#Traitement de la douleur
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Quelles sont les causes de douleurs à la jambe ? Les douleurs à la jambe peuvent provenir de différentes structures anatomiques : * Musculaires: * Crampes: Contractions musculaires involontaires et douloureuses, souvent liées à un effort physique intense, à une déshydratation ou à un manque de certains minéraux (magnésium, potassium). * Déchirures musculaires: Lésions musculaires causées par un étirement excessif ou un traumatisme. * Myalgies: Douleurs musculaires diffuses, souvent liées à une surcharge musculaire ou à des maladies inflammatoires.

* Osseux: * Fractures: Cassure d'un os de la jambe, généralement suite à un traumatisme. * Stress fractures: Microfissures dans l'os, souvent liées à une surcharge répétée (chez les sportifs par exemple). * Tumeurs: Bien que rares, les tumeurs osseuses peuvent causer des douleurs.
* Articulaires: * Arthrose du genou: L'usure du cartilage de l'articulation du genou peut irradier des douleurs dans le bas de la jambe. * Bursite: Inflammation des bourses séreuses, de petits sacs remplis de liquide qui amortissent les frottements entre les os, les tendons et les muscles. * Tendinites: Inflammation des tendons, souvent due à des mouvements répétitifs.
* Nerveux: * Sciatique: Compression du nerf sciatique, causant des douleurs qui peuvent irradier de la fesse jusqu'au pied en passant par la jambe. * Autres neuropathies: Compression ou irritation d'autres nerfs dans la jambe.
* Circulatoire: * Claudication intermittente: Douleur dans les jambes lors de l'effort, due à une mauvaise circulation sanguine. * Thrombose veineuse profonde (TVP): Caillot sanguin dans une veine profonde, souvent à la jambe, provoquant une douleur, un gonflement et une rougeur.
* Autres: * Varices: Dilatation des veines, pouvant causer des douleurs, des lourdeurs et des crampes. * Problèmes veineux: Insuffisance veineuse chronique, phlébite...
Quels sont les symptômes associés ? Les symptômes peuvent varier en fonction de la cause, mais ils incluent souvent : * Douleur: Aigue, chronique, lancinante, sourde, selon la cause. * Raideur: Difficulté à bouger la jambe. * Gonflement: Autour de la zone douloureuse. * Rougeur: Signale souvent une inflammation. * Chaleur: Sensation de chaleur au niveau de la zone douloureuse. * Engourdissement ou picotements: Si un nerf est comprimé. * Faiblesse: Difficulté à marcher ou à supporter du poids.
Comment soulager et traiter les douleurs à la jambe ? Le traitement dépendra de la cause sous-jacente et pourra inclure : * Repos: Éviter les activités qui aggravent la douleur. * Glace: Appliquer de la glace pour réduire l'inflammation. * Médicaments: Anti-inflammatoires, antalgiques. * Kinésithérapie: Exercices spécifiques pour renforcer les muscles et améliorer la mobilité. * Orthèses: Attelles ou bandages pour soutenir la jambe. * Injections: Corticoïdes pour réduire l'inflammation. * Chirurgie: Dans certains cas, pour réparer les tissus endommagés ou remplacer une articulation.
Aller plus loin
#Douleur à la jambe#Douleurs chroniques#Douleurs musculaires#Sciatique#Arthrose du genou#Fracture de la jambe#Tendinite#Claudication intermittente#Thrombose veineuse profonde#Varices#Santé#Médecine#Rhumatologie#Orthopédie#Traitement de la douleur#Kinésithérapie#Rééducation fonctionnelle#Blessures sportives#Maladies inflammatoires#Jambe#Genou#Muscle#Os#Articulation#Nerf#Circulation sanguine#Veine
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Bonjour mon amie! As someone who has disabilities and wants to travel to France for the first time, are there some phrases you think might help me navigate around better? For example, if I have to ask where there might be accessible seating at a venue, or ask someone if there are accessible bathrooms, or how to politely ask if there are any ramps or escalators for people with disabilities in their venue or vicinity? Things like that would be really helpful as I’m struggling to find good recommendations for this. I am a little anxious about going to cities like Paris where I heard there are less accessible options around so if you have any tips at all I would really appreciate it❤️
Hello dear,
I recommend you check out the website of the RATP (Paris' public transportation system) right before coming as the elevators don't always working because of maintenance or accidents. Here is a link of the stations supposed to be accessible. If you have a chair, here's a page for the Paris aéroport's system. You might also get free parking (check the visitor question at the end).
PS - I don't know about other companies, but Carrefour has started doing "calm hours" twice a day for people with sensitivity issues. This page will show what restaurants are accessible.
Here is some vocabulary:
I am disabled - je suis handicapé-e/en situation de handicap
I have reduced mobility - je suis PMR (peh eh-mm eh-rr: personne à mobilité réduite)
amputated - amputé-e
pains - des douleurs, f
a chair - un fauteuil roulant
crutches - des béquilles, f
a cast - un plâtre
treatment - un traitement
meds - des médicaments, m
prescription - une ordonnance
And sentences:
is your establishment accessible - est-ce que votre établissement est accessible pour les personnes à mobilité réduite
are there stairs - est-ce qu'il y a des escaliers
is there a ramp - est-ce qu'il y a une rampe d'accès
do you have accessible seating - est-ce que vous avez des emplacements/places pour les PMR
is it easy to park - est-ce qu'il est facile de se garer
do you have a disabled bathroom - est-ce que vous avez des toilettes handicapé
do I have to book something - est-ce que je dois réserver
is there room - est-ce qu'il y a de la place
how much does it cost - combien ça coûte (de + verb)
This page from the Opéra de Paris also has some extra vocabulary that cover different disabilities. Hope this helps! x
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Récap d'une bonne semaine de merde (de jeudi dernier à hier)
Jeudi dernier c'était halloween et vendredi je devais faire un p'tit coucou à mon oncle décédé à genre 400km d'ici. Naturellement, j'avais dit à mon mec que s'il voulait faire qqc ce serait par chez moi car le lendemain je partais faire une visite express au cimetière quoi. Le mec a vrillé et il l'a pris comme un "elle veut ap me voir alors je vais arrêter de donner signe de vie pendant 24h". Très bien. Bon. Vendredi soir je décale chez lui alors qu'on ne s'était pas reparlé pour le quitter une bonne fois pour toute. J'arrive chez lui, oh, il n'a pas eu le temps d'ouvrir sa petite bouche que je l'ai agressé verbalement. Jlui ai dit que c'était plus possible moi je fais pas de la garde d'enfant et encore moins gratuitement, que c'était un putain de cas clinique et qu'en vrai, j'étais à bout, t'aimes pas qqn pour lui faire ça. Il s'est mis à chialer, il m'a dit que je l'avais vexé blabla. J'étais en mode mais pk t'attends 3j pour me dire que ya un truc qui va pas ? Visiblement tes pas assez mature pour passer au dessus par toi même et tu le sais donc tu peux pas skip l'étape de la communication. Du coup évidement je l'ai pas quitté jsuis trop faible mais j'étais chockbar un peu. Le week end passe le mec se tient à carreau, on aurait dit qu'il avait une procédure de justice au cul. Jsuis pas dupe hein, il fait ça pour récupérer ma confiance brisée depuis maintenant plus d'un an mdrr. Jcrois que j'ai perdu tout affect cette semaine. Je rentre lundi chez oim, j'avais rdv avec le médecin car migraine avec aura, nausées, crises d'angoisse, douleurs musculaires, fatigue (des symptômes autant de dépression que de paludisme jpp) et lui aussi m'a fait serrer. Jsuis venue pour récup du Xanax et une prise de sang. Déjà j'ai dû batailler pour avoir cette prise de sang, il voulait pas me la prescrire. J'ai dû lui faire du chantage mdrrr, j'ai vraiment dû lui dire que s'il prenait ma tension et qu'elle était éclatée, il aurait la preuve qu'une pds était recommandée. Ça l'a pas dissuadé, il a vraiment pris ma tension, elle était comme prévue éclatée, j'ai eu ma pds. Jsuis suivie pour anémie quand même aberrant de devoir supplier pour l'avoir mais soit. Et ensuite je lui demande du Xanax mais j'avais apporté les 14 000 anciennes prescriptions justifiant que j'étais déjà traitée avec ça et que c'était ok. Le mec me dit d'acc, il me fait l'Ordo, sur l'ordo yavait écrit "mianserine" (c'est un anti dépresseur). Jlui dis qu'il s'est trompé et il me rép "non non c'est bien un anxiolytique, c'est bien pour ce que vous avez". Jle regarde et jlui dis que non c'est un anti dépresseur j'en ai déjà eu et que là vraiment j'ai besoin d'un traitement pour l'angoisse généralisée. Il m'a dit "moi jtrouve que c mieux de traiter la dépression, faites comme si c'était un anxiolytique si ça peut vous aider ;)". Du coup jsuis partie sans l'ordonnance. J'étais à deux doigts de décompenser, il allait me prescrire un truc dans mon dos en me prenant pour une teubé, je craque. Mardi jvais en cours c'était éclaté j'ai fait 8h/20h. Mercredi ya eu le fameux rdv avec la psy folle là, jpense que si elle me refuse vraiment je vais poliment la fustiger. Pour moi c'est équivalent à un acte discriminatoire ce qu'elle fait. Et hier, jai fait 8h/20h sans manger avec 2h de badminton entre midi et deux, j'ai vu la lumière au bout du tunnel honnêtement.
Bref elle m'a tellement mais tellement saoulée cette semaine. Les gens sont si creux et incapables ça me rend folle. Pourtant d'habitude je critique pas tant le service publique et les gens (si un peu peut-être) mais là par pitié, donnez moi un stage, du Xanax et la paix par dessus tout.
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J'ai reçu le roman graphique "Tout le bleu du ciel", d'après le roman de Melissa da Costa, pour mon anniversaire. Grosse bd format A4, de 200 pages, avec des belles illustrations.
Je viens de la terminer. C'est une histoire pleine de bons sentiments, deux personnes cabossées par la vie, qui se rencontrent et font un bout de chemin ensemble. Emile a 25 ans, Alzheimer précoce, n'en n'a plus que pour deux ans à vivre et ne veut pas que sa famille le voit dépérir, ni ne lui impose de rester hospitalisé pour des tests sur les effets d'hypothétiques traitements médicamenteux, il passe une annonce pour partir en camping-car avec un ou une partenaire de voyage, et rendre son dernier souffle dans les montagnes. Il rencontre Joanne, qui reste mystérieuse, on apprend son histoire petit à petit, en même temps que lui. C'est l'alchimie entre eux, ils respectent chacun la bulle de l'autre et évidemment le voyage ne sera pas de tout repos.
C'est du feel good à plein poumons, mais avec des petites touches de réflexion sur la maladie, le deuil, le respect des dernières volontés, la perte d'un enfant, le retour en enfance lorsque le cerveau se vide.
Je suis un peu émue dès que je pense à la maladie d'Alzheimer, quand j'avais 19 ans j'ai vu ma grand-mère s'éteindre à petit feu, touchée par cette horrible maladie. Vendredi, j'étais au téléphone avec ma maman, elle a 70 ans cette année, et j'ai remarqué qu'elle cherchait un peu + certains mots, pourtant assez usuels. Sûrement juste de la fatigue, parce que 5 ans après une triple opération cardiaque pendant laquelle elle a bien failli y rester, elle est hyper active toute la semaine mais surtout le vendredi, elle a commencé cette année des cours de dentelle, ça lui demande 4h de concentration assez soutenue, dans une position pas top mais "ça va, je vais aux toilettes handicapés pour faire des étirements, le fais le chat-vache comme la kiné a dit et ça passe". Mais je vais rester attentive à certains signes qu'on peut retrouver dans le langage. C'est un truc qui m'angoisse très fort, la gestion de la fin de vie.
Mon père est décédé à 41 ans, il était en vie et puis il ne l'était plus. Entre les deux, il y a eu une journée de douleurs à la poitrine que cette abrutie de médecin de garde a pris pour une oesophagite. Je crois que je savais que c'était son cœur et je m'en veux encore de n'avoir eu que 16 ans à l'époque et pas suffisamment d'assurance pour aller à l'encontre d'un avis médical.
Mais ça se passe comment quand ça tire en longueur, quand les personnes qu'on aime ne sont plus elles-mêmes, comprennent leur état et en souffrent ?
Finalement le seul truc qui me rassure un peu c'est redevenir l'enfant qui subsiste en chacun de nous jusqu'à la fin, et offrir à nos aînés l'amour et la bienveillance dans les soins. Peut-être l'occasion de leur offrir aussi du temps et de rencontrer l'enfant qu'ils étaient autrefois.
