#Violences contre les femmes
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Féminicide à Mardin : une femme de 45 ans tuée par son mari
Hindirîn Aydoğan a été tuée par son mari après plusieurs jours de maltraitance dans leur appartement situé à Kiziltepe, dans la province kurde de Mardin, au Nord-Kurdistan. Un crime dénoncé par le mouvement des femmes kurdes qui entend renforcer son combat contre les féminicides. Le féminicide s’est produit à Kiziltepe (Qoser), dans la province kurde de Mardin (Merdîn). La victime, Hindirîn…
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Aujourd’hui est UNE JOURNÉE internationale mais malheureusement une RÉALITÉ au QUOTIDIEN pour les femmes VICTIMES de violences en Belgique et partout dans le monde…
Se taire est mortel !
SIGNALER les VIOLENCES est une OBLIGATION.
Nous PROTÉGER est un DEVOIR.
Votre INACTION TUE elle aussi.
Vos SILENCES sont COMPLICES.
AGISSEZ avant qu’il ne soit trop tard !
#25 novembre#journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes#domestic violence#violence#femmes#women#droits des femmes#ensemble
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Zoom sur les violences contre les femmes au Tchad.
Au Tchad, les femmes sont souvent victimes de différentes formes de violence, comme les violences domestiques, sexuelles et économiques
Au Tchad, les femmes sont souvent victimes de différentes formes de violence, comme les violences domestiques, sexuelles et économiques. Cet article examine les raisons de ces violences faites aux femmes. Violence domestique La violence la plus fréquente que subissent les femmes tchadiennes est la violence domestique. Celle-ci se manifeste par des attaques, des violences verbales et…
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Swann Arlaud giving a speech at Rassemblement et concert contre l'extrême droite, 03.07.2024, la République à Paris
Bonsoir. Bonsoir.
La responsabilité de ceux qui ont diabolisé la gauche est énorme. Ce sont les mêmes qui ont banalisé les discours d'extrême droite, le racisme et la xénophobie. Depuis des années, ils le font partout, chaque fois qu'ils peuvent. Et pourquoi ils font ça ?
Parce qu'ils préfèrent gouverner avec l'extrême droite qu'avec la gauche. Parce qu'ils savent très bien que le Rassemblement national n'est pas l'ennemi du capital, parce qu'ils veulent protéger leurs intérêts. Parce qu'ils veulent, que rien ne change, parce qu'ils partagent. La même haine des étrangers, la même obsession pour la sécurité. Parce qu'ils n'en ont rien à foutre de la planète!
Et ne lui il faut pas nous tromper, derrière le discours policer du RN se cachent la haine de l'autre. Le mépris du droit des femmes et la protection des puissants et les puissants le savent. Ils savent que leur RN ne touchera pas à leurs privilèges, ils savent qu'ils n'empêcheront pas l'industrie de continuer à détruire pour mieux s'enrichir. Ils savent qu'ils continueront à s'attaquer au plus faible, aux plus démunis, ceux-là même qui placent un espoir en eux parce qu'ils ont été oubliés depuis des décennies par tous les gouvernements successifs.
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Alors ils agitent l'épouvantail, ils agitent le diable, le couteau entre les dents. Alors c'est les "islamo gauchistes", c'est les "féminazis", c'est les "éco terroristes". Mais en fait, il suffit de lire un peu les programmes, il est où le diable ?
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Et vous le savez déjà. Vous le savez déjà, on y est déjà toute forme de contestation et criminalisée. C'est la police antiterroriste qui va déloger les militants écolos pacifistes chez eux à 06h00 du matin. Aujourd'hui, dénoncer le massacre du peuple palestinien est considéré comme un acte antisémite. Et lutter pour ses droits, pour la liberté, la solidarité, l'égalité des peuples, des êtres, dénoncer les abus, les violences, tout ça est considérer comme violent et dangereux. Ils ont- ils ont inversé les rôles, ils ont- ils ont détruit le langage, ils ont déplacé le sens des mots.
Et si on est là, c'est parce qu'on voudrait que demain ce soit pas encore pire.
