#Site remarquable
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Saint-Cirq Lapopie (Lot),Classé Plus beau Village de France, élu comme le village préféré des français par davidgard30 Via Flickr : À 26 kilomètres de Cahors au nord de Toulouse, dans le Parc Naturel Régional des Causses du Quercy, on découvre le village de Saint-Cirq Lapopie, chef-lieu de l’une des quatre vicomtés du Quercy. Élu « village préféré des Français » en 2012 et comptant parmi l’un des Plus beaux villages de France et Grand Site d’Occitanie, Saint-Cirq Lapopie est perché sur un éperon rocheux de près de 100 mètres de haut surplombant les berges du Lot et abrite dans son enceinte médiévale classée treize monuments historiques.
#Saint-Cirq Lapopie#Village de France#Village remarquable#Site remarquable#Lot#Cité médiévale#Village médiéval#Plus beau village de France#Occitanie#flickr
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La ménagerie graphique
Arno
Dans le précédent numéro, nous avions fait part du travail de l'artiste Adèle Ogier et de sa compagnie l'Atelier du vent. Nous avions notamment évoqué le projet qui avait été mené avec les élèves de CP-CE1 de l’école de Trept durant l’année scolaire 2023-2024, dans le cadre du dispositif artistique et culturel« Faites des arts », développé par la communauté de communes des Balcons du Dauphiné. Accompagnés d’Adèle (de son nom d'artiste Akissi), les enfants ont pu prendre le temps d’aiguiser leur regard et gagner en audace : via les techniques abordées (craies grasses, pastels secs, fusain, encres), et avec une finesse remarquable, ils ont croqué les modèles de leur choix parmi les propositions données (animaux, insectes, autoportrait). Pour un résultat magnifique! Certains de ces croquis ont été exposés à Brangues, cet été, dans l’exposition « L’Enfance de l’art »; d’autres furent exposés au printemps dernier, à Trept, dans le cadre de l’exposition itinérante « Le Cocon & la Ménagerie graphique », créée par l’Atelier du vent. Dans une scénographie visant à l’essentiel, épurée, sobre et accueillante, les productions des enfants jouxtaient celles d’artistes professionnels, sans qu’il ne soit vraiment possible, parfois, d’effectuer le distinguo. Nous n'avions pas pu intégrer tous les dessins dans le numéro 6, il en restait un joli nombre : les voici !
Lorenzo
Lana
Lyam
Dylan
Nathan
Raphael
Robin
Inaya
Lola
Louna
Lya
Lyam
Naïl
Lola
Baptiste
Elia
Giuliana
Jemmy
Lila
Lucas
Noah
Alliah
Mya
Pour découvrir le travail d'Adèle Ogier, n’hésitez pas à consulter son site, qui répertorie tous les projets et travaux de sa compagnie, l'atelier du vent
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UNICO COME TE
Ville cosmopolite d'Italie et véritable temple de la mode italienne. Milan accueillie de nombreuses cultures, ville qui ne dort jamais, elle regorge de sites remarquables d’intérêt historique, artistique et culturel. Tu as posé tes valises ici, peut-être que même tu y es né(e), que tu connais tout les quartiers pépites et les petits recoins que seul les vrais milanais connaissent. Peut-être que flâner dans les rues milanaises ou te poser autour du Duomo au couché de soleil te rendront la vie idéal. Milan est si bien situé, tu peux prendre le premier train pour rejoindre la mer et ce soleil qui adore dorer ta peau mais aussi les autres villes importantes de l'Italie. Que dirais tu d'aller tomber amoureux de Venise ? Ou de te perdre dans les rues de Rome ? On dit qu'un homme qui n'aime pas l'Italie est toujours plus ou moins un barbare, comment ne pas tomber amoureux de ce pays incroyable. Tu as tellement à faire ici. Tu peux tellement devenir qui tu souhaites vraiment.
LIEN DU FORUM
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Tumblr Hack Week, édition janvier 2024
Plusieurs fois par an, nous mettons volontairement le holà sur nos activités habituelles afin que nos ingénieurs laissent libre cours à leur imagination. Et comme la dernière fois, ils ont pu consacrer une semaine entière à la recherche de fonctionnalités dont ils rêveraient en tant qu'utilisateur. À titre d'exemple, sachez que le Patio (dont le prototype avait été révélé lors de la précédente Hack Week de septembre 2023) s'est transformé en véritable expérimentation pour certains utilisateurs !
Découvrons à présent quelques-uns des projets émergeant de cette dernière Hack Week. Certains prototypes pourraient bien arriver sur le site…
Des Blocs et du texte en mode spoiler, et même du texte centré !
Le plus étonnant, c'est peut-être bien que nous ne disposions pas encore ces outils de mise en forme. Katie a donc décidé d'ajouter la possibilité de sélectionner une portion de texte d'un paragraphe afin de la masquer sous un voile noir, dont le contenu peut être révélé d'un simple clic/appui. Avec ça, fini le spoil ! Encore mieux : un nouveau bloc Spoiler fait aussi partie du prototype signé Katie, et, enfin, la possibilité de centrer les textes en cerise sur le gâteau.
Une multitude de nouveaux avatars par défaut
Nos avatars par défaut n'avaient pas bougé d'un iota depuis de nombreuses années (certains se souviennent probablement de celui-ci, qui a déjà plus de 10 ans). Ces avatars nous semblaient avoir bien vécu et ils méritaient un petit ravalement de façade… Alors, à mesure que l'équipe Design les remodelait, Paul en a réalisé toute une nouvelle panoplie avec un tas de variations s'accordant harmonieusement avec la dernière palette de couleurs Tumblr. Vous trouverez ci-dessous quelques-uns de ces bien jolis nouveaux venus, et sachez qu'il en existe encore davantage utilisant d'autres jeux de couleurs :
Notifications et e-mails précisant l'engagement suscité par vos billets
Cette idée va plaire aux adorateurs des chiffres et de la section Trafic de leurs blogs. Daniel, @jesseatblr et l'équipe Flux & Apprentissage machine ont travaillé de concert pour concocter de nouvelles notifications Push et e-mail. Leur objectif ? Indiquer aux utilisateurs la teneur de l'accueil réservé à leurs billets sur Tumblr : combien de fois ont-ils été vus et par combien de personnes distinctes. Nous disposions d'ores et déjà de ces outils de mesure (et plus encore) pour les billets Blaze, mais pourquoi réserver ces informations à ces seuls billets ? Elles peuvent en effet s'avérer très pratiques pour les créateurs désireux de mieux connaître leur audience.
Une nouvelle façon de naviguer sur le Web : la Palette de commande
D'autres applications disposent déjà d'une "palette de commande" utilisable via des raccourcis clavier et donnant ainsi rapidement accès à diverses fonctionnalités de la plateforme. Ainsi, en s'inspirant du sélecteur d'action existant notamment sur Slack ou Discord, Kelly et Paul ont décidé d'incorporer une fonctionnalité semblable sur Tumblr ! Utiliser CTRL/COMMAND + K sur une version interne du site ouvre une Palette de commande permettant d'accéder à votre blog, à la page Trafic, à vos dernières conversations, à la Recherche (et la liste est encore longue), juste du bout des doigts.
Voilà qui conclut cette dernière édition.
Alors, avez-vous vu quelque chose d'intéressant ?
N'hésitez pas à nous faire part de vos attentes ou remarques dans les réactions ! Et pensez bien à suivre l’@equipe pour savoir si ces ingénieuses idées apparaîtront pour de bon sur Tumblr. 👋
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l'autre jour au boulot j'ai fait la pub de grammalecte et ça m'a rappelé ce post..... du coup voici mon argument de vente (produit à 0€) pour LE meilleur outil de vérification orthographique gratuit du monde: le plug-in grammalecte pour libre office
vérifie les signes de ponctuation et les marqueurs de dialogue. il met les espaces insécables et corrige la longueur des tirets (pour les personnes qui savent pas quand mettre les demi-cadratins)
correcteur orthographique qui n'est PAS à base d'IA, donc qui ne vous sort pas les erreurs les plus communes des autres utilisateurices comme solutions à tous vos maux
il est possible d'ajouter des mots au dictionnaire un peu de la même façon qu'antidote (pluriel, genre, comportement du nom ou verbe...)
on a un contrôle assez pointu sur les remarques qu'on veut et ne veut pas: il y a plusieurs menus pour sélectionner uniquement ce qui nous intéresse, et on peut lancer la correction à n'importe quel moment (je conseille de sauvegarder le document au préalable, surtout s'il est long)
c'est open source, disponible sur firefox, français et fait pour corriger les textes en français (ce qui n'est pas commun), même si j'entends des gens dire qu'il y a des soucis d'installation sur les versions plus récentes de libreoffice. je recommande d'installer une ancienne version, puis d'installer grammalecte, puis de mettre à jour libreoffice (je n'ai personnellement pas de soucis)
voici un lien vers leur site. paix et amour et grammalecte <333
je mets sous readmore des captures d'écran des contrôles principaux ! elles sont en mode clair pour la lisibilité mais il y existe un mode sombre
#libre office#grammalecte#whatthefrance#moi quand je commence à parler de grammalecte: “avez vous déjà entendu parler de tachio- GRAMMALECTE”#ma vie ma passion je le crierai sur tous les toits... et maintenant sur toutes les toiles. voilà bonne nuit c'est tout pour moi XD#txt#img
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Évangile de Jésus-Christ selon Saint Marc 12,38-44
« En ce temps-là,
38 dans son enseignement, Jésus disait : « Méfiez-vous des scribes, qui tiennent à se promener en vêtements d’apparat et qui aiment les salutations sur les places publiques,
39 les sièges d’honneur dans les synagogues, et les places d’honneur dans les dîners.
