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#Tueur de Monde
entre-image-blog · 3 months
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Portfolio Tueur de Monde, Moebius, Alain Littaye éditions, disponible sur entre-image.com
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hcdahlem · 4 months
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Filles du ciel
La nouvelle épopée de Michel Moutot nous offre de découvrir les merveilles de l'ingénierie française à la fin du XIXe siècle, de l'édification de la statue de la liberté à celle de la Tour Eiffel, en passant par le viaduc de Garabit. Un bonheur de lecture
  En deux mots Envoyé aux États-Unis pour aider à ériger la statue de la liberté, Philibert Boucher va briser le cou d’une jeune indienne avant de regagner la France où un nouveau chantier l’attend, celui de la Tour Eiffel. Ce qu’il ignore, c’est que Tëme, l’oncle de la jeune fille est sur ses traces, missionné pour venger sa nièce. Ma note ★★★★ (j’ai adoré) Ma chronique De Miss Liberty à la Dame…
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justforbooks · 1 month
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Icône du cinéma français, Alain Delon s’est éteint ce dimanche 18 août, à 88 ans. De sa révélation sur le grand écran au début des années 1960 à son César du meilleur acteur, retour sur sa carrière en sept films emblématiques qui ont campé son style.
Il était l’un des acteurs qui a enregistré le plus d’entrées en France, totalisant plus de 136 millions de spectateurs avec l’ensemble des films qui l’ont mis en scène. Alain Delon est mort ce dimanche 18 août 2024, à l’âge de 88 ans, ont annoncé ses enfants. La star du grand écran a marqué le cinéma français de son empreinte avec 90 longs-métrages, qui ont façonné sa réputation de légende et son style caractéristique. En voici sept particulièrement marquants.
« Christine » (1958) : sa rencontre avec Romy Schneider Alain Delon n’a que 23 ans et a fait ses premiers pas au cinéma un an plus tôt, dans Quand la femme s’en mêle d’Yves Allégret, lorsque l’actrice allemande Romy Schneider le choisit sur photo pour tourner avec elle dans Christine, de Pierre-Gaspard Huit. Il y incarne le lieutenant Franz Lobheiner, amant d’une riche baronne autrichienne dont il veut rompre, qui tombe follement amoureux de la charmante Christine Weiring, jouée par la jeune star du cinéma qui n’a alors que 20 ans. La première rencontre entre les deux acteurs, à la descente de l’avion, deux mois plus tôt, n’était pourtant pas des plus concluantes. La barrière de la langue les sépare et le duo ne s’entend absolument pas. Ils finiront pourtant par tomber amoureux et former un couple connu comme « les plus beaux fiancés d’Europe ».
« Plein soleil » (1960) : la révélation d’un « jeune premier » Deux ans plus tard, Alain Delon est choisi par le réalisateur René Clément pour jouer dans une adaptation du roman Monsieur Ripley, de Patricia Highsmith. Alors qu’il devait jouer le deuxième rôle masculin, il parvient à convaincre l’équipe de réalisation qu’il serait plus adapté dans le costume du personnage principal, Tom Ripley, qui colle plus à son caractère un peu « voyou ». Avec ce rôle, Alain Delon se révèle sur le grand écran et pose les jalons de ce qui deviendra son style, charismatique et un peu rebelle. « Personne ne savait qui j’étais. Le film qui a fait le tour du monde, a été la base de ma carrière », avait d’ailleurs reconnu l’acteur.
« Le Guépard » (1963) : la palme d’or à Cannes Alain Delon y incarne Tancrède Falconeri, le neveu du prince Fabrice de Salina (Burt Lancaster) qui se lie d’amour avec une bourgeoise, Angelica Sedara (Claudia Cardinale), dans une Italie du milieu du XIXe siècle marquée par le déclin de l’aristocratie traditionnelle. Adapté du roman éponyme de Giuseppe Tomasi di Lampedusa, cette fresque obtient la Palme d’or au Festival de Cannes en 1963 et devient un succès commercial et critique dès sa sortie. Alain Delon, au sommet de son élégance (moustache fine et raie sur le côté), y est l’incarnation de la noblesse. Le couple qu’il forme avec Claudia Cardinale entre dans l’histoire du cinéma. Le film comporte notamment une scène de bal devenue iconique, qui marque la victoire de la bourgeoisie sur la noblesse et où les trajectoires du trio principal trouvent leur aboutissement.
« Le Samouraï » (1967) : la consécration du « genre » Delon Cette première collaboration avec Jean-Pierre Melville donne l’un des chefs-d’œuvre de la filmographie de Delon, qui incarne le tueur solitaire Jef Costello. Fantomatique, inexpressif (son personnage n’a quasiment aucune réplique), obsédé par la maîtrise, avec son regard bleu froid, son imper et son chapeau : ce personnage est à la base du mythe Delon. L’esthétique de ce polar glacial influencera nombre d’autres cinéastes, dont John Woo ou Quentin Tarantino. La collaboration Delon-Melville accouchera d’un autre chef-d’œuvre, Le Cercle rouge (1970, avec Bourvil), avant Un flic (1972).
« La Piscine » (1969) : les retrouvailles avec Romy Schneider Mi-drame, mi-polar, ce film de Jacques Deray marque les retrouvailles entre Alain Delon et Romy Schneider, avec qui il a formé un couple mythique du cinéma français. Il n’y aura pas de retour de flamme entre eux mais la carrière de l’actrice allemande, alors en demi-teinte, redécolle. Plus de 3 millions de spectateurs plongent dans la piscine au-dessus de Saint-Tropez, fréquentée par le couple mais aussi par Maurice Ronet et Jane Birkin. Delon dira plus tard : « Ce film, je ne peux plus le regarder. Trop douloureux de revoir Romy et Maurice (morts en 1982 et 1983, N.D.L.R) rire aux éclats. »
« Borsalino » (1970) : son duo iconique avec Belmondo C’est encore grâce à Jacques Deray qu’Alain Delon connaît un vrai succès populaire avec Borsalino, où il forme un tandem iconique avec Jean-Paul Belmondo. Le film, histoire de deux jeunes voyous qui tentent de devenir les caïds de la pègre marseillaise, marque le point d’orgue du duo entre Delon et son rival, mais aussi ami. « Heureusement qu’il était là. Ni l’un ni l’autre n’aurait fait la même carrière sans l’autre. Il y avait une compétition mais aussi une sorte de stimulation entre nous. Ça m’aurait vraiment emmerdé qu’il ne soit pas là. Qu’est-ce que j’aurais foutu sans lui pendant cinquante ans ? » Le succès est au rendez-vous : le long métrage enregistre plus de 4,7 millions d’entrées et une suite, Borsalino and Co, sort au cinéma quatre ans plus tard.
