#Violences Conjugales
Explore tagged Tumblr posts
Text
J'ai peur d'aller dans ce groupe de paroles, pourtant ce n'est pas mon premier.
J'ai acquis de l'expérience, me dis que je suis une victime comme une autre et pourtant la peur d'être jugée est omniprésente.
Ce qui me stresse le plus, c'est de voir qu'en 8 ans j'ai changé de vie, je suis partie plusieurs année en Bourgogne, j'ai fait des reconversions professionnelles, me suis entourée de bonnes personnes.. et pourtant il y a bien un point qui n'a pas changé, c'est cette affaire.
Parce que 8 ans plus tard, j'ai toujours peur du même homme. 8 ans plus tard, on en est toujours à l'enquête. 8 ans plus tard, je me retrouve seule.
Ce sentiment d'avoir un dossier plus fort que des milliers de secrets, qui à tous moments, pourraient crever la poitrine de milliers de vies.
J'étouffe. Cette affaire est anxiogène. Cette affaire me rend folle. Cette affaire c'est mon histoire, une histoire d'une fille qui rêvait d'amour et qui a cajolé la mort.
8 ans plus tard, j'aimerais que l'on me dise si l'affaire va plus loin. Juste ça. Juste une petite lueur d'espoir. Une lueur d'espoir pour toutes les femmes victimes.
Je sais. Je n'ai pas à avoir honte, et pourtant 8 ans plus tard, on met toujours ma parole en doute. 8 ans plus tard, il vit sa meilleure vie. 8 ans plus tard, je crains cette homme qui m'a détruite. 8 ans plus tard, j'ai toujours des réflexes de personnes traumatisées, 8 ans plus tard, j'essaie d'avoir un équilibre de vie que j'ai bataillé pour avoir.
8 ans plus tard. J'ai le droit d'être fatiguée.
Je ne vois ni le bout du tunnel, ni la goutte d'espoir.
Celle de prendre l'adolescente que j'étais dans mes bras et pouvoir lui dire "regarde, tes larmes et ton combat ne sont pas vains".
#lutte#combat#justice#violences conjugales#violences#life#never give up#stay postive#fear#sentiments
5 notes
·
View notes
Text
Entre les mines
Jamais un mot plus haut que l’autre, jamais un bruit, Tu recommences chaque jour les mêmes gestes En retraçant toujours tes pas d’ombre modeste ; Rien de travers, rien ne doit faire le moindre pli.
Pas d’étincelle ni d’éclat dans les chaumines Que tu polis et que tu frottes en flux tendu ; À découvert, il n’est de place pour l’imprévu Puisqu’un regard peut déclencher la moindre mine.
Rêvant d’envol, tu te défiles de l’horizon, Maux à tâtons, mâchant tes peurs dans ton séquestre. Autour de toi, croît le champ des mines terrestres Que tu appelles ton mariage et ta prison.
Tu tiens debout, mais en dessous, les traits se creusent. Tu reviendras demain encore désamorcer Des bombes sales destinées à te percer, Toi l’infirmière, la maman, la démineuse.
Laisse crouler ces vieilles ruines, sans compromis ; Dans tous les cas, une explosion sera ta faute Même si les ans ont passé lorsque tout saute. On ne peut que perdre une guerre sans ennemi.
#french poetry#poème court#poésie#poesie#poème français#poètes sur tumblr#écrire#violences conjugales
0 notes
Text
Les Vieux Fourneaux, tome 7 : Chauds comme le climat
Titre : Chauds comme le climat Cycle/Série : Les Vieux Fourneaux, tome 7 Scénariste : Wilfrid Lupano Illustrateur : Paul Cauuet Éditeur : Dargaud Date de publication : 2022 Synopsis : C’est la fête à Montcoeur ! Le maire a décidé d’organiser un « pique-nique de l’amitié et du vivre-ensemble ». Hélas, le vivre-ensemble a du plomb dans l’aile, ou plutôt un pic à brochette dans les fesses. Celles du…
0 notes
Text
Les aides ménagères de Hong Kong saluent une rare condamnation pour viol
Le jugement rendu dans l'affaire de cette dame est une avancée pour les associations, qui attestent qu'il faut faire davantage désormais
L’une des rares poursuites judiciaires fructueuses impliquant une employée de maison étrangère met en évidence les défis auxquels sont confrontées les femmes migrantes pour obtenir justice. Une employée de maison étrangère de 36 ans (appelée “la dame”) à Hong Kong était en route pour jeter ses poubelles, lorsque son employeur suédois, Patrik Tobias Ekstrom, est rentré chez elle tard dans la nuit…
#Chine#chine-magazine#haute cour hong kong#Hong Kong#justice#Patrik Tobias Ekstrom#viol femme#violences conjugales#violences sexelles
0 notes
Text
T Tavernier - En vérité Alice
Présentation du dernier roman de Tiffany Tavernier, En vérité Alice sur une exploration de l'emprise et de la dévotion aveugle dans une relation conjugale.
