#Une brune dit à sa copine blonde :
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Une brune dit à sa copine blonde : - Que tes mains sont vilaines! Tu devrais arrêter de te ronger les ongles comme cela! - Oui, mais c'est plus fort que moi. Je ne peux même plus me mettre du vernis sur les ongles! - Tu es beaucoup trop stressée. Tu devrais te mettre au yoga, ça te calmerait. Deux mois plus tard : - Oh, mais quel changement! Tes mains sont devenues magnifiques! - Oui, c'est grâce au yoga. Tu avais bien raison, c'est super le yoga! - Alors, tu ne te ronges plus les ongles? - Si, mais uniquement ceux des orteils. Mais personne ne le voit!
#Une brune dit à sa copine blonde :#- Oui#- Tu es beaucoup trop stressée. Tu devrais te mettre au yoga#ça te calmerait.#Deux mois plus tard :#- Oh#c'est grâce au yoga. Tu avais bien raison#c'est super le yoga!#- Alors#tu ne te ronges plus les ongles?#- Si#mais uniquement ceux des orteils. Mais personne ne le voit!
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Les étés à Vézeronce 1962-1963
Texte de Jean-Claude Long
Dans les précédents numéros, Jean-Claude Long avait partagé ses souvenirs de vacances, enfant, à Curtin puis au Cholard. Nous voici déjà au 3ème et dernier volet.
Pour leurs vacances, les Lyonnais quittèrent le Cholard et son acacia. Ils n’étaient pas devenus amis des propriétaires, comme à Curtin. A Vézeronce, nous louons chez les Desvignes ; monsieur Desvignes est probablement le frère du Desvignes du Cholard. Il a « la main bien épaisse », comme dans une chanson de William Sheller découverte quarante ans après. Bleu de travail, ou salopette, un béret même l’été. Madame Desvignes est brune, vive, méridionale sans doute, peut-être méditerranéenne – en fait pas du tout, elle est du Nord Isère. Elle est tri-tri, dit ma mère. Le fils ainé, Gérard, est brun, frisé ; ma sœur et sa copine Ren��e le surnomment « caniche ». Sa sœur Joëlle a mon âge ; nous jouons à la bataille, au mistigri, au menteur, au cinq-mille à l’Autoroute. Nous dansons le twist et le madison, parfois dehors. J’ai des photos, j’y suis ridicule, Joëlle jamais.
Parfois se joint à nous Josyane Rochet, d’une ferme voisine. Un jour Josyane, tombée dans une flaque de boue, doit enlever sa chemise, et se trouve gênée qu’on voie ses épaules nues. Je suis troublé, non de voir ses épaules, mais qu’elle soit gênée. C’est subtil, l’érotisme, même à onze ans.
Je joue aussi avec Marie-France, petite fille gardée par les Orélu. Le monsieur est électricien sur voitures et « roule comme un fou » dans une DS 19 jaune. Marie France porte des culottes Petit Bateau, ou avec un Mickey imprimé, trop grandes. Elle a des taches de rousseur en haut de ses cuisses blanches. Comment le sais-je ? Il y eut quelques coquineries, pas trop poussées rassurez-vous, mes premiers émois avec une fille. Bon, il y a prescription et j’avais onze ans ; elle n’avait pas l’air de s’en plaindre et revenait jouer régulièrement, mais c’est toujours ce que disent les hommes. Marie-France, si tu me lis, je ne t’ai pas oubliée. Qu’es-tu devenue ? Pourquoi étais-tu en pension chez les Orélu ?
Curtin est lié à l’école maternelle, Le Cholard à l’école primaire, Vézeronce au lycée ; on ne dit pas collège. L’enfant est maintenant ce qu’on appellerait aujourd’hui un « pré-adolescent », un peu balourd, un peu cul-cul. L’heure est au yéyé, à Salut les copains, et aux 45 tours qu’on écoute sur le Teppaz de ma sœur. L’amour de la campagne est toujours là, mais l’idée principale est d’aller le plus vite possible en vélo à Curtin, en passant « sous-verchères ». Le tunnel d’arbres touffus fait un peu peur, il faut passer à toute vitesse, en veillant à bien écrabouiller les limaces et faire éclabousser les bouses fraiches.
Ma mère s’est débrouillée pour me trouver un piano, dans une espèce de manoir entouré d’un parc, mais peut-être n’est-ce qu’une grande maison avec un jardin. On fait sonner une grosse cloche en tirant une cordelette, et une bonne vient nous ouvrir. La grand-mère vient m’écouter dans le salon, s’installe près de la baie vitrée et dit : « allez y mon petit, faites comme si je n’étais pas là ». Je suis étonné qu’elle me voussoie. Son morceau préféré est « les flots du Danube », suivi de près par « Le Marché persan ». Tiens, elle est riche et a les mêmes goûts que mon père ? (Bourdieu a tort, note du narrateur) ; un des fils de cette famille, précurseur des idées de mai 68, s’est installé comme artiste peintre sur les hauteurs boisées et mystérieuses du Supet. Nous allons le voir car ma tante veut acheter un tableau. Echec ; « mais enfin, ça ne ressemble à rien », dit-elle au retour.
Mais la grande affaire de Vézeronce, c’est « un Amour de ma sœur ». Jean-Paul Orélu, chacun le trouve beau, il sent le chaud et la cigarette, chevauche sa petite moto torse nu, épaules musclées, sans casque, cheveux châtain clair presque blonds au vent, gauloise aux lèvres. Il ressemble à Gérard Philippe et fait penser à James Dean dans ses attitudes. Double mythe, la séduction est inévitable ; ma sœur est amoureuse, ils engagent la relation et cela finira mal.
« Je vous avais bien dit qu’ils étaient trop jeunes » dit madame Teillon à ma mère.
Je voudrais avoir des nouvelles de
Joëlle Desvignes
Josyane Rochet
Marie-France
Du peintre. Ma tante a-t-elle raté l’occasion de faire fortune ?
Composition VIII, Vassily Kandinsky, 1923
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Soirée plus qu’intime
La salade composée de lardons et de croutons était délicieuse. D’habitude, je ne prends jamais de salades, seulement mon amie me l’avait conseillée. Sonia venait régulièrement manger dans ce restaurant. D’ailleurs, le patron était venu nous saluer. Par la suite, je constatais qu’il faisait de même avec les autres clients. Nous étions en compagnie de deux de ses amis. Je connaissais déjà Maryse parce que nous avions déjà participé à quelques soirées ensemble. Par contre, je découvrais Laurent son petit-copain. Il ne semblait pas très bavard et dès qu’il parlait, il disait souvent des choses justes.
Pendant le repas, Sonia s’amusait à caresser ma cuisse discrètement, posant parfois la main sur mon paquet. Cela m’excitait légèrement. Mais au cours du diner, je fus interloqué en découvrant deux tables plus loin une femme carrément à genoux en train de faire une fellation à un homme qui continuait son repas. Je fis mine aux autres de tourner la tête. Ils eurent un énorme sourire. Dès lors, Maryse demanda à Sonia si je connaissais l’établissement. Elle fit en même temps un clin d’œil.
« Ici, c’est toléré » murmura ma copine dans le creux de l’oreille. A ce moment, je sentis le pied de Maryse frotter ma jambe, montant lentement pendant que Sonia chercha à masser le bas de mon ventre. Je me sentis con, encore plus quand je susurrai ce que faisait la copine de mon amie. Elle éclata de rire avant d’ajouter : « Ce n’est que le début ». Je cherchai du soutien dans le regard de Laurent, mais ce dernier semblait contrarié par autre chose. Je ne savais pas mais il profitait des mêmes bienfaits de la part des filles.
On sortait ensemble depuis un peu plus de deux mois et je commençais à me poser des questions sur la personnalité de Sonia. C’était une petite brune au tempérament de feu. Emprunte de liberté, elle se voulait moderne et surtout indépendante. Dès lors, je m’amusai à répondre en effleurant le haut de sa cuisse. Elle sourit montrant un soulagement. Elle avait peur que je n’acceptasse pas sa part secrète et coquine.
Au début, je n’avais pas tiqué, seulement lorsque nous nous levâmes, je compris qu’on ne se dirigeait pas vers la sortie mais bien vers le fond du restaurant. Par-là, nous avions accès à une boite de nuit select puisque seuls ceux qui avaient mangé pouvaient entrer. Je reconnus la femme à bouche gourmande qui dansait, un homme la serrait de près tandis qu’un second découvrait ses seins pour mieux les caresser. Le trio riait aux éclats. Sur les banquettes, quelques couples discutaient ou commençaient carrément à baiser. Maryse s’arrêtait régulièrement pour saluer des connaissances masculines ou féminines.
Assis au bar, j’observai avec un œil intrigué les publics présents. Il y avait de tout, de n’importe quel âge. Je n’entendais pas Laurent commander les boissons. Pendant ce temps, nos compagnes avaient rejoint la piste et commençaient à danser. C’était très suggestif, très lascif. Elles s’entremêlaient frottant leur corps l’une contre l’autre. Laurent me proposa un verre que je pris. Je faillis m’étrangler en buvant une gorgée de Whisky coca lorsque je vis nos amies s’embrasser. Le baiser était long et sulfureux. Je ne remarquai pas leurs mains frotter leurs parties intimes. Et autours, cela ne choquait personne.
La lumière qui clignotait au rythme de la musique techno apporta une atmosphère encore plus intense. Je pouvais ainsi détailler chaque geste de leur part. Les mains de Sonia qui enlacèrent la jolie blonde. Maryse qui enfonça ses doigts sous la jupe de Sonia… Je ne loupais rien et me sentis terriblement gêné de voir ma copine en train de flirter avec sa meilleure amie. Laurent regardait sans prononcer un mot. Il sirotait son whisky, il semblait même totalement désintéressé. Je me demandais s’ils étaient ensemble. Les filles se roulaient ouvertement des pelles lorsqu’un homme m’accosta.
Le patron des lieux m’interrogea sur mon malaise visible. Je répondis qu’il n’en était rien. Dès lors, il m’invita à m’amuser et oublier Sonia prétextant que je la reverrai plus tard. Son bras autour de mon épaule genre ‘potes depuis toujours’ me força légèrement à l’accompagner. Partout, des couples s’enlaçaient, baisaient ou juste mataient ceux qui prenaient plaisir.
Nous nous arrêtâmes devant une magnifique femme d’une quarantaine d’années. La belle brune, assise sur un sofa acceptait avec un certain désir les caresses de deux hommes au physique proche. L’un était en tenue plutôt cool tandis que son acolyte retira sa cravate afin d’être plus à l’aise. Doucement, ils la déshabillaient ne lui laissant que les bas son porte-jarretelle et son soutif qui ne faisait qu’élever sa poitrine affichant des tétons raides de désir.
Les deux amants continuaient de la couvrir de baisers et de coups de langues sur certaines zones charnelles. Malgré le bruit fort de la musique, j’entendis le propriétaire des lieux me présenter comme le nouveau boy-friend de Sonia. Elle eut un sourire et m’invita à m’assoir à côté d’elle. Nous discutâmes tandis que les deux hommes continuaient de la caresser. Elle me rassura, confirma que mon amie adorait prendre plaisir en cet endroit. D’ailleurs, elle n’était plus sur la piste mais sur une banquette opposée. Ses lèvres parcouraient le corps à moitié nu de Maryse. Juste à côté, Laurent palpait un sein de sa copine tout en astiquant son membre afin de le faire grossir.
J’écoutais sans pouvoir détacher mes yeux sur Sonia. Elle s’agenouilla, sa chevelure brune s’enfonça entre les cuisses de Maryse qui commençait à râler avant de prendre en bouche le sexe dur de Laurent. Pendant ce temps, comprenant que j’étais ailleurs, la belle brune commença à déboutonner mon pantalon. Je me surpris à bander devant autant de luxure autour de moi.
Les corps se mêlaient tellement, je ne pensai plus que les couples en pleine fornication fussent venus ensemble. Il régnait un tel parfum de stupre qu’on ne pouvait qu’y participer. Sodome et Gomorrhe devenus réalité dans cette boite de nuit, alors autant en profiter avant la fin du monde. Tenu par la bite, je fus obligé de me lever. A ce moment, la bourgeoise se pencha pour mieux humecter mon sexe tendu. Elle dit deux mots à ses compères, l’un s’approcha de moi tout en déboutonnant son pantalon, son membre surgit droit comme un porte-drapeau. L’autre enfilait un préservatif et après avoir sucé la fente de madame, il la pénétra la faisant gémir doucement. Pendant ce temps, elle suçait mon vit en alternance avec celui de son autre compagnon. Parfois, je caressais sa poitrine ballante, pressant un sein, pinçant le téton. Son ami s’empressait de lui tenir la tête afin de l’obliger à jouer la gloutonne. Cependant, je n’étais pas dupe, elle menait le navire.
Soudain, je me sentis pris d’une jouissance intérieure. Il y avait une excitation associée à de la rage. Toujours à bouffer la chatte de sa copine, Sonia venait d’accepter Laurent pour une levrette qui l’envoyait au septième ciel. Je détaillai le gars dont les jambes étaient piteusement écartées. Ils ressemblaient à des pilonnes tordus et au milieu, ses couilles se baladaient cognant à chaque coup contre le sexe de ma copine. La brune remarqua mon regard changeant, elle devina que j’aimais ça, alors elle enveloppa mon sexe avec une capote et me proposa de s’assoir.
A peine le cul posé, elle s’empala brutalement sur mon sexe. Elle fit quelques va-et-vient puis s’arrêta brusquement. Le plus bourgeois des deux hommes se positionna derrière elle et sans ménagement, il transperça l’anus de la belle qui se mordit les lèvres. Il rythmait la cadence. Parfois, j’eus l’impression de sentir son gland cogner contre le mien. Illusion ou réalité, je ne voyais plus Sonia caché par le couple qui me chevauchait. La jalousie partie, j’observai avec une certaine arrière-pensée le troisième homme qui affichait son sexe sous notre nez. Elle le suçait, l’avalait, un filet de bave s’échappa de sa bouche pour atterrir sur mon épaule. Alors, je ne sais pas pourquoi, la tentation, l’excitation, je me penchai et sans retenu demandait quel effet cela faisait de sucer. Le duo sourit avant qu’elle ne m’offre le braquemart de son amant.
Timidement, j’effleurai du bout des lèvres, ce gland écarlate avant d’arrondir la bouche et de le faire disparaitre lentement. Ma langue par instinct caressa le frein puis s’enroula autour de la tige veineuse. Je m’arrêtai de suite lorsque j’eus une soudaine envie de mordre. La belle demanda comment c’était, je fis une moue. Elle reprit la fellation. Juste derrière son bourgeois, le visage de Sonia me dévisageait avec ses gros yeux. Elle avait tout vu et se délectait de mon apprentissage. Dès lors, elle regarda notre quatuor tout en se masturbant. Elle voulait jouir en même temps que nous.
C’était une habitude que d’essuyer sa main pleine de mouille sur ma bouche. Elle aimait me voir lécher ses doigts trempés. Nous restâmes un moment seuls oubliant les autres qui continuaient de baiser. La brune et ses amants étaient partis se restaurer au bar. Sonia me demanda ce que je pensais de ce genre soirées. Je n’avais pas le choix et dès le début je la considérais comme une amante ; elle était libre de ses choix et non ma propriété. Je répondis que la fête était sympa, un peu angoissante par moments. Alors, elle m’embrassa et nous fîmes l’amour.
Un couple avança dans notre direction, il voulait nous rejoindre, elle le retint en disant : « Non, laissons-les ! Regarde leurs caresses, ils se comportent comme des amoureux !».
Alex@r60 – novembre 2020
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Cheers | Addison & Dylan
Qui?: Addison Berlinsky et Dylan Richardson.
Où?: Dans un bar, à côté de l’université de Seattle.
Quand?: 21h00.
Notes: Addison a donné rendez-vous à Dylan dans un bar pour une soirée universitaire.
Je suis sûre que j'ai mis trop de maquillage. Je dois avoir l'air ridicule. C'était les mots qui trottaient dans la tête de Dylan, qui passa un doigt sur ses lèvres pour effacer légèrement son rouge à lèvre rouge profond, alors qu'elle traversait la rue pour rejoindre Dylan sur le trottoir d'en face. C'était la première fois qu'elle se mettait autant de pression sur ce qu'elle portait ou comment elle se maquillait pour aller retrouver une fille, une copine. Elle ne comprenait pas vraiment pourquoi elle faisait tant d'effort. Enfin si, un peu pour lui plaire évidemment, parce qu'elle voulait qu'Addison l'apprécie. Pourquoi elle voulait autant que quelqu'un l'apprécie? Ca ne lui ressemblait pas? Croisant regard de la blonde qui l'attendait, elle sortit de sa rêverie, et un sourire timide mais large apparu sur son visage. Arrivant aux côtés d'Addison, elle ne put s'empêcher d'examiner ses vêtements. "Je suis peut-être pas assez habillée." Dit Dylan dans sa tête alors qu'elle reposait ses yeux à nouveau sur sa simple petite robe noire. Ah non, elle l'avait dit à voix haute. Un peu gênée elle reprit ses manières et embrassa la joue de Addison. "Bon, j'espère que je ne vais pas regretter de t'avoir laissé m'entraîner ici." Rajouta Dylan en blaguant légèrement. Malgré que la pression soit un peu redescendue en arrivant sur les lieux, Dylan ressentait toujours une forte appréhension à l'idée de se retrouver dans un bar avec un tas d'inconnu. Si ça avait été Michael ou Noah qui lui avait demandé, elle ne serait jamais venue. Mais pour Addison, pour essayer de comprendre son monde et puis simplement pour passer un moment avec elle, et elle n'avait pas osé refuser. Elle commençait à regretter, quand, pénétrant dans le bar avec la belle blonde, elle ne put que constater sa population très nombreuse, encore plus qu'elle ne l'avait imaginé. Regardant Addison un peu inquiète, elle dit: "Wow. Ca fait un paquet de gens."
Addison était arrivée en avance, elle attendait l'arrivée de Dylan en étant accoudée à la barrière délimitant la terrasse du bar. Elle regardait chaque passant espérant que le prochain serait celui qu'elle attendait. Plus les minutes défilaient, plus elle ressentait une boule prendre place dans son estomac. Addison ressentait ce stress pour la première fois et pour essayer de se calmer elle alluma une cigarette. Elle reconnu la démarche de Dylan et avant que celle-ci la remarque elle avait déjà jeté sa cigarette. Pourquoi j'ai fais ça? Elle va savoir que je fume rien qu'avec l'odeur.. Et si ça ne lui plaisait pas? Je n'aurai pas dû fumer.. se disait-elle avant que la voix de Dylan ne la sorte de sa pensée. Un large sourire se dessina sur le visage d'Addison afin de réconforter la jeune maladroite. "Non tu es parfaite" ajouta Addison. Dylan s'approcha et déposa un baiser sur la joue de la belle blonde, provoquant une réaction dans le ventre d'Addy. Elle ne savait pas ce qu'était cette sensation, mais elle l’appréciait énormément. Elle semble gênée, peut-être même plus que ce que je ne le suis, se dit Addy avant de reprendre avec un sourire: “T’inquiète pas, tu ne le regretteras pas". Elle prit Dylan par la main avant de rentrer dans le bar. Il y avait du monde mais pas autant qu'elle le pensait. Addison regarda Dylan alors qu'elle prenait la parole. Elle semblait mal à l'aise alors la belle blonde serra légèrement la main de celle ci avant de dire "On peut aller plus loin dans le bar, s’asseoir tu ressentiras peut-être moins l'oppression ?". Elle guida alors Dylan à travers la foule, avant de s'asseoir sur une banquette à l'écart. Elle leva la main et la serveuse s'empressa de venir " Tu veux boire quoi ?" demanda Addison à Dylan.
Le compliment d'Addison avait eu don de redonner à Dylan un brin de confiance, et de lui faire un plaisir plus grand que la plupart des compliments qu'elle avait pu recevoir. Un compliment dit au bon moment par la bonne personne avait toujours un effet différent. Et en l’occurrence c'est à Addison qu'elle voulait plaire ce soir. Sentant la main de la belle blonde se poser sur la sienne, elle eut une réaction inexpliquée de satisfaction, c'était la deuxième fois que ça arrivait, le soir où elles s'étaient rencontrées. Suivant Addison vers la banquette en lui répondant simplement avec un sourire de reconnaissance, elle prit place face à elle. Face à la dernière question de la jeune femme, Dylan se sentit légèrement démunie. Elle aurait été tentée de dire “une bière" ou "une limonade" (Dylan aime les bulles). Puis finalement: "Je prendrais la même chose que toi."
Addison regarda la serveuse et dit: "deux coupes de champagnes". La serveuse repartit et Addy ne regardait maintenant plus que Dylan. Elle n'arrivait pas à décrocher son regard d'elle jusqu'à l'arrivée d'un groupe alcoolisé dans le bar. Ces jeunes faisaient du bruit et Dylan semblait se faire de plus en plus petite sur sa banquette. "Est-ce que ça va ?" s’inquiéta Addison d'une voix douce, avant de sourire délicatement à son interlocutrice. Sentant que Dylan n’appréciait guère l'arrivé de ces jeunes hommes et voyant que certains s'amusaient à les regarder avec insistance, Addison serra les dents, elle savait qu’elle ne devait pas intervenir et tenta de se calmer en vain. Elle prit une profonde inspiration puis déclara: "Ils n'ont pas le droit de te regarder comme ça." Avant que Dylan ne puisse répondre la serveuse arriva et déposa les coupes. Mais la jeune blonde avait besoin de quelque chose de plus fort et lui dit "Deux scotch secs.". La serveuse reparti préparer la nouvelle commande. Sentant le regard de Dylan, Addison fit l'une des choses dans laquelle elle excellait, changer de sujet. Elle saisi donc la coupe de champagne, la leva et dit "À notre rencontre!".
Au mot "champagne" les yeux de la brune s’écarquillèrent un peu. Comment je vais faire pour payer ça... Elle se dit à elle-même. La serveuse repartie, l'attention de Dylan se reporta immédiatement sur le groupe de garçons éméchés qui arrivaient en fanfare. Ses yeux les suivirent avec une certaine appréhension, jusqu'à ce qu'Addison la sorte de sa rêverie. "Oui oui, ne t'inquiètes pas." elle dit tout en ne lâchant pas son regard des garçons qui eux aussi allaient la fixer encore plus. Elle se retourna vers Addy finalement: "c'est pas grave, c'est des garçons, on sait tous que quand ils sont entre eux et ivres, ils perdent une grosse partie de leurs neurones pour les remplacer par de la virilité mal placée." Elle finit avec un sourire, bien que malgré tout la situation lui restait désagréable. A la nouvelle commande, un second haussement de sourcils: "Eh bien, tu y vas fort. Tu sais que je serai ivre dans 5 minutes?" Elle disait ça aussi pour détendre Addison, Dylan avait bien remarqué que ces garçons commençait à lui taper sur le système. Elle se saisit de son verre pour le tinter contre celui de la belle blonde. "A notre rencontre." Elle reprit avec un sourire très large, qui laissait entrevoir ses dents. "Notre rencontre ou le moment depuis lequel ma vie a changé. Puisque maintenant je me retrouve dans un bar avec la fille la plus populaire du camps!"
