#Si tout ça a pas de sens pardonnez-moi
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skopostheorie · 2 years ago
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Astérix ou Lumières de la Civilisation m'interesse mais jsuis pas forcement convaincu. À vrai dire je trouve que sa théorie fait preuve de ma thèse; cette série est bien une auberge espagnole, comme a dit Uderzo.
Cependant je dirais que la théorie montre une explication pour la popularité d'Astérix en tant qu'œuvre française ; que l'analyse de Rouvière est n'importe quoi quant aux intentions des auteurs veut rien dire parce que c'est pas exactement ce que Rouvière tente de faire. C'est plutôt une déconstruction du manière que les français se voient dans l'utopie villagoise sans s'en rendre compte. Du moins, c'est la façon dont j'interprète sa thèse.
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ivo-oz · 10 months ago
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🩸🩸🩸
ℌ𝖊𝖊𝖇𝖊𝖘 : 𝕲𝖊𝖓𝖊𝖘𝖊
〖chapitre 3 〗
Attention, ce texte sera peut-être modifié à l'avenir afin de le perfectionner
Dans un sursaut, mes yeux s'ouvrent dans une salle sombre au mur de pierre. Toujours à genoux, je constate que ma situation n'a nullement changé. Les mains clouées à la froideur de la pierre, le sang s'échappant lentement des plaies béantes, peignant ainsi la pierre en rouge.
C'est drôle, il m'a fallu deux jours pour ne plus y penser.
Les premiers jours se sont remplis de cris et de pleur.
Ridicule !
La futilité de cette douleur me rend tellement honteuse.
Je ne penserai pas que l'humilier devant les représentants du royaume le pousserait à me souhaiter autant de mal. J'aurais préféré garder la mobilité de mes mains. Mais bon, si c'est le prix à payer.
Les blessures que je porte en moi sont plus grandes que ses clous.
Il est vrai que c'est la première fois que je suis confronté à de tels châtiments physiques, mais j'aurais dû me réjouir.
Non, ne crie pas, ce n'est pas de la douleur.
Quelle image de moi j'aurais si je me réabandonne à cette facilité ? J'ai subi plus grave, plus longtemps.
Ce ne sont que des plaies, elles s'effaceront.
Mes vraies blessures, elles n'ont pas cicatrisé et pourtant, je les supporte. Succomber à de telles frivolités serait juste dévalorisant.
La vraie douleur n'aurait plus de sens.
Vous êtes en retard. J'en pouvais plus de lutter contre le sommeil pour m'éviter de m'ouvrir la peau davantage.
Un grincement métallique interrompit ma somnolence.
La porte est ouverte.
J'ai beau être dos à elle, je peux quand même sentir le son des talons frapper la pierre dans ma direction.
Un son grave, puis aigu, grave et encore aigu.
Une paire de bottes désassorties.
Ho, c'est Fides qui a été chargé de me libérer.
Tout en entrant dans mon champ de vision, Fides arrache les clous qui bloquaient mes mains.
J'ai . . .
Je n'ai pas crié,
j'ai pu me contenir haha,
mon sourire partit immédiatement quand je découvris les énormes trous béants que contenaient mes mains dorénavant.
On peut y voir à travers.
C'est répugnant mon dieu.
Mes mains
qu'es que . . . comment . . .
mon dieu.
—Mes excuses, Père Inhonoris a tardé à me donner les clés.
— Vous pouvez me soigner ?
— Je n'ai pas ces compétences, un m��decin vous sera assigné dans deux jours.
— Vous vous moquez de moi, mes plaies vont rester ouvertes pendant cinq jours en tout. Je ne pourrai plus jamais écrire.
Un ange passe.
— Vous m'envoyez navrer, mademoiselle.
— Navrée ‽ Vraiment ‽ Ôte-moi ce mot de ta bouche quand tu me parles ! Mais quel genre de soutien hypocrite, tu penses me faire avaler ! Ça ne sert à rien de me mentir si mon état ne t'inspire que de l'indifférence !
Le souvenir de mes mains perforées aurait presque pu être oublié si mon sang ne s'était pas mis à accélérer dans mes veines.
Mon cœur hurle dans ma tête, m'obligeant à me taire.
— Pardonnez-moi Je m'exécute.
—Avez-vous du temps à m'accorder ?
J'aurais besoin de coudre mes plaies.
Bien sûr, je ne voudrais pas abuser de votre gentillesse.
Vous pouvez déléguer le travail à un de vos collègues si c'est trop demandé. J'espère que je n'ai pas manqué de politesse, vous savez, trois jours sans pouvoir pleinement dormir me font perdre pas mal de notions.
Comme la clémence par exemple.
Je sens l'air frais de la pièce effleurer les cavités de mes mains. Le sang a arrêté de couler et fait maintenant place au vertige et à la fatigue.
Toute pressée, elle s'engouffre dans l'ouverture de la porte.
Elle ne m'aide même pas à monter...
Haha, elle doit avoir peur de demander . . .
Haaaa, j'en avais besoin tout de même.
3 minutes plus tard, Fides accourut pour m'éviter un malaise sur les marches et se mit à m'aider à atteindre ma chambre.
Ho, le temps, et puis qu'est-ce que c'est au final ?
Que le soleil finisse couché une fois la fin des escaliers atteint. Alors ainsi soit-il
— N'ayez crainte, nous serons bientôt à vos appartements.
Hum
Mes yeux balaient le sol et les murs comme un pendule oscillant entre le conscient et l'inconscient. Un pendule se stoppant net lorsqu'une certaine odeur lui parvient.
Odeur de café . . . de miel.
Cela me sortit de mon vertige.
11h
— Que faites-vous ? Votre chambre se situe dans le couloir gauche.
Il est 11 heures, grand-père doit être dans son bureau.
— Ne me crois pas si bête. Je vais simplement dire bonjour à Papi.
— Vous entendez vous, c'est lui qui vous a châtié. Ne l'humiliez pas davantage, il risquerait de vous bannir.
— Tu n'es pas convaincante, cesse de mentir, bon sang.
Boitant en direction de la porte, je finis ma route en m'affalant sur la poignée de la porte.
Haha, tant pis pour la surprise.
L'iris de ses yeux dilaté, la rigidité qu'adopte son corps. Toute cette attention pour moi. Il s'efforce d'être calme et ça m'est tellement jouissif.
Je pousse la porte en m'aidant difficilement de mon épaule, mes mains étant inutilisables.
Grand-père est juste derrière.
L'encadré de la porte dévoile progressivement son visage et les émotions qui le parcourent quand il découvre le mien.
Finalement, je ne sais que dire, mon esprit m'échappe, des idées, des bribes me viennent, mais les paroles demeurent insaisissables.
Pourquoi est-il aussi surpris ? Pensait-il me soumettre ?
Tu ne me connais pas assez.
Que pense-t-il de moi ? Que penserait Inhonoris Cornecuus ?
Toute sa vie et son existence ont servi à bâtir cet empire, à se hisser au rang de roi. Être à son niveau est la seule motivation qui me pousse à me faire violence dans mes études.
Enfin, avec les blessures, ça va être plus compliqué.
En marchant ou plutôt vacillant vers lui, le sang pulsant dans mes mains m'empêche de continuer.
Aucun de mes muscles actifs ne m'épargne de douleur.
Je lève faiblement ma main et avec un grand sourire, le plus beau que je puisse faire, je le salue avant qu'un voile noir ne mette fin à mon geste.
SUITE (un jour . . . ) PRECEDENT
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flokkyn-s-cellar · 9 months ago
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06/03/2024
Après rendez-vous avec ma tutrice il y a de cela 6 jours, nous avons conclu que le plus important à l'heure actuelle était de construire l'univers et pour cela je dois me documenter sur divers dystopies pour créer la mienne. Je vais faire les compte rendu de ce que je lis/vois.
Je commence avec le compte-rendu que je me suis fait du libre "Le Procès" par Franz Kafka. J'ai noté certains passages du livre, je vais les retranscrire et dire ce que j'en pense et/ou comment ça va m'aider pour mon propre projet.
"Le Procès", Franz Kafka, édition Le Livre de Poche
1 ) p59 ligne 11 à 19
" Comment puis-je aller à la banque si je suis en état d'arrestation? - Ah! fit l'inspecteur qui se trouvait déjà près de la porte, vous m'avez mal compris ; vous êtes en état d'arrestation, certes, mais cela ne doit pas vous empêcher d'exercer votre profession. Vous ne devez pas non plus être gêné dans vos habitudes. - Alors ce n'est pas bien méchant, d'être en état d'arrestation, fit K. en s'approchant de l'inspecteur. "
Pour moi c'était le début de l'absurde. Le moment semble drôle parce qu'on dirait que rien ne va vraiment changer dans l'immédiat mais je l'ai aussi trouvé angoissant par la naissance d'une épée de Damoclès au-dessus de la tête de K. Tout doit se faire comme avant, notamment travailler et servir mais n'oublie pas tu es en procès.
2 ) p64 ligne 27 à 34
" Certes vous êtes en état d'arrestation mais pas comme on arrête un voleur. Quand on est arrêté comme un voleur, alors c'est grave, mais cette arrestation… Ça me donne l'impression de quelque chose de savant, pardonnez-moi si je dis des bêtises, ça me donne l'impression de quelque chose de savant, que je ne comprends pas, c'est vrai, mais qu'on n'est pas non plus forcé de comprendre. "
La suite de l'absurde de la situation dans laquelle on n'arrive pas à nommer la situation. C'est comme un voleur mais non. Cela m'a rappelé un sketch du JDG sur les dresseurs pokémon je dois dire. Mais le danger vient de ce gris: la situation est grise donc elle ne peut pas être résolue, donc elle est sujette à des interprétations arbitraires. Dans un sens cela peut faire penser aux zones grises dans les textes de loi, qui deviennent des conflits judiciaires assez souvent. En tout cas, la question de la "zone grise" me semble bien comme base de dystopie parce que cela laisse les personnes qui jouent/lient/regardent dans une forme incapacitante à émettre un jugement et résoudre le conflit.
3 ) p84 ligne 1 à 5
" Donc, fit le juge d'instruction, tout en feuilletant son cahier et en se tournant vers K. d'un ton péremptoire, vous êtes artisan-peintre ? - Non, fit K., je suis administrateur en chef dans une grande banque. "
Ce passage humiliant pour le protagoniste a mis en avant pour moi sa descente de la classe sociale. D'abord à haute responsabilité dans la banque, à un "simple artisan" avant de devenir complètement criminel. Le changement de statut social n'est pas forcément ce qu'il "faut" pour faire une dystopie, néanmoins c'est un procédé qui permet de précipiter les protagonistes dedans. Cela peut uassi être la récompense recherchée (New-York 1997).
4 ) p89-90 ligne 28 à 12
" il ne fait aucun doute que derrière tous les agissements de ce tribunal, donc dans mon cas précis, derrière l'arrestation et la présente instruction, une vaste organisation se dissimule. Une organisation qui non seulement emploie des gardes corrompus, des inspecteurs stupides et des juges d'instruction modestes dans le meilleur des cas, mais qui entretient de surcroît une haute magistrature et une magistrature suprême, avec son incontournable cortège d'huissiers, de greffiers, de gendarmes et autres auxiliaires, peut-être même ses bourreaux, le mot ne me fait pas peur. Et quel est le sens de cette vaste organisation, messieurs? Il consiste à faire arrêter des personnes innocentes et à intenter contre elles des procédures folles et, le plus souvent, comme dans mon cas, sans résultat. Comment, vu l'absurdité de tout cela, éviter les formes les plus graves de corruption des fonctionnaires? C'est impossible, même pour lui-même, le plus haut magistrat n'y parviendrait pas. Voilà pourquoi les gardes cherchent à dépouiller le prévenu de ses vêtements, voilà pourquoi les inspecteurs entrent par effraction dans la demeure d'autrui, voilà pourquoi, au lieu de leur faire subir un interrogatoire, on humilie des innocents devant des assemblées toutes entières. "
Ce passage m'a semblé intéressant parce que c'est le moment où le protagoniste semble être en pleine conscience de tout ce qui se passe. Mais cela a lieu assez tôt dans le livre, de ce fait, même conscient, le personnage est pris dans une spirale dont il ne pourra pas ressortir. Cela peut être aussi un mécanisme de jeu avec les joueureuses. Qu'iels se rendent vite compte du problème mais est ce que je leur laisse la possibilité d'en sortir directement via culture participative ou doivent iels d'abord finir un événement dont iels ne sont pasl es maître.sses?
5 ) p157 ligne 24 à 30
"L'avocat cherchait-il à le réconforter, ou à lui ôter tout espoir? K. l'ignorait, mais il tint bientôt pour acquis que sa défense n'était pas en de bonnes mains. Tout ce que l'avocat racontait pourvait être vrai, même s'il cherchait manifestement par tous les moyens à se mettre en avant "
Je pense que cela n'est pas le cas mais j'interprète ce passage comme K. qui dissocie de ce que lui raconte l'avocat. Il parle mais n'apporte rien et il s'en rend compte sans quitter la scène. J'ai eu l'impression de voir la scène comme au dessus des personnages. Ce que je trouve assez intéressant comme manière d'intégrer le joueur à l'intrigue comme le 3ème oeil, qui est en incapacité.
6 ) p182-183 ligne 35 à ligne 1
" Ces fillettes aussi appartiennent au tribunal. - Comment? demanda K. en écartant la tête pour regarder le peintre. Mais celui-ci se rassit sur son siège et dit, moitié pour plaisanter, moitié en guise d'explication : Tout appartient au tribunal."
Est-ce qu'elles représentent le tribunal comme opinion publique. Est-ce qu'elles représentent le tribunal par extension du fait qu'elles vivent dans un état maintenu par la force policière et qu'alors tous ces membres forment le tribunal? Ce sont mes deux théories et peut-être que les deux sont valides ou aucune des deux. Mais je pense que les deux se nourrissent l'un et l'autre. Dans une dystopie il faut déterminer qui fait la loi?
7 ) p185 ligne ligne 31 à 35
" Vous avez dit aussi tout à l'heure que l'on peut influencer personnellement les juges, mais vous contestez à présent qu'on puisse jamais obtenir le véritable acquittement, comme vous le désignez, en usant d'une influence personnelle"
Pourrait-il être intéressant de laisser les joueureuses sur une fin douce amère? Ou sur une résolution qui ne l'est pas vraiment. Ou pas pour lae protagoniste.
8 ) p191 ligne 8 à 12
" Un jour - sans que personne s'y attende -, un juge quelconque prend en main le dossier pour y regarder de plus près, découvre que dans ce cas précis l'accusation est toujours en vigueur et ordonne l'arrestation immédiate. "
Je me suis dis que cela pouvait être un mécanisme exploitable que le malheur, l'intrigue du de lae protagoniste sorte au milieu de nul part. Un événement en plein milieu de la partie qui chamboule tout?
9 ) p203 ligne 15
" (je suis le négociant en grains) "
Ok j'ai juste bien rigolé en lisant ce titre. Je pense que cela n'était absolument pas son objectif mais cela me fait penser que donner des rôles qui peuvent sembler absurdes aux joueureuses de pratiquer pourrait aussi faire partie de la dystopie? Pourquoi ce rôle, que faire avec, quel est mon but?