Une exploration de l’emprise et de la dévotion aveugle dans une relation conjugale Tiffany Tavernier saisit le thème de l’emprise et du harcèlement conjugal dans son dernier roman En vérité Alice. Et, à son habitude, l’autrice le traite de façon très personnelle, mais parfaitement réussi. Alice, jeune femme dévouée, vit l’amour parfait. L’homme qu’elle aime la comble et la rend parfaitement…
#Amour#Billet littéraire#Bric à brac de culture#Chronique littéraire#Chronique livre#Chroniques littéraires#Couple#Déni#Emprise#Littérature francaise#Litterature contemporaine#Relations humaines#religion#roman#Vie de couple#violence#Violence à l&039;égard des femmes#Violence envers les femmes#Violences conjugales
0 notes
Text
Le Home des Rosati : un lieu d’hébergement pour les auteurs de violences conjugales - RTBF Actus
Source: RTBF
0 notes
Text
Assises
Tiphaine Auzière est avocate. Aussi a-t-elle choisi pour son premier roman de nous entraîner dans les pas d'une consœur fictive, en charge de délicats dossiers d'affaires familiales. Une plongée réussie dans un milieu que chacun croit connaître, à tort.
En deux mots Diane Delaurel, avocate installée à Montreuil-sur-mer, s’est emparée du dossier de Jeanne, une enfant victime d’inceste, de Laura qui n’a plus supporté les violences conjugales et a fini par tuer son bourreau. On va la suivre jusqu’au verdict, cherchant la meilleure stratégie, essayant de ne pas se laisser envahir par les émotions, y compris dans sa vie privée. Ma note ★★★★ (j’ai…
View On WordPress
#Amour#assises#avocate#conjoint#culpabilité#doute#Famille#harcèlement#Hauts-de-France#Homicide#inceste#intime conviction#jurés#justice#Meurtre#Montreuil-sur-Mer#persécution#plaidoirie#Procès#procureur#Reconstruction#Saint-Omer#tribunal#Victime#vie de couple#violences conjugales
0 notes
Text
Lorcan Barton
Yesterday is history, tomorrow is a mystery.
#je l'ai pas joué très longtemps mais j'adore ce perso#est-ce que je le rejouerais un jour cela dit ? peut-être pas#ou alors je modifie certains trucs de son histoire car il a un passif assez lourd (tw : violences conjugales)#lorcan barton#moodboard personnage#forum rpg
4 notes
·
View notes
Text
7 ans.
Tu m'as séduite, j'étais jeune et je t'idolatrais. J'ai vécu quelques semaines la découverte du grand amour, celui où j'aurais tout fait pour te garder près de moi.
Les jours passèrent, et mon soleil est devenur noir. C'est la chute, la défaite, la désillusion.
Pourtant, derrière ta haine, tes veines qui ressortaient, tes mots durs, je me suis accrochée. Je t'aimais jusqu'en enfer.
L'espoir de me dire que ce n'est qu'une passe, que si je faisais tout ce que tu voulais nous allions vivre notre idylle.
Des fleurs, des lettres, des pleurs, des cadeaux pour t'excuser de chaque coup.
Un peu de "je t'aime" & beaucoup d'humiliations, d'insultes, de peur & puis rien ne te satisfaisait. Tu ne supportais pas un non, ni la frustration.
Alors un jour tu as décidé, qu'en plus de tout ce que je vivais depuis des mois, de continuer comme un crescendo sur un piano.
Comment oublier, quand tu m'as enfermé dans ta chambre ? Comment oublier que mon corps t'appartenait ?
Mais le pire restait à venir, lors de cette fameuse douche. Tu as pris mon âme, ce jour là, tu as aspiré le peu qu'il me restait. Peau sur les os, je pensais que tu oublierais ce corps qui n'avait plus de forces.
