la morue dans la santé et la forme physique.
Ce type de poisson blanc à chair est dense et squameuse, et préfèrent vivre dans les eaux profondes et froides, et il est disponible toute l’année. Leur viande n’est pas seulement contiennent des protéines et des lipides ainsi que la santé, ainsi que d’un large éventail de vitamines et de minéraux qui sont nécessaires pour maintenir un mode de vie sain.
En plus de cela, il y a la production d’huile de foie de morue, qui contient des niveaux élevés de vitamines A, D, e Et oméga-3, qui sont essentiels pour la santé.
Des informations sur la Nutrition de la morue au four ou grillé
La portionde 100 gEnergia122 caloriasCarboidratos0,4 gProteínas21 gGorduras3,5 g
Voici 10 avantages de la morue dans la santé et la forme physique.
Les avantages de la Morue de la santé et de remise en forme
1. Riche en protéines et faible en calories
La morue est un poisson de la nourriture qui est riche en protéines et contient moins de calories. Le poisson dans votre alimentation ne sera pas seulement aider à garder vos muscles en bonne santé, il aide également dans le fonctionnement normal des cellules. Aussi, inclure des protéines dans votre alimentation vous aidera à réparer les dommages à l’organisme est habituellement causée par les crochets de l’exercice.
2. Il aide à réduire les niveaux de cholestérol
C’est un poisson qui contient un nutriment important, qui est connu comme la niacine qui aide à réduire les niveaux de mauvais cholestérol dans votre corps. Donc, en mangeant sur une base régulière peut apporter des avantages à porter pour tous ceux d’entre vous qui ont ou sont à risque pour le développement de la maladie cardiovasculaire.
Voir aussi:
3. Il réduit le risque d’irrégularité du rythme cardiaque ou de mort subite
La présence de l’EPA, DHA, et des acides gras oméga-3 présents dans l’huile de foie de morue contribuera à réduire de façon significative le risque d’arythmie ou de mort cardiaque subite.
4. Une grande quantité d’acides gras oméga-3
C’est un aliment complet qui contient une quantité élevée d’acides gras oméga-3, qui en font un choix idéal pour les personnes qui souffrent de maladies cardiaques, en raison du diabète et l’athérosclérose.
La présence d’oméga 3 aide à l’amincissement de sang, et peut aider à contrôler l’hypertension artérielle et prévient l’obstruction des artères. En outre, depuis cet acide gras vous aide à augmenter la variabilité de la fréquence cardiaque, la consommation de poisson est bénéfique dans la prévention des anomalies du rythme cardiaque et de l’avc ischémique.
5. Il réduit le risque de leucémie, le myélome multiple et le lymphome, Hodkin
Comprennent la morue poisson chaque semaine dans votre régime alimentaire peut aider à réduire le risque de myélome multiple (myélome multiple, lymphome, maladie de Hodgkin lymphome et de leucémie, selon l’étude canadienne, publiée dans l’édition de Cancer Epidemiology biomarkers et de la Prévention
6. Vous pouvez réduire le risque de cancer du côlon
Manger de la morue, qui aide à réduire le risque de cancer du côlon, en raison du fait que le poisson contient de la vitamine B12, sélénium et de la vitamine D, qui aide à protéger les cellules du côlon à partir de produits chimiques et de produits chimiques toxiques que l’on trouve dans les aliments transformés, ce qui peut provoquer non seulement le cancer, d’autres dommages à la santé.
7. Il réduit le risque de thrombose dans les profondeurs de l’
L’un des avantages de la morue, c’est que sa consommation régulière peut aider à réduire le risque de développer un accident vasculaire cérébral, profond, la condition est causée principalement lorsque des caillots de sang se forment de veines profondes des jambes.
8. La vitamine B12 et B6
La morue contient de grandes quantités de vitamine B12 et B6 et de ces vitamines dans votre alimentation, il peut aider à maintenir les niveaux d’homocystéine dans le corps. Le fait que ce composé est fondamentalement une molécule qui endommage les parois des vaisseaux sanguins dans le corps, qui comprennent à ce que le blanc de la viande dans votre alimentation peut aider à réduire le risque de crise cardiaque et d’avc.
9. La protection contre le carcinome à cellules rénales
Pour inclure la morue dans leur régime alimentaire, vous fournir un niveau élevé de protection contre le carcinome à cellules rénales, qui est l’un des types les plus communs de cancer du rein.