40 Ils dévorent les biens des veuves et, pour l’apparence, ils font de longues prières : ils seront d’autant plus sévèrement jugés. »
41 Jésus s’était assis dans le Temple en face de la salle du trésor, et regardait comment la foule y mettait de l’argent. Beaucoup de riches y mettaient de grosses sommes.
42 Une pauvre veuve s’avança et mit deux petites pièces de monnaie.
43 Jésus appela ses disciples et leur déclara : « Amen, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis dans le Trésor plus que tous les autres.
44 Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. »
Texte biblique tiré de « La Bible — traduction officielle liturgique — AELF »)
(Illustration du site Apprenez-nous à prier)
Commentaire Mc 12,38
« Méfiez-vous… » (Mc 12,38) Dans la bouche de Jésus, voici une parole inattendue ! Nous sommes dans les derniers chapitres de l’Évangile de Marc, avant la Passion et la Résurrection du Christ. Jésus donne ses derniers conseils à ses disciples. Quelques versets plus haut, il leur a dit : « Ayez foi en Dieu (11,22)… Tout ce que vous demandez en priant, croyez que vous l’avez reçu et cela vous sera accordé. » Un peu plus loin, il leur conseillera encore : « Prenez garde que personne ne vous égare… » (13,5). Ici, c’est quelque chose comme « Ne donnez pas votre confiance à n’importe qui ! » Il s’agit de certains scribes. Nous sommes peut-être surpris de cette véhémence de Jésus, mais elle relève du style prophétique : combien de fois avons-nous vu les prophètes employer un langage très violent pour stigmatiser certaines attitudes ; pour autant, il ne s’agit pas pour Jésus de faire en bloc le procès de tous les scribes. Les scribes jouissaient d’une grande considération au temps de Jésus, et elle était généralement justifiée. Qui étaient-ils ? Des laïcs qui avaient étudié la Loi de Moïse dans des écoles spécialisées, des diplômés de la Loi. Ils avaient le droit de commenter l’Écriture et de prêcher. Ils siégeaient au Sanhédrin, le tribunal permanent de Jérusalem qui se réunissait au Temple deux fois par semaine. Les meilleurs d’entre eux étaient nommés « docteurs de la Loi ». Le respect qu’on leur vouait était en réalité celui qu’on ressentait pour la Loi elle-même. Mais cette reconnaissance populaire pouvait bien monter à la tête de certains : dans les synagogues, ils avaient des places réservées dans les premiers rangs, et les mauvaises langues faisaient remarquer que ces places, curieusement, tournaient le dos aux Tables de la Loi et étaient situées face au public ! Jésus manifeste une très grande liberté à leur égard : dans les versets précédents, il a rendu hommage à l’un d’entre eux : Marc nous raconte que « Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : Tu n’es pas loin du Royaume de Dieu. » (12,34). Ici, en revanche, il semble les prendre à partie de façon plus générale ; en réalité, ce n’est qu’une réponse au harcèlement dont il a été l’objet de la part de certains d’entre eux, depuis le début de sa vie publique, et qui lui a fait prendre conscience de leur jalousie à son égard. Jésus est bien conscient de la haine dont il est l’objet, mais ce n’est pas cela qu’il leur reproche ; à ses yeux, il y a plus grave : « Ils dévorent les biens des veuves et, pour l’apparence, ils font de longues prières : ils seront d’autant plus sévèrement jugés. » Et voici qu’une veuve se présente, justement pour faire son offrande. Elle est pauvre, de toute évidence, Marc le dit trois fois (v.42, 43 « pauvre veuve » ; v. 44 « indigence ») : c’était malheureusement le cas général, car elles n’avaient pas droit à l’héritage de leur mari et leur sort dépendait en grande partie de la charité publique. La preuve de leur pauvreté est dans l’insistance toute particulière de la Loi sur le soutien que l’on doit apporter à la veuve et à l’orphelin, ce qu’un scribe ne peut pas ignorer, lui, le spécialiste de la Loi. La veuve s’avance donc pour déposer deux piécettes ; et c’est elle que Jésus donne en exemple à ses disciples : « Amen, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis dans le tronc plus que tout le monde. Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a tout donné, tout ce qu’elle avait pour vivre. » L’évangile n’en dit pas plus, mais la réflexion de Jésus à son sujet laisse entendre que sa confiance sera récompensée… Sa confiance en Dieu va jusque-là. Jusqu’à prendre le maximum de risques, le dépouillement complet. (Note du P. Mario Doyle, C.Ss.R. : Ce commentaire reproduit largement celui d’une bibliste bien connue des catholiques de France : Marie Noëlle Thabut)
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PATRIMOINE | Vestiges gaulois « remarquables » découverts à Amiens ➽ https://bit.ly/Vestiges-Gaulois-Amiens Des archéologues ont effectué une fouille préventive au niveau de l'ancien hôpital nord d'Amiens. Sur ce site, qui doit accueillir un nouveau pôle de conservation de la BnF, ils ont découvert notamment des vestiges de l'époque gallo-romaine
#vestiges#époque#galloromaine#Gaulois#Amiens#Somme#HautsDeFrance#Picardie#fouilles#archéologiques#archéologues
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📸🎥 Guide pratique pour télécharger des images et vidéos "sans logo" gratuitement et simplement sur TikTok 🌐
TikTok est une plateforme de réseaux sociaux très populaire, regorgeant de millions de vidéos captivantes. Cependant, lorsque vous tombez sur une vidéo éblouissante ou une image parfaite pour votre fond d'écran, le téléchargement s'accompagne souvent de logos et d'identifiants utilisateur.
Dans ce post, je vais vous montrer comment télécharger des vidéos et des images depuis TikTok sans logo ni identifiant utilisateur, tout en bénéficiant d'une qualité élevée, grâce au site web tik4save.com.
Pourquoi choisir Tik4save.com ?
Facilité d'utilisation : Aucune inscription requis, pas besoin de télécharger une application.
Rapidité et gratuité : Téléchargez vos vidéos en quelques secondes sans frais.
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Sans watermark : Les vidéos téléchargées sont totalement exemptes de logos, vous permettant de les modifier et de les utiliser librement.
Multilingue : Prise en charge d'environ 20 langues pour convenir aux utilisateurs du monde entier.
Compatibilité sur tous les appareils : Utilisation facile sur PC, téléphones Android, iOS et tablettes.
Comment télécharger une vidéo TikTok sans logo avec Tik4save.com :
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Collez le lien de la vidéo TikTok dans le champ de saisie et appuyez sur "Télécharger".
Ensuite, cliquez sur "TÉLÉCHARGEZ L'IMAGE", celle-ci sera enregistrée sur votre téléphone sans logo.
Remarque : Pour les utilisateurs d’iPhone avec iOS 12 ou inférieur, veuillez installer l'application Documents by Readdle depuis l'App Store. Le fichier sera enregistré dans l'application Documents, où vous pourrez le déplacer dans votre bibliothèque photo si nécessaire.
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Derniers signes de vie
Elisa Lam est étudiante à l’Université canadienne de Colombie britannique de Vancouver, où ses parents venus de Hong Kong se sont installés avant d'ouvrir leur restaurant. Enfin étudiante, l'est-elle encore? Il semble qu'à l’orée de cette seconde partie d'année scolaire, elle ne soit inscrite nulle part. Grâce à la presse américaine, on connaît en revanche son voyage à coups de bus et de trains le long de la Côte ouest avec davantage de précision. Avant Los Angeles, elle a vu San Diego et ses églises hispaniques. Après, elle espère bien jeter un œil sur Santa Cruz, l'une des capitales mondiales du surf qu'elle doit d'ailleurs rallier le 31 janvier en quittant l'hôtel Cecil. Seulement le 31 janvier, c'est aussi le jour où la silhouette d'Elisa Lam s'évanouit dans la nature.
Ses parents n'étaient déjà pas rassurés devant le départ solitaire de leur fille dans de si lointaines vacances, alors ils sont franchement effrayés lorsque celle-ci rompt ce même 31 janvier la promesse qu’elle leur a faite en quittant Vancouver: les appeler chaque soir. Ils atterrissent à Los Angeles dans les premiers jours de février et poussent le LAPD à s'intéresser à ce dossier, délicat par nature, de disparition d'une personne majeure. Mais les investigations patinent et les témoignages sont rares. Oh, il y a bien Katie Orphan, propriétaire du Last Bookstore, immense librairie de la ville, qui dit l'avoir vue dans son commerce, le 31 janvier, achetant des "livres et de la musique" pour ses proches, comme elle l'a expliqué depuis auprès de CBS. Mais c’est à peu près tout. Si Katie Orphan est l'une des dernières personnes à avoir vu Elisa Lam, elle ne remarque rien d'anormal.
Mais ce n'est pas à l'air libre, ni sous le soleil baignant les rues de Los Angeles et qu’on imagine inonder la librairie, que gît le mystère Elisa Lam. C'est bien entre les murs de l’hôtel que la vie de l’étudiante a connu son dernier et spectaculaire épisode. Et, sans nouvelles de la jeune fille, la police va décider de diffuser ce dernier en mondovision en le mettant en ligne sur son site internet.
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Un autre souvenir et une anecdote supplémentaire pour vous expliquer mon candaulisme :
"sur la route de l’Espagne..".