⭐⭐⭐⭐ mais les illustrations font une grosse partie du boulot, pcq l'histoire ne m'a pas transportée, c'est un peu trop feel good à mon goût, je suis une vieille aigrie. J'ai néanmoins apprécié ce moment chill et apparemment ce roman est un must read pour les amatrices et amateurs du genre. Puis ça a permis de parler de la fin de vie, tiens d'ailleurs j'avais réfléchi récemment aux limites du deuil, je ferais bien un billet là dessus à l'occasion, pour l'ambiance.
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the twilight zone ll jooseok



pairing - vampire!jiseok x loup-garou!jooyeon
tw - surnaturel, sarcasme, traitement de plaie par balle à la bonne franquette, mention de morsure, légèrement suggestif
Un abri.
La forêt s’était mise à danser autour de Jiseok, les arbres poursuivant leur farandole infernale.
Les branches craquaient sous ses pas précipités et il étouffe un grognement quand son épaule cogne le tronc d’un arbre, comme si celui-ci s’était volontairement placé sur son chemin pour l’empêcher d’aller plus loin.
Un abri.
C’était l’unique pensée qui l’animait. Il fallait qu’il trouve un endroit où se cacher, où se faire oublier le temps que son corps traite la blessure qui pulsait douloureusement dans son flanc droit.
Il avait été négligeant. Il s’était cru suffisamment fort pour se mesurer à des adversaires en surnombre et il en payait le prix. S’il s’était nourri un peu plus tôt, il aurait certainement pu les vaincre, mais ils l’avaient pris au dépourvu avant qu’il puisse se sustenter et une seconde d’inattention leur avait permis de l’atteindre.
La brûlure était insoutenable et même s’il n’en était pas à son premier coup d’essai, elle lui faisait mal à crever. Jiseok sentait l’argent qui recouvrait la balle, toujours logée dans sa chair, se répandre un peu plus loin dans son organisme.
Chaque pas était une souffrance et il sentait une langueur prendre petit à petit possession de ses membres, le sang dans ses veines parcouru par un froid glacial.
Il détestait les blessures à l’argent. Elles étaient lentes et elles lui donnaient le sentiment de mourir à nouveau, mais la douleur était interminable et ses effets le rendaient pathétique. L’eau bénite avait l’avantage d’être rapide et efficace, comme une brûlure à vif dont la sensation s’atténuait avec l’expérience. Même si elle laissait des traces, qui elles ne disparaissaient pas avec le temps.
Un abri.
Il cligne des yeux pour tenter de chasser le voile qui s’était posé devant eux. Ses sens étaient affaiblis par le poison qui continuait de progresser à l’intérieur de lui et ses gestes lui semblaient lents, maladroits. Sa peau frémit au passage d’un courant d’air. Il se sentait tour à tour glacé jusqu’à l’os ou en proie à un incendie dévastateur. Ou peut-être les deux en même temps. Il n’arrivait plus à faire la différence. Il grogne à nouveau devant son état pitoyable avant de trébucher contre une racine, chutant au sol avec un gémissement. Mais un aboiement résonne au loin et le pousse à se relever. Ses mâchoires se contractent et il titube quand un vertige le saisit, prenant appui contre un arbre pour se stabiliser.
Les chasseurs se trouvaient à quelques centaines de mètres derrière lui et ils n’avaient pas l’air de vouloir lui l��cher les basques.
Il fallait vraiment qu’il trouve un endroit où se planquer. Ils allaient finir par le rattraper et ils n’auraient plus qu’à venir joyeusement le cueillir sans la moindre résistance de sa part, vu la faiblesse qui le gagnait un peu plus à chaque seconde.
Il plisse les paupières, sa vision nocturne effleurant des contours étranges au loin. Un bâtiment se dressait à l’horizon, insolite au milieu de cette forêt dense et à la réputation sinistre. Néanmoins, il pivote et ses pas se dirigent dans sa direction.
Il espérait simplement qu’il soit abandonné, qu’il puisse y souffrir en toute tranquillité.
Il entend la déflagration d’un tir résonner dans son dos et le projectile se contente de raser son épaule grâce au peu de réflexes qu’il lui restait avant d’aller s’écraser dans le tronc d’un arbre devant lui. La sensation de l’argent glissant contre sa peau, même l’espace d’une seconde, lui tire un sifflement de douleur. Des frissons courent le long de ses bras avant de se propager au reste de son corps et il déglutit. Il ne lui restait que quelques mètres à parcourir avant d’arriver à destination. Il était capable d’y arriver.
Il avait survécu à pire, après tout.
Il se traîne tant bien que mal jusqu’à la bâtisse et sa bouche frémit en apercevant la croix sculptée à même la pierre au-dessus de l’entrée. Une chapelle. S’il en avait eu la force, il aurait peut-être ri. Mais il essayait de ne pas s’évanouir et ça lui demandait déjà un effort considérable.
En tout cas, c’était l’endroit certainement le plus sûr pour lui et c’était peut-être le plus risible dans toute cette situation. Ils n’allaient jamais penser à le chercher dans un endroit saint, parce que ces foutus chasseurs étaient persuadés que les vampires n’étaient pas capables d’y entrer. Ce qui était le cas, habituellement. Lorsqu’ils étaient habités et régulièrement consacrés, impossible d’y mettre un pied. Mais dans le cas d’un bâtiment abandonné, la barrière de protection n’agissait plus. Ou pratiquement pas. Et il allait très vite le découvrir.
La chapelle semblait avoir été posée là, au milieu de rien. Ses pierres d’un gris terne étaient recouvertes de mousse par endroits et du lierre s’était frayé un chemin jusqu’à la tour centrale. Une grimace traverse son visage en apercevant les espaces vides où auraient dû se trouver des vitraux, laissant passer les faibles rayons de la lune. Il n’avait plus qu’à espérer guérir avant le début du jour, sinon ce n’était pas la brûlure de l’argent qui allait avoir raison de lui, mais celle du soleil lorsqu’il allait s’élever dans le ciel.
Jiseok pose sa main sur la façade pour en tester la résonance. Immobile sur le parvis de l’entrée principale, il attend une réponse. Aucune vibration ne vient cependant chatouiller la paume de sa main et s’il respirait encore, il aurait exhalé un soupir. Alors il s’engouffre à l’intérieur sans perdre une seconde, le bruit de ses poursuivants étouffé par les murs épais de l’édifice.
À l’intérieur, ne subsistait qu’une poignée de bancs rongés par les mites, certains renversés sur le sol. Des débris de verre jonchaient la nef centrale, l’autel avait été réduit en miettes et le tabernacle semblait être le seul élément à avoir été épargné par le passage du temps et des visiteurs intempestifs. La végétation s’était engouffrée à l’intérieur, gagnant du terrain et il régnait une atmosphère étrange.
Lugubre, mais étonnement paisible.
Il se fige néanmoins, les doigts crispés sur sa blessure. Un parfum flottait dans l’air et il renifle, cherchant à déterminer son origine.
Quelque chose le percute sur le côté au même moment, l’arrachant à son observation silencieuse et il s’écrase violemment sur le sol. Des bris de verre coloré s’enfoncent dans son dos et lui arrachent un geignement de douleur. Le monde autour de lui se remet à tourner et la pulsation dans son flanc gauche, à redoubler de vitesse. Un vertige le saisit et il ferme les yeux pendant une seconde. Lorsqu’il ouvre les paupières, il faut quelques instants à Jiseok pour réussir à ajuster sa vision, la morsure glaciale du poison continuant son chemin dans son organisme. Il était épinglé au sol par un loup-garou. Loup-garou qui le surplombait, les doigts fermement enroulés autour de ses poignets et les lèvres retroussées sur ses crocs. Ses cheveux formaient une corolle autour de son visage taillé à la serpe, scintillant comme des fils d’or à la lueur de la lune. Ses yeux menaçants étaient teintés d’une nuance similaire, pareils à deux lacs couleur whisky.
Mais ce qui l’avait trahi avant toute autre chose, c’était son odeur.
— Je me disais bien que ça sentait le chien mouillé, laisse-t-il échapper d’une voix rauque.
Un grognement lui répond et la pression sur ses poignets se raffermit davantage.
— Je ne sens pas le chien mouillé, lui répond son interlocuteur, irrité.
Pour être honnête, ce n’était pas le cas. Enfin, pas vraiment. Il y avait bien une note animale dans le parfum qu’il exhalait, mais elle était faible comparé à celles du feu de bois et de l’humus.
Toutefois, Jiseok n’allait pas lui faire ce plaisir.
Serrant les mâchoires, il fait fi de l’incendie qui se propageait à tout son être pour replier une jambe, son genou s’enfonçant dans l’estomac de son vis-à-vis. À ce geste, la douleur ravage son torse et le sang bat si fort dans ses temps que son cerveau lui donne l’impression de pouvoir exploser à n’importe quel instant. Mais le loup-garou relâche son emprise par réflexe, lui permettant de le repousser en arrière d’un coup de pied porté en plein centre de sa poitrine.
Il se redresse légèrement, reculant sur le sol à l’aide de ses bras pour mettre de la distance entre eux avant de s’effondrer contre le mur, un gargouillis s’échappant de la d’entre ses lèvres.
Il avait si froid. Le brasier qui le consumait plus tôt s’était transformé, laissant place à une coulée de givre dans le creux de ses veines. Des souvenirs de sa vie d’humain lui parvenaient par flashs, lui rappelant qu’il avait éprouvé le froid et l’humidité, qu’il avait senti l’hiver mordre sa peau et se faire une place dans sa cage thoracique, l’empêchant d’inspirer à pleins poumons.
Cela faisait longtemps qu’il ne ressentait plus, que son corps avait cessé de discerner le picotement d’une flamme sur le bout de ses doigts. Après tout, il n’était qu’un corps qui avait cessé de vivre depuis un certain temps. Il n’était animé que par la magie et le sang, si on y réfléchissait bien. Il ne vieillissait pas, ne respirait plus et ses sensations se limitaient à très peu de choses. Le plaisir et la douleur, deux entités à l’opposé l’une de l’autre. Il n’y avait que dans ces instants précis qu’il sentait sa carcasse se remplir d’émotions qu’il croyait oubliées, qu’il voyait s’effacer toujours un peu plus avec les années.
— Tu es blessé.
Jiseok lève les yeux en direction du loup-garou. Ses contours étaient flous, mais ses iris mordorés l’observaient sans relâche. Ils luisaient comme deux phares au beau milieu de la nuit. Le rire de Jiseok, à peine expiré, se mue aussitôt en toussotement puis en gémissement à cause de la pression exercée sur sa blessure.
— Moi ? Nan. Je fais juste semblant d’avoir l’air au seuil de la mort, répond-il faiblement, malgré tout le sarcasme qui suintait de ses paroles.
Il n’obtient qu’un soupir exaspéré pour toute réponse et le blond passe une main dans ses cheveux pour les repousser en arrière.
— Tu es bien arrogant pour quelqu’un qui se trouve au seuil de la mort, marmonne-t-il dans sa barbe, avant de relever subitement la tête dans sa direction. Attends un peu…T’es un vampire ! Ce qui veut dire que tu es déjà mort !
— Tu devrais le hurler encore plus fort, je suis sûr que les chasseurs qui veulent ta peau autant que la mienne n’ont pas bien entendu, siffle Jiseok avant de soulever le bord de son pull pour dévoiler sa blessure. Je suis peut-être mort, mais pas invincible à mon plus grand regret. Comme tu peux le constater, je ne suis pas en état de continuer à gambader joyeusement dans les bois alors je vais rester ici jusqu’à ce qu’ils débarrassent le plancher.
Chaque parole était une torture. Sa bouche lui semblait pâteuse et il déglutit. Il sentait son corps s’engourdir un peu plus plus à chaque seconde.
— Toi, tu fais ce que tu veux. Ça m’est égal.
Il pouvait rester, partir, faire de la méditation, ça ne le concernait pas. De son côté, Jiseok n’avait qu’un seul objectif : se dépêcher d’enlever cette fichue balle de son abdomen s’il voulait guérir au plus vite et quitter les lieux. Même si la chapelle avait accepté sa présence, elle lui rappelait qu’il avait été transformé en être de la nuit, que son âme avait été souillée contre son gré et qu’il n’était plus le bienvenu en ces lieux. Il sentait une pression poindre à l’arrière de son crâne, là où la souffrance n’avait pas encore élu domicile. Comme une présence qui le poussait à évacuer les lieux dès que possible, à ne pas abuser de son hospitalité.
