#Voyante la plus célèbre
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Vendredi 6 décembre.
La nuit fut bonne, bien qu’un peu hachée.
Visite de l'interne du matin. On devrait m'enlever ma sonde, dernier lien entre l'hôpital et ma personne. Je dois continuer à boire.
09h07 : petit déjeuner servi. Sachet de thé plongé dans l'eau chaude de ma tasse. On dirait qu'elle est remplie de caillots !
En parlant de caillots, j'en ai encore vu quelques-uns se faire expulser dans mon tuyau-cordon non ombilical, mais presque. Je trouve qu'ils ont l'air faux cul, ils sont dangereux et doivent partir.
09h24 : je finis le petit déjeuner. L’infirmière : on va enlever la sonde. Les infirmières de jours sont plutôt sympas. J'allume la télé, pour voir les mêmes choses qu'hier, avant-hier, avant avant-hier. Des blondes présentent des émissions sur la cuisine (je vous rassure, je n'ai rien contre les blondes, au contraire), des intérieurs de maisons, du téléshopping. Heureusement il y a aussi des films documentaires sur la nature, les animaux. Tant qu'il n'y a pas trop de serpents ou de crocodiles, ça va.
09h58 : l'infirmière m'a retiré la sonde, sans problème. Ça sent la quille.
Un ou deux derniers tests pour confirmer. J'en passe, trop perso !
Nisa au téléphone. Elle vient me chercher et m'aider pour les formulaires administratifs.
Tous les voyants sont maintenant au vert. J'ai beaucoup bu.
L'infirmière confirme le OK de sortie
11h05. Douche comme un grand, sans entraves, mais sans jouir aussi (pour ceux qui ne l'aurait pas vu, il y a un dicton célèbre de mai 1968, immortalisé par Henri Cartier-Bresson : "jouissez sans entraves".)
Nisa arrive ; Le repas est servi, le dernier :
Pain (label rouge)
Salade de pâtes, omelette fines herbes
Ratatouille
Yaourt brassé fruité
Clémentines X2
On se tire, non sans passer par l'administration.
Taxi sécu. Clap de fin, au moins pour maintenant, on verra plus tard pour la suite.
Je dédie ce petit travail à tous ceux qui ont dû passer de très longues périodes de leur vie dans cet univers pas toujours hospitalier. Il y en a parmi les lecteurs de ce journal. Je les embrasse chaleureusement.
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Si de Rudyard Kipling. Ecrit en 1895 et publié en 1910. Ce poème, qui en 1940 fût placardé sur les portes du Musée de l'Homme par Paul Rivet en signe de résistance face à l'occupant allemand.
Rudyard Kipling a passé ses jeunes années en Inde et si ce poème célèbre est imprégné de l’esprit du yoga, ça n’est peut être pas un hasard. Ici l’homme accompli est un sage…
Rudyard Kipling "Si (poème)"
Si tu restes ton maître alors qu’autour de toi Nul n’est resté le sien, et que chacun t’accuse ; Si tu peux te fier à toi quand tous en doutent, En faisant cependant sa part juste à leur doute ; Si tu sais patienter sans lasser ta patience, Si, sachant qu’on te ment, tu sais ne pas mentir ; Ou, sachant qu’on te hait, tu sais ne pas haïr, Sans avoir l’air trop bon ou paraître trop sage ;
Si tu aimes rêver sans t’asservir au rêve ; Si, aimant la pensée, tu n’en fais pas ton but, Si tu peux affronter, et triomphe, et désastre, Et traiter en égaux ces deux traîtres égaux ; Si tu peux endurer de voir la vérité Que tu as proclamée, masquée et déformée Par les plus bas valets en pièges pour les sots, Si voyant s’écrouler l’œuvre qui fut ta vie, Tu peux la rebâtir de tes outils usés ;
Si tu peux rassembler tout ce que tu conquis Mettre ce tout en jeu sur un seul coup de dés, Perdre et recommencer du point d’où tu partis Sans jamais dire un mot de ce qui fut perdu ; Si tu peux obliger ton cœur, tes nerfs, ta moelle À te servir encore quand ils ont cessé d’être, Si tu restes debout quand tout s’écroule en toi Sauf une volonté qui sait survivre à tout ;
Si t’adressant aux foules tu gardes ta vertu ; Si, fréquentant les Rois, tu sais rester toi-même, Si ton plus cher ami, si ton pire ennemi Sont tous deux impuissants à te blesser au cœur, Si tout homme avec toi compte sans trop compter ; Si tu sais mettre en la minute inexorable Exactement pesées les soixante secondes Alors la Terre est tienne et tout ce qu’elle porte Et mieux encore tu seras un homme mon fils !
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Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - Chapitre 9
Ceci est un Hateread du tome 10 de la saga Tara Duncan, inspiré par le long travail de Patricklemorse. Pour plus d’explications ou d’introduction, référez vous au post « Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - 0 : Dans les épisodes précédents » !
L’ensemble des extraits cités entre guillemets et en italiques appartiennent à madame Sophie Audoin-Mamikonian, que j’appellerai Madame S.A.M par facilité.
Allez, haut les cœurs. On prend une grande inspiration, on pense à tout ce qu’on a de cher et beau dans la vie... et on repart pour une lecture du point de vue de Tara.
Bonjour à vous, très aimables lecteurs et lectrices. Soyez les bienvenu·e·s dans cette suite de critique du tome 10 de Tara Duncan. J’entame le travail avec toute la sérénité dont je suis capable. Zen <3
Dans le chapitre précédent, une attaque orchestrée par Magister échouait, Xandiar était pénible en plus d’être misogyne et Tara découvrait un artefact puissant capable d’annihiler la vie sur des billions de kilomètres. Maintenant, on va oublier les intrigues principales et plutôt se [délecter] des [merveilleuses] histoires d’amour de ce bouquin, via le trio Cal-Robin-Tara.
Ouh, que ça va être amusant.
Le chapitre s’appelle “Tara, ou comment se retrouver avec nettement plus de fiancés que la normale”
“Tara avait souvent imaginé cette scène. Elle aurait été superbe... ou du moins nettement plus habillée qu’en ce moment et surtout beaucoup plus propre et moins zébrée. Argh.”
Aha. Ça commence fort.
Pffff.
À la question “Comment Tara va réagir en voyant Cal et Robin (deux des personnes auxquelles elle tient le plus au monde et qui ont des sentiments pour elle) entrer dans sa suite après tout ce qu’il s’est passé ?”, j’attendais pas forcément la réponse “Elle va être triste de ne pas être habillée comme pour le Met Gala”.
L’Oréal, c’est pas du tout le moment : 4 (faut pas déconner).
“Fafnir lui sauta au cou (hein ?), puis recula, maculée de sable rouge.
— Que ton marteau sonne clair, Tara ! Dis donc, tu pues !
Tara éclata de rire, le moment de gêne balayé par le célèbre franc-parler de la naine guerrière.”
Elle sort d’où, Fafnir ? Le chapitre précédent s’achevait comme ça : “Elle se sentait sale, échevelée, suante, et elle ne voulait même pas imaginer l’odeur qu’elle devait dégager. La porte de sa suite s’ouvrit avec obligeance et ce que la porte lui disait atteignit son cerveau juste au moment où elle se retrouva face à Cal.
Et Robin”. Faut au moins préciser que Fafnir est dans la pièce, enfin ! Soit à la fin du chapitre 8, soit au début du 9... mais mettez l’info quelque part ! Sinon, on est confus, et Fafnir donne l’impression de sortir de nulle part.
On dirait que Tara était tellement obnubilée par les deux garçons qu’elle a complètement occulté son amie. Remarquez, vu qu'un passage du chapitre 3 laissait entendre que Tara a eu moins de mal à se distancier de Fafnir (entre autres) que de Cal et Robin, y a une espèce de cohérence. Mais bon, quelque chose me dit que cette négligence en narration n’est pas voulue.
Tara va donc prendre une douche, en évitant copieusement Cal et Robin. La narration précise que sa suite n’est plus sertie de joyaux kitschs et a repris un environnement plus au goût de Tara. Cool. Quand elle revient, Tara embrasse les deux garçons et songe que oups, elle les aime bien tous les deux, en fait.
« Était-elle sans cœur, elle qui semblait plus ou moins amoureuse de deux garçons en même temps ? Parce que, maintenant qu’elle se trouvait devant les deux, il fallait bien qu’elle s’avoue ce qu’elle se cachait depuis des semaines. Cal lui mettait des papillons dans l’estomac et les genoux tremblants tout autant que Robin. (« mettre les genoux tremblants », riche expression. C’est moche)
Et slurk !
Moineau se plaça devant elle et lui dit gravement :
— J’ai réuni le magicgang parce que nous te devons des excuses. »
Oui bah t’inquiète Moineau, entre, fais comme chez toi. La narration t’a pas introduite non plus mais c’est pas grave, tout va bien. On peut sortir les persos de son cul sans prendre la peine de les commenter, maintenant. Tara a pas de réaction à voir tous ses potes dans sa suite pour potentiellement la première fois depuis un moment. Zéro ! C’est pas comme si on avait copieusement insisté quelques chapitres plus tôt pour signifier que Tara évitait tout le monde dans le groupe. C’est pas comme si les revoir devait susciter des émotions contraires chez elles. Est-ce qu’on peut savoir si Tara est contente de les recroiser ? Si elle a peur de leur faire du mal, si cette espèce de réunion organisée dans son dos l’agace ? Non ? L’attention est vraiment que sur les deux love interest à la con ?
La seule explication que je vois est qu’on suit le point de vue interne de Tara qui fixe Cal et Robin avec de grands yeux de merlan frit depuis qu’elle est rentrée, et personne n'ose lui dire qu’elle est gênante. Du coup je vais imaginer qu’il y a Fabrice et Sylver qui traînent quelque part dans le coin mais que personne ne prend la peine de les mentionner.
Bon, par contre, c’est quoi, cette histoire d’excuses que le magicgang doit à Tara ?
« — Des excuses ? Pourquoi ?
— Parce que nous t’avons abandonnée. Pour de mauvaises raisons. Moi, parce que je me suis retrouvée prise dans une situation compliquée. Les autres… vont te dire pourquoi. Mais quelles que soient nos excuses, nous savions très bien que ta situation était difficile, que tu allais devoir affronter des moments pénibles. Et nous n’avons pas été là. J’espère que tu vas nous pardonner. (Mais… c’est quoi ce renversement des rôles foireux… ?)
Tara était si surprise (d’autant que c’était elle qui les avait abandonnés, certainement pas le contraire) (BAH OUI EN FAIT) qu’elle sentit que ses yeux s’embuaient.
Fafnir le perçut immédiatement et, comme elle avait horreur du sentimentalisme, elle ouvrit le feu.
— Oui, enfin bon, moi, j’avais une bonne raison. Il fallait que je fasse accepter Sylver par les autres nains et, croyez-moi, ça n’a pas été facile facile. J’ai dû rester collée au pauvre demi-dragon pendant des jours. (Personne ne sort ça à voix haute. Je sais, j’ai dit dans une précédente critique qu’on peut faire parler nos persos comme on veut, mais ça, ça marche pas. Vous imaginez décrire un de vos proches en disant « le pauvre jeune homme » ? D’autant plus que c’est de son copain qu’elle parle.) À la fin, je crois bien qu’il aurait tout donné pour une bonne bagarre ou quelque chose du genre afin que je lui fiche la paix. Alors, le message de Moineau a été une bénédiction. Il doit régler des tas de choses avec les dragons, puisque, d’une certaine façon, il est l’héritier d’Amavachirouchiva, la princesse dragon. »
On passera sur la répétition moche de « dragon » de la dernière phrase (et le fait que Fafnir précise qui est Amavachirouchiva alors que tout le monde dans la pièce sait qui c’est, en principe). Quoi qu’il en soit, ça ne répond pas à ma question : Sylver est là oui ou non ? Et Fabrice ?
Les infos données en dialogue distraient sur d’autres points alors qu’on sait même pas qui est dans la salle, c’est quand même dingue.
Il s’avère que Sylver n’est pas là mais à l’ambassade dragonnienne du Lancovit, qui dépend de Chem. C’est plus sûr que d’aller directement au Dranvouglispenchir, où des personnes pourraient vouloir le tuer.
En revanche, Fabrice est bel et bien là !
