#Saint-Martin en bière
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lesparisieners · 3 months ago
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Nous ne célébrerons pas les trente ans de Clémentine.
Atteindre cette étape des trente ans n’est pas facile. C’est un moment charnière de l’existence, où l’on est censé avoir accompli certaines réalisations. Depuis l’âge de vingt-cinq ans, les célébrations s’enchaînent : fiançailles, enterrements de vie de jeune fille, mariages, publications de photos de vacances en couple, déménagements dans l’Essonne, baby-showers et premiers anniversaires d’enfants. À ce stade, vous êtes peut-être déjà marraine à vingt-huit ans. Cette pression sociale pèse lourdement : vous devriez être mariée, avoir des enfants, un emploi stable, peut-être même une petite maison en banlieue ou un appartement dans le douzième. Et vous voilà, à deux semaines de vos trente ans, sans aucun de ces attributs. Votre couple bat de l’aile, votre travail vous plonge dans l’abattement un jour sur deux, et vous vivez dans un appartement vétuste, rue des Filles du Calvaire. Ainsi, célébrer cet anniversaire ne doit pas être une mince affaire. Cependant, je ne fais que supposer, car ce n’est pas moi qui fête cet événement, mais Clémentine. Ce matin-là, au brunch, il ne s’agissait que de cela.
Comme d’habitude, Alexandra nous accueillait avec des croissants tout juste sortis de la boulangerie voisine, faisant preuve d’une attention délicate. Notre table était déjà dressée : le journal dominical, une grande carafe d’eau, une autre de jus d’orange, une bouteille de champagne, et des couverts soigneusement disposés pour nos photos Instagram.
À l’arrivée d’Emmanuelle et Lucas, Alexandra nous rappela que dans deux semaines, Clémentine atteindrait ce cap des trente ans, et qu’il nous faudrait marquer l’événement.
« Une soirée au Carmen, ça fera l’affaire ? » proposa Alexandra.
Personne n’eut le temps d’exprimer son avis avant de voir Clémentine entrer dans le café d’Alexandra et Monica.
« Désolée pour le retard, j’ai pris le chemin à pied et ça a pris plus de temps que prévu... De quoi parlez-vous ? » demanda Clémentine, avec une légèreté qui ne trompait personne.
« Comment célébrer tes trente ans, » répondit Emmanuelle.
« Oh, mais ne vous inquiétez pas pour ça, je ferai une petite soirée avec Louis et je vous inviterai pour le champagne. Pas besoin d’en faire tout un plat, » rétorqua Clémentine d’un mouvement désinvolte.
Lucas feuilletait le journal, commentant chaque titre avec une ironie mordante.
Finalement, atteindre cet âge, c’est un peu comme rester à vingt-neuf. Peut-être que malgré un couple en crise, un travail source de larmes, et un appartement décrépi, Clémentine ne considère pas cela comme un échec. Personne n’y croit vraiment, mais pour la durée de ce brunch, nous allons faire semblant.
Durant ces deux semaines qui précédèrent son anniversaire, Clémentine nous en apprit davantage sur sa relation que durant les sept années passées avec Louis. Le jeudi suivant notre brunch, en buvant une bière au bord du canal Saint-Martin, elle décida de se livrer.
Clémentine redoutait cette échéance. Elle, qui avait toujours eu un plan bien ficelé pour sa vie, se trouvait dans une impasse. Louis, bien que séduisant, n’était pas l’homme idéal. Il ne l’encourageait guère, passait peu de temps avec elle, et leurs centres d’intérêt semblaient diverger. Jamais nous n’avons vu Louis faire rire Clémentine. Pourtant, elle parlait de lui avec une tendresse feinte, toujours avare de détails.
Clémentine avait un projet. Un parcours bien tracé dans la capitale qu’elle suivait sans déviation. Elle n’avait jamais aspiré à de grandes aventures, ne souhaitait pas devenir une écrivaine renommée, ni même connaître l’identité de sa mère biologique. Son rêve se résumait à rencontrer un homme charmant qui la ferait rire, habiter un petit appartement dans le 3e arrondissement, et être mariée avant trente ans. À l’aube de ce cap, elle n’avait réussi qu’à obtenir la moitié de ce qu’elle désirait.
Louis était séduisant, mais pas amusant ; elle vivait dans le troisième, certes, mais dans un logement en piteux état, et bien qu’elle fût fiancée, la certitude manquait. Trois ans auparavant, Louis l’avait emmenée à Londres pour une semaine magique. Un soir, elle avait aperçu une petite boîte Cartier dans sa valise, et, pleine d’espoir, elle nous avait immédiatement informées de la nouvelle. Mais après une nuit de disputes autour de Fish and Chips et de maisons Poudlard, la bague tant attendue ne fut jamais présentée. À son retour, lorsque nous l’interrogions, elle nous répondait qu’elle l’avait rêvée, et que le mariage aurait lieu dans deux ans. Louis, quant à lui, avait relégué la boîte dans un tiroir. Deux semaines après leur retour de Londres, Clémentine avait vu cette boîte, mais un mois avant notre brunch, elle avait disparu. Était-ce le signe d’un projet de demande en mariage imminent, ou bien Louis avait-il décidé de passer à autre chose ?
Au bord du canal, Lucas proposa à Clémentine une sortie improvisée.
« Je sais que tu ne veux rien de grand pour tes trente ans. Peut-être que Louis te réserve une surprise, mais moi, lundi, c’est la rentrée, et je n’ai pas l’impression qu’on ait vraiment profité de l’été. Nous n’avons plus vingt ans, mais ce soir, on peut faire semblant, non ? » Deux heures plus tard, nous étions au Comptoir Général avec Emmanuelle et Alexandra, à déguster des verres comme s’il n’y avait pas de lendemain, riant aux éclats en nous remémorant nos anecdotes. La nostalgie brillait dans les yeux de Clémentine. Présente et, pourtant, si lointaine, elle me regarda avec un sourire radieux, se mit à danser, caressant sa chevelure blonde. La joie régnais, on dansait comme si la nuit était éternelle.
Et alors que la fête battait son plein, Lucas croisa Paul.
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christophe76460 · 11 months ago
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6-186 Luther à Worms (1521)
L'adresse est : https://soundcloud.com/jlgaillard/luther-a-worms-en-1521
Le 17 avril 1521, à 4 heures du soir, Luther dans sa robe de moine fut conduit au palais épiscopal de Worms, devant l'empereur Charles-Quint, les princes allemands, les évêques et les grands seigneurs. Lui montrant des livres posés sur un banc, Jean Eck, l'official (juge ecclésiastique) de l'évêque de Worms, lui dit : « Martin Luther, l'Empereur et l'Empire t'ont appelé ici pour que tu déclares si ces livres sont de toi, et si tu veux te rétracter ou t'y tenir. »
Luther déclara d'une voix faible et tremblante qu'il avait écrit les livres. Pour le reste, comme il s'agissait du salut de l'âme et de la Parole de Dieu, il ne pouvait répondre sans un temps de réflexion. Il demanda donc un délai. On délibéra, et l'assemblée le renvoya au lendemain à la même heure.
Le 18, la foule des assistants fut si considérable qu'il fallut chercher dans le palais, une salle plus vaste. Tandis que Luther attendait dans le vestibule, un capitaine lui frappa sur l'épaule : « petit moine, petit moine, tu vas braver un danger tel que je n'en ai jamais connu dans les combats. Si tu as raison et si ta cause est juste, va au nom de Dieu, et aie confiance. Dieu ne t'abandonnera pas. »
Luther entra dans la salle alors qu’il faisait déjà sombre, à la lumière des flambeaux. Il était maintenant libéré de toute frayeur. Il s'excusa d'abord, sur ce qu'ayant vécu environné de moines, son langage ne connaissait pas les usages des cours. Il distingua ensuite entre ses livres : les uns d'une piété que tous avaient louée ; les autres, sans doute trop rudes, écrits contre des personnes (mais il n'avait défendu que la doctrine de Jésus-Christ) ; les autres enfin, contre la papauté et les papistes qui, par leurs doctrines et leur vie, désolaient le monde, ruinant les corps et les âmes. « Mais je suis un homme, et non pas Dieu » ajouta-tt-il. Il avait pu se tromper, et il conjura les assistants qu'on voulût bien le réfuter par les écrits des prophètes et des apôtres « Dès que j'aurai été convaincu, je serai le premier à jeter mes livres au feu. »
II avait parlé en latin. On lui demanda de répéter son discours en allemand. Il le fit, bien qu'il fût incommodé par la foule et par la chaleur.
Mais on ne voulait pas discuter. Jean Eck, d'un ton accusateur, lui reprocha la hardiesse de ses propos. Il lui expliqua qu'il ne s'agissait pas d'erreurs inventées par Luther lui-même. Les erreurs de Luther étaient les doctrines des anciens hérétiques, des Vaudois, de Wiclef, de Jean Huss, doctrines condamnées par les conciles et les papes. Il fallait les rétracter sans discours.
Luther n'hésita plus : « Puisque donc Votre Majesté impériale me ‘demande une réponse simple, je donnerai une réponse simple ‘« sans cornes ni dents dents ». A moins que je ne sois convaincu par le témoignage de l'Ecriture ou par des raisons claires (car je ne crois ni aux papes, ni aux conciles, qui ont manifestement erré et se sont contredits), je reste convaincu par les Saintes Ecritures que j'ai citées, et ma conscience est liée par la Parole de Dieu. Je ne puis rien rétracter et ne veux rien rétracter, car agir contre sa conscience n'est pas sûr, et cela est dangereux. »
Après quelques mots encore sur les erreurs des conciles, Luther fut reconduit à l'auberge où il logeait. Les Italiens et les Espagnols de la suite de l'Empereur le huaient. Mais un prince allemand lui envoya une coupe de bière pour qu'il se rafraîchît.