10. Il réduit la dépression et le stress
La présence d’acides gras oméga-3 les acides gras dans le cod peut non seulement contribuer à améliorer l’approvisionnement en sang au cerveau, il a également réduit la dépression et le stress. En fait, il ya un avantage à la morue pour le contrôle des sautes d’humeur liées à un trouble bipolaire.
Conseils sur la façon de cuisiner la morue poisson
Cette espèce est un aliment qui peut être préparé de plusieurs façons différentes: il peut être bouilli, cuit, cuit, cuit à la vapeur, ou encore frit, mais pour ceux qui veulent profiter de tous les avantages, de la morue de la santé et de remise en forme, il est important de prendre soin lors de la préparation pour la friture, car il ajoute à beaucoup de calories, non désirés, et il peut aussi détruire leurs nutriments.
Faire cuire lentement, il peut être l’un des meilleurs moyens pour rehausser la saveur. Voici quelques recettes de morue, une lumière et d’en tirer profit dans votre régime alimentaire.
Types de Morue
Il ya beaucoup de différents types de poissons, mais les plus courantes sur le marché sont:
La morue de l’atlantique: le blanc de la viande, qui est abondante dans les 500 dernières années, mais n’a pas été en mesure de répondre à la demande, toujours la plus grande dans l’industrie.
La morue du Pacifique, Également connu comme la  » Morue de l’Alaska à la Morue, la Vraie Morue, Gris poids de la Tare, ou tout simplement le dernier cas, il est considéré comme le deuxième de poissons les plus abondantes du monde. Sa texture est tendre et feuilletée.
Cod Black: ce n’est Pas vraiment un cod, et une grande partie du poisson est exporté vers le nord, le Pacifique, les japonais. Il a une longue durée de vie – la plus ancienne enregistrée était de 94 ans et est considéré comme être une alimentation durable. En raison de sa haute teneur en gras et à la saveur douce, est un idéal et un mur en face de nous.
Pollock: la Goberge de l’Alaska, il est considéré comme une espèce de morue est la plus abondante dans le monde. Le Pollock dans l’Atlantique, il est plus grasse et la saveur est forte, tandis que dans le Pacifique, il est utilisé dans des tacos, salades, sandwichs, parmi d’autres aliments vendus dans les commerces de restauration rapide.
Les précautions de la consommation de
Bien qu’il soit considéré comme un aliment à faible teneur en calories, la consommation excessive peut parfois provoquer un caillot de sang, ce qui augmente le risque d’avc hémorragique. Pour cette raison, il est important que vous gardiez la consommation modérée et bien réglé pour être en mesure de profiter de tous les avantages de la morue pour la santé.
Vous êtes déjà familier avec tous les avantages de la morue pour votre santé et votre forme? Vous souhaitez inclure dans votre régime alimentaire plus souvent, ce poisson est délicieux et super sain? S’il vous plaît commentaire ci-dessous!
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lafhp · 4 years
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« Covid-19 : des enjeux de réadaptation immenses »
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Interview de Paul Gobin, directeur de la clinique des Trois Soleils, à Boissière Le Roi
Au sein de votre établissement, quelles ont été les mesures mises en œuvre pour assurer la prise en charge des patients Covid+ mais aussi la continuité et la sécurité des soins de l’ensemble des patients ?
Nous avons d’abord essayé de protéger nos patients en hospitalisation complète. Pour cela, dès le vendredi 13 mars nous avons fermé notre hôpital de jour, nos consultations externes et interdit toutes les visites des familles.
Pour l’hôpital de jour, nous avons renvoyé 130 patients à leur domicile, sauf pour certains patients particuliers en HDJ, à qui nous avons proposé de continuer leur prise en charge en hospitalisation complète.
De nouvelles pratiques/modalités de soins ont-elles vu le jour depuis le début de cette pandémie ?
Nous avons rapidement développé des téléconsultations de médecins, de kinésithérapeutes et de moniteurs d’éducation physique adaptée pour les patients d’HDJ que nous avions fait sortir très vite.         Avec aujourd’hui une expérience de plusieurs semaines, nous sommes maintenant organisés en télé hôpital de jour où tous nos professionnels salariés de la réadaptation interviennent : kinésithérapeutes, ergothérapeutes, orthophonistes, moniteurs d’éducation physique adaptée, neuropsychologues. Ils sont coordonnés par un médecin comme une hospitalisation de jour en présentiel.    