« — À mon tour, fit Fabrice en lui souriant.
Le grand Terrien blond, meilleur ami de Tara pendant des années semblait… apaisé. Comme s’il avait réussi à concilier sa peur d’AutreMonde et son étrange statut de loup-garou. »
« Meilleur ami de Tara pendant des années », ça sonne comme s’il ne l’était plus maintenant. Rt.
« — Comme vous le savez (il fit une petite grimace à Moineau), je laisse souvent mes émotions prendre le pas sur ma raison (tu dis ça à Tara, Fafnir et Moineau, notamment. Je doute que tu sois le pire du lot quand il s’agit de s’emporter). Lorsque j’ai peur, je la laisse m’envahir au lieu de la maîtriser ou de la vaincre. Lorsque j’aime, j’aime à la folie au point de faire n’importe quoi. Lorsque je suis maladroit, je blesse ceux qui m’entourent sans réaliser vraiment ce que je fais. (La maladresse c’est pas une émotion) Ces journées passées sur Terre, à travailler avec mon père afin de remettre les Portes de transfert au château de Besois-Giron plutôt qu’au Manoir de ta grand-mère, Tara, à son grand soulagement d’ailleurs, m’ont beaucoup appris, parce que j’ai pu enfin parler avec mon père et qu’il m’a ouvert les yeux sur beaucoup de choses. Et notamment sur une. Le danger existe partout (oh non non non non) (ah, il était temps qu’il s’en rende compte, Moineau, comme Tara, Cal ou Robin lui avaient répété la même chose sur à peu près tous les tons). Le nier ou l’ignorer est stupide (oui, ça aussi). Me retrancher derrière ce travail de routine sur Terre était certainement le moyen le plus sûr de me rendre dingue à plus ou moins long terme. Mon père était très fâché que je puisse penser qu’il ne pouvait plus s’occuper des Portes sous prétexte qu’il avait été blessé […] De plus, le Lancovit et Omois lui ont adjoint trois sortceliers, il est tout à fait protégé à présent. J’ai donc décidé de revenir ici. Le message de Moineau est arrivé juste au moment où j’allais l’appeler afin de l’en informer. »
… Donc c’est tout ? On va vraiment forcer Fabrice à revenir dans l’intrigue et les dangers, sous prétexte que « y a du danger partout » et que « son père peut se débrouiller » ? On va vraiment sous-entendre qu’il a eu tort de vouloir se mettre en sécurité ? Que la Terre n’est pas un lieu viable ? Que vouloir faire sa vie tranquillement sans être emmerdé par du danger constant causé par notre meilleure amie, c’est mal ?
Pourquoi l’intrigue s’entête à le bâcher sans raison ?? Pourquoi Fabrice pourrait pas simplement avoir un charadevelopment où il change de vie ? Pourquoi ne pas ouvrir cette possibilité dans cet univers où les persos sont si variés ? Tout dans la narration suggérait qu’il était heureux d’être resté sur Terre ! Alors quoi, une vie heureuse selon cet univers c’est une vie remplie de batailles jusqu’à la mort ?
Eh, ça dégoûte, franchement. Une des choses que je hais le plus au monde quand je lis un livre, c’est de sentir la présence de l’auteur ou autrice. Pas en terme de préférence de personnages, parce qu’on a tous nos petits chouchous quand on écrit, mais en terme de prescriptions. Et là , je sens dans chacune de ces lignes le sourire satisfait de madame S.A.M., qui dit « Vous voyez ? Fabrice se repent, il va pouvoir de nouveau partager les aventures des autres ! Il a de la chance qu’ils l’acceptent, hein ? Hein ? »
Et le paragraphe suivant est pire
« Moineau et lui échangèrent un sourire. Celui de Fabrice disait : « Je vais te reconquérir, paisiblement, sans cris, sans crises. » Celui de Moineau répondait : « J’aimerais bien voir ça mon coco. Tu m’en as fait baver, voyons ce que tu peux faire pour réparer. »
Déjà d’une, j’en ai marre, de deux, flemme des couples hétéros qui pensent qu’ils doivent être en permanence ensemble à cause de l’étoile du destin de nique sa mère, de trois madame S.A.M a des kinks SM non assumés qui se baladent partout dans les relations de ses personnages et va falloir qu’elle arrête et qu’elle les range. De quatre, Fabrice est un souffre-douleur et ces livres sont horribles avec lui. D’ailleurs je propose un compteur « Fabrice aurait dû rester sur Terre ». Pas encore applicable maintenant, mais quelque chose me dit que les points vont grimper très vite.
Fabrice ajoute qu’il a appris pour la relation entre Moineau et Jérémy, et il se comporte comme un ex possessif, il faut qu’il ARRÊTE, puis il achève en disant que Tara peut compter sur lui parce que c’est sa meilleure amie.
Vient le tour de Cal, qui explique qu’il était en mission pour voler des documents concernant la guerre des Failles aux pays qui refusaient de les céder à Lisbeth. Tara sent qu’il a peur pour elle, sans qu’elle sache pourquoi.
« Puis l’instant passa, et Cal sourit à Robin.
— Nous avons tout ra-tissé, sans rien ra-ter, ni rafistolage.
— Oh, toi, ta goule, répliqua Robin.
Ils éclatèrent de rire tous les deux, sous le regard interloqué de leurs amis. »
Cal et Robin ont une meilleure dynamique de duo que toutes les relations interpersonnelles du magicgang réunies. Ça devrait être un ship, je rigole plus.
Robin enchaîne en expliquant qu’il a été le binôme de Cal, et que Lisbeth leur a spécifiquement demandé d’éviter de parler de leurs missions à Tara (c’est pas faute d’avoir essayé de la contacter à plusieurs reprises, n’est-ce pas, Cal ?).
Il conclut en expliquant leurs petites blagounettes à base de rats et de goules aux autres. C’est dommage, j’aurais préféré qu’ils gardent ce moment de complicité pour eux, quitte à ne pas mêler leurs amis à leur échange pour cette fois. D’autant que les lecteurs savent déjà plus ou moins à quoi leurs piques réfèrent, donc la précision est redondante. Mais bon, c’est qu’un détail.
« Tara se leva. Slurk, slurk et slurk. Si elle se montrait froide et distante, ses amis se douteraient tout de suite qu’elle préparait quelque chose, ils la connaissaient un peu trop pour se faire avoir. Si elle disait la vérité, ils refuseraient de la lâcher et mettraient tout le monde en danger, parce que, pour une fois, elle ne souffrait pas du tout du syndrome de l’héroïne-qui-est-la-seule-à-pouvoir-sauver-le-monde, c’était hélas ! exactement le cas.
Et si elle ne disait rien ? Oui, c’était ça. C’était ce qu’elle devait faire. C’était la meilleure solution. Affecter d’être triste et leur pardonner. »
1/ Oooh, okay, je vois. Les amis de Tara ne saisissent pas l’ironie de la situation. C’est pour ça qu’ils s’excusent, et c’est aussi pour ça qu’ils ne s’attendent pas à ce qu’elle en fasse de même ou leur donne des explications.
… Attends, ça a pas de sens. Elle s’est mise à distance d’eux, a ghosté Cal à plusieurs reprises, et agit probablement de manière suspecte. Ses amis, qui sont censés bien la connaître donc, ne se doutent pas du tout qu’il y a anguille sous roche ? Ils n'ont pas relevé quelques indices ? Parce qu’elle en laisse passer à la pelle. La narration les oublie apparemment, les personnages de même. Je suppose que madame S.A.M. les a zappés aussi. C’est un peu frustrant qu’un livre publié traite ses éléments scénaristiques comme des détails qu’on peut ne pas mémoriser. Faut se relire, quand même.
2/ « Si elle disait la vérité, ils refuseraient de la lâcher et mettraient tout le monde en danger, parce que, pour une fois, elle ne souffrait pas du tout du syndrome de l’héroïne-qui-est-la-seule-à-pouvoir-sauver-le-monde, c’était hélas ! exactement le cas. » Cette phrase est affreuse. Pardon, je suis peut-être un poil trop rigide quand il s’agit de syntaxe, mais vous reconnaîtrez que c’est pas ragoûtant à lire. Je ne suis même pas sûre de ce qu’elle veut dire, et ce même avec des lectures espacées de plusieurs jours. Je comprends pas.
3/ « Je veux pas mêler mes amis à ça, ils vont mettre tout le monde en danger » De… de quoi ? Les potes qui ont passé toutes ces années à t’aider, à régler des problèmes à tes côtés, voire des problèmes que TU AS CAUSÉS ? (Reine Noire, anneau démoniaque que tu as utilisé pour ramener une marée de fantômes, coucou ?). Je peux savoir pourquoi un tel manque de confiance ?
J’ai failli le louper en lisant. J’étais persuadée que Tara les écartait des confidences parce qu’elle se refusait à les mettre en danger (raisonnement qui a ses problèmes, que j’ai déjà évoqués, mais qui a au moins l’avantage de provenir d’une intention louable). Mais là, quoi ? Pourquoi ses amis seraient un obstacle ? Parce que Dark Tara pourrait s’en prendre à eux si elle venait à ressurgir ? Dans ce cas ce serait pas de leur faute. Et franchement, quand on a une entité diabolique qui menace de potentiellement revenir, être entouré est encore ce qu’il y a de plus sûr.
C’est de l’intrigue forcée pour que Tara se mette à distance de ses amis, c’est tout.
Bref, elle leur pardonne, grande princesse qu’elle est, puis l’ordimagique de Tara sonne. Sa secrétaire l’informe qu’Archange débarque dans trois jours. C’est donc un peu la merde, et c’est ce moment que Robin choisit pour la demander en mariage.
Hhhrh. Je sais que l’argument derrière est qu’une fois mariée, les autres prétendants devront nécessairement la laisser en paix, mais y a une quantité de problèmes avec cette proposition.
• Déjà, le plus profitable pour Tara en terme d’alliances serait d’opter soit pour Chem, soit pour Archange. Ultimement, c’est le choix le plus logique, les factions qu’ils représentent ne peuvent simplement pas être traitées comme quantité négligeable. On est sur une question de guerre, Tara ne peut pas se permettre de minauder. Ça ne concerne pas des clashs individuels, là, mais des peuples entiers. La proposition de Robin lui offre probablement un amour sincère (et non pas une relation uniquement basée sur l’arrangement comme les deux autres) mais malheureusement, l’amour sincère ne va pas gagner la guerre, sauf preuve du contraire.
• Il n’y a aucune raison pour que Chem/Archange (surtout Archange) accepte un mariage de Tara et Robin sans représailles. Littéralement aucune raison. Donc ils vont se retrouver bien cons face à deux peuples furieux et qui veulent se mettre sur la gueule sans qu’ils puissent influencer, par-dessus le marché.
• Pour autant qu’on sache, le mariage peut ne rien revêtir de sacré chez les démons. Et on sait depuis le chapitre 8 comment ça marche chez les dragons, qui peuvent être polygames selon certaines conditions. Donc le mariage à lui seul n’est pas une défense viable.
• De toutes les personnes, Robin a certes été le plus longtemps dans une relation avec Tara, mais huh… ils ne sont plus ensemble ? Ils ont plus ou moins cassé, une demande en mariage c’est un revirement complet. Et puis Tara a bien souligné qu’elle ne voulait pas se marier avec lui dans le tome précédent.
C’est stupide. C’est pas des intrigues, c’est de la presse people éhontée, qui veut se faire passer pour du scénario en enchaînant les petits scandales. C’est pénible à lire, franchement.
« Tara avait le cœur battant, et l’impression, plus que jamais, que Robin ne la comprenait pas. Et ne comprenait pas la situation. (Je déteste devoir dire ça, mais : you’re so right, bestie ✨ slay 💅) Cette fois-ci, pas question de se sauver, de disparaître. Elle allait affronter tout cela de front.
Avec courage.
Oh là là, c’est où, la sortie de secours ?
— Le seul souci, fit Robin en plissant ses yeux de cristal, c’est que je suis un demi-elfe. Et que les Omoisiens ont toujours insisté sur le fait que la puissance de la magie des héritiers de Demiderus devait être renforcée par des mariages avec des sortceliers humains.
— Oh, fit alors une voix joyeuse, pas de problème, je vais pouvoir vous aider !
Ils se tournèrent tous vers Cal qui venait de parler et affichait un large sourire.