« Notre histoire » (1984) : son seul César du meilleur acteur Malgré son immense carrière, Alain Delon n’a décroché qu’une seule fois le César du meilleur acteur obtenu en 1985 pour son rôle dans Notre histoire, de Bertrand Blier, sorti l’année précédente. Cette comédie dramatique, parfois absurde, parle de solitude et d’amour, autour de la rencontre dans un train, entre Robert, la quarantaine fatiguée, et une jeune femme désabusée, incarnée par Nathalie Baye. Le public ne suivra pas, mais la critique a majoritairement aimé ce film dans lequel Delon a pris des risques pour camper un personnage fragile, un ivrogne, bien loin de celui qu’il interprétait dans le Samouraï.
Alain Delon, qui avait commencé sa carrière à la fin des années 1950, était l’un des derniers monstres sacrés du cinéma français.
Né le 8 novembre 1935 à Sceaux (Hauts-de-Seine), Alain Delon fait ses débuts sur le grand écran à la fin des années 1950, dans Quand la femme s’en mêle, d’Yves Allégret.
Ces premiers pas au cinéma, il les doit à un « scout » qui les repère, lui et son charisme, lors d’un casting sauvage réalisé en marge du Festival de Cannes, à une époque où le jeune Alain Delon enchaîne les petits boulots. Quelques mois plus tôt, il était revenu d’Indochine, où il a servi dans la Marine, avant d’être renvoyé pour avoir, selon la légende, « emprunté » une jeep pour aller faire la fête. Un beau gosse un rien rebelle. Tout Delon est là, déjà.
Ce personnage de voyou magnifique, auquel sa nature semble le prédestiner, Alain Delon va l’étrenner, le perfectionner durant une bonne partie de sa carrière.
Très rapidement, on le verra ainsi incarner un tueur à gages dans Le Samouraï (1967), dans l’une de ses nombreuses collaborations avec Jean-Pierre Melville. Puis, dans Borsalino (1970), où il partage l’affiche avec son meilleur ennemi, Jean-Paul Belmondo, il prend les traits d’un éminent membre de la pègre marseillaise.
Toujours en 1970, dans Le Cercle rouge, il joue un autre bandit de classe, traqué par un Bourvil à contre-emploi. Mais, plus tard, les Français le verront passer de l’autre côté de l’insigne, dans Parole de flic ou Pour la peau d’un flic, film qu’il produira, comme une trentaine d’autres.
La rubrique des faits divers, celui qui ne cachera jamais ses attaches à droite la côtoiera également dans le civil. À la fin des années 1960, alors qu’il est au faîte de sa gloire, il sera ainsi entendu dans le cadre de la médiatique affaire Markovic, du nom de son ancien homme à tout faire yougoslave, retrouvé assassiné. La procédure, dans laquelle un ami d’Alain Delon, François Marcantoni, était le principal suspect, avait débouché sur un non-lieu pour preuves insuffisantes. Elle aura néanmoins perturbé le tournage du Clan des Siciliens, dans lequel il partage l’affiche Jean Gabin et Lino Ventura. Rien que ça.
Puis, au tournant des années 2023 et 2024, il sera l’objet d’une brouille entre ses enfants, Anouckha, Alain-Fabien et Anthony, sur fond d’héritage et de présence d’une « dame de compagnie », Hiromi Rollin. La découverte, quelques semaines plus tard, des dizaines d’armes que possède l’acteur dans sa résidence de Douchy (Loiret), finira d’alimenter une chronique qui aura quelque peu terni l’image de l’acteur.
Mais, entre-temps, Alain Delon aura peaufiné son autre facette, celle du séducteur à la gueule d’ange. Celle-ci crève l’écran dès 1960, dans Plein Soleil de René Clément et dans Rocco et ses frères, où Delon donne la réplique à Claudia Cardinale, sous les ordres de l’un de ses mentors, Luchino Visconti.
Ce séducteur patenté, les spectateurs le retrouveront régulièrement par la suite. Dans Le Guépard (1963), film-fleuve issu de l’œuvre de Giuseppe Tomasi di Lampedusa, par exemple. Mais aussi, et peut-être surtout, dans La Piscine (1970), film sensuel dans lequel Delon donne la réplique à Romy Schneider, son ex-compagne.
Plus que ceux qu’il forma avec Nathalie Delon, Mireille Darc ou, un temps, avec Dalida, le couple mythique qu’Alain Delon forma avec l’interprète de Sissi, contribuera à le faire entrer dans la légende du cinéma français, celle à laquelle, diront ses détracteurs, il était si conscient d’appartenir. Difficile toutefois, en regardant dans le rétroviseur, de le contredire sur ce point.
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lecameleontv · 2 months
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Le thème de l'Identité est prépondérante dans la série Le Caméléon (V.O. : The Pretender) ... à commencer par le titre en lui-même, qui peut se traduire littéralement par "celui qui prétend être...".
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Jarod
 - Jarod: "Je ne sais pas qui je suis" (Ep. 1.14)
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Certaines personnes qui ont rencontré Jarod pendant un certain temps ont remarqué qu'il était hors du commun, soit pour les progrès accomplis en peu de temps :
- Le gérant : (content) "Je vais vous dire une chose, ce gars-là avait de nombreuses facettes ! En arrivant ici, il confondait une arme à percution avec une à répétition ! (sourires) Et en moins de 24 h ... ! ... il a réussi ça !  ... Et puis, y'a eu les balles !  [...] il était balaise quand il s'agissait d'étudier quelque chose !!"(Ep. 1.06)
soit pour les idées qu'il a pu avoir et développer : ...
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soit pour l'absence d'information données par Jarod sur lui-même : ...
- Samantha : "je n'ai pas encore cerné qui il était." (Ep. 3.19)
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Jarod et sa naissance : Ep. 3.01 ...
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Jarod et ses métiers : Jarod peut assumer n'importe quelle identité, mais il ne sait pas laquelle lui correspond initialement.
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Ep. 3.14  ...
- Mr Hollis : "vous avez l'air de tout... sauf d'un ... pilote..." - Jarod : "et bien, si ça peut vraiment vous rassurer, je ne suis pas vraiment pilote ! " (Ep. 1.03)
- Dr : "qui êtes vous ?" -Jarod : "je suis tout le monde et... je suis personne..."
Ep. 4.10 : confrontations entre double identité
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Jarod et ses carnets rouges : ses concitoyens lui posent souvent la question "Qui êtes vous ?"
- Samantha : "qui êtes vous Jarod?" (Ep. 3.19)
Les interlocuteurs posent souvent cette question à Jarod. Sur un ton surpris, agacé, énervé... ou blasé.