Quelles sont les enjeux de réadaptation neurologique des patients atteints de Covid ?
Pour le moment, nous avons reçu en réadaptation neurologique, comme patient Covid+, essentiellement des patients présentant à la fois un accident vasculaire cérébral ischémique et un statut Covid+. En effet, la Covid-19 semble favoriser les AVC. Hélas, et de plus, toutes les maladies neurologiques sont compatibles avec cette Covid-19.
Comment s’articulent les relations entre les différentes parties prenantes, acteurs de santé (SSR,MCO, les soins à domicile, médecine de ville,...)?
Ces 5 dernières années, la clinique Les Trois Soleils a été le promoteur de deux GCS avec les autres établissements de santé de son territoire : le premier GCS est une Equipe Mobile de Rééducation (EMR), le deuxième GCS est un établissement d’Hospitalisation A Domicile (HAD).
Enfin, des consultations médicales de médecins spécialistes sont « échangées » entres les établissements, et nous même réalisons beaucoup de consultations externes.       Evidemment, nos relations entre établissements MCO / SSR et vers la ville sont structurelles.   Et les réseaux de coopération mis en place ces dernières années ont été pleinement utilisés lors de cette crise.
Quelles sont les capacités de prises en charge post-Covid au sein de la clinique des Trois Soleils ?
Nous avons réservé un étage d’hospitalisation de 35 lits pour les patients Covid+ : nous y avons installé de nouvelles salles de rééducation et d’éducation physique adaptée pour éviter que les patients Covid+ soient pris en charge dans les salles de rééducation « Covid free ».
L’épidémie actuelle aura entraîné la réorganisation de tout notre service de réadaptation en trois services de réadaptation différents :
- Covid+ en hospitalisation complète ;
- Covid free pour hospitalisation complète ;
- Covid free en hôpital de jour.
Quels sont les profils de patients Covid+ pris en charge et les spécificités à prendre en compte dans leur réhabilitation ?
Nous prenons en charge deux grands types de patients Covid+ :   - Le patient asthénique, souvent en cours de sevrage d’oxygène à leur arrivée. Il nécessite une surveillance médicale et un réentraînement à l’effort.    - Le patient Covid + avec une pathologie neurologique, quel que soit son type.
- Pour le moment, nous n’avons pas reçu de patient Covid+ et présentant des complications neurologiques de réanimation.
Quelles sont les difficultés rencontrées par le personnel médical et soignant quant au suivi des patients Covid+ ?
La principale difficulté rencontrée par les personnels soignants est la fatigue ! Les gestes et mesures barrières pour éviter la propagation de cette épidémie n’ont rien de spécifiques ou de complexes, d’autant que notre établissement avait l’habitude de prendre en charge des cas infectieux lourds depuis très longtemps. Mais la quantité de patients change toutes nos organisations et démultiplie la lourdeur des soins. Ainsi, nous avons embauché jusqu’à 15 IDE et ASD supplémentaires ces dernières semaines afin d’augmenter les équipes dans les services.
Vous attendez-vous à une seconde vague de patients atteints par le virus, et quelles sont les conditions d’une reprise progressive d’activité de soins programmés ?
Je ne suis pas capable de prévoir l’existence/l’importance de la deuxième vague. Par contre, en SSR, nous sommes encore en plein dans la première vague ! Je dirais même que les patients les plus lourds de la première vague commencent à peine à arriver dans les établissements SSR.
Pour nous, la condition nécessaire et suffisante de la reprise progressive d’activité est qu’elle se fasse en assurant la sécurité de nos patients.
Quels enseignements peuvent être tirés de cette pandémie et quelles sont les attentes post-crise du secteur des soins de suite et de réadaptation privé ?
Je pense qu’il faut d’abord dire la vérité : notre système de santé a tenu, au prix de sacrifices parfois très lourds des professionnels de santé, mais nous avons tenu ! Et nous pouvons en être fiers, fiers et tristes à la fois car des professionnels de santé sont morts. A la fin de cette crise, il faudra évaluer nos organisations avant de continuer ou d’initier de nouvelles réformes. Car les reformes en cours n’étaient pas réfléchies en rapport avec une telle crise.     Enfin, dans notre territoire, l’organisation en réseau local a été efficace, elle s’est faite entre médecins présidents de CME et/ou chefs de services.             En Ile de France, l’organisation régionale présidée par l’ARS a été d’une très grande qualité en communication quotidienne comme en décisions multiples d’organisation. Nous avons été soutenus au quotidien et c’était vraiment nécessaire.
