#SA VOIX SÉRIEUSEMENT ????
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maurice ♠️
comme d'hab il sait se démarquer
bon dieu ce que le noir et blanc est clair (rip mes yeux et merci l'étalonnage)
c'est trop girly avec vendredi sur mer, j'aime trop sa période milieu 50's / début 60's
il me faut du simenon en intraveineuse sérieusement...
#maigret et l'affaire saint fiacre#jean delannoy#1959#cinéma français#michel auclair#slay as always#i need him#SA VOIX SÉRIEUSEMENT ????
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Hey! How are you?
I saw that you were open for requests on BSD. Could you write something with Verlaine, or with Dazai? I was thinking of something like, the reader wants to throw a surprise party so they are keeping it a secret from Verlaine/Dazai. How would they react? Would they find out about the surprise, and if yes, would they pretend they didn't know, to let the reader happy? I don't know if it makes that much sense...
Also, another thing, I saw that you speak french so could I ask you to write it in french? It's just cuz I'll have to do a french exam, but sometimes I distract myself from the studies and read fanfics 😅. This way, if you can write it in french I can both read about BSD and train my french.
I'm sorry if it's stupid or doesn't make sense, you're free to ignore this if you'd like, but I would appreciate it if you wouldn't.
Have a nice day 🥰
A/N : Hi, thanks for the request ! Of course I can do it in French, it'll be helpful for both you and I tbh 😅 ! Sorry if I took time to publish as well, I am also held at gunpoint by the exams 😭. I'll write for Verlaine first if it doesn't bother you, then for Dazai in another post if you don't mind ! Anyways, hope you'll like it !
P.O.V : You throw a surprise party for him (Verlaine's part)(in French)
~Verlaine~
Remettons les choses dans leur contexte : Tu n'étais pas un haut gradé dans la Mafia Portuaire, mais tu en es quand même un membre puissant et précieux. C'est pourquoi tu as été affecté par Mori lui-même à superviser la surveillance de ceux que la Mafia gardait captifs, emprisonnés. Et c'est là que tu le rencontres : Paul Verlaine, emprisonné aux tréfonds de la Mafia après un gros incident avec Chuuya que tu n'arrivais toujours pas à comprendre malgré le nombre de fois que ce dernier t'a raconté.
Mais étrangement, quelque chose t'attirait sans cesse vers lui. Plus tu l'observais, plus tu te rendais compte qu'il était vraiment déprimé, comme si tout cet incident l'avait privé de toute joie de vivre. Il te faisait de la peine. À force de l'observer, il finit par te remarquer et parla.
"C'est mal élevé de fixer les gens comme ça", dit-il d'un air sec mais quelque peu humoristique. Son commentaire te surprena et tu te mis à rougir de honte.
"Désolé !! C'est pas ça mais... vous sembliez triste c'est tout...", tu répondis en essayant de fuir son regard. Il te regarda, confus.
"Je vous imaginais beaucoup moins sensible que ça pour quelqu'un qui a l'air si haut placé..."
"Je suis peut-être privilégié ici mais ça ne veut pas dire que je suis un monstre non plus.", tu lui répondis sérieusement. Tu ne sais pas pourquoi, mais t'avais l'impression que ta sincérité l'avait touché. Bon, c'est sûrement une fausse impression...
Après quelques minutes de silence il disa d'une voix douce.
"Ma tristesse se voyait tant que ça ?", tu hochas la tête et t'approchas de sa cellule pour lui faire face.
"Je... je ne peux pas faire partir la tristesse. Mais si ça vous soulage, même si c'est un peu bizarre que ce soit à moi que vous vous confiez, faites-le.", dis-tu comme si vous étiez de vieux amis. À cause de ça, Paul ne pouvait s'empêcher de penser que tu lui rappelais Rimbaud. C'est peut-être pour ça que, étonnement, il se confie à toi.
Et plus les jours, les semaines et les lois passèrent, il te parlait de ce qui l'accablait et le rendait triste. Et ces petites séances de psy se transformaient peu à peu en des discussions normales où vous parliez de tout et de rien, comme des amis. Ça vous rapprochait grandement. Vous aviez commencé à vous tutoyer. Mais vous sentiez tout les deux qu'il y avait une tension en plus. Étonnement, c'est Paul qui a fait le premier pas. Et c'est comme ça que, malgré les barreaux, vous aviez commencé à vous donner des surnoms affectifs et à vous tenir la main et carresser le visage. Vous rêviez que ces barreaux n'existent plus et d'enfin pouvoir vous sentir, l'un contre l'autre complètement.
Pour être honnête, votre rapprochement n'était pas très discret et Chuuya et Mori ont finit par être au courant. Tu avais clairement peur pour ta vie, mais à ta grande surprise, Chuuya te disa rien et Mori accepta même votre relation, à condition que tes sentiments ne contrôlent pas la qualité de ton travail. Et c'est là que tu proposas l'idée d'une fête surprise pour Paul, tellement tu étais content. Tu te rendas tout de suite compte que tu étais peut-être aller trop loin avec cette demande mais encore une fois, Mori accepta de libérer Paul de sa cellule !
Tu ne tenais plus en place ! Tu te mis directement à faire les préparatifs pour que la fête soit la meilleure qui soit, c'est que mérite ton bien-aimé après tout. Malheureusement, le temps que tu prenais pour préparer la fête empiétait sur le rendez-vous quotidien que tu avais avec Paul et il se sentait malheureux.
Tu avais enfin fini. Tu te rendas vite à sa cellule et voyait qu'il était pas aussi heureux de te voir et tu savais pourquoi.
"Chéri, je suis désolé vraiment...", il te faisait la sourde oreille.
"Mais je te jure que ça valait le coup !", tu pris tes clés et ouvrit sa cellule. Le retentissement des clés le fit rapidement relever sa tête, tout confus. Tu lui tendis la main.
"Viens, j'ai quelque chose pour toi !", dis-tu avec un énorme sourire et un peu de rougeur sur tes joues.
Avec des yeux écarquillés de confusion, il hésita quelques secondes avant de prendre ta main. Ça faisait bizarre de vous voir enfin sans quelque chose entre vous, vous aviez envie de vous enlacer pendant des heures, mais tu étais trop pressé de lui montrer sa surprise que tu te mis à courir toujours avec ta main serrée contre la sienne, ce qui lui prit de court car il allait t'entourer de ses bras.
"Est-ce que... est-ce qu'on a le droit de filer en douce comme ça ??", dit-il un peu inquiet de se faire prendre en flagrant délit.
"Oh chut ! Tais-toi et suis-moi ! Tu sais que je le ferais pas si je n'en avais pas le droit !", il réfléchit et hocha la tête en accord avec ce que tu dis. Après ce qui semblaient être des minutes interminables, vous arriviez enfin à une porte.
"Prêt ?!", tu lui demandas avec empressement.
"Je ne sais pas... je pense que oui, peu importe ce que c'est..", dit-il en retour. Tu ouvris donc la porte et tout le monde cria "Surprise !!". Il a eu peur au début et allait utiliser son pouvoir quand il vit une banderole où il était écrit "En l'honneur de Paul" avec un cœur un peu mal fait, malgré tout tes efforts. Il arrivait pas à en croire ses yeux, il avait du mal à former ses mots et te regarda et se perdit dans tes yeux.
"Alors ?", tu demandas, un peu effrayé de sa réponse.
"C'est... c'est vraiment pour moi ?", dit-il la voix tremblante, sentant des larmes se former dans ses yeux contre son gré.
Tu pris son visage entre tes mains et l'embrassa tendrement, pour la première fois, sur ses lèvres. Elles étaient si douces. Ce qui se passait en ce moment semblait irréel pour le manipulateur de gravité. Tu séparas tes lèvres des siennes et le regarda droit dans les yeux.
"Eh ouais... ce n'est pas un rêve mon amour."
Il t'enlaça très fort et te disa :
"Je t'aime.."
"Moi aussi, Paul. Je t'aime.."
Et c'est à ce moment que cette fête surprise symbolisa le départ d'une nouvelle vie pour Verlaine.
A/N : Finallyyy the end 😭. For a first fic, I am pretty happy with how it turned out even though I felt like I quite rushed things towards the end. Hope it is not too long and the buildup until the party isn't too slow for you too. And if I also hope this story will make you understand how French works a little bit more ! And for the others reading this, don't hesitate to translate it :). Next will be the same prompt but with Dazai !
#bsd#bungou stray dogs#bsd x male reader#bsd x reader#bsd paul verlaine#paul verlaine#bsd paul verlaine x male reader#self insert#x male reader#one shot
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Destinée Ensorcelée
Chapitre 14 : Le prix final
⚝──⭒─⭑─⭒──⚝
Le sort les avait projetés dans un paysage lugubre et inquiétant. Le ciel était d'un noir d'encre, strié de brumes grisâtres qui semblaient danser comme des ombres vivantes. Le sol sous leurs pieds était froid et craquelé, comme si la vie avait déserté ce lieu depuis des millénaires. Aucun son ne résonnait, pas même un souffle de vent ou le cri d'une créature. C'était un silence oppressant, comme si le monde entier retenait son souffle.
Regina fit un pas en avant, plissant les yeux pour scruter les environs. « Alors c'est ça, le grand royaume de Hela ? Sérieusement ? On dirait une vieille scène de théâtre abandonnée. » Elle se retourna vers Gold avec un sourire sarcastique. « Je crois que tu as flippé pour rien. »
Gold fronça les sourcils, mais avant qu'il ne puisse répondre, un grondement sourd fit vibrer l'air autour d'eux. Le sol se mit à trembler légèrement sous leurs pieds, et une fumée noire jaillit brusquement du sol, s'élevant comme une vague menaçante. Elle les enveloppa en un instant, froide et suffocante, rendant leur vision floue.
« Génial, vraiment génial, » murmura Agatha d'un ton sec, avant d'ajouter avec un sourire narquois : « Merci, Regina, de nous avoir porté l'œil. »
Regina ouvrit la bouche pour répliquer, mais avant qu'elle ne puisse prononcer un mot, la fumée noire se resserra autour d'eux, plus dense et oppressante. En un instant, ils disparurent du lieu où ils se tenaient.
Quand la fumée se dissipa, chacun d'eux se retrouva isolé, enfermé dans une cellule étroite et sinistre. Les murs, faits de pierres noires luisantes, semblaient suinter une énergie sombre et glaciale. Une faible lumière verdâtre émanait du plafond, éclairant à peine leur environnement.
Agatha regarda autour d'elle, frappant les barreaux de sa cellule. « Sérieusement ? Une prison ? Ils n'ont pas plus original ? »
Regina, dans la cellule voisine, posa ses mains sur les barreaux, son regard furieux. « C'est sûrement une autre des brillantes idées de Gold ! » Elle tourna la tête pour essayer d'apercevoir les autres.
« Moi ? » répondit Gold, dans une cellule à quelques mètres, son ton sec. « Peut-être que si tu parlais moins, nous ne serions pas ici. »
Ivana, quant à elle, resta calme, analysant les détails de sa cellule. « Il doit y avoir un moyen de sortir d'ici. Rien n'est inviolable. »
Agatha se laissa tomber contre le mur, soupirant. « Génial, vraiment. La prochaine fois, on fait une croisière plutôt qu'un voyage au royaume des morts. »
Ivana regarda la scène devant elle, le visage empreint d'une lassitude palpable, avant de lâcher un soupir d'exaspération. Elle croisa les bras, scrutant les autres avec un mélange de frustration et de résignation.
« Je préférerais être enfermée avec des scorpions plutôt qu'avec vous trois réunis, » grogna-t-elle.
Regina, adossée nonchalamment contre les barreaux de sa cellule, arqua un sourcil et esquissa un sourire en coin. « Oh, on dirait que mademoiselle n'est pas de bonne humeur ce matin. »
Avant qu'Ivana ne réplique, Rumple intervint avec son ton mielleux habituel, une étincelle malicieuse dans le regard. « Peut-être que quelqu'un ici ne s'est pas bien occupé d'elle cette nuit. » Il adressa un regard appuyé à Agatha, un sourire narquois sur les lèvres.
Agatha, qui jusque-là observait la scène avec une relative patience, se raidit immédiatement. Ses yeux lancèrent des éclairs dans la direction de Rumple. « Tu ferais mieux de te taire, Rumple, avant que je ne te montre à quel point je peux m'occuper de toi. »
Ivana leva les mains comme pour calmer le jeu, mais son soupir s'échappa avant qu'elle ne puisse dire quoi que ce soit. Sans un mot, elle s'approcha du mur de sa cellule et y appuya doucement son front.
« Vous savez quoi ? Continuez. Allez-y. C'est pas comme si je pouvais m'échapper, » marmonna-t-elle avant de se cogner doucement la tête contre le mur.
Une fois. Deux fois. Comme pour faire sortir les voix de sa tête.Regina éclata de rire, clairement amusée.
« Oh, Ivana, tu fais ma journée. Je te remercie de ce spectacle. »
Agatha, visiblement contrariée par les insinuations de Rumple, ignora Regina et s'approcha des barreaux. « Ivana, chérie, ignore-les. C'est pas bon pour ton sang-froid. »
« Mon sang-froid ? » répliqua Ivana en tournant légèrement la tête vers elle. « Tu veux dire celui que vous avez tous collectivement détruit ? Non, tout va très bien, Agatha. Parfait même. »
Agatha esquissa un sourire en coin, amusée malgré elle. « Oh, tu es tellement mignonne quand tu es en colère. »
Ivana ferma les yeux, murmurant pour elle-même : « Les scorpions. Je veux des scorpions. »
Rumple croisa les bras, l'air faussement innocent. « Voyons, Ivana, il faut apprendre à apprécier les bonnes conversations entre amis. »
« Amis ? » grogna Ivana en pivotant pour les regarder. « Si c'est ça vos définitions de l'amitié, je préfère encore un cercle de flammes. »
Regina haussa un sourcil et éclata d'un rire retenu. « Alors ça, c'était presque un compliment, venant de toi. »
Ivana grogna de plus belle et retourna s'appuyer contre le mur, visiblement résignée. Quant à Agatha, elle fixa Rumple avec un regard qui promettait des représailles à la première occasion.
Le silence s'installa, tendu mais teinté d'un certain amusement. Ivana, toujours adossée au mur, prenait de longues inspirations pour éviter de perdre définitivement patience. Agatha, de son côté, ne quittait pas Rumple des yeux, comme si elle calculait le moment parfait pour lui rendre la monnaie de sa pièce.
Regina, qui semblait se délecter du chaos ambiant, rompit finalement le silence. « Alors, Ivana, dis-nous... qu'est-ce qui est pire ? Ma compagnie ou celle de Rumple ? »
Ivana se tourna lentement vers elle, une lueur d'irritation dans le regard. « Honnêtement ? Vous êtes à égalité. Félicitations, c'est un exploit. »
Regina fit mine d'être profondément offensée, portant une main à son cœur. « Aïe. Tu sais vraiment comment flatter une femme, toi. »
Rumple, visiblement amusé, reprit la parole. « Voyons, Ivana, tu devrais être plus reconnaissante. Après tout, sans nous, tu n'aurais pas cette charmante ambiance de réunion de famille. »
Ivana leva les yeux au ciel et se cogna une nouvelle fois doucement la tête contre le mur. « Si quelqu'un a une idée brillante pour qu'on sorte d'ici, je suis toute ouïe. Sinon, je vous en prie, continuez de parler. Je suis sûre que je finirai par m'assommer. »
Agatha, un sourire en coin, s'approcha des barreaux de sa propre cellule.
« Hé, » appela doucement Agatha, sa voix adoucie par une pointe de tendresse. « Tu sais qu'on va s'en sortir, non ? Ensemble. »
Ivana tourna la tête vers elle, ses yeux rencontrant ceux d'Agatha à travers les barreaux. Elle tenta de garder son masque d'agacement, mais la douceur dans le regard d'Agatha l'ébranla légèrement.
« Tu dis ça comme si c'était une certitude, » répliqua-t-elle, sa voix un peu plus faible qu'elle ne l'aurait voulu.
Agatha sourit doucement, un sourire qui ne lui était réservé qu'à elle. « Parce que c'en est une. Je crois en toi, Ivana. Je crois en nous. »
Regina, qui avait observé la scène avec un mélange d'amusement et de scepticisme, leva soudain les yeux au ciel. « Bon sang, vous deux. C'est adorable, vraiment. Mais on est dans le royaume des morts, pas dans une comédie romantique. Vous êtes adorables. C'est presque dégoûtant. »
Agatha haussa un sourcil et se tourna vers Regina, croisant les bras. « Et toi, qu'est-ce que tu ferais si tu étais enfermée ici avec quelqu'un que tu aimes ? Oh, attends... c'est vrai, tu n'as personne. »
Le sourire narquois de Regina vacilla un instant, mais elle récupéra rapidement. « Touché, mais pas coulé. »
Rumple applaudit doucement, l'air faussement impressionné. « Bravo, Agatha. Tu viens de prouver que l'amour rend vraiment les gens insupportables. »
Ivana, exaspérée, se tourna vers eux tous, levant les bras. « Sérieusement, vous trois êtes comme un trio infernal. La prochaine fois, je fais équipe avec un escargot. Ce sera plus rapide, et beaucoup moins agaçant. »
Agatha ne put s'empêcher de sourire davantage, amusée par la colère d'Ivana. Elle observa sa compagne quelques instants, puis murmura doucement :
« Tu es magnifique quand tu es en colère, tu sais ça ? »
Ivana la fixa, l'expression mi-irritée, mi-amusée. « Agatha, je t'aime, mais si tu ne m'aides pas à sortir de là tout de suite, je vais t'enfermer dans une cellule avec eux la prochaine fois. »
Agatha éclata de rire, un son clair et chaleureux qui résonna dans la pièce sombre. « Très bien, chérie. Mais on sait tous que tu finirais par venir me chercher. »
Ivana grogna à nouveau, mais cette fois, un sourire discret s'esquissa sur ses lèvres. Même dans cette situation absurde, il était impossible de rester en colère contre Agatha trop longtemps.
Alors que les échanges continuaient, une présence oppressante envahit la pièce, faisant taire tout le monde. Une brume verte ondula dans l'air, et un froid glacial s'installa, forçant chacun à frissonner. Puis, une silhouette élégante, imposante, et auréolée d'une aura sombre, apparut devant leurs cellules. Héla, majestueuse et terrifiante, leur faisait face.
Son regard acéré balaya l'assemblée, s'attardant sur chacun d'eux. Sa voix, grave et teintée de mélancolie, résonna dans l'espace confiné.
« Ainsi, vous osez pénétrer mon royaume pour récupérer ma fille ? »
Rumple s'approcha des barreaux de sa cellule, la colère dans ses yeux dépassant sa peur. « Elle n'est pas ta fille ! Tu l'as abandonnée, comme tu abandonnes tout ce que tu touches ! »
Héla plissa légèrement les yeux, son visage restant pourtant impassible. « Je ne l'ai pas abandonnée, Rumple. Je l'ai envoyée dans un monde où elle aurait une chance d'être heureuse, loin des ténèbres de ce royaume. Crois-moi, je l'ai aimée plus que ma propre vie. »
« Alors pourquoi est-elle morte ? » répliqua Rumple, sa voix grondante.
Héla ferma brièvement les yeux, une douleur sincère traversant son visage. « Parce que je n'ai pas su la protéger. » Elle ouvrit les yeux, un éclat de détermination remplaçant sa tristesse. « Et c'est précisément pour cela que je suis ici. Je vais la ramener, quoi qu'il m'en coûte. »
Ivana, qui était restée silencieuse jusque-là, s'avança vers les barreaux de sa propre cellule. « On veut la même chose, » déclara-t-elle fermement, ses yeux plantés dans ceux d'Héla. « On veut tous la sauver. Ce n'est pas toi contre nous. C'est toi avec nous. »
Héla la fixa, son expression indéchiffrable. Puis, lentement, un sourire fin se dessina sur ses lèvres. « Si seulement c'était si simple. »
Agatha, qui observait attentivement, fronça les sourcils. « Et pourquoi pas ? On veut tous la même chose. Libère-nous et travaillons ensemble. »
Héla secoua doucement la tête, un soupir s'échappant de ses lèvres. « Sauver une âme, surtout une âme comme celle de ma fille, n'est pas un acte qui peut être accompli à la légère. Vous devez prouver que vous en êtes dignes. »
Regina croisa les bras, son ton empreint de scepticisme. « Et comment exactement ? En jouant à tes petits jeux ? »
Héla lui adressa un regard perçant. « Vous affronterez des épreuves. Chacune conçue pour tester votre force, votre loyauté, et votre détermination. »
Ivana arqua un sourcil. « Et si on échoue ? »
Héla sourit, mais il n'y avait rien de chaleureux dans cette expression. « Alors, vous resterez ici. À jamais. »
Un silence glacé tomba sur le groupe. Agatha jeta un coup d'œil à Ivana, puis à Regina, avant de murmurer : « Ça promet. »
Ivana soupira profondément et se passa une main sur le visage. « Génial. Des épreuves. Parce que notre vie n'était pas déjà assez compliquée. »
Ivana soupira longuement, croisant les bras avec exaspération. « Je suis déjà restée enfermée ici avec le trio infernal. J'ai fait preuve de patience. Je n'ai tué ni Regina ni Rumple. Franchement, je mérite une médaille. »
Agatha ne put s'empêcher de rire doucement, son regard amusé glissant vers sa compagne. « Pas mal pour quelqu'un qui, il y a une heure, menaçait de nous ligoter tous pour avoir la paix. »
Regina leva un sourcil, un sourire narquois étirant ses lèvres. « Oh, vraiment ? Je ne savais pas que j'étais une telle épreuve. Peut-être que tu devrais te poser des questions sur ta tolérance, Ivana. »
Rumple, dans son coin, répliqua sèchement mais sans animosité. « Vous devriez peut-être remercier ma sagesse infinie. Si je n'étais pas ici, croyez-moi, vous seriez déjà en train de vous entre-déchirer. »
Ivana roula des yeux, puis fixa Regina et Rumple tour à tour. « C'est ça. Si quelqu'un mérite des remerciements, c'est Agatha pour m'avoir empêchée de vous étrangler dans votre sommeil. »
Regina, visiblement amusée par la conversation, lança alors une remarque à la limite du filtre. « Peut-être que si tu étais plus occupée la nuit, tu n'aurais pas toute cette frustration à décharger sur nous. »
Agatha, instantanément, tourna la tête vers Regina avec un regard fulgurant. « Regina, je te conseille de surveiller ton langage. Vraiment. »
Le silence fut brisé par un éclat de rire provenant d'Héla, qui observait la scène avec un sourire en coin. Elle croisa les bras, son regard pétillant de malice. « Vous me faites rire, tous. Mais, Ivana, chérie... » Elle s'approcha légèrement, inclinant la tête d'un air faussement désolé. « Si tu veux parler de patience, sache que j'ai été en couple avec Rumple. Alors, crois-moi, je sais exactement ce que c'est que d'endurer. »
Agatha éclata d'un rire franc, tandis qu'Ivana écarquillait légèrement les yeux, son expression un mélange d'incrédulité et d'amusement.
