#Une femme au nom d'étoile
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Une femme au nom d'étoile by Jules Roy
Shining Sex
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3 comptes de dessins à suivre absolument sur Instagram !
De nombreux artistes florissent sur Instagram. On ne sait plus où donner de la tête. Parfois ils sortent du lot en abordant des problématiques de la vie quotidienne ou en créant un univers totalement atypique. Certains nous racontent de jolies histoires, d'autres nous torturent encore plus. Voici une liste non exhaustive des comptes de dessins que nous préférons ! Théo Grosjean : L'homme le plus flippé du monde Théo Grojean est un jeune dessinateur français de 24 ans, fraîchement diplômé. Il est à l'origine de la BD "Un gentil orc sauvage" (éditions Delcourt), lauréate du prix pépite du Festival de Montreuil en 2018. Depuis Décembre dernier, l'auteur a choisi Instagram comme plateforme pour son nouveau projet : L'homme le plus flippé du monde. L'histoire d'un homme banal, rongé par un stress maladif qui se manifeste chaque fois qu'il rencontre une difficulté dans sa vie. La phobie sociale l'empêche également d'être lui même et de s'imposer dans la société. Le ton de l'humour est employé, les situations cocasses privilégiées, et ça se finit toujours bien pour le protagoniste. Les histoires racontées sont autobiographiques : "J'aime bien me faire un air un peu flippé, parce que j'ai toujours peur de tout. Et surtout le plus important, toujours des petites sueurs un peu partout, parce que j'ai peur de la vie" se confie l'auteur lorsqu'il prend un feutre pour se dessiner lui-même, au festival de la BD de Bastia. Personnage touchant, les plus anxieuses d'entre-vous se reconnaîtront à travers lui ! Un nouveau strip sort chaque semaine sur le compte : @theo.grosjean Sujet connexe : Les 5 meilleures youtubeuses beauté à suivre Projet Crocodiles Mené par Juliette Boutant et Thomas Mathieu, le Projet Crocodiles a d'abord prit forme sur Tumblr. Depuis 2013 le duo met en image les témoignages de sexisme et de harcèlement sexuel qu'ils reçoivent quotidiennement par e-mail. Ils sont présents depuis moins d'un an sur Instagram et mettent régulièrement en ligne des extraits de leurs BD, à lire en entier sur le site original. Le code couleur ? Vert, les hommes sont représentés par des crocodiles aux airs de prédateurs. Mais ils ne sont pas toujours les seuls impliqués : les femmes aussi peuvent être coupables de ces atrocités. Du harcèlement de rue aux violences gynécologiques/obstétricales, de nombreux sujets sont abordés, et toutes les histoires ont pour point communs d'être inspirées de témoignages réels. Théo Grosjean, Projet Crocodiles et Dystique Des récits qui font réfléchir, à faire lire à tous les hommes et femmes qui ne seraient pas sensibilisés aux ravages du sexisme. Le Projet Crocodiles compte à l'heure actuelle un tome physique regroupant la plupart des planches postées en ligne. Il est disponible en librairie. Le deuxième volume est annoncé, et sortira en Septembre 2019. A lire également : Youtubeuse créative, influenceuse et inspirante, voici Andy Dystique Contraction d'un nom d'étoile (Dystonie) et de moustique, ce compte mêle dessins et poésie. L'auteur est anonyme, une franco-islandaise féministe passionnée d'astronomie et de volcans. Elle publie hebdomadairement le fil de ses pensées. Les thèmes de la maladie mentale, de la solitude, de la déception amoureuse, de la perte de confiance en soi sont abordés en douceur, par des bribes de réflexions personnelles. Aller s'y perdre permet de constater que nous ne sommes pas seuls à vivre ces souffrances quotidiennes. Attention à ne pas déprimer encore plus ! De loin le compte le plus énigmatique, le feed est coloré et chaque publication complète les autres visuellement. Les dessins sont souvent abstraits, ou présentent des visages et corps en souffrance dans un style bien particulier et puissant. L'auteur envisage de publier prochainement une bande dessinée sur l'autisme, projet qui n'a pas encore de date annoncée. A suivre sur @dystique ! Read the full article
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LA CRÉATION RACONTE LA BONTÉ DE DIEU
Là où régnaient les ténèbres, Dieu a fait briller la lumière. D'une scène de désolation, il a fait un monde ordonné et habitable... et c'est ce qu'il veut faire aussi dans nos vies lorsqu'elles sont dévastées.
Mais la terre est encore vide. Et le Dieu qui a formé la terre ne l'a pas créée pour être vide, mais pour être habitée. Par un dernier acte souverain il crée l'homme et le fait à son image, son représentant, chef sur toute la création.
Le septième jour, Dieu a terminé la création et il se repose de tout le travail qu’il a fait.
Comment l'homme et la femme ont été créés ?
L'Eternel Dieu forme l'homme de la poussière de la terre, il souffle dans ses narines un souffle de vie et l'homme devient une âme vivante.
L’homme donne un nom à tous les animaux domestiques, à toutes les bêtes sauvages et à tous les oiseaux. Mais pour lui-même, il ne trouve pas l’aide qui lui convienne parfaitement.
Alors le Seigneur Dieu se dit : « Pour l’homme, ce n’est pas bon d’être seul. Je vais lui faire une aide qui lui convienne parfaitement. »
Dieu fait tomber l’homme dans un sommeil très profond. Il lui prend une côte avec laquelle il créé la femme et il l’amène à l’homme. Alors l’homme dit : « Cette fois, voici quelqu’un comme moi ! Elle tient vraiment de moi par tout son corps. On l’appellera femme de l’homme, parce qu’elle vient de l’homme. » C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère pour s'attacher à sa femme. Et les deux deviendront comme une seule personne.
Dans la création, nous admirons la puissance de Dieu, capable de disposer des milliards d'étoiles dans l'immensité des cieux, d'imposer des limites à la mer, de contrôler les forces de la foudre et du vent, capable aussi de former un homme avec un peu de poussière.
Mais admirons aussi sa bonté. Il a fait les cieux, étendu la terre sur les eaux, établi de grands luminaires...« car sa bonté demeure à toujours » (Psaume 136).
Car comme la tendresse d'une mère qui a préparé d'avance tout ce qui sera nécessaire à l'enfant quelle va mettre au monde, Dieu a préparé un paradis terrestre pour placer l'homme dans des conditions idéales. Il l'installe dans un jardin de délices où il pourra participer au repos de son Créateur. Il peut manger de tous les fruits des arbres du jardin, excepté celui de la connaissance du bien et du mal qui apporte la mort.
La bonté de Dieu envers l'homme se manifeste ainsi dès la création !
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20 janvier
“Mais pour elle, je ferais tout.” A-t-on idée de croire à un féminin sacré et salvateur ? Relisez un instant ces couillons pathétiques des siècles passés. Avachis sur leurs tables de zingue, ils se poivrent sobrement le museau - tout en élégance, s’il-vous-plaît ; que dirais la légende sinon ? - et mêlent à leur absinthe frelatée leurs larmes de crocodiles. Oui, les Romantiques décérébrés, c’est bien vous que nous attaquons ! Et voilà que l’on sanglote sur le départ de celle-ci, que l’on soupire sur la disparition de celle-là, et voilà quelques jolis alexandrins, qui seront soupirés à leur tour par une bande de jeunes dépressifs, qui, par souci d'écologie, liront nous ne savons quels vers pleurnichards, à l’ombre d’un saule pleureur pour ne pas trop bronzer - et pour l’effet dramatique - qu’ils auront préalablement salopé de leur gobelet d’un breuvage immonde, mais bio, et avec leurs petites cigarettes mentholées, parce que, tout de même, l’opium, ça fait mauvais genre, et qu'après, ça fait rien qu’à nous donner des gazs. Remarquez, c’est ainsi que la plupart des Romantiques - et des étudiants en lettres - écrivent leurs torchons, qu’ils nomment littérature, ce qui est facile à faire quand on décide soi-même de ce qui est littérature ou non.
Vous connaissez bien ces vers plaintifs composés par les Victor Lamartine, les Alfred Chateaubriand et autres George Gautier. “Demain, dès l’aube, à l'heure où le temps suspend son vol”, cela vous évoque forcément quelque chose. Mais tout de même, se laisser abattre comme ça, par chagrin, pour écrire des conneries de surcroît. Franchement, il y a de quoi se pendre. À croire qu’ils ne s'étaient pas chauffés la cervelle - ou qu’ils l'avaient trop fait ; remarquez qu’il est difficile d'écrire après s'être plombé la poire -, les pauvres. D’autant que la lamentation sur la femme est déjà dépassée lorsque les Romantiques écrivent. S’ils avaient eu du goût, et un peu d'humilité, ils se seraient dits que d’autres avant eux l’ont fait, sûrement bien mieux qu’ils n’eussent pu le faire eux-mêmes, d’ailleurs, et ce seraient arrêtés là. Mais non, il fallait forcément faire mieux, faire neuf, et voilà des pleurs à tout-va, qui gangrènent encore les gribrouillons des merdeux qui savent tenir un stylo, parce qu’ils n’ont même pas la décence de savoir se servir d’une plume, et que l'encre, c’est pour l’imprimante.
Enfin, dans tout ça, ils écrivent sur la femme. Pas pour elle, pas à son propos, mais sur elle, se servant de la muse comme d’un support vers la postérité. Les mêmes muses qui sont délaissées, trompées, meurtries. Les mêmes dames qui sont cruelles lorsqu’elles éconduisent un amant, mais qui sont faciles si elles cèdent. Est-ce qu’on leur a demandé leur avis, d’ailleurs ? Nous vous entendons déjà vous offusquer : “Mais enfin, c’est un honneur d'être célébrée en tant que muse ! On devient aussi éternel que le poète, on participe à la culture qui nous élève…” Encore faudrait-il que la célébrée puisse trouver un écrivaillon de talent plutôt qu’un misérable qui l’expose au monde et aux générations futures simplement en fétichisant son physique n’ayant besoin d’aucun autre ornement que sa maigre nudité. Mais que voulez-vous ? Voilà de l’art, sans doute un peu cochon, mais n’est-ce pas là la fierté du pays et n’est-il pas bon d'être femme, d'être muse, dans un siècle où les hommes dominent et où on doit servir de pâture à l’inspiration de camés ? Que faudrait-il faire d’autre ? Écrire soi-même et risquer d’avoir du talent, ou, peut-être, n’en avoir aucun et se faire publier sous le nom d’un homme ?