— Ben oui, fit-il devant leurs regards interrogatifs. C’est simple : épouse-moi, Tara ! »
Vous êtes tous les deux cons, inutiles et à côté de la plaque, alors je vais proposer une autre solution : vous vous mariez tous les deux ensemble et vous laissez Tara en dehors de cette histoire. Ça servira mieux le scénar que ce que vous proposez.
Mais malheureusement, les deux garçons n’entendent pas cette voix de la raison que je suis, probablement parce que je ne suis pas sur le même plan de réalité qu’eux. Robin n’est pas ravi et propose à Tara de leur donner sa réponse le lendemain après avoir réfléchi. Puis les deux amoureux se barrent.
Le groupe est tout choqué puis se marre parce que gag pas drôle où Fafnir comprend pas le second degré. Bel, le Familier de Fafnir, se dit quant à lui qu’il va surveiller Archange de près et voir s’il ne peut pas faire obstacle à ses plans.
Oui, on en est là, le chat est le seul à suivre le scénario.
« — Et avec tout ça, nous n’avons pas parlé de ton problème, Moineau, je suis désolée. (Tara qui s’excuse d’avoir regardé que son nombril, ce serait Noël si elle ne passait pas son temps à infantiliser ses potes depuis le début du tome) Mais je crois bien que j’ai trouvé la solution. Voici ce que tu dois faire.
Elle exposa son plan. Tout d’abord, Moineau sembla confuse. Elle n’utilisait la Bête qu’avec parcimonie (*insérer un flashback du tome précédent où elle s’en est servi pour pousser un gueuleton contre ses potes qui voulaient la retenir de faire un truc con et dangereux*). Puis l’avantage de ce qu’avait imaginé Tara lui apparut, même si cela supposait un peu de mise en scène.
Fabrice fit un clin d’œil à son amie d’enfance. Ce plan lui plaisait vraiment, mais alors vraiment beaucoup.
Moineau sauta au cou de Tara.
— Merci, merci, c’est une idée géniale, je n’y aurais jamais pensé ! Dis donc, j’aime bien que tu sois formée par une Impératrice machiavélique tu sais ! C’est tout à fait utile, finalement !
Ils éclatèrent tous les trois de rire. »
Qu’est-ce que c’est drôle.
En vrai, je déteste ce genre de passage. « Les personnages évoquent très clairement un plan qui sera réutilisé plus tard dans l’intrigue, en termes qui sont non seulement giga vagues, pas agréables à lire mais qui sont en plus savamment calculés pour qu’on les ai oublié au moment où ce qu’ils concernent surgit ». C’est si chiant, c’est gros comme des ficelles de marin, c’est trop méta pour pouvoir seulement caractériser les persos. Je pourrais en faire un compteur, mais normalement madame S.A.M. ne fait ça que deux trois fois par tomes, donc ce serait superflu. Surtout que j’ai déjà assez de compteurs comme ça.
Bref, Tara embraye sur le sujet de Selenba. Fabrice apprend sa présence au palais, et s’agite, persuadé qu’il s’agit d’un sale coup de Magister.
« — C’est impossible ! fit Fabrice en arpentant le salon de long en large, très agité. Jamais Selenba ne le quitterait. J’ai travaillé avec lui, c’est l’être le plus tortueux, le plus compliqué, le plus sournois que j’aie jamais rencontré (ptdrrrrr c’est un petit comique ce garçon). Si Selenba est ici, c’est qu’il y a ici quelque chose qu’il veut et auquel il n’a pas accès sans elle.
Tara secoua la tête.
— Fabrice, cela fait longtemps que nous savons qu’au moins dix pour cent des courtisans sont des sangraves ou des sympathisants ou encore des gens que Magister tient d’une façon ou d’une autre. (Et c’est… Pas inquiétant ? Je sais pas, je serais pas super à l’aise de laisser tout ça se balader sans rien faire, à leur place. Après, j’ai ptêt loupé l’info, hein, j’ai lu les livres qu’une fois chacun, mais huh. « Magister contrôle une partie du palais » « C’est rien, c’est la rue », ça me paraît pas une réponse très viable.) Crois-tu sincèrement que Selenba, qui va être sous surveillance 26 heures sur 26 serait plus capable qu’un complice inconnu de nous dérober quelque chose ? Je n’y crois pas un instant… Non, je pense qu’effectivement elle veut quelque chose. Peut-être la paix ? Peut-être qu’elle en a assez de se battre et de perdre ? Depuis des années, Magister essaye de prendre le pouvoir afin de détruire les dragons. Mais Selenba, elle, les dragons, elle s’en fiche. Et surtout, ce qui me convainc le plus, c’est qu’elle a demandé à être guérie. Elle ne veut plus être une buveuse de sang humain. Ce qui signifie clairement perdre sa force et sa supériorité, devenir une vampyr comme les autres. »
C’est bien gentil, ça, ma petite cocotte, mais n’oublie-tu pas un aspect non-négligeable dans l’affaire, à savoir que c’est une crimINELLE MULTIRÉCIDIVISTE NOTOIRE ?
Genre tu butes dix mille gens, tu viens toquer au palais pour dire « Pordon :c » et le problème est réglé ? C’est quoi, ça.
Ensuite, l’intrigue essaie de nous faire croire que Tara a trop évolué depuis le tome 1 et qu’elle e=est grave une génie parce que si si, tu vois, elle voit clair derrière les plans de mariage de Lisbeth !
« — Wahou, des complots derrière les complots ! Dis donc, elle est où, la copine naïve qui jouait avec Betty et moi dans les champs ?
— Elle est toujours là, répondit gentiment Tara. Sauf que maintenant, si elle veut survivre, elle doit utiliser son cerveau. Et souvent face à des gens bien plus intelligents qu’elle. Et d’ailleurs, je vais devoir vous demander de me laisser. Je pense que Robin, comme Cal, va vouloir me convaincre et, si vous êtes là, cela va compliquer leur tâche. On se reparle plus tard. »
Si t’as pas l’intention de les épouser l’un ou l’autre, pourquoi tu veux qu’ils essaient de te convaincre… ? C’est une perte de temps, non ? Ah non, j’oubliais que c’était une mégalomane pardon ça fait sens.
Fafnir, Fabrice et Moineau s’éclipsent donc après que Tara ait décidé de ne rien faire pour la question d’Archange, et alors qu’elle s’apprête à se poser, quelqu’un qu’elle ne connaît pas se pointe à la porte de sa suite ! Han ! D:
J’essaie de réagir conformément au suspense, ça vous va ?
Oui, parce que le chapitre se finit comme ça, lol.
Bref, c’était… un chapitre de Tara, quoi. Laborieux, décousu, extrêmement long, déplaisant. Mais j’ai survécu, yay !
Et la prochaine fois, le chapitre se concentrera sur Chem !!!!! Hiiii j’ai hâte de parler de ce gros bouffon de ses morts.
La bise !
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La nature, un joli mot et souvent une illusion ! Qu’est-ce donc au juste ? La rose, éclose ce matin dans mon jardin, est-elle la nature ? Oui et non. Oui, pour cette raison qu’elle pourrait peut-être vivre et se renouveler sans mon secours. Non, dans la mesure où elle est une « fabrication » de jardiniers savants, sans qui elle ne serait pas ce qu’elle est. Alors, qu’est-ce que la nature ? Réponse : c’est ce qui existe et vit de son propre mouvement, sans l’intervention humaine ou malgré elle. Selon la définition d’Aristote, c’est ce qui possède en soi son principe de devenir. Le vent, les marées, les vipères, les bécasses, les chevreuils, les guêpes, les renards, les friches, le ruissellement de l’eau après la pluie sont de la nature. Mais ni le massif de roses, ni le champ de blé transgénétique, ni le verger aseptisé ne sont plus tout à fait de la nature et ils le seront de moins en moins. Ils sont de la nature domestiquée, sous perfusion, la seule que les humains tolèrent.
Jour après jour, des chercheurs pénètrent quelques nouveaux secrets, se substituant à la nature pour l’exploiter, la contraindre ou la changer. Hier, clonage d’une brebis, aujourd’hui fécondation d’un souris sans père… Il est intéressant de savoir par quel processus mental nous en sommes arrivés à ce point. Pour cela nous pouvons nous référer à l’étude de Pierre Hadot, Le Voile d’Isis. Essai sur l’idée de Nature (Gallimard, 2004). Cette étude explore l’idée contrastée que les Européens se sont faits de la Nature depuis 3000 ans. Rappelons que Pierre Hadot a été le titulaire de la chaire de philosophie antique au Collège de France, auteur entre autres de La philosophie comme manière de vivre (Livre de Poche, 2003).
Dans Le Voile d’Isis, pour rendre compte de nos relations avec l’idée de nature, Pierre Hadot examine les interprétations successives données au célèbre aphorisme d’Héraclite : « La Nature aime à se cacher ». Cet examen commence avec Homère, deux siècle au moins avant Héraclite. C’est en effet dans l’Odyssée que l’on trouve pour la première fois le mot et le concept de nature que les Grecs nomment physis (d’où vient physique). Chez Homère et dans la pensée grecque avant Platon, le mot physis (nature) désigne la force animatrice du cosmos et de la vie : la nature d’un végétal, celle d’un animal ou celle d’un homme. La physis est toujours nature de quelque chose.
A partir de Platon et d’Aristote, le mot change de sens. Il désigne moins la force que son résultat. Et la Nature, désormais dotée d’une majuscule, se personnalise, devenant en quelque sorte synonyme de l’univers (cosmos) et de son principe organisateur. Ainsi l’adage d’Héraclite prendra-t-il la signification désormais courante : la Nature porte en elle des « secrets » devant lesquels les hommes se divisent. Les uns veulent les percer avec plus ou moins de curiosité et de violence, les autres tiennent à en respecter le mystère et en faire une source de joie et de sagesse. Pour caractériser ces deux dispositions qui ont traversé l’histoire de la pensée européenne, Pierre Hadot s’appuie sur les mythes de Prométhée et d’Orphée. Voyant dans la Nature une ennemie et plus tard une matière désenchantée, le premier cherche à lui faire avouer ses secrets pour la transformer en instruments de puissance. L’autre mythe, celui d’Orphée, s’élève contre cette violence « contre nature », préconisant avec Lucrèce, Spinoza, Goethe ou Nietzsche de se fondre dans son immanence et d’en respecter la « pudeur ».
Contrairement à la légende, les hommes sont rarement les amis de la Nature. Sauf les peuples chasseurs. En Europe, ceux-ci nous ont laissé le témoignage admirable des grottes ornées de représentations animales. Le plus souvent, les hommes se défient de la Nature. Ils en ont peur, même quand ils prétendent la protéger. La Nature, les hommes d’aujourd’hui l’aiment éventuellement dans les poèmes ou dans les jardins ratissés, c’est-à-dire dans sa négation. Quand elle est vraie, vivante, sauvage, inquiétante, ils la fuient, la combattent et la détruisent. Elle leur répugne et les effraye.
La Nature nous angoisse, et pas seulement par ce qu’elle révèle de redoutable : la nuit, seul en forêt, en mer ou en montagne dans la tempête. La Nature nous angoisse surtout parce qu’elle est inexplicable. Elle est réfractaire à notre entendement. Elle échappe au principe de raison qui veut que toute chose ait une raison d’être qui l’explique. Pourquoi le monde ? Parce que… dieu par exemple. Pourquoi Dieu ? Parce que le monde… Mais qu’est-ce qui nous prouve que la raison ait raison ? Pourquoi le mystère du monde se laisserait-il percer par la petite raison des hommes ? Comment et pourquoi pourrions-nous tout comprendre, tout expliquer, puisque ce « tout » nous précède, nous contient et nous dépasse ?
Ce qui nous déroute et nous inquiète c’est que la Nature ne poursuit aucun but. Elle ne nous écoute pas. Elle ne nous demande rien. Elle ne s’occupe pas de nous. Elle n’a pas été créée pour nous. Mais elle nous englobe. Elle est libre. Rien d’extérieur à elle ne la gouverne. Selon le mot de Lucrèce, elle est à la fois incréée et créatrice. Elle est sans pensée, sans conscience, sans volonté.