10 ) p215 ligne 21 à 28
" Les accusés sont les plus beaux. Ce ne peut être la faute qui les rend beaux, car en réalité - en tant qu'avocat, je dois du moins tenir ce discours - tous ne sont pas coupables ; ce ne peut pas être non plus le châtiment à venir qui les rend déjà beaux, car ils ne sont pas tous châtiés ; cela ne peut donc pas tenir qu'à la procédure entamée contre eux, et qui d'une certaine façon leur colle à la peau. "
L'aventure de l'accusé doit se montrer suffisamment moralement grise point de vue de lae spectateurice car il faut pouvoir avoir une bataille d'opinion à son encontre? (Dans la réalité ce n'est pas toujours le cas, des gens 100% criminels sont quand même appréciés mais point de vue joueureuse je suppose qu'il faudrait que les personnages qu'iels jouent soient très gris).
11 ) p224 ligne 32 à 35
" le client finissait par oublier le reste du monde, dans le seul espoir de se traîner jusqu'au terme du procès en suivant cette voie sans issue. Ce n'était plus un client, c'était le chien de l'avocat. "
Je ne sais pas si je réutiliserais cette idée via mon projet mais il me semble juste de voir une fin qui finit mal pour lae protagoniste comme la seule chose qui lui reste et qui définit son identité à l'instant T (déshumanisant). Néanmoins ce n'est pas une obligation (surtout en fin).
12 ) p225 ligne 23 à 28
" Les documents que tu lui as prêtés doivent être difficiles à comprendre. - Oui, dit l'avocat, il est vrai qu'ils le sont. Je ne crois pas non plus qu'il y comprenne grand-chose. Il sont juste censés lui donner une idée de la difficulté du combat que je mène en sa défense. "
Nouveau procédé humiliant utilisé pour parler des victimes du système dans lequel les personnages se trouvent. Même dans leur ultime et personnel défense elles ne peuvent rien faire, tout revient au tribunal de nouveau.
13 ) p241 ligne 11 à 13
" Le verdict ne vient pas en une fois, la procédure se transforme peu à peu en verdict. "
Cela m'a semblé être une remarque très juste et encore plus dans l'idée d'une construction du récit. Il faut que les rôles que les gens s'attribuent au cours du jeu évoluent et deviennent des portraits plus précis qui se sont construits au cours de la partie. Le rôle du ou de la criminel.le et sa gravité prennent sens avec les autres joueureuses.
14 ) p242 ligne 21 à 22
" non comment influencer sur le procès, mais comment en sortie, le contourner, vivre en dehors du procès. "
Dans la continuité du point 12, faire miroiter une porte de sortie ou en rêver. Définir son identité autrement que par l'accusation.
15 ) p256-257 dernière ligne à 2
" K. savait fort bien, à présent, que son devoir eût été de s'emparer du couteau qui passait de main en main au-dessus de lui, et de se transpercer. "
Moment où le protagoniste hésité de manière ultime à s'ôter lui-même la vie pour être le dernier à être le maître de son sort. Cela tient de conserver son humanité. je ne sais pas si cela pourrait être un dilemme intéressant pour la personne accusée au sein du jeu?
16 ) p257 ligne 18 à 21
" La logique a beau être inébranlable, elle ne résiste pas à quelqu'un qui veut vivre. Où était le juge qu'il n'avait jamais vu? Où était le haut tribunal auquel il n'avait jamais accédé? "
C'est la fin du livre avant que K. ne soit exécuté et Kafka met en avant toutes ces questions qui n'ont pas été résolues durant l'intrigue (faisant parti intégrante de la dystopie). Il me semble bien lors d'une dystopie de ne pas répondre à toutes ces questions et de laisser pleins de problèmes non-résolues: néanmoins il faut r��ussir à mettre en avant el dilemme du problème principal.
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christophe76460 · 10 months ago
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⚠️⚠️🔥URGENT URGENT URGENT🔥⚠️⚠️
🔴MESSAGE DU SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST, REÇU CE MATIN 12 OCTOBRE 2023 PAR LA SOEUR SARAH DE ANGRÉ POUR SON ÉGLISE.
PRÊTEZ VRAIMENT ATTENTION À CE MESSAGE ET À LIRE DANS LE SILENCE
_Shalom papa
_Shalom ma fille que Dieu te bénisse !
_j'aimerais vous confier quelque chose afin que vous l'analysiez
_Ok vas y!
_depuis matin je l'ai reçu quand j'y reviens ,je sens mon cœur brûle,une grande crainte s'est emparé de moi
comme d'habitude je me réveille à 4h pour prier,ce matin quand je me suis réveillée je ne sais pas comment mais je me suis trouvée debout entrain de faire une prière de combat pour l'église, et quand j'ai fini cela j'ai entamé l'adoration et pendant ce moment je me suis rappelé du témoignage de la sœur Esther de soubre que papa apôtre Abraham a posté dans le groupe,j'ai vu les messages mais je n'ai pas écouté car quand on parle de l'enlèvement moi ça me fait peur et en plus j'étais pas bien disposée pour écouter,et je me disais qu'après j'allais écouter mais j'ai oublié et jusque-là je n'ai pas encore tout écouté.et quand ça m'est venu en tête j'ai commencé à dire au seigneur dans la prière : seigneur j'ai vraiment peur lorsqu'on parle de ton avènement car, jusque-là je sais que ma vie n'est pas conforme pour être enlevée et tu viens et personne ne sais quand.jai commencé à pleuré et je me suis mise en genou et voici ce que j'entends :
oui mon avènement est proche,et je viens avec ma vengeance et ma rétribution.je viens juger les vivants et les morts et nul ne sera épargné ce jour ci,il y aura des pleurs des grincements de dents,
Il y aura des grands regrets.en ce jour je ne regarderai le titre de qui que ce soit,que tu sois serviteur ou servante (apôtre,évangéliste, docteur, prophète, pasteur,intercesseuses,prophétesse, chantre) je ne regarderai pas en tout celà mais a ma PAROLE que je vous ai laissé afin de la lettre en pratique,c'est par et selon elle que je vous jugerai.je ne fais acception de personne,tout comme je fais pleuvoir sur les bons et les méchants je jugerai aussi pareillement.il n'y aura pas ce jour des choisis,des mis à part,des élus mais chacun sera jugé selon ses propres œuvres,le titre,le ministère,les dons de qui que ce soit ne pourront les sauver ce jour douloureux,regrettable,et ainsi vous saurez que je suis le véritable Dieu,rangez vos vies je vous le dit en vérité,en vérité,travaillez sur vous, faîtes l'effort sur vous,traitez durement vos corps,songez à faire vos restitutions ceux qui ont la capacité maintenant,pardonnez vous les uns les autres,aimez vous réciproquement,soutenez vous et ceux là sont différents de la haine,la rancoeur, l'orgueil,la colère,la médisance,les plaisenteries,les paroles vaines,des causeries qui n'edifient pas vos âmes,les temps sont finis,en ce moment vous devez être en deuil, qu'est ce que des gens qui sont en deuil,ou qui subissent les douleurs de l'enfantement ont a se dire de si marrant quand ils se réunissent,vous devez prier,adorer, exhorté quand vous vous réunissez,les réseaux sociaux vous occupent unitilement que moi.vous êtes trop négligeant,vous trainez les pas pour aller à l'église, à l'évangélisation, même au culte du soir vous n'y allez pas pendant que vous le pouvez, comment allez vous,vous justifiez devant moi en ce jour douloureux,pensez vous que je m'arrêterai pour écouter les versions de chacun,mais non vos œuvres seront tous devant vous,je suis un Dieu de vérité je ne jugerai personne sur ce qu'il n'a pas commis,l'accusateur c'est le diable, ouvrez moi vos cœurs lorsque vous êtes à ma présence,vous pouvez faire semblant devant les hommes et pas devant moi.que mes enfants mariés fassent très attention car plusieurs perdront leur salut à cause de ce mariage,je vous vois tous sous vos toits,mes regards sont fixés sur vous.
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manue-ringo · 2 years ago
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Chapitre 57 : Premier appel
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Skinner venait tout juste de rentrer chez lui, la fatigue pesant lourd sur ses épaules, lorsque soudain, une voix qu'il connaissait bien l'interpella au loin. Il se retourna, l'estomac se nouant d'appréhension, et aperçut la silhouette de mademoiselle Parker, s'avançant vers lui d'un pas déterminé. Il pouvait sentir la tension émanant d'elle, même à cette distance.
Parker ? Que se passe-t-il ? Qu'est-ce que vous faites ici ? Demanda Skinner, sa voix trahissant une légère surprise teintée d'inquiétude.
Elle s'arrêta devant lui, le souffle court, ses yeux sombres et hantés par quelque chose d'urgent.
Pardonnez-moi, monsieur, mais j'ai quelque chose d'important à vous dire. Ça ne peut pas attendre. Sa voix était grave, presque tremblante, comme si les mots qu'elle s'apprêtait à prononcer allaient la briser.
Le cœur de Skinner s'accéléra. Il n'avait jamais vu Parker ainsi, si vulnérable et pourtant déterminée.
Puisque c'est important, entrez, je vous en prie. Dit-il doucement, ouvrant la porte avec une certaine appréhension.
À l'intérieur, l'air était chaud, contrastant avec la fraîcheur extérieure, mais cela ne semblait pas la réconforter. Il remarqua ses mains tremblantes, et son visage fermé, presque rigide.
Vous voulez boire quelque chose pour vous réchauffer ? Proposa-t-il, espérant qu'un peu de chaleur pourrait l'apaiser.
Elle secoua la tête, refusant poliment, mais il vit son regard ailleurs, perdu dans des pensées qu'il n'osait imaginer.
Non merci, sans façon. Répondit-elle d'une voix distante, comme si elle luttait contre ses propres démons.
Skinner se sentit désemparé. Que pouvait-il bien faire pour l'aider ? Il s'efforça de rester calme, croisant les bras pour dissimuler son propre malaise.
Bien, vous avez toute mon attention. Dit-il, tentant de la rassurer, même si au fond, il était aussi inquiet qu'elle.
Parker prit une profonde inspiration, cherchant à rassembler son courage.
C'est à propos de ce Krycek… Je sais ce qu'il est venu faire le jour où il est entré chez moi par effraction. Ce misérable m'a volé des documents sensibles venant du Centre et les a échangés par des faux. Sa voix se raffermit, et ses yeux brillèrent d'une colère contenue, une colère nourrie par la trahison et l'injustice.
Skinner fronça les sourcils, sentant une vague d'inquiétude le submerger.
Vous êtes sûre de ça ? Quelles preuves avez-vous ? Demanda-t-il, cherchant à comprendre l'ampleur de la situation.
Elle baissa les yeux, sa voix se brisant légèrement.
Je ne peux rien prouver pour le moment, sauf que je suis certaine que les informations qu'ils contiennent ont été trafiquées. Je sais ce que mijote le Centre et rien ne concorde avec leurs réelles activités là-dedans. Croyez-moi. Ses mots étaient emplis de conviction, mais aussi de désespoir, comme si elle craignait de ne jamais pouvoir faire éclater la vérité.
Il hocha la tête, ses sourcils toujours froncés.
D'accord. Je veux bien vous croire. Et après ? Qu'espérez-vous faire maintenant ? Parker, votre père vient d'écoper d'une lourde peine, vous vous êtes retrouvé à l’hôpital, vous avez quitté votre poste… Il marqua une pause, cherchant ses mots, conscient qu'il marchait sur un terrain miné. Ce que j'essaie de vous dire, Parker, c'est de lâcher prise et de retrouver votre vie. Ça vaudra mieux pour vous. Vous en avez assez fait. Je suis sérieux.
Les paroles de Skinner la frappèrent de plein fouet. Elle serra les poings, luttant contre les larmes qui menaçaient de couler.
Vous avez raison, mais je n'y arrive pas. Je me sens responsable de ce qui est arrivé à mon père. Si je n'avais pas quitté le Centre, il… Sa voix se brisa, révélant toute la culpabilité qu'elle portait en elle, cette culpabilité qui la rongeait chaque jour un peu plus.
Skinner s'approcha d'elle, posant une main ferme mais réconfortante sur son épaule.
Parker, écoutez-moi. Les seuls responsables sont votre père et ce fumeur qui s'est servi de lui comme appât. Vous n'y êtes absolument pour rien, c'est bien compris ? Il parlait avec une telle fermeté, espérant que ses mots pourraient la libérer de ce poids injuste.
Elle resta figée, comme si elle luttait intérieurement, ses yeux devenant soudainement vides, presque sans vie. Sa pâleur inquiétante ne faisait que renforcer l'impression qu'elle était sur le point de s'effondrer.
Regardez-vous, Parker. Vous êtes livide. Je refuse que vous vous rendiez malade pour ça. Faites une pause. Reposez-vous. Changez-vous les idées. Dit-il avec une sincérité désarmante, espérant toucher quelque chose en elle.
Un rire amer s'échappa de ses lèvres, un rire qui résonnait comme un cri de désespoir.
Si je pouvais… Murmura-t-elle, la voix brisée. Je n'ai personne, monsieur. Je vis seule et j'ai très peu d'amis. Quant à ma famille, n'en parlons même pas. Je ne vais pas vous raconter ma vie, mais je vous explique juste que ce n'est pas si simple pour moi, monsieur. Bref. Je ne suis pas venue pour ça. Désolé de vous avoir dérangé. Elle fit un geste pour partir, mais Skinner l'arrêta, un élan de compassion l'envahissant.
Parker, attendez ! s'exclama-t-il avec urgence. Qu'est-ce que je peux faire pour vous aider ? En tant que directeur adjoint, je pourrais facilement vous dénicher des postes moins contraignants que vous pourriez occuper. Si ça vous intéresse…
Elle se retourna lentement, le regardant droit dans les yeux, son visage marqué par une profonde tristesse.
Non merci, monsieur. Je ne peux pas accepter. Répondit-elle, sa voix chargée d'une résignation douloureuse.
Mais pourquoi donc ? Insista-t-il, sentant qu'il y avait quelque chose de plus profond, quelque chose qu'elle n'osait avouer. Je suis sûr que ce n'est pas le travail qui vous retient. Il y a autre chose. Je me trompe ?
Parker le fixa intensément, comme si elle cherchait à évaluer s'il méritait sa confiance.
Dites ce que vous pensez. Déclara-t-elle d'un ton de défi, comme un ultime test de sa sincérité.
Skinner baissa légèrement la tête, acceptant de ne pas pousser plus loin.
Ça va, j'ai compris. Ça ne me regarde pas après tout. Seulement, réfléchissez bien à cela. Qu'est-ce qui compte le plus pour vous, Andréa ? Votre carrière ou votre fierté ? Ses paroles résonnèrent dans la pièce, laissant un silence lourd de sens.
Quelques jours plus tard, alors qu'elle tentait de reprendre un semblant de vie normale, miss Parker reçut un appel de la prison où était incarcéré son père. L'attente, ces quelques minutes qui s'étirèrent en une éternité, lui fit serrer le combiné avec une force démesurée. Lorsque la voix de son père retentit enfin à l'autre bout du fil, son cœur manqua un battement.
Papa ? C'est bien toi ? Demanda-t-elle, sa voix trahissant un mélange de soulagement et de peur, une peur qu'elle tentait désespérément de dissimuler.
Bonjour mon ange. J'ai appris la nouvelle. Comment te sens-tu ? La voix de son père était douce, mais marquée par une tristesse qu'il ne parvenait pas à cacher.
Parker ferma les yeux, prenant une grande inspiration pour ne pas laisser paraître sa douleur.
Ça va, je tiens le coup. J'ai connu pire, tu sais. Répondit-elle avec une bravoure feinte, essayant de se convaincre elle-même.