Alors que vous bavez, d’une voix traînante : “Mais t’as vu comment Alfred il écrit trop bien”, nous giclons autant d'étoiles nacrées qui vous tomberont sur la gueule.
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┃ Happy Birthday
「 𝙲𝙷𝙰𝚁𝙰𝙲𝚃𝙴𝚁𝚂 」 ▹ Xiao
─ 𝚃𝚈𝙿𝙴 ▹ One-Shot
─ 𝚁𝙴𝙰𝙳𝙴𝚁 ▹ ♀ Féminin
─ 𝙶𝙴𝙽𝚁𝙴 ▹ ♥ Dégoulinant d’amour | ♥ En relation amoureuse | ☆ Happy Ending | ♥ Romance | ♥ Tendresse
─ 𝚃𝚁𝙸𝙶𝙶𝙴𝚁 & 𝚆𝙰𝚁𝙽𝙸𝙽𝙶 ▹ R.A.S
Note ▹ Coucou ! Joyeux anniversaire Xiao ! Ce One-shot est simplement là pour me changer les idées entre l'Alphabet d'Albedo où j'écris beaucoup trop, Scaramouche, le girl scénario ou encore Ei que j'arrive pas à terminer. En espérant qu'il vous plaise, peut-être que je ferais des drabbles pour les prochains anniversaires en fonction des messages Twitter et in game. J'arrête de parler et vous souhaites comme à chaque fois une : "Bonne Lecture" ! ❤️
─ « Mademoiselle (T/P) !? »
─ « Oui ? »
Apostrophée de l'autre côté du hall d'entrée, ce fut machinalement que tu répondis à la voix féminine qui avait appelé ton nom. Les mains remplient de papiers, souriant par principe à l'homme devant toi qui n'était que très peu intéressant, quémandant toujours la même quête auprès de la guilde des aventuriers. Le rat le bol au bord des lèvres, à deux doigts de lui faire bouffer son ordre de mission visant à exterminer encore et toujours la même tribu brutocolinus qui n'avait rien demander à personne ; tu t'excusas platement auprès de ce dernier, le laissant derrière toi pour te diriger vers le bureau d'accueil. Derrière le comptoir, se tenait Verr Goldet, un sourire sympathique aux lèvres, presque compatissante devant la répétition débordante des requêtes de cet homme, accompagnée un signe de main amical jusqu'à-ce que tu la rejoignes à l'accueil.
─ « Un problème ? Si c'est à propos de ce camp de brutocolinus, je suis au courant et je m'en occupe de suite, monsieur - »
─ « C'est pour tout autre chose. » Te coupa rapidement l'aubergiste sortant de dessous son comptoir un petit sachet accompagné d'un plat. « C'est pour toi, bien que pas de ma part directement. »
Tes sourcils se froncèrent ne comprenant que très peu la dernière remarque la propriétaire. Comment ça pouvait être de sa part sans réellement l'être ? Décidément, Verr Goldet possédait cet art d'être énigmatique quand elle le voulait. Devant toi, se tenait un sachet transparent où trônaient cinq conques d'étoile accompagnées d'une assiette de tofu aux amandes étrangement décoré. À quoi cela rimait ? Ta première pensée devant les coquillages fut Tartaglia, appréciant particulièrement ce fossile dont l'écho résiduel lui rappelait les bords de mer de sa ville natale. Essayait-il de te corrompre d'une quelconque façon pour de nouveaux, tu faces le baby-sitting de son frère cadet ? Fortement possible de la part du roux... Mais pourquoi t'offrir un tofu aux amandes, étrange, même venant de lui. Décontenancée et plus que septique devant les deux présents, ce fut l'enveloppe blanche tendu sous ton nez par l'aubergiste qui te ramena jusqu'à elle.
─ « Peut-être que cette lettre t'éclaircira les idées. ~ »
Le sourire de la jeune femme accentua le froncement de tes sourcils, alors que tes doigts attrapèrent le bord de l'enveloppe, n'ayant qu'une hâte : " découvrir le fin de mot de cette histoire ". Vite descellée, l'enveloppe blanche laissa rapidement place à un papier tout aussi simpliste, bien qu'un peu froissée. La " lettre " entre tes doigts ressemblait bien plus à une note ou à une pensée gribouillée à la va-vite, comme si une tierce personne c'était chargé d'emballer le petit mot dans le dos de l'auteur. Tes prunelles (C/Y) se relevèrent vers la réceptionniste qui étrangement se contenta de sourire, d'un air bien trop innocent pour être honnête.
─ « Elle traînait... »
Tu n'eus qu'un gloussement en toute réponse, sous les regards perdus des autres habitués des lieux épiant votre échange avec intérêt. Amusée, tu commenças ta lecture, te plongeant petit à petit dans les lignes écrites de travers sur le bout de papier.
{ Je me promenais seul aujourd'hui le long du rivage de la Forêt de pierre de Guyun et j'ai ramassé plusieurs conques d'étoile en chemin. On raconte qu'elles renferment un secret et qu'elles peuvent transmettre des mots. J'ai essayé d'en approcher mon oreille pour écouter, mais je n'ai entendu aucune voix, juste le son creux du vent. Peu importe. La colère des mauvais esprits, les présages d'une calamité... et votre voix. C'est tout ce qu'il me suffit d'entendre. Lorsque vous aurez le temps, venez me dire ce que vous entendez dans les conques d'étoile. }
Bien que les mots sonnaient maladroit, un poil trop formel et que la calligraphie était loin d'être parfaite, ses arabesques portèrent d'adorables rougeurs sur tes joues. Un sourire adorateur et attendrit se coula sur les traits de ton visage, fondant sans retenu sous les mots si mignon du yaksha. Voulait-il ta mort d'une quelconque façon ?
─ « Je me suis laisser dire que le balcon supérieur serait occupé dans la soirée. »
─ « Ça sonne intéressant. ~ »
─ « A plus tard, Mademoiselle (T/P). Bonne fin de journée à toi. »
─ « Merci, à toi aussi. ~ »
La note cachant un sourire ne voulant pas disparaître de ton visage, tes présents précieusement emballés et enfouis dans ton sac, tu te mis en route direction le camp de brutocolinus. Verr Goldet reprit rapidement son travail, laissant de ce fait, les deux commères masculines de l'auberge sur une incompréhension la plus totale.
La nuit tombée, la lune reprenant ses droits, comme promis, la terrasse de l'auberge Wangshuu était vide à l'exception d'une silhouette. Un être à la chevelure aux teintes sapins et turquoise, ressortant au clair de lune, se tenait là, confortablement assit sur la rambarde du balcon. Une feuille jaune coincée entre deux doigts, pensif et légèrement absent, un jeune homme regardait les plaines vertes juste en dessous de lui. Une jambe pendante dans le vide et l'autre reposant sur le bois brun de barrière, Xiao semblait ailleurs. À quoi pouvait-il penser ? La brise caressant ses cheveux, la lune brillante sur son teint clair, lui donnait des airs de dieu inaccessible au commun des mortelles.
{ Magnifique. }
Un mot qui frappait souvent ton esprit, te prenant au dépourvu, te laissant sans pensées cohérentes, juste là, les bras ballants et savourant la délicieuse vision qui s'offrait à toi. Il te semblait si seul, assit, sans rien autour de lui mis à part la mélodie du vent et des feuilles, comme s'il ne souhait que la liberté d'un être portant trop de maux sur ces épaules. À chaque fois, cette vision apportait en toi comme une envie irrépressible de le gâté, de le câliner jusqu'à ne plus en finir, l'étouffer sous tout cet amour qui débordait en milliard de ton cœur.
─ « Vous avez l'air étrange à rêvasser avec un sourire bizarre sans bouger. Les humains, vous ressemblent-ils tous ? »
─ « Ça fait mon charme. ~ »
─ « Votre charme ? Je ne vois pas en quoi s'en est un... »
Le Yaksha se mit à soupirer, dérouter par tes réponses. Descendant de son perchoir, libérant par la même occasion sa feuille aux couleurs du soleil, le jeune garçon te rejoignit bien vite au centre de l'immense terrasse en bois. Son visage portant son air indifférent habituel, Xiao mit quelques minutes à reprendre sa réplique, pensant sans nul doute que tu lui répondrais. À son tour, il se mit à te détailler de haut en bas, de ses prunelles d'ors liquide qu'il finit par ancrer dans ce magnifique regard (C/Y) qui le fixait sans détour. Qu'est-ce qu'il pouvait aimer tes yeux (C/Y) si sincères. Les secondes passèrent pour appeler des minutes, alors qu'entre vous, seul la brise et la romance des feuilles occupaient le silence. Pourquoi ne parlais-tu pas ? Étais-tu malade ?
─ « Avez-vous besoin de quelque chose ? »
─ « Peux-tu écarter les bras ? »
Qu'est-ce que ? Si les points d'interrogation naviguant dans l'esprit du Yaksha avaient pu se matérialiser au-dessus de Xiao, ils l'auraient très clairement fait. Qu'allais-tu faire ? Qu'avais-tu une nouvelle fois en tête ? La méfiance à son paroxysme, inondant son être, te jaugeant de haut en bas, il finit par accéder à ta demande. C'était ridicule et étrange pour l'adepte, mais ses bras s'écartèrent de son tronc, détournant le regard plus-que g��nés. Décidément, il n'arriverait jamais à comprendre les humains et tu étais le parfait exemple.
─ « Que comptez-vous faire ? »
La fin de sa phrase mourra dans le fond de sa gorge, n'étant ni plus ni moins qu'un murmure étranglée d'incompréhension et de surprise. Gelé sur place, les yeux s'apparentant à des billes, Xiao mit un temps fou à traiter l'information, puis à la comprendre dans son ensemble, pour enfin y réagir. Qu'est-ce qu'était que l'agréable chaleur l'étreignant ? Il sentait tout. Il sentait la moindre parcelle de ton corps contre lui. Ta tête se logeant dans le creux de son cou, il pouvait sentit tes cheveux (C/C) courir le long de son épaule nue, la chatouillant légèrement de leur douceur. Tes bras chaleureux, s'enroulant autour de son torse, le faisant ressembler à un épouvantail, ou encore ta poitrine se presser contre lui. Qu'est-ce qui avait bien pu le mener à cette situation ?