Nul n’a mieux traduit l’angoisse et même l’horreur de la Nature que Jean-Paul Sartre dans son roman philosophique La Nausée (1938). On sait que, dans un court essai publié en 1946, Sartre définissait son existentialisme comme un humanisme. Par humanisme, il entendait une forme de cartésianisme qui pose l’homme au centre de la création. La certitude du « Je pense, donc je suis » est pour lui la base de l’existentialisme. « Mais pourquoi est-ce que je pense ? » Son existentialisme affronte à cet instant le caractère injustifiable de l’existence. Reprenant l’interrogation de Leibniz, il répond : il n’y a aucune raison pour qu’il y ait quelque chose plutôt que rien. Sartre est un rationaliste désenchanté.
Roquentin, héros existentialiste de La Nausée, reste cartésien. Mais, comme Sartre, c’est un rationaliste révolté. Il découvre en effet que la raison ne peut répondre de l’existence concrète. La galet que Roquentin tient dans sa main en se promenant le long du rivage fait naître en lui la nausée. Il aura beau définir les propriétés du galet, sa composition minérale, sa couleur, sa forme et autres abstractions, son existence reste totalement inexplicable. Pourquoi un galet plutôt que rien ?
Cependant, pour un humaniste exaspéré comme Roquentin, un galet est moins irritant qu’un arbre. La crise nauséeuse de Roquentin atteint son sommet pendant sa promenade dans un parc où il rencontre un marronnier. Le silence de l’arbre, sa pose immuable, ses racines dans le sol, ses branches dans le ciel, son refus implicite de réduire son existence à un concept, tout cela offense Roquentin, l’emplit de dégoût. Accablé par l’examen d’une racine du marronnier ; Roquentin lui donne un coup de pied, sans parvenir à entamer l’écorce.
Pour un esprit rationaliste, un galet est philosophiquement opaque. Un arbre l’est encore plus. Roquentin est enfermé dans les limites de la conscience humaine, au-delà desquelles existe la Nature, indépendante, autonome, indifférente. Or, ce qui échappe au monde de l’intelligibilité humaine, de l’intelligibilité mathématique, le terrifie. Roquentin est donc condamné à la ville, ultime forteresse de l’humanisme et de la rationalité. Dans une ville, si l’on choisit ses heures, on ne rencontre que des minéraux, les moins inquiétants des existants. Mais Roquentin sent qu’un jour, comme dans les prédictions de Vico, la végétation triomphera de la ville. Cela le remplit de terreur.
Ce qui est horreur pour Sartre est joie pour Giono. Le contraste entre l’imaginaire de ces deux écrivains souligne celui de deux façons opposées de percevoir la Nature. Dans une nouvelle datée de 1932, le romancier du Chant du monde se laisse aller à un rêve un peu fou qu’il ne faut pas prendre pour une anticipation, mais pour une songerie panthéiste : « Il n’y aura de bonheur pour vous que le jour où les grands arbres crèveront les rues, où le poids des lianes fera crouler l’obélisque et courbera la Tour Eiffel ; où, devant les guichets du Louvre on n’entendra plus que le léger bruit des cosses mûres et des graines sauvages qui tombent ; le jour où, des cavernes du métro, des sangliers éblouis sortiront en tremblant de la queue… » (Solitude de la pitié, 1932).
A la suite de Leibniz, Sartre s’inquiète jusqu’à la nausée de ne pouvoir expliquer le pourquoi du monde. Pourquoi y a‑t-il quelque chose au lieu de rien ? Giono, lui, regarde le monde. Il ne le pense pas, il ne l’interroge pas, il le perçoit et le goûte. Il ne tente pas de l’enfermer dans un discours. Il se promène, il contemple. Il se laisse pénétrer par cette évidence, cet émerveillement : il y a quelque chose, et non pas rien ! Ce quelque chose est sans “pourquoi”. On songe à la fin de L’Etranger, roman pourtant très nihiliste d’Albert Camus, dont le héros, à la veille de mourir, éprouve une sensation inattendue : « La merveilleuse paix de cet été endormi entrait en moi comme une marée… »
Nous avons tous vécu, je l’espère (et les chasseurs peut-être plus que d’autres), de tels instants de plénitude dans la contemplation de la Nature. C’est ce que Romain Rolland appelait le « sentiment océanique ». Un sentiment d’union indissoluble avec la Nature, ce que les lointains Orientaux appellent « le grand Tout ». Ce n’est souvent qu’un sentiment. Mais il arrive que ce soit plus. Que ce soit une expérience bouleversante, un état modifié de la conscience. Expérience de l’unité entre soi et la Nature.
La contemplation des arbres, de la forêt, de la montagne, de la mer ou du ciel étoilé, rend l’ego dérisoire. « Quel calme, soudain, quand l’ego se retire ! » (Comte-Sponville). Il n’y a plus que l’être immense de la Nature au sein de laquelle on se sent immergé. Dans son livre La Mystique sauvage (PUF, 1993), Michel Hulin caractérise cette expérience par « le sentiment d’être présent ici et maintenant au milieu d’un monde lui-même intensément existant. »
Les hommes ne sont pas pour autant des pierres ou des animaux. Le sentiment d’être uni à la Nature ne signifie pas que l’on se fond dans un chaos indistinct. Mais bien au contraire que l’on observe les distinctions de la Nature. Au début de la Théogonie, Hésiode montre fortement que la vie, sans ordre, se détruit. Zeus et les dieux olympiens, figures du principe d’ordre, sont venus ordonner le cosmos pour permettre la vie. Et celle-ci fonctionne par distinction et séparation.
Commentaires de Paul Mazon dans sa traduction de la Théogonie (Belles Lettres, 1982) : « La force mystérieuse qui fait naître la vie, si rien ne vient la régler et la contenir, ne crée que confusion et mort : elle détruit aussitôt ce qu’elle vient de mettre au jour. » C’est le sens du mythe d’Ouranos, puis de sa mutilation par Cronos, enfin de la victoire de Zeus sur ce dernier.
A l’instar des dieux eux-mêmes qui ne sont pas extérieurs à la création et sont le reflet du cosmos, les hommes sont des êtres de la Nature, dont ils ne peuvent être isolés. C’est ce que manifeste Homère dans quelques vers célèbres de l’Iliade : « Comme naissent les feuilles, ainsi font les hommes. Les feuilles, tour à tour, c’est le vent qui les épand sur le sol, et la forêt verdoyante qui les fait naître quand se lèvent les jours du printemps. Ainsi des hommes : une génération naît à l’instant même où une autre s’efface » (Iliade, VI, 146).
Dans les temps anciens, chantés par Hésiode, Homère ou Ovide, les ancêtres des Européens respectaient la Nature, même s’ils en craignaient les dangers. Ils avaient la conscience intime de l’unité du monde ressenti comme une harmonie de conflits. Ils se savaient eux-mêmes dépendants des forces qui en commandent les équilibres. La Nature avait une âme. Elle était animée. Elle manifestait en toute chose son universelle divinité. Les bois, les landes et les sources étaient peuplés de nymphes, de farfadets ou de fées. Et les hommes en respectaient la sacralité.
Dans une des plus fameuses légendes du Nord, ayant tué le dragon et goûté son sang, Sigurd comprend le chant des mésanges. Nos mythes et nos rites cherchaient une coïncidence entre les œuvres humaines et l’image d’un cosmos ordonné. La disposition circulaire du temple solaire de Stonehenge reflétait ainsi l’ordre du monde, symbolisé par la course du soleil, son éternel retour à la fin de la nuit et à la fin de l’hiver. Elle figurait l’anneau de la vie unissant la naissance à la mort. Elle représentait aussi le cycle éternel des saisons.
Malgré les ruptures avec cet ordre ancien introduites par le christianisme, la construction des églises romanes ou gothiques répondait encore aux anciens symbolismes. Bâties sur d’antiques sites sacrés, elles en assuraient la perpétuation. Elles continuaient d’être « orientées » par rapport au soleil levant, et leurs sculptures étaient toutes bruissantes d’un bestiaire fantastique. Dans son impressionnant jaillissement, la futaie de pierre des nefs gothiques était la transposition des anciennes forêts sacrées.
Pourtant la rupture fondamentale cheminait, qui dissociait les humains de la nature et postulait l’idée vaniteuse et peu sensée que l’univers avait été créé pour les hommes seuls. En définissant l’homme comme « maître et possesseur de la nature », en voyant dans les animaux des « machines », Descartes ne fit que théoriser ce qu’avait préparé la séparation d’avec la nature inhérente aux religions monothéistes. Il exprimait la logique du nihilisme, anticipant sur l’arrogance technique et la manipulation du vivant. Il annonçait l’univers de la mégapole universelle, édifié sur la haine de la Nature.
Plus l’homme est « moderne », c’est-à-dire urbanisé, plus sa détestation de la Nature grandit. Il croit aimer les animaux en condamnant par exemple les chasseurs, sans voir qu’il obéit ainsi à une morale compassionnelle étrangère à la nature. Sans comprendre que la mort fait partie de la vie. Sans savoir de surcroît que, dans la Nature, la mort de l’animal sauvage est toujours cruelle, rongé qu’il est par des parasites et la maladie, dévoré vivant par des prédateurs. La mort foudroyante en plein vol, en pleine course ou au repos, sous les plombs ou la balle du chasseur, oui, cette mort donnée est autrement clémente.
En réalité, ce que l’homme « moderne » déteste dans le chasseur, sans d’ailleurs bien tout comprendre, c’est la part d’animalité, de vraie nature et de sauvagerie encore préservée en lui.
Dominique Venner
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L'Aphrodite Sans Bras: Redécouverte de la Vénus de Milo
Celle que l'on appelle la Vénus de Milo est peut-être l'une des œuvres les plus emblématiques de l'art occidental de tous les temps. La statue de la déesse a été trouvée sur l'île égéenne de Milos, à laquelle elle doit son nom, à la veille de la guerre d'indépendance grecque (1821-1830). Avec son visage délicat et ses courbes élégantes, elle donne une vision de grâce et de beauté. Elle regarde sereinement devant elle, avec l'expression paisible qui sied à une déesse. La douceur du haut de son corps contraste avec le lourd vêtement aux drapés élaborés qui semble presque glisser de ses hanches. Cette figure enchanteresse représenterait Aphrodite qui, dans le célèbre récit de la guerre de Troie, reçut la pomme d'or destinée à la plus belle déesse. En voyant cette statue plus que grandeur nature au Louvre, le spectateur comprend la décision de Pâris.
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Phoebe Halliwell est née dans le manoir familial au 1329 Prescott Street, à San Francisco, le 2 novembre 1975. Elle est la troisième fille de la sorcière Patricia Halliwell et de l'humain Victor Bennett. Phoebe a deux sœurs aînées, Prudence Halliwell et Piper Halliwell et une demi-sœur plus jeune Paige Matthews. Phoebe est le prénom de la tante préférée de sa mère. Bien que Phoebe soit née avec une faculté de prémonition, sa grand-mère maternelle Penny Halliwell brida ses capacités et celles de ses sœurs pour empêcher le démon Nicholas de les tuer et de prendre leurs pouvoirs. Son père et sa grand-mère se disputaient souvent sur le fait que Victor, son père, était incapable de protéger ses propres enfants du monde surnaturel. Celui-ci finit par quitter sa famille, laissant sa femme et sa belle-mère élever les trois petites filles. Le 28 février 1978, Patricia se noya en combattant un démon de l'eau. Phoebe et ses deux sœurs devinrent donc orphelines et furent élevées par leur grand-mère. Phoebe était une bonne élève, elle gagna même un prix de l'étudiante du mois. À l'âge de 10 ans, elle fut transportée par une incantation auprès de son futur soi en 2002, où elle rencontra deux versions plus âgées d'elle-même, sa sœur Piper, le mari de Piper Leo Wyatt, et son futur ex-mari Cole Turner. Cole la protégea du démon Kurzon puis elle visita le royaume des Êtres de Lumière avec Leo. Après avoir aidé son futur soi à écouter son cœur et à prendre une décision quant à son mariage avec Cole, elle retourna à son propre temps, où Penny effaça rapidement le voyage temporel de son esprit. Plus tard, adolescente rebelle, elle connut un certain temps les services de police, pour vol à l'étalage et autres. Elle passa également par une phase gothique. Quand elles entrèrent à l'université, Piper et Prue emménagèrent ensemble dans un appartement à North Beach. Elles y restèrent jusqu'en 1997, année où Penny tomba malade. Elles retournèrent alors vivre au Manoir avec leur sœur Phoebe ainsi que leur grand-mère Penny, qui mourra peu après. Prue se fiança avec son patron Roger et demanda à Piper d'être sa demoiselle d'honneur, ayant des doutes sur le comportement de Phoebe. Roger commença à draguer Phoebe à son travail de serveuse et lui envoya des fleurs. Quand Prue le découvrit, elle accusa Phoebe de le draguer, ce qui détruisit le peu de relation qu'il restait entre elles. Dévastée par la mort de sa grand-mère, Phoebe partit pour New York, ville où son père avait refait surface (elle ne le trouva pas). C'est à cette époque que Penny prit la célèbre photo des trois sœurs. Voyant celles-ci brouillées, et pensant que jamais elles n'accompliraient leur destin, Penny voulut leur enlever leurs pouvoirs pour toujours, mais elle mourut avant de pouvoir le faire. Six mois après la mort de sa grand-mère, après avoir rencontré des difficultés à New York, Phoebe revint à San Francisco et emménagea avec ses sœurs le 7 octobre 1998. Prue n'était pas enchantée de son retour, croyant toujours que Phoebe avait ruiné ses fiançailles. C'est alors que Phoebe découvrit, guidée par la planche ouija, le pointeur se déplaça tout seul, épelant le mot grenier. Pour en savoir plus à ce sujet, elle monta dans le grenier où elle trouva le Livre des Ombres; et apprit qu'elle et ses sœurs étaient membres d'une longue lignée de bonnes sorcières. En lisant à voix haute la première formule du livre, la formule de réception des pouvoirs, elle libéra les pouvoirs des trois sœurs.