Luther avait coutume, le soir, de prier à haute voix dans sa chambre, les fenêtres ouvertes. Un témoin nous a conservé les prières angoissées qu'il avait criées à Dieu entre les deux séances de la diète : « C'est ta cause, Seigneur ! Ta cause, juste, éternelle. O Dieu ! O Dieu ! N'entends-tu pas ? Es-tu mort ? Non, tu ne peux mourir ; tu te caches seulement... Ah ! Dieu ! Assiste-moi, au nom de ton cher Fils Jésus-Christ, qui doit être ma force, mon bouclier, ma solide forteresse par la vertu de ton Saint-Esprit. Je suis prêt à y laisser ma vie, comme un agneau ! Car cette cause est juste, c'est la tienne, et je ne veux pas être séparé de toi éternellement. »
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toutmontbeliard-com · 2 years ago
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Montbéliard va accueillir la première édition des Journées Gourmandes
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Montbéliard accueillera la première édition des Journées Gourmandes, les samedi 16 et dimanche 17 septembre 2023. Le choix des dates s’est porté sur le week-end dédié aux Journées du Patrimoine, l’occasion d’allier la visite du riche patrimoine historique, patrimonial de la cité des Princes et de savourer les spécialités culinaires de Montbéliard et de son pays. Première édition des Journées Gourmandes L’évènement est organisé par la Ville de Montbéliard, RCMA (Restaurateurs et Cafetiers de Montbéliard et son Agglomération), le collectif MAni’fest et l’Office de tourisme du pays de Montbéliard. A travers cette collaboration inédite, cette nouvelle manifestation a pour objectif de valoriser le savoir-faire local en matière de gastronomie, en présence de producteurs (saucisse de Montbéliard, cancoillotte, comté…), de restaurateurs de l’agglomération et acteurs des métiers de bouche. Les journées gourmandes seront organisées sur deux jours avec un marché du terroir, des animations (programme détaillé à la rentrée) et une marche gourmande. La Marche Gourmande Cette première marche gourmande est organisée par RCMA (Restaurateurs et Cafetiers de Montbéliard et son Agglomération) avec le soutien de la Ville de Montbéliard, l’Office de Tourisme du Pays de Montbéliard et le collectif MAni’fest. Elle vise à faire découvrir la ville autrement en liant pour une journée patrimoine, gastronomie et sport... La marche gourmande traversera la ville et offrira 6 étapes de dégustations aux participants : apéritifs, entrée froide, entrée chaude, plat, fromage et dessert, avec boissons. Etape finale sur le site du château des ducs de Wurtemberg. Départ de la Roselière de 10h00 à 12h30 avec un départ toutes les 15 minutes, dans la limite de 600 places. Le menu Etape 1 – Presqu’île du Près-la-Rose : Sèches au comté ; bière de la Brasserie Backporte Etape 2 – Site du champ de foire (Banane) : 6 Fromentines d’escargots au beurre persillé dans une pâte légère de type cornet de glace de La Maison Jacot-Billey ; Riesling Jean Geiler Etape 3 – Parc des Miches : gaspacho de légumes Bio par les Jardins d’Idées Etape 4 – Temple Saint-Georges : "Le Paipet Fier", délicieux ragoût assaisonné, typiquement Montbéliardais, à base de saucisse de Montbéliard et pomme de terre (variante sans saucisse possible) du restaurant Le Saint-Martin ; vin du Jura Etape 5 – Square Sponeck : fromage par Piguet Gastronomie ; vin rouge Etape 6 - Site du château des ducs de Wurtemberg : dessert surprise par les pâtisseries Pawly et Vergne. Tarifs : adulte 35 € ; enfant 16 € (comprenant les étapes 1, 4, 5 et 6 avec boissons sans alcool). Réservation auprès de l’Office de Tourisme (bon de réservation) jusqu’au 12 septembre 2023. Marche gourmande organisées avec le soutien de Pays de Montbéliard Agglomération et la participation de Jean Geiler (vins d’Alsace), FCBS (Franche-Comté Boissons Services), Rième (limonades), Velleminfroy (eau), La Randonnée Hérimoncourtoise. Read the full article
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eamjournal · 2 years ago
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Lettre 28
Samedi 4 Mars 2023
Cher Hugo,
Aujourd'hui nous sommes allés nous balader dans le Havre avec Liam. Il voulait absolument retourner voir l'église Saint Joseph que tu lui avais fait visiter. Alors pour se faire, nous avons rejoint Layz vers Coty en faisant toute la ville à pied. Il a découvert le grand boulevard de Strasbourg qui traverse le Havre, nous critiquions tous les styles architecturaux des maisons et immeubles qui se présentaient. Il a d'ailleurs été épaté par le palais de justice que je lui ai présenté. Durant l'après-midi nous avons aussi testé la quequetterie où Layz voulait absolument nous emmener. Une chose débile de plus de faite sur la to do list ! C'était la première fois pour Liam et nous mêmes et saches que c'était vraiment trooop bon, mais je pense que tu aurais trouvé ça trop sucré. C'est certain. Sur le chemin du retour je lui ai aussi fait découvrir les Docks, un peu choqué de l'emplacement du centre commercial, il était abasourdi.
Pour sa première soirée au Havre en ma compagnie, j'ai décidé de lui présenter tous mes amis du moment. Nous les avons donc rejoints au Vent Couvert, notre fameux bar de prédilection dont je t'avais si longuement parlé. Ainsi il a fait la connaissance de tout mon entourage et il a beaucoup accroché avec l'ambiance insane de ce bar. Je n'étais pas toujours avec lui, il a souvent bougé seul avec les autres dehors. Liam pense que Diana n'est certainement pas américaine et qu'il y a anguille sous roche, Lucas est tombé sous son charme, Liam a essayé de me persuader de me rapprocher à nouveau de Martin et Ram a été adoré pour son côté décalé. Il s'est amusé comme un fou, je lui ai offert plusieurs verres car je n'en ai jamais eu l'occasion et ca lui faisait plaisir.
De mon côté, je n'étais pas du tout avec Martin. J'ai passé ma soirée avec Thibault, un autre garçon plus âgé que moi, a qui je disais bonjour mais auquel je n'avais jamais parlé. J'ai d'abord toujours trouvé que son visage ressemblait étrangement au tiens, et les gens sont assez d'accord à ce sujet. Pour ce qui est de sa personnalité, nous avons vraiment accroché l'un à l'autre tout le long de la soirée. C'est un garçon très "jemenfoutiste", simple, doux, vrai et très mature. J'aime beaucoup sa personnalité chill et son côté aventurier, c'est en général tout ce que je recherche chez quelqu'un. Il y avait une vraie alchimie entre nous, beaucoup de eyes contact, de rires échangés, des points communs plus qu'étonnant car parfois il y avait vraiment une chance sur un million que cela arrive. On est resté très proche toute la soirée, à valser entre taquineries et discussions sérieuses. Je crois que pour la première fois, je m'intéresse sérieusement à quelqu'un. Je pense qu'il me plait c'est assez évident, mais je ne te chasse pas pour autant de ma tête. Je me dis simplement que lui au moins, il est mature et prêt.
La soirée ne s'est absolument pas arrêtée au bar toute la bande a filé en voiture à la fermeture, direction le kebab du campus près de l'université. Nous avons été complètement zinzins dans ce restau, à manger, parler fort et rigoler comme des gamins. Là encore Liam s'entendait avec tout le monde, il a parlé jeu video avec Matthieu pendant un long moment avec qu'on ne se mette a faire un bottle flip challenge avec le sel. Quant à Thibault, il y avait beaucoup de jeux de regards, d'échanges silencieux, avec le regard. Liam me dira d'ailleurs qu'il sent que nous avons une grande affinité et beaucoup de points communs très évidents. Il pense que je lui plais aussi.
Mais attention ! La soirée ne s'est toujours pas arrêtée au restau. Juste après direction l'épicerie du coin pour continuer à boire. Thibault nous a emmené en vitesse chercher des bières et du diluant avant que l'on ne décide subitement de faire un after chez moi, à l'appartement. Alors comme tu peux l'imaginer nous avons pris les voitures direction la casa et Thibault n'en manquant pas une, a décidé de s'incruster dans ma voiture et de monter sur le siège passager à côté de moi. Je dois dire que j'étais contente qu'il fasse ça, j'avais envie qu'il soit là et que l'on continue comme ca. L'appartement s'est alors transformé en colonie de vacances, nous avons bu, joué, fais des tests et bien rigolé sur des anecdotes pourries. Au fur et à mesure tout le monde est parti. Lucas dormait, Liam aussi, layz était allongé. Il ne restait que Thibault et moi, debout, plein de discussions et d'enthousiasme. Je le surprenais régulièrement à me regarder de temps en temps même quand ca ne s'y prêtait pas et j'aimais beaucoup savoir ça. Je crois que c'est à ce moment-là que j'ai commencé à vraiment être honnête avec moi-même sur les intentions que j'avais à son propos. Ce soir-là, il m'aurait demandé de l'embrasser, je l'aurais fait. Il y avait quelque chose dans l'air..
Au final chacun est reparti chez soi vers 7h. Ca a été la soirée la plus dingue et la plus longue de celles que j'ai fait au Havre. En charmante compagnie en plus, qui dit mieux. J'ai vraiment hâte d'en faire une autre et de continuer dans cette voie avec Thibault, apprendre à mieux le connaître.
Je sais que ce n'est pas une histoire que tu aurais aimé entendre ou lire. Tu m'avais dit que me voir m'intéresser à quelqu'un d'autre te piquerait vraiment fort. Néanmoins, j'espère que tout va bien, je pense quand même à toi. Bonne nuit Hugo, je t'aime
M.
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bearucheton · 4 years ago
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Mon bilan 2020 de Conseillère départementale est arrivé ! En voici la primeur avant de le diffuser dans chacune des communes.
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joaniepencil · 3 years ago
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L’île de l’amour
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Résumé : Rosie revoit un de ses amis, le monstre vert refait surface.
Avertissement : Blessures, méga angst! (Finalement ma fic est assez sombre 😅) Comme toujours les photos ne m’appartiennent pas.
Chapitre 7
Il ne fût plus question de Louise. Marshall continua d’agir comme si de rien était. Il continua de travailler fort et d’aimer follement sa Rosie.
