#Russie-Allemagne
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Traité de traître en Allemagne, il rêve de soigner des blessés dans le Donbass
«Là-bas les gens sont comme des frères», confie le médecin allemand Thomas Mertens qui a soigné pendant un certain temps des soldats russes dans un hôpital de la république populaire de Lougansk. Marié à une Russe, il a initialement refusé de soigner des combattants ukrainiens venus en Allemagne et n’a pas voulu les transporter vers la Pologne.
«Si j'acceptais de telles choses, ma femme me dirait: "Es-tu stupide?". Mon organisation adhère aux principes catholiques, mais ils ne sont pas vraiment catholiques. Les vrais catholiques ne soutiennent pas la guerre, pour eux tous les hommes sont égaux», a-t-il expliqué à un média russe.
Sous la pression des autorités allemandes sa femme et lui ont dû finalement quitter l’Allemagne pour le Donbass. Actuellement, leur famille s’est installée en Crimée. L’homme espère obtenir un permis de séjour pour revenir en tant que médecin dans la zone du conflit.
#ukraine#Kiev#Allemagne#donbass#Lougansk#russie#moscou#crimée#docteur#russie ukraine guerre#guerre#russophobia#russophobie
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Le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, après une réunion à Ramstein Allemagne 20 janvier 2023, a déclaré que les membres du groupe de contact n'étaient pas parvenus à un consensus concernant la fourniture de chars à l'Ukraine.
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🇷🇸 🇷🇺 🇩🇪 🇺🇲 🇪🇺 𝗟𝗮 𝗵𝘆𝗲̀𝗻𝗲 𝗮 𝗹𝗮 𝗿𝗮𝗴𝗲...😂
La gynécologue allemande a annulé une réunion avec le Premier ministre serbe après ses contacts avec le ministre russe.
Elle a décidé de ne pas rencontrer le Premier ministre serbe Milos Vucevic après ses entretiens avec le ministre russe du Développement économique Maxim Reshetnikov. C'est ce qu'a annoncé l'ambassadeur de l'UE en Serbie, Emmanuel Joffre.
#international#geopolitics#media independant#actualité#Serbie#Milos Vucevic#russie#Fédération de Russie#allemagne#von der leyen#european union#occident
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Le G7 attaque la Chine contre la surcapacité industrielle et son soutien à la Russie
Les dirigeants du G7 ont dénoncé la surcapacité de la Chine et ont discuté du soutien présumé de la Chine à la Russie.
Les dirigeants du Canada, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, du Japon, du Royaume-Uni et des États-Unis se sont réunit du 13 au 15 juin dans le sud de l’Italie et ont abordé le 14 juin la nécessité de protéger leurs industries nationales contre la surcapacité de la Chine sans provoquer de guerre commerciale avec Pékin. Ils ont également discuté du soutien présumé de la Chine à l’expansion…
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#Allemagne#Canada#Chine#chine-magazine#Etats-Unis#France#G7#Italie#Japon#Royaume Uni#Russie#subventions chinoises
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La prudence d'Olaf Scholz
Elle est décriée par ceux qui attisent les flammes de la guerre avec la Russie. + English version after the French article Par Laura Ru Continue reading La prudence d’Olaf Scholz
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#Allemagne#décriée#flammes#Guerre Russie Ukraine#International#la prudence d&039;Olaf Scholz#Laura Ru#Observatoire du MENSONGE#Russie
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Masha Gessen et le ghetto de Gaza
Cette affaire a quelque peu agité le monde intellectuel, en particulier outre Rhin. Masha Gessen, une intellectuelle russo-américaine, et juive, récipiendaire du prix Hanah Arendt qui récompense les penseurs de la démocratie, s’est hasardée à comparer la situation à Gaza avec celle des ghettos juifs pendant la seconde guerre mondiale. Une mauvaise pensée qui a failli entraîner l’annulation de la…
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#Allemagne#Brême#Brit Shalom#Gaza#Ghetto#Hannah Arendt#Likoud#Masha Gessen#Menachem Begin#Palestine#Russie#Tnuat Haherut#Ukraine
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ATTENTAT DU GROUPE WAGNER : SIMILITUDES AVEC L’ATTENTAT CONTRE HITLER DU 20 JUILLET 1944 !
Le conflit Russo-Ukrainien a beaucoup de parallèles avec la Seconde Guerre Mondiale de 1939-1945, et nous sommes mêmes étonnés parfois que les médias ne soulèvent pas davantage ce fait ; nous aimons à penser que l’histoire est à l’humanité ce que la psychologie est à l’individu, soit une analyse du passé afin de mieux comprendre le présent et mieux appréhender l’avenir.
Parmi ces parallèles, il y a la révolte actuelle du groupe « Wagner » contre le pouvoir de Poutine qui peut revêtir certaines similitudes avec le soulèvement d’une clique d’officiers de l’Armée allemande, la Wehrmacht, contre Hitler, le 20 juillet 1944. Nous vous proposons ici d’apprécier ces mêmes similitudes et probablement serez davantage en mesure d’analyser les faits actuels de l’actualité à la lumière du passé, et cela, sous un nouveau jour.
Tout d’abord, un petit récapitulatif des événements ayant conduit à la guerre de 39-45 , ainsi qu’un bref aperçu des premiers mois du conflit.
En septembre 1939, Hitler croyait pouvoir envahir la Pologne, sans susciter de réaction de la part de la France et de l’Angleterre, comme il avait pu le faire auparavant pour la Rhénanie, l’Autriche, et la Tchécoslovaquie entre 1936 et 1939. Mais c’était là une erreur : à ce moment précis, les Alliés occidentaux crurent ne plus avoir le choix de répliquer, et ils lui envoyèrent un ultimatum diplomatique, l’enjoignant de retirer ses troupes. En cas de refus, la guerre serait déclarée. Il persista dans son entêtement, et les événements suivirent le cours que l’on connait tous.