Crédit photo : clinique des Trois soleils
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universallyladybear · 4 years
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Def Accident Vasculaire Cérébral Oms
Def Accident Vasculaire Cérébral Oms
Dans le traitement de l’avc ischémique est provoqué par un infarctus cérébral les accidents vasculaires cérébraux la prévention des accidents vasculaires cérébraux.
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azveille · 5 years
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Les statines bénéfiques aussi après AVC ischémique avec fibrillation atriale
Les statines, en particulier en régime intensif, semblent aussi associées à un bénéfice net sur les évènements cliniques et cérébraux chez les patients ayant un accident vasculaire cérébral (AVC) ischémique aigu et une fibrillation atriale, selon une étude coréenne publiée dans le Journal of the American Heart Association (JAHA).
Les statines à dose intensive sont recommandées dans les AVC ischémiques aigus d'origine athérosclérotique présumée, chez les moins de 75 ans, rappellent Kang-Ho Choi du Chonnam National University College of Medicine and Hospital à Gwangju (Corée du Sud) et ses collègues.
Si des améliorations de la survie et du risque d'évènements cérébrovasculaires et cardiovasculaires ultérieurs ont été montrées dans de précédentes études avec les statines chez les patients ayant un AVC ischémique aigu et une fibrillation atriale, il n'y a pas de preuve des bénéfices relatifs des différentes intensités de régime, ni des bénéfices chez les patients potentiellement vulnérables aux statines et ceux n'ayant pas de maladie cardiovasculaire associée à l'athérosclérose. Il n'existe en conséquence aucune recommandation sur l'utilisation des statines chez ces patients, soulignent les auteurs.
Une étude nationale de cohorte incluant 2.153 patients ayant un AVC ischémique aigu et une fibrillation atriale a été menée afin d'évaluer la survenue des évènements indésirables cliniques et cérébraux nets (NACCE: décès de toute cause, AVC, syndrome coronaire aigu, hémorragie majeure) sur 3 ans en fonction du traitement ou non par statine et de son intensité.
Un intérêt particulier de cette étude est qu'elle inclut des patients potentiellement vulnérables aux statines (à risque d'hémorragie intracérébrale sous statine), tels que les patients âgés, sous anticoagulants, avec un LDL-cholestérol initial bas, un score NIHSS ou HAS-BLED élevé ou ayant reçu un traitement de revascularisation. Elle inclut aussi 73% de patients sans maladie cardiovasculaire clinique associée à l'athérosclérose.
Le risque de NACCE était significativement réduit de 36% chez les patients recevant un traitement par statine d'intensité faible à modérée, et de 49% sous traitement par statine de haute intensité, par rapport à ceux ne recevant pas de statine. Cette réduction du risque de NACCE était essentiellement portée par une baisse du risque de décès de toute cause.
Le traitement par statine de haute intensité était associé à un risque de NACCE significativement réduit de 24% par rapport au traitement par statine d'intensité faible à modérée.
Ce bénéfice des statines était observé dans tous les sous-groupes étudiés, y compris ceux constitués de patients potentiellement vulnérables aux statines, et ceux n'ayant pas de maladie cardiovasculaire clinique associée à l'athérosclérose.
Les auteurs rapportent en outre avoir observé que les statines, à dose faible, modérée ou élevée, ne semblent pas augmenter de manière significative le risque d'hémorragie extracrânienne majeure ni d'hémorragie intracérébrale. C'est plutôt l'inverse qui a été constaté: les patients sous statines avaient moins d'hémorragies majeures au cours de leur suivi que ceux ne prenant pas de statine (risque relatif réduit de 76% avec les traitements d'intensité légère à modérée et de 55% avec le traitement très intensif), la différence étant statistiquement significative pour les statines d'intensité légère à modérée.
"Nos résultats soutiennent les effets bénéfiques des statines, en particulier d'intensité élevée, chez les patients ayant un AVC ischémique aigu et une fibrillation atriale, y compris dans le sous-groupe de patients potentiellement vulnérables au traitement par statine et ceux sans maladie cardiovasculaire clinique associée à l'athérosclérose. Ces résultats nécessitent des investigations supplémentaires et une confirmation dans des essais prospectifs randomisés contrôlés", concluent les auteurs.