« Attendez, quoi ? » finit par lâcher Ivana.
Rumple, visiblement agacé, réagit d'un ton brusque. « Ce genre de commentaire est totalement inutile, Héla. »
Héla haussa un sourcil, le sourire toujours aux lèvres. « Inutile ? Peut-être. Mais ça reste vrai. Et honnêtement, ça rend tout ça beaucoup plus amusant. »
Ivana soupira à nouveau, posant une main sur son visage. « Génial. Non seulement on doit passer des épreuves, mais en plus, on a droit à des confessions dignes d'une télé-réalité. »
Héla claqua des doigts, attirant leur attention. « Bien, maintenant que tout le monde s'est exprimé... Il est temps de voir si vous méritez réellement de repartir avec ce que vous cherchez. »
Avant que quiconque ne puisse répliquer, une fumée noire les enveloppa, les séparant instantanément.
☆○o。 。o○☆
Regina se réveilla dans une pièce sombre, froide et oppressante. Le décor ressemblait étrangement à son ancienne salle du trône dans la Forêt Enchantée, mais les couleurs y étaient plus sombres, presque suffocantes, et les murs semblaient respirer de l'énergie maléfique.
Assise sur le trône, avec un sourire cruel, se trouvait la Méchante Reine, sa partie maléfique. Regina se figea en voyant ce reflet vivant de son passé, vêtu de la robe noire qu'elle portait autrefois, un sceptre scintillant de magie noire en main.
« Eh bien, bien, bien. » La Méchante Reine applaudit lentement, son sourire glacial. « Regarde qui a osé revenir dans les ombres. La reine repentie, la petite héroïne de Storybrooke, la reine sans royaume... »
Regina croisa les bras, se tenant droite malgré le poids des mots. « Je n'ai pas besoin de toi pour me rappeler qui j'étais. »
« Oh, mais je ne suis pas là pour te rappeler qui tu étais. Je suis ici pour te montrer ce que tu as abandonné, » ricana la Méchante Reine en se levant. « Tout ce pouvoir, toute cette force, sacrifiés pour quoi ? Une illusion de rédemption ? »
Regina détourna le regard, refusant de montrer la moindre faiblesse. « J'ai trouvé autre chose. Quelque chose que tu n'as jamais compris : l'amour, la famille, la paix intérieure. »
La Méchante Reine éclata d'un rire glacial. « La paix intérieure ? Oh, chérie, tu peux te mentir autant que tu veux, mais on sait toutes les deux que les ténèbres dans ton cœur ne disparaîtront jamais complètement. »
Soudain, une lumière vive illumina la pièce, et au centre apparut une silhouette familière : Henry Sr., son père. Il était agenouillé, les mains liées, le visage empreint de douleur et d'incompréhension. Regina sentit un poids écrasant sur sa poitrine en le voyant.
« Père ? » murmura-t-elle en s'approchant de lui, mais la Méchante Reine s'interposa.
« Pas si vite, ma douce. Voici l'épreuve : tu peux le sauver, lui redonner la vie et effacer ton crime. Mais pour cela, tu dois m'embrasser. Embrasser ton vrai moi, reprendre le sceptre, redevenir... moi. »
Regina sentit la panique monter. « Et si je refuse ? »
La Méchante Reine sourit, dévoilant des dents blanches et acérées. « Alors son âme restera enfermée ici pour l'éternité, hurlant dans les ténèbres. »
Un silence oppressant s'installa. Regina fixa son père, puis son propre reflet maléfique. Chaque fibre de son être criait de ne pas céder, mais le poids de la culpabilité pesait lourd.
« Ce choix est simple, Regina, » ajouta la Méchante Reine en tournant autour d'elle. « Tu regagnes tout ce que tu as perdu : pouvoir, vengeance, contrôle. Et en échange, tu sauves ton père. N'est-ce pas ce que tu veux ? Ne pas être une faible héroïne, mais une reine ? »
Regina ferma les yeux, des larmes silencieuses roulant sur ses joues. Elle entendit la voix douce de son père résonner. « Ma fille, tu as fait un long chemin. Tu n'as plus besoin de ce pouvoir pour réparer le passé. Je suis fier de toi, quoi que tu choisisses. »
Inspirant profondément, Regina ouvrit les yeux, ses pupilles brûlant de détermination. Elle se tourna vers la Méchante Reine. « Tu ne me possèdes plus. Je suis plus forte que toi. Et je trouverai une autre façon de le sauver. Mais jamais, jamais, je ne redeviendrai toi. »
La Méchante Reine rugit de frustration, et la pièce commença à s'effondrer autour d'eux. Henry Sr. sourit doucement avant de disparaître dans un nuage de lumière, emportant avec lui un éclat d'espoir.
Regina se retrouva seule, respirant difficilement. Les ténèbres s'étaient dissipées, et malgré la douleur de l'épreuve, elle sentit un poids se lever. Elle avait choisi le chemin le plus difficile, mais elle était prête à affronter les conséquences.
Regina se tenait dans la pièce dévastée, les décombres tombant autour d'elle comme les vestiges de son passé. Son cœur battait fort, l'adrénaline de l'épreuve encore présente en elle. Les ténèbres avaient disparu, mais l'écho de la Méchante Reine résonnait encore dans son esprit. Elle savait que sa victoire sur elle-même ne signifiait pas la fin de sa bataille intérieure. Mais au moins, elle était libre, libre de ses choix et de son destin.
C'est alors qu'une présence apparut dans l'ombre des ruines. Héla, majestueuse et impassible, se materialisa dans un nuage de brume verte. Ses yeux d'un vert intense se posèrent sur Regina, comme si elle observait la profondeur de son âme.
« Vous avez fait un choix difficile, » dit-elle d'une voix calme, mais autoritaire. « Et pourtant, vous avez réussi. »
Regina tourna son regard vers Héla, un mélange de fatigue et de détermination dans les yeux. Elle avait tout risqué pour sauver son père, pour s'affirmer, mais aussi pour accepter la part d'elle-même qu'elle avait tant de fois cherchée à fuir.
« C'était le seul choix possible, » répondit-elle avec une conviction tranquille. « Je ne pouvais pas redevenir ce que j'étais. »
Héla la regarda longuement, ses lèvres esquissant un léger sourire. « C'est ce que je pensais. Vous avez prouvé que vous êtes plus forte que vous ne l'imaginiez. Vous avez renoncé à l'appel du pouvoir pour protéger ce qui vous est cher. »
Regina sentit un frisson courir dans son dos, une émotion qu'elle n'avait pas anticipée : de la fierté, mais aussi une forme de gratitude envers elle-même, une reconnaissance pour avoir survécu à son propre combat.
« Vous êtes digne, » dit Héla, ses yeux brillant d'une lueur approbatrice. « Vous avez passé l'épreuve. »
Regina se sentit soudainement plus légère, comme si un poids invisible venait de se soulever. « Merci... » murmura-t-elle.
Héla s'avança lentement, son regard toujours fixé sur elle. « Vous avez prouvé que vous étiez plus que l'héritière du pouvoir. Vous avez prouvé que la rédemption est possible, même pour ceux qui ont été engloutis par les ténèbres. »
Regina se redressa, un léger sourire se formant sur ses lèvres. « Ce n'était pas pour la rédemption que je l'ai fait, mais pour ceux que j'aime. »
Un silence s'installa entre elles, et Héla, dans une dernière caresse de son pouvoir, fit apparaître une porte lumineuse, flottant juste devant Regina. « Vous avez choisi le bon chemin. Vous êtes prête. »
Regina hocha la tête, sachant que son voyage n'était pas encore terminé. Il y avait encore tant à réparer, tant à découvrir sur elle-même, mais elle se sentait prête à affronter ce qui viendrait ensuite. Elle s'approcha de la porte lumineuse, ses pas déterminés, et avant de la franchir, elle se tourna une dernière fois vers Héla.
« Merci. »
Et avec un dernier regard d'approbation, Héla s'effaça dans les ténèbres, laissant Regina avancer vers la lumière.
☆○o。 。o○☆
Agatha se tenait devant une porte immense, une porte mystérieuse qui semblait ne mener nulle part. L'air autour d'elle était lourd, rempli de tension, comme si l'univers tout entier attendait sa décision. De chaque côté de la porte, deux visions s'offraient à elle.
D'un côté, un monde où elle avait un contrôle absolu. Elle serait reine de cet univers, dictant les règles, imposant sa volonté sur chaque créature vivante. Tout serait à sa mesure, chaque geste, chaque mouvement soumis à son pouvoir. Mais alors qu'elle contemplait cette réalité, elle ressentait une profonde solitude. Elle était seule. L'amour, les amis, la famille — tout cela avait disparu dans cette version de l'avenir. Aucun lien humain, aucune chaleur, aucune affection. Elle serait une souveraine, mais une souveraine sans cœur.
De l'autre côté de la porte, un monde tout aussi séduisant. Un monde où elle n'avait aucun contrôle. Où les choses se déroulaient sans sa permission, où la magie et le pouvoir lui échappaient. Mais en contrepartie, elle était entourée de ceux qu'elle aimait, des gens qui l'aimaient en retour. Elle pourrait se retrouver avec ceux qu'elle avait toujours cherché à protéger, se retrouver dans un monde où les relations humaines avaient plus de valeur que la domination. Où les rires, les sourires et les étreintes étaient plus importants que la conquête du pouvoir.
Agatha ferma les yeux, ses pensées tourbillonnant dans sa tête. Elle savait, au fond d'elle-même, que la décision qu'elle allait prendre changerait tout. Elle ne pouvait pas avoir les deux. Si elle choisissait le pouvoir, elle perdrait tout ce qu'elle avait cherché à protéger. Si elle choisissait l'amour, elle perdrait sa place en tant que maîtresse de son propre destin.
Elle pensa à Ivana, à leur relation fragile mais sincère. Elle pensa à la famille qu'elle avait laissée derrière elle, à l'humanité qu'elle avait sacrifiée pour s'élever. Et pourtant, à cet instant précis, un élan d'amour traversa son cœur. Elle avait vu dans les yeux d'Ivana et des autres qu'il y avait plus que de la magie, plus que du pouvoir — il y avait des liens indestructibles. Des liens qu'elle n'aurait jamais trouvés dans la solitude de sa domination.
Les larmes aux yeux, Agatha se tourna vers la porte. Elle savait ce qu'elle devait faire. L'illusion du pouvoir n'était rien comparée à l'amour véritable.
Elle posa la main sur la poignée et se résolut à choisir. "Je choisis l'amour", murmura-t-elle, plus à elle-même qu'à qui que ce soit. Elle savait que le chemin ne serait pas facile, mais au moins, elle ne serait pas seule. Elle l'espérait.
Agatha se tenait là, face à la porte, les mains tremblantes mais déterminées. Elle avait pris sa décision. Elle savait que ce choix allait tout changer, que ce n'était pas un chemin facile, mais elle sentait au fond d'elle que c'était ce qu'elle devait faire. Ce n'était pas la quête du pouvoir qui la définirait, mais sa capacité à choisir l'amour, à accepter la vulnérabilité, à vivre entourée des personnes qu'elle chérissait.
Soudain, la porte s'ouvrit doucement. Un murmure dans l'air attira son attention. Elle tourna lentement la tête et aperçut une silhouette familière se détacher dans l'obscurité.
Héla apparut, sa silhouette imposante et presque irréelle dans l'atmosphère, ses yeux perçants fixant Agatha. Elle s'avança d'un pas sûr, son regard perçant qui semblait sonder son âme.
« Tu l'as fait. Tu l'as réussi, Agatha. » La voix d'Héla résonna dans l'air comme un écho, pleine de gravité mais aussi d'une forme de respect inattendu.
Agatha se redressa, ses mains toujours légèrement tremblantes, mais un léger sourire apparut sur son visage. Elle savait qu'Héla l'observait attentivement, mais ce qui la surprit le plus, c'était la douceur dans les mots de la déesse. Héla était rarement pleine de compliments, mais là, quelque chose dans sa voix trahissait une certaine admiration.
« Je suis surprise, » répondit Agatha, la voix calme mais pleine d'émotion. « Je pensais que ce serait beaucoup plus difficile de laisser tout ça derrière moi. »
Héla s'approcha d'Agatha, un sourire presque imperceptible effleurant ses lèvres. « Ce n'est pas facile pour quelqu'un comme toi. Mais tu as réussi, tout comme Regina l'a fait avant toi. Tu as trouvé ce qui compte vraiment. »
Agatha ne savait pas si elle devait être flattée ou si elle se sentait encore plus perdue. Elle avait toujours cru que le pouvoir était la clé de tout. Mais, face à l'étreinte silencieuse de la vérité, elle savait maintenant que la véritable force résidait dans la capacité à laisser aller, à aimer, à se laisser vulnérabiliser sans perdre de vue ce qui compte réellement.
Elle fixa Héla, ressentant une étrange forme de sérénité dans la présence de cette déesse qui avait elle-même connu tant de luttes.
« Et toi, » commença Agatha, « tu crois que ce sera assez pour tout effacer, pour réparer ce qui est brisé ? »
Héla se tenait devant elle, ses yeux sombres et insondables. « Il n'y a pas de retour en arrière, Agatha. Mais il y a toujours un chemin à suivre, si tu choisis de t'engager pleinement dans ce que tu veux vraiment. Et ce que tu veux, tu l'as déjà choisi. »
Agatha se tourna alors légèrement, observant le vide autour d'elle. Puis, avec une détermination nouvelle, elle hocha la tête.
« Alors, je vais m'engager, » dit-elle.
Héla acquiesça lentement, un sourire en coin, comme si elle savait déjà que cette décision allait marquer le début de quelque chose de plus grand pour Agatha.
« Je suis contente que tu aies trouvé ta voie, Agatha. Tu l'as méritée. » Héla tourna les talons et se dirigea vers la sortie, mais avant de partir, elle se tourna une dernière fois. « Tu as réussi, comme Regina. Tu as prouvé que tu étais capable de plus. »
Et avec ces mots, elle disparut dans l'ombre, laissant Agatha seule, mais plus forte que jamais, prête à affronter son avenir, enfin libre du poids de ses anciennes ambitions.
☆○o。 。o○☆
Rumple se tenait dans une pièce sombre, la dague du Ténébreux toujours dans sa main. Chaque fibre de son être se rebellait contre l'idée de s'en séparer, contre l'idée de perdre le pouvoir qui lui avait permis de tout contrôler, de tout manipuler. Mais alors qu'il contemplait la lame, une silhouette familière apparut devant lui. Il la reconnaît immédiatement : son fils, Baelfire.
Baelfire le regardait, une douleur évidente dans ses yeux, mais aussi une sorte de détermination. Il s'avança doucement, son regard ne quittant pas celui de Rumple.
"Tu as tout sacrifié pour ce pouvoir", dit-il, sa voix remplie de tristesse. "Tu as tout perdu. Et maintenant, tu es prêt à tout sacrifier à nouveau ?"
Rumple sentit son cœur se serrer. Baelfire avait raison. Le pouvoir, qu'il avait si longtemps désiré, l'avait conduit à perdre tout ce qui comptait pour lui. Sa famille. Son fils. Et maintenant, Belle. Il se demandait s'il était prêt à faire le sacrifice ultime.
Baelfire leva une main, désignant la dague. "Si tu veux sauver Belle, tu dois choisir. Soit tu détruis cette dague et renonces à ton pouvoir, soit tu perds à jamais celle que tu aimes."
Le silence s'installa entre eux, lourd et pesant. Rumple savait qu'il était à un carrefour. D'un côté, la dague représentait tout ce qu'il avait connu, tout ce qui lui avait donné la force de survivre. De l'autre, il y avait Belle, la femme qu'il aimait plus que tout. Mais pouvait-il vraiment renoncer à ce pouvoir pour elle ? Avait-il la force de le faire ?
Les mots de Baelfire résonnaient dans sa tête. "Prouve-le, père. Prouve que tu as changé. Prouve que tu es prêt à faire ce sacrifice."
Rumple leva les yeux vers la dague, son poing serré autour de la poignée. Il pouvait sentir la magie de la dague pulser, l'appel du pouvoir qui ne voulait pas le laisser partir. Mais alors, il pensa à Belle. À tout ce qu'il avait fait pour elle, à tout ce qu'il était prêt à sacrifier pour la sauver.
Avec un soupir lourd, Rumple leva la dague au-dessus de sa tête. Il savait ce qu'il devait faire. Il n'était pas encore sûr qu'il en avait la force, mais il savait qu'il devait essayer.
"Je choisis de te sauver, Belle", murmura-t-il.
Et dans un geste final, il brisa la dague, détruisant ainsi une partie de lui-même, mais ouvrant la porte à la possibilité de retrouver l'amour qu'il avait presque perdu à tout jamais.
Alors que la dague se brisait en morceaux sous ses mains, une vague de soulagement envahit Rumple. Il savait qu'il venait de faire quelque chose qu'il n'aurait jamais cru possible : il venait de renoncer à son pouvoir pour sauver celle qu'il aimait. Avant même qu'il ne puisse pleinement réaliser la portée de son choix, une ombre se forma devant lui, et Héla fit son entrée, ses yeux brillants d'une lueur malicieuse.
Elle le regarda, un sourire curieux sur ses lèvres. "Alors, tu as finalement fait le choix, Gold. Un choix que je n'aurais pas cru que tu ferais. C'est Belle qui te tient vraiment." Elle s'approcha, son regard passant de la dague brisée aux yeux de Rumple. "Je dois admettre que je suis surprise. Je ne pensais pas que tu avais encore cette capacité en toi."
Rumple se redressa lentement, sentant un mélange d'émotions en lui. "Tu n'es pas la seule à être surprise, Hela", répondit-il, une lueur de défi dans ses yeux. "Je suppose qu'il est encore possible de changer, même pour quelqu'un comme moi."
Héla hocha la tête, un sourire qui frôlait la moquerie. "C'est bien. Tu as choisi l'amour, mais ne pense pas que tout est aussi simple. Il y a toujours un prix à payer." Elle marqua une pause, puis ajouta en le taquinant : "Mais bon, si tu veux vraiment jouer le héros, tu devras me prouver que tu peux tenir ta parole, Rumple."
Il la fixa intensément, un éclat de défi dans les yeux. "Ne t'inquiète pas, Hela, je suis tout à fait capable de tenir ma parole."
Elle le dévisagea un moment, avant de sourire d'un air satisfait. "Bien. C'est rare de voir quelqu'un faire un tel sacrifice pour l'amour. Je suppose que tu mérites un peu de crédit." Puis, en un clin d'œil, elle le toisa de haut. "Mais ne crois pas que je vais te laisser partir sans un petit pique. Rappelle-toi, tu n'es plus celui que tu étais, et tu dois apprendre à vivre avec ça. C'est plus difficile que tu ne le crois."
Rumple, toujours aussi fier et un peu agacé, répondit avec un sourire sarcastique. "Je m'en sortirai. Comme je l'ai toujours fait. Mais toi, Hela, tu m'as toujours sous-estimé. Ce n'est pas un jeu que tu peux contrôler à ton rythme."
Héla éclata de rire, un rire de défi, mais aussi un peu de respect. "Peut-être que tu as raison, Gold. Mais tu sais, j'aime voir ceux qui, comme toi, croient avoir tout compris finir par se rendre compte qu'ils ne maîtrisent rien."
Elle le fixa une dernière fois, ses yeux pétillant de malice. "Mais pour l'instant, je vais te laisser tranquille. J'ai déjà vu bien plus que ce à quoi je m'attendais de ta part. Mais n'oublie pas, le chemin que tu as choisi n'est pas sans sacrifices."
Et avant qu'il ne puisse répondre, elle se tourna et disparut dans les ombres, comme si elle n'était jamais apparue.
Rumple resta là un moment, les morceaux de la dague brisée à ses pieds. Il avait fait le bon choix, mais il savait que les défis ne faisaient que commencer. Mais pour la première fois depuis longtemps, il se sentait prêt à les affronter. Et, plus important encore, il savait que Belle était l'élément qui le rendait vraiment humain, et il était prêt à tout pour la protéger.
☆○o。 。o○☆
Ivana se tenait seule, dans l'obscurité d'une pièce qu'elle ne reconnaissait pas. Autour d'elle, des ombres dansaient comme des spectres, et une lourde sensation de malaise s'empara d'elle. Elle ferma les yeux un instant, essayant de retrouver son calme, mais lorsque ses paupières s'ouvrirent à nouveau, elle ne se trouvait plus dans l'espace familier qu'elle avait connu. À la place, un paysage apocalyptique se déployait devant elle, un monde dévasté, comme si tout avait été réduit en cendres.
Le vent soufflait avec une violence inouïe, emportant des morceaux d'immeubles, des débris de ce qui semblait être un ancien monde. Un sol fissuré, presque incandescent, recouvrait la terre, créant une ambiance de fin du monde. Ivana se tourna autour, cherchant à comprendre ce qui se passait, mais chaque direction qu'elle prenait la conduisait au même spectacle de destruction.
Puis, une silhouette se dessina à l'horizon. Ivana s'élança vers elle, espérant apercevoir une personne familière, quelqu'un qu'elle pourrait sauver. Lorsqu'elle s'approcha, la silhouette se révéla être celle de la personne qu'elle aimait le plus, un être cher qu'elle avait toujours protégé. Mais ce qu'elle vit la fit s'arrêter net dans son élan.
La personne était là, figée dans une expression de souffrance intense, une blessure mortelle à la poitrine. Son regard était vide, comme si la vie elle-même l'avait quitté. Une douleur profonde se saisit du cœur d'Ivana. Elle voulait courir vers cette personne, la sauver, mais chaque pas semblait plus lourd que le précédent, et une force invisible la retenait.
Une voix familière résonna dans l'air, glaciale, lointaine, mais pourtant si proche. Une illusion, une projection de son propre esprit, peut-être, mais la voix de son propre doute.
"Tu vois ce que ton pouvoir a fait ?" La voix résonna, pleine de mépris. "C'est toi qui as causé cela. Tu n'as pas su contrôler ce que tu étais. Tu as détruit tout ce que tu aimais."
Ivana tenta de crier, de se libérer, mais aucun son ne sortit de sa bouche. Elle se baissa auprès de la personne qu'elle aimait, les mains tremblantes, impuissantes. Un souffle lourd monta de sa poitrine, une sensation de culpabilité écrasante la paralysant.