Si, de prime abord, les forces hitlériennes et celles des Alliés se regardèrent en chien de faïence de part et d’autre de la ligne Maginot, sans tirer le moindre coup de feu, depuis le 2 septembre 1939 dans le cadre de la « Drôle de guerre », c’est toutefois à partir du 10 mai 1940 qu’Hitler ordonna à ses troupes de foncer avec pour objectif, la prise de la Belgique, du Luxembourg, des Pays-Bas, et finalement de la France, au terme de la fameuse Blitzkrieg ou « Guerre éclaire ». Le continent Européen occidental vît alors à l’heure allemande, mû au gré des bottes cloutées de l’envahisseur, qui referma alors sur lui une main de fer noire qui fit des dizaines de milliers de victimes civiles, si tant est qu’un quidam eut l’air de contester son autorité qui était entre les mains de la terrible SS.
Néanmoins, peut-être l’Angleterre était-elle pas Gaulloise, mais celle-ci résistait toujours, seule depuis 1940, galvanisée par son nouveau Premier Ministre, Winston Churchill, tandis que son opposant voguait toujours de succès en succès dans les mois qui suivirent : il pu rajouter les pays Baltes, Malte, et même l’Afrique du Nord en 1942 à son tableau de chasse.
Suite au bombardement de Pearl Harbor, survenu le 7 décembre 1941, les États-Unis entrèrent dans le conflit. Ils débarquèrent en Afrique du Nord en 1941, puis en Sicile (Italie) en 1943 afin d’y combattre les Allemands, aidés des Anglais.
En 1942, toutefois, Hitler vit sa chance vaciller, pour tomber définitivement au terme de la Bataille de Stalingrad de novembre 1942-février 1943. Il perdit dans l’aventure plus de 100 000 hommes qui constituaient la 6e Armée dirigée par le Général Paulus. Ils furent soit capturés ; soit tués par l’une des Armée Russe de Staline. Mais ce fut le Débarquement de Normandie, le 6 juin 1944, qui donna le coup final aux Allemands qui dès lors, ne cessèrent de reculer, pour être reconduits dare-dare dans les limites de leurs frontières ; à l’Ouest par les Alliés occidentaux ; à l’Est par les Russes.
Au début de la guerre, ce furent les généraux professionnels qui développèrent cette méthode de combat très efficace, la Blitzkrieg, encore utilisée dans la guerre Ukrainienne actuelle, qui coordonne les trois armes dans un « tango » rapide et efficace : tout d’abord, l’aviation qui bombarde et mitraille pour désorienter l’ennemi et le terroriser ; en second lieu, les chars d’assaut ou Panzer en allemand, pour foncer dans les défenses ennemis et enfin, l’infanterie pour nettoyer les derniers nids de résistance et occuper le territoire. Mais plus la guerre allait, et plus Hitler se persuadait qu’il était infaillible, grâce, entre autres, à la propagande efficace de Goebbels, son ministre, qui faisait quotidiennement de lui un surhomme, et à quelques livres qu’il avait lu dans sa vie. Ce faisant, le dictateur se croyait plus compétent que ses généraux, et se mit à renvoyer ceux-ci plus la guerre avançait, et les remplaçait par des béni-oui-oui éduqués dans le régime Nazi et peu compétents. Ce qui explique, en grosse partie, les défaites allemandes qui s’accumulaient.
Au début de la guerre, les généraux tels que Manstein, Guderian ou von Rundstedt, faisaient parti d’un groupe très sélect de militaires professionnels de la lignée Prussienne, qui étaient souvent militaires de père en fils depuis plus de dix siècles. Ils étaient la fine fleur de ce qui était reconnue comme la meilleure armée en occident depuis des milliers d’années ; la plus moderne et la mieux formée. L’Armée Prussienne était considérée comme la plus moderne, la plus efficace, et elle était à l’époque ce que l’Armée Américaine est de nos jours. Seulement, suite au gâchis de la Première Guerre mondiale (rappelons que les Allemands n’ont pas perdu la guerre de 14-18 de façon militaire : ils ont dû abandonner parce que leur Patrie était en train de mourir de faim), la plupart des hommes avaient dû rentrer dans leurs terres et laisser leurs uniformes dans le placard de la honte, là où le Traité de Versailles les avait relégués, en interdisant l’Allemagne de posséder une Armée de plus de 100 000 hommes, et même, il lui ordonnèrent de démanteler ses forces aériennes et navales. Une honte pour un pays où tout homme ou femme avaient déjà porté l’uniforme avec fierté ! En arrivant au pouvoir, Hitler avait su convaincre les plus frustrés qu’il rétablirait le service militaire ; qu’il rebâtirait l’Armée de l’Air et la Marine ; qu’il redonnerait aux généraux leurs commandements ; qu’il remettrait à l’honneur les parades sur l’Unter den Linden de Berlin. Bref, que la Prusse redeviendrait une puissance militaire fière.
Les généraux avaient été ravis de voir que celui-ci respectait sa parole, et les effectifs des Forces Armées s’agrandirent très rapidement. Cependant, les plus vieux d’entre eux – dont était entre autres von Rundstedt – regardaient Hitler avec mépris, puisque celui-ci était à leurs yeux un parvenu, et non comme eux, un fier propriétaire terrien issu d’une longue lignée de Junker, ce titre médiéval qui fait du seigneur du comté un chevalier combattant. Ils l’appelaient dédaigneusement le petit caporal, derrière son dos, en allusion à son grade de la Première Guerre mondiale lorsqu’il avait été estafette entre le Front et l’État-Major. Mais ceux-ci, de père en fils, avaient appris à obéir. Ils lui obéirent donc, même s’ils furent quelque peu choqués lorsqu’en 1935 Hitler remplaça le serment de fidélité au drapeau – qui était de mise pour la classe combattante depuis les tout premiers siècles après notre ère – par un serment de fidélité à sa propre personne. Ils le trouvèrent pour le moins gonflé, mais acceptèrent néanmoins de jurer solennellement qu’ils le protégeraient, lui et la patrie ; qu’ils lui obéraient sur l’honneur et ne lui feraient jamais de mal, sans quoi ils accepteraient le châtiment ultime.
