#Risques naturels
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#brisetourte : le problème des embâcles : l'actuelle logique du "parcours au moindre dommage" mise en place par la municipalité Curtet sous l'initiative de Joël Braisaz depuis 2020 consiste à ne plus entretenir les coulées en amont. Cette logique suscite un problème majeur : la constitution d'embâcles, barrages naturels. Ces barrages peuvent alors changer le cours habituel de la
coulée et lui donner des parcours inattendus. C'est le cas pour les coulées de Brise Tourte depuis deux épisodes déjà.
NB : Le "parcours au moindre dommage" c'est accepter que les coulées torrentielles descendent au point le plus bas, stocker alors les matériaux et les évacuer. C'est le choix du pauvre pour l'Etat qui accepte cette logique pour des raisons financières car c'est au moindre coût pour le budget du RTM puisqu'il économise tous les curages en amont. C'est un choix politique pour la Commune qui n'a pas défendu une autre logique comme les procès verbaux des débats en séances publiques du conseil l'attestent.
10/10/2024
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Intelligence Artificielle et Gestion des Catastrophes : Vers une Ère de Prévention et de Réponse Optimisées
Dans un monde où les catastrophes naturelles et humaines semblent gagner en fréquence et en intensité, l’urgence de trouver des solutions innovantes pour mieux les anticiper, les comprendre, et y répondre est plus pressante que jamais. Moi, Umbra de l’Unité Spéciale IA de KingLand, spécialiste en analyse de risques et prévention des catastrophes, je me trouve au carrefour de cette quête de…
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#gestion des catastrophes#Innovation#Intelligence Artificielle#Prévention#réponse d&039;urgence#résilience#risques naturels#Sécurité#simulation#technologies numériques
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Après l'angoisse, le soulagement : l'incendie de Castelnou stoppé
Les flammes qui menaçaient de consumer une partie du village de Castelnou ont finalement été repoussées par les sapeurs-pompiers. Après une nuit d’angoisse, les habitants évacués peuvent espérer un retour prochain chez eux. Cependant, le danger n’est pas totalement écarté et les autorités restent vigilantes. Pour lire l’article complet: Cliquez ici
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Les graisses saturées : ennemi public numéro 1
(RE)NOUVEAU 👉 Les graisses saturées ennemi public numéro 1 Enquête complète sur mon site ou en bio @fitnessmith #modelevie #génétique #santé #alimentationsaine #sportsanté #oméga3 #oméga6
Si vous avez une alimentation moderne, vous mangez des graisses saturées. C’est pareil si vous suivez une diète keto ou paleo mal calibrée. On sait tous que l’excès de graisse de mauvaise qualité n’est pas l’idéal pour la santé, tout comme les glucides et les protéines. Même si la mortalité par problème cardiovasculaire n’est plus la première cause de mortalité en France depuis 2004, où elle a…
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saga: Soumission & Domination 361
Espagne 2015-3 : Jaime recrutement
Jaime
Donc Jaime a 18ans et rentre en 1ère année de fac de science. C'est un volleyeur (ça s'est vu sur la plage). 1m85, 80Kg de muscles sous une peau imberbe, bronzée et débarrassée de ses quelques poils hors pubis, noir de cheveux, monté 20 x 5 à 5,2 circoncis. Homo depuis sa première expérience sexuelle avec un de ses potes de sport, il a fait son coming-out et sort d'une histoire de près d'un an avec un mec de 20 ans. Il est actif et passif. Son père est médecin et sa mère l'assiste, mais dans le contexte économique actuel et 3 frères et soeurs plus petits, il cherche à participer au financement de ses études et c'est pour ça qui va faire le serveur au mois d'août.
Ernesto déballe son argumentaire. C'est la première fois que je l'entends. Il est bon dans l'exercice. Jaime n'est pas choqué par la proposition. Il faut dire qu'Ernesto amène comme un privilège le fait d'entendre celle-ci. D'ailleurs Jaime est flatté que ce soit lui et pas les autres qu'on ait choisi en premier.