Leur seul désaccord concernait la contraception, chaque matin Rosie prenait sa pilule religieusement même si Marshall essayait de l’en empêcher.
Un matin alors qu’il la prenait à bras le corps pour l’empêcher d’accéder à ses contraceptifs dans sa salle de bain, elle se fâcha.
-Arrête! Laisse-moi prendre ma pilule.
-Arrête-les ! S’il te plaît Chérie. Sa voix et son regard l’implorait. Elle savait à quel point c’était important pour lui. Elle s’assit sur le lit, toute nue, l’emballage de contraceptif dans ses mains. Marshall se passa les mains sur le visage et se recoucha dans le lit les bras en croix.
-Tu étais prête il y a 5 ans pourquoi maintenant tu n’es plus prête? Tu m’as promis…. Tu as changer d’avis ?
-Non, je veux encore des enfants, je veux tes enfants mon amour mais … Elle soupira en triturant l’emballage d’aluminium et le déposa sur la table de nuit. Quand j’essayais d’avoir des enfants, j’avais une belle carrière, un bon salaire, une grande maison. J’étais en couple depuis 5 ans. Ma vie était stable. Elle se leva et commença à s’habiller pour aller travailler. Maintenant c’est différent, plus rien n’est stable. Je sais que tu en veux vraiment mais c’est trop tôt pour moi. C’est quoi l’urgence?
Elle se rendit dans la salle de bain et entreprit de de brosser sa chevelure rouge feu. Marshall la suivit et s’appuya flambant nu dans le cadre de la porte, les bras croisés.
-On est stable nous. Le reste c’est uniquement du matériel. Tu ne manquera jamais de rien avec moi, ma chérie.
Il s’approcha et mit les mains sur ses épaules et appuya son menton sur le sommet de sa tête elle se retourna contre lui.
-Je trouve ça vite, dit-elle en mettant les mains sur sa poitrine.
- Je vais avoir 36 ans ce printemps et je veux plusieurs enfants. Si ça prend du temps avant que tu tombe enceinte aussi bien commencer tout de suite. Il caressa doucement ses joues de ses pouces et lui donna un baiser sur le front.
-Laisse moi y penser pendant que tu vas à Londres. Tu pars quand demain?
-Demain matin. Pourquoi tu ne viens pas avec moi. On pourrait faire un petit Syverson à Londres…
Elle se lova contre sa poitrine.
-Les dernières semaines ont été dures pour moi aussi. Je vais en profiter pour relaxer et j’ai promis à Sarah d’être là.
-D’accord, on en reparlera à mon retour.
-On se voit se soir?
-Bien sur je vais te donner une bonne raison de t’ennuyer de moi.
Marshall partit le lendemain matin pour une semaine de formation sur l’agriculture biologique. Rosie avait envie de passer sa semaine sans lui à relaxer et faire le point sur toutes les nouvelles informations qu’elle avait eu dernièrement mais les choses ne se passèrent pas comme prévu.
Le mardi après-midi, durant la deuxième visite touristique, Rosie eut la surprise de retrouver un ancien collègue de travail.
-Adam qu’est ce que tu fais ici? Dit-elle agréablement surprise pendant que les autres touristes arrivaient pour la visite.
Adam McDreamy était un jeune homme qu’elle avait connu à Londres quand elle y travaillait à la Desjardins Bank. Ils avaient flirté un peu ensemble quand Rosie était devenue célibataire. Ils avaient même couché ensemble après une soirée bien arrosée.
Adam était toujours aussi craquant. Un grand châtain au yeux noisette et au sourire contagieux.
-Je fais un peu de tourisme. On m’a dit qu’il y avait une visite à Saint-Martin fabuleuse. Je suis venu voir et je tombe sur toi. Quelle bonne surprise!
Cette après-midi là, Adam flirtait ouvertement avec elle. Adam était charmeur et de bonne compagnie. À la fin de la visite, il lui proposa d’aller boire un café.
-Désolée, je ne peux pas, je travaille au pub du village ce soir. Pourquoi ne viendrais-tu pas prendre un verre là-bas?
-Super.
Rosie fut bien contente de le revoir au pub ce soir là. Ils parlèrent du bon vieux temps.
-Dis-moi, pourquoi tu ne travaille plus à la banque? J’ai su qu’on t’avait proposé un poste à Londres?
Rosie lui donna une bière et répondit à sa question entre deux clients.
-J’aime Jersey, je suis bien ici. Je me suis fait une nouvelle vie que j’adore.
Durant toute la semaine, Adam fréquenta le Rivers Shack. Un soir, il paya quelques verres à la jeune femme et lui vola un baiser elle le repoussa bien vite même si elle était vraiment éméchée,
-Non, désolé Adam mais j’ai un amoureux que j’aime vraiment beaucoup.
Adam était déçu.
-Pourquoi tu n’en n’as pas parler avant ? On s’est vu toute la semaine. Il est ou?
Rosie bu un shot de gin, elle venait de finir son service.
-Il est en voyage à Londres il revient demain. On a pas parler de nos amoureux voila tout. Je t’ai dit que j’avais une nouvelle vie ici.
Ce soir là, Rosie bu plus que de raison.
-Viens, je te ramène. Tu es torchée.
Les heures qui suivirent furent plutôt floues pour Rosie.
Elle se réveilla toute habillée le lendemain matin aux sons des coups sur la porte. Tout son corps était dans le brouillard. La tête lui tournait.
Adam ouvrit la porte et Rosie entendit des grognements et des éclats de voix.
-Qu’est ce que tu fais dans l’appartement de ma copine?
Marshall était totalement furieux et hors de lui. Les yeux exorbités, il tenait Adam par la gorge au-dessus de la balustrade et le menaçait de son point. Au dessous trois mètres de vide le séparait du sol.
-Marshall!!! Arrête!!! Il n’a rien fait de mal.
Marshall la regardait un instant, ses yeux flamboyants de colère et de jalousie.
-Il n’a rien fait de mal? Il est à poil chez toi!
La pluie tombait drue ce matin là.
-Ta baiser ma femme ? Dit-il en poussant un peu plus sur Adam par-dessus la rambarde.
Rosie essayait de le faire lâcher sa prise sur son ami mais c’était aussi dur que de déplacer un mur de brique. Ils étaient tous les trois trempés.
-Il ne m’as pas touché…
Rosie tira très fort sur son avant-bras mais sa prise glissa en un instant elle bascula dans les escaliers mouillés. Elle roula une première fois tête première puis son pied droit se coinça dans la rambarde stoppant net sa course. Elle hurla de douleur avant de perdre connaissance.
Elle se réveilla dans l’ambulance et se mit à pleurer quand elle comprit qu’elle était fermement attachée à la civière. On avait placé sa tête dans un genre de coussin pour l’empêcher de bouger. De même que ses épaules. On avait mit une couverture entre ses jambes et on les avait attachée ensembles.
Totalement immobile, elle ne pouvait bouger que les yeux et les doigts. La terreur l’envahit toute entière.
-Mademoiselle Gagné rester calme tout va bien aller, lui dit l’ambulancière en lui tenant la main. Elle lui essuya délicatement les yeux complètement indifférents au chaos de la route et au hurlement des sirènes.
-J’ai mal à la jambe… Où est Marshall? Je veux mon homme. Dit-elle en français.
Elle regarda autour d’elle du mieux qu’elle pu.
-Marshall va nous rejoindre à l’hôpital. Ne vous inquiété pas. Tout va bien aller maintenant. On va bien prendre soin de vous.
Le trajet jusqu’à l’hôpital sembla durer une éternité à Rosie mais il ne fallut que quelques minutes pour arriver à l’hôpital de Saint-Hélier.
Rosie pleura de douleur et de peur tout le long du trajet.
On prit des radiographies de tout son corps, sa cheville avait été disloquée, son genou tordu et les muscles de sa cuisse avait faillit déchiré mais somme toute elle s’en sortait bien. On avait craint pour sa colonne vertébrale mais elle n’avait rien à part quelques bleus.
Elle ne revit pas Adam. Marshall se trouvait dans sa chambre quand elle revint de ses examens. Visiblement, il avait l’air inquiet mais il ne l’approcha pas même si elle lui tendait les bras.
-Je vais apporter quelques affaires chez moi, tu ne peux pas monter 3 étages avec une jambes comme ça, dit-il en se levant pour partir.
-Marshall tu es fâché? Je n’ai rien fait de mal.
Le jeune homme lui renvoya un regard triste.
-On en reparlera à la maison.
Il revint la chercher le lendemain quand elle eut son congé. Le trajet de 20 minutes se fit dans le silence le plus complet. Arriver à la ferme, Marshall l’aida à entrer dans la maison la touchant le moins possible.
Rosie ne comprenait rien, il était tellement froid et distant avec elle.
-J’ai installé tes affaires dans la chambre d’amis. Repose-toi, dit-il en sortant par la cuisine.
-Quoi? Pourquoi? Je veux dormir avec toi!
Il hésita la main sur la poigné de porte.
-Tu m’as trompé, je ne veux pas de toi dans mon lit.
Rosie crut qu’elle allait s’évanouir.
-Non!!! Je n’ai pas fait ça…
Marshall sortit en claquant la porte. Les larmes inondaient ses joues avant qu’elle n’ait atteint la chambre d’invité avec ses béquilles. Elle s’assit sur le bord du lit et balança ses béquilles en travers de sa chambre.
« Il pense vraiment que j’ai pu faire une chose pareille? »
Elle fini par s’endormir au bout de ses larmes.
Quand elle se réveilla, il faisait noir dans la chambre. La douleur dans sa chambre était horriblement vive, sa tête lui faisait mal aussi. Elle ne trouva pas ses antidouleurs dans la chambre. Elle prit ses béquilles et clopina vers la cuisine.
À mi-chemin, elle entendit une conversation dans le salon.
-Ça n’a aucun sens Marsh’, elle t’a trompée et tu l’héberge chez toi. Fou la dehors! Disait Sarah.