Merci.
source
#swann arlaud#french politics#Rassemblement et concert contre l'extrême droite#please listen to the source video at 04:30:06 swann yelling Ah-ah! at the rhythm of crowd shouting Anti- Anti- Anti-capitaliste ah-ah#glad that this strike really worked#my French is not perfect so that might not be exactly what he said sorry#error reports are always welcomed
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Aujourd'hui, c'est la journée internationale contre la violence à l'égard des femmes. Inutile de répéter le concept qu'il ne faut pas attendre la journée internationale pour lutter contre ce "sale et ignoble" abus.
La violence à l'encontre des femmes est l'une des violations les plus honteuses des droits de l'homme.
(Kofi Annan)
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Vi, une Guerrière des Temps Modernes à l'Âme de Xena
Comme j’ai comparé Jinx à Harley, je me suis amusée à faire une comparaison Vi/Xena.
Vi, c’est Xena version guerrière des temps modernes. Une véritable force brute. Son allure dégage ce mélange irrésistible de puissance et de vulnérabilité. Mais elle incarne aussi l’héroïne d’une tragédie grecque.
J’ai choisi une image sombre de Vi pour une raison simple : elle est mon personnage préféré, et tout en elle est splendide. Ses tenues, son physique sculptural, ce regard qui mélange défi et malice, sans oublier son humour bien à elle. Mais ce qui la rend encore plus fascinante, c’est son aura en mode sombre. C’est dans ces moments-là qu’elle est impressionnante, lorsque ses blessures refont surface. Sa jacket, avec son design d’une Vi sombre. J’adore.
Parallèle entre Vi et Xena
Toutes deux sont hantées par leur passé et leur quête de rédemption.
Xena, la Princesse Guerrière, porte le poids d’un passé sanglant. Ancienne conquérante et destructrice, elle cherche à se racheter en protégeant les innocents et en redressant les torts qu’elle a causés. Cette lutte intérieure est au cœur de son personnage : elle est une femme puissante mais brisée, en quête de sens et de pardon.
Vi est rongée par la culpabilité d’avoir échoué à protéger sa sœur Powder/Jinx. Comme Xena, elle utilise la violence comme moyen de survie et d’expression, et doit trouver son chemin de rédemption.
Xena est redoutable sur le champ de bataille, mais elle a également un côté profondément protecteur et maternel, notamment envers Gabrielle, sa compagne/amie. Leur relation, teintée d’amour et de complicité, révèle une Xena plus vulnérable, prête à tout pour protéger celle qu’elle aime.
Vi incarne cette même dualité. Elle est féroce au combat, mais montre une douceur désarmante envers Jinx (malgré leur conflit) et Caitlyn. Elle est à la fois une sœur protectrice, une amante vulnérable et une guerrière brutale.
Vi, une Xena des bas-fonds
Vi évolue dans un univers où la justice est corrompue, et où l'espoir est un luxe rare. Son combat n’est pas celui d’une héroïne mythologique contre des monstres fantastiques, mais d’une femme moderne contre des forces bien réelles : l’injustice sociale, les conflits familiaux, et ses propres échecs.
Là où Xena manie l’épée et le chakram face à des dieux, des mythes et des légendes, Vi brandit ses poings mécaniques dans un univers technologique marqué par l’oppression sociale et les inégalités. Elle lutte contre le système oppressif de Piltover et les démons de Zaun, tout en essayant de sauver sa sœur d’une folie qui semble inéluctable.
Contrairement à Xena, qui s’appuie sur des armes iconiques et des techniques de combat antiques, Vi est un produit de son époque. Ses gantelets mécaniques symbolisent la fusion entre l’humain et la technologie. Ils sont l’extension de sa rage et de sa force brute. Vi n’a pas seulement des muscles, elle a un sens aigu de la justice et une humanité profonde. Cela fait d’elle une guerrière moderne dans tous les sens du terme : une femme qui utilise à la fois la force physique, la technologie, et son intelligence émotionnelle pour naviguer dans un monde complexe et inhospitalier, même lorsqu’elle ne sait pas toujours gérer ses propres émotions.
Vi, une héroïne queer et actuelle
Là où Xena était une figure féministe des années 90, Vi incarne un féminisme contemporain, en étant à la fois queer et indépendante. Sa relation avec Caitlyn est un élément clé de son identité. Elle offre une représentation positive dans un univers sombre.