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MARDI 17 DÉCEMBRE 2024 (Billet 3/3)
Pour Gilbert Montagné, l’année ne se termine pas sur une bonne note. Alors que la période des fêtes approche, le chanteur et compositeur non-voyant, dont les tubes rythment souvent les soirées endiablées, ne touchera plus de royalties sur son célèbre titre « On va s’aimer ». Et pour cause, Gilbert Montagné, qui a composé la musique, et Didier Barbelivien, l’auteur des paroles, se seraient un peu trop inspirés d’une chanson italienne.
Ce jeudi 12 décembre, Le journal « L’Informé » a révélé la condamnation du chanteur français en Italie, accusé d’avoir plagié la chanson « Une fille de France » interprétée par Gianni Nazzaro. En conséquence, lui et son parolier ne toucheront à l’avenir plus un seul centime sur ce tube tant apprécié par les fêtards de l’hexagone.
L’attaque en justice date de 2012 et le jugement est rendu en faveur des compositeurs de « Une fille en France ». Pendant plus de dix ans le chanteur et le parolier refusent de verser les droits de leur musique à Michel Cywie et Jean-Max Rivière, les deux artistes derrière la naissance de la chanson italienne. Les Français sont d’ailleurs soutenus par la SACEM (Société des Auteurs, Compositeurs et Éditeurs de Musique), qui explique qu’aucune décision de justice n’a été rendue en France.
Mais les Italiens n’en restent pas là. Ils décident d’assigner en justice Gilbert Montagné, Didier Barbelivien, leurs sociétés d’édition ainsi que la SACEM pour bloquer les royalties. Ils demandent également 1,67 million d’euros de rattrapage de droits d’auteur.
Le 9 octobre 2024, la cour d’appel de Paris a statué sur l’affaire et rendu un arrêt en faveur des Italiens. Ils vont pouvoir toucher leurs droits d’auteur pour l’exploitation de la chanson en France et dans le monde entier. Gilbert Montagné et Didier Barbelivien doivent quant à eux payer 30.000 euros de dommages et intérêts, et renoncer à leurs royalties une bonne fois pour toutes.
Les 2 deux artistes font appel (d’autant que Didier Barbelivien est l’auteur des paroles des 2 chansons), affaire à suivre…
(Source : « lefigaro.fr »)
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Gilbert Montagné n’a jamais été notre tasse de thé même si « Sous les soleils des Tropiques » fait partie des Crazy Signs du Club Med, néanmoins, tout à fait objectivement, nous ne trouvons qu’un très, très vague rapport, à un moment de la chanson, entre les mélodies des 2 titres.
Jugez-en par vous-même en visionnant les 2 vidéos (Gilbert Montagné ci-dessus et Gianni Nazarro ci-dessous).
Vous vous en moquez peut-être, nous avons pourtant choisi les 3 Billets de ce jour pour vous changer les idées. Un peu de futilité peut faire du bien… et du « bien », nous en avons tous besoin en ce moment !
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Les poètes de l’amour arabe
Parce que cette année, le Printemps de la poésie met la femme à l’honneur (comme s’il pouvait en être autrement) et parce que les éditions Actes Sud ont imprimé de beaux recueils de poésie arabe dans leur collection Sinbad. Voici quelques-uns des plus beaux vers de l’ancienne poésie arabe[1].
« Dans la main de l’amie, le luth porte un secret
Qui, sous les doigts, bientôt vole à nous, se révèle…
Il répond à l’oiseau chantant dans la futaie,
Relayé maintenant par la jolie gazelle.
Le luth, blotti au creux d’un rameau lui rappelle
Les arbres, leur jardin à tous deux, le passé…
Il s’enflamme à la vue d’une bouche aussi belle,
En fleur… mais quelle fleur aux perles comparer ?
Il croit toucher le myrte à sa peau duveteuse
Et le plus doux des fruits aux pommes de ses joues.
Sur les cœurs elle fait main basse, l’enjôleuse,
De la voix, du regard… et des deux je suis fou !
Pour notre joie, le luth en ses cordes la tient,
Liée comme gazelle apeurée prise au gîte.
Avant cette chanson, mon cœur était serein,
Mais la belle séduit, et plus : s’en félicite.
Elle touche le luth, mais non : ce sont nos cœurs
Que les cordes ainsi font vibrer avec elles,
Et toutes nos pensées que la chanson révèle,
Tirées du luth où les cachaient ces mêmes cœurs.
Tu te tais quand le luth vient jouer sous tes doigts :
Parler ? Mais quel besoin ? Ton jeu parle pour toi.
Le vin ? Tu l’as changé en mélodies : l’ivresse
Vient-elle maintenant de ta voix, de tes yeux ?
Aucun secret n’échappe à ces doigts, leur finesse
Dit tout ce que cachait, prisonnier, l’amoureux.
Tel se battra d’une épée nue, toi d’un regard ;
Ce corps souple, en sa marche, est lance qui frémit.
Devant elle le cœur se fait humble, obéit.
L’épée tue, mais d’abord son maître sans pouvoir. »
Vers de Ibn Zamrak, dont les vers décorent les murs de l’Alhambra, (733/1333 – 795/1393)[2]
« Ton image est si loin, ma pensée va vers elle ;
Elle qui, d’habitude, accourt quand tu es loin !
Est-ce toi, cette nuit, qui barres son chemin
Et lui ôtes sa force, ou près de toi dort-elle,
Me laissant, dans la nuit, à ma veille, oublié ?
J’ai voulu l’aller voir, prendre en ma main sa main,
N’a saisi qu’un peu d’ombre et d’image rebelle,
Ce leurre de visite, au moins, m’a fait trouver
Le bonheur des secrets, loin de toute apparence.
Aussi bien, pour donner forme à ses espérances,
Faut-il les confier aux pensées du poète.
Toi dont l’œil, par magie, tient la mort toute prête,
Sais-tu quel jugement attend le magicien ?
Chez toi, je l’ai bien vu, toute l’audace tient
En ce sabre tranchant : un regard sans chaleur.
Tu as fiché l’amour, en plein vol, dans mon cœur :
Toucher ainsi l’oiseau qui vole, n’est-ce rien ? »
Vers de Ibn Hamdîs, le plus célèbre poète de la Sicile arabe, (447/1055 – 527/1133)
« Une alcôve…, une dame en son lit visitée !
Au plus noir de la nuit, mon refuge quitté,
J’arrive, plein d’amour, la serre sur mon cœur,
Si fort que ses bijoux se cassent, j’en ai peur.
Elle s’étonne en me voyant pâle, défait.
« C’est de t’aimer », lui dis-je. Et elle : « Je le sais. » »
Vers de Ibn al-Labbâna, fils de crémière qui connut la fortune avec sa poésie auprès d’Ibn’Abbâd, souverain de Séville, (mort en 507/1113)
« Si ce nid de beauté pouvait frémir un peu
De cet amour en moi pour les cœurs réunis !
Je ne m’apaise guère à lui voir l’air heureux :
Les reproches suivront, j’en suis bien averti.
C’est elle la fautive, et moi qui pleure et crains
Un refus demandant sa grâce à la coupable.
Aurais-je quatre-vingt-dix cœurs, ils seraient pleins
Tous d’elles, et à toute autre qu’elle inabordables.
Qui ne connaît ce qu’est l’amour, qui, sinon elle ?
Qui est pris, comme moi, dans les plis de l’amour ?
J’écris, j’attends : point de réponse ni secours.
J’envoie quelqu’un : on se fait distante et rebelle.
Votre accueil est rupture, et l’amour, pour vous, haine.
Dédain votre tendresse, et guerre votre paix.
Dieu a voulu que vous fussiez cette inhumaine :
Gêneur est à vos yeux qui très humble se fait.
« Toujours pressé », dites-vous quand je vous visite,
Et si je laisse un jour sans vous voir, quels reproches !
J’en suis là : si je fuis, le blâme je mérite,
Et ne peux que souffrir lorsque je vous approche.
Mais si vous fuyez, vous, vous dites ne pas fuir.
Votre amour ? Mais l’amour vous ne connaissez pas.
Vers mon aimée, mes pas portent tout mon désir,
Et vers où iraient-ils, si le cœur ne suit pas ? »
Vers de Al-Abbas Ibn Al-Ahnaf, poète classique irakien, (mort après 193/808)
« Ah ! Te souffler ce que je porte en moi,
O toi mon repos, ô toi mon tourment !
Vienne le jour où ma langue saura
Mieux qu’une lettre expliquer savamment…
Ainsi, Dieu le sait, j’ai changé de vie :
Je suis en toi pour tout ce que je suis.
De tous les mets j’ai perdu la caresse
Et quant à boire, un supplice j’endure.
Vent de folie sur mes saintes lectures,
Toi qui justifies amour et jeunesse,
Tu es soleil, soleil évanoui,
Voilant à mes yeux sa fuyante image,
Et quand la lune éblouissante luit
Sur le troupeau servile des nuages,
Je vois en elle, unique, ton visage
Qui, par-delà ses voiles, resplendit. »
Vers de Ibn Zaydûn, qui a été séparé de force de la princesse Wallâda, (394/1003 – 463/1070)
« Le cœur s’est obstiné : point ne renoncera.
L’amour s’est exalté : point ne se cachera.
Les larmes vont coulant, en flot inassouvi.
Le corps va s’épuisant, en vêtements pâlis.
J’en suis là, et pourtant jouis de sa présence :
Si l’aimée s’en allait, qu’adviendrait-il de moi ?
Mais, au vrai, n’est-ce pas tout le mal de l’absence
Qu’en sa belle maison je souffre, quand je vois
Ce faon aux grands yeux noirs, cet astre dont l’éclat
Monte du fond des nuits, cette lune, ô splendeur,
Ce narcisse embaumant le jardin qui se noie
Sous la rosée, ce bois précieux chargé d’odeurs ?
Parlant de moi, peut-être lui aura-t-on dit :
« Cet homme, on le voit bien, n’est que pâleur, faiblesse. »
Alors, elle a montré pour moi quelque tendresse
Et, voulant tout cacher, à la fin s’est trahie
Par ces mots : « Qu’as-tu donc ? Est-ce une soif ardente,
Ou alors un désir, comme un feu, qui flamboie ? »
Maîtresse, on t’aime trop, et tu es trop méchante ;
Qui donc t’aurait menti ? Vois celui qui fut moi.
Quand tu me dis : « Eh bien, quelle est cette souffrance
Qui te tient, ce désir qui est plus fort que toi ? »,
Quand tu doutes ainsi de l’amour, tu l’offenses
Alors que tous, présents ou loin, en feront foi.
Mon mal, c’est mon amour, j’en prends Dieu à témoin :
Sur terre il n’est que d’autre amour qui ne lui cède.