-C’est de ma faute si elle est blessée, je ne peux pas la laissé…
Rosie s’avança lentement et vit Marshall regarder le feu, un verre d’alcool ambré à la main. Il regardait le feu appuyé sur le manteau de cheminé. Ses épaules affaissées semblaient porter le poids du monde. Sarah était debout au milieu du salon à faire les cents pas autour de la table basse.
-Ce n’est pas ta faute si elle est tombée! Putain Marsh’, si elle n’avait pas coucher avec ce gars on en serait pas là. Rosie s’avança un peu plus, Marshall la vit dans le reflet du miroir au dessus de la cheminée.
-Pourquoi vous ne me demander pas ma version? Dit-elle en cognant rageusement sa béquille au sol.
Sarah s’enflamma.
-Je t’ai vu embrasser ce type qui est venu te voir tous les soirs et il t’a ramené chez toi. Facile de savoir ce que vous avez fait!
Marshall continuait de regarder le feu sans les regarder, Rosie voyait ses mâchoires se crisper de colère.
-Marshall je n’ai rien fait de mal, je ne t’ai pas trompé. Mon amour …
Sarah monta les deux marches qui séparaient le salon de la cuisine où Rosie chancelait sur ses béquilles.
-Tu n’es qu’une menteuse, je t’ai vu avec lui !! Cria-t-elle à quelques centimètres de son visage.
Rosie tremblait de tout son corps la douleur, la rage et la peine courait dans ses veines.
-Je n’ai rien fait de mal… Je lui ai dit pour Marshall, je lui ai dit que j’avais quelqu’un dans ma vie…
-Tu gâche la vie de mon frère. Tu ne trouve pas qu’il a assez souffert comme ça?
-ASSEZ! Ragea Marshall. Sarah va-t’en!
-Ne laissa pas cette sorcière t’ensorceler encore!
Elle claqua la porte en sortant.
Rosie était complètement vidée, sa jambe l’élançait terriblement et sa tête aussi.
Elle s’affala sur un banc de l’îlot de cuisine la tête entre les mains. La nausée lui retournait l’estomac tellement elle avait mal.
-Où sont mes antidouleurs? S’il te plaît j’ai mal.
Marshall ne bougea pas toujours absorbé dans la contemplation du feu.
-Est-ce que c’est vrai? Tu l’as embrassé?
Sa voix grave avait des accents encore plus rauques que d’habitude. Rosie se força à prendre de grandes inspirations pour calmer la nausée.
-Où sont mes pilules?
Marshall hurla :
-Réponds-moi!
Rosie se leva lentement, la douleur était si vive, les hauts le cœur la gagnèrent pour de bon.
-Je vais être malade.
Elle clopina vers la salle de bain et s’effondra devant la cuvette pour vomir. Une fois la première vague de nausée passée, elle ferma les yeux la joue sur la porcelaine froide et essayait de calmer les vagues de nausée. Elle se sentait dégueulasse, elle avait besoin d’un verre d’eau et ses médicaments. Tous son corps lui faisait mal, elle avait besoin de l’aide de Marshall mais il ne semblait pas décidé à l’aider. Les larmes continuaient de rouler sur ses joues autant de douleur que de tristesse. Une autre crise de vomissement la terrassa avant que Marshall ne vienne la voir. Il lui donna ses médicaments avec un verre d’eau.
Elle ne réussit même pas à avaler une gorgée d’eau sans qu’elle ne ressorte. La jeune femme n’avait même plus la force d’essayer de se lever. Marshall finit par soulever ses cheveux humides et lui mettre une serviette mouillée sur la nuque. Pour la première fois depuis des heures, Rosie le regarda dans les yeux et y vit tellement de colère et de tristesse.
Elle n’osa rien dire, elle n’avait plus la force de se défendre. La douleur était éblouissante, assise au sol sa jambe était trop tendue.
-J’ai trop mal.
Elle tenta de se lever mais tout devient noir rapidement et elle se sentit glisser sur la céramique.
-Merde ma chérie…
Il la prit dans ses bras et l’emmena semi-consciente dans la chambre d’invité et la déposa doucement sur le lit. Elle se réveilla au moment où il revenait avec un verre d’eau, une bassine, ses médicaments et une serviette froide. Il mit la serviette sur son front. Elle ouvrit les yeux pendant qu’il la bordait doucement. Elle retint son bras faiblement.
-Reste ici j’ai besoin de toi…
Marshall se leva sans la regarder.
-Repose-toi.
Rosie prit ses médicaments et s’endormit les larmes aux yeux.
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photodebiere · 5 years ago
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Sour Sour (brasserie du Moulin de St Martin - Aube) -  Calendrier de l’avent “Une petite mousse” - Jour 16 - (bières artisanales françaises) -
“Lancée fin 2018, ce petit délice célèbre les 15 ans d’existence de la Brasserie du Moulin Saint-Martin. Forte de la proximité avec les clients, cette micro-brasserie champenoise enregistre des ventes toujours en progression et se dirige vers l’obtention d’un label Agriculture Biologique.”
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5 août ▪️ LE PETIT PRESSIGNY — LA CHAPELLE BLANCHE SAINT MARTIN
27,5 km ▫️ 6h15 ▫️ +72 / -46 m
Notre hôte nous raccompagne jusqu'au portail du château. Nous papotons encore un long moment. Ça devient une habitude ! "Non, non, Catherine, pas de Pompote pour la route ! C'est gentil ! Ça va aller !". "Non, non, Catherine, nous ne voulons pas être avancés en voiture ! C'est très gentil ! Ça va aller !". "Oui, oui, Catherine, promis, nous vous enverrons un petit mail pour vous dire qu'on est bien arrivés à Tours ! Allez, au revoir et encore merci pour tout, c'était super !".
Nous nous étions écartés du tracé "officiel" de la Via Sancti Martini faute de trouvage d'un hébergement disponible sur le chemin. Il nous faut maintenant aller récupérer le tracé "officiel" tout en continuant de progresser vers Tours. Pas d'autre solution que de suivre la D50 jusqu'à Ferrières-Larçon. C'est pas bien folichon ! La route est passante et les abords monotones avec de vastes champs de blé fauchés ou des étendues de tournesols à la tête basse. A Ferrières, après avoir bu un Schweppes dans le bar-restaurant-épicerie-dépôt de pain-point poste, je décide d'éviter la D50 par un petit détour en allant chercher la D59 qui mène elle aussi à Ligueil et qui a l'air plus tranquille. Ça ne s'avèrera pas une vraie bonne idée car s'il y a moins de voitures, il y a étrangement plus de gros camions. C'est quand même un poil moins monotone car nous traversons une forêt (en fait juste un gros bosquet). Arrivés à Ligueil, un gros bourg mort comme un lundi, nous prenons les deux uniques glaces (des cônes chocolat) de l'unique magasin ouvert, la boulangerie (en dehors du tabac-presse bien sûr, on ne rigole pas avec le cancer du poumon).
Deux chemins de traverse entrecoupés d'un ultime bout de D50 nous mènerons à la Chapelle Blanche Saint-Martin qui doit son nom à son église Saint-Martin et au fait que c'est une zone blanche pour la téléphonie mobile, fluctuant d'un inespéré 3G à un plus radical aucun service. Voilà qui ne facilitera pas la mise en ligne de ce billet ! Les deux parasols du bar Bellevue nous indiquent que nous allons pouvoir renouer avec notre tradition d'une pression bien fraîche à l'arrivée ! Nous nous installons en terrasse. La patronne surmonte son arthrose et son insuffisance veineuse pour venir nous servir. Un couple arrive en R19 et s'installe à la table d'à-côté (il n'y a que deux tables). Ce sont manifestement des habitués. Et un couple romantique, car ils sonorisent la terrasse avec leur autoradio par la vitre laissée ouverte. C'est pas du Christophe Mahé mais ça y ressemble. Nous sommes d'ailleurs assis à LEUR table, apprenons-nous lors du troc de l'unique cendrier disponible. Puis sort fumer Serge (son prénom a été modifié). Il est de Dax, et la Feria de Dax sera son point d'entrée en conversation. Il déduit assez rapidement que, pour faire ce qu'on fait pendant nos vacances, on ne doit pas avoir un métier bien fatigant (sa première mauvaise pioche était qu'on était retraités). Moi ma pioche, c'est qu'il est menuisier car il lui manque quelques phalanges de-ci de-là. J'ai douté un instant quand il nous a dit qu'il était opérateur dans une usine... Puis savouré intérieurement ma victoire quand il a ajouté.. usine de contreplaqués et mélaminés. Quelques minutes plus tard, il nous a offert une deuxième bière que nous avons acceptée après avoir poliment essayé de refuser et, maintenant assis à notre table, on peut enfin parler du VRAI sujet, sa fille de 20 ans qu'il ne voit plus et des multiples acceptions de l'expression "casser du sucre sur le dos". Mais toute bonne séance de psychothérapie a une fin et nous prenons congés de Serge pour une nouvelle aventure, notre nuit en "hébergement insolite" (sic), à savoir un cube en bois de 3 mètres de côté avec tout le confort : douche, toilettes, kitchnettenette (non ce n'est pas une faute de frappe mais bien une petite kitchnette), une penderie, un canapé, une tablounette et un lit kingsize en mezzanine sous un hublot vitré qui permet d'observer les étoiles en s'endormant... et les mouches qui essayent désespérément de s'en évader en se réveillant.
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hexaconto · 3 years ago
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Choisir son expert-comptable à Saint-Martin-en-Bière - 6 critères incontournables
Choisir son expert-comptable à Saint-Martin-en-Bière – 6 critères incontournables
La région de Saint-Martin-en-Bière compte moins de 10 experts-comptables. En tant qu’entrepreneur, dirigeant ou créateur, cela vous fait donc autant de possibilités pour choisir l’expert-comptable adéquat qui vous
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pelerin-on-the-move-blog · 6 years ago
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**Portrait d’hôtes** Pour cette photo je vous demande de revenir quelques jours en arrière. Vous rappelez vous de Saugues à l’étape 2 et de la bière de la bête du Gévaudan à la liqueur de verveine ? Nous avons été accueilli ce soir là dans la ferme de Mme Martins que l’on voit sur la photo. Ce personnage bucolique au fort accent de la région du Gévaudan a su charmer ses clients avec sa cuisine généreuse et son Saint-Bébère fromage de vache préparé par son fils… Bertrand ! Une halte sympathique dont je me souviendrai.
