#Traitement de la douleur
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Quelles sont les causes de douleurs à la jambe ? Les douleurs à la jambe peuvent provenir de différentes structures anatomiques : * Musculaires: * Crampes: Contractions musculaires involontaires et douloureuses, souvent liées à un effort physique intense, à une déshydratation ou à un manque de certains minéraux (magnésium, potassium). * Déchirures musculaires: Lésions musculaires causées par un étirement excessif ou un traumatisme. * Myalgies: Douleurs musculaires diffuses, souvent liées à une surcharge musculaire ou à des maladies inflammatoires.
* Osseux: * Fractures: Cassure d'un os de la jambe, généralement suite à un traumatisme. * Stress fractures: Microfissures dans l'os, souvent liées à une surcharge répétée (chez les sportifs par exemple). * Tumeurs: Bien que rares, les tumeurs osseuses peuvent causer des douleurs.
* Articulaires: * Arthrose du genou: L'usure du cartilage de l'articulation du genou peut irradier des douleurs dans le bas de la jambe. * Bursite: Inflammation des bourses séreuses, de petits sacs remplis de liquide qui amortissent les frottements entre les os, les tendons et les muscles. * Tendinites: Inflammation des tendons, souvent due à des mouvements répétitifs.
* Nerveux: * Sciatique: Compression du nerf sciatique, causant des douleurs qui peuvent irradier de la fesse jusqu'au pied en passant par la jambe. * Autres neuropathies: Compression ou irritation d'autres nerfs dans la jambe.
* Circulatoire: * Claudication intermittente: Douleur dans les jambes lors de l'effort, due à une mauvaise circulation sanguine. * Thrombose veineuse profonde (TVP): Caillot sanguin dans une veine profonde, souvent à la jambe, provoquant une douleur, un gonflement et une rougeur.
* Autres: * Varices: Dilatation des veines, pouvant causer des douleurs, des lourdeurs et des crampes. * Problèmes veineux: Insuffisance veineuse chronique, phlébite...
Quels sont les symptômes associés ? Les symptômes peuvent varier en fonction de la cause, mais ils incluent souvent : * Douleur: Aigue, chronique, lancinante, sourde, selon la cause. * Raideur: Difficulté à bouger la jambe. * Gonflement: Autour de la zone douloureuse. * Rougeur: Signale souvent une inflammation. * Chaleur: Sensation de chaleur au niveau de la zone douloureuse. * Engourdissement ou picotements: Si un nerf est comprimé. * Faiblesse: Difficulté à marcher ou à supporter du poids.
Comment soulager et traiter les douleurs à la jambe ? Le traitement dépendra de la cause sous-jacente et pourra inclure : * Repos: Éviter les activités qui aggravent la douleur. * Glace: Appliquer de la glace pour réduire l'inflammation. * Médicaments: Anti-inflammatoires, antalgiques. * Kinésithérapie: Exercices spécifiques pour renforcer les muscles et améliorer la mobilité. * Orthèses: Attelles ou bandages pour soutenir la jambe. * Injections: Corticoïdes pour réduire l'inflammation. * Chirurgie: Dans certains cas, pour réparer les tissus endommagés ou remplacer une articulation.
Aller plus loin
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Les pouvoirs et bienfaits de l'argile
A la découverte des vertus de l’argile. L’argile est une substance naturelle incroyablement polyvalente qui peut être utilisée de nombreuses façons différentes pour améliorer notre santé et notre bien-être. Elle a été utilisée depuis des siècles dans les cultures du monde entier pour ses propriétés curatives et est encore largement utilisée aujourd’hui dans les domaines de la médecine…
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Bonjour mon amie! As someone who has disabilities and wants to travel to France for the first time, are there some phrases you think might help me navigate around better? For example, if I have to ask where there might be accessible seating at a venue, or ask someone if there are accessible bathrooms, or how to politely ask if there are any ramps or escalators for people with disabilities in their venue or vicinity? Things like that would be really helpful as I’m struggling to find good recommendations for this. I am a little anxious about going to cities like Paris where I heard there are less accessible options around so if you have any tips at all I would really appreciate it❤️
Hello dear,
I recommend you check out the website of the RATP (Paris' public transportation system) right before coming as the elevators don't always working because of maintenance or accidents. Here is a link of the stations supposed to be accessible. If you have a chair, here's a page for the Paris aéroport's system. You might also get free parking (check the visitor question at the end).
PS - I don't know about other companies, but Carrefour has started doing "calm hours" twice a day for people with sensitivity issues. This page will show what restaurants are accessible.