Il a bouleversé mon cœur, et tu sais bien
Que le plus vain espoir, être avec toi m’obsède.
Tu pêches envers moi : demande grâce à Dieu ;
Tout pêcheur doit prier le Miséricordieux. »
Vers de Al-Mu’tamid Ibn’Abbâd, dernier des souverains abbâdides de Séville, (432/1040 – 487/1095)
[1] Traductions de Hamdane Hadjaji et André Miquel, auteurs de Les Arabes et l’amour, anthologie poétique aux éditions Actes Sud (15,10 euros).
[2] Les dates des poètes sont indiquées d’abord d’après le calendrier musulman, celui qu’ils utilisaient en somme.
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Alexandrine Le Normant d'Étiolles (1744-1754)
Au nom de Louis XV, on associe très souvent celui de la célèbre Jeanne Poisson, Marquise de Pompadour, et l’excellent téléfilm avec Hélène de Fougerolles dans le rôle titre est souvent l’image que l’on a de la favorite royale. Mais saviez-vous que la marquise avait eu une fille ? Si la mère est illustre, l’enfant reste méconnue et hélas, sa courte vie n’aide pas à s’en souvenir.
Alexandrine Le Normant d'Étiolles, voilà un nom qui sonne artistocrate mais que peu de gens connaissent. Pourtant, sa mère, elle est bien célèbre : nous parlons là de la Marquise de Pompadour, l’un des grands amours de Louis XV, celle qui a donné son nom à tout un style !
Oui, aujourd’hui, j’ai envie de vous parler de cette petite fille qui aurait pu être une grande dame.
Alexandrine naît le 10 août 1754 à Paris. Elle est la fille de Jeanne Poisson, future Marquise de Pompadour et future amante du roi Louis XV, ainsi que de Charles-Guillaume Le Normand d’Etiolles, un financier. Le couple parental a eu un fils avant elle, mort au berceau.
Quand elle a à peine un an, ses parents se séparent : en effet, le roi Louis prend sa mère pour maîtresse et Jeanne presse son mari pour une séparation de corps, ce qui le rendra très amer. Il finira d’ailleurs par tomber amoureux… d’une ancienne maîtresse du roi !
En attendant, Alexandrine, loin de tout cela, est élevée comme une petite princesse.
La fillette, affectueusement surnommée Fanfan, fait le régal de sa famille et sa mère dira, à propos de son propre père : « Pourquoi les grands-parents doivent-ils toujours gâter leurs petits-enfants ? ».
Quand sa fille a cinq ans, Madame de Pompadour place sa fille au couvent des Dames de l'Assomption, rue Saint-Honoré à Paris. C’est là que sont élevées les petites filles nobles.
Alexandrine se révèle être une petite fille studieuse.
Mais sa présence lui manquera et elle la fera régulièrement venir à Versailles pour passer du temps avec elle. De plus, ses visites ont un autre but : montrer sa jolie fillette à la cour dans l’espoir de lui faire faire un beau mariage.
Madame de Pompadour envisage de lui faire épouser Charles de Vintimille, comte du Luc, le fils illégitime que son royal amant a eu avec Pauline Félicité de Mailly-Nesle, laquelle est morte en le mettant au monde. L’enfant est surnommé Demi-Louis tant il ressemble à son père. Le projet tombe à l’eau : Louis XV n’est pas très enclin à favoriser cette union.
Madame de Pompadour envisagera aussi le Duc de Fronsac, projet qui sera également avorté avant qu’elle n’obtienne enfin un parti pour sa petite : son ami, le duc de Chaunes, a un fils. Quand Alexandrine aura treize ans, elle épousera donc Louis Joseph d'Albert d'Ailly. En échange, la marquise tentera d’élever le rang du duc de Chaunes et la position de son épouse.
Mais hélas, Alexandrine ne se mariera jamais.
Le 04 juin 1754, Alexandrine tombe malade. Son père, selon la rumeur accourt à son chevet. Sa mère, quant à elle, est soit coincée à Versailles soit en route alors qu’elle est à Choisy. Pour soulager son amante, Louis XV envoie deux de ses propres médecins pour essayer de la soigner !
Il faut dire que le roi connaît assez bien l’enfant, il la voit régulièrement aux côtés de sa mère et il n’est pas impossible qu’il se soit pris d’affection pour elle. De plus, voyant peu son père biologique, Louis lui aura peut-être servi de père de substitution. On la surnommait bien « Madame Alexandrine », la manière dont laquelle les propres filles du roi étaient surnommées.
Prise de fièvre et de vomissement, la petite fille convulse.
Les médecins du roi sont impuissants et Alexandrine meurt à 9 ans en juin 1754.
Après une autopsie, il est découvert qu’elle aurait souffert d’une péritonite et d’une appendicite.
Madame de Pompadour est effondrée et si devant les courtisans elle fera bonne figure pour ne pas perdre sa place, en privé, son chagrin est immense et elle ne se remettra jamais véritablement de la mort de sa fille chérie.
François Poisson, le père de la marquise, anéanti par la mort de sa petite-fille, décède dix jours plus tard.
Alexandrine est d’abord enterrée dans son couvent avant d’être ré-inhumée dans le couvent des Capucins, là où seront enterrées avec elle, par la suite, sa mère et sa grand-mère.
Lors de la Révolution Française, leur tombeau est endommagé et l’accès est bloqué.
En 2024, la tombe d’Alexandrine serait située sous la rue de la Paix à Paris.
Réputée pour être jolie, charmante et pleine d’humour comme sa mère, on ne peut s’empêcher de se demander ce qu’aurait été le destin d’Alexandrine, fille d’un des grands amours de Louis XV, si elle avait vécu.
- Marina Ka-Fai
Si toi aussi tu veux en lire plus sur Alexandrine, tu peux aller regarder ces sources :
-Robert Muchembled, Madame de Pompadour,
-Cécile Berly, Lettres de Madame de Pompadour,
-Michel de Decker, La Marquise des plaisirs : Madame de Pompadour,
-Évelyne Lever, Madame de Pompadour
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La noble nation iranienne déverse un déluge de feu sur les juifs !
il faut saluer les Gardiens de la Révolution iranienne, c'est du vrai travail d'Aryens.
Les Iraniens ont finalement retrouvé leur paire de couilles.
Alors qu’ils ont entamé hier l’invasion du Liban pour semer la terreur, les missiles iraniens pleuvent à présent sur les crânes des juifs.
Depuis son paradis, Adolf Hitler (que la paix soit sur Lui) sourit en ce moment.
Images montrant des tirs de missiles balistiques iraniens près de la ville de Tabriz, dans le nord de l’Iran.
On dirait un conte de Noël.
Je suis né pour le voir.
Quelle chance.
Des images incroyables en provenance d’Israël.
Ce ne sont pas les roquettes palestinienne faites en tuyaux de plomberie.
Peu importe qui reçoit sur sa maison, il ne sera plus là pour faire part de ses impressions.
MAINTENANT – Des missiles balistiques iraniens frappent Israël.
À ce stade 200 missiles balistiques ont été tirés sur l’entité sioniste.
analyste de sécurité israélien : Il s’agit de la plus grande attaque JAMAIS menée contre Israël avec au moins 200 missiles balistiques iraniens tirés depuis différents sites iraniens afin de confondre la défense aérienne d’Israël.
Tout Israël, y compris le Néguev et Jérusalem, est visé.
Pour l’occasion, les juifs se sont rappelés que des millions d’Arabes vivaient en Palestine occupée.
Environ 10 millions de civils sont la cible des projectiles iraniens.
Faites-moi confiance : les Palestiniens exultent de joie en voyant les missiles pleuvoir sur leurs bourreaux.
La première fois qu’Israël est vraiment touché !
Regardez la quantité de missiles qui frappent.
Insensé
Gaza célèbre l’attaque iranienne contre Israël.
Une pluie de missiles s’abat sur Israël.
Des images insensées.
incroyable, la quantité d’impacts en Israël.
Les Gardiens de la Révolution ont annoncé qu’il s’agissait-là de la facture pour le meurtre sauvage de Hassan Nastrallah, héroïque leader de la résistance libanaise.
Le CGRI prévient que « si Israël réagit militairement, il devra faire face à une réponse encore plus écrasante ».
Hélas, les juifs recherchent cette confrontation pour pousser leur golem américain à attaquer l’Iran.
C’est le but de ces démons depuis le début.
Mais que voulez-vous ? À un moment donné, quand quelqu’un veut vous tuer ainsi que toute votre famille et le dit à qui veut l’entendre, vous ne pouvez pas rester l’arme au pied indéfiniment.
Les juifs ont clairement dit depuis des années qu’ils voulaient détruire l’Iran, après leur campagne génocidaire à Gaza et l’invasion du Liban, il fallait tracer une ligne rouge.
En tout cas, c’est une bonne nouvelle de voir que les pros ont repris les choses en mains.
Tous LGBT : Let’s Go Bomb Tel Aviv !
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D��mocratie Participative
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Chapitre 7: L'attaque du Troll - Part 5
Après avoir remis en ordre la place en réparant les lieux grâce au sortilège reparo, le groupe fut appelé dans la boutique Gladrags Wizardwear. Augustus Hill le gérant de la boutique tenais à remercier nos trois étudiants pour leur courage et détermination à tenir face à la terreux, en leur offrant un habit à chacun. Bien évidemment, M.Hill ne manqua pas de complimenter la beauté de Helena qui donnait de l'inspiration à la conception de jolies tenues pour la fille. Elle était comme une muse qui méritait de magnifiques robes pour la mettre encore plus en beauté. Nolan et Sebastian soutiennent les compliments pour Helena qu’elle avait droit aussi à de belles tenues. “Merci les garçons. Cela me touche.” remercia la fille avec des pommettes roses. Une fois finit dans la boutique de vêtement, nos trois sorciers se dirigeaient en direction de la taverne de Sirona mais le regard de Nolan vu attiré sur le côté voyant un homme avec un chapeau allé dans une ruelle sombre pour y rejoindre une présence terrible. Il reconnut le gobelin Rannrok. Helena et Sebastian suivit le regard du serpentard pour voir aussi la même chose, nos trois jeunes sorciers se cachaient très vite derrière un mur et observaient discrètement la discussion dangereuse. “Tu as dit que tu te chargerais de l’enfant quand il serait à Pré-au-Lard. Que tout ce qu’il te fallait, c’était une diversion. Je t’ai donné une diversion !” dit le gobelin énervé par l'échec de Rookwood de ne pas avoir éliminé les deux Drake.
“Et j’ai vu deux gamins éliminer ta “diversion” ! Qui sont ces enfants ? Que me caches-tu ? “ rétorqua le sorcier qui était aussi énervé. Les questions avaient de quoi énerver le gobelin qui ne voulait pas répondre. “Tout ce que tu dois savoir, c’est que si tu veux pas t’occuper de l’enfant, alors tu ne m’es d’aucune utilité.” répondit farouchement Rannrok avant de sentir qu’on les observait, il tenta de chercher du regard les observateurs. “Allons-y !” dit Nolan fit vite signe à sa sœur et son ami de vite partir avant qu’on les repère. “Est-ce qu’ils nous ont vus ? - Non je ne crois pas. Que faisait ce gobelin avec Victor Rookwood ?” demanda le jeune sorcier brun, encore plus inquiet de ce qu’il venait de voir. “Rannrock est de mèche avec Rookwood? “ supposa le garçon Drake. “Je le pense aussi Nolan … “ valida sa soeur. “Le gobelin de la Gazette du sorcier ? Je savais que l'avait déjà vu. Vite. Il faut qu’on se rendre aux Trois Balais.” Empressa le serpentard qui se mit derrière Helena pour couvrir ces arrières comme un réflexe de frère protecteur. Nos trois étudiants entrèrent rapidement dans la célèbre taverne de Pré-au-Lard. “C’est un plaisir de vous voir, Lodgok. Je vous dirai si j’entends quoi que ce soit.” dit la gérante de la taverne à un gobelin au air doux. “Merci Sirona.” remercia Lodgok qui partit de la taverne en croisant la venue de nos trois sorciers. “Bon, qu’est-ce que je… Oh! Voilà deux visages qui me sont inconnus. - C’est la première fois que nous venons.
