#Rituels liés aux esprits de la nature
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Esprits de la Nature - Les Mystères de Brocéliande - Ateliers Pleine Lune
Un atelier “Esprits de la Nature” a été animé par Audrey Perchappe de “Les Mystères de Brocéliande” aux Ateliers Pleine Lune à Lannion, dans les Côtes d’Armor en Bretagne. Découvrez ci-dessous le reportage vidéo. Atelier “Esprits de la Nature” avec Audrey Perchappe de chez “Les Mystères de Brocéliande Un nouvel atelier s’est déroulé le samedi 25 mai 2024 à Lannion, avec Audrey Perchappe, médium…
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🕯 Imbolc 🕯
Origine et étymologie
Sur la roue de l’année des wiccans et païens, on retrouve le sabbat de Imbolc, une fête traditionnelle celtique d’origine gaélique célébrée le 1 février (parfois le 2 selon les années), un sabbat de transition entre le solstice d’hiver et l’équinoxe de printemps.
Imbolc - prononcé [imolc] - viendrait du vieux gaélique « i mbolg », « dans le ventre », en rapport aux brebis qui mettent bas à cette période (rappelons que les cultes païens étaient très fortement liés au quotidien dans les campagnes, entre culture du sol et élevage de bétail). Une autre origine possible serait « imb-fholc », se purifier ou se laver soi-même, par rapport aux rituels de purification traditionnels de cette fête.
Symbolique
C’est un sabbat charnière autour du renouveau de la nature : il annonce un changement de cycle, la fin de l’hiver et le commencement du printemps à venir. Car certes il n’est pas encore là, mais sa présence peut déjà se faire timidement ressentir. Les neiges fondent peu à peu, les bourgeons reprennent, les animaux sortent de leur hibernation, et les températures se radoucissent.
C’est pourquoi pour honorer le retour du soleil et de sa chaleur, on allume des bougies. On appelle d’ailleurs aussi cette fête la Chandeleur, (elle d’origine païenne et latine, mais réappropriée ensuite par le christianisme), nom qui nous vient du mot chandelle !
Et si on a coutume en France d’y faire de délicieuses crêpes, c’est parce que leur forme ronde et dorée rappelle l’astre solaire. Une vieille tradition raconte qu’il faut faire sauter les crêpes dans la poêle, et que si la première crêpe retombe correctement, alors la prospérité pour la nouvelle année est assurée.
Célébrations
La saison étant encore froide et rude, on profite de ce sabbat pour se tourner vers soi et sa maison. La nature sort progressivement de son inertie hivernale, et c’est donc le parfait moment pour en faire de même dans nos vies.
C’est le moment idéal pour :
Purifier son lieu de vie et ses habitants
Faire le point sur sa vie (je recommande de l’écrire dans un journal)
établir une liste de ses envies et projets pour l’année
Instaurer de nouvelles habitudes
Allumer tout plein de bougies, dîner aux chandelles
Faire des crêpes ou tout autre gâteau rond et doré à partager avec ses proches
Décorer sa maison dans des teintes de blanc (purification, neige au dehors) et jaune/orangé (retour de l’énergie solaire)
Faire une balade méditative en nature et observer les petits détails de la nature qui se réveille, pourquoi pas laisser une offrande pour les animaux et esprits
Pour celleux qui veulent honorer une divinité lors de leurs sabbats, Brigid est la déesse celte associée à Imbolc. On y fait des croix de Brigid pour protéger son foyer, et on l’appelle pour accompagner nos changements de vie et bénir nos nouveaux projets
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Pisser dehors
Je créé ce blog sur une impulsion débile. Je suis atteint d’une addiction bizarre qui s’est aggravée il y a quelques années suite à un évènement tragique (entrée en matière dramatique, mais vous n’en saurez rien de plus et surtout, cela n’a finalement que peu d’importance pour la suite). Depuis cet évènement, un truc me hante et après avoir longtemps bassiné quelques confidents avec cette chose, et bien j’ai décidé de les épargner et de plutôt me servir du net comme confessionnal pour déverser toutes ces merdes. Qui sait, peut-être que certains comprendront, quant aux autres, si cela les fait rire et bien ça n’aura pas été vain non plus. Avant toute chose sachez que j’ai parfaitement conscience de la dimension bizarre et ridicule de l’addiction que je vais exposer ici. Il s’agit d’une forme curieuse d’ondinisme solitaire (donc masturbatoire) qui s’exprime d’une façon assez spéciale. Ce n’est pas particulièrement “trash”, c’est surtout “curieux”, certains trouveront certainement cela plutôt “ordinaire”, voir sans intérêt ... et ils auront sans doute raison. Le fait est que ce n’est pas mon cas ... moi je ne trouve pas ça “normal” et “ordinaire” et j’avais besoin d’un espace pour en parler en détails à des fins disons ... thérapeutiques. Voilà l’objet du délit: j’aime pisser dehors. Alors oui, dis comme ça, on se demande bien pourquoi en faire tout un cake ... et bien en effet, il n’y a pas trop de raisons. Maintenant laissez moi préciser quelque peu. Suite, donc, à un évènement sinistre moi et ma compagne avons éprouvé le besoin de nous mettre au vert. Il nous fallait un gros break au calme pour reprendre nos esprits et nous avons donc loué un gîte isolé au beau milieu de nulle part. Exception faite d’une maison voisine n’ayant pas franchement vue sur la propriété, les habitations suivantes se trouvaient à quelques kilomètres de distance. Au calme, loin de tout, j’avais champ libre pour me ressourcer, me mettre à l’écoute de mon esprit en souffrance, comme pour lui demander ce dont il avait besoin pour se remettre d’aplomb. La réponse est venue assez vite, j’avais envie d’écouter un peu mieux mes envies à la con, mes petits plaisirs primaires, faire preuve d’indulgence avec moi même et mon corps pour en tirer des plaisirs simples ne faisant de mal à personne, et dans ce domaine, l’un des plaisirs bruts qui s’est imposé immédiatement a été celui de faire pipi dehors. Le gîte était parfait pour cela, il disposait d’un grand jardin ponctué d’un vieux chêne à l’une de ses extrémités, un passage contournait la maison, débouchant sur un petit chemin offrant des bosquets d’hortensia et des haies ceinturaient les lieux, amenant un peu de discrétion par rapport au seul voisin dans les parages. La maison elle même disposait de plusieurs sorties et je pouvais donc, à toute heure, me retirer discrètement à l’extérieur pour aller me soulager dans la végétation sans alerter ma compagne. Elle n’aurait certainement pas fait grand cas de ma lubie si elle m’avait surpris, mais elle s’en serait certainement étonnée, et perso je ne tenais pas à donner l’image d’un beauf qui pisse dehors sans complexes, à la vue de tous, ce n’est pas mon genre. Bref, je préférais rester discret. Presque dés le départ le plaisir que je retirais de ces petites sorties pipi me fit détester par contraste les moments où pour diverses raisons, j’utilisais tout de même les toilettes pour satisfaire ce besoin, aussi je décidais rapidement de ne plus y aller s’il ne s’agissait que d’uriner. Ce besoin là, maintenant, je décrétais que la règle serait de ne plus le satisfaire QUE dehors pendant la durée du séjour, et il en fut ainsi. Bienheureux avec ce jeu idiot je buvais des litres de flotte exprès pour me soulager abondamment et régulièrement dans le jardin et bientôt le problème que je constatais fut qu’à la nuit tombée, il semblerait forcément bizarre à ma femme qu’en me levant pour pisser, je n’aille pas me rendre simplement aux toilettes situés juste en face de notre piaule. Aussi je décidais de lui avouer ... de lui dire que dés le départ j’avais privilégier le pipi dans la nature et qu’à compter de maintenant, je ne comptais plus faire autrement ... que donc, si la nuit elle m’entendait passer le pas de la porte, plutôt que la porte des chiottes, il ne fallait pas qu’elle s’en étonne. Cet aveu la fit rire, mais elle accepta immédiatement et sans peine. Quel plaisir cela fut d’ailleurs, par la suite, de ne plus avoir à craindre qu’elle me surprenne et ne comprenne pas le délire ... ne plus avoir l’air suspect quand je sortais sans raison apparente, ou tout simplement pouvoir lui dire “j’arrive, je sors juste pisser” quand le besoin s’en faisait sentir. J’avais maintenant entièrement champ libre pour me soulager où je le voulais, quand je le voulais, sans avoir l’impression de lui mentir, et par extension, de me mentir à moi-même. Le dernier obstacle demeurait l’hygiène. La fantasmagorie liée au “pipi libre” ne vient pas de nulle part chez moi, j’ai pendant des années été maniaque du lavage de main, me les lavant des dizaines de fois après être passé aux toilettes ... une “maladie” mentale qui a jadis pris des proportions affolantes et que j’ai calmé avec l’âge ... ne parvenant néanmoins pas à me débarrasser d’un résidu de cette chose, me forçant encore à me les laver (dans des proportions raisonnables) après chaque passage aux WC. Je n’ai rien contre cette habitude dans un cadre ordinaire, mais ici je n’avais plus envie de lui obéir. Si je continuais à me laver les mains pour toutes les autres raisons valables imaginables, je souhaitais m’épargner cette peine pour mes pauses pipi. Pouvoir, comme un sale gosse, pisser où j’le voulais puis reprendre illico mon activité, sans faire un détour pénible par la salle de bain pour faire mes ablutions. Et de fait, cumuler le pipi dehors et l’absence de lavage de mains y étant lié m’offrait une liberté nouvelle que je n’avais pas soupçonné au départ, l’impression de ne plus voir les salles d’eaux et les chiottes comme des “passages obligés” de la journée, des ponctuations rituelles avec leurs installations, leurs gestes, leurs sons de tuyauteries et tout le tralalère. La disparition de tous ces détails envahissant donnaient aux journées un aspect plus long, plus libre, plus “complet”. Changer de lieu à chaque fois renouvelait l’aspect ludique de la chose, offrait une fraîcheur permanente à l’acte, et puisqu’uriner n’était plus qu’une question de trouver où se soulager, l’acte en lui même devenait plus simple et rapide. L’un des autres aspects plaisant résidait dans le fait de ramener cet acte dans le cadre “visible” ... non que je souhaitais être pris en flag, mais les toilettes ont quelque chose d’une forteresse qui invisibilise ce besoin pour les autres, et par extension pour soi aussi puisqu’il devient “banal” de s’y rendre. Ici exit la lassitude puisque chaque pipi devient sa propre partie de cache-cache, son micro délit d’exhibitionnisme. On reprend pleinement conscience de l’acte, du fait de sortir son sexe, de contempler le jet scintillant au soleil, de surveiller ses arrières, du besoin de se défaire rapidement de la dernière goutte, et la miction elle même n’est pas jetée dans un trou magique où elle disparaît comme par enchantement, elle est là, visible, odorante, maculant la végétation, le sol, les arbres et les murs, trahissant temporairement le méfait. On se sent un peu indiscipliné après avoir commis une telle chose et surtout, on retisse un lien étroit avec son corps en retrouvant la réalité concrète de ce besoin qui se remet à exister dans le cadre quotidien au lieu de s’en extraire honteusement dans un confessionnal dédié. Ne portant pas de sous-vêtements il m’a fallu apprendre à faire cela dehors le plus efficacement et proprement possible, pour ne pas ranger ma queue dans mon froc alors que son gland était encore moite ou dissimulait quelques dernières goûtes sournoises. Armé d’un mouchoir dans ma poche arrière (que je ne jette pas dehors après usage) j’essuie consciencieusement mon bout bien secoué et tiré pour le remettre en place ni vu ni connu. Je maîtrise maintenant tellement cet art à la perfection que je me demande comment j’ai pu laisser passer un tas d’autres gouttes de par le passé en utilisant les toilettes. Mais il faut dire que l’extérieur facilite les dernières manœuvres d’hygiène pour qui pisse debout. Nul besoin de se soucier d’où giclent les dernières gouttelettes, et si en remballant on sent quelque chose venir, on peut toujours ressortir l’engin rapidement et le secouer un peu mieux sans se soucier d’être encore au lieu précis qui servait de cible pour se soulager. Tout est plus simple en pissant en extérieur. Suite à ce premier séjour au vert j’ai donc pris pour habitude d’en faire de même dans tous nos voyages similaires, quant au lieu de visiter une grande ville, nous choisissons d’aller nous isoler dans la nature. De jour comme de nuit je ne pisse plus qu’à l’extérieur et cette habitude m’apporte toujours la même satisfaction, sensation de liberté et sensation de bien être, au point d’ailleurs qu’il me soit impossible de comprendre pourquoi j’ai si longtemps procédé autrement. Je ne parle pas simplement du fait de pisser dehors de temps en temps, c’est bien le fait de le faire systématiquement dehors qui m’emplit tant de joie dans ces séjours, et d’ailleurs à présent je prendrais presque pour un constat d’échec le fait de ne faire ne serait-ce qu’une exception en allant aux toilettes. Je tirerais même une certaine satisfaction à ce qu’en cas d’impair, ma femme en vienne à me dire “mais pourquoi t’es pas allé faire ça dehors” ? D’autant que j’apprécie l’inélégance toute masculine qu’il y a à faire une chose pareille. Une part de moi se satisfait de se dire “laisse les toilettes aux filles”, comme si une curieuse forme de galanterie se trouvait dissimulée là dedans. Une galanterie que j’éprouve d’autant plus quand nous nous levons ensemble la nuit ma femme et moi, et qu’alors qu’elle se dirige vers les toilettes, sans aucunement lui dissimuler mon intention, et sans aucune forme d’explication, je me dirige pour ma part vers le jardin, parce que les choses sont ainsi et qu’il s’agit de notre nouvelle “normalité” quand nous sommes en vacances dans la nature. Merci à ceux d’entre vous qui auront lu cette première bouteille à la mer (et dont je doute de l’existence), j’achève ces lignes au milieu d’une nuit profonde qui me verra encore aller pisser dans l’herbe avant d’aller me coucher, alors que demain sera l’ultime journée d’un séjour qui aura été saturé de ces escapades délicieuses, avant que l’ordinaire ne remette tristement de l’ordre dans ce besoin naturel dont je considère qu’il ne devrait être soulagé QUE de cette manière.
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Le chef du clan se leva parmi ses guerriers assis dans la grande salle enfumée. Les bruits et les conversations s'arrêtèrent, et tous les yeux se tournèrent vers ce colosse moustachu qui était leur leader. Élevant sa corne remplie d'hydromel au dessus de la cohue, il porta un toast au Grand Dieu, celui qui possède une lance et qui est accompagné par deux corbeaux. Tous clamèrent leur approbation, et un autre guerrier se mit debout, éleva sa corne et loua le nom du Dieu Tonnant. Les autres l'imitèrent, et dans la chaleur de leur camaraderie, ils auraient bien pu être dans la grande salle où vont les guerriers après leur mort, et où les vierges guerrières leur servent le festin d'immortalité.
Une scène tirée de l'histoire des Vikings ? Une beuverie typiquement germanique ? Non -- la scène décrite ici est celle d'un festin chez leurs cousins, les Celtes.