Here is some vocabulary:
I am disabled - je suis handicapé-e/en situation de handicap
I have reduced mobility - je suis PMR (peh eh-mm eh-rr: personne à mobilité réduite)
amputated - amputé-e
pains - des douleurs, f
a chair - un fauteuil roulant
crutches - des béquilles, f
a cast - un plâtre
treatment - un traitement
meds - des médicaments, m
prescription - une ordonnance
And sentences:
is your establishment accessible - est-ce que votre établissement est accessible pour les personnes à mobilité réduite
are there stairs - est-ce qu'il y a des escaliers
is there a ramp - est-ce qu'il y a une rampe d'accès
do you have accessible seating - est-ce que vous avez des emplacements/places pour les PMR
is it easy to park - est-ce qu'il est facile de se garer
do you have a disabled bathroom - est-ce que vous avez des toilettes handicapé
do I have to book something - est-ce que je dois réserver
is there room - est-ce qu'il y a de la place
how much does it cost - combien ça coûte (de + verb)
This page from the Opéra de Paris also has some extra vocabulary that cover different disabilities. Hope this helps! x
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Récap d'une bonne semaine de merde (de jeudi dernier à hier)
Jeudi dernier c'était halloween et vendredi je devais faire un p'tit coucou à mon oncle décédé à genre 400km d'ici. Naturellement, j'avais dit à mon mec que s'il voulait faire qqc ce serait par chez moi car le lendemain je partais faire une visite express au cimetière quoi. Le mec a vrillé et il l'a pris comme un "elle veut ap me voir alors je vais arrêter de donner signe de vie pendant 24h". Très bien. Bon. Vendredi soir je décale chez lui alors qu'on ne s'était pas reparlé pour le quitter une bonne fois pour toute. J'arrive chez lui, oh, il n'a pas eu le temps d'ouvrir sa petite bouche que je l'ai agressé verbalement. Jlui ai dit que c'était plus possible moi je fais pas de la garde d'enfant et encore moins gratuitement, que c'était un putain de cas clinique et qu'en vrai, j'étais à bout, t'aimes pas qqn pour lui faire ça. Il s'est mis à chialer, il m'a dit que je l'avais vexé blabla. J'étais en mode mais pk t'attends 3j pour me dire que ya un truc qui va pas ? Visiblement tes pas assez mature pour passer au dessus par toi même et tu le sais donc tu peux pas skip l'étape de la communication. Du coup évidement je l'ai pas quitté jsuis trop faible mais j'étais chockbar un peu. Le week end passe le mec se tient à carreau, on aurait dit qu'il avait une procédure de justice au cul. Jsuis pas dupe hein, il fait ça pour récupérer ma confiance brisée depuis maintenant plus d'un an mdrr. Jcrois que j'ai perdu tout affect cette semaine. Je rentre lundi chez oim, j'avais rdv avec le médecin car migraine avec aura, nausées, crises d'angoisse, douleurs musculaires, fatigue (des symptômes autant de dépression que de paludisme jpp) et lui aussi m'a fait serrer. Jsuis venue pour récup du Xanax et une prise de sang. Déjà j'ai dû batailler pour avoir cette prise de sang, il voulait pas me la prescrire. J'ai dû lui faire du chantage mdrrr, j'ai vraiment dû lui dire que s'il prenait ma tension et qu'elle était éclatée, il aurait la preuve qu'une pds était recommandée. Ça l'a pas dissuadé, il a vraiment pris ma tension, elle était comme prévue éclatée, j'ai eu ma pds. Jsuis suivie pour anémie quand même aberrant de devoir supplier pour l'avoir mais soit. Et ensuite je lui demande du Xanax mais j'avais apporté les 14 000 anciennes prescriptions justifiant que j'étais déjà traitée avec ça et que c'était ok. Le mec me dit d'acc, il me fait l'Ordo, sur l'ordo yavait écrit "mianserine" (c'est un anti dépresseur). Jlui dis qu'il s'est trompé et il me rép "non non c'est bien un anxiolytique, c'est bien pour ce que vous avez". Jle regarde et jlui dis que non c'est un anti dépresseur j'en ai déjà eu et que là vraiment j'ai besoin d'un traitement pour l'angoisse généralisée. Il m'a dit "moi jtrouve que c mieux de traiter la dépression, faites comme si c'était un anxiolytique si ça peut vous aider ;)". Du coup jsuis partie sans l'ordonnance. J'étais à deux doigts de décompenser, il allait me prescrire un truc dans mon dos en me prenant pour une teubé, je craque. Mardi jvais en cours c'était éclaté j'ai fait 8h/20h. Mercredi ya eu le fameux rdv avec la psy folle là, jpense que si elle me refuse vraiment je vais poliment la fustiger. Pour moi c'est équivalent à un acte discriminatoire ce qu'elle fait. Et hier, jai fait 8h/20h sans manger avec 2h de badminton entre midi et deux, j'ai vu la lumière au bout du tunnel honnêtement.
Bref elle m'a tellement mais tellement saoulée cette semaine. Les gens sont si creux et incapables ça me rend folle. Pourtant d'habitude je critique pas tant le service publique et les gens (si un peu peut-être) mais là par pitié, donnez moi un stage, du Xanax et la paix par dessus tout.
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J'ai reçu le roman graphique "Tout le bleu du ciel", d'après le roman de Melissa da Costa, pour mon anniversaire. Grosse bd format A4, de 200 pages, avec des belles illustrations.
Je viens de la terminer. C'est une histoire pleine de bons sentiments, deux personnes cabossées par la vie, qui se rencontrent et font un bout de chemin ensemble. Emile a 25 ans, Alzheimer précoce, n'en n'a plus que pour deux ans à vivre et ne veut pas que sa famille le voit dépérir, ni ne lui impose de rester hospitalisé pour des tests sur les effets d'hypothétiques traitements médicamenteux, il passe une annonce pour partir en camping-car avec un ou une partenaire de voyage, et rendre son dernier souffle dans les montagnes. Il rencontre Joanne, qui reste mystérieuse, on apprend son histoire petit à petit, en même temps que lui. C'est l'alchimie entre eux, ils respectent chacun la bulle de l'autre et évidemment le voyage ne sera pas de tout repos.
C'est du feel good à plein poumons, mais avec des petites touches de réflexion sur la maladie, le deuil, le respect des dernières volontés, la perte d'un enfant, le retour en enfance lorsque le cerveau se vide.
Je suis un peu émue dès que je pense à la maladie d'Alzheimer, quand j'avais 19 ans j'ai vu ma grand-mère s'éteindre à petit feu, touchée par cette horrible maladie. Vendredi, j'étais au téléphone avec ma maman, elle a 70 ans cette année, et j'ai remarqué qu'elle cherchait un peu + certains mots, pourtant assez usuels. Sûrement juste de la fatigue, parce que 5 ans après une triple opération cardiaque pendant laquelle elle a bien failli y rester, elle est hyper active toute la semaine mais surtout le vendredi, elle a commencé cette année des cours de dentelle, ça lui demande 4h de concentration assez soutenue, dans une position pas top mais "ça va, je vais aux toilettes handicapés pour faire des étirements, le fais le chat-vache comme la kiné a dit et ça passe". Mais je vais rester attentive à certains signes qu'on peut retrouver dans le langage. C'est un truc qui m'angoisse très fort, la gestion de la fin de vie.