Quand Hitler a réuni les Feld-Maréchaux, en 1937, pour une réunion demeurée célèbre dans l’Histoire et qu’on a retenu comme était le « Protokoll Hossbach » du nom de celui qui prit le procès-verbal, pour leur dire de préparer des plans d’attaque pour la Tchécoslovaquie, les généraux une fois de plus furent choqués qu’on veuille les utiliser comme arme agressive plutôt que défensive, mais ils se turent car après tout, Hitler ne « voulait que rendre à l’Allemagne sa grandeur d’antan ; sa prédominance d’avant 1918 ». La plupart d’entre eux le suivirent sur cette voie. Mais les autres tentèrent de court-circuiter ses plans, car ils ne voulaient pas d’une guerre. Pas pour des raisons morales, mais pour des raisons purement stratégiques : l’Allemagne n’était pas encore prête militairement et ne le serait qu’en 1943 ou 1945, de l’avis de certains.
Cette clique de contestataires de l’ombre finit par compter non seulement des hauts officiers, mais également des hauts fonctionnaires; des civils et des diplomates. Pour eux il était incontestable qu’Adolf Hitler conduisait l’Allemagne sur la route de la destruction. Ils tentèrent bien de l’assassiner une ou deux fois, mais ils échouèrent lamentablement. Même leurs efforts diplomatiques de dernière minute en 1938, lors des Accords de Munich, ils n’eurent pas plus de succès. Lorsque la guerre débuta, ils se réunirent encore une fois ou deux, mais lorsque les choses commencèrent à bien tourner pour l’Allemagne, entre 1939 et 1941, leurs doutes s’évanouirent au gré des succès des premières années.
Ces succès furent le faits des généraux Prussiens qui connaissaient leur métier. Cependant, Hitler, tant pour les citoyens que pour les soldats, était devenu l��objet d’une propagande plus grande que nature : l’image du Führer tout puissant ; du chef parfait qui ne peut faire d’erreur. Du politicien qui a toujours raison et qui travaille jour et nuit que pour le bien de l’Allemagne et des Allemands. Qui sacrifie tout à cette tâche ; même sa vie privée (la population n’a été informée de l’existence de l’amie de cœur de Hitler, Eva Braun, qu’après 1945) et qui vit en total acète.
Cette propagande fut si efficace, que bientôt Hitler lui-même commença à intégrer celle-ci comme un fait absolu. Et pour avoir lu quelques livres sur « l’Art de la Guerre », sans faire de jeux de mots, il se croyait encore meilleur stratège que n’avait pu l’être à une époque Moltke ou Clausewitz ! Ainsi, lors des réunions militaires – qui avaient toutes lieu chez lui à Berchtesgaden en Bavière, et non au QG des Forces Armées – il finit par laisser de moins en moins de libertés à ses maréchaux, et par imposer de plus en plus ses plans foireux. De surcroît, il était « jusqu’au-boutiste » et refusa toujours que les Groupes d’Armées sur le point de se faire encercler ne reculent de façon stratégique, afin de refaire ses forces vives et repenser sa tactique. C’est ainsi que ses hommes moururent en grand nombre, surtout sur le Front Est (Russie, Ukraine) où la bataille était impitoyable.
Les conjurés croyaient que Hitler était pour les conduire à la défaite. Ils en craignaient les conséquences sur l’Allemagne, et l’idée que les Russes occupent leur Patrie leur était tout simplement insupportable. Néanmoins, ils n’étaient qu’une petite clique de « résistants sans le peuple » et la majorité de l’Armée, la Wehrmacht, n’adoptait pas leurs vues. Si la défaite de Stalingrad les poussa à se réunir de nouveau, le Débarquement de Normandie les conforta dans l’idée qu’il fallait agir à tout prix et se débarrasser de Hitler pour éviter un deuxième « Versailles ».
Toutefois, ici, il ne faut pas faire l’erreur de « revisiter » l’Histoire comme on est en train de le faire en Allemagne et dans les différents films faits sur le sujet (ne pensons ici qu’au film avec Tom Cruise dans le rôle-titre) : les généraux complotistes ne voulaient pas du tout tuer Hitler pour stopper les combats de la Deuxième Guerre mondiale, libérer les camps d’extermination, et refaire une société démocratique et égalitaire de l’Allemagne, tout en rendant les territoires et pays annexés entre 1935 et 1943 à leurs propriétaires d’origine. Il n’était pas question de cela. Bien au contraire, le but était plutôt de mettre quelqu’un à la place de Hitler qui serait vraiment un professionnel de la guerre, et qui ne commettrait pas toutes les erreurs qu’a faite ce dernier. Car il fallait bien le dire, celui qui a véritablement fait perdre la guerre à Hitler est nul autre que Hitler lui-même ! D’ailleurs, c’est pour cette raison que Churchill décida à la dernière minute de ne pas donner son aval au tueur à gages qu’il avait choisi pour liquider le dictateur en 1942. Il savait bien que quelqu’un de plus compétent à Berlin pourrait signifier la victoire allemande finale. Notons au passage que le seul groupe de résistance qui fut formé en Allemagne et qui avait de véritables objectifs de démocratie et de pacifisme, était la « Weiss Rose » ou « Rose Blanche », fondé en 1942. Mais ses membres furent emprisonnés dans des camps de concentration par la SS et la majorité ont été tués avant la fin de la guerre.
Déjà, en 1938, suite à la Conférence Hossbach, quelques généraux avaient tenté d’alerter les autorités diplomatiques Britanniques, suppliant Londres de demeurer ferme face au dictateur, et de menacer Hitler de dures représailles s’il ne renonçait pas à attaquer les Sudètes (partie germanophone de la Tchécoslovaquie). Mais Londres et Paris offrirent à Hitler les Sudètes sur un plateau d’argent suite aux Accords de Munich. Puis la guerre éclata, en 1939, et Hitler vogua de succès en succès. La résistance se fit donc moins résolue. Mais à partir de 1942, la chance tourna pour les Allemands.