Addison suivit le regard de Dylan qui se rapportait sur les garçons éméchés. Malgré le sourire de la jeune maladroite, Addison sentait qu'elle n'était pas à l'aise. La réaction de Dylan face à la seconde commande eut le mérite de faire sourire la jeune blonde. "5 minutes ? j'aurais parié sur 4" reprit Addison d'un ton moqueur. Addison essayait tant bien que mal de cacher son agacement, mais lorsque la jeune brune lui sourit elle oublia tout l'instant d'une seconde et se plongea dans son regard. "Est-ce de la fierté que je sens émaner de toi?" dit Addison avec un large sourire. Elle aimait taquiner Dylan, après tout qui aime bien châtie bien.
"Tu exagères." Dylan rit. Finalement le groupe de garçon disparut, pas réellement mais du moins de son esprit quand elle finit par se sentir à l'aise. Addison remplissait tout l'espace, finalement il n'y avait plus qu'elles, et leurs verres de champagne. Qui d'ailleurs commençait déjà à rendre les yeux de Dylan comme vitreux. Elle engloutit la dernière gorgée de son verre de champagne. "Un petit peu." Elle répondit à Dylan avec un petit rire. "Disons que je n'aurais jamais imaginé ça. Mais je suis contente de l'avoir fait. D'être là, juste avec toi." elle confessa le plus naturellement du monde. Le peu d'alcool qu'elle avait bu, bien qu'elle ne soit pas dans un état d'alcoolémie avancé, réussissait à faire s'évaporer le filtre de paroles de Dylan. Peut-être que la suite allait faire s'évaporer encore plus de choses... La serveuse revint, déposant sur la table les deux verres de scotch. Dylan se saisit du sien à peine fut-il arrivé.
Addison voyait les yeux de Dylan changer comme si elle était.. éméchée ? La révélation de Dylan eut pour effet de confirmer les soupçons d'Addy, l'alcool montait à la tête de la jeune maladroite. "Et je suis contente que tu l'aies fait aussi!" dit Addy tout en pensant: l'alcool enlève le filtre de parole je vais savoir qui elle est vraiment. "Ne boit pas trop vite, ça risque de mal finir" fit remarquer Addy à la brune. Elle prit son verre à son tour et elles trinquèrent et burent une gorgée.
Et à nouveau, Dylan sourit pour lui répondre, mais d'un sourire un peu trop large. Ah l'alcool... "Est-ce-qu'on va devenir amies, tu crois?" Trinquant une nouvelle fois avec la blonde en face d'elle, elle n'écouta pas vraiment la remarque d'Addison, et but à grosses gorgées le liquide sucré qui lui brûlait un peu la gorge. C'est que c'était plutôt bon. "Si si, je t'assure. Ca va être drôle! Et puis au moins je te teste. Si tu m'apprécies toujours après m'avoir vu dans l'état qui va suivre, je pourrais dire que notre relation tiendra." Elle gloussa légèrement en disant ça. Ca y était, dans les minutes qui allaient suivre, ça en serait fait de Dylan. Pour dire des choses pareilles et pour vouloir boire encore, elle ne pouvait être qu'ivre.
L'alcool était décidément monté à la tête de Dylan. Addy ne pouvait s’empêcher de lui sourire et répondit "Je l’espère en tout cas". Addison regarda Dylan finir son verre en quelques gorgées et se dit qu'il valait mieux que l'une des deux soit plus sobre alors elle laissa son verre de côté. Addison ne répondit que par un sourire à la phrase de Dylan un léger hochement de tête pour acquiescer. Elle savait que ce qui allait se passer aller déterminer la suite de leur relation. "Tu veux que je commande quelque chose à manger avec un peu d'eau?" demanda Addy dans l'espoir que cela calme la montée d'alcool dans le sang de Dylan.
"Je suis trop contente, vraiment." Dit Dylan, le plus solennellement du monde, éméchée. "Dès que je t'ai vu tu m'as plu." Elle en disait plus qu'il ne fallait le dire, mais bon, elle aurait sûrement oublié d'ici demain, alors autant tout balancer. Le "plaire", il pouvait être interprété dans les deux sens, elle s'en rendait bien compte, mais en même temps les deux étaient vrais, bien qu'elle ne se l'avouerait pas là de suite. Dylan fronça les sourcils, un peu déçue qu'Addison veuille la voir dessaouler. Elle s'amusait bien, pourtant. "Non non c'est bon, je suis très bien." Finissant par remarquer qu'Addy ne touchait plus son verre, elle ajouta: "Mais si tu bois plus par contre je veux bien ton scotch."
“Et je le suis tout autant!" Addison semblait réellement touchée par ce que lui avouait Dylan. Je lui plais? Vraiment? pensa Addison qui était à la fois gênée et à la fois heureuse et souriait à pleine dent. Elle savait pertinemment que d'ici demain Dylan aurait oublié cette soirée et se sentait donc libre de dire la vérité. "Tu me plais aussi ma puce" ajouta la belle blonde avec un tendre sourire. Addison était déroutée, pourquoi lui avoir avoué cela... et si demain Dylan avait un souvenir de cet aveux... Afin d'être certaine que la jeune brune oublie la soirée elle accéda à sa demande et lui tendit son verre de scotch. "Désolée pour la marque de rouge à lèvre tu n'as qu'à boire de l'autre côté si ça te dérange.." ajouta Addy. Addison scrutait la réaction de Dylan, en quête d'informations pour savoir à quel point elle lui plaisait.
Dylan eut l'impression que son cœur était en train de luire pendant un moment. La pensée que ce qu’elle ressentait était réciproque la rendait exaltée, et si elle avait pu elle aurait directement franchi l'autre bout de la table pour saisir Addison et l'embrasser en s'abandonnant. Mais les choses n'étaient pas si simples, et l'alcool, qui avait fait surgir ces mots et rendu les choses faciles, les rendaient aussi plus compliqué. Parce qu'il rendait aussi Dylan perdue. Elle n'était pas vraiment sûre que ce que voulait dire la belle blonde, est-ce-qu'elle lui plaisait vraiment vraiment? Amoureusement? “Ma puce”, c'était quand même vachement amical comme surnom, non? Bourrée comme l'était, les signes étaient flous. Plutôt oublier ce qui venait de se passer, non? Elle prit alors le verre d'Addison pour le porter à sa bouche, ne prêtant pas vraiment d'attention à la marque de rouge à lèvres sur le verre, tout bonnement parce que ça lui était égal, ce n'était qu'une marque de lèvres. Quoi que Dylan trouvait ça quand même un peu attrayant de mettre la sienne par dessus. Elle avala l'intégralité du contenu du verre d'une traite. "Je crois que je vais vomir."
Dylan semblait perturbée par l'annonce d'Addison et celle-ci ne savait plus quoi dire... Elle espérait que l'alcool dissipe les souvenirs de cette révélation, pour qu'elle n'ait pas à en assumer les conséquences. Et ce surnom ridicule: Addison qu'est ce qui te prend? pensa la jeune blonde. La marque de rouge à lèvre n'avait pas empêché Dylan de finir le verre aussi vite qu'Addison lui avait donné. L'idée même que ce verre puisse la rendre malade faisait culpabiliser la belle blonde. "Tu veux un verre d'eau? Ou aller dehors t’aérer peut-être?" s’inquiéta Addison. C'était la première fois qu'une personne ivre l'inquiétait à ce point. Se levant et prenant place à côté d’elle, elle saisit le visage de la jeune brune et dit d'une voix douce: "Dylan? Tu te sens bien?"
Les intestins et l'estomac de Dylan s'étaient visiblement rencontrés pour faire un tango. Elle arrêta de bouger un moment pour que la sensation se dissipe. Elle voyait Addison s'inquiétait et même si elle la trouvait adorable, elle ne se sentait pas trop de parler là de suite pour lui répondre. Quand Addison se retrouva à côté d'elle et qu'elle saisit son visage, un instant elle redevenait un peu moins alcoolisée, et la crampe au ventre qui l'avait frappé tout à l'heure avait disparu. Si près de son visage, Dylan oublia complètement ce qui se passait autour et tout ce qui s'était passé plus tôt. Tout ce qu'elle voyait c'était Addison, son visage... ses lèvres. Et finalement son coeur, son instinct, et son taux élevé d'alcoolémie la poussaient à détruire toutes les barrières et à clore l'espace entre elles et le sceller par un baiser. Quand les lèvres de Dylan se mêlèrent à celles d'Addison, elle pensa directement que ça avait lieu d'être, elle se sentait comme si c'était la bonne chose à faire, comme si c'était quelque chose qui était supposé arriver. Sa bouche dansa avec celle de la belle blonde, et son ventre était parcouru d'une sensation nouvelle, il se retournait à nouveau mais ce n'était pas douloureux cette fois. Quand le baiser prit fin, la brune garda son front collé contre celui de la blonde. Et soudainement... la crampe reprit encore plus forte, et la nausée devint encore plus violente. "Addison, il faut qu'on rentre. Je me sens pas bien du tout." Dit-elle tout en cassant complètement le moment particulièrement romantique qu'elle venaient de partager.
La pression des lèvres de Dylan sur celle d'Addison la rendait fragile. La jeune blonde ne s'était pas préparée à cette éventualité et elle était désemparée. Elle ressentait quelque chose de nouveau à la fois plaisant et terriblement effrayant. Pour elle le temps s'était arrêté, et ce baiser si naturel dura une éternité. Addison retira doucement ses lèvres de celles de la jeune maladroite et elle ne pouvait s’empêcher de sourire à pleine dent. Leurs fronts étaient encore collés quand la belle blonde sentit Dylan se tordre de douleur contre elle. L'angoisse prit place dans l'estomac de la jeune blonde, qui acquiesça à la demande de la jeune brune. Elle sortit un billet afin de régler les commandes et prit fermement par la main Dylan, avant de la guider jusqu'à l’extérieur. Il faisait frais, et Addison serra plus fort la brune contre elle pour qu'elle n'est pas froid durant les minutes qui les séparaient de son appartement. Addison ne vivait pas loin et elle pressait le pas en continuant de parler à Dylan. "On est arrivées." dit Addison avant d'ouvrir la porte de l'immeuble. Les deux jeunes femmes montèrent dans l'ascenseur. Addison ne tenait maintenant plus que la main de Dylan, s’éloignant d'elle pour la laisser respirer. Addison pressa le bouton de l’ascenseur et les portes se refermèrent.
Arrivées dans l'immeuble, l'état de Dylan ne s'améliorait pas vraiment. Elle tenait fermement la main d'Addison qui avait l'air toujours plus inquiètes. Une fois montées à l'étage et arrivées dans l'appartement de la belle blonde, Dylan savait qu'elle allait pouvoir enfin accéder à son besoin ultime pour aller mieux: s'allonger. Récupérant le verre d'eau qu'Addison était allé lui chercher, elle bu son contenu avant de le poser. Elle reprit la main de la blonde pour la rapprocher d'elle. "Est-ce-que je peux dormir avec toi cette nuit?" Elle demanda avec une certaine crainte, et s'empressa de rajouter pour que les choses ne soient pas mal interprétées: "Juste dormir. Je veux juste être allongée contre toi."
"Ne t'inquiètes pas" dis la belle blonde d'une voix apaisante. Elle emmena ensuite Dylan dans sa chambre à coucher. Elle lui enleva ses chaussures, son jean et son t-shirt, avant de lui enfiler un t-shirt over-size qui sentait son parfum et sa lessive. Elle coucha Dylan et s'assit sur le rebord du lit en caressant les cheveux de la belle brune. Addison était heureuse et dévoilait son être, enlevant les barrières qu'elle s'était fixées. Elle se déshabilla et se coucha en sous vêtement à côté de Dylan. Celle-ci tremblait et Addison la serra contre elle pour la réchauffer.
Les habits sentaient bons, les draps étaient doux, et finalement, être allongée sur le côté la faisait se sentir mieux. Les quelques tremblements qu'elle avait commençait à s’apaiser doucement grâce à la chaleur qu'Addison dégageait contre son corps. Mais alors que les minutes passaient et qu'elle allait mieux, le sommeil ne venait pas. Addison, elle, dormait depuis un moment, elle l'entendait au son de sa respiration. Elle se tourna face à elle, et la scruta dans le noir. Hésitant légèrement avant de le faire, Dylan posa sa main sur la joue du magnifique visage endormi en face d'elle. Les yeux d'Addison se réouvrirent doucement sous les caresses de Dylan. Et cette dernière qui avait sa main posée sur le visage d'Addison, ramena celui-ci contre elle. Caressant toujours sa joue, Dylan lia à nouveau ses lèvres à celles d'Addison, dans un baiser qui se faisait plus pressant, plus envieux, un baiser qui disait "tu m'as". Elle pressa un peu plus le corps de la blonde contre elle. Et ses mains vinrent parcourir son dos sous son t-shirt dans un geste doux, et Dylan cala sa tête dans le cou d'Addison. "Je veux pas que ce moment s'arrête." Elle chuchota à son oreille, avant de fermer les yeux pour finalement réussir à trouver le sommeil.
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Chapitre 1 Assise sur le canapé du salon, Sarah Laderway regardait à la télévision un reporter qui commentait l'actualité avec un débit rapide. Bâillant à se décrocher la mâchoire, elle éteignit la télé. Elle s'apprêtait pour sortir, s'étirant, bâillant de plus belle. C'était l'heure d'aller amener sa fille de Helman Elementary School, non loin de là. Pieds nus, elle monta les marches menant à sa chambre où elle ôta son short et son tee-shirt et mit un chemisier avec son jean et ses espadrilles. Puis, elle descendit, prit la clé et sortit. Elle partit en vélo. Le trajet lui était plaisant où se mêlaient le plaisir et le gain, qu'il soit sanitaire ou l'argent de poche. C'est peut-être même mieux qu'un véhicule automobile. Pour elle, rien de tel que le cyclisme pour mener une vie saine et économe. Ainsi, elle profitait de ce va-et-vient quotidien ( excepté les jours fériés, les vacances de printemps et d'été ) pour mêler le plaisant à l'utile. C'était également pour elle l'occasion de se délecter le long de l'itinéraire d'une miette des beautés de cette ville d'Ashland du comté de Jackson, située dans le sud de l'État de l'Oregon des États-Unis, où l'on lui avait donné le jour, avec ses habitants " les Ashlanders " qu'on prenait pour " slingers ", terme désignant ceux qui critiquent le gouvernement en usant contre lui de satire. Lorsqu'elle était enfant, elle avait eu pas mal de puérilités, bien entendu en tout propres à l'enfant. Et si, par surcroît, son enfance avait connu des bagatelles auxquelles elle avait perdu son temps, peut-être dues à une certaine maladresse de la part de ses parents eux-mêmes en matière d'éducation, du moins le mettait-elle à profit pour épargner de telles choses à sa fille. Que veux-tu, c'est la vie ! C'est de ces fautes d'autrui qu'on tire telle ou telle leçon. Sarah avait été à la même école que sa fille, dont elle gardait des souvenirs et même des photos, les unes la montraient avec certains de ses copains et/ou de ses copines de classe, les autres avec tous, y compris sa maîtresse ou son maître d'école. Elle avait déjà fait voir les photos à sa fille, mais vu la curiosité qui animait celle-ci, elle les lui remontrait chaque fois qu'on le lui demandait. En effet, la fille voulait savoir encore plus de détails sur ces personnes de telle ou telle photo, surtout ces gosses de son âge. À la différence de ses parents, Sarah savait tenir le rôle de la mère qui s'efforçait de dresser son enfant tout en l'amenant, par quelque procédé, à finir par se persuader qu'elle ferait bien de pousser cette curiosité bien entendu de sa part jusqu'au désir d'apprendre plutôt que de vouloir uniquement s'arrêter aux broutilles. La voilà arrivée, en avance de deux et quelques minutes. Tandis qu'elle attendait la sortie de sa fille de l'école, son visage moite rougissait très légèrement au soleil de ce début du mois d'octobre en prenant une teinte à peine rougeâtre, lui donnant ainsi l'aspect de la palette de Renoir. Elle jeta son regard sur la façade de l'établissement qui lui semblait à peine rénové depuis sa toute première année étant kindergartener il y avait une trentaine d'années. L'école avait pourtant une si bonne réputation, grâce aux efforts remarquables de son corps éducatif qui veillait à être à la hauteur de la responsabilité. Il était treize heures et demie quand la porte s'ouvrit, et que, tel un troupeau effaré quand on le rend libre tout à coup, les plus âgés des élèves se mirent à courir çà et là tout en embêtant les uns les autres à titre badin, certains déjà en bicyclettes pour s'enfuir. Eux autres, bien entendu, chacun en compagnie de sa mère ou de son père, surtout les kindergarteners. Depuis l'entrée, une fillette brune causait avec une blonde, apparemment sa copine de classe favorite. Une fois à la sortie, la brune lui fit au revoir de la main et se dirigea vers Sarah en courant, l'air gai. Celle-ci la serra des deux bras en l'embrassant affectueusement. Puis, après l'avoir aidée à s'asseoir à l'arrière, elle repartit. C'était sa fille. Elle s'appelait Christine, sa petite princesse dorée ainsi qu'elle l'appelait. Fille unique âgée de dix ans, Christine n'était pas d'une éclatante beauté à en faire parade, mais les cheveux longs et lisses et le teint brun clair de son visage ovale aux yeux noisette l'embellissaient bien. Sarah, elle, non plus. L'éclat vif de la blancheur du teint de son visage rond seul lui procurait un peu plus une certaine grâce. Si l'on l'emmenait au salon de coiffure, elle deviendrait certainement autre chose. À vrai dire, elle ne se fardait guère : un ruban à retenir ses cheveux, et puis c'était tout. Elle incarnait donc l'image des femmes américaines type " so busy ". En effet, à part sa fille c'est d'une quinquagénaire qu'elle se préoccupait le plus. Il s'agissait de sa mère, dite Madame Laderway, hospitalisée en urgence à Asante Ashland Community Hospital, après avoir diagnostiqué sa maladie du syndrome de Guillain-Barré il y avait environ un mois. Elle était maintenant en réanimation, après avoir connu les premiers symptômes tels que des picotements, une sensation de vibrations au niveau des pieds et des mains,... et surtout une paralysie de sa jambe droite remontant jusqu'à atteindre sa tête. Elle avait tellement absorbé l'esprit de sa fille. Sur le chemin du retour, juste à une trentaine de mètres de la maison, il y avait une pente à monter, assez forte. Avec cette dernière et le poids de Christine, c'était bon en guise de consolation. Je me délasse l'esprit à mesure que je me donne beaucoup de peine pour monter. À peine était-elle arrivée que sa petite princesse dorée, assise à l'arrière, se mit à ricaner. Elle s'égayait à la voir peiner de la sorte ! Elle était encore enfant, donc, on ne pouvait pas l'en blâmer. Ah bon ! Maintenant qu'il ne lui restait que quelques pas, Sarah descendit du vélo et continua à pied. Mine réjouie, Christine frappait la roue des pieds, faisant ainsi la cavalière et sa monture. Le visage tellement moite et rougeâtre, la mère avait l'air maussade malgré elle, mais pourtant contente de voir sa fille toute gaie, rayonnante de joie et de vie. Chapitre 2 Voilà le domicile, rue Helman. À le voir de l'extérieur, ainsi que ceux du voisinage, au milieu des dizaines d'arbres plantés sur une vaste étendue de gazon, on se dirait dans les champs évoquant la vie champêtre. Mais les apparences étaient souvent trompeuses. L'intérieur n'avait rien à voir : il était meublé en moderne. C'était l'ère de la modernisation par excellence. Pour accéder à la maison où vivaient Sarah et Christine, on monta quatre ou cinq marches en guise de seuil et c'est de l'un des côtés de ce dernier qu'on mit le vélo avec son antivol. Une fois dedans, il y avait le salon. Bien que beaucoup moins spacieux, il était doux : tout près de la porte d'entrée flanquée de deux fenêtres aux rideaux de cretonne et à côté d'un lampadaire en acier laqué blanc et pied en chêne, se plaçait un canapé recouvert de velours de rayonne et garni de deux coussins à housse de velours côtelé en face d'une télé plaquée contre le mur; un lustre à cinq lampes, dont deux seules pourraient être allumées, juste au-dessus d'une table ronde à quatre chaises en bois laqué rouge qui touchaient presque des étagères de sapin soutenant quelques livres; une moelleuse moquette grise assortie aux lambris en marbre blanc ornés d'un portrait photographique, mis dans un cadre et rehaussé de couleurs d'aquarelle, juste au-dessus de la télé. La demeure était une propriété par voie de succession. En effet, le portrait montrait la mère du bisaïeul de Sarah. C'était la figure de l'un des membres éminents de l'organisation internationale des assemblées de Rebekah, aussi connue sous le nom de Rebekahs, dont Abel Ghoftry Helman, le premier pionnier d'Ashland. Un titre qui avait donné accès à de nombreux privilèges par la suite, entre autres, une habitation et de belles sommes pour la belle lignée de "la fille de Rebekah". Des honneurs d'un goût douteux, puisque l'arrière-petit-fils dilapidait les toutes dernières sommes, dont il avait usurpé quelques-unes appartenant à sa soeur aînée, si bien que sa petite famille n'en jouissait que peu, violant ainsi l'un des principes sublimes pour lesquels était fondée The Daughters of Rebekah : l'amour et la charité. Insensé, il se livrait encore à ses prodigalités. Il s'agissait de l'époux de Madame Laderway, Jack Laderway. On ne savait pas exactement où il gaspillait l'argent. Il rentrait à une heure trop avancée de la nuit en l'entendant chahuter quelque meuble, voilà tout. Et cela, presque toujours. Dire qu'il était un habitué de tel ou tel lieu où l'on consommait sans discernement ! Son épouse l'avait longtemps supporté avant de finir par attraper ce beau Guillain-Barré qui lui permettrait au moins de prendre congé un certain temps de ce vil mari. Et tel elle avait laissé ce dernier, tel on le retouva; elle le savait, bien entendu, selon sa fille : Jack semblait prétendre ne pas changer. La vie, qu'il menait, était toujours la même. Et pour changer, il rentrait encore vers trois heures du matin, allumait la télé et restait devant elle jusqu'à ce qu'il s'abandonne à un sommeil de plomb auquel ne l'arrachaient que les rayons du soleil de la fin de matinée. Puis il sortait et ne rentrait qu'à une heure indue. Sa petite-fille ne l'avait pas encore vu, sinon elle se fût trouvée face à face avec lui. Elle allait à l'école à la semaine qu'il continuait encore ses ronflements. Qui dit froid grand-père dit infâme aïeul. Chapitre 3 Sarah et Christine entrèrent dans la maison en refermant la porte. Celle-ci monta en courant à la chambre de sa mère, qu'elle partageait; celle-là se dirigea vers la salle de bains ( qui leur servait aussi de cabinet de toilette ) contiguë au salon. Une fois dans la chambre, la petite princesse dorée, se débarrassant de son cartable, se jeta sur son