Je sais que tu es forte. Tu tiens ça de ton père. Il fit une pause, cherchant ses mots, comme s'il savait que ce qu'il allait dire serait difficile à entendre. Mon ange, écoute-moi. Je t'interdis d'approcher cet homme à nouveau. C'est bien compris ? Si j'avais su je…
C'est bon papa. C'est moi qui ai agi bêtement. J'aurais dû me montrer plus prudente. Elle essaya de changer de sujet, sentant son cœur se serrer. Mais dis-moi, qui t'a mis au courant ?
J'ai gardé quelques contacts à l'extérieur. Ce n'est pas important. Ce qui compte, c'est que tu ailles bien. Où en es-tu dans ton boulot ? Ils ont rassemblé des preuves ? Demanda-t-il, sa voix se faisant plus dure, plus inquiète.
Je ne travaille plus pour le FBI, papa. Et pour répondre à ta question, tu n'as plus de soucis à te faire puisque les fédéraux n'ont plus la main sur cette affaire. Fin de l'histoire. Dit-elle sèchement, la colère et la frustration lui montant à la tête. Ses mots jaillirent comme une flamme, alimentés par une douleur profonde et un sentiment d'impuissance. Elle sentait son cœur battre plus vite, la rage mêlée à une tristesse qu'elle ne parvenait plus à cacher.
Il tiqua un moment, ses yeux s'assombrissant alors qu'il digérait ses mots, avant de reprendre d'une voix grave :
Je vois. Tout ça pour ça. Que comptes-tu faire à présent ? Son ton était un mélange d'inquiétude et de déception. Il ne pouvait s'empêcher de ressentir un profond chagrin face à la détresse de sa fille. Le poids de la situation pesait sur ses épaules, et il se sentait à la fois perdu et impuissant.
Tu ne crois pas si bien dire. Je te retourne la question. Il est temps de me dire la vérité sur tout ça, papa. Répondit-elle avec véhémence, son cœur battant la chamade. L'impatience et l'angoisse se mêlaient en elle, chaque mot trahissant son besoin désespéré de comprendre. Elle voulait des réponses, mais plus encore, elle désirait la sécurité que lui avait toujours procurée la présence de son père.
Tu n'as donc rien reçu ?
De quoi parles-tu ? Demanda la jeune femme brune, un peu perdue, le doute s'installant dans son esprit comme une ombre menaçante. La confusion s'ajoutait à son anxiété, et elle pouvait sentir la montée des larmes dans ses yeux. Chaque seconde d'incertitude lui semblait une éternité, une torture intérieure qui l'amenait à craindre le pire.
Je t'ai envoyé une lettre à ce sujet. Quand tu la liras, tu comprendras. Écoute, chérie, je n'ai plus beaucoup de temps pour te parler. Je te rappellerai dès que possible. Je t'aime, mon ange. Prends soin de toi. Sa voix se brisa légèrement, témoignant de son propre chagrin. Il savait que les choses ne faisaient que se compliquer et la peur de ne pas pouvoir la protéger l'étouffait.
Je t'aime aussi, papa. Au revoir. Dit-elle avec émotion, une boule dans la gorge, consciente que cette conversation pourrait être l'une des dernières. Le sentiment de perte l'envahit, comme si chaque mot qu'ils échangeaient était un adieu voilé. Elle sentait son cœur se serrer, prise dans un tourbillon d'émotions, consciente que l'incertitude de leur avenir devenait de plus en plus insupportable.
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FR Malleus Draconia X Readerfem!
Bonne lecture.
lemon/nsfw
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- M-Maîtresse, gémis Malleus pour la énième fois.
- Non, Malleus, taquine-ai-je. Tu ne dois pas jouir.
- Je suis... à ma limite... !
- Dans ce cas.
Je recule ma main de l'entre-jambe de mon époux qui peste à nouveau sous la frustration. Ça va faire la troisième fois que je m'arrête en si bon chemin. Aujourd'hui, c'est une punition. Pourquoi vous allez me demander, il se trouve que Malleus m'a frustré en s'arrêtant plusieurs fois alors que j'allais jouir. Il s'arrêtait quand on l'appelait, même pour mon anniversaire, même pour l'anniversaire de notre mariage. Tout ça parce qu'une servante le supplie à la porte. Je suis jalouse de l'attention qui lui porte. Et il le sent très bien mais ne va pas vouloir s'excuser. Je sais qu'elle écoute surement aux portes, je compte bien faire hurler Malleus pour moi.
- T.P, supplie Malleus. Permettez-moi de jouir, je vous en conjure... !
- Pourquoi je vais t'écouter, demande-ai-je en appuyant mon pied sur sa masculinité. Tu ne l'as pas fait pour moi. Et vouvoie-moi, je suis ta maîtresse, celle qui domine le dragon qui a les bras et les jambes attachées.
- Mes excuses, bafouille Malleus en gémissant d'un plaisir coupable. Ne soyez pas fâchée, vous êtes ma reine, celle que j'aime, que je désire plus que tout, permettez-moi simplement de vous démontrez tout le plaisir que vous me procurez.
- Alors cesse donc de partir vers une autre femme. Ou je vais croire que tu ne me désires plus et que tu en préfères une autre.
- Maîtresse serait jalouse ?
- Oui, je suis jalouse. Jalouse de l'attention que tu accordes à une autre. Jalouse que tu passes bien plus de temps à une femme. Jalouse et inquiète de te voir partir.
À chaque phrase, j'appuie un peu plus, ce qui le fais gémir. Quand son visage devient un peu sérieux, il déglutit en voyant ma mine attristée. Dernièrement, je perds peu à peu confiance en moi. Être une humaine dans un royaume rempli de fae n'est pas facile. Certains doutes de ma légitimité au trône, d'autres de mon amour envers Malleus. On essaye de me piéger et, malgré que je sache m'imposer, on me démonte mes arguments. Les nobles se moquent derrière moi, on balance également des rumeurs sur mes origines pour que je paraisse horrible. Alors, le fait que j'ai l'impression de voir l'homme que j'ai épousée partir avec une autre, ça me parait terrifiant.
- Mon trésor, murmure Malleus. Je suis désolé de t'avoir donné cette impression. Je te le promets, je vais essayer d'être plus présent et te soutenir, comme tu le fais.
- Tu me jures que tu vas cesser d'accorder autant d'attention à cette femme, demande-ai-je.
- Je jure que je vais mettre une distance entre elle et moi. Mon unique reine et épouse est T.P Draconia. Pardonnez-moi, maîtresse et permettez à la déplorable personne que je suis, de se faire pardonner par sa chère épouse.
- Hum... Bien, j'imagine que je n'ai-
Avant de finir ma phrase, Malleus s'était libéré de ses liens. Je ne sais pas comment mais maintenant, il est au-dessus de moi à m'embrasser sauvagement. Sa langue s'infiltre en moi en jouant avec la mienne. Ses crocs mordillent mes lèvres, une de ses mains maintiens ma tête et ma bouche ouverte, tandis que l'autre écarte une de mes jambes. Quand sa frustration est calmée, Malleus passe sa langue sur mon cou. Mon dragon communique beaucoup par de petit bruit venant du plus profond de sa gorge.
Du moins, quand il sait se retenir.
En un coup de bassin, l'entièreté de sa longueur écarte mes parois et libère ma voix sous le plaisir. Quand il commence à bouger, ses cordes vocales, profondes, émettent des sons à peine audibles. Cependant, avec l'expérience, j'ai su les repérer. En identifiant parfois leur signification. Pour couvrir les miens, j'embrasse Malleus mais il me tire doucement les cheveux, penchant ainsi ma tête afin d'entendre ma voix. Bien qu'embarrassée, je le laisse faire ce qu'il veut de moi. D'habitude, j'essaye de le dominer mais là, j'ai envie de me laisser faire.
Se rendant compte de mon état, Malleus me tourne en me mettant à quatre pattes. Surprise par ce geste, je sens ses mains s'accrocher à mon bassin, fermement. Il se retire en avançant mon bassin. Alors que j'allais pester de ne plus le sentir, mon partenaire recule violemment mon bassin et s'avance en même temps dans un bruit de claquement. Serrant mes dents, mes yeux s'écarquillent sous la surprise et un petit gémissement s'échappe de mes lèvres. Me comprimant autour de lui, Malleus pousse un soupir de bien-être avant de recommencer ce geste plusieurs fois.
- M-Malleus, gémisse-ai-je. C'est trop... !
- Jouis pour moi, roucoule-t-il. Montre-moi donc le visage d'une reine qui prend son pied avec son roi.
- Je- !
Avant de finir ma phrase, un immense feu brûle mon corps en libérant ma voix. Au râlement de Malleus, j'imagine que c'est la même chose pour lui. Nous reprenons notre souffle et je pars aux toilettes par la suite. J'ai bien appris ma leçon, après le sexe, les toilettes.
Au bout d'un mois, je vois déjà une grande évolution du côté de Malleus. Par exemple, la fille qui lui collait au cul a finit par comprendre qu'il n'y avait pas une limite à franchir. C'est ce qu'elle a fait, à mon plus grand soulagement. Lilia s'est un peu foutu de moi mais m'a félicité pour avoir su gérer le problème. De leurs côtés, Sebek et Silver continuent d'entrainer les nouvelles recrues. Après avoir eu un bilan médical, je me dirige vers le bureau de Malleus. On avait toujours repoussé cet examen, soit parce qu'on n'avait pas le temps, ou simplement car je ne voulais pas que l'on m'inspecte comme un rat de laboratoire. Surtout qu'en cas du moindre problème, les médecins et la cour me jetterait des pierres.
Surtout quand il s'agit d'une descendance.
Encore, de ce côté-là, j'ai confiance en moi. Surtout après les résultats. Frappant doucement la porte en bois massif, j'entre après avoir obtenue l'autorisation du propriétaire. Sur son bureau dans un bois noir, Malleus était assis sur un confortable siège noir et vert. Bien que ce ne soit pas le trône, il impose tout de même en dépassant la taille de Malleus, assis.
- Mon trésor, demande Malleus en relevant sa tête. Que se passe-t-il ?
- J'ai passé mon examen médical aujourd'hui, répond-y-je.
- Apporte-moi des bonnes nouvelles, s'il te plait.
- Bien sûr, mon amour, bien sûr.
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ladymalefoyoff · 4 years ago
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Lettre d’Eileen :
Chers Callie, Mia, Ced, Fle, Tim et Ly..
Je voulais que vous sachiez tout ce qu’il se passe dans ma tête depuis.. depuis sa fin. J’espère que vous comprendrez.. comprendrez mes arguments, mon choix.. je suis désolée..
Mais..
Je danse avec mes insomnies, mes souvenirs,
Esclave d’une partie.. je me sens partir.
Je voudrais passer pour morte pour être plus libre..
quand je me remémore.. j’essayais de guérir.
Et si je cris sous mes draps,
Est-ce qu’on m’entendra ?
Si un jour je ne reviens pas.. ?
Dans ma tête l’histoire se répète,
Entre nous le temps s’arrête..
Pourquoi rester ?
Pourquoi rester...
A quoi ça sert ?
Il n’y a plus rien à faire..
Je veux changer d’air..
.. et tout laisser derrière.
Pardonnez-moi je m’en vais ce soir,
Ce n’est pas ma faute..
Je n’arrive plus a y croire,
J’ai plus la force !
Pardonnez-moi je m’en vais ce soir,
Sans un remord..
Je connais la cause de ce chagrin, je les voit qui se décompose, vos visages.. mais il y a des fins qui s’imposent et celle-là.. c’est la mienne.
J’en suis désolée.. je vous aime, retenez le.
Eileen, votre meilleure amie.
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claudehenrion · 4 years ago
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La solution à tout : des états généraux du laïcisme !
  Le 20 avril dernier, les Etats généraux de la laïcité ont donc été inaugurés au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) par Marlène Schiappa, ministre déléguée auprès du ministre de l'Intérieur, chargée de la citoyenneté (sic !) dont l'enflure du titre n'arrive pas à camoufler la vacuité totale de la fonction. Consultée, l'encyclopédie Wikipedia précise que : ''La Citoyenneté est le fait d'être reconnu officiellement comme citoyen, c'est-à-dire membre d'un État''. Le maroquin de Mme Schiappa a donc pour seule utilité de confirmer qu'elle serait une citoyenne. De nos jours, la création d'un ministère n'est plus que la traduction, coûteuse, d'un besoin des communicants du jour, ou la preuve d’une ignorance crasse du sens des mots.
Une première journée remplie d'intervenants mais vide d'ambition, contrairement à l'annonce bruyamment cocoriquée d'un ''ensemble de tables rondes qui se tiendront (Ouf ! je tremblais à l'idée qu'elles soient créées pour ne pas se réunir !) et une plate-forme mise en place avec 50 000 jeunes'' (NDLR : attention de bien vérifier la solidité des tréteaux !) le tout, évidemment, sans feuille de route détaillée, sans objectifs ni buts à atteindre : la gifle reçue par le pouvoir avec son idée effroyable de ''commission nationale du climat'' (pour soi-disant se sortir du piège des gilets jaunes : un remède pire que le mal est, une fois de plus, un vrai marqueur du macronisme !) n'a pas suffit ! On en remet une couche à la première occasion !
''Il y a dans chaque pays des mots chargés d’une puissance symbolique forte''. C’est en ces termes que Marlène Schiappa a lancé ces Etats généraux de la laïcité (dite, par la Gauche seulement, ''à la française''... comme tout ce qui va de guingois et qu'aucun pays n'a jamais imité !). Pendant 3 mois, cette  gesticulation inutile (Macron, fou de rage --dit-on-- aurait ''recentré sec'' la pasionaria ministrée), va réunir tout ce que la Gauche compte encore de bavards, d'universitaires, de trotskos, d'associations et de syndicats dans l’idée floue ‘’d’apaiser le débat sur la laïcité'' (?) et aussi de ‘’faire vivre la laïcité au quotidien’’. Moi, je veux bien...
Ou plutôt, non, je ne veux pas ! Car tous les intervenants sont si violemment opposés à l'existence-même de toute religion... qu'une seule idée les obsède : en créer une nouvelle ! Déjà, le lieu du lancement a été soigneusement sélectionné : l’ancienne église Saint-Martin des Champs à Paris (profanée à la Révolution française, elle accueille aujourd’hui le Cnam (Conservatoire national des arts et métiers... et de la laïcité, schiappardée pour leur bonne cause !). Dans cet édifice qui fut religieux, on a donc réuni ''une conférence de haut niveau entre intellectuels de toutes les sensibilités'' (dixit Marlène Schiappa dans le JDD)... encore que l'on puisse parier sans grand risque que la totalité des ''sensibilités'' catho, nationale, de Droite, ou conservatrice, réputées ''infréquentables'', ont été exclues sans procès.
Ce besoin de ''sacralisation'' des idées révolutionnaires est une pathologie lourde qui avait jailli pour la première fois dans la pensée (si tant est qu'une idée fixe puisse être assimilée à une pensée !) de Ferdinand Buisson, qui fut l'erdogan du ''laïcisme de guerre à la française'', au point que même un JL Bianco --le très mitterrandien ex-patron de la mouvance laïque officielle, qui vient d'être viré : il était trop mou, pas assez agressif-- parle de ‘’laïcité de contrôle". De contrôle, mais pas ''d'ouverture'' : le désir d'orienter les échanges ''entre une seule tendance'' était patent dès le premier jour, la sous-ministre inaugurant les ‘’travaux’’ par un plaidoyer très factuel (?) : le laïcisme vétilleux serait ''une idée qui concentre le destin français, qui fait de la France non pas un mille-feuille de communautés, mais la nation unique d'un peuple unique''. (NDLR : on se demande où elle vit, pour oser éructer de telles contre-vérités, de nos jours ! Pas à Rambouillet en tout cas, ça, c'est sûr !). Après ce coup d'éclat/pas coup de maître, la créativité va se déchaîner et résonner --à défaut de raisonner-- dans cette merveilleuse acoustique d’église.