Pourtant, tu en as profité et même avec mon "non" en essayant de me isser avec la loudeur de ton corps sur le mien, tu as eu comme consideration "pleure pas. Laisse toi faire cheri et tout ira. Tu es un peu trop stressee en ce moment".
Pour oublier la douleur, je chantais dans ma tête, c'était mon seul et unique échappatoire.
Quand je suis sortie de ce maudit endroit après que tu m'es brossé les cheveux, j'étais vide. Vide de sens, vide de vie.
Et des années après, à cette date précise, mon cœur saigne, rempli de cendres et meurtri.
Si tu savais à quel point tu m'as brûlé & marqué à l'ammoniaque.
4 notes
·
View notes
Text
youtube
📢Le 8 Mars est la Journée Internationale d’action, de sensibilisation et de mobilisation dédiée aux Droits des Femmes.
Cette année, « De Maux à Mots » asbl vous présente sa campagne « T'as des droits, on porte ta voix ! » avec le soutien du Plan de Cohésion Sociale de la ville de Mouscron.
En lien avec notre action quotidienne, nous souhaitons sensibiliser, interpeller et surtout tendre la main à toutes celles qui en ont besoin et qui ne peuvent ou n'osent pas parler.
Conçue et réalisée avec nos bénéficiaires, nous traitons ici l'axe des violences conjugales et/ou sexuelles subies par de trop nombreuses femmes.
A partir de leurs ressentis, de leurs expériences de vies, des injustices vécues par les unes et les autres, des manquements observés dans certaines de leurs prises en charge, elles haussent la voix pour faire connaître leurs droits : le droit à un accueil et une écoute digne, le droit de ne pas passer du statut de victime à celui d'accusée, le droit de ne pas voir leurs histoires banalisées dans les médias et vite oubliées, le droit d'être visibles et entendues, le droit d'avoir la justice de leur côté, le droit de se reconstruire et d'être aidée pour y arriver…
Libérer la parole est déjà un acte fort et qui demande tant de courage, elles portent ici la voix de toutes les femmes qui subissent ces violences en silence pour que si elles parlent un jour, leurs droits de femmes soient respectés et que le chemin ne soit alors plus pavé d'obstacles et d'injustices mais plutôt d'aides et de mains tendues.
Se taire est mortel… « T'as des droits », De Maux à Mots est là pour toi, on porte ta voix et surtout nous t'écouterons.
#8 mars#droits des femmes#violence conjugale#violence sexuelle#journée internationale des droits des femmes#violence#violence psychologique#violence intra familiale#Youtube
8 notes
·
View notes
Text
♡ STORYTIME :: a lie within a dream
CHAPTER 01. peaceful sleep
— et elle chante, Ash, comme si les mots n'en seraient jamais suffisant. de ses doigts à pincer les cordes, de son archet à glisser contre l'instrument : violoncelle ,, comme seul réel ami. vibre les sonorités ,, les muses lui en avaient offert : talent des plus précieux ! seule réussite, sur les terres escarpées.
"again and again ! play ! Ash !"
de ses mains à ne jamais devoir être abîmées, enfant sur laquelle l'on avait tout misé : car de sa seule passion ,, les maladresses en semblaient toujours sournoises. et malgré les blessures, et malgré les efforts, à tuer son petit corps, elle souriait ! celle à être amoureuse des notes idylliques.
CHAPTER 02. farewell, nerverland
— rire angélique, merveille de l'univers ,, elle voltige, sautille sur les pavés, fleurit comme bien trop sage. innocence dans l'âme, naïveté à vouloir en croire bonté dans tous : Ash, elle en suivait les papillons dans la rue, s'arrêtait pour en sentir les fleurs sauvages, comme si tous les maux sur ses épaules n'en étaient que chaos dans quelques uns de ses rêves. et de ses gentillesses toujours trop mélodieuses, à vouloir vivre le jour le jour sans ne plus en être emprisonnée : elle en attrapait les étoiles, de ses paumes, pour pouvoir les protéger à leur tour.