petit lit tarabiscoté en Graziela patterns et se mit à faire des gambades si bien que les ressorts grincèrent sous ses pieds. Dire que telle ou telle substance stimulante entrait dans les mets du déjeuner qu'on lui servit à l'école ! En effet, un poster Cirque et une affiche Alphabet portaient aussi la marque Graziela. Depuis les années 70, cette dernière n'avait pas cessé d'inspirer les enfants et les parents. Sur le poster, par exemple, la petite fille espiègle à cheval, entre autres, que Christine faisait quand elle était à vélo derrière sa mère. La chambre était en pagaïe. Des vêtements et des sous-vêtements étant jetés çà et là, avec les cahiers et les manuels. Il y avait même encore le short et le tee-shirt qui traînaient sur le lit de Sarah qui les avait ôtés en s'apprêtant pour sortir et aller amener sa fille de l'école. L'armoire était presque vide. Voilà la mère qui entra dans la pièce, une serviette sur la tête. Elle s'allongea sur son lit en jetant la serviette, oubliant sa fille. Cessant ses gambades, celle-ci quitta son lit et alla s'allonger à son tour à côté d'elle. Puis, les yeux rivés sur le lustre à lames : - Maman ? - Oui ? - Quand ma grand-mère sera-t-elle guérie ? - Je ne sais pas. Dieu fasse qu'elle le soit bientôt, chérie. - C'est le mercredi, tu sais, et ça fait plus de dix jours qu'on ne lui a pas rendu visite, toi et moi. Mon grand-père, lui, non plus depuis son hospitalisation. En entendant cela, Sarah tourna les yeux vers l'armoire à deux battants comme des bras ouverts et se demanda si elle se souvenait de la dernière fois que son père la recevait les bras ouverts. Jamais de la vie ! Cela lui donnait envie de rendre tripes et boyaux. Il y avait même un maillot rose pâle sous les crochets, telle une langue pendante dans une bouche ouverte à dents branlant et gâtées, dignes d'un père odieux. S'apercevant qu'il était temps de remettre la chambre en ordre après le désordre coutumier, la mère se dressa sur son séant et, tapotant la cuisse de sa fille : - Lève-toi ! On a bel et bien à tout remettre en place. Puis elle sortit du lit et Christine s'exécuta. Elles entreprirent alors d'amasser l'ensemble de leurs habits pour les voir un par un avant de les ranger dans l'armoire. - Cette culotte ? Tu l'as ôtée hier soir, n'est-ce pas ? s'enquit la mère. La fille hocha la tête. - Et maintenant, tu en portes une autre ? Cette fois, il y eut un secouement de tête. - Moi non plus. Pas même un soutien-gorge pour ce qu'il fait beau aujourd'hui. Christine poussa un petit rire spontané. Puis, toutes deux éclatèrent de rire. - On ne sait plus distinguer nos affaires propres de celles qui ne le sont pas, dit Sarah en flairant les tissus l'un après l'autre, toujours rieuse. Soudain, elle se mit à pleurer. - Maman, arrête ! non, mais ! ça te prend souvent ! protesta Christine. Te voir pleurer me contrarie. Sarah essuya ses larmes avec le pan de son chemisier puis, poussée par son instinct maternel, rassura sa fille : - Un moment de détresse, voilà tout. Et esquissant un sourire réconfortant : - Ce qu'il nous faut maintenant, vois-tu, c'est de tâcher de dégager le linge de cet amas de pièces en nous servant de notre odorat. Après avoir passé un bon moment à renifler leurs effets, la petite princesse dorée, tout en se grattant et en pressant ses narines comme si le nez était atteint par quelque inflammation, dit d'une voix entrecoupée : - Il se trouve que ma culotte est la seule pièce à mettre à la lessive. - Ah, bon ? Alors, il me semble qu'on n'a pas à laver ni à essorer ni même à faire sécher. Et il ne nous reste plus qu'à nous occuper à ranger tout ça. Toi, tu t'occupes de tes affaires. Ces manuels, ces cahiers, ces feuilles, tout doit être dans le carton. Moi, de nos effets. À peine le devoir accompli, Christine, se rappelant que leur série d'animation favorite avait déjà commencé, cria : - Maman ! Le ton était si aigu que la mère en eut un sursaut. - Quoi ? répondit-elle d'une voix qui témoignait combien elle était terrassée. - Le monde incroyable de Gumball ! Là-dessus, elles descendirent au salon en courant, laissant la chambre presque dans son état initial. Sarah alluma la télé et prit place à côté de sa fille, déjà sur le canapé. "Le monde incroyable de Gumball"; quel joli titre ! Voilà Gumball, Darwin et Sarah G.Lato, Élèves au collège d'Elmore aux pupitres; L'aventure ? - Bientôt. Hé ! Hé ! Aussi étonnant que cela paraisse, Sarah Laderway avait bien tout de Sarah Au citron, qui avait bien pas mal de faiblesses À en baisser les bras. Sarah G.Lato aimait Darwin et Gumball; Hélas ! cet amour pur n'était pas réciproque! "Cela va sans dire" dit-elle, plutôt humble, D'une voix assez rauque. Lato était morte à l'âge de vingt-six ans; Et Sarah Laderway ? Moralement, depuis l'âge de vingt-six ans; Oh ! nothing to say. Tous, Darwin rouge, Lato jaune et Gumball bleu, Mélangés, donnaient la carnation de celui Qui avait tant brisé le coeur de Sarah "Dieu Seul, dit-elle, m'appuie". Sarah et Christine regardaient la télé; Voilà arriver une Toyota Tundra, Joliment blanche comme une licorne ailée, Qu'avait un si ingrat. Christine tira les rideaux et, des yeux ronds, Vit son grand-père qu'elle connut bien de vue; "Voilà mon aïeul" dit-elle et Sarah dit d'un ton Sec "plus tôt que prévu" Jack entra chez lui en faisant le bon grand-père; Dire qu'il approchait bien de la soixantaine ! Mauvais âge pour Louis le Grand qui n'aimait guère Le poète : La Fontaine. Jack était un Blanc, tout petit, aux cheveux noirs En bataille, au visage en lame de couteau, Aux yeux perçants, aux tempes grises de savoir, Évoquant Jean Cocteau. Sa petite-fille l'avait cru aussi tendre; Quelle affection ! Sans embrassement ni baisers; Il lui tapota seulement la joue sans prendre La peine de baiser. Oui, on qualifiait Jack d'armoire, mais d'armoire À biens usurpés; Le regard perçant sur un portefeuille noir Mis sur le canapé : "Avez-vous jamais touché à mon portefeuille?" "Non" répondit Sarah; "Très bien" dit-il en s'emparant du portefeuille Et sortit comme un rat. Chapitre 4 La télé éteinte, Sarah et Christine quittèrent le salon. Celle-ci regagna la chambre, celle-là se dirigea vers la cuisine de laquelle elle ressortit avec deux assiettes contenant, chacune, une banane et une tranche de pain croustillante au fromage ainsi que des cacahuètes grillées. C'étaient tous des aliments riches en tryptophane. Ce dernier, un des spectacles les plus beaux, n'est autre qu'un groupe de parachutistes surdoués qui, serrant les mains les uns aux autres, change de forme en Amérique centrale, au large du Belize, juste au-dessus du Grand Trou Bleu, auquel on succombe enfin, sentant ses yeux se fermer, sous l'action remarquable de ces parachutistes. La mère entra dans la pièce, apportant les deux assiettes, elles aussi en Graziela patterns. La petite princesse dorée était assise sur le lit de Sarah, les jambes croisées. - Ça sent bon, dit-elle une fois son assiette posée sous ses yeux. La mère prit place en face de sa fille en croisant les jambes. - Oui, c'est bon, dit-elle ( une bouchée de pain, qu'elle avait mise dans la bouche avant de s'asseoir, craquait sous la dent ). - Regarde ! fit Christine en montrant une cacahuète prise entre le pouce et l'index. C'est comme Penny Fitzgerald, la cacahuète du monde incroyable de Gumball, n'est-ce pas ? - Tout à fait, adhéra Sarah. Elle est aussi pom-pom girl et Gumball n'a d'yeux que pour elle, se dit-elle. La bouche pleine de deux ou trois autres cacahuètes, Christine quitta le lit puis elle reprit sa place avec un stylo Bic bleu et un cahier. - Peux-tu m'aider à faire un devoir ? demanda-t-elle. Il s'agit d'un exercice de mathématiques. Elle ouvrit le cahier en le feuilletant nerveusement. - Je trouve de la difficulté, se plaignit-elle à sa mère, à assimiler le math. En classe, j'ai du mal à comprendre ce que ma maîtresse explique,...et puis sa façon d'enseigner ne me sourit guère. Sarah eut un sourire moqueur. - Fais-moi voir ton exercice, fit-elle. La petite princesse dorée lui tendit le cahier ouvert. - Ceci et cela, dit-elle en indiquant du doigt deux pages. Sarah jeta un coup d'oeil sur ces deux dernières puis, d'une main douce, elle amena sa fille à ses côtés. - Ne t'en fais pas, dit-elle en la carressant affectueusement dans le bras, la serrant contre elle. Moi aussi, j'étais comme toi. J'ai eu de la difficulté à comprendre les cours du math, mais j'ai réussi à la surmonter par la suite, en me donnant beaucoup de peine. Ces derniers mots éveillèrent chez la fille le sentiment clair et lucide du calvaire de sa mère lorsque celle-ci était élève à l'école primaire de Helman. Ma mère, à mes yeux, modèle de lutte et de patience. L'exercice était en fait sur la soustraction. On demandait à effectuer la soustraction posée des nombres entiers et décimaux. La mère prit le stylo et, esquissant un sourire: - Je te demande maintenant de prêter attention. Je vais juste t'expliquer ce qu'est la soustraction avec un petit exemple, mais ensuite c'est toi qui vas essayer de faire l'exercice tout en te forçant les méninges. - D'accord, fit Christine, un peu gênée. Après les quelques minutes qui suivirent l'explication, Sarah se montrait beaucoup plus indulgente que sévère pour sa fille. On faisait l'exercice au fur et à mesure qu'elles mangeaient. Après plus d'une bonne heure, Christine, fatiguée, bâilla de sommeil en disant : - Je crois devoir m'arrêter là. - Mais on n'a pas encore fini l'exercice. On a à peine terminé une demi page. - Oui, je sais. Ce n'est pas grave. Je vais dire à ma maîtresse que j'ai eu une migraine si intense que je n'ai pu faire tout l'exercice. - D'accord, fit la mère. Elle ramassa les deux assiettes, presque vides, comme si l'on les avait léchées. Sa fille l'accompagna dans la cuisine pour l'aider à faire la vaisselle. Une fois cette dernière finie, elles regagnèrent la chambre où elles s'apprêtaient pour dormir en ôtant leurs vêtements. Elles mirent une chemise de nuit de même couleur. Pourtant, avant de se coucher, la mère lisait à sa fille " Rapunzel's revenge " de Shannon Hale, depuis la deuxième semaine de la rentrée scolaire. Christine avait emprunté le livre chez la librairie de l'école. On lui lisait seulement une page par nuit. Sarah se souvint très bien de la nuit où elle avait commencé la lecture du premier chapitre de ce roman graphique à sa fille dont les regards se fixaient sur elle, en l'entendant dire la phrase suivante : ...or the woman she thought was her mother. Épargne-moi ces regards. Je suis ta mère biologique. Tu es la plus belle chose qui me soit jamais arrivée. Et pour faire donner à l'enfant une de ces leçons des plus instructives à domicile, il faudrait lui lire " Calamity Jack " du même auteur. Bien que physiquement différents l'un de l'autre, Jack du récit et Jack Laderway avaient tous deux un vice commun : swindle. Fallait-il un vrai Blunderboar pour que, finalement, Jack Laderway soit généreux, charitable et honnête ? Mais, vu le caractère indomptable de ce dernier, peut-être ne cherchait-on qu'à se faire des illusions. La lumière éteinte, Sarah et Christine dormaient. À la différence de la majorité des Américains, elles ne se douchaient qu'une fois par semaine puisque, scientifiquement prouvé, prendre une douche quotidienne nuit au corps. Après sept heures de sommeil, la porte de la maison s'ouvrit. Un meuble qu'on avait chahuté réveilla Sarah. Allons bon ! voilà que ça recommence ! C'était sans doute le lampadaire. Elle sortit du lit. Dans le noir, sans allumer la lumière afin de ne pas déranger le sommeil tranquille de sa petite princesse dorée, elle quitta la chambre et descendit les marches. Depuis le palier, elle remarqua que le lampadaire et la télé étaient allumés. C'était lui, son père. Curieuse, elle descendit les marches, feignant d'avoir besoin d'aller aux toilettes, pour voir de plus près ce que son père regardait sur la télé. Les Simpson! Les Simpson ; oh ! quelle famille américaine ! Voilà Homer, Marge, Maggie, Lisa et Bart; Tous formaient bien une famille américaine Typique et si bizarre. Homer, responsable de la sécurité À la centrale nucléaire de Springfield, poste En contradiction avec sa légèreté. Une idée si idiote. Sa femme, Marge, stéréotype de la mère Au foyer; épouse fleur bleue mais attachante "Bart, Lisa et Maggie, dit-il, qui me sont chers, Sont mes enfants qu'on chante" Bart était un fauteur de troubles de dix ans; Maggie, un bébé qui, suçant une tétine, Ne parlait pas et Lisa, surdouée, de huit ans, Évoquait Lamartine. Hé ! Hé ! Aussi étonnant que cela paraisse, Homer était un idiot à cause d'un crayon Dans le cerveau depuis l'enfance "Ça me blesse La foi" dit un croyant. Oui, Homer était aussi obèse que Jack Qui aimait boire aussi des bières, mais pas Devant la télé, par crainte d'une remarque Qu'il ne souhaitait pas. Hélas ! le lampadaire allumé dans le noir ! Voilà Jack Laderway qui venait de s'asseoir, Regardant la télé, carrure impressionnante. Dire qu'il était comme une armoire luisante ! Sous son poids, il s'affaissa sur le canapé; Devenu si ventru, grâce aux biens usurpés. Un coup juste serait un jour sur les battants, Le châtiant pour ce qu'on le détestait tant. Chapitre 5 Il était sept heures et quart du matin quand Sarah s'éveilla en entendant la sonnerie de son téléphone portable. Une sonnerie douce et caressante. Elle sortit de son lit et alla réveiller sa fille. Elle se pencha et lui murmura à l'oreille: - Ma petite princesse dorée, réveille-toi ! C'est l'heure d'aller à l'école. Christine ouvrit les yeux en s'étirant. Puis, faisant des grimaces en signe de mauvaise humeur : - Mais maman, il est trop tôt pour me réveiller. - Il est sept heures et un bon quart. Tu as l'école dans une heure, temps de te laver la figure et de te changer. Allez ! La mère la prit dans ses bras et sortit de la chambre. Puis, elle descendit les marches, la fille bâillant de sommeil. La mère entra dans la salle de bains. Puis, mettant la fille debout, elle entreprit de lui éclabousser le visage d'eau du lavabo, tout en lui inclinant la tête vers la cuvette. Au bout de quelques instants, la petite princesse dorée se sentait complètement éveillée. Elle sortit de la salle de bains, laissant sa mère dedans. Elle monta les marches en courant et entra dans la chambre où elle ôta la chemise de nuit et mit un jean, un tee-shirt et des espadrilles comme sa mère. Puis, remettant ses affaires dans son cartable, elle sortit de la chambre. Elle redescendit les marches en courant, le cartable sur son dos. Elle attendait la sortie de sa mère de la salle de bains. En effet, Sarah restait souvent dans le cabinet de toilette assez de minutes pour vider sa vessie, peut-être que cela indiquait qu'elle était atteinte du diabète ou bien qu’elle avait un problème au niveau de la vessie. Elle souffrait parfois d'un besoin d'aller à la selle, avec des douleurs accompagnant la diarrhée. S'agissait-il d'une de ces maladies inflammatoires du côlon ? Elle n'avait pas encore consulté un médecin. Elle sortit de la salle de bains. Elle avait l'air un peu embarrassée ce matin. Sa fille, debout, voulait qu'on la peigne. La mère, un peigne à la main, se mit à peigner ses cheveux lisses. - Maman ? - Oui ? - Tu as eu l’air fatiguée, le visage pâle en sortant de la salle de bains. - Ne t'inquiète pas, c'est juste un léger malaise. - J'entends des bruits semblables à des ronflements, demanda Christine. D'où viennent-ils ? - C’est ton grand-père qui ronfle. - Mais où est-il ? Je ne le vois pas. - Il dort sur le canapé, répondit la mère. Christine, incrédule, fit un pas en avant en se dressant sur la pointe des pieds, la mère la peignant toujours. - Oui, tu as raison, fit la fille avec un sourire moqueur. - Te voilà prête à partir, dit la mère en lui donnant un baiser affectueux sur la joue. La petite princesse dorée fit de même. Puis, elle sortit. Elle partit en vélo. Mais cette fois, seule, sans sa mère et sans prendre le petit déjeuner, car c'est à l'école qu'on lui servit les deux repas de la journée. Ainsi, on dispensait la mère de petit déjeuner et de déjeuner sauf le dîner. Maintenant que sa fille était sortie de la maison, Sarah était seule avec son père qui ronflait sur le canapé. Après une moue de dégoût pour ce vil ronfleur, elle remit le peigne en place dans la salle de bains et quitta le salon en montant vers sa chambre où elle s'allongea sur son lit. Elle se prit alors à ressasser les paroles qu'elle avait entendues en rêve : Sarah ? Que de difficultés tu surmontes ! Dieu Le sait. Tu as un coeur sensible qui, néanmoins, Te pousse à te résigner, beaucoup, bien moins. Ainsi, je vois les larmes te monter aux yeux. Ô tristesse ! Ô obsession ! Ô désagrément ! Je regrette bien de l'avoir fait avec zèle, Avec beaucoup de dévouement comme une telle, D'avoir mis et couché tous sur mon testament. Je pousse des cris de ma dernière demeure, Des cris plaintifs d'une femme de bonnes moeurs. Je caresse complaisamment un rêve amer : Celui de justice et de si bonne équité, Si tardives, je crois, ainsi que de bonté Divine pour toi, ta fille,... et surtout ta mère... La sonnerie du téléphone portable arracha Sarah à sa rêverie. On n'avait pas désactivé l'alarme. En effet, on entendait ce dernier du moment où elle revenait s'allonger sur son lit quelques bonnes minutes après son réveil puisqu'elle aimait qu'on la galvanise ! Elle sortit de la pièce et se dirigea vers le salon en redescendant les marches, toujours en chemise de nuit. À l'étagère de sapin, parmi d'autres romans, elle prit " The silence of the lambs " de Thomas Harris. Quel livre ! Quelle manière de commencer la journée ! D'ordinaire, les femmes américaines commencent la journée en lisant des magazines tels que Harper's Bazaar, InStyle, W magazine, etc. Sarah préfèrait s'asseoir sur le canapé du salon et lire. Mais en voilà Hannibal le Cannibale occupant le canapé ! Ce ronfleur qui, à la différence de celui du roman, mangeait la chair humaine en s'appropriant sans droit, par la fraude, les biens. Elle pouvait lire en s'asseyant sur l'une des quatre chaises mais, de peur de réveiller son père en allumant la lumière, elle n'avait pas le choix : elle devait alors regargner sa chambre sans fenêtres et lire sous la lumière du lustre à lames. Elle avait déjà lu le roman, mais elle aimait bien le lire et le relire car c'est le style de l'auteur qui l'attirait plutôt que l'histoire. Après trois bons quarts d'heure de lecture en s'arrêtant au passage suivant : " Gumb used the dishmop to tuck his penis and testicles back between his legs. He whipped the shower curtain aside and stood before the mirror, hitting a hipshot pose despite the grinding it caused in his private parts. “Do something for me, honey. Do something for me SOON.” He used the upper range of his naturally deep voice, and he believed he was getting better at it. The hormones he’d taken— Premarin for a while and then diethylstilbestrol, orally— couldn’t do anything for his voice, but they had thinned the hair a little across his slightly budding breasts. A lot of electrolysis had removed Gumb’s beard and shaped his hairline into a widow’s peak, but he did not look like a woman. He looked like a man inclined to fight with his nails as well as his fists and feet. Whether his behavior was an earnest, inept attempt to swish or a hateful mocking would be hard to say on short acquaintance, and short acquaintances were the only kind he had. “Whatcha gonna do for meeee?” ", elle referma le livre, le sourire aux lèvres, le posant sur son lit. Elle sortit de ce dernier, ôta sa chemise de nuit et mit les mêmes vêtements que la veille. Puis elle redescendit les marches, remit le livre en place et subtilisa quelques dizaines de dollars au portefeuille de son père, ainsi que les clefs de voiture. Puis elle sortit en refermant doucement la porte derrière elle. Chapitre 6 Il fait beau aujourd'hui, se dit-elle en s'exposant le visage à la caresse du soleil quelques instants, les yeux fermés. En rouvrant ces derniers, elle jeta un regard de hargne sur le Toyota Tundra. Elle ouvrit la portière et s'assit au volant. Elle se mit alors à parcourir du regard l'habitacle. Un des habitacles les plus spacieux. Elle referma la portière et mit la ceinture de sécurité. Elle fit glisser le siège un peu vers l'avant. Elle plaça le levier de vitesse au point mort. Puis, elle mit le moteur en marche en tournant la clé de contact. Le moteur commença à ronronner. Non, il ne ronronnait pas, mais plutôt ronflait. C'était un bruit sourd et régulier semblable au ronflement d'un dormeur, qui n'était point celui de cet ingrat, ce ronfleur sur le canapé. Le bruit du moteur devenait de plus en plus fort, par caprices, par le plaisir de Sarah, aiguillonnant à plaisir cette haine qu'elle nourrissait. Elle voulait maintenant aller en quatrième vitesse, au volant de ce maudit Toyota Tundra qui coûtait bien soixante bons milliers de dollars. Elle démarra le véhicule. Écumant de rage, elle fit rouler trop vite les roues vers l'arrière avec force, entraînant ainsi un crissement des pneus sur le sol. D'un bond, comme une licorne ailée se cabrant, le véhicule sortit de la piste comme une trombe, faisant un dérapage sur la route glissante. À présent, Sarah ne demandait qu'à prendre de la vitesse le long de la rue Helman jusqu'à ce qu'elle se trouve à un carrefour. Ce faisant, elle choisit enfin Lithia Way menant vers Boulevard Siskiyou. C'était également une occasion de laisser le véhicule en panne d'essence du moment que Jack partirait en voiture après son réveil en fin de matinée. Pour cela, la conduite de Sarah était désormais sans régulateur de vitesse, ce qui entraînait une consommation très importante d'essence, une consommation sans discernement, comme Jack, habitué de tel ou tel lieu où l'on consommait sans discernement. Au bout d'une bonne heure, Sarah décida de retourner, pas à la maison, mais à N Main street, là où elle aimait prendre le petit déjeuner, à Brothers', le restaurant qu'elle fréquentait. Une fois arrivée, Sarah s'efforçait tant bien que mal de se garer. Il y avait deux voitures devant elle. Elle se demanda comment faire pour se garer juste derrière. La tâche semblait un peu difficile puisqu'elle risquait de heurter l'arrière du véhicule, chose qu'elle ne voulait point arriver ce beau matin. Elle respira profondément et expira