Mon père est décédé à 41 ans, il était en vie et puis il ne l'était plus. Entre les deux, il y a eu une journée de douleurs à la poitrine que cette abrutie de médecin de garde a pris pour une oesophagite. Je crois que je savais que c'était son cœur et je m'en veux encore de n'avoir eu que 16 ans à l'époque et pas suffisamment d'assurance pour aller à l'encontre d'un avis médical.
Mais ça se passe comment quand ça tire en longueur, quand les personnes qu'on aime ne sont plus elles-mêmes, comprennent leur état et en souffrent ?
Finalement le seul truc qui me rassure un peu c'est redevenir l'enfant qui subsiste en chacun de nous jusqu'à la fin, et offrir à nos aînés l'amour et la bienveillance dans les soins. Peut-être l'occasion de leur offrir aussi du temps et de rencontrer l'enfant qu'ils étaient autrefois.
⭐⭐⭐⭐ mais les illustrations font une grosse partie du boulot, pcq l'histoire ne m'a pas transportée, c'est un peu trop feel good à mon goût, je suis une vieille aigrie. J'ai néanmoins apprécié ce moment chill et apparemment ce roman est un must read pour les amatrices et amateurs du genre. Puis ça a permis de parler de la fin de vie, tiens d'ailleurs j'avais réfléchi récemment aux limites du deuil, je ferais bien un billet là dessus à l'occasion, pour l'ambiance.
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"Être révolutionnaire c’est raisonner en thérapeute et non en réformiste. Le réformiste prescrit des médicaments analgésiques anti-douleur. Un révolutionnaire préconise l’intervention chirurgicale et un traitement capable d’éradiquer définitivement la maladie. Un révolutionnaire ne réforme pas un système déjà organiquement malade, il change de régime."
Guillaume Faye, L’Archéofuturisme. Techno-science et retour aux valeurs ancestrales (2011)
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⚕️Jeudi 10 octobre 2024/dernière partie: Après mon rdv pour poser l’holter ECG, je suis allée faire une séance d’oxygénothérapie hyperbare. Malheureusement il s’agissait de ma dernière séance après plus d’un an à pouvoir en faire en illimité. Je n’ai aucune idée de quand je vais pouvoir en re bénéficier.. J’appréhende énormément de me sentir aussi mal qu’avant que je commence cette thérapie.. D’ailleurs ça tombe très mal car je suis tous les jours extrêmement fatiguée et j’ai beaucoup de migraines.. Cela faisait d’ailleurs extrêmement longtemps que je n’en avais pas re eu qui persistent plus de 24h.. 3 jours avoir des migraines non-stop c’est vraiment atroce… J’ai l’impression que ça a repris depuis que je suis sous le nouveau traitement pour les intestins. Au moins je n’ai plus ces douleurs atroces dont je vous avais parlé et mon transit a l’air d’être pour le moment revenu à la normal. Je devrais refaire les analyses pour voir ce qu’il en est une fois que j’aurais terminée le protocole. Malheureusement les médicaments aident d’un côté et peuvent détruire de l’autre..
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J'ai vu les post de @plaidetchocolatchaud et je me suis rendue compte que j'ai été plutôt sage sur les retraites. Alors que bon.
Je m'appelle A., j'ai 33 ans, je suis infirmière depuis 10 ans et j'ai déjà deux accidents du travail reconnu qui m'handicaperont toute ma vie.
Je travaille dans un service privilégié où on a beaucoup de matériel pour nous aider, pourtant chaque jour je vois des collègues mettre leurs mains sur leurs hanches pour soulager leurs dos ou s'étirer la nuque dans l'espoir d'un craquement libérateur.
Je travaille avec une équipe jeune pourtant beaucoup portent les traumas de voir la douleur, la mort, la souffrance de vie de leurs patients. Nombreux sont ceux également qui avec l'alternance jour/nuit ne peuvent dormir sans prendre un traitement et je ne compte plus ceux qui en sortant du boulot vont systématiquement boire un coup pour ne pas ramener le boulot à la maison.
J'ai aussi la chance d'être entourée de mentor, quelques rares dinosaures qui travaillent depuis plusieurs décennies dans le service. L'expérience fait qu'ils refusent de faire certains gestes, comme les compressions thoraciques, afin de se préserver car ils savent qu'ils ne peuvent plus. Même remonter les patients dans les lits leur est difficile avec l'arthrose qui déforme leurs doigts et la fin de journée est difficile malgré les bas de contentions.
Encore une fois, j'ai de la chance, pas comme les 3/4 des services où toutes les conditions sont dégradés. Chez moi on nous demande de travailler plus avec moins, chez eux on leur demande de faire plus avec rien.
Les soignants n'arrivent pas à vieillir à l'hôpital, peu dépassent l'âge de 60 ans et les gens arrivent plus tard dans le milieu.
Et le gouvernement veut instaurer 64 ans de départ à la retraite et 43 ans de cotisation? Mais on va où sérieux?
L'hôpital va mal, ce n'est pas un secret de polichinelle, et on demande encore à ceux qui le font tenir de faire plus. C'est épuisant.
La pénibilité n'est pas reconnue pourtant, pour rappel, les femmes qui travaillent de nuit sont celles qui ont le plus de risque de développer des cancers et des maladies cardio vasculaires. Dans le discours du gouvernement on parle des aides soignants mais, outre les infirmiers, pourquoi juste eux? Les ASH qui manipulent des produits chimiques toute la journée n'ont pas un boulot pénible? Les manipulateurs radios qui se bouffent malgré tout des rayons toute la journée n'ont pas un boulot pénible? Et les médecins qui commencent à travailler officiellement à partir de l'internat, on les fait bosser jusqu'à 90 ans sous prétexte qu'ils "gagnent bien" leur vie? Sans déconner.
Hier j'étais dans la rue car je ne travaillais pas mais je pensais fort à mes collègues qui ont été réquisitionnés et qui portaient un bout de scotch sur leurs tenues marqué "En Grève".
Je pensais fort également à tous ceux qui hors de l'hôpital sont comme nous concernés, soit beaucoup trop de monde.