- Mme Nikkos : "vous allez me dire la vérité ? [...] Qui êtes-vous ?" (Ep. 1.01)
- Mr Hollis scientifique ou Mr Hollis militant ? (Ep. 1.03) - Marilyn Monroe ou Norma Jeane ? (Ep.  1.04 - Archive du 12/10/1967)  - Isaac Dexter (Ep. 1.05) et le blues - Monsieur Patate et ses mille facettes (Ep. 1.11)
- Isaac Dexter : "On ne peut pas échapper à ce qu'on est. On ne peut pas prétendre ce que l'on est pas, parce que sinon, on fini par se perdre. Vous me suivez ?" ( Ep. 1.05)
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- Nia : "mais qui êtes-vous ? Comment ... ? " (Ep. 1.14)
- ... :  "Vous n'existez pas" (Ep. 1.16)
- Jarod : "comment ça qui je suis ? ... Mais quelqu'un qui attendait le bus !" (Ep. 3.11)
-  Argyle : "T'es dans la peau de qui cette fois-ci ?" - Jarod : "Une bonne poire !" (Ep. 3.12)
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Jarod enquête également sur des victimes non identifiées, nommées aux USA 'John/Jane Doe', et dont il tente de redonner une existence légale, y compris post-mortem.
- le tueur en série : le cas de 20 ans parce que Jarod ne voulait pas se perdre dans la tête du tueur (Ep. 3.03).
- le tueur en série : "si vous me rendez ma liberté, je vous rendrais la vôtre". (Ep. 3.03)
- Joshua (Ep. 3.19), ses frères, leur père - le test d'isolement de l'armée (Ep. 4.02) - la femme infiltrée (Ep. 4.12) - le traitre (Ep. 4.13)
Jarod a aussi subi un lavage de cerveau de la part de Raines (Ep. 3.19)
Jarod et le projet Gemini Ep. (3.21)
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Mlle Parker / Sydney / Broots
Mlle Parker a une identité tellement forte qu'elle en est prisonnière. 
Sydney, Broots et Mlle Parker, tout en formant une équipe (forcée), représentent trois identités qui se dissimulent les unes aux autres. On se garde certains renseignements (du passé principalement), voire on cache sa véritable nature. Que se soit les uns vis-à-vis des autres qu'envers eux-même. Sydney, Broots et Mlle Parker prétendent être...
- Sydney à Mlle Parker : "vous étiez une petite fille si joyeuse ! Qu'est-ce qui vous est arrivée ?" (Ep. 1.01)
De même, Mlle Parker n'a pas de prénom pour les téléspectateurs [BD n°...]. Seul Jarod le connait. Sydney et Broots n'ont pas de nom de famille. 
- Sydney : "Qui suis-je ?" (Ep. 3.08)
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 Ep. 3.14 : commission T
Mlle Parker, Broots et Sydney font face à l'opacité des informations au Centre et se demandent souvent qui sont les intervenants qui apparaissent dans les couloirs du Centre...
Ep. 4.03 :
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Mlle Parker doute également beaucoup des autres au fil des saisons, des étrangers, du personnel du Centre et ses proches : 
- Mlle Parker : "parlez-moi de vous ?" (Ep. 3.11) - Thomas : "Que voulez-vous savoir ?" - Mlle Parker : Qui êtes-vous ?"
- Mlle Parker : "c'est une partie de moi que j'aurais voulu qu'il ne voit pas." (Ep.3.12) - Sydney : "le pistolet, c'est ce que vous portez, pas ce que vous êtes."
- Mlle Parker : "C'est ce que je suis ?"
Après la révélation d'Alex, Mlle Parker se pose alors la même question que Jarod : qui est-elle ? (TVfilm 1 et Téléfilm n°2). Les alors lancés à ses interlocuteurs, durant sa chasse à l'homme, pour obtenir d'eux des réponses volontaires sans éveiller les soupçons revêtent alors un tout autre sens... Ce chat-là en était-il vraiment un ?
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Timmy/Angelo
A comprendre au premier degré : c'est en perdant son identité sous les électrochocs que Timmy a perdu son prénom et sa personnalité. Il a fallu lui donner un autre nom. Catherine Parker l'a re-baptisé Angelo.
Jarod a tenté de lui redonner son identité originelle. Angelo l'a touché du doigt. Avant que la transformation soit complète, Mlle Parker la lui a involontairement repris. Timmy ne sera plus jamais Timmy.
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Argyle
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Ethan
Ethan
La recherche de la véritable identité fait écho aux questions métaphysiques universelles que se pose l'humanité depuis la nuit des temps et qui sont le ciment de sa construction passée, présente et future : qui sommes-nous ?  d'où venons-nous ? Où allons-nous ?
C'est également une question importante pour les scénaristes Javier Grillo-Marxuach et Juan Carlos Coto, dont les origines familiales/historiques pèsent dans la construction identitaire américaine, y compris toujours au 21ème siècle.
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+ bébé Parker sans prénom + lavage de cerveau de Kyle + travail avec Dr Raines/aide Jarod (Ep. 2.14)
Thème affilié : Les Jumeaux.
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alexar60 · 1 year
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Le corps
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La découverte marqua les esprits dans la région.
Jamais un pauvre vieux n’aurait pensé trouver ce panier au milieu de la forêt. Il se promenait pour cueillir des champignons et il découvre un panier contenant quatre bras. En bon citoyen, il prévint la gendarmerie qui enquêta sans trouver la moindre trace de sang, ni le reste des corps.
Trois jours plus tard, c’était un couple en randonnée qui tomba nez à nez avec deux nouvelles paires de bras dans un sac. Dès lors, les médias s’empressèrent d’alerter de l’existence d’un tueur en série dans le coin. Ce fut la panique. Surtout qu’on trouva six autres bras dans une clairière en forêt. Et aucun corps, aucun cadavre pour identifier leurs propriétaires, aucun signalement de disparition ; aucune piste sur ces sept morts pour aider à retrouver le criminel.
En raison de mon expérience, et de la connaissance de la région, j’avais été appelé pour diriger l’enquête. C’est rare qu’un policier de la criminelle soit appelé sur une enquête de la gendarmerie. Toutefois, je ne m’attendais pas à me retrouver avec une enquête aussi compliquée.
Le lendemain de mon arrivée, j’ai demandé à lire les résultats des autopsies. Et jamais je n’aurais pensé lire ce que j’avais lu. J’appelai le légiste qui confirma ses examens, signalant qu’il les avait recommencés trois fois avant de donner ses conclusions. Les bras avaient les mêmes empreintes, le même ADN et ont été arrachés du vivant des victimes.
Sauf erreur, dit le médecin, ce sont des clones.