Les aboiements reprennent à cet instant, plus proches et Jiseok se fige, l’oreille tendue. Il était incapable d’estimer à quelle distance ils se trouvaient de la chapelle, néanmoins ils semblaient se diriger dans leur direction. Il fait signe au lycanthrope de se taire d’un geste de la main. Celui-ci lui adresse un regard menaçant avant de se laisser tomber au sol à quelques mètres de lui, adossé au mur et les bras croisés dans son giron. Le vampire attend, aussi immobile que la pierre qui les entoure. Si son cœur avait continué de battre, il aurait sûrement cherché à se frayer un chemin hors de sa poitrine.
Faites qu’ils ne rentrent pas ici. Faites qu’ils ne rentrent pas ici.
Ses lèvres s’entrouvrent de surprise lorsque les bruits de cavalcade s’arrêtent à quelques mètres, non loin de l’entrée de la bâtisse. Puis ils s’éloignent, peu à peu étouffés. Il jette par réflexe un coup d'œil au loup-garou, captant le sourire suffisant qui étirait sa bouche en forme de cœur.
Et il comprend.
— Frimeur, lâche-t-il entre ses dents avant de se pencher pour écarter les bords de sa plaie de ses doigts tremblants.
Quitte à sentir un peu le chien mouillé, autant qu’il se rende utile.
— Jooyeon.
Le tissu coincé entre ses lèvres, il relève aussitôt les yeux pour le regarder à nouveau.
— Mmh ? l’interroge Jiseok, un sourcil arqué.
— Je m’appelle Jooyeon. Pas Frimeur.
Jiseok ne peut s’empêcher de ricaner devant l’expression sur le visage du lycanthrope et ce, malgré la douleur que ce geste lui inflige.
— Très bien, Jooyeon. Tu m’excuseras, mais il faut vraiment que je m’occupe de ce problème au plus vite. Histoire de ne pas décéder une seconde fois dans d’atroces souffrances.
Il baisse la tête, son attention dirigée à nouveau sur sa blessure. Puis il prend une inspiration, agissant d’un seul coup avant d’avoir le temps de réfléchir.
Il plonge ses doigts dans la chair à vif et ses crocs entaillent sa lèvre inférieure quand il serre les mâchoires, retenant à peine le hurlement qui remonte dans sa poitrine. Un feu d’artifice explose devant ses yeux, des points noirs troublant sa vision et un goût métallique envahit l’intérieur de sa bouche. Les contours de la balle effleurent la pulpe de son index et il grogne en enfonçant davantage celui-ci pour l’attraper, un bruit de succion accompagnant l’extraction du projectile hors de son corps.
Sa poitrine se soulève, secouée par un spasme et il lui faut un effort considérable pour soulever son bras, la balle retombant avec un tintement sur la pierre. Le bout de ses doigts était calciné par le contact avec l’argent et il n’osait même pas regarder l’état de sa plaie.
Il se sentait si faible. Il ne demandait rien d’autre qu’à se laisser emporter par la léthargie, qu’à sombrer dans l’inconscience.
— Hey, hey, reste avec moi.
Une paume tapote sa joue, lui faisant rouvrir les yeux qu’il n’avait pas conscience d’avoir commencé à fermer. La voix du loup-garou est toute proche, accompagnée du parfum de forêt qui lui était propre.
— Qu’est-ce que je peux faire ?
— Quoi ? croasse Jiseok, l’information se frayant difficilement un chemin jusqu’au centre de son crâne.
— Qu’est-ce que je peux faire pour t’aider ?
Il lève les yeux vers Jooyeon et il sent ses entrailles se nouer davantage en apercevant l’expression qui s’étendait sur son visage.
— Est-ce que…tu t’inquiètes pour moi ? murmure-t-il, perplexe.
Le regard mordoré posé sur lui semblait agité et les lèvres pleines, plissées en une moue concernée.
— Pourquoi ? l’interroge-t-il en le fixant avec intensité, surpris par sa propre curiosité.
Jiseok ne comprenait pas.
Pourquoi est-ce qu’il se donnait la peine de lui venir au secours ? Pourquoi est-ce que le regard du lycanthrope luisait d’un tourment qu’il n’aurait pas dû éprouver pour quelqu’un qu’il venait à peine de rencontrer ? Qui plus est, un vampire.
Cette attention provoquait des sensations étranges dans son corps déjà malmené par ses blessures et il étend ses jambes devant lui, détournant les yeux.
— Est-ce que j’ai vraiment besoin d’une raison ? lui répond Jooyeon, les sourcils froncés.
Jiseok soupire face à cette réponse, sa langue claquant contre son palais.
— Je ne sais pas si tu es inconscient ou juste stupide, mais tu ne vas pas faire de vieux os si tu viens en aide à toutes les créatures blessées qui croisent ton chemin, laisse-t-il échapper, railleur.
Le loup-garou se redresse avec un soupir agacé, son regard noir dardé sur lui.
— Tu as raison. Je dois sûrement être stupide pour croire que tout le monde mérite d’être sauvé.
Ses paroles atteignent Jiseok plus qu’il ne l’aurait voulu et il sent ses mâchoires se serrer. Plus que ça, c’était l’abattement qui suintait de ces mots, l’espoir qui donnait l’impression de s’être éteint comme la flamme d’une bougie au gré du vent qui le laissait avec un goût amer dans la bouche.
Jooyeon s’éloigne et la fragrance sauvage qui l’entoure s’efface peu à peu, laissant le vampire frissonnant contre le mur, les bras autour de la taille.
— Du sang, finit-il par confesser après quelques secondes.
La tête du loup-garou pivote instantanément vers lui à ses paroles.
— Quoi ?
— J’ai besoin de sang, explique-t-il, le visage crispé par le picotement douloureux qui parcourait son corps tout entier. Pour m’aider à me régénérer plus vite.
Sans ça, la plaie allait mettre des heures à se refermer et le poison à évacuer son organisme. Les molécules d’argent qui se baladaient librement dans son corps entravaient le processus de cicatrisation et le jour serait levé avant qu’il ne soit complètement rétabli.
Jooyeon l’observe, circonspect et Jiseok le voit s’avancer dans sa direction avant de s’arrêter, puis faire un pas en arrière avant de revenir dans sa direction. Puis il s’immobilise à nouveau et lorsque le vampire arrive à focaliser son regard sur lui, il le voit mordiller nerveusement sa lèvre inférieure.
— Il n’y a pas…Il n’y a pas d’autre solution ? lui demande-t-il, et Jiseok secoue la tête.
— Non. Soit je prends mon mal en patience, en espérant être guéri avant que le soleil ne se lève, soit j’arrive à me nourrir et ça prendra deux fois moins de temps.
Un silence s’étire entre eux et Jiseok voit le lycanthrope réfléchir, entre deux battements de paupières. Il pouvait presque visualiser les rouages dans un coin de son crâne, face aux questions qui devaient se bousculer dans sa tête.
— Tu n’es pas obligé, murmure Jiseok en reprenant la parole. Tu ne me dois rien.
Le geste n’avait rien d’anodin alors il pouvait comprendre le doute qui l’assaillait quant à l’idée de se faire mordre par un vampire. S’il acceptait, c’était une faveur qu’il lui faisait plus que toute autre chose et Jiseok savait que ce n’était pas à la portée de tout le monde d’accepter un tel sacrifice.
— Je veux t’aider, affirme néanmoins l’autre garçon, les sourcils froncés.
Il s’approche, le visage transformé par une farouche détermination avant de s’agenouiller à ses côtés, la tête penchée sur le côté. Puis il tend son bras vers Jiseok, plissant les lèvres. Celui-ci attrape son poignet, les membres engourdis et son pouce effleure maladroitement. Il ferme les yeux une seconde à la sensation du pouls de Jooyeon battant la mesure sous son doigt, avant de le repousser poliment pour pointer son cou d’un geste du menton.
— ��a…Ça ne suffira pas, explique-t-il, soudainement gêné par la situation. Il faut que…Il faut que je morde à la jugulaire. Pour que ça soit plus…efficace.
Le lycanthrope lui jette un regard méfiant et Jiseok observe sa pomme d’Adam rouler quand il déglutit, attirant son regard sur la ligne de sa gorge. Ses yeux s’attardent plus qu’il ne faut sur la peau légèrement bronzée. Mais surtout sur le renflement de la veine qui palpitait au-dessous, alléchante. Et il s’arrache difficilement à sa contemplation.
— Tu peux encore refuser.
Peu importe la faim qui asséchait la sienne et rendait tout ça plus pénible, peu importe le creux béant dans ses entrailles et le besoin.
— Non.
Il passe une nouvelle fois la main dans ses cheveux, repoussant des mèches dorées derrière son oreille d’un geste vif.
— C’est juste que…souffle-t-il, ses doigts échouant à la lisière de son tee-shirt. Est-ce que ça fait mal ?
La question fait résonner des émotions contradictoires à l’intérieur de Jiseok. Incrédulité. Amusement. Doute. Il avait l’air d’un enfant avant un passage chez le médecin. De toutes les craintes possibles, il s’était arrêté sur celle-là. Il était définitivement inconscient.
Jiseok déglutit, passant sa langue sur ses lèvres sèches pour les hydrater. Les yeux de Jooyeon suivent le mouvement avec attention et leurs regards se croisent une seconde avant que le loup-garou ne détourne le sien sur le côté.
— Je ne sais pas, confie le vampire. Personne ne s’est vraiment plaint jusqu’à maintenant. Malheureusement je n’ai jamais mordu autre chose que des humains, alors je ne peux pas t’affirmer que ça sera la même chose pour un lycanthrope.
En théorie, ça ne devrait pas changer quoi que ce soit. Néanmoins il n’avait rien pour le prouver.
— Dans le pire des cas, reprend-il avec une légère grimace, tu as la force nécessaire pour me repousser.
Jooyeon hausse les épaules, inclinant la tête pour acquiescer avant de mordiller à nouveau sa lèvre inférieure. Son air un peu perdu indique à Jiseok qu’il n’a pas la moindre idée de la manière dont il fallait procéder et le vampire tapote le sol à ses côtés d’un geste fébrile.
— Installe-toi là, déclare-t-il. Tu seras plus à l’aise.
Le loup-garou s’exécute, s’adossant au mur à sa gauche et il étend ses longues jambes devant lui, les mains dans son giron. D’une main, Jiseok pivote sur le côté, un grondement s’échappant de la barrière des lèvres quand le mouvement appuie sur sa blessure encore fraîche. Mais il arrive tant bien que mal à se hisser sur les cuisses de Jooyeon, celui-ci si figeant aussitôt.
— Qu’est-ce que…?
— Question d’angle. Tu es plus grand que moi et j’aimerais éviter de te dévisser la nuque, répond Jiseok faiblement, avec une pointe de moquerie.
Son vis-à-vis lui lance un regard indéchiffrable, la bouche plissée et les pommettes recouvertes d’une infime teinte rosée. Jiseok aurait peut-être pris le temps de reconsidérer leur position s’il n’avait pas été submergé par la faim. Celle-ci tambourinait aussi fort que la douleur dans le creux de son être et son monde s’était réduit au pouls qui battait la mesure sous la chair dorée du loup-garou.
— Je…Je vais essayer d’être le plus doux possible, murmure Jiseok, se voulant rassurant malgré le désespoir qui l’accablait.
Les poings de Jooyeon se referment et il tourne la tête sur le côté, exposant la chair tant convoitée au regard affamé du vampire.
Jiseok se penche, une main posée sur son épaule pour se maintenir. L’autre écarte délicatement les cheveux qui subsistent pour dégager sa jugulaire et son nez effleure la peau de son cou, chatouillé par un mélange d’humus, de feu de bois et d’autre chose, d’une fragrance qu’il était incapable de définir. Sa bouche flotte contre sa peau, ses crocs tendus le faisant souffrir le martyr.
— Si ça ne va pas, repousse-moi immédiatement, susurre Jiseok à l’intention du loup-garou.
Il savait qu’il ne serait pas capable de le faire de lui-même. En temps normal, il arrivait à se maîtriser. Là, il était blessé et il mourrait de faim. Il n’allait pas s’arrêter avant d’avoir bu suffisamment.
Jooyeon lui répond d’un léger bruit de gorge qui vibre contre ses lèvres et Jiseok ne perd pas une seconde. Il darde sa langue pour la laisser traîner contre l’épiderme brûlant, usant de la propriété anesthésiante de sa salive. Puis il penche sa tête sur le côté, cherchant le bon angle avant de planter ses crocs dans son cou.
L’univers tout entier explose autour de lui à la première gorgée.
Sa vision se pare de blanc, son corps tendu comme un arc et un flot de miel envahit sa gorge.