Des antagonistes façonnées par la tragédie
Dans les deux cas, Jinx et Callisto représentent ce qu’il y a de plus sombre dans le passé de leurs "créatrices". Elles incarnent la conséquence des erreurs commises et leurs échecs.
Jinx, malgré sa folie et sa violence, reste une figure tragique. Elle reflète à la fois l’échec de Vi en tant que sœur, mais aussi la douleur des traumas d’enfance dans un monde brutal comme Zaun. Callisto, quant à elle, est l’image du cycle de la haine. Pour Callisto, Xena est le monstre responsable de ses souffrances, et elle décide de devenir ce même monstre pour se venger.
Pour Vi comme pour Xena, Jinx et Callisto sont plus que des adversaires : elles sont des échos de leur propre échec. Elles forcent les deux héroïnes à affronter leur passé, à regarder leurs erreurs en face, et à tenter de s’en racheter.
Conclusion : Vi, une guerrière moderne avec l’âme d’une Xena
Vi et Xena partagent cette lourde responsabilité : avoir donné naissance, indirectement, à des figures de chaos. Cela les rend profondément humaines, car leurs combats ne sont pas seulement extérieurs, mais aussi intérieurs, contre leur propre culpabilité et leurs erreurs passées.
Vi peut être vue comme une héritière spirituelle de Xena, adaptée aux sensibilités et aux défis du XXIe siècle. Là où Xena s’est battue pour racheter un passé sanglant dans un monde de légendes, Vi se bat pour protéger son présent et sauver son futur dans un univers technologique et brutal.
#queer#futuristic#jinx arcane#vi arcane#arcane series#xena x gabrielle#xena warrior princess#arcane#league of legends#vi league of legends#jinx league of legends#queer writers#lgbtq community#queer community#lgbt#lgbtq
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Les femmes : En fait quand on dit qu’il faut vous engager contre les violences sexistes et sexuelles ça passe par des petites choses comme reprendre vos amis quand ils font des réflexions misogynes, écouter les femmes de votre entourage…
Les hommes :
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En ce 6 décembre, nous pleurons la perte des 14 femmes qui ont été tuées le 6 décembre 1989 durant la tuerie de l'École Polytechnique. Cette fusillade de masse qui a eu lieu à Montréal, ayant visé les femmes, est une tragédie qui nous rappelle à quel point il est important de lutter pour nos droits et contre la violence misogyne. Alors recueillons-nous, souvenons-nous de ces 14 femmes, honorons-les et, surtout, prenons les mesures nécessaires pour qu'un tel drame ne se reproduise plus.
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Samedi 19 octobre 2024.
Manifestation de soutien aux victimes de violences sexuelles devant la palais de justice de la porte Clichy.
S’il y avait des manifestations dans plusieurs villes de France, il n’y avait pas beaucoup de monde devant le palais de justice de Paris. Décevant.
Je vais reproduire un extrait du communiqué commun dont la ligue des droits de l’homme est signataire:
« Procès des violeurs de Mazan, révélations sur l’Abbé Pierre, viol suivi du meurtre de Philippine, chaque jour qui passe nous montre à quel point la culture du viol imprègne notre société et à quel point l’impunité des agresseurs est forte.
Infirmier, chanteur, abbé, médecin, employé, acteur… il n’y a pas de profil type du violeur, celui ci est un monsieur tout le monde. Ces violences sont perpétrées à 96% par des hommes qui mettent en place des stratégies spécifiques pour arriver à leurs fins, dont la soumission chimique au cœur du procès de Mazan.
Contre l’impunité qui progresse au lieu de régresser.
Pour que la Justice soit enfin rendue aux 94000 victimes de viol et aux victimes d’agressions sexuelles chaque année en France.
Pour que les victimes soient renforcées dans leurs droits, protégées et non maltraitées, que leur parole ne soit pas systématiquement déniée.
Pour qu’enfin les institutions soient à la hauteur du courage des victimes.
Pour que les corps des femmes et des enfants cessent d’être considérés comme mis à disposition des agresseurs qui agissent en toute impunité .
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Vu d’Allemagne. Le procès Pelicot, une honte pour tous les hommes (Leo Klimm, Der Spiegel via Courrier International, Oct 10 2024)
"Triste, scandaleux, une honte pour tous les hommes – voilà ce qu’est le procès pour viol qui se tient à Avignon.