─ « (T/P) ? »
─ « Comment veux-tu que je résiste ? Tu es terriblement adorable ! C'est injuste ! »
Le vide intersidéral inondait l'esprit de Xiao. De quoi lui parlais-tu ? Largué, ramant pour comprendre ce que tu lui reprochais. Avait-il fait quelque chose de mal ? Rien que d'y penser, son ventre se nouait d'incompréhension et d'inquiétude. Ses bras retombèrent le long de son corps, cherchant de ses yeux d'or les tiens pour une réponse quelconque. Si extérieurement l'indifférence peignait avec talent son être, intérieurement, c'était tout autre. Tout doucement l'incompréhension laissait place à l'agacement. Il ne comprenait rien. Les humains ont toujours été trop compliqués pour lui, les évitant le plus possible, mais là, il ne voulait pas y voir une erreur d'avoir lié sa vie à la tienne.
─ « Moi aussi. Moi aussi ça me suffit que d'entendre ta voix. »
Son visage prit une tout autre couleur. Complètement rouge. Comment étais-tu tombée là-dessus ? Pourquoi ces mots sonnaient si gênant en sortant de ta bouche ? Il avait besoin d'air, d'un air très frai, une de ses mains se posa sur ton épaule, l'autre couvrant avec empressement son visage détourné, qu'il sentait devenir plus chaud que le feu lui-même. Il ressemblait à un petit chat essayant désespérément de sortir d'une étreinte beaucoup trop affective. Xiao sentait un feu brûler ses entrailles, l'agitant dans tous les sens et le perdant par la même occasion, tandis qu'il sentait son cœur vaciller au creux de sa poitrine.
─ « Xiao ? » L'appelas-tu incrédule de le sentir si actif de ton étreinte, le gelant une nouvelle fois sur place à l'appel de son prénom. « Je n'ai entendu que la mer, mais je ne sais pas pourquoi j'aurais voulu y entendre certains mots... »
Timidement, tu lui avais soufflé ses paroles, ton palpitant battant des records. Les joues toutes aussi rougies que les siennes, admirant avec une tendresse débordante ton adorable amant si peu habituée à l'affection, devenir un désordre complet. Vous n'étiez pas mieux l'un et l'autre. Le bout de ses oreilles aussi rouges que le haut de ses pommettes, ton regard remplit d'un amour débordant, ne l'aidant définitivement pas à se calmer. Il ne pouvait pas détourner le regard de ton visage si sincère, complètement conquis par ce qu'il y voyait.
─ « C'est fou ce talent à être adorable sans faire exprès... » Gémis-tu te cachant rapidement contre sa poitrine au rythme erratique. « Tous les adeptes sont-ils comme toi ? »
─ « N'as-tu aucun respect pour les adeptes. » Marmonna-t-il par réflexe, la gêne annihilant tous ses autres sens.
Tu ne pus t'empêcher de rire devant sa phrase signature, imaginant de là son visage contrarié, bien que respirant la gêne qu'il essayait inlassablement de cacher. Ta tête reposante tranquillement sur le torse du yaksha, tu sentais ses bras se refermer autour de toi, te câlinant sans même s'en rendre compte. C'était agréable de pouvoir partager un instant si niait avec lui, comme un couple normal. Tes yeux se fermèrent de satisfaction, retenant de justesse un soupire de plénitude, appréciant ce calme qui reprenait une nouvelle fois sa place entre vous.
Vous étiez seuls, enlacée avec affection au beau milieu de la nuit fraîche, alors qu'au loin, vous pouviez tous deux profiter du ruissellement de l'eau sur les galets d'une rivière. La brise vous enveloppait tendrement, emportant petit à petit avec elle la gêne, ne vous laissant que l'affection débordante que vous aviez l'un pour l'autre. Son regard or ne pouvait s'empêcher de courir sur tes traits détendus et sereins, remplit de tendresse, il se retenait de caresser tes cheveux.
─ « L'année prochaine, fêtons ensemble ton anniversaire Xiao... » Soupiras-tu décontractée et fondant dans l'étreinte de ton amant. « C'est à moi de t'offrir un cadeau pas l'inverse... »
─ « Les adeptes n'en n'ont pas besoin. »
─ « Pour me faire plaisir, Xiao et pour passer un moment ensemble. »
─ « Humph. »
Satisfaite de sa réponse, tes lèvres se posèrent tendrement sur la douceur rebondi de sa joue, y déposant un baiser adorateur. La nuit ne faisait que commencer. Bercé dans les bras l'un de l'autre, assit à même le sol du toit-terrasse de l'auberge Wangshuu à observer la voûte céleste, c'est ainsi que Xiao passa la fin de son anniversaire. Quand minuit fut sur le point de claquer ses douze coups, ce fut enivré dans la somnolence que tu réussis à entendre murmurer au creux de ton oreille : " Je t'aime et merci ".
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Fluff: Arthur demande à Venec de faire venir de la pâte d'amande pour l'anniversaire de Guenièvre ? Sauf que comme il a pas l'habitude, il est hyper gêné au moment de lui offrir
(j'ai été un peu longue à répondre, et j'ai changé en partie le ask, désolée ^^' Mais j'espère qu'il ne s'éloigne pas trop de ce que tu espérais)
- C'est pour moi?
Venec dansait d'un pied sur l'autre, mal à l'aise. Il tendait à Guenièvre un petit paquet cadeau.
- Oui, on m'a...on m'a filé ça, et le roi m'a dit que vous aimiez ça alors...bon anniversaire, ma Reine.
Elle ouvre la boite. A l'intérieur, des petits coeurs en pâte d'amande, de toutes les couleur. Elle lâche un petit sourire à Venec.
- Est-ce que vous me courtisez, mon cher?
Venec rougit, gêné. Il essaie de ne pas jeter un oeil derrière lui. De ne pas sentir le regard d'Arthur dans son dos.
Arthur avait fait venir de la pâte d'amande du dernier voyage de Venec. Il en avait ramené assez pour des années, vu qu'elle n'en mangeait presque plus.
Et comme Arthur était trop gêné pour lui offrir, il avait donné un paquet à chacun, pour qu'ils le fassent à sa place.
Perceval lui avait offert son coffret, la sucrerie moulée en forme d'étoiles. Il avait réorganisé les morceaux pour faire la grande Ourse.
- C'est la première constellation dont on m'a appris le nom. C'est celle que je cherchais avec Arthur, quand on allait au lac ensemble.
Karadoc lui avait donné son paquet, lui demandant s'il pouvait gouter. Quand à
Bohort...il ne lui avait pas donné. Le chevalier avait disparu dans sa chambre, refusant de sortir. Arthur venait d'avoir la confirmation que Bohort était toujours atrocement accro aux sucreries. Plus que Guenièvre, qui n'avait mordu personne cette année.
Arthur était entré dans la chambre, pour voir la dizaine de paquets, posés à côté de leur lit. Elle n'y avait pas touché. Et lui, tournait comme un idiot, pour trouver la meilleure façon de donner SON cadeau à Guenièvre.
C'était sans doute ridicule, mais il voulait trouver le bon moment. Et à chaque fois, il commençait à bafouiller, pour s'enfuir vers des obligations quelconques. Arthur était timide. Quand il était amoureux, il était timide, et stupide. Guenièvre s'amusait à le regarder s'enfuir. Elle le trouvait adorable.
Ils avaient passé toute la soirée à danser. A regarder les gens danser, plutôt. Guenièvre ne dansait pas beaucoup, et Arthur avait oublié, depuis longtemps, comment danser sans écraser les pieds de sa femme.
Guenièvre l'avait surpris en train de s'entraîner à lui donner quelque chose. Elle l'avait trouvé adorable, et était restée cachée dans l'embrasure de la porte. Il semblait encore plus timide que lorsqu'il l'avait embrassé dans cette tour sinistre. Il replaçait sa mèche, il prononçait son prénom, plus ou moins fort, plus ou moins tendrement. Il cherchait une position agréable, solennelle ou amusante.
Guenièvre avait fini par glousser, et Arthur s'était retourné vers elle, le feu aux joues.
- Vous m'épiez?!
Elle esquisse un sourire.
- C'est mon anniversaire, j'ai tous les droits, non? Montrez-moi ce que vous cachez.
Arthur avait levé les yeux au ciel, avant de sortir un linge.
- Je vous ai ramené ça.
Lorsqu'elle se pencha pour voir, Guenière eut un petit sourire. Un cochon en pâte d'amande.
- Je...j'avais pensé à vous prendre autre chose, mais...
- Mais vous avez utilisé toutes les idées pour les autres? Pendant quelques minutes, j'ai cru que vous aviez échangé votre cadeau et celui de Venec.
Elle esquissa un petit rire, avant d'embrasser Arthur.
- Il va falloir enfermer mes cadeaux dans la salle du trésor, si vous ne voulez pas que Bohort me vole tout ça. Et si vous ne voulez pas que je me jette dessus, je vous conseille de ne pas me laisser derrière.
Arthur s'approcha et l'enlaça avec un sourire.
- Mais si vous en mangez trop, on pourra toujours s'arranger pour transpirer ensemble.
Elle glousse doucement, avant de regarder la pile de cadeau.
- J'ai peut-être une petite faim, en fait...
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♊ Je pense ♊
Compléments :
MAISON III Mercure : En Alchimie, le Mercure se nomme "Vif-Argent". C'est l'ingrédient principal pour fabriquer la potion de jouvence. Potion qui permet de garder la jeunesse éternelle.
En mythologie, Mercure (Hermès dans la mythologie grecque), est le Dieu du commerce. Il est également le messager des Dieux et est donc associé au voyage.
Mercure symbolise la mobilité, les échanges (oraux et écrits), la jeunesse et la curiosité.