Comme pour la plupart d'entre nous, il n'y avait pour moi rien de nouveau dans le fait que les deux principaux groupes ethniques de l'ancienne Europe du Nord avaient beaucoup en commun. Tous deux font partie de la grande famille des Indo-européens. Leurs mythologies partagent une structure commune, les aspects matériels de leurs cultures sont très proches, et une même conception héroïque de la vie unit les Celtes et les Germains. Mais cela, comme nous allons le voir, n'est que le début !
La distinction que nous faisons aujourd'hui entre ces deux branches de nos ancêtres provient en grande partie des observations de Jules César. En résumé, il donne le nom de Germains aux tribus qui sont sur la rive droite du Rhin, et il nomme Celtes celles qui se trouvent sur l'autre rive. En fait, à l'époque, ce n'était pas aussi simple. Aujourd'hui les spécialistes pensent que quelques tribus que nous avons autrefois appelées Germains, étaient en réalité des Celtes. D'autres tribus auraient pu appartenir à l'un ou l'autre des deux groupes, parce que nous ne savons pas quelle langue elles parlaient !
La conclusion que nous pouvons en tirer, est que les traces matérielles que ces peuples ont laissées sont difficilement définissables, et que la langue est la seule différence marquée entre les deux groupes.
Leur apparence physique n'est pas un critère de différenciation, parce que les auteurs romains décrivent les peuples Germains et Celtes exactement selon les mêmes termes. Tous deux étaient de grande taille, les cheveux tendant vers le blond, et de peau très claire.
Le mot «Teuton», à cet égard, est à rapprocher du mot celtique «Tuath», signifiant tribu; ce qui fait penser à une parenté proche !
Pour moi, la question fut réglée lorsque je lus le livre de Hilda Davidson Mythes et symboles dans l'Europe païenne (Syracuse University Press, 1988). De manière significative, le livre est sous-titré «anciennes religions Scandinave et Celtique». Page après page et chapitre après chapitre, l'auteur présente les similarités entre la mythologie, le folklore et les rituels des peuples germanique et celtique. Je commençai à en faire une liste tout en lisant, et rapidement je remplis plusieurs pages de notes manuscrites. Je n'en garantis pas la minutie, mais quelques comparaisons méritent d'être faites. Pour rendre plus accessible cette masse de matériel, j'ai classé mes commentaires en plusieurs grandes catégories :
DIEUX ET DÉESSES
Le dieu celtique Lug et notre Odhinn sont à peu près semblables. Odhinn est le père des dieux, est accompagné par deux corbeaux, possède une lance magique, et il est borgne. Lug est le dieu souverain dans la famille des dieux celtiques, il est associé aux corbeaux, possède la Lance de la Victoire, et il ferme un oeil lorsqu'il accomplit des actions magiques sur le champ de bataille.
Le dieu germanique Thor, dont le nom signifie «le Tonnant», possède un puissant marteau. Il chevauche dans les cieux, riant dans sa barbe rousse, dans un chariot tiré par des boucs surnaturels. Le Taranis celtique, dont le nom signifie également «le Tonnant», conduit un chariot tiré par des taureaux. Il contrôle la foudre, dont le nom en vieux gaélique dérive de la même racine indo-européenne que le nom du marteau de Thor, Mjöllnir. Taranis est aussi représenté avec une abondante chevelure rousse flottante.
Tyr, comme le racontent les mythes, perdit une main par la morsure du loup Fenrir. Il fut le dieu des cieux, disent les spécialistes, jusqu'à ce que Odhinn prenne sa place. Le dieu celtique Nuada perdit un bras dans la bataille contre les géants Fomoré, et ainsi Lug -- l'équivalent celtique d'Odhinn -- devint le dieu le plus important.
Dans le domaine de la fertilité et de l'abondance, notre dieu Frey apparaît comme le plus important. Un de ses animaux favoris est le cheval, qui est aussi sacré pour le Dagda, le «dieu bienfaisant», qui est l'équivalent celtique de Frey.
AUTRES ÊTRES SURNATURELS
Les géants ? Les Celtes ont les leurs, tout comme les Scandinaves. Ils se nomment les Fomoré, et les dieux celtiques doivent mener une dure bataille contre eux. Plus précisément, le rôle qu'ils jouent est le même que chez les nordiques : ils représentent les forces d'inertie et d'entropie dans le cosmos.
Les Valkyries trouvent leur équivalent dans la déesse Morrigan, féroce déesse qui accorde la victoire sur le champ de bataille, tisse les destins dans la guerre, et sert les héros dans leur vie après la mort. Ces deux aspects jumelés -- le sang et la mort d'une part, l'amour d'autre part -- sont présents dans les deux cultures. De même, les récits celtiques et les sagas scandinaves parlent de femmes guerrières surnaturelles qui instruisent et initient les héros choisis par le destin. Brünhild (Brunehilde) enseigne à Sigurd (Siegfried) la connaissance magique, et la guerrière Scathach («l'ombre») prend en charge le héros irlandais Cûchulain et en fait le guerrier qu'il est destiné à devenir. Ce n'est probablement pas un hasard si Sigurd et Cûchulain sont liés à Odhinn et à Lug, respectivement.
Considérons maintenant les êtres surnaturels moins importants, dont les figures se rencontrent plus rarement dans les mythes et la poésie, mais qui rendent la vie plus supportable aux hommes. Les esprits de la nature, par exemple, sont semblables dans les deux cultures. Les Elfes, et le lien entre ces êtres et les âmes des ancêtres, étaient à peu près les mêmes chez les anciens Germains et leurs contemporains Celtes.
PRATIQUES RELIGIEUSES
J'ai évoqué la ressemblance entre les « paradis des guerriers » dans la scène au début de cet article, mais la ressemblance entre les religions des Celtes et des Germains va bien au-delà.
Les marais de l'Europe du Nord ont reçu les mêmes offrandes des Celtes et des Germains. Armes capturées dans les combats, nourriture et gobelets, et divers objets -- tout cela était déposé dans les lacs et les marais de la même manière, au point qu'aujourd'hui nous ne pouvons même pas dire quels objets découverts sont d'origine germanique et lesquels sont celtiques.
Lorsque les Druides offraient un sacrifice aux dieux, le sang d'un animal était projeté sur l'assistance avec un rameau de verdure, pour que l'énergie divine présente dans le sang puisse être directement transférée aux gens. Dans la religion germanique, nos ancêtres faisaient exactement la même chose pendant le sacrifice, le « Blot ». (Aujourd'hui, les pratiquants des deux religions utilisent de l'hydromel ou quelqu'autre boisson fermentée.)
Dans toute l'étendue de notre patrie européenne, nos ancêtres honoraient les dieux en plein air, parce qu'ils pensaient qu'il était insensé de les enfermer dans des lieux fermés, comme (plus tard) les églises chrétiennes. De la même manière, dans les temps anciens, nos représentations des dieux et des déesses étaient très simples -- souvent gravées sur des morceaux de bois auxquels la Nature avait déjà donné une forme étrange, attendant seulement quelques raffinements de la main des hommes.
Toutes ces coutumes décrivent aussi bien les pratiques des Celtes que celles des Germains.
Les hommes des deux groupes ethniques utilisaient des boissons fermentées dans les rituels religieux. Souvent c'était de l'hydromel, mais ce pouvait être aussi de la bière. Et puisque nous nous intéressons à la modification des états de la conscience, rappelons-nous la folie furieuse des guerriers d'Odhinn, les «Bersekers». Dans l'ancienne Irlande, cette folie des guerriers (les «Fianna») portait le nom de «Ferg».
Les lecteurs des récits nordiques se rappelleront comment Sigurd tua le dragon Fafnir et fit rôtir son coeur. Lorsqu'il se brûla le doigt, il le porta à sa bouche et constata qu'il pouvait comprendre la langue des oiseaux. Le héros irlandais Fergus obtint le même pouvoir lorsqu'il se brûla le doigt en faisant cuire un saumon au-dessus d'un feu. [On peut aussi noter la similarité entre le récit germanique des «pommes d'Idunn» et le thème celtique des pommes de l'île d'Avalon, NDT.]
LA VISION DE L'UNIVERS
Lorsque nous regardons la cosmogonie des Germains et celle des Celtes, nous ne pouvons pas trouver d'équivalence directe, mais nous pouvons voir une ressemblance. Tous deux avaient l'arbre géant, le centre du Cosmos, la structure dans laquelle tous les mondes sont contenus. Chez les nordiques, c'était Yggdrasil. Les Celtes l'appelaient Bile. [Cf. aussi et surtout «l'If de Mugna», NDT].
L'autre clé de l'univers chez les anciens nordiques était le Puits du Destin («Well of Wyrd»), contenant les actions qui constituent le passé. Boire l'eau de ce puits donnait la sagesse, et Odhinn sacrifia un de ses yeux pour obtenir ce privilège. Comme l'on sait, les Celtes avaient un puits presque identique : des noisettes tombaient à l'intérieur et étaient avalées par le Saumon de la Sagesse.
EN CONCLUSION
Les seules vraies différences entre les religions germanique et celtique semblent être les noms donnés aux dieux.
Un Viking du 10ème siècle se serait senti assez à l'aise dans un rituel celtique en Gaule un millier d'années plus tôt.
La religion celtique s'écarte de la religion nordique guère plus que par exemple, une prêtresse de Freya en Islande et un guerrier invoquant Wotan dans la Germanie du temps d'Arminius. En effet, on a envie de dire qu'il existe seulement une seule «religion européenne», et que les croyances germaniques et celtiques en sont deux expressions.
Ainsi quelles sont les implications de tout cela ? Eh bien, cela signifie que de nos jours, un Irlandais n'a pas de raison de se sentir mal à l'aise lorsqu'il invoque des dieux plus souvent associés aux fjords norvégiens qu'aux collines et aux vallées des Iles d'Emeraude. En fait, tous les peuples du Nord sont apparentés aussi bien spirituellement que génétiquement.
Aussi l'unité celto-germanique s'oppose à la thèse parfois entendue que depuis que les européens sont partagés entre des nations différentes, nous aurions des ancêtres différents. Combien de fois avons nous entendu quelqu'un dire «je suis de sang irlandais et suédois, avec un peu de sang anglais et germain» ? En réalité il n'y a là aucun mélange, parce que les peuples de la famille nordique ne forment en fait qu'un seul peuple, à la fois par leur aspect physique et par leurs anciennes religions.
Nous ne devons pas laisser les gens se diviser pour des raisons superficielles !
Enfin, la gamme de nos similarités signifie que nous pouvons en utiliser une pour approfondir notre connaissance des autres. Si nous essayons de reconstituer la tapisserie de nos anciennes croyances nordiques, il y aura des «trous» à cause du passage du temps et des persécutions chrétiennes. Mais si nous en connaissons le fond commun, et de quelle manière il est exprimé chez nos cousins Celtes, nous pouvons alors rapiécer les trous avec une grande confiance.
Assez pour aujourd'hui ! Toutes ces savantes démonstrations m'ont donné soif ! Je vais remplir ma corne avec une bonne rasade de Guiness, et porter un toast à nos ancêtres Celtes et Nordiques.
«Skoal», et «Slainte» !
Stephen McNallen
(Stephen McNallen a fondé l' Assemblée populaire Asatru (AFA), qu'il a dirigé de 1994 à 2016, après avoir été le fondateur de la Fraternité Viking et de l'Assemblée libre Asatru.)