lentement pour essayer de prendre courage. Maintenant qu'elle se sentait prête, elle fit reculer le Toyota Tundra vers un petit arbrisseau puis, avec force, elle se mit à se rapprocher peu à peu de l'arrière du véhicule. Elle avait failli le heurter ! Enfin après diverses tentatives, elle avait réussi à se garer. Elle ouvrit la portière, sentant un courant d'air frais lui rafraîchir le visage, lui enlevant ainsi une certaine brume. Elle sortit du véhicule et s'étira en refermant la portière du pied. Elle faisait agiter ses bras avec des mouvements de bas en haut et de droite à gauche à mesure qu'elle s'approchait de la porte d'entrée du restaurant à pas lents et assurés. Un homme qui venait de sortir du restaurant esquiva de justesse une légère claque sans rien dire. Oh ! Sorry. Elle entra en poussant la porte en avant mais, voyant un vieux couple derrière elle, elle tenait la porte ouverte de sa main jusqu'à ce que la vielle dame et son époux entrent à pas de loup en remerciant la jeune femme affable, qui afficha son sourire aimable. Chapitre 7 Brothers' était un restaurant d'une bonne réputation parmi les autres, du voisinage, depuis 1976, l'année de sa construction. L'intérieur était peint en camaïeu. Le décor était magnifique. À le voir, On dirait une grande salle à manger avec un escalier menant à la plate-forme. Il y avait peu de tables, presque trois ou quatre, alignées contre le mur, avec quatre chaises pour chacune d'elles, sans compter celle qui, à deux chaises, touchait bien le comptoir d'en face. Il y avait des tableaux qui decoraient le mur, juste au-dessus des tables. Ils représentaient des paysages relatifs à la nature en Chine et des portraits des personnages chinois, dont Mao Zedong, le fondateur de la république populaire de Chine. On se demandait pourquoi mettre de tels tableaux et portraits dans un restaurant situé dans une ville américaine. Peut-être Brothers' voulait-il rendre hommage à la personnalité politique, sachant que la cuisine chinoise était une des plus réputées au monde, et sans doute celle qui comportait le plus de variations. Sarah était désormais à table. La table à deux chaises ! C'était sa place préférée, ou plutôt celle où elle prenait plaisir au bruit de la cafetière à filtre, du presse-fruits et du coup de feu. La serveuse l'avait vue entrer en la gratifiant d'un large sourire. Elle la considérait comme sa soeur, puisqu'elles s'entendaient bien. En plus, Sarah n'avait d'ailleurs ni frères ni soeurs. Mais, at Brothers', elle se sentait comme parmi ses frères, d'où le nom " Brothers ", judicieusement choisi, tant que l'ambiance le favorisait. À sa gauche, il y avait un portrait photographique, collé au comptoir. C'était celui de Abel Ghoftry Helman, le premier pionnier d'Ashland. Rien d'étonnant à ce qu'un tel portrait soit parmi d'autres, ainsi mis au mur. Accoudée sur la table, elle était en train de contempler la figure du coin de l'oeil quand la serveuse, déjà debout, la surprit en souriant : - Bonjour, comment allez-vous ? Si absorbée par le portrait, Sarah eut un mouvement machinal du corps, comme pour éviter un certain dérèglement de l'esprit, la privant ainsi d'un moment d'admiration. - Je tiens le coup ! répondit-elle, les yeux vite tournés vers la serveuse. - Et Madame Laderway, comment se porte-t-elle ? - Toujours en réanimation. - Elle nous manque. Espérons qu'elle guérira. - Merci. Après un sourire en guise de " Je vous en prie ", la serveuse alla faire le service. En attendant la préparation du petit déjeuner favoris, Sarah aimait bien voir la serveuse en train de servir les autres clients tout en jetant sur elle des regards gourmands. En réalité, voir cette trentenaire quand elle se penchait flattait les yeux par l'harmonie des lignes de cette partie du corps, laquelle faisait allusion à une plaine, parfaitement symétrique, avec cette tranchée pratiquée en long. Voilà la jeune femme en question, apportant une assiette et une bouteille d'eau minérale gazeuse. - Bon appétit, dit-elle une fois ces deux derniers disposés sur la table. Sarah la remercia. C'était breakfast burrito. Elle le prenait tous les matins, non parce qu'il était bon, mais parce qu'il contenait, entre autres, Jack cheese. Elle voulait maintenant le dévorer avec toute la haine qu'elle nourrissait. Elle prenait plaisir à le faire, comme une lionne en train de se régaler, en prenant son temps. En réalité, Sarah se sentait tellement triste et affligée quand elle voyait, tout en mangeant, la chaise vide en face d'elle, sur laquelle sa mère s'asseyait ( avant de tomber malade ) en prenant toutes deux le petit déjeuner, l'air gai et réjoui. Au bout d'une bonne heure, elle se leva, paya ( en laissant un pourboire sur la table ) et sortit en faisant au revoir de la main à tout le monde. Chapitre 8 Elle se sentait complètement rassasiée. Elle tapotait légèrement son ventre à petits coups comme si elle cherchait à détecter quelque chose. Elle se mit alors à avoir des éructations plus ou moins bruyantes. C'était peut-être à cause de l'eau minérale gazeuse; donc il ne s'agissait en rien d'un repas léger du matin. Elle avait l'impression qu'elle avait du mal à digérer ce breakfast burrito. Peut-être n'était-ce pas ce Jack cheese qui, avec la froideur qu'il offrait, pouvait être à l'origine de cette sensation anormale. Sa froideur envers nous, je ne peux pas la digérer, se dit-elle en pensant à son père. Elle était désormais debout devant le véhicule de ce dernier, ce Toyota Tundra, sur lequel elle jeta des regards noirs, enfin plutôt courroucés. Elle ouvrit la portière et s'assit au volant. Après quelques instants, elle se mit à faire des rots si gros que tout l'habitacle semblait embaumé. Elle referma la portière. Ça sent bon. Elle fit glisser le siège un peu vers l'arrière sans mettre la ceinture de sécurité, afin de se sentir à l'aise, laissant ainsi son estomac tout à fait libéré. Elle profitait de cette posture ainsi procurée pour se délecter de la vue de la façade du restaurant, ainsi que de la terrasse, à trois tables avec deux chaises chacune, occupée par un seul vieux. Sarah avait un faible pour les vieux et les vieilles. Elle les trouvait sympathiques, drôles, naïfs et surtout candides. En affichant un sourire qui témoignait d'une bonne entente, tout en pensant à eux, elle plaça le levier de vitesse au point mort. Puis, elle mit le moteur en marche en tournant la clé de contact. Elle démarra le véhicule. En quittant N Main street, elle voulait encore se promener au volant de ce maudit Toyota Tundra, bien entendu, sans régulateur de vitesse pour entraîner encore plus de consommation d'essence. Après une bonne heure et demie, elle décida de s'en retourner. La voilà arrivée, elle se gara en face de la porte d'entrée de la maison. Elle entra et decouvrit que son père Jack dormait encore d'un sommeil de plomb. Elle tira les rideaux pour laisser passer la lumière du soleil de la fin de cette matinée. Elle était énervée, furieuse, hargneuse, et, qui pis est, elle avait besoin d'aller à la selle. Elle courut vers la salle de bains. Quel scandale ! À peine avait-on enlevé le jean qu'on le trouva déjà tacheté. On entendait même aussi des vents accompagnés d'un bruit sourd et prolongé semblable à un meuglement. Après une bonne demi heure, elle sortit de la salle de bains, l'air crevée, pâle, embarrassée. Elle avait eu la diarrhée accompagnée d'une douleur dont ce Jack cheese était peut-être le principal siège. Elle monta les marches menant à sa chambre où elle ôta les espadrilles et le jean tacheté et mit son short. Puis elle se jeta sur son lit, sans même penser à ôter le chemisier, tant elle était paresseuse pour le faire. Après quelques minutes, elle entendit ouvrir puis refermer la porte de la maison. Son père venait juste de sortir, tant mieux ! Elle se dressa sur son séant puis, après un gros rot spontané, elle sortit du lit avec peine. Elle ôta son chemisier et mit le tee-shirt. Pieds nus, elle descendit les marches vers le salon où elle ferma d'abord les rideaux puis elle alluma la télé. Prenant place sur le canapé, elle regardait l'actualité, commentée toujours par ce reporter de la veille, avec un débit rapide. Après presque une heure devant la télé, elle bâilla de sommeil en s'étirant puis elle éteignit la télé. C'était le jeudi, sa petite princesse dorée sortait de l'école vers quinze heures. Elle voulait bien aller l'amener de l'école, mais il n'y avait pas de vélo, Christine l'avait pris. Et puis ? Pourquoi ne pas aller à pieds ? C'est peut-être même bon pour cette maladie du côlon, sans oublier de boire suffisamment de l'eau en plus. Elle remonta les marches vers la cuisine où elle but de l'eau de robinet, remplissant le verre quatre ou cinq fois. Ensuite, elle regagna sa chambre où elle ôta son short et mit un autre jean avec les espadrilles. Puis, elle quitta la chambre et redescendit les marches en courant. Elle prit les clés et sortit en refermant la porte derrière elle. Chapitre 9 Il fait soleil, se dit-elle. Elle se mit à jeter des coups d'oeil sur les façades des domiciles du voisinage tout en marchant, suivant sur l'étendue de gazon le bord de la rue. Elle rencontrait rarement ses voisins sur le chemin, puisque ceux-ci se montraient distants. Peut-être qu'on prend les Américains pour " stand-offish " en raison de leur mode de vie et la culture dominante. Elle marchait désormais à pas plus ou moins accélérés, puisque la marche rapide était bon pour l'inflammation du côlon et, qui plus est, elle diminuait les risques d'une crise cardiaque. Ainsi, Sarah pouvait mieux se délecter des beautés de cette ville, en quelque sorte. Après une une heure et demie de marche, elle arriva. Mais, cette fois, en retard de quelques bonnes minutes. La voilà, sa fille Christine, seule avec le vélo devant l'école. Elle avait déjà su que sa mère serait là pour l'amener, à juste titre d'ailleurs, car celle-ci était toujours poussée par son instinct maternel. La fille semblait heureuse de voir sa mère pour qui elle avait autant d'affection. Après l'avoir aidée à s'asseoir à l'arrière du vélo avec un baiser affectueux sur la joue, Sarah repartit. Comme toujours, sur le chemin du retour, juste à une trentaine de mètres de la maison, il y avait cette pente à monter, assez forte. Mais c'était aussi bon pour le coeur et cette maladie du côlon. À leur arrivée, elles entrèrent dans la maison en refermant la porte derrière elles. Sarah se dirigea vers la salle de bains et Christine monta en courant vers la chambre où elle se jeta sur son petit lit en faisant des gambades, comme la veille. Enfin, voilà la mère qui entra dans la pièce en s'allongeant sur son lit, jetant la serviette, oubliant sa fille. Celle-ci faisait toujours ses gambades quand elle remarqua que le jean tacheté traînait sur le lit de sa mère. D'un bond, elle quitta son petit lit et s'empara du jean. Puis, étrangement étonnée : - Maman ? - Oui ? - Qu'est-ce que c'est ? Sarah tourna les yeux vers son jean entre les mains de Christine. Elle ne savait quoi dire, mais elle devait répondre même si elle se sentait un peu désorientée : - Ce n'est rien. - Mais comment cela ? s'enquit la fille, curieuse. La mère n'avait pas le choix : - J'ai eu la diarrhée ce matin. Christine regarda de nouveau le jean et approcha son nez pour mieux sentir quelque odeur, mais enfin après un moment elle avoua : - Je vois qu'il n'y a aucune odeur désagréable. La mère, même surprise par cet aveu, elle renchérit : - La salle de bains ne pue pas quand je défèque. Christine s'allongea à son tour aux côtés de sa mère, posant une main sur le torse comme pour exprimer son attachement. Elle resta ainsi quelques bons moments. Rien de tel que la douceur de la mère pour vivre le vrai bonheur. Après avoir goûté ce dernier avec plaisir, Christine cherchait encore à satisfaire son désir inassouvi. Pour cela, elle passa par-dessus sa mère pour atteindre l'armoire, toujours ouverte, dans laquelle elle prit une enveloppe en papier. Elle reprit sa place en repassant par-dessus sa mère. - Maman ? - Oui ? - Je veux bien que tu me remontres les photos. Sarah, les yeux fermés, semblait un peu fatiguée, mal à l'aise et pourtant consciente de ses obligations envers sa fille. Elle se dressa sur son séant, avec peine. Elle rouvrit à demi les yeux en poussant un profond soupir qui témoignait qu'elle était bien souffrante. - Passe-moi l'enveloppe, dit-elle en tendant la main, se sentant les paupières lourdes. - Tiens ! lança Christine en glissant l'enveloppe dans la main de sa mère. Celle-ci, comme sous hypnose, posa brusquement l'enveloppe sur le lit et se mit à en sortir avec nonchalance les photos une par une. Christine, exaltée, était déjà en train de faire le tri des photos au fur et à mesure qu'on les posait. - Voilà la photo qui m'intéresse le plus, dit-elle. La mère, devenue excitée, dirigea aussitôt son regard vers la photo qu'elle prit de la main de sa fille pour la voir de plus près. Puis, après avoir jeté un regard étrange sur la photo, elle eut un sourire gêné en bégayant : - C'est... c'est... euh... c'est peut-être la plus ancienne. Je crois qu'on l'a prise quand j'étais élève en classe de troisième. La petite princesse dorée pencha la tête pour mieux voir de ses yeux de myope ces gosses de son âge qui avaient tous l'air folâtre, avec leur posture, comme une équipe de football en pleine nature. - Te voilà, dit-elle en désignant du doigt une svelte petite gamine, au visage plutôt émacié, dont seul le buste paraissait par-dessus l'épaule d'un géant petit garçon, accroupi. Sarah pencha lentement la tête puis, rapprochant la photo de ses yeux, elle se mit à écarquiller ces derniers, comme étonnée de ne pas se reconnaître dans la petite nature qu'elle fixa d'un air étrange. - Ta maman était tout malingre, hein ? Tu vois ? demanda-t-elle d'un ton sarcastique. - Eh, eh ! elle avait l'air aussi égrotante ! Consciente qu'il fallait parfois peser ses mots, la petite princesse dorée fit des yeux en coulisse, se mordant la langue; la mère la regarda bien en face, avec des yeux expressifs, mais pourtant doux, étincelants de tendresse. - Ah ! Tu n'as pas tout à fait tort ! dit Sarah en poussant Christine du coude, comme si de rien n'était, avec un sourire de connivence. - Regarde-moi ces petits mutins ! ajouta-t-elle, comme pour inviter à mettre de l'ambiance. La fille semblait s'en animer, les yeux rieurs. Elle mit quelques instants à fixer ces derniers sur la photo, dans l'intention de prendre de l'assurance, avant d'ouvrir enfin la bouche : - Tes cheveux étaient drus, sais-tu. Sa voix toute basse, douce, émouvante, dénotait une innocence pure, sans défiance; ce qui poussa la mère à se laisser attendrir, la serrant chèrement contre elle, avec une grosse bise, vorace et étouffante. - Quelle crinière ! dit-elle, visiblement en admiration devant la chevelure encadrant le petit visage rond. - Je me demande un peu pourquoi les avoir laissés ébouriffés qu'ils étaient ! remarqua Christine.
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Tribune : Blan_dinde
Le Crazy Hair Club, ce ne sont pas que des mots ! Nous sommes bel et bien un club de passionné-es, et j’avais pour ambition de donner la parole à certain-es d’entre eux-elles pour enrichir cet espace d’autres visions, conseils et expériences avec les cheveux colorés.
La toute première invitée (et je n’en suis pas peu fière) est Blandine, alias @blan_dinde sur Twitter, frappée du virus “crazy hair” il y a un peu plus d’un an. Elle nous raconte son histoire, sa progression dans le pigment et ses meilleurs trucs pour entretenir sa tignasse... <3
Un peu plus d'un an après ma première décoloration, jetons un regard en arrière !
Pour commencer un point sur mes cheveux naturels : bruns foncés, plutôt fins mais une masse importante, pousse très rapide. Tellement rapide qu'ils se fatiguent très vite et qu'ils refusent obstinément de dépasser mes épaules…
Il y a un peu plus d'un an je troquais une partie de ma chevelure brune pour de jolies pointes violettes. Eh oui, j'étais un peu frileuse, je voulais pouvoir y remédier facilement si ça ne me plaisait pas. Doublement frileuse puisque je suis allée chez le coiffeur pour faire ça (spoiler : ça coûte un bras !).
C'était très joli, jusqu'au premier shampooing : je me suis retrouvée avec les pointes lilas par endroits, bleues à d'autres, vaguement vertes ailleurs… Je ne remets pas en cause les qualités de mon coiffeur, je pense juste que la marque de coloration qu'il a utilisé a très mal tenue sur mes cheveux. Marque dont le nom m'échappe totalement aujourd'hui.
J'ai donc pris les choses en main : j'ai fait dégorger ma couleur avec un masque maison (argile + lait de coco + huile d'olive), ai refait un bout de décoloration (je me suis retrouvée avec les pointes menthes, petite frayeur) et ai appliqué le très joli rose Cerise de la marque La Riché Directions. Et c'est là que je suis tombée amoureuse de mes cheveux colorés. Et que j'ai eu envie de passer à l'étape au-dessus : me faire toute la tête.
Mais mes pointes ayant déjà été accueillies avec un haussement de sourcil à mon job, j’hésitais grandement à franchir ce pas. Et puis j'ai quitté le job en question, et un soir d'ennui j'ai attrapé le kit de décoloration acheté un mois plus tôt et hop ! Petite erreur de débutante : j'ai beau ne pas avoir les cheveux longs, un kit n'est pas suffisant. Et ça coûte cher. Donc un conseil : investissez dès le début dans des gros volumes de décolorant, ça vous évitera d'aller chez le grossiste avec seulement la moitié de la tête blonde…
De retour chez moi, je finis ma décoloration avec un peu d'aide, et me voilà blonde ! Blonde un peu poussin quand même… Je suis assez brune et j'ai eu besoin de faire 2 décolorations avec du volume 30 pour obtenir un blond à peu près platine et exploitable. Je voulais attendre une semaine avant de poser ma couleur histoire de soigner un peu mes cheveux, maiiiis je me suis détestée en blonde et j'ai craqué 48h plus tard pour me retrouver la tête entièrement rose. Le Cerise tire très légèrement vers le violet ce qui lui donne un peu de profondeur et il vieillit extrêmement bien : 3 shampooings plus tard, il n'est toujours pas pastel, contrairement au Flamingo Pink de la même marque par exemple. À ce jour, ça reste une de mes colorations préférée.
Arrive le mois d'août et le mariage de mon frère où je devais respecter un certain code couleur, donc changement de tête obligé ! Je passe sur un corail/feu grâce à un savant mélange de Flamingo Pink et Apricot (toujours Lariche Directions). Malheureusement mes cheveux commençaient à être longs et mes pointes très abîmées, les pauvres, du coup la couleur n’a pas pris uniformément… Les cheveux tressés ça allait, mais détachés… Et comme mentionné plus haut, le Flamingo vire très vite pastel, quand à l’Apricot il ne tient pas des masses sur moi.
Cependant tout ceci vire sur un très joli pêche pastel que j'ai entretenu et gardé pendant un moment tellement ça m’allait bien. Petite leçon s'il en est qu'avec les colorations on a jamais l'exact résultat recherché, mais on peut avoir de belles surprises !
Arrive le mois d'octobre, je commence à me lasser de mon pêche que je trouve trop estival. Je le fais dégorger à l'aide d'un bleach bath (décolorant + shampoing). Puis je craque pour le Plum de La Riché Directions, et je tente de me faire un “gradient” : longueurs violettes, pointes plus roses. Encore une fois je n'ai pas eu le résultat que je cherchais, mais mon violet était magnifique. Il m'a fallu un temps d'adaptation (je passais d'une couleur très claire à quelque chose d'assez foncé), mais que ça m’allait bien ! Et puis, petit avantage, on voyait assez peu mes racines qui commençaient à être importantes mais que j'avais la flemme de décolorer (oui je suis une flemmarde…)
Quand le violet a commencé à pâlir, j'ai décidé de m'occuper de mes racines (avec un peu d'aide) et de retourner à un rose. J'ai galéré pour ôter les pigments de mes cheveux et plus exactement le bleu qui composait mon Plum. Quand vous faites de la peinture on vous répète de faire attention au rouge, que c'est les pigments qui partent le moins au lavage ? Pour les colorations, oubliez cette idée. Le pigment dont il est le plus difficile de se débarrasser c'est : le bleu. J'ai donc eu quelques jours avec des cheveux relativement menthe. On m'a bizarrement fait plein de compliments sur cette couleur qui n'en était pas vraiment une et que personnellement j’ai détesté.
Bref, retour au rose vu qu’il me restait du Flamingo Pink de mes précédentes expérimentations. Et… déception. Il manque au Flamingo la profondeur qu'a le Cerise, et il pâlit très vite. Je décide d'appliquer un peu d’Apricot juste sur les pointes et me retrouve alors avec un magnifique effet “sunset” que j'ai encore aujourd'hui.
Après un peu plus d'un an, petit bilan : j'adore avoir les cheveux colorés et je reste amoureuse et nostalgique de mon pêche et de mon violet. Attendez vous à les revoir sous peu. D'un autre côté j'ai les cheveux assez abîmés, surtout les pointes, je les perds beaucoup plus qu’avant (surtout quand je me les lave, c'est effrayant) et je dois régulièrement leur faire des traitements de choc ultra nourrissants pour qu'ils tiennent le coup. Mais je ne regrette absolument pas d'avoir sauté le pas, et d'avoir osé le faire ! Et en plus de me trouver belle chaque fois que je me croise dans le miroir (ou presque) ça m'a permis de faire de jolies rencontres avec des personnes passionnées. Je suis aujourd'hui une membre fière du Crazy Hair Club !
Ma routine cheveux
La partie technique : comment est-ce que j'entretiens mes cheveux pour qu'ils restent beaux et soyeux !
Contrairement à ce qu'on pourrait penser, la partie la plus longue et la plus contraignante quand on se colore les cheveux c'est : le soin.
Après les recommandations d'une copine coiffeuse, j'utilise les shampoing, après-shampoing, et masque de Wella. Ils coûtent un peu cher mais ils sont vraiment top !
J'essaye de me laver les cheveux seulement une fois par semaine (en ce moment je tiens 8 à 10 jours entre chaque shampoing) et je me fais :
un shampoing neutre
un shampoing Wella
un après-shampoing Wella
Tous les 3 shampoings je remplace l'après-shampoing par le masque dans lequel je met un peu de ma couleur, que j'applique comme une coloration, et que je laisse poser 1h.