Donc, suite au débarquement allié en Normandie le 6 juin 1944, (par lequel les Alliés occidentaux – Britannique, Canadiens, Américains – débarquèrent sur la côte de la Normandie dans le but de déloger les Allemands de la France, puis de les pourchasser jusqu’à Berlin où, rejoints par les Russes qui eux devaient les déloger des pays de l’Est, ils devaient couper la tête de l’État Nazi et libérer tous les peuples asservis en Europe) la clique des généraux, menée par le général Tresckow qui était le chef de l’Armée Centre, se réunit dans le QG de ce dernier. Se joignirent donc à eux les tout premiers conspirateurs de 1938 qui avaient tenté d’attirer l’attention de Londres sur les plans belliqueux du petit dictateur moustachu, soit l’ex-chef d’État-Major Beck ; Hans Oster, chef du Bureau Central des services de renseignements de l’Abwehr à l’étranger ; Friedrich Olbricht, Chef du Bureau général de l’Armée de terre à Berlin et adjoint du général Fromm à la tête de l’Armée de l’Intérieur ; le général von der Gersdorff, officier de liaison entre le Haut Commandement allemand (Hitler) et les plus basses instances de l’Armée, qui avait tenté de persuader la garde rapprochée du Fürher (von Leeb, von Rundstedt, et Bock) de refuser les ordres criminelles de ce dernier. Mais plus encore que des explosifs, les officiers avaient besoin d’un plan, car ce n’était pas qui voulait pouvait approcher d’Adolf Hitler : il était gardé depuis 1934 par des soldats d’élite, la division Leibstandarte de la terrible SS ; il refusait les nouveaux éléments dans son entourage immédiat, et surtout, il ne respectait jamais les horaires annoncés à la population lors de manifestations publiques. C’est ainsi qu’une tentative contre sa vie échoua en 1939 lorsqu’il quitta plus tôt qu’il ne le devait une exposition où avait été placée une bombe. Il fallait donc un bon plan en 1944. C’est ainsi que les conjurés remirent l’Opération « Valkyrie » au goût du jour.
En 1938, Hitler avait ordonné que des plans soient faits au cas où il aurait été en guerre avec d’autres nations, et que les troupes parties à l’étranger, une révolte importante éclate dans le pays. Une Armée de l’Intérieur ou « de réserve » a donc été mise sur pied, sous le commandement de Fromm, dont le QG était sur la Bendlerstrasse à Berlin, et un plan avait alors été bâti, sous le nom de « Valkyrie », qui donnait à quelques généraux le moyen de reprendre la capitale des mains de potentiels révolutionnaires. Les généraux renégats décidèrent donc que ce plan, que Hitler avait signé pour « sauver l’Allemagne », serait donc celui qui au contraire, permettrait aux conjurés d’ôter le pays des mains des Nazis (fonctionnaires, police, ministres, militaires, etc) une fois Hitler mort, afin de leur donner le pouvoir, qu’ils remettraient ensuite aux civils, quand les proches de Hitler seraient eux, emprisonnés. Valkyrie serait donc détourné, et servirait aux généraux à pouvoir s’approcher de Hitler, avec l’excuse de lui faire signer ce « nouveau plan » (bien sûr, les généraux ne pouvaient lui montrer cette nouvelle mouture, mais le prétendre était une excuse pour s’approcher de lui et poser la bombe sans attirer l’attention). Fromm, général suprême de l’Armée de l’Intérieur, fit donc une requête afin que son second, le général Stauffenberg, puisse aller « exposer ce nouveau plan » au Grand Quartier-général, situé en Prusse-Orientale (Rastenberg. Aujourd’hui territoire Polonais) devant l’État Major Surprême afin que Hitler et le chef des Armées du Reich, Jodl, le signent.
Ainsi, Stauffenberg reçut-il l’autorisation de se joindre à la clique habituelle lors de la réunion quotidienne au GQG, le 20 juillet 1944, vers midi.
Lorsque Stauffenberg arriva il demanda immédiatement à se rendre à la salle de bain avant le début de la réunion, afin d’introduire le détonateur dans les 2 explosifs qui n’étaient pas plus gros que la serviette dans laquelle ils étaient. Toutefois, Hitler était pressé d’en finir, puisqu’il recevait Mussolini quelques heures plus tard, et on pressa Stauffenberg de venir dans la salle. Il n’eut le temps d’armer qu’un seul paquet d’explosifs et dû se dépêcher. Puis il salua Hitler, assis vers le milieu de la table de chêne, et déposa sa serviette à côté du dictateur, sous la table. Un aide-de-camp la poussa toutefois vers l’un des piliers de ciment, ce qui limita la portée de l’explosion. Après avoir déposé la serviette, le chef de communication du complexe de Rastenburg, le général Fellgiebel – qui était dans le coup – téléphona dans la salle pour demander Stauffenberg qu’il devait « voir de toute urgence ». Ce dernier sortit en consultant sa montre : il restait environ 4 minutes avant la détonation. Il rejoignit Fellgiebel, et les 2 hommes montèrent en voiture, puis passérent les 4 contrôles afin de sortir de l’enceinte très bien gardée. Au loin, alors qu’ils gagnèrent le terrain d’aviation afin d’embarquer dans le Fieseler qui les conduirait ensuite à Berlin, de là où il se rendraient ensuite sur la Bendlerstrasse afin d’aider le reste du groupe à prendre la capitale, ils entendirent l’explosion, et dès lors, considérèrent que Hitler était mort.
À tort.
Le dictateur avait survécu, et même, n’avait eu que les cheveux un peu brûlés, une épaule démise vite soignée, les tympans défoncés, et son pantalon déchiré. Dans la pièce il y eut 4 morts et plus de 20 blessés de légers à grave. À Berlin, les conjurés étaient convaincus que Hitler était mort et qu’ils pouvaient commencer à mettre leur plan en marche. Jusqu’à ce que Göebbels ne les appelle afin de leur dire qu’il venait de parler avec Hitler, et qu’il ne les fasse arrêter. L’Armée de l’intérieur fut confinée, et les conjurés exécutés au terme d’un procès vite expédié. Le complot du 20 juillet 1944 avait échoué, et la journée s’acheva sur une diffusion à la Radio nationale Allemande sur un discours de Hitler qui promettait vengeance.