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Confinement JOUR 8 (JOUR 16) - Lou
Et une semaine, une ! Voilà, cela fait une semaine que la Nouvelle Zélande est confinée sur les quatre prévues. Tous les jours à 13h, avec un souci extrême de transparence, un ou plusieurs membres du gouvernement donne(nt) une conférence de presse pour faire le point, très humblement et très factuellement, sur la situation sanitaire du pays ainsi que sur les nouvelles mesures prises depuis la veille concernant les aides aux entreprises et travailleurs, le soutien aux personnes en situation de précarité, les déplacements autorisés, les plaintes pour non respect du confinement (un site internet a été créé par la police pour les recueillir), l’approvisionnement des supermarchés, l’après lockdown… L’avantage de la Nouvelle Zélande sur beaucoup d’autres pays est d’avoir été touchée par le coronavirus plus tardivement. D’une certaine manière, et indépendamment de sa singularité d’île qui appelle des contraintes spécifiques – ce matin, je me demandais d’ailleurs s’il existait d’autres pays à être ainsi coupés physiquement en deux parts égales et là, tout de suite, maintenant, alors que j’écris ces lignes, je réalise qu’en rendant ses frontières peureuses et non plus poreuses, chaque pays était en train de devenir une île sans le concours de la tectonique des plaques –, c’est comme si la Nouvelle Zélande était toujours dans le passé tandis que différents futurs potentiels avaient déjà émergé un peu partout ailleurs. Avoir un peu de temps devant soi permet souvent de réfléchir différemment, idéalement plus posément. Et ainsi, idéalement encore, de prendre des décisions plus sereinement, modulo le stress inhérent à cette situation extra-ordinaire. Grâce à vous, par exemple, il n’y a pas de pénurie de papier toilettes ici ! Grâce à vous, les quarantaines des nouveaux arrivants ont été décidées tôt, limitant très certainement la transmission communautaire ! Grâce à vous, le confinement a été décrété avant que la situation ne devienne incontrôlable sur une île de 5 millions d’habitants ! Grâce à vous, les tests se mettent en place plus rapidement ! Grâce à vous, les soignants, les personnels des supermarchés, ceux continuant à travailler bénéficient de mesures de protection (EPI, vitres de protection, produits désinfectants…). Grâce à vous, un soutien psychologique a été mis en place pour épauler les personnes vivant mal le confinement pour une raison ou une autre. Et il y a sûrement plein d’autres exemples (et puis, aussi, des manques, n’idéalisons pas trop non plus : plus de gel depuis des semaines, plus de masques non plus pour le grand public). Comme quoi, être dernier, ou presque, n’est pas toujours une tare… Donc, hier, il y avait 797 cas confirmés dont 74 probables, 13 personnes à l’hôpital dans un état stable, un décès (survenu ce week-end). Plus de 80% des cas sont liés à un voyage à l’étranger ou à un contact avec une personne ayant voyagé à l’étranger, sachant que ces dernières étaient tenues de se mettre en quatorzaine depuis mi-mars, et que les deux tiers des cas (je n’ai pas le chiffre précis à disposition) ont été déclarés depuis l’instauration du confinement. Vous pensez sûrement que c’est peu au regard de ce que vous vivez. Je suis d’accord avec vous. Pourtant, nous guettons jour après jour les nouveaux chiffres, en essayant vainement de les interpréter, « c’est plus qu’hier mais ils font aussi plus de tests donc c’est logique », « c’est moins qu’hier, ça va se tasser, c’est bon signe »… Certes, cela ne sert pas à grand chose pour le moment de tirer des conclusions d’un système à plus d’inconnues que d’équations, mais difficile de se tenir éloigné des chiffres. A leur manière, et en partant du principe qu’ils ne sont pas truqués, déchargés de tout affect, ces chiffres aident à contenir son imagination. D’ailleurs, les chiffres du jour viennent tout juste d’être partagés (je mets du temps à écrire ces textes…) : 49 nouveaux cas confirmés et 22 probables. Contre 74 / 13 hier. Je n’en tirerai aucune conclusion. Quid de ma vie de confinée ? Eh bien, tout va bien ! D’autant que tout se passe calmement ici à Wellington. Par ailleurs, en tant qu’indépendante travaillant à domicile depuis des années, je dispose d’un entraînement solide face à l’immobilité relative et à l’incertitude du lendemain ! Passer de mon bureau au salon à la cuisine à la salle de bains aux toilettes à la fenêtre au canapé au bureau à la chambre au bureau à la fenêtre, j’ai l’habitude ! Y rester des jours à travailler en ne sortant que pour aller remplir le frigo ou faire un petit tour, j’ai aussi l’habitude. Ces classes préparatoires ne m’ont pas empêchée d’être saisie par une irrationnelle et temporaire angoisse au 2e jour du confinement. Je l’ai sentie envahir mon esprit sans préavis et envoyer ses mauvaises ondes à mon corps : tout d’un coup, j’ai eu peur de l’enfermement, d’être coincée à l’intérieur, de ne pouvoir sortir, prendre l’air, m’aérer, respirer, me déplacer librement, j’ai pensé qu’après 2,5 mois en pleine nature, à flirter gaiement avec les grands espaces terrestres et célestes, la transition était trop rude, que je n’allais pas pouvoir passer du jour au lendemain des « confins des sphères étoilées »* au cocon de mon canapé déplié. Et puis, j’ai compris que je réagissais ainsi parce que cette décision était imposée par l’extérieur, par d’autres (comme tous ces gens qui se sont soudainement mis à faire du jogging au moment même où l’on demandait à chacun de limiter ses déplacements) alors même que, en pratique, cela ne bousculait pas fondamentalement la vie que je m’imposais personnellement par moments. Et, j’ai réalisé que j’avais une cour à disposition pour quelques pas, pour un café dehors (même si l’automne et l’hiver arrivent) et même un olivier au coin là. Et aussi que la forêt était à 5 minutes à pied et que, par chance, le gouvernement néo-zélandais n’empêchait pas les gens de sortir de chez eux, et demandait seulement de prendre des précautions et de rester dans son quartier. Alors, la tension est descendue, je m’étais fait peur toute seule. J’ai pensé à la marche que nous allions faire l’après-midi, après notre déjeuner comme un rituel vieux de mille ans où l’unique règle est de ne pas parler de la pandémie. J’ai pensé à l’odeur des pins et des eucalyptus que nous allions pouvoir humer, à ces grands géants protecteurs tapissant la colline, à ces sentiers que nous allions connaître par cœur à force de les parcourir, et l’angoisse s’est évanouie. Naturellement. Jamais, je n’ai été aussi heureuse et rassurée d’être aussi proche des arbres… * Bout de vers du poème Elévation de Baudelaire que j’ai déjà cité il me semble Wellington, NZ
© Lou Camino | Hans Lucas
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Livres : Massages du monde
Abyangam maestro Swami joythimayanan. 2009 Abyangam est le nom du massage de l’antique discipline indienne de l’Ayurveda, laquelle prend en compte la guérison de l’homme dans sa totalité indivisible : corps, mental, et esprit. L’objectif de l’Ayurveda est de rétablir l’harmonie des trois Doshas, autrement dit des trois principes fondamentaux … Lire plus…Livres : Massages du monde Abyangam maestro Swami joythimayanan. 2009 Abyangam est le nom du massage de l'antique discipline indienne de l'Ayurveda, laquelle prend en compte la gu��rison de l'homme dans sa totalité indivisible : corps, mental, et esprit. L'objectif de l'Ayurveda est de rétablir l'harmonie des trois Doshas, autrement dit des trois principes fondamentaux de la physiologie humaine et de la nature. Swami Joythimayananda, maître de yoga et de Vaidya (" celui qui maintient la santé ", titre honorifique accordé aux principaux maîtres en Ayurveda) décrit - à l'aide de nombreuses photographies explicatives - les divers types de massage ayurvédique, à partir de ses trois éléments fondamentaux : Vata (massage " lent ", anti-douleur), Pita (massage " doux ", calmant et revitalisant) et Kapa (massage " dynamique ", amincissant et drainant). Le massage ayurvédique réduit le vieillissement et les processus dégénératifs, fortifiant les défenses immunitaires ; exerce un effet détoxifiant et calmant ; améliore la résistance au stress ; et résout les problèmes liés à l'insomnie, à la dépression et à la fatigue. Il est adéquat pour tous types d'individus, qu'ils soient en bonne santé ou non. Massage ayurvédique La collection "mon Cours de Massage" : une démarche pédagogique et pratique, avec des pas â pas en images pour s'approprier facilement toutes les techniques. Massage à l'huile de l'ensemble du corps, l'abhyanga est le massage de référence en ayurvéda (la médecine traditionnelle indienne), dont les bienfaits agissent en profondeur sur le bien être et la santé. Il améliore la circulation énergétique, renforce le système immunitaire et le système nerveux, et diminue les effets du stress et de la fatigue émotionnelle en apaisant l'esprit. Cet ouvrage vous propose : une introduction à l'ayurvéda et à ses grands principes ; le déroulement complet d'une séance de massage, structurée par partie du corps et entièrement illustrée de pas à pas en photos. Une séance d'automassage. Massage Traditionnel Ayurvédique Le Courrier du Livre. 2017 L'Ayurveda est la médecine hindoue par excellence. Immémoriale comme les Veda il considère le corps humain dans sa relation avec l'environnement et les autres formes de vie. Ce livre est le premier à présenter le massage ayurvédique et à rendre accessible la connaissance des marmas, ces points énergétiques d'articulation, dont le mouvement peut avoir des effets incalculables sur la santé et le bien-être. Dans un langage clair, Harish Johari expose les étapes du massage ayurvédique, le rendant accessible au débutant comme au professionnel. Les formules des huiles médicinales, les déséquilibres à prévenir et à guérir, sont minutieusement exposés ; une partie importante du livre est aussi consacrée au massage de la femme enceinte et du nourrisson. Ce livre est un guide indispensable à quiconque désire bien-être et santé, pour lui et pour ses proches. Le massage ayurvédique, abhyanga Massage de l'ensemble du corps à l'huile, l'Abhyanga est le massage le plus connu de l'Ayurveda, médecine et art de vivre traditionnel indien. Idéal pour rééquilibrer le corps et ses fonctions, il apporte relaxation, revitalisation et détente musculaire. Ses bienfaits sont multiples : évacuation des toxines, stimulation des muscles, amélioration de la circulation, du sommeil et de la concentration, etc. Ce livre-DVD est conçu pour initier à la pratique du massage Abhyanga. Il contient : une introduction aux grands principes de l'Ayurveda ; une présentation des techniques du massage Abhyanga ; des conseils pratiques ; le détail des gestes du massage ; une séance filmée et commentée par un professionnel. Massage ayurvédique Ellebore. 2019 Ce livre, qui présente le massage ayurvédique, s'adresse aussi bien au néophyte qui souhaite le découvrir qu'au professionnel qui veut l'approfondir. C'est un ouvrage complet qui offre une approche philosophique, culturelle et thérapeutique. Il resitue ce massage dans le contexte historique. mythique, religieux et médical de ses origines. L'Ayurveda est un grand art de vivre qui procède d'une vision holistique de l'être humain en contact étroit avec la nature. C'est avant tout une philosophie de vie pratique, le massage et les rituels de soins en sont les techniques les plus connues, elle aborde également de nombreux autres domaines : l'alimentation, le yoga. l'exercice physique, la danse la sexualité, la maternité. En dehors de la pratique pure très détaillée, ce livre décrit les soins très spécifiques comme le sirodhara, le siro-vasti, le konsu, l'udvartana, le siro-abhyanga, etc. Les auteurs ont aussi tenu à aborder les rituels du mariage, de la grossesse, de la naissance et de la mort qui sont si importants dans la tradition indienne De nombreuses photos tant techniques qu'artistiques permettent d'approcher, de comprendre et de pratiquer le massage ayurvédique. Massages du monde Hachette Pratique. 2014 Apaiser, soulager, tonifier... Qu’elles trouvent leurs origines dans les traditions millénaires de l’Asie, de l’Amérique ou de l’Océanie, les pratiques de massage ont une même intention : rétablir l’équilibre du corps et de l’esprit. Maîtriser l’art du massage passe par la compréhension du corps et des points énergétiques qui le parcourent. Une expérience sensorielle et intime que complète l’aromathérapie. Massages du monde vous introduit dans l’univers du bien-être. Illustré de pas-à-pas, il présente en détail des gestes de massage faciles à reproduire chez soi. Massages occidentaux : suédois, californien, massages aux pierres chaudes; Shiatsu originaire du Japon; Lomi-lomi des îles Hawaï; Massage ayurvédique; Massages asiatiques – tui-na, reiki, massages thaïlandais et coréen; Réflexologie; Automassages pour soulager les tensions du quotidien. Une invitation à la découverte de son corps et des bienfaits du toucher. Détox ayurvédique Hachette Pratique. 2016 La médecine ayurvédique, née il y a plus de 5 000 ans en Inde, constitue une approche globale de notre santé, orientée sur la prévention. Elle prend en compte non seulement le corps, mais aussi l’esprit et le mental de l’individu pour assurer équilibre et longévité. En suivant une diététique simple et savoureuse, vous bénéficierez d'un véritable effet "détox" au quotidien. Découvrez plus de 40 épices, plantes et autres produits ayurvédiques, dont l'usage régulier est bénéfique pour votre organisme, selon votre profil. 55 recettes végétariennes sont proposées pour varier les plaisirs : bouillons et potages, salades, plats chauds, petites préparations diverses, plats sucrés, mélanges d'épices digestifs, boissons froides et chaudes. Massages du monde Hachette Pratique. 2019 Apaiser, soulager, tonifier...Qu'elles trouvent leurs origines dans les traditions millénaires de l'Asie, de l'Amérique ou de l'Océanie, les pratiques de massage ont une même intention: rétablir l'équilibre du corps et de l'esprit. Maîtriser l'art du massage passe par la compréhension du corps et des points énergétiques qui le parcourent. 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extrait de Julien...
Paris, Le 22 mars 1990, 22h00
Maman,
Julien m’a demandé de t’écrire. C’est toi qu’il réclamait. Après tout ce qui s’est passé, je le fais pour lui, un peu forcé par le destin.
Mon frère est mort.
Je veux te dire ici quel être lumineux il a été jusqu’au bout. Je l’ai aidé à partir en paix, je crois. Ces derniers temps nos discussions revenaient à l’enfance. C’est normal dans son état, je suppose. Tu sais, il vous avait pardonné, au fond, il s’en foutait. C’est comme s’il avait gommé les rancœurs ; il voulait garder un coté lisse des choses. J’en étais un peu surpris au départ, puis je l’avais encouragé à retrouver cette voie du bonheur perdu.
Mais je t'écris surtout sous l'impression du moment ; une impression complexe où toute mon énergie s'engouffre dans l'urgence du besoin vital d'écrire. Car Julien est parti en me laissant le plus beau des cadeaux ; il savait quel serait mon découragement et mon impossibilité à communiquer après sa disparition, tant les épreuves traversées ces derniers mois furent âpres. Alors, il a trouvé le moyen de transcender la mort et d'une certaine façon de rester présent. Après ce que je viens de lire et de relire la journée durant, J'éprouve ainsi le sentiment profond de prolonger le vivant de mon frère, et je me dis que c'est la vie qui compte. Ce matin, comme je finissais de vider la chambre de Julien, j'ai découvert un petit trésor glissé entre deux livres. C'est un cahier bleu assez mince qui s'intitule : "coffee break, souvenirs de vie". Après l'avoir feuilleté, stupéfait, je me suis d'abord demandé comment il avait pu dissimuler pareille entreprise. Ces derniers mois je voyais mon frère tous les jours à heures plus ou moins régulières et je n'ai pas eu le sentiment de le déranger une fois ou l'autre. Ensuite, ces pages récentes tranchent avec sa souffrance et sa déchéance ; le style enjoué assume une autre identité, celle de la jeunesse passée, ce moment où l'on est en train de devenir un homme, sans avoir encore basculé dans la tragédie qui fut la notre. Ce n'est donc pas vraiment un journal intime. Quelques dates y figurent. Mais c'est plutôt le recueil pelle mêle des impressions et souvenirs heureux de Julien depuis l'enfance. Je suis bouleversé par son courage et suis assailli par une multitude d'émotions. Comment de si jolies pages peuvent remonter alors que la jeunesse continue de saigner. Je ne peux me l'expliquer, dans ce contexte, que par la souffrance du manque de l'enfance à une heure aussi grave, plutôt que par une quelconque volonté d'ignorer ou feindre d'ignorer ce qui allait lui arriver.
Comme il serait honteux de ma part de ne pas t'écrire. Et puis, être seul avec Julien et le voir jour après jour est une expérience extraordinaire qui va me faire un bien fou. Je tiens près de moi son petit cahier bleu. Je ne le perds pas de vue ce petit miracle ; je sens que je dépends totalement de ces effusions de pensée qui me viennent en relisant mon frère. Paradoxalement, si la souffrance que me cause la disparition de Julien est incalculable, inacceptable et inexplicable sur le papier, le petit cahier bleu compose dans mon esprit une fête ininterrompue depuis ce matin qui se mue pour moi en bonheur. Mais assez de jérémiades, d'abord parce que je n'y vois plus clair et que ma main tremble.
Ce soir, j'entreprends cette lettre avec détermination mais j'en ignore le déroulement de bout en bout. Et si l'ensemble de sa vérité m'est encore caché, je me dis qu'elle n'a de raison d'être que dans cette frange d'incertitude. Elle me permettra en tout cas de dépasser le coté morbide et désastreux de la situation, et surtout mon plus ardent désir est qu'elle réhabilite Julien dans ton amour maternel le plus sincère, ainsi qu'aux yeux du monde entier.
Julien a encaissé en même temps une rupture et le choc de sa maladie ; Romain est sans doute à l’origine des deux. Romain est touché lui aussi mais s’en tire plutôt bien jusqu’à présent. Il a une nature robuste. J’aime bien ce grand gaillard un peu dadet, qui tient plus du jeune bucheron cévenol que du titi parisien. Un gars franc et entier, tout d’une pièce. Comment imaginer notre Julien, frivole et rêveur, aux mains puissantes de cet Hercule.
Il y a près d'un an, peu après sa rupture avec Romain, mon frère a appris qu’il était malade. Il était abattu, perdu, et serai bien revenu à la maison chercher du réconfort. Il sortait éperdument. Son dernier emploi en tant que barman lui offrait des opportunités. Il écumait les bars, les boites, en quête de l’aventure d’un soir. Il évitait désormais tout attachement. Dans ses confidences, subsistaient des morceaux de souvenirs hachés liés à ses pulsions, des gouttes de sueur perlant sous une aisselle, des cheveux couleur d’ébène tombant dans des yeux trop bleus, une peau cuivrée, des mots sales, des parfums, pas grand chose.
A cette époque, Julien venait épisodiquement chez moi. Quand j’ai appris pour lui, je savais ce que cela signifiait ; mon premier réflexe a été immédiat, instinctif et silencieux, m’emparer de lui, le garder dans mes bras, l’emprisonner, l’étreindre à n’en plus finir. Je l’ai senti frémir contre moi. Il m'a regardé. L’imminence de son visage, de toute sa jeunesse est plantée devant moi. En particulier, je me souviens de la jeunesse incroyable de son rire et j'entends les mots de son enfance : « Eh oh ! Doucement Abel, tu m’écrases, il est fragile le petit ! ». Oui, fragile et éphémère comme le parfum de sa peau. Quel bonheur! Mélange frais et suave, subtil, essence d’une vie exubérante et pressée. Depuis ce jour, j’ai pris le plus grand soin de lui.