Elle ferma les yeux un instant, une vague de chaleur passant dans tout son corps. Quand elle les ouvrit à nouveau, la scène changea. Elle se retrouvait cette fois dans une pièce sombre, où seule une faible lumière émanait d'un objet posé sur une table au centre. Il s'agissait de la dague, la fameuse dague de l'ombre qui était à la fois sa force et sa malédiction. Ses doigts s'en approchèrent lentement, attirés par l'énergie qu'elle dégageait. Mais un avertissement lourd de sens résonna dans son esprit : Si tu choisis cette dague, tu choisis l'obscurité à jamais. Si tu l'abandonnes, tu renonces à tout ce que tu es...
Les voix dans sa tête se faisaient de plus en plus pressantes. L'une d'elles, celle qu'elle reconnaissait comme étant la sienne, la suppliant de choisir la lumière, de se libérer de l'emprise de son héritage. Une autre voix, plus ancienne, plus sombre, murmurait que tout avait un prix et qu'il était peut-être temps de l'accepter, de prendre le contrôle sur la terreur qu'elle portait en elle.
"Tu veux sauver ce monde, n'est-ce pas ?" murmura une voix qui n'était pas la sienne, mais qui portait une familiarité étrange, comme un écho de ses propres pensées les plus sombres. "Tu veux que tout revienne à la normalité, mais tu sais au fond de toi que tu n'as jamais été faite pour cette normalité. Tu as toujours été celle qui détruit... ou celle qui crée."
Ivana se laissa tomber à genoux, le poids de la décision écrasant son âme. Elle avait toujours cru pouvoir contrôler la puissance qu'elle portait en elle, mais à chaque tournant, elle voyait des vies brisées, des innocents détruits par ses choix. Le monde qu'elle aimait se réduisait à des cendres sous son propre pouvoir incontrôlable. C'était son héritage, une malédiction qui s'était transmise à travers les générations, et elle en était la gardienne.
Elle fixa la dague, sa lame brillante dans la pénombre, attirant son regard comme un chant envoûtant. Il suffisait d'un geste pour tout changer, pour tout effacer. Mais cela ne suffirait pas. Un acte d'une telle envergure n'effacerait pas la douleur, ni la culpabilité. Elle ferma les yeux, une larme perlant sur sa joue.
La voix résonna à nouveau, plus douce, presque douce, mais pleine de menace. "Alors, choisis. Le contrôle ou l'amour. Le pouvoir ou la paix."
Ivana prit une profonde inspiration. L'illusion de ce futur dévasté, de la souffrance de ses proches, la douleur de l'abandon, tout cela l'écrasait. Et au-delà de la dague, une autre image se dessina dans son esprit — celle d'un avenir possible, où elle ne porterait plus le fardeau du pouvoir, où elle pourrait vraiment être avec ceux qu'elle aimait sans que ce fardeau ne les consume.
Elle se leva, résolue, et d'un geste brusque, repoussa la dague hors de sa portée. La lumière dans la pièce sembla vaciller un instant, mais elle resta là, calme et forte. Ivana n'était plus prête à sacrifier son âme pour des illusions de grandeur. Le pouvoir ne serait plus son maître.
"Je choisis," murmura-t-elle, à peine audible. "Je choisis ce qui compte vraiment."
La pièce se dissipa autour d'elle, et alors qu'elle sentait les échos de ses pouvoirs résonner encore dans son corps, une nouvelle détermination grandit en elle. Elle avait fait son choix. Et ce choix était la rédemption, pas pour le monde, mais pour elle-même.
Ivana se tenait là, le cœur battant encore plus fort qu'auparavant, mais avec une sensation étrange de soulagement. Elle avait renoncé à l'héritage qui l'avait façonnée, à ce pouvoir destructeur qui l'avait toujours effrayée. Ce fardeau, ce poids qui pesait sur ses épaules depuis tant d'années, n'était plus le sien. Elle n'avait pas seulement renoncé à la dague, mais aussi à l'illusion que le pouvoir pouvait apporter la paix. Elle l'avait laissé derrière elle, choisissant la vie, l'amour, plutôt que la domination.
La pièce s'assombrit un instant, et une silhouette familière se matérialisa devant elle. Héla, l'entité qui était venue la tester, se tenait là, son regard perçant observant Ivana avec une intensité nouvelle. Ivana se tendit, une appréhension qui n'avait pas disparu, mais elle ne recula pas. Elle n'avait pas à avoir peur, pas cette fois.
Héla s'approcha, un léger sourire sur ses lèvres, mais il était différent, comme si elle voyait enfin Ivana sous un jour nouveau. Elle posa sa main sur l'épaule de la jeune femme, un geste de reconnaissance.
"Tu l'as fait," dit-elle d'une voix calme, mais profonde. "Tu as fait le bon choix."
Ivana baissa les yeux un instant, son souffle plus régulier, comme si un poids s'était soudainement évaporé de son être. Elle avait eu peur de perdre tout ce qu'elle connaissait, de perdre sa place, mais elle avait choisi l'essentiel. Elle avait choisi de se libérer du pouvoir pour conserver son humanité.
Héla observa Ivana un moment, ses yeux évaluaient les profondeurs de son âme. Puis, dans un sourire presque mystérieux, elle ajouta : "Tu avais plus de force en toi que tu ne le pensais. Tu as abandonné ce que d'autres auraient saisi avec avidité. Ce n'était pas facile, mais tu l'as fait."
Ivana, les yeux brillants d'une nouvelle détermination, répondit : "Je ne voulais pas être ce que mon héritage me destinait à devenir. Il y a des choses plus importantes que le pouvoir."
Héla hocha la tête, comme si elle avait prévu cette réponse, mais il y avait quelque chose de neuf dans son regard. Elle ne s'attendait peut-être pas à cela, mais Ivana avait prouvé qu'elle ne se laisserait plus définir par son passé.
"Tu as choisi la voie la plus difficile," dit Héla, sa voix devenant plus douce, presque respectueuse. "Et tu l'as accomplie. C'est rare, même pour les plus puissants."
"Alors... c'est la fin des épreuves ?"
"Pas tout à fait," répondit Héla avec un léger sourire, "Mais tu as franchi la plus grande. Tu as prouvé que tu n'as pas besoin du pouvoir pour être forte. C'est ça, ta véritable victoire."
Ivana sentit un calme s'installer en elle, un sentiment de paix qu'elle n'avait jamais connu, mais qui était pourtant la clé de sa rédemption. Héla se détourna lentement, prête à la laisser partir, mais avant de disparaître, elle ajouta :
"Tu as un avenir à façonner maintenant. Un avenir sans chaînes."
Ivana la regarda s'éloigner, son cœur léger. Elle n'était plus cette jeune femme tourmentée par son héritage. Elle était une nouvelle Ivana, prête à vivre selon ses propres termes. Elle avait fait le bon choix, et c'était tout ce qui comptait.
☆○o。 。o○☆
Les retrouvailles étaient pleines de tensions et de sourires nerveux. Le groupe, après tout ce qu'ils avaient traversé, était enfin réuni dans un même espace, mais les émotions étaient à fleur de peau.
Regina, d'un ton plus léger, s'approcha d'Ivana. "Tu sais, Ivana," dit-elle, un sourire espiègle sur les lèvres, "tu es vraiment plus impressionnante que je ne l'avais imaginé. Tu ne sembles jamais faiblir."
Ivana rougit légèrement, se sentant à la fois flattée et gênée. "Je fais juste de mon mieux," répondit-elle, mais le sourire qu'elle arborait trahissait une certaine fierté.
Agatha, qui observait la scène d'un œil attentif, sentit une vague de possessivité l'envahir. Elle s'approcha de Regina d'un pas décidé et dit, sur un ton à la fois calme et ferme :
"Tu sais, Regina, il n'y a vraiment pas besoin de surenchérir. Ivana n'a pas besoin de tes compliments."
Regina, bien consciente de la dynamique qui se jouait entre elles, haussait un sourcil en réponse, mais son ton demeura léger. "Détends-toi, Agatha."
Un sourire en coin étira ses lèvres, presque provocateur, tandis qu'elle jetait un regard complice à Ivana, mais toujours sous l'œil vigilant d'Agatha.
Agatha, toujours sur ses gardes, croisa les bras, une légère tension se lisant sur son visage. "Je sais ce que je fais, et je n'ai pas besoin que tu lui fasses oublier ce qui est important pour elle," répliqua-t-elle, sa voix devenant plus douce mais toujours empreinte de fermeté.
À cet instant, Rumple, qui observait discrètement la scène, tourna son regard vers Hela, ou plutôt, vers le vide où elle se trouvait. Il était à la fois frustré et inquiet. "Où est-elle, Hela ?" murmura-t-il entre ses dents, sa voix tremblant de colère et d'angoisse. "Pourquoi elle ne répond pas ?"
Les autres, qui avaient été absorbés par l'échange tendu entre Agatha et Regina, se retournèrent, constatant que Hela n'était pas dans les parages. Rumple, perdant patience, s'avança, son regard noir et sa posture menaçant.
"Qu'est-ce qu'elle manigance encore ?" se demanda-t-il, la rage brûlant dans ses yeux. Mais aucun d'eux ne savait réellement où Hela se trouvait.
Agatha, tout en surveillant toujours Ivana du coin de l'œil, tourna une oreille attentive vers Rumple. Elle n'avait aucune intention de laisser une autre crise éclater, mais elle ne pouvait pas ignorer l'agitation qui montait chez lui.
"Calme-toi, Rumple," dit-elle, d'un ton sec, mais avec un semblant de préoccupation. "On doit rester unis, pas se laisser emporter par nos peurs."
Regina, elle, se recula un peu, un sourire toujours présent sur ses lèvres, mais la situation devenait de plus en plus difficile à gérer. Elle n'était pas étrangère à la dynamique tendue entre elle et Agatha, mais elle avait l'impression que les choses devenaient encore plus compliquées que prévu.
La tension entre les deux femmes était palpable, et Rumple, qui ne trouvait pas la réponse qu'il espérait, faisait preuve d'impatience. Les regards échangés, l'angoisse et la peur d'une nouvelle perte se lisaient sur leurs visages. La situation semblait presque insoutenable, et à cet instant, chaque parole, chaque geste prenait plus de poids qu'il n'en paraissait.
"Tu sais, Agatha, je n'ai pas l'intention de prendre Ivana," dit Regina d'une voix plus calme, cherchant à apaiser la situation.
Mais Agatha, bien que consciente que les tensions entre elles étaient fortes, se contenta de la fixer d'un air déterminé. "De toute façon je ne te le permets pas."
Rumple, toujours tendu, n'écoutait déjà plus, son regard fixé dans l'espoir d'un signe de la part de Hela, sans se rendre compte du poids de ce qu'il venait de créer autour de lui.
Le groupe arriva dans la pièce, leurs pas lourds résonnant dans l'espace silencieux, mais l'atmosphère était déjà tendue. Ils virent Hela, les bras levés, un sort sombre et puissant flottant autour d'elle, visant Lucillia. Cependant, rien ne se produisit.
Hela fronça les sourcils, visiblement surprise et frustrée. Elle jeta un regard noir sur Lucillia, son sort ayant échoué à la toucher.
"Pourquoi cela ne fonctionne-t-il pas ?!" lança-t-elle, sa voix emplie d'un mélange de colère et de confusion.
Rumple, déjà sur les nerfs, s'avança, sa silhouette menaçant. "Qu'est-ce que tu as fait, Hela ?" gronda-t-il, sa voix tremblant d'une colère contenue. "Tu as dit que tu pouvais la sauver, mais je vois bien que tu n'as rien fait. Encore un de tes tours ?" Il avançait à grands pas, se rapprochant dangereusement de la déesse, les yeux emplis d'une rage contrôlée.
Hela se tourna lentement vers lui, son regard froid comme de la glace. "Ne me parle pas de mes pouvoirs, Rumple," répliqua-t-elle, une pointe d'agacement dans sa voix. "Je n'ai pas fait tout ça pour échouer, tu crois que je ne le sais pas ? Mais ce n'est pas aussi simple que tu le penses."
Le tension monta d'un cran, et le groupe observa en silence, conscient que la situation était sur le point de déraper.
"Tu crois que je ne sais pas ce que tu ressens ?!" répliqua Rumple, un éclat furieux dans ses yeux. "Tu nous as manipulés tous, une fois de plus ! J'ai tout sacrifié pour elle, et toi, tu ne fais rien, absolument rien pour la sauver !" Il n'arrivait plus à contrôler ses émotions, le vent de frustration soufflant plus fort en lui.
Hela, bien que d'apparence calme, se raidit à ses mots. "Je fais ce que je peux, Rumple ! Mais cette situation est bien plus compliquée que tu ne l'imagines. Si c'était aussi simple, croyez-moi, Lucillia serait déjà sauvée !"
À ce moment, Agatha intervint, le regard perçant, les bras croisés. "Tu crois vraiment que tu peux justifier tout cela avec des excuses, Hela ? Si tu n'as pas pu, alors peut-être qu'il est temps d'admettre que tu n'as pas les réponses et que ça n'a rien à voir avec ton soi-disant 'pouvoir'."
Le regard d'Hela se durcit davantage, mais avant qu'elle ne puisse répliquer, Ivana, qui jusque-là était restée silencieuse, intervint à son tour, sa voix calme mais déterminée. "Arrêtez tous. Disons qu'on essaie de comprendre ce qui se passe au lieu de s'agresser mutuellement."
Mais le climat était déjà trop tendu. Rumple, désormais plus calme mais tout aussi empli de colère, se tourna vers Hela. "Tu nous as trompés. Tu as dit que tu pouvais l'aider. Alors maintenant, sois un peu plus claire et arrête de nous donner des promesses vides."
Hela, le regard sombre, se tourna vers Lucillia, son visage se durcissant alors qu'elle réalisait que même elle n'avait pas toutes les réponses. "Tu veux des réponses ? Très bien. Mais sache que ce que je fais, ce n'est pas juste pour jouer. Lucillia est dans un état où même moi, je suis limitée. Mais ne crois pas que je vais laisser tomber."
L'air dans la pièce était presque électrique. Chacun des membres du groupe ressentait la lourdeur du poids des promesses non tenues, des désirs non réalisés. Mais au milieu de cette dispute intense, un point demeurait inébranlable : Lucillia n'était toujours pas sauvée, et tout le monde, même Hela, le savait.
Regina, qui jusque-là observait la scène, se tourna vers Ivana et murmura d'un ton bas, mais audible : "Nous devons nous concentrer. Se disputer ici ne va rien changer."
Les cris et les tensions qui régnaient dans la pièce s'intensifièrent encore, les voix s'élevant et les accusations fusant dans toutes les directions. À cet instant précis, un silence profond se fit soudainement. La pièce, qui semblait bouillonner de colère, se figea d'un coup.
Lucillia, allongée sur la table, bougea lentement. Ses paupières se soulevèrent avec hésitation, et ses yeux s'ouvrirent progressivement. Un air confus traversa son visage alors qu'elle fronce les sourcils, comme si elle peinait à comprendre ce qui se passait autour d'elle.
"Seigneur, arrêtez de crier," dit-elle d'une voix brisée, mais forte, s'élevant contre la tempête de hurlements. "Tout le multiverse vous entend."
La pièce se figea totalement à ces mots. Le groupe, figé dans un mélange de stupéfaction et de soulagement, observa Lucillia qui semblait se retrouver dans un état étrange, comme si elle n'arrivait pas à saisir pleinement ce qui venait de se passer.
Les visages de tous les membres du groupe changèrent. Les yeux d'Agatha s'agrandirent d'incrédulité, tandis que Rumple, qui avait passé toute cette épreuve dans un tourbillon de frustration et d'impuissance, laissa échapper un souffle de soulagement.
"Lucillia ?" murmura Agatha, se rapprochant précautionneusement, les mains tremblantes. "Est-ce vraiment toi ?"
Lucillia tourna lentement la tête, son regard encore flou, se posant sur la scène étrange devant elle. Elle n'avait pas l'air d'être totalement consciente de la situation. "Qu'est-ce... qu'est-ce qui se passe ici ?" Sa voix était faible, mais on pouvait y déceler un certain mécontentement face à la scène chaotique qui se déroulait autour d'elle.
"Tu es vivante," dit Rumple, à la fois choqué et soulagé. "Tu... Tu es revenue."
"Oui," répondit Lucillia, sa voix devenant plus forte et plus claire. Elle se redressa lentement, prenant une profonde inspiration. "Mais sérieusement, vous devriez vraiment apprendre à discuter sans hurler. C'est épuisant à entendre."
Hela, jusque-là silencieuse, s'approcha d'un pas, les bras croisés, observant la scène avec une attention scrupuleuse. "Il semble que nous ayons eu des réactions très... intenses pour rien," dit-elle, son ton légèrement moqueur. "Mais Lucillia, tu sais que ce n'est pas aussi simple. Même les dieux ne sont pas toujours à la hauteur des attentes."
"Je comprends," répondit Lucillia, secouant la tête. "Mais... ce n'est pas le moment de nous déchirer. Je suis de retour. C'est ce qui compte. Et vous avez bien assez de problèmes à résoudre que de continuer à vous chamailler."
Il y eut un moment de silence avant qu'Agatha, avec un sourire, ne se précipite vers elle et la serre dans ses bras. "Tu es là... Je ne pensais pas que ce moment arriverait..."
Lucillia la regarda un instant, un peu surprise par l'élan d'affection, mais un sourire fragile se dessina sur ses lèvres. "Je suis là," murmura-t-elle avant de s'éloigner légèrement pour mieux regarder tout le monde autour d'elle. "Maintenant, peut-on enfin commencer à réparer tout ça ?"
Les autres, enfin réceptifs à la situation, firent un pas en avant, l'atmosphère plus calme, mais toujours tendue. Les voix se baissèrent peu à peu alors que chacun, dans son coin, réalisait que la guerre intérieure n'était pas encore terminée, mais qu'un début de paix semblait enfin possible.
Hela, les yeux brillants d'émotion, s'approcha lentement de sa fille, son visage marqué par un mélange de soulagement et d'amour. Elle tendit les bras, l'air presque hésitant, comme si elle ne pouvait pas croire que Lucillia était réellement revenue. Lucillia, cependant, se tendit légèrement, un frisson traversant son corps alors que la proximité de sa mère la mettait mal à l'aise.
Elle se recula instinctivement d'un pas, observant Hela avec une certaine méfiance. "Euh..." La voix de Lucillia était douce mais remplie de confusion. "Je ne sais pas si je suis prête pour ça."
Hela, surprise, s'arrêta et la regarda avec une intensité qui traduisait une compréhension immédiate de la situation. Elle baissa la tête un instant, comme si elle pesait ses mots avant de répondre calmement : "Je comprends, ma fille. Je ne te forcerai pas." Elle recula alors lentement, respectant le désir de Lucillia d'avoir un peu d'espace.
Rumple, qui jusque-là observait en silence, semblait partagé entre le soulagement de retrouver Lucillia et l'incompréhension face à la tension qui se dégageait entre mère et fille. Il ne savait pas trop comment réagir, son regard se baladant entre les deux, avant qu'il ne se tourne finalement vers Lucillia.
"Et si nous rentrions à Storybrooke ?" proposa Lucillia, brisant la tension dans l'air. "Là-bas, on pourra enfin parler de tout ça, sans tout ce... bruit autour de nous."
Les autres restèrent silencieux un instant, prenant la suggestion en considération. C'était une solution raisonnable. Loin des regards et des jugements, peut-être que là-bas, chacun pourrait trouver un peu de paix et de clarté.
"Je suis d'accord," répondit Agatha après un moment, son regard restant doux mais soucieux. "Storybrooke semble être un endroit plus calme pour commencer à tout mettre à plat."
"Rentrons à la maison," ajouta Rumple, son ton plus calme que précédemment. Il semblait prêt à tout laisser derrière lui pour cette chance de reconstruire et de rétablir l'équilibre.
"Bien," dit Hela en soupirant, une certaine tristesse dans ses yeux. "Je vais préparer le portail. Mais avant de partir, Lucillia, sache que je n'ai jamais voulu te faire du mal... je voulais te protéger." Elle baissa les yeux, plus sincère que jamais.
Lucillia la regarda, un léger sourire apparut sur ses lèvres. "Je sais. Mais parfois, même les bonnes intentions mènent à des chemins douloureux." Elle tourna alors son regard vers le reste du groupe. "Allons-y. On a assez d'histoires à rattraper."
Le groupe se mit en mouvement, l'atmosphère devenue un peu plus légère, bien que l'ombre du passé planait encore au-dessus d'eux. Tous, en silence, se dirigèrent vers le portail qui les mènerait à Storybrooke, prêts à repartir de zéro, avec la promesse que, cette fois, ils feraient les choses différemment.
Ivana sourit largement, son ton léger et espiègle. "Oui ! J'aurai enfin du café ! Non parce que c'est un très beau royaume, mais il manque cruellement de café." Elle leva les yeux au ciel, feignant une exagération dramatique, mais un éclat de rire sincère brillait dans ses yeux.
Agatha, toujours un peu plus sérieuse mais amusée par la remarque, la taquina doucement. "Je vais me faire pardonner, ne t'inquiète pas. Je suis prête à tout pour que tu sois contente, même à te chercher du café." Elle ajouta un clin d'œil, avant de poser une main sur l'épaule d'Ivana avec affection.
Ivana rit, touchée par la tendresse dans la voix d'Agatha. "Tu sais que tu n'as pas besoin de te faire pardonner, n'est-ce pas ? Mais je ne vais pas dire non à un bon café." Elle se pencha légèrement vers Agatha, un sourire malicieux sur les lèvres. "Après tout, tu me connais, c'est ma plus grande faiblesse."
Lucillia, qui avait observé la scène avec une certaine douceur, lança avec une touche de malice : "Sérieusement, vous pouvez penser à autre chose qu'à du café ?"
Les deux femmes échangèrent un regard complice et rirent à l'unisson, partageant un instant de complicité rare. À cet instant, tout semblait un peu plus léger, un peu moins lourd, comme si l'on avait enfin retrouvé un peu de normalité après tant d'épreuves.
"Eh bien, un peu de café, et le monde sera plus facile à affronter," répondit Ivana avec un sourire radieux. "On va profiter de ce répit, ne vous inquiétez pas."
Le groupe se mit en marche, mais l'ambiance avait définitivement changé. La camaraderie, le soutien et les petites blagues étaient là, et l'espoir d'un avenir plus serein était tangible dans l'air.
☆○o。 。o○☆
Le groupe arriva enfin à Storybrooke, le cœur léger après tout ce qu'ils avaient traversé. Lucillia, encore un peu perdue dans le décalage entre le royaume des morts et la réalité, se redressa lentement, ses yeux cherchant à comprendre ce qui se passait autour d'elle. Hela, bien qu'un peu distante, ne la quittait pas des yeux, prête à la soutenir à chaque instant.