Avant de me sécher les cheveux, j'applique le masque R&B de chez Lush sur mes pointes et je l'utilise également entre 2 shampoings si je vois que mes pointes sont trop sèches. Il est ultra nourrissant, et il sent extrêmement bon ! Grâce à lui, l'odeur de ma nuque est devenue légendaire (c’est ce qu’on m’a dit) !
Quand je veux me débarrasser d'une couleur je privilégie le bleach bath. Je ne suis pas assez patiente pour la méthode du masque argile/lait de coco qui demande plusieurs applications, et comme je n'ai porté quasiment que des roses, ça a toujours bien marché ! Pour la “recette” vous pouvez consulter l’excellent article du Crazy Hair Club : c’est là que j'ai pompé toutes mes astuces !
Quand je veux me faire un masque ultra-nourrissant, je mixe ensemble :
un demi avocat
2 cuillères à soupe d’huile d’olive
1 œuf entier
2 cuillères à soupe de miel
Ce masque sent ultra-bon, est crémeux à souhait donc ultra facile à appliquer, et on peut se lécher les doigts de façon réflexe sans problème puisqu’il est 100% comestible (et de façon surprenante plutôt bon) ! Détail important quand c’est quelque chose qu’on a tendance à faire très régulièrement comme moi.
Pour mes décolorations j’utilise du volume 30 et je fais en général 2 applications successives. J’utilise parfois un toner pour qu’ils ne soient pas trop jaunes, mais je n’ai pas trouvé ça très efficace pour l’instant… Il faudra que je teste une patine un jour !
Quand à mes couleurs, je n'ai utilisé jusque là que les colorations La Riché Directions que j'achète sur internet. Ils ont une bonne gamme de couleur (34 coloris différents). Les pots sont petits et j'utilise la couleur sans la diluer (sauf lors de mon épisode pêche) donc il me faut 2 à 2,5 pots de coloration selon la longueur de mes cheveux.
Retour sur les coloris que j'ai utilisé jusque là (toutes chez La Riché Directions) :
Cerise : ⭐⭐⭐⭐⭐
Flamingo Pink : ⭐⭐
Apricot : ⭐⭐
Plum : ⭐⭐⭐⭐
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Le Jura (1)
Cette tablée d’amis au restaurant pour nos 18 ans, le jour du cadeau, est en fait le petit groupe d’amis proches qui s’est formé depuis peu. Nous avons d’autres copains et copines, dont certains ont partagé des moments intimes avec nous. Mais ce petit groupe est le cercle le plus proche. Plus complice. Nous partageons les même goûts comme le cinéma, le tennis pour beaucoup, la simplicité de nos soirées restaurants, pub et papotage, les weekends dans des jolis coins comme Honfleur etc.… et pour quelques uns, le sexe en toute liberté et sans contrainte.
En plus de nous 4 (Cédric, Fabien et nous), il y a Elodie, une copine de lycée, un an de plus que nous. Jolie blonde toujours souriante, dynamique et prête à tout si c’est pour s’amuser. Cheveux mi- longs, coiffée d’une mèche sur le front. Les yeux clairs, pétillants de bonne humeur. Un peu plus petite que nous, mais à peine, et une poitrine fabuleuse. Jolis seins en poires mais fermes. Quand elle est nue sous un teeshirt, elle se fait dévorer des yeux partout ou elle passe. Et elle aime ca, surtout depuis qu’elle a compris comment moi-même j’ai quasiment banni cet accessoire de mes tenues. Elle a quelques rondeurs, mais qui lui donne une allure très sexy, elle respire la bonne humeur. Appétissante comme diraient certains. Elle avait un copain pendant une petite année, mais un peu trop fermé et du coup elle est complètement revenue avec nous. Elle a partagé notre lit à Agnès et moi, un soir de fête, et elle a beaucoup apprécié, et depuis elle provoque de plus en plus les occasions d’être ainsi intimes avec nous. Ca l’amuse comme elle dit. Elle dit qu’elle vient se détendre. Nous aussi évidement même si ce n’est arrivé que très peu. Elle aime beaucoup notre façon de faire ca tout en se marrant. Je raffole de la voir entre mes cuisses, me lécher avec son regard amusé. Quand elle se l��che et qu’elle jouit, on ne sait si c’est un éclat de rire ou un cri de bonheur. Elle a déjà fait l’amour aussi avec Cédric, sans pour autant sortir avec lui. Ils se sont consolés suite à sa rupture, comme Cédric. Et elle aime beaucoup notre façon d’être avec lui. Et pourtant elle ne sait pas trop ce qu’il se passe. Elle devine un peu je crois.
Marie et Steph, un couple d’amis de Fabien à l’origine. Depuis un an avec nous. Mariés depuis 6 mois. Elle est brune, cheveux aux épaules et plutôt ondulés, voire frisés, peau très mate, un peu métisse. Yeux foncés, un peu en biche, et une superbe bouche pulpeuse bien dessinée, la lèvre supérieure en cœur, épaisse, et toujours humide. Un corps un peu à la garçonne. Elle a 22 ans. Grande, mince mais pas maigre, sportive, petits seins très pointus, à la base assez large, sublimes aussi. A l’inverse de la poitrine d’Elodie. Sexy dans ces tenues. Jeans moulants ou shorts l’été qui lui font d’immenses jambes fines et sans défauts et avec une peau soyeuse. Souvent des mini jupes comme moi. Nous faisons presque la même taille. Nous avons parfois les mêmes, que l’on trouve sur le marché. Les essayages amusent et plaisent à son mari. Sur ses hanches étroites les shorts dessine un bel ensemble qui attire aussi les regards. Nous avons eu l’occasion de nous retrouver nues, entre filles, et j’ai bien aimé son style. Elle s’épile au même institut que nous. Elle a entre les jambes un trésor. Sa couleur de peau, mate, fait que son sexe est assez foncé. Ses lèvres qui ressortent beaucoup sont foncées, et laissent entrevoir une intimité toute rose. Debout, ses lèvres pendent un peu, et elle nous a confié que pendant l’amour, son mec aimait bien tirer dessus. J’ai toujours eu envie d’aller coller ma bouche à ce sexe sublime. Lui à 27 ans. Le plus âgé de la bande. Il a crée une société d’informatique. Bon joueur de tennis aussi. Grand, cheveux courts, un peu du style de Fabien mais moins musclé de ce que j’ai pu voir en maillot de bain. Il a stoppé le tennis depuis quelques années pour ne pratiquer que la natation et un peu de musculation. Imposant aussi de carrure. Et tout aussi lisse et entretenu, même si il fréquente moins les instituts. Sa femme s’en charge. En fait, il y a un an, elle était à l’inverse d’aujourd’hui. Réservée, aussi jolie, mais pas du tout sexy, même un peu coincée, coiffée stricte et habillée très « vieille France ». Lui a toujours été très dragueur, l’œil brillant quand je portais mes jupes ultra courtes ou quand il me voyait enlacer Agnès. Il est ravi du bouleversement de Marie et super heureux de voir comme elle est devenue désirable quand ils sortent.
Luc. L’intello de l’équipe. Il est en école d’ingénieur. 21 ans. Taille moyenne. Brun. Pas très sportif, et pourtant toujours devant en vélo, en randonnée. Il marche. Il pense. Des discussions interminables avec Agnès. Elle a flirté un moment avec lui, mais sans plus. Son coté timide l’a un peu bloqué et de plus il ne comprenait pas la situation. Elle se laissait draguer et pourtant toujours avec moi… Compliqué. Il est très gentil, serviable. On peut tout lui demander. Certains ont profité de lui un moment mais avec nous il se sent bien. Il a sa place. On l’aime bien. Il a eu une copine un petit moment. Mais avoue timidement qu’il a du mal avec les filles. Trop fragile. Réservé. Pas assez décomplexé.
Et puis Julien. 19 ans. Châtain clair. Le tendre, l’artiste, le rêveur, le clown. Un peu le regard comme Elodie, rieur. On s’entend très bien tout les deux. Je l’ai connu en studio. Assistant de « mon » photographe. Il m’a éclairé, coiffé, pour mes shoots. Il m’aide à me changer, trouver la bonne taille. Il connait mes mensurations par cœur. Il m’a tenu compagnie en séance tout en déconnant souvent avec moi, ou il fait le singe derrière le photographe pour me déclencher des sourires ou des fous rires. Il m’a vu dans des lingeries assez sexys, des maillots de bains. Et bien sur pour certains shoots il m’a vu nue aussi, ou simplement me changer devant lui pour des essayages quand on n’a pas vraiment de place pour le faire. En dehors de nos deux complices intimes, il est surement celui qui me connait le mieux, physiquement déjà et aussi, on a pas mal parlé ensemble. Depuis ma première séance photo, il m’admire, ce qui n’est pas pour me déplaire. Amoureux d’une certaine façon et à part quelques gestes plus ou moins involontaires, en m’aidant à me changer ou autre, jamais rien de plus. Même si il en a très envie. Il m’a même maquillé le corps pour une séance, et il mimait des malaises quand il tournait autour d’un string très léger, et qu’il devait passer dessous pour affiner le maquillage. Il maquillait la pointe de mes seins avec timidité mais n’aurait laissé personne à sa place. Je me laissais faire, volontairement lascive, amusée de ses caresses et de ses mimiques. De ce fait avec lui je n’ai aucune pudeur et même à la maison il me regarde me changer devant lui en m’avouant en être ravi. Une autre complicité entre nous. Mon fidèle admirateur.
L’équipe. 4 filles entourées de 5 garçons. Depuis un an pratiquement, ensemble tous les weekends. On a pris l’habitude de se retrouver tous les samedis soirs au restaurant. Parfois tous, parfois juste quelques uns. Les garçons se marrent car ils ont avec nous l’échantillon de la gente féminine : une blonde, une brune, une châtain et une rousse. Et c’est après ce restau que l’on décide de nos soirées, ou décidons d’un futur weekend. Et nous avons prévu la semaine du nouvel an, dans le Jura, dans un chalet qui appartient aux parents de Fabien.
Donc tout est programmé. Des menus et les courses. Tout de façon à être tranquille une fois sur place. Le chalet est en pleine montagne et pas trop l’envie de bouger beaucoup pour la semaine en dehors des ballades.
Donc arrivés là-bas, on découvre et on s’installe. Chalet récent. Sur le flanc d’une colline. Dans la neige à cette époque. Mais pas trop. Petit chemin pour y arriver. Autour, prés et foret. Dans le garage, on dépose nos skis de fond. Il y a des luges et quelques skis de descente pour les pistes à 10km de là. Nous sommes ici pour les ballades et être entre nous, le ski est secondaire. Et la neige à cette époque assez aléatoire.
Découverte du chalet.
En bas, une seule grande pièce avec une cuisine ouverte. Pièce en 2 niveaux, 3 marches entre salon et le coin repas-cuisine. Grande cheminée pour chauffer l’ensemble. Ambiance chaleureuse. Comme chez eux, les parents de Fabien ont aménagé et décoré avec gout. Sa sent bon le bois. Au centre, un escalier. En haut, une mezzanine au dessus du salon, une salle de bains et douche, et de chaque coté, une petite chambre. Pour 9, nous devons chercher des couchages au sous-sol et la mezzanine devient le dortoir. 4 personnes dans les chambres et les 5 autres au milieu. On se répartit les lits et les couchages.
Le couple Marie et Steph, se retrouve dans une chambre, Luc et Julien dans l’autre, et du coup nous 4 et Elodie sur la mezzanine. Ce n’est pas très grand, et une fois les matelas au sol, et les affaires dans une des chambres, cela donne l’impression d’un très grand couchage. Elodie à jeté ses affaires avec les nôtres et de s’installer avec nous au centre de ce couchage, et les 2 garçons ont décidé de prendre les extrémités, pour nous protéger disent-ils. Ca semble intéresser Elodie, qui fait plusieurs fois allusion à nos moments intimes, et se doute que les 2 mecs nous connaissent intimement. Cela semble beaucoup l’amuser. Elle a envie de poser des questions, mais se retient.
Cette première soirée nous la passons à nous installer, à profiter du feu de cheminée, à organiser un peu notre semaine. La route nous a fatigués et vite nous sommes à l’étage. Va et vient permanent des uns et des autres, entre les chambres et la salle de bains. Nous nous connaissons assez pour que nous ne fassions pas trop attention. Et puis des quatre filles aucune n’est vraiment pudique. Nous sommes toutes nues dans la salle de bains, ce qui n’empêche pas les garçons, plus ou moins timidement, de venir voir s’ils peuvent y accéder. Steph reste un moment à nous embêter et profiter du spectacle, Marie et Elodie se douchant dans la baignoire, Agnès sous la douche et moi au lavabo. Il repart en hurlant aux autres que la voie est libre. Et c’est un défilé de têtes qui passent par l’entrebâillure de la porte. Porte que nous finissons par laisser grande ouverte en leur disant que si c’est pour nous mater, qu’ils ne se privent pas. Ils s’entassent à la porte pour nous regarder, avant de se prendre des gants de toilette au travers du visage. Pas un, au bout d’un moment n’a pas vu les filles nues. Ambiance plus décontractée du coup. Seul Luc et Julien sont un peu intimidés de cette légèreté. Même si Julien s’en amuse très vite.
Ce chalet n’est pas si grand et donne l’impression de n’être qu’une seule pièce coupée entre le bas et le haut, et nous devons laisser les seules portes des deux chambres et de la salle de bains ouvertes pour que la chaleur se répartissent au mieux, plutôt que de brancher les radiateurs qui sont au sous-sol. Donc nous voila toutes les quatre, les seins nus, sur la mezzanine à ranger les affaires, organiser et préparer les lits. Shorty et tangas, et string pour Marie. Les garçons, en dehors de Fabien et Cédric qui nous connaissent très bien, sont un peu surpris de notre liberté et en même temps ils savourent. Puisqu’ils veulent nous mater, qu’on leur dit, alors qu’ils nous matent. Tout le monde se marre et on conclue que dans si peu d’espace et entre nous, on ne va pas se cacher toutes les 5 minutes, et puis nous ne sommes pas trop affreuses non ? De plus la cheminée dégage une chaleur qui monte beaucoup plus à l’étage. Et il y fait une température qui nous pousse à être à l’aise. Donc nous promener seins nus entre nous ne pose pas de souci, et même nous amuse, à voir comment ils ne perdent pas un instant des yeux la poitrine de l’une ou l’autre. Amusant. On se marre entre nous à voir comme ils osent ou pas nous regarder. Nous avons déjà vécus de cette façon sur une plage, et chez Fabien autour de la piscine. Mais ce sont des endroits plus naturels pour être topless, ici… Mais ils s’y font très vite.
Luc est le seul à « découvrir » ses copines sous cet angle. La première fois qu’il nous voit dans ce genre de tenue. Ce n’est pas pour lui déplaire. Il regarde les 4 filles en shorty et seins nus passer et repasser sous son nez… Il est un peu troublé. Agnès le connait bien. Elle s’assoit un moment avec lui. C’est la première fois qu’il discute avec elle alors qu’elle est si peu habillée. Il s’habitue, mais ces yeux ne quittent pas ses seins. Figés dessus. Elodie me le fait remarquer en pouffant. Puis elle va les voir, pour un problème d’oreiller, et lui passe sa superbe poitrine sous les yeux. Il s’embrouille un peu dans ses paroles. Julien découvre aussi les autres filles. Il apprécie évidement, mais de par son job chez Alain, mon photographe, des filles nues il en voit. Comme moi, même si moi je reste sa préférée. Mais là, lui aussi, se délecte du spectacle et de cette intimité. Une semaine à vivre dans cette ambiance lui convient parfaitement qu’il me glisse dans l’oreille en me croisant dans l’escalier les yeux écarquillés volontairement et fixés sur mes seins.
Marie, qui n’est pas plus pudique que nous, se promène avec un minuscule string et un petit haut en mailles. Mailles très larges, ce qui fait saliver Steph, mais également le reste du groupe. Elle en ajoute un peu, sure d’elle et sure aussi que son allure provoque des sensations et elle s’en amuse gentiment. Son corps fin, ses petits seins qui pointent et passent par les mailles de son haut, et ses fesses magnifiques, rondes, fermes. Julien vient me chuchoter que ses fesses et les miennes seraient superbes en photo. De jolies jumelles. Steph en est très fier et jubile de la voir attirer autant les regards, et surtout de la voir s’amuser à se montrer de la sorte. Ils s’échangent des regards et de sourires qui laissent à penser que ce petit jeu les excite. Luc est ravi. Autant de seins et de jolies fesses sous ses yeux en si peu de temps… Elodie est également ravie de sentir comme les garçons la détaillent plus ou moins ouvertement. Chaque occasion de se laisser admirer en échangeant quelques mots avec l’un ou l’autre semble lui donner une belle émotion. Les yeux brillent.
Nous descendons ainsi pour prendre un verre autour de la cheminée et il nous semble avoir toujours vécus ainsi. Simplement. Cette semi-nudité devient vite naturelle. Agnès et moi, sommes les plus habituées du fait de nous promener en Espagne et à la maison dans cette tenue. Et tous s’aperçoivent qu’en fait en très peu de temps ils se sont habitués. Sauf peut-être Luc qui est un peu plus surpris que les autres. Les autres avouent apprécier cette liberté. On parade un moment toutes les quatre, se tenant par la taille, en prenant une pose « magazine », seins arrogants, pour faire rire les garçons. L’ambiance est détendue et décontractée jusqu’au coucher. Cette ambiance me ravit. A peine arrivés et déjà suffisamment libres pour être ainsi entre nous. Personne n’y aurait songé et tout le monde en semble heureux et de cette façon, tout devient naturel, sans contraintes. Notre semaine commence à merveille.
Luc et Julien dans leur chambre ont laissé leur porte ouverte. Pouvoir parler entre nous, profiter de la chaleur, et surtout profiter du spectacle de ces filles quasi nues avant de dormir… Steph et Marie ont fermé, mais pas trop longtemps. Surement le temps pour eux de se faire un câlin, rapide, de ce que l’on a entendu. Cédric me chochotte que Steph est ravi de voir Marie dans cette situation libérée. Il lui a même demandé dans la cuisine comment il la trouvait.
Puis ils ouvrent également la porte pour faire entrer la chaleur. Steph en profite pour descendre chercher de l’eau, nu, un brin « exhibitionniste », et fière de se faire observer par les filles, et nous le charrions un peu. Des commentaires portant sur ses fesses, son corps. Son sexe aussi, qui nous parait fort sympathique, et nous demandons à Marie si elle voulait bien nous le prêter. Sur quoi, il vient pavaner devant nous, en se faisant « l’article » tout seul. Elodie vient lui tâter les fesses et vérifier ses abdos. Il se marre mais en même temps il est très content de se faire admirer de la sorte. Les autres mecs le charrient. Surtout que le contact d’Elodie, seins nus toujours, lui provoque un début d’érection.
Nous, Agnès et moi et avec Elodie, encadrées par nos deux compères, avons pris place au milieu de la couche. Trois matelas au sol, recouverts de trois grandes couettes. Luc et Julien regardent nos shorty descendre sur nos jambes, un peu étonnés de nous voir nous déshabiller sans gènes aucunes, et nous observent, le temps d’installer notre couche et avant que nous glissions sous les couettes. Nues toutes les trois. Nos deux compères en font de même. Les autres nous regardent nous coucher tous ensembles, sous nos couettes reliées de façon a n’en faire qu’une. Steph fait mine de quitter son lit et demande s’il peut trouver une place entre nous, mais les garçons se disent assez grands pour nous tenir chaud. Mais ils ajoutent que Marie serait la bienvenue. Elle se lève d’un bond, nue aussi, et vient se mettre devant nous. Puis retourne, faussement déçue du manque de place, se remettre à coté de son mari. Du coup personne n’a loupé le spectacle de ce corps sublime et si sexy, même Luc et Julien de leur place à en voir leurs yeux, ne sont pas déçus.
Elodie, qui à choisi de se blottir entre Agnès et moi, regarde Fabien se coucher avec des yeux admiratifs pour cette superbe queue qui lui pend entre les jambes et qu’elle découvre. Elle me fait signe en se retenant de rire et me pinçant un sein. Sur quoi je lui fais comprendre que je connais bien. Même très bien. Elle prend un air faussement choqué en me chuchotant : chanceuse ! Sur quoi je glisse ma main entre ses jambes et je retrouve un beau minou tout chaud et déjà humide. Elle se marre et se blottit contre moi. Ma main est rejointe par Celle d’Agnès, à peine surprise de me retrouver là. Nous éclatons toutes 3 d’un rire, qui est suivit de gros Chut ! D’autres veulent dormir. Agnès me fait signe que Cédric à coté d’elle est en train de lui faire plaisir. J’avance ma main et je constate que son sexe est déjà dur entre les cuisses d’Agnès. Je le caresse un petit instant. Elle nous quitte un moment, et nous voyons qu’ils se caressent gentiment tous les deux, en essayant d’être le plus discret possible. Je fais signe à Elodie que oui, c’est normal, et que j’en suis contente. Du coup elle se blottit encore mieux sur moi et me câline gentiment. Nous nous embrassons à pleine bouche, ce que de loin les garçons remarquent, et nos mains se promènent sur nos corps chauds de désirs. Dans mon dos, je sens le serpent de Fabien grossir un peu. Il a conduit, et est assez fatigué. Je pousse mes fesses sur lui et il s’endort, raide sur moi. Elodie à compris et je lui chuchote un peu nos aventures à tous les 4, sans trop de détails mais pour lui faire comprendre pourquoi je suis ravie de voir Agnès dans les bras de Cédric. Elle regarde en retenant ses rires, d’un côté, Agnès qui est secouée par Cédric, et qui gémit en se mordant les lèvres, et de l’autre, en soulevant la couette, la position de Fabien bien calé sur moi, et une main entre mes cuisses. Elle s’endort amusée et trempée, et ravie de cette promiscuité qu’elle semble à peine surprise de découvrir.
J’aime assez le climat de ces débuts de vacances. M’endormir avec ma belle à coté qui gémit doucement, une copine contre moi dont je sens un sexe humide sous mes doigts, et une queue splendide coincée entre mes fesses… Quoi de mieux ? Je vois par-dessus les épaules d’Elodie, ma Belle qui est secouée de plus en plus par un Cédric très en forme. Elle retient un petit cri avant de s’écrouler. Elle vient de jouir, et lui aussi. Ils ont réussi à être discrets, du moins je le crois.