Bien entendu, notre exil parisien nous avait déjà considérablement rapprochés ; le mot est faible. Je t'en reparlerai plus tard. Mon propos vise le début de sa maladie ; nous savions tous les deux ce que cela recouvrait, les conséquences et les échéances. Le nom de cette épidémie avait commencé à circuler dès 1981 et de nos jours le processus pathologique était bien cerné. Mais entendre sonner ces deux syllabes nous épouvantait toujours autant. Aussi, sans attendre, il y a un an, j'ai décidé instantanément de nous octroyer des moments de grande liberté et de grande intimité ; une sorte de rituel s’est donc instauré chez moi tous les mercredis soir et les dimanches midi. Il détestait les dimanches, tu te souviens ?
Julien arrivait une bouteille à la main. On la sirotait autour d’un bon plat de pâtes, le plus souvent accommodé avec courgettes et pistaches, celles qu’il te réclamait tout le temps. Il n’a pas quitté sa sale habitude de piquer dans les plats encore au feu. Bref, c’est là qu’il se laissait aller à remonter le temps, avec une précision et une mémoire du détail admirables. Bavarder ainsi me ravissait d'autant plus que je retrouvais toute mon enfance. De nouveau, il m'entrainait dans le paradis des vacances lointaines où les fantômes d'hier semblaient maintenant nous faire des signes d'amitié.
Il a toujours eu ce penchant pour la rêverie. Il faut dire que toute sa petite enfance a été placée sous l’influence du rêve. Tout jeune, les « voyages de Sindbâd le marin », « Les Mille et Une Nuits » ou « Aladin et la lampe merveilleuse » le fascinaient et le plongeaient dans un vaste firmament imaginaire. Mais il ne se contenta pas longtemps de cette rêverie passive. Une fois absorbée, Julien eut le courage de l’assumer et de la vivre. Et je retrouve dans son carnet des preuves de ce temps merveilleux. En lisant, je suis surpris d'entendre raisonner sa voix dans l'écrit aussi clairement que si mon frère était assis à mes cotés. Son style est saisissant, direct, jeune et vigoureux. Je savoure au hasard l'un des premiers passages où mon jeune fou, âgé d'une dizaine d'années songe au rêve d'Icare. Il ne m'en a jamais parlé, mais à la lecture je suis troublé et incapable de dire s'il a simplement retranscrit son rêve ou bien s'il a vécu son rêve. Et je ne comprends pas tout de suite qu'il puisse écrire avec tant de jubilation et force détails au moment le plus douloureux de sa vie perdue, d'une douleur que personne ne peut comprendre, d'une douleur qui ne se partage pas. Ce qui me rassure un peu est de pouvoir partager ici avec toi ces morceaux choisis, cet extrait que je trouve intense et poétique :
"Je me réveille au beau milieu de la nuit. La maison est endormie. Dehors le ciel est clair, d'une clarté nouvelle. L'air vif balaie le haut de la colline et frissonne dans les herbes. J'avance nu face au vent. Je ne cherche pas à lui résister. Je suis jeune et frêle. Lui, est couleur du temps, celui qu'on espère ou qu'on redoute plus que tout. Sous ma peau, s'aiguisent, palpitent, tressaillent, mes sens alertés. Il redouble à ma vue ; je m'incline, il retient son souffle. Aucune pensée ne me retient. Je me sens libéré de mon enveloppe fragile. Je suis la feuille détachée de l'arbre. C'est le moment que j'attendais et je suis capable de tout. Je m'élance ; il se presse aussitôt dans mon dos. Plus bas, j'abandonne. Mes forces me lâchent, je défaille et me contente de glisser au dessus de lui. Il m'enlève comme un rien puis me précipite très haut sans jamais me lâcher. Il se contracte, je cabriole. J'ai soif, il m'envoie gouter à la rosée des nuages. Enfin je pique pour aller caresser les graminées. Je reviens à moi. Ma frénésie de vitesse et sa puissance m'enivrent, je chavire dans la verdure, je ris, je vole. Personne ne saura. A demain, c'est promis."
Comme j’aurai aimé que ces moments ne finissent jamais. Et comme tu aurais aimé l’écouter. Il mettait tant de cœur et de vie à tout ce qu’il faisait. Tout y passait ; il alternait entre passé et présent, joies et souffrances. Je te raconterai plus tard le Julien que tu ne connais plus, le Julien devenu homme, le Julien humble et digne que j’ai accompagné jusqu’au bout.
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L'ORIGINE DU CARNAVAL Le Carnaval est une des fêtes païennes européennes qui furent introduites en Amérique avec la conquête espagnole au XVIe siècle. Le Carnaval est caractérisé par une période de réjouissances à travers lesquelles l'ordre social habituel est remplacé par le contraire de celui établi ; la vie normale est temporairement arrêtée au profit d'une licence des moeurs, de la boisson et de la ripaille. Deux théories existent au sujet de l'origine du Carnaval. L'histoire fait référence au « carrus navalis », le chariot naval qui prenait part ordinairement à la fête romaine d'Isis. Isis, déesse du mariage et de la famille, était une des plus importantes divinités de la mythologie de l'ancienne Egypte et fut adoptée par les Grecs et les Romains. Dans les temps reculés, les Anciens considéraient le mois de mars comme le premier mois de l'année, celui du renouveau. D'après une croyance de l'époque, pour toute nouvelle création, le monde devait retourner au chaos initial pour se ressourcer : la confusion, la folie, la disparition des individualités sous les masques et le maquillage ; un pauvre d'esprit était élu roi et ce dernier revêtait des ornements royaux, il y avait aussi l'âne qui portait des vêtements épiscopaux et officiait à l'autel de l'église ; l'âne représentait alors Satan, le contraire de l'ordre officiel. Le Carnaval fut identifié aux fêtes annuelles licencieuses, les Lupercales, célébrées à Rome pendant la dernière quinzaine de février en l'honneur du dieu Lupercus, protecteur des champs et des troupeaux; un rite consacré au début du printemps, le temps de la purification, de la fécondité et de la productivité. L'histoire fait aussi référence au latin « carnelevare » au Xe siècle. « Carnelevare » vient de carne (viande) et levare (laisser). Ainsi, le mot carnaval voudrait dire « quitter la viande » avant le Carême, période de jeûne débutant le Mercredi des Cendres pour se prolonger jusqu'à Pâques, soit 40 jours. La période avant le Carême, du jour des Rois - le 6 janvier - aux trois jours Gras finissant le Mardi, marquerait la période du Carnaval. Pendant la période de Carême, la viande, le gras, n'était pas consommée, et avant cette période, les gens se débarrassaient de tout ce qui avait du gras pour préparer des fritures, beignes, etc. Chez nous en Haïti, cette tradition est représentée par la préparation et la consommation des beignets chauds, qui ont la particularité de ne se vendre qu'exclusivement au cours de la période carnavalesque... Le jeûne pendant le Carême se pratiquait en Europe au VIIe siècle ; le Pape Grégoire le Grand nomma le dimanche précédant le Carême dominica ad carnes levandas, d'où vint carne levamen et finalement carnevale. Au VIIIe siècle, le jeûne gagna toute l'Europe qui au XIIIe connaissait le mot italien « carnavale », d'où le mot actuel « Carnaval ». Au XIVe siècle, l'Europe avait un Carnaval policé dans les villes et un autre axé sur des rituels liés aux saisons dans les campagnes. La date du Mardi Gras est fixée tous les ans par rapport à celle de Pâques, qui elle-même varie en fonction du cycle de la Lune. Le Carnaval se rattache à une autre conception fondamentalement opposée au Carême ; c'est le monde à l'envers : Carnaval contre Carême, gras contre maigre, viande contre poisson, ivresse contre sobriété, licence contre abstinence, masques et maquillages contre identité réelle ; tous les tabous et les interdits sont suspendus et tous les excès permis. Le Mardi Gras était brûlé ou noyé dans la nuit du Mardi, d'où notre tradition en Haïti du « brûler » ou « pran lè sann ». L'ÉVOLUTION DU CARNAVAL Une des fonctions du Carnaval est de favoriser la cohésion et l'homogénéité du corps social. La hiérarchie est renversée, toutes les contraintes qui s'exerçaient dans l'année sont rejetées ; tout rentre dans l'ordre les jours suivants. Sorte de soupape de sécurité, le Carnaval renforce le sentiment d'appartenance à une agglomération, à une nation. Le Carnaval présente aussi une fonction conservatrice, car il transmet de génération en génération un ordre retracé à ses origines, tout en renouvelant les croyances et les mythes. Le présent est de ce fait relié au passé et les membres de la communauté participent à l'Histoire qui les dépasse en tant qu'individus. A l'origine, le Carnaval était en réalité un rituel. Les préceptes du Carnaval débutèrent bien avant l'ère chrétienne. Depuis l'Antiquité, les différents peuples nordiques avaient institué des fêtes pour marquer la fin de l'hiver et le renouveau du soleil, implicitement la reprise de la fertilité de la terre. Les dieux chassaient le froid et favorisaient le retour de la végétation à travers des sacrifices et des fêtes. Ces réjouissances avaient lieu entre le solstice d'hiver et l'équinoxe du printemps pour saluer le réveil de la nature, et « il s'agirait même là de la racine "matérielle et existentielle " de la plupart des mythes, religions et formes de pensée plus ou moins symboliques développées par l'Homme, pour exprimer la lutte de la Lumière contre les Ténèbres ». Le Carnaval représente la survivance d'un amalgame de traditions religieuses de la plus haute Antiquité greffées aux fêtes chrétiennes au Moyen Age et évoluant au fil du temps. En Europe, il est rapporté que déjà en -1000, les tribus nordiques accueillaient le char solaire à travers des processions et des fêtes pour signifier les premiers labours et la fécondité, ils paradaient avec masques et cornes ; les rangs sociaux s'inversaient temporairement. En Grèce, au temps de Périclès, on commémorait au début de février les fêtes annuelles de Dionysos, elles-mêmes issues de traditions plus anciennes. Ce culte de Dionysos s'éparpillera dans tout l'Orient avec les campagnes d'Alexandre et intégrera les diverses traditions locales similaires. En Judée, dans l'ancien calendrier juif, les Saducéens consultaient le ciel au début de février pour intégrer les jours supplémentaires avant de recommencer l'année ; une période dite de purification et d'alliance avec le Temple. Il existe encore la fête de Purim, fête des Sorts et de la Lumière, avec mascarades et déguisements. Chez les Celtes, la première semaine de février était marquée par des fêtes et rituels entre les deux saisons ; il fallait se purifier, chasser les esprits, brûler les sorcières fictives ou brûler des effigies de rois. Les rois abdiquaient le pouvoir pour quelques jours. Un faux roi dirigeait les rites, il y mettait tant de désordre qu'il fallait sa mort pour que tout rentre dans l'ordre. Une tradition celtique voulait qu'au cours de ces fêtes, tuer symboliquement un dieu ou un roi, un fils de roi ou un fils de dieu, permettait la transmission magique de la force et la renaissance de la Lumière. Vers 200-300, les Chrétiens incorporèrent Jésus le messie avec certains dieux grecs et persans tels Dionysos, Orphée, Mithra. Le catholicisme se centralisant à Rome, les rites divergèrent entre l'Orient et l'Occident. L'Eglise d'Orient gardera la fête de la reconnaissance de Jésus comme Dieu. L'Eglise d'Occident récupéra les rites de purification d'origine juive, le culte de la Vierge Marie, l'influence celtique à propos de la fécondité, les anciens cultes romains Lupercales, Saturnales, Bacchanales. Au VIe siècle, un mannequin incarnait le Carnaval, il était accompagné par les habitants en chantant, puis il était brûlé. Les fêtards décidaient de le mettre à mort après une parodie de jugement où tous les maux de l'année écoulée lui étaient publiquement attribués ; son enterrement donnait lieu à un joyeux adieu public. A la tombée de la nuit, on jetait les masques dans les flammes du bûcher du Roi Carnaval. Ces manifestations se retrouvent encore aujourd'hui : la négation du quotidien, le changement de rôle et la destruction du mannequin. A Rome, au VIIe siècle encore, les Lupercales étaient fêtées autour du 15 février. Les célébrants, vêtus de peaux de bouc, couraient à travers la ville en frappant avec des lanières de ces peaux tous ceux qu'ils rencontraient, notamment les femmes. Celles-ci ne cherchaient pas à se soustraire aux coups, parce qu'elles croyaient que cela favorisait la grossesse. Les Lupercales symbolisaient l'intrusion du monde sauvage dans le monde civilisé, celle du désordre dans la vie réglée, en bref, des fêtes de purification sociale et de fécondation, avant la nouvelle année. L'année administrative débutait en février, période où la puissance du roi était mise au défi et contrecarrée. Par ailleurs, on chassait les loups qui rôdaient durant l'hiver ("lupus arcere" deviendra " Lupercales "). Les Saturnales avaient lieu aux alentours du solstice d'hiver, vers le 21 décembre. De joyeux banquets étaient organisés, le maître de maison allait jusqu'à servir ses esclaves à table, un roi de fantaisie était aussi élu. Les Bacchanales étaient en l'honneur de Bacchus. Dès le XIVe siècle, le Carnaval atteignit les villes. « Le plus ancien document semble être le Schwembartbuch qui décrit les costumes de carnaval de Nuremberg de 1429 à 1539. » Malgré les interdictions des Papes à propos de ces fêtes licencieuses, le carnaval se perpétua depuis le Moyen Age jusqu'à nos jours. Au Moyen Age, l'Eglise christianisa les fêtes païennes et les rebaptisa. Par ailleurs, au carnaval de 1393, Charles VI (1316-1378) dénommé le Bien-Aimé ou le Fou, amateur de fêtes, aurait failli périr lors d'un bal masqué, le " bal des ardents " ; déguisé en ours, le feu prit à son accoutrement ; sa cour mit fin à la mode des bals masqués. Au Moyen Age encore, on dansait dans l'église, on chantait la messe à l'envers, les riches se déguisaient en pauvres et les pauvres en riches, les adultes en enfants et vice versa. Sous la Renaissance, les catholiques organisaient des chars décorés et des déguisements. La pratique de bouleversement des rôles et des statuts sociaux s'institutionnalisa davantage ; l'esprit même du Carnaval encourageait le changement de personnalité afin de pousser son contraire à outrance. Vers le XVIe siècle, le masque se propagea en Europe avec l'épanouissement des divertissements sur les places publiques. Plus loin, au Carnaval de Venise au XVIIIe siècle, le bouc émissaire ne fut autre que le grand seigneur, le Doge. Des taureaux et cochons, symboles des taxes, étaient égorgés en sa présence ; on se moquait de lui en le parodiant et on brûlait sa Majesté Carnaval, symbole du pouvoir. De plus en plus, les éléments fondamentaux du carnaval se retrouvèrent partout, incluant défilés avec masques, déguisements et refrains ironiques permettant un défoulement dans un désordre permis sur fond de débridement de la sensualité orale. - See more at: http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/89942/LORIGINE-DU-CARNAVAL#sthash.Paw2zdxy.dpuf
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hoodoo
Mon avi sur le hoodoo en temps que pratiquant depuis des années. Contrairement à d'autres formes de magie, telles que la Wicca ou la Magick cérémonielle, Hoodoo n'exige pas l'appel des éléments, la fonte de cercles ou le dessin de triangles à l'intérieur desquels les esprits sont appelés à apparaître. Cependant, cela ne veut pas dire que la plupart des pratiquants n'ont pas développé leurs propres rituels autour desquels ils encadrent leurs sorts. Je connais un pratiquant qui se baigne et s'habille toujours de blanc avant tout sortilège ou rituel. Une autre pratiquante que je connais passe quelques instants à prier ou à méditer avant de commencer ses sorts. Encore une fois, un autre pratiquant récupère simplement ce dont il a besoin dans ses fournitures et commence le processus avec peu de préparation.