Alors que la tension se dissipait enfin, Belle, submergée par l'émotion, se jeta dans les bras de Rumple. Il la serra tendrement contre lui, murmurant des mots de réconfort. "Je suis tellement heureux de te revoir," dit-il, son ton empreint de soulagement. Belle le regarda avec amour, son sourire éclatant éclairant son visage. "Je savais que tu reviendrais," répondit-elle, les yeux remplis de gratitude.
Emma, qui observait la scène avec un sourire doux, se tourna vers Regina et la prit dans ses bras. "Je suis tellement contente que tu sois là," dit-elle, son cœur s'allégeant alors qu'elle sentait la chaleur de Regina contre elle. Regina la serra un peu plus fort, son regard se radoucissant. "Je suis désolée pour tout ce que j'ai fait," murmura-t-elle. Emma la détacha légèrement et lui sourit. "Tu es ici maintenant, c'est ce qui compte."
Agatha, un peu en retrait, observa les retrouvailles avec un léger sourire. Elle se tourna vers Ivana, qui lui renvoya un regard complice. Agatha s'approcha d'elle et dit doucement,
"Tu sais, malgré tout ce qui s'est passé, je suis contente de t'avoir à mes côtés."
Ivana hocha la tête, son sourire espiègle brillant dans ses yeux. "Je suis bien contente de t'avoir à mes côtés aussi, même si tu as passé plus de temps à me taquiner qu'autre chose."
Hela, qui était restée plus silencieuse, observa la scène, les bras croisés, mais une lueur d'émotion dans ses yeux. Elle n'était pas du genre à se laisser aller à des démonstrations d'affection, mais la situation semblait différente, plus calme, plus apaisée.
"Je suppose qu'il est temps de rentrer à la maison," dit-elle d'un ton qui laissait entendre qu'elle était prête à s'adapter à la nouvelle dynamique qui s'installait.
"Oui, je pense qu'il est temps," répondit Regina, son regard se posant sur chacun des membres du groupe, s'attardant particulièrement sur Agatha et Ivana. "Il y a encore beaucoup de choses à discuter, mais nous avons le temps."
Tous ensemble, ils se dirigèrent vers le centre de Storybrooke. Le monde semblait plus calme, et bien qu'ils aient encore des défis à affronter, cette réunion, cette réconciliation, marquait un nouveau départ. Un moment où ils pouvaient enfin respirer, après tant d'épreuves.
☆○o。 。o○☆
Lucillia, après avoir pris un moment pour se retrouver dans cet étrange nouvel environnement, se dirigea vers la chambre de Lilia, son cœur battant la chamade. Elle savait que retrouver Lilia après tout ce temps serait intense, mais elle ne pouvait pas s'empêcher de ressentir une vague d'émotions contradictoires.
Elle toqua doucement à la porte de la chambre de Lilia, attendant une réponse. Lorsqu'elle entendit un léger "Entre", elle poussa lentement la porte et aperçut Lilia, assise sur le lit, l'air songeur, plongée dans ses pensées. Mais à la vue de Lucillia, ses yeux s'illuminèrent instantanément.
Lilia se leva précipitamment, comme si elle n'en croyait pas ses yeux. Elle s'approcha de Lucillia avec un regard rempli d'incrédulité, puis, sans un mot de plus, la prit dans ses bras avec une douceur infinie, comme si elle avait peur qu'elle disparaisse à nouveau.
"Lucillia... tu... tu es là. C'est réel ? Je ne rêve pas ?" murmura-t-elle, sa voix brisée par l'émotion, ses mains serrant un peu plus la silhouette familière devant elle.
Lucillia, le cœur serré, répondit en souriant légèrement, "Je suis là, Lilia. Je suis là et je ne compte pas partir cette fois."
Les deux femmes restèrent ainsi un moment, dans une étreinte silencieuse. Puis, Lilia se recula légèrement, ses mains toujours posées sur les épaules de Lucillia, son regard inondé de larmes.
"Je... je suis tellement désolée pour tout ce qui est arrivé," dit Lilia d'une voix tremblante. "Je pensais que tout était fini, que je ne te reverrais jamais..."
Lucillia posa une main douce sur le visage de Lilia, essuyant les larmes qui coulaient le long de ses joues. "Rien de tout cela n'est de ta faute, Lilia," dit-elle doucement. "Tu n'as rien à te reprocher. Nous avons survécu à tout ça, et c'est ce qui compte."
Lilia hocha la tête, essayant de retenir un sanglot, avant de prendre une profonde inspiration. "Je suis tellement soulagée que tu sois là... plus rien n'a d'importance si on est ensemble."
Lucillia sourit tendrement, posant une main sur le cœur de Lilia. "Nous sommes ensemble, Lilia. C'est tout ce qui compte maintenant. On va avancer, main dans la main."
Les deux femmes restèrent un moment, un silence réconfortant les enveloppant, se savourant cette nouvelle chance qu'elles avaient de se retrouver.
Dans la douceur de la pièce, alors que le silence régnait, Lucillia et Lilia se regardèrent intensément, comme si le temps s'était suspendu autour d'elles. Lilia, toujours un peu tremblante, effleura délicatement la joue de Lucillia, ses doigts caressant doucement la peau douce, encore marquée par le passage du temps.
"Je n'arrive pas à croire que tu sois vraiment là..." murmura Lilia, sa voix presque un souffle, une légère tension dans l'air.
Lucillia, touchée par la douceur de ce geste, se pencha légèrement en avant, les yeux rivés dans ceux de Lilia. Elle frôla ses lèvres, presque comme un défi silencieux, avant de chuchoter
: "Je suis ici, Lilia. Pour de bon."
Leurs corps se rapprochèrent encore, l'attraction invisible entre elles devenant de plus en plus palpable. Lilia se laissa guider par cette envie qui bouillonnait en elle, son cœur battant fort dans sa poitrine. Elle laissa ses mains se poser lentement sur les hanches de Lucillia, ses doigts effleurant la peau chaude et douce sous la tenue de la jeune femme, provoquant une chaleur instantanée.
Lucillia, d'un mouvement lent et décidé, passa une main dans les cheveux de Lilia, les écartant doucement, puis la rapprocha, effleurant à peine ses lèvres avant de les poser enfin sur les siennes. C'était un baiser léger au départ, doux, timide, mais chaque mouvement se faisait de plus en plus pressant, chaque contact plus intense. Les lèvres de Lucillia, toujours aussi familières, enflammaient celles de Lilia avec une tendresse qui semblait transcender le temps.
Lilia se perdit dans ce baiser, laissant sa main glisser lentement dans le dos de Lucillia, attirant encore plus son corps vers elle. Un frisson parcourut son échine, une chaleur douce envahit chaque parcelle de sa peau. Lucillia, répondant à l'étreinte, se sentit totalement plongée dans l'instant, savourant cette sensation de proximité, ce lien si fort entre elles.
Leurs souffles se mêlèrent, s'entrelacèrent, et dans cette proximité intime, chaque geste semblait parler plus fort que les mots. Lilia ferma les yeux, savourant le moment, la douceur de chaque caresse, le parfum subtil de Lucillia qui envahissait ses sens.
"Tu m'a tellement manqué..." murmura Lilia, son souffle chaud effleurant le cou de Lucillia.
Ses mains glissèrent doucement le long du dos de la jeune femme, marquant chaque courbe avec une douceur infinie.
Lucillia, toujours dans cet instant suspendu, sourit contre la peau de Lilia, sa voix douce mais empreinte de désir : "Tu m'as manqué aussi, Lilia. Bien plus que tu ne le penses."
Les deux femmes restèrent là, perdues dans cette danse silencieuse, se laissant emporter par l'alchimie qui se créait entre elles, sans hâte, comme si le monde autour d'elles n'avait plus d'importance. Seules existaient leurs émotions, leur complicité, leur désir de se retrouver pleinement.
☆○o。 。o○☆
Agatha et Ivana étaient assises sur le lit, la pièce baignait dans une douce lumière tamisée. Le silence qui régnait entre elles était confortable, mais Ivana, les mains nerveusement posées sur ses genoux, brisa ce calme.
"Agatha... Comment tu te sens, après l'épreuve ? Tu sais... tout ça ?" demanda Ivana d'une voix douce, mais avec un regard inquiet, cherchant à comprendre comment Agatha gérait ce qui venait de se passer.
Agatha tourna lentement son regard vers Ivana, un léger sourire aux lèvres. Elle prit une profonde inspiration avant de répondre : "Ça va. Vraiment. Je vais bien." Elle se pencha légèrement en avant, posant une main sur celle d'Ivana. "Tu sais, ce genre de choses peut nous ébranler, mais ça ne m'a pas détruite. Je suis toujours ici, avec toi."
Ivana sembla apaisée par ses mots, mais une trace d'hésitation persistait dans ses yeux. Elle se mordillait la lèvre, comme si une pensée la tourmentait. Finalement, elle laissa échapper un soupir lourd, son regard fuyant.
"Je... j'ai peur", avoua Ivana, sa voix tremblante. "Peur de devenir comme ma mère, de laisser mes pouvoirs me contrôler. De créer des choses, de perdre le contrôle... De tout détruire sans le vouloir."
Agatha la regarda longuement, son cœur se serrant à la vue de la vulnérabilité d'Ivana. Elle s'approcha d'elle, posant une main réconfortante sur son épaule. "Ivana, tu n'es pas comme elle. Tu es forte, et tu choisis chaque jour ce que tu veux devenir." Elle caressa doucement son bras, son ton empli de douceur. "Ne laisse pas ta peur te définir. Ce que tu crains, ce n'est pas toi. Ce n'est qu'une illusion que tes pouvoirs peuvent créer, mais tu as le contrôle. Toujours."
Ivana tourna lentement son visage vers elle, les yeux légèrement embués. "Mais et si je n'étais pas capable de le garder ? Et si je perdais tout, Agatha ?"
"Tu n'es pas seule." Agatha répondit immédiatement, son regard plein de certitude. "Je serai là. Et tu ne seras jamais seule. Nous avons tous nos peurs, mais nous avons aussi la capacité de choisir ce que nous voulons être. Tu as plus de force que tu ne le penses, Ivana."
Les deux femmes se regardèrent un long moment, dans une sorte de connexion silencieuse. Agatha continua, avec tendresse : "Tu as déjà fait un choix important, en abandonnant une partie de ton héritage. Et aujourd'hui, tu choisis de ne pas laisser la peur te contrôler. C'est ce qui fait de toi une personne exceptionnelle."
Ivana ferma les yeux un instant, absorbant chaque mot. Une sensation de chaleur et de calme la parcourut, comme si les doutes qui l'avaient assaillie commençaient à se dissiper peu à peu.
"Merci", murmura-t-elle, sa voix emplie de gratitude. Elle se tourna légèrement vers Agatha, un faible sourire sur ses lèvres. "Je pense que j'ai encore beaucoup à apprendre... mais je sais maintenant que je peux compter sur toi."
Agatha lui rendit son sourire, une lueur de tendresse dans les yeux. "Toujours", répondit-elle simplement, avant de poser une main douce sur la joue d'Ivana, la rapprochant légèrement d'elle. "Tu n'as pas à porter tout ça seule."
Dans cette pièce tranquille, entourées de l'ombre apaisante de la nuit, Ivana se sentit un peu plus légère, plus prête à faire face à ses peurs, avec Agatha à ses côtés.
Agatha et Ivana se perdaient dans la douceur de l'instant, leurs corps proches, leurs mains s'effleurant délicatement. Elles s'embrassaient avec une tendresse infinie, comme si chaque baiser était une promesse de plus. Agatha, son souffle chaud effleurant le cou d'Ivana, murmura doucement, le ton empreint de désir :
« Je pourrais faire ça toute la nuit... »
Ivana frissonna sous ses mots, un sourire malicieux se dessinant sur ses lèvres avant qu'elle ne réponde en l'attirant un peu plus près d'elle.
« Et moi aussi, » répondit-elle dans un souffle, ses mains glissant doucement dans les cheveux d'Agatha.
Leurs gestes devenaient plus lents, plus intenses, chaque baiser un peu plus profond, chaque caresse plus intime, comme si rien d'autre n'existait que ce moment suspendu entre elles.
—Fin—
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Mon cadeau secret santa pour @saemi-the-dreamer ptit dessin et ptite fic même si bon, j'écris pas beaucoup donc c'est sûrement un peu bancal
Il était déjà la fin de l'après midi quand Arthur commença sérieusement à s'impatienter. Ca faisait au moins 3 bonnes heures que lui, une bonne partie des représentants les plus importants du monde breton et des délégations venues d'autres pays pour l'occasion attendaient. Et encore eux ils avaient la chance d'être assis, lui commençait à avoir sérieusement mal aux pieds. Et bon sang la couronne de fleur que Guenièvre avait insisté à lui faire porter lui grattait sérieusement le crâne. Il se tourna une fois de plus vers Perceval qui, tenant son rôle de témoin très sérieusement se tenait totalement immobile, les mains croisées :
Non mais bordel qu'est-ce qu'ils foutent ?
Vous voulez que j'aille me renseigner sire ?
Vous voulez dire comme les trois autres fois où vous êtes allés vous renseigner et vous êtes revenus bredouille ? Je sais pas vous vous sentez capables de trouver le chemin des vestiaires cette fois ou je vous colle un intendant pour vous accompagner ?
Non mais les autres fois je suis tombé sur Karadoc ça m'a perturbé, là c'est bon il est assis y'a pas de mouron à se faire sire.
Ok mais dépêchez vous, et dites leur de se bouger aussi ou je sens que l'église va se transformer en un champ de bataille romain-visigoth
De son point de vue il pouvait observer toute la salle et voyait clairement que des alliances commençaient à se défaire au fur et à mesure que les gens s'impatientaient. Les représentants des pays qui parlaient la même langue étaient très agités et parlaient de plus en plus fort, semblant ne pas s'entendre sur le goût du vin, dont ils avaient probablement déjà un peu abusé. D'un côté c'était la seule chose à faire en attendant. Perceval partit se renseigner et Arthur alla se chercher une coupe lui-même, histoire d'actionner un peu ses jambes. Il avait été plutôt fier de son idée de renouveller son mariage avec Guenièvre à la mode catholique, en invitant les plus grands noms du coin afin de montrer qu'il était revenu en tant que roi et que le royaume se portait bien désormais. Mais maintenant qu'il était là, face à tout ce monde qui s'impatientait, il se sentait plutôt nerveux. Bon sang qu'est-ce qu'elle foutait ? C'était pas si foutu compliqué d'enfiler une robe potable pour l'occasion, de se faire un peu tresser les cheveux et boum, mariage et on n'en parle plus.
Qu'est-ce que vous foutez retournez à votre place espèce de trou du fion !
La voix de sa belle mère resonna derrière lui tandis qu'il se servait un verre. Ah, au moins si elle était sortie du vestiaire c'est que c'était bientôt fini
En attendant que votre fille daigne se montrer faut bien que je m'occupe
Oui, bah c'est bon vous vous êtes occupés retournez à l'autel, là Elle le poussa vers le fond de l'église tandis qu'il protestait
Faites gaffe bordel c'est un costume spécial pour l'occasion j'ai pas envie de le tâcher en renversant du vin
Vous avez qu'à pas faire votre poivrot au moins pour une soirée. Pis toute façon croyez moi vous aurez pas besoin d'alcool quand vous la verrez.
Elle le laisse planté là, retourna s'asseoir auprès de Léodagan et secoua celui-ci qui s'était endormi sur son banc. Arthur prit une gorgée de vin en réfléchissant à ces dernières paroles étranges. Oui ok, il avait été assez peu discret ces derniers temps sur les regards qu'il lançait à Guenièvre mais enfin de là à ce que sa belle mère le remarque. Le goût acre du vin le fit hoqueter et il s'énerva mentalement sur les paysans qui n'étaient même pas capables de fournir un vin correct pour le mariage de leur roi. A ce moment là Perceval revint, accompagné de Bohort, l'un en bleu, l'autre en vert pour représenter les deux parties du mariage. Pourquoi Guenièvre avait choisi Bohort comme témoin ça le dépassait, après tout il ne les pensait pas si proches. Mais d'un autre côté il n'avait pas été tellement attentif aux passes temps et aux amis de sa femme durant le temps qu'il avaient passé ensemble. Il se promit mentalement de changer ça.
Ah bah c'est pas trop tôt c'est bon elle va venir ou il faut que je reporte à après-demain ?
C'est bon, c'est bon sire, dit Bohort avec un sourire jusqu'aux oreilles. Sauf votre respect vous allez être plutôt impressionné de ce qu'on a fait avec du simple tissu
Je m'en fous un peu de votre tissu Bohort j'aimerais bien commencer le processus pour que les gens finissent pas par s'étriper dans une église.
Bohort se rangea du côté de la mariée, toujours souriant, et Arthur remarqua que Léodagan s'était eclipsé, sans doute pour pouvoir accompagner la mariée jusqu'à l'autel, c'était bon signe. Même si bon, ils étaient déjà mariés depuis 30 piges techniquement il n'avait pas vraiment sa main à lui donner. Il sursauta alors qu'un orgue commença à résonner dans la salle. Ils avaient un orgue dans le coin ? Encore un détail qui luil avait échappé. Il déposa son verre de vin sur le côté tandis que les invités se levaient, certains de façon un peu vacillante. Deux petites filles apparurent du fond de la salle et dispersèrent des pétales de rose tout le long de l'allée. Et puis elle apparut au bras de son père. Sa machoire tomba et il oublia tout. Les trois heures d'attente, les invités qui s'engueulaient, le vin dégueu, même ses pieds. Elle était vêtue d'une robe en tulle blanche recouverte de fleurs bleues jusqu'à la taille. Ses cheveux lui tombaient sur les épaules en cascade, avec seulement une couronne de fleurs similaire à la sienne sur la tête. Elle était magnifique. Elle arriva à sa hauteur et Léodagan lui donna sa main et retourna s'asseoir. Elle lui sourit timidement tandis que le prêtre se mettait en position.
Vous dites rien ?
Je euh Pour une fois il était sans voix, tout juste capable de la parcourir du regard bouche bée.
C'est les fleurs c'est ça ? J'ai dit à Bohort que ça faisait trop mais il était sûr que c'était la mode et puis Merlin les a fait pousser exprès et du coup…
Il lui posa un doigt sur la bouche avant qu'elle ne s'emballe trop.
Vous êtes parfaite, réussit-il seulement à murmurer
Son visage s'illumina et elle rougit un peu.
Il sourit à son tour réalisant que la cérémonie lui tenait finalement plus à coeur qu'il ne le pensait. Leur premier mariage avait été un simulacre politique. Celui-ci était un mariage d'amour.
#kaamelott#kaamelott secret santa 2023#pendranievre#si quelqu'un sait comment faire des tirets et pas des points chelous pour les dialogues sur tumblr je suis preneuse#même si bon je referai probablement pas de fics de si tôt parce que je suis pas auteure#m'enfin#things#secret santa kaamelott 2023
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Tout a commencé chez la pierceuse. Elle a retourné le panneau "FERMÉ", et depuis l'intérieur on voyait "OUVERT" :
-allez, par ici, je t'en prie.
Cette façon ferme et douce de me tutoyer d'emblée. Derrière un paravent, elle m'a installée sur une table de massage noire. Elle a manipulé des flacons et des outils avec des gestes précis, puis elle s'est intéressée à mes oreilles. Elle s'est tournée encore vers le comptoir, puis est revenue vers moi. Son regard a fondu tout de suite là où elle devait percer. Précise. Assurée. Rapace.
-allez, je perce.
Et la douleur qui se distille et s'estompe comme une ivresse. Et toujours ses gestes fermes. Cette facilité à venir dans mon intimité dès que je l'y autorise. Je lâche prise.
-allez, je mets le bijou.
Vas-y, fais ce que tu veux de moi. Deuxième vague de douleur-plaisir, plus douce. Mes yeux blancs, un instant.
Elle manipule encore les flacons et les outils, déchire des emballages, me tamponne l'oreille, ouvre la poubelle, se lave les mains, referme les couvercles. C'est une sorte de spectacle de percussions. Je la regarde vague, je flotte encore un peu.
-allez, c'est tout bon, tu peux me suivre, je vais t'expliquer les soins.
Où tu veux. C'est toi qui donnes le rythme. Elle retourne à nouveau le panneau "OUVERT". Et elle a l'air très différente d'il y a cinq minutes, avant la douleur. Était-ce seulement cinq minutes ? Et je n'ai rien écouté aux soins. Heureusement, elle me remet une fiche explicative que je pourrai consulter une fois désenvoutée.
Et j'ai compris le mécanisme. Elle assertive. Moi passive. Elle aux gestes assurés, me touchant sans gêne, m'infligeant une douleur contrôlée et consentie. Moi concentrée sur mes sensations. Le cadre strict et les rôles définis dès le départ. Mon corps au centre de l'attention. C'est une relation BDSM. 30€ pour se faire dominer, ce n'est pas si cher payé.
Je suis rentrée chez moi, j'ai lu la fiche de soin, et je me suis rapidement administrée un orgasme intense. J'ai ensuite consulté plus sérieusement la fiche froissée.
Ça a continué avec l'esthéticienne. J'ai opté pour une épilation à la cire. Je pouvais renouveler régulièrement l'expérience. Toujours avec le même mode opératoire : capter des sensations, retour maison, masturbation. C'était une belle période.
Mais j'ai surpris une conversation au téléphone en attendant mon tour. L'esthéticienne décrivait la sensation de l'épilation laser. Ça disait une douleur plus intense et moins diffuse.
-comme si on vous claquait un élastique sur le visage
Et elle disait ça avec sa voix sucrée. J'ai voulu essayé. Au bout de 6 séances, les poils ne repoussaient plus. J'étais déçue et l'esthéticienne ne comprenait pas pourquoi. Je ne l'aimais pas trop elle, trop souriante, pas assez austère. Elle n'arrivait pas à me tutoyer. Ça mettait une distance, je sentais un manque d'investissement de sa part.
J'allais alors chez le dentiste, l'ostéo, le chiropracteur, mais ça ne faisait pas assez mal et je n'avais plus assez de caries ni de douleurs de dos pour justifier mes visites. C'est chez la tatoueuse que j'ai retrouvé le frisson.
La tatoueuse. Et la pierceuse. Et je ne sais pas comment je ferai quand j'aurai tout rempli. Quand j'aurai saturé mon corps de sensations.
Peut-être infligerai-je à mon tour à autrui mon flegme, mon autorité, mes gestes fermes et précis. Peut-être que je changerai de rôle, et y prendrai du plaisir. Sans le montrer.
Peut-être les personnes que je rémunère savent très bien pourquoi je fais ça.
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Chapitre 7
Five-loves voices
« T’es prête à rencontrer Gemma ? » demanda Harry avec un sourire en coin, ses yeux pétillant de malice.