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bronislavabalablog · 4 years ago
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G Grenier
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Grenier
Ce matin, première pelouse givrée, premier glaçon dans ma bassine zinguée. Le soleil est déjà levé, c’est l’annonce d’une belle journée. Froide et ensoleillée.
Quelques photos pour compléter l’album et partager mon humeur matinale.
Le G m’incite à ouvrir la malle aux souvenirs : celle de la petite fille du grenier.
Le grenier de ma grand-mère où je passais la plupart de mon temps. Ce grenier où je remonte ce matin, marche par marche pour y redécouvrir les trésors de l’enfance oubliée.
Le grenier de la villa Saint Fiacre.
J’ai appris que ce saint avait donné son nom à la maison qu’avaient achetée mes grands-parents : la villa Saint Fiacre. Saint Fiacre, le patron des jardiniers.
Camille et Léonce Giraud achetèrent cette maison bourgeoise en ruine en 1943 dans le quartier Saint Jean de Saint-Quentin. Les vieux du quartier l’appelaient « Le château » car il avait un immense terrain devant et derrière.
On suppose qu’elle appartenait à un notable ou au patron des maraîchers. On y a retrouvé des vestiges de petites maisons d’employés.
Mon grand-père Camille Giraud était allé à Paris pour signer l’acte de vente à la famille qui se disputait l’héritage.
Il a fallu débroussailler, se frayer un passage dans une jungle d’arbres et de buissons laissés à l’abandon.
Une grande maison bourgeoise pour des aïeux qui, eux, ne l’étaient pas. Elle était en mauvais état, mais mon grand-père maternel Camille Giraud était maçon, je suppose qu’il savait comment la restaurer. Ancien poilu des tranchées, il avait survécu à Verdun, Douaumont mais en était revenu diminué.
De l’huile de coude, beaucoup de travaux et d’années plus tard, la villa Saint fiacre est devenue maison d’habitation et commerce de charbon et boissons : limonade et bière Motte-Cordonnier.
Après-guerre, le commerce de bières a disparu, le commerce de charbon est resté.
La villa devint la maison familiale où ont cohabité 3 puis 4 générations : Angèle Pineau, veuve de François Dumur, native de La Motte Beuvron, Camille et Léonce Giraud et leurs 3 enfants : Yvonne, Raymond et Paulette (ma mère).
Et moi, ensuite, seule reine de ce palais.
Je suis arrivée dans cet eldorado en plein cœur de la ville. Derrière la maison, un jardin immense où j’ai passé toute mon enfance en sauvageonne solitaire mais heureuse. Des chiens, des lapins, des pigeons, une tortue, des cachettes, des arbres et des tas de charbon à escalader. Si on y ajoute une 2Cv camionnette en panne, c’était parti pour toutes les aventures à inventer.
Mon univers n’avait pas de limite si ce n’est le grand portail en fer qui donnait sur la Rue de Cambrai (rebaptisée plus tard, Rue JF Kennedy, allez savoir pourquoi).
Un passage permettait de traverser l’un et l’autre de ces univers : le chantier (à charbon) et le jardin. Le passage sentait le crottin de cheval car ma grand-mère en faisait venir tous les ans pour faire de l’engrais dans le jardin. Cet « eden » produisait fruits, légumes sur place et bio comme on dirait maintenant.
C’était Christian, le commis charbonnier qui faisait le jardin. Un bonhomme bizarre, pas méchant mais au visage toujours couvert de charbon et carrément analphabète. Il m’a appris à prendre les vers de terre à pleines mains et à reconnaître les plantes du jardin.
L’été, on avait des cerises, des pêches, des poires, des prunes et quelques abricots parfois.
L’hiver, j’allais chercher des carottes dans une bassine en zinc enterrée dans du sable, dans le jardin. Un bon moyen de garder des légumes au frais…
Chez mes autres grands-parents, rue Desjardins prolongée (ça ne s’invente pas), les polonais Bronislawa et Adam Burdalski, on cultivait aussi ses fruits et ses légumes mais dans les jardins ouvriers.
Ce n’était pas la même vie, pas le « même monde ». Là-bas, pas d’eau courante jusque dans les années 70 et la petite Martine allait chercher l’eau à la pompe, au bout de la rue, avec son petit seau.
Les toilettes étaient à la turque, dans la cour, et ce trou noir qui sentait le grésil me foutait les jetons, avec son crochet où étaient attachées des feuilles de papier journal pour s’essuyer.
Et il y avait Janine, ma tante, ma fée marraine (ma reine) qui acceptait de se piquer les mains aux orties pour aller me chercher des coccinelles.
Deux univers différents mais aimants.
Mais revenons à la villa Saint-Fiacre. Cette maison bourgeoise était incroyable. Des pièces immenses, des grandes baies, des hauteurs de plafond, une verrière, des caves qui ont servi d’abri pendant les attaques aériennes, des chambres spacieuses à l’étage, une grande salle de bains (un luxe pour l’époque) et au second étage : le grenier.
Je me souviens d’au moins 4 pièces. Un débarras où je pouvais trouver des chaussures, des sacs, des chapeaux, des vêtements… Une grande pièce avec un « bric à brac » comme autant d’accessoires pour me déguiser. Et deux autres pièces, mansardées celles-là : une grande avec une fenêtre et une petite avec un vasistas. Peut-être une chambre de bonne ?
La grande pièce mansardée donnait sur le chantier avec vue sur un pin immense, certainement centenaire.
Autour de l’arbre, des tas de charbon. C’est là que j’aller escalader le dimanche, avec les chiens, jusqu’aux basses branches de l’arbre.
Cet arbre était comme un phare, on le voyait de toutes les maisons environnantes. J’ai toujours eu beaucoup de tendresse et de respect pour lui.
J’ai été horrifiée quand mon cousin (qui a hérité de la maison au décès de ma grand-mère) l’a fait couper. Et même plus qu’horrifiée : scandalisée.
En 1985, quand ma grand-mère est décédée, le partage a été fait entre ma mère (seule enfant encore en vie) et mes cousins et cousines.
La villa Saint-Fiacre a été démembrée, amputée. Des murs ont été montés pour modifier les frontières de mon paradis perdu.
A cette date, j’étais déjà partie pour faire des études et rencontrer mon destin…
Mais, on ne perd jamais le goût de l’enfance, des rêves et de l’histoire qui nous a construits.
Moitié bourgeoise, moitié prolo. Moitié polak, moitié vison. Moitié princesse, moitié souillon.
Une sorte de Cendrillon…
Dans le grenier de la villa Saint-Fiacre, dans la malle aux souvenirs, il y a toujours la petite fille qui se raconte des histoires et qui les vit dans son paradis.
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valonfd · 4 years ago
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Jour 8: Samedi 15 août - 153km
(bande son: stupeflip vite ! - stupeflip)
Samedi 15 août : une semaine que je suis en vadrouille. Je ne vais pas mentir, je ne suis pas au stade où je me dis “déjà, comme ça passe vite !”. Je suis plutôt à me rendre compte qu’il reste encore au moins 7 jours à en chier et j’oscille entre le fait de trouver ça trop long ou enfin acceptable. La dureté de l’épreuve se fait ressentir. Il faut tenir. Si les bons moments sont indéniables, je compte aussi le temps qu’il me reste avant de revoir ma famille et de me laisser le droit de buller. Sur la French on se fait l’esclave de son challenge.
Je quitte mon château situé à 240m d’altitude. Je ne le sais pas encore, mais c’est aujourd’hui que j’atteindrai les 1400m au point culminant du tracé de Sam. Stef m’a prédit que j’allais prendre cher en Auvergne, mais mon expérience du Morvan me rend confiant. Je pars vers 5h, ça monte, ça descend. Mon poto m’a prévenu qu’il y avait une descente super dangereuse entre Fleuriel et Chantelle. J’ai l’impression que toutes les descentes sont devenues dangereuses et finalement le fait qu’on m’en signale une me rassure, je me sens autorisé à la faire à pied - comme un gamin. Je trouve ladite descente à l’entrée de Chantelle, dangereuse mais jolie, et le village médiéval qui suit est très beau mais il se mérite à la suite d’un bon poussage de vélo.
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J’avance assez bien et je me retrouve à Charroux où je fais un arrêt ravitaillement conséquent (boulange + supérette) car je sais que dans le Massif Central, je ne trouverai rien pendant un bon bout de temps. La supérette, comme beaucoup d’épicerie de villages que j’aurai traversés, semble hors du temps. J’y retrouve une vieille bière sur le nom de laquelle je m’amusais plus jeune à broder avec des copains le slogan ironique de ma non-célébrité :“Valstar superstar !”. On se moque parfois, mais les supérettes avec les boulangeries sont devenues les poumons des villages français abandonnés de tous. On a pu le voir sur ce parcours, mais j’ai pu aussi en faire l’expérience lors de nombreuses autres virées à vélo, en particulier dans les régions vidées par l’exode rurale. Je me souviens d’un arrêt dans une ville de Nièvre dont les immeubles du centre-ville trahissaient une importance passée. Tout était fermé sauf une supérette qui ne payait pas de mine. A l’entrée je rencontrai une vieille dame qui me dit : ” Ah ben vous avez bien de la chance que ça existe ces petits magasins - y a plus rien - y sont tous partis - nous on n’a plus que ça”. Et les vitrines des magasins autour étaient en effet poussiéreuses - triste.