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wavepets · 5 years
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Accident vasculaire cérébral chez le chien: symptômes, causes et traitements
Accident vasculaire cérébral chez le chien: symptômes, causes et traitements
(Crédit photo: Getty Images)
Un accident vasculaire cérébral survient lorsqu’une perte de débit sanguin dans le cerveau du chien entraîne des symptômes neurologiques anormaux, des convulsions ou le coma.
Deux types d’AVC peuvent survenir dans le cerveau des chiens. Les accidents ischémiques se produisent lorsque l'apport sanguin au cerveau est réduit ou obstrué, ce qui entraîne un manque…
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monchiropracteur · 6 years
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Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire
monchiropracteur.com http://dlvr.it/QX9K8w #monchiropracteur
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Rattrapages piochés sur twitter
Le hashtag #DéfiChampollion fait son petit bonhomme de chemin, à ma grande fierté. Que le chemin de tous ceux ayant posté avec soit couvert de pétales de roses !
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(et leurs assiettes remplies de foie gras, s’ils sont comme moi plus sensible à la cause de leurs papilles qu’à la cause animale)
Voici donc quelques défis à côté desquels j’étais passé :
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Défi du 7 octobre 2015 soumis par @qffwffq (demande d’électroencéphalogramme)
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Défi du 4 novembre 2015 soumis par @PresqueRire (ordonnance)
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Défi du 7 décembre 2015 soumis par @NBLorine (ordonnance)
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Alors, on y va progressivement :
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Patient de 87 ans hospitalisé pour crise d’épilepsie sur séquelle d’accident ischémqiue cérébral (AIC) sylvien gauche (clonies du membre supérieur droit, déviation de la tête et des yeux vers la droite, troubles de la vigilance)
Persistance de troubles de la vigilance avec déviation des yeux vers la droite et pauses respiratoires après 48 heures de traitement par Keppra
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Célestène : 110 gouttes le matin
Pneumorel : 1 cuillère à café x 1 / jour
Sérum physiologique unidose : 1 boîte
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1) Tiorfan 100
2) Trimébutine 200
Coproculture
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mediamed · 5 years
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Thrombolyse guidée par IRM dans l'accident vasculaire cérébral ischémique sans heure de début
Selon les recommandations actuelles, la thrombolyse intraveineuse est utilisée pour traiter l'infarctus cérébral aigu, seulement si le délai depuis le début des symptômes est inférieur à 4,5 heures.
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Crédit Image Iroises communication - Source : Puwadol Jaturawutthichai
Les auteurs de l’étude WAKE-UP ont tenté de déterminer s'il était possible de traiter par altéplase [...]
Lire la suite - MediaMed
Marjolaine Baude, Henri Gracies 8 août 2018
- Thomalla G, et al. MRI-Guided Thrombolysis for Stroke with Unknown Time of Onset. N Engl J Med. 2018 May 16. doi: 10.1056/NEJMoa1804355. - Desforges P. Accident vasculaire cérébral : on n'arrête plus le progrès. MediaMed. 12 février 2018.
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azveille · 5 years
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Le ticagrélor en monothérapie post-angioplastie efficace aussi dans les SCA
La poursuite en monothérapie du ticagrélor (Brilique*, AstraZeneca) au bout de 3 mois de bithérapie antiplaquettaire après angioplastie est bénéfique dans les cas de syndrome coronaire aigu (SCA) en particulier, selon une sous-analyse de l'essai TWILIGHT présentée dimanche au congrès de l'American Heart Association (AHA) à Philadelphie.
Les résultats principaux de TWILIGHT, présentés en octobre au congrès Transcatheter Cardiovascular Therapeutics (TCT) à San Francisco, avaient montré l'intérêt d'arrêter l'aspirine et poursuivre le ticagrélor seul, après 3 mois de bithérapie post-angioplastie chez les patients à haut risque d'évènement hémorragique ou ischémique. L'essai avait inclus plus de 7.000 patients, les résultats principaux ne différenciant pas les indications aiguës des indications stables.
TWILIGHT-ACS a porté sur les 4.614 patients recevant une angioplastie pour un angor instable ou un infarctus sans élévation du segment ST, randomisés entre la poursuite de la bithérapie anti-plaquettaire post-angioplastie après 3 mois, et la poursuite du ticagrélor en monothérapie.