Sa main s’agrippe à la nuque du lycanthrope, ses doigts enfouis dans les cheveux dorés et il laisse échapper un gémissement de plaisir. Il n’avait jamais goûté quelque chose de pareil. Le sang qui remplissait sa bouche était chaud et doux, comme s’il avait la chance de pouvoir s’abreuver du soleil lui-même. Chaque gorgée faisait crépiter des feux d’artifice dans le creux de sa tête et ses yeux se révulsent, son corps débordé par l’afflux de sensations qui se bousculaient à l’intérieur de lui.
Deux mains attrapent brusquement sa taille et il se retrouve pressé de tout son long contre le corps de Jooyeon, un frisson remontant sa colonne vertébrale au grondement qui résonne dans la poitrine de celui-ci. Sans trop savoir comment, il arrive à se détacher de son cou pour le regarder et ses lèvres s’entrouvrent en apercevant son visage.
Ses yeux.
Ses pupilles s'étaient fendues et leur couleur mordorée était devenue aveuglante. Ses mâchoires étaient serrées, accentuant la ligne franche de son visage et de petits crocs dépassaient de ses lèvres entrouvertes. L’animal avait pris le pas sur l’homme et Jiseok aurait presque regretté l’absence des battements de son cœur face à l’aura sauvage et puissante qu’il dégageait en cet instant, loin du garçon balbutiant qu’il avait été quelques minutes plus tôt.
L’odeur de son sang appelle à nouveau Jiseok et il penche la tête, glissant ses crocs dans les trous déjà formés et arrachant cette fois un gémissement au loup-garou.
La prise contre sa taille se raffermit, les mains brûlantes glissant sous la barrière de son pull pour se poser à même sa peau. Comme si ses doigts cherchaient à imprimer leur chaleur en lui, à se raccrocher à quelque chose pour ne pas sombrer. Et un hoquet remonte dans la gorge de Jiseok en prenant conscience de ressentir leur présence.
Il éprouvait tout. La pression presque douloureuse des doigts de Jooyeon contre lui, le frottement languide de son corps contre le sien, son souffle saccadé et le feu que ses doigts répandaient contre son épiderme.
Comme s’il était redevenu humain, l’espace d’un court moment.
Cette simple pensée l’étourdit et il se love davantage contre le loup-garou, enivré par la saveur de son sang, par les émotions brutes qu’il faisait éclater au creux de son être, par cette lave brûlante qui ravageait ses veines, dévastant tout sur leur passage. Ses joues s’humidifient d’un seul coup, des larmes traçant un chemin silencieux jusqu’à son menton.
Il savait au plus profond de son être qu’il n’allait jamais en être rassasié. Pire encore, qu’il n’allait jamais retrouver quelque chose à la hauteur du nectar qui glissait sur sa langue.
La saveur était indescriptible. Comme si elle avait été faite pour lui.
Est-ce que c’était parce qu’il était un loup-garou ? Jiseok n’en savait rien. Ce dont il était parfaitement sûr, en revanche, c’était que son existence allait devenir une torture à partir de cet instant. Il le savait, comme une évidence ancrée profondément en lui, comme une réalité qui venait le claquer en plein visage.
Rien ne lui avait jamais autant donné l’impression d’être vivant.
Il s’arrache difficilement à la nuque dorée de Jooyeon après ce qui lui semble des heures et l’espace d’une seconde, la sensation fantôme de son cœur qui bat lui parvient, troublante. Il avait l’impression d’être à l’étroit dans son propre corps. De ne pas pouvoir retenir le flot démentiel qui se mouvait en lui, qui enflait encore et encore, sans s’arrêter.
Le monde autour de lui était trouble, ses contours à peine définis et il sent un nouveau vertige le traverser. Secouant légèrement la tête, il donne un coup de langue paresseux sur les marques laissées par ses crocs, laissant le soin à sa salive de refermer les trous avant de reculer, la peau vibrante d’une énergie qu’il peinait à maîtriser.
Il aperçoit le regard doré de Jooyeon, embrumé et son souffle saccadé échoue sur son visage. Sa tête était affaissée contre le mur, son visage recouvert d’une fine pellicule de sueur. Ses mains, elles, étaient mollement posées sur la taille de Jiseok et celui-ci frissonne à la sensation de son pouce effleurant distraitement sa peau.
L’instant d’après, il sent l’inconscience le frapper d’un coup net, comme un souffle remontant de ses entrailles pour l’emporter tout entier.
Le jour n’était pas tout à fait levé lorsqu’il ouvre les yeux, plissant les paupières face à la lumière qui inondait la chapelle à travers les vitres brisées. La première chose qui l’interpelle en s’éveillant est la sensation de chaleur logée dans son flanc gauche. Il baisse la tête en déterminer l’origine avant de s’immobiliser aussitôt en apercevant le loup allongé à ses côtés sur le sol, le museau posé sur sa cuisse. Son pelage épais reflétait les faibles lueurs du soleil, tout en nuances d’or et de cuivre. Ses paupières s’ouvrent sur deux prunelles couleur whisky, qui l’observent avec curiosité et Jiseok se perd dans la contemplation de ces iris à l’allure bien trop humaine.
— Jooyeon ? murmure-t-il à voix basse.
Il n’aurait même pas eu besoin de demander, son être tout entier lui criant confirmation, mais il avait besoin de le verbaliser pour se donner l’impression d’être toujours le même. Alors qu’il percevait très bien le changement qui s’était opéré en lui dès son réveil, l’onde qui le parcourait et courait comme un fil invisible jusqu’au garçon lové contre lui.
Le loup hoche la tête et les épaules du vampire s’affaissent. En humant l’air, rien d’autre ne lui parvient que le parfum de d‘humus émanant de son compagnon. Et lorsqu’il tend l’oreille pour analyser les environs, il n’entend que la mélodie de la forêt qui poursuit son cours de l’autre côté des murs de la chapelle.
— Tu m’as déplacé de l’autre côté ? poursuit-il, sa voix encore pâteuse.
Jooyeon acquiesce d’un nouveau mouvement de museau avant de pointer celui-ci en direction des fenêtres.
Soleil.
Le mot lui était parvenu comme une image vive en regardant le loup-garou, comme un flash apparaissant devant ses yeux sans prévenir. Il n’aurait pas pu l’expliquer, mais c’était comme s’il l’avait compris sans un mot. Et une chaleur supplémentaire envahit sa poitrine devant sa considération, son corps frémissant d’une vie qui n’était pas la sienne.
— Merci.
Il aurait pu passer son chemin au moment où il avait posé les yeux sur lui, le tailler en pièces ou l’abandonner à sa souffrance, mais il avait décidé de lui offrir son sang pour lui venir en aide. Sans rien demander en retour. Plus que ça, il était resté. Il se tenait à ses côtés et lui avait évité la morsure foudroyante de l’astre solaire au petit matin.
Dans un monde où rien ne venait sans contrepartie, Jiseok débordait d’une gratitude qui lui était difficile à exprimer.
Son corps se meut de lui-même et il se rend compte de son geste au dernier moment, sa main se figeant à quelques centimètres de la fourrure dorée de Joyeon. Incertain, il cherche une confirmation muette dans les yeux du loup.
Une réponse à toutes les questions qui se pressaient dans un coin de sa tête, aux problèmes qu’il sentait poindre à toute vitesse et auxquels il n’avait pas trouvé de solution.
Il n’arrivait pas à s’expliquer la sérénité qui l’avait envahi depuis qu’il avait ouvert les yeux. Ce sentiment de bien-être, de légèreté qui l’enveloppait tout entier. Comme s’il était enroulé dans une épaisse couverture, assis devant un feu de cheminée. Cette simplicité déconcertante entre Jooyeon et lui, comme s’ils s’étaient connus toute leur vie, comme si bien des années s’étaient écoulées depuis leur rencontre. Où ils n’avaient pas besoin de mots pour se comprendre, où le danger et la méfiance n’avaient jamais eu leur place.
À aucun moment il n’avait ressenti d’hostilité de la part du lycanthrope et il ne se souvenait pas en avoir éprouvé à son égard. Même blessé et désarmé, il avait accueilli sa présence comme si elle était tout à fait normale. Peut-être parce que Jooyeon ne l’avait pas regardé comme une créature sans défense. Ni comme un vampire, un ennemi naturel dont on avait du lui dire de se tenir le plus éloigné possible. De lui, il n’avait flairé que de la curiosité, ainsi qu’une honnête envie de lui porter secours. Rien d’autre. Et c’était ce qui le perturbait le plus, en fin de compte. Parce qu’il n’avait pas l’habitude d’une telle sollicitude et qu’elle lui semblait en parfait décalage avec toute cette situation. Néanmoins, une partie de lui était reconnaissante de son aide. Sans lui, il n’aurait probablement pas survécu à cette nuit.
Pourtant, il n’arrivait pas à saisir ce qu’il faisait encore là. Il devait avoir senti que Jiseok était rétabli. Mais il n’avait pas bougé, immobile contre lui. Comme s’il attendait quelque chose.
Sa main s’aventure finalement dans la fourrure du loup-garou et il est surpris par leur texture soyeuse. Un frisson remonte le long de sa colonne vertébrale et il laisse ses doigts parcourir les poils épais, suivant un chemin jusqu’à son encolure. Jiseok se fige quand ils rencontrent une aspérité sur leur passage, suivie d’une seconde quelques centimètres plus loin.
— Elle te fait mal ? demande-t-il à Jooyeon, la gorge nouée. La morsure ?
Une inquiétude étrange le saisit à l’idée qu’elle puisse être réellement douloureuse et il recule sa main, comme brûlé. Mais le museau du loup frôle aussitôt ses doigts avant d’appuyer contre sa paume.
Non.
Encore cette voix, indéniablement sienne, qui résonnait dans le creux de sa tête. Jiseok ne savait pas si Jooyeon avait conscience d’être compris, s’il ressentait lui aussi le lien nébuleux qui les reliait l’un à l’autre. Est-ce que c’était une conséquence de leur nature surnaturelle à tous les deux ? Il n’en savait rien. Il n’était plus sûr de quoi que ce soit, en cet instant. Son univers s’était troublé en l’espace de quelques heures et son instinct lui criait qu’il n’était plus le même. Qu’il devait s’éloigner de Jooyeon et retourner à son existence, laisser les souvenirs de cette nuit derrière lui. Mais le simple fait de l’imaginer lui inspirait une douleur aussi vive que celle de l’argent.
Et c’était ça, le plus terrifiant.
Il n’avait pas envie de partir. Il ne s’était jamais aussi senti à sa place que dans cette chapelle en ruine, assis à côté d’un loup-garou.
Il était apaisé. Toutes les ombres qui l’accompagnaient depuis qu’il était devenu un vampire étaient écrasées par une plénitude qu’il n’avait jamais éprouvée auparavant.
— Tu ne vas pas reprendre forme humaine ? demande finalement Jiseok, dans un filet de voix.
Il voulait retrouver son visage aux contours anguleux, le léger froncement de son nez qu’il avait aperçu la veille pendant leur conversation. Maintenant qu’il était rétabli, que sa vision avait retrouvé toute sa netteté, il n’avait qu’une envie : s’attarder sur ses traits et les mémoriser un par un. Pour ne pas l’oublier. Pour ne pas le sentir s’estomper avec le temps, comme tous les autres.
Non.
La réponse de Jooyeon remplit sa bouche d’un goût amer, semblable à celui du sang vicié. Les lèvres du vampire se plissent et sa main se crispe dans le pelage du loup.
— Pourquoi ?
Pas envie.
Un rictus étire la bouche de Jiseok à cet argument. Il avait senti une onde de bougonnerie tapisser son esprit au même moment et elle ne pouvait provenir que de son compagnon lupin. Mêlée à quelque chose d’autre, qu’il n’arrivait pas à définir, mais sur lequel il avait curieusement envie de poser des mots.
— Tu fais ton timide ? renchérit-il, amusé.
Jooyeon tourne la tête de l’autre côté avec un léger grondement. Cependant, des flashs apparaissent devant la rétine de Jiseok, comme des séquences d’un film projetées les unes après les autres. Un film qui n’était pas le sien, dont il était le seul et unique spectateur. Il savait que ces images ne lui appartenaient pas parce qu’il se voyait. Pendant un court instant, il a l’impression d’être le lycanthrope, de voir à travers ses yeux et de ressentir ses émotions.
La sensation d’un être fragile et tremblant entre ses mains, qu’il serait capable de briser en deux s’il en avait eu la moindre envie. L’écho des déglutitions régulières, si proche, affolant ses sens. La caresse de ses cheveux contre son cou. L’éclat rougeoyant dans ses yeux quand Jiseok avait relevé les yeux pour l’observer. La chaleur, dévastatrice. Le bien-être. La douceur de sa peau sous les doigts de Jooyeon. L’envie primitive. Le mouvement de leurs corps l’un contre l’autre, qui menaçait de le rendre fou. Qui n’était jamais suffisant pour le rassasier. Le frisson divin qui l’avait parcouru à chaque gorgée, à chaque pression de lèvres contre son cou devenu hypersensible. Cette langueur dans laquelle il avait envie de se plonger, quitte à laisser Jiseok le drainer de son sang jusqu’à la dernière goutte.