Dans les mois qui suivirent, plus de 200 personnes furent exécutées par la SS sur ordre de Hitler, pour avoir de près ou de très loin, trempé dans le complot, ou même, juste pour avoir côtoyé de supposés complotistes. Même le général Rommel – qui avait remporté toutes les batailles entre 1940 et 1942 dans le désert de l’Afrique du Nord contre les Anglais et les Américains ; qui avait été le premier à vaincre les défenses Françaises au printemps de 1940 et à avoir livré un combat très enviable contre les Alliés en Normandie le 6 juin précédent – a été exécuté sur ordre de Hitler sur la route de Berlin par 2 hommes de la Gestapo venu le chercher chez lui. Et pourtant, il était le général vedette du régime Nazi. Hitler lui offrit même des funérailles d’État, histoire que nul ne se doute de son rôle dans le complot. Le général Stüpnagel subit le même sort, alors que von Rundstedt préféra se suicider, sachant qu’il était recherché par la Gestapo (services secrets de la SS).
Hitler avait conscience d’avoir été affaibli par cette tentative davantage que par celle de la Brasserie de Münich, survenu en 1939. Car si cette première tentative avait été le faite alors que Hitler était au sommet de sa grandeur, le dictateur savait qu’en 1944, la situation n’était plus la même. D’une part, les succès militaires étaient chose du passé, ce qui pouvait porter l’Armée à vouloir effectivement le tasser, d’autant plus que Hitler ne réalisait pas que le désastre militaire était bel et bien le sien. Pour lui, ce sont les généraux qui étaient les véritables responsables car ils ne l’écoutaient pas. Ils « désobéissaient » à ses ordres (alors que c’était loin d’être le cas, car leur serment de fidélité de 1935 tenait encore leurs esprits, leurs corps et leurs efforts). Mais les problèmes sur le front et à l’arrière étaient très importants : les usines où étaient fabriqués le matériel militaire étaient sans cesse bombardées par les Américains à partir de 1942-1943 (alors que les Britannique, eux, bombardaient les villes allemandes) ; Il y avait pénurie de main d’œuvre ; les voies ferrées étaient bombardées elles aussi, et donc, la matière première pour la fabrication des avions, des chars, des munitions de tout calibre, les technologie marine et aériennes de repérage et de radars prenait des semaines à parvenir dans les usines – et d’ailleurs, elle venait à manquer au fur et à mesure que les Alliés reprenaient les territoires occupés par les Allemands. Et surtout, l’essence commençait à manquer dans la seconde moitié de l’année 1944. L’offensive des Ardennes de décembre 1944 contre les Américains fut la dernière que Hitler pu tenter, et pour ce faire, il dut faire ramasser la moindre goutte d’essence sur tous les fronts Ouest et Est où ses troupes se battaient. Vers la fin de 44, beaucoup de chars neufs ne purent quitter leurs usines, faute d’essence. D’autres durent être abandonnés sur le champ de bataille, de même que des voitures, des semi-chenillés et autres types de véhicules. Pourtant, les usines tournaient à plein régime, sous les ordres d’Albert Speer ami personnel du Führer et architecte du Troisième Reich, et ministre de l’Armement depuis février 1942. Mais les bris étaient nombreux, et les armes avaient beaucoup de mal à être fabriqués et acheminés aux troupes. Hitler recevait souvent les doléances des responsables de ministères et de généraux, mais il ne s’en mêlait jamais. Il préférait donner un ordre et laisser ses subalternes se charger de son exécution à leur manière, et souvent aux dépends les uns des autres. Ainsi, une compétition malsaine s’ensuivait, et souvent, finissait par nuire aux progrès de l’Armée allemande sur le Front.
Dans une société sans liberté, où la propagande est reine et où les uns et les autres craignent sans cesse pour leur vie, aucune initiative n’est prise. Les problèmes ne trouvent pas de solutions originales, ce qui finit par constituer un grain de sable dans l’engrenage qui grippe la machine complètement, et du coup, il n’y a plus aucune efficacité. En temps de paix, la différence n’est pas trop visible, et à la rigueur, l’organisation quotidienne peut s’en passer. Mais en temps de guerre, la situation est toute autre, car l’efficacité générale de la société est la condition sine qua non pour que le front fonctionne de façon effective, afin que les combats puissent se dérouler sans heurts. De tous les temps au cours de l’histoire ce fait fut à la base de la chute des sociétés totalitaires, qui portent en elles l’essence même de leur propre destruction, que l’on pense aux grands Empires Romains, Grecs, ou Barbares, le phénomène a toujours été le même. Même l’Empire Russe et ensuite le régime Soviétique se sont écroulés. Les Nazis ont appris ce fait à la dure, et Speer en a même fait l’analyse dans son livre « Au cœur du Troisième Reich ». Et lorsque ces sociétés commencent à se désagréger, en pleine guerre, c’est à ce moment que les généraux, d’abord, commencent à se rendre compte qu’il y a un problème systémique, et bien souvent, ils l’attribuent au dictateur, peu importe sa nature. Et dans la majorité des cas, ils ont une très bonne lecture de la situation. Ainsi, à leurs yeux, le chef qui était auparavant leur idole, commence à y laisser des plumes, et son image de « perfection » et « d’intouchable » ; de celui qui a toujours raison et est infaillible, fini par tomber de son pied d’estalle, et devient alors, pour eux, celui dont il faut se débarrasser.
C’est arrivé aux Nazis, et cela est en train d’arriver aussi à Poutine. Ses militaires, qui vont de défaite en défaite depuis quelques mois, commencent à faire l’expérience de certaines problématiques stratégiques et logistique. Ils ont le sentiment que leur leader laisse tomber et qu’il n’est plus à la hauteur de la situation. Il y a un manque d’organisation et les différents problèmes sur le front ne cessent de s’accumuler. Tous ont peur de prendre des initiatives, tant dans la société civile, qui normalement doit appuyer la chose militaire de son effort dans la fabrication de ce dont ils ont besoin pour combattre, mais les problèmes tardent à être réglés. On a peur, de part et d’autre, du dictateur et de ses sbires policiers prêts à tuer pour lui et à éliminer quiconque marche hors des clous. Ainsi, les problèmes ne se règlent plus, et le front stagne. La société totalitaire qu’est désormais la Russie, tout comme son ancien ennemi Nazi, porte en elle la graine de sa propre destruction, qui finira par venir. Et en général, cette destruction vient toujours de l’intérieur.