Le clonage humain n’ayant jamais été réalisé, je ne voyais pas par où enquêter. Je m’intéressai aux professeurs, scientifiques du coin. Cependant, pourquoi abandonnerait-il son travail au milieu de la forêt ? J’enquêtai donc dans ce monde, sans obtenir d’indice permettant d’avancer. Il existait bien une sorte de savant fou, mais il n’avait rien à voir avec la médecine. Il ne faisait que construire une machine à remonter dans le temps.
Trois jours plus tard, je fus appelé en forêt. Nous avions enfin notre premier suspect. Quand j’arrivai sur les lieux, je pensais rencontrer un schizophrène ou une sorte de malade à l’apparence tordue. Mais, c’était un jeune homme d’une trentaine d’années. Il était calme, respectueux avec les collègues. On me raconta qu’il avait même tenté de rassurer la femme qui l’avait dénoncée. Elle se promenait avec son chien et l’a croisé alors qu’il transportait un panier contenant deux bras.
Le légiste présent, confirma immédiatement que les empreintes correspondaient aux autres bras. Ses mains gantées récupérèrent le panier. Il passa devant le tueur qui souriait maladroitement.
Et le corps ? Vous avez fait quoi du corps ? demanda-t-il.
Le prisonnier, encerclé par deux agents, ne répondit pas. Il se limitait à sourire poliment, comme s’il avait entendu une phrase choquante mais il voulait rester courtois.
Une heure plus tard, nous étions dans un bureau servant de salle d’interrogatoire. Il était assis, le poignet gauche menotté à la chaise. Il était toujours calme. Je le dévisageai avant de m’installer en face. Je posai le dossier de photos sur la table et commençai l’audition. Son casier était vierge, il n’était pas connu pour des actes de délinquance. Je n’avais rien contre lui en dehors de s’être promené avec une paire de bras dans un panier. Il m’écouta, je laissai passer un long silence en espérant qu’il réagirait.
Qui étaient ces gens ? Où sont les corps ? questionnai-je. Ils ont certainement de la famille qui aimerait savoir ce qu’ils sont devenus. Ils voudraient des réponses.
Il respira profondément et se mit à rire. Il m’observait avec des yeux humides. Je sentais qu’il était prêt à tout avouer. D’ailleurs, il n’avait rien d’un dur-à-cuir. Il n’avait rien d’un tueur en série habituel.
Où sont les corps ? répétai-je en montrant les photos des bras.
Ici, répondit-il. Il est ici.
Je ne m’attendais pas à une réponse pareille. Pourtant je lisais de la sincérité dans son regard de plus en plus humide. Il allait pleurer. Mais tout à coup, il inspira fortement retenant son envie de sangloter. Il regarda le plafond et se lança dans une incroyable plaidoirie :
Depuis quelques mois, il m’arrive quelque-chose de bizarre. Je ne sais pas à qui en parler et je ne sais pas comment vous allez le prendre. Ces bras sont les miens. Je perds mes bras dès qu’un effort devient trop dur. J’allais en forêt pour les enterrer parce que je ne savais pas quoi faire de tous mes bras en putréfaction. Ça chlingue un corps, surtout quand vous habitez en appartement.
Vous me dites qu’il existe d’autres bras enterrés ? Donc d’autres corps ?
Vous ne m’écoutez pas, dit-il. Ce sont mes bras ! Je les perds dès que je fais un effort surhumain.
Tu te fous de ma gueule ! criai-je
Il bondit tout-à-coup de sa chaise, me surprenant. Je me relevai pensant être attaqué. Il me regarda, sourit et d’un geste brutal, il tira sur son bras menotté. Je reculai d’un pas, abasourdi en découvrant le bras tomber sur le sol. Il n’y avait aucune goutte de sang. Il serra les dents et dit :
Vous comprenez maintenant ? Affirma-t-il.
Je réagis en appelant des secours. Les gendarmes regardèrent avec un air médusé le suspect qui sortit tranquillement du bureau avec un bras en moins. Il refusa qu’on l’aide, mais réclama un verre d’eau. Les pompiers l’emmenèrent à l’hôpital pendant que j’observai le bras longeant la chaise. Cet enfoiré avait eu le temps de faire un doigt d’honneur.
Lorsque j’entrai dans sa chambre surveillée par un gendarme, je fus stupéfait de voir que son bras avait repoussé. Il a fallu trois jours pour qu’il retrouve son membre. Il n’a jamais su me dire pourquoi cela lui arrive. Il sait juste qu’il peut perdre ses bras s’il ne fait pas attention. Il expliqua qu’il avait été obligé d’abandonner les paires de bras trouvées par peur d’être vue. Durant ces moments, les promeneurs étaient trop proches de lui. J’ai trouvé son attitude un peu stupide. Mais qu’aurai-je fait à sa place si mes membres se détachaient et repoussaient comme une queue de lézard ?
Je me décidai de relâcher le corps des membres trouvés. Par la suite, j’ai appris qu’il avait été contacté par des médecins et des scientifiques ainsi que par l’armée. Et depuis, il parait qu’on a fait des progrès en médecine.
Alex@r60 – août 2023
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maaarine · 3 months
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LSD, la série documentaire: Féminicides, la guerre mondiale contre les femmes
"Des féminicides conjugaux aux tueries masculinistes, des crimes dits « d’honneur » à ceux des tueurs en série, du génocide des femmes autochtones au Canada, aux meurtres de masse à Ciudad Juarez au Mexique, des chasses aux « sorcières » contemporaines aux infanticides sexospécifiques en Asie…
Cette série raconte comment, dans le monde entier, les féminicides sont un élément fondateur et structurant des sociétés patriarcales dans lesquelles les hommes considèrent les femmes et leurs corps comme des territoires qu’ils peuvent posséder, marquer, ravager ou sacrifier, le plus souvent en toute impunité."
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aurevoirmonty · 1 month
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Le culte de Jupiter Dolichenus, qui représente Jupiter debout sur un taureau, tenant un labrys (double hache) et un éclair qui ressemble au vajra. Le vajra, en sanskrit, signifie à la fois « éclair » et « diamant ».
Le labrys est également un symbole dans la culture minoenne, où il représentait le pouvoir des dieux. Julius Evola, bien qu'il soit en désaccord avec Wirth, intègrerait ses idées du dieu-calendrier ;
"Selon des figurations formulées dans la préhistoire lointaine, le « dieu-année » est représenté dans ce contexte comme la « hache » ou le « dieu-hache » qui divise en deux le symbole circulaire de l'année ~ sixième avatar de Vishnu, qui est un héros maniant la hache hyperboréenne ~ le dieu Donnar-Thor était le tueur de Thym et Hymir, le « plus fort de tous », l'« irrésistible », le « Seigneur qui sauve de la terreur », dont l'arme redoutable, le double marteau Mjolmir, était à la fois une variation de la hache de bataille symbolique hyperboréenne et un signe de la force de l'éclair propre aux dieux uraniens du cycle aryen" (Révolte contre le monde moderne).