Je repars et un peu plus loin je fais un dernier arrêt à la boulange d’Ebreuil pour me laisser séduire par un morceau de pizza à la viande, trop gros, mais je ne peux résister. Je l’avale et je repars avec du plomb dans le ventre. Ce n’était pas une très bonne idée. Un peu plus loin, j’entame une descente bien caillouteuse dans laquelle je file comme un seul homme car aujourd’hui j’ai un peu repris confiance sur le vélo. Soudain j’aperçois un tracteur remonter la pente. Je ne me désunis pas et passe en force sur le côté, puis je poursuis la descente à toute berzingue, pas mécontent de mon pilotage sur le coup. Mais quelque chose cloche. Je me retourne et vois le pneu arrière qui fait grise mine : le liquide préventif a giclé de partout. « Crevaison à l’arrière du peloton ! » Je ne m’affole pas, j’avance jusqu’à un coin d’ombre, je pose le vélo et je fais la petite manip qu’on m’a appris. Tu bouches 30s avec le doigt, tu fais tourner la roue 30s et rebelote plusieurs fois. Bon … pas sûr que ça marche, le trou est gros. Je regonfle un peu, je fais rouler le vélo - pschitt. Je recommence plusieurs fois, Stef m‘a dit qu’il fallait être patient (je suis passé au tubeless depuis peu, j’ai donc peu d’expérience, je ne peux me fier qu’à ce qu’on m’a dit). J’ai bon espoir même si c’est très long, mais au nième regonflage, une partie de la valve s’expulse et le pneu se dégonfle entièrement. Je n’arrive pas à remettre se bout de valve qui s’est simplement cassé et je me résous à passer en chambre à air. Pendant que je finis mon bricolage, je vois passer Dino (pour la première fois), puis Nicolas, Loïc et enfin Karim. J’ai perdu plus d’une heure et demie et le seul bénéfice de cet arrêt c’est que j’ai eu le temps de digérer ma pizza et que je me suis un peu reposé.
Je repars donc assez frais et je rattrape assez vite Nicolas. Pendant les jours à venir, je serai toujours surpris d’avoir à nouveau à le dépasser, ce gars-là est un guerrier, il ne roule pas vite mais apparemment longtemps. Je crois qu’il a un super pouvoir : il peut dormir n’importe où. J’apprendrai plus tard qu’il est rompu aux voyages d’aventure en solo, c’est un costaud. Pour le vélo, j’espère que la chambre va tenir et que je ne vais pas avoir vingt mille crevaisons. On est le week-end, aujourd’hui c’est férié et de toute façon le premier bouclard est à la Bourboule, bien trop loin pour y arriver avant la soirée.
Je rentre dans le vif du sujet et j’atteins bientôt une belle et longue forêt d’Auvergne. Je retrouve Dino qui a l’air désespéré. Dino, c’est un grand et jeune gaillard flamand mais surtout une grande farce culinaire. On va bien en rire pendant le voyage avec Karim et Thomas car presqu’à chaque fois que l’un de nous le rencontrera, Dino sera en galère de bouffe. Là il est parti à l’assaut de l’Auvergne, un jour férié, avec trois cacahuètes et il est désespéré. Je ne compte pas lui filer à bouffer car j’ai pris juste ce qu’il faut pour moi et que je ne sais pas combien de temps je vais rester dans ce massif. De plus, ça fait partie de la French de se démerder pour le ravito. En revanche, j’arrive à lui faire comprendre (il ne parle pas français), qu’il a une chance de trouver un restau à Vulcania qui est à 10kils de l’endroit où l’on se trouve. Je redémarre et il me suit. J’ai de bonnes jambes et je roule bien et ce qui est hallucinant c’est que, malgré la fringale qu’il est censé avoir et la triste mine qu’il affiche, Dino roule vraiment très fort - on n’est vraiment pas tous fait pareil. On arrive à Vulcania et là je n’y comprends rien. On s’enfonce dans l’interminable parking jusqu’à se rendre compte que le parc est de l’autre côté de la route et qu’on doit rebrousser chemin, Je lui fais comprendre où est le restau et le quitte en bonne condition pour qu’il se rassasie. Il me dira plus tard qu’il y avait du monde et qu’il n’a finalement pris qu’un coca dans ce restau. Tout ça pour ça ? Ce mec est incroyable, je ne sais pas comment il fait.
Je poursuis et je fais une pause bouffe sur le chemin. Plus tard, pause à Olby ou Ceyssat, je ne sais plus, je trouve une tarte aux myrtilles dans un snack bio et je m’arrête dans une épicerie un peu plus loin où j’achète un saucisson et une tranche de saint Nectaire que je bouffe sur place. S’ensuit une montée interminable jusqu’au col de saint Laurent. C’est régulier mais vraiment très long et la fatigue se fait sentir. Je me crois arrivé au sommet, mais non, ça repart. le relief jouera ainsi avec moi deux ou trois fois. Thomas et Karim me diront plus tard avoir pesté de la même manière sur ces fausses joies. Sorti de la forêt, les paysages deviennent enfin magnifiques. Jusqu’à présent la trace en Auvergne m’a déçu. On n’a eu le droit qu’à une courte vue d’ensemble sur la chaine de volcan, le reste était dans des forêts, certes agréables mais pas au niveau de celles du Morvan. Ça fait du bien de s’en mettre plein les yeux mais j’avoue être tellement fatigué et obnubilé par les descentes à venir, que je n’en profite que très peu.
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La première descente est beaucoup trop technique. Je la fais à pied et ce n’est pas de tout repos que de retenir un vélo chargé de plus de 20 kilos. Il y en a ensuite une en forêt où je prends à nouveau trop de vitesse à mon goût, je prends une caillasse sur le tibia gauche pour la deuxième fois de cette French. Je gueule. Je suis fatigué et pas rassuré, je peste. En bas je croise Dino arrêté à une table de camping, toujours l’air dépité, une canette de coca et un paquet de chips en main. Puis ça remonte sur 3km. Ensuite j’ai le droit à une descente aménagée pourrie sur de la petite caillasse, genre gravier. Il y a du monde et des barrières des deux côtés, ça va vite et ça me stress, j’ai peur de ne pouvoir m’arrêter et de foncer dans des piétons, je dérape, bref c’est la merde. J’ai envie de tout arrêter et je ne suis absolument plus lucide.
Plus loin, dans une autre descente, un cycliste est arrêté. Il me prend en photo, me félicite. C’est un ami de Martine et Jérôme Chartier, couple que j’ai croisé lors des montées du mémorial avant Verdun. Je poursuis la descente et je croise trois jeunes femmes postées dans un virage qui m’applaudissent. Il suffit vraiment d’un rien pour regonfler un divider. « Bon ça vaut le coup merde cette aventure quand même ! ». Ou comment passer du froid au chaud.
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Je finis tant bien que mal la descente sur La Bourboule et, épuisé, je me mets en quête d’un restau. Je retrouve Karim qui m’apprend que Thomas est loin derrière. Nous sommes très mal accueillis par la gérante d’une pizzeria et nous nous rabattons sur “le Rustik” qui porte bien son nom. La bouffe est pas top mais l’accueil sympa, très rustique mais sympa. Je mange comme deux, so does Karim - donc ça fait 4 couverts ma bonne dame - et Thomas, qui a dû se taper la descente de nuit, arrivera trop tard pour avoir le droit de se faire servir - dur. Avec Karim on échange pas mal sur nos derniers jours où l’on s’est très peu vu. J’en profite pour lui parler de mes appréhensions en descente et de l’état peu rassurant de mes freins. Il me donne quelques bons conseils pour freiner de manière plus sereine.
Mes deux compères ont réservé un hôtel et moi je me mets en quête d’un camping. Je sais qu’il va y avoir de l’orage donc il faut que je trouve un lieu avec abri. Au premier camping je tombe sur une conne qui me répond ahurie que “non il n’y a pas de place - ahaha - parce que quand même c’est le 15 août quoi et que tout est plein alors”. Je me casse. Je suis serein et je me dis que si je ne trouve pas de camping, je me fourrerai sous un abri quelconque sur la route. Je passe devant un camping fermé. Au détour d’une route je croise une chatte et sa dizaine de chatons qui me regardent passer. Je décide de tenter ma chance une dernière fois sur un camping. J’arrive devant le portail et je vois un petit bonhomme qui s’avère être le patron. Je lui expose mon cas pendant que sa femme sort des sanitaires qu’elle est entrain de désinfecter. Le couple est adorable. Ce sont les auvergnats de la chanson de Brassens. Ils m’accueillent sans sourciller et quand je leur demande s’ils ont un endroit abrité quelque part, ils me proposent d’aménager la salle de jeu rien que pour moi. Je suis comme un coq en pâte. Je vais pouvoir me refaire cette nuit. Je suis bien content même si je me sens las de me faire peur dans les descentes, surtout que le Lot tant redouté arrive à grand pas. J’échange un peu avec Stef qui essaie de me rassurer, il avait raison au final, j’ai pris cher en Auvergne sur tous les plans. Bouffe, douche, soin, dodo comme une masse, même si le matelas se dégonfle.