Une autre soirée avec Ana, peu de temps après avoir quitté Toulouse et notre adorable amie Elena (je vous raconterai prochainement nôtre dernière soirée commune avant notre départ, mais aussi la suite de cette soirée préhispanique) fut aussi propice a réellement me conforter dans mon attirance, que dis-je ma conversion et ma future dévotion au Candaulisme...
Nous avions promis à Elena de passer au retour sur Toulouse.
Elle était déjà impatiente de nous retrouver et surtout, au vu de nos inclinaisons actuelles, elle comme nous, qu’on puisse se raconter et partager nos aventures de vacances. Ce serait assurément un moment grandiose.
Nous nous mîmes en route tôt pour Perpignan et plus exactement Paulilles, une petite anse de bord de mer magnifique sur le littoral, entre le cap Béar et le cap Oullestrell.
Un site classé en réserve naturelle avec un paysage à couper le souffle et l’immensité d’un parc très agréable d’une ancienne usine désaffectée (Usine Nobel, fabricant de dynamite).
Des plages magnifiques. Bref un petit coin de paradis à côté des immenses et parfois trop impersonnelles stations de la côte Catalane.
L’un de mes amis proches, Robert, y avait été affecté pour l’été à la surveillance des plages.
Je lui avais promis de passer lui dire bonjour et Ana qui avait fait sa connaissance quelque mois plus tôt l’avait beaucoup apprécié.
Aussi avions-nous convenu d’un rendez-vous le soir même en bord de plage où il y avait depuis peu un restaurant et une petite boite de nuit.
Nous avons déjeuné et passé une partie de l’après-midi dans la superbe ville de Perpignan et j’étais réellement fier de m’y promener avec Ana qui pour l’occasion s’était vêtue d’une très belle et courte robe d’été...
Elle était réellement superbe...
Tous les hommes la remarquaient et j’avoue que cela me rendait heureux tout comme elle, qui semblait si heureuse et épanouie. Encore plus me semblait-il depuis l’épisode de sa dernière rentrée universitaire et le fait qu’elle se sache avec moi maintenant complétement libre, libérée et en peine confiance...
C'était ça et aussi surtout ça le Candaulisme pour moi.
Nos dernières soirées Toulousaines et son séjour chez Elena, avaient amplement confirmé nos choix de style de vie : Hot-Wife pour elle et Candaulisme certifié pour moi.
Comme déjà évoqué, nous ne portions jamais de sous-vêtements et si pour moi ce n’était pas si flagrant de le remarquer, pour Ana qui s’amusait si subtilement et savamment à en jouer c’était beaucoup plus évident et nous donna l’occasion de « teaser » un jeune serveur du restaurant où nous avions déjeuné.
Ana bien que ne portant absolument rien avait gardé par habitude et précaution un string blanc et minuscule dans son sac à main.
Aussi lui vint l’idée de faire semblant et d’être surprise à le retirer lorsque le serveur vint prendre la commande...
Elle le fit si bien qu'il en rougit et cela amusa Ana.
J’étais spectateur et si heureux en l’instant de l’être.
Là aussi le Candaulisme me l'avait appris...
À chacun de ses passages à notre table, elle s’amusait à prendre en main ostensiblement ce tissu affriolant mais aussi à en parler suffisamment fort pour qu’il entende (je pense même que les tables voisines entendaient...) quelques phrases du genre :
« Tu vois Chéri, je l’ai fait...Je l’ai enlevé comme tu le souhaitais... Tu sais que je ne peux rien te refuser mon coquin...Tu me veux salope...je suis ta salope... ! »
Mais aussi :
« Il était si mouillé – elle avait versé dessus de l’eau de la carafe avant l’arrivée du serveur à notre table- j’ai tellement toujours envie de toi, tu sais mon Amour... »
Elle termina par lui laisser comme pourboire, bien en évidence sous un billet de cinq Euros...
« Tu crois qu’il va bander, me dit-elle en m’embrassant et tout en le fixant du regard et lui adressant un sourire de vraie chienne... ? Peut-être même aller se branler de suite dans les toilettes... ? Non... ? »
Bref, ça plus quelques autres provocations dans la rue en remontant négligemment sa robe sur ses fesses altières et autres audaces vestimentaires déboutonnant de plus en plus sa robe que ce soit en bas ou en haut, rendaient l'après-midi très savoureux et délicieusement chaud et coquin...
Ses seins magnifiques débordaient d’amour et offraient le vertige aux passants tandis que son déhanché naturel accentuait irrémédiablement l’ouverture du bas de sa robe et la vue quasi immanquable de la naissance du galbe de ses fesses mais également parfois de sa vulve...
Sans trop s’en rendre compte (?), c’est aussi et surtout moi qu’elle avait « teasé » tout au long de l'après-midi... !
Aussi, le reste du parcours après avoir repris la route, je ne pu m’empêcher de la doigter...
Son sexe largement ouvert était d’une chaleur, d’une douceur et d’une moiteur absolument folles...
Elle jouit... Je bandais...
J’avoue que j’aurais aimé et même sûrement mérité qu’on aille plus loin et qu’on fasse l’amour...Mais je n’étais pas si impatient...Je savais que nous en aurions la possibilité très rapidement et j’aimais beaucoup aussi, tout comme elle, à jouer à nous « chauffer » et à rester dans une « zone d’attente », tout à la fois coquine et frustrante mais si délicieuse pour qui sait guetter et attendre l’instant paroxysmique qui en découlait immanquablement à chaque fois...
Nous adorions en jouer l’un et l’autre...C’était trop bon...
Robert, Bob pour nous, ravi de nous revoir, venait de terminer son service et nous invita au café restaurant de la plage pour nous désaltérer. Il était beau, bronzé, charmant et très attentionné.
Il nous fit part de son idée et de ses projets pour la soirée, nous indiquant qu’il serait vain de vouloir se reposer avant deux heures du matin vu la proximité et les horaires de la boite de nuit jouxtant la cahute où nous devions passer la nuit. Il nous informa également, si cela ne nous embêtait pas, que deux de ses récentes amies se joindraient à nous.
Nous lui avons indiqué, pardon, Ana lui a indiqué que nous étions à sa disposition et que plus il y avait de fous, plus il y avait de plaisirs...
Ana était ainsi et ce dont on aurait fait comme reproche de sans gène à d’autres personnes et dont on aurait pu se moquer, Ana faisait passer cela avec un si beau sourire et avec une telle candeur, qu’on la pardonnait volontiers tous ses lapsus...
Elle avait une mémoire assez approximative et souvent « arrangée » des maximes et interprétait souvent à sa façon les citations...
Parfois même elles se transformaient en suggestions quasi explicites de ses sentiments et cela pouvait être torride...
Je pense que Bob en avait plutôt été amusé et le connaissant, ravi...
Je poussais parfois des petits « oh... ! » devant ses répliques spontanées et dynamiques, mais j’en était absolument toujours amusé et bien souvent même, au final, très heureux.
On ne s’ennuyait jamais avec Ana !
Dans l’attente de l’arrivée de ses amies, Clara et Laura, nous avait-il annoncé, Bob nous emmena faire une balade en zodiac avant de diner.
Nous en avons apprécié la fraicheur après cette longue journée de route due aux bouchons des vacanciers et touristes – nous étions un samedi - jour des arrivées et départs des locations-
Cependant être bloqué et retardé sur une des plus belles routes en corniche de bord de mer desservant de très nombreux et pittoresques villages, n’avait pas non plus constitué un enfer insurmontable, ce d’autant que je j’avais pu ainsi doigter Ana tendrement et très longtemps.
Nous pûmes, et Ana apprécia réellement, prendre un bain un peu plus au large où la fraicheur de l’eau nous requinquât facilement de cette journée passée dans la ville et la voiture.
Personne n’avait prévu de maillot mais aucun d’entre nous ne fut en peine de se mettre nu pour se baigner.
Je remarquais qu’entre Ana et Bob les regards corporels étaient réciproques et je m’en amusais délicieusement.
Bob était généreusement doté par la nature et son physique entretenu sur un bronzage parfait le rendait réellement sexy...
Je les connaissais tous les deux intimement, j’avais fait beaucoup de sport avec Bob, et si nous devions aller plus avant dans nos échanges, je savais que cela serait plaisant pour tout le monde...
Peut-être même l’espérais-je secrètement...
C’était aussi cela mon Candaulisme...
Oser faire profiter ses amis de ses "trésors" et les partager... !
En serais-je capable ?
Bob était un ami... ! Un très bon ami !
Nous n’en avions pas parlé avec Ana mais depuis cette histoire de la rentrée universitaire passée et tout ce que nous avions vécu à Toulouse, ce n’était pour moi qu’un détail que mes pensées même les plus osées soient parfois devancées par les audaces et l'imprévisibilité d'Ana, tant notre relation avait évolué favorablement vers nos désirs les plus profonds et secrets entre elle et moi.
Il s’était instauré une si belle et tendre complicité, parfois même sans concertation et tout en provocation ou test (l’expérience du serveur de ce midi m’en était la preuve...)
Nous n’en avions nullement discuté. Nous étions sur la même longueur d’ondes et même si ses audaces, que j’appréciais au plus haut point chez Ana et que j’apprécie chez les femmes en général, me surprenaient souvent, je ne tardais jamais à la rejoindre tant cela correspondait à ma nature profonde...Mon éducation m’avait parfois retenu ...Elle, elle savait me toucher au plus profond de mon être, me faire réfléchir et sortir, pour mon bonheur, le sien et celui de notre couple, de ma zone de confort...