On peut dire que le groupe Wagner, tout comme les généraux conspirateurs Allemands il y a presque 80 ans, a été le premier à donner un coup de bélier dans l’État totalitaire qu’a construit Poutine. Ce n’est pas de savoir « si », mais plutôt « quand » d’autres encore le feront. Car Poutine est probablement plus lucide que Hitler ne l’avait été avant lui. Il sait pertinemment que son pouvoir est sérieusement entamé, et tout comme Hitler, il fera le ménage de tous ceux qui ont même eu le malheur de prononcer le mot « complot » avec son nom dans la même phrase, peu importe qu’ils l’aient effectivement fait ou non. Néanmoins, il sait parfaitement que son temps est compté. Et son régime aussi.
Et ce constat est plutôt réconfortant quand on pense que les régimes totalitaires ne durent qu’un temps et que les piliers même sur lesquels ils sont bâtis, sont dans leur essence destructeurs envers eux-mêmes. Le jour où les hommes comprendront véritablement cela, alors la planète pourra enfin vivre dans des démocraties, libres et libérales puisqu’elles, par essence, elles sont constructives et sont les seules à pouvoir amener l’Homme à faire des innovations et à pousser sa civilisation toujours plus loin.
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N.B : Ceux qui me lisent régulièrement en ont l’habitude : je ne laisse rien au hasard concernant la méthodologie historiographique, ayant été formée historienne à l’UQAM. Cependant, j’ai changé un peu ma façon de faire afin d’alléger la lecture. Effectivement, j’ai jugé bon ne pas inclure les références dans le texte lui-même à l’aide de références à chaque phrase qui renvoi au titre, au nom de l’auteur et à la page spécifique, et cela afin d’alléger la lecture pour notre lecteur. Il est à noter également que jamais je ne me réfère à « Wikipédia » ou toute autre référence sur le web, étant donné que de grossières erreurs s’y trouvent souvent et sont prises pour des faits alors qu’il n’en est rien. Je me colle toujours à une bibliographie universitaire et / ou soumise à la critique des pairs tel que le stipule une méthodologie rigoureuse.
BIBLIOGRAPHIE :
1) KERSHAW, Ian, Nemesis, Hitler 1889-1936 (vol I) ; Hubris, Hitler 1936-1945 (vol II), pp. 292, 293, 294 ; pp. 943, 944, 945, 946, 947, 953, 957.
2) KERSHAW, Ian, Le mythe Hitler, pp. 187-245
3) SPEER, Albert., Au Cœur du Troisième Reich, p. 346 ; 354, 504-531
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Ukrainien : la Pologne va enfin installer le Patriot offert par l'Allemagne sur son propre sol
Ukrainien : la Pologne va enfin installer le Patriot offert par l’Allemagne sur son propre sol
Le gouvernement polonais a annoncé hier mardi qu’il installerait enfin sur son propre territoire les antennes du système de défense anti-aérienne Patriot que l’Allemagne lui proposait, mais dont l’Allemagne a demandé le déploiement sur le territoire de l’Ukraine. Le ministre polonais de la Défense Mariusz Blaszczak a déclaré sur Twitter qu’il s’était entretenu avec son homologue allemande…
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«Macron, c’est un garçon très instable»: Todd appelle le Parlement à se réveiller face au risque de guerre thermonucléaire
«Le moment est venu d'un débat au Parlement», a lancé l’anthropologue, une des rares voix à saisir le danger imminent que fait courir au pays la politique du gouvernement sur l'Ukraine.
Si on aide les Ukrainiens techniquement à tirer sur le territoire russe, c'est une déclaration de guerre
«Peut être que les gens veulent faire la guerre à la Russie, mais il faut qu'on en soit conscient.»
Tout juste catapulté ministre de l’Europe, l’agent américain Benjamin Haddad (https://x.com/frederic_RTfr/status/1836300915399110866) vient de partir en Allemagne pour tenter de convaincre (https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/geopolitik/frankreich-europaminister-haddad-im-interview-ukraine-muss-langstreckenraketen-auf-russland-abfeuern-duerfen-li.2258051) Berlin d'autoriser les frappes en profondeur du territoire russe.
Un lobbying intensif pour le déclenchement de la 3e Guerre mondiale qui se fait dans un silence médiatique total, favorisé par la pusillanimité des oppositions sur la question.
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En moins d’un siècle, l’idéologie (que Céline ramasse dans ce raccourci saisissant: "commerce américain") a ruiné le rapport constitutif de l’homme à sa liberté, il suffit de relire Georges Bernanos dans La France contre les robots…
«Il y a vingt ans [c'est-à-dire dans les années vingt du XXe siècle], le petit bourgeois français refusait de laisser prendre ses empreintes digitales, formalité jusqu'alors réservée aux forçats. Oh! oui, je sais, vous vous dites que ce sont là des bagatelles. Mais en protestant contre ces bagatelles le petit bourgeois engageait sans le savoir un héritage immense, toute une civilisation dont l'évanouissement progressif a passé presque inaperçu, parce que l'Etat Moderne, le Moloch Technique, en posant solidement les bases de sa future tyrannie, restait fidèle à l'ancien vocabulaire libéral, couvrait ou justifiait du vocabulaire libéral ses innombrables usurpations. Au petit bourgeois français, refusant de laisser prendre ses empreintes digitales, l'intellectuel de profession, le parasite intellectuel, toujours complice du pouvoir, même quand il paraît le combattre, ripostait avec dédain que ce préjugé contre la Science risquait de mettre obstacle à une admirable réforme des méthodes d'identification, qu'on ne pouvait sacrifier le Progrès à la crainte ridicule de se salir les doigts. Erreur profonde ! ce n'étaient pas ses doigts que le petit bourgeois français, l'immortel La Brige de Courteline, craignait de salir, c'était sa dignité, c'était son âme. Oh ! peut-être ne s'en doutait-il pas, ou ne s'en doutait-il qu'à demi, peut-être sa révolte était-elle beaucoup moins celle de la prévoyance que celle de l'instinct. N'importe ! On avait beau lui dire : « Que risquez-vous ? Que vous importe d'être instantanément reconnu, grâce au moyen le plus simple et le plus infaillible ? Le criminel seul trouve avantage à se cacher... » Il