- Bienvenue. C’est moi qui régale. Je suis Sirona Ryan, la gérante des Trois Balais.” sourit Sirona “On m’a parlé de l’attaque. Cela est terrible! Je rendrai une visite aux autres commerçants dès que possible. Ravie de voir que vous n’avez rien.” Sirona était inquiète pour les autres mais en voyant que les jeunes se portaient bien, elle pensa que les autres commerçants ont pu échapper au pire.
“Grâce à ces deux-là, ils ont réussi à abattre un troll…
“Ne sois pas modeste, Sebastian. Tu nous as beaucoup aidé et participé aussi au combat. Cela nous as grandement aider à vaincre le troll.” rétorqua Nolan qui ne voulait pas que la gloire revienne entièrement à sa sœur et lui. Son ami l'avait beaucoup aidé et il méritait aussi les louanges.
“Oui. Sans toi, la victoire aurait pu ne pas se faire.” renchérit Helena avec un sourire de soutien.
“Ah Vraiment ? Bravo à vous trois alors.” la terveniste serva le trio d’une bonne boisson fraîche pour leur bravoure de quoi
“Merci c’est gentil.” remercia Helena qui avait du mal à croire l’attaque de troll. Elle qui pensait qu’avec son frère, ils allaient faire profile bas, c’est mal parti. L’attaque de troll allaient en faire parler d’eux. Mais pour l’instant, elle profita de boire tranquillement la Bièraubeurre.
“Mais de rien. Quand même… des trolls à Pré-au-Lard? ça n’était jamais arrivé. Ce n’est pas normal. Les seules brutes auxquelles on a affaire habituellement…” elle ne finit pas sa phrase quand Rockwood entra dans la taverne avec son bras droit.
“Quand on parle du loup…” dit elle avec peu d'enthousiasme
Part 6 -> ici
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✝️ Ne pas craindre l’échec (3)
La Bible rapporte ce célèbre échange entre Pierre et Jésus : «Si c’est toi, ordonne-moi d’aller vers toi sur les eaux. Et Jésus dit : Viens ! Pierre sortit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus. Mais en voyant que le vent était fort, il eut peur, et, comme il commençait à enfoncer, il s’écria : Seigneur, sauve-moi ! Aussitôt Jésus étendit la main et le saisit.» (v.28–31).
Après avoir prié, il faut se lancer. Il est normal d’éprouver de la crainte lorsque l’on tente quelque chose pour la première fois. Vous vous dites peut-être que Pierre a échoué. Mais ce n’est pas le cas. Il n’a pas hésité à quitter sa zone de confort pour réaliser ce que personne n’avait jamais fait auparavant ! Il a connu la sensation unique de marcher sur l’eau : quel autre disciple peut en dire autant ?
Il en a retenu une vraie leçon : quand on tente l’impossible, il est essentiel de se concentrer sur Jésus plutôt que sur les circonstances. Pierre a reconnu que sa survie dépendait uniquement de Christ. Certes, un instant, il a eu peur et s’est écrié : «Seigneur, sauve-moi ! Aussitôt Jésus le saisit et lui dit : Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ?» (v.30–31).
Jésus n’a pas condamné Pierre pour avoir douté, il lui a simplement dit qu’il devait développer une plus grande foi. Dieu ne vous laissera jamais vous noyer dans l’océan de vos échecs. Tant que vous lui faites confiance, il continuera à travailler avec vous jusqu’à votre succès. Il est votre Père céleste, votre victoire est la sienne !
Prière du jour :
Merci Seigneur car tu veux que je réussisse.
Parole du jour de Bob Gass,
25 juillet 2024
© Copyright 2024 - Parole du Jour
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"Bon acteur"
Jake Gyllenhaal x GNreader
note : j'ai fais un rêve récemment avec ce contexte alors je me suis dis pourquoi pas écrire dessus ;)
résumé : tu effectues un stage d'observation aux côtés de journalistes spécialisés dans le contenu digital, et il se trouve qu'aujourd'hui vous devez faire une interview de Jake Gyllenhaal.
⚠︎ warnings : aucuns
2 363 mots
- Description à la deuxième personne
Tu as choisi ce stage parmi beaucoup d’autres, parce qu’il avait l'air intéressant et mouvementé. Sur le papier, tu dois simplement suivre ta référente à chaque endroit où elle va, tu ne dois pas intervenir sur place, seulement observer et prendre des notes pour tes rapports. La plupart du temps ce sont des interviews, pour la sortie d’un film, d’un livre ou un album, mais parfois tu assistes à des réunions de direction ou la mise en place des plateaux. C’est aussi pour ça que tu as postulé pour ce stage, parce que le monde du cinéma t'intéresse depuis ta plus petite enfance, et que lorsque tu as vu cette opportunité tu n’as pas hésité une seule seconde. De plus, tu aimes prendre des notes, observer c’est ta passion et ce stage est l’endroit idéal pour ça. Tu peux analyser les personnes et leurs mimiques, découvrir les équipes techniques ou même parler avec certains hôtes. Cette partie est merveilleuse, car tu rencontres des personnes célèbres plusieurs fois par semaine et parfois tu peux voir comment ils sont en tant qu’êtres humains, derrière le masque d’actrice ou d’auteur. Tu as d’ailleurs eu de nombreuses déceptions, certains acteurs ne sont pas aussi accessibles et gentils qu’ils y paraissent, tu le savais mais le voir de tes propres yeux est toujours dérangeant pour toi. À ce propos, tu as dû signer un contrat très strict sur le droit à la parole, tu n’es pas autorisé à raconter ce que tu vois ou entends lors des interviews tant qu’ils ne sont pas sortis ou si des moments sont coupés. Quelquefois, tu dois te mordre la langue pour ne pas cracher sur le dos d’un acteur ou chanteur que tout le monde glorifie, mais ça fait partie du stage.
D’ailleurs, ce stage a une durée de trois mois, et tu en es déjà à la moitié.
Ton regard se pose sur ton carnet de notes presque rempli, tu fais défiler les pages pleines d’encre, souriant en voyant quelques autographes que tu as réussi à récolter. Aujourd’hui tu as une seule interview, ce qui est assez rare, mais elle sera répartie en plusieurs parties. Sasha, ta référente, t’a demandé d’aller chercher cinq boissons différentes dans le café à quelques rues d’ici. La première fois tu avais renversé un verre, mais maintenant tu arrives à faire tenir les cinqs dans tes deux mains sans en renverser une seule goutte. Dans ses boissons il y a toujours un café noir avec surplu de crème pour Sasha, un matcha latte pour Amber, un cappuccino pour Erwan, un frappé chocolat pour toi et enfin la boisson surprise pour l’invité du jour. Aujourd’hui, c’est un smoothie kiwi-banane pour Jake Gyllenhaal.
« Ok je suis comment ? »
Devant toi, Sasha, faisant rebondir frénétiquement ses longs cheveux teints en blond. Objectivement, Sasha est très belle, mais elle a cette manie de vouloir mettre trop de maquillage et de bijoux lorsque l’hôte est à son goût, comme aujourd’hui.
« Magnifique comme d’habitude, tu réponds, forçant un petit sourire pour appuyer tes mots »
Sasha murmure des remerciements vagues tout en remplaçant ses bagues dans le bon sens. Autour de vous, l’équipe habituelle s’occupe de terminer l’installation pour les tournages de la journée. Seulement trois sièges, deux pour vous et un pour l’invité, une petite table haute à côté de chaque chaise et des fleurs posées dessus pour ajouter de la couleur. C’est toujours toi qui te charge des fleurs, parce que personne n’aime le faire, ils disent que c’est du temps perdu. Personnellement, tu prends tout ton temps pour choisir chaque composition florale, tu aimes ajuster les couleurs et senteurs en fonction des hôtes. Pour aujourd’hui, tu as choisi des myosotis bleues accompagnés d’achillées blanches, pour diverses raisons qui te sont propres.
Tout le monde court de partout, c’est toujours comme ça avant l’arrivée d’un hôte, mais tu ne peux t’empêcher de rire en voyant Erwan et Sasha se rassurer mutuellement sur leurs apparences actuelles. Pour ta part, tu ne te prends pas autant la tête, tu t’habilles normalement, que ce soit pour rencontrer Chris Evans ou prendre des notes durant une réunion. Au début tu avais tendance à ajuster tes tenues en fonctions des invités, en espérant qu’ils te remarquent, mais tu as bien vite pris conscience qu’ils regardaient à peine les personnes autour d’eux. De toute manière, la plupart préfère sortir avec d’autres personnes connues, pas des stagiaires encore dans la vingtaine.
« Oh mon dieu il arrive ! Tu souris, tu dis oui à tout ce qu’il dit et surtout tu ne le regardes pas plus de quatre secondes dans les yeux, compris ? »
Ces règles, tu les connais par cœur, on te les a fourrées dans la tête dès ton premier jour, alors tu hoches la tête, de toute façon tu n’as jamais l’occasion de parler autant que Sasha.
Erwan passe en trottinant devant toi, Sasha le suit de près et bientôt tu entends leurs voix stupidement aiguës saluer l’invité. Tu te lèves de ta chaise haute et avance vers le couloir, deux femmes te passent devant sans un sourire et déposent des sacs dans un coin de la pièce, ce sont sûrement les maquilleuses ou manageurs. Tu prends une grande inspiration, préparant ton plus beau faux sourire. À l’autre bout du couloir, tu peux entendre une voix masculine saluer toute l’équipe, tu te dis qu’au moins il sait dire bonjour. Les gens commencent à se disperser, tu avances donc encore un peu et tu peux voir une silhouette élégante s’approcher. La lumière arrive rapidement sur lui et tu as un mouvement de recul, tu ne t’attendais pas à le trouver aussi séduisant.
« Enchanté, te sourit-il »
« Bonjour, ta voix tremblante réponds »
Ses yeux sont hypnotisants, tu n’arrives pas à le lâcher du regard, oubliant cette foutue règle des quatre secondes.
« Jake va t’asseoir sur le premier siège, ordonne au loin une des femmes »
Il obéit, tu ne le quittes toujours pas des yeux. Son pull vert accentue la couleur de ses yeux, les rendant presque de la même couleur, et ses cheveux semblent si doux. Tu décides de partir chercher Sasha, te servant principalement de cette excuse pour ne pas avoir à le fixer davantage, car il est vraiment attirant, tu dois l’avouer.
Quelques minutes plus tard, tu es de nouveau sur ta chaise haute, aux côtés de Sasha. L’interview a déjà commencé depuis environ cinq minutes mais c’était majoritairement pour faire les derniers réglages de son et lumières. Jake a toujours un sourire sur les lèvres, il a bu quelques gorgées de smoothie et tu as vu ses sourcils se lever en signe d’appréciation, tu as aussi remarqué que ses doigts jouent beaucoup avec le bord de ses manches. En le regardant, on pourrait se dire qu’il est serein et à l’aise, mais tu as souligné des signes de stress chez lui et tu te sens un peu mal d’être la seule personne dans la pièce à y prêter attention. Tout le monde lui sourit, le complimente et l’observe mais personne ne voit ses doigts agités, ses jambes nerveuses et sa manière de déglutir.
« Je veux dire, c’est toujours formidable de travailler avec Denis, ses idées me fascinent toujours autant même après toutes ces années »
Sasha hoche vivement la tête, tu te retiens de lever des yeux parce qu’elle fait tout le temps ça pour faire croire que quelque chose l’intéresse.
« Mh mh je comprends, elle émit une courte pause avant de reprendre sur un ton plus haut, et Anne Hathaway ? Comment est ce que c’était de travailler avec une actrice comme elle ? »
Le regard de Jake passe du mur derrière vous à Sasha, et tu comprends qu’il n’apprécie pas la question, tout comme toi. Sasha est la spécialiste pour rediriger les questions vers le plan personnel des célébrités, même si ça peut être gênant pour ces dernières, elle sait que le public aime voir ce genre de choses.
« C’est une artiste que j’admire profondément, elle est extraordinaire dans ce qu’elle fait »
Ses mots sont bien choisis, il a l’habitude de ce genre de questions.
« Vous étiez tous les deux incroyables dans Love and Other Drugs, ça doit être compliqué de garder son sérieux face à une femme comme Hathaway, non ? »
Tu fronces les sourcils en regardant Sasha, elle n’essaie même plus d’être discrète. Jake entrouvre les lèvres, tu vois qu’il cherche une réponse, et il sait que cette dernière va être utilisée ailleurs en fonction de ce qu’il dit. Sans pouvoir le contrôler, tu prends la parole.