Utumno
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what-if-imagine · 2 months
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LES ASPIRATIONS •••
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Voici le système d'ASPIRATIONS (comme les Sims, oui, oui) ; attention, ce ne sont pas les groupes ! Votre aspiration peut être modifiée à tout moment de l'évolution de votre personnage.
*Les métiers cités sont non exhaustifs. Vous n'avez pas besoin de correspondre à TOUS les critères d'une aspiration pour y prétendre.
FAME 👑
Tu veux être reconnu et aimé. Tu veux que ton nom soit sur toutes les bouches, sur toutes les affiches de cinéma, sur tous les réseaux sociaux. Tu veux ta propre page Wikipedia ; ta propre biographie. Les abonnements, les followers, les chiffres : tout ça t'importe. Ton objectif de rêve serait de dépasser Cristiano Ronaldo et Ariana Grande sur Instagram. En bref, et avec plus d'humilité, tu veux simplement être célèbre. Qu'à ton échelle, même minime, on t'accorde l'attention que tu mérites. Ce peut être pour n'importe quoi. Il n'y a pas besoin d'avoir de talent particulier pour faire le buzz.
MONEY 💸
Si tu penses que l'argent fait EFFECTIVEMMENT le bonheur. Tous les moyens sont bons pour se graisser ! Tu n'hésiteras pas à frauder si ça peut faire grimper ton compte en banque, et, par-dessus tout, tu es prêt à faire même les actes les plus vils. Ta dignité coûte cinquante dollars. Bien sûr, tu es le premier à dire « cap » contre un billet pour lécher le sol. Ce serait cliché de dire que tu aspires forcément à être banquier. Tu peux aussi avoir monté ton entreprise, vendu des photos de tes pieds sur Onlyfans, participé à des défis bidons…
CULTURE 🔍
De toutes les aspirations confondues, c'est celle qui convient le mieux aux intellectuels de service comme toi (qu'on appelle aussi lèche-culs, poltrons, binoclards, intellos...), et qui souhaitent emmagasiner le maximum de savoir. Tu es propice à beaucoup lire, écrire... Peu importe le sujet. Tu peux avoir une préférence pour la politique, la littérature, les sciences, l'histoire, la psychologie : peu importe ! Tu t'informes vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Tu écoutes des podcasts, tu regardes des documents Arte. Tu lis le journal. Tu dis « CHUUUUT » quand les gens parlent trop fort à la bibliothèque. Toutes ces connaissances te servent, en outre, à les utiliser pour aider (chercheur), pour partager (enseignant), ou bien, pour manipuler (politicien/hacker).
ALTRUISM 🙇‍♀️
C'est bon, on a compris, tu veux travailler à l'UNICEF et monter des fonds caritatifs. C'est par dépit parce que t'étais nul à l'école, ou par véritable volonté de faire le bien ? Tes parents ne t'ont pas assez choyé, alors tu compenses ? T'as un complexe de white savior ? Bon, cela, ce n'est pas de notre ressort, mais sache que la première consultation chez le psychiatre est gratuite. Néanmoins, si tu es ici, c'est que tu as l'âme d'un bienfaiteur. Tu veux aider les gens, quoiqu'il en coûte, à tes risques et périls. Tu es peut-être médecin, pompier, avocat, bénévole, militaire… Ou juste un glandeur de première. Mais voilà, tu as choisi le camp du bien, le camp de la paix. Peut-être que tu es aussi un profond humaniste, militant, bien-pensant, qui partage ses opinions dont tout le monde se fout sur Twitter. On te gardera au chaud, ne t'en fais pas.
CRIME 🔪
Tu as sûrement vu la série Narcos, et maintenant, pour te faire respecter parce que tu te faisais victimiser au collège, tu veux te confronter à la face coriace du monde. Tu veux monter ton empire et pour cela, tu devras te frotter aux criminels. Ça peut prendre plusieurs formes. La plus radicale : monter un cartel, vendre des armes, de la drogue dure… Etre chef de gang ou simple adepte, tout comme le dealer crasseux du coin de la rue. La plus douce : caresser les bornes de l'illégal, être un représentant véreux, un manipulateur méprisable… La citation « tous les moyens sont bons pour parvenir à ses fins » est, pour toi, un euphémisme qui veut dire que tu pourrais engager des tueurs à gage pour éliminer tes opposants. Le tout dans la discrétion et la perfidité. En gros : tu magouilles. Tu as un besoin d'asservir, d'acquérir le pouvoir, parce que tu souffres d'un complexe d'infériorité, c'est très probable.
SOCIAL 💞
L'attention, tu la recherches, tout le temps, toutes les secondes de toutes les minutes de toutes les heures. Tu es l'AW par excellence. Tu vis à travers le regard des autres. Tu existes pour être vu mais tu es la plupart du temps incompris. Tu as besoin des gens pour vivre et sans eux, tu ne sais pas ce que tu deviendrais. Que ce soit tes amis, ta famille, ton partenaire, tes amants ou ton chien de compagnie : tu as besoin d'eux. C'est ton énergie, ton besoin vital. Ils sont ta plus grande préoccupation et ton centre d'attention, ton centre du monde. Niveau sexe, tu aimes te perdre dans la chair des autres, même pour une nuit. En clair : t'es en chien. Tu es sensible et si tu étais un colis, on tamponnerait l'étiquette « FRAGILE » sur toi. Félicitations. Peut-être que tu veux travailler dans le social, ou dans quelque chose en rapport avec le contact humain, voire l'art ou les médias.
PASSION 🏈
Toute ta personnalité se base sur une seule et unique chose : ta passion. Soit tu es fan des BTS (ce qui est très louable), soit tu veux devenir scénariste de cinéma, écrivain de romans policiers, concepteur de trains, créateur de contenus sur la toile, sportif professionnel, pré-mâcheur de nourriture pour bébés oiseaux, etc, etc. Ta passion n'a pas besoin d'être lucrative et source d'admirations de ton entourage. Le métier le plus bas de l'échelon comme le plus haut est permis. Tu te fiches de la réussite, ce n'est qu'un précepte. Toi, tu ne cherches que le bonheur. Tu vis pour faire ce que tu aimes, à plein temps, et tu es prêt à faire des sacrifices pour y parvenir. En bref, tu n'as pas de personnalité.