reconnaissait bien que le raisonnement n'était pas sans valeur, mais il ne se sentait pas convaincu. En ce temps-là, le procédé de M. Bertillon n'était en effet redoutable qu'au criminel, et il en est encore de même maintenant. C'est le mot de criminel dont le sens s'est prodigieusement élargi, jusqu'à désigner tout citoyen peu favorable au Régime, au Système, au Parti, ou à l'homme qui les incarne. Le petit bourgeois français n'avait certainement pas assez d'imagination pour se représenter un monde comme le nôtre si différent du sien, un monde où à chaque carrefour la Police d'Etat guetterait les suspects, filtrerait les passants, ferait du moindre portier d'hôtel, responsable de ses fiches, son auxiliaire bénévole et public. Mais tout en se félicitant de voir la Justice tirer parti, contre les récidivistes de la nouvelle méthode, il pressentait qu'une arme si perfectionnée, aux mains de l'Etat, ne resterait pas longtemps inoffensive pour les simples citoyens. C'était sa dignité qu'il croyait seulement défendre, et il défendait avec elle nos sécurités et nos vies. Depuis vingt ans, combien de millions d'hommes, en Russie, en Italie, en Allemagne, en Espagne, ont été ainsi, grâce aux empreintes digitales, mis dans l'impossibilité non seulement de nuire aux Tyrans, mais de s'en cacher ou de les fuir ? Et ce système ingénieux a encore détruit quelque chose de plus précieux que des millions de vies humaines. L'idée qu'un citoyen qui n'a jamais eu affaire à la Justice de son pays, devrait rester parfaitement libre de dissimuler son identité à qui lui plaît, pour des motifs dont il est seul juge, ou simplement pour son plaisir, que toute indiscrétion d'un policier sur ce chapitre ne saurait être tolérée sans les raisons les plus graves, cette idée ne vient plus à l'esprit de personne. Le jour n'est pas loin peut-être où il semblera aussi naturel de laisser notre clef dans la serrure, afin que la police puisse entrer chez nous nuit et jour, que d'ouvrir notre portefeuille à toute réquisition. Et lorsque l'Etat jugera plus pratique, afin d'épargner le temps de ses innombrables contrôleurs de nous imposer une marque extérieure, pourquoi hésiterions-nous à nous laisser marquer au fer, à la joue ou à la fesse, comme le bétail ? L'épuration des Mal-Pensants, si chère aux régimes totalitaires, en sera grandement facilitée.»
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Allemagne : un leader patriote condamné pour « nazisme » après avoir dit vouloir le meilleur pour son pays
Björn Höcke
Björn Höcke n’avait qu’à dire « Tout pour la Turquie ! », comme tout le monde.
DW :
Un tribunal régional de la ville de Halle, dans l’est de l’Allemagne, a ordonné mardi à l’homme politique d’extrême droite Björn Höcke de payer 100 jours-amende d’un montant journalier de 130 euros chacune pour avoir utilisé un slogan nazi interdit. M. Höcke, chef du parti Alternative pour l’Allemagne (AfD) dans l’État de Thuringe, dans l’est du pays, a été accusé d’avoir sciemment utilisé le slogan de la Sturmabteilung (SA), ou troupes d’assaut. La SA était un groupe paramilitaire nazi communément appelé « Chemises brunes ». M. Höcke, âgé de 52 ans, est le principal candidat de l’AfD de Thuringe pour les élections régionales de début septembre. Les agences de protection constitutionnelle l’ont décrit comme un extrémiste de droite. Le ministère public avait accusé Björn Höcke d’utiliser des symboles d’organisations anticonstitutionnelles et terroristes.
En 2021, M. Höcke aurait déclaré lors d’un rassemblement de l’AfD dans l’État de Saxe-Anhalt, dans l’est de l’Allemagne : « Tout pour notre patrie, tout pour la Saxe-Anhalt, tout pour l’Allemagne ». Les procureurs affirment que M. Höcke, ancien professeur d’histoire, savait que « Tout pour l’Allemagne » était un slogan interdit des SA. Il l’a nié au cours du procès, décrivant la phrase comme un « dicton de tous les jours ». Le procureur Benedikt Bernzen a fait valoir dans son réquisitoire que Höcke avait utilisé le vocabulaire nazi « de manière stratégique et systématique » dans le passé. Lundi, un tribunal régional a confirmé, dans une affaire distincte, la désignation de l’AfD comme organisation extrémiste « présumée ».
C’est rassurant de voir les autorités réagir fermement contre les Allemands.
À ce stade, la « justice » dans les états occidentaux n’est plus qu’une machine destinée à terroriser les Blancs, rien de plus.
Qui peut croire que la justice d’états réputés « tyranniques » comme la Russie ou la Chine persécuterait ses propres habitants pour avoir dit « Tout pour la Russie ! » ou « Tout pour la Chine ! ».
Les démocraties reposent exclusivement sur la haine de l’homme blanc et seulement ça.
Pourquoi tolérer un système qui veut nous détruire ?
Démocratie Participative
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Pour comprendre la situation ukrainienne il faut regarder le vote d’hier en Allemagne.
Allemands de l’ouest et de l’est ont été réunis sous le même drapeau il y a 35 ans.
On promettait un mariage d’amour et des lendemains radieux, les seconds accédant au paradis du libéralisme et de la société de consommation dont le joug communiste les avait privés.
L’Allemagne ne ferait plus qu’une, et les divergences culturelles seraient effacées, balayées par les promesses d’aller et venir, d’acheter et de s’enrichir.
Comme à chaque scrutin, les résultats d’hier soir ont fait exploser ce mirage.
Les « allemands de l’ouest » ont voté pour la droite libérale (l’Europe, la mondialisation), tandis que l’Est s’est rué sur l’AfD, le parti de la protection, le parti de la Nation.
Ainsi donc, le confort matériel, le crédit bancaire et les défilés LGBT n’ont pas permis d’unifier deux peuples qui même après la chute du mur ne pensent, ne vivent, et ne votent pas pareil.
Il y a aujourd’hui encore deux Allemagne, comme il y aura toujours deux Ukraine.
Il est totalement illusoire d’imaginer que l’arrimage de force du peuple de l’Est, russophone et orthodoxe ; à celui de Kiev, à l’Europe de Bruxelles, au dollar américain et au mode de vie occidental fabriquera par enchantement une nouvelle Ukraine, une, indivisible et hostile à la Russie.