Le jugement de 51 hommes [dont 50 sont] accusés d’avoir violé Gisèle Pelicot, droguée par son mari [le 51e accusé], dévoile des actes monstrueux. Tout y est choquant.
Mais ce que l’on constate également sur place, c’est que les hommes ne s’intéressent guère à cette affaire.
Ils ne se pressent que sur le banc des accusés, et non dans la salle d’audience.
Chaque jour, près d’une centaine de personnes viennent suivre le procès en direct.
Les visiteurs masculins peuvent se compter sur les doigts d’une main. Les femmes représentent de très loin la majorité.
Elles sont là, elles se sentent liées à la victime parce qu’elles ont souvent vécu elles-mêmes l’expérience de violences sexuelles.
Mais à qui se sentent liés les hommes, qui brillent par leur absence ?
Pourtant, le procès pourrait être l’occasion pour les hommes, sept ans après le début du mouvement #MeToo, d’enfin y jeter un œil.
De prendre conscience des mécanismes du pouvoir patriarcal qui favorisent les agressions sexuelles, même dans les sociétés modernes, censées être égalitaires.
Un abus est d’abord toujours un abus de pouvoir, exactement comme dans les scandales qui ont éclaboussé l’Église catholique, comme dans les millions de cas de harcèlement sexuel sur le lieu de travail, ou les viols commis par des proches.
Or l’indifférence des hommes signifie que, dans les faits, ils tolèrent la violence sexuelle contre les femmes.
Être un homme hétérosexuel n’est pas un crime. Et il est regrettable que les hommes soient parfois condamnés en bloc depuis quelques années.
Quoi qu’il en soit, un homme se rend moralement complice s’il ne s’intéresse absolument pas à ce que subissent les femmes.
Chaque fois que ses congénères considèrent le corps de la femme comme un objet sexuellement disponible.
Le fait qu’il y ait si peu d’hommes présents dans la salle d’audience d’Avignon est une preuve désolante de ce désintérêt."
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Aujourd’hui, nous sommes le 25 novembre !
Aujourd’hui c’est la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.
Sensibilisons-nous à ce problème mondial et engageons-nous à mettre fin à la violence…
en soutenant les victimes,
en promouvant l'égalité des genres et
en encourageant les politiques de prévention.
Ensemble, créons un monde où les femmes sont respectées, protégées et libres de vivre sans crainte de violence !
#SeTaireEstMortel
#LibererEtRespecterLaParoleDesVictimesEstNotreResponsabiliteATous
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Podcasts radio : mes ondes 2024
[post in French <3]
J'écoute de plus en plus de podcasts radio. Ils m'accompagnent pendant mes week-end, certains matins, ou (plus régulièrement) quand le ménage commence à devenir nécessaire autour de moi. Et une fois écoutés, certains ne me quittent plus.
Tuer et mourir au nom de Dieu : Par Anaïs Kien. Pour LSD, Anaïs Kien interroge un évènement marquant de notre histoire, la Saint-Barthélemy. Ce bain de sang national commence à la fin de l’été 1572, il incarne le paroxysme de la guerre civile, l’ultra violence religieuse et le crime d’État par excellence.
Naufragés : une histoire vraie : Par Daniel Fiévet. Coupés du reste du monde sur une île déserte ou sur un radeau à la dérive, confrontés à la faim, au désespoir et à la solitude, ils ont trouvé la force de réaliser l’impossible : survivre.
L'affaire du charnier Paris-Descartes : Par Elise Karlin. En novembre 2019, l'hebdomadaire "L’Express" révèle l’existence d’un charnier au Centre du don des corps de l’université Paris-Descartes. Cette enquête journalistique marque le début d’une investigation judiciaire qui va mettre au jour d’autres aspects d'un véritable scandale politico-sanitaire.
Féminicides, la guerre mondiale contre les femmes : Par Pauline Chanu. Pour LSD, Pauline Chanu retrace le continuum féminicidaire dans le monde entier. Des féminicides conjugaux aux tueries masculinistes, des crimes “d’honneur” aux tueurs en série… Comment se maintient ce système qui autorise les hommes à tuer les femmes ?