L'incidence des hémorragies de type BARC 2, 3 ou 5 à 12 mois, a été de 3,6% dans le groupe ticagrélor seul contre 7,6% dans le groupe bithérapie, selon le diaporama ayant servi de support à la présentation. Le risque relatif était significativement réduit de 53% dans le groupe monothérapie.
Le risque de décès, infarctus ou accident vasculaire cérébral (AVC) était similaire dans les 2 groupes, avec une incidence de 4,3% contre 4,4%.
Ces résultats étaient observés aussi bien dans les angors instables que dans les infarctus sans élévation du segment ST.
Ils concordent avec les résultats de l'essai principal TWILIGHT, mais également avec ceux de plusieurs essais récents (GLOBAL LEADERS, SMART CHOICE, TWILIGHT, STOP DAPT 2) évaluant la stratégie d'abandon de l'aspirine au bout de 1 ou 3 mois, pour poursuivre le P2Y12 (clopidogrel ou ticagrélor) en monothérapie, après angioplastie, pour des indications stables ou non, souligne dans son diaporama Michelle O'Donoghue de la Harvard Medical School et du Brigham and Women's Hospital à Boston, invitée à discuter ces résultats.
Il reste à déterminer quel est le meilleur inhibiteur de P2Y12, et s'il est utile de poursuivre ce traitement au-delà de 12 mois, indéfiniment, sans aspirine, ajoute-t-elle.
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azveille · 5 years
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Pour les AVC, une cible plus basse de LDL - cholestérol < 0,7 g/l perm et d'éviter une récidive cardio- vasculaire sur cinq
Quel seuil de LDL-cholestérol (LDL-C) faut-il viser en pratique avec le traitement intensif par statine indiqué après un accident vasculaire cérébral (AVC) ischémique ou un accident ischémique transitoire (AIT) ?
Dans « The New England Journal of Medicine », l'équipe coordonnée par le Pr Pierre Amarenco de l'hôpital Bichat (AP-HP), de l'INSERM et de l'Université de Paris montre qu'un taux de LDL-C < 0,7 g/l permet d'éviter une récidive cardio-vasculaire (AVC ischémique ou de cause inconnue, infarctus du myocarde, revascularisation coronaire ou carotide urgente) sur cinq par rapport à une cible comprise entre 0,9 et 1,1 g/l.
Les résultats de l'étude baptisée Treat Stroke to Target (TST), qui a inclus 2 860 patients au total dans 61 centres en France et 16 en Corée du Sud, ont été présentés au congrès de l'American Heart Association (AHA), qui s'est tenu à Philadelphie du 16 au 18 novembre 2019. 
Une incertitude jusque-là sur la cible à atteindre
« C'est un résultat spectaculaire, explique le Pr Amarenco. Avec un suivi médian de 3,4 ans, le risque est diminué de 22 %. Les chiffres seront plus élevés encore avec un temps d'exposition plus long aux statines. »
Le risque de récidive après un AVC reste élevé, près de 13 % à 5 ans. Après un infarctus cérébral ou un AIT, il est recommandé de prescrire un traitement par statine à forte dose. Il y a cependant une incertitude sur la cible de LDL-C la plus appropriée à atteindre.
Si l'Agence française du médicament (ANSM) recommande un seuil de LDL-C à 1 g/l, les récentes recommandations de la Société européenne de cardiologie (ESC) visent 0,55 g/l et le nouveau critère de Fourier va même en dessous de 0,3 g/l. « Ces résultats suggèrent de revoir les recommandations actuelles concernant la baisse du cholestérol dans la prévention des AVC liés à l'athérosclérose », explique le Pr Amarenco. 
Des statines à dose faible, m odérée ou forte et +/- de l'ézétimibe
Dans l'étude, les patients ont été randomisés entre deux stratégies : 
– atteindre l'objectif de référence de 1+/-0,1 g/l : 1 430 patients ont reçu une statine à faible dose dans 95 % des cas et une statine associée à de l'ézétimibe dans 6 % des cas. Dans ce groupe, le LDL-C atteint durant l'étude a été de 0,96 g/l ;
 – atteindre l'objectif de LDL-C < 0,7 g/l : 1 430 patients ont reçu une statine à dose modérée ou forte dans 66 % des cas et une association de statine et d'ézétimibe dans 34 % des cas.
Dans ce groupe, le niveau moyen de LDL-C atteint durant l'étude a été de 0,65 g/l. 