Force à nous tous !
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Rousseau, Les Confessions Celle par qui le scandale arrive: " Comme Mlle Lambercier avait pour nous l'affection d'une mère, elle en avait aussi l'autorité, et la portait quelquefois jusqu'à nous infliger la punition des enfants quand nous l'avions méritée. Assez longtemps elle s'en tint à la menace, et cette menace d'un châtiment tout nouveau pour moi me semblait très effrayante ; mais après l'exécution, je la trouvai moins terrible à l'épreuve que l'attente ne l'avait été, et ce qu'il y a de plus bizarre est que ce châtiment m'affectionna davantage encore à celle qui me l'avait imposé. Il fallait même toute la vérité de cette affection et toute ma douceur naturelle pour m'empêcher de chercher le retour du même traitement en le méritant ; car j'avais trouvé dans la douleur, dans la honte même, un mélange de sensualité qui m'avait laissé plus de désir que de crainte de l'éprouver derechef par la même main. Il est vrai que, comme il se mêlait sans doute à cela quelque instinct précoce du sexe, le même châtiment reçu de son frère ne m'eût point du tout paru plaisant. Mais, de l'humeur dont il était, cette substitution n'était guère à craindre, et si je m'abstenais de mériter la correction, c'était uniquement de peur de fâcher Mlle Lambercier ; car tel est en moi l'empire de la bienveillance, et même de celle que les sens ont fait naître, qu'elle leur donna toujours la loi dans mon cœur. Cette récidive, que j'éloignais sans la craindre, arriva sans qu'il y eût de ma faute, c'est-à-dire de ma volonté, et j'en profitai, je puis dire, en sûreté de conscience. Mais cette seconde fois fut aussi la dernière, car Mlle Lambercier, s'étant sans doute aperçue à quelque signe que ce châtiment n'allait pas à son but, déclara qu'elle y renonçait et qu'il la fatiguait trop. Nous avions jusque-là couché dans sa chambre, et même en hiver quelquefois dans son lit. Deux jours après on nous fit coucher dans une autre chambre, et j'eus désormais l'honneur, dont je me serais bien passé, d'être traité par elle en grand garçon. Qui croirait que ce châtiment d'enfant, reçu à huit ans par la main d'une fille de trente, a décidé de mes goûts, de mes désirs, de mes passions, de moi pour le reste de ma vie, et cela précisément dans le sens contraire à ce qui devait s'ensuivre naturellement ? "
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Quelles sont les causes de douleurs à la cuisse ? Les douleurs à la cuisse peuvent être liées à différents problèmes :
* Musculaires: * Crampes: Contractions musculaires involontaires et douloureuses, souvent liées à un effort physique intense, à une déshydratation ou à un manque de certains minéraux (magnésium, potassium). * Déchirures musculaires: Lésions musculaires causées par un étirement excessif ou un traumatisme. * Myalgies: Douleurs musculaires diffuses, souvent liées à une surcharge musculaire ou à des maladies inflammatoires.
* Osseux: * Fractures: Cassure d'un os de la cuisse, généralement suite à un traumatisme. * Stress fractures: Microfissures dans l'os, souvent liées à une surcharge répétée (chez les sportifs par exemple). * Tumeurs: Bien que rares, les tumeurs osseuses peuvent causer des douleurs. * Articulaires: * Arthrose de la hanche: L'usure du cartilage de l'articulation de la hanche peut irradier des douleurs dans la cuisse. * Bursite: Inflammation des bourses séreuses, de petits sacs remplis de liquide qui amortissent les frottements entre les os, les tendons et les muscles. * Tendinites: Inflammation des tendons, souvent due à des mouvements répétitifs. * Nerveux: * Sciatique: Compression du nerf sciatique, causant des douleurs qui peuvent irradier de la fesse jusqu'au pied en passant par la cuisse. * Autres neuropathies: Compression ou irritation d'autres nerfs dans la région. * Circulatoire: * Claudication intermittente: Douleur dans les jambes lors de l'effort, due à une mauvaise circulation sanguine.
Quels sont les symptômes associés ? Les symptômes peuvent varier en fonction de la cause, mais ils incluent souvent : * Douleur: Aigue, chronique, lancinante, sourde, selon la cause. * Raideur: Difficulté à bouger la cuisse. * Gonflement: Autour de la zone douloureuse. * Rougeur: Signale souvent une inflammation. * Chaleur: Sensation de chaleur au niveau de la zone douloureuse. * Engourdissement ou picotements: Si un nerf est comprimé. * Faiblesse: Difficulté à marcher ou à supporter du poids.
Comment soulager et traiter les douleurs à la cuisse ? Le traitement dépendra de la cause sous-jacente et pourra inclure : * Repos: Éviter les activités qui aggravent la douleur. * Glace: Appliquer de la glace pour réduire l'inflammation. * Médicaments: Anti-inflammatoires, antalgiques. * Kinésithérapie: Exercices spécifiques pour renforcer les muscles et améliorer la mobilité. * Orthèses: Attelles ou bandages pour soutenir la jambe. * Injections: Corticoïdes pour réduire l'inflammation. * Chirurgie: Dans certains cas, pour réparer les tissus endommagés ou remplacer une articulation. Aller plus loin
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La sombre, sombre histoire des escaliers, partie 1
Dans mon précédent post, j’avais évoqué l’idée de narrer les mésaventures qui ont conduit à mon changement de psychiatre. Je m’étais laissé, je cite, « la liberté de choisir » d'en parler.
HAH. Quel genre de personne serais-je pour laisser pour laisser mon lectorat sur sa faim (laissez-moi croire que j’ai autant de followers que Baptiste Beaulieu ou Pénélope Bagieu, s’il vous plaît).
Puis, pour tout vous dire, j’ai un peu honte d'être passée à côté de ces mots doux de Tibo InShape, qui m’auraient donné TELLEMENT de grain à moudre dans le papier précédent :
Merci pour ta contribution, mec. Si tout le monde t’écoutait, l’industrie pharmaceutique serait en PLS et les psys au chômage.