Résumé du mythe de Castor et Pollux (Les Dioscures) :
Léda, femme de Tyndare, roi de Sparte, se laissa séduire par Zeus qui s'était changé en Cygne. Elle donna naissance à quatre enfants : - Castor et Clytemnestre, les enfants mortels de Tyndare - Pollux et Hélène de Sparte, les enfants divins et immortels de Zeus Pollux est un lutteur adroit et vigoureux et Castor, un guerrier habile et dompteur de chevaux. Ils participèrent à un grand nombre d'expéditions. Ils combattirent les pirates de l'Archipel.
Ils prirent part à la chasse au sanglier de Calydon, et fondèrent en Colchide la ville de Dioscurias. Tous deux montent de magnifiques chevaux blancs, qui leur ont été donnés par Neptune, ou par Mercure ou par Junon (les noms changent selon les mythes).
Un jour, Lyncée, Idas et les Dioscures partirent en expédition pour capturer du bétail. Idas proposa un défi truqué pour obtenir tout le bétail. Castor et Pollux, mécontents, leur reprirent le bétail. Pourchassés par Lyncée et Idas, ils se cachèrent dans un arbre creux. Lyncée les trouva avec sa vision perçante. Idas tua Castor. Pollux les poursuivit et tua Lyncée. Idas fut foudroyé par Zeus.
Pollux voulut partager avec Castor son immortalité, avec la permission de Zeus, les deux frères passèrent alternativement six mois sur Terre et six mois aux Enfers. Finalement, transportés au ciel, ils devinrent la constellation du Gémeaux.
La Constellation du Gémeaux :
Le mot "Gémeaux" signifie "jumeaux" en latin. La Constellation est facilement identifiable grâce à ses deux étoiles les plus brillantes (Castor et Pollux) au niveau de la tête des deux jumeaux.
Chaque année, vers la mi-Décembre, on peut observer dans le ciel les météores géminides, une pluie d'étoiles filantes qui provient de la constellation du Gémeaux et de l’astéroïde Phaéton.
Caractéristiques du Gémeaux :
Le Gémeaux symbolise les pensées, la communication et la mobilité. "Je pense" :
Le Gémeau est le signe le plus intellectuel du Zodiaque. Sa planète (Mercure) et son élément (l'air) prouve que c'est un signe très créatif, versatile et libre.
Mais comme le signe du Gémeaux est double, il a tendance à se perdre entre ces deux identités : jeunesse d'esprit/immaturité, légèreté/superficialité, sociable/hypocrisie. C'est pour cela que le Gémeaux est très souvent lunatique et qu'il a ses bonnes phases et ses mauvaises phases.
Il aime : Balance, Verseau, Bélier, Lion
Il aime moins : Poissons, Vierge, Capricorne, Scorpion
Son opposé : Sagittaire
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Conte pour la veillée de Yule
“Tous en Cercle, et je vais vous raconter une histoire pour une longue nuit d'Hiver…
Il était une fois deux sœurs, nous pouvons les appeler Zelda et Johanna, même si elles ont vécu il y a tellement longtemps qu'on ne se rappelle plus de leurs vrais noms. Zelda, la sœur aînée, était très belle à regarder, mais elle n'était pas très gentille. En fait, comme elle était très belle, elle menait sa vie en s'imaginant que tout le monde devait lui rendre service, et la laisser faire ce qu'elle voulait ; et assez souvent, c'est ce que les gens faisaient.
Johanna, la sœur cadette, était différente. Elle était sympathique avec tous ceux qu'elle rencontrait, et serviable, surtout avec les personnes âgées de son village. Elle leur rendait toujours service, essayait de s'assurer qu'ils avaient assez à manger et qu'ils avaient tout le confort nécessaire à disposition. Johanna était plutôt quelconque à regarder, pas laide, mais certainement pas une beauté non plus. Seules les personnes suffisamment sages pour voir sous la surface des choses remarquaient son esprit magnifique dont la brillance filtrait par ses yeux.
Un jour Johanna et Zelda filaient la laine ensemble près du petit puits qui alimentait en eau leur cottage. Johanna faisait tourner son fuseau pour tordre le fil et le lâcha brusquement. Le fuseau roula sur la margelle et tomba dans le puits. « Regarde ce que tu as fait ! » dit Zelda. « Tu ferais mieux de descendre dans le puits et de le récupérer. On ne peut pas se permettre de le perdre. » Johanna avait peur mais elle savait que Zelda avait raison. Il n'y avait pas assez d'argent pour remplacer le fuseau. Alors elle descendit prudemment dans le puits en prenant appui sur les pierres les plus saillantes. Elle descendit, encore et encore et encore, jusqu'à ce que le Cercle de lumière en haut devienne une minuscule étoile, puis disparaisse. Et pourtant le fond du puits n'arrivait toujours pas. Mais il fallait qu'elle continue, et qu'elle récupère le fuseau ! Alors elle continua.
Après un très long moment, elle sentit finalement le sol sous ses pieds. Surprise, elle cessa de s'accrocher aux pierres. Le puits disparut, et elle se tint soudain au milieu d'un vaste champ de neige argentée. Elle ne pouvait distinguer ni Soleil, ni Lune, mais le ciel au-dessus d'elle semblait briller d'une lumière d'argent, et au loin se trouvait un petit bois d'arbres à l'écorce blanche, qui semblaient briller de l'intérieur. Johanna commença à marcher vers les arbres, et se trouva soudain sur un chemin qui serpentait entre eux. Elle marcha encore, cherchant partout du regard son fuseau. Elle arriva finalement dans une clairière. Au centre de la clairière se trouvait un énorme pommier, très vieux. Ses rameaux étaient couverts de neige et alourdis par des pommes rouges. « Cueille-les, cueille-les ! » dit le pommier. « Mes branches vont se briser sous le poids de tous ces fruits. Récolte-les ! Aide-moi ! » Johanna regarda autour d'elle et vit un grand panier à ses pieds. « Je vais t'aider », dit-elle au pommier, et elle se mit tout de suite au travail. Elle cueillit toutes les pommes qu'elle put atteindre, puis grimpa dans l'arbre pour ramasser les fruits sur les branches les plus hautes. En récoltant les fruits, elle commença à se sentir étrange et rêveuse, à se rappeler toutes sortes de choses qu'elle avait oubliées, comme si en ramassant les pommes elle ramassait ses propres souvenirs. Elle se sentit très fatiguée, mais ne s'arrêta pas avant d'avoir récolté jusqu'au dernier fruit. Puis elle redescendit, remercia l'arbre pour ses fruits, accrocha le panier sur ses épaules et se remit en route.
Le chemin la conduisit de nouveau dans la forêt d'arbres argentés ; des oiseaux d'argent s'appelaient les uns les autres au-dessus d'elle, et des écureuils d'argent couraient parmi les branches enneigées. Elle était fatiguée et le panier était lourd, mais elle continua, cherchant toujours son fuseau. Elle parvint enfin à une autre clairière. Dans cette clairière se trouvait un gros four de briques, construit à l'ancienne. Devant le four se trouvait une table de bois, et dessus, des miches de pain encore crues. « Fais-nous cuire ! Fais-nous cuire ! » crièrent les pains. « Si on ne nous fait pas cuire maintenant, en respectant bien le temps de cuisson, nous serons gaspillés. Aide-nous ! » « Bien sûr, je vais vous aider », dit Johanna. « Je sais cuire le pain. » Elle posa son panier et mit les miches de pain au four, puis elle s'assit et surveilla la cuisson. Elle se sentit encore somnolente et rêveuse, mais cette fois-ci, elle repensait à toutes les choses qu'elle souhaitait et prévoyait de faire dans sa vie, comme si les miches de pain étaient ses propres espoirs et ses rêves en train de lever. Elle lutta contre le sommeil bien qu'elle soit très fatiguée, et continua de surveiller le pain jusqu'à ce qu'il devienne doré et que la croûte soit craquante. Puis elle le sortir du four, le laissa refroidir, et le posa dans le panier avec les pommes. Elle remercia le four pour le pain et se remit en route.