Vers des agents hypocholestérolémiants plus puissants
Pour ceux inclus avec un infarctus cérébral confirmé par l'IRM ou le scanner cérébral, la réduction du risque était de 33 %. Chez les diabétiques, la réduction était de 40 %, et les patients qui ont passé plus de 50 % du temps de suivi en dessous de 0,7 g/l avaient une réduction de risque de 36 %.
« Toutes les recommandations internationales devraient s'aligner sur le nouvel objectif d'un LDL-C < 0,7 g/l après un AVC dû à l'athérosclérose, poursuit le neurologue parisien. Cette étude, dans le contexte de toutes les autres faites avec les statines en prévention de l'AVC, suggère que nous pouvons envisager dans le futur d'autres études pour abaisser le LDL-C bien en dessous de 0,5 g/l, avec de nouveaux agents plus puissants que les statines pour baisser le mauvais cholestérol. » Cette étude suggère également qu'il est légitime de ne pas mettre d'emblée de fortes doses de statines mais de progresser par palier jusqu'à l'objectif de LDL-C à atteindre, ce dernier justifiant pleinement le recours à un dosage élevé.
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azveille · 5 years
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AVC : cibler un LDL-cholestérol en dessous de 0,7 g/L au lieu de 1 g/L prévient encore plus d'une récidive sur 5
Cibler un taux de LDL-cholestérol inférieur à 0,7 g/L chez les patients ayant eu un accident vasculaire cérébral (AVC) d'origine athérosclérotique réduit encore de 22% le risque de récidive par rapport à une cible à 1 g/L, selon une étude franco-coréenne présentée lundi au congrès de l'American Heart Association (AHA) à Philadelphie.
Un traitement intensif par statine est recommandé après un AVC ischémique ou un accident ischémique transitoire (AIT) d'origine athérosclérotique, mais le taux de LDL-cholestérol cible à atteindre pour réduire les évènements cardiovasculaires reste incertain, rappellent Pierre Amarenco (hôpital Bichat, Paris, AP-HP) et ses collègues, dont l'étude présentée en session late-breaking science est également publiée dans le New England Journal of Medicine (NEJM).
Ils ont comparé dans l'essai Treat Stroke to Target 2 cibles de LDL-cholestérol, à 0,7 g/L et 1 g/L, chez des patients ayant eu un AVC ou un AIT d'origine athérosclérotique.
L'essai a été arrêté précocement en mai, les fonds alloués ayant été utilisés en totalité, selon le diaporama ayant servi de support à la présentation des résultats. A ce stade, 277 évènements du critère primaire d'évaluation étaient survenus, sur les 385 prévus dans la conception de l'étude. Au total, 2.873 patients ont été inclus, avec un suivi médian de 3,5 ans.
Tous les patients recevaient une statine, l'ézétimibe, ou les 2, et ont été randomisés entre les 2 objectifs thérapeutiques de LDL-cholestérol.
Le risque d'évènement cardiovasculaire majeur (AVC ischémique ou indéterminé non fatal, infarctus non fatal, angor instable suivi d'une revascularisation coronaire en urgence, AIT suivi d'une revascularisation carotidienne en urgence, décès vasculaire y compris mort subite) était significativement réduit de 22% dans le groupe ayant pour cible thérapeutique 0,7 g/L de LDL-cholestérol, par rapport à une cible de 1 g/L.
Ces évènements sont survenus chez respectivement 8,5% et 10,9% des patients.
L'incidence des hémorragies intracrâniennes et celle du diabète n'ont pas été augmentées avec une cible plus basse de LDL-cholestérol.
"Après un AVC dû à l’athérosclérose et comparativement aux recommandations actuelles de baisser le LDL-cholestérol aux alentours de 1 g/L, notre étude montre que la baisse supplémentaire du mauvais cholestérol en dessous de 0,7 g/L évite plus d’une 1 récidive sur 5, grâce à un plus fort dosage de statine ou son association à l’ézétimibe", commente le Pr Amarenco dans un communiqué de l'AP-HP.
"Mieux encore, si l’on ne s’intéresse qu’aux 85% des patients de l’étude dont l’AVC a été prouvé (par l’imagerie cérébrale), la récidive est réduite d’un tiers. C’est donc une avancée majeure en matière de prévention des AVC. Toutes les recommandations internationales devraient s’aligner sur le nouvel objectif d’un LDL-cholestérol <0,7 g/L après un AVC dû à l’athérosclérose", suggère-t-il.
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