Je crois aussi qu’une partie de moi a besoin de coucher tout ça sur le papier. Parce que ça a été un sacré calvaire et que, quelques mois plus tard, même si j’ai envie d’en rire, c’est d’un rire encore forcé.
Je consultais cette psychiatre depuis deux ans. J’avais laissé tomber la précédente après une énième soirée à patienter deux putains d’heure dans la salle d’attente jusqu’à m’en aller sans l’avoir vue, la rage au ventre mais sans ordonnance. Dans l’urgence, parce qu’il fallait bien que je chope mes médocs, j’en ai trouvé une nouvelle via Doctolib. Elle me paraissait compétente, elle avait l’air de savoir ce qu’elle faisait. Même si, parfois, ses questions semblaient sortir tout droit du manuel pour psychiatres débutants : « Est-ce qu’en ce moment, vous avez des idées tristes ? »
Euh… Ça dépend de ce qu’on entend par “idée triste”. Si ça veut dire « penser que même Nicolas Sarkozy et Marlène Schiappa publient plus de livres que moi », alors oui, j’ai des idées tristes.
Si vous avez des idées tristes après avoir lu ce résumé, c'est normal.
Même si elle avait souvent du retard dans ses rendez-vous. Mais ça, je sais que c’est tirer sur une ambulance passablement déglinguée. L’état de la psychiatrie en France n’est un secret pour personne. Manque de moyens, plus de patients en détresse, moins de soignants, une pression grandissante… Tout cela, sans doute, joue sur un quotidien certainement bien agité entre les urgences du jour, la patientèle à gérer, etc. Jusqu’ici, j’étais plutôt indulgente.
Et puis… Et puis il y a eu un épisode particulièrement difficile. L’anxiété me submergeait, toute tentative de discernement relevait d’un marathon avant d’être balayée par une vague d’incertitudes, je me retrouvais plus bas que terre, à essayer de faire bonne figure auprès de mes proches avec un sentiment d’imposture qui me rongeait le ventre. Pas la joie, pour résumer. C’est donc dans un état peu glorieux que j’ai vu ma psychiatre pour notre rendez-vous mensuel. Un génocide de mouchoirs plus tard, elle me propose de remplacer un anxiolytique dans mon traitement, et de voir si celui-ci sera plus efficace. Et, notez bien, c’est important pour la suite, elle me précise : « Tenez-moi au courant des effets dès le lendemain. Si ça ne va toujours pas au bout de quelques jours, prévenez-moi et on trouvera une solution au plus vite. »
Je ressors avec l’ordonnance et l’envie de croire que les choses vont s’arranger grâce à cette bidouille chimique. Je vous épargne le suspense, c’est tout le contraire qui s’est produit. Les crises d’angoisse ont persisté tout comme le moral au fond des chaussettes. En plus de ça, je me traînais une chape de fatigue. J’étais devenue incapable de réfléchir. Chaque tâche somme toute banale devenait une épreuve impossible. Dès que je tentais une sortie pour faire ne serait-ce que des courses, j’étais prise d’une douleur face à l’effort. Presque tout de suite, je voulais fondre en larmes et retourner me terrer chez moi. Toutes mes émotions étaient sapées, fondues en un brouillard d’abattement. Heureusement que je ne travaillais pas, à ce moment-là. Peu ou prou, j'étais devenue ça :
Bien sûr, je l’ai tenue au courant le lendemain. Pas de réponse. Bon, ok, elle doit être occupée… J’ai attendu que le traitement fasse son effet. Un, deux, trois, quatre, cinq jours s’écoulent. Ça n’a l’air de rien mais, avec une santé mentale chaotique et un traitement qui semble empirer la chose, cinq jours, c’est très long. Ma seule envie, c’était que les journées s’écoulent pour que je puisse enfin dormir. M’affranchir quelques heures de mon calvaire qui, de toute façon, allait reprendre dès mon réveil. Il me fallait me changer les idées par tous les moyens, des bouquins, Netflix, YouTube… Je m’abrutissais pour mieux me prendre mon mal-être en pleine gueule ensuite, malgré la môman et l’amoureux en soutien à distance, et le Kraken à mes côtés.
Entre-temps, ma thérapeute, qui voit mon état se dégrader, m’encourage à prévenir la psychiatre. Alors j’essaie de l’appeler, je lui envoie des textos, un mail où je détaille les effets du médicament et qu’on pourrait résumer par « please help »… mais pas de réponse. Que couic.
Je suis d’autant plus désespérée que, dans quelques jours, je dois partir dans ma famille pour les fêtes. Parce que oui, tout ça se déroulait peu de temps avant Noël et autres célébrations.
Qui c’est qui, en plus d’être pas bien, culpabilise à l’idée de pourrir les réjouissances à venir avec sa santé mentale en carton ?
Gné...
Donc, parce que chaque journée à macérer dans cette bouillasse noire est d’une longueur infinie, parce que je ne veux pas rester comme ça et que, visiblement, la psychiatre est aux abonnés absents, je me retrouve sur Doctolib pour prendre rendez-vous avec elle. Ben oui, elle n’a pas de secrétariat, donc comment vous dire. J’arrive à choper un créneau la veille de mon départ en famille. Après plus d’une heure d’attente (parce qu’évidemment, il y a eu une couille avec Doctolib et qu’on s’est retrouvés à plusieurs sur le même horaire et qu’il a fallu gérer le bazar…), je la vois, et là, c’est l’occasion de dire que des idées tristes, j’en ai à la pelle, et que le nouvel anxiolytique est un poil daubé du cul. Je me suis renseignée sur ses effets indésirables et, oh bah tiens donc, on est en plein dedans.
Remplacez « agneau » par « anxio », et le tour est joué.