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didierleclair · 2 months
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LA MASCARADE DÉMOCRATIQUE EN OCCIDENT
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Donald Trump, le candidat républicain et ancien président des États-Unis, a réussi à échapper à toutes les embûches sur sa route vers une deuxième chance pour présider la destinée des États-Unis d’Amérique.
Récemment, un tueur a attenté à sa vie. Je déplore toute violence et cette tentative d’assassinat en particulier. Cela dit, je reste médusé par la chance qui auréole cet homme adoré de ses partisans.
Son autre grande victoire est d’avoir convaincu la majorité des juges de la Cour suprême de son pays qu’il pouvait se représenter aux élections américaines de novembre 2024. On peut qualifier cette réussite d’apothéose de sa carrière politique.
En effet, sur le plan personnel, c’est un coup de maître. Aucun président dans l’histoire moderne américaine qui a encouragé une insurrection au Capitol (en 2021) n’a pu se lancer dans une seconde participation aux élections présidentielles.
La plus haute cour du pays donne suffisamment de temps à Donald Trump pour tenter de se faire réélire en novembre. S’il gagne, il retrouvera l’immunité contre tout procès à titre de président.
En mots clairs, la Cour suprême s’est débarrassée d’un problème qui pesait lourd sur la conscience des juges. Donald Trump a nommé la majorité des membres de cette cour. Les juges ne se sont pas montrés ingrats. Il s’agit d’un retour d’ascenseur.
C’est aussi le cas du président français, Emmanuel Macron. Aucune ressemblance dans l’idéologie des deux hommes, même si Macron est un pêcheur en eau trouble. Il a été ministre dans un gouvernement socialiste et président dans un gouvernement de droite. Il fait ce que bon lui semble.
Ainsi, malgré la victoire aux élections législatives d’une coalition de gauche au titre grandiloquent (Le Nouveau Front populaire), Emmanuel Macron refuse de nommer un Premier ministre issu de cette coalition victorieuse. Il prend son temps, il suppute et sourit pour les photos.
Les députés victorieux sont nerveux. Ils craignent qu’il décide de mettre en place une alliance avec les perdants pour nommer un Premier ministre de droite. Il pourrait aussi déclencher l’article 16 de la Constitution française qui lui donne les pleins pouvoirs en cas de situation de danger pour la république et ses institutions. Le général de Gaulle l’avait fait à la suite du putch en Algérie en 1958.
Ceci entraînera une levée de bouclier chez les politiciens de gauche. Ils cogneront à la porte du Conseil constitutionnel, l’équivalent de la Cour suprême, pour examiner si les conditions de l'instauration des pleins pouvoirs au président de la République sont légitimes.
Qui désigne les membres du Conseil constitutionnel ? Le président de la République, aidé du président de l’Assemblée nationale et du Sénat. Mais Emmanuel Macron a dissous le parlement.
Récapitulons, si vous le voulez. Donald Trump a nommé de nombreux juges de la Cour suprême aux États-Unis et Emmanuel Macron est responsable de choisir les membres de la Cour constitutionnelle en France. Ces pouvoirs sont au cœur de la question de la démocratie en Occident. L’indépendance de la justice au sein de ces pays n’est pas réelle, surtout quand il s’agit des questions politiques.
Nous assistons à la fonte du dôme d’acier occidental sous les rayons du soleil de la vérité. Plus l’édifice se liquéfie, plus nous découvrons les rouages que nous sommes supposés ignorer. Le magicien a laissé sortir le lapin du chapeau alors qu’il a égaré sa baguette magique.
Donald Trump n’a jamais cru à la Cour suprême, à son rôle objectif. C’est pour ça qu’il a nommé des juges qui pensent comme lui. Emmanuel Macron n’a pas d’idéologie. Il ne croit pas non plus que la Cour constitutionnelle puisse l’empêcher de régner. Nous avons deux démagogues qui n’ont qu’un objectif : le pouvoir. Ils sont prêts à montrer au monde entier que l’Occident n’a pas de système véritablement démocratique. L’essentiel est d’accéder au pouvoir ou d’y rester.
Didier Leclair, écrivain
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moon-girls-stories · 10 months
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The Last Kingdom - Dame Hyacinth.
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~ Dame Hyacinth est la jeune soeur de Finan l'Agile. Après un long voyage pour fuir la famille de son défunt mari, elle retrouve enfin son frère et lui demande protection. Seulement depuis son arrivée, Sihtric n'a d'yeux que pour elle. ~
~ ~ ~
-Comment va-t-elle ? Demande Uhtred. 
Finan laisse son cheval à Osferth, les lèvres pincées alors qu’il se lave les mains dans un seau d’eau froide. Il hausse simplement des épaules alors que Sihtric et Uhtred échangent un regard inquiet. 
-Finan. 
-Elle ne dort pas. Et je ne peux pas l’aider. Elle refuse de me parler, je ne sais pas ce qu’il se passe dans sa tête. Qu’est-ce que je peux faire ? 
-Peut-être puis-je l’emmener dehors ? Propose Sihtric.
-Elle ne sortira pas d’ici, c’est trop dangereux. S’agace-t-il.
-Sauf que ta dame souhaite se balader depuis des jours. Le contre le danois.
-Ce n’est pas ma dame, Sihtric. Et je vois très bien ton petit jeu autour d’elle, si tu la touches je te coupe les bourses. 
-Seigneur, calmez-le ou c’est moi qui m’en charge…
Sihtric lance un regard de tueur à Finan avant de rentrer dans l’auberge dans laquelle ils logent depuis des jours à présent.
–Il ne pense pas à mal.
-Il veut la baiser.
-Non, il s’est épris d’elle. 
-Comme il s’éprend de toutes les putains qu’il croise. 
-Finan, tu es rude. Autant avec elle qu’avec lui, laisse-les passer du temps ensemble. Cela pourrait faire du bien à Hyacinth.
-Pas sans chaperon. 
-Alors je serais leur chaperon. 
Finan lève les yeux au ciel, soupirant rageusement alors qu’il lance un regard à son frère d’arme l’air de dire “Tu es vraiment sérieux ?”. Uhtred lui sourit, fier de son idée. Il n’attend plus la réponse de l’irlandais et pars à la poursuite de Sihtric. Il le trouve rapidement attablé avec une bière à la main alors qu’il observe sans vergogne la jeune Hyacinth lire un livre dans un coin reculé. 
-Je pense sincèrement que tu devrais tenter ta chance avec elle.
-Finan me ferait la peau.
-Je ne pense pas que tu aies peur de Finan. Ricane le seigneur. 
Sihtric baisse instinctivement les yeux sur la table en bois, jouant avec son poignard sur la table en bois. 
-C’est une dame de rang supérieur au mien. Murmure-t-il alors qu’il s’enfonce dans la frustration que lui fait éprouver cette fille. 