Parmi les invités plus ''marqués'' que ''de marque'', le philosophe Henri Peña-Ruiz, le dernier mohican de feu le Parti communiste, connu pour sa modération et son ouverture d'esprit, a défendu sa conception universaliste de la laïcité : ''Je dénie (NDLR : il écrit : ''je dénis'' !) au Rassemblement national qu’il soit laïc'', ce qui règle le problème de la tolérance. Mais il n’oublie, en douce, d’évoquer ''la tenaille identitaire'', dernière trouvaille de la Gauche-à-la-française'' et nouveau gadget des déconstructeurs de la France pour déconsidérer (croient-ils, les idiots !) Eric Zemmour et son presque million de spectateurs quotidiens : ils se sont dit que, en le rabaissant au rang des islamo-gauchistes, ils allaient le diaboliser, ratatiner sa pensée --si riche que pas un seul des bobos-gauchos n'arrive à la suivre-- et la réfuter simplement en le traitant de tout ce qu'ils considèrent comme des insultes --qui n'en sont que si on adopte leur système pervers de références... qui le sont aussi ! Mais n'est pas Mitterrand qui veut, en tant que diable, et ils obtiennent exactement l'inverse de leur construction déconstructive ! Qu'ils sont donc cons !
Pour les manipulateurs de cette ''tenaille'', la pensée ‘’juste’’ --la leur-- serait prise dans un étau entre d'un côté les folies sanguinaires de la droite (il suffit de lire les journaux pour voir l'épaisseur de ce mensonge) et de l’autre celle des gentils woke, islamo-gauchistes et racistes anti-blancs. Cette invention ridicule est cousue de gros câbles blancs ! D'où le ''in cauda venenum'' du triste Peña-Ruiz, comme s'il pouvait y avoir le moindre lien entre sa phrase précédente et cette énormité : ''Comment Rokhaya Diallo peut-elle dire que la laïcité est un racisme d’Etat ?''. Réponse : mais parce qu'elle n'est que ça ! (NDLR : ce champion du n'importe quoi arrive à me mettre d'accord avec les idioties Traoré-Diallo. On aura tout vu !)  
En résumé, on est partis pour des mois où les télés, ces relais-complices, vont nous bassiner avec chacune des idées indéfendables qui seront émises dans ce lieu anciennement ''de salut'', devenu ''de perdition''. Et pendant que ministres, politicards, journaleux rétrogrades et ultimes survivants d'idéologies périmées vont se répandre en fausses affirmations, en contre-vérités et en propositions insoutenables... nous, ''les petits, les obscurs, les sans-grades'' (comme disait Flambeau), on devra se taire, subir, payer, et voir disparaître tout ce qui valait la peine d'être défendu, protégé, et sauvé du désastre ! À l’été, un rapport recensant toutes les réactions sera remis au gouvernement ''pour le guider dans son action''. Pauvres de nous ! Nos chances de nous en tirer se réduisent, jour après jour...
Et dire que tout pourrait-être si simple, la vie plus douce et le futur plus souriant ! Mais Mme Schiappa (étym. : de l'italien ''nul, stupide, borné'' --les musulmans disent ''tout est écrit'' !) ne veut pas le savoir : elle n'a pas été programmée pour voir les choses, le monde, l'évolution, les autres, la vérité, l'intelligence... Mais le vrai  patronyme de cette Laïcité qui hait le christianisme est : ''préparer le lit de l'islam''... cet islam qui les tuera tous, eux les premiers : le rejet de Dieu est le crime le plus grave de tous. ''Père, ne leur pardonnez pas : ils savent très bien ce qu'ils font''.
H-Cl.
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fallenrazziel · 5 years ago
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Les Chroniques de Livaï #463 ~ LA LIBERTE COMMENCE OU FINIT L'IGNORANCE (mars 846) Hannes, capitaine de la garnison
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
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J'arrive en courant, hors d'haleine, au QGR, en espérant trouver de l'aide ! Ouf, j'avais pas cavalé comme ça depuis longtemps, je manque de souffle ! Faut vraiment que je freine sur la bibine et le tabac si je veux vivre vieux...
Je pénètre dans la cour, mais bien évidemment, presque tout le monde est couché. Il règne un silence bienvenu après le boucan que les émeutiers ont produit dans le quartier des réfugiés. J'entends encore les cris des femmes et des enfants, exigeant qu'on leur donne de quoi manger et un endroit plus sain et propre où dormir... Il doit pourtant être deux heures du matin et ces pauvres gens ne dorment pas, à cause de leurs ventres vides ! Il me faut des renforts avant que ça tourne mal ; mes gars là-bas ne pourront pas contenir cette colère toute la nuit... Et si les réserves sont pillées, il n'y aura vraiment plus rien pour personne !
Ouf, ouf, putain de point de côté... Je reste immobile un moment, au milieu de la cour, à me tenir le flanc, puis je regarde autour de moi. Un petit point rouge près d'un bâtiment troue l'obscurité et me signale une présence. C'est quelqu'un qui se grille une sèche ou je m'y connais pas ! Je suis bien tenté de crier pour réveiller tout le monde mais je peux au moins aller voir si on peut m'aider par là.
Je m'approche en clopinant, peu glorieux, et distingue petit à petit une silhouette assise sur les marches menant dans l'aile du bataillon. Si c'est un explorateur, ça peut faire mon affaire ; une foule en colère, c'est de la gnognotte comparée aux titans ! Je me place devant l'individu et constate vite que je le connais.
C'est le caporal Livaï. C'est donc vrai qu'il dort pas ?! Bon, en tout cas, ça m'arrange, il peut me sauver la mise ! Caporal ! Vous me reconnaissez, je suis le capitaine Hannes, on s'est déjà vu ! Il lève vers moi son visage lunaire à l'expression ennuyée, aux yeux cernés même par nuit presque noire, et me salue de la main. Pardonnez-moi de ne pas avoir le temps de causer mais... nous avons un problème dans le quartier des réfugiés ! On essaie de forcer les portes des réserves et certains de mes gars ont été blessés ! Si ça continue, ça pourrait vraiment mal tourner ! On a besoin de renforts, de gars solides pour calmer la situation ! Les gens vous connaissent, vous êtes une célébrité... S'ils vous voient de notre côté, ils retrouveront la raison peut-être... C'est vraiment une chance que vous soyez là, un don du ciel ! Si vous pouviez venir, vous et quelques-uns de vos camarades, vraiment, je...
Il semble assimiler toutes les informations que je lui donne d'un seul coup, et en quelques secondes, le voilà sur ses pieds. Je le dépasse de plusieurs centimètres et pourtant je sens une énergie émaner de lui, qui me ratatine à tel point que je me sens petit. Vous allez venir ? Parfait, il ne faut pas traîner ! Le caporal se dirige vers le bâtiment où dorment les explorateurs et cogne ses bottes contre le sol afin de les réveiller. Je glisse une tête timide dans la pièce remplie d'ados endormis ouvrant péniblement les yeux, les cheveux ébouriffés, et le caporal leur ordonne de s'habiller en vitesse car il y a une urgence à régler. Il désigne lui-même les soldats qui doivent se lever et ni une ni deux, sans demander d'explication, ils obéissent de façon exemplaire, sans rechigner.
Wouah, c'est impressionnant... Si une telle discipline existait dans la garnison...
Tandis que nous retournons à l'extérieur afin d'attendre les élus, j'aperçois une lumière s'allumer à l'étage. Un grand blond aux cheveux sur les yeux - le capitaine Zacharias, je pense, je le distingue grâce à la lumière de la lune - demande à voix haute quel est ce raffut. Le caporal l'informe qu'il part en expédition dans le quartier des réfugiés afin de calmer une révolte, et Zacharias lui ordonne de l'attendre car il compte bien venir lui aussi. Vous y allez tous les deux ? Merci beaucoup ! Mais... ne devriez-vous pas en informer le major ? Le caporal rétorque qu'il se passera de ses ordres cette fois car c'est une urgence, et si Smith ne s'est pas réveillé - sa chambre donne sur l'autre façade -, autant le laisser dormir ; il lui fera un rapport plus tard. D'accord, comme vous voulez !
En quelques minutes, une petite escouade est mise sur pied et j'emmène tout ce beau monde motivé vers le lieu de l'incident, situé à un peu plus d'un kilomètre. Pendant le trajet, je ne peux m'empêcher de me sentir honteux à l'idée que tant de mes collègues aient pu dire des choses si insultantes à leur sujet alors qu'ils n'hésitent pas à venir à la rescousse quand on le leur demande. Moi aussi fut un temps je considérais leur régiment comme inutile, mais depuis ce jour... je me suis rendu compte à quel point nous nous sommes montrés vaniteux et somnolents. Les titans ont toujours été nos ennemis, une menace planant sur nos têtes, et seuls les explorateurs ne l'ont jamais oublié. Je ne pourrais plus tolérer d'entendre de telles choses à leur sujet, pas après avoir vu tant de gens mourir... Je repense à Carla... et aux deux petits... Bon sang... J'ai tellement rien pu faire...
Mais en marchant aux côtés de ces soldats d'élite, je me sens comme rempli d'espoir. Je me fiche de ce qu'on dit sur eux, moi je crois en leur mission. Il n'y a qu'eux pour nous sauver et nous devrions tout faire pour les épauler au lieu de les dénigrer ! Si jamais un seul garde a un mot plus haut que l'autre dès demain, je sais que je...
Nous arrivons à peine sur place que j'entends la cloche d'alerte. Merde, ça veut dire que ça tourne vraiment mal ! Il faut éviter d'en venir aux armes coûte que coûte ! Caporal, capitaine, il faut faire vite ! Ils marchent plus rapidement, me dépassent avec leurs subordonnés et débouchent en pleine lumière, près de l'entrepôt attaqué. Des lampes se sont renversées et ont commencé à mettre le feu ; tout l'endroit est illuminé comme en plein jour mais on peut encore l'éteindre si on traîne pas. Les explorateurs se saisissent de leurs capes et les utilisent afin de contenir les flammes. Ils hésitent pas à se jeter eux-mêmes sur les foyers brûlants afin d'empêcher la propagation.
Je constate que mes hommes tiennent encore la porte, mais certains sont à terre, ne sachant que faire face à cette foule armée de fourches ou de gourdins qui les menace, menée par la faim et l'incertitude sur son avenir. Il y a des mômes parmi eux, on peut pas les frapper quand même... C'est alors que le caporal s'avance vers eux.
Il est très calme, les mains dans le dos, et les regarde avec attention. Il n'y a aucun jugement, aucune colère sur son visage ; je décèle même ce que je pourrais considérer comme... de la peine ; de la compréhension... Il écarte les mains vers eux et commence à leur parler de façon très familière, comme un gars du peuple. Il leur explique qu'il ne faut pas céder à la panique, que si tout le monde reste calme, il n'y aura pas d'accident. Ils l'écoutent tous avec attention - pas de doute qu'ils savent tous qui il est, même s'ils l'ont jamais vu -, et les cris cessent totalement. Seule la voix du caporal résonne aux alentours.
Il expose les choses de façon simple. Si tout le monde se sert sans penser aux autres, il n'y aura plus rien à manger. Et les titans attendent sûrement que ça, qu'on finisse par s'entretuer et crever de faim. Ils ont le droit d'être en colère, et il y a de quoi, mais les soldats ne peuvent qu'obéir aux ordres et ils ne méritent pas d'être tabassés. Si chacun rentre dans le rang, la nourriture sera distribuée comme d'habitude dans le calme et l'ordre dès le lever du soleil. Ca ne sert à rien de vouloir tout piller, cela ne changera rien à la situation, et demain ils seront encore plus affamés. La faim et l'insécurité sont des choses concrètes, qui peuvent rendre fous si on y cède ; mais l'humanité est forte et doit lutter contre ça. Les titans seront vaincus, il en fait la promesse, mais il veut que cela soit pour quelque chose ; pas pour une poignée de survivants incapables de penser plus loin que leur prochain repas.
Les fourches s'abaissent et les gourdins tombent à terre. Une petite fille vient se réfugier dans les jupes de sa mère et montre le caporal du doigt en demandant tout haut "c'est Livaï, maman ?" Elle se met à sourire radieusement et fait le salut militaire devant lui. Il ne lui répond pas mais me demande immédiatement de distribuer quelque chose au moins aux enfants, histoire qu'ils tiennent la nuit, car ce n'est pas cela qui va épuiser nos réserves.
Zacharias, occupé à redresser nos soldats blessés, se glisse dans l'entrepôt et en ressort avec des provisions, qu'il se met à distribuer aux petits. Les adultes restent sages et n'essaient pas de forcer les choses ; ils sont décidés à attendre demain. Demain... c'est devenu plus qu'un mot pour tous ces pauvres gens...
Mais... caporal, je ne suis pas sûr que vous avez le droit de décider de distribuer des vivres, encore moins à cette heure... Je ne voudrais pas me montrer ingrat, mais... Il me fait signe de me taire et j'obéis sans piper mot. Il regarde les gamins manger leur pain avec appétit, sans rien dire, et je décèle de la satisfaction sur ses traits. Une jeune exploratrice vient nous informer que l'incendie a été maîtrisé et le caporal hoche la tête.
Pfiou ! Cette nuit a été mouvementée, mais apparemment, le bataillon est encore populaire parmi le peuple. Ils ont réussi à venir à bout de cette révolte, alors que nous... Pourquoi n'ai-je pas été capable de leur tenir ce discours moi-même, alors que la caporal a exprimé très exactement ce que je pensais ? Au fond je crois savoir. Ils ne m'auraient pas écouté, ils m'auraient lynché. Mais on ne s'en prend pas au caporal Livaï. Il leur a parlé leur langage, comme s'il l'avait parlé toute sa vie. J'ai toujours entendu dire que c'était pas son fort, la parlotte, mais quand il s'y met, ça fait son effet !
Il est le meilleur soldat de l'humanité, ils le savent. Et ils lui sont reconnaissants. Moi aussi.
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journaldenimportequi · 4 years ago
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Mercredi 16 décembre 2020
Nick Cave toujours et noël approche
Bon, encore une fois je me retrouve à me rappeler que je tiens un journal et que ça fait un moment que je ne l'ai pas nourri. Alors voilà, hop, on se retrousse les manches et au boulot ! Ah, si seulement c'était un vrai travail, si j'étais payé à la ligne, je serais probablement heureux. Encore une fois je me demande qui me lit, il se pourrait que j'écrive dans le vide, mais je crois que Melissa reste une fidèle lectrice, d'après ce qu'elle m'a dit. Alors, j'espère qu'au moins elle lira ce récit. Hé, si tu me lis, je te salut, vieille amie ! Peut être que Dilara aussi me lira si je lui dit que j'ai posté ce soir. J'ai parlé de Dilara ici dans le passé ? C'est une bonne amie, une artiste talentueuse, une merveilleuse belge, un jour nous irons faire les musées ensemble !