Je glisse au passage que j’ai voulu la prévenir, que je n’ai pas eu de nouvelles, etc. Curieusement, elle élude, plaide la surcharge de textos de tous les côtés, et me conseille de la spammer les prochaines fois. Mais avait-elle bien reçu mon mail ? Avait-elle pris le temps de le lire ? À cela, elle ne me donne pas de réponse claire. Je trouve ça bizarre, mais bon. On réajuste le traitement, on revient à ce que j’avais avant en plus léger, parce que sinon, je serais en surdosage. Ce qui me fait tiquer, parce que mes psychiatres précédents n’hésitaient pas à y aller yolo sur les anxios. Okay, ça fait plaisir de savoir que les confrères ne sont pas forcément au fait niveau posologie et état de la recherche sur ce qu’ils prescrivent. Mais soit. Elle me file aussi l’adresse des urgences psychiatriques de Saint-Anne si jamais ça ne va vraiment, vraiment pas. Ce qui ne me rassure paradoxalement pas, je dois l’avouer. Je repars avec l’adresse, le traitement changé et l’espoir, cette fois, que les choses vont vraiment revenir à la normale.
Alors… Passé les deux-trois jours de soulagement post-traitement daubé du cul, j’ai dû me rendre à l’évidence : ça n’allait toujours pas. Sauf que, andouille que je suis, j’ai préféré ATTENDRE de rentrer de vacances pour en parler à ma thérapeute et reprendre rendez-vous avec la psychiatre. Quand j’y repense, j’ai envie de me secouer très fort comme un prunier.
« So, il y a une météorite qui te fonce tout droit sur la gueule, tu devrais peut-être changer d’endroit ou demander à Bruce Willis de te filer un coup de main pour empêcher la catastrophe. — Euh mais je sais, mais là, je suis avec des potes et j’ai pas trop envie d’y penser… Je vais plutôt faire ça quand je serai rentrée. »
Des fois, je m’auto-saoule d’une force…
Arrive donc le rendez-vous avec la psychiatre (en visio, car les transports avaient décidé de faire de la merde, bref, c’était une journée du caca absolue). Ma tête de blob larmoyant lui permet de déduire que le traitement n’est pas très efficace (euphémisme). Elle me propose une nouvelle solution. Or elle n’est pas anodine, c’est plutôt du type « ajouter un médoc lourd avec plein d’effets secondaires pour personnes à la santé mentale façon puzzle, youhou ». J’appréhende, mais elle m’assure que ça peut tout à fait convenir dans ma situation. Elle doit juste faire quelques recherches pour s’assurer que c’est compatible avec le reste de mon traitement, mais promet de m’envoyer l’ordonnance dans la journée. Et que je n’hésite pas à la relancer le cas échéant.
Devinez quoi ? L’ordonnance n’est jamais arrivée. J’ai spammé, j’ai appelé, laissé des messages. Que dalle. Nichts. Un jour passe, deux jours, trois jours…
Alors je connaissais le ghosting sentimental (souvenez-vous, le gaufrier), amical (soit c’est ça, soit le pote est mort ou parti dans un monastère sans téléphone cellulaire, je ne vois pas d’autre explication). Mais par une professionnelle de santé, c’était tout nouveau. Hésitez pas à me proposer d’autres plans foireux à tester, hein, je crois que j’ai un potentiel là-dedans.
En parallèle, je m'apprête à commencer un nouveau boulot, toujours avec l’impression de passer mes journées dans l’équivalent psychique du Mordor. Même ma psy, qui pourtant en a vu d’autres avec moi, trouve que quelque chose cloche. À force de ne pas avoir de nouvelles, je sens ma confiance s’éroder. On m’encourage à peut-être consulter quelqu’un d’autre. Je fatigue, je tiens tant bien que mal. J’arrive à obtenir une liste de praticiens recommandés. Je me résous à reprendre rendez-vous avec la psychiatre pour tenter d’élucider tout ce bordel, et lui dire que j’en ai légèrement marre de me faire traîner en bateau. Sauf que j’appréhende. Dans mon état, je ne me sens pas sereine pour me confronter seule à cette personne. Je sens que j’ai peur. Et ça, face à quelqu’un qui est censé vous aider à aller mieux, malgré mon sale état, je sens que ce n’est pas normal. Dans la détresse, j’appelle ma mère.
Faisons une pause dans le récit, le temps que je vous présente ma môman. Si je devais la résumer en un personnage, c’est Brienne of Tarth dans Game of Thrones (sans le crush pour ce couillon de Jamie Lannister).
Eh ui c'est ma MÔMAN À MOI.
Loyale, valeureuse, elle est l’une des personnes les plus fortes et courageuses que je connaisse. Mais, pour rester dans le même univers, dès qu’on ose toucher à sa précieuse progéniture, ma mère se transforme en Daenerys (la vibe cryptonazie de la saison 8 en moins) :
L’un de ses adages, c’est « Don’t mess with my kids ». Mais vraiment. S’il vous prend la folie de mess with ses kids, vous pouvez être sûr de finir la journée au fond d’un lac, les pieds dans un bloc de béton armé. Et peut-être pas en un seul morceau, en fait.
Je vous laisse donc vous mettre à la place de ma môman lorsqu’elle reçoit un appel de sa fille aînée aux prises avec une psychiatre qui la ghoste après lui avoir proposé des traitements chelous.
Alors que je finis à peine de bredouiller « est-ce que tu voudrais m’accompagner à mon rendez-vous sitoplé ? », ma mère me répond d'emblée à l’affirmative : « Mais bien sûr, ma chérie. Ça tombe bien, j'avais besoin d'aiguiser mon épée de feu. »
And this is where the fun begins. Ah oui, parce que tout ça n’est que le contexte de l’aventure à laquelle mon post doit son titre fabuleux.
À plusse pour la suite, les p'tits choux !