Elle marcha encore dans la forêt, où des renards argentés filaient entre les arbres et où des sangliers blancs laissaient des traces dans la neige. Enfin elle parvint à une autre clairière, et là, elle vit une maison à nulle autre pareille. La maison était faite de toutes les choses bonnes à manger qu'elle pouvait imaginer. Les murs étaient en gâteau de miel et en pain d'épice, le toit en glacis de chocolat blanc, les marches étaient en bonbon dur, et les rampes en sucre d'orge. Johanna avait très faim, mais elle savait que ce n'était pas poli de commencer à grignoter la maison de quelqu'un sans demander la permission, alors elle frappa à la porte, qui était un gros cookie au citron. La porte s'ouvrit et Johanna vit une femme. A première vue, elle semblait très, très vieille, mais quand Johanna regarda mieux, elle lui parut plus jeune. Son visage était sombre comme le vieux bois, ou comme le jeune ciel nocturne, mais lorsque Johanna clignait des yeux, elle devenait blanche, pâle et argentée comme une pleine Lune ou un champ enneigé. L'espace d'une minute Johanna voulut sauter dans ses bras et se serrer contre elle sur ses genoux, mais la minute suivante, elle se retrouva presque trop effrayée pour parler et soutenir le regard ardent de cette femme. « Je suis Mère Hiver », dit la femme. « Qui es-tu, toi qui viens frapper à ma porte ? » « S'il vous plaît, Mère, je m'appelle Johanna », répondit-elle. « Je suis à la recherche de mon fuseau, que j'ai perdu, et je vous apporte un panier de pommes que j'ai cueilli, et du pain que j'ai fait cuire. » « Tu as frappé à la bonne porte », dit Mère Hiver. « Tous les fuseaux perdus viennent à moi. Et tu m'as apporté de bonnes offrandes. Je t'aiderai, mais avant cela, il faudra que tu travailles pour moi. Tu dois couper du bois pour me tenir chaud, nettoyer ma maison, et faire mon lit. » « Avec plaisir, Mère », dit Johanna, et elle se mit immédiatement au travail. Comme elle avait toujours aidé les gens de son village, elle savait couper du bois avec une hache, laver les sols, nettoyer les tables et faire la vaisselle. Mère Hiver observa tout ce qu'elle faisait, très satisfaite. « Maintenant, il te reste juste à monter à l'étage et faire mon lit », dit Mère Hiver. « Secoue bien ma couette de plume par la fenêtre, et fais-le vigoureusement. Car je suis Mère Hiver, et quand tu secoues ma couette par la fenêtre tu apportes de la neiges dans les endroits du monde qui en ont besoin, et de la pluie dans les endroits du monde qui en ont besoin. » Alors Johanna monta et secoua la literie de plume aussi fort qu'elle le pouvait, et dans le monde d'en-haut la pluie et la neige tombèrent comme il le fallait. « Tu dois être fatiguée et avoir faim », dit Mère Hiver. « Viens prendre un peu de soupe et un repas chaud. » Dans la cheminée, Mère Hiver avait mis un gros chaudron plein de soupe chaude. Elle en tendit un bol à Johanna, qui pendant un instant put jeter un coup d’œil dans le chaudron. Le breuvage y était noir comme le ciel nocturne, constellé d'étoiles tourbillonnantes et de flocons de neige. « Dans mon chaudron, tu peux voir tous les rêves et tous les possibles », dit Mère Hiver. « Tout ce qui est arrivé et tout ce qui ne s'est pas encore produit y mijote ensemble. Maintenant, buvons. » Johanna but, et la soupe avait meilleur goût que tous les bonbons et tous les gâteaux du monde. Elle était nourrissante, rafraîchissante et excitante à la fois, et une seule gorgée suffisait pour être rassasié. « Voici ton fuseau », dit Mère Hiver en le tendant à Johanna. Lorsqu'elle le prit en main, il était lourd, et lorsqu'elle le regarda, elle vit qu'il s'était changé en or massif. Puis, Mère Hiver et elle mangèrent du pain et des pommes. « Tu as bien travaillé » dit Mère Hiver lorsqu'il fut temps pour Johanna de partir. « Tu m'as apporté de bonnes offrandes. Tu as nourri mon feu et nettoyé ma maison, et tu as secoué bien fort ma couette de plume ! Quand tu retourneras dans ton monde, tu découvriras que tu a emporté avec toi des dons. Car je suis la Pourvoyeuse et l'Enseignante. »
Johanna revint donc, parcourut tout le long chemin à travers le bois argenté, passa devant le four, passa devant le pommier, jusqu'au vaste champ où un cercle sombre s'ouvrait dans le ciel comme une bouche béante. Johanna brandit son fuseau d'or, et un rayon de lumière s'éleva dans l'obscurité. Elle sentit soudain les pierres du puits sous ses mains et elle grimpa, monta et monta jusqu'à repasser par dessus la margelle.
Zelda s'impatientait près du puits. « Où était-tu ? » demanda-t'elle. « Qu'est-ce qui t'as pris si longtemps ? Et qu'est-ce qui t'es arrivé ? » Car Johanna avait l'air assez différente de la jeune fille qu'elle était avant de descendre dans le puits. Ses traits n'avaient pas changé, mais à présent son visage semblait briller d'une lueur intérieure, et la bonté de son cœur la rendait vraiment belle. Elle ouvrit la bouche pour expliquer à sa sœur ce qui s'était passé, et tandis qu'elle parlait, de l'or, de l'argent et des pierres précieuses tombèrent de sa bouche et couvrirent le sol. « Tu as pris du bon temps, à ce que je vois ! » dit Zelda. Elle était très jalouse. « Pourquoi est-ce que tu devrais avoir toutes ces bonnes choses et moi rien ? Je vais descendre dans ce puits moi-même ! » Et elle enjamba la margelle pour descendre. Elle se retrouva dans le pays argenté, et marcha à travers le bois jusqu'à la clairière au pommier. « Cueille-moi, cueille-moi ! » dit le pommier. « Mes branches vont se briser sous le poids de tous ces fruits. Récolte-les ! Aide-moi ! » « Ha ! », dit Zelda avec ennui. « Est-ce que j'ai l'air d'un jardinier ? Tu ne crois pas que j'ai des choses plus importantes à faire que de perdre mon temps à ramasser des pommes ? Qu'elles pourrissent, tes pommes ! » Et elle passa son chemin. Elle arriva bientôt à la clairière au four où des miches de pain attendaient d'être cuites. « Fais-nous cuire ! Fais-nous cuire ! » crièrent les pains. « Si on ne nous fait pas cuire maintenant, en respectant bien le temps de cuisson, nous serons gaspillés. Aide-nous ! » « Ha ! » dit Zelda avec ennui. « Est-ce que j'ai l'air d'un boulanger ? Tu ne crois pas que j'ai des choses plus importantes à faire que de m'asseoir et de regarder du simple pain qui cuit ? Qu'il soit gaspillé, qu'est-ce que ça peut bien me faire ? » Et elle passa son chemin.
Elle arriva finalement devant la maison de Mère Hiver, faite en toutes les bonnes choses qu'elle pouvait imaginer manger. Elle avait faim, alors elle brisa un morceau de pain d'épices dans un mur et commença à le manger. La porte de la maison s'ouvrit et Mère Hiver sortit. « Je suis Mère Hiver », dit-elle. « Qui es-tu, et pourquoi viens-tu ici ? Pourquoi manges-tu ma maison sans m'avoir demandé la permission ? » « Excusez-moi », dit Zelda. « J'avais faim. Je suis venue parce que vous avez donné des choses vraiment merveilleuses à ma soeur et je pense que vous devriez aussi me faire quelques cadeaux. » « Ah, vraiment ? Vraiment ? » dit Mère Hiver. « Quelles offrandes m'apportes-tu ? » « Des offrandes ? » dit Zelda. « Je ne savais pas que j'étais sensée apporter des offrandes. Je pensais que c'était vous qui faisiez des cadeaux. » « Je suis la Pourvoyeuse, en effet », dit Mère Hiver. « Mais les cadeaux se méritent. Tu as grignoté ma maison sans me demander la permission, et tu ne m'as apporté aucune offrande, mais je vais quand même te donner une chance d'obtenir mes cadeaux. Tu devras travailler pour moi. Il faudra couper du bois pour nourrir mon feu et nettoyer ma maison, et faire mon lit. » « Je suis obligée ? » pleurnicha Zelda. « Est-ce que j'ai l'air d'une femme de ménage ? » Mais elle ne le dit pas très fort. Elle sortir pour couper du bois mais comme elle n'avait jamais pris la peine d'aider qui que ce soit dans ses corvées auparavant, elle ne savait pas comment couper une bûche ni comment utiliser une hache. Après quelques essais à contrecœur, elle abandonna. Elle rassembla quelques morceaux qui restaient sur le sol et les apporta à l'intérieur. Puis elle essaya de nettoyer le sol mais tout ce qu'elle parvint à faire fut de déplacer la poussière. Elle fit tomber les miettes de la table sur le sol, ce qui le rendit encore plus sale, et fit la vaisselle avec tellement de mauvaise volonté que de la nourriture collait encore aux assiettes quand elle les empila. « Je peux avoir mes cadeaux maintenant ? » demanda Zelda. « Tu n'as pas bien travaillé », dit Mère Hiver. « Tu as grignoté ma maison sans permission, et tu ne m'as apporté aucune offrande. Tu n'as pas nourri mon feu, ni nettoyé ma maison. Pourtant je vais encore te donner une chance. Monte à l'étage et fais mon lit. « Secoue bien ma couette de plume par la fenêtre, et fais-le vigoureusement. Car je suis Mère Hiver, et quand tu secoues ma couette par la fenêtre tu apportes de la neiges dans les endroits du monde qui en ont besoin, et de la pluie dans les endroits du monde qui en ont besoin. » « Oh, d'accord. » soupira Zelda. Elle monta à l'étage et essaya de soulever la couette, mais elle lui sembla trop lourde. « Elle ne saura jamais si je l'ai fait ou non », se dit Zelda, et elle se contenta de la tapoter un peu sur le lit avant de redescendre. Ainsi, dans le monde d'en haut, il ne plus pas et ne neigea pas, et la terre resta sèche, brune et altérée. « Je peux avoir mes cadeaux maintenant ? » demanda Zelda avec espoir. Mère Hiver soupira. « Tu n'as pas bien travaillé. Tu as grignoté ma maison sans permission, et tu ne m'as apporté aucune offrande. Tu n'as pas nourri mon feu, ni nettoyé ma maison, et tu n'as même pas secoué ma literie. Pourtant je vais t'offrir de goûter à ma soupe. » « De la soupe ! » s'écria Zelda, indignée. « Je ne suis pas venue ici pour de la soupe. Je suis venue pour l'or et les joyaux et la beauté que ma sœur a eues. » « Très bien » dit Mère Hiver. « Je suis la Pourvoyeuse et l'Enseignante. Retourne dans ton monde, et tu y découvriras que tu as reçu les dons que tu mérites. »
Alors Zelda revint par le long chemin dans la forêt argentée, passa le four et le pommier et le champ enneigé,grimpa dans le puits, et trouva en passant la margelle sa sœur Johanna qui l'attendait. « Mais qu'est-ce qui t'es arrivé ! » cria Johanna. Car Zelda avait changé. Bien que ses traits soient restés les mêmes, ils semblaient maintenant tirés et pincés, aussi tordus que son esprit. Et lorsqu'elle parla, des nuages de mouches et de moustiques s'échappèrent de sa bouche.
Et ainsi demeura-t'elle jusqu'à la fin de ses jours, ou au moins jusqu'à ce qu'elle ait compris quelques leçons. Qui sait ? Peut-être qu'elle est retournée dans le puits et qu'elle a mieux travaillé cette fois. Car Mère Hiver est l'Enseignante, qui nous donne toujours une seconde chance.”
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Hymne à Cernunnos
Par Talisien
Photographe et artiste inconnus trouvés sur deux articles sur pinterest
Depuis les premiers cris,
Depuis l'Aube des Temps,
Par delà l'ombre épaisse de la nuit,
Par delà l'éclat vibrionnant du jour,
En puissance, tu veilles et demeures,
Grondant et altier, père protecteur.
