#Sortie voile
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camisoledadparis · 4 months ago
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saga: Soumission & Domination 369
Octobre USA - Novembre en France
Pendant le WE j'aurai à nouveau l'occasion de tester ses capacités. Il se défend bien !!
Je me ferais aussi sa bande de copains aussi chauds que lui. Dane s'y essaye aussi. Pour lui c'est une première que de baiser aux côtés de son petit frère. Mais après quelques hésitations, il n'a pas pu résister à la vue des 8 jeunes corps musclés, imberbes dont les peaux brillaient d'un voile de sueur.  Fin de partie au lever du soleil !! La triplette est ravie de cette fin de séjour en Californie.
Quand nous renvoyons mes " petits frères " en France, ils nous arrachent la promesse de faire venir leurs nouveaux amis en France pour passer noël et le nouvel an.
Duke est aussitôt d'accord, Dane accepte aussi. Pour Tyler je pense qu'il sera OK aussi.
En attendant je passe les WE à visiter le pays avec Dane et Tyler. Souvent nous sommes accompagnés d'une bonne dizaine de potes.
Ça été le cas quand nous avons fait du rafting sur le Colorado. Vraiment impressionnant de se faire secouer sur le pneumatique entre deux parois d'une hauteur vertigineuse.
De même lors d'une sortie sur le lac Powell. Dès notre arrivée et les bagages déposés à l'hôtel, nous avons loués des petits bateaux à moteur pour voguer sur le lac. Lac de barrage sur le Colorado, ses bords sont très déchiquetés et s'il y a de grand " plages ", il y a aussi des à-pic qui nous permettent de faire de superbes plongeons. Le milieu naturel c'est quand même plus excitant que la piscine chlorée.
Evidemment, nous ne sommes pas partis sans kpote ni gel !! Du coup quand on se trouve une plage un peu cachée, c'est touze au soleil.
Le mélange nageurs et fighters (combattants) n'as pas mis longtemps à prendre et l'ambiance est trop bonne, j'adore.
Sans parler de compétition, c'est une franche émulation qui agite les deux groupes. Si les adeptes des sports de combats sont longboard, les nageurs ont gardé les maillots réduits du plongeon. Comme s'il fallait ça pour exciter la partie adverse !! Les maillots moulent des bites et surtout les glands circoncis, pire qu'une deuxième peau. Le nylon lâche des shorts de surf pointe en avant sous la pression interne.
J'apprends alors que c'est une première que les deux " groupes " sortent ensemble. Dane et Tyler me dit que je suis leur point commun.
Je le sens bien quand en fin de touze, ils se servent de moi comme point focal d'un gang bang improvisé.
Sans parler que je ressente la même chose que Ric lorsque je suis organisateur de ce genre de plan, j'apprécie le fait que je sois le mec qui les ai amené à se lâcher pareillement.
Ils alternent dans ma rondelle et je prends plaisir à resserrer comme à détendre mon sphincter afin que chacun soit serré au plus confortable. Les deux blacks du groupe apprécient cette capacité alors que je laisse passer facilement leurs gros glands avant, d'une première fois les bloquer aussitôt dans leurs progressions puis de les laisser m'enfiler jusqu'aux couilles et de les bloquer là à nouveau.
Ce sont aussi les mieux montés même s'ils n'atteignent pas les dimensions de mes clients. Mais 23 et 23+ par un bon 6,5 c'est quand même très efficace !! Les gémissements que je n'arrive pas à retenir en font foi !!!
Le dernier à passer me fait juter les litres de sperme dont ses prédécesseurs avaient stimulé la production.
Quand je reçois les litres de sperme stockés dans leurs couilles, ça coule de part et d'autre sur le sable qui absorbe. Heureusement que nous sommes dans un coin isolé, car les mecs crient fort leurs plaisirs quand ils jutent.
Moi, je me serais pris ce coup là, mes 12 comparses et certains plus d'une fois, trop trop bon ça !
Le 13 novembre, cela fait une heure que je suis dans le bassin de plongeon quand Dane déboule et m'appelle avec de grands signes. Je plonge et quand j'émerge, il est sur le bord. Il me tire de l'eau, me serre dans ses bras et me dit qu'il y a eu des attentats à Paris et qu'il y a plusieurs centaines de mort.
Aussitôt je pense à mes amis Parisiens. Kev et Henri, Bogosse et sa Moitié et aussi à Alban plus tous les autres qui peuvent y être sans que je le sache d'où je suis !
Le coach comprend que j'interrompe mon entrainement et me dit d'aller voir tout de suite si mes amis sont indemnes.
J'enfile mes vêtements par-dessus mon maillot et courre jusqu'à ma chambre pour ouvrir mon ordinateur. Sur mon téléphone déjà 10 messages ! PH et Ludovic me rassurent à moitié. Ils ont déjà contacté tous nos amis et ils sont tous sauf, mais il manque à l'appel Alban et Ric et Kev qui étaient au Bataclan pour écouter un concert de rock.
Sur Facebook, de nombreux films me montrent les horreurs qui se sont passée en France. Autour de la salle de spectacle on ne voit que les gyrophares qui percent la nuit.
J'appelle André. Sa voix est calme et posée bien qu'il sache déjà que son fils (Ric) n'est pas joignable. Il me remercie de ma sollicitude et me promet de m'appeler dès qu'il aura des nouvelles.
Henri est dans la même situation. Malgré toutes ses connaissances, il n'arrive pas à savoir si Kev est sauf.
Il s'en suivra quelques heures d'angoisse le temps que la police donne l'assaut et qu'enfin, sur Facebook, Alban nous assure qu'ils sont vivants tous les trois mais à l'hôpital où Ric se fait extraire une balle de son bras gauche et Kev d'une dans un mollet.
Marc me contacte du Japon où il est en déplacement. Ça le rassure que je ne sois pas seul. Il comprend quand je lui dis que je saute dans le premier avion.
Dane a pris les devants et de son côté a déjà retenu par internet deux allers pour Paris départ dans 3h ! Il ne veut pas me laisser voyager seul !
Tyler qui a appris la chose nous rejoint. Embrassade, geste de réconfort, il nous conduit à l'aéroport.
Dans l'avion impossible de dormir. Les hôtesses et stewards très gentils, ne savent comment nous rendre service. Je ne suis pas le seul français à rentrer en urgence !  A Roissy, alors que nous allons prendre un taxi, je vois Henri qui nous fait signe. Nous nous engouffrons dans sa voiture et filons sur Paris. Il nous donne les dernières nouvelles, mes deux amis vont bien et devraient sortir rapidement.
Nous filons directement vers la Salpêtrière. L'entrée est encore très encombrée mais grâce à Henri nous passons rapidement les contrôles et je retrouve Ric alors qu'Henri passe dans la chambre à coté retrouver Kev.
Séquence émotion !! Je le serre dans mes bras et le traite d'imbécile à nous avoir fait aussi peur. Il me dit que la dernière fois c'était moi qui leur avait foutu la trouille (cf. mon accident de moto). Dans la chambre, André et Alban sont là aussi. J'ai la surprise de voir Ludovic.
Embrassades, Alban m'explique que Ric s'est couché sur lui et c'est pour ça, qu'il a pris la balle qui aurait dû le toucher.
Ric rigole et dit que si la balle l'avait touché, lui, elle aurait fait beaucoup plus de dégâts vus l'épaisseur du mec.
Ludovic me dit qu'il est monté à Paris avec PH qui est dans la chambre d'à côté.
Je lui roule un patin grave et part voir Kev.
Je le trouve avec Henri et PH. Il est heureux de me voir. On se serre fort, on s'embrasse. Il me dit que ce n'était pas la peine de revenir puisqu'ils vont bien.
Je me recule et le regarde avec sa jambe plâtrée. La balle qui lui a perforé le mollet lui a aussi cassé le tibia.
Il tape sur son plâtre et me dit que comme ça je ne serais plus le seul à avoir une broche dans la patte ! Puis il me demande qui est la personne qui m'accompagne.
Dane, en retrait, s'avance et se présente. Kev le déshabille du regard et siffle avant de me dire que j'ai toujours aussi bon goût.
J'ai la surprise de voir Dane rougir. C'est la première fois que je le vois intimidé !
Malgré mon envie de rester plus longtemps avec eux, il est déjà tard et ils sont fatigués. Henri nous conduit jusqu'à l'appartement de Kev en nous disant de nous y installer tous les 4 et qu'il nous attend chez lui dans une demi-heure pour le diner.
Arrivés dans le duplex, on se fait un gros gros câlin avec bien sûr émissions de spermes.
Du coup on est un peu en retard chez Henri. Il ne nous en veut pas et nous dit que nous allons directement au restaurant. Pas de raison de changer nos habitudes !!!
Dane est ravi, il n'était jamais venu en France et ne connais les grands restaurants que de nom.
Alors que nous sommes en sportwear, le fait que nous soyons avec Henri règle le problème de l'entrée. La salle est loin d'être aussi remplie que d'habitude. Du coup les serveurs sont à nos petits soins ce qui impressionne encore plus notre américain.
Pendant le diner, nous ne pouvons nous empêcher de parler des évènements. Henri nous remercie encore d'être venus voir Kev. Je lui rappelle que son " fils " est quasiment un frère pour moi quand à Ric c'est pareil. Il me dit que rien que pour cela, il me doit une reconnaissance éternelle. C'est vrai que c'est moi qui ai mis Kev dans son lit, mais après c'est leur propre alchimie qui l'avait poussé à l'adopter comme Emma l'avait fait avec moi.