Dans mes pratiques personnelles, j'ai développé le rituel suivant autour duquel je encadre mes sorts et travaux. Tout d’abord, je rassemble toutes mes fournitures et le matériel dont j’aurai besoin pour travailler mon sort et les ranger soigneusement sur mon autel. Cela comprend généralement un petit plat d’eau fraîche et fraîche qui servira d’offrande aux esprits avec lesquels je travaillerai. Je prends ensuite quelques instants pour "passer les motions», c’est-à-dire réfléchir à ce que je vais dire, ce que je vais faire et quand je vais le dire ou le faire.
Lorsque je suis prêt à exécuter mon sort, j'allume deux grandes bougies blanches de chaque côté de mon autel. Comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessus, Jésus est le point central de mon autel de travail principal. Toutes mes prières s'adressent donc à lui ou à son nom. Je commence habituellement par l’Adoration du Seigneur de l'univers car c'est une prière qui me parle vraiment.
"Tu es saint, Seigneur de l'univers! Saint vous êtes, que la nature n'a pas formé! Saint tu es vaste et puissant! Seigneur de la lumière et des ténèbres! "
Ceci est suivi en me croisant une version modifiée de la croix kabbalistique. Pour ce faire, je touche simplement mon front et dit: à toi ; suivi de toucher mon plexus solaire en disant est le kindom ; puis mon épaule droite en disant et le pouvoir ; puis mon épaule gauche en disant: et la gloire. Finalement, je serre mes mains devant moi comme dans une prière en disant: Toujours et à jamais. Amen. Puisque mes ancêtres sont en partie juifs, je le fais comme un moyen d'honorer mes propres ancêtres et de reconnaître que tout pouvoir vient de Dieu.
Ensuite, j'allume de l'encens (généralement quelque chose qui convient au rite) lorsque je fais appel à mes alliés spirituels. Par exemple, si je faisais un sort d'amour pour attirer une personne en particulier, je dirais quelque chose comme:
"Esprit d'amour, en ton nom, je fais cette œuvre d'amour pour que je puisse aimer et être aimé de (nom). Je te demande d'être avec moi maintenant et de travailler à travers moi pour accomplir cette tâche. Au nom de Jésus. Amen."
En reprenant l'exemple précédent, supposons que je sors un sortilège de bougie pour l'amour. La prochaine chose que je ferais serait d'écrire ma pétition ou mon nom , puis de la fumer dans l'encens. Ensuite, je colorerais les quatre coins et le centre avec une huile d’état appropriée, puis le plierais trois fois vers moi et le mettre de côté.
Je préparerais ensuite ma bougie en la marquant de mon intention et en la pansant de la même huile. La bougie serait ensuite placée dans un support avec la pétition placée en dessous. Avec ma bougie dans un support devant moi, je placerai mes mains d'environ un pouce sur la bougie et ferai ma prière ou ma pétition à haute voix. Encore une fois, pour un sort d'amour, je pourrais dire quelque chose comme:
"Avec les bénédictions de Dieu, peut (N) penser à moi comme je pense à lui, me désire comme je le désire, m'aime comme je l'aime. Au nom de Jésus. Amen."
Ensuite, la bougie serait allumée et je passerais plusieurs moments dans la prière. En règle générale, je prierai une sélection de la Bible telle que l'un des Psaumes. Par exemple, je pourrais prier le Psaume 52 pour inverser le mal ou le Psaume 91 pour la protéger. Si je n'ai pas de psaume particulier à l'esprit, j'utiliserais le psaume 23. Comme dans le cas de notre sortilège d'amour, je prierais probablement une sélection de Songs of Salomon.
Pendant que je fais ces choses, je ressens mon lien avec l'esprit et concentre mon intention sur mon objectif. Dans mon esprit, je vais voir exactement ce que je veux. Après que mes prières aient été offertes, je peux passer quelques instants à regarder la bougie et à chercher des signes. Lorsque je suis prêt à terminer mon travail rituel, je répète l’Adoration du Seigneur de l'Univers e:
"Tu es saint, Seigneur de l'univers! Saint vous êtes, que la nature n'a pas formé! Saint tu es vaste et puissant! Seigneur de la lumière et des ténèbres! "
De nouveau, ceci serait suivi de la croix kabbalistique modifiée.
Enfin, je quitte l'espace de l'autel et laisse la bougie faire son travail. Mon autel est dans un endroit où je peux garder un œil sur mes bougies car je fais autre chose (regarder la télévision, être assis devant un ordinateur, etc.) En fonction de l'heure du jour ou de la nuit, je brûle mes bougies peut retourner à l'autel et déplacer la bougie dans un endroit sûr (généralement l'évier de la cuisine ou à l'intérieur du poêle) où elle continuera à brûler sans causer de risque d'incendie. Cela ne se produit généralement que lorsque j'ai commencé mon rituel le soir et que la bougie est encore allumée au moment où je suis prête à me coucher.
Le lendemain, tous les vestiges rituels sont examinés pour rechercher tout signe de succès ou d'échec du travail avant d'être disposés rituellement. Les encens cendrés sont nettoyés et enlevés, ainsi que le bougeoir.
C’est ainsi que j’encadre mes sorts. Je vous suggère d’expérimenter et de trouver quelque chose qui fonctionne pour vous. Vous saurez ce qui fonctionne pour vous et ce qui ne fonctionne pas parce que cela vous semblera juste, les mots et les mouvements parleront à votre esprit et votre rituel se déroulera facilement.
Croyances et pratiques À la suite de l'exposition à diverses croyances et pratiques, les religions des esclaves africains se sont transformées en un méli-mélo de pratiques magiques connues sous le nom de Hoodoo. Bien que Hoodoo ne soit pas une religion, les adeptes font souvent appel à la mythologie chrétienne, mais certains praticiens sont tout aussi susceptibles de demander à Ganesha ou même à Papa Legba d'éliminer les obstacles et de leur ouvrir la voie.
Néanmoins, il existe quelques croyances communes que la plupart des praticiens de Hoodoo ont. Elles sont:
• Divine Providence - La plupart des adhérents de Hoodoo croient en un type de Puissance supérieure vers laquelle ils dirigent leurs prières et leurs pétitions. Ce pouvoir peut simplement être appelé Dieu ou un nombre quelconque de divinités ou d'esprits appartenant aux principales religions du monde. Il n'est pas rare qu'un pratiquant demande au Hotei Buddha de prospérer le matin, à Santo Muerte de chercher un amant le soir et à une protection de Jésus la nuit. On croit que ces êtres s'intéressent activement aux affaires humaines et ont la capacité d'influencer nos vies. • La vie après la mort - Parallèlement à la croyance en une puissance supérieure, il y a la croyance en l'existence continue de l'âme après la mort physique. Beaucoup de Root-Workers commencent à travailler avec les esprits des morts sous la forme d'ancêtres, les esprits des morts leur étant liés par le sang. On croit que les morts ne meurent pas, mais montent plutôt à un autre niveau d’être, à partir duquel ils peuvent nous regarder et nous aider. À partir de ce niveau supérieur, les ancêtres peuvent nous guider dans notre vie quotidienne, intercéder auprès de la Divinité en notre nom et nous protéger en cas de besoin. • Divination - La capacité de prédire l'avenir et de communiquer avec des esprits désincarnés est l'une des capacités les plus importantes du pratiquant spirituel. La divination permet à l'individu d'analyser le passé et le présent afin de déterminer la probabilité d'un événement futur. La divination enseigne que par sa participation active aux événements survenant dans la vie d'une personne, celle-ci peut déplacer les probabilités vers leurs fins souhaitées. • Doctrine des signatures: croyance que le Créateur (c'est-à-dire Dieu, l'univers, etc.) a marqué tout ce qui existe d'un signe, ou d'une signature, qui en indique l'usage auquel elle est destinée. En outre, une observation attentive permet de déterminer les utilisations d’une plante à partir d’un aspect de sa forme, tel que la forme de ses racines ou de ses feuilles, sa couleur, son lieu de croissance ou même son nom. • Justice rétributive - La justice rétributive est une théorie du châtiment basée sur le principe biblique du «œil pour œil». Contrairement aux autres religions qui acceptent la magie dans le cadre de sa philosophie et adjoignent ses adhérents à «ne pas nuire», Hoodoo permet à un individu non seulement de se protéger par des moyens magiques, mais également de se venger de ceux qui lui ont fait du tort. Cependant, dans le cas de ce dernier, la peine doit correspondre au crime. • Intention - Dans la tradition Hoodoo, les malédictions sont considérées comme un souhait qui ne peut être exaucé que par Dieu et uniquement lorsque la malédiction est méritée. Par exemple, si vous déposez une poudre pour maudire une personne, cela n'aura d'effet que sur cette personne et sur personne d'autre qui se trouve à marcher sur la poudre. De plus, on pense que les malédictions qui ne sont ni justifiées ni méritées sont sans effet (Proverbes 26: 2 ). Une malédiction à la fois méritée et proférée par une personne en autorité, telle qu'un Rootworker, est censée ne jamais échouer. ________________________________________ En résumé Hoodoo est un ensemble de pratiques magiques originaires d'Afrique et dépourvues de tout dogme religieux. Il est arrivé dans le nouveau monde avec des esclaves qui ont été enlevés de leurs terres d'origine et dépouillés de leurs biens, de leur identité et de leur religion.
Afin de préserver leurs croyances, ces esclaves ont adopté une forme de christianisme en tant que religion, absorbant les croyances et les pratiques associées aux traditions végétales des Amérindiens et à la magie cérémonielle européenne, et pratiquant leurs croyances sous le couvert de leur nouvelle religion. Aujourd'hui, Hoodoo continue d'exister comme un méli-mélo de croyances religieuses et de pratiques magiques avec la plupart des pratiquants adhérant à quelques croyances communes.
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Origine Du Mot Yoga Et de la pensée du vedanta de shankara cette racine sera réinterprétée au sens yoguique du terme la méditation étant l'état de...
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L'enleveur énigmatique.
Chapitre I.