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8 janvier
back on my bullshit à trainer sur whatsapp avec r. dans mon lit je sais pas si c'est bien ou pas mais au moins quand il m'écrit je suis pas triste comme quand il m'écrit pas. je lui ai dit ne me cancel pas stp après lui avoir parlé de ma période taylor swift et il a répondu how could i? ugh. cet après-midi ou hier je sais plus les jours se suivent et se mélangent pour s'agréger en mega-jours sans séparation entre eux, je regardais une video et y avait un guitariste chou assis sur un canapé et je me suis dit: pour ne plus aimer r. il faut que j'arrête de me sentir seule. c'est ma solitude qui me fait l'aimer. je dois arrêter d'être seule pour arrêter de l'aimer. mais comment arrêter d'être seule quand je bouge pas de la maison? je suis pas déprimée, j'ai juste rien à faire dehors et il fait pas beau et j'ai beaucoup de travail et ça me dérange pas de passer tout mon temps à travailler sur mes dossiers de candidature et à jouer du piano en chantant sans voir personne. j'ai écrit un traitement de douze pages de mon scénario en deux jours et je me suis rendu compte que c'était pas du tout un chef d'oeuvre et que c'était même assez consensuel et prévisible, un peu niais et un peu chiant, donc j'aurai sans doute jamais cette bourse parce qu'en plus je remplis pas vraiment les critères de qualification, mais est-ce que c'est une raison pour ne pas au moins tenter de gagner 5000 euros? non.
par contre je suis un peu mystifiée par mon comportement parce que depuis qu'on est rentrées j'ai zéro envie d'aller à bruxelles, alors même que les locataires sont de retour depuis hier et qu'ils se disputent et que je les entends dans mon lit à minuit et demi m'obligeant à regarder encore un épisode de gossip girl et encore un et encore un, mais j'adore regarder gossip girl dans mon lit le soir et me lever tard et déjeuner dans la cuisine puis jouer du piano etc toute ma petite routine je l'aime je l'aime et j'ai pas du tout envie de me retrouver seule à bruxelles parce que j'ai rien à y faire. ici aussi je suis seule mais je suis pas seule seule. j'ai quelqu'un qui me donne une structure. ce soir maman m'a dit que c. venait avec g. en février et j'arrive très bien à me contenter de ça comme horizon de vie là pour le moment. alors que g. m'agace et que je sais que je vais compter les jours jusqu'à ce qu'il reparte. mais g. est un loser aussi dérangé que moi et on pourra loser en paix avec nos mères respectives et moi ça me va.
12 janvier
ça y est j'ai réussi à me trainer jusqu'à bruxelles, littéralement, moi et mon sac de provisions qui pesait 45 kilos pour m'éviter de faire les courses dans les supermarchés hors de prix de cette ville et ainsi garder mes sous pour mon futur microkorg que je suis même plus sûre de vouloir acheter parce que j'ai passé la journée à investiguer un musicien du vermont et qu'il a remis en question ma volonté de faire de la musique avec un synthé parce que je veux faire quoi au juste? et donc je crois que le sac était vraiment trop lourd parce que ce matin je me suis réveillée avec une douleur aigue qui descendait de la nuque à l'omoplate gauche m'empêchant de bouger et donc j'ai passé la journée au lit, découragée de tout, alors que hier soir avant de m'endormir je me réjouissais d'être ce matin pour aller au magasin de musique rue du midi. au lieu de ça j'ai regardé une interview de quatre heures et treize minutes de chris weisman que j'aimais pas trop à la base et puis r. m'a dit que c'était un de ses héros alors je me suis laissée embarquer par ma curiosité et à la fin je voulais plus que ça s'arrête. les sujets qu'ils abordaient m'ont donné envie de poser mille questions à r. et je sais pas dans quelle mesure mon entichement pour lui joue sur mon désir de savoir et dans quelle mesure c'est une raison pour ne pas lui poser ces questions.
j'ai décidé de pas lui dire que j'étais là et de pas lui proposer qu'on se voie parce que j'ai pas envie de retomber dans le vide comme la dernière fois, mais ça me tue parce qu'il est là pas loin et moi j'ai besoin de voir des gens. j'en peux déjà plus de la solitude, je le savais, mon corps le savait, ç'a été un supplice de m'arracher à la maison douce. maman m'a ramené un butternut maculé de terre du jardin de b. que j'ai frotté et rincé dans l'évier et rajouté à mon sac qui pesait déjà une tonne et pendant que j'attendais le bus je regardais une femme qui rentrait chez elle dans la maison bleue d'en face, il faisait un grand soleil et j'avais pas du tout envie de quitter mon quartier. peut être que je veux pas déménager. ça fait dix ans que j'y suis cette année. dix ans que c'est temporaire. six mois qui se sont transformés en dix ans, comme ça, en un long claquement de doigt, et hier matin en prenant le bus pour aller à la gare j'ai ressenti exactement la même chose que quand je repartais à paris ou à amsterdam y a dix ans. c'était exactement le même sentiment de regret, de pré-nostalgie, de heimweh anticipé, comme si la maison était vivante et voulait me garder avec elle bien au chaud (il faisait -6 à bruxelles).
je suis en train d'écouter une chanson de blake mills qui dit my dear one shelter my heart et je regardais la silhouette noire des arbres contre le ciel gris foncé fluo avec une légère envie de pleurer mais j'ai pas vraiment pleuré, je pensais à l'été dernier quand ils balançaient leurs longues branches de saules pleureurs pour tenir compagnie à ma tristesse et je me demandais ce qu'ils se disaient. la pauvre, ça fait sept mois là quand même. je les regardais et je pensais au fait que la musique exacerbe tout et que le fait que r. soit musicien rajoute à la difficulté de m'en défaire. de me défaire de l'emprise tentaculaire qu'il a sur moi et les ventouses sur les tentacules c'est les chansons qu'il m'envoie. parce que s'il était comptable par exemple, est-ce que ce serait la même chose? bon déjà j'arrive pas à m'imaginer tomber amoureuse d'un type qui est comptable.
j'ai tellement mal au dos que j'ai failli me mettre à pleurer au wc parce que je savais plus comment me tenir. pourquoi je souffre systématiquement à chaque fois que je me retrouve dans cet appart? j'ai regardé showing up de kelly reichardt et ça m'a fait penser à mon livre pas encore écrit parce que je m'identifiais au personnage joué par michelle williams. elle fait tout le temps la tête, elle a un langage du corps soucieux et quand on lui fait des éloges sur son travail elle reste soucieuse, elle vit seule avec son chat et elle travaille dans le même centre d'art que sa mère et sa mélancolie contraste avec la légèreté et l'insouciance de son amie/voisine/proprio qui la bouscule un peu. ça m'a donné envie de construire un personnage et de montrer tous les petits détails de son quotidien. de la montrer telle qu'elle est. après le film je me suis levée pour aller faire pipi et me brosser les dents et j'avais l'impression de jouer dans mon propre film dirigé par kelly reichardt.