J'insiste sur le côté " sécurité " du travail, suivi médical, pratiques SSR, clients conscient du " haut de gamme " de notre offre de service. Sans minimiser la partie sexuelle des prestations, Ernesto précise qu'il faut aussi être bon dans l'Escort proprement dit.
Là, notre futur collaborateur s'inquiète de son dressing. Peur balayée quand on lui dit que les vêtements spécifiques (costumes, smoking...) sont compris dans le contrat.
Le dernier détail qui pourrait clocher c'est la taille de bites à " héberger " dans son cul. Le XXL n'est pas naturel à tout un chacun.
Quand je l'ai sodomisé, j'étais confortable, mais bien serré aussi. Rires de l'intéressé, le mec qu'il vient de quitter était équipé d'un sexe de 20 x 6.5 et avec lui il n'était que passif.
J'en profite pour dire que nous gérerons la partie professionnelle de sa vie mais pas la partie privée. Le seul truc est de ne pas prendre de risque concernant sa santé, question de respect pour les clients.
Ernesto bat le fer tant qu'il est chaud et je comprends pourquoi quand il nous dit qu'un de nos clients n'est pas " couvert " pour ses vacances le mois prochain. Contrat type de 3 semaines, voyage compris, 1 semaine d'affaires dans la capitale et 2 semaines sur la côte d'azur, le tout pour un salaire net 40 fois supérieur à celui de serveur estival.
Il a un peu de mal à digérer l'information. J'appelle Romain qui lui confirme que c'est du réel. Lui aussi va taffer le mois prochain et qu'entre sa mise aux enchères, ses prestations hebdomadaires et le " travail " d'été, il se fera cette première année plus qu'un cadre supérieur moyen.
Je n'avais pas pensé que ce serait aussi sa première prestation dans la société. J'en parle à Ernesto qui avait lui aussi zappé le truc. Il corrige aussitôt la proposition et l'assure pouvoir obtenir plutôt du 80 à 100 fois. Il est scié.
Ernesto lui propose d'aller le lendemain à Barcelone à son bureau. Il accepte et nous retournons avec les autres. Ses potes essayent de lui tirer les vers du nez pour savoir ce qui nous avait retenu tous les trois, mais il se tait.
21h, nous dînons tous ensemble, nos visiteurs ayant accepté l'invitation. Nous aidons Paco pour le service. C'est surtout Jésus qui fait les aller et retour avec la cuisine. Allez savoir pourquoi ! Le rosé glacé est de mise et sans nous en apercevoir, nous sommes tous un peu " partis " à la fin du repas.
Jaime me prend à part et me demande si je veux qu'il plante son cul sur la mégabite de Paco pour nous montrer ses capacités. Je lui roule une pelle. Il est gentil le gamin. Je lui dis que je lui fais confiance et que s'il prend ses quartiers à la villa, ça arrivera bien assez tôt. Il me serre dans ses bras et me dit qu'il a trop de chance cette année. Il a eu son " Bac ", il a largué son mec et nous arrivons avec la solution à ses problèmes de financement. Il va même économiser le camping. Quand il me dit cela, il éclate de rire et me dit qu'il vient de se rendre compte que c'est rien maintenant. Et puis ses deux amis ont besoin de son cofinancement de l'emplacement de leur tente.
La soirée se prolonge. Entre cafés, papotages, caresses diverses mais encore softs et passages dans l'eau pour nous rafraichir, la nuit s'avance et nos amis acceptent de rester. Traverser une partie de la ville à moitié bourré, pour rejoindre les matelas durs de leur tente... Ça convient bien aux habitants de la villa qui espéraient bien une deuxième partie de sexe.
Je me fais les hollandais. Culs blanc mais fougue toute méditerranéenne. En alternance avec PH et Ernesto, nous saturons leurs trous de nos coups de bites impérieux. Quand nous les laissons pour tester d'autres " abris ", ils sont pris en charge par Ludovic et Hervé. Pas de temps morts !
