#Une Vraie Gothique
Explore tagged Tumblr posts
Text
Inès (Ineige)
Aurora
Björk cover
Une Vraie Gothique
Être Heureux
La Compil' de Noël #4
-album-
0 notes
Text
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/011056ab6c4da2afb8757e96817a1a28/0566e660c662ffc0-bd/s640x960/3eaa2d85ce39698ce38693e56491a4a25746ae07.jpg)
Je ne sais pas quelle est l’édition ci-dessus mais ce n’est pas l’édition française, mais la couverture m’a plu, et peut faire comprendre à ceux et celles qui me connaissent pourquoi j’ai eu envie de le lire… une maison hantée…
C’est un premier roman astucieux et dérangeant, dans lequel une jeune femme et sa grand-mère, vivantes, cohabitent avec les morts pour le dire simplement. Le style employé détonne globalement avec le genre gothique auquel on penserait ; il est largement ironique et plutôt grossier. C’est assez drôle d’ailleurs.
Le propos est hautement métaphorique, car ces deux femmes blessées ainsi que les autres femmes du récit se débattent avec la maison comme on se débattrait avec le déterminisme social. Leur maison est leur prison. On y confond familiarité et haine, attachement et répulsion. Femmes pauvres, elles sont, femmes pauvres elles subissent. Violences ou humiliations, au cœur même du village, plein de ragots et de moqueries, avec leurs propres voisins notamment, qui sont riches.
Les fantômes dans le placard sont les traces des souffrances passées, et du fruit de certaines vengeances plus ou moins réussies.
Je n’ai pas adoré, pas été vraiment happée, mais je trouve que l’idée de départ est assez forte, et que certains passages sont vraiment drôles car terriblement désespérés et exaspérés. On sent la colère qui habite les deux femmes qui font tour à tour entendre leurs voix.
Une vraie personnalité, une vraie voix originale en tous cas que celle de cette jeune autrice espagnole.
3 notes
·
View notes
Text
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/1d46f1d9c9223360c8300e821ee28872/59cf87699089d197-c8/s500x750/3babff049fe880927a4a0b9163d26e2fdd22c5eb.jpg)
« L'Occident n'est pas une continuation de la culture européenne, mais plutôt son remplacement. L'identité européenne a été détournée et l'esprit qui hante l'Europe moderne est anti-européen. J'aime la vraie Europe — chrétienne, gréco-romaine, gothique, avec son esprit traditionnel et ses valeurs héroïques. Mais je méprise et rejette cette pseudo-Europe libérale, bourgeoise, dégénérée et politiquement correcte, qui perd sa culture et son identité sous nos yeux. »
Alexander Douguine
Corrigé :
L'Europe chrétienne n'est pas une continuation des traditions européennes originelles, mais plutôt son remplacement. L'identité européenne a été détournée et l'esprit sémitique qui hante l'Europe chrétienne puis moderne est anti-européen.
2 notes
·
View notes
Text
POUR UNE VRAIE CONCORDANCE DES TEMPS
René Peccolo
Poète roubaisien
Resté dans le cœur
Toulousain
Peintre à la Goya
Curieusement
L'esprit Thriller
Dans ma ville
Il le rend bien
Il aime lire Stefan Zweig
En enragé contre le nazisme
A la Baule
Ville de Franck Louvrier
Il va exposer
Les artistes roubaisiens
Fin d'un reptilen malsain
Peuvent désormais s'exporter
Lui pour la Nuit des Arts
Il s'invite dans l'atelier
D'Elie Mirdain
Peintre anversois abstrait
Bouvines
Fin du conflit
Entre le roman
Et le gothique
Samedi 16 novembre 2024
0 notes
Text
Qui est prêt a rencontrer son Soi ?
tellement loin,
de nos étroites constructions,
de nos demeures en façades.
Je ne serais donc pas tout ça ?
tous ces murs, toutes ces décors,
ces colematages;
ces voutes, ces tours,
ces formatages;
cet édifice qui me rassure,
un château de carte ?
Cette vision est une torture,
mais je la sais vraie au fond, et j'entends les cris des salles du sous-sol, que je préfère ne pas voir,
ne surtout pas entendre.
Mon moi profond est supplicié, dans le secret de mes entrailles enfouis,
et de mes oubliettes fonctionnelles.
Comme c'est dur de l'entendre cette voix, elle perturbe ma quiétude, dans mon domaine gothique.
Croyances, certitudes, automatismes,
en escaliers dérobés, chambres secrètes, couloirs obscurs,
en douves et en créneaux,
si froids, si tristes, mais si bien établis.
Que me veut-il à la fin, ce bandit qui crie de plus en plus fort ?
veut-il vraiment ma ruine ?
Je ne peux plus l'ignorer comme par le passé, la voix résonne dans ma tête en acouphènes terribles,
et sans trêve.
Il me faut envoyer d'autres bourreaux en renfort pour le maîtriser,
pour le faire taire.
Ce sont des cris de plus fort encore, et comme plus d'énergie encore, dans ce corps qui devrait depuis longtemps être mort, qui devrait enfin se taire après mes ordres explicites,
de la mort du supplicié.
En viendra t- on à bout un jour ?!
Et comme j'ai mal au ventre, va-t-il se taire ??
ce sont des nuages dans mon âme, une tempête, et une colère immense, ne puis-je pas être tranquille ?!
Et c'est comme s'il me fallait y aller moi même, pour mettre fin à cette torture pour lui et pour moi; l'achever enfin moi-même,
et enfin réentendre ma quiétude.
Peut-être seules mes mains peuvent le faire ?
vais-je y arriver ?
Alors j'y vais, descendre les escaliers qui mènent au caves intérieures.
Croiser cloportes, toiles d'araignées, chauves souris, la boule au ventre et à la gorge, une tâche difficile
mais nécessaire.
Longuement, descendre les marches de la pesanteur, trouver le tunnel des cellules.
Et un silence comme un sourd n'en n'a jamais entendu.
La porte, étrangement entrouverte.
Fébrile mais la main serrée sur le poignard, je pousse la porte qui me mènera je le crois, vers le meurtre de la fin de mes soucis.
Et il n'y a personne,
le vide,
et le silence parfait;
hormis je le vois maintenant, trois bourreaux dans un coin, minuscules, face contre terre en dévotion, incompréhensibles; ils sont si loin de moi, comme une vision, et moi je suis seul en fait;
terriblement.
Et en colère de ne rien comprendre à ce cirque morbide, et las de cette vie qui m'apparaît plus que jamais, avoir perdu toute sa sève.
Seul comme jamais, tout ça n'a aucun sens,
et des larmes se mettent à couler de ces yeux qui ne voient plus rien de vrai
depuis bien trop longtemps déjà.
Je me suis perdu ! où suis-je mon dieu ?!
Et comme le grondement d'un château immense qui s'écroule, de la plus haute tour au plus insignifiant des cailloux.
Tout mon monde s'effondre avec ces cartes, avec ce jeu qui avait assez duré.
Et c'est un torrent de larmes qui s'écoule, qui attendait depuis si longtemps, de sortir de mes yeux,
c'est une douleur vive comme la marque au fer rouge de la perte, avec la clé du cachot qui m'attendait.
Et avec la brûlure, la douleur et la fumée,
c'est aussi un soulagement.
Et une main qui d'un coup se pose sur mon épaule, celle de celui ou celle que je cherchais, une main légère mais gigantesque,
le toucher d'une présence-extase.
Et une l'âme terriblement tranchante, transfixiante, pour me transpercer le cœur maintenant, de part en part.
Pour me tuer enfin;
enfin;
enfin.
Me tuer enfin,
pour renaître,
un avec Lui/Elle, qui est Moi.
Et c'est un meurtre sans douleur, un achèvement délicieux,
une libération.