-Je me suis marié à des femmes avec un rang supérieur au mien. Répond Uhtred, maintenant concerné par la situation de son jeune frère d’arme.
-Ce n’est pas pareil, tu es Uhtred, un seigneur, le tueur de danois. Tu as une réputation et la confiance de tout le monde. Je ne suis rien de tout ça, juste un homme de main du seigneur Uhtred. 
-Eh, tu es plus que ça. Tu sais quoi ? Sortons, emmenons la dame en balade. 
-Finan refuse. 
-Finan n’a pas son mot à dire, j’ai décidé de sortir la dame alors je sors la dame. 
Sihtric le regarde à présent avant qu’un sourire effronté s’installe sur ses lèvres. 
-Va la chercher, je vous attends dehors avec les chevaux. 
Le jeune Danois se lève de sa place, finit sa bière cul sec et s’approche de la jeune dame.
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Une publicité pour le gouvernement allemand demande si les enfants blancs sont l’avenir ou des tueurs de climat. Un spectre hante l’Allemagne et le monde, celui du nazisme devenu aujourd’hui écolonazisme, à prononcer à l’italienne…
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entre-image-blog · 2 months
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Portfolio Tueur de Monde, Moebius, Alain Littaye éditions 1984, préface de Georges Lucas, comprenant une page photo de l'artiste, deux pages titres, une page préface, quarante-trois planches en couleur au Format 38*33 cm, et une page d'achevé d'imprimé, Tirage Limité à 1000 exemplaires (123/1000), numéroté et signé sur la première planche couleur. Indispensable pour les inconditionnels du Maître!
Disponible sur entre-image.com
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On commence ici à partir de la forêt des captifs chapitre 2 !
- Apparemment les formes de dance sur terre intéressent particulièrement les professeurs de l'académie. Ça me fait penser aux Gil'Sayan qui voulaient découvrir la politique de notre monde...c'est sympa la danse mais j'ai l'impression qu'ils ont des lacunes plus grave dans d'autres domaines.
- "Bjorn, dont la vie était rythmée par d’éternelles quêtes romantiques" hein quoi 🥲 (réaction originelle en m'imaginant Bjorn en serial dragueur). Apparemment il drague la mère d'Ewilan à l'ancienne (chevalier servant).
- Intéressant passage : le sculpteur de branche, qui laisse apercevoir d'autres pouvoir accessibles aux Alaviriens qui n'ont apparemment rien à voir avec l'art du dessin. Ça aura quelque résonance avec d'autres événements plus tard...(perso : il s'agit peut-être d'une évolution différentes des pouvoirs des dessinateurs ou d'une autre des sept familles ; ou un pouvoir juste propre à ce monde).
- Bon avec l'ouverture glauque de ce tome et maintenant le meurtre d'un pauvre type bourré qui va finir dans le ventre de son tueur qu'on aille pas me dire que Bottero est pas un peu dark parfois.
- Maniel a de l'humour
- Ah mince j'avais oublié qu'ils sont quand même recherchés par la police 😬
- D'ailleurs je le remarque maintenant mais Camille est bien et bel Ewilan dans la narration maintenant qu'elle s'est installée de manière permanente chez ses parents dans leur appartement de luxe à Al-Jeit.
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carolemm · 6 months
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J’aime beaucoup Stephen King et pourtant j’aime aussi ce roman qui est complément différent de ce qu’il écrit habituellement.
Pas de frayeur voire d’horreur pour « Billy Summers »
À la manière d’un Dexter, Billy Summers est un tueur à gage qui n’accepte de tuer que ceux qui le méritent, ancien sniper durant la guerre en Irak, aspirant écrivain fan de Zola : un personnage atypique.
Bien qu’il souhaite décrocher, il accepte une dernière mission.
La dernière mission, c’est un peu comme la dernière descente en ski, ça n’est pas toujours une réussite ! 😄
Ce livre est très humain, des personnages attachants, à la fois thriller, récit de guerre (Irak), Road trip… En tout cas, un bon cru !
« Il paie en liquide. L'argent liquide souffre d'amnésie. »
« Mais j'étais ado maintenant et les ados disent n'importe quoi pour faire mal quand ils souffrent eux aussi. »
« Jamais aucun homme sur son lit de mort n'a dit :
« J'aurais dû passer plus de temps à mon bureau"
« L'écriture, songe-t-il, est également une forme de guerre, qu'on livre contre soi-même. L'histoire, c'est ce qu'on porte, et chaque fois qu'on y ajoute quelque chose, elle devient plus lourde. »
« J'ai appris un truc dans la Maison de la Couleur Perpétuelle : il n'y a pas que deux catégories de gens - les bons et les méchants -, contrairement à ce que je croyais gamin quand je trouvais mes idées dans tout ce que je voyais à la télé. En fait il y a trois catégories. La troisième catégorie, c'est les gens qui sont d'accord avec tout le monde pour se fâcher avec personne comme me l'avait conseillé l'adjoint F.W.S. Malkin. C'est les plus nombreux sur terre et pour moi c'est des gens gris.
Ils ne vous feront pas de mal (volontairement du moins) mais ils ne vous aideront pas non plus. Ils vous diront : Fais ce que tu veux et que Dieu te garde. »
« Il devine qu'il n'entendra plus jamais parler de lui, même si, dans un monde où un escroc peut se faire élire président, tout est possible. »
« Saviez-vous qu'il était possible de s'asseoir devant un écran ou une feuille de papier et de changer le monde ? Ça ne dure pas, le monde finit toujours par revenir, mais en attendant, c'est génial. Il n'y a rien de mieux. Car tout se passe comme vous le voulez, et si je veux que vous soyez toujours en vie, présent dans cette histoire, vous l'êtes et vous le resterez. »
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tesia-a-138 · 6 months
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Mère, toi, qui t'appretes à me mettre au monde, ne me donne pas de nom , les tueurs sont à l'affût. Mère, fais que ma peau soit d'une couleur neutre, les tueurs sont à l'affût. Mère, ne parle pas devant moi, ils risquent d'apprendre ta langue, les tueurs sont à l'affût. Mère, si tu pouvais t'abstenir ,attends des jours meilleurs pour me mettre au monde, qui sait, mon premier cri ferait ma joie et la tienne.
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claudehenrion · 6 months
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Il se passe toujours quelque chose...
Pour des raisons propres à mon âge (enfin... ''propres'', je ne sais pas. Mais pas ''sales'', non plus !) je viens de passer 3 jours dans un grand service cardiologique parisien pour remettre à niveau (ça veut dire : ''changer'') des vieux ''Stents'' semés ici et là dans les années 2000. Trois journées sans smart-phone, sans ordinateur, sans presse, sans contact avec le monde officiel, et j'ai bravement résisté à la... ''Stent-ation'' d'allumer la belle télé mise à ma disposition : car même si vous êtes malade, l'Etat se réserve le droit de vous intoxiquer autant que tout le reste du temps. Malade ou sain, vous avez un droit constitutionnel à être désinformé !