CHAPTER 03. love me like this
tw. violence conjugale ,, coups et blessures
— et dans les contes, les princesses douces et délicates en trouvaient toujours leur prince. sourire à mourir, cœur à s'éteindre. quand elle avait cru, en ses mots. à lui avoir offert tous ses sourires, les lueurs s'en étaient éteintes, dans son regard.
et de ses coups,,
à mourir :
sous ses yeux.
d'un amour sincère ! quand de fin de lycée, tout n'en avait été qu'illusion perfide : jeu bien mené, ficelles à l'avoir suspendue dans les tréfonds des Enfers. car d'une possessivité extrême face à ses douceurs altruistes, les coups étaient venus en redessiner son corps. de quelques galaxies, de quelques étoiles, là, ici : à toujours en afficher sourire sur ses lippes, pour tout dissimuler. à ne rien dire, se taire ! jusqu'à ce que les joues inondées par les pleurs en reçoivent les bénédictions des cieux. protégée de tout un monde : personne n'avait rien vu ! et elle en était effrayée ,, de chaque geste que l'on venait à lui adresser : comme par instinct de survie, face aux cruautés du monde. réactions automatiques, quand délaissée par le démon pour une autre proie ,, les poumons revenaient à fleurir presque trop doucement.
CHAPTER 04. the swan
— court sur scène, de ses délicatesses si merveilleuse ,, sylphide à se faire fraîcheur de vivre : quand sur scène, elle rayonnait. fierté de ses parents, à trop souvent l'ignorer quand elle n'en brillait pas derrière son instrument, elle venait à en aimer chacun des instants où les doigts en caressaient son violoncelle. à l'enlacer, le chérir, comme réelle personne. personnification : de ses romances inventées ! à rêver comme mélodrame de quelques baisers contre ses joues.
Saint Saens :: à la refaire naître.
quand comme un cygne, d'une blancheur aux puretés qui lui en collaient à l'épiderme, elle en était iconique ! connue, là, pour sa bonté infernale ! quand entre banquets et soirées organisées, elle en était toujours au planning ! de son petit corps trop frêle ,, à rayonner. comme pour en cacher, que les étages n'en étaient pas si élevés par rapport à d'autres.
qu'importe ,,
quand chaque jour :
en étaient requiem fleuris.
CHAPTER 05. starlight parade
tw. harcèlement
— et sur son dos, instrument à se balader ! elle sourit à tout le monde, en vient en aide à tous ceux dans le besoin. bonne poire, Ash ! car de quelques travaux, joueuse incroyable : dans ce conservatoire, sa place n'en est que futile. mais elle aime si sentir entourée ! de quelques visages familiers. douceur d'un temps, à côté des concerts réalisés.
à être :
pantin de certains.
car elle en était trop gentille ,, pour en laisser de marbres ceux aux alentours. entre déclarations factices, pour en voir ses réactions, demandes toujours plus saugrenues, comme pour la tester. il y avait parfois les sarcasmes et les petites bousculades ! celles que l'on accuse de pacifique : quand les jeux n'en étaient pas sains. là, entre les couloirs, entre les salles de répétitions. à lui voler son archet, détraquer son métronome ,, quelques mots sur les partitions : ô jamais vraiment mélodieux. et pourtant, Ash, soleil à briller : elle en avait capturé tous ses rayons sans y faire attention !
and they will just get over it one day.
alors à supporter : à en avoir l'habitude. petite poupée à se jouer du monde, à sembler naïve et beaucoup trop bête ,, à pourtant savoir, au fond, que le monde n'en aimait tout simplement pas ceux qui en essayaient d'être heureux.
CHAPTER 06. mad world
tw. pression psychologique
— famille renommée ,, quand papa en était directeur d'une école de musique très fermée, que maman en était professeure au conservatoire. à devoir être princesse parfaite : quand les doigts à s'en abîmer, elle devait jouer, encore et encore, jusqu'à ce que les harmonies en soient divines, jusqu'à ce que le public en pleure. et d'un petit nom, dans le spectacle, famille invitée à de nombreuses cérémonies et divers évènements, à emmener derrière eux, petite muse à briller : elle était celle à rassembler ! Ash. de ses sourires, de ses délicatesses, à s'être faite un nom !
bousculée :
par de nombreux ,,
regards.
quand de quelques mécènes parfois trop vicieux, à se produire ((trop)) souvent, pour son fin corps : elle s'en épuisait souvent ! car les menaces pleuvaient, à ne pas savoir ce qui en adviendrait de sa passion si de ses parents contrariés, elle n'en atteignait pas les Paradis virtuoses. et du haut de leur 82ème étage ,, ô à ne pas en atteindre les sommets ,, il n'y en avait pourtant que désirs à briller, chez ses parents. loin, de celle qui n'en aimait que sa liberté de jouer de son instrument.