L'ouverture d'un cœur rétracté
qui entrevoit avec bonheur l'horizon d'une syntonisation avec le Soi,
harmonie avec le Tout.
Oh comme j'aimerais Le/La voir dans les yeux...
mais je sais ne pas y être prêt encore, je ne pourrai plus vivre, consummé par feu trop pur.
C'est déjà si fort, je suis au bord du gouffre de la connaissance, de tomber dans les pommes.
Et j'aperçois une mèche de cheveux divine sur ma gauche, sur laquelle je lance mes yeux. Et c'est à peine si je peux supporter cette vue, ils tressaillent mes yeux, il ne répondent plus vraiment,
il n'y a pas de mots.
Mèche - fil d'Ariane,
d'une nouvelle naissance.
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/82c53852f0e4e1ed558f90711558ad85/2f94da59c2856b35-4c/s540x810/8e45b2adde51e952143a460ac1fe8d53df2deef1.jpg)
0 notes
Text
La maison la plus noire - une vraie maison gothique
Nouvel article publié sur https://www.2tout2rien.fr/la-maison-la-plus-noire/
La maison la plus noire - une vraie maison gothique
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/a5f5a153ecdf86b2e10f0129aa08d888/60d1db1a805716df-6f/s540x810/6d107af521955da894714a1a7965d986ed898a85.jpg)
0 notes
Photo
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/4297e4d2472270a363d9e4f7bb03c18a/a458c51381bd6a99-85/s540x810/1796ff857bfe147ab2a1ac9dcd6b42e522c1c849.jpg)
J’ai cru passer un réveillon horrible. Un peu de fièvre, mal de crâne, mes parents qui me disent de ne pas venir pour ne pas les contaminer… Toute seule dans mon studio avec un reste de brocolis et une demi butternut, super dîner ! Et mes codes Netflix qui ne marchent plus à cause de mon ex qui a résilié son abonnement. Bref, je me suis mise au lit avec trois Dolipranes et mon vibro série limitée Madmoizelle, mais il n’avait plus de piles. J’ai éteins la lumière et je me suis roulée en boule sous la couette. Du coup, je ne vous ai pas entendu entrer. Vous m’emmenez où ? Il y a une vraie teuf cette nuit ? Surtout, est-ce qu’il y aura des mecs, en vrai ? Parce que bon, ça fait presque deux ans que j’épluche Tinder et OkCupid tous les jours et j’en ai ras-le-bol de repasser leur catalogue sans trouver un type correct. Ils sont tous pris les beaux gosses bien gaulés avec de l’ambition ou quoi ?
Ouah, c’est l’éclate ici ! Génial l’ambiance gothique ! Je me mets à oualpé, comme tout le monde. Tiens… je suis déjà à poil ? J’suis bête ! C’est vrai que j’étais dans mon lit. On est chez qui ? Lucifer ? Il est où ? Il faut me le présenter ! Au bar ? Ok, ben je cherche le bar. C’est super grand… Il a une drôle de tête le type, là. On dirait un camé, il n’a presque plus de dents. Et c’est quoi sa bestiole ? Un chat nu ? Un genre de lézard ? J’aime pas comme il me regarde. Putain, il s’approche. Je bouge. Qu’est-ce que vous dites Madame ? J’entends rien, la musique est trop forte. Le prix de l’entrée ? Mais j’en sais rien moi, je croyais que c’était une soirée privée. Je suis venue sans rien, j’ai même pas mon Navigo. Quoi ? Donner mon sang ? Ce serait de bon cœur, mais j’ai rien mangé ce soir. Vous avez vraiment besoin d’une transfusion tout de suite ? Non, pas avec vos dents, je suis sûr que ce n’est pas sain… Mais lâchez-moi ! LÂCHEZ-MOI, VIEILLE SORCIÈRE ! Et la sororité, merde ? Au secours, putain ! Monsieur ! Monsieur ! Vous avez l’air d’être le seul type normal ici et je… je… J’adore les barbus baraqués, vous savez ? On ne se quitte plus, hein ? On rentre ensemble ? Je vous en prie, EMPÊCHEZ-LA DE ME MORDRE LES FESSES ! https://leseffrontes.fr/index.php/2021/12/31/leffrontee-du-mois-de-decembre-2021-pamphile/
(Illustration : Sorcières allant à leur sabbat, par Luis Ricardo Falero, 1878)
16 notes
·
View notes
Photo
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/14c04d3e4f0edcaf0b62965ee3b0d934/0343bed1dd78cc39-0e/s540x810/b3cb28ba8920b8e3f7a49f7a7972df358ddd190a.jpg)
Transformez une maison moderne en maison gothique!
Lorsque Lavinia Addams a reçu l’appel d’un notaire l’informant qu’elle héritait d’un bien immobilier, elle s'est dit qu’elle allait enfin pouvoir quitter sa vieille mère. Mais une fois arrivée sur place, Lavinia a bien vite déchanté: cette maison est... affreuse! Moderne, lumineuse, avec un intérieur coloré et... trop propre! Tout ce que Lavinia déteste!
Pouvez-vous l’aider à transformer cette maison dans le plus pur style Famille Addams?
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/bd2266f88c618d417c78e54e7547979f/0343bed1dd78cc39-5d/s540x810/4700ae6cbdd0359579ca0b139dc4b9ed38d79ec0.jpg)
Vous trouverez la maison à rénover sur la galerie. ID: FrenchieSimGirl. #frenchielloweenchallenge
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/20aee3fbb92c43600203f99268f7c4ac/0343bed1dd78cc39-db/s540x810/012f70b2a52d4e004eb0a129d7cac052c0079bf6.jpg)
Seulement quelques règles pour ce challenge de construction:
- Terrain 30x20 impérativement.
- Vous ne pouvez pas bouger ou casser les murs extérieurs (en rouge ci-dessous), ni rajouter de pièces (terrasses, balcons, tonnelles etc. ne sont pas comptés comme pièces). Les terrasses peuvent être supprimées ou modifiées. Tout le reste est libre!
- Vous devez respecter le budget de Lavinia: 45 000 Simflouz, prix du terrain compris. Lavinia est sur la galerie, ID: FrenchieSimGirl.
- Vous devez prendre en compte les exigences de Lavinia, et le style bien particulier sa famille :)
- Pas de CC. Tous les packs sont autorisés (personnellement j’ai tous les packs et kits, du coup si vous ne les avez pas il vous manquera des objets. Ce n’est pas très grave pour ce challenge vu qu’on change complètement le style du mobilier).
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/80f3af1fad72f9f2ef7deb08e636c488/0343bed1dd78cc39-75/s540x810/b3329bf71b4ee97354ba706e97544b8ca3d31bf9.jpg)
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/f97717f7452b6da790f53c7d2418a6a4/0343bed1dd78cc39-39/s540x810/3e6c58d03cceaa49ef378bc57f77d2b013559327.jpg)
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/9d13969c4f6946ad9c5224a52ff7ca99/0343bed1dd78cc39-64/s540x810/2cb1c4177456bc8528571c77cee9a259b03ca9ea.jpg)
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/b73f71ff57037ffcf8b1234fcce48171/0343bed1dd78cc39-21/s540x810/155808df487c991690be8e837f24a85b8e33a468.jpg)
Vous l’aurez compris, Lavinia déteste à peu près tout dans cette maison moderne! Trop clair et coloré, trop propre, un jardin verdoyant plein de fleurs... quelle horreur! Lavinia est une vraie Addams et veut une demeure digne de son illustre famille, mais ne veut pas rogner sur son confort non plus. Il lui faut obligatoirement:
- Une cuisine fonctionnelle avec un coin repas
- Une chambre avec lit double
- Une salle de bain, évidemment
- Un coin créativité pour jouer du violon et peindre
- Un coin détente avec une bibliothèque
- PAS de télévision
- Une cheminée ou un poêle
En option, elle aimerait aussi:
- Une petite chambre pour un futur enfant
- Une tonnelle dans le jardin où pratiquer le spiritisme Amusez-vous bien! N’hésitez pas à me taguer si vous postez vos rénovations, et utilisez #frenchielloweenchallenge que je puisse retrouver vos créations! ......................................................................................................................