Qu'est ce que j'ai à raconter ? Alors que les jours passent, je plonge dans une exploration encore plus profonde de l'oeuvre de Nick Cave. C'est mon obsession du moment. Je veux tout savoir, tout entendre et tout lire sur le sujet. Je pose beaucoup de questions à mon frère puisqu'il est sensé le connaître depuis 15 ans. Parfois il me répond, et d'autres fois il me renvoie vers Wikipedia. L'autre jour, il m'a dit que j'étais quand même sacrément obsessif et que si je n'étais pas un amateur de musique, je serais probablement un serial killer, avant d'ajouter « il faudrait quand même que tu saches au moins manier un couteau pour ça ». Eh bien je ne sais pas si il a raison...enfin si, je sais que je suis incapable de découper des gens en morceaux, je préfère manier le vinyle et la platine. Je lui ai répondu que j'étais probablement autiste (en ne plaisantant qu'à moitié). C'est vrai que je suis un peu obsédé, quand j'ai un sujet en tête je ne pense qu'à ça et ça dure des semaines, des mois, voir des années. Picasso, par exemple, m'a accompagné pendant au moins trois ans, le temps que je lise tout ce que j'avais à lire sur lui, que j'achète tout ce que j'avais acheter en beaux livres sur son œuvre et puis il y eu le grand final, lorsque je suis allé au musée Picasso et que j'ai pu enfin admirer ses œuvres de mes propres yeux, en vrai et de tout près. Après ça, j'ai bien digéré le sujet et maintenant je suis passé à Nick Cave. Je ne sais pas combien de temps tout ça va me prendre, il faudra bien que je finisse par le voir sur scène pour bien l'intégrer complétement. Et puis je le rangerais dans le panthéon des grands artistes aux côtés de Dylan, Neil Young, Bowie et compagnie. Ainsi, il m'accompagnera jusqu'à la fin de mes jours.
Depuis la dernière fois, Justine, Canel et moi avons continuer notre nouveau hobby qui consiste à streamer une heure de musique chacun notre tour. Les semaines passent et les thèmes s'enchaînent. J'ai plein d'idées de nouveaux thèmes, et la semaine prochain j'en ferais un spécial noël, j'ai hâte.
J'ai noté dans mon bloc note virtuel des idées de sujets à aborder ici. Il y a « les rêves récurrents ». C'est vrai que j'ai, depuis des années, des rêves récurrents, qui persistent au fil des ans. Le plus ancien étant « le retour au collège » dans lequel je me vois revenir enfin au collège de Lafrançaise. Quitter ce collège a été une sorte de traumatisme (pauvre chou, je suis fragile, n'est ce pas?) pour moi et il semblerait que je n'ai jamais pu tout à fait m'en remettre puisque 20 ans après, je continue de faire des rêves dans lesquels je retourne au collège, parfois j'y retrouve mes vieux amis d'alors... Que dirait un psy de tout ça ? Le mien ne m'interroge jamais sur mes rêves. En ce moment, je dirais depuis plusieurs mois, j'ai un autre rêve qui revient régulièrement, c'est un rêve dans lequel reviennent des membres de ma famille, oncles, tantes, cousins et cousines. Je ne sais pas pourquoi je rêve d'eux, alors que je les vois quasiment jamais, sinon très rarement. J'ai un drôle de rapport avec mes cousins. Nous ne sommes pas proches, nous ne nous voyions quasiment plus et pourtant je les ai dans un coin de ma tête et j'aime bien savoir ce qu'ils deviennent. J'ai bien revu Jimmy à Paris ces dernières années, avec lui j'ai pas mal discuté, parfois sur messenger. A vrai dire je suis le seul des cousins à avoir un contact avec lui. Il y a des mois de ça, j'ai envoyé un message à Vincent (il a le même age que moi, c'est là notre seul point commun) en lui suggérant que nous allions boire un verre ensemble, à l'occasion. Il m'a répondu quelque chose du genre « pourquoi pas, passe à la maison un de ces quatre ». Bon, je sais qu'il est peu probable que ça arrive. De toute façons, il n'a plus le temps pour ça. Lui comme ses frères et les autres cousins ont une vie désormais. Ils sont parents, ils ont un job, une maison, plus le temps pour les trivialités, ils sont adultes, eux. Maintenant, ,nous sommes condamnés à nous croiser une fois tous les deux ans chez la grand-mère et lors des enterrements (qui vont irrémédiablement arriver de façon de plus en plus régulière dans les années à venir, c'est la vie, enfin, c'est la mort, enfin, vous m'avez compris). Voilà tout ce qui nous lie. Les cousins, ce sont des amis que l'on a pas choisi. Je n'ai plus grand-chose en commun avec eux, mais parfois je me prend à rêver qu'on se revoit et qu'on se retrouve à discuter de nos vies. Pourtant, cette éventualité m'effraie, si je devais leur parler de ma vie d'individu qui ne contribue en rien à la société, contrairement à eux, j'aurais terriblement honte...
Noël approche, sinon. Ca explique ma bonne humeur. Quand noël approche je me sens bien. Je bénie ce jour du fond de tout mon cœur d'athée ! Cette année encore nous allons réveillonner chez mon frère. Sauf que, covid oblige, nous ne pouvons pas être nombreux alors cette année nous ne verrons pas la belle famille de mon frère, à savoir ses beaux parents et son beau frère, des gens bien sympathiques au demeurant. Et puis, cette année nous serons dans sa nouvelle demeure. Et le petit Paul grandit, peut être qu'il va commencer à réaliser que noël va avoir lieu ? Il est peut être encore un peu petit... j'ai acheté tous les cadeaux des gens, en tout cas. J'ai vraiment hâte de leur offrir, surtout ceux de mon frère, on verra dans ses yeux si j'ai visé juste cette année. Et j'ai hâte de découvrir ce qu'il va m'offrir. Ce suspense me tue ! J'adore ça.
J'avais prévu de voir Justine et Canel, et d'aller au cinéma en leurs compagnies. Sauf que, loupé, ce sera pas pour ce mois puisque les cinémas n'ont pas rouverts... quelle déception. J'avais aussi prévu d'organiser un truc avec elles pour le soir du 31 décembre, mais ce jour là, il y aura le couvre feu. Eh oui, c'est toujours 2020, l'année qui nous fait bien chier ! Je ne m'en plains toutefois pas trop, tant que mes proches et moi avons la santé, il faut s'estimer heureux, je crois, avant de hurler « pire année ! ».
Je crois que j'ai assez écris pour ce soir. J'espère que je n'ai pas écris trop de bêtises, pardonnez-moi si c'est le cas, après tout je ne suis qu'un homme avec la maturité d'un adolescent, ne l'oubliez pas avant de me juger !
Bande son : Lovely Creatures, Nick Cave and The Bad Seeds
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obsidianbunny · 4 years ago
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Cette journée d’automne s’était travestie en jour de canicule estivale. Derrière les épaisses toiles de la tente de la baronne, Octavia peinait à garder sa concentration sur son travail. De lourdes gouttes de sueur roulaient sur ses pommettes dont les angles marqués rappelaient l’ascendant elfique de la magistère, avant de venir s’écraser sur le bureau qu’elle s’était improvisée en empilant quelques planches en pin. Elle avait attaché son épaisse tignasse rousse à l’aide d’un curieux anneau élastique que lui avait donné Jubilost : une de ses récentes découvertes alchimiques. Cela n’empêchait pas les charmantes boucles de quelques mèches de cheveux indisciplinées de venir chahuter devant ses yeux ; agacée, elle passait son temps à les ranger derrière ses oreilles pour les maintenir en place, sans succès. Ses mains impeccablement entretenues s’affairaient à tisser un charmant sortilège. Elle brodait dans les air des runes avec finesse, puis les mêlait aux mailles très concrètes d’une paire de gants de soie. C’était ses sortilèges préférés, ceux qui étaient aussi beaux qu’utiles. La chaleur mettait sa concentration à rude épreuve, mais elle parvenait à la maintenir tout juste assez pour continuer à travailler efficacement. Les yeux fixés sur son ouvrage, elle ne laisserait rien la perturber.
Le voile d’entrée de la tente se souleva soudain, faisant sursauter la magicienne. Les runes s’envolèrent et se mélangèrent dans un son dissonant de verre brisé.
« Dame Octavia ! », lança une voix de jeune homme un peu tremblotante. « Je souhaiterais m’entretenir avec vous, sauriez-vous m’accorder quelques minutes ? »
Octavia contempla le gâchis de son travail : son sursaut lui avait fait emmêler tous ses glyphes dans une pelote éthérée indébrouillable. Tout son ouvrage était à refaire. Elle poussa un soupir agacé et se retourna pour contempler la source de sa surprise. Elle ne fut que davantage étonnée lorsqu’elle découvrit Tristian devant elle, lui qui d’habitude ne quittait jamais sa tente de guérisseur. Il semblait tout penaud de son entrée maladroite, et rougissait de honte. Peut être même semblait-il intimidé par le regard courroucé que lui avait porté la magicienne.
« Je… je suis navré, je ne voulais pas vous déranger ! Je vous dérange n’est-ce pas ? Oh, pardonnez-moi…
– Calmez-vous, Tristian », le rassura Octavia avec un sourire attendri par sa candeur, « je ne vais pas vous manger. C’est ma faute, si j’ai perdu le fil de mon travail. »
À ces mots, Tristian sembla se détendre un peu. Il continuait cependant à jouer nerveusement avec ses mains, comme s’il ne savait pas quoi en faire.
« C’est rare de vous voir sortir de votre antre », reprit la magistère. « Le travail vous manquerait-il ?
– Oui. Enfin ! Non, je veux dire… J’ai bien assez à faire, j’ai même abandonné une jambe cassée pour venir vous voir. Enfin elle va bien, rassurez-vous ! Vous êtes plus intéressante qu’une jambe cassée. Enfin ça n’a rien à voir, et par ça je veux dire vous. Oh… Pardonnez mon inconséquence... »
Tristian rougissait de plus en plus à mesure qu’il se perdait en bafouilles. Octavia continuait de le regarder avec un sourire aux lèvres, partagée entre la compassion et l’amusement. Le garçon, si candide fut-il, restait très agréable à regarder. Malgré sa nature innocente et son jeune âge manifeste, sa carrure était celle d’un homme, avec de larges épaules et une poitrine puissante. Les traits de son visage, tout comme ses mains, étaient d’une finesse presque artistique. Ses yeux d’un bleu très clair étaient proprement captivants, et ses cheveux blonds brillaient comme d’une lumière divine. Il dissimulait constamment sa tête d’une capuche, comme s’il était conscient d’attirer les regards et qu’il voulait s’en garder. Sa capuche, d’un blanc immaculé, tombait le long de son dos en une cape qui, quand elle s’envolait sous le vent, semblaient le doter de grandes ailes d’ange. Octavia songea que si Sarenrae avait voulu s’incarner sur terre, elle n’aurait peut être pas été plus belle que son humble serviteur.
« Reprenez vous Tristian », lui répondit-elle d’un rire attendri. « Il y a quelque chose dont vous vouliez me parler ?
– En effet, excusez moi. » Le jeune prêtre semblait gêné d’aborder le sujet dont il semblait si pressé de parler en entrant. « Je voulais vous parler du comportement que vous avez à mon égard. Vous prononcez souvent des paroles qui m’interrogent, au sujet de… de nous. C’est comme si vous attendiez quelque chose de moi, et je vous avoue que j’ai de la peine à en saisir la nature.
– Ah, ça ! », lança Octavia dans un éclat de rire assez franc. « Je vous taquine Tristian, vous êtes amusant à embêter. Vous virez au rouge pivoine à l’instant où j’ouvre la bouche, c’est terriblement divertissant.
– Oui mais… Quel en est le but, où souhaitez vous en venir ? » La naïveté de la question prit la magicienne au dépourvu.
« Eh bien… Je vous aime bien Tristian, voilà tout. J’aimerais simplement que nous apprenions à mieux nous connaître. »
Octavia n’était guère habituée à tenir ce genre de discours. Souvent, ses relations avec les hommes tenaient en quelques mots et à beaucoup de langage corporel. Tristian semblait se calmer, peu à peu. Il prit un instant pour réfléchir à ces quelques mots, puis sembla en réaliser le sens. Il fut pris d’une curieuse toux, avant de reprendre :
« Je crains de vous décevoir, Octavia. Les sentiments mortels me sont bien méconnus : toute ma vie est dévouée à Sarenrae. Je ne voudrait pas que mon… ignorance, ne vous fasse défaut.
– Je vois. Mais finalement, qu’en savez-vous ? Peut-être est-ce cette ignorance qui me plaît, chez vous », répondit Octavia, un peu décontenancée.
Tristian souleva un sourcil. Il semblait confus. « C’est… amusant. J’ai l’habitude d’être apprécié pour mon savoir plutôt que pour mon inexpérience », répond-il en souriant. Il reste pensif un instant, avant d’ajouter : « Vous continuez de me surprendre, Octavia. Encore et toujours. »
Les magnifiques yeux de Tristian ne semblaient pas vouloir se détacher de ceux de la magicienne. Octavia se surprit elle-même à rougir, si bien que ce fut-elle qui détourna le regard la première.
« Je… J’en suis ravie. Je suis navrée, j’ai du travail à reprendre, et assez peu de temps…
– Oh, oui ! Naturellement, veuillez m’excuser. Je vous laisse à votre œuvre, je ne voudrais pas vous distraire davantage.
– Merci. » Elle le rappela alors qu’il s’apprêtait à quitter la tente. « Tristian ?
– Oui ?
– J’ai apprécié notre échange. J’aimerais que nous discutions ainsi de nouveau, si le cœur vous en dit. »
Un sourire radieux illumina le visage du jeune prêtre. « Cela me ferait très plaisir. »
Octavia se réveilla lorsque les premiers rayons du soleil vinrent lui percer les paupières. Parfait, pensa-t-elle, maussade. Les derniers jours avaient été longs et douloureux, passés entre attaques de loup-garous et de trolls enchantés. Pour une fois, elle avait voulu s’accorder une grasse matinée bien méritée mais manifestement, un certain astre céleste semblait en avoir décidé autrement. En grommelant, elle se hissa hors de son lit puis de sa tente où tous ses camarades dormaient encore. Quitte à être réveillée, autant mettre à profit les précieuses prochaines heures. Elle se dirigea vers le gué, le point de jonction des trois rivières, au cœur de la future cité de Kandrakhar. Encore habillée légèrement pour la nuit, elle procéda à ses ablutions matinale : elle ne pouvait se sentir correctement réveillée qu’après avoir rincé son visage à l’eau claire. L’eau lui fit un bien fou et le vent frais qui lui battit les joues la réconcilia avec ce début de matinée. Après quelque étirements, Octavia tourna les talons prête à commencer une journée de travail. Elle s’arrêta nette cependant car elle s’aperçut qu’à quelques mètres d’elle, Tristian était en train de prier sur la berge. Il était si calme que la rouquine ne l’avait pas remarqué, ses murmures étaient couverts par le bruit de l’eau. Elle s’assit un peu derrière lui, et le regarda terminer sa prière. Il tenait entre ses mains un chapelet blanc et or, au bout duquel pendait son symbole sacré : un petite statuette de Sarenrae en bois. Octavia l’avait vu la tailler lui même, lors de leur périple à travers les Terres Volées.
À la fin de son rituel, Tristian ne releva pas. Elle resta au bord de l’eau, le regard perdu dans le vide. Ses yeux portaient une émotion carrément sinistre ; même ses cheveux, d’habitude si beaux, semblait à ce moment rêches et grisâtres. Octavia fut prise d’inquiétude.