4 notes
·
View notes
Text
Édouard Louis - Monique s'évade
Présentation du récit de Édouard Louis, Monique s'évade, une commande de sa mère pour rendre compte de sa libération et son évasion.
Avec ce leitmotiv “La honte est une mémoire”, Édouard Louis relève tous ses petits souvenirs de rendez-vous manqués, ces moments de gêne, de ses paroles prononcées, vite oubliées, qui décriait le quotidien de sa mère, même séparée de son père. Elle avait cru encore une fois qu’un homme pouvait la protéger ! Mais, un soir, elle appelle son fils… “Trois maris, trois poivrots”. Et au troisième,…
View On WordPress
#Billet littéraire#Chronique littéraire#Chronique livre#Chroniques littéraires#Condition de femmes#Critique sociale#Evasion#Famille#Famille violence#Femme#femmes#Liberté#Littérature francaise#Litterature contemporaine#Maltraitance#Récit#Relation mère-fils#SDF Femmes#violence#Violence à l&039;égard des femmes#Violence envers les femmes#Violences#Violences conjugales#Violences domestiques#Violences masculines
0 notes
Text
JAMAIS PLUS - Dans ce bal des apparences, la mièvrerie n’est autre que le masque d’un chaos sentimental qui marque au fer rouge. Adapté du roman à succès de Colleen Hoover, le film de Justin Baldoni ne se contente pas de raconter une histoire ; il la grave dans l'âme de ses spectateurs.
Blake Lively, en Lily Bloom, incarne une femme à la fois fragile et indomptable, dans une performance qui oscille entre la tempête intérieure et une quête poignante de rédemption. Elle irradie l’écran de son talent, incarnant la complexité d’une vie marquée par la douleur avec une justesse déconcertante. Chaque regard, chaque geste, chaque silence en dit plus long que n’importe quel dialogue.
La réalisation de Baldoni est une ode à la beauté du tragique, chaque scène étant un tableau où se mêlent avec maestria lumière et ombre, douleur et espoir. Les flashbacks sont employés non comme des artifices narratifs, mais comme des fenêtres sur l'âme blessée de Lily, ajoutant une dimension sensible qui ancre le spectateur dans une réalité où l'émotion reste présente, en permanance.
Le film s’attaque à des thèmes d’une intensité brutale : les vestiges d’un passé douloureux, l’amour qui se mue en un tourment destructeur, les contradictions d'un cœur humain écartelé entre passion et raison. Chaque décision de Lily est une bataille entre son désir de liberté et les chaînes invisibles de ses souvenirs.
Jamais plus ne se contente pas de divertir, il bouscule, il émeut, il interroge. Ce drame romantique, qu’on pourrait à tort réduire à une simple adaptation, se révèle être une jolie pépite, autonome. Le scénario s'attache en permanence à transformer une histoire intime en une expérience universelle.
NOTE 15/20 - Fondamentalement, Jamais plus est bien plus qu’un film : c’est une expérience émotionnelle forte, certainement inoubliable, une odyssée où l’amour, dans toute sa splendeur et sa cruauté, se révèle être à la fois le bourreau et le sauveur.
0 notes
Text
L'origine des larmes
En retraçant le parcours de Paul Sorensen, coupable d'avoir tiré sur un cadavre, Jean-Paul Dubois explore l'origine de l'identité, les liens tissés dès la naissance et dont on ne peut se défaire. Une confession mélancolique, une sombre comédie.
En deux mots Paul Sorensen part à Montréal récupérer la dépouille de son père. Mais à son retour, il est arrêté pour avoir mutilé le cadavre. Ayant écopé d’une peine de prison avec sursis et soumis à des soins, il va raconter sa vie à son thérapeute. Ma note ★★★★ (j’ai adoré) Ma chronique Vengeance sur un corps déjà froid En retraçant le parcours de Paul Sorensen, coupable d’avoir tiré sur un…
View On WordPress
#cadavre#Dag Hammarskjöld#Enquête#Famille#Généalogie#géniteur#haine#Hendaye#jugement#Mère#mélancolie#Montréal#Mort#obligation de soins#obsession#Parricide#paternité#Père#Psychiatre#Suède#Toulouse#tribunal#Vengeance#violence conjugale#Voyage
1 note
·
View note