#sims4#challenge#challenges#frenchielloweenchallenge#frenchielloween#halloween#renovation#construction
12 notes
·
View notes
Photo
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/a584a248cef720025d233e94ef298196/4bb56e711d982ee5-58/s540x810/601c980cd93776b2bbe9cee91312ad1db13bd1d8.jpg)
Quelques photos aujourd'hui pour vous montrer les jolis bijoux que j'ai reçu de la part de mon chéri pour mon anniversaire 🥰 Je suis ravie de pouvoir les porter. Ça faisait tellement longtemps que je flashais sur ce pendantif 🖤 Je suis une vraie fille, des fringues, des bijoux, du makeup et je perds la tête lol 🤭 🇬🇧 Some pictures today to show you the pretty jewelry that I received from my darling for my birthday 🥰 I am delighted to be able to wear them. I've been flashing on this pendant for so long 🖤 I'm a real girl, clothes, jewelry, makeup and I'm losing my mind lol 🤭 ~ ~ Jewels: @alchemyengland Lipstick: @babybatbeauty @myspookyvanity . . . . . #birthdaygifts #alchemygothic #alchemygothicjewelry #ankhcross #redheadgirl #gingergoth #gothicbeauty #gothootd #gothique #frenchgoth #gothaesthetics #gothlook #gothjewelry https://www.instagram.com/p/CReaxhhoC84/?utm_medium=tumblr
#birthdaygifts#alchemygothic#alchemygothicjewelry#ankhcross#redheadgirl#gingergoth#gothicbeauty#gothootd#gothique#frenchgoth#gothaesthetics#gothlook#gothjewelry
13 notes
·
View notes
Text
Des rires dans la nuit
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/55907814e8e7c4a6d099d406f9993874/35e4383427b8053a-48/s500x750/5aaa0536785c57b56bc686c424a89a3bcafdb189.jpg)
A ma connaissance, la maison a toujours été dans cet état. Personne n’y habitait, elle était abandonnée depuis si longtemps qu’on ne se souvenait même plus qui était le dernier propriétaire. De toute façon, elle était invivable à cause de son toit en partie effondré. Cependant, la nuit la maison intriguait énormément. En effet, il existait de nombreuses légendes à son sujet. La plus connue demeure celle d’une femme violée et tuée, retrouvée morte en bas de l’escalier. Les mamans parlent d’une petite fille afin d’inciter leurs enfants à rester dans le droit chemin.
On parle de cris dans la nuit, on parle d’aboiements, on raconte aussi que le diable séjourne dans cette maison qui servait de Sabbat à quelques sorcières en mal d’amour. C’est dur d’y croire, pourtant un copain clama avoir entendu des chants païens. Après réflexion, il a certainement surpris quelques gothiques à la recherche de sensations fortes mais ils restent rares les intrépides à pénétrer cette baraque qui tombe en ruine.
On s’habitue vite aux bâtiments abandonnés dans une ville même de dimension modeste. Toutefois, je rentrai d’un cinéma avec des amis lorsque cela arriva. On avait quatorze ans et on était heureux de pouvoir passer la soirée dans le petit cinéma municipal. Je me souviens encore de la projection, c’était ‘Mississipi Burning’ d’Alan Parker. Il y avait du monde, environ la moitié de la salle était pleine. Quand nous quittâmes le cinéma, il était presque minuit. Je rentrai avec Rodolphe et Arnaud qui vivaient dans des rues voisines à la mienne. Durant le trajet, nous reparlâmes du film en imaginant la ségrégation dans notre ville. On riait avec Rodolphe qui, de peau noire, dit soudainement en imitant un grossier accent créole qu’il n’aurait jamais pu nous fréquenter.
En passant devant la maison, nous devînmes étonnamment silencieux. Son aspect déjà lugubre était encore plus impressionnant la nuit. Le bois de la porte, les fenêtres à moitié cassées se confondaient avec l’effrayante obscurité et transformait la façade en une espèce de gueule béante au regard énucléé. Un frisson parcourut mon corps durant la marche. Tout comme mes acolytes, j’observai dans un profond respect cette maison éloignée par un jardin de mauvaises herbes. J’avançai rapidement lorsque nous entendîmes tout à coup un rire provenant de la maison.
Cela ressemblait au rire d’une petite fille. Elle semblait jouer et s’amuser. Dès lors, nous nous arrêtâmes en se demandant ce qu’elle pouvait faire dans un pareil endroit. On observa la demeure vide à travers la grille rouillée et ouverte. On attendait d’apercevoir cette héroïne, cette gamine courageuse ou stupide qui osa pénétrer ce lieu d’horreur. Mais nous ne vîmes personne s’approcher des fenêtres, de même nous n’aperçûmes aucune lumière. Pourtant les rires étaient présents ainsi que des pas lourds d’un enfant qui ne savait pas courir. Arnaud fut le premier à entrer dans le jardin. Mon sang se remplit d’effroi lorsqu’il se retourna avant de nous dire : « Faut aller voir ! ».
Tout comme Rodolphe, je restai statufié sur le trottoir à se demander pourquoi notre pote prenait autant de risque. Arnaud marcha quelques pas, puis il s’arrêta subitement lorsque le rire devint plus rapide et plus fort. La petite fille semblait tout-à-coup hystérique. De même ses pas sur un plancher résonnèrent dans la nuit devenue entièrement noire suite au passage de quelques nuages cachant aussi bien la lune que les étoiles. J’appelai Arnaud afin de lui demander de revenir. Je prétextai qu’il était en pleine infraction en entrant comme il faisait. Mais, il haussa les épaules et voulut connaitre le fin mot de l’histoire. Nous regardâmes notre ami marcher jusqu’à la porte. Cette dernière n’était pas fermée, alors, il poussa le bois moisi laissant apparaitre à ses yeux ce que nous essayâmes d’imaginer. Je le vis ouvrir la bouche, avoir un sourire. Il ne répondit pas à nos appels et il entra sans se préoccuper de nous.
Après cinq minutes durant lesquelles on attendait bêtement son retour, nous décidâmes de le rejoindre. Pendant ces cinq minutes, le silence avait repris ses droits dans cette maison hantée. On n’entendait ni rire ni pas… ni Arnaud. On se posa de nombreuses questions ; j’espérai qu’il n’eut pas d’accident, Rodolphe souhaita que notre ami soit bien seul. A cette heure, personne ne passa dans la rue. Aucune voiture ne circula, aucun piéton en train de promener son chien. Nous marchâmes donc lentement avec précaution. De temps en temps on appelait d’une voix étouffée Arnaud pour qu’il puisse se montrer à une fenêtre ou à la porte. Mais, à aucun moment, nous n’aperçûmes sa tête blonde.
La porte grande ouverte nous invitait à la pénétrer. Ses ténèbres hypnotisaient tant bien que nous approchâmes intrigués de ne rien voir, on voulait comprendre ce qui attira notre copain dans cette maison. Nous avançâmes prudemment. Rodolphe s’arrêta brusquement. Il était persuadé avoir vu une ombre bouger. Sa peur entra dans mon esprit. J’appelai Arnaud une première fois…une seconde fois. Dès lors, un ricanement de fillette répondit à la place de notre camarade. Je lançai un regard d’angoisse à Rodolphe qui me répondit en se demandant si on n’allait pas plutôt fuir. Puis, Arnaud apparut à une fenêtre du premier étage. Il ne dit rien, il regarda le ciel. Il semblait heureux, il souriait même. Malgré cela, il semblait complètement effacé allant jusqu’à ignorer notre présence. Ensuite, il s’éloigna du bord, retournant dans la noirceur de la maison.