Ses yeux viennent de s'ouvrir, on dirait, d'eux-mêmes, en brisant le cours des pensées vides, qui sont mâchées au léger sommeil matinal. Les pensées qui n'avaient guère d'importance en soi, ce sont elles qui l'ont forcée pour un certain temps à oublier la réalité dont on se rappelle avec peine d'habitude, tout juste en réveillant. Le premier instant de l'arrêt de ces pensées et de l'indifférence; cet instant a succédé en étonnement: à l'un clin d'œil Inga vient pas d'apprendre mais de sentir que la réalité va être beaucoup plus qu'étrange. Dans l'étrange intérieur étroit, à travers les murs rayés semblables en gros toile, il pénétrait le jet de lumière du soleil matinal. Inga s'est remuée instinctivement. La faible douleur cuisante qui a signalé de son dos, c'est elle qui l'a aidé à se rappeler tout. Le destin donnait une inverse course inhabituelle. Il la lançait pas d'un rêve cauchemardesque à la réalité insouciante, mais au contraire. Cela qui paraît comme un rêve, il manifestait de soi en prétendant à la plus réelle existence. Cela, en quoi personne n'aurait ajouté foi, si raconter, était tout à fait palpable. Et il paraît que la nature n'a voulu point à reconnaître l'effroi de la situation. La forêt verte grouillant des vies différentes était retentie par joyeux gazouillement des oiseaux. Comme si tout cela dehors aurait voulu contre bon sens à exprimer le salut et les félicitations pour elle et pour fait qu'elle s'est trouvée en captivité. Quelque part dans la profondeur secrète de sa conscience elle a dévoilée une pensée traîtresse: " À quoi bon tu perds la tête, à ce qu'il dit? Regarde un peu, comme il est admirablement tout autour! Il n'y a rien d'effroi. Est-ce qu'il faille des petits ennuis à..." Une autre pensée a jugée la première mais sans mots. Tout à coup il l'a semblés les parents, il l'a semblés les anciens condisciples, toutes les connaissances du grande quartier moscovite, de plus petits aux plus grands... S'ils tous apprendront?!.. Tous les détails?!.. Si ils apprendront qu'elle toute de suite vient de fermer les yeux sur "cela"?! Mais bon sens toute de suite a coupée cette pensée, puisque ce serait trop fort. Donc ils n'atteindront jamais jusqu'à ses méditations clandestines. Est-ce qu'ils soient comme Messing? (Messing - un Juif polonais qui s'évada en URSS au temps de la deuxième guerre mondiale et devint un célèbre clairvoyant - la note de l'auteur). Pourtant, il n'y avait rien de terrible pour le moment. Si ce monstre voudrait la tuer, il avait eue grande multitude d'instants bien convenables pour cela, et il aurait profité de la situation depuis longtemps pour réalisation n'importe quelles fantaisies qui peuvent venir à l'esprit coupable de maniaque. Mais il ne la a violée même pas jusqu'à présent. Et quoique dans ce temps de Brejnev personne de ses connus n'oserait pas tenir cet homme comme un homme normal, mais comme exactement il a calculé tout! Elle eut joué en esprit les évènements des deux semaines dernières: son enleveur n'avait pas l'air de faire des erreurs. Soit il un toqué - malgré tout il est le toqué intelligent, malin et prudent et c'est douteux qu'il puisse à perdre la tête pour son détriment ou au détriment de l'affaire de laquelle il avait l'intention. Inga s'est surpris qu'elle pense; elle pense indépendamment et en ordre logique qui fut inaccoutumé. Jusqu'ici il lui ne fallait jamais à fonctionner en esprit comme ça. On pensait, on dirait, tout ensemble: elle et les autres qui étaient côte à côte. Et il n'y avait point de crainte à se perdre: on l'aurait rajustée tout de suite. Il semblait que tout le monde sache "le chemin" et sache, si peut-on énoncer comme ça - "un horaire" où il est indiqué, dans lequel âge quoi faut-il faire et quoi il ne faut pas, "l'horaire" selon lequel tous les gens normaux agissent. Mais ce qui est arrivé à elle en ces derniers jours, cela n'est pas fourni par "l'horaire". Maintenant elle est jetée soit au temps fort ancien, soit sur une autre planète, peut-être est-ce à l'autre monde, et enfin, si on comparait tout cela à la vie réelle, c'était quelque chose le plus ressemblant à l'arrestation brusque et l'emprisonnement pour ceux qui dans ses pensées n'ont tenu jamais quelque chose comme ça. Aujourd'hui sa tête vit clairement et exactement et elle devina de quoi. Avant-hier son tourmenteur l'avait faite boire un certain philtre, c'est possible, il avait ajouté quelque chose dans le thé avec confiture, dans le même thé qui était préparé à la gamelle et versé en chopes. En apparence il même était allé vers une certaine ville, car il en était revenu avec deux grands sacs à dos avec denrées alimentaires et toutes sortes de bagatelles nécessaires dans la forêt. Et hier elle s'était réveillée bien après midi, quelques minutes avant son retour et il ne s'agit point de l'évasion mais à cause de l'effet un certain stupéfiant ou somnifère donc elle n'avait pas envie même de remuer les doigts. Malgré tout elle aurait eu le temps à s'éloigner quelque cent mètres, cela était passé une fois et elle savait qu'il serait pour elle de cause de cela. Elle n'eut point envie de répéter comme ça. Pourtant, il n'y a été rien de particulièrement heureux. Ce matin, comme celui l'autre, elle eut attendus la honte, le froid et la douleur. -Es-tu réveillée, grue?! - Il était une voix grosse et rauque de l'extérieur. (Malheureusement, ce n'était pas Vysotsky, bien que sa voix et ressemble à lui). -Quoi? Est-il temps? -Dix heures et demie. Tu peux à somnoler demi-heure encore. -Il serait mieux d'attendre jusqu'au temps. - -La loi est de ton côté, ma belle,- son tourmenteur sourit malicieusement. Cependant, dans dix minutes elle en eut assez cette attente fatigante et elle décida de précipiter ce rituel désagréable du matin: plutôt le début - plutôt la fin. Et pour comble, en dormant bien comme jamais auparavant, elle ne voulut plus rester inactive. Conformément aux ordres de ce rite de folie elle se débarrassa du pull à col roulé, du soutien-gorge, du fuseau et même du slip et quitta la tente toute nue de même qu'on se jette au tournant. -C'est ça. On n'a pas envie après tel repos d'être couché encore. Alons, tourne le dos! Inga obéit. Tout le dos fut couvert de couleurs fraîches des traces a cause des rites de folie et de petites fautes imprudentes d'hier, d'avant-hier et un peu plus tôt. Plus bas se distinguent les traces considérablement pâles d'une flagellation cruelle et mémorable pour l'échec de l'évasion et la résistance. L'autre fois, il l'avait rejointe et saisi son oreille, avait la penchée vers le sol. Elle l'avait essayé à frapper avec pied sur la place déterminée mais avait manqué le but. Puis il l'avait menée tranquillement et calmement. "C'est possible qu'autrefois on eût menée Jeanne d'Arc à la même manière selon le chemin dernier", - cela elle se souvint d'une leçon d'histoire. Puis Inga avait eu peur et elle a essayé de cacher cette peur en questionnant naïvement: -Tu ne me gronde pas donc. Pourquoi est-ce? -Maintenant mon fouet va te gronder. En chemin vers exécution du châtiment, involontairement elle avait souvenu l'enfance. Parfois le père l'avait fessée avec ceinture, mais la mère la défendait toujours en nommant lui "un toqué" ou "un perverti". Cela lui jetait au rouge de la honte, et puis il tolérait longtemps les fautes d'Inga. Cependant la même mère en l'occasion d'une faute grave elle la punissait très rare mais cruellement. À la fois dernière Inga avait reçu un grave savon à l'âge de quatorze ans, quand les nombreuses falsifications de signatures par des parents sous un nombre augmentant obstinément des mauvaises notes au livret scolaire étaient découvertes. Brusquement elle était s'enhardie en raisonnant en esprit: "ce n'est terrible que pour les petits enfants. Jusqu'à quel âge j'aurai peur de la fessée? On parle, maman me botterait le cul et quoi?" Alors elle était obéie à la mère en mettant à nu son cul qui à ce temps déjà était beau et bombé et en donnant à serrer sa tête entre deux jambes. Elle avait supportés silencieusement les premiers sept ou huit claques de la corde à sauter. La fessée était devenue insupportable et Inga enfin avait donné sa voix en ayant l'intention malgré tout à cacher la douleur augmentante: -Maman... mais ce fait mal...- cela était résonné avec une intonation bien dédaigneuse qu'on avait pu traduire en langue habituelle de cette façon: "Maman, quoique cela donne un peu mal, mais tu fais des bêtises". Mais la corde à sauter avait continué à fesser en sifflant, et maintenant Inga avait perdue la patience et crié ce que d'habitude des filles crient aux occasions pareilles: -Oh, que fais-tu!.. Mais j'ai mal donc! J'ai ma-a-al! Oh, no-o-on! Oh, je ne ferai plus comme ça-a-a!- et enfin elle avait cri: Oh, je n'en puis plus! - après quoi son cri était devenu incohérent, frénétique et confus qui était coupé, toute de suite après la claque dernière et se changea en sifflement et faible gémissement. La mère avait fouettée Inga encore une fois en grondant quelques mots injurieux à l'adresse d'elle, et maintenant une seule claque de la corde avait provoqué fort hurlement de la gosse. Après punition elle avait jeté un regard par la fenêtre et vu de ses yeux rougis par les larmes un gaillard adulte. C'était un géodésien qui était debout avec mire de nivellement au coin de sa maison en prêtant l'oreille. Elle avait eu honte: sûrement il avait entendu comme on lui avait botté le cul toute de suite et c'était bien qu'il n'était pas un connu. Mais cette récente fessée pour évasion, c'est elle qui avait surpassé tout qu'Inga avait éprouvé à l'enfance. L'autre fois il avait ordonné à elle embrasser un gros arbre, puis il avait liés les poignets qui n'étaient pas atteints un peu l'un l'autre, sous les aisselles il avait traînée encore une corde en enroulant les épaules et il avait attachés les extrémitées de la corde à une branche, pour la fille n'aurait pas pu à s'accroupir. Puis le malfaiteur avait attaché chaqun pied isolément pour elle n'aurait pas pu à couvrir les fesses par eux. Lentement, il avait tiré de la poche un fil roulé et plié en deux, de cuivre au-dedans et enveloppé d'isolation de chlorvinyl, rond à sa section. Le fil plié en deux était un peu plus long que demi-mètre. Un sifflement mélodieux de la cravache avait retenti. En ceignant la hanche gauche et la fesse gauche, les extrémités flexibles de la cravache s'étaient enfoncées à la fesse droit. Au premier instant Inga n'avait senti rien, mais toute de suite la douleur de laquelle il avait failli couper la respiration, cette douleur était s'enfoncée en elle et ne l'avait point relâchée. -O-oh,- la jeune fille avait prononcé d'une voix traînante, tout bas, en inclinant la tête en arrière. Deuxième coup, mélodieux et ceignant, était-il suivi vite, puis troisième et quatrième, et il tous étaient tombés sur la même place. Un hurlement fort avait retenti l'air dans la forêt. La barrière de la patience était ruinée. En montrant les dents et en regardant d'un air suppliant aux yeux du monstre, Inga avait hurlé de toutes ses forces, mais cela lui n'avait point arrêté. En se passionnant, il avait continué à balafrer au même rythme et impitoyablement ses belles fesses, blanches et élastiques, de lesquelles elle avait tournée en bondant, et ce gâteau était bien appétissant même pour ceux qui avait vues toutes les couleurs. Sa chair avait espéré d'instinct à esquiver la douleur, inaccoutumée et cruelle, et elle-même était prête à tout que le maniaque demanderait d'elle, pourvu que cesser la torture. -Qu'est-ce que tu veux? J'exécuterai tout! A-a-aah! Que veux-tu? Je ferai tout! - elle avait crié d'une voix enrouée et déchirante en effarouchant les oiseaux et les sangliers des alentours. Et le fouet avait continué à s'enfonсer impitoyablement tantôt à l'un endroit, tantôt à l'autre, plusieurs fois de suite à chacun d'eux, et cela lui avait semblé qu'il fût allé à fouetter elle jusqu'à mort et si on va à telle manière - soit plus vite. Les pensées pareilles en étant accompagnées du cri déchirant n'avaient-elles fui harmonieusement comme d'habitude, mais elles s'étaient enflammées et avaient disparues comme les foudres en nuit. Et voilà, il l'avait caressée déjà le long de cheveux, en tiraillant avec douceur les oreilles. Ainsi de quoi avait-elle continué de crier? Inga s'était tue et avait éclaté en sanglots. La cascade des larmes l'avait débarrassée de tout qui est lourd et pressant sur le coeur; de tout qui s'étaient accumulés dans l'âme pendant ces six années de la vie adulte où on commence à avaler les affronts et les ennuis et en taisant pour feindre l'indifférence hypocritement, de quoi l'âme se durcit, le regard s'éteint, chaque vétille précipite sur les mains en s'accumulant pour vieillesse comme un poids lourd du passé duquel l'être humain se courbe le dos voûté, et les montagnes, des mers et les forêts, les aubes et le soleil couchant - tout cela ne causent plus de la joie à lui.Inga avait sangloté en voix et la douleur se calmant était changée au sentiment agréable du nettoyage. C'est bien cela un forêt se nettoie après averse d'orage qui vient de passer en coup de vent. Elle était devenue une petite fille plus encore qui était prête à exécuter n'importe quel caprice des parents cruels qui viennent de punir elle et elle en étant tombée en extase de l'enfer de douleur cruelle était-elle venue de promettre leur à obéir sous tous les rapports, pas avec feinte mais sincèrement tout à fait. Une sentiment agréable de l'âme et de la chair tremblants en sanglots, c'est il qui s'était changé graduellement en dépit de sa faiblesse de l'âme en comparaison au regard de premières martyres du christianisme, de partisanes légendaires de la Résistance et de victimes de l'inquisition. "Elles ne se furent pas soumises, mais je viens de me rendre de la fessée ordinaire. Maintenant, il est probable qu'il me mettra ou m'obligera au sex oral. Soit! Je n'ai que ce que je mérite. Soit s'enflammera tout!" Une pensée hésitante passant comme un éclair: "il semble qu'il soit un mec vieux, mais il n'est pas mal", - cette pensée était étouffée toute de suite par les images de physionomies ululantes de toutes les collectivités qui étaient dessinées dans son esprit et lesquelles était-elle obligée à fréquenter ces derniers temps. -Tu as envie de supporter la douleur, mais tu uses un procédé incorrect. J'y t'apprendrai, grue, mais en son temps. Tu es morte... Et tu es morte pas ici, pas aujourd'hui; mais longtemps avant que je t'ai enlevée. Maintenant tu es morte et j'ai une envie de te faire vivante et j'arriverai à mes fins si Seigneur n'a pas rien contre cela. Il avait regardé à elle avec douceur et exaltation et il avait continué: -Désormais, tu es une grue de forêt, mon amie de forêt. Tu m'obéiras sous tous les rapports. Je te forcerai à obéir! Envers moi tu dois être plus sincère, plus franche que tu sois avec soi-même, car tu ne connais pas ton être. Tu ne sais que ton image fausse. Tu as fait entrer tous ton être au subconscient et tu as cru que tu sois comme tout le monde est. Mais Dieu n'avait point créé les gens identiques. Sur la Terre tu ne trouveras jamais un couple des gens identiques et de même tu ne trouveras pas deux empreintes digitales identiques. Il n'y a pas des mouches identiques, il n'y a rien à dire sur les gens. Donc donne-toi la peine d'apprendre QUI ES-TU! -Je m'appelle Inga. Ainsi maman m'a nommée en l'honneur une gymnaste ou patineuse, j'en ne sais pas exactement. -On t'a pu nommer Marie, ou Valentine, ou Svetlane et en prison même Nicolas, il y a telles choses dans la vie, je te raconterai plus tard. Donc donne-toi la peine d'apprendre ta propre essence! Pas l'étiquette qu'on a collée à toi. Une scène muette fut venue de suivre après ces mots. Il avait regardé à elle en face; elle s'était perdue un peu, en tâchant de saisir le sens d'entendu. -Je suis ton monsieur, le maître. Je suis ton professeur. Tu es sous mon pouvoir. Est-ce que tu as une envie que je te fesse de même comme je viens de te fesser il y a quinze minutes? Inga s'était alarmée, ses lèvres s'étaient mises à trembler; ses yeux s'étaient mis à fureter, et elle était tombée à genoux. -Tu es mon professeur! Tu es mon maître! Je suis ton amie! Je suis ta grue de forêt! Je ferai pour toi tout. Fais envers moi tout que tu voudrais! Mais j'implore la grâce: pas avec tel mal, non ainsi cruellement! - elle avait blêmi et les larmes s'étaient montées sur les yeux. -Cela ne dépend que de toi. Malgré tout, je te fesserai chaque matin, mais doucement; pour la forme, pour tu n'oublieras pas ta place. Et tu même devras à demander ça de moi. Maintenant, descends le ravin vers ruisseau, te lave, puis tu apprendras le code de la conduite pour captive. Tu es donc ma captive à présent, il avait médité.- Et peut-être un jour tu serais reconnaissante à moi de tout ton coeur. Cette journée elle avait appris le code de captive qui eut été tapé à la machine et son tourmenteur ne l'avait pas touchée plus ce jour. Et voilà, maintenant, elle fut debout devant lui, toute nue, en tournant son dos fouetté, et il comme un peintre examina le dessin zébré sur sa belle chair, svelte et jeune.
Le texte original en russe:
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Max Weber : Confucianisme et taoïsme I. Ce qui distingue Chine et Europe anciennes
En guise d’introduction, Weber distingue l’Europe de la Chine, dont le développement urbain remonte plus loin dans le temps de plusieurs millénaires. La divergence dans leurs grands choix culturels semble reposer sur des déterminations d’ordre purement naturel. L’Europe est ouverte au domaine maritime, du coup les villes peuvent y fleurir dans une relative autonomie. La Chine est essentiellement continentale, les typhons interdisent un trafic maritime fiable, son économie dépend de manière essentielle d’un système de canaux dont la direction est unifiée au niveau de l’empire, du coup les villes – aussi grandes soient-elles – sont interdépendantes, sans autonomie.
Confucianisme et taoïsme (1915 ; Gallimard 2000) par Max Weber Résumé du livre par Madeleine Théodore
Cet ouvrage, paru au début du 20ème siècle, a pour but de montrer les caractéristiques essentielles de la Chine par rapport à notre civilisation mais une question d’actualité brûlante pour nous se profile constamment dans l’esprit de l’auteur : pourquoi le capitalisme ne s’est-il pas instauré en Chine comme dans nos contrées ? L’ouvrage se divise en deux parties pour tenter de cerner la réponse à cette question, les parties historiques et culturelles se faisant écho malgré leur séparation didactique.
Voici quelques considérations générales en guise d’introduction :
À l’époque préhistorique pour nous Occidentaux, la Chine était déjà un pays de grandes villes murées dont le Prince était avant tout le seigneur. La création de monnaie était un droit régalien du pouvoir politique, le financement de chaque guerre entraînait des réformes monétaires violentes, avec des variations de prix étonnantes, par exemple la valeur du cuivre par rapport à celle de l’argent. Ces différences expliquent l’échec systématique des multiples tentatives de constituer un budget unifié sur la base d’impôts purement monétaires, ou s’en approchant. Elles échouèrent également par rapport à l’économie monétaire.