Comme si plus rien d’autre n’avait d’importance, hormis cette symbiose qui s’était établie entre eux.
Ces images se succédaient et Jiseok n’arrivait pas à lutter contre les émotions qui n’étaient pas les siennes mais continuaient de se déverser en lui. Pire même, il les accueillait et s’en nourrissait comme s’il s’était agi d’une gorgée d’hémoglobine. Elles vibraient d’une puissance, d’une intensité qui le dépassait complètement, mais elles agissaient comme un souffle tiède, rassurant.
Puis tout s’arrête d’un seul coup, comme si Jooyeon avait pris conscience de la porte qu’il avait laissée entrouverte.
Un mur est érigé entre eux en un instant et Jiseok se sent comme aspiré hors de la vision. Lorsqu’il revient à lui, hébété, le loup-garou regardait toujours de l’autre côté. Pourtant les battements de son cœur s'étaient accélérés, lui faisant penser à un oiseau affolé et le sien aurait certainement suivi le même rythme, dans d’autres circonstances.
Il se sent rougir face à la tension flottant dans l’air entre Jooyeon et lui. Posant le plat de sa main sur sa joue, il constate la chaleur à la surface de celle-ci, possible grâce à la présence du sang neuf présent dans son organisme. Et il ne peut pas s’empêcher de ressentir une satisfaction presque enfantine face à cette réaction tout ce qu’il y avait de plus humaine.
Un rire lui échappe et il passe sa main libre dans ses cheveux, les repoussant en arrière.
— C’est une réaction normale, tu sais, explique-t-il en tapotant la fourrure de Jooyeon. Tu n’as pas à avoir honte. Les choses peuvent vite devenir…intenses.
Une grimace déforme son visage à ces paroles et un nouveau grognement lui parvient de la poitrine du lycanthrope.
À vrai dire, ce n’était pas totalement la vérité. Oui, la morsure provoquait ces effets dans la majorité des cas. En plus d’être anesthésiante, la salive de vampire avait des propriétés aphrodisiaques et Jiseok s’était toujours dit que c’était une contrepartie pour atténuer la douleur causée par l’acte en lui-même, un moyen de rendre ça plus supportable pour la victime, qu’elle soit consentante ou non.
Il ne s’en était jamais formalisé plus que ça. Se nourrir était un besoin vital pour lui, un moyen de survie. Mais ce qui s’était produit avec Jooyeon n’avait rien à voir.
C’était tellement plus que ça. Une vague monstrueuse qui avait déferlé sur lui et s’était infiltrée sous sa peau, au plus profond de son âme. Comme si tous les événements qui s’étaient produits jusqu’à présent l’avaient mené à le rencontrer. Comme si son existence toute entière avait tourné au ralenti jusqu’à ce que sa route ne croise celle du loup-garou. Et l’immensité de la chose le terrifiait, parce qu’il sentait qu’il n’y avait pas de retour en arrière.
Il y avait eu une vie sans lui. Et il y aurait désormais une vie où une partie de lui serait à jamais avec Jooyeon, où qu’il aille.
C’était un fait. Une réalité si vive, si palpable qu’elle en était presque douloureuse. Permanente.
Il fallait qu’il lui dise.
Les mots se pressent derrière la barrière de ses lèvres, mais aucun n’en sort. Immobile, il cherche le meilleur moyen de lui expliquer le tourment qui l’habitait sans l’effrayer. Alors qu’il n’allait pas pouvoir en être autrement, il en était certain. Et Jiseok sentait déjà le désespoir s’inviter dans ma poitrine, frémir sous sa peau comme une chape glacée.
— Jooyeon.
L’attention du loup-garou se porte à nouveau de son côté et il penche la tête, ses iris couleur whisky posés sur lui.
Problème ?
Un rictus étire les lèvres de Jiseok devant la clairvoyance de son compagnon, somme toute naturelle compte tenu de la situation. Avant de s’affaisser face à l’abattement considérable qui ployait sur ses épaules. Chaque idée qui lui traversait l’esprit était aussitôt balayée par le doute et il soupire, frustré.
Jooyeon presse une nouvelle fois son museau contre sa main, l’invitant à poursuivre et Jiseok hydrate sa bouche d’un coup de langue.
— Je…Il faut que je te dise quelque chose. Hier-
Un hurlement lointain brise son sursaut de courage et il se fige, les sens en alerte.
Le loup-garou s’était redressé en position assise, les oreilles dressées et ses yeux luisent un instant avant de retrouver leur couleur d’origine. Levant la tête vers le plafond de la chapelle, il laisse échapper un cri similaire qui résonne entre les murs de pierre, l’onde faisant trembler la poitrine de Jiseok sur son passage.
Partir.
Ce mot s’imprime en lui comme une lame chauffée à blanc et il sent l’angoisse remplir ses entrailles, ses doigts parcourus de picotements.
— Maintenant ? Tu ne peux pas rester un peu plus longtemps ? l’interroge fébrilement Jiseok.
Non.
Le lycanthrope secoue la tête, pliant les pattes arrière pour se remettre debout et il hume l’air autour de lui. Le vampire se relève à son tour, la bouche pâteuse et le torse comprimé par une sensation désagréable.
Partir. Vite.
— Est-ce que…est-ce je vais te revoir ?
Les mots étaient sortis tout seuls, poussés par la peur.
Parce que Jiseok était effrayé. Consumé par la crainte que ce soit la dernière fois.
Sais pas.
Une coulée de givre se déverse en lui et un gémissement de dépit remonte dans sa gorge. Le loup-garou se rapproche de lui pour donner un coup de langue sur le dos de sa main et Jiseok sent poindre des larmes qu’il n’était même pas en mesure d’expliquer avec des mots, déchiré par la réalité qui le claquait en plein visage.
L’instant d’après, Jooyeon pivote sur lui-même pour quitter les lieux, sa silhouette duveteuse disparaissant à l’extérieur. Et Jiseok se laisse choir au sol, une main sur le torse. Là où son cœur gisait, inerte. Pourtant, il avait l’impression d’avoir mal à cet endroit. Mal à en crever. Chaque mètre parcouru par le loup était un supplice. Une peine qui se propageait dans ses os, dans les abysses de son âme. Une douleur innommable qui le faisait se recroqueviller sur lui-même avec un geignement de souffrance. Toutes les fibres de son être lui hurlaient de partir à sa poursuite pour réduire la distance et il avait l’impression d’être coupé en deux.
Les mâchoires serrées, il entoure ses jambes de ses bras, les ongles plantés dans les paumes de ses mains et l’environnement devient flou à partir d’un certain moment. Il ne pouvait pas partir tant que la nuit ne serait pas tombée, prisonnier de ces parois recouvertes de mousse. Il ne savait même pas s’il en avait même envie. Le parfum de Jooyeon imprégnait encore les lieux et s’il se forçait un peu, il pouvait presque ressentir sa présence, comme un spectre aux lignes vagues, un ersatz de chaleur rampant sur sa peau frémissante.
Son cerveau se déconnecte de la réalité à un certain moment, son regard fixé dans les aspérités du mur en face de lui.
Et au beau milieu de la vie qui continuait paisiblement son cours de l’autre côté, un seul mot résonnait encore et encore dans son esprit. Comme le martèlement d’un tambour, prenant un peu plus d’ampleur à chaque seconde écoulée. Calice.
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"Être révolutionnaire c’est raisonner en thérapeute et non en réformiste. Le réformiste prescrit des médicaments analgésiques anti-douleur. Un révolutionnaire préconise l’intervention chirurgicale et un traitement capable d’éradiquer définitivement la maladie. Un révolutionnaire ne réforme pas un système déjà organiquement malade, il change de régime."
Guillaume Faye, L’Archéofuturisme. Techno-science et retour aux valeurs ancestrales (2011)
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Pharmacie : Traitement de la dépression
L'âge moyen de la première dépression est de 20 ans, apparition du premier épisode dépressif entre 17 et 27 ans en moyenne. C'est le trouble psychiatrique le plus fréquent ; c'est 70% des PEC en médecine générale, à tous les âges de la vie. Elle est plus fréquente chez la femme.
N.B : En cas de syndrome dysphorique prémenstruel la pilule contraceptive est plus efficace qu'un antidépresseur
Pour parler d'épisode dépressif caractérisé (EDC) il faut :
Rupture avec un état antérieur ; le patient n'est pas dans son état habituel (capital sinon pas dans un EDC)
Symptômes évoluant depuis au moins 2 semaines.
Humeur triste ne fluctuant plus. C'est une tristesse pathologique ; - Souffrance morale, décrite pire que la souffrance physique par le patient - Anhédonie ; perte de la capacité à éprouver du plaisir - Perte d'intérêts - Anesthésie affective
- Ralentissement psychomoteur du patient dépressif
Ralentissement psychique - bradypsychie ; pensée qui vont lentement - discours lent, monotone, monothématique - troubles cognitifs de concentration/mémoire
Ralentissement moteur - asthénie permanente - clinophilie (rester allongé toute la journée) - incurie (pas prendre soin de soi) - apragmatisme (ne rien faire, absence d'activité) - présentation : patient figé, bradykinésie, hypomimie, Ω mélancolique (sourcils font la forme Ω)
Ralentissement somatique
- hyporexie ⇒ anorexie, amaigrissement (mais parfois hyperphagie)
- troubles du sommeils ; insomnie du petit matin
- troubles sexuels ; anorgasmie, impuissance, frigidité, dyspareunie (= douleur pendant les rapports)
Dépression iatrogène
Médicaments Pouvant Donner des Dépressions
Interféron α (IFN α) ;
Isotrétinoïne ;
Bêtabloquants ;
Diurétiques thiazidiques ;
Mefloquine ;
Fluoroquinolones et quinolones ;
Nitro-imidazolés ;
Glucocorticoïdes ;
Œstrogènes et oestroprogestatifs ;
Sulfamide
Prise en charge
Le plus souvent en ambulatoire avec le médecin généraliste (premier intervenant pour soigner la dépression)
Association : antidépresseur (6 à 12 mois) + psychothérapie
Le traitement par antidépresseur met environ 2/3 semaines pour montrer des effets positifs. Si le patient dépressif voit une amélioration de son état dépressif par la médication au bout d'un mois, il doit quand même continuer son traitement au moins 6 mois après la normothymie (= retour à l'état normal de l'humeur)
ISRS : Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine
Citalopram (Séropram®), Escitalopram (Séroplex®), Fluoxétine (Prozac®), Fluvoxamine (Floxyfral®), Paroxétine (Déroxat®, Divarius®), Sertraline (Zoloft®)
Propriétés : Psychostimulant, sédatif, anxiolytique
Indications :
Syndrome dépressif
Trouble obsessionnel compulsif
Trouble panique et phobie sociale
Trouble anxieux généralisé
État de stress post-traumatique
Contre-indications : Allongement de QT (Citalopram et Escitalopram), insuffisance rénale sévère (Citalopram)
Interactions médicamenteuses : Pimozide, Duloxétine, Agomélatine, Tramadol, IMAO sélectifs, Tamoxifène, Triptans
Effets indésirables
Levée de l’inhibition avec risque suicidaire
Gastralgies, nausées, vomissements, diarrhées
Allongement de QT pour le Citalopram et l’Escitalopram
Prise de poids
Perte d’appétit avec la Fluoxétine
Baisse de la libido, impuissance
Sueurs
Éruption cutanée
Hyponatrémie
IRSNa : Inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline.