Il fallait que je me décide, que j’aille voir Arnaud. De son côté, Rodolphe n’osait plus bouger. Il ferma la fermeture éclair de son blouson mauve et vert avant d’enfoncer les mains dans les poches. Il vouta son dos comme il fait pour éviter les ennuis au collège. Il respira un grand coup et accepta de me suivre. Il n’y avait aucune lumière dans le hall d’entrée. La maison avait un aspect bourgeois avec son escalier au milieu tandis qu’on pouvait voir une porte de chaque côté. Aucun meuble ne se présentait, en fait c’était entièrement vide. Le plancher recouvert de poussière s’assombrissait en certains endroits signifiant qu’il était surement pourri.
Je sentis le souffle apeuré de Rodolphe sur mon épaule. Il me poussa légèrement afin de voir la même chose. Dès lors, nous entrâmes à notre tour dans un silence sourd, si sourd qu’on n’entendit rien de dehors. Arnaud était à l’étage, alors, nous grimpâmes l’escalier vermoulu. Les marches craquaient sous notre poids. Nous fîmes attention de ne pas nous effondrer avec. Rodolphe appela Arnaud qui ne répondit aucunement. Quatre portes s’offraient à nous. Seulement, toutes les pièces étaient vides ou plutôt pleines de poussières et de toiles d’araignée. La seule chose que nous découvrîmes fut le cadavre momifié d’une corneille et des tas de crottes de rats ou de souris.
Soudain, les rires de la gamines retentirent nous faisant sursauter. Elle était au rez-de-chaussée et courait vers la sortie. Je me précipitai à la fenêtre la plus proche sans la voir. Il n’y avait personne dans le jardin. Un léger vent caressa les pointes des hautes herbes jusqu’à les plier doucement. Rodolphe restait dans le couloir. Il me regardait de ses gros yeux pleins de trouille. Il commençait à regretter notre présence dans ce lieu maudit. Après avoir visité toutes les chambres accessibles, nous descendîmes et en bas de l’escalier, nous réalisâmes que la petite fille était à l’étage. Son rire jovial lézardait les murs aux papiers peints moisis.
Je fus le premier à vouloir partir. Rodolphe suivit mes pas accélérés. Nous sortîmes de la maison avant de jeter un dernier coup d’œil sur la façade. On était certain qu’Arnaud n’était plus dedans, pourtant on ne l’avait pas vu sortir. On se demandait quoi raconter aux parents lorsqu’une voix nous fit tressauter. Il était derrière nous, il attendait simplement qu’on sorte. Son air étonné inquiéta notre esprit, surtout quand il demanda pourquoi nous sommes entrés dans la maison.
« Mais c’est toi qui est entré ! » s’exclama Rodolphe. « Pas du tout ! » répondit-il avant d’ajouter : « C’est vous deux ! Vous êtes entrés et vous m’avez oublié devant la grille. Je pouvais vous appeler et vous n’avez pas répondu. » Il annonça avoir aperçu Rodolphe regarder par la fenêtre, la même fenêtre à laquelle nous l’avions vu. Enfin nous rentrâmes chez nous, perturbés par cette étrange aventure. Pendant le reste du trajet, nous restâmes sur nos positions, moi et Rodolphe certains qu’Arnaud était entré et se moquait de nous. Lui, persuadé que nous l’avions laissé dans la rue et qu’on s’amusait à lui faire peur. Et dans notre querelle, nous oubliâmes la vraie question : Qui était la petite fille qu’on entendit rire?
Et ça, on ne l’a jamais su!
Alex@r60 – septembre 2020
28 notes
·
View notes
Photo
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/1a98a7c847d5dc87802a16d0bf93f968/bfbc450204fc240d-7c/s540x810/3223fbcbe776f863fa3728a5f42ec1c0e010a1ec.jpg)
Enigmatic character
Prints series of graphic artworks, relating to sometimes lugubrious sometimes magical characters. Atropa Parcae store for you get the collections of printed illustrations.
Vlad Tepes, Dracula - Vampire
There is darkness in life and there is light, and you are one of the lights, the light of all lights. ~ BRAM STOKER, Dracula, a legend. But long before the legend was Prince Vlad Dracul. Dracula marks the beginning of Gothic literature. The vampire myth, immortal, drinking the blood of its victims and turning them into vampires, appears in different forms in the popular imagination. Certainly, the most famous vampire remains Count Dracula, originally from Romania, central character of the novel written by Bram Stoker in 1897. Many talk about it, but few know the legend born from the true story of Prince Vlad Tepes (The Impaler ) reigning over Wallachia in the mid-15th century. The bloody legend of Count Dracula is strongly linked to the reign of Vlad Tepes and his mysterious region of southern Romania), the province that was the last bastion of Christianity against the Ottoman invasion. This prince, born in Transylvania in 1431 and crowned prince of Wallachia in 1436, moved to the palace of Targoviste. He would have impaled thousands of thousands of men: German traders from Transylvania, members of the nobility, Ottoman prisoners. In addition, he became known by the "Forest of Pals", place where the body of Turkish officers were erected on stakes, which were around his castle. However, this technique of massacre was very popular at the time among European princes. Historians qualify him as a very important prince in the fight against the Ottoman Empire, his father being part of the Order of the Dragon, an order of chivalry created in 1408 by Sigismund of Luxembourg, king of Hungary, to prevent the Ottoman expansion in Europe. In his wish to do justice, this bloody prince nicknamed after his death Dracula, that is to say the devil in the Wallachian language, shocks his contemporaries by his methods of sadistic torture.
- Oh! The terrible struggle I have had with sleep so often lately; the pain of insomnia, or the pain of fear of sleep, and with such unknown horror it has for me! As some people are blessed, whose life is neither afraid nor afraid; to whom sleep is a blessing that comes at night and brings only sweet dreams. ~ BRAM STOKER, Dracula ~
Print of the original artwork on 110 lb card stock. Has a smooth surface for high quality prints.
Copyright Notice: This product is copyright ©LysaKarell & ©AtropaParcaeStore all rights reserved. The purchase of artwork is for personal use of the item only.
Personnage énigmatique
Série d'impressions d'oeuvres graphiques se rapportant aux personnages parfois lugubres parfois féérique.
Vlad Tepes, Dracula
Il y a des ténèbres dans la vie et il y a des lumières, et vous êtes l'une des lumières, la lumière de toutes les lumières. ~ BRAM STOKER, Dracula, une légende. Mais bien avant la légende, était le prince Vlad Dracul. Dracula marque le début de la littérature gothique. Le mythe vampire, immortel, buvant le sang de ses victimes et les transformant en vampires, apparaît sous différentes formes dans l'imaginaire populaire. Certes, le vampire le plus célèbre reste le comte Dracula, originaire de Roumanie, personnage central du roman écrit par Bram Stoker en 1897. Beaucoup en parlent, mais peu connaissent la légende née de l'histoire vraie du prince Vlad Tepes (L'Empaleur ) régnant sur la Valachie au milieu du XVe siècle. La légende sanglante du comte Dracula est fortement liée au règne de Vlad Tepes et sa région mystérieuse du sud de la Roumanie), la province qui fut le dernier bastion du christianisme contre l'invasion ottomane. Ce prince, né en Transylvanie en 1431 et couronné prince de Valachie en 1436, s'installe au palais de Targoviste. Il aurait empalé des milliers de milliers d'hommes: commerçants allemands de Transylvanie, membres de la noblesse, prisonniers ottomans. De plus, il s'est fait connaître par la "Forêt des Pals", lieu où étaient érigés les corps des officiers turcs sur des pieux, qui étaient autour de son château. Pourtant, cette technique de massacre était très populaire à l'époque parmi les princes européens.