« Tristian… Vous allez bien ? »
Lentement, comme s’il s’éveillait d’un rêve, Tristian prit la parole faiblement. « Toute ma vie est vouée à la grande déesse, la radieuse Sarenrae. C’est ce que je suis, une part d’elle. Ma vie ne m’appartient pas, parce qu’elle ne compte pas. Ma vie sans elle serait comme une vie sans soleil. Je n’ai pas choisi de l’aimer ou pas : mon amour pour elle est dans ma nature profonde. Et je sais que je serai à jamais auprès de mon véritable amour, même au-delà de la mort. Pourtant ici, parmi les autres mortels... » Il secoua la tête. Il prit une courte pause, avant de poursuivre d’une voix presque distante : « Je ne cesse d’entendre parler d’une autre sorte d’amour. Un amour qui se donne, comme n’importe quelle possession matérielle, pour être repris ensuite. Tout cela semble si… éphémère ? Factice ? Je peine à trouver le mot juste. Quel courage démesuré faut-il, pour tomber amoureux d’un personne que l’on peut perdre ? Que l’on finira inévitablement par perdre ? ».
Octavia se sentait attendrie par les interrogations du jeune homme. Il était si naïf qu’elle aurait pu le prendre pour un enfant dans un corps adulte. Lui qui n’avait vécu que cloîtré dans une église ou livré à lui même dans les étendues sauvages semblait bien perdu, confronté aux réalités de la vie auprès de ses semblables.
« Votre vision de l’amour souffre de votre manque de recul », lui dit-elle d’une voix douce. « Un amour que vous auriez donné de votre plein gré, aurait-il moins de valeur que celui sur lequel vous n’avez aucun contrôle ? »
Tristian garda le silence un instant, puis se tourna vers Octavia. « Je ne pense pas, non. Je ne l’ai simplement jamais rencontré. Loin de moi la présomption de juger quelque chose dont la nature m’échappe. » Sur ses mots, le prêtre se mit à regarder attentivement, intensément la magicienne. La pureté de ses yeux semblait sonder son âme. « Octavia, avez-vous déjà éprouvé tel amour ?
– Ça m’est arrivé, en effet. C’est le genre de sentiment dont on se souvient toute sa vie tant il nous change, même bien après qu’il nous ait été repris. Quand on a vécu dans la souffrance et la haine pendant de nombreuses années, comme j’en ai eu le malheur, on prend pleinement conscience de la valeur de l’amour entre deux mortels. »
Tristian inspira profondément. Il semblait choisir ses mots avec minutie. « Dites-moi. Comment choisissez vous la personne à qui vous confierez votre… confiance ? Écoutez-vous plutôt votre cœur, ou bien votre raison ? Je vous navré de vous infliger des questions si personnelles, mais… je brûle de comprendre. »
C’est avec un sourire amusé que répondit Octavia, presque sans y penser. « J’écoute mon cœur. Il ne fait jamais d’erreur. »
Tristian hocha la tête, comme s’il s’attendait à cette réponse. « Évidemment. Je ne sais pourquoi, mais ça ne me surprend pas. Vous êtes toujours si sincère, dans tout ce que vous faites. C’est ce qui se passe quand les actions d’une personne lui viennent de son cœur. »
Tristian se lève enfin, et Octavia fit de même. Mais à sa grande surprise, le jeune homme s’approcha d’elle tout près, si près qu’elle cru qu’il allait la prendre au creux de ses bras. Il s’arrêta au dernier moment, puis comme s’il avait subitement pris conscience de ses actes, fit un pas en arrière.
« Merci beaucoup pour ces conversations, Octavia. Je chéris chaque moment que j’ai la chance de passer avec vous. J’espère que vous ne me voyez pas trop comme un fardeau. »
Avant même que la magistère puisque rétorquer quoi que ce soit, Tristian s’excusa et prit le chemin de la ville sans attendre. Octavia se demanda ce qu’il venait de se passer, abasourdie. Jamais elle n’avait vu Tristian si tourmenté, si direct aussi. Cela coupait totalement avec son caractère de jeune homme maladroit. Pantoise, Octavia prit un instant pour réunir ses esprits. Tristian avait disparu. Elle décida qu’elle retournerait le voir sous peu. Cette matinée n’avait pas été totalement perdue, en fin de compte.
Octavia attendit dans le froid un bon quart d’heure devant la tente de son ami. Le ciel abandonnait le rose du crépuscule pour le mauve du début de nuit, le soleil était depuis longtemps parti pour d’autres contrées. Elle guettait le départ de Jhod, le vieux soigneur, pour avoir l’occasion de parler seule à seule avec Tristian. Lorsque enfin le voile d’entrée se souleva, elle fut ravie de voir Jhod raccompagner son dernier patient à son lit. Elle le salua d’un signe de tête, il lui sourit en retour. La rouquine attendit quelques instants encore, puis pénétra silencieusement dans l’antre des guérisseurs. Assis sur l’un des lits des patients, éclairé par la faible lueur d’une lanterne à huile, Tristian tournait le dos à l’entrée de la tente. Il tenait un livre dans ses mains, dont Octavia ne parvenait pas à voir la couverture. Le jeune homme semblait absorbé dans sa lecture, tant qu’il ne remarqua pas la magicienne qui se glissait subrepticement dans son dos. Octavia tenta de jeter un œil au livre du jeune prêtre. Si elle ne parvint pas à saisir la nature précise de cet ouvrage, ses yeux rencontrèrent quelques lignes intrigantes qui semblait traiter du « feu sous sa peau » ou encore d’un « puissant désir dans sa voix ». Octavia tendit le cou pour en saisir davantage mais une mèche de ses boucles rousses tomba sur le cou de Tristian, qui sursauta sur le champ. Il referma son livre avec hâte avant de s’écrier :
« Octavia ! Que faites-vous là ? Je ne vous ai pas entendue rentrer.
– Qu’est-ce que vous lisez ? », demanda la magicienne avec un sourire taquin.
Tristian écartait le livre du bout de la main, d’un geste plein de malaise. « Il s’agit de quelque traité sur les relations humaines. C’est Dame Kanerah qui me l’a recommandé. Je lui ai demandé conseil, et elle m’a suggéré de lire ceci. Elle m’a dit que c’était l’ouvrage le plus approprié à traiter… des passions. » Le jeune homme semblait très embarrassé. « Je pense que je ne saisis rien à la littérature.
– J’ai cru voir que ce traité proposait des descriptions plutôt explicites », continua de le taquiner son amie.
Tristian rougit légèrement. « C’est ce qu’il semble, oui. Mais ce qui est décrit là dedans semble tellement… peu naturel, voire prétentieux ! On pourrait croire qu’il s’agit non pas d’une communion entre mortels, mais de vénérer un dieu.
– Pour les avoir vécus, ce genre de moments peut donner quelques aspirations célestes.
– C’est ce dont je veux parler ! », s’agaça Tristian. « Je pensais pouvoir calmer mon esprit, trouver des réponses à ces sujets – non, à ces problèmes, qui me tourmentent. Je pensais trouver des mots à placer sur que je suis incapable d’exprimer. À la place, je n’en suis qu’encore plus confus. »
Octavia et Tristian se regardèrent quelques secondes, l’une tentant d’envelopper de tendresse la détresse de l’autre. Puis soudain ils se mirent à rire, gagnés par l’absurde de la situation.
« Souvent, j’admire la facilité que vous avez à choisir les mots justes pour exprimer ce que vous ressentez », dit joyeusement Tristian.
« Vous vous tourmentez. Vous essayez toujours de trouver les mots justes pour ce qui ne saurait être décrit.
– Que voulez vous dire ? » L’incompréhension sur le visage de Tristian était si lisible qu’Octavia dû se mordre la joue pour ne pas repartir dans un éclat de rire. « Les mots sont les mots, toute la sagesse du monde peut se lire dans les pages de nombreux livres. Même la miséricorde de Sarenrae trouve son reflet dans les textes sacrés... »
Avec une grande délicatesse, Octavia glissa sa main sur celle de Tristian. Rien n’aurait pu trancher le lien invisible qui joignait le regard de ces deux jeunes gens à cet instant. Le temps semblait se figer, ils en oubliaient le son de leurs cœurs dans leurs tempes qui battaient à tout rompre.
« Pourtant, les réponses que vous cherchez ne se trouvent pas dans les livres. »
Les doigts de Tristian venaient s’emmêler avec ceux de la rouquine, dans une caresse qui fit courir un flot de frissons le long de son échine. La chaleur la gagnait, partait de son cœur et empourprait son visage entier. Elle porta son autre main à la joue du jeune prêtre avec une délicatesse infinie. Le temps semblait se suspendre dans cet instant de tendresse.
« Vos mains sont si chaudes. C’est comme si elles étaient vos rayons et vous, le soleil... », lui glissa-t-il dans un souffle. Il lui adressa un sourire désolé avant d’ajouter : « Je ne suis finalement pas plus doué avec les mots que le livre.
– Pas du tout, vous êtes adorable. C’est votre cœur qui parle, et si vous le laissez faire ce sera toujours avec justesse. »
Tristian sembla se figer. Entre deux battements de cœur, il ferma les yeux et couvrit la main d’Octavia de la sienne. Il tourna la tête, et vint poser ses lèvres sur la paume de la magicienne qui sentit une vague de chaleur se propager dans tout son corps.
« Comme les rayons du soleil... », murmura-t-il.
Il restèrent ainsi quelques secondes suspendus dans l’instant. Tristian ouvrit alors de nouveau les yeux, et réalisant la position dans laquelle il se trouvait, jeta un regard effrayé vers la magistère et repoussa doucement sa main.
« Pardonnez-moi ! Pardonnez-moi, j’ai outrepassé tout ce qui m’était permis.
– Quoi ? Ne vous en faites pas, il n’y a pas de... », tenta d’objecter Octavia.
« C’était inconvenant, je prie Sarenrae que je ne vous ai pas mise en colère. Veuillez m’excuser, je dois… aller retrouver Jhod. » Il jeta un dernier regard timide à la magicienne abasourdie par l’inattendu de cette réaction, et lui dit avant de quitter la tente : « Croyez moi, je tiens beaucoup à vous. »
Octavia se retrouva seule dans la demi-pénombre de cette tente. Elle ne revenait pas de ce qu’elle venait de vivre. Jamais un homme n’avait été pour elle un tel mystère. Elle sortit pour tenter de le rattraper, mais elle ne distinguait plus rien d’autre dehors que la lumière des torches des patrouilles de gardes. Le lendemain, ses compagnons et elle partiraient de nouveau hors de la ville, elle ne pourrait pas revoir Tristian. Elle jura de frustration. Les explications devraient encore attendre.
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syruppawnao · 4 years ago
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Story Obey me FR 11-20 suite
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Lucas - Hé, ce que j'entends est vrai ? Vous savez qui l'a tuée ? Noah - Quoi, alors maintenant tu te crois un détective amateur, n'est-ce pas ? Eh bien, pardonnez-moi si je ne suis pas intéressé à jouer à ce petit jeu avec vous. Lucas - On devrait peut-être laisser Scotland Yard régler ça quand on arrive à la prochaine station. Sophia - Proposez-vous que nous restions assis et attendions quand nous n'avons aucune idée de qui est le tueur ? Je ne pense pas ! Satan (luci) - Alors, il est temps pour vous de nous montrer cette façon humaine dont tu as parlé. Mammon - Hé, whoa, tu es sûr que c'est une bonne idée ? Lucifer (satan) - Une seule version des événements est toujours vraie… ! … N'est-ce pas vrai, MC ?
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Tout le monde regarde de cette façon. Il est temps de révéler qui a tué Grisella. MC - Noah / Lucas / Sophia Noah - Tu crois que je l'ai tuée ? Tu est fous ? J'ai respecté et admiré Grisella ! À tel point que j'ai voulu devenir son apprenti ! Avez-vous une preuve pour étayer cette accusation ? Lucifer (satan) - Ugh ? Je n'en peux plus, MC ! Je ne peux pas m'asseoir ici et regarder ! Permets moi de prendre le relais d'ici ! Oui, Noah… tu es le tueur ! Toi et toi seuls ! Noah - Où est votre preuve… ? Lucifer (satan) - Le manche du couteau qui a été trouvé dans le dos de Grisella était légèrement pointé vers le bas, n'est-ce pas ? Lucas - Ouais, c’est vrai. Lucifer (satan) - Et au moment de l'incident, Sophia et Lucas se tenaient debout, comme ils s'étaient levés de leur siège. Lucas - Ouais, je veux dire, c'était une réaction naturelle… Sophia - Oui, la mienne aussi. J'étais tellement effrayé et bouleversé que j'ai sauté sur mes pieds ... Lucifer (satan) - Une seule version des événements est toujours vraie !
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Mammon - Tu aimes vraiment ça, n'est-ce pas… ? Lucifer (satan) - Le tueur est la seule personne qui ne s'est pas levée : Noah ! Noah - Que…! Lucifer (satan) - Il a jeté ce couteau sur Grisella depuis une position assise… C'est pourquoi le couteau a été logé dans son dos à un angle vers le bas. Sophia et Lucas étaient debout au moment où Grisella a été poignardé. Alors s'ils l'avaient fait, le couteau aurait été soit perpendiculaire à son dos, soit pointé vers le haut… En d'autres termes, Noah est le seul à avoir pu jeter ce couteau, puisqu'il était le seul assis à l'époque… ! Noah - AAAAH… ! Satan (luci) - Eh bien, Noah ? Qu'avez-vous à dire à ce sujet ? Noah -… c'est vrai… je l'ai fait. J'ai tué Grisella. Grisella -… Il semble que Noah ne puisse pas voir le fantôme de Grisella, mais elle se tient à côté de lui maintenant. Noah - Je l'ai vraiment admirée… vraiment! Elle avait un vrai pouvoir. À maintes reprises, je lui ai demandé de me permettre de devenir son apprenti ! Mais elle… elle a refusé de m'accepter. Parce qu’elle n’avait pas confiance en moi… ! Mammon - Alors tu la détestais à cause de ça ? Pff, typiquement humain. Noah - Je lui ai même dit que je renoncerais à tout ce que je possédais si elle me prenait comme apprenti… ! Lucas - Je n’y crois pas… ! Sophia - A quoi pensez-vous… ? Noah - Mais elle ne m'a jamais accepté, donc ma vie n'avait plus de sens ... Lucifer (satan) - Une seule version des événements est toujours vraie ! Satan (luci) - Hé. Et si tu arrêtes de faire ce visage suffisant pendant que tu es là dans mon corps.