Alors que je cherche un plan, j'entends Jaime qui m'appelle. En levrette devant Paco, il se fait ramoner le conduit par ses 23cm épais. Au moins on ne pourra pas dire qu'il n'a pas de suite dans les idées. Je m'approche roule un patin rapide à Paco avant de lui demander ses impressions. Je n'arrive à lui tirer qu'un " bon, trop bon". Je m'aplatis, retrouve les lèvres et la langue de ma dernière conquête. Il arrive à me glisser un " t'as vu, je peux prendre lourd " entre deux brassages de langues. Je me coule entre ses bras et kpote sa bite que le limage de sa rondelle ne semble pas faire débander. Je me retourne et, sur le dos cette fois, je recule jusqu'à ce qu'il me plante. Dans cette position, on peut se rouler un patin tout en menant nos petites affaires et Paco aussi. Ce dernier devine que j'ai un peu de mal à garder mes reins suspendus sous Jaime. Il nous propose de migrer vers la table basse proche. C'est mieux. Je suis couchée dessus sur le dos, Jaime à genoux entre mes cuisses est juste à la bonne hauteur pour m'enculer et Paco, accroupi, les mains accrochées à ses épaules reprend son labourage en règle.
La bite de Jaime est très efficace. En fonction des coups de rein qu'il reçoit, il arrive à modifier ceux qu'ils m'envoient dans le cul. Sans que je lui en parle, il me dit que c'est ce genre de plan qui lui avait manqué avec Pedro (son ex).
Il arrive à me faire jouir sans que j'aie besoin de me branler. Les passages et chocs répétés de son gland sur ma prostate suffisent à déclencher mon orgasme. Quand, lors de chacune de mes éjaculations, je stoppe net sa progression, il monte en pression et, à son tour, jute mais dans sa kpote. Ricochet suivant, c'est Paco qui gueule en larguant sa sauce.
Il est 4h30 quand on s'endort.
J+2
Réveils à 11h. Je suis dans notre grand lit avec Ludovic, Ernesto, PH et Jaime. Il y a aussi João et Romain à l'autre bout.
J'enfile un maillot. Ça réveille Jaime qui se lève à son tour. Sans bruit nous allons à la cuisine. Les portes des chambres sont grandes ouvertes et on voit qui a dormis avec qui. Mon Marc a encore dans ses bras Baz alors qu'Hervé s'est endormi avec Rubén. Plus loin Arvid et Gaz ont l'air d'avoir fait plus que dormir dans les bras l'un de l'autre vu la pagaille des draps.
Quand on déboule dans la cuisine, le spectacle est revigorant. Pour au moins la deuxième fois, Jesus est planté par Paco. Torse sur la table de la cuisine, il pousse de tous petits gémissements pour ne pas réveiller toute la maison. Paco va pour se retirer et nous servir le café mais je le prends de vitesse et lui dis de finir son petit Jesus.
Avec Jaime, on sirote notre café en commentant leur baise. Enfin c'est surtout Jaime qui entreprend Jesus. Il rigole car ce dernier le traitait de fou quand il se faisait Pedro et sa grosse bite. Là, Jesus se prend bien plus gros et long et il voit bien que ça donne aussi du plaisir les grosses bites. On mate encore quelques instants. C'est intéressant ce qu'une grande différence de physique permet comme positions. Paco exhibe ses gros muscles avec des portés sur bite athlétiques. Jesus n'en peut plus de se faire ramoner. Il finit par jouir, les jambes serrées autour de la taille de Paco, accroché à son cou. On le voit mordre dans le deltoïde et y laisser la marque de ses dents pour ne pas hurler son plaisir alors que son jus coule de leurs abdos compressés.
On les laisse pour se mettre au soleil sur la terrasse. Lunette sur les yeux, nous synthétisons de la vitamine D.
Les autres occupants de la maison arrivent en ordre dispersé. Certains la tête dans le cul, d'autres quasiment frais et dispo !
Je profite que tout le monde soit là pour prévenir qu'avec Ernesto et Jaime nous allons en début d'après-midi à Barcelone. Arvid nous demande de l'emmener aussi. Les autres décident de rester. Nous embarquons donc dans une des trois voitures de location et traçons au nord. Ernesto conduit. Il dépose Arvid devant sa coloc avec la promesse de ce dernier de revenir nous voir (il a notre adresse et nos n° de téléphones) surtout que les grosses partouzes sont encore à venir.