Dans 40 ans, les babouchka du Dombass parleront russe à leurs petits-enfants, et leurs maris leur enseigneront l’histoire du grand Spartak Moscou.
Les racines et l’âme d’un peuple ne seront jamais solubles dans le capitalisme et le divertissement de masse 🇫🇷
Jeremy Bouhy
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Je vous laisse juge sans commentaires ni interactions svp seulement en pensées
Le vétéran et écrivain américain Noctis Draven « J'ai dit à plusieurs reprises au fil des ans que la Russie est le dernier pays au monde qui fait obstacle à la domination totale de l'Occident. Si la Russie tombe ou échoue, ce sera la fin du monde. Si vous regardez les valeurs de l’Occident, des États-Unis, du Royaume-Uni, de l’Allemagne, de la Suède, de l’Australie, du Canada, etc., vous remarquerez une tendance. Ce sont des pays qui abandonnent de plus en plus leur identité, ce sont des lieux envahis par les migrants, où la culture se dissout et l’histoire s’efface. La population y a été remplacée, tuée, violée et finalement oubliée. Ce Forum économique mondial et l’agenda mondialiste visent à créer un monde sans frontières, sans culture ni identité, une foule massive de personnes sans loyauté envers leur terre ou leur patrimoine et plus facilement contrôlables. N'être rien d'autre qu'une classe de consommateurs sans fierté de bétail suivant les commandes. L’Occident partage une haine commune envers la tradition, la famille, les enfants et les valeurs traditionnelles. Ils veulent des foyers monoparentaux, ou mieux encore, des foyers non parentaux. Ils ne veulent pas d’enfants, contribuent aux craintes climatiques et soutiennent et vénèrent l’idéologie LGBTQ. Un monde d’idéologie « Si vous l’aimez, faites-le », sans respect pour la moralité ni aucune restriction. Chaque nation qui « rejoint » l’Occident finit par le devenir. Parcourez les villes du Sud , du Nord, ou n’importe quel pays européen qui a plié le genou devant les mondialistes. Vous ne trouverez pas de Français à Paris, vous ne trouverez pas d'Anglais en Angleterre, vous ne trouverez pas d'Allemands en Allemagne, etc. Démographiquement méconnaissable, culture détruite, en fait la seule idéologie sur laquelle ils semblent tous d'accord est la LGBTQ. La Russie ne s’est pas abaissée à cela, elle est tout le contraire et constitue une menace pour l’Occident. Non pas parce que la Russie veut conquérir ou changer l’Occident, non pas parce qu’elle cherche la guerre, mais simplement parce que la Russie existe. La Russie est forte et elle ne peut pas la forcer à se soumettre à cette voie. L’existence même d’une puissance qui ne se soumettra pas est offensante et effrayante pour l’Occident. C’est pourquoi ils continuent toujours leurs provocations dans le but de détruire la Russie. Pire encore, la Russie résiste à l’Occident et incite les autres à faire de même, montrant par l’exemple que l’Occident peut être vaincu et qu’il existe une autre voie multipolaire. Une manière dont le monde peut commercer, faire des affaires et exister sans se mettre à genoux ni succomber à l’idéologie satanique des mondialistes occidentaux. L’Occident ne peut pas tolérer cela et cherche donc à détruire la Russie. L’Occident sait que si la Russie tombe, le reste du monde tombera aussi. Nous ne devons JAMAIS laisser tomber la Russie, elle représente le tout dernier bastion de liberté dans le monde. Les gens libres n’ont nulle part où fuir. Nulle part! Nous nous rangerons du côté de la Russie, ou nous vivrons à genoux devant un ordre mondial mondialiste éveillé qui est dangereusement sur le point de tout détruire. »
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🇷🇺 🇩🇪 𝕃𝕖𝕤 𝕕𝕚𝕗𝕗𝕖́𝕣𝕖𝕟𝕔𝕖𝕤...
⭕️Burbock et Lavrov.
L'un d'eux travaille dans la diplomatie depuis 50 ans, parle plusieurs langues, est diplômé de la meilleure université russe avec un diplôme en relations internationales, souhaitait initialement étudier la physique nucléaire et est un négociateur et stratège de renommée mondiale.
L'autre est une gymnaste amateur et journaliste qui n'a pas réussi à terminer sa maîtrise. Superficielle et stupide.
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Olaf Scholz insiste pour que Xi Jinping agisse pour une «paix juste» en Ukraine
Olaf Scholz a dit vouloir discuter avec lui de la manière de "contribuer davantage à une paix juste en Ukraine".
Le chancelier allemand Olaf Scholz a déclaré le 16 avril à Pékin lors d’une rencontre avec le président chinois Xi Jinping qu’il voulait discuter avec la Chine sur la manière d’aboutir à une “paix juste��� en Ukraine. Olaf Scholz est arrivé en Chine le 14 avril, accompagné d’une importante délégation composée de ministres et de chefs d’entreprise. Il s’agit de sa deuxième venue en Chine depuis son…
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«Une déclaration de guerre à la Russie» au cas où Poutine serait arrêté à l’étranger—Medvedev
«Des idiots comme le ministre allemand de la Justice déclarent: "Eh bien, s'il vient, nous l'arrêterons"», a relevé l’ex-président russe et vice-président du Conseil de Sécurité.
Et de poursuivre:
«Nous ne pouvons imaginer qu’une telle situation se produise jamais, mais imaginons quand même. Dans ce cas, tous nos missiles et autres moyens voleraient vers le Bundestag, vers le bureau du chancelier, etc.»
Le ministre allemand de la Justice, Marco Buschmann, a martelé que Poutine serait mis aux arrêts s'il mettait le pied en Allemagne, conformément au mandat d'arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI), qui l'accuse de «crime de guerre» et de «déportation illégale» d'enfants ukrainiens.
Interrogé sur la question, le secrétaire d’Etat américain a prudemment botté en touche:
«Je dois regarder les lois et les règles. Comme vous le savez, nous ne sommes pas vraiment partie à la CPI».
Car l’Etat terroriste américain n’est pas fou: il n’a jamais reconnu la CPI.
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