La Voix des Invisibles : Dans cette série historique et narrative, l’historien Gérard Noiriel rappelle le rôle essentiel de 10 personnages oubliés ou méconnus, qui ont, à leur manière, été déterminants dans l'histoire de France – de Brunehaut la reine des Francs à Marthe, paysanne des Hautes-Alpes.
Paroles d'histoire : petit canard du lot, car ne provenant pas de l'usine Radio France, Paroles d'histoire est un podcast mené par un historien, accueillant ses camarades de galère pour parler de leurs sujets avec passion et beaucoup de talent (et même de l'humour ! Les nuits dans les mottes castrales sont tout de suite plus courtes!)
Mentions spéciales <3 car il en faut !
Comment finir une guerre : reportage Arte Radio absolument magistral sur la fin de l'organisation basque ETA, et profondément perturbant (attention à l'épisode retraçant une expérience en prison. J'en suis encore tout retourné). Résumé :
En 2011, après plus de 50 ans de conflit, l’organisation basque ETA annonce officiellement la fin de la lutte armée. Au Pays basque, des deux côtés de la frontière pyrénéenne, c’est une page qui se tourne, et l’espoir qu’une paix durable puisse enfin s’installer. Mais la route est encore longue. D’abord, il faut rassembler les armes. Des tonnes d’armes, disséminées dans les campagnes françaises. Puis les rendre au camp d’en face, afin qu’elles soient détruites. Enfin, il faut asseoir les deux camps – ETA d’un côté, les États espagnols et français de l’autre – autour d’une même table. S’écouter et se confronter. S’accorder, juger et réparer. Envisager, pourquoi pas, un avenir commun.
"Le Hussard sur le toit" de Jean Giono : adaptation radiophonique superbement menée ! Première adaptation du genre que j'écoute, et je suis sous le charme !
Nouvelle-Calédonie, terre de défis : du temps long (+10h d'enregistrements datant de quelques années maintenant) pour connaître les problématiques qui entourent la présence française en Kanaky, et les derniers relans de colonialisme français qui y sont en jeu. Des échanges rares dans la radio actuelle, des problématiques qui se posent encore malgré les décennies qui nous séparent des enregistrements...Plus que nécessaire en ce moment.
#saintsaens reads 2024 edition#podcast#radio#radio france#histoire#littérature#actualités#upthebaguette
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Ce qui est magnifique c'est que c'est toujours la faute des femmes. Il suffit de voir comment ont été défendus les deux actes affreux qui se sont déroulés en l'espace de 2 semaines en France. Je parle évidemment du père de famille qui jette ses deux gosses par la fenêtre avant de s'y jeter aussi et de la gamine enlevée et tuée par le père hier soir. C'est majoritairement des hommes qui perpètrent des actes immondes et surtout violents. En effet, les hommes agissent et réagissent avec la colère et la violence, en tout cas, bien plus que les femmes et pour différentes raisons. Si on l'avait déjà bien souligné au niveau des manières de mettre fin à leur jour, on le voit maintenant avec leur rapport à l'autre (et par autre j'entends bcp femmes). Je lisais certains avis sur ces deux histoires sordides au possible dont un qui mettait en lumière l'éducation des hommes. Ça commençait très bien, en effet, la manière dont tu traites toi, les autres et les femmes, ta perception de ça, ça vient beaucoup de ton éducation, du contexte familial dans lequel tu as vécu et de tes traumatismes aussi. Et donc la personne disait que ce manque d'éducation venait des femmes qui avaient élevé ces hommes détraqués et donc, au final, c'était plus de leur faute à elles, qu'à eux. C'est marrant ça, là on parle pas du rôle du père, pourtant bcp élèvent leur enfant à deux ou beaucoup d'enfants ont encore leur deux parents, on parle pas de cette non prise en charge de la charge mentale et des tâches diverses. En revanche, le rôle du père on va en parler quand yen a un qui va faire 5 misérables minutes de ménage de sa propre initiative au sein d'un foyer. Ah là, on va l'applaudir même parce qu'il est trop fort, attentionné et responsable. On parle bcp du rôle maternal en mal car c'est tjrs de leur faute si les gosses sont mal éduqués, si l'enfant pleure, si le repas n'est pas fait de heure fixe, par contre, le role paternel on a tendance à le mettre en avant que quand c'est positif. Et du faux positif qui plus est parce que sérieusement j'ai jamais eu envie d'être fière d'un homme parce qu'il avait plié 3 slips et remis la couette sur le lit hm. Donc ça m'a dérangée cet aspect oui on reconnaît que les hommes manquent cruellement de quelque chose (visiblement de l'éducation et du savoir vivre/être mais pas que) et que ça les mène