Duloxétine (Cymbalta®), Venlafaxine (Effexor®), Milnacipran (Ixel®)
Indications :
Syndrome dépressif
Trouble obsessionnel compulsif
Trouble panique et phobie sociale
Trouble anxieux généralisé
État de stress post-traumatique
Contre-indications : Insuffisance hépatique, insuffisance rénale sévère (Duloxétine), HTA non contrôlée, maladie coronarienne sévère ou instable (Milnacipran)
Interactions médicamenteuses : IMAO non sélectifs, Fluvoxamine, Tamoxifène
Effets indésirables
Levée de l’inhibition avec risque suicidaire
Nausées, vomissements, diarrhées
Hépatite
Baisse de la libido, impuissance
Hyponatrémie
Hypertension artérielle, tachycardie
Tricycliques (imipraminiques)
Ce sont des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine, de la noradrénaline et de la dopamine
Amitriptyline (Laroxyl®, Elavil®), Amoxapine (Défanyl®), Clomipramine (Anafranil®), Dosulépine (Prothiaden®), Imipramine (Tofranil®), Maprotiline (Ludiomil®), Doxépine (Quitaxon®), Trimipramine (Surmontil®)
Propriétés : Psychostimulant, sédatif, anxiolytique
Indications : syndrome dépressif, douleur chronique, troubles anxieux
Contre-indications : glaucome à angle fermé, adénome de la prostate, IDM récent, épilepsie
Interactions médicamenteuses : IMAO, Sultopride, inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, alcool, Clonidine
Effets indésirables
Levée de l’inhibition avec risque suicidaire (en début de traitement)
Tremblements dose-dépendant
Troubles du rythme et de la conduction
Hypotension orthostatique
Baisse du seuil épileptique
Somnolence
Prise de poids
Effets anticholinergiques : sécheresse buccale, constipation, trouble de l’accommodation (flou visuel), rétention urinaire
IMAO : inhibiteurs de la monoamine oxydase
IMAO non sélectif (A et B) : Iproniazide (Marsilid®)
IMAO sélectif A : Moclobémide (Moclamine®)
Propriétés : psychostimulant, sédatif
Indications : syndrome dépressif
Contre-indications : hypertension artérielle, insuffisance hépatique, phéochromocytome, états confusionnels aigus, alcoolisme chronique
Interactions alimentaires : aliments riches en tyramine (poussées hypertensives) : alcool, chocolat, fèves, ginseng, abats, banane, figue, fromage fermenté, avocat, viandes et poissons fumés ou séchés, saucisson, soja, soupes en sachets ou boites, levure de bière
Interactions médicamenteuses : Buproprion, Midodrine, sympathomimétiques, Tétrabénazine, Triptans, ISRS, IRSNa, Tramadol, Péthidine, Réserpine, ICOMT, Tianeptine
Effets indésirables
Levée de l’inhibition avec risque suicidaire
Épisode maniaque
Insomnie, excitation
Effets anticholinergiques : sécheresse buccale, constipation, trouble de l’accommodation (flou visuel), rétention urinaire
Hypotension orthostatique
Crise hypertensive
Vertiges, sueurs, céphalées
Autres antidépresseurs
Ils ont des mécanismes variés.
Agomélatine (Valdoxan®), Miansérine (Athymil®), Mirtazapine (Norset®), Tianeptine (Stablon®)
Propriétés : psychostimulant, sédatif, antihistaminique
Indications : syndrome dépressif
Contre-indications : porphyrie, hypersensibilité ou antécédent d’agranulocytose due au produit
Interactions médicamenteuses : IMAO, inducteurs enzymatiques
Effets indésirables
Levée de l’inhibition avec risque suicidaire
Nausées, vomissements, diarrhée, constipation
Hypotension orthostatique
Prise de poids
Somnolence
Anxiété
Épisode maniaque
Effets anticholinergiques : sécheresse buccale, constipation, trouble de l’accommodation (flou visuel), rétention urinaire
Diminution du seuil épileptogène
Agranulocytose
Critères de choix
Chez l’Enfant et l’Adolescent
- Prise en charge psychothérapeutique en première intention.
- Les ISRS et leurs apparentés sont déconseillés (sauf Fluoxétine) car ils donnent un comportement suicidaire et/ou hostile.
- Les ATC sont contre-indiqués car effets secondaires psycho-comportementaux.
- En cas de troubles obsessionnels compulsifs (OCD), la Fluvoxamine et la Sertaline (ISRS) peuvent être utilisés chez l’enfant de plus de 6 ans.
Chez la Personne Âgée
- Les ISRS :
o Risque d’hyponatrémie, surtout si prise concomitante de diurétiques ;
o Risque hémorragique, surtout si prise concomitante d’anticoagulants.
- Les ATC ne sont pas prescrits en première intention car ils donnent des effets anticholinergiques risquant d’aggraver les fonctions cognitives en cas de démence.
=> Tous les antidépresseurs peuvent donner un risque de chute car ils donnent une hypotension et une sédation.
- La dose des ATC est réduite de moitié par rapport à celle donnée aux adultes.
Insuffisances Hépatique et Rénale
- Risque accru d’accumulation si IH.
- Risque d’accumulation de la Paroxétine et du Citalopram si IR
PK
Bonne absorption digestive ;
Effet de premier passage hépatique très important pour les ATC ;
Volume de distribution important pour les ATC et les ISRS ;
Liaison importante aux protéines plasmatiques ;
Les ATC, la Fluoxétine et le Citalopram donnent des métabolites actifs ;
Les ATC subissent un cycle entéro-hépatique ;
Ils sont éliminés par voie rénale et biliaire ;
Les ISRS sont des inhibiteurs enzymatiques du CYP450 2D6 et 3A4.
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Rousseau, Les Confessions Celle par qui le scandale arrive: " Comme Mlle Lambercier avait pour nous l'affection d'une mère, elle en avait aussi l'autorité, et la portait quelquefois jusqu'à nous infliger la punition des enfants quand nous l'avions méritée. Assez longtemps elle s'en tint à la menace, et cette menace d'un châtiment tout nouveau pour moi me semblait très effrayante ; mais après l'exécution, je la trouvai moins terrible à l'épreuve que l'attente ne l'avait été, et ce qu'il y a de plus bizarre est que ce châtiment m'affectionna davantage encore à celle qui me l'avait imposé. Il fallait même toute la vérité de cette affection et toute ma douceur naturelle pour m'empêcher de chercher le retour du même traitement en le méritant ; car j'avais trouvé dans la douleur, dans la honte même, un mélange de sensualité qui m'avait laissé plus de désir que de crainte de l'éprouver derechef par la même main. Il est vrai que, comme il se mêlait sans doute à cela quelque instinct précoce du sexe, le même châtiment reçu de son frère ne m'eût point du tout paru plaisant. Mais, de l'humeur dont il était, cette substitution n'était guère à craindre, et si je m'abstenais de mériter la correction, c'était uniquement de peur de fâcher Mlle Lambercier ; car tel est en moi l'empire de la bienveillance, et même de celle que les sens ont fait naître, qu'elle leur donna toujours la loi dans mon cœur. Cette récidive, que j'éloignais sans la craindre, arriva sans qu'il y eût de ma faute, c'est-à-dire de ma volonté, et j'en profitai, je puis dire, en sûreté de conscience. Mais cette seconde fois fut aussi la dernière, car Mlle Lambercier, s'étant sans doute aperçue à quelque signe que ce châtiment n'allait pas à son but, déclara qu'elle y renonçait et qu'il la fatiguait trop. Nous avions jusque-là couché dans sa chambre, et même en hiver quelquefois dans son lit. Deux jours après on nous fit coucher dans une autre chambre, et j'eus désormais l'honneur, dont je me serais bien passé, d'être traité par elle en grand garçon. Qui croirait que ce châtiment d'enfant, reçu à huit ans par la main d'une fille de trente, a décidé de mes goûts, de mes désirs, de mes passions, de moi pour le reste de ma vie, et cela précisément dans le sens contraire à ce qui devait s'ensuivre naturellement ? "
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La sombre, sombre histoire des escaliers, partie 1
Dans mon précédent post, j’avais évoqué l’idée de narrer les mésaventures qui ont conduit à mon changement de psychiatre. Je m’étais laissé, je cite, « la liberté de choisir » d'en parler.
HAH. Quel genre de personne serais-je pour laisser pour laisser mon lectorat sur sa faim (laissez-moi croire que j’ai autant de followers que Baptiste Beaulieu ou Pénélope Bagieu, s’il vous plaît).
Puis, pour tout vous dire, j’ai un peu honte d'être passée à côté de ces mots doux de Tibo InShape, qui m’auraient donné TELLEMENT de grain à moudre dans le papier précédent :
Merci pour ta contribution, mec. Si tout le monde t’écoutait, l’industrie pharmaceutique serait en PLS et les psys au chômage.
Je crois aussi qu’une partie de moi a besoin de coucher tout ça sur le papier. Parce que ça a été un sacré calvaire et que, quelques mois plus tard, même si j’ai envie d’en rire, c’est d’un rire encore forcé.
Je consultais cette psychiatre depuis deux ans. J’avais laissé tomber la précédente après une énième soirée à patienter deux putains d’heure dans la salle d’attente jusqu’à m’en aller sans l’avoir vue, la rage au ventre mais sans ordonnance. Dans l’urgence, parce qu’il fallait bien que je chope mes médocs, j’en ai trouvé une nouvelle via Doctolib. Elle me paraissait compétente, elle avait l’air de savoir ce qu’elle faisait. Même si, parfois, ses questions semblaient sortir tout droit du manuel pour psychiatres débutants : « Est-ce qu’en ce moment, vous avez des idées tristes ? »
Euh… Ça dépend de ce qu’on entend par “idée triste”. Si ça veut dire « penser que même Nicolas Sarkozy et Marlène Schiappa publient plus de livres que moi », alors oui, j’ai des idées tristes.

Si vous avez des idées tristes après avoir lu ce résumé, c'est normal.
Même si elle avait souvent du retard dans ses rendez-vous. Mais ça, je sais que c’est tirer sur une ambulance passablement déglinguée. L’état de la psychiatrie en France n’est un secret pour personne. Manque de moyens, plus de patients en détresse, moins de soignants, une pression grandissante… Tout cela, sans doute, joue sur un quotidien certainement bien agité entre les urgences du jour, la patientèle à gérer, etc. Jusqu’ici, j’étais plutôt indulgente.
Et puis… Et puis il y a eu un épisode particulièrement difficile. L’anxiété me submergeait, toute tentative de discernement relevait d’un marathon avant d’être balayée par une vague d’incertitudes, je me retrouvais plus bas que terre, à essayer de faire bonne figure auprès de mes proches avec un sentiment d’imposture qui me rongeait le ventre. Pas la joie, pour résumer. C’est donc dans un état peu glorieux que j’ai vu ma psychiatre pour notre rendez-vous mensuel. Un génocide de mouchoirs plus tard, elle me propose de remplacer un anxiolytique dans mon traitement, et de voir si celui-ci sera plus efficace. Et, notez bien, c’est important pour la suite, elle me précise : « Tenez-moi au courant des effets dès le lendemain. Si ça ne va toujours pas au bout de quelques jours, prévenez-moi et on trouvera une solution au plus vite. »
Je ressors avec l’ordonnance et l’envie de croire que les choses vont s’arranger grâce à cette bidouille chimique. Je vous épargne le suspense, c’est tout le contraire qui s’est produit. Les crises d’angoisse ont persisté tout comme le moral au fond des chaussettes. En plus de ça, je me traînais une chape de fatigue. J’étais devenue incapable de réfléchir. Chaque tâche somme toute banale devenait une épreuve impossible. Dès que je tentais une sortie pour faire ne serait-ce que des courses, j’étais prise d’une douleur face à l’effort. Presque tout de suite, je voulais fondre en larmes et retourner me terrer chez moi. Toutes mes émotions étaient sapées, fondues en un brouillard d’abattement. Heureusement que je ne travaillais pas, à ce moment-là. Peu ou prou, j'étais devenue ça :

Bien sûr, je l’ai tenue au courant le lendemain. Pas de réponse. Bon, ok, elle doit être occupée… J’ai attendu que le traitement fasse son effet. Un, deux, trois, quatre, cinq jours s’écoulent. Ça n’a l’air de rien mais, avec une santé mentale chaotique et un traitement qui semble empirer la chose, cinq jours, c’est très long. Ma seule envie, c’était que les journées s’écoulent pour que je puisse enfin dormir. M’affranchir quelques heures de mon calvaire qui, de toute façon, allait reprendre dès mon réveil. Il me fallait me changer les idées par tous les moyens, des bouquins, Netflix, YouTube… Je m’abrutissais pour mieux me prendre mon mal-être en pleine gueule ensuite, malgré la môman et l’amoureux en soutien à distance, et le Kraken à mes côtés.
Entre-temps, ma thérapeute, qui voit mon état se dégrader, m’encourage à prévenir la psychiatre. Alors j’essaie de l’appeler, je lui envoie des textos, un mail où je détaille les effets du médicament et qu’on pourrait résumer par « please help »… mais pas de réponse. Que couic.
Je suis d’autant plus désespérée que, dans quelques jours, je dois partir dans ma famille pour les fêtes. Parce que oui, tout ça se déroulait peu de temps avant Noël et autres célébrations.
Qui c’est qui, en plus d’être pas bien, culpabilise à l’idée de pourrir les réjouissances à venir avec sa santé mentale en carton ?

Gné...