Puis on file vers le bord de mer. Vers le Bario de Barceloneta où Ernesto vient d'acquérir pas trop cher, au nom de la société, un vieil immeuble de 2 étages où il a implanté les bureaux et son appartement. L'extérieur est encore à refaire mais l'intérieur est nickel. Jaime est impressionné par l'endroit. Comme au blockhaus, Ernesto a réalisé une frise avec les photos de ses Escorts en maillot Addicted (chez moi ils sont en Aussiebum). J'ai beau connaitre mes employés, les voir les uns à côté des autres, je remarque une plus grande disparité de physiques. Jaime a du mal à décrocher ses yeux. Il nous dit reconnaitre trois mecs. Il n'aurait jamais pensé que leur aisance financière venait de ce taf. Quelque part ça le rassure.
On monte son dossier. Ernesto lui donne l'adresse des boutiques dans lesquelles il devra aller s'habiller. Il téléphone au labo d'analyse pour les prévenir que nous passerions plus tard. Il en profite pour appeler son client. Alors que ça sonne, il pousse le dossier du mec devant Jaime. Je l'ouvre et on voit le mec en photo. Il est en maillot de bain. Dans les 45ans, bien fait, on voit que le contenu de son slip est lourd et pourtant il ne bande pas ! Je regarde Jaime, il me dit que ça va il avait craint un mec gras, chauve et repoussant.
Nous entendons la conversation téléphonique. Ernesto explique qu'il lui a trouvé un escort pour le mois d'août. Le mec est ravi, il lui explique aussi que c'est une nouvelle entrée dans la société donc il devine ce qu'il va lui demander. Réponse du client " je sais comment ça marche mais là tu ne vas pas me faire des enchères j'en ai besoin ".
Ernesto l'assure qu'il le lui réserve mais qu'il va falloir qu'il soit généreux tout seul. Le client comprend et annonce le chiffre d'un résultat d'enchères normales. C'est ce que lui fait remarquer Ernesto qui lui rappelle qu'il va avoir son gars 3 semaines en 7j/7 et 24h/24.
A mes côtés, Jaime est sans voix. Je tempère en lui disant que le chiffre discuté est le salaire brut. Qu'il n'en aura que 55% net (le reste ce sont les charges 35% et la marge de la boite).
C'est limite s'il ne tombe pas dans les pommes quand le client propose 1 fois et demie sa première offre. J'opine de la tête et Ernesto confirme notre accord puis raccroche.
Jaime me roule un patin de la mort avant de faire pareil à Ernesto. Il est trop content. Son mois d'août qui s'annonçait sympa mais peu rémunérateur s'est transformé en vacances en France avec salaire de ouf.
Je lui demande si avec ses parents ça ne posera pas de problème. Ernesto annonce qu'officiellement, il émargera en tant que " secrétaire particulier ". Il dit que ce sera OK. Je pense aussi à la drogue, à Saint Tropez, ça ne doit pas manquer. Jaime me rassure que s'il avait dû tomber là-dedans, ce serait déjà fait vu la facilité pour trouver de la cocaïne aussi bien à Barcelone qu'à Sitgès. J'en profite pour souligner que nos escorts sont tous " propres " concernant les drogues et le tabac. Question de respect du client.
Quand on repart, on passe au labo. Le prélèvement dure 5mn et les résultats lui seront communiqués sous 48H comme en France. Nous sommes de retour à 18h. La villa est quasi vide. Marc et Hervé nous préviennent que les jeunes sont sur la plage et qu'eux attendent notre agent immobilier et son petit copain qui vont passer la soirée avec nous.
On enfile nos maillots, un short par-dessus. On prend la voiture et descendons à la plage.
Facilement on retrouve le petit groupe qui squatte un filet de volley. Les deux potes de Jaime l'assaillent de question. Il coupe court en leur disant qu'il avait profité du fait qu'Ernesto et moi dévions aller à Barcelone pour aller voir ses parents.
On entre dans le jeu. Une partie décousue mais acharnée, un plongeons dans la mer et on discute de la soirée. Les deux hollandais ont entendu parler d'une teuf et comptent y aller tout comme Rubén. La triplette souhaiterait les accompagner. Je demande plus de renseignement sur qui organise quoi. J'ai pas confiance et Ludovic non plus.