Le matin au réveil, je profite que tout le monde dorme encore un peu pour me glisser sur Fabien qui se réveille aussi. Je monte sur lui, et descend doucement m’empaler sans attendre. Et nous faisons doucement l’amour. Discrètement. Enfin, presque. En fait, à coté, Elodie s’est réveillé et me regarde. Dans la pénombre elle me voit bouger et embrasser Fabien pour éviter de gémir trop fort quand il me pénètre. Elle me sourit et je lui fais comprendre que c’est très bon. Lui ne voit rien. Il a les yeux fermés et savoure chaque fois qu’il est au plus loin dans moi. Quand je redescends, chamboulée, je m’aperçois que les autres garçons de leur lit, ont assisté aussi. Je leur fais un super clin d’œil. Et me blottit sur Elodie. Seins contre seins. Elle retient son rire. Fabien se lève en silence et descend préparer du café. Elle regarde par-dessus mon épaule son sexe encore un peu gros et elle me dit dans l’oreille que ca doit être bon un « truc » pareil. Je lui confirme en collant mon minou sur sa cuisse. Humide. Ses doigts me fouillent et nous nous câlinons quelques instants. Cette semaine commence très fort.
Nous nous retrouvons tous autour de la grande table, pour déjeuner et prévoir notre 1ere journée. Les filles ont adopté des tenues plus sages. Shorty et teeshirt. Il fait toujours chaud grâce à cette cheminée. Ces tenues sont assez sexy pour plaire à tous, sans être trop provo. Même si les garçons ont tendance à nous accompagner toutes les unes ou les autres avec des regards plutôt coquins. Mais pas mal d’interrogations tout de même dans certains regards. Luc et Julien déjà, et Elodie.
Elodie me questionne dans la salle de bain et je lui explique tout. Elle n’est pas étonnée. Nous voir tous les quatre souvent partir lors des soirées, elle y pensait, sans être persuadée. Et elle avoue qu’elle partagerait bien ce qu’elle a vu ce matin. Une queue comme ca, dit-elle, pour trois ca doit le faire. Elle est assez nature et coquine pour apprécier ce genre de situation. Elle se voit bien partager nos complices. Surtout qu’elle à déjà fait l’amour avec Agnès et moi et qu’elle connait également Cédric de façon intime. Son ex-petit copain était plutôt calme et elle, aime bien s’amuser. Et ce que nous vivons, nous les benjamines du groupe, la tente fortement. Elle évoque Cédric et Agnès aussi et avoue que de nous voir faire l’amour l’une à coté de l’autre, avec tant de complicité l’excite fortement. Je lui promets d’en parler avec les autres mais je ne vois pas pourquoi ils refuseraient qu’elle participe à nos jeux, bien au contraire. Elle se pend à mon cou et m’embrasse tendrement, au moment ou Marie entre dans la salle de bains. Eclat de rire à nouveau.
Puis c’est Julien qui me questionne un peu. Il me connait bien. Il me sait à l’aise avec mon corps et mon allure sexy que je développe au cours des séances photos, où je m’amuse souvent à être très provo, et donc peu surpris quand je lui dévoile ma « vie sexuelle tumultueuse ». Agnès il savait, Cédric aussi, Fabien et Elodie non. Mais il trouve ca très bien. Même si lui pense qu’il préfèrerait ne pas me partager. Je sais depuis toujours qu’il a envie de moi. Nous n’avons jamais rien fait, mais souvent l’idée est passée entre nous. Un bisou tendre et appuyé sur la bouche pour lui faire comprendre que pourquoi pas. Il sursaute de mon avance, mais il apprécie. Je suis décidément d’humeur coquine ce matin. Il me semble que je ne suis pas la seule.
Journée de ballade, de ski de fond, de rigolade, de déconne, bref. Journée de vacances. En fin d’après-midi, retour au chalet. Salle de bain assaillie pendant une heure. Déjà entres filles, puis nous somme chassées par les garçons. On se rencontre, on se croise, toujours aussi peu vêtues, les garçons toujours ravis de cette légèreté. L’habitude est déjà prise. Du coup, eux aussi n’ont plus de gène à se promener à l’étage, nus et souriants. Seul Luc conserve un peu de pudeur. Il regarde, un peu surpris, Steph et Fabien, nus, en discussion avec Elodie seins nus, qui sortent de la salle de bains. Et Marie qui se change plusieurs fois, demandant l’avis de son mari, et qui passe et repasse du palier à la chambre, et toujours dans des petites tenues plus affolantes les unes que les autres.
Puis bière et thé en bas. Shorty et teeshirt pour les filles, sauf les mailles pour Marie, qui se plait à parader ainsi pour le bonheur de Steph, la pointe de ses seins sans cesse à apparaître pas le trou d’une maille. Caleçons et teeshirt pour les garçons. La cheminée donne un max et le contraste avec l’extérieur et la douche nous donne des chaleurs. Cette ambiance très décontractée ajoute encore à notre complicité à tous, et à la chaleur ambiante. Les moins détendus sont Luc et Julien mais ils semblent s’adapter à notre folie, et Steph qui vit aussi intensément avec sa coquine de femme, apprécie de la voir évoluer sous les yeux des autres garçons avec autant d’insouciance et de la sentir contente des petites lueurs coquines dans ces regards posés sur elle. Elle parade un peu. Ce qui va avec ma façon d’être et j’aime bien. Nous avons déjà ensemble allumé des salles de restaurant avec nos très mini jupes, et nos seins arrogants. Jeu que je savoure.
« Trivial-Poursuit ». C’est le jeu que nous trouvons dans un placard et tout le monde a envie de jouer. Nous avons pas mal de temps avant de préparer le repas. On fait des équipes car nous sommes trop nombreux. Et puis c’est beaucoup plus drôle. Steph et Marie, Luc et Cédric, Fabien et Julien, Et les 3 filles, Elodie, Agnès et moi ensembles. A 9, pas le choix que de se grouper. Et la partie s’enchaine avec des moments de fous rires énormes. Marie a failli faire pipi dans son shorty tellement elle est pliée un moment. La partie est vite gagnée par le duo Luc et Cédric. Alors on en refait une ? Pourquoi pas.
Et c’est à cet instant que part l’idée d’ajouter à cette partie une règle banale qui se pratique souvent au poker. Idée partie d’on ne sait où, un peu discutée, puis adoptée dans l’euphorie. Le principe est très classique : une mauvaise réponse, un vêtement de moins ! Vu l’ambiance depuis hier soir, personne ne semble trop gêné, sauf Luc qui s’empresse de remettre un gilet, au risque d’avoir trop chaud.
Nous les filles nous comptons, chacune un shorty, un teeshirt, et des chaussettes. Nous sommes trois alors, on nous interdit les chaussettes. Ok. Donc, six mauvaises réponses pour nous et nous serons nues toutes les trois ! Les autres équipes aussi d’ailleurs, puisque nous avons équilibré les vêtements. Les garçons sont pressés de jouer. Et Marie d’ajouter : un camembert donne le droit de faire un bisou ou autre chose à une personne de son choix ! Adjugé ! Adopté ! Paris de mômes, mais nous sommes partis pour déconner alors… Elodie se lèche les lèvres tellement elle s’amuse. Nous aussi, nos jeux intimes avec les garçons et notre impudeur habituelle nous donnent une certaine assurance. Assurance qui semble manquer à Julien et surtout Luc. Mais pas le choix ! Ils doivent jouer. Et la partie commence.
Au premier tour, Fabien et Steph sont torse nus, Luc a perdu une chaussette, nous sommes encore habillées. Presque à regret pour Elodie qui trouve ce jeu passionnant. Si passionnant qu’au 3ème tour, elle se précipite pour quitter son teeshirt et nous exhiber, faussement gênée, sa superbe poitrine. Des chaussettes ont volé, mais c’est la seule à être déjà très regardée et très désirable ses seins un peu lourds sont apprécies de tous. Luc assis en face d’elle la dévore des yeux. Elle, elle regarde beaucoup le torse de Fabien. Si musclé, et elle doit imaginer ce qu’elle a aperçu ce matin. Elle est contente d’elle et la moindre occasion pour poser un sein sur la table ou se lever chercher quelque chose en cuisine et nous rejoindre, poitrine fière et arrogante, elle ne la loupe pas. Pas un des garçons ne peut s’empêcher de la détailler, et Marie se marre de voir Steph absorbé par cette superbe poitrine. Elle lui dit qu’il en profite bien car la sienne est bien moins imposante. Sur quoi il ajoute en passant une main sous son haut qu’elle est tout aussi belle. Ce que nous confirmons tous. Il est vrai que tout le monde a vu hier et bien appréciée également. Et les seins de Marie de pointer entre les mailles…
En 30 minutes de jeu, toutes les filles sont seins à l’air. Les mecs sauf Luc, sont torses nus. Et ils sont assez contents du spectacle. Steph caresse discrètement Marie. Pas assez discret puisque je le vois et qu’il se marre. Nous allons, toutes les filles ensembles en cuisine, pour revenir en dansant, mode stripteaseuse, et exhibant nos seins, servir des thés ou autres. Elodie, la plus excitée des filles de cette situation, en profite pour poser ses seins dans le dos de Fabien. Lequel me fait un clin d’œil. Comme pour me demander ce que j’en pense. Mon sourire complice le rassure. La scène est assez drôle. La bande d’amis qui, naturellement, s’amuse du plaisir des filles à leurs dévoiler leurs corps. Rien de vulgaire, juste de la bonne humeur.
Et puis, le premier camembert est gagné par Luc. Il est un peu hésitant et me choisis pour son premier baiser. Quand il se penche sur moi, en matant ma poitrine, il ne fait pas gaffe et je l’embrasse sur la bouche. Surpris. Et il repart s’asseoir avec un sourire d’ange et il ne me quitte pas les seins des yeux pendant trois tours. Puis chez le couple Marie et Steph qui sont peu concentrés, du moins pas sur le jeu, c’est Marie qui se retrouve nue la première. Je crois comprendre que Steph n’est pas présentable pour quitter son caleçon, donc ils ont choisi. Et comme elle s’en amuse, après avoir remis de la musique calme, elle nous fait un petit tour de cuisine et d’escalier façon Stripteaseuse. Un régal. Son corps fait l’unanimité. Elle est fine, élancée, des jambes superbes et des fesses très fermes. On voit très bien son abricot brillant, sombre, et ses lèvres, descendant entre ses cuisses. Les mecs ont très chaud. Je retrouve Cédric en cuisine et il me demande comment va se terminer cette folie. J’avoue comme lui ne pas trop savoir, tout en y voyant une fin assez torride. Et je lui avoue même, en passant une main dans son caleçon, où je trouve un sexe déjà très en forme, que je serais très contente si elle pouvait se terminer de façon très sexe, très orgiaque. Il se marre et ne me contredit pas. Il bande de plus belle.
Le premier mec à être nu c’est Steph. Il se cache un peu. Il cache surtout une érection qu’il a du mal à contenir. J’ai aperçu un beau sexe, pas loin du style de Fabien, que Marie attrape sous la table en nous disant, sereine, qu’elle s’occupe de le calmer un peu. Eclat de rire. Chez nous, Elodie se précipite à quitter son shorty. La voila nue et Julien à coté d’elle plonge ses yeux entre ses jambes. Puisque tout le monde le fait, elle fait son tour de table, et va au bar de la cuisine, où en se marrant et en se penchant, de dos, elle nous montre l’intérieur de ses cuisses avec la volonté évidente que les mecs n’en ratent rien. On ne peut pas louper son intimité et ne pas se rendre compte qu’elle est très humide. Luc est blême. La tournure du jeu l’inquiète. Ravi du spectacle que ses amies lui donnent, mais inquiet.
Puis très vite, à part Luc et Julien, tout le monde est nu. Tout le monde regarde tout le monde. Quand Steph gagne un camembert, il se précipite sur Elodie, qui au lieu de sa joue, lui tend sa bouche aussi. Il hésite un peu, mais vite se lâche et l’embrasse. Elle est debout et lui colle ses seins sur le torse. Elle est électrique. Il repart en tenant son sexe qui monte très vite. Marie le reprend sous la table. Elle l’embrasse comme pour lui faire comprendre que c’est sympa et qu’elle n’y voit rien de mal. Et puis notre camembert. Elodie hurle : c’est à moi ! Elle se rassoit, toute bête. Tout le monde est plié. A toi alors ! Je l’aurais parié, elle file sur Fabien. Et sans chercher le baiser, se penche tendrement sur lui, l’embrasse à pleine bouche et sa main va chercher son sexe. Seule Maire peut voir, nous, nous devinons. Elle le tient à pleine main et le branle 2 ou 3 fois en l’embrassant. Connaissant le sexe de Fabien, j’imagine ce qu’elle peut ressentir en le tenant ainsi. La pointe de ses seins me confirme qu’elle est très envieuse de lui donner du plaisir et surtout d’en prendre. La température est montée d’un cran.
Dans les 30 dernières minutes de la partie, seul Luc a conservé son caleçon. Il a embrassé toute les filles, moi 2 fois, et cette fois je me suis mise debout, collée à lui, l’attrapant par la nuque et je l’embrasse en me lovant sur lui. Je suis de dos à la table, et je sais que mon minou, déjà luisant, et avec ma cambrure un peu forcée, est bien en vue, offert, comme j’aime l’offrir, et je suis consciente de mon attitude et comme je dois provoquer des envies. J’en raffole. Un moment de silence, et j’entends juste Steph qui lâche un « ho ! La vache ». Quand je me retourne, pas mécontente de mon effet, je vois que Marie me scrute, avec un beau sourire, et sa main tient fermement son mec par la queue. Elle regarde cette queue, qu’elle tient, et y va à son tour : « ho ! La vache ! ». Elodie regarde avec les yeux brillant, Agnès aussi, qui attrape à son tour Julien par le sexe. Et à son tour : « ho la vache ! ». Il est à la fois surpris et aux anges. Après quelques secondes pendant que tout le monde se regarde, nous partons dans un fou rire qui dure au moins 5 minutes. 4 queues, sont visibles, et les 4 sont bien droites. Les mecs ont décidé de montrer le résultat de notre folie générale. Elodie ne quitte pas le monstre de Fabien des yeux. Elle la mange en rêve. Elle se voit dessus. Chaude ambiance.
La partie se termine. Elodie en profite pour reprendre Fabien quelques instants, et moi je dédie mon dernier camembert à Marie. Je fais le tour de la table et l’embrasse à pleine bouche en descendant mes mains sur ses seins puis jusqu'à son minou. Elle est humide, et moi je coule sur mes cuisses. Elle n’a pas lâché Steph, et je vois sous la table une jolie queue se dresser. Je caresse le bras de Marie et ma main finit sa course jusqu’au sexe de Steph que je prends avec elle dans la main. Il me regarde faire et aussi caresser sa femme avec une envie folle de se jeter sur moi. Je l’embrasse à pleine bouche en partant, et dans mon regard il a compris que je ne serais pas contre de m’amuser avec lui.
Il est l’heure de préparer le repas. Et de calmer les nerfs. On n’imaginait pas que nos jeux iraient à ce niveau de folie. Mais personne ne le regrette. Les garçons repassent leurs caleçons. Ils bandent tous encore très fort. Sur une idée d’Elodie les filles restent seins nus. Juste les shorty. Elle est très excitée par cette ambiance de folie. Et elle prépare la cuisine en montrant fièrement sa jolie poitrine à qui veut bien regarder. Chaque compliment la fait frémir. Mais toutes nous avons du succès. Et toutes en sommes très fière. On s’amuse. Les mecs nous matent sans gêne aucune, et le spectacle des filles « topless » est pour tous un ravissement. Et pas mal de gestes furtifs pour entretenir cette excitation. Le shorty de Marie est le plus sexy. Ses fesses et les lèvres de son petit minou sont très visibles, surtout quand elle monte à l’étage et se cambre au mieux en se marrant de voir Julien et Luc sous l’escalier. Nous sommes toutes heureuses de provoquer des désirs, et le plus fort, c’est que ce sont nos amis, et cela nous donne une certaine liberté et une belle assurance. Notre folie commune, nous la partageons, et c’est ce qui est le plus excitant et le plus génial. Il règne d’un coup une ambiance électrique, rare, et confuse également.
Je retrouve Marie dans la salle de bain, quand elle en sortait. Elle revient avec moi et ferme la porte. Et sans rien dire se jette à mon cou et m’embrasse goulument. Nous nous caressons un moment, debout. Très excitées toutes les deux. Puis elle m’avoue être la première fille qu’elle touche et qu’elle en est toute émue. Agréablement émue. Nous discutons et je lui raconte comment Agnès et moi en sommes venues à faire l’amour avec Cédric et Fabien. Elle se doutait un peu sans trop savoir. Steph lui avait dit aussi, et il avait trouvé ca génial. Même qu’il enviait ses deux potes. Elle finit par me dire que depuis ce soir, elle en à très envie aussi. Ils parlent depuis quelques temps de soirées coquines mais pas n’importe comment, et surtout pas avec n’importe qui. Il lui a avoué que je l’excitais, et elle a reconnu qu’elle aussi. Et du coup, la folie de ce soir leur a confirmé que je n’avais rien contre le plaisir à plusieurs. Une soirée avec moi et Steph lui ferait plaisir. Et finit pas reconnaitre qu’avec Agnès et nos 2 complices, ce pourrait être génial. Je lui dis que pourquoi pas. Et d’ajouter que de faire l’amour à Steph et avec elle me serait agréable. On se marre, on s’embrasse, on se promet une soirée ensemble et on sort. Dans la chambre Luc fouille dans ses affaires. Je vais le voir. Il est ennuyé.
Je referme la porte et m’installe sur le lit pour parler. Je lui fais comprendre qu’on s’amuse mais il n’est pas très à l’aise. Il se dit qu’aucune des filles de la bande ne se verrait s’amuser avec lui. Je ne vois pas pourquoi. Je m’approche et lui prend la main pour la poser sur mes seins, comme pour lui prouver le contraire. Nous parlons de la bande et je lui fais admettre que des jeux de ce genre n’ont rien de méchant, que nous sommes très amis, et que si l’ambiance est torride, nous sommes assez intelligent tous ici pour ne pas y voir de mal, nous ne cherchons pas a former des couples ou en défaire. C’est notre première vraie semaine de vacances ensemble et l’entente est parfaite, dans tous les sens du terme. Il est moins nerveux, de mon discours déjà et aussi de ses mains sur moi. Je discute un moment avec lui, et je commence à le caresser pour lui confirmer que personne n’est à coté dans l’équipe. Puis, franchement, je fouille son caleçon et commence à le branler. Il commence à se détendre quand on entend Agn��s qui me cherche. Je le garde en main et j’appelle ma Belle. Quand elle ouvre la porte, il essaye de se cacher. Mal. Agnès fait mine de repartir mais je lui demande de venir. Alors elle passe de l’autre coté et sa main rejoint la mienne. Je résume en quelques mots son inquiétude. Alors tendrement elle se penche, l’embrasse et commence aussi à le branler. Il est très mal, mais vite se réjouit. Il joue aussi alors ca va mieux. Le spectacle de tout à l’heure l’a excité et maintenant ses 2 copines s’occupent de lui. Nous le câlinons un moment puis je leur dis que je dois descendre aider. Agnès reste avec lui et quand je referme la porte elle a déjà engloutit sa queue de pleine bouche. Quand ils redescendent quelques temps après, il à un sourire d’ange. Heureux. Agnès me chuchote qu’elle la sucé et qu’il avait jouis très vite, mais qu’il se sentait beaucoup mieux. Eclat de rire encore. Je l’embrasse longuement, seins contre seins, et ceux qui mettent la table restent bouches bée à nous regarder. Pourtant rien ne peut plus trop les étonner et ils nous connaissent très bien, mais à cet endroit, et quasi nues, cela ajoute.
Le repas se passe dans la même ambiance coquine et chaleureuse que la partie précédente. Les mecs parlent de nos seins, que nous exhibons à tour de rôle, souvent debout et montrant à tous comment ils sont à la fois différents et en même temps tout aussi charmants. Nous évoquons leurs sexes mais ils se refusent de jouer le jeu de l’exhibition. Elodie fait mine de pleurer. Puis nous parlons de tout, mais nous revenons évidement à nos jeux précédents et ensuite les questions plus intimes. Surtout des questions sur Agnès et moi au départ. Comment, nous, les plus jeunes de la bande, pouvons nous avoir, apparemment, autant d’aise et autant, à voir notre façon d’être, d’expérience ? Julien répond pour moi en ce qui concerne mon allure et mon assurance. Il évoque un peu mes séances photo. Je parle aussi du naturisme qui donne pas mal d’aisance. Nous évoquons notre sexualité, sans donner trop de détails, mais tous ont compris qu’avec Cédric et Fabien nous avons déjà beaucoup joué. Les regards sont sur eux, et Steph semble les envier. Marie le comprend et lui chuchote à l’oreille. Ce qu’elle lui a dit, lui provoque un sourire, et il me regarde avec gourmandise. Je comprends qu’elle lui a fait part de notre petite conversation.
Puis nous parlons sans honte du plaisir. Celui que je partage avec Agnès, qu’Elodie connait aussi, le plaisir entre filles. Et Marie de lever le doigt pour dire qu’elle veut connaitre !
Nous parlons franchement pour la première fois de tout. J’ose avouer celui que me procure la fellation. Et le gout particulier de ce plaisir que je crois bien faire partager. Fabien et Cédric, en chœur, en levant le doigt à leur tour, font comprendre que oui, c’est très bien ressenti comme tel. Plus de doute, tout le monde sait au moins que je suce les deux, et qu’ils ont l’air d’en raffoler. Sur ce, Luc, dont la bouche d’Agnès a laissé des souvenirs merveilleux sur son sexe, confirme timidement, et dans un fou rire général, qu’Agnès est à bonne école. Julien, prend un air pensif et malheureux en soupirant qu’il n’a jamais connu ce bonheur, sa précédente copine n’ayant jamais osé le lui faire. Il espère un jour connaitre cette joie. A quoi je réponds pour le rassurer, que la semaine commence à peine… Elodie court à la salle de bain tellement elle se marre. Steph raconte comment Marie depuis quelques temps s’est abandonnée à ce plaisir, ce qu’elle ne faisait jamais auparavant, et comment il subissait cela avec un bonheur immense. Sur ce, avec tendresse et complicité, elle se pend a son cou, se frotte à lui et l’embrasse avec passion. Puis pour terminer, regarde les autres garçons, l’œil brillant, et leur propose, en riant, de leur monter son talent. Rires ! Et Cédric d’ajouter, pour finir, qu’un concours permettrait de mieux le vérifier. C’en est trop pour Julien qui donne le top départ, faisant mine d’être le 1er examinateur.
Et c’est naturellement dans cette ambiance chaude et électrique, que nous préparons la table pour une autre partie. Ce jeu, et surtout ces jeux, fait plaisir à tous. Même Luc, qui ne quitte plus Agnès, est maintenant torse nu, à égalité. Il m’a simplement demandé, a demi mots, si le plaisir qu’elle lui avait donné avant le repas, ne me dérangeait pas. Et surtout, si cela n’était pas de notre part une forme de moquerie. Je l’emmène à part, je le rassure définitivement, une cuisse sur son sexe, et lui dit comment j’aime Agnès et comment j’aime la voir jouir dans d’autres bras. Et comment cela était réciproque. Il est reparti, tendu et soulagé, et a rejoint Agnès qui essuyait des verres, s’est collé dans son dos, et l’a embrassé un moment en caressant ses seins. Décidément, sa première fellation lui a donné des envies. Il le fait en me regardant pour confirmer qu’il a tout compris. J’ai du mal à imaginer comment cela va pouvoir se terminer. Ou plutôt je le sens très bien. Et j’en suis toute humide.