Donc, parce que chaque journée à macérer dans cette bouillasse noire est d’une longueur infinie, parce que je ne veux pas rester comme ça et que, visiblement, la psychiatre est aux abonnés absents, je me retrouve sur Doctolib pour prendre rendez-vous avec elle. Ben oui, elle n’a pas de secrétariat, donc comment vous dire. J’arrive à choper un créneau la veille de mon départ en famille. Après plus d’une heure d’attente (parce qu’évidemment, il y a eu une couille avec Doctolib et qu’on s’est retrouvés à plusieurs sur le même horaire et qu’il a fallu gérer le bazar…), je la vois, et là, c’est l’occasion de dire que des idées tristes, j’en ai à la pelle, et que le nouvel anxiolytique est un poil daubé du cul. Je me suis renseignée sur ses effets indésirables et, oh bah tiens donc, on est en plein dedans.
Remplacez « agneau » par « anxio », et le tour est joué.
Je glisse au passage que j’ai voulu la prévenir, que je n’ai pas eu de nouvelles, etc. Curieusement, elle élude, plaide la surcharge de textos de tous les côtés, et me conseille de la spammer les prochaines fois. Mais avait-elle bien reçu mon mail ? Avait-elle pris le temps de le lire ? À cela, elle ne me donne pas de réponse claire. Je trouve ça bizarre, mais bon. On réajuste le traitement, on revient à ce que j’avais avant en plus léger, parce que sinon, je serais en surdosage. Ce qui me fait tiquer, parce que mes psychiatres précédents n’hésitaient pas à y aller yolo sur les anxios. Okay, ça fait plaisir de savoir que les confrères ne sont pas forcément au fait niveau posologie et état de la recherche sur ce qu’ils prescrivent. Mais soit. Elle me file aussi l’adresse des urgences psychiatriques de Saint-Anne si jamais ça ne va vraiment, vraiment pas. Ce qui ne me rassure paradoxalement pas, je dois l’avouer. Je repars avec l’adresse, le traitement changé et l’espoir, cette fois, que les choses vont vraiment revenir à la normale.
Alors… Passé les deux-trois jours de soulagement post-traitement daubé du cul, j’ai dû me rendre à l’évidence : ça n’allait toujours pas. Sauf que, andouille que je suis, j’ai préféré ATTENDRE de rentrer de vacances pour en parler à ma thérapeute et reprendre rendez-vous avec la psychiatre. Quand j’y repense, j’ai envie de me secouer très fort comme un prunier.
« So, il y a une météorite qui te fonce tout droit sur la gueule, tu devrais peut-être changer d’endroit ou demander à Bruce Willis de te filer un coup de main pour empêcher la catastrophe. — Euh mais je sais, mais là, je suis avec des potes et j’ai pas trop envie d’y penser… Je vais plutôt faire ça quand je serai rentrée. »
Des fois, je m’auto-saoule d’une force…
Arrive donc le rendez-vous avec la psychiatre (en visio, car les transports avaient décidé de faire de la merde, bref, c’était une journée du caca absolue). Ma tête de blob larmoyant lui permet de déduire que le traitement n’est pas très efficace (euphémisme). Elle me propose une nouvelle solution. Or elle n’est pas anodine, c’est plutôt du type « ajouter un médoc lourd avec plein d’effets secondaires pour personnes à la santé mentale façon puzzle, youhou ». J’appréhende, mais elle m’assure que ça peut tout à fait convenir dans ma situation. Elle doit juste faire quelques recherches pour s’assurer que c’est compatible avec le reste de mon traitement, mais promet de m’envoyer l’ordonnance dans la journée. Et que je n’hésite pas à la relancer le cas échéant.
Devinez quoi ? L’ordonnance n’est jamais arrivée. J’ai spammé, j’ai appelé, laissé des messages. Que dalle. Nichts. Un jour passe, deux jours, trois jours…
Alors je connaissais le ghosting sentimental (souvenez-vous, le gaufrier), amical (soit c’est ça, soit le pote est mort ou parti dans un monastère sans téléphone cellulaire, je ne vois pas d’autre explication). Mais par une professionnelle de santé, c’était tout nouveau. Hésitez pas à me proposer d’autres plans foireux à tester, hein, je crois que j’ai un potentiel là-dedans.
En parallèle, je m'apprête à commencer un nouveau boulot, toujours avec l’impression de passer mes journées dans l’équivalent psychique du Mordor. Même ma psy, qui pourtant en a vu d’autres avec moi, trouve que quelque chose cloche. À force de ne pas avoir de nouvelles, je sens ma confiance s’éroder. On m’encourage à peut-être consulter quelqu’un d’autre. Je fatigue, je tiens tant bien que mal. J’arrive à obtenir une liste de praticiens recommandés. Je me résous à reprendre rendez-vous avec la psychiatre pour tenter d’élucider tout ce bordel, et lui dire que j’en ai légèrement marre de me faire traîner en bateau. Sauf que j’appréhende. Dans mon état, je ne me sens pas sereine pour me confronter seule à cette personne. Je sens que j’ai peur. Et ça, face à quelqu’un qui est censé vous aider à aller mieux, malgré mon sale état, je sens que ce n’est pas normal. Dans la détresse, j’appelle ma mère.
Faisons une pause dans le récit, le temps que je vous présente ma môman. Si je devais la résumer en un personnage, c’est Brienne of Tarth dans Game of Thrones (sans le crush pour ce couillon de Jamie Lannister).

Eh ui c'est ma MÔMAN À MOI.
Loyale, valeureuse, elle est l’une des personnes les plus fortes et courageuses que je connaisse. Mais, pour rester dans le même univers, dès qu’on ose toucher à sa précieuse progéniture, ma mère se transforme en Daenerys (la vibe cryptonazie de la saison 8 en moins) :
L’un de ses adages, c’est « Don’t mess with my kids ». Mais vraiment. S’il vous prend la folie de mess with ses kids, vous pouvez être sûr de finir la journée au fond d’un lac, les pieds dans un bloc de béton armé. Et peut-être pas en un seul morceau, en fait.
Je vous laisse donc vous mettre à la place de ma môman lorsqu’elle reçoit un appel de sa fille aînée aux prises avec une psychiatre qui la ghoste après lui avoir proposé des traitements chelous.
Alors que je finis à peine de bredouiller « est-ce que tu voudrais m’accompagner à mon rendez-vous sitoplé ? », ma mère me répond d'emblée à l’affirmative : « Mais bien sûr, ma chérie. Ça tombe bien, j'avais besoin d'aiguiser mon épée de feu. »
And this is where the fun begins. Ah oui, parce que tout ça n’est que le contexte de l’aventure à laquelle mon post doit son titre fabuleux.

À plusse pour la suite, les p'tits choux !
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Quelles sont les causes de douleurs à la cuisse ? Les douleurs à la cuisse peuvent être liées à différents problèmes :
* Musculaires: * Crampes: Contractions musculaires involontaires et douloureuses, souvent liées à un effort physique intense, à une déshydratation ou à un manque de certains minéraux (magnésium, potassium). * Déchirures musculaires: Lésions musculaires causées par un étirement excessif ou un traumatisme. * Myalgies: Douleurs musculaires diffuses, souvent liées à une surcharge musculaire ou à des maladies inflammatoires.

* Osseux: * Fractures: Cassure d'un os de la cuisse, généralement suite à un traumatisme. * Stress fractures: Microfissures dans l'os, souvent liées à une surcharge répétée (chez les sportifs par exemple). * Tumeurs: Bien que rares, les tumeurs osseuses peuvent causer des douleurs. * Articulaires: * Arthrose de la hanche: L'usure du cartilage de l'articulation de la hanche peut irradier des douleurs dans la cuisse. * Bursite: Inflammation des bourses séreuses, de petits sacs remplis de liquide qui amortissent les frottements entre les os, les tendons et les muscles. * Tendinites: Inflammation des tendons, souvent due à des mouvements répétitifs. * Nerveux: * Sciatique: Compression du nerf sciatique, causant des douleurs qui peuvent irradier de la fesse jusqu'au pied en passant par la cuisse. * Autres neuropathies: Compression ou irritation d'autres nerfs dans la région. * Circulatoire: * Claudication intermittente: Douleur dans les jambes lors de l'effort, due à une mauvaise circulation sanguine.
Quels sont les symptômes associés ? Les symptômes peuvent varier en fonction de la cause, mais ils incluent souvent : * Douleur: Aigue, chronique, lancinante, sourde, selon la cause. * Raideur: Difficulté à bouger la cuisse. * Gonflement: Autour de la zone douloureuse. * Rougeur: Signale souvent une inflammation. * Chaleur: Sensation de chaleur au niveau de la zone douloureuse. * Engourdissement ou picotements: Si un nerf est comprimé. * Faiblesse: Difficulté à marcher ou à supporter du poids.
Comment soulager et traiter les douleurs à la cuisse ? Le traitement dépendra de la cause sous-jacente et pourra inclure : * Repos: Éviter les activités qui aggravent la douleur. * Glace: Appliquer de la glace pour réduire l'inflammation. * Médicaments: Anti-inflammatoires, antalgiques. * Kinésithérapie: Exercices spécifiques pour renforcer les muscles et améliorer la mobilité. * Orthèses: Attelles ou bandages pour soutenir la jambe. * Injections: Corticoïdes pour réduire l'inflammation. * Chirurgie: Dans certains cas, pour réparer les tissus endommagés ou remplacer une articulation. Aller plus loin
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8 janvier
back on my bullshit à trainer sur whatsapp avec r. dans mon lit je sais pas si c'est bien ou pas mais au moins quand il m'écrit je suis pas triste comme quand il m'écrit pas. je lui ai dit ne me cancel pas stp après lui avoir parlé de ma période taylor swift et il a répondu how could i? ugh. cet après-midi ou hier je sais plus les jours se suivent et se mélangent pour s'agréger en mega-jours sans séparation entre eux, je regardais une video et y avait un guitariste chou assis sur un canapé et je me suis dit: pour ne plus aimer r. il faut que j'arrête de me sentir seule. c'est ma solitude qui me fait l'aimer. je dois arrêter d'être seule pour arrêter de l'aimer. mais comment arrêter d'être seule quand je bouge pas de la maison? je suis pas déprimée, j'ai juste rien à faire dehors et il fait pas beau et j'ai beaucoup de travail et ça me dérange pas de passer tout mon temps à travailler sur mes dossiers de candidature et à jouer du piano en chantant sans voir personne. j'ai écrit un traitement de douze pages de mon scénario en deux jours et je me suis rendu compte que c'était pas du tout un chef d'oeuvre et que c'était même assez consensuel et prévisible, un peu niais et un peu chiant, donc j'aurai sans doute jamais cette bourse parce qu'en plus je remplis pas vraiment les critères de qualification, mais est-ce que c'est une raison pour ne pas au moins tenter de gagner 5000 euros? non.
par contre je suis un peu mystifiée par mon comportement parce que depuis qu'on est rentrées j'ai zéro envie d'aller à bruxelles, alors même que les locataires sont de retour depuis hier et qu'ils se disputent et que je les entends dans mon lit à minuit et demi m'obligeant à regarder encore un épisode de gossip girl et encore un et encore un, mais j'adore regarder gossip girl dans mon lit le soir et me lever tard et déjeuner dans la cuisine puis jouer du piano etc toute ma petite routine je l'aime je l'aime et j'ai pas du tout envie de me retrouver seule à bruxelles parce que j'ai rien à y faire. ici aussi je suis seule mais je suis pas seule seule. j'ai quelqu'un qui me donne une structure. ce soir maman m'a dit que c. venait avec g. en février et j'arrive très bien à me contenter de ça comme horizon de vie là pour le moment. alors que g. m'agace et que je sais que je vais compter les jours jusqu'à ce qu'il reparte. mais g. est un loser aussi dérangé que moi et on pourra loser en paix avec nos mères respectives et moi ça me va.