Les historiens le qualifient comme un prince très important dans la lutte contre l'Empire ottoman, son père faisant partie de l'Ordre du Dragon, ordre de chevalerie créé en 1408 par Sigismond de Luxembourg, roi de Hongrie, pour empêcher l'expansion ottomane en Europe. Dans son souhait de rendre justice, ce prince sanglant surnommé après sa mort Dracula, c'est-à-dire le diable en langue valaque, choque ses contemporains par ses méthodes de torture sadique.
- Oh! La terrible lutte que j'ai eue contre le sommeil si souvent ces derniers temps; la douleur de l'insomnie, ou la douleur de la peur du sommeil, et avec une telle horreur inconnue qu'elle a pour moi! Comme certaines personnes sont bénies, dont la vie n'a ni peur, ni peur; à qui le sommeil est une bénédiction qui vient la nuit et n'apporte que de beaux rêves. ~ BRAM STOKER, Dracula ~
Impression de l'oeuvre originale sur papier cartonné 110 lb. Possède une surface lisse pour des imprimés de haute qualité.
Avis sur les droits d’auteur : Ce produit est soumis au droit d'auteur ©LysaKarell & ©AtropaParcaeStore tous droits réservés. L'achat d'œuvres d'art est uniquement pour un usage personnel de l’unique article.
#dracula#vampire#vlad tepes#transylvania#romania#medieval#gothic#print#prints#printshop#portrait#drawing#illustration#sketch#sketchbook#dessin#horror#bram stocker's dracula#bram stoker#mina murray#witchcraft#magic#fantastik#vlad the impaler#the impaler
12 notes
·
View notes
Text
Présentation
Bonjour !
Je vous présente mon univers visuel et mes préférences.
J’espère que cela vous plaira, Bonne lecture !
Univers visuel
Egon Schilie rattaché au mouvement expressionniste (1890-1918).
La famille (1918) Huile sur toile. Une famille qui n’existe pas. Je m’intéresse beaucoup à son art, son style graphique et son mépris pour la beauté conventionnel.
Frida Kahlo rattachée au mouvement réaliste (1907-1954)
Autoportrait au collier d’épines et colibri (1940) Huile sur toile. Renvoi à son état dépressif. Ses œuvres sont très intéressantes, riches en symboles, elle transmet ses émotions et son tourment dans ses tableaux.
Ana Mendieta croisée du land art et body art (1948-1985)
Autoportrait en sang (1973) photographie. Renvoie au martyre et à la renaissance. J’apprécie son art qui utilise son corps comme medium et qui exprime avec puissance la douleur.
Judy Chicago art féministe, contemporain (1939).
The dinner party, (1979) céramique, porcelaine, textile. Rend hommage à 1038 grandes femmes qui ont marqué l’histoire. Ses œuvres provocatrices mettent dans la lumière les expériences féminines les plus intimes.
Andreas Gursky (1955)
Bangkok VI (2011) photographie. Métaphore du temps qui passe, question de l’écologie dans le style des expressionnistes abstraits. Je m’inspire de ses œuvres qui dénonce les ravages causés par l’homme sur le monde.
·
Préférences
J’apprécie énormément la lecture, je lis de tout, voici les ouvrages qui m’ont le plus marqués :
Lait et miel Rupi Kaur (2014). Recueil de poésie contemporaine illustre, féministe. Récit de survie et de reconstructions.
Le collier rouge Jean-Christophe Ruffin (2014). Romain adapter d’une histoire vraie, une histoire se déroulant après la première guerre 1919.
Haikyu!! Haruichi furuadate (2014). Manga de volley Ball, il porte sur l’évolution des hommes, comment évoluer.
En terminale j’ai choisi les spécialités scientifiques car j’apprécie l’architecture et les sciences. Voici quelques monuments que je trouve merveilleux :
Cathédrale notre dame de Reims style Gothique (1345)
Opera de Sydney (1959)
le Grand théâtre de Bordeaux style néo classique (1780).
Pour les sciences je m’intéresse à l’astronomie et à la nature, ce qui se ressent dans mes dessins.
1 note
·
View note
Text
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/1827ecd389e7aca7bd88aeef88825a8a/44b5aa0ed352161f-0a/s540x810/e62e36884c7919bff8ec514270b7b3fa4a0f88ad.jpg)
Ça y est j’ai fini la saga Blackwater... c’est dur.
C’est vraiment une série qui happe, tient en haleine, et fait retrouver le goût de la lecture plaisir, celle où on avale les pages sans s’en rendre compte, où on est content, le soir, de se blottir dans son canapé pour retrouver les personnages, comme des proches.
L’auteur se proclamait sans prétention. Il ne visait pas à faire de la grande littérature. Ok. Le style est assez transparent en fait, mais je ne dirais pas non plus que c’est mal écrit. C’est assez fin psychologiquement, et incroyablement bien rythmé. Il y a de discrètes touches d’humour, sur les mentalités assez extrêmes de la famille Caskey. J’adore le personnage de Miriam, assez odieux, mais plein et sincère.
Franchement, c’est intéressant. On traverse avec eux un demi siècle, du début du XXe aux années soixante. Ça crée des liens. Et les particularités psychologiques tout comme les éléments fantastiques se mêlent admirablement bien. Les femmes mènent la danse. Que ce soit Elinor et sa nature secrète et surnaturelle qui fait rapidement autorité sur le clan, ou Sister, vieille fille qui se transforme en sa propre mère tyrannique, ou encore Miriam qui passe de petite fille gâtée à femme d’affaires exceptionnelle. Elles ont même le droit d’être homosexuelles et heureuses, ce qui est assez insolite je pense dans le Sud des USA il y a presque un siècle (quoique les récentes lois de ce pays font penser avec stupeur que le progrès n’était pas acquis). Les noirs ne sont pas esclaves, mais domestiques évidemment. Leur statut est évoqué sans fard, et là encore les femmes se distinguent.
Ce qu’il y a de vraiment chouette, c’est l’importance de la rivière Perdido dans l’histoire, son lien avec certains personnages, son influence, sa personnalité propre. J’ai adoré cet aspect que j’ai trouvé bien dosé, suffisamment mystérieux et inquiétant. Elle (la rivière) laisse les Caskey bâtir leur fortune, mais rappelle bien qu’elle est la maîtresse des lieux et des destins. Je n’en dis pas plus pour ne pas spoiler.
Une vraie réussite. Et les éditions Monsieur Toussaint Louverture ont fait un super pari (réussi) en respectant la volonté de l’auteur de garder le tout feuilletonné, et en dotant les tomes d’aussi belles couvertures, un peu gothiques, un peu too much, exactement comme le contenu dont le résume ferait lever au ciel les yeux de n’importe quel adulte rationnel. On s’en fout, on s’amuse, on se régale, et on en est bien heureux.