« Je pense qu’il était plus dur de garder son sérieux en compagnie de Tom Holland, il se décrit lui même comme étant aussi maladroit que Peter Parker »
Le sourire dans ta voix fait baisser la pression. Tu peux voir les ongles de Sasha se resserrer sur son genoux, mais tu oublies très vite ce détail lorsque Jake t’envoie un regard, qui dit “merci”. Cette fois, il prend directement la parole, profitant de la perche que tu lui envoies pour changer de sujet.
« C’est un vrai gosse, il rit constamment et entraîne tout le monde avec lui, son regard s’accroche davantage à toi qu’à Sasha, il te réponds, on a dû raccourcir un scène à cause de lui d’ailleurs »
Tu ne peux empêcher le sourire sur tes lèvres, tu sais qu’il parle de la scène de présentation entre son personnage et celui de Tom et même toi tu as ri en regardant les images.
« On le remarque à peine dans le film en tout cas, ton regard ne le lâche plus »
Sasha reprend juste après la direction des questions, mais Jake continue de te regarder en répondant, et tu rougis très certainement.
Une pause est annoncée, une des femmes de toute à l’heure vient inspecter Jake, remettre en place son pull et ses cheveux. Sasha se lève et quitte le plateau pour partir vers les toilettes. Toi, tu bois tranquillement ton frappé en relisant tes notes, tu te rends d’ailleurs compte que tu n’en as pas pris beaucoup.
« Quelle est la conclusion ? »
La voix de jake te fait relever la tête, tu le regardes pendant quelques instants sans savoir quoi répondre, te demandant s’il s’adresse vraiment à toi.
« C’est comme si tu prenais des notes durant un rendez-vous psychologique, alors quel est mon diagnostic ? »
En voyant son sourire, le tien apparaît par réflexe. Tu reposes ton verre presque vide et regarde encore une fois ta page peu remplie.
« Je pense que vous êtes un très bon acteur, il laisse échapper un souffle amusé à tes mots, j’aurais presque pû ne pas voir que vous êtes quelqu’un d’anxieux »
La femme repart, ne faisant absolument pas attention à votre discussion. Jake fronce légèrement les sourcils, gardant un sourire qui cette fois semble différent, un peu plus sincère peut-être. Son genoux arrête lentement de sautiller, tu refermes ton carnet et le pose sur la petite table.
« J’ai vu beaucoup de vos films, vous jouez vraiment bien, mais j’ai l’impression que les gens oublient qu’acteur n’est que vôtre métier, ses mains se croisent contre sa cuisse, en tout cas moi je ne l’oublie pas si ça peut vous rassurer »
Sasha arrive à ce moment-là, elle laisse une odeur de parfum derrière elle. Jake se repositionne correctement dans son siège, un petit sourire sur ses lèvres alors qu’il semble regarder dans le vide. Une voix annonce la reprise du tournage, Sasha reprend son grand sourire et toi ton carnet.
La nuit commence à tomber, tu es dans les dernières personnes qui restent, tu aimes aider à ranger après les tournages, l’ambiance est souvent calme et douce. Le reste de l’interview s’est bien passé, Jake semblait plus serein et tu as recommencé à prendre des notes. Vous avez ensuite enchaîné avec une séance photo, de Jake bien sûr, et enfin un deuxième interview dirigé par Amber. Le temps est passé plus vite que tu ne l’aurais imaginé, en fait tu regrettes même un peu de ne pas avoir pu parler davantage avec Jake. Mais il est déjà parti, tu as cru entendre parler d’un rendez-vous avec sa sœur.
« Tu peux y aller si tu veux, on finira demain, te dit Tommy avec un sourire de remerciement »
Tu lui réponds de la même manière, lui souhaitant une bonne soirée. Tu ne sais pas vraiment quoi faire de ta soirée d'ailleurs, peut-être regarder un film ou une série avant de dormir.
Lorsque tu ouvres ton casier dans les vestiaires, ton sac tombe dans un bruit sourd, tu te penches pour le ramasser mais quelque chose t'interpelle, il manque ton carnet. Pourtant tu l’as pris avec toi il te semble, ou alors peut-être que tu l'as laissé sur la table, tu ne te souviens plus vraiment. Tu arrives sur le plateau, Tommy est toujours là en train de prendre les fleurs pour les jeter, et ton carnet est là, sur la table. Tu souffles de soulagement, le perdre te ferait vraiment mal au cœur.
Ton téléphone vibre, un message de ta mère, elle te rappelle de lui envoyer une photo de l’orthographe de DiCaprio. Tu ris, ouvrant les pages de ton carnet pour répondre à sa demande. Une fois la photo envoyée, tu regardes rapidement les autres pages, un sourire aux lèvres comme à chaque fois. Les pages s’arrêtent sur celle d’aujourd'hui, pas des plus remplies, enfin, dans ton souvenir elle était moins remplie, mais là l'encre la recouvre. Tu t'assois sur la chaise et commence à lire tes notes.
"Enemy ; complicité avec Denis V, intéressant à ses yeux, araignées importantes
Donnie Darko ; meilleur ami français fait sur le tournage, Patrick S adorable, beaucoup de fou rires
Tom H -> belle amitié, tient à lui, drôle/maladroit
J.G ; autodérision, stress, beaucoup mimiques faciales, rire ++, yeux bleus"
Tu pensais n'avoir écrit que ça, mais une écriture plus grosse au feutre s'ajoute à tes notes.
" merci de ne pas oublier
j'ai dû partir vite, j'espère pouvoir te recroiser, et cette fois être seul à seul avec toi pour une interview, ou face à un verre peut-être, si tu es d'accord ?
- celui avec un rire ++ et des yeux bleus "
#jake gyllenhaal#jake gyllenhaal characters#jake gyllenhaal x gnreader#jake gyllenhaal x reader#gn reader#gn!ew#ew!writings#jake gyllenhaal!ew
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Mes symboles de reference
Dans le vaste royaume animal, chaque créature porte avec elle un univers de symboles et de significations. Prenons, par exemple, l'éléphant et le caméléon, deux êtres qui, à première vue, ne pourraient être plus différents.
L'éléphant, avec sa stature imposante et ses grandes oreilles, est souvent vu comme un symbole de force, de sagesse et de mémoire. Il représente la stabilité et la résilience, un pilier de constance dans un monde en perpétuel changement. Les cultures à travers le monde admirent l'éléphant pour sa taille majestueuse et son allure pacifique, voyant en lui un guide spirituel qui marche avec une assurance calme, chaque pas résonnant avec la terre mère.
En contraste, le caméléon est le maître de l'adaptabilité et du changement. Ce petit reptile, célèbre pour sa capacité à changer de couleur, symbolise la flexibilité et l'ingéniosité. Le caméléon nous enseigne l'importance de s'adapter aux circonstances fluctuantes de la vie, d'être versatile dans nos pensées et actions. Il incarne l'esprit de transformation, capable de naviguer avec aisance à travers les défis en modifiant son apparence pour se fondre ou se distinguer.
Ainsi, où l'éléphant nous offre la force de la constance et la sagesse de l'ancien, le caméléon nous offre la magie du changement et la sagesse de l'adaptation. Tandis que l'un nous appelle à tenir bon et à chérir nos racines, l'autre nous incite à explorer audacieusement de nouvelles possibilités et à embrasser le changement.
Ces deux animaux nous rappellent que, dans la tapisserie de la vie, il y a un temps pour être un roc inébranlable et un temps pour être le vent changeant. Chacun, à sa manière, joue un rôle essentiel dans l'équilibre naturel du monde.
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Ces stars qui ont lancé leur marque de cosmétique
Imaginer, développer, lancer : l’entreprenariat semble attirer de plus en plus de célébrités. Elles sont aujourd’hui de plus en plus à lancer différents business, et notamment autour du cosmétique. Qu’elles soient chanteuses, actrices ou femmes d’affaires, ces personnalités publiques n’hésitent pas à étendre leurs activités professionnelles. Petit tour d’horizon des marques de cosmétiques de ces femmes connues ! Rihanna et sa marque Fenty Beauty Source : lvmh.fr La jolie star de la Barbade a lancé sa marque en 2017 avec une motivation : offrir une large gamme de teintes. Sa marque est ainsi accessible pour toutes les femmes, des carnations les plus claires aux plus foncées. Sa marque est l’une des pionnières de ce mouvement du côté des marques de makeup. De plus, Rihanna souhaite rappeler que le maquillage doit rester fun et ne pas être mis par obligation. Les teintes de ses produits vont ainsi de la plus neutre à la plus pep’s, pour que chaque femme y trouve son bonheur. Jessica Alba et sa marque Honest Beauty Source : honest.com Des produits de soins et du makeup, la marque de la célèbre actrice vous permet de construire une véritable routine quotidienne! Avec des packagings épurés et une composition aussi naturelle que possible, Honest Beauty a tout pour vous séduire. A l’image de Rihanna, Jessica Alba a souhaité développer sa marque dans l’idée que chaque femme puisse y trouver sa carnation idéale. A lire également : SOS Chaleur : la routine beauté fraîcheur Lady Gaga et sa marque Haus Laboratories Source : littlemonstersofficial.com Saviez-vous que la chanteuse avait lancé sa propre marque de cosmétique ? Elle explique « Quand j'étais jeune, je ne me suis jamais sentie belle. Et alors que je luttais pour trouver un sens à la beauté intérieure et extérieure, j'ai découvert le pouvoir du maquillage. J'ai trouvé le super-héros en moi en me regardant dans le miroir et en voyant qui je voulais être ». Et puisque Lady Gaga est une femme engagée, ses produits sont cruelty-free, vegan et les commandes passées sur son site web soutiennent la fondation Born This Way. Kim Kardashian avec KKW Beauty, Kylie Jenner avec Kylie Cosmetics Source : leparisien.fr Le clan Kardashian-Jenner ne manque pas d’idées pour développer des business. En 2017, Kim Kardashian créé sa marque KKW Beauty (pour Kim Kardashian West). Le produit probablement le plus célèbre est son kit de contouring qui permet d’obtenir le même effet de contour que la star. Avant elle, c’est la jeune Kylie, qui en 2014 lançait sa marque Kylie Cosmetics, dont le fameux Lip Kit fait un véritable carton! En effet, à chaque nouveau lancement, le sold out se fait en quelques minutes. Et depuis peu, sa marque de soins pour la peau, Kylie Skin, est disponible chez Nocibé ! A lire également : Les disques responsables qui visent le zéro impureté Millie Bobby Brown et sa marque Florence By Mills La jeune actrice de la série Stranger Things a aussi lancé sa propre marque de cosmétique et soins. Quoi de plus normal pour elle qui s’est assise sur des chaises de maquilleurs depuis son plus jeune âge ? Florence By Mills, marque fraîche et décalée, est faite pour tous les types de peaux et les produits sont vegan, certifiés PETA et cruelty-free. Avec des textures légères et transparentes, sa marque est, avant tout, adressée à la génération Z grâce à ses produits simple d’utilisation. Néanmoins, Millie précise qu’ils peuvent être utilisés par tout le monde, le but étant de trouver ce qui nous ressemble et de prendre du plaisir en se maquillant. De plus, une partie de ses bénéfices est reversé à la fondation Olivia Hope! Que vous soyez accro au maquillage, curieuse de tester un produit cosmétique créé par une célébrité ou simplement à la recherche d’un nouveau produit à utiliser dans votre routine, laissez-vous tenter par l’une de ces marques ! Il semblerait d’ailleurs que cela continue puisque Selena Gomez a annoncé le lancement de Rare Beauty le 3 septembre prochain. Read the full article
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BIENVENU CHEZ LE CÉLÈBRE ET COMPÉTENT MAÎTRE MARABOUT AFRICAIN MEDIUM VOYANT AHOKPE DU RETOUR AFFECTIF ET DE LA RICHESSE RAPIDE
Je suis le plus grand et puissant maître marabout du Bénin dont on parle dans le monde entier. Grand medium voyant AHOKPE, feticheur, guerisseur et magicien d’afrique et du monde. Comme l’indique mon nom, AHOKPE est un signe du fâ qui signifie tout simplement bonheur et réussite. Ce nom m’ai donné à ma naissance par mon feu grand-père,qui fut l’un des plus grands et puissants médium maîtres…
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