à des actes terribles, par contre, c'est pas vraiment de leur faute. On les déresponsabilise. Comme le fait que la moitié de ces auteurs sont souvent atteint de troubles mentaux, allant de la dépression, à la personnalité narcissique, en passant par la bipolarité et j'en passe et des meilleurs. On se demande encore pourquoi ils ne sont pas pris en charge et bien ya 2 raisons majeures: la psychiatrie est un des parents pauvres de la santé (sachant que la santé est déjà dans un état minable en France) et que les hommes consultent peu. Ils consultent peu parce qu'on a beau dire qu'on est une génération plus libérée/mature et pleine de moyens, on reste sombrement archaïque sur beaucoup de notions notamment le côté émotionnel chez les hommes. Et malgré tout ça, on a encore du mal à frontalement dire que c'est de leur faute, que la femme ne sera pas toujours là pour faire à sa place et lui dire quoi faire, qu'il est responsable de la même manière dans la parentalité, qu'il faut à un moment donné se déconstruire seul et faire les choses. Et ça m'attriste en fait. Je suis pas là pour dire que c'est aucunement la faute de aucune femme sur cette planète ni qu'aucune femme n'a jamais commis d'actes terribles, je dis seulement que les sondages et les excuses trouvées pour défendre des comportements indéfendables sont déjà explicites.
Et quand j'entends parmi ce ramassis nauséabonds d'excuses qu'il y en a à base de "c'est leurs hormones, les femmes n'ont pas les mêmes, "c'est l'éducation de la mère", "la femme a dû le pousser à bout pour en arriver là" (banalisant viol/violence/agression/meurtre + l'éducation n'est donnée que par les femmes etc) bah ca me heurte honnêtement. Ça me donne l'impression que ça ne changera jamais et que les personnes remises en cause seront toujours les mêmes mais pas souvent les bonnes.
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Bonjour !
J'apprécie beaucoup ton travail, et je me demandais s'il t'était possible, quand tu auras un peu de temps et si la personnalité dont je vais te parler t'inspire, de concocter quelques avatars. La personnalité en question est Alejandro Speitzer. Je n'ai pas masse de ressources pour Alejandro alors que clairement… JE L'ADORE. Mais je suis anti douée en graphisme :'D.
J'espère que la sélection de photos faite sera d'assez bonne qualité : https://imgbox.com/g/Us9ilcbaal
Pour te parler un peu du personnage : Diego Arriaga, jeune mexicain a débarqué à New York il y a plusieurs années. Il n'est pas venu seul. En effet, marchant à ses côtés, se trouvait toute une fratrie. La vie des gamins n'a pas été toute rose ; naître et grandir dans un bidonville avec un père s'enfonçant dans les drogues, se noyant de plus en plus dans ses verres d'alcool et s'en prenant gratuitement à qui rencontrait sa route, et une mère que la situation a plongé dans une profonde dépression a poussé Diego à prendre soin de tout ce petit monde alors qu'il était très jeune. Les services sociaux s'en sont mêlés, et c'est ainsi que les frères et sœurs ont pris l'avion, quittant leur Mexique natal et direction la grosse pomme pour aller vivre chez une de leur tante. Diego a toujours eu à cœur de protéger les plus jeunes membres de la famille, et il est celui sur qui les coups du père pleuvaient puisqu'il se mettait systématiquement au travers de sa route pour l'empêcher de lever la main sur quelqu'un d'autre. Il n'est pas beaucoup allé à l'école, il n'est donc clairement pas doué en écriture ou en lecture... Par contre, il se débrouille pas trop mal avec les chiffes, ce qui lui permet de tenir son food truck sans trop de problèmes. Mais il ne fait pas que cuisiner le Mexicain, ça non. À couvert de son travail, il refourgue de la dope aux étudiants de la ville ou à quiconque en demande. Il est aux prises d'un cartel de drogues puissant, et bien qu'il n'aime pas cela, s'il veut subvenir aux besoins des siens, il n'a pas le choix, il ne sait rien faire d'autre. Diego c'est un gentil gars qui cumule la malchance et à qui la vie se fait un malin plaisir de faire de bon gros F**K régulièrement. Il est tout mignon, timide à souhait, ses joues rougissent facilement et il peut se montrer maladroit quand il est mal à l'aise. À côté de ça, il est aussi têtu et à une force de travail hallucinante. Évidemment, avec ce qu'il a vécu, il déteste la violence et il a tendance à se murer à la fois dans le silence et dans l'immobilisme quand il en est spectateur ou victime. Sinon, il adore les étoiles et tout ce qui se trouve dans le ciel de façon générale. Il est attiré à la fois par les femmes et par les hommes, bien qu'il ne soit pas du tout à l'aise avec la seconde possibilité, se voilant donc la face.