#littérature#livres#roman#livre#litterature#Monsieur Toussaint Louverture#michael mcdowell#blackwater#saga#fantastique#gothique
17 notes
·
View notes
Text
Beaucoup parmi nos cercles connaissent bien l'empereur Julien, l'empereur romain qui fut le dernier empereur à rejeter le christianisme et qui autorisa un large renouveau de la vraie religion dans l'Empire. Julien est né dans une famille chrétienne, il était apparenté à l'empereur Constantin et, parce qu'il rejeta le christianisme, il est communément appelé par les chrétiens Julien l'Apostat. Ce que beaucoup ignorent, cependant, c'est que Julien fut persuadé par le tuteur esclave de son grand-père, Mardonius. Mardonius était un homme gothique, et il resta païen toute sa vie. Mardonius, en tant qu'esclave, fut ordonné par le grand-père de Julien de devenir un érudit de la tradition hellénique. Après la mort de l'empereur Constantin, son fils Constantius II usurpa le trône et massacra de nombreux membres de sa propre famille pour prendre le contrôle, y compris le père du futur empereur Julien. Devenu orphelin, ce fut Mardonius qui instruisit Julien dans les traditions, de Homère à Platon, ignorant les ordres de l'empereur chrétien Constantius II, qui ne voulait pas que Julien devienne savant dans ces domaines. Mardonius risqua non seulement sa position, mais peut-être même sa vie. Une histoire incroyable suivit, bien sûr, mais qui n'aurait pas été possible sans le courage et le caractère vertueux de cet homme platonicien germanique, Mardonius.
2 notes
·
View notes
Text
TOP FILMS 2019: 20 films
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/7219f513e3ae13f60a32e4ad27fd0958/e48d5f7ff2b45764-41/s540x810/2a1ead906eb8a75b3cbda52d94c431b50415e98a.jpg)
1/ PARASITE. Bong Joon-ho
De film en film, le coréen s’affirme comme le plus grand raconteur d’histoire de son époque. A la fois auteurisant et grand public, politique et burlesque, gore et esthétique, Parasite est un film comme les américains ne savent (ne peuvent, ne veulent) plus en faire. Succès critique et public mérité et encourageant !
2/ MARRIAGE STORY Noah Baumbach
Réalisateur culte depuis Les Berkman se Séparent et Frances Ha, Baumbach doit cependant lui aussi se réfugier sur Netflix pour sortir ses films. Après Roma en 2018, l’opérateur prouve qu’on peut lui faire confiance pour créer encore du cinéma noble et délicat. Le duo Driver/Johansson est fascinant, le récit de leur séparation filmé avec justesse et force. Du grand art.
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/310d5e450aeeecf8b6be737894410da8/e48d5f7ff2b45764-da/s540x810/ff8dcd07303933183377f20fe0baedb62025a38a.jpg)
3/ MIDSOMMAR. Ari Aster
En 2 films le réalisateur américain s’impose dans la cour des grands avec 2 expériences dont on ne ressort pas indemne. Midsommar, sur un sujet casse gueule (et qui rappelle The Wicker Man) reste longtemps dans les esprits et prouve que l’on peut encore surprendre et fasciner à Hollywood en 2019. La version de 3h sortie en Blu Ray en remet une couche. On attend la suite avec impatience.
4/ Il ETAIT UNE FOIS A HOLLYWOOD. Quentin Tarantino
Hollywood justement, dont l’un de ses fervents admirateurs se plait à réécrire l’histoire avec son talent de conteur hors-pair. Depuis Les 8 Salopards, son cinéma est moins pop, plus adulte et l’on ne peut pas penser une seconde qu’il arrêtera après le prochain. S’il est depuis 25 ans l’un des réalisateurs les plus fascinants, il dirige ici de main de maitre les 2 derniers géants d’Hollywood: Di Caprio et Pitt. La concurrence est très loin derrière.
5/ BORDER Ali Abbasi
Un des plus gros chocs visuels et sensoriels de cette année. Border mélange les genres, contes de fées, thriller, fantastique et film naturaliste avec une force et une grâce qui vous poursuivent longtemps. Un hymne à la différence et une réflexion sur notre rapport à la nature. Inspiré par une nouvelle de John Lindqvist, qui avait écrit Morse...
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/19968187c69a793dd060615d16af5be6/e48d5f7ff2b45764-7d/s640x960/b34cb22de60a91dcd1b6d0358f45950ec26e7bbd.jpg)
6/ THE LIGHTHOUSE Robert Eggers
Après la claque The Witch, Eggers continue et creuse le sillon d’un cinéma horrifique, tordu et sans concession. Noir et blanc, format carré et bande son obsédante pour une descente (ou une montée) vers la folie, magnifiquement mise en scène. Pattinson confirme son statut de nouveau grand, Dafoe est toujours parfait dans un conte gothique qui cherche la lumière et tangue comme une chanson des Pogues.
7/ SORRY TO BOTHER YOU. Boots Riley
Une petite claque par le leader du groupe rap The Coup. Le film dynamite la mondialisation et le racisme ordinaire dans une charge punk et pop contre l’exploitation humaine et la blanchisation de la société américaine. On pense à Gondry, Spike Jonze, Idiocracy ou à l’Arme Fatale...Jouissif et culte.
8/ AD ASTRA James Gray
On aime tellement James Gray qu'on lui pardonne ici les facilités du scénario, parce qu’on se laisse quand même emporter dans son trip SF, élégant et fragile. Au-delà de certains passages un peu légers (donc curieux de la part de son réal), Gray film Brad Pitt comme jamais, tout en retenue, donnant là une 2e interprétation majeure sur l’année...Le cinéma moderne américain a besoin de James Gray et de son classicisme.
9/ LE TRAITRE Marco Bellocchio
On attendait plus grand chose du vieux Bellocchio, et plus grand chose aussi du film de mafia italienne depuis que Gomorra (le film et la série) avait redistribué les cartes ( Suburra, Piranhas, A Ciambra, Les Ames Noires...). Mais le film remet au coeur de l’actualité l’histoire du juge Falcone et d’un traitre qui su renverser la Pieuvre en bravant l’Omerta. Grande performance de Pierfranceso Favino.
10/ JOKER Todd Philips
Un film qui divise autant les critiques et forcément intéressant. Au-delà des débats sur ses propos soi-disants nauséabonds , le film dérange surtout parce qu’il met en avant un pauvre type largué, prêt à tout pour se faire remarquer, dans un pays où l’accès aux armes est un jeu d’enfants, et dans une société où les laissés pour compte se réveillent. La figure du clown est brillante, le jeu de Phoenix captivant et il ressort de cette expérience quelque chose de désespéré et fortement actuel. Que Batman et DC soit dans les parages importe finalement assez peu, que le public ait adhéré à un film aussi noir et éloigné des codes du film Marvel plus que rassurant. Pour plein de raisons, Joker est un film important.
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/51269e2c09c8362549a6c250a9c29c40/e48d5f7ff2b45764-bc/s500x750/d606b6f3fe857bc9c2b818b78fd84c5dc7ca3156.jpg)
11/ SPIDER-MAN NEW GENERATION. P.Ramsey & B.Persichetti
Si les reboot en tous genres et les films DC/Marvel ne m’intéressent plus vraiment depuis Logan, la claque reçue ici est proportionnelle à mon désintérêt pour le genre ! Ou comment dynamiter, dynamiser et redonner de l’intérêt à une franchise réchauffée ? En injectant des persos peu mis en avant (latinos et blacks), plusieurs super héros, une musique pop et rap, et mille idées d’animations à la minute, mélangeant les styles avec bonheur et intelligence. Du divertissement 4 étoiles, qui ne prend pas les spectateurs pour des cons.
12/ EL REINO. Rodrigo Sorogoyen
Après le magistral Que Dios Nos Perdone, le réal espagnol rebondit avec cette affaire de corruption au sein de la classe politique espagnole, bien malade. Ou comment suivre un ripou tout le long du film sans le rendre attachant. Une prouesse filmée caméra à l’épaule, de loin, comme pour mieux faire monter ce sentiment d’oppression et de paranoïa permanente.
13/ COMPANEROS. Alvaro Rechner
Un autre film (Uruguay/ Espagne), porté par Antonio de la Torre. Le film revient sur les années 70 et la torture des opposants politiques en Uruguay. On y suit le parcours de 3 d’entre eux, enfermés pendant 12 ans...Fort et captivant, à rapprocher de Buenos Aires 77...