Tant de fois, depuis ton avènement, la Roue a tourné
Tant de fois, dans tes grottes profondes, les eaux ont coulé
Tant de fois, sous tes pas d'instinct, la terre a vibré
Tant de fois, en ton nom, des mystères se sont
révélés.
Et les hommes d'autrefois, dans la brume, se sont pour toi dressés
Et les femmes d'hier, sous un dôme d'étoiles, ont pour toi dansé.
Dès les premiers frémissements du monde
Toute union des êtres par toi est devenue féconde.
Dieu sauvage, qui sonde la nuit
A présent, je te chante.
Je te chante, dans les bois ancien.
Je te chante, au gré du vent qui inspire.
Je te chante, sur les hauteurs sacrées de mon pays.
Je te chante à la face du monde
Et réaffirme le lien qui m'unit à Toi,
le Pourfendeur des brumes
Celui qui ouvre nos sommets
Toi, le Porteur de la flamme de vie
Maîtres des bêtes et des serpents,
Toi, Grand Purificateur
Celui qui pétrit l'humus créateur
Et arpente nos rêves de sacrificateurs.
Par le Cerf qui fend la forêt
Par le torque et le serpent !
Ventre de la Mère !
Tertre sacré !
Force vitale !
Racines obscures !
Que monte la sève d'or !
Je te chante, Seigneur écorché !
Je te nomme, Dieu fertile !
Ô Cernunnos !
Grand Cornu !
Régent de l'Autre Royaume !
Dans le juste équilibre qui relie le tout
Que ta puissance purifie la Terre de toute souillure,
Et rallume en nous le feu de la Vie.
Que ton esprit sauvage pénètre ce cercle,
Enveloppe ce cercle,
Protège ce cercle.
Que ton esprit libre, nourri par l''instinct sans âge,
Réveille en ces lieux la Vouivre suprême !
Taliesin est une figure importante de la mythologie celtique et de la littérature galloise, c’est à la fois un poète historique du vie siècle et un barde mythique de la littérature galloise. Il n’est pas toujours aisé de les différencier d’autant que le dernier est parfois assimilé à Myrddin. Son nom est aussi associé au Livre de Taliesin, un recueil de poèmes manuscrits du xe siècle mais dont la composition serait contemporaine du barde historique. La légende en fait le « Chef des Bardes de Bretagne ».
#taliesin#druide#barde#poète#druidisme#cernunnos#kernunnos#paganisme#pagan wicca#celtic wicca#dieu celtique#dieu préceltique#hymne à cernunnos#prière druidique#awen
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Les sacs à main à prix réduit sont probablement les plus utiles
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Ces 6 découvertes scientifiques que des femmes se sont fait voler par des hommes Les chromosomes X et Y, la composition des étoiles, la structure de l'ADN, la fission nucléaire, les pulsars ou encore la génétique des bactéries: toutes ces découvertes fondamentales pour la science l'ont été par des femmes. Mais ce sont des hommes qui s'en sont octroyé les mérites. Elles sont toutes des pionnières et ont largement contribué aux progrès de la science. Mais elles sont restées dans l'ombre. Alors que se tient ce dimanche la journée internationale des femmes et des filles de science, BFMTV.com revient sur les découvertes de six femmes scientifiques que des hommes se sont accaparées. Victimes de ce qui est désigné comme l'effet Matilda, c'est-à-dire le déni ou la minimisation de la contribution scientifique de chercheuses au profit de leurs collègues masculins, nombre d'entre elles n'ont ainsi jamais reçu le prix Nobel qui leur revenait. Et ont parfois attendu longtemps pour bénéficier de la reconnaissance qu'elles méritaient. 1 - La fission nucléaire: Lise Meitner C'est une femme qui a découvert la fission nucléaire, Lise Meitner, née en Autriche en 1878. Mais pendant des décennies, elle a été attribuée à deux hommes, Otto Hahn et son assistant Fritz Strassmann. C'est pourtant elle qui, en 1938, comprend les implications des résultats de l'expérience menée par Otto Hahn et en calcule l'énergie produite, raconte National Geographic.Mais ce dernier publie les résultats de cette étude sans la citer - certains mettent en avant le contexte de l'Allemagne nazie pour expliquer cette omission, Lise Meitner étant juive et n'ayant plus le droit de travailler. Il obtient le prix Nobel de chimie de 1944 pour la découverte de la fission des noyaux lourds. Elle meurt à Cambridge, au Royaume-Uni, à l'âge de 89 ans. Si elle a reçu de son vivant 21 récompenses scientifiques, elle a été ignorée du comité Nobel, bien que nommée à 48 reprises en chimie ou en physique. En guise de compensation: deux cratères, sur la Lune et Vénus, portent son nom. En 1997, le nouvel élément de numéro atomique 109 est baptisé meitnerium en sa mémoire. 2 - La structure de l'ADN: Rosalind Franklin Rosalind Franklin aurait dû recevoir deux prix Nobel mais elle n'a jamais pu être nommée. Scientifique d'une grande rigueur, elle a été longtemps oubliée de l'histoire et est devenue une icône féministe, emblématique de ces femmes scientifiques malmenées et spoliées par leurs confrères, comme l'explique France culture. Cette biologiste moléculaire britannique née en 1920 a pourtant été la première scientifique à réaliser en 1951 des radiographies aux rayons X de l'ADN. Dans un rapport non publié, elle formule déjà l'hypothèse de la structure hélicoïdale de l'ADN. Mais deux ans plus tard, avant qu'elle n'ait eu le temps de publier ses résultats, deux hommes, James Dewey Watson et Francis Crick, se procurent les clichés de la jeune scientifique à son insu. Ils publient un article dans la revue Nature sur la structure à double hélice de l'ADN en s'appropriant ses données, notamment celles obtenues par son fameux cliché 51. Mais ils ne la créditent pas. Pour cette découverte, les deux hommes ainsi que Maurice Wilkins qui travaillait également sur la structure de l'ADN, obtiennent en 1962 le prix Nobel de médecine. Rosalind Franklin n'aura jamais pu défendre son rôle dans cette découverte: elle est morte prématurément quatre ans plus tôt à l'âge de 37 ans d'un cancer des ovaires, probablement dû à sa surexposition aux radiations. Ce n'est qu'en 2003 que James Dewey Watson reconnaît dans une interview que Rosalind Franklin aurait elle aussi mérité d'être nobélisée, rappelle Le Figaro. En plus de ses travaux sur la structure de l'ADN, ses recherches sur la structure des virus seront poursuivies par le physicien britannique Aaron Klug, avec qui elle travaillait. Elle est morte depuis près de 25 ans quand il reçoit, en 1982, le Nobel de chimie. 3 - Les pulsars: Jocelyn Bell Burnell Jocelyn Bell Burnell, une astrophysicienne britannique née en 1943, est à l'origine d'une des plus grandes découvertes astronomiques du XXe siècle. Et pourtant, deux hommes ont obtenu les honneurs à sa place. Elle est encore étudiante à Cambridge lorsqu'elle découvre en 1967 le premier pulsar, un objet astronomique émettant un fort rayonnement électromagnétique, ou plus précisément un reste d'étoile résultant d'une supernova, c'est-à-dire l'explosion d'une étoile en fin de vie. Mais parce qu'elle n'est qu'une élève, le comité Nobel récompense en 1974 son directeur de thèse, Antony Hewish, ainsi qu'un autre chercheur. Elle figure pourtant à la deuxième place sur l'article scientifique révélant la découverte, rapporte The Telegraph. Elle ne protestera pas. "L'ancien modèle du monde de la science était celui d'un superviseur, un homme (...) qui dirigeait une équipe de juniors apprentis qui n'étaient pas sensés penser ou contribuer mais étaient là pour exécuter les ordres", expliquait-elle à BBC. Cette injustice suscite pourtant à l'époque une vive controverse auprès de la communauté scientifique pour qui il ne fait aucun doute que c'est bien Jocelyn Bell Burnell qui aurait dû être récompensée et qu'elle a été ignorée en raison de son genre. 4 - La composition des étoiles: Cecilia Payne-Gaposchkin Née en 1900 au Royaume-Uni, Cecilia Payne-Gaposchkin doit s'exiler aux États-Unis pour avoir le droit de faire de la recherche, les femmes n'ayant à cette époque pas accès à ces métiers. À Harvard, où elle obtient une bourse d'étude, cette astronome découvre en 1924 que les étoiles sont composées à 98% d'hydrogène et d'hélium, ce qui signifie qu'elles ont une composition radicalement différente de celle de la Terre. Le professeur Henry Russell la dissuade de publier ses résultats, convaincu qu'elle a tort. Il qualifie à l'époque ses conclusions de "clairement impossibles". Mais quatre ans plus tard, ce même Henry Russell arrive aux mêmes résultats que Cecilia Payne-Gaposchkin et comprend qu'elle avait raison. Dans sa publication, il évoque les précédents travaux de la jeune femme mais passe sous silence son revirement de position. Ce n'est que plusieurs décennies plus tard qu'elle obtiendra le titre officiel de professeure. Elle deviendra la première femme cheffe du département d'astronomie de cette prestigieuse université américaine. 5 - Les chromosomes X et Y: Nettie Stevens En 1933, Thomas Hunt Morgan, un généticien de renom, obtient le prix Nobel de médecine pour ses travaux sur le chromosome et l'hérédité. Sauf qu'en réalité, c'est Nettie Stevens, dont il était le directeur de thèse, qui a découvert dès 1905 que le sexe de l'enfant était déterminé par les chromosomes. Plus précisément, cette pionnière de la génétique a identifié le rôle des chromosomes X et Y. Mais la conséquente contribution scientifique de cette généticienne américaine a longtemps été passée sous silence. Fille de charpentier, cette élève brillante se destine d'abord au métier d'enseignante. Mais à l'âge de 35 ans, elle décide de reprendre ses études et entame un cursus universitaire de biologie. Elle se spécialise dans l'étude des cellules. C'est en étudiant une espèce de coléoptère qu'elle comprend que la détermination du sexe dépend de la présence ou de l'absence du chromosome Y. Mais ses conclusions vont à l'encontre de la pensée en vigueur à l'époque: les scientifiques estimaient alors que le sexe était déterminé par la mère ainsi que par des facteurs environnementaux, précise Sciences et avenir. Il faudra des années pour que X et Y soient reconnus et admis. Au même moment, un autre chercheur parvient à des conclusions similaires que celles de Nettie Stevens, indique Nature. Elle meurt sept ans plus tard d'un cancer du sein, sans la reconnaissance de la communauté scientifique qui lui sera finalement accordée des décennies plus tard. En dix ans de carrière universitaire, elle a publié une quarantaine d'articles, rapporte The Independent. 6 - La génétique des bactéries: Esther Lederberg Son mari a été nobélisé pour leurs travaux communs mais pas elle. Esther Lederberg est une microbiologiste américaine et une précurseure en génétique des bactéries. Encore étudiante, elle découvre en 1951 le phage lambda, un virus bactériophage qui infecte la bactérie escherichia coli, relate National Geographic. Avec son premier mari, Joshua Lederberg également généticien et microbiologiste, ils développent une technique toujours utilisée aujourd'hui en laboratoire de culture bactérienne par réplication. Tous deux font considérablement avancer la biologie moléculaire en faisant des découvertes sur l'organisation du matériel génétique des bactéries. Mais seul Joshua reçoit en 1958 le prix Nobel de médecine pour leurs recherches communes. "Elle a été l'une des grandes pionnières en génétique bactérienne. Sur le plan expérimental et méthodologique, c'était un génie de laboratoire", saluait lors de son décès en 2006 un microbiologiste de l'Université de Stanford, où Esther Lederberg a enseigné, non sans difficulté. En 1959, elle a dû convaincre le doyen de lui accorder un simple poste de vacataire alors qu'elle était surqualifiée et qu'elle avait déjà fait ses preuves, raconte The Guardian. Elle a ensuite réussi à fonder et diriger un institut de recherche. "Une véritable légende", l'honorait une autre professeure de cette célèbre université californienne. http://www.bfmtv.com/international/ces-6-decouvertes-scientifiques-que-des-femmes-se-sont-fait-voler-par-des-hommes-1363095.html Sexe(s) et pouvoir(s) : quand religion rime avec oppression https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins/sexes-et-pouvoirs-quand-religion-rime-avec-oppression
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3 comptes de dessins à suivre absolument sur Instagram !