Retour à l'appart. Le décalage horaire nous rattrape et je m'écroule tout comme Dane.
Réveil, douche, comme d'habitude il n'y a rien à manger dans les placards de Kev !
On descend prendre un café croissant au bar du coin. La télé est branchée sur les chaines d'infos en continu et malgré le débit rapide des journalistes, Dane comprend avec les images.
Il nous dit que ça lui rappel l'ambiance de leur 11 septembre. Le patron qui entend ça nous offre les consommations. Faut dire qu'on est pas nombreux dans son bar ! A nous 4, on fait 50% de sa clientèle !!
Retour à la Salpêtrière. Sans que le calme soit revenu, la partie où mes amis sont soignés n'est plus dans l'effervescence de l'urgence. Avec mes trois acolytes, nous inondons de fleurs et de chocolats le service. Minces remerciements pour le dévouement avec lequel les équipes ont traité cet évènement.
Nos deux blessés vont bien même si pour Kev cela tient aussi au traitement analgésique. L'infirmière en chef nous annonce qu'ils vont pouvoir bientôt sortir. Tout le monde est content !
Avec la complicité de mes amis, nous arrivons même à soulager leur trop plein d'excitation. Rien ne vaut une bonne pipe prodigué par un mec un peu vorace !
Vu comme cela s'arrange pour eux, je rentre au blockhaus. Quand j'arrive l'immeuble qui colle à gauche est en travaux. Heureusement pour nous le bâtiment ne fait que 2 étages mais sa façade est plus longue. Sa cour colle la mienne et du coup je regrette de pas l'avoir acheté pour être tranquille. Faudra qu'on se renseigne sur le nouveau proprio.
En attendant je fais visiter Dane. Il trouve que nous avons bien tiré parti de ce vieil entrepôt. Il kiffe totalement nos deux hommes de service et me dit qu'il ne s'attendait pas à ça.
Le diner est délicieux et Dane se régale de nos plats typiquement français.
Jardinier
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inemi · 6 months ago
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Alors j'ai marché dans cette rue
Et la route m'a mené
La chanson que tu as chantée hier soir
Joué en moi maintenant
Encore quelques pas et j'y étais
Avec la clé de cette porte
chœur
Ce chemin ne sera pas facile
Ce chemin sera rocheux et difficile
Vous ne serez pas d'accord avec beaucoup de gens
Mais cette vie offre bien plus
versets
C'était juste un petit moment
Je n'étais pas là pendant un moment
Puis j'ai fait un petit pas
Et puis ça m'est venu à l'esprit
chœur
Ce chemin ne sera pas facile
Ce chemin sera rocheux et difficile
Vous ne serez pas d'accord avec beaucoup de gens
Mais cette vie offre bien plus
pont
Certains te donnent des coups, certains t'aiment
Certains se donnent pour toi
Certains vous bénissent, ne mettez pas les voiles
Quand le vent souffle sur la mer
pont
Certains te donnent des coups, certains t'aiment
Certains se donnent pour toi
Certains vous bénissent, ne mettez pas les voiles
Quand le vent souffle sur la mer, oh-oh-oh
Ce chemin ne sera pas facile
Ce chemin sera rocheux et difficile
Vous ne serez pas d'accord avec beaucoup de gens
Mais cette vie offre bien plus
Ce chemin ne sera pas facile
Ce chemin sera rocheux et difficile
Vous ne serez pas d'accord avec beaucoup de gens
Mais cette vie offre bien plus
Ce chemin ne sera pas facile
Ce chemin sera rocheux et difficile
Vous ne serez pas d'accord avec beaucoup de gens
Mais cette vie offre bien plus
sortie
Par ici
Ce chemin est rocheux et difficile
Vous ne serez pas d'accord avec beaucoup de gens
Mais cette vie offre bien plus
Par ici
Par ici
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johnotaku1977 · 12 days ago
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Fragment #110 - Le vieux tarot et ses diables familiers
Hier, j’ai traversé un voile.
Je suis allé voir une voyante.
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Pas une diseuse de bonne aventure au sourire de plastique.
Non.
Une vieille main écorchée par les siècles.
Une femme au regard d’ombre, qui portait entre ses doigts le Tarot de Marseille —
ce vieux jeu, moitié pacte, moitié trahison,
qui sent la poudre noire et les catacombes,
le sang séché sur les murailles des loges oubliées.
Elle m’a tiré cinq cartes.
Cinq épées plantées dans le réel.
Première carte : L’Amoureux.
Elle n’a rien dit d’abord.
Juste ce regard.
Comme si elle voyait à travers mes os.
“Il y a une femme, là, dans votre vie… Elle ne vous aime pas comme on aime. Elle vous mange.”
Pas par vice. Pas pour vous abattre.
Pour vous boire, pour vous insuffler dans ses veines.
Elle prépare votre souvenir à même la chair.
J’ai revu des assiettes, des miettes, des mains qui tremblaient presque.
Deuxième carte : Le Jugement.
Sa voix a changé.
Plus grave, plus loin.
“Vos enfants… ils reviendront. Mais pas comme avant. Quelque chose doit mourir, pour que le lien renaisse, étrange, plus vivant qu’avant.”
Comme si l’avenir s’était inversé,
comme si le sang même préparait une résurrection que je n’avais pas choisie.
Troisième carte : La Force.
Son sourire est devenu une faille.
“Travail… oui. Mais pas comme vous l’attendez. Vous serez le gardien d’êtres abîmés. Peut-être même sans parole. Des âmes brisées qui marchent à quatre pattes.”
Elle a ri, sec, fêlé.
“Ce sera noble. Ce sera sale. Ce sera immense.”
Quatrième carte : L’Étoile.
Un souffle a passé dans la pièce.
“Vous êtes tombé mille fois. Vous ramassez maintenant les éclats.”
La lumière, au bout, existe.
Mais c’est une lumière qui danse, qui fuit, qui appelle.
Pas un port.
Un feu-follet qui veut être suivi sans jamais être atteint.
Cinquième carte : Le Mat.
Le silence s’est épaissi.
Elle m’a tendu la carte, presque solennelle.
“Voilà ce qui vous attend.
La folie des départs.
La route sans carte.
L’errance féconde.
Vous serez ce chien qui mord ses chaînes, ce fou qui marche seul sur les failles du monde.
Et ça, mon cher, c’est une bénédiction.”
Je suis sorti.
Le vent était lourd comme du plomb.
Je suis parti avec cinq cartes plantées dans les poches,
et le sentiment d’avoir été vu,
pas regardé : vu,
par-delà les chairs et les gestes.
Le vieux tarot avait parlé.
Et moi, quelque part,
j’avais commencé à disparaître.
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cahincaha6 · 2 months ago
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problème, ce n'est pas mes photos.
J’écris sur mes déceptions, mes attentes, ma fatigue des relations creuses. Je publie des images,un voile, un corps deviné plus qu’exposé. Et pourtant, certains hommes y voient une invitation. Un texte intime devient un aveu de faiblesse, une photo  une invitation.
Même ceux qu’on pense plus raffinés, plus intelligents – un médecin, par exemple – fonctionnent sur la même mécanique. 000], des questions presenté comme inocente . Puis, quand ils sentent une brèche, ils glissent leurs intentions sous couvert de curiosité : Tu sais embrasser ? Tu es déjà sorti avec un Suédois ?
Comme si la fragilité etait une incitation a en tiré profit. Comme si parler d’amour voulait dire être prête a ouvrir les cuisses!0  Non, écrire, ce n’est pas chercher la bonne fortune . Et non, etre emoustillé ne suffit pas à me mériter.
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sofya-fanfics · 5 months ago
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Les marshmallows grillés
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Fandom : Bridgerton
Relationship : Anthony x Kate
Voici ma participation pour le Fluffcember 2024 pour le prompt : marshmallows grillés.
J’espère que ça vous plaira.
Résumé : Anthony s’approcha d’elle avec cette lueur dans le regard que Kate connaissait. Il avait préparé quelque chose et il était impatient de lui montrer.
« J’ai une surprise pour toi, dit-il en l’embrassant.
-Une surprise ? Demanda-t-elle, en ne pouvant s’empêcher de sourire. »
Il lui prit délicatement la main et l’emmena jusqu’à la cheminée.
« Ce soir, se sera un dîner spécial. »
Disclaimer : La Chronique des Bridgerton appartient à Julia Quinn.
@fluff-cember
AO3 / FF.NET
Kate entra dans la maison et sentit immédiatement la douce chaleur qui y régnait. C'était un véritable contraste par rapport au froid de l'hiver.
Elle avait passé la journée avec sa mère et sa sœur. Elles étaient en train de prendre le thé lorsque Kate avait remarqué la neige tomber en regardant par la fenêtre. Heureusement, elle n'était pas abondante, ce qui fait qu'elle avait pu rentrer chez elle.
Newton était là pour l'accueillir joyeusement. Il aboyait en remuant vigoureusement la queue. Kate sourit et le caressa affectueusement. Elle se dirigea ensuite vers le salon. Elle pouvait entendre le feu de cheminée crépiter lorsqu'elle ouvrit la porte. Elle entra dans la pièce et vit Anthony ajouter une bûche dans la cheminée. Il se redressa et se tourna vers elle. Un immense sourire illumina son visage.
« Te voilà ! S'exclama-t-il. »
Il s’approcha d’elle avec cette lueur dans le regard que Kate connaissait. Il avait préparé quelque chose et il était impatient de lui montrer.