Je te remercie de m'avoir lu et je te souhaite une très belle journée !
Mallorie
Coucou ! Trop contente que mes créations te plaisent ♡ Je viens de poster quelques avatars ici !
N'hésites pas à repasser si il t'en faut plus ou si tu as un autre fc en tête ;)
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Aujourd'hui, c'est la journée internationale contre la violence à l'égard des femmes. Inutile de répéter le concept qu'il ne faut pas attendre la journée internationale pour lutter contre ce "sale et ignoble" abus.
La violence à l'encontre des femmes est l'une des violations les plus honteuses des droits de l'homme.
(Kofi Annan)
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"L’absence de réaction de l’Occident face aux actions israéliennes et aux dizaines de milliers de civils tués se situe au-delà du double standard dénoncé depuis des mois. Il s’agit bien de complicité active de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité commis par un État voyou.
La rapidité et la violence des bombardements sur Beyrouth créent une forme de sidération, au Liban comme ici. Et la litanie des morts sans nom et sans sépulture, souvent civils, qui s’amoncèlent sous les frappes prétendument ciblées de l’armée israélienne, possède désormais un effet anesthésiant.
Comme le notait l’historien Vincent Lemire le 4 septembre au micro de France Inter, quelques jours avant l’offensive sur le Sud-Liban et Beyrouth : « On ne connaît pas les histoires et les visages des morts à Gaza. Au moins 40 000 morts, dont au moins 30 000 femmes et enfants à Gaza, innocents par définition… Ces chiffres ont pratiquement une capacité anesthésiante sur nous. Il y a quelques mois, on programmait des émissions parce qu’on parlait de 30 000 morts et non plus de 20 000. Mais aujourd’hui ces chiffres ne nous disent plus rien. On est obligé de les rapporter à une réalité française pour qu’ils continuent de nous frapper. »
Un mois après les massacres du 7 octobre, nous écrivions que « rapportés à la population israélienne, il a été dit que les massacres du 7 octobre ayant fait plus de 1 300 victimes équivalaient, en France, à un Bataclan qui aurait coûté la vie à 9 500 personnes. Si l’on prolonge ces calculs sordides, et qu’on rapporte les 9 000 morts de Gaza à une population totale d’environ 2,3 millions d’habitant·es, c’est comme si, en quatre semaines, la France avait perdu 264 000 habitants, dont plus de 100 000 enfants ».
Si l’on poursuit encore l’extrapolation macabre et que l’on se base sur un chiffre de désormais 41 000 morts à Gaza, la population palestinienne gazaouie engloutie depuis un an équivaut donc à 1,2 million de tués rapportés à la population française, soit à peine moins que le nombre de Français tués pendant la boucherie de la Première Guerre mondiale.
Guerre de vengeance
Mais puisqu’il n’est pas certain que même cette comparaison suffise à frapper les esprits, sans doute faut-il oser un autre parallèle. Si on se base sur les chiffres donnés par les ministères de la santé à Gaza et au Liban et qu’on ajoute une estimation basse des victimes sans nom ni sépulture qui se trouvent encore sous les décombres, on atteint au moins 60 000 morts directes dans les frappes de l’artillerie et de l’aviation israélienne.