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Grisella -… En y réfléchissant bien, Noah m'a dit une fois qu'il était lanceur de couteaux dans un numéro de cirque. Je savais que l’heure de ma mort approchait… c’est pourquoi je n’étais pas intéressée à engager un apprenti. Et pourtant, c’est précisément ce qui a conduit à ma mort… Ugh, l’ironie. Je faisais confiance à Noah, mais je ne pouvais rien faire ni dire quoi que ce soit qui lui permettrait de le savoir. Il était responsable, dévoué et sérieux, mais mon incapacité à reconnaître ça l'a poussé au point de me tuer ... Satan (luci) -… Mammon - Ouais, mais il était aussi un vrai emmerdeur. Si vous me demandez, vous avez fait le bon choix de ne pas le prendre. Satan (luci) - Quoi qu'il en soit… il est trop tard pour changer les choses maintenant. Grisella - Oui, pour moi, du moins. Lucifer (satan) - Grisella, vous avez obtenu ce que vous vouliez. Grisella - Oui, et je vais vous tenir ma promesse. Mais d'abord… Satan. Il y a quelque chose que j’aimerais vous demander. Je vous ai donné ce livre interdit en cadeau. Tu te souviens pourquoi ? Lucifer (satan) -…
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Grisella - Je savais que ce livre serait un catalyseur de changement dans votre relation avec Lucifer. Bien que ce ne soit pas ce que vous vouliez à l'époque. Lucifer (satan) - Non. C'est exactement pourquoi je me suis assuré de m'en éloigner. Et pourtant, malgré tous mes efforts… Grisella - Hehe, tu ne peux pas changer le destin. Tout ce que vous pouvez faire, c'est l'accepter, même si vous êtes un démon. Vous devez vous efforcer de tirer le meilleur parti de la main que le destin vous offre, quoi qu'il en soit. Souvenez-vous toujours de cela. Satan (luci) -…
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Satan (luci) -… Guh. Lucifer (satan) - Gr… Mammon - Attends une minute… Que s'est-il passé ? Lucifer - Eh bien… Il était temps ! Satan - Oui… Nous sommes à nouveau nous-mêmes. Mammon - Vous DEVEZ me mettre dans vos problèmes, hein? J'ai traversé l'enfer pour vous les gars, vous savez… Je ne serais pas heureux tant que je n'aie pas été récompensé pour tout ce que j'ai fait. Une récompense SÉRIEUSE, compte tenu de la quantité de mon temps précieux et de ma puissance intellectuelle que je devais y consacrer. Hmmm, voyons voir… Je ne vais pas dire que vous devez me donner de l’argent, mais si vous me donnez quelque chose avec lequel je pourrais gagner de l’argent, je suppose que ça marcherait… Lucifer - Satan. Je veux que tu prononces le discours de demain. Satan - Moi…? Mais ce discours est censé être donné-. Lucifer - Oui, par le représentant choisi des officiers du conseil étudiant. Je sais que je peux te faire confiance pour remplir ce rôle. Mammon - Euh… Allô ? Et ma récompense ? Lucifer – Va tu refuser? Satan - Refuser ? Tu te moques de moi. Au moment où j'aurai terminé, Lord Diavolo ne pourra plus cesser de parler de ce discours incroyable que j'ai prononcé… Et comment, c'était encore mieux que tout ce que tu aurais pu faire. Lucifer - Pff… Eh bien, tu mets certainement la barre haute. J'ai hâte de te voir livrer ce résultat. Mammon - HEEEEEY ! Quelqu'un m'écoute, bon sang !
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theotterbooks · 4 years ago
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22/11/63, Stephen King
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“ Imaginez que vous puissiez remonter le temps, changer le cours de l’histoire. Le 22 novembre 1963, le président Kennedy était assassiné à Dallas. À moins que... ”  
Pour remettre les choses dans leurs contextes je n’étais pas très enthousiaste à l’idée de lire ce livre. Je l’ai vu à la bibliothèque plusieurs fois mais le sujet ne m’intéressait pas spécialement. Puis j’ai été influencé par ma mère qui m’en a parler lors d’une conversation sur nos lectures. 
En plus la nouvelle saison d’Umbrella Academy m’était aussi en avant l’assassinat de JFK et les paradoxes spatiaux temporels alors je me suis dit que les astres étaient alignés et je l’ai emprunté. 
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(ce gif sous entend que Diego aurait pu rencontré Jake Epping j’aurais vraiment aimé un easter egg dans la série maintenant que j’y pense)
Bref de quoi ça parle ?  Jake Epping est prof d’Anglais, c’est un homme normal qui vit une vie plutôt normal, il donne des cours du soirs à des adultes, est divorcé d’une femme alcoolique et mange souvent dans un bouiboui qui sert des hamburger si bons marchés qu’ils en sont douteux. 
La chose la plus marquante qui lui soit arrivé récemment c’est la dissertation d’un de ces élèves adultes, racontant l’histoire de Harry Dunning le concierge de son établissement, boiteux et semblant souffrir d’un retard mental. Il y raconte comment son père à débouler chez eux le soir d’Halloween et a massacré sa famille à coup de marteau par vengeance sur sa femme qui l’avait mis à la porte à cause de son alcoolisme qui le rendait violent. Son père à tuer sa mère, son frère et sa sœur et c’est lui qui en lui assénant un coup de marteau sur la tête l’handicapa à vie.  Jake est ému aux larmes par cette histoire et donne un A à harry ce qui l’aidera à obtenir son diplôme. Ils fêteront ça dans leur fast-food préféré. 
Après cet épisode la vie de Jake reprend son cours, c’est l’été la fermeture de l’école arrive et lors de sa dernière journée il reçoit un coup de fil de Al Templeton qui lui demande de la rejoindre, Al est le propriétaire du fast-food. 
Quand Jake arrive Al qui la veille semblait à un homme dans la force de son âge est vieux et semble à l’article de la mort. Il explique à Jake que cela est dû à une cancer du poumon. Incompréhension chez le professeur, comment un cancer se déclare aussi gravement en même pas 24 heures ? Mais Al lui révèle que pour lui il ne s’est pas passé 24h mais des années, il lui montre dans la foulé le “terrier” de sa réserve. Ce terrier est littéralement un trou qui transporte celui qui le traverse le 9 septembre 1958. Après un essaie et des explications sommaires car Al n’en sait pas beaucoup plus, il lui explique qu’il a passé 4 ans dans ce passé jusqu’à ce qu’il soit obligé de revenir trop affaibli par son cancer. Son but était de réunir un maximum d’informations sur Lee Oswald parce que al a un projet, l’empêcher de tuer JFK. Il espère que Jake va accepter de s’en charger à sa place parce qu’il sait qu’il va bientôt mourir. Jake est septique, hésitant puis il repense à Harry et se dit qu’il peut changer les choses alors il accepte de faire un premier voyage test. Al lui explique que le temps passé là-bas équivaut toujours à deux minutes dans leur présent mais que les changements sont tout de même opérer sauf si on y retourne là c’est la remise à zéro des compteurs. Il a planifier les choses pour rendre la vie plus facile à Jake, a amasser des l’argent de l’époque, lui a fait faire des papiers et lui donne un maximum de conseils afin de se fondre dans l’époque. 
Après tout ça Jake “plonge”, son but et d’empêcher les tragiques événements qui sont arrivé à Harry afin de faire un test. Harry vit à ce moment là à Derry, en 58, si vous êtes fan de King ça doit vous mettre la puce à l’oreille, il s’agit bien du Derry de Ça juste après que le club des losers est vaincu pour la première fois Pennywise. Il rencontrera même Beverly et Ritchie. J’essaye d’accélérer ce résumé mais cette histoire est vraiment longue. Il va se rendre compte que changer le passé est très difficile, il n’arrivera pas prévenir de la mort de toute la famille de Harry mais presque, seul son frère mourra dans l’attaque. En repassant en 2011 il se rendra compte des changements, il n’a jamais enseigné à Harry parce que celui-ci convaincu d’être sous la protection d’un ange gardien ira mourrir au Vietnam. Cette fois Jake en ai convaincu il peut changer le cours du temps mais il doit être prudent car le passé n’aime pas être changé. Rebelotte cette fois il ne prendra pas de risque il tue le père de Harry bien plus tôt et envois des lettres pour protéger ceux avec qui il n’est pas prudent d’interagir. Ensuite il doit aider une femme pour Al et enfin direction le Texas, en chemin Jake ne sera pas assez prudent faisant des paris sportif pour gagner de l’argent qui le mettront dans le colis mateur de certains bookmaker, mais nous y reviendrons plus tard. 
Jake estime ne pas pouvoir supporter d’attendre Oswald au Texas, la ville est trop horrible pour lui. Il part donc s’installer à Jodie petite ville à quelques km car après tout il doit attendre et il connait toute la chronologie des évenements. Il deviendra professeur remplaçant puis à temps pleins pendant quelques temps. Aidera les jeunes et tombera amoureux de Sadie, jeune bibliothécaire attendant son divorce avec un homme affreux. 
Et je vais faire une pose ici pour donner un peu mon avis, Jake ou George dans le passé est pour moi un idiot. Il est incapable de se comporter comme lui a conseiller Al c’est à dire sans se mêler de la vie des gens. Il ne se sent pas en mission, pour lui il peut tout changer et c’est là que je le trouve imprudent, déjà il n’a pas de plans précis contre Oswald, je veux dire il connait même le nom du directeur du FBI de l’époque mais ne t’entera jamais cet angle d’approche... Et puis tomber amoureux d’une femme dans sa situation... Je sais que l’on ne choisie pas de tomber amoureux mais on provoque les situations qui nous rende accessible à l’amour. C’est très égoïste d’infliger tout ça à Sadie car il sait qu’il devra lui mentir et/ou disparaître de sa vie mais il le fait quand même parce que Jake veut littéralement le beurre, l’argent du beurre et le cul de la crémière, pardonnez moi l’expression mais vu le nombre de fois où il nous raconte qu’ils couchent ensemble je pense que je peux le dire. En plus il ne choisie pas une femme facile Sadie bien que très gentille et assez moderne pour son époque est un nid à emmerdes.
C’est parce qu’il lui faudra encore plus d’argent que Jake va être obliger de parier à nouveau afin d’avoir de l’aider. Le paris de trop qui mettra Jake dans une situation pourrie et qui créera une péripétie scénaristique que j’ai trouvé assez ennuyeuse, la perte de mémoire étant un ressort scénaristique que je trouve souvent pas très intéressant ( exception dans DeadZone que j’adore ). 
Bref et là SPOILER tout ça pour réussir à empêcher la mort de JFK en perdre Sadie qui mourra dans l’entreprise. Pour revenir en 2011 se rendre compte qu’il a fucked up le monde avec des explications de répercutions alambiquer et devoir annuler tout ce qu’il a fait. Jake fera un dernier voyage pour reset l’histoire, il se rendra compte que Sadie est vivante grâce à cela et centenaire mais qu’ils ne seront bien sûr jamais ensemble. 
Bon, j’ai vraiment rushé la fin de mon résumé mais je n’en voyait plus la fin... Et c’est un peu ce qui m’est arrivé en lisant ce livre, les 300 premières pages étaient géniales mais le livre en fait 937. Je pense que c’est un peu fait exprès parce que Jake veut vraiment sauvé Harry mais ne sauve JFK que par mission, il n’est jamais 100% convaincu que c’est une bonne chose c’est d’ailleurs pour ça qu’il met autant de temps à arrête Oswald alors qu’il aurait pu le faire bien plus tôt comme il l’a fait avec le père Dunning. Tout le passage de stalking m’a un peu ennuyé et le passage à Jodie bien que doux amer me semblait une mauvaise idée. Et enfin l’élément qui gâche tout pour moi, le fait que le clodo devant la sortie du terrier soit en fait un espèce de gardien. Cela ne veut rien dire, chaque retour dans le passé leur coûte de la sanitée mentale et jamais carton jaune n’a parler de façon cohérent à Al quoi qu’en dise carton vert à Jake. Si ils n’avertissent pas à quoi servent-ils ? Pourquoi carton vert ne prévient Jake qu’à la fin au final il s’en serait rendu compte dès qu’il passe en 2011. Ils sont un élément étrange qui n’a aucun sens, ce n’est même pas comme les extraterrestres de Dôme c’est juste incompréhensible pour moi. 
Jake est un personnage assez insipide, il n’est ni méchant ni gentil, ni courageux ni lâche en ce sens c’est peut-être le personnage le plus réaliste que j’ai jamais lu mais est-ce que ça en fait un bon personnage ? Je ne suis pas sûr. 
Je suis donc assez mitigée après ma lecture mais je pense que si la fin des années 50 est une période qui vous intéresse ce livre peut vous accrocher, ça n’a juste pas été mon cas. Il faut bien que sur les centaines d’histoires de Stephen King il y en ai une qui ne me plait pas spécialement. 
Lecture finie le 30 août 2020
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midiaquatorzheures · 5 years ago
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Parce qu’il y a des gens que la solitude grignotent un peu trop vite et que leur envoyé, via quelques mots, un peu de douceur et d’évasion me semble être à notre portée à tous : clique ici pour toi aussi rédiger ta lettre à un petit papi ou une petite mamie :)
J'écris à Une dame âgée isolée Choisi ton entête Coucou chère Madame, Écris ta lettre Pardonnez-moi cette familiarité du "coucou", j'espère que vous ne m'en voulez pas,mais je trouvais ça plus chaleureux. Et de la chaleur en cette période tellement particulière, j'ai pensé qu'on en avait tous bien besoin. J'espère que vous ne trouvez pas le temps trop long et que vous arrivez à vous évadez par la pensée ou par un bout de fenêtre. Moi, je fais ça parfois. Je vais chercher dans ma tête un petit endroit douillet et les yeux fermés, je m'y plonge, pour oublier un peu le quotidien. Ouvrir un livre ou écouter la radio ou un peu de tricot peut aussi apporter son lot d'évasion. L'imagination nous sauvera de tout. Bon, moi, je ne sais pas tricoter. Mais j'aimerais ça. Peut-être que vous ne savez pas non plus, remarquez... J'aurais bien évidemment mille questions à vous poser, mais je ne crois pas que vous pourrez me répondre, c'est pourquoi vous voilà contrainte à lire ma petite vie, puisque si je ne peux pas vous parler de vous, il ne reste plus que moi à déposer ici. J'espère que vous ne serez pas déçue! Je suis professeur des écoles et je teste donc ce qu'on appelle "l'école à distance" depuis le début du confinement. C'est-à-dire l'école à travers un écran. C'est un peu particulier. Ça manque d'humain. Evidemment. Mais ça remplit mes journées. Sans les outils informatiques, je crois que tout le monde serait bien perdu pendant ce confinement. Et pourtant, ces mêmes outils, à leur manière, nous confine tellement en temps normal. Mais sans eux, je ne pourrais même pas vous écrire la lettre que vous tenez entre les mains, et ce serait dommage non? J'aime tellement ça écrire des lettres. Mais je prends au final, prise dans le tourbillon du quotidien, bien trop peu le temps de le faire. Cette lettre n'aura pas le charme que peuvent avoir celles écrites sur le papier mais j'espère tout de même qu'elle vous tiendra un peu compagnie et vous distraira quelques instants. J'ai commencé un livre qui s'appelle "Wild", c'est l'histoire d'une femme qui décide de partir seule pour une randonnée de 1700 km en Amérique. C'est fabuleux de marcher avec elle un peu tous les jours au fur et à mesure que je tourne les pages. Hier, j'y ai lu ces mots "On ne peut jamais savoir pourquoi certains événements arrivent et d'autres non, ce qui provoque quoi, ce qui détruit quoi. Quelles choses permettent à d'autres de naître, de mourir ou de changer de cours.". Et j'ai trouvé ça beau. Je me suis dit que même si tout ça n'avait aucun sens peut-être qu'un jour on saurait lui en donner un. Peut-être, que l'après sera beau. Et doux. Moi j'ai envie de croire à ça. Ça vous dirait d'y croire avec moi? Je me permets une dernière familiarité, celle de vous embrassez. Oui, on ne se connaît pas et pourtant, par la pensée, je dépose sur vos joues, deux baisers sonores. En plus en ce moment, les bisous, ce n'est pas du tout recommandé. Mais, je vous l'ai dit, l'imagination nous sauvera de tout. Je vous embrasse, donc. Belle journée à vous, PS: Je viens de me relire et le mot que j'ai sans doute, le plus utilisé est "J'espère". Alors oui, espérons.
Photo: un si joli colis envoyée par ma si chouette Jasmina
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lelieusansnom · 5 years ago
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Le Corps, le Coeur et l’Esprit.
Jusqu’à aujourd’hui, je n’avais jamais vraiment essayé de comprendre ce que mon corps peinait à me dire. Je ne m’embêtais pas à traduire son comportement. A quoi bon ?