Enid hocha la tête avec enthousiasme. « Oui, j’ai hâte de la connaître ! Et surtout de débattre avec elle sur The Vampire Diaries. »
Harry éclata de rire face à l’enthousiasme d’Enid. « Prépare-toi, alors. Elle est super têtue quand il s’agit de défendre Stefan. »
Pendant ce temps, Zayn, adossé à sa voiture, vérifiait son téléphone. Il releva la tête, une main dans les poches de son blouson. « Bon, nous, on y va. À lundi ! » dit-il d’un ton nonchalant en lançant un dernier regard vers Enid et Harry.
Les autres garçons le suivirent, chacun montant dans leurs véhicules respectifs. Louis roula doucement à côté d’Enid et Harry, abaissant la vitre pour ajouter : « Prends soin de toi, Enid. Et Harry, essaie de ne pas rouler trop vite avec ta moto, hein ? »
« Je suis toujours prudent, » répondit Harry avec un sourire provocateur.
« Pas sûr qu’Enid dirait la même chose après ce trajet, » plaisanta Louis avant de démarrer.
« Au revoir, les garçons ! » lança Enid avec un sourire éclatant, faisant un petit geste de la main alors qu’ils s’éloignaient.
Harry se tourna vers elle, tenant un casque supplémentaire qu’il sortit du compartiment de sa moto. « Bon, à nous deux maintenant. J’ai un autre casque pour toi, » dit-il en lui tendant avec un sourire encourageant.
« Je suis une grande fan de moto, mais ma pauvre Vespa a fini à la casse… C’était une magnifique Vespa rose, » soupira Enid, un brin de nostalgie dans la voix.
Harry haussa un sourcil, intrigué. « Rose, vraiment ? Je t’imaginais plus Vespa noire ou blanche. »
« Eh bien non, elle était rose pastel, avec un petit panier en osier à l’arrière, » répondit-elle en souriant légèrement. « Elle avait du caractère. Je l’adorais. »
Harry sentit une idée germer dans son esprit. Une Vespa rose, hein ? Ça lui allait si bien, et il se mit en tête de lui en racheter une, coûte que coûte.
Il démarra la moto avec assurance et accéléra légèrement, maîtrisant chaque virage. Enid, surprise par la vitesse, s’accrocha instinctivement à lui, enroulant ses bras autour de sa taille.
« Woahhh, j’adore comment tu roules ! » s’exclama-t-elle, sa voix portée par le vent. Elle riait légèrement, un mélange d’excitation et de plaisir dans le ton.
Harry sourit, satisfait. « Attends de voir quand on prendra une vraie ligne droite. Mais je te préviens, je vais m’assurer que t’aies encore envie de revoir Gemma après ça. »
Enid rit, reposant sa tête doucement sur son épaule, profitant du moment. Le vent soufflait doucement, et le ronronnement de la moto créait une ambiance presque apaisante.
Une fois arrivés chez les Styles, Harry ouvrit la porte avec un sourire fier. « Gemma ! Viens, je vais te présenter quelqu’un. »
Gemma descendit les escaliers, curieuse, et dès qu’elle aperçut Enid, son visage s’illumina. « Oh, c’est toi, la fameuse Enid dont Harry n’arrête pas de parler ? »
Harry rougit légèrement, se frottant l’arrière de la tête. « Gemma, sérieusement… »
Les deux filles éclatèrent de rire et, très vite, commencèrent à discuter comme si elles se connaissaient depuis toujours. Elles échangèrent sur leurs personnages préférés de The Vampire Diaries, s’amusant à débattre sur Stefan et Damon. Harry, de son côté, restait un peu en retrait, les observant avec un sourire tendre.
Il réalisa à quel point Enid avait une capacité naturelle à s’intégrer et à se faire aimer. Et, plus il la regardait, plus il sentait ses sentiments pour elle grandir. Une chaleur douce mais persistante s’installait dans sa poitrine. « Oh là là… Ça va vraiment être une sacrée guerre avec les autres, » pensa-t-il en croisant les bras, son sourire se transformant en un air pensif.
Gemma, quant à elle, ne perdait pas de temps. « Enid, tu dois dormir ici ce soir ! On pourrait regarder The Vampire Diaries toute la nuit et débattre sur qui est vraiment le meilleur frère Salvatore ! » lança-t-elle avec enthousiasme.
Enid rit, touchée par la proposition. « Je dois demander à mes parents, mais si c’est bon pour eux, ce serait avec plaisir. »
Harry, qui écoutait discrètement, haussa les sourcils. Une soirée entière avec Enid sous le même toit ? C’était une occasion en or pour lui de gagner des points auprès d’elle.
Dix minutes plus tard, Enid redescendit les escaliers, son téléphone à la main et un sourire éclatant sur le visage. « C’est bon, je peux rester ! » annonça-t-elle joyeusement.
Gemma bondit de son fauteuil en criant de joie, attrapant Enid par les mains et sautillant sur place. « Ça va être génial ! Prépare-toi, on va passer la meilleure nuit de ta vie. »
Harry, quant à lui, se contenta d’un sourire satisfait, bien que légèrement taquin. « Eh bien, je suppose que je vais passer une soirée très intéressante aussi, » murmura-t-il pour lui-même.
Alors que les filles continuaient de discuter et de planifier leur marathon série, Harry réfléchissait déjà à ses prochains mouvements. « Elles seront occupées devant la télé… Ce sera ma chance d’avoir un moment seul avec Enid. »
Un frisson d’excitation et de détermination parcourut Harry. « Gagner des points, hein ? D’accord, Styles. C’est à toi de jouer. »
En pleine nuit, la maison était plongée dans un calme apaisant, uniquement troublé par le faible bruit des pas d’Enid dans le couloir. Elle avait soif et se dirigea discrètement vers la cuisine pour prendre un verre d’eau. La lumière tamisée de la pièce donnait à l’espace une ambiance douce et feutrée.
Alors qu’elle remplissait son verre au robinet, elle entendit une voix derrière elle. « Enid, tout va bien ? »
Elle sursauta légèrement avant de se tourner. Harry était là, appuyé contre l’encadrement de la porte, ses cheveux en bataille et un regard légèrement inquiet.
« Oui, oui, tout va bien, » répondit-elle avec un sourire rassurant. « J’avais juste un peu soif. Je ne voulais pas réveiller tout le monde. »
Harry s’avança doucement, ses pieds nus glissant presque sans bruit sur le sol. « Tu sais, tu aurais pu me réveiller, » murmura-t-il avec un petit sourire, « je t’aurais apporté un verre d’eau. »
Enid rit doucement. « C’est gentil, mais je pouvais très bien le faire moi-même. »
Un silence s’installa alors entre eux, seulement troublé par le bruit de la pendule accrochée au mur. Harry la regardait fixement, comme s’il cherchait les mots justes, les bons mots à dire.
« Enid… je… » commença-t-il, mais sa voix se brisa légèrement.
Elle pencha légèrement la tête, intriguée. « Oui, Harry ? »
Il s’approcha encore, ses yeux plongés dans les siens, son cœur battant à tout rompre. Il balbutia, cherchant son courage. « J’ai envie de t’embrasser… tellement fort.
Enid resta figée un instant, surprise par la déclaration soudaine, son verre toujours dans la main. Les mots flottaient dans l’air entre eux, lourds de sincérité et d’émotion.
Harry passa une main nerveuse dans ses cheveux, évitant son regard pour la première fois. « Je sais que c’est peut-être bizarre, et je ne veux pas que tu te sentes mal à l’aise… Mais je devais te le dire. Tu es… différente. Tu es spéciale. »
Enid se laissa finalement emporter par l’instant, ses émotions prenant le dessus. Leurs lèvres se rencontrèrent dans un baiser intense, un mélange de douceur et de passion. Harry la tenait doucement par la taille, tandis qu’elle passait ses mains dans ses cheveux désordonnés.
Après plusieurs instants volés à la nuit, leurs gestes se firent plus audacieux, leurs corps s’embrasant sous l’effet d’un désir partagé. Ils finirent par s’allonger sur le canapé du salon, oubliant tout le reste. La maison, silencieuse et plongée dans l’obscurité, devint le témoin d’une connexion inattendue entre eux.
Une fois le moment passé, le souffle encore court, Enid se redressa légèrement, ajustant une mèche de cheveux derrière son oreille. Elle tourna son visage rougi vers Harry, un sourire doux et sincère sur les lèvres. « Tu embrasses incroyablement bien… Harry, » murmura-t-elle, presque dans un souffle.
Il esquissa un sourire malicieux, son regard encore brillant. « Merci… Je pourrais dire la même chose, » répondit-il en riant doucement, effleurant sa joue du bout des doigts.
Mais Enid, reprenant peu à peu ses esprits, baissa les yeux, son expression devenant un peu plus sérieuse. « Écoute, Harry… Ce qui vient de se passer, c’était incroyable. J’ai adoré. Mais… » Elle hésita, cherchant ses mots, avant de relever ses yeux vers lui. « Je veux quand même prendre le temps de connaître les autres. Je ne veux pas précipiter les choses ou faire des choix que je pourrais regretter. »
Harry la regarda, absorbant ses paroles avec une maturité inattendue. Il hocha lentement la tête, un petit sourire triste mais compréhensif sur les lèvres. « Je comprends, Enid. Tu n’as pas à t’inquiéter pour ça. » Il posa une main sur la sienne, la serrant doucement. « Je ne veux pas te mettre de pression. Quoi que tu décides, je respecte ça. »
Enid, touchée par sa sincérité, lui offrit un sourire reconnaissant. « Merci, Harry. »
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Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - Chapitre 22
Ceci est un Hateread du tome 10 de la saga Tara Duncan, inspiré par le long travail de Patricklemorse. Pour plus d’explications ou d’introduction, référez vous au post « Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - 0 : Dans les épisodes précédents » !
L’ensemble des extraits cités entre guillemets et en italiques appartiennent à madame Sophie Audoin-Mamikonian, que j’appellerai Madame S.A.M par facilité.
Bonjour à tous !
Comme je le disais dans l’article précédent, pour m’excuser de ma lenteur caractéristique, je livre trois reviews de chapitre plutôt qu’une seule cette fois-ci (les reviews des chapitres 21, 22 et 23).
La dernière fois, nous rencontrions enfin un changelin, Monsieur X, qui avait l’horrible idée d’embrasser une mineure sous l’apparence de son ex-petit ami. Nous apprenions aussi la machination ayant donné lieu aux missions d’assassinat.
Mais bon, nous allons laisser ça de côté pour retrouver Mara dans un chapitre que j’espère être moins pénible que le dix-neuvième, intitulé « Mara, ou comment faire du vaisseau spatial-stop. »
Let’s go
« Mara essuya son poignard. Devant elle, le cadavre de Selenba gisait, dans une mare de sang.
Elle releva la tête vers la silhouette holographique ténébreuse de Magister qui la regardait en silence.
La jeune fille était détendue. Elle avait fait exactement ce que voulait Magister. Elle désigna le corps de son couteau et demanda dédaigneusement :
— Voulez-vous que je lui tranche la tête et que je vous la rapporte ? Ce sera salissant, mais ça ne me gêne pas.
Magister semblait surpris.
— Comment as-tu fait ? fit-il de sa voix de velours liquide. »
Même s’il est évident que tout ça est mis en scène et que Selenba n’est pas réellement morte, j’apprécie TRÈS FORTEMENT ce début sans préambule. Surtout après toute l’exposition qu’on s’est chopé au dix-neuvième chapitre. Bon Dieu que ce dix-neuvième chapitre était long.
Ah oui, et sidenote : je ne sais pas si j’ai déjà lu la remarque quelque part, mais « la voix de velours liquide » de Magister est une paraphrase qui me fait beaucoup rire. Je suppose que le velours liquide est un type de tissu (je ne m’y connais pas assez en textile pour le dire), mais pour une non initiée comme moi, on dirait que deux consistances différentes sont associées à un truc qui n’est pas censé avoir de consistance, la voix. Et puis là où je peux me figurer des « pattes de velours », les deux se rapprochant plutôt bien, la voix de velours me rend plus perplexe. Je pense que c’est une façon d’exprimer les intonations plutôt que le ton de voix, mais ça veut dire que Magister a constamment une voix caressante, même quand il se transforme en loup et se vautre sur sa propre queue. Perplexe.
C’est comme si je disais de quelqu’un « je n’ai jamais supporté ses grands airs conditionnés ». Genre ça se voit comme le nez au milieu de la figure qu’il s’agit d’une image, mais alors va te conceptualiser l’image mon gars.
« — Selenba a été transformée en vampyr normale, elle n’était plus le Chasseur, répondit Mara en dévoilant son bras cassé qui pendait et l’énorme entaille souillée de sang sur son ventre. Elle a commencé à m’expliquer qu’elle voulait avoir une vie « normale » et blablabla, elle n’a pas vu en moi l’assassin, elle n’a vu que l’Héritière, même si elle s’attendait à ce que je l’attaque après lui avoir dit que j’avais volé quelque chose pour vous et que vous m’aviez demandé de la tuer en échange. Pour sauver Cal. »
Yay yay yay c’est de nouveau le moment pour moi de parler de découpage de répliques !!
C’est mal foutu !
Voilà !
Plus sérieusement, la première phrase, pas de souci, ça marche. Je dirais même que ça donne à Mara une façon de parler intéressante.
Souvent, quand on écrit, on a la tentation de donner aux personnages des phrases bien pensées et découpées, exprimant un raisonnement digne d’une thèse ; ce qui en soi fonctionne dans certains types de bouquins, pas de problème. Mais personnellement, je suis très fan des histoires où les répliques des personnages reflètent leur psychologie, dans la façon dont elles sont articulées, la taille des phrases, la façon dont les informations sont mises ─ phrases brèves avec toutes les informations nécessaires synthétisées, ou points de suspension et explications hachées.
Tenez, par exemple, en réécrivant ce passage :
« - S… Selenba a été transformée en vampyr. En vampyr normale, je veux dire, par… par ma sœur, je veux dire Tara, je crois. Donc elle n’était plus le Chasseur. Elle…
Après une hésitation, Mara se tourna pour présenter son bras cassé à Magister, avant de lui désigner l’entaille souillée de sang sur son ventre. »
→ ici, Mara est stressée, elle se corrige, se répète, a du mal à finir ses phrases. Ses phrases sont courtes ; les phrases brèves peuvent parfois être symptomatiques d’une personne qui ne veut pas parler en public et lâche l’information qu’elle a sous sa forme la plus simple pour parler le moins longtemps possible.
Par opposition :
« — Selenba a été transformée en vampyr normale, elle n’était plus le Chasseur, répondit Mara en dévoilant son bras cassé qui pendait et l’énorme entaille souillée de sang sur son ventre. »
→ Ici, Mara est froide, elle exprime un fait. C’est une didascalie et non une narration qui précise qu’elle dévoile ses plaies ; or, placer des actions en didascalie en retire généralement le « poids », leur donnant une allure de geste machinal. En effet, une action qui intervient entre deux bouts de phrases d’un personnage suggère que le personnage peut tranquillement parler tout en accomplissant l’action. (Je précise que c’est mon interprétation d’une action placée en didascalie, vous avez le droit de ne pas être d’accord, ça relève pour beaucoup de comment je lis les histoires personnellement).
Bref, la première phrase marche bien. Ce sont celles qui suivent qui m’embêtent.
« Elle a commencé à m’expliquer qu’elle voulait avoir une vie « normale » et blablabla, elle n’a pas vu en moi l’assassin, elle n’a vu que l’Héritière, même si elle s’attendait à ce que je l’attaque après lui avoir dit que j’avais volé quelque chose pour vous et que vous m’aviez demandé de la tuer en échange. Pour sauver Cal. »
Une réplique de quatre lignes, c’est non. Déjà, une réplique sous-entend que quelqu’un la prononce, or je ne vois pas quelqu’un prononcer cette phrase sans devoir s’interrompre au mauvais endroit pour souffler. Vous me direz qu’il y a les virgules pour prendre le temps, mais ces virgules-là ne sont pas là pour prendre des pauses, puisque « elle n’a pas vu en moi l’assassin, elle n’a vu que l’Héritière, même si... » sont des bouts de phrases tous connectés logiquement qui perdraient de leur sens avec des pauses trop marquées.
En plus, en coupant l’aspect machinal d’une phrase courte, on dirait qu’elle cale le plus d’infos possibles en une seule phrase, ce qui change un peu l’état d’esprit qu’on lui imagine. Enfin, la dernière phrase est très drôle : pourquoi tu mets un point entre « vous m’aviez demandé de la tuer en échange » et « pour sauver Cal ? » La pause fait un effet plus bizarre qu’autre chose.
Bref, réplique mochouille, continuons.
Satisfait qu’elle ait rempli sa mission, Magister transmet les coordonnées à Mara, qui se barre sur un vaisseau, laissant Selenba sur place. Mara ouvre ensuite une vidéocristal pour regarder Tara se rendre au concert.
Et c’est tout ! Le chapitre était très court, restez tuned pour le suivant.
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Épisode 3
Quelques jours plus tard, allongé sur le canapé, Ray s'était endormi, ses paupières s'étaient alourdies soudainement.
Quand il se réveilla il faisait déjà nuit.
Dans la salle de bain il s'aspergea le visage d'eau froide, il se lava les dents et se brossa les cheveux.
Ray prit la décision de s'occuper de son repas. Son estomac gargouillait sérieusement.
Il savait qu'il y avait des ailes de poulet dans le frigo, des oignons et un reste de légumes un peu ramollis.
Ray penché sur l'évier éminçait un oignon, des larmes coulaient de ses yeux.
Pendant que le poulet grésillait dans la poêle il y balança les oignons et les légumes. Il se servit un verre de vin qu'il but en surveillant la cuisson.
Son téléphone portable se mit à vibrer dans sa poche, il regarda l'écran c'était son supérieur qui l'appelait, Ray fut surpris c'est la première fois que Santenax téléphonait sur son portable.
Celui-ci lui dit qu'il voulait le voir demain à la première heure dans son bureau puis il raccrocha.
Ray dévorant ses ailes de poulet se posait tout un tas de questions sur cette convocation...
Une compilation de jazz tournait sur la platine , Miles Davis inondait l'appartement de ses sons graves et rythmés, Ray finissait son repas en silence.
Plus tard dans la soirée Ray le visage détendu en apparence dénué de tout soucis , un léger ronflement l'accompagnant, il bavait sur l'oreiller.
Au petit matin dans la cuisine, il se prépara un café bien serré pour être en forme afin d'affronter son supérieur.
Il prêta l'oreille, la radio retransmettait une conférence de presse qui retint toute l'attention de Ray, il s'agissait de la disparition inquiétante d'une jeune femme.
Ray reconnu la voix de son boss , l'assistance face à lui avait l'air plus nombreuse que d'habitude. Santenax commençait très tôt sa conférence de presse , ce n'était pas dans ses habitudes.
Ray alluma sa télé pour voir , la presse locale et nationale était présente, derrière la table autour de Santenax étaient assis le préfet et d'autres fonctionnaires.
Ray comprenait mieux son appel d'hier , il s'agissait d'une disparition qui datait déjà de plusieurs jours. Ce que Ray ne comprenait pas c'est pourquoi Santenax voulait le voir dans son bureau.
Ray arrêta de se prendre la tête en se posant des questions , il verrait bien en arrivant.
Arrive au commissariat Ray se dirigea directement vers le bureau de son supérieur, ilnlui dit bonjour en fermant la porte.
Santenax se lança dans une explication, il lui expliqua que les parents d'Amelie étaient des amis de longue date, qu'ils étaient très inquiet, la jeune femme était majeure mais tout l'entourage unanime disait qu'elle n'avait pas pour habitude de disparaître sans donner de nouvelles.
Santenax avait promis de s'en occuper personnellement, c'est pour cela qu'il lui confiait le soin d'enquêter sur cette disparition. Ray parcourut le bureau du boss d'un regard étonné il dit :
- d'accord chef !
Ray pensa qu'il se foutait dans la merde avec cette enquête, encore une fille de bonne famille qui a fabriqué je ne sais quoi et à qui il est arrivé quelque chose ou pas pour l'instant il allait voir ses collègues Blotin et Ginette pour les mettre au courant.
Santenax lui avait dit que tout les trois suffirait, que si besoin était il viendrait en renfort.
Pour l'instant la procédure consistait à visiter l'appartement d'Amelie et de relever tous les indices qui seraient utiles pour l'enquête. Les mains encombrées de cafés, Blotin entra dans le bureau et fit la distribution, Ginette dit :
- pour aujourd'hui je reste là , je prépare les dossiers et je ferais le lien.
- d'accord répondit Ray
- c'est parti ! gueula Blotin
Amelie habitait une petite résidence cossue, les gens qui habitaient là avaient oublié de fermer les portes à clé, à côté de l'appartement d'Amelie, quelqu'un faisait brailler la télé.
Le grand salon était impeccablement rangé et propre, ça se voyait que rien n'avait été touché depuis un bon moment.
Chaque objet était apparemment à sa place , Ray et Blotin éprouvaient une certaine gêne à fouiller cet appartement. Ce n'était pas comme un appart où avait eu lieu un crime et des bagarres.
Ray se dirigea en silence vers les fenêtres, il y passa un doigt sur le cadre , très peu de poussières.
Les détails se mettaient en place d'eux même, les photos de famille, les plantes vertes, les petits bibelots et un vieux bouquet de fleurs fanées.
Cela confortait Ray qu'elle était absente depuis un bon moment. Ils allaient fouiller les autres pièces dans l'espoir de trouver quelques indices.
Ray et Blotin retournèrent tout les tiroirs, ils fouillèrent tous les recoins toutes les boîtes, ils avaient trouvé un peu d'argent et surtout un carnet d'adresse, quelques bouteilles d'alcool étaient rangées soigneusement dans un placard au dessus de la chaîne hi-fi, table qui comportait un poste de télévision et un lecteur de dvd.
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Les présidentielles 2024 aux États-Unis
Les soixantièmes élections présidentielles aux États-Unis approchent à grands pas et entre l’ancien président Donald Trump pour les Républicains et l’ancienne vice-présidente, Kamala Harris pour les Démocrates, le choix semble pour certains difficile.
Pour rappel les élections présidentielles américaines se déroulent par scrutins indirects, les électeurs élisent 583 membres du collège électoral des États Unis appelés « grands électeurs », qui élisent ensuite à leur tour le président et le vice-président des États Unis. Pour remporter les élections un candidat doit obtenir la majorité des votes c’est-à-dire au moins 270 voix, il lui faut la majorité des voix d’un état pour obtenir toutes les voix de celui-ci.