« J’ai une surprise pour toi, dit-il en l’embrassant.
-Une surprise ? Demanda-t-elle, en ne pouvant s’empêcher de sourire. »
Il lui prit délicatement la main et l’emmena jusqu’à la cheminée.
« Ce soir, se sera un dîner spécial. »
Une couverture avait été installée devant la cheminée. Dessus se trouvait un saladier rempli de marshmallows et deux fines piques en métal.
« Je n’appellerai pas ça un dîner, dit Kate.
-Mais je t’ai dit qu’il était spécial. »
Il la fit s’asseoir sur la couverture et se plaça à côté d’elle. Il prit le saladier et les piques.
« Aujourd’hui, c’est la première neige de l’hiver. »
Il mit trois marshmallows sur chaque pique en métal.
« Lorsque j’étais enfant, mon père mettait une grande couverture devant la cheminée et plaçait les marshmallows comme ceci. »
Il tendit la pique en métal à Kate, qui le prit.
« Et on les faisait griller dans la cheminée. »
Il approcha les marshmallows des flammes et Kate l’imita. Elle regarda son mari du coin de l’œil et vit soudain un voile de tristesse dans son regard.
« À la première neige de l’hiver, après la mort de mon père, ma mère a voulu maintenir cette tradition. Alors, je l’ai aidé à tout préparer. Depuis, à chaque première neige, toute la famille se réunie devant le feu de cheminée pour manger des marshmallows. »
Il se tût quelques secondes et tourna la tête vers Kate. Son regard était rempli d’amour.
« Je voulais partager cette tradition avec toi et la continuer avec nos futurs enfants. »
Kate ne put s’empêcher de rougir. Souvent, elle imaginait à quoi ressemblerait leur vie lorsqu’ils auront des enfants. Savoir qu’Anthony l’imaginait aussi lui réchauffait le cœur. Elle fut sortie de ses pensées lorsqu’il sortit les marshmallows du feu. Kate en fit de même.
« C’est prêt. »
Il souffla dessus avant de mordre à pleines dents dans le marshmallow grillé. Kate prit un morceau. C’était chaud, presque au point de lui brûler la langue. Mais ce goût sucré la réchauffait et lui donnait une agréable sensation. Elle regarda Anthony qui avait englouti ses trois marshmallows et elle rit légèrement.
« Merci de m’avoir fait découvrir cette tradition. »
Anthony sourit et l’embrassa. Ses lèvres avait un goût de sucre. Il s’éloigna de Kate et planta trois autres marshmallows qu’il plaça près des flammes. Elle posa sa tête sur son épaule. Elle était impatiente de pouvoir partager cette tradition avec leurs futurs enfants.
Fin
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cheminer-poesie-cressant · 1 year ago
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source : @cheminer-poesie-cressant
je me positionne comme étant un élément de l’instant, parfois son pilier, parfois sa porte d’entrée ou bien celle de sortie, sa salle d’attente ou bien sa chambre à coucher, pur produit de sa création, comme un voile flottant selon ses propres volontés, une simple virgule agitée par ses vents, une paroi qui voudrait tenir ; face à l’instant nous devenons métamorphose sans le savoir, sans le comprendre, sans relâchement
© Pierre Cressant
(jeudi 29 septembre 2022)
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jogallice · 8 months ago
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1️⃣
Aujourd’hui, samedi 07/09/24, Journée mondiale de la myopathie de Duchenne 🙏 Journée mondiale du fair-play 🤼‍♂ et comme chaque premier samedi de septembre, Journée mondiale de la barbe 🧔
2️⃣
Sans oublier les Journées mondiales des vautours tout le week-end 🦅 Ces espèces remarquables indispensables aux écosystèmes pastoraux et au monde de l’élevage, et pourtant menacées de par le monde 🌍
Lancé en 2014 par la LPO et le réseau vautour, cet évènement a pour but de faire connaître et sensibiliser un public le plus large possible sur les nécrophages de notre pays, les caractéristiques exceptionnelles de chacune des quatre espèces 🧐
Mais également les menaces qui pèsent sur ces oiseaux, les programmes de réintroduction, la manière de les protéger… Et ceci à l’occasion d’activités ouvertes à tous et à toutes telles que des sorties de terrain, des points d’observation, des conférences, des expositions 👌
3️⃣
Trois marchés le samedi à Annecy : marché du boulevard Taine (alimentaire et produits divers) de 7h à 13h, marché de Vieugy (marché alimentaire) de 8h à 12h et le P'tit marché du Vieux Meythet (marché alimentaire) de 8h30 à 12h30 🧺
Régate voile : Lac d'argent (manifestation annuelle de la FFVoile, sur le lac d'Annecy, qui donne à voir deux épreuves régionales sur bateau habitable -Osiris- de grade 4 et sur quillard -intersérie- de grade 5B 🎫 Accès libre 📆 Ce samedi 07/09/24 de 9h à 17h 📍 Club de voile (31 rue des Marquisats) ⛵
Ouverture mensuelle du magasin Méli-mélo (la vitrine solidaire et éco-responsable du Secours populaire français) ℹ️ Café et sourire à volonté 🎫 Accès libre 📆 Ce samedi 07/09/24 de 9h à 17h 📍 7 rue Jules Barut (rue perpendiculaire à l'avenue de Cran) 🛒
Vide-garage, une première édition❗️Au programme : ambiance musicale à midi avec le groupe Jam Pop et barbecue toute la journée préparé par les Copains gourmands 🎫 Accès libre 📆 Ce samedi 07/09/24 de 9h à 19h 📍 Le Loft 501 (501 avenue d’Aix-les-Bains) 🖼️
Je partage ce “plan” annécien pour celles et ceux qui ne connaissent pas encore ce lieu d’accueil et d’échange  ℹ️  Boissons sans alcool, livres, jeux 📆 Ce samedi 07/09/24 de 9h30 à 15h (café solidaire avec l’Ukraine) 📍 Café du curé (6 quai de l’Évêché, vieille ville) ☕
Dernière édition estivale❗️Marché des créateurs des Alpes : bijoux, vêtements, accessoires, décoration, art. L'originalité et la créativité sont à l'honneur, dénichez des pièces uniques et artisanales, réalisées avec passion et savoir-faire 🎫 Accès libre 📆 Ce samedi 07/09/24 de 10h à 19h 📍 Quai de Vicenza (vieille ville) 💍
Jeune public : déambulation musicale dans les rues de Talloires (après l’atelier création maracas au Forum des associations à 11h) ℹ️ Dans le cadre du festival Les Bestivités Musicales ⌚️ 1h 🎫 Gratuit 📆 Ce samedi 07/09/24 à 11h30 📍 Départ Place du Lavoir (Talloires-Montmin, Grand Annecy) 🎵
Entre mer et montagne : cette exposition d'Isabelle Jouan met en avant des paysages marins et montagneux, reflétant ses inquiétudes quant aux changements du monde et de l'environnement 🎫 Entrée libre 📆 Ce samedi 07/09/24 de 15h à 18h (présence de l’artiste) 📍 Forum Exposition Bonlieu 🖼️
Festival d'improvisation théâtrale : L'Improtant présente le Tournoi des Anne’6 Nations ➡️ Six équipes annéciennes vont s'affronter lors de matchs épiques (les Acides Animés, les Anonymes, les Chabadass, les Nimprotekoa & les Seynodrmal) 🎫 12 € 📆 Ce samedi 07/09/24 à 17h 📍 Salle la Rioule (23 impasse des Fusains) 🎭
Rodrigue et Michel : plongez dans l'univers du Bacalhau Disco Mobil, dénichez votre morceau préféré parmi les vinyles, ajoutez votre nom, et ils le joueront pour vous ℹ️ À l'occasion des 7 ans du lieu 🎫 Entrée libre 📆 Ce samedi 07/09/24 de 17h à 23h30 📍 Bistro des tilleuls (13 chemin de la Prairie) 🎂
Vernissage de l'exposition Mythologies & faux-semblants de Michel Pourchet : la sculpture s'est imposée très tôt comme le médium le plus évident mais la relation dessin-peinture-poésie ne s'est jamais tarie 🎫 Accès libre 📆 Ce samedi 07/09/24 de 18h à 21h 📍 L'Atelier 9 (9 avenue de la Mandallaz) 🖼️
Musique classique : concert Nordique (tout public) ℹ️ Dans le cadre du festival Les Bestivités Musicales ⌚️ 1h 🎫 Participation libre 📆 Ce samedi 07/09/24 à 18h30 📍 Ermitage Saint-Germain, Talloires-Montmin, Grand Annecy 🎼
Théâtre : Station Bonne Nouvelle (pièce en deux actes) ℹ️ Création 2023-2024 de la Cie les Indécis 🎫 10 € (réservation au 06 77 94 83 74) 📆 Ce samedi 07/09/24 à 20h 📍 Théâtre de l'Échange (26 rue Sommeiller) 🎭
Théâtre : 4 211 km d’Aïla Navidi (dès 14 ans) ℹ️ Dans le cadre de la 13e édition du festival Coup de théâtre (du samedi 7 au dimanche 15/09/24) ⌚️ 1h35 🎫 Participation libre 📆 Ce samedi 07/09/24 à 20h 📍 Cour du Château 🏰
Un voyage musical : laissez-vous transporter par Papagal, un duo qui fait vibrer l'âme des Balkans avec des rythmes envoûtants et pleins d’énergie ⌚️ 1h 🎫 Entrée libre 📆 Ce samedi 07/09/24 à 20h30 📍 Les Steppes (3 place des Rhododendrons) 🎶
Théâtre : Venise sous la neige (Compagnie Accro-planches) ℹ️ Une comédie de Gilles Dyrek mise en scène par Jean-Marc Patron ⌚️ 1h 🎫 12 € (réservation au 06 84 32 03 96) 📆 Ce samedi 07/09/24 à 20h30 📍 Salle Pierre Lamy (12 rue de la République) ❄️
The Discomobilette (concert 80s) ℹ️ Dans le cadre de la 13e édition du festival Coup de théâtre (du samedi 7 au dimanche 15/09/24) ⌚️ 1h35 🎫 Participation libre 📆 Ce samedi 07/09/24 à 21h30 📍 Cour du Château 🏰