Je ne l’ai jamais regretté...
Les amies du moment de Bob, charmantes, étaient arrivée à la cahute à notre retour de Zodiac.
Maître-nageur facilite manifestement les contacts et intérêts, et nous préparâmes pour aller au restaurant avant que la boite de nuit n'ouvre vers 23 heures.
Elle fermait vers 2 heures du matin, arrêté municipal oblige, Bob nous l’avait indiqué mais les échanges entre les fêtards se produisaient en amont et surtout après sur cette même plage...
Il y avait déjà beaucoup de monde qui attendait...Il devait être un peu plus de vingt et une heures.
Ana était vraiment charmée par Bob, je le voyais. Je m’en réjouissais même.
Bob était vraiment un ami.
Ce que nous avions vécu à Toulouse que ce soit dans le restaurant Tex-Mex et surtout après (je vous le raconterai plus tard) avec Elena et quelques-uns de ses amis m’avait conforté dans mes désirs et envies Candaulistes tandis que je remarquais qu’Ana s’y retrouvait tout autant sinon plus encore que moi ...
Elle aimait être belle et elle l’était, être au centre des attentions, parfois même provoquer...
Elle était belle radieuse, lumineuse, détendue, heureuse...
Je la voyais en permanence rire, sourire et cela me convenait parfaitement. Cela m’enchantait et me faisais en retour le plus grand bien...
Je me sentais tellement heureux, en confiance, encore plus homme... !
C’est assez paradoxal de dire cela tandis qu’on autorise d’autres mâle à courtiser sa femelle et même parfois à la saillir, mais cela me rendait dix fois plus sûr de mon attrait, ce qu’Ana me confirmait jour après jour en me revenant quoiqu’il arrive encore plus et toujours amoureuse.
Je ne doutais plus de moi...Je ne doutais plus d’elle...On partageait tout en confiance et en bonheur...Et même les partages en devenaient plus intenses et s’inscrivaient dans le temps de par les souvenirs tendres qu’ils nous laissaient immanquablement...C’était comme si, au lieu de les vivre une fois, de « consommer » un ou des plaisirs, ils s’additionnaient sans cesse et se potentialisaient.
J’avoue alors que j’étais maintenant sans cesse curieux, voire excité, tant je connaissais les regards de mon amie, ses attitudes, ses envies qui rejoignaient, voire anticipaient, bien souvent les miennes... Je les vivais avant, pendant, après...
Le candaulisme avait pour moi cette vertu de catalyser, d’exacerber nos relations et les rendaient irrésistibles, divines, mille fois plus intense...
C’était comme savoir perdre ou lâcher pour gagner plus encore...Plus encore même que l’on peut imaginer...Oui c’était réellement un bénéficie tel que même nos imaginaires ou plutôt nos habitudes s’en trouvaient chamboulées, rendues caduques devant tant de jouissances et réjouissances proposées et surtout vécues...
Oui, c’était tout cela qui se manifestait à moi et devant moi maintenant, devant Ana, devant nous.
Un espace incommensurable de libertés, de bonheurs, de récompenses...
Mon ami Bob, mâle assuré et extraverti n’avait aucune peine à voir que nous étions heureux.
Il était également heureux que nous nous soyons arrêtés...
Il nous avait indiqué qu’il ne fallait pas s’attendre à un grand confort dans ce qui lui servait de logement, en fait le local SNSM du site, et s’en était par avance excusé nous disant que nous n’aurions que des matelas gonflables dans un espace exigu pour trois pour toute couche et que la douche ne serait que celle de la plage une fois les vacanciers partis où avant qu’ils ne reviennent.
Je connaissais auparavant les lieux car j’y avais moi-même été Maître-Nageur quelques étés auparavant et Ana avait trouvé que cela serait sûrement une expérience intéressante et sympathique, en tout cas certainement un agréable souvenir...
La soirée fut assez arrosée et les esprits ne tardèrent pas à s’échauffer...
Bob nous proposa à l’issue du restaurant et dans l’attente que la boite n’ouvre de goûter un petit Banyuls qu’une charmante plagiste qu’il avait parfaitement comblée et sautée lui avait récemment offert...
Bob était un « chaud-lapin » et un insatiable baiseur.
C’est d’ailleurs ce qui nous avait fait nous rencontrer et même détester dans un premier temps au sein de notre club de musculation puisque nous avions jeté notre dévolu sur la même et accorte jeune femme....
Nous avions à terme sympathisé et fini par proposer à la belle de l’époque un plan à trois qu’elle n’avait pas accepté, nous traitant publiquement et en peine séance de cardio dans une salle pleine, de dépravés, pervers et autres amabilités...
Elle ignorait que c’est ce qui nous fit devenir encore plus amis et même, si elle avait su la belle, nous offrit de multiples occasions de trios et autres parties fines avec quelques femmes ayant assisté à l’esclandre mais qui elles, loin de nous juger, profitèrent pleinement de nos désirs, saisissant l’opportunité de savoir que deux libertins gaillards pouvaient proposer ce genre de chose...
Ce qui me rassurait aussi de lui.
Je savais qu’il était tout autant partageur que moi et que seul le sexe l’intéressait...
Il aurait pu faire un parfait Candauliste s’il n’avait pas accordé trop d’importance au challenge, à la compétition et donc aussi souvent au jugement et à la jalousie...
Un trop plein d’égo jouait aussi en sa défaveur ainsi qu’une culture « machiste » exacerbée par une éducation stricte à l’Italienne donnée par son beau-père pour admettre un instant que d’autres que lui puissent toucher celle qui serait sa « Madonne »).
Dans l’attente de l’ouverture de la piste de danse, il nous invita à nous installer sur une petite digue bétonnée surplombant l’anse un peu à l’écart et permettant d’admirer le coucher de soleil...
Chacun d’entre nous s’installa ainsi sans ordre pré-établi mais pour autant, c’est en quinconce que nous nous retrouvâmes : une femme, un homme (moi), une femme (Ana en l’occurrence), un homme (Bob) et enfin sa seconde amie ...
Nous nous étions serrés du fait de l’angle de vue du soleil couchant à cet endroit et nous étions très proches les uns des autres...
Bob déboucha la bouteille de vieux Banyuls à la couleur mordorée.
Nous admirions la beauté du site et la descente lente et majestueuse du soleil dans la mer... On aimait ainsi toutes et tous la beauté et le charme du lieu. La soirée était vraiment très agréable.
La gourmandise du vin gorgé de sucs et de soleil, d’un bonheur et une douceur incroyable, ne tarda pas à nous enjouer plus encore...
Ana m’embrassait de temps à autre et se lovait tendrement contre mon épaule...
Bob n’était pas en reste avec sa voisine de droite...
À un moment celle-ci osa même caresser et taquiner Bob, d’abord sur ses cuisses fuselées et musclées, puis par-dessus son short au point de le rendre assez visiblement bandant...
Ana s’en aperçu aussi et me demanda à l’oreille si, et c’était son péché mignon que de caresser un sexe offert et tendu près d’elle ou vers elle, elle pouvait se joindre à la belle pour profiter pleinement de l’instant :
« On est là aussi pour ça, non, c’est les vacances ? me dit-elle en me glissant un clin d’œil... ça t’ennuie si c’est avec Bob ? Profite aussi mon chéri...L’autre amie de Bob, Clara je crois, serait déçue de ne pas participer...Tu as vu comment elle te dévorait des yeux pendant le dîner ? Elle est belle non, me dit-elle en riant ? Je sais qu’elle te plait tout comme tu sais que Bob me plait... ! »
Que lui répondre, je n’en eu pas le temps d’ailleurs, si ce n’est qu’en lui adressant un vrai regard complice et un baiser tendre et passionné, lui signifiant entre autres :
« Va ma belle, sois belle...Sois heureuse, fais-toi plaisir...Prends et donne du plaisir...Je suis si amoureux et fier de toi...Que puis-te refuser... ? »
« T’inquiètes...dit-elle partant d’un éclat de rire que tout le monde put entendre, je m’occupe de lui et reviens vers toi aussi, tu connais ma gourmandise... ! »
Aussi, Ana saisi de sa main gauche mon membre qui n’avait pas lui non plus tardé à gonfler au travers de mon léger pantalon de soirée, le sortit de son écrin (on ne portait ni elle ni moi aucun sous-vêtement en été...) et commença à me masturber adroitement et plaisamment.
Dans le même mouvement et alors que l’amie de droite de Bob avait elle aussi dégagé le splendide sexe de Bob de son short trop moulant pour le caresser plus aisément, Ana se pencha et engloutit avidement l’engin de mon ami, grillant un peu la priorité à Laura en impatiente gourmande...
Laura, l’amie audacieuse de Bob ne s’en offusqua pas et caressa même tendrement les cheveux ondulés d’Ana tout en encourageant son initiative en aidant le mouvement de tête de ma belle prenant à pleine bouche l’engin majestueux de mon ami...De son autre main elle dégagea habillement les pointes déjà hautes et acérées des seins sublimes d’Ana pour les caresser en les effleurant...Ana émettait déjà de doux et si plaisants gémissements qui ravissaient tout le monde...
La nuit nous avait fort heureusement déjà légèrement couverte de sa discrétion et peu de personnes malgré le monde présent sur la plage pouvait nous voir ou nous entendre...
Aurait-ce d’ailleurs été un drame tant il me semble que le spectacle que l’on offrait pouvait être assez sensuel et beau...