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/587b8b596bf735e8471ae656e26aaeb1/e48d5f7ff2b45764-51/s540x810/55ccd37857b65f08641975ebc727161474cf3316.jpg)
14/ TRAINE SUR LE BITUME. S.Craig Zahler
Réalisateur culte depuis Bone Tomahawk, Zahler poursuit son parcours discret, tous ses films sortant en DVD chez nous. Auteur, scénariste, compositeur, il signe un cinéma personnel et percutant, posant le décor pendant la première heure avant de faire basculer ses histoires dans une déflagration de violence crue et inédite. Ici une histoire de braquage foireux et d’âmes brisées, portée par un Mel Gibson ténébreux à souhait et un Vince Vaughn déjà à l’oeuvre dans Section 99. Un film froid, implacable et hors-normes qui a tout pour devenir culte.
15/ UNE VIE CACHEE. Terrence Malick
Parce qu’on espérait un éclair après les exercices de styles et les purges précédentes, parce qu’il y a souvent plus de cinéma dans un plan de Malick que dans tous les derniers Marvel, parce que cet homme reste un des plus grands filmeurs de la nature, parce que sur 3h il y en a au moins 2 de magnifiques...Oui, c’est répétitif, oui c’est trop long, mais Malick est revenu déjà à quelque chose qu’il semblait avoir perdu depuis la Ligne Rouge : faire un film, pas juste une succession de plans, fussent-ils réussis...
16/ THE OLD MAN & THE GUN. David Lowery
Après Ghost Story, le réal américain change de style et embarque Robert Redford dans un film touchant et gracile qui confirme la facilité du réalisateur pour raconter des histoires sensibles et à fleur de peau. Redford, en braqueur sénile, tiré d’une histoire vraie, assume son âge, se revoie à la grande époque de The Chase et signe là une des ses dernières apparitions.
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/778df005269d5fea8f136d9c8e15598c/e48d5f7ff2b45764-4b/s540x810/54fd4ac7812df7cf9b08d39a5c067198e25e2dfa.jpg)
17/ BROOKLYN AFFAIRS. Edward Norton
Norton aura mis 20 ans à faire son film, dans la grande tradition du film noir américain. Mais là où De Palma (Le Dahlia Noir) ou Ben Affleck ( Live By Night), se sont plantés en beauté, il tire un film sérieux et personnel, porté par une bande son jazz du meilleur effet. On y entend aussi Thom Yorke. Norton joue également le rôle principal, un privé atteint du Syndrome de la Tourette, et Dieu si l’on n’a pas l’habitude de voir de tels personnages au cinéma. Mention spéciale à Alec Baldwin en méchant de service contrôlant les biens immobiliers de la ville. Belle réussite.
18/ MARWEN. Robert Zemeckis
Grand faiseur d’images et amoureux des effets techniques novateurs (Roger Rabbit), Zemeckis adapte la vie de Mark Hogancamp, amnésique depuis une agression qui recrée chez lui une ville de la 2e guerre mondiale qu’il peuple de jouets et de poupées...Porté par une technologie incroyable et un Steve Carrell rarement aussi touchant, le film aborde des sujets éprouvants (le nazisme, les agressions homophobes, la maladie mentale...) dans un divertissement adulte qui ne pouvait décemment guère plaire au grand public...
19/ UN GRAND VOYAGE VERS LA NUIT. Bi Gan
A 30 ans, le cinéaste chinois signe son 2e film, et une prouesse visuelle impressionnante. Après une première heure esthétiquement incroyable, le film bascule dans un plan séquence d’1 heure, en 3D...Réflexion sur les rêves, les souvenirs, l’amour et le cinéma, le film de Bi Gan ne laisse pas insensible et confire la naissance d’une grand réalisateur dans une année forte pour le cinéma chinois ( Le Lac aux oies sauvages, Le Eternels, So Long My Son, Face à la nuit, An Elephant Sitting Still...)
20/ MEURS MONSTRE MEURS. Alejandro Fadel
Le cinéma argentin a souvent donné de merveilleux ovnis, mais celui-ci aura pu en dérouter certains. Entre polar et film fantastique ( on n’est pas loin du mexicain Amat Escalante et sa Région Sauvage). On n’y parle de femmes décapitées, de sexualité, de voix intérieures...Un film curieux et déstabilisant, mais qui marque les esprits. Sans la fin grotesque, le film aurait pu espérer mieux en terme de classement...
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/38d44e39519e089bbda0bbcb5e9dfc3e/e48d5f7ff2b45764-d0/s540x810/64e069ba25c807e5fcb74e12502e6df7effd35b7.jpg)
2 notes
·
View notes
Text
📙 📺 A Discovery Of Witches, Episode 2 📺 📚
Un avis parmi tant d'autres...
Venise
Changement de cadre. Glamour à souhait, Juliette est différente de l’image que j’en avais mais elle est parfaite. On comprend vite avec l’énoncé du prénom Matthieu qu’elle a un lien fort avec Matthew et que cette scène vampirique « traditionnelle » est bien liée à l’histoire que l’on a découvert au premier épisode.
Hamish
J’ai un faible pour ce personnage fantasque, brillant, clairvoyant et dont la valeur n’est pas suffisamment appréciée dans les livres. Ici, son traitement est plus juste et j’aime sa dimension de sagesse qui malmène Matthew et ses contradictions. L’interaction entre les deux est parfaite (le vin, le wedding cake et l’aveu du désir insatiable pour Diana). Et j’adore son style outrancier qui contraste avec la sobriété de Matthew (qui évidemment ne pouvait rouler qu’en Tesla !)
Toiles et araignée
Spoilers/Spoilers, la métaphore est un peu trop grossière et ce n’est pas mon innovation préférée de la série.
Un nouveau jour
Comme pour le premier épisode, on voit Diana dans sa routine, pensive, pensant sa blessure comme un rappel des événements de la veille. Son sweat l’attend dans son casier et au lieu d’apparaître inquiète, elle sourit tendrement. Un changement est en place…
Proies & Prédateurs
Matthew part à la chasse au cerf avec Hamish pendant que Diana se retrouve encerclée de créatures et traquée par Knox. Le chevauchement des deux scènes est intéressant métaphoriquement et scénaristiquement. Les effets spéciaux du cerf ont été critiqués, j’ai trouvé que voir la proie se rendant à son prédateur était parfaite pour montrer la domination du Vampire sur la chaîne alimentaire et le respect de la vie par Matthew. Cela me rappelle le cérémonial des chasseurs amérindiens remerciant leur proie avant de les achever.
L’approche de Knox est moins honorable et moins subtile. La scène est moins violente et intrusive que dans le livre car une fois encore, les personnages secondaires sont plus nuancés. On voit avec quelle avidité Diana souhaite glaner la moindre information sur ses parents disparus. Son sourire de petite fille éclaire son visage… jusqu’à ce qu’elle comprenne les vraies motivations de Knox. Comme avec Sean, on la voit prendre du recul, se mettre en retrait de Knox et se refermer.
Domenico & Gerbert
Retour à Venise où l’on comprend vite qu’ici aussi les créatures jouent un rôle influent. Domenico est vraiment parfait dans son rôle d’ambitieux machiavélique. On retrouve Juliette captive craintive qui détient pourtant les clefs de sa prison dorée (splendide métaphore ici aussi). Et l’on fait connaissance avec Gerbert. Plus âgé que dans le livre, il est glacial, médiéval dans ses postures et gothique dans ses tonalités. Mais pas français. Dommage pour Gerbert d’Aurillac. On comprend vite la relation malsaine de domination qui règne entre lui et sa progéniture.