De nombreux artistes florissent sur Instagram. On ne sait plus où donner de la tête. Parfois ils sortent du lot en abordant des problématiques de la vie quotidienne ou en créant un univers totalement atypique. Certains nous racontent de jolies histoires, d'autres nous torturent encore plus. Voici une liste non exhaustive des comptes de dessins que nous préférons ! Théo Grosjean : L'homme le plus flippé du monde Théo Grojean est un jeune dessinateur français de 24 ans, fraîchement diplômé. Il est à l'origine de la BD "Un gentil orc sauvage" (éditions Delcourt), lauréate du prix pépite du Festival de Montreuil en 2018. Depuis Décembre dernier, l'auteur a choisi Instagram comme plateforme pour son nouveau projet : L'homme le plus flippé du monde. L'histoire d'un homme banal, rongé par un stress maladif qui se manifeste chaque fois qu'il rencontre une difficulté dans sa vie. La phobie sociale l'empêche également d'être lui même et de s'imposer dans la société. Le ton de l'humour est employé, les situations cocasses privilégiées, et ça se finit toujours bien pour le protagoniste. Les histoires racontées sont autobiographiques : "J'aime bien me faire un air un peu flippé, parce que j'ai toujours peur de tout. Et surtout le plus important, toujours des petites sueurs un peu partout, parce que j'ai peur de la vie" se confie l'auteur lorsqu'il prend un feutre pour se dessiner lui-même, au festival de la BD de Bastia. Personnage touchant, les plus anxieuses d'entre-vous se reconnaîtront à travers lui ! Un nouveau strip sort chaque semaine sur le compte : @theo.grosjean Sujet connexe : Les 5 meilleures youtubeuses beauté à suivre Projet Crocodiles Mené par Juliette Boutant et Thomas Mathieu, le Projet Crocodiles a d'abord prit forme sur Tumblr. Depuis 2013 le duo met en image les témoignages de sexisme et de harcèlement sexuel qu'ils reçoivent quotidiennement par e-mail. Ils sont présents depuis moins d'un an sur Instagram et mettent régulièrement en ligne des extraits de leurs BD, à lire en entier sur le site original. Le code couleur ? Vert, les hommes sont représentés par des crocodiles aux airs de prédateurs. Mais ils ne sont pas toujours les seuls impliqués : les femmes aussi peuvent être coupables de ces atrocités. Du harcèlement de rue aux violences gynécologiques/obstétricales, de nombreux sujets sont abordés, et toutes les histoires ont pour point communs d'être inspirées de témoignages réels. Théo Grosjean, Projet Crocodiles et Dystique Des récits qui font réfléchir, à faire lire à tous les hommes et femmes qui ne seraient pas sensibilisés aux ravages du sexisme. Le Projet Crocodiles compte à l'heure actuelle un tome physique regroupant la plupart des planches postées en ligne. Il est disponible en librairie. Le deuxième volume est annoncé, et sortira en Septembre 2019. A lire également : Youtubeuse créative, influenceuse et inspirante, voici Andy Dystique Contraction d'un nom d'étoile (Dystonie) et de moustique, ce compte mêle dessins et poésie. L'auteur est anonyme, une franco-islandaise féministe passionnée d'astronomie et de volcans. Elle publie hebdomadairement le fil de ses pensées. Les thèmes de la maladie mentale, de la solitude, de la déception amoureuse, de la perte de confiance en soi sont abordés en douceur, par des bribes de réflexions personnelles. Aller s'y perdre permet de constater que nous ne sommes pas seuls à vivre ces souffrances quotidiennes. Attention à ne pas déprimer encore plus ! De loin le compte le plus énigmatique, le feed est coloré et chaque publication complète les autres visuellement. Les dessins sont souvent abstraits, ou présentent des visages et corps en souffrance dans un style bien particulier et puissant. L'auteur envisage de publier prochainement une bande dessinée sur l'autisme, projet qui n'a pas encore de date annoncée. A suivre sur @dystique ! Read the full article
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DÉVOTION QUOTIDIENNE D'MFM. LA VIE AU SOMMET DE LA MONTAGNE
Samedi 30 juillet 2022
SUJET : LA PAROLE DE DIEU N'ÉCHOUE JAMAIS.
VERSET À MEMORISER
Esaïe 55:11 "Ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche: Elle ne retourne point à moi sans effet, Sans avoir exécuté ma volonté Et accompli mes desseins.”
CITATIONS INSPIRANTES
Démontrer la confiance dans la Parole infaillible de Dieu, c'est faire preuve de foi en Celui qui a donné vie à l'existence.
PAROLE PROPHETIQUE POUR AUJOURD'HUI
La parole de Dieu ne n'échouera jamais dans ta vie, au nom de Jésus.
BIBLE EN UN AN :*
1 Chroniques 7, 1 Chroniques 8, Romains 13 :1-14, Psaume 89 :38-45
LE MESSAGE
À un moment de la vie d'Abraham, alors que lui et sa femme étaient devenus vieux et avaient dépassés l'âge normal de procréer, Dieu savait que la tendance à la peur et au doute pouvait augmenter dans sa vie. Par conséquent, il a rendu visite à Abraham dans une vision nocturne, l'a emmené hors de sa tente et lui a dit de regarder vers le ciel et de énumérer les étoiles qu'il pouvait voir. Abraham ne pouvait pas compter la galaxie d'étoiles qu'il voyait.
Alors Dieu lui a dit que ses enfants seraient innombrables de la même manière. C'était un message d'espoir et de réconfort de la part de Dieu. C'est comme dire à quelqu'un qui n'avait pas de 1000 francs à son réveille le matin qu'il serait multimillionnaire le soir du même jour. Rappelez-vous que Dieu n'a pas dit à Abraham comment il procéderait pour accomplir ce qu'il avait dit. Pourtant, Il est plus que capable d'accomplir ou de réaliser Sa promesse.
Bien-aimés, comment traitez-vous les rêves divins, les visions, la parole de connaissance et la parole de sagesse que Dieu vous donne gracieusement ? Ce sont des récits des bons desseins du ciel et des plans pour votre vie. Voici les étapes à suivre pour profiter des messages divins que vous recevez : (1) Remerciez Dieu de vous avoir révélé des secrets utiles sur votre vie. (2) Notez-les et gardez-les hors de la vue ou de la portée des autres. La mémoire peut vous faire défaut. (3) Testez-les et vérifiez qu'ils s'alignent sur la parole de Dieu.
S'ils contredisent la parole de Dieu, rejetez-les. (4) Priez à leur sujet jusqu'à ce qu'ils soient accomplis. (5) Faites une liste des étapes d'action que vous devez prendre pour leur réalisation et suivez ces étapes de manière cohérente et persistante. (6) Ayez foi en Dieu. Faites-lui confiance et obéissez-lui complètement sur la question. (7) Respectez le calendrier de Dieu et coopérez avec lui. Il rend toutes choses belles en son temps. Ne courez pas trop vite pour devancer Dieu ou ne l'abandonnez pas pour vos voies ou pour les options que l'ennemi vous présente.
(8) Remerciez et louez Dieu pour sa fidélité à accomplir sa révélation dans votre vie. (9) Faites des confessions positives et dites non au doute, à l'incrédulité et au découragement. (10) Confesser chaque jour les écritures qui édifient la foi. Dieu ne peut pas mentir. Ce qu'Il vous a dit ou révélé deviendra un témoignage. Croyez-le et vous verrez sa gloire.