Ana étant néanmoins de nature partageuse, ne tarda pas à laisser et partager le sexe de Bob qui devenait turgescent et impatient...
Ana revint ainsi comme promis vers moi et m’engloutis à mon tour tout en attrapant la main de Clara, l’autre amie de Bob assise à ma gauche, pour la diriger vers la base de mon sexe complétement sorti et accessible. Elle lui signifia de me caresser les couilles que j’avais par nature fermes et développées...
Pendant ce temps, mes mains avaient elles aussi pris le chemin de la chatte de ma voisine que je trouvais entrouverte et déjà humide sans aucun sous-vêtement sous sa courte jupe d’été...
Ses seins dardaient également sous le mini haut qu’elle portait et mes lèvres furent irrépressiblement attirées par ses pointes majestueuses...
Nous formions alors un îlot et une chaîne d’amour.
Je crois que c’est aussi réellement cette capacité de partage absolu et d’amour du beau qui définissent le Candaulisme...J’en suis convaincu.
Le soleil s’était maintenant éclipsé en grande partie tandis que nous ne commencions qu’à nous élever vers nos plaisirs et jouissances partagées et à nous engouffrer dans une pleine et entière nuit d’amour...
C’était certain...
Bob osa un : « On n’est pas bien là... ? », et la nuit débuta...
Bob s’était levé et les deux belles, Ana et Laura s’étaient mises à genoux devant son mat « bordé » à mort pour l’emboucher et le partager savamment tour à tour...
Il les accueillait dignement et de ses mains les encourageait à venir au plus loin de son bout...
De son côté Clara, à peine Ana m’avait-elle délaissée pour goûter pleinement au fier mât de Bob, s’était directement empalée sur mon dard le recouvrant de son cul et l’insérant adroitement dans sa fente déjà brûlante et inondée...
Je l’aidais délicatement en prenant à pleines et douces mains ses fesses charnues en la levant selon ses désirs et les rythmes qu’elle souhaitait...
Ana se redressa et se mit debout, laissant Bob se laisser dévorer par sa copine et vint placer au plus près de ma bouche sa chatte impatiente : « Dévores-moi mon Amour...Bouffes-moi la chatte comme tu sais si bien le faire...Chauffes-moi...Rends-moi liquide et chaude comme cet après-midi dans la voiture...Je veux que Bob quand il aura joui une première fois dans la bouche de sa copine me prenne en levrette devant toi... Je te sucerai aussi en même temps quand Clara aura bien fini de t’exciter...
Nos copines nous caresserons alors de partout avant que chacune d’elle vienne prendre ma place, que vous les honoriez, les baisiez et qu’on vous fasse jouir comme jamais vous n’avez joui vous les hommes... »
Souvent, les audaces et envies d’Ana dirigeaient les ébats...Il en fut encore le cas ici...
Les deux amies de Bob s’exécutèrent comme captivées et envoûtées par les désirs d’Ana qui venait les encourager tout à tour de ses mots crûs et choisis qu’elle leur glissait à l’oreille et des caresses adroites et précises de ses mains...
Ce fut une apothéose de jouissances avant qu’Ana, une nouvelle fois directrice, nous invite à la suivre dans le noir bleuté de la mer si proche, pour un bain de minuit revigorant...
J’ai pu la prendre tendrement un instant dans mes bras tout en la perforant de mon sexe de nouveau bandant et partageant nos « je t’aime » tout aussi vrais qu’intenses...
Bob s’occupait de ses deux amies pas très loin de nous dans cette mer si belle et accueillante...
Nous nous rhabillâmes tranquillement au milieu d’autres personnes dont la nuit maintenant tombée pouvait à peine nous cacher les ébats et nous dirigeâmes vers la cahute de la SNSM pour tous nous refaire un visage humain à la lumière d’une frontale avant de rejoindre la boite et sa piste bondée où nous nous mirent à danser et de nouveau à picoler...
La soirée n’était visiblement pas terminée...
Il devait être une heure du matin maintenant...
Un peu avant et pendant qu’Ana se refaisait une beauté, elle était incroyable d’aisance dans ce domaine tant en peu de temps et avec peu de chose elle semblait sortir tout droit d’un magasin chic, fashion et à la mode..., je discutais avec Clara et Laura de leurs vacances dans cet endroit...
Elles y étaient pour une semaine et avaient rapidement fait connaissance de Bob qui les avait déjà invitées dans la boite de nuit et s’étaient retrouvées à le câliner à deux, une première pour elles m’avouèrent -elles, dans cette même cahute que nous devions occuper ce soir avec Ana et Bob, un ancien casot de la vigne proche où nous aurions à passer la nuit.
« Ne t’inquiète pas me dit Clara avec son franc sourire et sa confiance tout en adressant un clin d’œil à Laura, il y a de la place pour trois...Il faut juste être comme nous partageurs et visiblement vous l’êtes, me dit-elle, en me caressant l’avant-bras... C’est bien...Ana est superbe, tu as beaucoup de chance »
« Est-elle réellement bi, me demanda innocemment Laura (?) ou est-ce juste par jeu qu’elle nous a caressée ? Clara et moi le sommes. Nous vivons aussi en couple, comme vous, et nous autorisons à draguer les hommes, souvent le même, ce soir étant une exception car vous êtes deux avec une si charmante femme, nous nous ressemblons tellement dans nos goûts...
Oui, je te demande ça car Ana est vraiment douée pour caresser les femmes...on en a parlé avec Laura et on ne sait pas si elle est bi...Quand nous dragons une femme bi, ce qui est très rare car il faut vraiment qu’elle nous plaise à toutes les deux, nous nous demandons la permission avant et il faut que toutes les deux on accepte...C’est notre code et notre conduite ...Là, vous nous avez un peu surpris et nous ne savions pas toutes les deux si nous pouvions nous lâcher avec elle... Bob ne nous avait parlé que d’amis venant le rejoindre... ! On n’en avait pas parlé avant, Bob et toi étaient là et nous ne savions pas si vous aussi vous aimiez voir et regarder des femmes entre elles...On ne connaissait pas Ana et ne savions pas si elle aimait les femmes... ? Il semble que oui...ou en tout cas ce serait dommage qu’elle ne soit pas bi... Vraiment dommage... !
Elle est si attirante, belle, radieuse et lumineuse...Laura est d’accord aussi pour la draguer et aller plus loin avec elle...Tu penses que c’est possible ?
Que répondre à ces gourmandises ?
Il y a quelques mois, j’aurais pu hésiter mais là non...
Plus du tout même après tout ce qui s’est passé à Toulouse avec Elena et d’autres encore ...
« Oui, oui et oui les filles, mais attention, elle est aussi douée avec et pour les femmes que pour les hommes...C’est à vos risques et périls...Tu as vu tout à l’heure comment elle est capable de prendre les choses en main... »
Cette expression la fit éclater de rire tandis qu’Ana apparaissait effectivement magique et envoûtante...
« On parle de moi..., dit-elle d’un sourire faussement jaloux...Attention, j’aime ou je pourrais aimer !
Tu peux y aller mon Chéri...
Venez les filles, pendant qu’ils se préparent à leur tour, on va dire du mal de nos hommes, de la soirée et pourquoi pas se faire un plan cul entre filles vu qu’on les a déjà sûrement pas mal usés...Et pourquoi pas aller mâter d’autres mecs... ? Il doit bien y en avoir des canons dans cette boite... Et les nôtres sont certainement déjà fatigués », ajouta-t-elle, fidèle à son goût de la provocation...
Laura et Clara étaient rassurées, riaient aux éclats, déjà séduites et impatientes du reste de la soirée...
Oui, c’était vrai que j’étais chanceux d’être le partenaire d’Ana et plus encore depuis cette soirée estudiantine et le début de nos vacances de cette année...
Ana avait franchi un cap vers son épanouissement sexuel dont je profitais et me ravissais avec délectation et gourmandise tant c’était également ce à quoi j’aspirais depuis toujours...
Mon Candaulisme longtemps refoulé et surtout mal cerné m’apparaissait aujourd’hui au grand jour, et vu qu’il était pleinement et entièrement partagé par Ana, que pouvais-je demander de mieux... ?
J’étais aux anges et sur mon petit nuage depuis quelques jours et l’avenir, déjà cette soirée, s’annonçait réellement radieux.
Suite prochaine...
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08.28.21.Vignobles de Lavaux (Suisse) par Gérard & Françoise Via Flickr : Lavaux est une région viticole du canton de Vaud (Suisse), connue pour ses vignobles en terrasses au bord du lac Léman. Lavaux is a wine-growing region in the canton of Vaud (Switzerland), known for its terraced vineyards on the shores of Lake Geneva.
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Figama : L'Épicentre des Figurines Manga
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Des Éditions Limitées et des Exclusivités
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Wiki Yizhan
Mon Wiki "Yizhan le wiki français" a désormais 40 pages, avec des liens vers toutes les œuvres de Xiao Zhan et Wang Yibo, leurs chansons, leurs groupes à leurs débuts, leurs séries et films et bien d'autres choses encore !
Je l'ai d'abord conçu pour moi, pour retrouver toutes les vidéos et les liens que j'aimais ! Je suis une collectionneuse inconditionnelle !
Mais ce site pourra évidemment être utile à tous les fans de Xiao Zhan et Wang Yibo !
N'hésitez pas à me mettre ici vos remarques, si des erreurs se sont glissées dans mes pages, ou si vous voulez d'autres entrées.