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christophe76460 · 4 years ago
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Dans L’intimité du Saint Esprit (17)
Une colombe sait surprendre  « Aussitôt, ils furent tous remplis du Saint-Esprit. »Actes 2 v.4 (BDS)Une colombe arrive par surprise, sans prévenir. En vol, elle peut atteindre les 200km/h.Elle vous surprend car elle est rapide et délicate à la fois. En un instantBrusquement, soudainement, sitôt, aussitôt, d’un seul coup, tout-à-coup, subitement, promptement, sont des adverbes dont la Bible regorge. En un instant, l’aveugle vit, promptement sa délivrance arriva, le paralytique bondit sur ses jambes, ils furent remplis du Saint-Esprit, Dieu délivra son peuple, Lazare sortit du tombeau, il survint comme un vent puissant1, la maison fut remplie, ils se mirent à parler en langues, la fièvre le quitta, les morts en Christ ressusciteront…J’aime tellement ces adverbes tout simples, passés souvent inaperçus, tant ils décrivent si bien deux de Ses attributs dont la Colombe s’amuse : la vitesse et l’effet de surprise. Car la gloire de Dieu, c’est de cacher les choses.2L’Esprit-Saint agit quand Il veut, où Il veut, Il bénit qui Il veut, comme Il veut, comme le vent souffle, on ne sait ni d’où Il vient ni où Il va, mais on en ressent les effets3. On peut prier longtemps sans que rien ne se passe puis… d’un coup, ça y est ! On murmure à peine une prière sans même imaginer qu’Il ait pu l’entendre que déjà… c’est fait !La Douce Colombe –Cœur du Seigneur– a Ses raisons que la raison ne connaît point.4Il fallait bien s’égayer et se réjouir5Une colombe est rapide et jouette. Elle est aussi généreuse et facétieuse. Elle aime surprendre. Notre Dieu est le Dieu des surprises. Comme les Ch’ti Mi du Nord de la France qui croient que « le rire est à l’homme ce que la bière est à la pression »6, le Seigneur trouve toujours l’occasion de faire une fête. Que des gens s’ennuient dans un mariage, voilà qu’Il décide d’y faire son premier miracle7 ! Une pièce est perdue, on la retrouve : faisons la fête ! Une brebis s’est égarée, elle n’a pas été dévorée : faisons la fête8 ! Un fils est perdu, il revient à la maison : faisons-la fête ! Un pécheur se convertit, que le Ciel même fasse la fête car il y a plus de joie pour un seul pécheur qui se repent…Les plus grandes joies qu’on a vécues, les cadeaux dont on se souvient le mieux, les émotions les plus intenses qu’on a ressenties sont ceux qu’on n’attendait pas, c’étaient des présents. Dieu ne fait que de donner, que de se donner (caris en grec). Dieu est le Dieu des cadeaux.9L’Esprit-Saint est infiniment charismatique. Dieu est humourDieu a beaucoup d’humour parce que Dieu a beaucoup d’amour. La joie tient bonne place dans le fruit de l’Esprit.10 Elle vient juste après l’amour. C’est que, quand on aime, on s’efforce d’être toujours joyeux en dépit des circonstances ; pour le bien de notre entourage, pour notre bien surtout. Un cœur joyeux rend le visage aimable11, est un excellent remède12. Jésus fut transporté de joie par le Saint-Esprit.13 « Réjouissez-vous, je le répète, réjouissez-vous toujours dans le Seigneur »14, mais avec la joie que produit le Saint-Esprit15. Finalement, ce n’est pas pour rien que l’une des manifestations les plus courantes, voire même un peu gênantes qui se produisent lors de réunions de réveil sont la joie et les rires. C’est que la joie et la gratitude déclenchent le miraculeux.Rire, c’est revivre. Le rire sucre les larmes16Dieu nous invite à la fête et nous prépare au festin. Là-haut, plus de pleurs ! Plus de tristesse ! C’est donc sur terre qu’on s’entraîne à la danse –en couple avec Notre Belle Colombe– qu’on s’habitue à reconnaître Sa plume qui nous frôle, Son souffle qui nous parcourt, Son chuchotement qui nous conseille, Son amour qui nous touche et Sa joie qui nous inonde. Ne soyons pas dépareillés mais entrainons-nous à la gaieté ici-bas pour que nous n’apparaissions gauches là-haut, puisque l’allégresse et la liberté sont l'atmosphère du Ciel. De son temps déjà, Martin Luther plaisantait : « Si on ne peut pas rire au paradis, alors je ne veux pas y aller17 ! »La joie, c’est la liberté qui s’exprime. Prière : « Seigneur, donne-moi la joie dans cette vie : la joie de Ton salut, la joie de recevoir Tes dons, la joie de donner, et la joie de me donner pour la joie des autres. Dans le nom de Jésus. Amen. »Références :1 Actes 2 v.2 : « Tout-à-coup, il vient du Ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux. »2 Proverbes 25 v.2 : « La gloire de Dieu, c’est de cacher les choses. »3 Jean 3 v.8 : « Le vent souffle où il veut, tu en entends le bruit, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. »4 Expression empruntée à Blaise Pascal : « Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point. »5 Luc 15 v. 32 : « Il fallait bien s’égayer et se réjouir, car ton frère qui était mort est revenu à la vie. »6 Alphonse Allais. Poète français qui a vécu dans ma ville, à Honfleur en Normandie (1854 – 1905).7 Jean 2 v.1-12. Premier miracle de Jésus, Il change l’eau en vin dans une ambiance de fête.8 Luc 15. Quelques raisons de faire la fête contre l’avis de l’esprit des religieux qui prennent tout au sérieux. 9 Jean 3 v.16 : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. »10 Galates 5 v.22. Le fruit de l’Esprit. 11 Proverbes 15 v.13.12 Proverbes 17 v.22. 13 Luc 10 v.21.14 Philippiens 4 v.4.15 1 Thessaloniciens 1 v.6 (BDS) : « Vous avez accueilli la Parole au milieu d’épreuves nombreuses, mais avec la joie que produit le Saint-Esprit. »16 Robert Sabatier. Citations # 18654.17
Martin Luther.
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greguti · 7 years ago
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Mon 13 novembre 2015
  Il y a deux ans jour pour jour, en soirée, j'étais à une représentation, au théâtre du rond-point des Champs-Elysées, en compagnie de deux amies. Plus aucun souvenir de la pièce vue, malgré mes efforts pour essayer de me remémorer. C’est effacé complètement de ma mémoire.
22h30 environ, le rideau se baisse, on sort de la salle, on rallume les portables, une ambiance bizarre s'installe parmi le public qui se dirige vers la sortie. Tout le monde est rivé sur les écrans des smartphones, on entend parler de fusillade, d'une prise d'otage en cours. Quelqu'un dit "Est-ce qu'on doit sortir du théâtre ?". Nous sommes quelques uns à sortir sur l'avenue. A ce moment-là je vois passer une ambulance à grande vitesse, puis une voiture de police.
On rejoint prestement ma voiture, on se faufile dans la circulation jusqu'en Seine-Saint-Denis, radio allumée pour suivre en direct "les événements". Sur le chemin, une voiture de police s'interpose soudain devant le véhicule juste devant nous, les policiers font sortir quatre jeunes, tous barbus. Des hipsters qui rentrent d'une soirée, pas "des barbus". Je trouve la scène presque drôle, je trouve la scène triste, je trouve la scène révoltante. Mais je me souviens que suis au volant, et j'ai le temps de me dire que si ce sont des terroristes là juste devant nous, ils pourraient se mettre à tirer sur les flics, et des balles perdues pourraient nous atteindre, mes deux amies et moi, au travers du pare-brise, et ce serait un carnage, et je pense à mon fiston, aux enfants des mes deux amies... Mais ouf, fausse alerte, la police, devenue très calme, nous fait signe de contourner la voiture arrêtée et organise la circulation au carrefour.
Je dépose ma deuxième amie chez elle vers la Gare de Lyon et je file jusqu'à Boulogne Billancourd, via les quais de la Seine. Il est minuit environ, je ne croise plus que des voitures et des camions de flics et de CRS, et quelques taxis. Paris semble désertée. Je me demande si on ne va pas m'arrêter juste pour me demander pourquoi je suis encore dans les rues à ce moment-là.
J'arrive enfin chez ma mère, où j'habite depuis quelques mois après ma séparation, en attendant de trouver un appartement pour moi "près de l'école de mon fils" (j'ai répété tant de fois cette phrase à l'époque qu'elle résonne aujourd'hui comme un mantra). Mon ex m'envoie des SMS : "tu es fou d'être encore dehors ! Quelle idée d'être dans Paris en ce moment !".
Vers une heure du matin, un couple d'amis m'appelle, ils sont à pieds dans les rues de Paris depuis plus d'une heure.  Elle est serveuse dans un restaurant près de Châtelet, il est passé la chercher à son boulot au moment où c’est arrivé. Ils ne trouvent aucun taxi pour rentrer dans leur banlieue lointaine, ils sont épuisés. Comme ils sont près de Boulogne, je leur propose de venir dormir chez ma mère, c'est un grand appartement, ils auront de la place.  Je l'annonce à ma mère qui s'inquiète : des étrangers, chez elle ? Qui sont-ils ? Est-ce qu'ils ne vont pas déranger les meubles, salir le canapé ? Je serre les dents, ils viendront, je l'ai décidé, point barre, tant pis pour les inquiétudes de maman.
Ils arrivent, il est deux heures du matin, au lieu de dormir, on regarde les chaînes d'info en continu. "S'il vous plaît, aidez-moi ! Je suis enceinte !", la petite voix inquiète de la jeune femme accrochée au rebord d'une fenêtre, à l'étage du Bataclan, dans une vidéo de smartphone diffusée à la télé, me fait monter un sanglot. Mais j'arrive à me contenir.
On s'endort enfin vers 4h du matin. Le lendemain, discussion polie autour d'un café, on essaie de faire comme si "les événements" étaient loin de nous. Je raccompagne mon couple d'amis dans leur banlieue, on n'écoute pas la radio cette fois-ci. Samedi 14 novembre, tout est paisible, il fait froid mais pas trop, j'apprécie le calme autour de moi pendant que je longe la Seine depuis Nanterre pour retourner à Boulogne Billancourt. Je repense à cette soirée, je suis seul dans ma voiture et soudain je fonds en larmes. J'arrive enfin chez ma mère, je me suis reconstitué un visage ordinaire le temps de prendre l’ascenseur. 
Deux ou trois jours plus tard, avec une autre amie avec qui nous avions pris l’habitude d’écumer les bars à bière le long du canal Saint-Martin et de République, nous marchons le long des rues, depuis le Bataclan jusqu’aux restaurants canardés le vendredi soir. Il y a des bouquets de fleurs et des dessins partout, et le silence est tellement pesant. Je n’ose pas sortir mon smartphone pour prendre des photos, je garde les images incrustées dans ma mémoire. Mon amie s’est éloignée, où est-elle donc ? Je la cherche du regard, parmi les silhouettes tristes, et je distingue brièvement ses yeux rougis par les larmes, à la faveur d’un lampadaire. Elle s’est cachée elle aussi, pour pleurer un bon coup. Il y a tellement de silence dans ces rues que cela nous écrase. On s’eloigne enfin. On est remué.