Après 5mn à nous faire la tête, ils admettent que nous ne sommes que le troisième jour d'un séjour de 21, donc ils ont le temps.
João me prend à part et me dit que si je veux, il pourra " encadrer " les petits au besoin.
En attendant nous remontons à la villa sans les " fêtards ". Dans la voiture où nous sommes tous entassés (10 !! y'en a 2 dans le coffre du C4 Picasso) Jaime console les jeunes en leur assurant que cette fête c'était plutôt souleries et défonce que baises et plaisirs. Il avait été à la précédente organisée par le même mec et s'était barré tôt avec Arvid qu'il avait rencontré là-bas pour la première fois.
Jardinier
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Le rapport de l'homme et de la femme, en tant qu'il est radicalement faussé par la loi, la loi dite sexuelle, laisse quand même à désirer qu'à chacun il y ait sa chacune pour y répondre.
Si ça arrive, qu'est-ce qu'on dira?
Non pas certes que c'était là chose naturelle, puisqu'il n'y a pas à cet égard de nature, puisque LA femme n'existe pas.
Qu'elle existe, c'est un rêve de femme, et c'est le rêve d'où est sorti Don Juan.
S'il y avait un homme pour qui La femme existe, ce serait une merveille, on serait sûr de son désir.
C'est une élucubration féminine.
Pour qu'un homme trouve sa femme, quoi d'autre sinon la formule romantique - c'était fatal, c'était écrit. (Jacques Lacan, D'un discours qui ne serait pas du semblant)
Lorsque nous aimons une femme, nous la considérons rarement comme celle qu'elle est en son être propre ; nous nous arrangeons plutôt pour la faire entrer dans le cadre de notre fantasme, la fenêtre par laquelle nous voyons le monde, les coordonnées qui déterminent notre capacité à désirer.
Nous n'identifions donc pas correctement l'être de l'autre, ou plutôt nous nous bouchons les oreilles à son sujet, car hors la médiation du sujet, il n'existe aucun accès à l'être de l'autre.
Aussi n'est-il pas étonnant que, constatant que que nous nous sommes trompés, que le fantasme de l’autre est incompatible avec le principe de plaisir qui domine notre appareil psychique gouverné par le signifiant, l'amour se change en mépris, en violence ou en haine.
La haine n’est que l’impossible de l’amour, sa matrice formelle. Plus on aime, plus on est, plus on hait.
Comment sortir de ce contresens de l'amour dit «romantique» pour lequel il s'agit d'idéaliser la partenaire au risque de la rendre inaccessible, et qui conduit toujours au malheur?
Il n’y a pas d’amour sans haine, mais pas au sens de l’alternative: ou bien l'amour...ou bien la haine, l’hainamoration cela veut dire qu’amour et haine — et ignorance! — sont toujours déjà noués de façon indissociable.
Plus on aime, plus on est, et donc plus on hait.
Voilà pourquoi Eros s'obstine toujours à vouloir trouver ce qu'il y a de réel dans l'affaire, ce qui n’a rien à voir avec vouloir le bien-être de l'autre.
La vérité dans tout ça, c’est une autre paire de manches, dans l'antiquité grecque on le savait très bien, il suffisait qu'une une femme rencontre un dieu (il y'en avait une multitude à l'époque), aussitôt il la poursuivait jusqu'à ce qu'elle se transforme en arbre ou se fige en statue de sel....