Nouvelle partie, mêmes équipes, même règles. Seules les tenues sont déjà plus légères, puisque un seul vêtement à perdre, fille ou garçon, pour être nu. Ce qui réjouit maintenant la totalité du groupe. Cette fois, il faut 20 minutes pour que tout le monde soit nu. Fabien a remis des bûches, et nous sommes tous très bien. Image assez rigolote que cette bande de copains, en hiver, dans un chalet, et tous nus autour d’une table, à jouer en buvant et grignotant des gâteaux. La table permet, pour les garçons, de cacher au mieux leurs érections.
Arrivent les premiers camemberts. Je ne me souviens plus de l’ordre précis. Le premier de Julien, que ma promesse fait rêver, est pour moi. Il me retrouve, et m’embrasse à pleine bouche, ses mains courent sur mes seins. Il repart avec une belle érection qu’il cache en riant. Je suis aussi l’élue de Steph et de Marie qui m’embrasse tout autant que lui et me caresse également. Des gestes toujours assez courts et gentils de la part de tous. Steph lui me demande de me déplacer. Il est peu présentable. Je viens donc le voir, me penche pour qu’il m’embrasse aussi, et comme il me caresse comme tout le monde le fait à présent, je descends ma main et le saisi un instant. Il bande de plus belle. Très joli sexe que je sens là. Toute lisse, bien droit, beau gland visible, dur, un peu recourbé. Je me vois bien à me l’enfouir au plus profond de moi. Et belle taille aussi. Marie semble me remercier pour lui. Elle a choisi Cédric comme 2eme cible. Elle pose un peu ses marques. Et elle lui fait également le plaisir de le saisir un instant, avec, en riant un « ho !
La vache ». Expression du jour qui montre à chaque fois l’intérêt que l’on peut avoir pour l’un ou l’autre.
Agnès, elle, choisi une fois Julien, à qui elle saisit aussi le sexe, comme si mon premier geste un peu plus osé avait donné comme un signal. Puis elle choisi Luc à son tour. Elle le rejoint et au lieu de rester derrière lui, elle tire sa chaise et pour l’embrasser s’assoit sur lui, à califourchon et l’embrasse ainsi un long moment. Ils sont sexe contre sexe, la queue de Luc, droite sur son ventre, écrasée par le minou de ma belle. Quand elle retourne à sa place. Les 5 queues ont toutes dressé la tête. Joli spectacle que nous commentons en riant. Le serpent de Fabien dépasse et est visible au dessus de la table. Elodie en salive. Elle se passe une main sur son minou, surement pour essuyer une goutte de plaisir. A son tour.
C’est naturellement, et avec une joie qui la caractérise, qu’elle choisit Fabien, et elle copie le geste d’Agnès. A califourchon sur lui, à pleine bouche, et son minou ouvert qui embrasse le superbe engin de Fabien. Elle semble s’y frotter un peu. Puis, baisse les yeux, regarde cette queue sur laquelle elle se sent bien, y va également de son « ho ! La vache », mais plus en gémissant de bonheur, qu’en criant.
L’ambiance est de plus en plus chaude. Nous sentons tous une folle envie de faire de cette soirée, une belle soirée érotique. Pas un n’est pas excité des gestes donnés, reçus ou regardés. Tout se passe aussi dans une franche rigolade. Il s’installe une ambiance ou l’envie est partagée, envie de plaisir, et tout cela en jouant. Rien de sérieux, que du plaisir. Je ressens la même simplicité que celle qui s’est mise en place entre Cédric, Fabien, Agnès et moi. J’ai dans l’idée que ca peut être possible avec tous les membres du groupe. Nous avons un point commun, tous, c’est cette manière de voir les choses. Simplicité, ne pas compliqué les choses, et profiter des bons moments. Et pour beaucoup le sexe fait partie des plaisirs. Cette soirée me semble partir dans cet état d’esprit. Et à cet instant, un point commun, tous des queues raides et des minous humides.
Puis j’ai mon dernier camembert, le suivant, si on le gagne sera pour Agnès. J’hésite. Pas un ne me regarde sans que je lise dans le regard comme il, ou elle, aimerait être la prochaine victime. Je fais le tour de la table, faussement pensive, un peu style idiote, comme au jeu où on lâche un mouchoir derrière un joueur assis au sol. Je vois pour chaque mec, en passant, un sexe tendu, qui semble m’attendre. Ils bandent tous. Si je pouvais je les prendrais tous, une envie folle. Puis j’opte pour m’arrêter à Julien. Je tire sa chaise pour l’écarter de la table. Que tout le monde en profite. Je le saisis directement par la queue avant même de l’embrasser. Je passe ma main sur la longueur de son sexe, qui se raidit encore et je le masturbe gentiment devant tout le monde. Je quitte sa bouche, et au lieu de partir, je m’accroupis et sans hésiter je le prends en bouche. Un silence total. Je joue de ma langue autour de son gland avant de l’absorber avec tendresse, et l’enfouir au fond de ma bouche. Je le suce quelques instants, avec application, comme je sais si bien le faire. Il est figé. Se faire sucer, par sa copine, sous les yeux de ses amis.
« Ho ! La vache ». « Ho ! La vache ». J’en entends de partout. Je m’arrête. Me relève en le tenant toujours. Les autres sont penchés par-dessus la table. Ils admiraient Julia dans sa fellation. Il faut 2 minutes avant que le jeu ne reprenne. Je pars dans un fou rire et tout le monde me suit. Steph ose en riant demander à Julien si c’était aussi bien que ca. Il va pour répondre mais je ne lui laisse pas le temps.
Ils me regardent tous me lever et m’approcher de Steph. « Ho ! La vache ! », J’entends de je ne sais qui. « Oui ! » je réponds en riant. J’arrive à lui. Le décolle lui aussi de la table. Il bande mais se sent tout bête. Et je le prends à son tour dans ma bouche, accroupie entre ses jambes. Et comme pour julien, je joue un peu de ma langue avant de l’enfouir et de m’appliquer à le sucer. Marie à posé la tête sur son épaule pour mieux voir. Je lis dans ses yeux combien je lui fais plaisir à elle aussi. Et elle embrasse à pleine bouche son mari pour qu’il comprenne ce plaisir qu’elle ressent. Je déguste une queue superbe. Je mouille d’un coup. Je termine avec un énorme baiser sur le gland que je viens de relâcher avec une longue succion. Pour mieux voir, Elodie est à coté de Fabien, et elle le branle au rythme de mes sucions. Agnès, s’est assise entre Julien et Luc et les embrasse à tour de rôle en les branlant aussi. Je retourne à ma place en m’arrêtant faire un tendre bisou à Cédric et en lui massant la queue quelques instants. Et j’embrasse aussi Agnès avec une tendresse supplémentaire. Tous me regardent. Je prends un l’air de quelqu’un qui vient de faire un bon repas et j’y vais de mon « ho ! La vache ». Fou rire général.
Nous finissons la partie, sans grand intérêt maintenant, pendant que chacun dans son coin caresse ou branle son voisin, ou voisine, sans plus trop savoir qui est qui. Je suis un peu fière et humide d’avoir osé aller plus loin que les autres, et du coup avoir provoqué encore plus d’envie. La soirée est superbe. Agnès, comme pour ajouter à la chaleur ambiante, profite de son tour pour aller faire comme moi avec Cédric. Elle y met tout autant de soin, de plaisir. Marie calme son mec en descendant le manger à son tour, et vient aussi prendre Luc qui attendait dans son coin, pétrifié de bonheur. Une 2eme bouche sur son sexe dans la soirée ! Ce qui incite Elodie à enfin en faire autant à Fabien. On entend quelques temps que ces bruits de bouche sur ces queues ravies. Les autres regardent avec envie ces bouches gourmandes. En attrapant Julien par le membre qu’il brandit sous la table, je lui dis de patienter. Et je lui promets une pipe en règle à ma manière avant de dormir. Il en bande encore plus, et je tiens en main une belle bite contente de ce qu’elle vient d’entendre.
On ne termine pas la partie, les esprits sont ailleurs. On se dit qu’il va falloir aller au lit, mais personne ne souhaite terminer la soirée. Marie et Steph sont excités au point que Marie, assise, jambes écartées, se moque de ce que les autres peuvent voir, et se laisse fouiller par un Steph qui se masturbe tranquillement. Je refais un thé avec Julien qui ne me lâche plus. Il veut sa pipe promise. Luc lui ne lâche pas Agnès, qui le tient en même temps que Cédric. Elodie elle, est collée à Fabien et le branle en regardant cette queue énorme dans sa main. Et l’image est encore plus étrange. Tous à table, nus, et branlant et suçant qui on souhaite, et tout en programmant notre ballade de demain. Surréaliste !
Puis nous montons, un peu à regret. Fabien, réussit, avec Elodie collée à lui, à remettre 2 bûches et fermer l’insert. Chauffage pour la nuit.
Les filles dans la salle de bains, et entre lavabo et douche, les câlins se font de plus en plus forts. J’ai envie de Marie et Marie de moi. Elodie raconte à Agnès la queue de Fabien. Fascinée qu’elle est. Ce à quoi répond Agnès, qu’elle pratique avec plaisir depuis un moment. Marie nous dit en riant qu’elle ne nous pensait pas aussi « salopes » et expertes. Elle avoue qu’à 18 ans elle ne savait pas sucer comme nous et qu’elle n’en avait pas envie. C’est venu avec Steph, son deuxième copain en fait, et avec un copain de bureau avec qui elle à eu une petite aventure de quelques mois. Une aventure qui l’a débridée comme elle le dit en riant elle-même. Un déclic. Un super coup avec qui elle avait jouit et pratiqué le sexe comme jamais. Relation uniquement basée sur le plaisir et rien d’autre, donc libre, sans contrainte. Expérience bénéfique pour Steph après coup, à qui elle a dit avoir bien observé un film avec la sublime Clara Morgane, pour expliqué son plaisir à le sucer. Depuis, ils pratiquent le sexe autrement, libérés, et avec passion et aussi plein d’envies en tête, ils s’éclatent comme jamais. Tentés par tout ce qui est sexuel. Elle a tout changé en elle, en commençant par ses tenues. Ce qui correspond à l’époque où nous nous sommes connus. Nous laissons la salle de bains aux garçons. Par habitude plus que par pudeur. Plus maintenant.
Puis nous reprenons nos places. Enfin presque. Marie est assise au bord de son lit, entre les jambes de Steph et ils nous regardent. Luc et Julien assis sur leur lit. Ils attendent. Quoi ? Au milieu, sur notre grand couche, Agnès est lovée sur Cédric qu’elle masturbe avec tendresse et regarde Elodie qui elle n’attend plus rien. Elle est sur Fabien, blottit mais assez bas, et elle caresse, elle branle son jouet du jour, le nez dessus, avec des yeux admiratifs et le lèche avec des petits gémissements. Elle est de dos, jambes écartées, offerte aux regards et son minou ouvert coule de plaisir. Lui se laisse faire et fait signe qu’il ne la dérange pas dans sa contemplation. Elle lèche un moment avant de réaliser qu’elle est observée par tout le monde. Elle s’arrête, nous regarde, éclate de rire, et reprend son activité comme une petite fille qui ne veut pas lâcher sa poupée.
Personne n’a trop envie de dormir. Alors je vais chercher ma belle. Notre habitude avec nos deux complices. On se roule sur la couette, et commençons à nous caresser comme savons le faire pour les exciter. Mais là, ils sont plus nombreux nos complices, et nous donner en spectacle devant tout ce petit monde ajoute à notre envie. Et nous faisons l’amour comme nous le faisons pour nos spectateurs et pour notre plus grand plaisir. Nous donner en spectacle ainsi déculpe nos envies. Fabien décolle Elodie pour s’installer et pour mieux nous regarder. Elle se tourne mais ne le lâche pas. Cédric fait signe aux autres de venir. Tous ces yeux sur nous, nous donnent un plaisir encore plus fort et c’est au milieu de ce groupe, bandant, mouillant, caressant, léchant, suçant, que nous faisons l’amour. Ils sont tous autour de nous, ravis de notre audace. Je suis allongée, ouverte, et me caresse pendant qu’Agnès crie un peu quand elle jouit sous ma langue, assise sur ma bouche. Je me masturbe sans gène et je suis aidée pour jouir, des doigts de Cédric venus me fouiller. Je vois les autres se réjouir de nous voir, et cela me donne un plaisir immense. Puis Marie vient nous rejoindre, et prend la place d’Agnès sur ma bouche.
Elle à un goût fabuleux. Je sens ses lèvres recouvrir ma bouche et je découvre son bouton sous un petit bourrelet de peau, bien caché, bien au chaud. Je le découvre avec ma langue, je l’enroule, je l’aspire, et il prend de l’ampleur. Il est tel un petit sexe, tout rose au milieu de sa peau foncée. Je savais que cette chatte était un trésor. Je l’absorbe. Elle me rend folle. Cédric me fouille puis je sens d’autres doigts. C’est Elodie. Elle a quitté son serpent, pour nous rejoindre et la voilà assise elle aussi sur la bouche d’Agnès. Elle a compris ce jeu d’exhibition fait pour excité les garçons, et se faire plaisir entre nous. Marie explose assez vite, excitée depuis longtemps déjà comme tous ici. Et elle me veut à son tour.
Elle descend entre mes cuisses et commence à me manger. Fesses en l’air. Son bijou sous les yeux de Cédric. Il se branle en la regardant, tellement ses fesses sont magnifiques, cambrées, offertes. Il se penche la déguster de sa langue un instant ce qui la fait sursauter et pousser sa langue encore plus loin en moi. Elle me mange, m’avale, me lèche à merveille. Elle lève les yeux parfois pour me faire comprendre comme elle aime ce qu’elle fait. Les autres se déplacent pour mater à leur tour ce merveilleux bijou. Dans cette position, sa chatte est splendide. Les lèvres que j’ai déployées, trempés de moi et de son jus, ouvertes, laissant dépasser un petit sexe que le plaisir qu’elle prend à le montrer donne encore plus de volume. Steph, ravi de la voir dans cette position veut que tout le monde puisse admirer, et il gère au mieux le spectacle. Entre deux, il descend lécher ce trésor pour gouter le jus qui en sort. Chaque fois, je la sens se cambrer et me lécher encore plus fort. Je jouis à mon tour. Elle me quitte pour se joindre à Elodie et Agnès. Elle veut des filles ce soir. Je suis sur le dos jambes écartées, et moi aussi je montre à qui veut mon sexe béant et trempée de la bouche de Marie.
Luc ose. Il ose maintenant. Il descend pour me gouter. Je positionne sa tête pour mieux le guider. Il est un peu maladroit mais très vorace. Je le repousse et me fais gouter comme ca par Julien puis par Steph. Sans bouger de ma place. Je veux que tous me lèche, me mange, je veux des langues, et Fabien vient me goûter à son tour. Les filles a cotés, crient depuis un moment, et je retourne pour à mon tour, manger la chatte d’Elodie, qui a reprit Fabien en main et en bouche. Son minou est gonflé de plaisir et d’envie. Elle coule des petites jouissances que les autres viennent de lui donner, elle est électrique. Ma langue la fait à nouveau sursauter et c’est un joli jet de son jus qui m’asperge la bouche. Elle n’arrête pas de couler, de jaillir. Je n’avais jamais vu une fille éjaculer de la sorte. Un bonheur. J’adopte la position de Marie pour mieux la manger. Je sais que mon sexe aussi, et mes fesses, présentées ainsi, est aussi un spectacle, et de savoir qu’ils sont tous à m’observer me rend folle. Mon jeu préféré. Me faire désirer et m’offrir. Je sens tour à tour des doigts, des langues, de je ne sais qui. Je quitte aussi un instant la chatte d’Elodie, pour prendre avec elle Fabien en bouche. Je suce, je lèche, une chatte, une queue, et ma chatte est offerte à qui veux. Un plaisir inouï que de s’offrir de la sorte. Pourtant habituée de nos soirées, cette fois, nous avons encore dépassé les limites du plaisir. S’offrir à tous de la sorte, se donner sans restriction, se faire admirer, toucher, lécher, prendre aussi… Je cherche le regard d’Agnès mais il est perdu. Elle ne cesse de gémir, sous je ne sais quelle langue, quelles mains. Je vois qu’elle tient la tête de Steph entre ses jambes. Et Luc, pose son sexe sur sa bouche. Il a vraiment succombé à sa fellation de la soirée.
Je reprends ma place et cette fois je sens un sexe me pénétrer. Je crois reconnaître Cédric sans le voir. Agréable sensation de sentir un sexe en soi sans savoir à qui il appartient. Il me prend un petit moment, puis se retire. Un autre prend sa place. Je ne sais pas qui. Je ne veux pas savoir. Puis un autre, et encore. Juste un petit tour chacun. Le dernier, je devine Steph, il est un peu plus gros. Et je sens une envie plus forte de sa part. Le sourire de Marie me le confirme. Voir son mec me prendre ainsi, pendant qu’elle se fait lécher par Agnès, la fait jouir à nouveaux. Je suis heureuse de savoir qu’ils sont tous passé me prendre un moment. Tous les garçons présents m’ont « baisé ». Toutes ces queues connaissent la chaleur de mon sexe. Sensation de m’offrir à des gens que j’aime. Intense !
Quand nous arrêtons enfin de jouir entre nous, le spectacle autour de nous, nous fait éclater de rire. Encerclées par 5 mecs à genoux. Les yeux grands ouverts. Les queues raides. Nous nous embrassons un moment avec tendresse. Le temps de descendre chercher une bouteille d’eau, quand je remonte, Elodie à repris sa place et recommence à sucer Fabien. Sa queue à du mal à rester dans sa bouche. Agnès suce Steph, Marie avale Cédric avant de lui présenter, de dos, son sublime trésor qu’elle sait très excitant dans cette posture, puis elle descend sans attendre le mettre en elle. Steph la regarde se faire pénétrer sous ses yeux. Il jubile de voir sa femme prendre du plaisir devant lui, avec un ami à lui. La voir s’agiter sur lui le rend fou. Agnès le suce de plus belle avant à son tour, de venir s’empaler sans douceur sur son beau sexe bien raide. Je réalise le spectacle et me dit que je n’aurais jamais cru que cela était possible. Voir tous mes amis, jouir de nous, entre nous, devant nous, avec autant de joie et sans que cela paresse plus compliqué.
Luc et julien m’attendent. Les autres se déchainent, et même si ils arrivent à partager une bouche ou autre par instant, les filles sont trop occupées à présent. La couche étant complète je les prends par la main et nous allons dans leur chambre. Je m’installe sur le lit de coté, je les fait venir contre moi. Deux sexes brulant de désir se collent à moi. Ils sont durs, excités. Eux ne vivent pas trop le sexe dans leur vie et ce qu’ils vivent depuis ce soir est incroyable, et les voila bandant comme des fous et enlaçant leur copine, nue, excitante, chaude, salope à souhait, et ils entendent les autres gémir et demander qui une bouche, qui une bite. Je guide Luc, derrière moi. Je le guide en moi. Et il commence à me prendre. Je le calme un peu, il à trop envie mais je les veux ensemble. Je guide Julien aussi. D’abord son gland son mon bouton, je le frotte, je sens un sexe en moi et un autre sur moi. Alors je le force un peu pour qu’il me prenne aussi. Ils sont en moi tous les deux. Le petit moment ou je me suis offerte à tous auparavant, m’a permis d’être ouverte et accueillante. Trempée. Je suis en feu de penser que toutes les queues de mes amis sont passées en moi ce soir…
Et j’aime cette double pénétration. D’où nous sommes, nous voyons Elodie, empalée sur le serpent de fabien qui n’en finit pas de la pénétrer. Depuis ce matin elle en rêvait. Elle monte et descend sur lui, poussant un petit cri chaque fois qu’il est au plus profond en elle. Je vois son sexe bien ouvert, écarté du passage de cette queue énorme, et parfois un petit jet quand elle remonte, et qui coule tout le long de ce superbe membre. Agnès et Marie sucent à tour de rôle Cédric et Steph. Les filles commentent la queue qu’elles se partagent ensemble. D’où quelques éclats de rire. Sauf Elodie. Elle ne rit pas. Elle est sur Fabien. Il est entier en elle et je sais ce qu’elle ressent. Sa chatte est gonflée de plaisir et superbement écartée. Cédric essaye de lui attraper un de ses magnifiques seins, mais elle ne veut les offrir qu’à Fabien pour le moment.
Les deux en moi sont trop énervés. J’essaye de régler leur cadence mais ils sont tout fous. Me prendre ensemble, jamais ils auraient pu y penser. Luc se dit que décidément : la bouche de ma belle, puis ma chatte… quelle soirée ! Cette sensation en plus, que de m’offrir moi toute entière, mais de leur offrir quelque chose qu’ils n’ont jamais pu penser réalisable. Un rêve inaccessible. Je suis à eux, ils me prennent, et je gémis. Je me défais d’eux. Les installe sur le haut du lit et je descends à hauteur de leur sexes. Et je commence à les sucer, comme j’aime le faire, je lèche une queue, puis l’autre. Mais j’avais promis à Julien une fellation en règle, mon « cadeau », alors je chuchote à Luc qu’il attende son tour, Agnès l’a déjà gâté.
Je lui offre en attendant ma main et ma chatte, ouverte depuis leur passage. Et je commence à sucer. Doucement. Julien se laisse faire et contemple son sexe disparaitre dans ma bouche. Il réagit à mes coups de langue, de dents, aux sucions quand je le relâche. Je fais au mieux pour le faire durer, mais je sens vite que la pression monte. Sa première fellation, qui plus est par sa copine préférée, et aussi la soirée des plus excitantes. Trop pour lui. Et puis je sais que j’aurais d’autres occasions pour faire mieux encore. Alors sans trop le faire souffrir, je l’attends, et il explose rapidement et fortement dans ma bouche. Il est tout secoué de plaisir. Il crie si fort que les autres se retournent tous pour voir.
Je les vois moi aussi, Marie dans sa position scandaleuse recevoir Cédric avec force. Elodie s’acharne à monter et descendre, de dos cette fois sur l’énorme queue de Fabien qui ne va pas tarder à exploser. Et ma belle, qui reçoit à l’instant même le plaisir de Steph. Sur le dos, les jambes autour des hanches de son amant du moment. Il est au plus profond d’elle pour se libérer. Et il se libère, fou, déchaîné. Les yeux sur sa femme, prise énergiquement à coté de lui par son pote. Un rêve aussi.
Je finis de nettoyer de ma bouche Julien qui est tout retourné. Et demande à Luc s’il veut aussi. Il avoue que ma position de tout à l’heure l’a suffoqué, et qu’il m’aime ainsi. Je me place et il vient sans attendre me prendre comme ca. Il me pénètre avec force. De tous ici, c’est malheureusement pour lui le moins gâté coté expériences. Il a connu très peu de plaisirs. Cette soirée le rend fou. Et me baiser ainsi, pour lui inimaginable hier. Il me baise, à sa façon. Et il explose rapidement au fond de moi. Je joui un peu, et j’en rajoute. Je sais que si nous refaisons l’amour ensemble, je m’appliquerais et lui donnerais du plaisir. Il le mérite et je l’aime bien. Comme tous ici.