Musique classique : ciné-concert (à partir de 10 ans)  ℹ️ Dans le cadre du festival Les Bestivités Musicales ⌚️ 1h 🎫 Participation libre 📆 Ce samedi 07/09/24 à 21h30 📍 Prieuré de Talloires (chemin de la Colombière, Talloires-Montmin, Grand Annecy) 📽️
4️⃣
Indices ATMO à Annecy : la formation d’ozone sera un peu plus active sur le centre et la partie Est de la région où les conditions seront plus favorables à la photochimie 🌡 La qualité de l’air devrait être plutôt moyenne sur la partie Ouest et moyenne à dégradée sur le reste du territoire 💨
Dans la cité lacustre et ailleurs, au niveau de vos déplacements, privilégiez vélo, trottinette, marche à pied, etc. et au niveau de vos activités physiques, privilégiez les parcs, les zones piétonnes et les rues peu circulantes pour vos activités de plein air 🌬️
L’indice de risque pollinique à Annecy est moyen (niveau 2) ➡️ Ambroisies : niveau 2 ; graminées, plantain et urticacées : niveau 1 ; platane et saule : niveau 0 ➡️ Indice communal valable du 31/08/24 au vendredi 13/09/2024 inclus 🤧 Personnes allergiques : aérez le matin tôt ou tard le soir car les pollens sont moins présents 😷
5️⃣
Tout comme hier, trois dictons du jour pour le prix de deux : « Au sept septembre sème ton blé, car ce jour vaut du fumier. » 🤔 « À la sainte Reine, sème tes graines. » 🌱 « Septembre se montre souvent comme un second et court printemps. » 🌼
Et cinq autres dictons du jour pour la route : « Au mois de septembre, figues à vendre. » 🤝 « Beaucoup de mûres veulent hiver dur. » 🥶 « Chenille pas sortie, mets-toi à l’abri. » 🐛 « Septembre de noix, hiver froid. » 🥥 « Vigne grêlée, vigne vendangée. » 🍇
6️⃣
Je vous souhaite une très bonne journée annécienne et une excellente fin d’été à Annecy, dans les 33 autres communes du Grand Annecy, en Savoie ou ailleurs 🏖️
Bon sixième jour de la semaine à tous et à toutes 🎳
Bonne fête aux Reine et demain aux Adrien·ne 😘
📷 JamesO PhotO aux Diablerets (canton de Vaud, Suisse) le 06/09/24 📸
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whileiamdying · 1 year ago
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Festival de Cannes 2024 – Critique Les Graines du figuier sauvage : chef-d’œuvre de rage et d’espoir
Nicolas Diolez 25 mai 2024
Il n’est plus nécessaire de faire les louanges du cinéma iranien indépendant. Avec des cinéastes tels que Jafar Panahi ou Asghar Farhadi, celui-ci a acquis ses lettres de noblesse à travers un cinéma social critique de sa propre société. De ce fait, à l’annonce de la présentation en compétition officielle au Festival de Cannes 2024 des Graines du figuier sauvage de Mohammad Rasoulof, on était curieux de voir ce qu’il avait encore à dire.
Un peu de contexte pour commencer : le cinéaste Mohammad Rasoulof a été contraint à l’exil du fait de la réalisation de ce film, Les Graines du figuier sauvage. Menacé de huit ans de prison ferme, le réalisateur a rejoint la longue liste de compatriotes artistes qui ont fui le régime théocratique dictatorial iranien (qui n’apprécie pas qu’on le critique ouvertement).
Allégorie de la société iranienne
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Cette dernière, il l’instaure à l’échelle la plus réduite possible, c’est-à-dire une famille comme il en existe tant d’autres. Le père est strict et très secret sur son métier, car il travaille pour la justice ; la mère, soumise au dictat de son mari, s’occupe de la maison et de ses deux filles, sacrifiant inconsciemment sa propre existence au profit du patriarcat ; enfin les deux filles, connectées au monde par les réseaux sociaux, dynamiques et non formatées par le monde qui les entoure. Chaque membre de la famille incarne une certaine idée de la société iranienne. Tout pourrait aller dans le meilleur des mondes, sauf que la révolte des femmes en 2022 suite au décès d’une jeune femme battue à mort pour soi-disant avoir mal porté le voile, va faire basculer tout l’équilibre familial dans le chaos, le mensonge et la haine.
Redoutable récit politique
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Néanmoins, Rasoulof démontre qu’il ne sait pas juste écrire, il maîtrise également la réalisation. Les plans sont sobres, mais rigoureux, tandis que le montage est précis, laissant une place prépondérante à la dynamique impitoyable des dialogues. Ces derniers sont ciselés, féroces, écrits avec la rage au ventre. Rasoulof n’est pas un réalisateur de film, il est comme un boxeur qui monte sur le ring pour déchainer toute sa haine contre le pouvoir iranien. Une haine tristement justifiée.
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Bref, vous l’aurez compris, Les Graines du figuier sauvage est une œuvre colossale, écrite avec férocité, réalis��e avec le plus grand soin du monde, incarnée avec le plus beau des panaches. C’est plus qu’un film, c’est un testament politique pour une société plus juste qui ne traite pas les femmes comme des objets. Pour ce film, rien que le fait d’exister est un miracle. Ce geste de cinéaste, d’artiste, de citoyen, d’homme du monde, mérite tout simplement le respect.
Les Graines du figuier sauvage n’a pour le moment pas de date de sortie en France. Retrouvez toutes nos critiques du Festival de Cannes 2024 ici.
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icariebzh · 1 year ago
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Si tu vas par là...
Quand on met les voiles on n'a pas  si peur.
Pour le reste, au port,
on s'habille léger
enfin,
selon l'humeur.
A tribord, dans le sens de la marche,
toujours,
dans le sens de la marche.
Ne jamais tourner le dos à la sortie.
A lire dans un vers de marin
posé sur son ancrier.
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dreamer-in-firestorm-555 · 7 days ago
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La résurrection de GHOST
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Peut-on faire pénétrer les discours messianiques dans le temple du heavy metal avec la pontificale évangélisation Ghostienne ?
J’étais au concert au Zénith de Toulouse du Skeletour World Tour 2025 en date du 27 avril, et le show grandiose donné n’a pas manqué d’affirmer que Ghost est un élément clef de l’émancipation de l’Arena-röck et de la pérennité du théâtral mëtOl.
Ghost est formé en 2006 en Suède par Tobias Forge, qui a développé un univers inspiré du cinéma d'horreur et de la liturgie catholique, avec l’appropriation d’une entité à part entière comme Kiss, David Bowie, Alice Cooper, Death SS, King Diamond…Sa symbolique sacrée simule une Église sous l’avènement du divertissement diabolique, avec la lumière de faire vivre la loge Ghostienne et non un concept fumeux. Le chanteur incarne un pape dédié au culte du shock rock épaulé par des disciples musiciens, nommés les Nameless Ghouls. Le premier album « Opus Eponymous » est sorti en 2010 via Rise Above, on y entendait le riffing de Mercyfull Fate avec un mélange de prog-hard rock et l'allégorie de l'occultisme. Chaque opus sera en possession d’une identité forte, et se rapportera pour une tournée, visuel, merch, etc…comme tous les groupes de metal le font depuis les 70’s. La tradition est respectée, tout comme la mythologique rébellion de la musique extrême (entendre ''satanique'') qui est en inversion avec celle du grand public, et a cousu de fil d'or sa conceptualisation dans son blasphème pour élever le culte de sa communauté : Uni contre tous !
L’attrait démoniaque du groupe tient dans son rôle d’entertainment, et hey ce n‘est pas pour rien qu’il a officialisé son nouveau pape dans le conclave babylonien de Las Vegas (la cité du jeu et de la luxure). Mais le manifeste de Ghost le plus maléfique c’est d’avoir injecté une liqueur synthétiquement pop à son initial heavy.
Je me souviens parfaitement du mystère de l'arrivée du groupe en bure sur la scène "Terrorizer Tent" au Hellfest 2011 avec le thème composé par Jocelyn Pook « Masked Ball » tirée du film de Stanley Kubrick ''Eyes Wide Shut'', immédiatement tu faisais le rapport avec l'occultisme sulfureux du film, puis arriva Papa Emeritus et son encensoir, baptisant la scène dans un rituel dont nous ressentions toute la démoniaque théâtralité muette qu'elle infligeait sans violence. Rendez-vous compte que Ghost n'était même pas programmé, il remplaçait « Buzzov En » qui avait annulé.
Le trip était tellement bien foutu que le groupe obtient une ovation. Son ascension au plus haute sphère du spectacle découlera de son évangélisation massive avec un succès légitimé par des albums racés d’une singularité pentecôtiste. Les différentes générations gavées d’images, musiques, messages, à travers la TV et le net, que l’on a annoncé comme perdues avec un temps de cerveau disponible restreint par ce voile qui éclipse, fera naître un fantôme avec lequel elles ont immolé leur culture dans la flamme télégénique de Ghost.