Tous les quatre ans les élections se disputent entre deux partis dominants : les Démocrates et les Républicains. Le président des États Unis, Joe Biden, étant éligible pour un second mandat, fut élu une nouvelle fois à la tête du parti démocrate tandis que son prédécesseur, l’ancien président des États Unis ,Donald Trump, lui aussi éligible pour un second mandat, fut choisi à la tête du parti Républicain. Cependant alors que le Président Joe Biden est ensevelit sous les critiques à cause de son âge (81 ans), qui l’empêcherait selon les médias d’exercer pleinement ses fonctions de président des États-Unis, c’est d’un commun accord avec son parti qu’il décide de se désister de façon inédite pour laisser sa place à sa vice-présidente Kamala Harris, le 21 juillet 2024 (elle sera officiellement choisie en août). Donald Trump et Kamala Harris désignent respectivement J.D. Vance et Tim Walz en tant que vice président.
C’est lors du débat présidentiel, le 10 septembre 2024, que les deux candidats s’affrontent pour la première fois. Tandis que l’ancienne vice-présidente met Donald Trump au pied du mur quand à son implication dans l’interdiction du droit à l’avortement dans plus de 20 États, même en cas de viol ou d’inceste, ils s’affrontent aussi sur la question de l’inflation. Donald Trump qualifie cette crise comme « probablement la pire de l’histoire du pays », tandis que Kamala Harris explique qu’après son mandat, l’ancien président des États Unis a laissé le plus haut taux de chômage depuis la Grande Dépression, et évoque avoir « nettoyé le bazar de Donald Trump ». Pour finir, les deux candidats s’affrontent sur la question de l’émigration. Donald Trump, que sa réputation de lanceur de fake News précède, frappe à nouveau en expliquant très sérieusement que les migrants mangeraient les chiens, les chats et leurs animaux de compagnie ! Suite à cela Kamala Harris ne peut répondre qu’en riant, qu’après ce genre de propos, elle pense que le choix à faire dans cette élection est clair.
Après ce débat l’ancienne vice-présidente reçoit un immense soutien, notamment de stars à grandes notoriétés telle que la chanteuse Taylor Swift.
Ainsi, les deux candidats aux présidentielles américaines proposent des programmes politiques aux antipodes.
En effet, Donald Trump propose un programme conservateur et autoritaire, basé sur la xénophobie, le protectionnisme, le déni de la situation climatique et le nationalisme chrétien. Il souhaite avant tout obtenir, en tant que président, le pouvoir absolu sur le pouvoir exécutif. Son programme est lourdement critiqué.
Pour finir, Kamala Harris propose un programme plus modéré et socialiste, qui repose sur la baisse de l’inflation, le droit à l’avortement, l’aide au pays en guerre tels que l’Ukraine ou la situation à Gaza et l’investissement dans les énergies renouvelables.
Entre ces deux candidats aux programmes opposés les sondages semblent très serrés. En effet, chacun gagne de plus en plus de popularité, pour Donald Trump, depuis la tentative d’assassinat dont il a été victime le 13 juillet, et pour les démocrates, depuis le désistement de Joe Biden. D’après Le Parisien, fin août, la vice présidente atteignait 47,25 % des attentions de votes pour 43,56% pour Donald Trump.
Qui sera le nouveau président ou la nouvelle présidente des États Unis ? Pour le savoir rendez-vous le mardi 5 novembre 2024 !
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EXTRAIT - Chapitre IV
« C’est pour quoi faire ?
_ Pour déterminer quelle garde tu vas intégrer. Ton sang va réagir avec le feu, enfin c'est ce qui se passe normalement. J'avoue que je n'ai jamais fait ça avec un inferni avant aujourd'hui. Il se pourrait que ça ne se passe pas ... Peu importe. Il faut juste quelques gouttes de sang. »
Il fit un geste en direction de la lame qu'elle tenait dans ses mains. Feyra jeta un regard vers l'estrade, cherchant les prunelles chaleureuses et amicales de Nevra. Elle le vit hocher la tête, l'invitant à poursuivre. Elle prit alors une profonde inspiration et entailla superficiellement sa paume. Elle plaça ensuite son poing serré juste au-dessus du foyer et des flammes apparurent à la seconde où son sang entra en contact avec les braises. Mais elles n'avaient rien de normal, elles étaient aussi noires et sombres que la nuit. Feyra lança un regard alarmé à l'homme à ses côtés. Elle n'avait rien fait, elle n'y était pour rien.
« Je n'ai rien fait, ce n'est pas moi.
_ Je sais, c'est normal, la rassura-t-il avant de se tourner vers les autres. Garde obsidienne.
_ Quoi ? C'est une blague ? » vociféra une voix grave et rauque.
L'homme aux cheveux blancs posa un regard froid et hostile sur elle. Elle le dévisagea. Il était grand, plus que tout les autres faeries regroupés sur l'estrade qu'il dépassait d'au moins une tête. Il portait une armure grise aux reflets argentés qui lui seyait atrocement bien, faisant ressortir les muscles de son torse et de ses bras. Des mèches de cheveux retombaient sur son front, mais pas assez pour dissimuler les deux cicatrices qui barraient son nez et le haut de sa joue droite. Mais ce qui retint le plus son attention, ce furent ses yeux, d'un bleu glacial, presque mordant, qui la transperçait de part en part. Feyra déglutit, et se rendit compte seulement maintenant qu'elle avait arrêté de respirer.
« C'est toi qui la ramènes ici, mais c'est moi qui vais devoir me la coltiner ? »
Il s'était tourné vers le vampire, rompant tout contact visuel avec elle.
« De quoi tu te plains Lance ? Elle n'est pas désagréable à regarder. » répondit celui-ci.
La jeune femme fronça les sourcils. Il parlait d'elle là ? Sérieusement ?
« Ce n'est pas une condition pour faire partie de l'obsidienne Nevra. »
AO3 | fanfiction.net | Wattpad
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𝐃𝐂 | harley quinn
Harley Quinn x Reader
Warnings : aucun
Mots : 52
Masterlist
❝━ Et toi, (T/P), tu feras équipe avec Harley.❞
Tu tournas la tête vers elle et elle te lança un regard amusé, accompagné d'un hochement de sourcils.
❝━ Sérieusement ? Dis-tu.
━ On va bien s'amuser ! Dit-elle avec sa voix habituelle que tu trouvais très agaçante.❞
La mission allait être longue.
#reader insert#x reader#gif imagine#marvel cinematic universe#marvel mcu#marvel#mcu imagine#mcu#mcu fanfiction#dc comics#dc universe#dcu#harley quinn#harleen quinzel
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(Previously, dans le rewatch HPI...)
Yo ! Je vous ai manqué ? J’espère que oui, parce que sinon vous allez devoir endurer dans la souffrance tout mon rewatch de la saison 2, je dis ça je dis rien...
Morgane "J’ai passé la moitié de ma vie à faire des sitting anticapitalistes" Alvaro qui part en shopping spree consumériste dès qu’elle a trois thunes sur son compte courant... I've said it before and I'll say it again: I find the Pretty Woman montage extremely cringe.
(à part pour l’origin story de la doudoune rouge et des croco ankle boots 🥰)
Funfact: Napalm Decapitation est un groupe qui n’existe pas.
Askskjfkskfjksjk, la tête de Karadec pendant TOUTE la scène de crime, this is a testament to Mehdi's acting
THE! ACCIDENTAL! HAND! HOLDING! 🥵
"Daphné!" -> Morgane qui lance son manteau au hasard dans sa direction me fait toujours autant rire
"Commandant, je peux vous parler une minute ?" / "J'ai eu des nouvelles concernant les coups de feu que tu as tiré à Malo-les-bains" -> le tutoiement/vouvoiement dans toute sa splendeur, je note, je note...
Adam est painfully terrible au demi-tour en douze trois temps, ça me rappelle mes séances d'auto-école, lol. Et pourquoi y'a personne sur cette nationale ? I have so many questions...
"Vous voulez connaître les neuf autres ?" 😂😂
La ! Soirée ! Koh Lanta ! Pizza !! Comment j’avais oublié cette ref au moment de l’écrire !!!
Morgane x le gyrophare, littéralement dans mon top 5 des moments connerie de Morgane...
"Ah bah ça tombe bien parce qu'elle est morte" -> le TACT de Morgane, bordel 😱
Karadec x l'anecdote random sur Miterrand et l'andouillette -> top 5 des moments les plus absurdes de ce show
Morgane calling Adam a Drama Queen, aksksjkjskj, something something pots, kettle, toussa toussa...
Un yacht et un chat sans poil ? Sérieusement Daphné ? C'est ça que tu t'achèterais en premier si t'étais riche ?
Morgane qui plaque Gilles contre le mur !!!! Et ensuite il se redresse et on voit qu'ils font la. même. taille. 😆
"Bah merde..." awww she cares so much about him 😍
Un lassi mangue... Le retour du jus de pomme eau gazeuse... This is too much to handle 😱
Mais bordel Adam, pourquoi tu lui fais la gueule comme ça ? 😭
Morgane est tellement obsédée par Karadec, be still my heart 🙊
KaradecLookingRespectfully.gif
"Vous lui avez pas demandé ?" 😅
Morgane qui devient sérieuse avec la voix qui tremble quand Céline mentionne que Adam risque son poste <=> Adam qui perd pied quand Morgane risque son poste dans le 2.02, my heart!
Les "Et ?" parfaitement synchronisés de Céline et Morgane, asjksjks
Remember that time when Roxane was an antagonist? "Roxane Ascher, sympa ?" Because I don't.
"Tu te sens comment ?" "Comme un type qui va se faire opérer à coeur ouvert par un marteau-piqueur" 🤣🤣🤣
Franchement, c'est quand-même hyper injuste de la part d'Adam d'en vouloir à Morgane pour avoir foiré l'entretien avec Roxane 😰
NIGHT TIME IS THEIR TIME! Pardon, mais leurs petits rendez-vous nocturnes, là, ça me rend dingue...
"Pardon..." 😱😱
"Vous vAlEz bIEn qUelQuES déSagRéMEnTs" (on rappelle que dans le contexte, "quelques désagrément" = perdre son poste, il est quand-même vachement détendu du slip, le Karadec, là), et qu'il lui fait des blagues sur le vol de sa voiture, ET QU'IL RESSORT LE TOP TEN DE SES MOMENTS PRÉFÉRÉS DE LA LIFE 🪥🪥🪥
Leurs sourires... THEM... Ils se kiffent tellement c’est pas possible!!!! 😭
"Oui bah moi je sais qui c'est" 😂
Je sais pas vous mais moi j'adore voir Karadec interroger des gens, my man takes no bullshit and I love that about him
Le lassi mangue !! La vanne du label rouge !! Le visage de Morgane qui se décompose !!! My babies are desynchronized SO BAD 💔
Adam, un flic border ? (Et Laure Berthaud du coup c’est quoi selon Roxane Ascher ?) Laissez-moi rire, lol !
Adam qui protège Morgane devant Roxane OMG, comment il la kiiiiiffe 😱
Le petit clin d'oeil de Gilles en mode "ça va bien se passer" pour rassurer Adam, il est trop chou 🥲
Morgane qui est toujours aussi obsédée par Adam, comment elle le kiiiiiffe 😱
Conclusion, je me tape la tête contre les murs, merci bonsoir
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Le Choix - chapitre 3
Une fic hebdomadaire dont vous pouvez choisir la suite en votant chapitre après chapitre !
[Commencez depuis le chapitre 1]
- Oui bon bah c'est pas non plus la peine de faire la gueule.
- Mais je ne fais pas du tout la gueule, sire.
- C'était la solution la plus logique, c'est tout, et pis c'est pas comme si on s'était jamais retrouvés à partager un lit non plus Lancelot, faites pas votre mijaurée.
Arthur n'aimait pas beaucoup les manières de Lancelot. Avec le sortilège merdique qui venait de leur tomber sur le coin du pif, ils avaient quand même d'autres chats à fouetter que de s'inquiéter de savoir si leurs doigts de pieds risquaient de s'effleurer pendant la nuit. À bien y réfléchir, c'était même limite vexant.
- Je n'ai aucun problème avec ça sire.
- Eh ben alors ?
- Eh ben alors je m'inquiète simplement des conséquences de cette situation, et si dormir ensemble ce soir ne risque pas d'ajouter des noises à notre moulin ?
Il n'avait pas tort, et le problème avait bien sûr traversé l'esprit d'Arthur, mais quelle autre possibilité s'offrait à eux ?
- Nan mais ça va, il suffit d'essayer de se réveiller tôt et de s'arranger pour croiser personne demain matin, vous en faites pas pour ça. Et pis de toute façon on a du pain sur la planche, il faut qu'on élabore une stratégie pour remédier à la situation, ça va peut-être nous prendre jusqu'au lever du soleil.
Surtout si vous continuez à faire la gueule, se retint-il d'ajouter.
- Et votre femme ?
- Quoi, ma femme ?
- Ne va-t-elle pas s'inquiéter de votre absence ?
- Oh vous savez, vu comme elle pionçait quand je suis parti, y a de grandes chances qu'elle se soit même pas rendue compte de mon départ, et puis bon, il a pu arriver deux ou trois fois que je me barre au milieu de la nuit pis que je revienne pas, ya pas de raison qu'elle en fasse un cake.
Il regretta d'avoir trop parlé. C'était encore l'effet irrésistible du fait d'être affalé dans un lit qui le poussait systématiquement à bavasser sans réfléchir ; avec la fréquence à laquelle il se retrouvait au plumard avec un de ses chevaliers, il fallait qu'il commence sérieusement à tenir sa langue. Mais Lancelot ne répondit rien. En voyant son propre visage reflété devant lui, Arthur s'interrogea. Était-ce vraiment à ça qu'il ressemblait quand il se retenait très fort de faire un commentaire ?
- Bon, alors. Qu'est-ce qu'on fait ? Vous pensez qu'on en parle à Merlin en priant pour qu'il arrive à régler le problème avant que ça en devienne un vrai ?
Mais Lancelot n'avait pas l'air d'avoir la tête à l'action. Il avait toujours les bras croisés, et semblait pensif. Il finit par répondre, les yeux légèrement plissés.
- Vous pensez que le sort nous a vraiment transformés en répliques exactes l'un de l'autre ? Je veux dire exactes exactes ?
- Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise moi, j'en sais pas plus que vous.
- Mais vous êtes pas curieux ?
Arthur était pris de court par la question.
- Ben... Je vois pas pourquoi ce serait pas exact, je veux dire... vous m'avez l'air plutôt... plutôt moi quoi, mais c'est difficile à dire.
Lancelot garda à nouveau le silence pendant quelques instants.
- Je sais pas, peut-être que si on se rendait compte que c'est pas exact-exact ça pourrait nous donner un indice. Par exemple, est-ce que vous avez des signes distinctifs un peu subtils, comme un grain de beauté ou une tache de naissance, je sais pas...
- Un indice de quoi ?
C'était au tour d'Arthur de plisser les yeux. Lancelot sembla rougir dans l'obscurité.
- Ouais nan mais vous avez raison, ça n'a pas de sens. Je sais pas pourquoi je... Du coup, Merlin.
- Ouais, je me disais que si on se lève un peu tôt et qu'on se dépêche d'aller le tirer du lit, on peut s'arranger pour qu-
Soudain, des pas retentirent dans le couloir. Il ne pouvait pas être plus que trois heures du matin, qui pouvait bien se balader dans cette partie du château à cette heure-là ? La réponse ne tarda pas à venir : c’est la voix de Guenièvre qui se fit entendre, en un chuchotement forcé et enfantin, en même temps que deux petits coups rapides contre le bois.
- Y a quelqu’un ?
Et sans attendre plus d’une seconde, Guenièvre ouvrit la porte.
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Destinée Ensorcelée
Chapitre 7 : La vision de Lilia
⚝──⭒─⭑─⭒──⚝
Le matin était arrivé, et une douce lumière filtrait à travers les branches des arbres, projetant des ombres délicates sur le sol. Les sorcières dormaient profondément, enveloppées dans leurs veste, leurs visages sereins et paisibles.
Agatha, la tête légèrement tournée, avait toujours son nez enfoui dans le cou d'Ivana. Elle respirait lentement, savourant l'odeur apaisante de la peau d'Ivana, un mélange subtil de fleurs sauvages et de l'odeur terreuse de la forêt. Les cheveux d'Ivana, légèrement ébouriffés, dégageaient une fragrance douce, presque sucrée, qui se mêlait à l'air frais du matin.
Agatha, perdue dans ses pensées, se laissait aller à la chaleur du corps d'Ivana contre elle. Elle ressentait une profonde connexion, un sentiment de sécurité qui réchauffait son cœur. Les rayons du soleil commençaient à caresser leur peau, annonçant un nouveau jour rempli de promesses et d'aventures à venir.
Lucillia avait toujours la tête posée sur la poitrine de Lilia, cherchant réconfort et chaleur dans ce geste intime. La douce mélodie du battement de cœur de Lilia résonnait dans ses oreilles, un rythme apaisant qui l'aidait à se détendre et à se laisser aller. Chaque pulsation était comme une promesse de sécurité, un ancrage dans le moment présent.
Les cheveux de Lucillia, légèrement ébouriffés, flottaient autour de son visage, capturant les rayons du soleil et ajoutant une touche de magie à la scène. Lilia, avec tendresse, passait sa main dans les cheveux de Lucillia, ses doigts glissant doucement sur les mèches soyeuses. C'était un geste plein de douceur, une caresse qui parlait d'affection et de compréhension.
Leurs respirations étaient synchronisées, un ballet délicat qui témoignait de leur lien profond. Lucillia se sentait enveloppée par la chaleur du corps de Lilia, chaque battement de cœur résonnant comme un écho de leur amitié. L'odeur familière de Lilia, un mélange de lavande et de quelque chose de sucré, enveloppait Lucillia, l'apaisant encore davantage.
Dans ce moment suspendu, le monde extérieur semblait s'effacer. Les bruits de la forêt, le chant des oiseaux et le doux murmure du vent se mêlaient à la tranquillité de leur connexion. Lucillia savait qu'elle pouvait se laisser aller, que dans les bras de Lilia, elle était chez elle, protégée et aimée.
Alice et Jen s'étaient réveillées, elles observaient les deux duos,
Jen, d'un coup d'œil malicieux vers Alice, décida de briser le silence. Elle se redressa légèrement, un sourire espiègle sur les lèvres.
"Eh bien, regardez-les, on dirait deux petites souris enroulées dans une couverture!" s'exclama-t-elle, sa voix résonnant un peu trop fort dans l'air tranquille.
Lilia, surprise par le ton de Jen, ouvrit lentement les yeux, ses cils s'ouvrant comme des volets sur un nouveau jour. Elle cligna des yeux plusieurs fois, essayant de se réadapter à la lumière.
"Tu pourrais essayer de ne pas réveiller tout le camp, Jen," murmura-t-elle, un sourire amusé se dessinant sur son visage. "On n'est pas encore prêtes pour le concert de l'aube."
Lucillia, toujours blottie contre Lilia, se mit à rire doucement, sa voix encore ensommeillée.
"C'est vrai, Jen, tu as un talent pour le réveil brutal," ajouta-t-elle en se redressant légèrement, ses cheveux en désordre tombant sur son visage.
Jen, feignant l'indignation, leva les mains en l'air. "Je ne fais que vous aider à sortir de votre torpeur! Le monde extérieur vous attend!" dit-elle avec un clin d'œil.
Agatha serra Ivana un peu plus contre elle, ses bras enveloppant la silhouette de la jeune femme comme une couverture chaude. Elle ferma les yeux un instant, profitant de la douce odeur de shampooing floral qui émanait des cheveux d'Ivana.
Agatha ouvrit les yeux, un froncement de sourcils sur le visage. "Jen, sérieusement ? Tu pourrais être un peu plus douce, tu sais !" dit-elle en feignant une indignation exagérée. "Je suis en train de profiter d'un moment de tranquillité ici !"
Jen, amusée par la réaction d'Agatha, ne se laissa pas démonter. "Mais je ne peux pas laisser ces deux-là dormir toute la journée ! Allez, réveillez-vous, il y a des aventures qui vous attendent !" répondit-elle, tout en gesticulant comme si elle annonçait un grand événement.
Agatha se pencha doucement vers Ivana, sa voix à peine un murmure, mais chargée d'un mélange d'amusement et de malice. Elle approcha ses lèvres de l'oreille d'Ivana, un sourire espiègle sur le visage.
"Si je ne l'a tue pas aujourd'hui, c'est un miracle," chuchota-t-elle, l'intonation pleine de complicité.
☆○o。 。o○☆
Jen, Alice, Agatha, Ivana, Lilia et Lucillia se tenaient devant l'immense tour, leurs yeux écarquillés d'émerveillement. La structure majestueuse s'élevait vers le ciel, ses murs de pierre ornés de motifs délicats qui brillaient sous les rayons du soleil. L'atmosphère était chargée d'une magie palpable, comme si chaque pierre avait une histoire à raconter.
En poussant la grande porte en bois, qui s'ouvrit avec un grincement mystérieux, le groupe découvrit un hall spacieux inondé de lumière. Les murs étaient couverts de fresques colorées, représentant des scènes de batailles héroïques et de festins royaux, tandis que de grandes fenêtres laissaient entrer des rayons de lumière qui dansaient sur le sol en marbre.
Les filles s'avancèrent avec précaution, leurs pas résonnant dans le silence. L'excitation et l'anticipation se mêlaient dans l'air, chaque coin de la tour promettant une nouvelle découverte. Les détails sculptés sur les murs et le plafond semblaient les inviter à explorer plus en profondeur, à percer les mystères de cet endroit enchanteur.
Au milieu de la pièce, un pentacle dessiné avec soin s'étendait sur le sol, ses lignes précises et ses symboles mystérieux attirant l'attention de tous. Les membres du groupe se tenaient en cercle, leurs visages marqués par la confusion et l'inquiétude. Les murmures de leurs pensées résonnaient dans l'air lourd de tension.
Alice, les sourcils froncés, brisa le silence.
"Je pense que ça doit être l'épreuve d'Agatha ou de Lilia, puisque toutes les autres ont déjà eu la leur." Sa voix était ferme, mais une lueur d'incertitude brillait dans ses yeux.
Agatha, les bras croisés et le regard déterminé, secoua la tête avec véhémence. "Hors de question que je mette un pied dans ce pentacle ! Je ne suis pas prête pour ça." Son ton était catégorique, et une légère tremblement dans sa voix trahissait son anxiété.
Ivana, d'un air résolu, ajouta : "Je vais y aller alors."
Elle s'avança, prête à franchir le seuil du pentacle. Mais au moment où elle s'apprêtait à poser un pied sur le symbole, Agatha, dans un élan de panique, la poussa violemment.
"Non, attends !" s'exclama Ivana, surprise.
Mais il était trop tard. Agatha avait déjà fait un pas en avant, se retrouvant au centre du pentacle.
Ivana, le cœur battant, observait Agatha au centre du pentacle, une peur sourde l'envahissant. Elle s'approcha, ses yeux fixés sur son amie, prête à intervenir si quelque chose tournait mal. Cependant, au fil des secondes, elle commença à se détendre.
"Rien ne se passe... Agatha, ça va ?" murmura-t-elle, la voix tremblante mais pleine d'espoir.