Le site est en cours de construction, certaines pages n'en sont qu'à leurs balbutiements !
Les liens mènent vers des vidéos, le plus souvent possible en français, mais en anglais quand les versions françaises n'existent pas !
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Les domaines Tumblr débarquent
Bien le bonjour, [tumblr] ! Comme toujours, vous êtes là, fidèles au poste, à faire vibrer ce site effervescent. C'est un véritable vivier d'artistes qui fait germer son talent créatif pour embellir les journées de la communauté. Aujourd'hui, nous vous annonçons l'arrivée d'une nouvelle fonction totalement optionnelle qui permet d'offrir à votre blog un joli domaine personnalisé.
Posséder son propre domaine peut ajouter une touche tout à fait classieuse à votre présence sur les Internets… mais ça peut aussi très bien être pour le fun et l'amour du lol. Dans tous les cas : ce serait du plus bel effet pour rayonner fièrement sur les réseaux, non ?
Voilà comment obtenir votre propre fief sur les Internets, directement depuis Tumblr :
Cliquez sur l'icône Compte et sélectionnez "Domaines" dans le menu déroulant.
Choisissez le domaine qui vous fait rêver (laissez quand même quelques ".ninja" pour les autres, merci d'avance ! 🥷).
Renseignez vos informations de contact et de paiement, et voilà ! Vous êtes à présent propriétaire de votre domaine personnalisé.
Quelques remarques :
Si vous possédez déjà un domaine personnalisé acquis via une autre plateforme, ce dernier continuera de fonctionner. En revanche, il ne sera à l'avenir plus possible de rattacher à votre blog un domaine acquis en dehors de Tumblr.
Nous avons l'intention d'implémenter les transferts de domaines (entrants et sortants) ainsi que le rattachement aux domaines payants.
L'acquisition d'un domaine personnalisé est, comme par le passé, facultative : l'accès à votre blog "[nomdublog].tumblr.com" reste bien évidemment gratuit !
Pour fêter comme il se doit ce moment historique, nous vous avons préparé une petite ristourne si vous étiez tenté par un domaine ".blog" :
La première année ne vous coûtera que 3,00 $ si vous souscrivez avant le 31 juillet, ou 5,00 $ si vous souscrivez entre le 1ᵉʳ août et le 31 décembre.
Le renouvellement annuel vous sera ensuite facturé 10,00 $ par an.
Vous avez envie de découvrir tous les domaines disponibles ? Jetez un œil par ici ! Si vous avez d'autres questions, notre page d'aide est là pour vous donner davantage de détails.
Sur ce, amusez-vous-bien.lol et faites-vous-plaisir.fun ! 👋
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Profitons de ce que le président états-unien Biden vient d’éliminer tout signe chrétien de la Maison Blanche (pas de chasse aux œufs pour les enfants cette année) et déclare ce jour (Pâques) comme celui de "la visibilité transgenre" …pour rappeler un brin de théologie post-lacanienne.
"Le Saint-Esprit est l'entrée du signifiant dans le mot. C'est certainement ce que Freud nous a apporté sous le titre de pulsion de mort". (Jacques Lacan - Le Séminaire, livre IV, La relation d'objet)
La résurrection, comme le remarque déjà Hegel, cela ne veut pas dire que le Christ se soit réincarné, c’est à dire revenu dans un corps, c'est là précisément qu'intervient la notion de Saint-Esprit dans la trinité chrétienne.
Le Saint-Esprit, c'est un nom pour la vie au-delà de la vie, par delà le cycle biologique de la génération et de la corruption, le Saint-Esprit n'est rien d'autre que la permanence de l'ordre symbolique lui-même, là où nous sommes toujours déjà, en tant que "parlêtres", transubstantialisés (en sujet).
Or le Saint-Esprit désigne aussi la "communauté des croyants", en d'autres termes le (nouveau) lien social naissant de l'Autre (l'ordre symbolique) après l'avènement christique.
C'est ainsi qu'il faudrait entendre la réponse du Christ lorsqu'on lui demande où il sera après sa mort: "Chaque fois qu'il y aura de l'amour entre deux d'entre vous, je serai là."
Là, ce n'est nulle part ailleurs que dans la parole, la parole d'amour.
Quel est donc le rapport entre le Saint-Esprit et la pulsion de mort freudienne?
Si au célèbre "Gott ist tot" Lacan substitue sa formulation "Dieu est inconscient", ce n'est pas pour modérer l'impact de la déclaration nietzschéenne, au contraire, c'est un fait de pure logique, la mort du Christ est strictement indissociable de son autre côté: l'immortalisation du corps ("Christ n'est pas mort") qui signale qu'il y a quelque chose dans le corps humain qui est plus que le corps humain, un objet partiel, obscène, non-mort...
L'objet petit a.
Quand Paul (Romains VII, 4) dit que les chrétiens meurent à la loi (juive) à travers le corps du Christ, il convient de s'arrêter sur ce paradoxe: la loi a été surmontée par ce qui est étroitement lié au péché parmi les hommes, car le site de cette lutte - et son surmontement - n'est pas la loi mais bien le corps.
Attention, pour le psychanalyste, le corps n’est pas à confondre avec l’organisme...
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En juin, j’ai séché
1er juin (Je me suis réveillé une heure trop tôt, et rendormi trop peu longtemps.) (Je n'ai pas maigri.) J'ai bouclé une année d'ateliers devant une classe de collégiens modérément motivés. Ma chérie m'a acheté deux croissants. (J'ai eu le souffle court tout l'après-midi à cause des allergies.) Cadette a été acceptée dans tous ses vœux d'orientation. Ma chérie m'a fait remarquer que j'avais encore interverti Cadette et Benjamine dans les notes du mois précédent. J'ai à nouveau tout corrigé. J'ai lu Dimensions variables, de Pierre Escot et Hubert Renard.
2 juin (J'ai passé une nuit étouffante.) Ma chérie a obtenu l'affectation qu'elle souhaitait. Je suis arrivé à mon rendez-vous à l'heure, à la minute près (mais essoufflé). Sous l'insistance du pharmacien, j'ai inhalé ma première dose de poudre directement dans l'officine. J'ai reçu Dissonances dans la boîte aux lettres. J'ai rattrapé une petite heure de sommeil. (J'ai été ensuqué tout l'après-midi.) J'ai somnolé une petite heure de plus. J'ai lu ce mot, "habitudinaire", dans Les Perfections. (J'ai eu la goutte au nez et le goût du sang dans la bouche, à trop éternuer.) (Ça s'est engueulé dans la rue, pour des histoires de bagnoles touchées.) J'ai cuisiné des petits pois à la sauce tomate et aux épices, avec des lardons de tofu fumé et des patates sautées. J'ai fini Les Perfections, de Vicenzo Latronico. 3 juin J'ai enfin passé une nuit complète. J'ai accompagné Benjamine et Cadette à la marche des fiertés. Je suis tombé sur un vieux copain parti vivre à Tahiti. Avec ma marinière, mes lunettes et mon bob, des jeunes manifestants ont été tout contents d'avoir trouvé Charlie. Junior nous a rejoint pour un bout de marche. Malgré la crème solaire, j'ai eu le cou chaud en fin de soirée. On a pris un verre en famille dans notre ancien quartier. (J'ai reçu les photos pour finir la mise en page d'un journal de classe. Reflets, cadrages, lumières... la photographe ne s'est pas foulée.) Nous avons ri au souvenir des passages des enfants aux urgences. (L'odeur de clope des voisins s'est insinuée jusque dans le salon.) 4 juin Je me suis décidé à me mettre en short. (La caisse rapide a bugué et il a fallu scanner à nouveau tous mes achats après les gens que je pensais doubler.) (Pour leur fête, j'ai écouté en stéréo ma mère et ma belle-mère ressasser les lieux communs habituels.) J'ai écouté monter l'orage. (J'ai cassé un verre.) (J'ai chassé les moustiques à coup de revue.) 5 juin (Je me suis réveillé en pleine nuit avec la gorge en feu.) Ma chérie a acheté des rouleaux de printemps végétariens. Junior a validé son année universitaire. Je suis tombé sur un vieil enregistrement des filles chantant et s'accompagnant au ukulélé. Emmanuel a confirmé sa venue pour le festival de cinéma à la fin du mois. On a élaboré des mini-plans pour assurer sa présence éditoriale sur le site. (Je me suis mouché toute la journée.) (J'ai eu la tête dans le coton toute la journée.) Je me suis ajouté un sirop pour compléter ma collection de médicaments du soir. J'ai éclaté quelques moustiques sur la tête d'Yves Bonnefoy en couverture du Matricule. 6 juin J'ai presque bien dormi. Mes deux narines sont redevenues conjointement fonctionnelles. (J'ai coupé devant une cycliste que je n'avais pas vue au stop.) J'ai fini un premier état de mon récit de séminaire. La chaleur et l'absence du moindre souffle d'air m'ont mis à la peine. J'ai retrouvé toute prête ma préparation pour l'atelier du soir. (J'ai renseigné une touriste égarée et quelques instants plus tard, j'ai réalisé que je lui avais donné de mauvaises indications.) L'atelier a été paisible. (Tous les symptômes de ces derniers jours me sont retombés dessus sur la route du retour.) 7 juin J'ai passé une très bonne nuit, et me suis réveillé avec un nez et une gorge presque en état de fonctionnement. J'ai accompagné Benjamine à vélo. J'ai vite trouvé une bonne âme avec qui discuter pour ne pas me sentir seul en attendant la réunion. J'ai salué Catherine, Charlotte, Carole, Renaud, Céline. (Mon ventre s'est mis à gargouiller.) J'ai papoté avec Céline et nous avons été les derniers à sortir. Tandis que nous discutions, on voyait des nuées de pollen passer devant les fenêtres. J'ai salué Martine et j'ai salué Édouard. Je n'ai pas travaillé l'après-midi. J'ai essayé de déboucher ma tuyauterie nasale en suçant des petits bonbons à l'eucalyptus. J'ai reçu un appel de ma mère pour me dire qu'elle avait fait une sérieuse réaction allergique au pollen.