Mais maintenant que j’ai quelqu’un avec qui partager ce corps, et bien le message devient clair. Je me dis que peut-être, si je lui en parle, cela me permettra de mieux interpréter ces réactions. Pourquoi, alors que cinq minutes auparavant tu brûlais de désir, tu te mets soudainement à ignorer le plaisir qui t’es donné ? Comment fais-tu, ô corps qui est le mien, pour m’abandonner en plein milieu de nos échanges ? Si ce n’est parfois, avant même de commencer. Je ne te comprends décidément pas. N’avais-tu donc pas hâte que l’on te respecte ? Que l’on te chérisse de la sorte ? Que l’on te couvre de baisers sans rien attendre de toi en retour ? Je crois que si, je crois que c’est ce que tu n’as pas cessé de me dire ces derniers mois, et maintenant que ton vœu est exaucé, tu te détaches. Tu l’éloigne de toi comme répugné de son langage, tu l’évites par peur de finir paralyser sous son cœur, tu penses pouvoir lui faire comprendre en lui donnant cette caresse mais ça ne fera que l’éloigner plus encore. Alors dis-lui.
LE CORPS : Esprit, que tu es saut. Je ne lui dirais rien car cela fait bien longtemps que l’on m’a appris à ne rien dire. Et c’est un apprentissage minutieux qui ne se défait point sous la pression d’un sentiment si insignifiant. Et puis si je le fais au fond, c’est un peu pour le cœur aussi, ne pense-tu pas qu’il vaut mieux être préparé au pire ?
LE CŒUR : Je ne saurais à qui donné raison, entre celui que le malheur a frôlé et celui qui l’a encaissé. Je ne suis qu’un cœur, et par ce seul fait je ne puis raisonner de manière juste, et vous le savez. Corps et Esprit, depuis si longtemps que vous vous battez, n’avez-vous pas encore compris ? Il importe peu de savoir qui de vous deux me protège le mieux, et je n’ai que faire des maux dont vous avez souffert ; je ne suis qu’un cœur, et par ce seul fait je ne puis qu’être en colère.
 Je sens mon cœur battre plus vite qu’à la normal, je me demande si lui aussi essaie de nouveau de me parler. Lui et ces mots compliqués remplie de contraires et de priorités. Ma poitrine peine à suivre son rythme comme agacé par ces battements. Il me semble que mon corps discute en silence et que mon cœur, comme à son habitude n’écoute que lui et ces lubies enfantines. Je ne pourrais lui en vouloir, je crois même que je l’envie, de réussir à croire aux belles choses sans nécessairement les voir et de boire des paroles d’espoir sans perdre le contrôle aussi.
LE CŒUR : L’Esprit est gentil mais Dieu qu’il est bête. Avec le temps il a même oublié que l’ont été de mèche, pour faire fonctionner cette machine qu’est la logique humaine. Bête qu’est l’Esprit quand il pleure ne pas nous entendre le corps et moi, alors que seulement quelques nerfs nous séparent. Il pense que nous sommes secondaires, que nous n’influençons que peu les décisions prises et pourtant sans nous il n’est rien.
LE CORPS : Cela me fend Cœur, de le voir si détacher de nous. Si inconscient finalement de son propre fonctionnement. Il pense avoir le droit de me donner des ordres. Il me crie « ressens » alors même que je suis anesthésié, il me dit « parle ! » alors que la parole m’a été enlevé, il me supplie d’aimer quand la définition même du mot lui échappe. Qu’il est bête cet Esprit c’est vrai, lui et sa naïveté sans mesure, ces besoins instables et ces regards méprisants. Il nous empoisonne de sa détresse quand pour nous tout va au mieux, et nous force à nous calmer quand enfin on se met à discuter.
LE CŒUR : Esprit je t’en conjure, cesse de réfléchir inutilement et agis comme bon nous semble.
Soudainement, je prends conscience des douleurs que j’ai infligé à mon cœur en embrassant certains hommes et des blessures que j’ai obligé mon corps à supporter en acceptant certaines caresses. Était-ce si terrible que ça ? Je dois avouer ne pas vraiment me souvenir de la totalité de mes expériences, j’ai toujours été doué pour effacer les souvenirs trop douloureux. Mais vous ? Vous n’avez pas oublié pas vrai ?
EN CHŒUR : Non, répondent-ils.
L’ESPRIT : Pardon, mon dieu pardonnez-moi, d’avoir fermé les yeux face à votre détresse, de m’être approprié cet être comme étant le mien, d’avoir ignoré vos conseils, rejeté votre mal-être. Je m’excuse des cicatrices que la vie vous a gravé à jamais sur la peau, de n’avoir gardé de l’amour que le plus beau, laissant de côté les leçons que j’avais apprise. Dieu que je m’en veux de n’avoir pu refuser ces caresses, de ne pas avoir vu derrière leurs masques souriants. Je vous ai ordonné tant de choses, marqué d’ecchymose aussi rose que nos joues face à un sourire désarment, poussé à encaisser des baisers violent et à l’inverse, à encaisser de la violence sans un baiser pour calmer l’inflammation de notre Cœur. J’en ai commis des fautes, j’en suis conscient à présent mais je ne sais comment je pourrais me rattraper… Comment diable pourrais-je vous réparer ?
LE CŒUR : Esprit comme je le disais, tu es bien bête. Le seul qui est besoin d’aller mieux c’est toi. Je ne suis qu’un cœur, et par ce seul fait, je ne guéris pas.
LE CORPS : Le Cœur a ses raisons que ta raison détériore de manière irréversible. Tu ne peux nous réparer, seul le temps à cette incroyable capacité d’estomper les bleues dont la vie nous a marqué. Ne t’en veux pas, ne t’en veux plus. Je ne suis qu’un corps tu sais, et par ce seul fait, je ne guéris pas non plus.
L’ESPRIT : Je ne peux que vous donner raison, je ne suis qu’un Esprit influençable dont l’Univers se joue du bout de ses doigts dorés.
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papastedper · 2 years ago
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Débuts: figures.
Septembre 2013,
J’ai cherché quelque chose qui pourrait enchanter mon quotidien, quelque chose que j’aimais bien faire. J’ai d’abord eu envie de dessiner mais cela m’a semblé trop laborieux, je cherchais à me faire plaisir.
Je suis une internaute qui voyage dans des contrées étranges et à cette époque, je me souviens que j’étais attirée par des visuels sur le blog de Rookie
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Cette simplicité de moyens pour des effets graphiques et oniriques, j’ai voulu m’en inspirer et m’essayer aux “papiers collés”.
Mes premiers collages portaient des noms.
Cronos
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Cronos, 2013, papier craft, colle blanche et magazine.
Au moment de sa création, je me souviens avoir été déçue, je trouvais que ça manquait de fantaisie, qu’il y avait trop d’espaces vides qui ne servaient à rien, que ça se voyait que j’essayais de copier un style...
Malgré tout, j’avais envie de persévérer mais je n’avais pas envie d’utiliser les magazines que j’avais sous la main : des images publicitaires de parfum, vêtement, décoration. J’avais beau les retourner dans tous les sens, je trouvais que c’était plat.
Long story short, j’avais des magazines de AramcoWolrd, 
Le petit Prince
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Le Petit Prince, 2013, colle blanche et magazine world of Aramco.
Toujours aussi plat ! Mais je trouve ce petit bonhomme très mignon et j’ai pensé immédiatement au héros de Saint Exupéry, il pourrait illustrer le passage où le petit Prince narre l’amour qu’il porte pour une fleur qui vit sur sa planète :
J'appris bien vite à mieux connaître cette fleur. Il y avait toujours eu, sur la planète du petit prince, des fleurs très simples, ornées d'un seul rang de pétales, et qui ne tenaient point de place, et qui ne dérangeaient personne. Elles apparaissaient un matin dans l'herbe, et puis elles s'éteignaient le soir. Mais celle-là avait germé un jour, d'une graine apportée d'on ne sait où, et le petit prince avait surveillé de très près cette brindille qui ne ressemblait pas aux autres brindilles. Ça pouvait être un nouveau genre de baobab. Mais l'arbuste cessa vite de croître, et commença de préparer une fleur. Le petit prince, qui assistait à l'installation d'un bouton énorme, sentait bien qu'il en sortirait une apparition miraculeuse, mais la fleur n'en finissait pas de se préparer à être belle, à l'abri de sa chambre verte. Elle choisissait avec soin ses couleurs. Elle s'habillait lentement, elle ajustait un à un ses pétales. Elle ne voulait pas sortir toute fripée comme les coquelicots. Elle ne voulait apparaître que dans le plein rayonnement de sa beauté. Eh! oui. Elle était très coquette ! Sa toilette mystérieuse avait donc duré des jours et des jours. Et puis voici qu'un matin, justement à l'heure du lever du soleil, elle s'était montrée.
Et elle, qui avait travaillé avec tant de précision, dit en bâillant:
- Ah! Je me réveille à peine... Je vous demande pardon... Je suis encore toute décoiffée...
Le petit prince, alors, ne put contenir son admiration:
- Que vous êtes belle !
- N'est-ce pas, répondit doucement la fleur. Et je suis née en même temps que le soleil...
Le petit prince devina bien qu'elle n'était pas trop modeste, mais elle était si émouvante !
- C'est l'heure, je crois, du petit déjeuner, avait-elle bientôt ajouté, auriez-vous la bonté de penser à moi...
Et le petit prince, tout confus, ayant été chercher un arrosoir d'eau fraîche, avait servi la fleur.
Ainsi l'avait-elle bien vite tourmenté par sa vanité un peu ombrageuse. Un jour, par exemple, parlant de ses quatre épines, elle avait dit au petit prince:
- Ils peuvent venir, les tigres, avec leurs griffes !
- Il n'y a pas de tigres sur ma planète, avait objecté le petit prince, et puis les tigres ne mangent pas l'herbe.
- Je ne suis pas une herbe, avait doucement répondu la fleur.
- Pardonnez-moi...
- Je ne crains rien des tigres, mais j'ai horreur des courants d'air. Vous n'auriez pas un paravent ?
"Horreur des courants d'air... ce n'est pas de chance, pour une plante, avait remarqué le petit prince. Cette fleur est bien compliquée..."
- Le soir vous me mettrez sous globe. Il fait très froid chez vous. C'est mal installé. Là d'où je viens...
Mais elle s'était interrompue. Elle était venue sous forme de graine. Elle n'avait rien pu connaître des autres mondes. Humiliée de s'être laissé surprendre à préparer un mensonge aussi naïf, elle avait toussé deux ou trois fois, pour mettre le petit prince dans son tort:
- Ce paravent ?...
- J'allais le chercher mais vous me parliez !
Alors elle avait forcé sa toux pour lui infliger quand même des remords.
Ainsi le petit prince, malgré la bonne volonté de son amour, avait vite douté d'elle. Il avait pris au sérieux des mots sans importance, et était devenu très malheureux.
"J'aurais dû ne pas l'écouter, me confia-t-il un jour, il ne faut jamais écouter les fleurs. Il faut les regarder et les respirer. La mienne embaumait ma planète, mais je ne savais pas m'en réjouir. Cette histoire de griffes, qui m'avait tellement agacé, eût dû m'attendrir..."
Il me confia encore: "Je n'ai alors rien su comprendre ! J'aurais dû la juger sur les actes et non sur les mots. Elle m'embaumait et m'éclairait. Je n'aurais jamais dû m'enfuir ! J'aurais dû deviner sa tendresse derrière ses pauvres ruses. Les fleurs sont si contradictoires ! Mais j'étais trop jeune pour savoir l'aimer."
Le Petit Prince, chapitre 8, Antoine de Saint-Exupéry
Daphné
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Daphné, 2013, colle blanche et magazine world of Aramco sur double page de ZapBook [(21x29.7)x2].
Ai-je essayé de m’inspirer du mythe de Daphné pour réaliser ce collage ? Non, j’ai seulement voulu faire un portrait féminin, c’est parce que les morceaux de magazines représentaient des éléments minéraux et végétaux que j’ai décidé que c’était Daphné.
Kosmonaut
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Kosmonaut, 2013, colle blanche et magazine world of Aramco sur double page de ZapBook [(21x29.7)x2].
Celui-ci, je me souviens l’avoir consciemment composé, avant de coller les dés à coudre, je les avais disposé et pris en photo pour le reproduire.
Paix et décadence
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Paix et décadence, 2013, colle blanche et magazine world of Aramco sur double page de ZapBook [(21x29.7)x2].
Je savais que je voulais continuer la robe de la femme avec les fleurs, y a de l’idée. Et aussi que je voulais des arabesques autour d’elle.
Neofolk
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Neofolk, 2013, colle blanche et magazine world of Aramco sur double page de ZapBook [(21x29.7)x2].
La photo de ces jeunes femmes étaient coupées à la taille, j’ai donc décidé de “restaurer” leurs robes et leurs châles avac des éléments de couleurs similaires (éléments d’architecture, vues aériennes d’une ville...). J’aimais pas leurs têtes, elles ne sont certainement pas plus jolies mais je voulais qu’elles aient l’air tribales et modernes à la fois.
La jeune fille et les mots
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La jeune fille et les mots, 2014, colle blanche et magazine world of Aramco sur double page de ZapBook [(21x29.7)x2].
Le masque funéraire de Toutankhamon était coupé et j’ai voulu lui donné la coupe qui était à la mode chez les femmes:
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La source
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La source, 2014, colle blanche et magazine world of Aramco sur double page de ZapBook [(21x29.7)x2].
J’avais manifestement envie de faire une rivière de vaisselle cassée avec des petits bateaux qui voguent dessus...
Reevolution
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Reevolution, 2014, colle blanche et magazine world of Aramco sur double page de ZapBook [(21x29.7)x2].
Du parkour aux chimpanzés, il n’y a qu’un saut !
Ophelius
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Ophelius, 2014, colle blanche et magazine world of Aramco sur double page de ZapBook [(21x29.7)x2].
Un souffleur de verre transformé en princesse Shakespearienne :
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Creature
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Creature, 2014, colle blanche et magazine world of Aramco sur double page de ZapBook [(21x29.7)x2].
Jolis mollusques, dommage que je n’avais pas fait de fond, y avait du potentiel.
Doorway to...
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Doorway to, 2014, colle blanche et magazine world of Aramco sur double page de ZapBook [(21x29.7)x2].
C’est une époque où je n’ai manifestement pas peur de l’inachevé ! Ou bien avais-je peur de l’échec et de la frustration ?
Le don
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Le don, 2014, colle blanche et magazine world of Aramco sur double page de ZapBook [(21x29.7)x2].
Mmmmh mystique...
Vertèbres
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Vertèbres, 2014, colle blanche et magazine world of Aramco sur double page de ZapBook [(21x29.7)x2].
Un peu d’anatomie !
Sisyphe
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Sisyphe, 2014, colle blanche et magazine world of Aramco sur double page de ZapBook [(21x29.7)x2].
Personnellement, je me comprends et c’est bien une illustration du sens de l’absurde, un éternel recommencement.
Fleurs de papier
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Fleurs de papier, 2014, colle blanche et magazine world of Aramco sur double page de ZapBook [(21x29.7)x2].
Oh ! La découpe soigneuse :) Ca ne me ressemble pas.
Kaleidoscope
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Kaleidoscope, 2014, colle blanche et magazine world of Aramco sur double page de ZapBook [(21x29.7)x2].
Je remercie mon compas pour ces magnifiques rosaces.
Kokoro
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Kokoro, 2014, colle blanche et magazine world of Aramco sur double page de ZapBook (21x29.7).
J’ignore pourquoi je n’avais pas scanné ce dernier collage. Je ne le trouve pas beau mais je trouve qu’il ressemble tout de même à un cœur.
Et c’est le dernier de la série figurative et de l’utilisation du Zapbook, je passerai à la feuille libre A4.
FIN DU PREMIER OPUS
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