Agatha, fronçant les sourcils, semblait perplexe. "Qu'est-ce qui se passe ?"
Elle scrutait le pentacle, cherchant des signes, des réponses. La tension dans l'air était palpable, mais rien ne se produisait.
Lilia, d'un ton encourageant, s'approcha d'Agatha. "Sors de là ! Si rien ne se passe, ça doit être mon épreuve ," dit-elle, ses mots pleins de conviction.
Elle avait toujours eu un sens aigu des choses, et sa voix était un mélange de détermination et d'inquiétude.Agatha, hésitante, acquiesça finalement et fit un pas en arrière, sortant du pentacle laissant sa place à Lilia. À l' instant où Lilia rentre , la lumière jaune du pentacle s'intensifia, inondant la pièce d'un éclat chaleureux et mystérieux. Les murs semblaient vibrer sous cette illumination, et une ambiance presque magique enveloppa le groupe.
Lilia était assise au milieu du pentacle, une position à la fois vulnérable et puissante. Les lignes tracées au sol brillaient d'une lumière dorée, créant un contraste saisissant avec l'obscurité ambiante de la pièce. Elle ferma les yeux, son cœur battant la chamade, le souffle court. Une vague d'angoisse l'envahit, mais elle savait qu'elle devait faire face à cette épreuve qui l'attendait.
Les pensées tourbillonnaient dans son esprit, mêlant doutes et espoirs. Elle ressentait la chaleur du pentacle qui l'entourait, une chaleur qui, paradoxalement, était réconfortante et intimidante. L'air autour d'elle semblait vibrer d'une énergie palpable, comme si le temps lui-même se figeait, attendant avec impatience le moment où quelque chose se déclencherait.
Lilia inspira profondément, essayant de calmer les battements frénétiques de son cœur. Elle se concentrait sur sa respiration, cherchant à puiser dans sa force intérieure. La lumière dorée du pentacle pulsait doucement, comme un cœur battant, et elle se laissa envelopper par cette aura lumineuse, déterminée à surmonter ses peurs et à embrasser l'inconnu qui l'attendait.
Lilia était assise sur le sol, son corps immobile tandis que son esprit s'évadait dans une vision sombre et troublante. Les murs de la pièce semblaient se resserrer autour d'elle, et les visages familiers d'Alice, Jen, Ivana, Agatha et Lucillia apparaissaient dans son esprit, figés dans une expression de terreur.
La scène était terrifiante et chargée de tension. Alice, Jen, Agatha, Ivana et Lucillia se tenaient toutes attachées à des poteaux en bois brut, leurs corps immobiles, mais leurs visages trahissaient une peur palpable. Les cordes qui les maintenaient étaient serrées, creusant dans leur chair et laissant des marques rouges sur leur peau.
Leurs vêtements étaient déchirés, égratignés par des branches ou des griffes invisibles, et des gouttes de sang perlaient ici et là, formant de petites flaques qui se mêlaient à la terre humide sous leurs pieds. L'atmosphère était sombre, presque suffocante, et une brume légère flottait autour d'elles, ajoutant une aura de mystère et de danger.
Les cinq amies échangeaient des regards désespérés, cherchant du soutien dans cette épreuve. Les larmes coulaient sur les joues d'Agatha, tandis qu'Ivana, d'un regard déterminé, tentait de calmer ses camarades. Lucillia, malgré la douleur, essayait de réfléchir à une solution, tandis qu'Alice et Jen, serrant les dents, exprimaient leur volonté de ne pas se laisser abattre.
Leurs cœurs battaient à tout rompre, et l'angoisse montait alors qu'elles réalisaient que le temps était compté. Dans cette obscurité oppressante, l'espoir semblait s'amenuiser, mais une lueur de détermination brillait encore dans leurs yeux.
Les créatures des ténèbres avançaient lentement, leurs silhouettes sinistres se dessinant dans l'ombre, comme des fantômes sortis des pires cauchemars. Leurs corps étaient difformes, couverts d'une peau sombre et luisante, et leurs yeux brillaient d'un éclat malveillant, reflétant une soif de souffrance. Chaque pas qu'elles faisaient semblait faire trembler le sol, une vibration sourde qui résonnait dans l'air lourd de peur.
Lilia, dans un état de désespoir, criait pour qu'elles s'arrêtent, sa voix résonnant comme un écho désespéré dans le vide. Pourtant, personne ne l'entendait, car elle n'était pas vraiment présente, comme une ombre perdue dans un monde parallèle. Son cri, bien que plein d'émotion, se perdait dans le néant, laissant les autres sorcières seules face à leur destin.
Les cris de douleur des sorcières fusaient dans l'air, créant une symphonie de souffrance. Chaque cri était une note aiguë, un témoignage de la torture infligée par ces créatures impitoyables. Les sorcières, déjà affaiblies par leurs blessures, se débattaient contre leurs liens, mais chaque mouvement ne faisait qu'aggraver leur douleur.
Les créatures s'approchaient, leurs griffes acérées prêtes à infliger des blessures encore plus profondes. Les sorcières, les yeux écarquillés par la terreur, se regardaient, cherchant du réconfort dans cette épreuve. Les larmes coulaient sur leurs visages marqués par la peur et la détresse, tandis qu'elles sentaient la chaleur de leur propre sang sur leur peau. L'atmosphère était chargée d'une tension insupportable, chaque seconde semblant une éternité, alors que le mal s'apprêtait à frapper.
Subitement, une femme à la longue chevelure noire surgit de l'ombre, sa présence imposante et majestueuse captivant instantanément l'attention. Hela, déesse de la mort, avançait avec une grâce sombre, ses yeux perçants brillant d'une intensité glaciale. Son manteau flottait derrière elle, comme une ombre vivante, enveloppant la scène d'une aura mystique et menaçante.
Dès son arrivée, les créatures des ténèbres, qui semblaient si puissantes auparavant, disparurent dans un souffle de désespoir, comme si leur essence même était aspirée par la force de Hela. Les sorcières, encore tremblantes de peur, observaient cette apparition avec une mélange d'émerveillement et de terreur.
Hela, sans un mot, se mit à avancer vers les sorcières, et, d'un geste de sa main, elle commença à les faucher une par une. Chaque mouvement était précis, presque élégant, alors que les cris de douleur s'élevaient à nouveau, mais cette fois-ci, ils étaient mêlés à une résignation. Les sorcières tombaient, emportées par la faucheuse, leurs vies s'éteignant dans un dernier souffle.
Lucillia, cependant, restait debout, son regard défiant celui de la déesse. Hela, en arrivant face à elle, leva sa main, prête à porter le coup fatal. Mais au moment où elle s'apprêtait à frapper, tout se figea comme par magie. Le temps lui-même semblait suspendu, créant une bulle de silence autour de Lucillia, comme si l'univers entier retenait son souffle.
Lilia était plongée dans un état de semi-conscience, flottant entre les rêves et la réalité. Elle entendait la voix douce et familière de Lucillia, qui résonnait comme un écho lointain, l'appelant à revenir à elle. "Réveille-toi, Lilia," disait Lucillia, sa voix empreinte d'une urgence subtile, mais aussi d'une tendresse réconfortante.
Dans cet entre-deux mondes, Lilia ressentait une chaleur enveloppante, comme si elle était bercée par des vagues de lumière douce. Les contours de son environnement étaient flous, se mêlant à des souvenirs et des visions oniriques. Elle voyait des images colorées danser devant ses yeux, des souvenirs de rires, de joie et de camaraderie, mais tout cela semblait si lointain.
La voix de Lucillia continuait de l'appeler, chaque mot vibrant avec une intensité qui perçait le brouillard qui l'entourait. "Lilia, reviens… nous avons besoin de toi." Cette déclaration résonnait en elle, éveillant une force intérieure qu'elle ne savait pas qu'elle possédait. Elle se débattait contre l'attraction des rêves, cherchant à se libérer de cette torpeur qui la retenait.
Les yeux de Lilia devinrent alors d'un jaune brillant, illuminant son visage d'une lueur mystique. Elle était en train d'utiliser sa magie, une énergie vibrante qui pulsait autour d'elle, pour changer le futur. L'air était chargé d'une tension palpable, alors qu'elle se concentrait intensément sur la vision de ses amis en danger. Chaque incantation qu'elle murmurait semblait résonner dans l'espace, tissant un nouveau destin pour ceux qu'elle chérissait.
Dans un tourbillon d'énergie, des images de ses amis en détresse se mêlaient à des visions de leur sauvetage imminent. Lilia se voyait les protéger, les rassembler, les sortir des griffes du danger. Sa magie, alimentée par l'amour et l'amitié, créait une onde de choc qui modifiait la trame même de leur réalité.
Puis, dans un éclat de lumière, le futur se transforma. Les dangers disparurent, et la paix s'installa autour d'eux. Une fois le futur changé, Lilia sentit une douce fatigue l'envahir. Ses yeux redevinrent leur couleur habituelle, et elle retrouva son état normal. Son esprit, qui avait navigué entre les dimensions, revenait doucement dans son corps, lui laissant une sensation d'accomplissement et de sérénité. Elle avait réussi à sauver ses amis, et cette victoire résonnait dans son cœur.
Les lumières qui sortaient du pentacle s'évanouirent lentement, laissant derrière elles une douce lueur résiduelle. Lilia, encore un peu étourdie, se releva avec précaution, ses pensées tourbillonnant autour de tout ce qui venait de se passer. En regardant son groupe d’amies, elle comprit que tout ce qu'elle avait vécu n'était qu'une vision, une projection de son esprit, et non pas un événement survenu dans le monde réel.
Lucillia, qui avait observé la scène avec une inquiétude grandissante, ne put contenir son soulagement. Elle courut vers Lilia, ses bras grands ouverts, et l'enveloppa dans une étreinte chaleureuse. La pression de l'angoisse se relâcha alors que Lucillia la serrait contre elle, murmurant des mots apaisants. Lilia pouvait sentir la chaleur de l'amitié qui les liait, et cela lui apporta un réconfort immense.
Dans ce moment précieux, Lilia réalisa à quel point elle était chanceuse d'avoir Lucillia. Les échos de son expérience magique s'estompaient lentement, mais la connexion qu'elle partageait avec Lucillia brillait plus que jamais, illuminant leur monde de joie et d'amour.
☆○o。 。o○☆
Le groupe d’amies émergea de la tour, l’esprit encore tourbillonnant des révélations que Lilia avait partagées. Les visages étaient marqués par l'inquiétude et l'incompréhension, chacun essayant de digérer l'ampleur des informations. Agatha, d'un pas décidé, se tenait près d'Ivana, sa détermination palpable.
Elle ne comptait pas la lâcher, c'était hors de question. C'était sa Ivana. Agatha jeta un regard furtif autour d'elles, s'assurant que leur groupe restait soudé, comme un rempart face aux incertitudes du monde extérieur.
Ivana avançait, les bras croisés, son regard perdu dans les pensées sombres qui l'habitaient. Le vent frais soufflait autour d'elles, mais elle semblait imperméable à la température. Agatha, toujours attentive à son amie, ne put s'empêcher de s'approcher. Elle passa son bras autour des épaules d'Ivana, lui frottant doucement les bras.
« Tu as froid ? » demanda Agatha, sa voix pleine de douceur.
Ivana secoua la tête, un léger sourire apparaissant sur ses lèvres. « Non, ça va. Je ne suis pas si frileuse, tu sais. »
Agatha, toutefois, ne voulait pas relâcher son étreinte. Elle glissa sa main sur le dos d'Ivana, maintenant un contact chaleureux entre elles.
« Peut-être pas, mais je préfère te garder au chaud. On ne sait jamais avec ce temps. »
Ivana tourna la tête vers Agatha, ses yeux brillants de gratitude. « Merci, Agatha. »
Agatha sourit en entendant les mots d'Ivana. Pour elle, un simple « merci » représentait un très grand pas. Un silence apaisant s'installa entre elles, comme si le monde extérieur avait disparu, laissant place à leur connexion.
Ivana, après un moment de réflexion, tourna son regard vers Agatha. Ses yeux, souvent si pleins de vie, étaient maintenant chargés d'une intensité particulière.
« N'essaye pas de me préparer, je ne suis pas brisée, » dit-elle, sa voix ferme mais douce.
Agatha, surprise par la force de ces mots, écarquilla les yeux. « De quoi tu parles ? » demanda-t-elle, l'inquiétude se lisant sur son visage.
Ivana prit une profonde inspiration, consciente de l'importance de clarifier ses pensées. « Je vois bien tous les efforts que tu fais, Agatha. C'est très mignon de ta part, mais je veux que tu saches que tout va bien vraiment.. »
Agatha se sentit soulagée par les paroles d'Ivana, comme si un poids immense venait de se lever de ses épaules. Dans un élan de tendresse, elle l'attira contre elle, lui offrant un réconfort sincère. Ivana, touchée par ce geste, posa sa tête sur l'épaule d'Agatha, leurs corps se synchronisant naturellement alors qu'elles avançaient ensemble.
Agatha ne pouvait s'empêcher de sourire discrètement. Ce moment de proximité la remplissait d'une douce chaleur, une sensation qu'elle n'avait pas connue depuis longtemps. Elle était heureuse de ce rapprochement, de cette connexion qui semblait transcender les tensions passées.
Cependant, un nuage d'inquiétude assombrissait son bonheur. Elle réalisait, avec une clarté douloureuse, qu'elle était tombée amoureuse de la fille de son ennemie. Ce sentiment, à la fois magnifique et compliqué, pesait sur son cœur. Les implications de cette affection la tourmentaient, mais dans ce moment précieux partagé avec Ivana, elle choisit de savourer l'instant, laissant de côté ses préoccupations pour profiter de la chaleur de leur amitié en pleine évolution.
☆○o。 。o○☆
Lucillia se tenait là, son regard fuyant, trahissant son agitation intérieure. Ses mains, habituellement si sereines, étaient maintenant crispées, et elle jouait nerveusement avec les bords de sa chemise.
Elle pouvait sentir son cœur battre plus vite à chaque fois qu'elle posait les yeux sur Lilia, qui était marcher tranquillement, plongée dans ses pensées. Lilia, avec son air détaché et son sourire apaisant, contrastait tellement avec l'état de Lucillia. Les pensées tourbillonnaient dans l'esprit de Lucillia, des scénarios catastrophiques se dessinant à chaque instant.
Lilia, avec son regard attentif et perceptif, avait remarqué le changement chez Lucillia. Elle pouvait sentir l'atmosphère lourde et tendue qui entourait son amie. Sans hésiter, elle décida de s'approcher, ses pas légers résonnant doucement sur le sol.
À mesure qu'elle s'avançait, Lilia observait chaque détail de l'expression de Lucillia : ses sourcils froncés, sa posture rigide, et cette lueur d'inquiétude dans ses yeux. Elle savait que quelque chose n'allait pas, et cette intuition la poussait à agir. Lilia marcha à côté de Lucillia, assez proche pour lui montrer qu'elle était là, prête à l'écouter.
Leurs ombres se mêlaient sur le sol, créant une connexion silencieuse entre elles. Lilia, avec sa voix douce et réconfortante, brisa le silence :
« Tu sais que tu peux me parler, n'est-ce pas ? »
Elle la regarda avec une expression pleine de compréhension, espérant que cela aiderait Lucillia à se sentir plus à l'aise. Les bruits ambiants semblaient s'estomper autour d'elles, laissant place à une bulle de tranquillité. Lilia se tenait là, patiente, attendant que Lucillia trouve le courage d'exprimer ce qui la tourmentait. Elle savait que parfois, il suffisait simplement d'être présent pour apaiser les craintes de l'autre.
Lucillia, les yeux brillants d'une inquiétude palpable, tourna lentement la tête vers Lilia. Elle plongea son regard dans celui de son amie, cherchant une lueur d'espoir dans ce moment de vulnérabilité. La tension dans l'air était presque tangible, et Lilia pouvait sentir le cœur de Lucillia battre rapidement, comme si chaque battement résonnait avec ses propres craintes.
« J'ai peur que ta vision se réalise, » murmura Lucillia, sa voix tremblante trahissant la profondeur de son angoisse.
Ses mots flottaient dans l'air, lourds de sens. Elle baissa les yeux, incapable de soutenir le regard de Lilia plus longtemps, comme si elle craignait que sa peur ne devienne réalité si elle l'énonçait à voix haute.Lilia, voyant la détresse de son amie, s'approcha un peu plus, sa présence réconfortante enveloppant Lucillia comme une couverture chaude.
« Écoute, » dit-elle d'une voix douce, « les visions peuvent être troublantes, mais elles ne définissent pas notre avenir »
Elle prit la main de Lucillia dans la sienne, serrant doucement, comme pour lui transmettre sa force. « Parfois, ce que nous craignons le plus n'est qu'une ombre de notre imagination. Regarde autour de nous, tout ce que nous avons construit ensemble. Nous avons surmonté tant d'épreuves. »
« Lilia, » commença Lucillia, sa voix douce comme une brise légère, « s'il te plaît, dis-moi que tout ira bien. » Ses yeux brillaient d'un mélange d'espoir et de besoin, cherchant dans le regard de son amie une promesse de sécurité.
Lilia, toujours attentive, s'approcha un peu plus, ses traits empreints de compassion. « Je te le promets, » répondit-elle avec assurance, sa voix ferme mais douce. « Quel que soit le chemin que nous devons emprunter, nous le ferons ensemble. »
Lucillia, se sentant enveloppée par les mots de Lilia, sentit une vague de chaleur l'envahir. « Merci, Lilia, » murmura-t-elle, un léger tremblement d'émotion dans la voix.
Lilia, avec une tendresse infinie, enveloppa Lucillia dans ses bras, ses gestes délicats et protecteurs. Leurs corps se rapprochèrent, créant un cocon de chaleur et de réconfort. Lilia pouvait sentir le doux parfum de Lucillia, un mélange floral qui évoquait les jardins en fleurs, et cela lui apportait une sensation de paix inégalée.
Lucillia, blottie contre elle, ressentait une vague de sécurité qui l'envahissait. Elle ferma les yeux un instant, savourant la douceur de ce moment. Elle se laissa aller dans l'étreinte, comme si elle pouvait oublier toutes ses inquiétudes, juste pour un instant.
Le coven avançait sur la route, les feuilles craquant sous leurs pieds. Soudain, un portail bleu magique apparut, illuminant le paysage d'une lueur éclatante. La lumière scintillante se reflétait sur les visages des sorcières, révélant la surprise et la curiosité dans leurs yeux écarquillés.
Alors qu'elles prenaient conscience de ce phénomène inexplicable, une atmosphère de mystère s'installait. Les sorcières, d'abord fascinées, commencèrent à faire demi-tour, cependant, une force irrésistible émanait du portail, les attirant inexorablement vers lui.
Un souffle puissant les enveloppa, et elles se sentirent comme soulevées du sol. Le portail les aspirait, les emportant dans un tourbillon de lumière et de magie. Leurs corps flottaient, entraînés vers l'inconnu, tandis que le portail se refermait lentement, laissant la route vide et silencieuse derrière elles.
‿︵‿︵ʚɞ『FIN』ʚɞ‿︵‿︵
Merci à tous d'avoir pris le temps de lire ce chapitre.J'espère qu'il vous à plut
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Note
Tu penses qu’Israël a pour objectif final d’envahir totalement Gaza et d’en chasser toute la population actuelle ?
Non. J'en doute fortement.
Israël a quitté la bande de Gaza en 2005 et a laissé les résidents maîtres à bord. A l'époque le gvt d'Israël était de centre-gauche. Si cela se passait bien, il y aurait eu plus de concessions territoriales envisagées. Gaza a tenu des éléctions, a soutenu le Hamas et le Hamas a fini par prendre le contrôle de Gaza par la force, éliminé opposants politiques, musulmans modérés (et tout autre indésirable genre les gazaoui lgbt). Depuis, la population de Gaza est sous le joug d'un groupe religio-fasciste qui a le brainwashing fondamentaliste comme fond de commerce et comme d'autres régimes fascistes avant eux, commencent l'endoctrinement au berceau.
Il y a bien sûr plein d'éléments à charge d'Israël. Le gvt de droite, Bibi qui a monumentalement foiré (et soit dit en passant à laissé Rabin se faire assassiner parce que cela servirait son camp politique et sa carrière) plus le traitement désatreux des palestiniens dans le West Bank (quand on parle d'Apartheid en Israël c'est là qu'il faut regarder, différences de traitement au niveau légal entre colons et Palestiniens de cisjordanie, Gaza n'est pas concerné par le truc: depuis le retrait, il y a 0 Israélien là bas). On peut parler de ces choses mais c'est limite un autre sujet vu la gravité de la situation à Gaza.
J'ai pas envie de m'étendre mais ma conviction est qu'on se fait rouler dans la farine par l'Iran et la Russie et leurs alliés. Gaza pour l'Iran c'est un outil de déstabilisation global utilisé afin d'empêcher la normalisation des relations d'Israël avec les pays musulmans qui dans les trente dernières années ont décidé de passer "à autre chose" si l'on peut dire.
Via le Hamas l'Iran sacrifie la population de Gaza pour éliminer des juifs d'une part et ensuite foutre le bordel dans les opinions en Europe (remontée de l'antisémitisme) et créer des martyrs en quantité. Quoi qu'il se passe, ces crevures y gagnent quelque chose. Israël ne réagit pas : parfait, on se glorifie et on plannifie le coup prochain. Israël réagit : les voix internationales se lèvent contre eux car depuis trente ans Israël est dépeint comme seul responsable de cette situation (quiconque lit un peu l'histoire de la région depuis le début du 20e se rendra vite compte que rien n'est si simple).
Mais avec ce qu'il s'est passé le 7/10 il était impensable qu'Israël ne nous fasse pas une réaction à la USA après le 11/9. C'est le même genre de délire et c'est ce qui était recherché (d'où mon impression qu'on est entrain de se faire rouler dans la farine).
Je suis entrain de regarder ce qu'il se passe au Dagestan. Une émeute qui force des portes d'un aéroport à la recherche de passagers d'un vol en provenance d'Israël. Pogrom en cours donc.
On peut condamner ce que fait Israël et je suis d'accord, tactiquement c'est vraiment pas le bon plan, mais gvt d'ultra-droite à la GW Bush, il n'y avait pas grand chose d'autre à attendre.
Mais le Hamas c'est un cancer à exciser, c'est un culte de mort et son but c'est le génocide du peuple juif, purement et simplement (alors que ce n'est pas du tout le cas avec Israël qui est une société diverse).
Le Hamas, et autres comme eux d'avant et de maintenant, ce ne sont pas des groupes qui cherchent à s'asseoir à une table de négociations. Si cela avait été le cas, l'état Palestinien existerait depuis bien longtemps. Nier les envies génocidaires de l'islam radical c'est se voiler la face.