Ce qui revient à dire qu’Israël a commis, depuis un an, l’équivalent d’un massacre du 7 octobre chaque semaine. Pourtant, aucun dirigeant occidental ne s’est précipité à Ramallah ou à Beyrouth pour exprimer son horreur devant le carnage. Aucun chef d’État ou de gouvernement n’a assuré les peuples palestinien et libanais de son soutien total face aux agressions. [...]
Cette guerre menée par Israël – guerre de représailles et de dissuasion mais aussi de vengeance – fait couler des rivières de sang dont les mains des dirigeants occidentaux – et avant tout étatsunien, c’est-à-dire Joe Biden mais aussi Kamala Harris en tête – sont entachées, tant ils partagent de responsabilités avec les criminels qui gouvernent Israël.
L’effacement des civils
Dans le monde post-7 octobre, bien préparé par le monde post-11 septembre et les centaines de milliers de morts d’Irak ou d’Afghanistan, c’est ainsi la notion même de population civile qui s’efface, en tout cas si ces civils ont le malheur d’être arabes ou musulmans.
Ce n’est pas seulement que les morts et les prisonniers israéliens ont des noms, des visages et des histoires, contrairement aux corps pourrissant dans les fosses communes de Gaza, enfouis dans les décombres de la banlieue sud de Beyrouth ou retenus dans les geôles inaccessibles du Néguev.
C’est qu’un corps palestinien ou chiite ne vaut plus rien aux yeux des Israéliens en particulier, et des Occidentaux en général, comme le manifeste la démesure des chiffres que l’on peut aujourd’hui mettre en regard.
Si l’on mesure non seulement les morts provoquées directement par les bombardements israéliens à Gaza, mais aussi toutes les victimes indirectes, notamment du fait des maladies et du manque d’accès aux soins, on peut sans doute facilement doubler le chiffre de 60 000 victimes, sans aller jusqu’aux 186 000 victimes comptabilisées par une publication récente du Lancet.
Ce qui signifierait qu’avec une estimation plausible de 120 000 morts à Gaza, on aurait déjà une centaine de morts palestiniens, pour un mort israélien le 7 octobre. Des chiffres effarants, à comparer avec un rapport de 7 à 1 pendant la première Intifada et de 3 à 1 pendant la seconde.
Autre exemple du décalage profond entre l’importance des corps et des vies d’un côté à l’autre de la barrière de Gaza ou du fleuve Litani : l’offensive israélienne au Liban a été justifiée par son gouvernement par la nécessité de permettre aux 60 000 déplacés du nord d’Israël de retourner dans leurs maisons.
Sans sous-estimer la vie devenue invivable de ses populations, que nous avions d’ailleurs documentée dans un reportage récent, comment est-il possible d’accepter une telle justification alors qu’elle se paye de l’exil forcé de déjà plus d’un million de Libanais ?
Les complicités occidentales
De cet effacement des civils libanais et palestiniens, l’Occident est comptable à plus d’un titre. D’abord en fournissant les armes et les devises nécessaires à ce carnage. Au moment même où il frappait Beyrouth et où les États-Unis affirmaient n’avoir pas été mis au courant, le gouvernement israélien se faisait un malin plaisir d’annoncer une nouvelle aide de 8,7 milliards de dollars en provenance de l’allié américain.
Dans quel monde peut-on trouver logique, comme ce fut le cas en avril dernier avec la levée du véto républicain au Congrès, de débloquer une « aide » comparable pour l’Ukraine attaquée par le régime de Poutine ; pour Taïwan sous la pression du régime chinois et pour Israël capable de détruire en quelques jours la menace du Hezbollah libanais après avoir réduit en miettes les infrastructures du Hamas ?
Ensuite, en refusant de reconnaître un État palestinien, à quelques rares exceptions près, telles la Norvège, l’Irlande et l’Espagne. Le Moyen-Orient est de fait bouleversé par la décapitation du Hezbollah – une action en passe de prouver que la menace iranienne sur Israël demeure circonscrite, tant le régime des mollahs est contesté en interne et incapable de rivaliser militairement avec un État hébreu soutenu par les États-Unis.
Dans ce moment majeur de redistribution des cartes, l’urgence est pourtant à une action diplomatique imposant la création d’un État palestinien sans lequel les logiques meurtrières et génocidaires à l’œuvre ne pourront que difficilement connaître de répit. [...]"
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