Le groupe suivra sa destinée avec obstination, en étant le propre croyant et phare pour développer son image, arrondir les angles pour agrandir à chaque mandat papal sa mission. La Crucifixion de Ghost s'est faite au fur et à mesure discographique où Tobias sacrifiait le socle fondateur du Ghost heavy metal pour ambitionner une approche FM grand spectacle afin d'élargir sa quête d'un nouveau public. L'ensemble a mis à profit la gestion d'un patrimoine, d'une église catéchisant les apôtres au spectacle total. Ghost ne fait pas de metal satanique, il utilise le shock rock pour sa conceptualisation théâtrale. Il a réussi à fédérer et enthousiasmer son édifice, sa mue mainstream profite à beaucoup de groupe de la scène, car à travers sa renommée, c'est également un pied qui bloque la porte des promoteurs du divertissement à s’ouvrir davantage au temple du metOl. La présence invisible de Ghost plane sur le monde du metal en parousie.
Depuis, le groupe est devenu un big-mac triple cheesy porteur de trick or treat aussi envoûtant que terriblement addictif. C’est la force et génie de Tobias d’avoir forgé la perversité d’un manichéisme musical avec une vertu papale qui en a ''popisée'' les rondeurs, pour faire pénétrer son mystère de lumière Luciférienne avec le souffle de Foreigner. Pour les puristes du trve metøl c’est devenu la blague à Toto (groupe Californien) du metal. Pourtant, déjà en avril 2010, Fenriz (membre fondateur du groupe Nørvégien Darkthrone) avait mentionné sur son blog : « Sans l'ombre d'un doute, ce sera LE groupe de 2010 et d'au-delà. » Bingo !
Retour au présent maintenant !
Le public attend, patiente, la fosse se remplit, les sièges tout autour aussi, 20h00 est passée. Il n'y aura pas de première partie. Dans le public il y a des hard fans déguisé.es en religieuses, goules, masqué.es... A ma gauche, deux gars papotent, je saisis qu’ils ont une émission de radio, ils balancent leur acrimonie sur comment est devenu le Hellfest (sujet récurrent des 10 dernières années), de Ghost ils diront que les premiers opus étaient intéressants et que les autres ne l’étaient plus. Un à écouter 2 fois le dernier album avec une moue dubitative. Pendant le show ils étaient debout, headbangant, bras levés avec la main du diable comme lumière à sucer l’hostie sucré/sacré, et le fion dilaté par l’eucharistie Ghostienne.
Dix bonne minutes avant le début, la musique qui jusqu'à lors était un medley de stadiste rockien allant de Prince à Bon Jovi, laissa la place à des chants liturgiques.
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Une lumière formant un arrondi au-dessus de la fosse apportait une chaleur céleste. Là tu sais que le concert ne va plus tarder. Pour que ce moment soit profitable et distinct, je sens qu'il doit devenir un temps pour se recueillir. Connaissant la précision de Ghost et son goût du détail ce n'est pas le genre d'artificier à rater une occasion pour planifier un show à la hauteur de la Basilique Saint-Pierre du Vatican. Mes voisins s'impatientent, pendant qu'un va chercher la sacro-sainte blonde, l'autre trépigne en argumentant qu'il s’ennuie et que le groupe aurait pu passer un documentaire ou clip sur le groupe. L'addiction hyperactive au téléphone est prégnante, je sens l’instabilité du gars. C'est bête mais il aurait dû profiter de cet isoloir pour aller à confesse. Je ne pipe mot pour me laisser immerger et laisse à chacun de vivre comme il l'entend. Il y a des moments où votre âme aspire au silence. Pas de pensée, ni de sentiment, seulement un endroit calme pour respirer. La lumière s'éteint, la musique de “Peacefield” apparaît, le volume est grandiloquent, l'on aperçoit sa sainteté sur les écrans scéniques des côtés, cela dure assez longtemps pour ne pas savoir si c'est vraiment joué live ou si c'est une vidéo, quand résonne la phrase "Oh child stay close to me" le rideau déchiré tombe, explosion, première vision de l'espace de la scène avec l'ensemble du clergé. Le public exulte, et toute la scénographie se met à l’œuvre pour faire monter les apôtres au 7ème ciel. Whaouuuu, impressionnant, la teinte musicale 80's frappe avec en parallèle temporel le sensationnel show des 70's où les grands du rock sévissaient en divinité, et tout cela dans un mood 2.0. C'est aussi cela que le public est venu chercher, le corps divin du rock, et il va en prendre pour l'éternité.
La fumée se dissipe pour verser les lames de cristal d'un “Lachryma” démentiel.
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La plupart des reportages mettent l'accent sur le choix délibéré du groupe d'interdire l'utilisation du portable. Franchement le mien ne fait que téléphone et j'en ai un depuis 2020, ce n'est pas une expérience bouleversante pour moi d'être en pleine conscience dans un concert, d'ailleurs je recherche la meilleure connexion avec le groupe pour vivre intensément l’embrasement du moment en une même flamme depuis toujours. C'est essentiel (essence-ciel) !
Mais à la réaction de mon voisinage avant le début du concert je comprends que pour d'autres, ils vont vivre quelque chose de nouveau, avec une profonde intensité pour en conserver la teneur dans leur mémoire interne. Tant mieux !
L'eschatologie contemporaine (la fin des temps) offre à Ghost l'émancipation stylistique de son spectacle vivant, et l'anathème de son créateur Tobias Forge. Le nouvel album « Skeletá » se révèle plus heavy et c'est tant mieux, d'ailleurs Tobias revient à son humanité avec cet opus, révélant que derrière le masque il y a un homme, fait de chair et d'émotions. C'est cela la base du heavy metal, la loyauté à soi, à ce qui brille/terrasse dans les entrailles, et le célébrer de tout son cœur en ayant foi en son art, ses artifices pour faire croire à son univers, sa singularité. Ghost le met en cène, son rituel du spectacle est aussi grandiloquent que la messe de pâques, les ouailles écoutent la messe avec ferveur, participent à la liturgie avec liesse.
Mes deux derniers concerts ont été avec deux leader au prénom de Tobias, Avantasia avec Tobias Sammet et Ghost avec Tobias Forge. Rien n'est jamais dû au hasard, je ne sais encore la correspondance de cette relation mais je suis certain que je suis sous de bon auspice.
Le groupe déchaîne son titre “Spirit” avec cette coloration d'absinthe et le spiritisme de son disque « Meliora », puis c’est “Faith” de l’album « Skeletá » dont l'auréole solaire musicale du show transporte son lot de hit et d'hymnes à l'hélium pop maléfique que le public reprend en chœur pendant l’office. Je suis bluffé par l’interprétation qui ne souffre à aucun moment d’un raté quelconque. C’est la perfection. Les haters diront que c’est truqué. Je ne sais pas si c’est vrai, franchement j’étais happé par cette excellence, cette supériorité que le concert diffusait. L’unique mégalomanie à retenir chez Ghost c’est qu’elle perpétue le temple du divertissement dans un show opulent, cela faisait très longtemps que je n’avais assisté à une telle messe.
Quant à la réussite du groupe qui suscite l’acrimonie de ‘’salir’’ la scène tout entière par cet excédent mainstream, qui par ailleurs s’applique au Hellfest, je le saisis, étant mélomane avant tout, je connais suffisamment de musicien.nes pour savoir que leur goûts musicaux relèvent d’une diversité et pluralité hors de leur sentier. Puis et surtout je n’en ai plus rien à foutre de tout ce bordel à savoir qui est intègre ou pas.
« Je ne serai pas célèbre, génial. Je continuerai à m'aventurer, à changer, à ouvrir mon esprit et mes yeux, refusant d'être catalogué et stéréotypé. L'important est de se libérer : de le laisser trouver sa dimension, sans être entravé. » Virginia Woolf
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En étant extrêmement tatillon le son était tellement envahissant que parfois, je dis bien parfois, il y avait dans le gloubiboulga pop des passages moins compréhensifs, mais 98% du temps c’était d’un très haut hifi surround megagigantesque.
Le lent et tellement envoûtant “Call Me Little Sunshine” de l’opus « Impera » libère les sucs démoniaques, conjointement au poppy “The Future Is a Foreign Land” extrait de la bande originale du film “Rite Here Rite Now” avec un grain qui me remémore le groupe R.E.M.
Le Saint-Père argentin François s’en est allé au paradis sans avoir vu et entendu les louages de la nouvelle incarnation Papa Emeritus V. Derrière chaque alter ego (Papa Emeritus, Cardinal Copia...) de Tobias séjourne un disque et une représentation théâtrale des flamboyances Ghostiennes jusqu’à faire apparaître derrière chaque entité et maquillage la trinité : musique, imagerie, émotion.
Le chanteur procédera à plusieurs pontifes en portant mitre et toge immense, parfois surélevé derrière la batterie pour une élévation illuminée à son sacrement. Toutefois derrière le caractère égotiste du démiurge Papal-Forge il y a surtout un compositeur de talent, et un chanteur dont la tessiture trouve une résonance aux orientations émotionnelles du nouvel opus « Skeletá ». Prouvant que l'on ne peut se cacher derrière un masque sans fissurer au fil du temps une partie de soi, par la clameur de ses ténèbres. Mais la lune noire est apaisée depuis que Tobias as levé les yeux en faisant vœu de chasteté pour reprendre son souffle et contempler le chemin parcouru. Ceci se reflète clairement dans la psyché de son chant qui fait miroir, et kaléidoscope avec les Ghoulettes pour un rendu choral qui en permet la finesse et pleine puissance durant “Devil Church” et le très heavy metalian “Cirice” gorgé du souffre bestial de l'opus ''Meliora'' de 2015.