Fabien jouis à cet instant avec un cri d’Elodie, qui s’effondre. Elle est venue à bout de cette queue énorme. Elle entreprend de le nettoyer aussi de sa bouche, comme le font ensemble Marie et ma belle avec leurs partenaires. C’est Elodie au bout d’un long moment de silence, qui lance un violent « ho ! La vache ». Fou rire général.
Fabien descend à la cave chercher 2 bouteilles de champagne, notre réserve du nouvel an, et nous descendons arroser notre soirée merveilleuse et mémorable autour du feu. Toujours aussi nus. Fatigués, dans les bras des uns et autres. Seule Elodie garde jalousement le sexe de Fabien en main. Ce qui lui vaut évidement la moquerie de la bande. Trop heureuse qu’elle est d’en avoir joui et de l’avoir fait jouir aussi.
On boit à notre santé, à nous, à notre plaisir à tous. Celui que l’on vient de vivre restera longtemps le plus beau. Et on boit à la semaine qui commence et qui prédit de superbes soirées.
Heureux, et heureuses. Notre vie à nous tous ensemble est partie pour être une vie de jouissance. J’embrasse ma belle qui est dans mes bras, avec passion. Je l’aime. Nous remontons, et refaisons l’amour, tous ensemble sur la couche, tous avec tous, un moment avec chacun, une queue ou deux, pour l’une, personne ne se retrouve seul, à 2, à 3, des moments a regarder, d’autres à participer. Un long moment de délices avant de tomber, fatigués mais si heureux…
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Samedi 2 Septembre 2017 – Partie 01/02 : Glacier Edith Cavell, ou la plus belle des randonnées ?
Départ matinal car journée chargée : il est temps pour moi de mettre à profit mon pass parking 8h-12h pour le parking du Mont Cavell, pour enfin y faire cette randonnée qui a si bonne presse. Pour l’après-midi et la soirée, je suis attendu pour des retrouvailles avec mon compatriote Lenaïc, compagnon de galère au ranch Touchstone, qui vient tout juste de quitter ses fonctions au centre touristique Columbia Icefield, 100km au Sud de Jasper. Avant d’embarquer dans ma Suzuki, je m’arrête à la boulangerie « Bear’s Paw », plébiscitée pour une viennoiserie éponyme dont elle a le secret. Déception hélas, car le joyau de la boulangerie Jasperrine n’est en fait qu’une brioche à la cannelle un peu sèche. La boutique en revanche est tout à fait accueillante, avec son décor boisé, ses serveurs hipsters affairés à préparer leurs cafés (comme la moitié des hipsters du Canada) et son étalage alléchant.
En quittant la ville par sa sortie Sud, je ressens une certaine mélancolie, comparable à celle que j’avais ressentie en quittant Cairns, de celle qu’on ressent quand on dit adieu à un lieu de vacances dans lequel on s’est senti bien, donnant l’impression d’abandonner un certain privilège. Voilà une sensation inédite pour moi au Canada, pays où j’ai jusqu’alors mis fin à toutes mes aventures sans me retourner, et à chaque fois avec un grand OUF de soulagement.
Passé le point de contrôle, je m’engage enfin sur la petite route qui mène au parking. Quelques kilomètres seulement, mais qui nécessitent d’être parcourus au ralenti, tant la voie est raide, étroite et tortueuse. Et c’est plutôt une bonne chose, car à mesure que la chaussée fend la forêt, elle ouvre une vue spectaculaire sur le Mont Cavell, dominant et majestueux. Garé sur un parking en effet en plein travaux d’agrandissement, je m’engage sur le Cavell Trail, qui mène très rapidement à un point de vue situé devant le lac formé par un petit glacier posé sur un plateau plus en hauteur. Je ne saurai expliquer pourquoi, mais il y a dans ce paysage quelque chose de majestueux qui m’émeut. Peut-être est-ce dû au fait que c’est la première fois que je vois un glacier, ou peut-être est-ce tout simplement parce que le spectacle qui s’offre à mes yeux, enveloppé de la seule musique lointaine des cascades, est splendide : Le ciel, partiellement nuageux, laisse fréquemment percer le soleil, faisant se mouvoir des nappes de lumières faisant briller par intermittence les ocres de l’impressionnante façade rocheuse, réveillant au passage les bleus turquoises incroyables des eaux du lac et des startes du glacier. Et au sommet de cet arrangement, le sommet du Mont Cavell touche carrément les nuages. Waouw. Je reste ici de longues minutes, tenté de me rapprocher du lac avant qu’un écriteau ne m’en dissuade, les yeux plein d’étoiles et le cœur un peu serré de ne pouvoir partager cet instant avec personne. Un peu pressé par mon rendez-vous de l’après-midi, c’est avec hâte que je commence mon ascension. Le sentier est modérément fréquenté, mais j’y croise encore des gens de toutes les nationalités. Coincé entre la lisière d’une forêt et un pierrier peuplé de petits rongeurs mignons, le sentier est agréable à parcourir, parfois un peu raide. Groupe de chinois, jeunes couples, duo de copines, adolescents américains excités qui descendent au pas de course, français trentenaire en chaussures de running decathon et tshirt « Dallas Dyck Chuckwagon Racing » ; nous cheminons tous sur le parcours qui, après une montée sineuse dans la forêt au-dessus du lac, nous amène sur des sommets herbeux (mais malheureusement plus fleuris), puis pierreux et dénudés. Chaque palier dans l’ascension offre une meilleure vue sur le glacier. Ne laissant voir au départ qu’une langue de glace à flanc de falaise, le panorama offre maintenant un aperçu plus golbal du glacier, bien plus grand qu’il n’y parait, posé dans le cirque formé par le Mont Cavell. Que c’est beau.
Au dernier embranchement, je décide de pousser marche du samedi jusqu’au point culminant du Cavell Trail parce que autant bien faire les choses. Le sentier se fait plus piégeux à mesure que je progresse sur le mont dépouillé et exposé au vent : sous mes pieds, les petites pierres roulent souvent, et je commence à regretter d’être un peu légèrement équipé en terme de chaussures. Mais aussi inadaptées qu’elles furent à la pratique de la marche en montagne, mes tennis usées vont me mener à bon port. A l’extrêmité du sentier, je dois enfiler à nouveau mon pull pour ne pas trop subir le vent froid qui balaye le sommet dégarni. Je m’assoie pour contempler ma récompense : une vue impressionnant sur le Mont Cavell, son glacier, et surtout toute la verdoyante vallée qui s’ouvre plus beau. Toujours habillé d’un ciel capricieux qui se projettent en tâches lumineuse, le tableau est tout simplement magnifique. Si les panoramas offerts par les lacs lors des promenades des jours précédents avaient tout de la carte postale, il y a ici quelque chose de différent. L’isolement, le caractère sauvage et vivant du glacier, ou encore le caractère imposant et majestueux de la chaîne de montagne : tout constitue une scène à couper le souffle. Que c’est beau.
Alors que m’ont rejoint sur mon perchoir quelques autres randonneurs, il est l’heure pour moi de mettre les voiles si je ne veux pas trop faire poireauter mon ami au nom breton. Devant moi, descendant à la même allure hâtive que moi, une brune est équipée d’une tenue complète de randonneuse (jusqu’aux gants), majoritairement griffée « Quechua ». Y voyant une possible compatriote en exil, j’hésite à lui adresser la parole pour papoter sur le chemin du retour. Mais aussi forte que soit mon envie et mon besoin d’échanger, mon introversion gagne encore la partie et je poursuis la descente en solitaire, laissant la demoiselle prendre du terrain à mesure que je m’arrête pour prendre des photos.
Lors d’un de mes arrêts, un groupe de sexagénaires engage sympathiquement la discussion. La dame aux cheveux longs et blonds/blancs, et son mari, chauve à lunettes, m’expliquent que c’est une de leur randonnées préférées dans les Parcs. Après avoir félicité ma pratique de l’anglais, monsieur me confie qu’ils sont un couple d’immigrés allemands, venus s’installer au Canada il y a 50 ans, et qu’ils ne regrettent pas leur choix. Plus bas, de retour dans les pierriers, je fais connaissance avec d’autres sympathiques bestioles, bien plus endémiques cette fois : les marmottes canadiennes. Les grosses moumounes à la fourrure brune, plus grosse que celles de nos alpes françaises, se montrent prudentes mais pas farouches. La première s’affaire à boulotter herbes et fleurs, se laissant approcher de très près. La seconde, affalée sur une pierre, se fait tranquillement dorer la pilule, levant à peine un œil alors que je m’en approche. Après avoir bien joué avec les moumounes, je prends la route vers le Sud, à l’heure où je devrais déjà avoir rejoint mon camarade, mais bon, le retard en valait le coup.
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LuneApache à la Zonmé*
* EITSession # Somehow (FRA) / LuneApache (FRA) / Hell Botcho (FRA) @ La Zonmé (Nice), le 11-11-17
Au sortir d’une semaine agitée et fraîche - un gin tonique versé sur l’été indien - trêve de point météo : pour la deuxième EITSession de cet automne, prêtons allégeance au label Toolong Records et, tous, fonçons à la Zonmé. Tous ? Non. Certains n’ont pas pu venir malgré les relances voire les textos de menaces que notre présidente jupitérienne avait ordonnés. Arthur m’informe qu’il fait ce qu’il peut pour venir tandis que Mélanie M. ne peut pas. De son côté Marine préfère le tout nouveau magasin de coquillages de la rue Garnier (il est vrai aussi que la Zonmé ne peut rivaliser avec ses 5 balles de PAF, son dal offert pour toute boisson achetée… et pas d’huîtres, pfff, quelle petitesse)… tandis que Chris et Lætitia doivent être morts - momifiés devant Netflix avec en main des crackers intacts - depuis le temps qu’on ne les a pas vus et que chez eux tourne en boucle le pilote de la cinquième saison du prequel du crossover inédit d’Urgences et Game of Thrones (« On a 43 blessés par diverses armes blanches de provenance dothraki et empoisonnées ! - OK, Carter, Ross, Hathaway, on gère, on commence par faire NFS, alchimie et iono ! … Attention : le dragon convulse, on le monte au bloc de la tour ouest ! »)
Cela dit, passé le calme un peu lugubre de la rue des Combattants en AFN, et la porte de tôle, c’est animé, chaleureux, Pascal et son équipe ont le sourire, il y a bientôt foule, une famille au complet nous honorant même de sa présence. Dans la salle, affublé d’une perruque de carnaval sous sa casquette US chérie, Alex Hell Botcho règne en maître de la « sélecta », avec un cocktail détoxifiant d’indie-pop. Indiète-pop ou rock indé-tox ? Les deux. Autour, les copains arrivent, parmi lesquels un maximum de copines, ce qui est mieux. Fabienne - que je présente toujours comme ma compatriote boulonnaise - découvre le savoir-faire EITS et ses têtes (de mules) pensantes. Je retrouve quant à moi un dal bien pimenté, dans la pure tradition pascalienne, ça s’annonce donc bien, le menu qui suit confirme.
Somehow : première partie folk dépouillée - mais riche - avec le Parisien Erwan Pépiot en solo. On est content de rencontrer en vrai le coup de coeur estival de notre rubrique Auto_Tune (http://altriviera.fr/post/162936600785/somehow-hidden-memories) et on apprécie tout autant ses compos en acoustique. La voix est forte, claire, parfois smithienne, ne manque que celle d’Aurélie (et de son violoncelle)… Elle est venue mais reste pour quelques temps encore dans l’ombre ! Pour achever de vous convaincre, on signalera la présence de Maud-Vit-la-Nuit, de retour dans la Zonmé pour valider Somehow. On n’aura pas le temps hélas de faire une vraie interview de Somehow à la fin - tous regagnent le Var cette nuit - mais l’on peut vous inviter à siroter ce disque de grande valeur (belle idée de cadeau de Noël, au passage).
LuneApache : projet tout récent - et signé sur le label La Souterraine - de notre chouchou varois Anton, ex-Boreal Wood (le tout premier groupe programmé par nous : silence recueilli), c’est aussi un super-groupe amalgamant une kyrielle de talents parmi lesquels on reconnaît notre JB Finchie, le Shiva de l’électro-pop niçoise… Anton peut donc bel et bien se sentir épanoui et heureux, car avec un tel quatuor à ses côtés on ne voit pas trop ce qui pourrait le tracasser. Vérifions ça avec le concert qui suit : Nébuleuse / L’Optimiste / Les Persiennes / Funambule / Prenons la Route / Le Monologue de Jane / Légendes Païennes / Demain ne sait jamais. Le « tube » Nébuleuse annonce la couleur (rougeoyante) : instrumentaux psyché, donc un peu planants, un peu mur du son, lyrisme à la Daho, on saisit vite les ambitions de LuneApache. La suite est à la hauteur desdites ambitions, avec une hybridation réussie entre la « nouvelle pop en Français » (qui a commencé à déferler il y a à peu près quatre ans) et l’Amérique des Brian Jonestown Massacre ou des Dandy Warhols - c’est audible surtout sur les refrains et conclusions.
Le frontman occupe le terrain avec son aisance naturelle, son groupe exécutant le reste à merveille, avec moult claviers, percussions, guitares - il y a du matériel rétro de très bon goût.Il y a aussi - ça n’aura échappé à personne - un superbe jeu & son de basse signé Séb « El Botcho ». Celui-ci possède en effet une de ces petites guitares « beatlesiennes » à forme de mandoline, plus un gros ampli « qui crache » et surtout ces lignes éloquentes qui sont une des cartes maîtresses de LuneApache. Pas aussi salaces que celles de Tame Impala, pas aussi sérieuses que celles d’El Botcho, mais juste parfaites. Je suis d’autant mieux placé (sinon concentré) pour analyser la chose que me voici confortablement assis par terre, tout devant, calé entre deux Anaïs : l’une, avec son look « sous l’Occup’ », béret-lunettes-manteau gris-robe aguicheuse-boucles blond-platine (on se demande ce qu’elle peut bien faire aux Collabos et à la Wehrmacht), et l’autre, brune tout simplement aussi chic que magnétique. Cette dernière s’avoue un peu perplexe devant ce qu’elle perçoit comme une sorte de jam sous influence. Elle attendrait un peu plus de mordant. Comme pour lui répondre, Anton dévoile deux dernières chansons beaucoup plus blues-rock - avec ce carré d’as de fréquences basses - et tous de dodeliner en cadence. Applaudissements nourris, satisfaction générale, et Hell Botcho de conclure par un DJ-set qui fera notamment chanter en chœur Cath et Damien, retrouvant un peu de leur jeunesse bercée par Vampire Weekend. Le temps de faire le point avec si possible tout le monde - Anaïs des 40s déchaînée cherche son Charles -, on conviendra qu’une fois de plus la Zonmé est l’épicentre de la musique niçoise et enrichit encore son album d’un petit joyau de soirée…
Texte : Arnauld H.
Photos : Julien Griffaud
#hell botcho#lunepache#somehow#concerts#la zonmé#eits#eitsession#easter in the sun festival#toolong records
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Une blonde dit à sa copine brune : - Oh là là ! Qu’est-ce que le carburant est cher ! Hier j’ai fait le plein de ma Twingo. J’en ai eu pour cent z’euros ! - Oui, c’est vrai, c’est cher. Mais tu viens de faire un pataquès ! - Un pata…quoi ? - Un pataquès. Une faute de liaison grammaticale. Une liaison mal t’à-propos, si tu comprends mieux ! Tu as dit cent z’euros. Il n’y a pas d’s à la fin de cent, donc il faut dire centeuros ! - Ah bon ? …Et…si mon plein m’en coûtait deux cents, alors ? - Alors là, tu pourrais dire deux cents z’euros, car le deux placé avant le cent multiplie celui-ci, et on met un s à cent ! Contente d’avoir appris quelque chose, mais un peu perturbée quand même, la blonde rentre chez elle, et dit à son mari : - Aujourd’hui, Sylvie m’a appris une grande chose. J’ai fait un pata…machin, en lui disant que le plein de ma Twingo coûtait cent z’euros. Elle m’a expliqué qu’on devait dire centeuros ! Amusé, le mari demande : - Et si je fais le plein et qu’il m’en coûte trois cents ou quatre cents, alors ? - Ah ?...Euh…Ben…Euh…Eh bien… Ça veut dire que tu as un grand réservoir !
#Une blonde dit à sa copine brune :#- Oui#c’est vrai#- Un pata���quoi ?#alors ?#- Alors là#la blonde rentre chez elle#et dit à son mari :#- Aujourd’hui#Amusé#le mari demande :
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Une brune dit à sa copine blonde : - Pour qu'un mariage soit solide, il faut que les deux aient au moins dix points communs. Tu as déjà compté, toi? - Non... Bon, je commence...Premièrement, on s'est marié tous les deux le même jour...
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Alone in my mind |Dylan
Où?: Dans l’appartement de Noah, le petit copain de Dylan.
Quand?: Vers 21H. Juste après la série de messages que Dylan a échangé avec Addison.
Qui?: Dylan Richardson (avec Michael et Noah).
Dylan ne pouvait pas s’empêcher de regarder son téléphone en attente d’une réponse. La situation était déjà douloureuse ce matin quand elle s’était réveillée dans les bras d’Addison, sans savoir ce qu’elle était supposée foutre après ce qu’elle avait fait. Elle venait de rendre sa vie plus compliquée qu’elle ne l’avait jamais été. L’idée de la perdre réellement rendait le tout encore plus pénible, le fait de lui avoir fait du mal alors que la blonde s’était ouverte à elle aussi. Le fait de ne pas se reconnaître, d’être incapable de comprendre ce qu’il se passait à l’intérieur d’elle, rendait chaque pas plus difficile, et si Dylan pouvait juste s’arrêter, s’éteindre et attendre que la guerre à l’intérieur d’elle passe toute seule, elle l’aurait fait. Il y avait aussi l’énorme dose de culpabilité, qui n’allait pas en s’arrangeant, alors qu’elle avançait dans le couloir de la résidence de Noah. C’était évidemment la première fois que Dylan rendait visite à son petit-ami depuis ce qui s’était passé avec Addison, et c’était non sans une énorme boule au ventre tandis qu’elle passait la porte de l’appartement du garçon.
“Vas-y Noah, fusille-le c’est le moment!” La voix de Michael fut la première chose qui l’accueillit, avec le bruit en fond des coups de fusils des jeux vidéos de Noah. Elle resta quelques secondes dans l’embrasure de la porte, n’osant pas la fermer derrière elle. Elle inspira profondément et passa le pallier pour refermer derrière elle. “Salut les garçons.” Elle dit pour s’annoncer, s’enfonçant non sans crainte dans l’appartement pour les rejoindre dans le salon. “C’est fini pour ce soir mec.” Dit Noah à Michael, lâchant sa manette. “Tu fais chier Noah.” Répliqua Michael avant de lâcher à son tour sa manette.
Noah se leva alors pour prendre sa copine dans les bras. “Bonjour ma puce.” I lui dit tout en l’embrassant. Pas ce surnom, par pitié, elle pensa automatiquement, ramenant automatiquement ce surnom au moment où Addison l’avait employé. Dylan répondit à son baiser de manière distante, ses yeux étaient fuyants, il ne semblait pas remarquer. Michael vint prendre la suite, enlaçant Dylan vivement, avant de dire: “Alors, comment elle s’est passé ta soirée avec la bombe l’autre soir?” Et pas cette question, par pitié. Sans qu’elle le contrôle, les larmes montèrent aux yeux de la jolie brune tandis qu’elle regardait Noah qui ne comprenait pas ce qui était en train de se passer. “Eh bébé, qu’est-ce-qui se passe?” Dit Noah qui dégagea Michael pour venir prendre sa petite amie dans ses bras. “Michael, est-ce-que tu pourrais me laisser seule avec Noah, s’il-te-plaît?” Sans être vexé, ce dernier acquiesça avant de répondre: “Y a pas de soucis, appelle moi si il y a besoin ma chérie.” Il donna un baiser sur la joue à Dylan, fit un signe de main à Noah et s’éclipsa sans faire de bruit. Noah se retourna immédiatement vers Dylan.
“Tu veux me parler de ce qui se passe maintenant? Il t’est arrivé quelque chose avec cette fille? Qu’est-ce-qu’il y a?... Tu sais que tu peux tout me dire Dylan.” Il caressait son visage, et finalement elle n’eut pas d’autre choix que de le regarder dans les yeux. Elle prit un temps pour le fixer et finalement tout explosa, les larmes se mirent à couler violemment et elle se blottit contre le corps de Noah pour les stopper. Il plaça automatiquement ses bras autour d’elle pour la serrer contre lui, lui donnant un long baiser réconfortant sur le front. Les larmes devenaient des sanglots, accompagnés de léger tremblement. Et Noah ne pouvait que constater que Dylan souffrait énormément sans comprendre pourquoi.
Les minutes passaient tandis que Noah serrait toujours plus la jeune femme dans ses bras. Sa respiration s’apaisa lentement, Dylan releva la tête vers lui, les larmes coulant toujours mais moins chaudement. “Tu veux toujours pas en parler?” Il demanda inquiet. La tête de Dylan tourna pour dessiner un non, et il ne put rajouter quoi que ce soit parce que Dylan l’empêcha de parler en plaquant ses lèvres sur les siennes, dans un baiser demandant. Efface-la. C’était ça la demande secrète que Dylan faisait à Noah. S’écartant après ce baiser qui leur avait coupé le souffle, le jeune homme scruta sa belle en quête de réponse. La seule qu’elle lui donna ce fut un autre baiser, encore plus envieux. Et bien que les lèvres de Noah étaient douces et agréables contre celles de Dylan, quelque chose n’allait pas: elle avait toujours les lèvres d’Addison en tête et elle se rappelait de cette sensation, ce n’était pas la même. Efface-la un peu s’il-te-plaît. Les lèvres de Dylan se firent plus insistantes contre celles de Noah, sa langue alla chercher la sienne, et ses mains portèrent celles de Noah sous son t-shirt pour qu’il le lui enlève. Les baisers de Noah se dégagèrent vers son cou, et une fois le t-shirt de Dylan retiré, ses mains repartirent vers ses cuisses, qu’il s’empressa de saisir pour relever Dylan et la porter à califourchon contre lui. La conduisant jusqu’au lit, il l’y posa rapidement mais prudemment. la dernière main qu’il gardait dans le dos de Dylan lui servit à dégrafer le soutien-gorge de cette dernière, qu’il retira ensuite. Il reposa ses lèvres sur celles de Dylan, les descendant sensuellement vers son cou. “Je t’aime.” Il lui souffla à l’oreille, avant de redescendre ses baisers sans jamais s’arrêter. “Je t’aime aussi.” Elle répondit, fermant les yeux, laissant une nouvelle larme empreinte de véritable chagrin couler sur le coin de son visage. Addison...
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