I. Les bases sociologiques : la ville, le prince et Dieu
Par souci de clarté, Weber recense au nombre de dix les différences entre les deux régions dans le premier chapitre consacré à la sociologie.
1. En Occident, les supports de la rationalisation des finances, de l’économie monétaire et du capitalisme orienté par la politique furent les villes. En Chine, il n’y avait pas de ville qui, comme Florence, aurait créé une monnaie standard et frayé la voie à une politique monétaire de l’État. Dans l’Antiquité, la ville était la résidence des princes et est restée jusqu’à l’époque moderne la résidence des vice-rois des grands officiers. On y dépensait surtout des rentes.
2. La grande différence des villes chinoises par rapport aux occidentales est l’absence d’une spécificité politique. La révolte des habitants chinois avait pour but l’éviction d’un fonctionnaire particulier ou l’abrogation d’une disposition concrète, avant tout d’une levée d’impôts, et jamais la conquête d’une liberté politique pour la ville, même relative, mais solidement garantie.
3. La liberté des villes, dans sa forme occidentale, était déjà difficilement possible parce que les liens de la parentèle n’ont jamais été défaits. Le citadin immigré, surtout s’il était fortuné, conservait sa relation avec le lieu d’origine qui le rattachait à la terre et au sanctuaire des ancêtres de la parentèle. Il maintenait donc toutes les relations importantes, du point de vue rituel et personnel, qui le reliaient au village dont il était issu.
4. Le dieu de la cité n’était en Chine qu’un esprit tutélaire local, et non le dieu d’un groupement. En règle générale, c’était un mandarin de la ville canonisé. Cela vient de ce que la Chine ignorait complètement le groupe politique, assermenté, des citoyens armés. Par beaucoup d’aspects, la situation des villes chinoises rappelait en apparence celle des villes anglaises. Mais déjà d’un point de vue extérieur, il y avait cette différence importante : une ville anglaise était toujours dotée d’une charte qui garantissait ses libertés. Rien de tel n’existait en Chine : les villes, en tant que places fortes impériales, avaient dans les faits beaucoup moins d’« auto-administration », juridiquement garantie, que les villages. D’un point de vue purement formel, les villes n’avaient pas la possibilité de conclure des contrats – de droit privé ou de nature politique – ni de conduire des procès ou de manière générale, d’agir en tant que corporation, possibilité dont jouissaient les villages.
5. La raison de ces différences tient à l’origine différente des villes ici et là. La polis de l’Antiquité se constitua d’abord comme une ville de commerce maritime. La Chine était, au contraire, de façon prépondérante, un pays continental : l’importance relative du commerce maritime, comparée avec les terres intérieures qui lui correspondaient, était infime. De plus, la Chine avait renoncé depuis des siècles à une puissance maritime propre, qui est la base d’un commerce actif et dans l’intérêt de maintenir la tradition, elle avait limité les relations avec l’étranger à un seul port (Canton) et à un petit nombre de firmes auxquelles avaient été concédées des licences. La construction du canal impérial n’avait pour but que d’éviter la voie maritime incertaine du fait de la piraterie, et surtout de typhons, pour les envois de riz du Sud au Nord.
6. Par ailleurs, la prospérité de la ville chinoise ne dépendait pas de l’audace politique et économique de ses bourgeois, mais du fonctionnement de l’administration impériale, avant tout de l’administration fluviale. La ville était d’abord un produit rationnel de l’administration, comme le montrait déjà sa forme. On commençait par la palissade ou la muraille, puis on allait chercher la population, souvent insuffisante par rapport à la superficie ainsi délimitée, en recourant éventuellement à la force. La capitale elle-même changeait avec chaque dynastie.
Le degré très faible d’intensité de l’administration impériale avait pour conséquence qu’en pratique, les Chinois s’administraient eux-mêmes à la ville et à la campagne. Dans celle-ci, les parentèles étaient les maîtres souverains de l’existence entière de ses membres. Il en allait de même à la ville pour les groupements professionnels, à côté des parentèles ou à leur place. Nulle part la dépendance des individus à l’égard des guildes et des corporations ne fut aussi développée qu’en Chine. Les guildes s’étaient appropriées une juridiction absolue sur leurs membres, ainsi que sur tout ce qui avait une importance économique pour ses membres : poids et mesure, monnaie, entretien des routes, comportement des membres en matière de crédit, délais de livraison, d’entrepôt, assurances, taux d’intérêt, répression, règlementation des affaires, avances, engagement des artisans.
Certaines guildes étaient très puissantes et investissaient leur argent dans des propriétés foncières, levaient des impôts sur leurs membres.
L’accès était ouvert à tout individu qui pratiquait l’activité concernée. Il existait de nombreux anciens métiers tenus par des parentèles et des clans, exercés comme des monopoles héréditaires, mais aussi des monopoles de guildes qui avaient été fixés par la politique fiscale ou xénophobe du pouvoir étatique.
La transition entre d’une part les métiers familiaux et claniques, et d’autre part l’artisanat sédentaire librement ouvert à l’apprentissage a pu s’effectuer en passant par les étapes intermédiaires de groupements artisanaux liés à la profession et organisés de manière contraignante, par en haut, pour assurer la livraison à l’État. C’est ainsi qu’une très large partie des métiers a conservé le caractère d’une industrie de parentèles et de clans.
7. Une autre diff��rence par rapport à l’Occident est que la monopolisation de l’industrie par la ville était absente. Il y régnait une absence de garantie juridique, il n’existait pas non plus des fondements juridiques solides, officiellement reconnus, formels et sûrs, pour une organisation libre du commerce et de l’industrie régulée dans un cadre coopératif. Cette absence est là faute d’un pouvoir politique militaire propre des villes et des guildes, phénomène explicable par le développement précoce de l’organisation des fonctionnaires et des officiers en une armée et une administration.
8. En outre, en Chine, la nécessité de réguler les eaux, condition de toute économie rationnelle, a été décisive pour la formation du pouvoir central, qui existe aussi loin que remonte une mémoire historique certaine, avec sa bureaucratie patrimoniale. Les employés chargés de la régulation des eaux et la « police » formaient le noyau de cette bureaucratie purement patrimoniale, antérieure aux lettrés.
9. Ces conditions ont eu également des conséquences religieuses. L’Antiquité chinoise connaissait, d’un côté, une divinité paysanne double pour chaque groupement local, dans laquelle avaient fusionné l’esprit de la terre féconde ainsi que l’esprit de la récolte et qui s’était développée en un dieu qui règne au plan éthique ; elle connaissait d’autre part le temple des mânes et des ancêtres. Ces esprits réunis constituaient l’objet principal des cultes ruraux locaux, l’esprit tutélaire du pays. À mesure que croissait la puissance des princes, l’esprit des terres cultivées devint l’esprit du domaine des princes. Avec l’émergence de la puissance impériale, le sacrifice au Ciel, dont l’empereur passait pour être le fils, devint le monopole de ce dernier. Les princes sacrifiaient aux esprits de la terre et des ancêtres, les chefs de famille aux esprits des ancêtres du lignage. Le caractère impersonnel des puissances suprêmes supraterrestres fut de plus en plus fortement souligné. Dans la philosophie confucianiste, le représentant d’un dieu personnel disparut au 12ème siècle.
10. Au contraire de bon nombre d’autres peuples, à l’époque historique, l’Empire chinois fut un empire universel de plus en plus pacifié. La technique guerrière de la chevalerie n’a jamais conduit jusqu’à une organisation sociale aussi individualiste qu’en Occident. Le fait que chacun dépendait de la régulation des eaux et par là du gouvernement bureaucratique du prince en a été probablement l’obstacle décisif. L’armée des chevaliers ne reposait pas sur un contrat personnel, comme en Occident, mais sur l’obligation à fournir de l’armement, établie sur la base du cadastre. Malgré tout, l’homme de qualité de Confucius était un chevalier exercé aux armes.
L’Esprit du Ciel fut conçu dans la croyance populaire comme une sorte d’instance idéale de recours contre les autorités terrestres, depuis l’empereur jusqu’au dernier fonctionnaire. La malédiction venant du pauvre et de l’opprimé était particulièrement redoutée. Le suzerain impérial était le grand-prêtre légitime. Grâce à cette fonction, il constituait un élément essentiel de la cohésion culturelle des principautés.
Ce qui incombait à la protection divine et ce qui la maintenait, c’était l’ordre ancien, immuable, de la vie politique et sociale antérieure. Le Ciel régnait par la domination des normes rationnelles et non comme la source des péripéties irrationnelles du destin. Ce développement a été brisé en Occident par la formation de dieux héroïques.
L’orientation de la religiosité spécifiquement chinoise à partir de l’inaltérabilité et de l’uniformité du rituel magique permet de contraindre les esprits : elle éleva l’intemporel, l’immuable, au rang de puissance religieuse suprême. Le bien-être des sujets attestait le contentement céleste, donc le fonctionnement correct des ordres. L’âme de l’homme passait pour composée de la substance chen provenant du ciel, et de la substance terrestre kouei, l’une et l’autre se séparant après la mort. La doctrine commune rassemblait les esprits bons sous le principe yang, céleste et masculin, et les esprits mauvais sous le principe yin, terrestre et féminin. Le monde était né de l’union de ces deux principes, éternels comme le ciel et la terre.
Seul l’esprit qui confirmait la réalité de sa puissance méritait d’être honoré. Seul le charisme confirmé d’un esprit le légitimait : l’empereur devait confirmer par ses qualités charismatiques qu’il était appelé par le Ciel à être souverain, le charisme étant une force extra-quotidienne dont la présence se manifestait dans les pouvoirs magiques et l’héroïsme.
Une chose joua un rôle décisif pour le développement de la culture : le fait que le charisme militaire du chef de guerre et le charisme pacifiste du magicien sont ou ne sont pas détenus par une seule et même personne. En Chine, la fonction impériale s’est constituée à partir du charisme magique, l’autorité terrestre et l’autorité spirituelle ont été réunies dans une même main, avec une prépondérance très forte de la seconde. Le charisme de l’empereur devait se confirmer dans les succès guerriers mais avant tout dans de bonnes conditions météorologiques pour la récolte. Le monarque chinois restait en premier lieu un pontife, il lui fallait prouver qu’i était le fils du Ciel, mais aussi il lui fallait vivre conformément aux prescriptions rituelles et éthiques des écrits anciens classiques. Un monarque qui agissait à l’encontre des ordres sociaux anciens immuables, constituant une partie du cosmos qui était au-dessus de tout divin, aurait montré qu’il était abandonné par son charisme et avait succombé à un processus démoniaque : on pouvait le tuer car il était un homme privé. Ce constat restait valable pour le corps des fonctionnaires, institution de droit sacré.
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Les Lieux de Pouvoir
Un petit tour des lieux qui renferment une énergie particulière, de par leur emplacement, leur histoire, etc. Leur Genius Loci est en général fort, et vous pouvez donc choisir ce lieu comme endroit sacré pour un rituel.
Les Carrefours :
Les croisements, par leur nature même de jonction de routes, sont des lieux de rencontre. Réputés être une “passerelle” entre les mondes, propices aux pactes, aux rencontres avec les esprits (défunts, petit peuple, démons...) et aux sortilèges (lieux d’offrande, de sacrifice, d’enterrement de certains objets, de rituels d’invocation, etc), surtout de nuit et dans des lieux isolés.
Le carrefour à trois voies est dédié à Hekate, divinité chtonienne reliant les enfers, la terre et le ciel. Le carrefour à quatre voies est lui, dédié à Hermès. Tous deux sont des esprits psychopompes (conducteurs des âmes des défunts). Les actes de nécromancie et de divination spirite sont également mieux réalisés dans de tels lieux.
Une croyance bien de chez nous raconte que tuer une poule noire à minuit à un carrefour permet d’invoquer le Diable en personne pour marchander avec lui.
Les Grottes et cavernes naturelles :
Dans la mythologie grecque, ce sont des voies directes vers le monde souterrain, et il faut donc considérer ces lieux comme sacrés pour les arts de la nécromancie, le travail avec les esprits, pour la néquie/Nekyia (un rituel de sacrifice pour obtenir des connaissances des morts) et la catabase/Katabasis (le fait de s'aventurer dans le monde souterrain, “descendre aux enfers”, qui est fait physiquement dans la plupart des légendes grecques mais qui peut aussi être interprété comme un pèlerinage spirituel).
Historiquement, la France regorge de grottes et cavernes ornées de peintures pariétales (Lascaux, Chauvet, etc). Nos ancêtres n’étaient pas des hommes des cavernes comme on pourrait le penser, ils n’y vivaient pas mais semblaient le considérer comme un lieu sacré, de culte, où le sorcier ou chamane (enfin, son équivalent préhistorique, vous aurez compris) accomplissait ses rites au plus proche des énergies de la Terre. Certaines théories pensent que les peintures de ces grottes pourraient être les visions des esprits se manifestant au chamane/devin.
Les Mers :
Certains esprits résident dans les mers et océans. Selon l’histoire et les légendes qui lui sont rattachés, certains sont considérés très puissants pour les malédictions, les guérisons, les divinations et globalement, tous les domaines liés à l’élément Eau.
Selon le sort qu’on cherche à jeter (en fonction de ce qu’on cherche à attirer à soi ou a contrario repousser au loin), on ira sur le littoral soit à marée haute, soit à marée basse. La magie de la mer est en effet intimement liée à l'influence de la Lune.
Comme pour les grottes, il y a également un certain nombre d'esprits de défunts qui peuvent résider dans les eaux (en fonction de s’il y a eu un naufrage par exemple).
Les Puits et sources sacrées :
Les puits ne sont pas le produit d’une force de la nature, puisque creusés par les hommes. Le culte familier rendu aux puits se retrouve partout, non seulement dans les climats secs, où l’eau vaut plus que de l’or, mais aussi dans les pays tempérés. Ils représentent à la fois la vie et la mort. La vie, puisqu’il procure de l’eau, principe vital essentiel, et que c’est sur son rebord que se nouent les amitiés et intrigues amoureuses dans beaucoup d’histoires, et la mort, puisque plongeant dans les entrailles de la terre, jusqu’au royaume souterrain, d’où le son caverneux qui en remonte. Ils ont aussi la réputation d’exaucer les souhaits. Un puits dont l’eau serait contaminé est particulièrement adapté aux malédictions et magies liées à des esprits infernaux particuliers.
Certaines sources sont considérées comme sacrées selon les régions ou folklores, car leurs eaux auraient des vertus curatives ou magiques. On parle toujours dans les campagnes de ces eaux miraculeuses qui guérissent et rajeunissent (les fameuses fontaines de jouvence, ou eaux aux vertus magiques, concernant les maladies de peau notamment). Dans des croyances et légendes populaires, les sources servent également de refuge à certains esprits (notamment les fées et vouivres).
Les Grecs bâtissaient des bassins artificiels aux jaillissements de leurs sources sacrées, en y associant des représentations de divinités. Les mythes romains comme celtiques offrent tout un répertoire de déesses et de nymphes siégeant dans quelque point d’eau. Le nom des rivières est souvent le même que celui des déesses ; la Seine est par exemple la déesse Sequana des Gaulois.