Pas de métamorphose lysergique, pas plus qu’enfreindre une loi karmique ne vous arrivera dans un concert de Ghost, mais une vaste et réconfortante chaleur de plaisir. La réussite du bonheur est un chemin tortueux qui vous entraîne dans la folie. Ce qui compte c’est le beau. L’unique valeur de cette beauté détermine vos critères et valeurs parce que la beauté n'est pas l'emballage, mais le trésor qu'elle renferme. Je pense que Ghost possède cette préférence pour créer, et sa détermination sert à s’entourer de beau et illuminer avec leurs chansons et show.
Puis le groupe est venu poindre un nouveau mystère sonique avec le planant “Darkness at the Heart of My Love” d'Impera, enchainant avec le prog FM “Satanized” de « Skeletá », oui le nouvel opus est à l'honneur. Le show est musclé, apportant son lot révélateur d’atmosphères diverses, de prière occulte, de cantique mainstream, de chaleur liturgique. Le show est grandiose, il y a plusieurs changement de tableau avec un écran incurvé en arrière plan, batterie surélevée, et d'autres points d'élévations. Chaque tableau est vraiment aboutie, chaque détail fait œuvre d’une minutie incantatoire. Il y a des voûtes romanes avec des têtes de mort à l'intérieur, il y a des vitraux avec des personnages en Paréidolie (tendance du cerveau à créer du sens en assimilant des formes aléatoires à des formes qu'il a déjà référencées). En fait il y a tellement de détails qu’il faudrait assister à 5 shows au moins pour en arriver à bout, et encore…. Cette qualité dans le soucis du détail démontre au préalable l’ambition du groupe, j’ai comptabilité 14 semi-remorques à l’extérieur, et ce n’était pas que pour les guitares.
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Les costumes sont magnifiques, ils ont été conçus par la designer et actrice Suédoise B. Åkerlund, mettant le scintillement des cieux dans les paillettes costumés de la noirceur du groupe. Cette fois il y a une inspiration aux calaveras (« têtes de mort », en espagnol) emblématiques du jour des morts de la culture mexicaine. Je pense aussi que cette dualité (entre la lumière et la noirceur) sied à merveille et fait partie des emblèmes du metOl. Puis le bien et le mal que l’on nous fait croire en lutte sont en osmose à épouser toutes les espaces de liberté créative, indispensables selon mon entendement à un esprit intelligemment utilisé, et processus alchimique à l'affranchissement des souffrances, violences, traumatismes, non-dit, et pour une élévation spirituelle. Avant de juger quelqu'un sur son apparence (souvent comme un cliché) ou les symboles qu'il porte, la connaissance est une puissante arme qui permet de déconstruire les préjugés et de se forger une opinion éclairée sur les différentes cultures et croyances, afin de permettre réellement de nous comprendre.
Les masques des musiciens en argent m’ont évoqué celui que porte Baudouin IV, le roi lépreux (interprété par Edward Norton) dans l’excellent film (dans mon top 5) de Ridley Scott « Kingdom Of Heaven ».
Le groupe donnera vie au titre “Ritual”, unique rescapé du premier album « Opus Eponymous », déchainera les passions avec “Umbra” de « Skeletá » pour laisser des marques de griffe dans notre ressenti, et “Year Zero” de l'album « Infestissumam » de 2013 sera ardemment repris en chœur. Puis le titre hanté “He Is” en hommage au guitariste Selim Lemouchi de Devil's Blood suite à son suicide. Le groupe chante sa nuit et son éternité, c’est absolument bouleversant.
Le groupe ajoure un faste scénique, avec un light show époustouflant, il y a cette croix inversée, que l’on peut comparer à la croix celtique. Inversée et susnommé croix de Saint Pierre, car cet apôtre se considérant indigne de subir le même sort que Jésus, exprima le souhait d'être crucifié la tête en bas. Elle représente le martyr (celui qui ne renie pas sa foi, qui est prêt à mourir pour elle). Ghost subtilise au Christianisme le faste, la symbolique, les thèmes, le culte, la procession…pour faire sien avec son propre univers. Toute la perversité se trouve ici dans l’élaboration que chacun.ne se fera de sa conception du groupe.
« Il y a deux façons de diffuser la lumière : être la bougie ou le miroir qui la reflète. » Edith Wharton
Ce qui ressort de Ghost c’est cette possession communautaire autour de son ascension, et l’aspiration vers la lumière qu’il dirige avec son aura.
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La croix inversée rougit avec “Rats” de l’album « Prequelle » de 2018, et l’on poursuit sur le même opus avec l’étoile du matin qui brille de mille feux pour orienter les brebis converties à la nouvelle religion avec ''Kiss the Go-Goat''.
Ghost ne renie rien de ses origines heavy metal, bien au contraire, il a la capacité de les réinventer à chaque conclave, et sa musique est un mur de riffing avec un coulis de hard FM/AOR. L’efficacité et la fluidité musicale apportent une accessibilité tenace et addictive, mais derrière la fluidité il y a toute un pan progressif vraiment sculptural, il faut aller gratter mais c'est là, bien présent, défrayer Ghost a de la pop se serrait faire parjure, comme d’étendre ses fidèles avec un rouleau à pâtisserie pour les rouler dans la farine.
Depuis le Cardinal Copia en 2018, Tobias a eu davantage d'aisance et de liberté de mouvement, mais on le sent davantage libéré de porter/supporter la stature du costume et de l'isolement qu'elle hérite. Cela était marquant dans les 3 premiers opus avec des prestations manquant de punch et de relief, et cela se retrouvait aussi dans le chant avec une diction et posture linéaire ‘’trop ecclésiastique’’. Tout ceci a écrasé le père de sa créature, comme le Dr Victor Frankenstein. Si Papa Emeritus est une rock star, Tobias en est la voix, le cœur et l'âme, et c'est une stature que le chanteur porte enfin avec élégance et bonheur. Les entités papales de Ghost ne sont que de passage, elles montrent juste le chemin avec la voie d’une croyance fantomatique au mystère musical, à l'occultisme sonique, elles nous invitent à pénétrer la nef du spectacle vivant ici-bas dans l’amour du fluo, de la laque eigthies et des démons du hard rock.
Les Nameless Ghoul ne sont plus en second plan. Ils sont actifs et dépositaires de leur présence légitime, en fait Ghost est devenu un groupe de rock !
Il y aura de multiples effets de fumée, de la pyrotechnie, plusieurs lancés de confettis, et aussi de faux dollars à l’effigie de Papa Emeritus sur le titre “Mummy Dust”.
La chanson “Monstrance Clock” d'Infestissumam à fait péter les plâtres avec des frémissements mortel dans les veines. Tous les solos ont été d'une précision chirurgicale et parlaient ce langage divin que les spectres sonores faisaient tournoyer dans la pièce comme l'on fait avec un ouija, ils transportaient aussi les transitions progressives que le groupe dissimule dans la construction élaborée de ses chansons. Il y avait le guitariste ''Fire'' plâtré. J’ai trouvé que les différentes private joke tombaient à l’eau, peut-être que cela fonctionne mieux sur les générations friendly kikouyous.
En Rappel il y a eu “Mary on a Cross” de l'E.P « Seven Inches Of Satanic Panic » datant de 2019, titre qui a obtenu un pic sur les réseaux sociaux en étant utilisé par un fan de la série ‘’Stranger Things’’ pour accompagner un montage populaire sur TikTok. Le public s’est secoué les puces et a batifolé ardemment dessus. Le groupe a saisi le truc des DJ : faire danser les filles pour entraîner les garçons, et cela prend tout son sens avec “Dance Macabre” de l’opus ‘’Prequelle’’ pour faire lever la foule dans une folie qui ne s'éteindra plus. Sous l'ombre de son baiser sacramentel Ghost apporte aux chansons un vin à boire et une chair à manger en épiphanie. Pendant le titre final « Square Hammer » de l’album Meliora, tandis qu’il prononçait “Are you ready to swear right here, right now ; Before the devil ; That you're on the square ; That you're on the level ;That you're ready to stand right here, right now”, j’avais l’impression que les étoiles brillaient au loin et qu’elles dansaient sur nos peaux comme un talisman au venin bestiål.
Fin dü Shøw !
Le groupe salut avec révérence avec comme musique accompagnatrice un folk américain typé ‘’The Carter Family 2.0’’ devant un public « De profundis clamavi ad te » (Des profondeurs de l’abîme j'ai crié vers toi, Seigneur). La messe était dite et la révélation divine signifie simplement d’ajuster votre cerveau pour entendre ce que votre cœur sait déjà : Ghost n’est pas un ange déchu sombre et destructeur, il est porteur de lumière.
Le temple était plein, la beauté omniprésente comme la lune puise les secrets des marées, doucement, au plus profond des cœurs libérés sous les étoiles. Des âmes désormais attachées par cette lumière appartiennent à ce show vécu en pleine conscience, et dans l’épaisseur du mouvement lent du souvenir. Garder le précieusement car c’est la promesse que Ghost gardera toujours les vôtres dans son souffle : Our music, our religion, Hej Ghøst !
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Merci à Mina de Regarts, à Ghost, Gérard Drouot Production et Live Nation.