Et bien voilà, tout cela fait partie de ma vie désormais. 
Plus tard j'apprendrai que plusieurs ami-e-s d'ami-e-s ont été blessés ou ont perdu la vie ce soir-là, ils et elles ont vécu des choses horribles. Je ne me sens pas du tout légitime pour parler de tout cela, moi qui n’ai eu qu’un peu de trouille par moments, de loin, sans réelle menace. 
Mon fils a 5 ans et demi à l'époque, je choisi de le protéger de la violence du monde, je lui raconterai tout ça plus tard, pour le moment, juste surveiller les infos à la télé et à la radio pour qu'il ne capte pas l'atrocité de ce qui vient de se dérouler ici, à Paris.
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3moisauboutdumonde · 7 years ago
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What a day what a day
Petit retour en arrière avant de parler d'aujourd'hui, puisqu'il manque mardi 31/10 à mon récit ! C'était mon dernier jour de HelpX et je n'étais pas supposée travailler étant donné que je ne dors pas chez Sian et Martin le soir, mais comme j'ai le temps et que j'ai pris goût aux travaux manuel (lol) je donne un dernier coup de main. 3h de ponçage et une douche plus tard, Sian me dépose au Prince Albert, auberge où je vais passer ma dernière nuit à Nelson.
J'ai la chance d'avoir une chambre pour moi toute seule et j'en profite pour m'étaler sur le sol à la recherche de ma prochaine auberge. J'avais initialement prévu d'aller à Saint Arnaud, coin un peu perdu dans les bois près d'un lac, mais toutes les auberges étant complètes je me suis repliée sur punakaiki et les pancake rocks. Nouvel échec : la seule auberge libre se trouve à plus d'une heure de marche du centre ville… Mon plan C consiste donc à faire du stop jusqu'à Westport, une ville sans grand intérêt (keur sur toi westport), et à faire une excursion la journée jusqu'aux pancake rocks grâce à un bus. On verra ce que ça donne.
En attendant je rejoins Becky et Rosie au bar de l'auberge pour fêter halloween. Je les avais rencontrées au carnaval de Nelson l'autre soir grâce à Danielle. On est très vite encerclées par deux mecs bien avancés dans leur cinquantaine, qui ne nous lâche pas de la soirée. Je me retrouve ainsi en tête à tête avec Steve qui me tient la jambe et me relance même quand je n'ai plus rien à lui répondre (je peux même plus manger mes frites en paix bordel). Il est pas méchant, juste un peu lourd et j'en retirerai quand même deux choses positives : 1) un bon entraînement pour parler anglais et comprendre le néo-zélandais (à ce degré d'accentuation je ne peux plus considérer cette langue comme de l'anglais) et 2) une bière gratuite ✌
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Mon cerveau durant toute la conversation avec Steve
Je ne m'éternise pas plus que ça auprès des filles, préférant regagner mon lit douillet (et mon dortoir privé hehe) en pensant avoir la force de regarder un film. Mais il faut croire que non. Je suis vieille maintenant.
Tout ça nous amène donc à aujourd'hui ! Nouveau mois, nouvelle destination ! Avant de partir je fais honneur au petit déjeuner de l'auberge et Skype avec Oriane pour qu'on organise un peu son arrivée et notre road trip.
Mais il faut bien quitter l'auberge et c'est le coeur lourd que je laisse plaids et Wi-Fi gratuit derrière moi. Je marche bien 30min avant de trouver un coin pas trop mal pour faire du stop. La première personne à s'arrêter est un tchèque qui ne va pas jusqu'à Westport mais peut nous déposer, ma transpiration et moi, dans un endroit plus “pratique”. Au bout d'une heure à lever le pouce sans résultat concluant un constat s'impose à moi : cette journée va être tendue du cul.
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J'ai eu le temps de me faire dragouiller par un asiat qui ne parlait pas anglais, n'allait pas à Westport mais tenait quand même absolument à apprendre à me connaître (alerte relou.), d'avoir deux faux espoirs (“non ce monsieur ne s'arrête pas pour toi, il rentre simplement chez lui” et “non cette voiture ne s'est pas arrêtée pour toi, elle est simplement garée sur le bord de la route… depuis longtemps d'ailleurs”) avant qu'un gars qui s'était arrêté une première fois mais ne pouvait pas m'emmener jusqu'à Westport s'arrête à nouveau. Ayant oublié son chargeur de téléphone chez lui il a fait demi tour et il a eu de la peine en me voyant toujours au bord de la route en repassant devant moi. Il m'emmène donc jusqu'à Richmond, à peu près 10min après Nelson. Même si ce n'est pas beaucoup ça reste un grand pas en avant et la chance commence à me sourire à nouveau : 5min après une dame s'arrête pour me prendre. Elle ne va pas à Westport non plus (très clairement personne ne va à Westport. Il ne faut pas aller à Westport. Westport = non.) mais peut m'avancer d'une bonne centaine de kilomètres ❤ Ma sauveuse s'appelle Chris, elle a une petite cinquantaine et est super sympa. La conversation se fait naturellement et j'ai l'impression d'être plus à l'aise avec mon anglais.
Chris me dépose à 1h30 de Westport et me laisse son numéro au cas où je repasserai par Nelson. Et là se produit la chose la plus improbable qu'il me soit arrivée jusqu'à présent. Un van s'arrête à mon niveau et qui en descend pour me saluer ?….
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Raphaël ! (PS : si mes paupières pouvaient me rendre mes yeux j'en serais ravie)
Ce timing parfait 👌 ça fait bien plaisir de le croiser à nouveau avant qu'il ne rentre en France ! On papote un peu avant de repartir chacun de son côté. Il n'a même pas le temps de redémarrer que quelqu'un s'arrête déjà pour me prendre et cette fois ci m'emmener jusqu'à Westport ✊
John, mon nouveau chauffeur, est lui aussi fort sympathique et semble également avoir la cinquantaine (donc soit tous les gens qui s'arrêtent ont 50ans soit je suis nulle pour évaluer l'âge d'une personne et je devrais mettre tous les gens de plus de 50ans sous l'étiquette “vieux”). Il a visité plus de 50 pays et connaît plein d'anecdotes sur des coins reculés de la Nouvelle Zélande. Petit problème : il fait parti de cette tranche de la population qui parle néo-zélandais et pas anglais ce qui fait que je ne comprends pas tout… mais j'ai eu le temps de peaufiner ma méthode du sourire + “oh okay” et il n'y voit que du feu (du moins j'espère). Son boulot est de parcourir la NZ pour déposer des cartes dans les I site ce qui tombe bien puisqu'il faut que je m'y arrête aussi pour réserver mon bus pour demain. Nouveau pépin en cours de route : il n'y a qu'un bus qui fait l'aller retour jusqu'aux pancake rocks et il ne s'arrête là bas qu'une heure… je me trouve bien embêtée étant donné que je voulais y passer la journée, jusqu'à ce que John me propose de m'y déposer demain matin puisque c'est sur sa route. Brave John. Avec seulement un ticket retour en poche donc, je me rends dans ma prochaine auberge. Je tombe dans une chambre avec 7 mecs et vu l'odeur je soupçonne au moins deux d'entre eux d'avoir fait de la rando récemment…! Aller Louiselle, c'est seulement pour deux nuits. Tu peux le faire.
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france-bulgaria-blog · 8 years ago
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Jour 10
7 août 2017
Aujourd'hui départ pour la ville n°3 de notre voyage: Vienne (ou Wien en allemand). Après une certaine prouesse réalisée en partant avant 9h, nous entamons un trajet initialement prévu de 3h40 qui se transformera avec les aléas de la route en 5h. Cependant, ces aléas nous ont permis d'admirer quelque peu la campagne Tchèque qui, à l'image de sa capitale, est vraiment très jolie et nous donne envie d'y revenir. 
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Arrivés, nous faisons la rencontre de Mane, un serbo-bosniaque contacté grâce à l'application Couchsurfing et qui a gentiment accepté de nous laisser dormir chez lui. 
Il est alors presque 15h00 quand nous commençons avec excitation notre visite de Vienne. 
Pour le plus grand bonheur de Kévin, nous commençons notre exploration par le Wiener Prater, une fête foraine permanente au milieu de Vienne, où l’on trouve entre autres la plus vieille grande roue du monde toujours en activité ou les chaises volantes les plus hautes du monde. 
Après dégustation d’une bière autrichienne et d’un petit encas, Sven persuade Kévin (ça ne choque personne… ?) d’essayer la tour de chute libre, d’où ils ont une des plus belles vues sur Vienne que l’on puisse trouver.
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Après l’arrivée de nombreux véhicules de secours dans le parc suite à un accident, nous reprenons le métro pour aller retrouver Caroline, une amie de fac de Martin. Nous sortons alors sur la fameuse Stephenplatz où se trouve l’imposante cathédrale Saint-Etienne de Vienne. Après s’être demandé pendant quelques secondes où étaient passés les touristes (oui, comparé à Prague…), nous entamons une balade au milieu des somptueux bâtiments qui composent la ville, dont le Hofburg Wien, la Österreichische Nationalbibliothek (Bibliothèque nationale), ou le Naturhistorisches Museum Wien. C’est très beau et très impressionnant, même si cela nous rappelle plus les capitales Ouest-Européennes comme on les connaît qu’une ville comme Prague.
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Nous retrouvons enfin Caroline au Pavillon Volksgarten, un bar très sympa au milieux de tous ces bâtiments et parcs, puis nous nous dirigeons sur la place de l’imposant (encore, oui) Hôtel de Ville de Vienne, le Rathaus, où un « food festival » est installé dans le parc adjacent, sur fond de musique classique.. hmm Viennois à souhait ! Enfin, nous nous asseyons quelques instant dans les tribunes installées en face d’un écran géant où est diffusé chaque soir un évènement différent. Ce soir : ballet sur fond de Requiem de Verdi. Ils n’en faut pas plus pour que nos yeux commencent à se fermer et nous décidons qu’il est temps de rentrer.
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