Les Églises (toujours en usage) :
Les églises ont leurs propres parts d'esprits et de démons ; pour certains c'est un refuge pour les saints et les esprits, pour d'autres, c'est un lieu de pouvoir où l'énergie peut être exploitée à la fois pour des pouvoirs maléfiques et bénéfiques, car elles seraient en effet bâties sur des lieux d’énergies anciennement utilisés par les païens. Les Geni loci de ces sites anciens auraient survécus en trouvant refuge derrière les figures des Saints des églises.
Les sorts effectués ici prennent généralement de nombreuses formes, allant de l'allumage de cierges et bougies de veillée à certaines fins, à des rituels particuliers sous la forme de messes.
Les Cimetières :
Sous l’égide de la Faucheuse et de ses nombreux esprits, le lieu de repos des morts est considérée comme une terre sacrée, et ce depuis l’antiquité. Les empereurs chrétiens promeuvent des lois contre la destruction, la violation et l’atteinte aux sépultures.
Le cimetière est un lieu propice à tous les arts de la nécromancie ou de la magie en général. Il est préférable de l'entreprendre avec une connaissance approfondie du respect du-dit cimetière. Il est important aussi d’avoir la capacité de faire la distinction entre les tombes actives et inactives, et les esprits qui s'y promènent.
La terre de cimetière est réputée avoir comme vertu de renforcer les rituels de magie avec l’esprit des morts, et notamment celui de ses propres ancêtres, lorsqu’on cherche à solliciter leur aide.
Les Lacs :
De par leur nature d’eaux stagnantes et calmes, on leur attribue la capacité d'apporter patience et immobilité. Ce sont aussi des espaces propices à l'invocation de divers esprits, dont certains considérés comme maléfiques, ou au moins malicieux (les esprits du petit peuple notamment).
Parmi des légendes auvergnates, celles des lacs de Guéry et de Servières racontent l’histoire de trois soeurs piégées entre ces deux points d'eau par un génie malveillant, jaloux de leur beauté. Toujours en France, la dame du Lac est une entité lacustre de Brocéliande en Bretagne, fée des eaux et magicienne perçue comme ambivalente, tantôt positive dans son aide à Arthur (elle lui donne Excalibur, et l’amène à Avallon après sa mort) et négative (jalouse, elle enferme l’âme de Merlin dans son palais).
Les lacs peuvent également être utilisés dans des actes de divination, à la nuit tombée, en scrutant le reflet de la lune à la surface de l'eau.
Les Rivières et cours d’eaux :
L'eau courante est un lieu de purification : non seulement le mouvement de l’eau peut permettre de purifier vos cristaux si vous les y faites tremper, mais les esprits des rivières ont la capacité de briser, ‘laver’ ou emporter les choses avec le courant : Tourné.e vers l’aval, les pieds dans l’eau, vous vous videz de ce qui vous pèse ou ce dont vous voulez vous débarrasser dans votre vie, en visualisant le courant tout emporter. Puis, en vous tournant vers l’amont, vous vous remplissez des énergies nouvelles que l’eau vous apporte.
Une croyance populaire veut que si vous vous tenez à une rivière et qu'elle coule vers votre demeure, la rivière peut vous apporter des objets, tels des offrandes. Si vous vous tenez plus loin sur la même rivière et qu'elle coule en s'éloignant de votre maison, alors elle peut emporter avec elle vos biens.
Les Églises (abandonnées cette fois ci) :
Il s'agit d'une zone qui peut être adaptée à toute forme de sortilège, car ayant encore un certain degré de pouvoir : des résidus des énergies saintes du lieu.
Mais tenez compte que divers esprits qui ne pouvaient pas entrer dans l'église peuvent y entrer maintenant.
Les Forêts :
Sous la domination de divers esprits, la forêt est un lieu énergétique riche et utile à de nombreuses formes de magie. Un tas de pierres (un cairn) peut être érigé dans la forêt comme lieu de culte où y déposer des offrandes. On peut aussi faire de la magie en utilisant les plantes, les arbres ou les animaux de la forêt comme ressources.
Plus on s'enfonce dans la forêt, plus on approche des forces primordiales qui y résident. Une autre croyance à retenir est qu'il ne faudrait jamais entrer dans la forêt sans faire d'offrande, de peur d'être trompé.e par les esprits et emmené.e hors des sentiers battus.
Les zones frappées par la mort (avec des animaux en décomposition, des mauvaises herbes mortes, des plantes et arbres séchés, des étendues d’herbes mortes où aucun animal ne va) doivent être approchées avec précaution. Toutefois, les pouvoirs qui s'y trouvent peuvent être invoqués dans de puissantes malédictions. A contrario, les zones où prospère la vie (abondance d’espèces végétales, champignons et traces de vie animale) ont généralement une puissance positive.
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Cet article est ma traduction (et aussi une version enrichie et appliquée au folklore français) d’un post anglais originalement écrit par theoldcottage. Dites moi si vous voulez une suite, ou si vous avez une suggestion d’autres lieux !
#lieux de pouvoir#genius loci#lieux sacrés#lieux magiques#folklore francais#magie des campagnes#magie de nos regions#sorcellerie traditionnelle#sorcieres francophones#sorcellerie#magie#paganisme#wicca#french witchblr
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🌞 Litha 🌞
Célébré le jour du solstice d’été (habituellement le 21 juin, mais la date peut varier légèrement selon les années), le sabbat de Litha est le moment de l’année où le Soleil est à son apogée, et est donc fortement lié au culte solaire. C’est le jour le plus long de l’année, qui marque la fin de la période claire selon la tradition celtique (l’année y est divisée en deux grandes parties symboliques), et le début de la période sombre, après quoi les jours commenceront à raccourcir. C’est le sabbat tout à fait opposé et complémentaire symboliquement à Yule. Et un point culminant et charnière de la roue de l’Année.
Petite parenthèse : Dans The Love Witch de Anna Biller, on voit une célébration du solstice avec une pièce de théâtre qui illustre justement ce passage entre les deux périodes de l’année, avec le personnage du Roi Chêne (symbole personnifié de la période claire pour les celtes) vaincu par le Roi Houx (symbole personnifié de la période sombre).
Après avoir tenté d’interdire cette fête païenne, l’Eglise catholique l’a christianisé en fête de la Saint-Jean, à laquelle les paysans pouvaient continuer leurs célébrations païennes (comme danser autour du feu) tout en lui attribuant un sens chrétien et ainsi ne pas se faire réprimander. On y bénissait les troupeaux, les moissons, les habitations. Les feux qu’on y allumait faisaient écho au feu solaire. Dans la campagne où j’ai grandi, les femmes du village faisaient des bouquets de gerbes de blé pour la Saint-Jean. (Dans mon souvenir il fallait qu’il y ait 3, 5 ou 7 brins, selon ce qu’on voulait attirer symboliquement : prospérité, bonheur, etc.) Je n’ai pas plus d’infos que cela à vous donner sur cette coutume, juste qu’il s’agit très certainement d’une survivance de traditions païennes comme on le voit encore parfois dans les campagnes. Même si ces traditions ont tendance à s’éteindre de nos jours !
La fête de la Saint-Jean, Jules Breton, 1875
Lors de ce sabbat estival, on profite de la lumière et l’énergie de l’astre solaire qu’on emmagasine pour la période sombre de l’année à venir. C’est un sabbat pastoral et agricole, mais aussi par extension une fête de la fertilité, pour les humains comme pour la nature environnante : on y célèbre de façon joyeuse l’abondance de la Terre qui est en plein essor.
Pour les wiccans c’est le Dieu solaire qui est à l’honneur. Cernunnos y est aussi particulièrement célébré. (je fais la distinction entre les deux mais il est possible de les voir comme deux facettes d’une même entité pour d’autres). On fête Dionysos également, pour les adeptes hellénistes.
Ce sabbat solaire est propice aux rituels puissants et intenses, et aux réunions de groupe en plein air. Partout en Europe on y faisait de grands feux de joie aux croisements ou dans les champs, pour repousser la nuit et les mauvais esprits, et continuer d’honorer le jour à la nuit tombée.
C’est aussi le meilleur moment de l’année pour récolter des plantes, qui sont à Litha au summum de leur puissance ! Pourquoi ne pas en profiter pour refaire votre petit stock d’herbes pour le reste de l’année à venir ? Restez toutefois raisonnables dans votre cueillette : on ne prélève pas plus de 15% de la plante pour ne pas bouleverser l’écosystème et les insectes qui en dépendent. N’oubliez pas de remercier les esprits de la plante et du lieu ! ^^ Surtout qu’on dit que les fées sont particulièrement actives à Litha.
Credit photo : deesse-cosmique.com
Vous pouvez décorer votre autel :
de jaune, doré, orange
de fleurs des champs, tournesols, fleurs jaunes ou orangées, chamomille
des pierres comme la citrine, pierre de soleil ou cornaline
des citrons, ou fruits de saison
des tresses d’épis de blé et des couronnes de fleurs
des tas de bougies pour mettre à l’honneur l’élément feu
de l’hydromel
A défaut de pouvoir faire un feu de joie (tout le monde n’a pas un jardin et les moyens de se le permettre), voici quelques idées supplémentaires pour célébrer cette journée :
brûler des petits mots et prières sur des papiers ou feuilles de laurier dans un chaudron
tout rituel d’abondance et de fertilité
danser
faire votre stock d’eau solaire si vous travaillez avec l’eau dans votre pratique
récolter quelques plantes et les mettre à sécher
faire une citronnade à partager avec vos proches
assister au lever et coucher du soleil
recharger vos cristaux au soleil plutôt qu’à la lune (attention certaines pierres comme la célestine peuvent perdre de leur éclat si en contact avec les rayons directs du soleil, pensez à vous renseigner avant)
faire plusieurs salutations au soleil (yoga)
méditer au soleil (pensez à la crème solaire quand même au cas où)
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Ton blog est une véritable petite pépite des familles. Ça fait du bien de trouver un contenu de qualité surtout dans ce domaine là où les gens ne vont souvent que rebloguer d'autres sans chercher plus loin. Est ce que, par le plus fortuit des hasard, tu aurais des articles/livres/autres à me conseiller sur l'origine des correspondances magiques des plantes/herbes/arbres ? Merci encore pour ce super taff, et passe une bonne journée ^^
Merci c’est super gentil 🙏🏻
C’est ce genre de commentaires qui m’encourage à continuer mes recherches, partager mes découvertes avec vous et rédiger toujours plus d’articles sur des sujets variés autour de l’occulte. 😊
Concernant les correspondances magiques des plantes/herbes/arbres 🌿
J’ai encore peu de ressources sur le sujet, mais je continue de creuser car je trouve en effet qu’on voit beaucoup de listes de correspondances sur Tumblr, mais sans forcément de sources avec, et ça peut être assez frustrant. Les correspondances en magie ont l’air d’être à la fois très personnelles/subjectives (et comme chaque pratique est à l’image du praticien, cela semble logique), mais aussi avoir un sens universel (les lauriers pour le succès et la victoire, le chêne pour la force, la rose pour l’amour ...etc) souvent lié à la symbolique de tel arbre ou plante dans l’inconscient collectif, ou via les mythes fondateurs. Et à la fois, ces correspondances semblent toutes interchangeables, et on peut s’y perdre, ne plus savoir à qui ou quoi se fier 🤔 comment faire du coup ?
Personnellement, les fois où j’utilise des plantes, ce sont pour leurs vertus médicinales plus que magiques/symboliques, dans des infusions et autres préparations. Je me réfère donc à des ouvrages de phytothérapie, d’herboristerie. (Étant en confinement chez un proche et pas chez moi, je n’ai pas mes ouvrages sous la main pour te donner la ref exacte, mais quand je pourrais rentrer chez moi je te contacterai en mp pour te passer les réf si ça t’intéresse 🙂). Exemples : la rose a des vertus apaisantes et régénératrices pour la peau, mais son usage magique pour l’amour vient de siècles d’association symbolique dans l’inconscient collectif entre cette fleur et l’amour romantique. L’eau de rose est aussi utilisée rituellement à des fins purificatrices dans certaines mosquées, rien à voir donc avec la vertu de base de cette plante en phytothérapie. Le romarin est une plante utilisée par les herboristes pour améliorer la mémoire, et pourtant cette vertu n’est quasi jamais retrouvée dans les listes de correspondances. 🤷🏻 On l’associe à la purification en magie, parce qu’on en brûlait devant les temples dans la Grèce Antique (on l’appelait aussi “arbre à encens” et son parfum était si intense qu’on pensait qu’il parvenait jusqu’aux divinités).
Pour ce qui est des arbres, certains ont des vertus médicinales aussi en phytothérapie, mais la plupart de leurs correspondances magiques nous viennent de la symbolique que leur associaient les Druides, et leur tradition étant essentiellement orale, c’est compliqué de trouver des sources écrites anciennes - mais des ouvrages modernes sur le druidisme pourraient t’aider à en savoir plus ?
Il y a également Hildegarde de Bingen, une religieuse mystique du XIIeme siècle qui a beaucoup écrit sur les vertus des plantes, animaux et cristaux. Elle collectait les herbes selon un rituel et des prières précises (qu’on peut trouver sur internet). Malgré le fait qu’elle pratiquait une forme de magie religieuse, comme c’était en lien avec le Dieu chrétien, l’église n’y a rien vu à redire, et l’a même canonisée. Dans son livre “De la nature”, elle décrit environ 300 plantes et une centaine d’animaux, ainsi que tous les remèdes pour chaque. Même si ce sont des usages très moyenâgeux, ça peut être un bon point de départ dans la quête de connaissances des plantes magiques. Je pense aussi aux écrits de Pline l’ancien, dans son Histoire naturelle. Les ouvrages plus récents et modernes sur les herbiers et abécédaires de plantes sorcières sont également de bonnes sources, et il y a toujours une biographie à la fin, très utile pour prolonger ses recherches (plus la biographie est longue, meilleur est l’ouvrage).
Je pense que pour établir des correspondances autour des plantes avec lesquelles on soit ok, il faut :
Toujours faire preuve de recul et se questionner sur l’origine d’une correspondance, qui résulte forcément de la vision de quelqu’un, ou d’une époque - croiser les sources est essentiel -, et toujours essayer de remettre ça dans le contexte de sa pratique et réflexion personnelle. (Peut-être qu’une tradition familiale ou régionale faisait un usage particulier de telle plante, et que du coup dans ton esprit, cet usage non traditionnel est fortement lié à la magie de cette plante, et en soi, c’est très cool de réutiliser ça dans ta pratique, et de pouvoir se créer sa propre liste de correspondances.)
Se renseigner sur la plante physique en elle-même (consulter des ouvrages de botanique, décrivant l’aspect physique de la plante, son environnement, ses particularités, sa “famille” de plantes, et aussi ses principes chimiques utilisés en herboristerie) puis se renseigner sur ses apparitions dans la culture populaire (les mythes et légendes, fables, comptines, etc), ainsi que dans des livres d’histoire qui pourraient renseigner sur comment elle était utilisée à certaines époques ou dans certaines civilisations (surtout si on cherche à avoir une pratique magique en accord avec ses origines familiales et géographiques). Toutes ces recherches permettent de se faire un avis sur comment l’utiliser soi-même en magie par la suite.
J’espère que ce début de réponse pourra t’aider, en tout cas c’est une très bonne question que tu as soulevé là, et qui mériterait un article complet plus poussé dessus haha, quand j’aurais plus de matière sur le sujet 😉👌 je retiens en tout cas ~
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