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chinomanija · 9 days ago
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Accastillage nautique et équipement bateau Navistore
L’accastillage marin regroupe l’ensemble des équipements permettant de manoeuvrer, d’amarrer et d’optimiser le fonctionnement d’un bateau. Il inclut des pièces aussi diverses que les poulies, les winchs, les taquets ou les mousquetons, et joue un rôle central dans la sécurité et la performance de navigation. Sans un accastillage adapté et bien entretenu, la navigation peut devenir à la fois inconfortable et risquée.
Qu’est-ce que l’accastillage et à quoi sert-il ?
L’accastillage concerne l’ensemble des pièces mécaniques utilisées pour le gréement, les amarrages et les manoeuvres courantes. Ces éléments permettent de hisser les voiles, de maintenir le bateau au port ou de dériver avec précision. Leur qualité conditionne la durée de vie du matériel et la sécurité des occupants.
Les différents types d'accastillage
Pour découvrir une large sélection d’accastillage de qualité, consultez Navistore.fr, une référence française en la matière. On distingue l'accastillage de pont (taquets, winchs, chandeliers), l'accastillage de mouillage (ancres, chaînes) et celui de manoeuvre (poulies, bloqueurs, rails). Chaque type répond à une fonction précise à bord. Pour les plaisanciers comme pour les marins professionnels, bien identifier les catégories d'accastillage permet d'optimiser l'organisation à bord.
Accastillage et performance
Un bon accastillage permet d'améliorer la maniabilité du bateau. Par exemple, des poulies de qualité réduisent l'effort à fournir pour border une voile, tandis qu'un bon bloqueur assure un maintien efficace sans glissement. Le gain en confort est également notable, notamment pour les navigations en solitaire.  
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  Bien choisir son accastillage selon son type de bateau
Le choix des équipements dépend du type de navigation pratiquée. Un voilier requiert des accastillages spécifiques pour les drisses et écoutes, alors qu’un bateau à moteur mettra l’accent sur l’ancrage et l’amarrage. La fréquence d’utilisation, le type de plan d’eau (eau douce, salée) et le budget sont aussi à prendre en compte.
Matériaux : inox, alu ou composite ?
L'inox est plébiscité pour sa résistance à la corrosion, tandis que l'aluminium offre légèreté et durabilité. Les pièces en composite conviennent aux petits budgets ou aux bateaux de plaisance légers. Le choix du matériau doit être fait selon la zone de navigation : l'eau salée est particulièrement agressive pour les alliages non traités.
Adapter l'accastillage à sa pratique
Un plaisancier côtier n'aura pas les mêmes besoins qu'un navigateur hauturier. Les navigations longues imposent du matériel renforcé, fiable et réparable rapidement. Certains optent pour du matériel professionnel, plus coûteux mais endurant, notamment pour les traversées océaniques ou les sorties de plusieurs semaines.  
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  Compatibilité des accessoires
Il est aussi crucial de vérifier la compatibilité entre les différents accessoires. Un winch doit supporter la charge du cordage utilisé, tout comme un taquet doit correspondre à la taille de la drisse. Un accastillage mal dimensionné peut entraîner une usure prématurée ou des ruptures en mer. Certains accessoires sont incontournables : taquets, pare-battages, lignes de vie, harnais, manilles et mousquetons doivent être sélectionnés avec soin. Pour les longues croisières, des pièces de rechange et outils de réparation sont vivement recommandés. Un équipement bien pensé augmente le confort à bord et prévient bien des soucis techniques.
Équipements de confort et de sécurité
Outre l'aspect technique, ne pas oublier les équipements de confort comme un cockpit bien organisé, des poignées ergonomiques, ou un bimini pour l'ombre. La sécurité passe aussi par la visibilité et l'accessibilité du matériel. Un radeau de survie, des feux à main, et une VHF portable complètent le dispositif obligatoire.
Prévoir l'imprévisible
Un petit stock de visserie marine, de câblage, de bloqueurs et de sangles peut faire la différence lors d'une avarie mineure. Cela évite les escales forcées ou les réparations improvisées en mer. Il est recommandé d'utiliser une caisse étanche pour entreposer ces éléments afin de les conserver en bon état.
Organisation et gain de place
L'accastillage peut rapidement encombrer le bateau s'il n'est pas bien rangé. Des solutions de stockage intelligentes, comme des sacs de drisses suspendus ou des compartiments étiquetés, permettent un accès rapide en cas de besoin urgent.  
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  Où trouver du matériel fiable pour son bateau ?
Il existe de nombreuses boutiques spécialisées en ligne, mais toutes ne se valent pas. Selon ce site de référence dans le nautisme, mieux vaut opter pour des enseignes offrant des filtres de recherche clairs, des fiches techniques précises et un bon service client.
Astuces pratiques pour entretenir son accastillage
Un entretien régulier permet d’allonger la durée de vie de chaque composant. Après chaque sortie, un rinçage à l’eau douce est recommandé, notamment pour les pièces en inox ou en aluminium. Il est utile d’inspecter les zones de frottement et de graisser les poulies, winchs et réglages mobiles tous les trimestres environ.
Inspection visuelle systématique
Repérer précocement les signes d'usure, les déformations ou les fissures permet d'éviter la casse en navigation. Les zones de contact entre matériaux différents doivent être surveillées avec soin. Un simple frottement mal contrôlé peut engendrer des microfissures invisibles au départ.
Stocker et hiverniser intelligemment
Lors de l'hivernage, démonter certaines pièces sensibles, les stocker au sec et les huiler préserve leur longévité. Un bateau laissé en hivernage sans précaution peut voir son accastillage se dégrader rapidement. Utiliser des housses respirantes permet également de limiter la condensation et la rouille.
Utiliser les bons produits
Il est préférable d'utiliser des produits spécifiques pour le nettoyage de l'accastillage : dégraissants marins, lubrifiants non salissants et protections anti-UV. Un entretien adapté améliore la durabilité de tous les composants mécaniques.
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anm-blog · 17 days ago
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yes-bernie-stuff · 20 days ago
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Du chagrin à la joie
“En vérité, en vérité, je vous le dis, vous pleurerez et vous vous lamenterez, et le monde se réjouira: vous serez dans la tristesse, mais votre tristesse se changera en joie” Jean 16:20 (LSG)
Ces paroles, prononcées par Jésus il y a près de 2000 ans, ont été une bouée de sauvetage pour d'innombrables personnes confrontées au chagrin. Mais qu’en est-il de ses disciples qui, les premiers, s’y sont accrochés?
Le jeudi de la semaine sainte, Jésus prononça ces paroles dans la chambre haute. Le vendredi, il était crucifié et le monde se réjouissait de sa mort. Puis vint le samedi, un jour de deuil, d’incompréhension et de silence.
Peut-être les disciples étaient-ils de retour dans cette même chambre haute, leurs larmes brisant le silence. Les paroles du jeudi ont-elles résonné dans leur cœur? Vous serez dans la tristesse, mais votre tristesse se changera en joie.
Arrivaient-ils à y croire?
Cette affirmation de Jésus n’était pas un vœu pieux. C’était une déclaration prophétique, dont la véracité était ancrée dans l’histoire même du peuple de Dieu. Du voyage d'Abraham à l'exode d'Israël, Dieu a toujours œuvré au côté de son peuple pour transformer le chagrin en joie. Certes, cela a souvent demandé du temps ou même des sacrifices. Mais malgré le voile de mystère qui entoure cette vérité, Dieu est toujours resté fidèle.
Si toi aussi tu traverses une période d’attente, de deuil ou d’incertitude, comme les disciples le Samedi Saint, retiens ces paroles: “Ta tristesse se changera en joie.” Crois en cette promesse, qui est vraie à cause de celui qui l’a prononcée, car il est le Ressuscité qui est sorti du tombeau.
Ta joie reviendra. Accroche-toi avec foi et espérance à cette promesse, car Dieu continue de transformer le deuil en danse, la tristesse en chant d’allégresse et le chagrin en joie.