8 juin J'ai mis du temps avant de me mettre au travail. J'ai attendu la pluie. (Un de mes commanditaires m'a informé de sa volonté de réduire son volume de "wording".) J'ai relu, repris et terminé la mise en page de mon récit. J'ai senti, enfin, l'odeur de la pluie sur le sol chaud, et des effluves de chèvrefeuille. 9 juin L'orage a rafraîchi l'air. J'ai retrouvé Raoul et Viki. Nous avons réfléchi à de futurs projets éditoriaux pour la rentrée prochaine. Je suis tombé de fatigue à la sieste. Cadette a décroché l'appartement qu'elle convoitait. 10 juin Un son lointain de trompette, depuis l'école de musique, s'est fait entendre toute la matinée. Les locataires allemands ont quitté la maison d'en face. (J'ai été indécis tout le matin, ne sachant pas si j'avais envie d'écrire, de lire, ou de m'atteler à d'inévitables tâches domestiques.) J'ai tenté de compléter un dossier en ligne. J'ai enfin réussi à associer l'imprimante à mon ordi. J'ai consacré du temps à redonner une nouvelle forme à la "liste de mes travaux passés". (J'ai lâché l'affaire au "catalogue des actions proposées".) Ma chérie a apporté un légume de l'espace. J'ai lu Faits, lecture courante à l'usage des grands débutants, de Marcel Cohen. 11 juin J'ai nettoyé mon dossier "téléchargements". J'ai imprimé une nouvelle série de cartes postales. (J'ai mis trop d'ail dans l'houmous, mais ma chérie m'a dit que non, au contraire.) J'ai lu La voix sombre, de Ryoko Sekiguchi. J'ai lu le nouveau volume des Cahiers d'Esther, de Riad Sattouf. 12 juin J'ai fait des vocalises dans la voiture pour clarifier ma voix éraillée. J'ai signalé l'erreur de cotation d'un bouquin de la bibliothèque universitaire. J'ai signé pour deux mois d'exposition et une journée d'études à l'automne prochain. J'ai mangé un flan de légumes tout seul au resto. J'ai trouvé une carte Pokemon très rare sur le quai de la gare. J'ai avancé d'une case plusieurs tâches distinctes : un peu de boulot, un peu de santé, un peu d'école. J'ai appris le nom de la maladie des couilles pas descendues. Junior a changé de dizaine. J'ai éclaté un moustique sur la tête de Maurice Pons. 13 juin J’ai été pris dans un embouteillage. J'ai dû appeler à six reprises pour prévenir de mon retard. La musique d'attente du cabinet médical était digne d'une cérémonie d'obsèques. Je suis passé immédiatement, malgré mes vingt minutes de retard. J'ai encore avancé d'une case sur pleins de petites merdasses. Benjamine a eu une révélation tardive. Je me suis aspergé de vinaigrette. J'ai vu les tâches disparaître sous l'effet de la terre de Sommières. (J'ai oublié de prendre mon antihistaminique.)
14 juin J'ai dormi comme un loir, je me suis réveillé sans réveil (avec le souffle voilé). J'ai plié la couleur, étendu le blanc. J'ai envoyé un premier travail, un second. Une amie a proposé de venir nous visiter (avec sa mère !) J'ai créé la liste des centaines de secrets recueillis ces deux années et j'ai entrepris de les classer par grandes familles : amour, sexe, famille, santé, affirmation de soi, dépréciation, envie d'en finir, confessions tardives, messages à faire passer. J'ai complètement oublié le rendez-vous d'orthodontie de Benjamine, jusqu'à ce que l'alarme me le rappelle (Benjamine avait oublié elle aussi.) Nous sommes arrivés pile à l'heure. (J'ai oublié le dossier de prise en charge.) (Nous sommes restés 5mn.) Cadette et ma chérie ont décidé de rester une soirée de plus sur l'île. J'ai croisé la voisine et sa fille et on ne s'est pas forcé à parler. (Je me suis lancé dans une recette plus longue que nos appétits.) (J'ai pris la mauvaise poêle et mes patates ont collé dans le fond.) Je me suis souvenu de la formule du périmètre du cercle.
15 juin J'ai poursuivi mes diverses tâches à petits pas. J'ai pris mes premières marques pour les deux expos de la rentrée. J'ai suivi de loin la sortie d'appartement de Cadette. J'ai résilié les contrats. J'ai tenté d'intercéder auprès d'un prof pour Benjamine. (J'ai servi trop de chili.) Emmanuel m'a appelé en m'intimant de ne surtout pas poser de question et de lui rappeler sur-le-champ le prénom de Benjamine. Puis il a raccroché. 16 juin En moins d'une heure, j'ai successivement eu en tête la Symphonie n°3 de Brahms, Dancing Queen de ABBA, la vieille pub pour Skip "il a la formule" et Otto Box de Dominique A. J'ai joué au détective privé pour trouver l'identité d'un journaliste local. J'ai profité d'une opportunité pour reprendre contact avec une ancienne connaissance islandaise. Anne-James Chaton a mis en ligne deux nouveaux titres. (J'ai fait trois fois le tour du parking sans savoir si je devais en sortir.) J'ai trouvé une place dans une petite rue. (Dans le hall d'accueil, j'ai vu une femme emmerder un tout petit môme super sage et qui ne demandait rien, et lui reprocher ensuite d'être un pleurnichard.) (Le bureau de mon rendez-vous sentait fort le tabac froid.) J'ai saisi la perche que m'a tendue la connaissance islandaise pour un futur échange de maison. J'ai reçu confirmation de la résiliation de la box de Cadette, c'est la première fois que ça se passe aussi simplement. J'ai senti la terre trembler. (J'ai passé la soirée happé par des vidéos à la con.) 17 juin J'ai été réveillé à deux reprises, une première fois par le cacardement des voisines en goguette, une deuxième fois par la réplique du séisme. Je me suis levé avec Baby alone on Babylone, de Serge Gainsbourg en tête (la 3eme Symphonie de Brahms, mais avec des paroles). J'ai signalé un problème de lisibilité sur la newsletter de l'INA. J'ai fermé la baie vitrée au réveil des voisines. Au loin, j'ai entendu La Vie en rose joué par un duo de trompettes dissonantes. (Ça a été le va-et-vient des estivants locataires toute la journée.) J'ai lu L'amant, de Marguerite Duras, que je n'avais jamais lu. (À deux rues d'ici, un groupe amateur a joué Knocking on heaven's door.) J'ai regardé mon seul match de rugby de l'année. 18 juin (Le percolateur n'a pas percolé.) (J’ai projeté du café sur mon tee-shirt en soufflant dans la buse.) (Une tornade ménagère est passée.) J'ai lu Une trop bruyante solitude, de Bohumil Hrabal. Pour la troisième fois cette année, j'ai bu de l'alcool. 19 juin J'ai lu ce mot, "ébrieux", dans Mémoire de fille, d'Annie Ernaux, que j'ai fini au matin. J'ai eu une réponse de l'INA, qui va corriger son problème de lisibilité. Une matinée de lectures inspirantes, au gré du web. J'ai travaillé mollement, me contentant d'envoyer quelques mails. J'ai remonté la rue avec Benjamine en marchant au pas. J'ai fait quatre passages à la supérette. J'ai remonté la plage avec Benjamine en marchant au pas. Les filles ont fait des ricochets avec des méduses. (Nous avons passé la soirée à éclater des moustiques.)