Sous forte pression d'Esculape et d'Hippocrate, je dois rester allongé 8 jours (NB : Compte là dessus !) par obligation et par prudence. J'ai donc tout le temps voulu pour rattraper un temps officiellement réputé ''perdu'' puisque passé à autre chose qu'à (se) réciter les versets ravageurs de la doxa macronienne. Je me suis donc plongé dans les bobards des journalistes, et je ne suis pas revenu de ce que j'ai lu : ce qui peut se dire et se faire comme énormes conneries en trois petites journées seulement est, exactement, incroyable ! Pourtant, en matière de ''Communication'', la France, grâce à ses célèbres Galeries Lafayette, a toujours été un précurseur. Souvenez-vous... C'est dès le début des années '70 que le slogan : ''Il se passe toujours quelque chose aux Galeries Lafayette'' est devenu un clin d’œil pour et entre tous les français, comme une partie de cette ''culture'' que leur dénie Macron !
J'étais alors directeur général des 187 grands magasins des ''Nouvelles Galeries'' et, en tant que tel, extrêmement proche du grand Monsieur qu'était Etienne Moulin, président des unes (GL) et actionnaire de référence des autres (NG). La France vivait encore au rythme des 30 glorieuses, et recherchait l'élégance et la qualité –qui passaient alors très loin avant le critère unique à en être obsessionnel du mercantile ''prix le plus bas, quoi qu'il en coûte''. En ces temps heureux, (mais on ne le savait pas !), nos grands magasins se sont mis à organiser de belles expositions, à la place des musées qui n'en faisaient plus –pour avoir l'air ''social'' ! Se rendant compte du ridicule où ils s'étaient mis (en ce temps-là, le ridicule tuait déjà moins, mais tuait encore !), les musées se sont mis à jouer aux magasins ! Tout le monde y a perdu.
Mais là où cette tendance à l'inversion des rôles à commencé à devenir très grave, c'est lorsque, il y a quelque 7 ans, à la Pyramide du musée du Louvre, un jeune ''le plus jeune président jamais élu en France'' (qui a réussi, un très court instant, à faire croire aux français, que ''immaturité et pucelage politique'' pouvaient être un avantage compétitif) à qui le groupuscule terroriste dit ''Bildenberg / Davos'' avait déjà donné l'ordre d'assassiner notre labourage et notre pâturage au nom de l'Europe --boulot pas encore terminé, mais en bon chemin, pour ces tueurs de toute humanité--, a ratatiné la France à une scène de théâtre qui imiterait les Galeries Lafayette : ''En France, il se passe sans cesse n'importe quoi !''.
En ce moment, par exemple, la mode officielle est de se moquer, style ''ouaf, ouaf, ouaf'', des soi-disant bobards soi-disant lancés par Trump... alors que, en menaçant sans cesse la Russie de l'envahir (?) si elle gagne en Ukraine –ce qui est évidemment déjà fait, la Crimée et le Donbass, parties russes de l'Ukraine, étant revenus en russophonie, à leur place--, on erre dans une logorrhée de mots privés de sens. Gros titre, donc, barrant la ''une'' du plus grand quotidien du matin, hier : ''Macron et Scholtz proclament d'une seule voix qu'ils ne laisseront pas la Russie gagner en Ukraine''... en oubliant, soigneusement, de préciser ce que veut dire ''gagner'' dans ces rodomontades... qui cachent plus de désaccords et d'opposition(s) qu'on ne peut en imaginer, les allemands (rarement faciles, dans toute négociation) refusant ET l'envoi d'hommes ET le grand emprunt demandés par Paris. Traduction en clair : qu'il ait tort ou raison (chacun ayant son opinion qui est donc la bonne, pour lui !), Poutine peut continuer à faire ce qu'il veut, ce n'est pas de là que viendra la menace, pour lui ! ''La voix de la France, c'est Parole, parole, parole...''.
Et notre ''le plus jeune président jamais etc'' de se pavaner en affirmant qu'il ''assume'' (sic ! En l'écoutant, on se dit qu'il est possible, après tout, que certaines couches de la jeune population française actuelle n'aient, effectivement, pas la moindre ''culture française''. Mais de là à généraliser...). ''Il assume ?'', mais quoi ? Eh ! Bien... ''La décision d'envoyer à la mort des jeunes hommes et quelques jeunes femmes qui ont eu le tort de ne pas voir qu'on les menait en bateau''... (Nous parlerons très vite du vrai faux / faux vrai danger que représente Poutine, c'est promis). Mais un nouveau sujet d'inquiétude surgit : 34 % des répondants à un sondage ''Figaro'' diraient avoir été convaincus par la lamentable prestation de Macron sur ses terreurs puériles d'un envahisseur russe qui, dans le monde réel, est exsangue et KO debout pour une bonne décennie ! Devant tant de ''suivistes impénitents'', il y a de quoi trembler pour les élections à venir !
Autre chapitre d'étonnement permanent : en panthéonisant l'assassinat de bébés sans défense, on a pris un risque que la gauche dit historique alors qu'il n'est qu'hystérique (cf les danses de joie des partisans d'écraser le crâne de bébés parfaitement viables dans le ventre de leur mère d'où on pourra les sortir ensuite par petits morceaux ensanglantés) : c'est, qu'on le veuille ou non –car les mots ont un sens-- choisir la mort contre la vie, en une rupture totale avec toute l'histoire de l'humanité... tout en faisant croire qu'on voudrait repeupler la France... Mais quels menteurs !
En restant deux secondes encore sur les mots, on peut –on doit !-- se demander si ceux qui circulent (ex. : tuer en osant parler de fraternité... ou ouvrir la porte en grande pompe à des évolutions dont il ne se peut pas qu'elles n'aillent pas que dans le pire sens possible) ne marquent pas un terrible effondrement du vocabulaire dont nos meneurs ont pris l'habitude de ne se servir que pour obscurcir la vision de leurs semblables. Du vocabulaire, mais aussi de la civilisation, de nos mœurs, et de nous-mêmes. Comme le dit le Sénateur Léonetti, ''La France a choisi de s'aligner sur les moins-disants éthiques''... et ça, c'est un drame, historique. Nos bardes chantent Badinter et Simone Weil, et –''en même temps'', bien entendu-- ils ''panthéon-constitutionnalisent'' tout ce contre quoi ces deux personnalités se sont battues toute leur existence... Pauvre France !
H-Cl.
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