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etrangepoupee · 24 days ago
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𝒮𝑡 𝒯ℎ𝑒𝑟𝑒𝑠𝑒 𝑚𝑒𝑚𝑜𝑟𝑖𝑒𝑠 ( part one ) ;
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Le couvent de Sainte Thérèse était de ces anciens cloître dans lesquels il fait toujours froid et humide. Il se dressait dans les plaines irlandaises, éloigné d'une bonne distance de toute forme de civilisation, il semblait figé dans le temps. Sa structure était imposante, de pierres noircies par les siècles et les intempéries, d'une architecture gothique mais pas encore très symétrique, plus en longueur qu'en hauteur si ce n'est pour le clocher de sa chapelle dont la flèche pointait haut vers le ciel et était la première à être aperçue avant l'épaisseur de la largeur des bâtiments collés les uns aux autres. Quand elle l'avait aperçue pour la première fois Sally l'avait fixé un long moment avant de découvrir le reste du bâtiment. Sainte Térèse était une institution, elle l'était devenue au fil des siècles, reconnue pour la droiture et la vertu de ses nonnes et de sa mère supérieure. Le couvent avait abrité des jeunes filles nobles depuis son ouverture, joyau de la papauté et de la foi catholique sa réputation n'était plus à faire. Cependant les nonnes qui y vivaient avaient toujours été tant recluses qu'une sorte de mystère les entouraient et attiraient la grande curiosité des villages environnant. Sally n'était pas la première de sa famille à s'y rendre. Le couvent avait accueillit plusieurs de ses ancêtres, mais comme toutes celles qui prennent le voile, il était difficile d'en savoir sur leur vie. La plus part y été mortes entre ces mêmes murs qui allaient recevoir la dernière de sa lignée. Le couvent était clos sur lui-même, entourée de haut murs de cette même pierre épaisse et noircie dont même la mousse ne venait pas s'y poser pour casser le monochrome du bâtiment. La grande porte était d'un bois sombre, une petite trappe à l'entrée servait de parloir aux visiteurs. C'était à travers celle-ci qu'elle avait d'abord aperçue les yeux gris et sévère de la mère supérieure : Mère Catherine. Elle avait jeté un regard à la jeune fille avant de passer à la figure de son père. La porte s'était ouverte sans un mot de la part de la supérieure. Sally devinait un long couloir entre les bâtiments qui semblait mener à un jardin, qui dans la froideur de l'hiver ne lui offrait pas une vue réconfortante comme elle semblait la chercher partout où ses yeux vairons se posaient. Mère Catherine les avait conduit, son père et elle dans une petite pièce directement sur la droite. Une sorte de grand hall qui servait à recevoir des visiteurs, le reste du bâtiment étant interdit aux étrangers. Sally n'avait pas tant prêté attention à la conversation que tenaient son tuteur actuel et celle qui allait être la nouvelle responsable de sa jeune personne. Ses yeux se posaient sur les voûtes de la pièce, là aussi la pierre était sombre, à certain endroit elle semblait luire encore de la dernière pluie. Il y faisait froid, la jeune fille en grelotait un peu mais s'efforçait de ne pas le montrer, la supérieure semblait déjà porter sur elle un regard analyseur. Après avoir embrassé la joue de sa fille, Michael Blackthorn s'était mit à sa hauteur pour lui dire une dernière fois qu'il reviendrait la chercher mais qu'elle serait en sécurité ici. Sally en doutait énormément. Tout ses sens étaient en alerte.
Une fois seule avec la supérieure, cette dernière sortie de sa ceinture un trousseau de vieilles clés rouillés et intima à la jeune fille de la suivre avec ses bagages. Ils étaient légers, une fois dans ces murs elle devrait à son tour porter le voile. "Votre père m'a fait savoir que vous aviez suivie une éducation catholique, c'est assez rare pour une jeune anglaise. Sainte Thérèse saura être un foyer pour vous si vous trouvez en vous le coeur de vous abandonner à sa Sainte et ses servantes. Vous enfilerez votre habit une fois dans votre chambre, ici vous serez connu sous le nom de Soeur Sarah." "Oui... Sally ne fait pas très nonne." se permit la jeune fille, une remarque qui fût reçue d'un simple regard hautain et réprobateur qui termina de glacer la jeune Crane. Le long couloir qui desservait les chambres était silencieux, et plus une seule des deux femmes ne venait à meubler ce lourd silence. La mère ouvrit la porte, laissa la jeune fille sur une seule indication, l'heure de la prière qui précédait le dîner. La chambre n'avait rien de celles qu'avait pu connaître l'aristocrate. Les murs de pierres n'étaient décorés que d'une icône de Sainte Thérèse et d'un crucifix au-dessus du lit. Les meubles comptait un lit simple, en bois sombre, un bureau avec une lampe à huile, une lourde armoire du même bois que les autres meubles et deux chaises, une en face du bureau et l'autre dans l'angle de la pièce. Un miroir se trouvait dans la porte de l'armoire, floutée, ne servant sûrement qu'à ajuster son voile et clairement pas à cultiver la moindre vanité. La petite blonde déposa ses maigres affaires, sa brosse à cheveux, celle au manche en argent qui appartenait à sa mère trouva sa place sur le bureau avec quelques livres qu'elle se verrait bientôt confisqué au profit de la Bible. Elle s'assit quelques minutes sur le lit, ferma les yeux et écouta, les murmures entre les pierres, ceux de toutes ces âmes féminines, elle sentait la mélancholie de certaines, la ferveur d'autres, et parmi toutes ces émotions elle en trouva une différente des autres... Une voix de colère, une voix vengeresse, plus forte, plus distincte que les autres, c'est en la sentant s'approcher qu'elle ouvrit les yeux. Le coeur battant la chamade, elle se décida à s'habiller comme pour essayer d'enfouir l'émotion qui venait de serrer son âme : la peur, la vraie, viscérale et étouffante. La cloche sonna, enfin soupira-t-elle, la solitaire qu'elle avait toujours était qui trouvait dans le manque de compagnie une occasion de se perdre dans ses rêveries n'avait jamais tant eue envie d'être entourée qu'à ce moment. Même la présence la supérieure ne lui semblait plus si désagréable.
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alexdecrypte · 2 months ago
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LOANA LEVE LE VOILE SU SA CONSOMMATION DE COCAINE: "Si Jamais sur M'en Proposer, Je soufle Dessus"
Depuis Sa Sortie du “Loft”, Première Émission de Téléréalité en France, Fonora A Connu des Hauts et des bas. Puis, de plus en plus de bas … éligne de sa fuit Mindy, la jeune fémme de 47 ans n'a malheureusement pas toujours été bien entourée. Ainsi, Cil termes situation de sa. Affaiblie, Loana est Tombée Dans L'Alcool, La Drogue et un multiplié les allerreaux en hôpital psychiatrique. Même si Elle…
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leblogdemarinaetjm · 3 months ago
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SAMEDI 15 FÉVRIER 2025 (Billet 2 / 3)
« JE SUIS TOUJOURS LÀ » (2h 16min)
Un film de Walter Salles, avec Fernanda Torres, Fernanda Montenegro, Selton Mello…
Titre original : « Ainda Estou Aqui »
Sur le Site Allo Ciné : Presse, 4,2 / Spectateurs, 4,2
Le lendemain, ce film (sorti en France depuis le 15 janvier) dont Marina avait entendu et lu le plus grand bien, pas encore vu car ne se donnant dans notre quartier jusqu’à présent qu’au Pathé Convention, un peu loin de chez nous et avec un retour, dans le froid (à pied ou en Bus) pas du tout agréable en ce moment, était enfin projeté au Pathé Beaugrenelle.
Nous avons réservé une séance en milieu d’après-midi. Et là, au contraire du film précédent, nous avons très vite senti que ce film allait nous plaire, ou plutôt, connaissant un peu l’histoire, nous toucher infiniment.
Vous trouverez ci-dessous une critique qui décrit bien tout ce que nous en avons pensé. Vous en dire plus serait superfétatoire.
Nous lui avons donné tous les deux ❤️❤️❤️❤️,8 sur 5.
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Thème
Rio, 1971, sous la dictature militaire… Le film commence sur une plage où des enfants et des adolescents, insouciants et joyeux, jouent au ballon et se filment avec une caméra super 8. Ils habitent une maison à 100 mètres de là. Leur père, Ruben, est un architecte, ancien député travailliste, et son épouse, Eunice (Fernanda Torres), une femme délicieuse qui s’occupe avec amour de leurs cinq enfants. La dictature s’installe, insidieusement d’abord, puis de plus en plus visiblement. Un jour, Ruben, qui aidait les opposants au régime à fuir à l’étranger est arrêté par des hommes armés sous les yeux de sa famille. Il sera bientôt assassiné par la junte militaire. Eunice et ses enfants vont alors, pendant près de trente ans, mener un combat acharné pour connaître la vérité… 
Points forts
La singularité du scénario : tenu de bout en bout, écrit d’une plume à la fois souple et ferme à partir d’une histoire vraie (celle de la famille Paiva), ce dernier évoque l’horreur de la dictature à travers la bourgeoisie, une classe sociale souvent absente de la plupart des films traitant de ce sujet. Et puis, surtout, à partir de ce point de vue, il dresse le portrait d’une femme admirable, de combattivité et de dignité.
Le souffle romanesque qui soulève le film. Malgré le plomb de la tragédie évoquée, peuvent ainsi circuler dans le scénario la tendresse, l’humanité et l’amour. Dans ce va et vient entre l’horreur et l’humanité, on reconnaît là la patte si singulière de Walter Salles.
La performance de Fernanda Torres. Dans le rôle d’Eunice, la comédienne est extraordinaire, qui donne tout à voir de son personnage : sa détermination, son courage, sa droiture, sa vitalité et l’amour qu’elle porte à ses enfants. 
Quelques réserves
Aucune. Walter Salles a su échapper à toutes les chausse-trappes de ce genre de film. Il ne verse ni dans le sensationnalisme, ni dans le mélo. 
Encore un mot...
Après douze ans d’absence au cinéma, Walter Salles(« Central do Brazil »)revient avec ce film inspiré du livre du fils du député travailliste Rubens Paiva, assassiné par la dictature militaire brésilienne en 1971. En relatant ce tragique fait réel, le réalisateur brésilien signe un film fort, esthétiquement très réussi, et qui lève le voile sur une période très méconnue (et pour cause) de l’Histoire du Brésil. Il n’est pas étonnant qu’après avoir été présenté à la dernière Mostra de Venise, « Je suis toujours là » en soit ressorti avec le Prix du scénario. Il a aussi permis à Fernanda Torres de remporter le Golden Globe de la meilleure actrice dans un drame. Ce qui n’est pas rien, et ouvre peut-être à l’actrice une voie royale pour une nomination aux Oscars.
Édifiant, politique, et déchirant.
« Je suis toujours là » est le candidat du Brésil à l’Oscar du meilleur film étranger.
(Source : « culture-tops.fr »)
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