20 juin J'ai proposé d'organiser différemment les ateliers de l'an prochain au collège. J'ai récupéré Benjamine sous une pluie battante. Les orages nous sont passés dessus. J'ai travaillé (très laborieusement) assis sur une balle gonflable. (Le peu de réactivité de mes correspondants finit par me mettre lentement sous pression.) Je suis tombé à deux reprises, et dans deux textes distincts, sur ce mot, "corydrane", que je n'avais jamais lu auparavant. Je suis allé marcher sur la plage jusqu'au port. J'ai méticuleusement marché sur les coquillages pour les entendre craquer. J'ai mordu dans mon premier abricot de l'année, (encore trop acide). 21 juin (On m'a appelé pour m'engueuler sur le choix d'un sujet d'article. J'ai dû expliquer que ce n'était pas mon choix.) Je me suis endormi au soleil avant le déjeuner et ce n'était pas délibéré. En pensant ne survoler que les premières pages, j'ai lu d'une traite La Place, d'Annie Ernaux. J'ai (peut-être) levé un lièvre. J'ai rejoint les filles sur la plage. Je me suis endormi avant le dîner et ce n'était pas délibéré. Je me suis couché avec La Grenade, de Clara Luciani, dans la tête. J'ai sauté mon tour d'antihistaminique. J'ai été fatigué toute la journée. 22 juin J'ai voulu acheter Libé en kiosque -- pour la première fois depuis longtemps -- mais j'ai appris que le marchand n'en recevait même plus. Je me suis prêté à ce petit jeu, qui m'est toujours déplaisant, de l'interview face caméra. J'ai salué Raoul au loin qui prenait un café. J'ai emprunté un vélo dont les vitesses n'arrêtaient pas de sauter. J'ai aperçu André marcher avec une béquille. J'ai salué Isabelle depuis mon vélo. J'ai feuilleté, chez le libraire, deux livres repérés en ligne, mais ils m'ont finalement parus bien trop érudits pour que je les achète. J'ai arrangé le coup pour le dépôt de bouquins d'Emmanuel. J'ai salué Sandrine et Pascale depuis mon vélo. J'ai vu un peu trop tard, en m'engageant dans le rond-point, que le feu venait de passer au rouge. (Je suis passé au rouge.) J'ai vu un vieux monsieur en très chic pyjama de soie traverser la route à petits pas avec une bouteille de Coca dans les bras. Je suis tombé sur ce mot, "appondre", dans Finsternis. En lisant Finsternis, j'ai pensé que c'était un bouquin pour Oscar. (Les gars du chantier d'à côté ont poncé tout l'après-midi.) J'ai lu ce mot, "satiation", dans Finsternis et j'ai fini Finsternis, de Louis Loup Collet. Les contacts pour mes articles ne se sont manifestés qu'aujourd'hui. 23 juin (J'ai reçu un appel important pile au moment où je devais partir.) (Il y avait quelqu'un devant le QR code pour valider mon titre de transport sur le quai de la gare.) (Il a fallu que je m'y reprenne à plusieurs reprises pour obtenir un scan net.) J'ai salué Anne qui ouvrait la librairie. J'ai déposé le bouquin d'Emmanuel chez l'autre libraire. J'ai salué Doria et Géraldine. J'ai interviewé une élue qui n'avait -- littéralement -- plus de voix. Anne m'a offert un bouquin. J'ai salué François à sa terrasse habituelle. J'ai foutu le bordel dans les marinières pour trouver ma taille. J'ai immédiatement changé de banc quand j'ai vu les pigeons au-dessus de celui sur lequel je venais de m'asseoir. J'ai bouquiné à l'ombre des grands pins. J'ai vu un homme imiter Kevin Costner imitant les bisons dans Danse avec les loups ("tatanka !"). Un homme remonter très lentement le mail sur une trottinette à bout de souffle. Nous avons pique-niqué dans le parc et c'était sympathique. J'ai accompagné Benjamine à une fête de village. Nous sommes rentrés à vélo, soleil couchant, marée haute. Toutes dynamos hurlantes. J'ai supprimé les réveils programmés du temps scolaire. 24 juin J'ai lu Les émigrés du fleuve Amour, de Patricia Chichmanova. J'ai remis un semblant d'ordre dans mes documents et dossiers. J'ai entendu la fanfare au loin. (Je me suis trouvé face à une longue série de sens interdits disposés temporairement pour l'animation du week-end.) (Je les ai tous pris.) On a fait entrer en une fois tous les meubles à déménager dans la voiture. Notre voisine est venue nous porter des herbes aromatiques exotiques. J'ai senti la petite feuille de basilic viet me piquer la langue. J'ai préparé une nouvelle salade avec des patates et des cœurs d'artichaut. (J'ai entendu la fanfare au loin jouer exactement le même répertoire que ce matin.) Je n'ai pas réussi à résoudre le problème de mise à jour du smartphone de Cadette. (Le smartphone n'a pas voulu s'éteindre.) 25 juin (Le problème du smartphone ne s'est pas résolu par magie dans la nuit.) J'ai pris mon premier bain de mer (tardif) de l'année. J'ai cuisiné le basilic viet dans une nouvelle salade. On a joué au Pendu en fin de repas. Je me suis installé dans le patio pour profiter du courant d'air. J'ai continué à mettre de l'ordre dans mes dossiers. J'ai essayé une nouvelle salade avec du tofu au citron confit et gingembre. (J'ai cassé coup sur coup un petit ramequin d'inspiration asiatique que nous possédions depuis des années et, presque aussitôt après, une petite soucoupe assortie.) (Je ne l'ai pas dit et j'ai repris ma vaisselle.) J'ai rigolé avec les enfants sur un jeu vidéo projeté sur le mur.
26 juin J'ai mangé un croissant. J'ai remis tous mes articles à l'heure, in extremis. J'ai dû somnoler un peu en écoutant le podcast de Dominique A. J'ai accompagné Cadette de réparateur en réparateur pour son smartphone, en perdant en standing à chaque étape mais en gagnant incontestablement en compétences. J'ai visité le chantier voisin. (J'ai reçu entre-temps de nouvelles commandes.) (Pas le temps de souffler.) J'ai découpé des petits ronds dans la pâte à l'emporte-pièce. J'ai réussi de très bons chaussons ricotta-feta-menthe. J'ai fini le pot de ricotta. Le bruit des vagues de la marée montante a berc�� ma chérie. J'ai lu Mon corps de ferme, d'Aurélie Olivier. J'ai éclaté l'abdomen d'une moustique femelle avec Pourquoi les filles ont mal au ventre, de Lucille de Pesloüan, le premier livre qui m'est tombé sous la main. 27 juin J'ai lu ce mot, "éristique", dans un article de Slate. J'ai rédigé la newsletter du festival et elle a été validée presque aussitôt. J'ai reçu les journaux réalisés par les collégiens pendant nos ateliers. Les gars du chantier d'à côté ont travaillé sur la façade et ils étaient bruyants. J'ai rédigé un article sur le car du futur, qui sillonnera bientôt la pampa locale sans chauffeur. J'ai accompagné Cadette chez le dépanneur pour récupérer son smartphone débloqué. On s'est serré à quatre dont deux compte-double dans la minuscule boutique. Le magicien nous a demandé 20 balles. (Il a oublié de nous rendre la carte SIM.) J'ai accompagné Cadette chez le dépanneur pour récupérer sa carte SIM. J'ai reçu des nouvelles du paiement de mes ateliers : il va bien, il est sur la route. J'ai joué de la mandoline à mon chou. On a mis une petite claque aux myrtilles. J'ai écouté ma musique au casque à fond dans le noir en éditant quelques nouvelles cartes. 28 juin Voiture ? Train ? Vélo ? Vélo. (J'ai fait demi-tour après deux minutes parce que j'avais oublié mon portefeuille.) Et demi-tour aussitôt après, me souvenant l'avoir mis au fond de mon sac. J'ai pédalé ardemment pendant 40 mn et suis arrivé avant le dernier coup de 11h. J'ai poireauté 10 mn en terrasse avant de découvrir que Charlotte m'attendait à l'intérieur du bar. J'ai reconnu Camille, très lointaine connaissance, qui m'a reconnu en retour. Je suis passé récupérer le livre d'Emmanuel à la librairie mais il n'avait pas encore été entré dans le système informatique. J'ai croisé Christine. Je suis passé chercher une salade mais il n'y avait plus de salade. J'ai demandé ce qu'il y avait comme wrap mais il n'y avait plus de wrap. J'ai cherché un îlot de fraîcheur pour manger ma tourte aux épinards mais je n'en ai pas trouvé. J'ai mangé dans le parc. J'en étais à lire, paisiblement, l'Éloge des vertus minuscules, dans un transat ombragé du parc, en attendant l'heure de mon rendez-vous, quand j'ai vu passer la silhouette ténébreuse d'un pilote de monoroue, harnaché de cuir, intégralement casqué. J'ai récupéré deux BD d'une autrice que je vais interviewer. Je suis reparti pour 40 mn de vélo sous le soleil. 29 juin J'ai vu une jeune danseuse faire des pointes en baskets à l'arrêt de bus. J'ai mangé mes croissants face aux tours du Vieux-port. J'ai consolé Benjamine dans le couloir de l'orthodontiste. J'ai tenté de m'isoler des bruits de chantier des gars d'à côté. Je n'ai pas vraiment lu, pas vraiment travaillé. Je me suis baladé virtuellement à Plymouth et j'ai retrouvé le pub près duquel un copain s'était fait chier dessus durant notre séjour linguistique. Je me suis baladé virtuellement à Paignton mais je n'ai pas retrouvé le salon de thé-cafétéria d'où notre petite bande d'ados français bruyants s'était fait virer. J'ai rédigé un article unique. J'ai chargé la voiture pour l'emménagement de Cadette demain. 30 juin (Il y avait un truc pas bon dans mon muesli.) (Je l'ai mangé quand même.) Je n’ai rien fait de la matinée, à part une lessive de draps. Ma demande pour proposer des ateliers a été acceptée. J’ai dérouillé freins et vitesses du vélo de Junior et regonflé ses pneus. L’odeur de la pluie sur le sol chaud m’a saisi en sortant de la supérette. Le train d’Emmanuel est parti avec 50mn de retard. (La malédiction du “Vendredi soir 17h” a encore frappé : j’ai reçu la matière brute de mon pensum délibératif mensuel alors que je me pensais en week-end.) J’ai retrouvé Emmanuel sur le parvis de la gare. Il est tombé une minuscule pluie fine. Je n’ai pas vu Mariane, Eric et Antoine, qui m’ont arrêté dans ma marche. Emmanuel nous a couverts de livres. J’ai dit que je serai présent à la copinade annuelle de ma chérie et je me suis coupé toute possibilité de retraite. (Je n’ai pas trouvé de photos pour la publication mensuelle de mon journal.) (Ni de titre.)
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