POINTS DE PRIÈRE
MATIN
1. Père, je te remercie parce que ta parole n'échoue jamais, au nom de Jésus.
2. Père, par ta miséricorde, transforme ta prophétie en réalité dans ma vie, au nom de Jésus.
3. Père, que ta parole transforme ma vie, au nom de Jésus.
SOIRÉE
4. O Dieu, qu'il y ait une exécution de ta parole dans ma vie, au nom de Jésus.
5. Mon Père, transforme tes bonnes révélations dans ma vie en grands témoignages, au nom de Jésus.
6. Que la puissance créatrice et vivifiante de la parole de Dieu localise ma vie, au nom de Jésus.
7. Que la parole de Dieu produise un accomplissement complet dans ma vie, au nom de Jésus.
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12 janvier
“Alors, tu vois, j'écris une fanfiction…” A-t-on idée d'être écrivaillon ? Rappelez-vous, il fut un temps lointain où, pour parler des gens capables d'écrire de belles choses, nous parlions d’ ”hommes de lettres”. Passons un instant sur la misogynie évidente de l’expression - bien que, et n’en déplaise aux vieux croulants, notamment ceux qui ont siégé dans le cercle des 40 gâteux qui râlent parce que la langue, c’est leur jouet à eux, bien des femmes ont été d’excellents hommes de lettres -, à laquelle nous préférons d’ailleurs “gens de lettres”, et rendons-nous compte : il n'y a plus de gens de lettres. Nous vous entendons déjà hausser la voix, dire qu’il y a untel, qu’on a vu se torcher, tout en élégance, le bout du stylo sur un papier bible - à 28g par mètre carré, s’il-vous-plaît, parce qu’au-dessus, cela irrite la pointe dégoulinante - et qu’il a même eu un Goncourt pour ça. À cela, nous vous répondrons que les Goncourt sont des imbéciles finis qui, bien qu'étant deux, n’avaient même pas un cerveau, qu’ils n’ont construit leur nom que sur celui des autres - ce qu’ils font encore, puisque le prix et donc leur nom sont dans les bouches de chaque imbécile qui achète un livre chaque année au mois de septembre, mais que ce même imbécile est incapable de citer quiconque ayant gagné ledit prix - et que, si les prix étaient obligatoirement gages de qualité, la moitié des boulangeries ne feraient pas du pain aussi dégueulasse.
Enfin, on diverge - oui, parce que dire “bite”, c’est vulgaire -, alors revenons à ce qui nous intéresse : les écrivaillons. Qui diable a pensé qu’il était bon d’apprendre à écrire aux gens, eux qui acquièrent ce savoir fondamental alors qu’ils savent à peine conjuguer ? N’est-ce pas un comble, nous vous le demandons, que d'apprendre à écrire sans même savoir sa concordance des temps ou quel est le subjonctif présent de “peindre”, à la deuxième personne du pluriel ? Voilà ce qui est navrant, tant et si bien qu’à l’heure merveilleuse des premiers émois, avec leur tronche pleine de boutons, nos bambins, désormais bien moins charmants, raturent des lignes de cahier de brouillon. S’ils purent penser, à une époque lointaine, être les nouveaux Hugo, ils se croient désormais les “insérer ici le nom du dernier rappeur, sachant écrire ou non, à la mode", parlent des cités parisiennes autant que leurs aînés parlaient du centre de la ville, mais ayant en commun avec eux d'être nés dans les bas-fonds des provinces de la diagonale du vide, où ils ont connus plus de bestiaux que d’êtres humains, et où l'étranger est moins une invitation au voyage qu’un prétexte pour défendre des traditions immémoriales et crétines. Et ce sont eux, il y a cent cinquante ans comme maintenant, qui arrivent au lycée, se nourrissant d’herbe à la façon des vaches qui les ont vus grandir, et balbutient du Baudelaire, persuadés d’avoir compris ce qu’il disait, tout en étant incapable de citer trois titres de poèmes. Ils s’exclament que personne ne les comprend, que les paradis artificiels révèlent leurs démons intérieurs, que ce scooter est absolument nécessaire à leur survie, et qu’ils sont des écrivains. Puis leur jeunesse passe, leur flamme s’éteint aussi vite qu’elle s'était allumée, ils deviennent mornes, puis aigris, puis lassés. Et enfin, ils gagnent un prix Goncourt.
Et alors qu’ils s'essuient le bout du stylo au papier bible, nous giclons autant d'étoiles nacrées qui vous tomberont sur la gueule.
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Impressions au fil de fer
J'écris, j'efface, rien ne se garde, rien ne se lit, rien ne se délie, tout s'oublie.
Ecriture du vide.
Ecrire, le vide.
Prononcer son nom.
L'appeler c'est déjà le remplir.
Désagréable de taper dans des lettres qui ne correspondent à rien de vrai.
Vrai.
Vraiment.
Vraiment ferme ta gueule.
Ne plus effacer. Tenter de garder.
Pourquoi.
Pour rien.
Rien.
De rien.
Vaurien.
Les sons sont comme des vagues de froids chevaux galopant dans le liquide d'un métal bleuâtre et glacial. L'haleine des chevaux se dilate au-dessus de leurs foulées comme une nuée blanche au-dessus de la ville déserte et morte. Aux fenêtres, le spectre des ouvriers suicidés.
A corriger les mots, l'inspiration s'en va trop vite. Elle s'est diluée comme l'haleine des chevaux.
L'inspiration va trop vite pour la saisir.
C'est ça la route que je poursuis. Un assemblage de lettres et de mots sans sens, d'impressions futiles et fugaces qui s'agglutinent quelque part en faisant des fautes et des espaces morts.
La voix s'affaisse, les cliquetis de boîte vides laissent place au silence pour qu'une touche de sable s'élève en l'air et éclabousse le visage d'une mante religieuse aux grands yeux aux grandes facettes aux sinuosités profondes et envoûtantes.
Écrire en écoutant de la musique c'est comme courir avec ses doigts sur le corps d'une femme nue. Accouplement de désirs futiles, incandescences de souffles rauques et revêches, l'ardoise s'assèche et se crispe sous les ongles drues de l'homme aux cheveux bouclés et boueux, pleins de plâtre, pleins de poussière de marbre. Les temps anciens s'accrochaient à ces cheveux mais ils ont disparu en même temps que son visage. Qui est-il ? Sa silhouette est vague et diffuse en même temps que le décor noirâtre devant lequel il est planté dans un semblant de mouvement, une sorte de danse légère et gênante. Les guitares résonnent, une rangée de guitares sans guitaristes, une rangée de caries sans chirurgiens, j'écris encore avec des freins. Où sont-ils qui sont-ils pourquoi me suivent-ils ? Les caries rebondissent au fond de la mâchoire grande ouverte. Les fautes et la conscience du corps stoppent. Insupportable.
Le son s'arrête.
Léger décalage.
Reprise stridente, balançoire sans imagination et essaim de cet objet qui découpe les arbres et les corps des victimes c'est un violon qui vibre entre les branches d'un chêne abattu par cet objet, oui une tronçonneuse dans la gorge de cette femme à la voix claire et diffuse comme l'eau d'un océan sans bord et sans surface et sans fond. Sans fin une plage de silence et de petits cris sont dissimulés entre les mottes de grains de sables blancs sous lesquels se cachent des crabes amputés. Incapables de courir ils ne peuvent que regarder l'ombre qui plane parfois au-dessus d'eux, cette ombre qui marche c'est un homme qui joue de la flûte de pan dont aucun son ne sort. Le paysage de l'océan sans bord ne débute pas ni ne prend fin pourtant la plage est là et au loin il y a des silhouettes de montagnes qui s'effilent dans un ciel d'un bleu infini en réponse à l'océan. Pas d'animaux, à part les minuscules crabes et cet homme mais ils ne se voient pas, il faut mettre une loupe mais l'image est fixe et il est difficile de scruter dans cette impression. Il n'y a pas de plantes, ni de mouvements. Une légère écume paraît apparaître de temps à autre mais il n'est pas aisé d'en déterminer l'apparition, encore un signe fugace dans une vision sans sens ni détermination. La musique ralentit, l'image change peu, peut-être une femme dans une salle petite et obscure, son visage est sans expression seuls ses dents brillent.
Mais elle laisse place. Peut-être, ou bien c'est ce que je souhaite.
Rien ne vient, à part en rythme avec cette nouvelle musique un marteau piqueur décapité par un oiseau de malheur aux dents de scie et au regard vert radioactif et au sourire sournois il veut votre perte votre souffrance il écorche il égorge il étripe il fait passer entre vos tripes un torrent de sang et de haines et de sangs noirs et d'insultes persiflantes et des trous émaillent votre abdomen ouvert où les côtes ouvertes où les tripes ouvertes embourbent vos jambes rabougries sous un tas de graisse opale et nue et vide et flasque.
Assez.
Encore des sons, peut-être encore des images.
Mais où cela mène de voir d'entr'apercevoir du sable couler s'évaporer se distiller dans une flaque d'univers et d'étoiles dans des constellations gazeuses opalescentes et miroitantes dans un nuage de lait crémeux boueux et bleu. Lys mort au bord du cratère obscur.
Ces impressions se jettent dans un puits de mots ignorants.
Puits de mots ignorant.
J'ai toujours préféré le silence. Mais c'est dans la musique que je le trouve. Alors pourquoi le remplir de lettres insipides et froides et sans sens qui provoquent en moi un désir irrépressible de contenir de dérangeantes démangeaisons d'urticaires, sans y parvenir néanmoins.
Je hais tout ça.
Je m'en vais poursuivre Anna Karénine avant mon sommeil absent.
- Ecrit le 07/04/2017 vers 5h -
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INKSKIN - INTENSITÉ Epsilon Aquarii 2016 . Un brin de douceur dans un univers chaleureux. Une douceur qui contraste avec un regard poignant que vous ne sauriez quitter. Cette série met en avant la dualité propre au travail de l'illustratrice. La pureté, la noblesse et le calme apparent que dégagent ses muses aux noms d'étoiles, laissent finalement apparaître des femmes à l'apparence divine, glaciale et impassible. . Impression numérique, format 30x45 30 exemplaires signés et numérotés Mei expédié avec soncertificat d'authenticité et sa fiche d'identité. . #galeriedescuriosites #illustrationwork #aquarelle #encredechine #ideedeco #decorationinterieure #décorationintérieure #decosalon #chambreparentale #elledecoration #decoaddict #boutiquedeco #soutenirlescreateurs #boutiquedecreateurs #creatricefrancaise #cadredeco #frenchartist #decorationmurale #moninterieur #nouvellemaison (à Bordeaux, France) https://www.instagram.com/p/CN2zegXnchM/?igshid=3plcwhbm6vc3
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