12 janvier
ça y est j'ai réussi à me trainer jusqu'à bruxelles, littéralement, moi et mon sac de provisions qui pesait 45 kilos pour m'éviter de faire les courses dans les supermarchés hors de prix de cette ville et ainsi garder mes sous pour mon futur microkorg que je suis même plus sûre de vouloir acheter parce que j'ai passé la journée à investiguer un musicien du vermont et qu'il a remis en question ma volonté de faire de la musique avec un synthé parce que je veux faire quoi au juste? et donc je crois que le sac était vraiment trop lourd parce que ce matin je me suis réveillée avec une douleur aigue qui descendait de la nuque à l'omoplate gauche m'empêchant de bouger et donc j'ai passé la journée au lit, découragée de tout, alors que hier soir avant de m'endormir je me réjouissais d'être ce matin pour aller au magasin de musique rue du midi. au lieu de ça j'ai regardé une interview de quatre heures et treize minutes de chris weisman que j'aimais pas trop à la base et puis r. m'a dit que c'était un de ses héros alors je me suis laissée embarquer par ma curiosité et à la fin je voulais plus que ça s'arrête. les sujets qu'ils abordaient m'ont donné envie de poser mille questions à r. et je sais pas dans quelle mesure mon entichement pour lui joue sur mon désir de savoir et dans quelle mesure c'est une raison pour ne pas lui poser ces questions.
j'ai décidé de pas lui dire que j'étais là et de pas lui proposer qu'on se voie parce que j'ai pas envie de retomber dans le vide comme la dernière fois, mais ça me tue parce qu'il est là pas loin et moi j'ai besoin de voir des gens. j'en peux déjà plus de la solitude, je le savais, mon corps le savait, ç'a été un supplice de m'arracher à la maison douce. maman m'a ramené un butternut maculé de terre du jardin de b. que j'ai frotté et rincé dans l'évier et rajouté à mon sac qui pesait déjà une tonne et pendant que j'attendais le bus je regardais une femme qui rentrait chez elle dans la maison bleue d'en face, il faisait un grand soleil et j'avais pas du tout envie de quitter mon quartier. peut être que je veux pas déménager. ça fait dix ans que j'y suis cette année. dix ans que c'est temporaire. six mois qui se sont transformés en dix ans, comme ça, en un long claquement de doigt, et hier matin en prenant le bus pour aller à la gare j'ai ressenti exactement la même chose que quand je repartais à paris ou à amsterdam y a dix ans. c'était exactement le même sentiment de regret, de pré-nostalgie, de heimweh anticipé, comme si la maison était vivante et voulait me garder avec elle bien au chaud (il faisait -6 à bruxelles).
je suis en train d'écouter une chanson de blake mills qui dit my dear one shelter my heart et je regardais la silhouette noire des arbres contre le ciel gris foncé fluo avec une légère envie de pleurer mais j'ai pas vraiment pleuré, je pensais à l'été dernier quand ils balançaient leurs longues branches de saules pleureurs pour tenir compagnie à ma tristesse et je me demandais ce qu'ils se disaient. la pauvre, ça fait sept mois là quand même. je les regardais et je pensais au fait que la musique exacerbe tout et que le fait que r. soit musicien rajoute à la difficulté de m'en défaire. de me défaire de l'emprise tentaculaire qu'il a sur moi et les ventouses sur les tentacules c'est les chansons qu'il m'envoie. parce que s'il était comptable par exemple, est-ce que ce serait la même chose? bon déjà j'arrive pas à m'imaginer tomber amoureuse d'un type qui est comptable.
j'ai tellement mal au dos que j'ai failli me mettre à pleurer au wc parce que je savais plus comment me tenir. pourquoi je souffre systématiquement à chaque fois que je me retrouve dans cet appart? j'ai regardé showing up de kelly reichardt et ça m'a fait penser à mon livre pas encore écrit parce que je m'identifiais au personnage joué par michelle williams. elle fait tout le temps la tête, elle a un langage du corps soucieux et quand on lui fait des éloges sur son travail elle reste soucieuse, elle vit seule avec son chat et elle travaille dans le même centre d'art que sa mère et sa mélancolie contraste avec la légèreté et l'insouciance de son amie/voisine/proprio qui la bouscule un peu. ça m'a donné envie de construire un personnage et de montrer tous les petits détails de son quotidien. de la montrer telle qu'elle est. après le film je me suis levée pour aller faire pipi et me brosser les dents et j'avais l'impression de jouer dans mon propre film dirigé par kelly reichardt.
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Mon endo-lecture : Pilules roses, de Juliette Ferry-Danini
Arnaque à la sécu ou arnaque aux patient.e.s ? 🧐 C'est la question que l'on se pose une fois le livre "Pilules roses" terminé.
Toutes les femmes vous le diront : ça ne marche pas ! (Mais pourquoi écouter les femmes ? 🤷♀️)
📙 En 2020, dans mon livre "Endométriose : ce que les autres pays ont à nous apprendre" (pages 136-137) j'expliquais déjà que le Spasfon n'existe quasiment qu'en France. Je citais aussi la HAS qui reconnait l'inefficacité sur les douleurs menstruelles et une méta étude prouvant l'inefficacité de ce "traitement".
🌟 La Pr Ferry-Danini va plus loin en racontant l'histoire de cette molécule, qui méconnait patients et science, pour un joli pactole.
😉 Je termine par une pensée émue, pour tous les médecins qui m'ont prescrit du Spasfon, pour "soigner" mon endométriose. N'hésitez pas à passer chez votre libraire !
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La guérison par le toucher: l'efficacité du massage shiatsu

Introduction: Le massage shiatsu, un art thérapeutique d'origine japonaise, ouvre une voie vers la guérison en rééquilibrant l'énergie vitale du corps. En s'inspirant des principes ancestraux de la médecine chinoise, cette méthode utilise des pressions manuelles précises pour stimuler la circulation énergétique. Dans cette dissertation, nous explorerons les multiples aspects du massage shiatsu qui en font une approche efficace pour se soigner. Développement: Le massage shiatsu agit sur différents niveaux pour favoriser le processus de guérison. Tout d'abord, il induit une profonde relaxation du corps et de l'esprit, apaisant ainsi le stress et l'anxiété. Étant donné que le stress chronique est souvent à l'origine de nombreux problèmes de santé, le shiatsu contribue à rétablir l'équilibre émotionnel, créant ainsi un environnement propice à la guérison. En outre, cette technique de massage stimule la circulation sanguine et lymphatique, favorisant l'élimination des toxines et l'apport de nutriments essentiels aux cellules. Cette amélioration de la circulation favorise la régénération des tissus et accélère le processus de guérison des blessures et des maladies. De plus, le shiatsu agit sur les méridiens énergétiques du corps, qui sont les canaux par lesquels l'énergie circule. En rééquilibrant le flux énergétique, le massage shiatsu rétablit l'harmonie interne, soulageant ainsi divers troubles physiques et émotionnels tels que les douleurs dorsales, les migraines, les troubles digestifs, les problèmes de sommeil, et bien d'autres encore. Par ailleurs, le shiatsu peut être une excellente complémentarité aux traitements médicaux traditionnels. Il renforce leur efficacité en stimulant la réponse du système immunitaire et en réduisant les effets secondaires indésirables de certains médicaments. Enfin, le massage shiatsu encourage la prise de conscience du corps et de ses besoins. En développant une meilleure écoute de soi, il permet d'identifier les déséquilibres énergétiques et d'adopter des habitudes de vie plus saines. Cette approche holistique du bien-être contribue à maintenir une santé optimale à long terme. Conclusion: Le massage shiatsu se révèle être une méthode thérapeutique efficace pour se soigner. Par le biais de la relaxation profonde, de l'amélioration de la circulation, du rétablissement de l'équilibre énergétique et du renforcement du système immunitaire, il favorise la guérison globale. En complément des traitements médicaux conventionnels, le shiatsu accélère le processus de guérison et améliore la qualité de vie. En adoptant cette approche holistique du bien-être, chacun peut prendre en main sa santé et favoriser son épanouissement à long terme. Formation: Une formation qui vous formera à la pratique du shiatsu dans laquelle vous découvrirez la théorie et la pratique grâce à de nombreux exercices. Vous étudierez à votre rythme, en pratiquant chez vous ou en déplacement, en fonction de votre emploi du temps, de votre rythme de vie et de votre temps libre. À l’issue des onze modules, un examen final validera votre certification de praticien en massage shiatsu. En vous lançant dans ce métier passionnant et enrichissant de praticien en massage shiatsu, vous améliorerez également votre propre santé en nourrissant votre corps et votre esprit de nouvelles connaissances. Et quelle satisfaction vous aurez de voir tant de gens se transformer grâce à vous ! Oui, je veux me lancer !
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NOTE DE LECTURE : Rébétiko. David Prudhomme. 2009
Parfois la musique vient exprimer l'indicible : la douleur, la solitude, l'exil. Comme le Blues ou la Saudade, le Rébétiko, que je ne connaissais pas mais que j'ai écouté en lisant cet album, cette musique grecque d’influence orientale et turque trouve expression dans ce roman graphique, dense et pesant, où danse et poésie, violence et nostalgie, nourrissent les mauvaises herbes. Le traitement BD par David Prudhomme permet entre les arrêt sur images, entre les paroles claires sur la nuit profonde, entre les volutes de haschisch et les vapeurs d'alcool, entre les poulpes sous le soleil de midi, de ressentir l'amicale mélancolie et l'espoir libertaire. Bref c'est un très bel album de fiction tirée de personnages réels, suffisamment intime pour être intelligible, et suffisamment étranger pour être étrange. Un voyage dans le temps, les années 30, et la perpétuelle improvisation des mélodies et des sentiments qui nous traversent, loin du lieu qui permet de se sentir à sa place et cultive les fleurs du mal donc.
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Paradise Kiss
(Manga, 1999, Ai Yazawa)
Je n'aime ni la mode, ni les pérégrinations sentimentales des ados/jeunes adultes (je préfère les histoires d'amour de gens plus agés, vu que je commence à me faire vieille). Pourtant j'ai quand même aimé ce manga, étonnant, non?
Je suis passée à côté de Nana lorsque j'étais ado (à part quelques épisodes que j'avais pu voir passer par hasard sur une chaine musicale), ce qui est un comble vu qu'à l'époque je n'écoutais presque que du rock japonais/visual kei. En plongeant dans Paradise Kiss, j'ai retrouvé l'esthétique néo-rococo des groupes dont j'admirais les photos affichées sur les skyblogs... (Vous ais-je dit que j'étais vieilles?)

Je pense que la grande force de cette histoire, ce sont les personnages à la fois très divers et attachant. Enfin, surtout les filles. Les mecs sont tous des cons, et je trouve même cela bien que l'auteur reconnaisse que ce sont des cons mais que les filles les aime malgré tout, et certaines trouvent cela romantique? BLEH.
TW AS {Cela me brise le coeur que Miwako reste finalement avec Arashi alors que leur histoire commence quand même par un viol, qu'il est hyper jaloux et contrôlant... Et en plus il mégenre souvent Isabella!}
Franchement y'en a pas un seul à sauver. A la limite Hiroyuki a pas grand chose à se reprocher, mais même. (Note: je considère Isabella comme une femme {trans} même si ce n'est pas explicitement dit, je ne la classe pas donc dans les "mecs")
J'aime beaucoup Miwako, elle est si pure. J'aime bien l'héroïne Yukari, pourtant elle m'agaçait au début.

Toute les interactions entre les personnages sont assez bien mis en place. Aucune relation n'est oubliée, tous les arcs ouvert reçoivent une fin, pas forcément toujours satisfaisante, mais on ne reste pas sans réponse.
TW transphobie {J'aurais préféré que le fait qu'on ne connaisse pas le deadname d'Isabella reste une blague, et pas qu'on finisse par le révéler. Je trouvais son traitement respectueux jusque là, dommage.}
L'épilogue est légèrement précipité et laisse un goût de trop peu (certaines relations ont évoluées de manière inattendue, limite ça sort de nulle part). Mais au moins y'a une fin. (Je tiens à envoyer tout mon soutiens aux fans de Nana. Je comprends votre douleur, j'ai été fan de X1999).
Au fait, pourquoi ai-je lu Paradise Kiss? J'ai récemment redécouvert la réserve de la section de la bibliothèque ou je fait actuellement du remplacement (je suis dans une autre bib d'habitude), qui est plein de manga assez anciens, grâce à l'un de mes prédécesseurs qui avait créé un fond y'a près de 20 ans. C'est l'un des plus beau fond que j'ai vu en bib publique, aussi bien en accès libre qu'en réserve. J'ai trouvé parakiss dans le purgatoire: la boite des livres à mettre en réserve mais pas encore traité. Je l'y remettrais mercredi.
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Pour vous donnez des nouvelles de mon état : Je n’ai enfin plus mal à la gorge ! Je pense que c’était dû au fait que j’avais été malade et que la sonde devait constamment mettre une pression dans la gorge encore irrité. Avant, ce genre de douleurs ne s’en allait pas alors je suis soulagée que ça se soit calmé. En espérant que ça ne revienne plus… Outre ce problème, je suis très fatiguée et pas du tout au meilleur de ma forme.. Concernant le traitement pour mes intestins : je vous avais dit que ça me provoque des tâches rouges, comparable à des petites brûlures et d’autres effets secondaires… J’ai donc contacté mon docteur et elle m’a dit qu’il s’agit d’une réaction allergique et qu’il fallait l’arrêter, ce que j’ai donc fait. Le problème est toujours le même : mon corps réagit mal aux médicaments, j’ai toujours des effets secondaires atroces, c’est un cercle vicieux… J’ai désormais une ordonnance pour un autre modèle de traitement et on verra bien ce que ça donne.. (photo: 28/09/2024)
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