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Mon endo-lecture : Pilules roses, de Juliette Ferry-Danini
Arnaque à la sécu ou arnaque aux patient.e.s ? 🧐 C'est la question que l'on se pose une fois le livre "Pilules roses" terminé.
Toutes les femmes vous le diront : ça ne marche pas ! (Mais pourquoi écouter les femmes ? 🤷♀️)
📙 En 2020, dans mon livre "Endométriose : ce que les autres pays ont à nous apprendre" (pages 136-137) j'expliquais déjà que le Spasfon n'existe quasiment qu'en France. Je citais aussi la HAS qui reconnait l'inefficacité sur les douleurs menstruelles et une méta étude prouvant l'inefficacité de ce "traitement".
🌟 La Pr Ferry-Danini va plus loin en racontant l'histoire de cette molécule, qui méconnait patients et science, pour un joli pactole.
😉 Je termine par une pensée émue, pour tous les médecins qui m'ont prescrit du Spasfon, pour "soigner" mon endométriose. N'hésitez pas à passer chez votre libraire !
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La guérison par le toucher: l'efficacité du massage shiatsu
Introduction: Le massage shiatsu, un art thérapeutique d'origine japonaise, ouvre une voie vers la guérison en rééquilibrant l'énergie vitale du corps. En s'inspirant des principes ancestraux de la médecine chinoise, cette méthode utilise des pressions manuelles précises pour stimuler la circulation énergétique. Dans cette dissertation, nous explorerons les multiples aspects du massage shiatsu qui en font une approche efficace pour se soigner. Développement: Le massage shiatsu agit sur différents niveaux pour favoriser le processus de guérison. Tout d'abord, il induit une profonde relaxation du corps et de l'esprit, apaisant ainsi le stress et l'anxiété. Étant donné que le stress chronique est souvent à l'origine de nombreux problèmes de santé, le shiatsu contribue à rétablir l'équilibre émotionnel, créant ainsi un environnement propice à la guérison. En outre, cette technique de massage stimule la circulation sanguine et lymphatique, favorisant l'élimination des toxines et l'apport de nutriments essentiels aux cellules. Cette amélioration de la circulation favorise la régénération des tissus et accélère le processus de guérison des blessures et des maladies. De plus, le shiatsu agit sur les méridiens énergétiques du corps, qui sont les canaux par lesquels l'énergie circule. En rééquilibrant le flux énergétique, le massage shiatsu rétablit l'harmonie interne, soulageant ainsi divers troubles physiques et émotionnels tels que les douleurs dorsales, les migraines, les troubles digestifs, les problèmes de sommeil, et bien d'autres encore. Par ailleurs, le shiatsu peut être une excellente complémentarité aux traitements médicaux traditionnels. Il renforce leur efficacité en stimulant la réponse du système immunitaire et en réduisant les effets secondaires indésirables de certains médicaments. Enfin, le massage shiatsu encourage la prise de conscience du corps et de ses besoins. En développant une meilleure écoute de soi, il permet d'identifier les déséquilibres énergétiques et d'adopter des habitudes de vie plus saines. Cette approche holistique du bien-être contribue à maintenir une santé optimale à long terme. Conclusion: Le massage shiatsu se révèle être une méthode thérapeutique efficace pour se soigner. Par le biais de la relaxation profonde, de l'amélioration de la circulation, du rétablissement de l'équilibre énergétique et du renforcement du système immunitaire, il favorise la guérison globale. En complément des traitements médicaux conventionnels, le shiatsu accélère le processus de guérison et améliore la qualité de vie. En adoptant cette approche holistique du bien-être, chacun peut prendre en main sa santé et favoriser son épanouissement à long terme. Formation: Une formation qui vous formera à la pratique du shiatsu dans laquelle vous découvrirez la théorie et la pratique grâce à de nombreux exercices. Vous étudierez à votre rythme, en pratiquant chez vous ou en déplacement, en fonction de votre emploi du temps, de votre rythme de vie et de votre temps libre. À l’issue des onze modules, un examen final validera votre certification de praticien en massage shiatsu. En vous lançant dans ce métier passionnant et enrichissant de praticien en massage shiatsu, vous améliorerez également votre propre santé en nourrissant votre corps et votre esprit de nouvelles connaissances. Et quelle satisfaction vous aurez de voir tant de gens se transformer grâce à vous ! Oui, je veux me lancer !
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NOTE DE LECTURE : Rébétiko. David Prudhomme. 2009
Parfois la musique vient exprimer l'indicible : la douleur, la solitude, l'exil. Comme le Blues ou la Saudade, le Rébétiko, que je ne connaissais pas mais que j'ai écouté en lisant cet album, cette musique grecque d’influence orientale et turque trouve expression dans ce roman graphique, dense et pesant, où danse et poésie, violence et nostalgie, nourrissent les mauvaises herbes. Le traitement BD par David Prudhomme permet entre les arrêt sur images, entre les paroles claires sur la nuit profonde, entre les volutes de haschisch et les vapeurs d'alcool, entre les poulpes sous le soleil de midi, de ressentir l'amicale mélancolie et l'espoir libertaire. Bref c'est un très bel album de fiction tirée de personnages réels, suffisamment intime pour être intelligible, et suffisamment étranger pour être étrange. Un voyage dans le temps, les années 30, et la perpétuelle improvisation des mélodies et des sentiments qui nous traversent, loin du lieu qui permet de se sentir à sa place et cultive les fleurs du mal donc.
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