Préjugés
Diana continue de se replier sur elle-même après sa discussion avec Gillian, qui passe tout son stress sur son pauvre biscuit. L’ouverture d’esprit de Diana, son envie de dialoguer de comprendre contraste complètement face à la vision conservatrice et cloisonnée en vigueur entre créatures d’espèces différentes, incarnée complètement par le personnage de Gillian qui est de plus en plus rongée par la jalousie envers son « amie ».
La tempête monte
En Ecosse, on la voit effectivement monter lorsque Hamish & Matthew partagent leur ambition commune de mettre la main sur le livre des origines pour résoudre les problèmes de leurs espèces. Mais aussi chez Miriam qui découvre des résultats peu rassurants et accueille glacialement Marcus. (ce qui est très amusant lorsqu’on a Time’s Convert en tête).
Et Satu entre en scène…
J’aime beaucoup le fait qu’elle arrive bien avant l’épisode de La Pierre, menaçant directement Diana et surtout lui ouvrant les yeux sur la vraie raison de toute cette émulation : ce n’est pas le livre qui intéresse Knox mais de découvrir la vraie nature de Diana. Ça y est, la dernière partie de l’intrigue se met en place.
Em la confidente
Emily est la figure maternelle de Diana et celle envers qui elle se confie. Ce trait de caractère juste ébauché dans le livre est clairement établi ici et c’est d’autant plus riche pour étoffer un personnage que l’on ne comprend pour l’instant que par touches et de faibles interactions.
Le Châtiment de Juliette
Juliette (splendide dans sa robe Dolce Gabana) est une nouvelle fois abusée par un Gerbert absolument terrifiant. Si cette scène met mal à l’aise, elle nous permet de découvrir que dans cette mythologie vampirique, le sang permet de lire les souvenirs et les pensées de sa proie. Et quels souvenirs ! Enfin le voile est levé sur le passé commun de Matthew et de Juliette où l’on découvre qu’elle a été instrumentalisée par Gerbert pour l’atteindre. Le tout dans un univers visuel teinté de rouge comme ce sera le cas pour toutes les scènes où des vampires interagissent. Ce qui offre un contraste intéressant dans l’univers bleu de Diana et de Matthew.
Echec à la reine
« There is more to the game than protecting your queen ». Je suis tellement reconnaissante aux scénaristes d’avoir gardé la citation telle quelle et rendu magistralement cette scène où tout se met en place pour Matthew. Merci Hamish pour savoir poser les bonnes questions !
S’en suit une séquence inédite où l’on brosse trop rapidement pour les non lecteurs, l’évocation tragique d’Aliénor et de Cécilia ainsi que la soif de sang de Matthew. Hamish joue ici le plus brave des Jiminy Cricket.
Où Diana se révèle
La soirée du Dean m’a replongée dans l’univers d’Harry Potter et les soirées mondaines du Professeur Slughorn. La mise en scène est vraiment parfaite ! Tout comme l’apparence de Diana dans ce contexte très guindé. Knox brille une nouvelle fois par sa non subtilité et son agression physique envers Diana qui perd une nouvelle fois le contrôle. Dans le livre, Diana était soumise à de nombreuses crises de paniques et perdait tous ses moyens, tétanisée par la peur. Dans la série, elle est plus forte, plus réactive tout en restant vulnérable et j’aime cette nouvelle image qui lui permet malgré tout de reprendre le dessus par instinct. Les débats intérieurs et les ressentis n’étant évidemment pas visuels, il fallait être plus théâtral dans la mise en scène et la fureur de Diana matérialisée par l’explosion de la fenêtre sur Knox est une belle réussite.
L'ultime trahison
La pauvre Gillian est largement dépassée par les événements et sous une pression insoutenable (son service du thé est particulièrement lamentable sous le
stress des circonstances). L’effondrement du visage de Diana lorsqu’elle découvre par un bel effet de zoom la trahison de son amie est magistral.
Tout comme la suite où on la voit en proie au désespoir le plus absolu, errant. Pour elle aussi, les pièces se mettent en place.
L’escalier
Sûrement ma scène préférée de l’épisode. Aucun mot, aucun dialogue, seulement un jeu de regards et d’expressions du visage. Diana est complètement désemparée et s’effondre lorsqu’elle découvre que Matthew n’est pas dans ses appartements. Et soudain, en bas de l’escalier, exactement comme pour leur première rencontre dans un parallèle moderne de Roméo et Juliette, elle découvre Matthew. Et là son visage s’éclaire et traduit sa joie, son soulagement de le voir ici. Matthew quant à lui est sous le choc de cette apparition.
You’re cold
Dans un décor splendide teinté de bleu, Matthew peine à reprendre contrôle de ses émotions. Le son des battements de cœur de Diana est parfait pour illustrer la tension de la scène. Puis chacun abat toutes ses cartes et jauge la vérité et la confiance qu’il peut avoir en l’autre. Matthew saisit Origins de Darwin et les scénaristes font un très beau travail d’adaptation. Dans les très nombreuses discussions du livre, Origins y tient une place très importante. L’utiliser en transition dans cette scène est absolument magique. Car désormais, toute tension est tombée et l’historienne va tomber sous le charme d’avoir face à elle des siècles de connaissances, un nouveau sujet d’étude passionnant… et séduisant (qui ne se lasse pas d’ailleurs d’en jouer, notamment avec « Which fall of Carthages ? »)
Et comme une ultime arme de séduction, il lui propose de visiter son laboratoire. Pour une historienne des sciences c’est irrésistible.
Et Matthew l’enveloppe de son odeur en lui proposant de mettre son manteau. Le geste n’est pas seulement pour la réchauffer. C’est un message pour tous les autres vampires qu’ils s’apprêtent à croiser.
Le Laboratoire
L’échange entre la jovialité familière de Marcus et la froideur antagoniste de Miriam est parfait. On y apprend aussi bien sur la personnalité de chacun, que sur le pouvoir de Matthew sur le trio et l’odorat parfaitement développé de leur espèce. Lors des explications (plus condensées et simplifiées que dans le livre, mais tout aussi justes), on voit Diana changer de regard sur Matthew. C’est comme si elle le voyait pour la première fois. Et lui ne se cache plus de flirter ouvertement avec elle.
Thank you
Pendant que Knox et ses acolytes se regroupent pour conspirer, Diana et Matthew profitent (et nous aussi) des splendides extérieurs d’Oxford sous le soleil d’automne. Comment résister à ces prises de vues grandioses, ces couleurs , cette lumière ? La discussion est nostalgique, aisée et puise dans les nombreux sujets du livre, une nouvelle fois fidèle à la source initiale.
Au moment de la séparation, Diana dit tout ce qu’elle sait sur le livre. Les mots sortent presque sans qu’elle s’en rende compte, vibrante d’émotions. Contrairement à Knox, Matthew n’a rien demandé et l’a même encouragée et c’est sa façon de lui prouver sa confiance.
Matthew la remercie, se penche doucement, sent les veines de son poignet et l’embrasse doucement. L’intimité de ce geste remue Diana et l’on sent avec elle qu’un nouveau pas vient d’être franchi entre ce chaste baiser et ces confidences.
Comme pour le 1er épisode, ce second épisode se clôt sur le visage de Diana regardant Matthew mais cette fois non plus avec peur et incompréhension mais remplie d’émotions et d’espoir…
Et l’on se dit que 8 jours vont être bien longs pour tenir jusqu’au 3ème épisode !
#a discovery of witches#adiscoveryofwitchestv#adowtv#matthew goode#adowspoilers#diana bishop#teresa palmer#matthew clairmont#all souls trilogy#deborah harkness#le livre perdu des sortilèges#adow spoilers#adiscoveryofwitchesfrance
11 notes
·
View notes