Sérieusement si vous êtes des gentils pigeons pro-hamas sans regarder les choses d'un oeil plus aiguisé unfollowez moi, please. J'en mange en quantité suffisante sur twitter.
Des tas de gens qui utilisent tout un tas de buzzwords pour donner voix à leur antisémitisme latent (conscient ou non) qui racontent des choses sans fondement aucun et qui ne se rendent pas compte qu'ils sont les idiots utiles, les dindons de la farce d'un merdier qui ne se trouve encore qu'à l'horizon mais dont on va tous devoir se taper une bouchée.
Ce qui est à venir me fait sérieusement flipper.
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Flowery secret | [Chapitre 1]
Neteyam x Lecteur!Féminin!Na'vI
Notes : Il s'agit de mon premier écrit Avatar, je compte utiliser à certains moments du vocabulaire Na'vi, celui-ci sera en italique et vous trouverez la traduction à côté pour fluidifier votre lecture !
Nombre de mots : 3 785.
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Aussi loin que tu t'en souviennes ça a toujours été lui et seulement lui.
Que ce soit à la dérobée d'un regard lorsqu'il passe devant toi, d'une écoute attentive de sa voix pour appeler ses sœurs ou son frère, tu ne peux te retenir de le chercher du regard et même de prendre des notes mentales sur lui. Comme retenir une pensée frivole sur la manière dont sa respiration se coupe lorsque le na'vi tend son arc, la façon dont sa mâchoire se resserre durant sa concentration et le sourire qui pend à ses lèvres quand il touche sa cible.. Il t'est juste impossible de te détourner de lui, ta vie au clan fait que tu ne pouvais que te retrouver le plus souvent avec lui, surtout depuis que tu t'entraîne pour devenir une aussi grande guerrière que Neytiri. Dès qu'il fait son entrée dans une zone proche de la tienne, tu ne peux pas lui tourner le dos sans l'observer de profil, fixant en particulier son visage et ses traits. En ce moment même, son expression rayonne. Comme d'habitude, son jeune frère et lui se taquine à coup d'épaule en attendant leur père pour commencer la patrouille du matin et l'aîné, fidèle à lui-même, répond avec un rire moqueur en le traitant de skxawng (idiot), sa main déposant une tape affectueuse sur la tête de son frère.
Ma Eywa. Tu ne pouvais pas te lasser d'entendre son rire à chaque fois que tu en avais l'occasion. Tes oreilles s'agitent au son et ta queue fouette l'air. Ton cœur bat furieusement contre ta poitrine et tu ne peux rien faire d'autre que continuer d'écouter en le fixant du coin de l'œil, comme si tu n'existais que pour être témoin de ce moment. Tu pourrais réellement passer toute ta vie à l'observer sans jamais te lasser une seule seconde de la lumière qui se dégage de son merveilleux sourire. Sincèrement, tu ne peux pas te retenir de passer tes yeux sur la silhouette du jeune homme à tes côtés ni même t'en lasser. Observer la façon dont ses cheveux se balancent vigoureusement d'une épaule à une autre lorsqu'il secoue la tête est charmante. Tu imagines leur touché au contact de tes joues. La vue de ses épaules être secouée par un nouveau rire te donne envie de passer tes doigts sur leur forme arrondie. Est-ce que le touché serait plutôt lisse ou rêche en effleurant ses cicatrices dues à ses escapades en forêt... Tu ne te donnes pas le temps d'approfondir cette image, car tu finis par baisser tes yeux en direction du sol, reprenant ton souffle qui s'était tout simplement coupé. Il n'existait vraiment rien chez lui que tu ne pouvais pas apprécier, tu l'adorais beaucoup trop pour que cela n'arrive.
Tu aimais profondément Neteyam Sully et plus le temps passait, plus il t'était sérieusement difficile de te dire que tu dois à tout prix contenir tes sentiments pour lui. Tu ne te donnais pas le choix de cacher ton attirance pour lui. Tu ne te l'ai jamais donné d'ailleurs, tout ça à cause des petites différences faisant l’existence de chacun. Tu as toujours été très consciencieuse vis-à-vis de ta situation et ce besoin de n'être que ce les autres attendent de toi s'est renforcé en grandissant dans l'ombre de ce garçon. ‘Il est beaucoup trop bien pour toi.' C'est ce que tu te dis. Et il est le premier fils de Toruk Makto. Toi, tu n'es qu'une jeune guerrière destinée à être au service du clan. Tu n'as rien de spécial, tu n'es personne.
Un soupir monte dans ta gorge mais tu le retiens pour ne pas te faire remarquer. Toutefois, tes pensées finiront coupées par ce même garçon puisqu’il venait de t’appeler par ton nom. Tu pourrais reconnaître cette voix masculine entre mille, sous le choc ta respiration se coupe. Il te faut plusieurs secondes pour reprendre contenance. Neteyam t’appelle de nouveau, peu sûr que tu l’ai entendue la toute première fois. Tu tournes doucement ta tête vers la source de tous tes tourments. Tu n'ose pas le regarder directement donc tu fixes en premier Lo'ak qui attire ton attention en se penchant dans le dos de son frère aîné pour te saluer de vive voix, un sourire figé sur ses lèvres charnues. Son salut se voulait des plus courtois mais hélas, tu ne savais pas comment lui répondre, tu n'as jamais su le faire avec quiconque en tout temps. Ce n'était pas de la timidité, mais de la retenue. Une réserve n'ayant pour but que d'exprimer ce qui était nécessaire d'ajouter au moment opportun sans jamais te montrer outre-mesure car tu déteste attirer l'attention sur toi. Tu ne supportes pas que l'on te regarde trop longtemps, tu crains en silence de ne pas plaire assez, de ne pas être à la hauteur. Alors, comme à chaque fois, tu rends la politesse du fils sully par un signe de la main. Mais ce n'est pas tout ce que tu fais, car ton béguin est là aussi. Tu dépose lentement ton regard dans sa direction et c’est là que vos regards se croisent. Neteyam était déjà en train de t'observer, attendant un retour de ta part. Il t'avait nommé en espérant que tu le regarderais en premier.
Enfin, il s'était attendu à ce que tu le vois, mais comme toujours tu le laisses passer en dernier dans ton regard. Tu ne le regardes jamais assez longtemps pour lui permettre de t'offrir un sourire chaleureux et une courte conversation. Jamais, car tu te détourne aussitôt de lui, il perçoit tes lèvres légèrement entrouvertes se pincer dans l'action, tu semble ennuyé. Est-ce que tu le trouves ennuyeux ? Tes oreilles se plient en arrière alors que ta queue s'agite avec empressement pendant que tu fuis. Le fuis-tu, délibérément ? Ne pas savoir le rendait sceptique. Avait-il fait quelque chose de mal ?
Au début il pensait simplement que tu étais timide mais il semble que ce n'ait été qu'une théorie pour se rassurer par le passé. Car tu as toujours été comme ça avec lui, son frère et ses sœurs. Mais jamais avec les autres na'vit. Lo'ak a eu l'habitude de dire que c'était peut-être à cause lui, car il passe son temps avec Spider puisque c'est un humain ou bien parce qu'il possède cinq doigts, ce que les membres du clan lui ont souvent reproché en silence malgré leur respect pour Jake Sully. Cependant, Neteyam a fini par repousser cette idée au fil du temps. Tu ne passes pas de temps avec eux, c'est un fait mais tu ne les regarde pas comme les autres na'vi le font. Il y a aucun mépris dans tes yeux, pas une seule once de dégoût ni de crainte.
Quand tu regardes son frère à chaque fois que ce dernier prend le temps de te saluer à l'aube d'une patrouille, tu le vois réellement comme il est. Un na'vi. Tes yeux brillent dans les siens, tu es calme, il pourrait même y lire une sorte de... tendresse à son égard mais il balaye souvent cette pensée qui le dérange plus qu'autre chose. Sauf que tu peux aussi agir comme ça avec ses sœurs, il sait qu'il y a eu une fois où tu as aidé Kiri à porter des tapis jusqu'à l'entrée de leur hutte. Il se doutait de ta douceur et était certain de ta gentillesse depuis que c'était arrivé. Il n'en avait pas été témoin mais Tuktirey avait fait mention de ta personne. Tu l'avais aussi aidé pour récupérer ses perles tombées dans l'eau en y allant à sa place parce que ce n'est pas une bonne nageuse, ça ne semble pas être grand chose dit ainsi mais pour Neteyam, ça te rend spéciale à ses yeux. Il en a retenue ton nom pour pouvoir le prononcer et faire rouler chaque lettre sur sa langue afin de s’en imprégner.. Il était heureux de découvrir ton existence. Il avait essayé d’en apprendre un peu plus sur toi au détour d’une conversation banale entre d’autres chasseurs, le fait que tu veuilles protéger le village coûte que coûte l’avait fait sourire car tu voulais devenir un guerrier comme ton père.
Bien que tu n'avais pas eu la chance d’être élevé par lui, tu avais appris très tôt à te débrouiller par toi-même en prenant soin de ta mère ayant perdu son compagnon lors d’un raid. Tu es une bonne personne, il aimerait pouvoir compter sur quelqu'un comme toi dans ces relations. En dehors de sa famille, il ne possède pas de vrais liens avec d’autres na’vi. Il est le fils aîné, l’héritier Olo'eyktan. Avec un tel titre et des responsabilités comme les siennes., Neteyam avait fini par comprendre qu’il n'attirait que des loyaux sujets et non pas des amis. Toi, tu ne cherchais pas à lui plaire. Tu es et tu reste dans ta propre bulle, ne lui donne l’occasion de te voir que lorsque tu le désires. Tu creuse sa curiosité, tu es un petit mystère qu’il aimerait élucider. Un bourgeon qu’il aimerait voir éclore. Il pense souvent qu’il aimerait créer un lien avec toi. Mais lorsqu’il y pense, il doute et l’idée que tu ne veuilles pas de lui le ronge. Tu aurais le droit bien sûr, mais il préférerait que tu l’accepte dans ta vie, que tu le vois comme un allié, quelqu’un de confiance… Un ami.
Lorsqu'il te regarde t'éloigner pour saluer les deux autres guerriers plus adultes, il comprend qu’un fossé vous sépare. Tu es capable de parler, ta voix est douce comme la caresse d’une plume mais le timbre reste clair comme de l’eau de roche. Il se rend compte en t’écoutant que tu aimes faire du sarcasme et des blagues. Il n'aurait jamais soupçonné ce côté de toi qui te donne un point commun avec lui. Lui aussi aime plaisanter, il ressent un sentiment d'injustice. Il voudrait bien comprendre ce qui t'empêche de les approcher, il est certain que tu t'entendrais avec ses sœurs et avec lui aussi. Il est tellement loin de se douter que son désir est aussi le tient. Tu ne pouvais pas lui résister, quand vos regards se sont croisés tu t'es senti fondre. Si vous aviez été seuls, tu te serais peut-être jeté à l'eau ou mis en évidence ton intérêt pour lui. Tu ne sais pas mentir sur tes sentiments.
A défaut de les exprimer de vive voix, c'est ton corps qui parle. Oh ouais, ça, ton corps savait le faire. C'était automatique chez toi, par un simple regard, tu pouvais dire plus que ce que mille mots pourraient prononcer. Salon ta mère, c'est ce qui fait ton charme car ton père aussi avait cette faculté, c'est d'ailleurs ce qui a conquis ta mère, en plus du fait qu'il était un puissant guerrier. Mais tu ne peux pas y croire, tu n'es pas aussi bien que ton père l'était. Si tu l'étais, tu ne serais pas obligé de contrôler ton envie de te retourner tout en parlant avec les deux adultes qui supervisent la patrouille du jour ainsi que la prochaine chasse. Tu te concentrais si fort sur ton envie d'y participer que l'excitation te brûlait les doigts. L'un d'eux paru remarquer ta concentration cuisante, la prenait pour de la nervosité, il te donna un puissant coup de main dans l'épaule. La force mit dans ce geste anodin aurait pu plier tes genoux si tes pieds n'étaient déjà pas bien ancrés au sol. Tu avais les compétences adéquates, tout ce que tu avais à faire c'était de t'imposer plus souvent, ta présence serait alors retenue et tes efforts appréciés.
Les différents échanges se sont terminés à l'arrivée du Toruk Makto, Jake Sully. Si la présence de son fils te faisait bouillir intérieurement, celle du chef de guerre te glaçait sur place. Avec lui, il n'y avait pas de "peut-être" qui tenait. Il fallait être sûr de soi et de ses actions. Tout le monde au sein du clan connaît son histoire, toi y compris. Tu sais que ton père a combattu à ses côtés et est mort par loyauté. Tu lui en a voulu quand tu étais une petite na'vi, il avait survécu mais pas ton père. Il avait une famille heureuse et entière alors que la tienne se déchirait à cause de cette perte. Ta mère en souffrait toujours malgré ses sourires, elle avait besoin d'être tenue loin des ténèbres dans lesquelles ton père avait sombré. Tu avais donc pris très vite la décision de devenir comme lui par amour pour ta mère, par peur de la perdre elle aussi. A cette époque, malgré toute ta bonne volonté, tu ne pouvais pas t'occuper d'elle seule, alors les femmes du village s'étaient montrées présentes. Mo'at te prenais dans sa hutte pour t'enseigner l'art de la guérison afin d'aider ta mère quand elle se négligeait. Neytiri était très occupé par ses enfants mais sa porte t'a toujours été ouverte par amitié pour ta mère. Tu n'as jamais cédé à son offre, tu as favoriser ton autonomie pour prouver que vous pouviez vous en sortir. Et un jour, tu lui céda ta parole.
Le clan fêtait la première chasse de Neteyam, tu regardais ta mère danser de nouveau et s'amuser pour la première fois depuis longtemps. Neytiri se trouvait près de son compagnon quand tu es venu leur présenter tes respects et tu lui as dit que tu voulais être une grande guerrière comme ton père. Les époux Sully ne s'étaient pas attendu à ce que tu le leur déclares mais il avaient suspectés que tu pourrais suivre les traces de ton père, car c'était inscrit dans leur sang. Il était naturel qu'il soit dans le tiens aussi. Mais il ne t'ont rien dit que tu ne savais déjà. Jake a agi de manière détaché en te disant que tu devrais travailler très dur et que tu n'obtiendrais aucune forme de ménagement en possédant des lacunes. Ce soir-là, tu avais pris une deuxième grande décision : tu deviendrais une grande guerrière et tu effacerais ce regard de pitié que les compagnons Sully avaient lancé. Tu n'avais pas besoin de leur compassion, mais tu les respectait tout de même parce qu'ils t'avaient poussé à te dépasser. Et ils avaient fait Neteyam. Tu ne pouvais que les aimer un peu plus pour cette seule raison.
En bordure de la montagne, vous rejoignez chacun votre banshee. Ton Ikran avait atterri férocement dans ton dos. Sa robe possédait des nuances du jour tandis que son col recevait les reflets de la nuit, laissant les couleurs se mélanger pour former une teinte unique. Une fois le lien effectué, tu chevauches la créature sans tarder et tout de suite, tu concentre ta respiration sur la sienne. En déposant tes mains autour de sa tête, penchant ton corps pour que ton buste épouse son encolure, tu peux sentir sa respiration convenir à la tienne. Chaque fois que tu soupires, elle en fait de même. Quand tu relâches ton souffle, tu la sens se détendre. Tu fermes alors les yeux pour lier ta vision à la sienne. Tu vois au travers de ses yeux le paysage, la nature et Neteyam en train de monter sur son Ikran, ce qui te fait ouvrir les yeux. Tu restes penché, ton menton appuyé sur le cou de ta banshee pour le regarder.
L'Olo'eyktan prévient qu’il faut décoller, tu décide donc de couper court à toutes tes pensées folles en t'envolant dans le ciel. La voûte céleste possède une merveilleuse couleur anthracite, déchirée par des nuages. Tu glisse dans les airs avec souplesse, rejoignant Jake en restant dans son ombre, suivant la formation de votre groupe. En tête, Jake sully et ses fils. Lo’ak sur sa gauche, Neteyam sur la droite. En deuxième ligne, les deux autres adultes. A la queue pour refermer les rangs, toi. Le tour de garde fut assez court, c'est au retour que la formation changea pour toi. Les fils Sully avaient échangé leur place avec ceux de la deuxième ligne, les garçons avaient convaincu leur père de les laisser se poser dans la forêt alors votre tour se terminait. Vous étiez censé rentrer, alors vous avez suivi les adultes et tu a été appelé à te glisser sur leur ligne, rejoignant leur rang pour écouter Mr. Sully te congédie. C'était la chance que tu attendais ! Sans hésitation, après l'avoir salué, tu as commandé ton Ikran pour rejoindre les garçons vers la montagne qu’ils avaient rejoint. D’un regard tu parcoures la nature pour t’y poser quand tu aperçois leur banshee en contrebas alors qu'ils n'étaient nulle part aux alentours. Tu rejoins la terre ferme en te posant un peu plus loin sur un tronc afin de ne pas attirer l'attention.
En marchant entre les fougères, tous les sons et toutes les odeurs de la nature te parviennent en une seule vague. Tu peux sentir l'herbe chaude sous tes pieds, le parfum enivrant des fleurs venir te piquer l'odorat et loin devant toi, tu entends des voix.
" Lo'ak ! " criait Neteyam.
Tu n'étais pas sûr d'avoir entendu la réponse du second frère mais tu pouvais être certain qu'il s'agissait bien des fils Sully. Tu n'as pas attendu très longtemps pour suivre la direction de sa voix. Elle était ton guide dans le chemin forestier, tu grimpa par-dessus un tronc, dirigeant ton regard vers les traces qu'ils avaient laissés dans la terre. Tu traques les deux na'vi avec beaucoup d'amusement même si le faire à leur insu n'était pas quelque chose dont tu pouvais t'estimer fière. Ce n'était pas ta première fois dans ces bois. Tout comme ce n'était pas non plus nouveau pour toi de les suivre comme s'ils étaient tous les deux tes proies. Ce n'est pas comme ça que tu les vois, tu es juste curieuse de savoir où ils vont et en même temps, tu as envie de voir Neteyam. Le seul souci c'est qu'il ne sait pas que tu viens le voir à chaque fois que tu en a l'occasion. Quand il doit chaperonner ses sœurs, son frère ou qu'il chasse. Tu restes à une longue distance et tu te contente de rester cachés dans les arbres.
Aujourd'hui, tu décide de rester près du sol à cause des hautes températures qui sont nettement moins forte à terre. Au bout de quelques minutes de marche tu parviens à reconnaître le chemin qu'ils empruntent car tu tends l'oreille. Tu reconnais immédiatement le son d'une chute d'eau. Tu t'approche doucement, le dos courbé en rejoignant le derrière d'un buisson fleuri. Tu le renifles pour sentir des notes pimpées par un cœur fruité de fleurs de Yovo gorgé de fraîcheur et un fond chaleureux de musc sensuel. Cette odeur irrésistible pourrait facilement te faire oublier ce que tu es venu faire ici mais les rires que tu entends te sortent de ta transe. Tes yeux survolent ta cachette pour se poser sur les deux na'vi qui sont dos à toi.
Lo'ak venait de plonger dans l'eau, intimant son frère à le suivre alors que ce dernier préférait s'asseoir au bord pour l'observer. Il ne reste pas assez longtemps sur ses positions, la chaleur de l'après-midi se faisait plus étouffante et Neteyam avait beau ne rien laisser paraître, il transpirait. Une gouttelette venait de couler sur sa joue, alors qu'il l'essuyait ses oreilles se redressèrent à cause d'un bruissement dans son dos. Méfiant de nature, il se redresse, jetant un regard à son frère qui nageait vers la cascade et recula l'air de rien pour enquêter sur le bruit. Par précaution, il porta une main sur le manche de son poignard et approcha du buisson ayant attiré son attention. Une fois proche, son autre main écarte les feuilles et il brandit son arme pour se retrouver seulement face à l'envolée de plusieurs lézards-éventail.
Toi, tu l'avais échappé belle en reculant dans ta position accroupie, tu avais rampé dans la terre pour te glisser sous les racines d'un arbre et observé son approche. Tu ne manque pas de le trouver séduisant avec son air renfrogné et sa position de guerrier prêt à l'attaque. Mais tu te rappelles bien vite que ce ne serait pas arrivé si tu n'avais pas eu la bêtise de te pencher pour fixer ses muscles dorsaux. Enfin, tu étais sorti d'affaires pour l'instant. Tu pouvais donc relâcher la pression sur tes épaules et regarder Neteyam marcher vers son frère pour plonger à son tour dans l'eau. Les voir s’amuser de la sorte te donnait envie de le rejoindre, tu avais soif à cause de cette chaleur et du stress que tu venais de subir.
Néanmoins, tu n'étais pas assez déshydratée pour te risquer à les rejoindre. Tu ne saurais pas trouver d'excuse à ta présence ici et leur dire la vérité était très loin d'être une option envisageable. Alors, tu te décides à patienter en arpentant du regard les deux Sully faire une bataille d'eau jusqu'à ce que le temps passe et qu'ils se décident à sortir pour sécher au soleil. Quand tu te rends compte qu'ils se sont dirigés vers ton arbre pour grimper aux branches et y accrocher leur équipement et garder uniquement leur pagne. Lo'ak est le seul à ne pas redescendre, tu notes. Tes yeux suivent la silhouette de Neteyam s'éloignant dans les bois et même si ton envie de le suivre est forte, tu penses d'abord à ta propre santé en te glissant hors de ta cachette pour faire le tour du point d'eau. Un regard par-dessus ton épaule t'indique que le second fils de Toruk Makto est resté perché en haut de l'arbre, car tu aperçois son corps reposé sur une branche. Tu décides de rejoindre le pied des chutes en dévalant petit à petit le rebord pour t'y plonger. Comme la discrétion sur ta présence devait absolument t'être garantie, tu n'as pas retiré ton équipement de vol en plongeant sous la cascade.
Lorsque ton corps rencontre cette fraîcheur liquide, tu te sens revivre, adressant une pensée à Eywa pour cette bénédiction. Tu nage vers le fond, guidé entre les rochers par la présence de cristaux et remonte à la surface pour recevoir une douche d'eau sur le dessus de ta tête. Par réflexe, tu passes une main dans tes long cheveux décorés par des perles et quelques plumes. Ta coiffure tenait parfaitement et heureusement, tu ne voudrais pas avoir l'air négligé en rentrant chez toi ce soir ou croiser une certaine personne dans cette apparence. Tu avance un peu plus pour rejoindre le pied de la montagne derrière les chutes pour sentir un banc dans la roche sur laquelle tu t'installe dans un soupir avant de te figer. Face à toi, à travers le rideau de la cascade, tu te rends compte que tu n'es finalement plus seule. Quelqu'un avait décidé de revenir faire trempette.
Et ce quelqu'un, c'était Neteyam.
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