«Le parlêtre n’aspire qu’au bien, d’où il s’enfonce toujours dans le pire.» (JL)
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Il est assurément plus commode d'être bête que d'être intelligent, comme nous en avons tous fait l'expérience, et certains plus que d'autres. Le vivant choisit toujours le plus facile et répugne naturellement aux complications. Prendre une autre direction que la plus proche, la plus rapide, la plus sûre ou la plus directe suppose des opérations mentales parfois délicates, une réflexion préalable, des comparaisons, une remise en cause, un effort, une anticipation, une projection, une complexité, un délai propres à dissuader plus qu'à stimuler, surtout quand le temps presse ou que la paresse résiste. La bêtise s'ébat dans le spontané, dans l'impulsif, se fie aveuglément au hasard, à la chance, ne calcule pas ses risques. L'évidence lui suffit, le retard lui nuit, le doute peut lui être fatal. L'habitude lui va comme un gant. L'imbécile est dans l'obstination comme un poisson dans l'eau. (...) La civilisation a cru qu'en échappant à la condition des animaux et aux lois naturelles elle s'acheminait vers sa perfection. Il semble qu'on puisse aujourd'hui penser le contraire : on échappe pas à la nature sans verser dans l'erreur, et plus souvent dans la bêtise. Les hommes sont prompts à se targuer de leur propre intelligence et de leurs prodigieuses réalisations, mais, en tenant compte du nombre incalculable d'actions, d'opérations, d'inventions, d'activités dont ils n'ont su ni prévoir, ni mesurer, ni réparer les conséquences véritablement catastrophiques à l'échelle planétaire, ne serait-on pas tout aussi fondé à les tenir pour de prétentieux crétins ?
Armand Farrachi. Le triomphe de la bêtise
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L'humain, par sa nature, se croit unique en son monde. Cependant, que se passerait-il si votre Terre, celle que vous connaissez depuis toujours, n'était pas la seule ?
En l'an 2000, les sorciers d'Elysium ont été confrontés à cette réalité. Une catastrophe écomagique a ouvert une brèche, perturbant l'équilibre des dimensions. Cette explosion a fragilisé la barrière magique, révélant des passerelles insoupçonnées entre des univers autrefois séparés, bouleversant ainsi la perception de l'unicité et de l'existence même des sorciers.
Sur Terre-1, les sorcier·e·s de l'île d'Elysium évoluent librement en marge des moldus, sous une barrière dissimulant soigneusement ses espaces et quartiers magiques. Ici, le monde sorcier s'est développé en harmonie avec la nature, et s'ouvre lentement au modernisme depuis vingt ans, influencée par Neferis et sa technomagie. La faune et la flore coexistent en symbiose avec la communauté, et les créatures magiques sont omniprésentes dans les rues et espaces plus sauvages, ou la nature reprend ses droits. Après l'explosion du laboratoire de Whispering Veil vingt-quatre ans plus tôt, révélant des expérimentations cruelles sur des créatures, les lois se sont durcies pour réprimer le trafic d'animaux fantastiques, avec des peines sévères jugées nécessaires. Les moldu·e·s contaminé·e·s, n'ayant pas la moindre connaissance de la magie sont bien souvent dérouté·e·s, sujets à la panique lorsque leurs premières capacités s'éveillent. C'est ainsi que le métier de traceur a vu le jour dans l'urgence, afin d'identifier, traquer, et marquer ces non-mages, et ainsi préserver le secret magique coûte que coûte, Neferis n'ayant que trop bien donné un avant-goût d'un monde où le monde moldu a connaissance du monde sorcier.
La dimension Fae, Altea, a toujours été intrinsèquement liée à Terre-1. Monde de merveilles naturelles et de magie pure, où rivières étincelantes et forêts luxuriantes coexistent en harmonie, les Faes, avec leurs attributs animaux, évoluent dans un décor aussi enchanteur que dangereux, des hauteurs éthérées d'Utopia jusqu'aux profondeurs énigmatiques et dangereuses de Pandemonium. Lieu de mystère et de beauté, Altea a toujours représenté aux yeux des humain·e·s un monde de risque, où les promeneur·euse·s manquant d'attention ou trop audacieux·ses peuvent facilement s'égarer... Ou devenir les jouets d'un·e fae un peu trop espiègle.
En parallèle, Terre-2 abrite l'île jumelle d'Elysium, Neferis. Ce monde sombre et dangereux est marqué par la répression magique, où les sorcier·e·s doivent vivre sous le joug des non-mages, luttant quotidiennement pour la liberté et la justice. Les détecteurs de magie parcourent les rues, en quête de la moindre utilisation de sorts non autorisés, chaque sorcier.e n'ayant le droit d'employer sa magie que lorsque cela est nécessaire pour l'ensemble de l'île (et bénéfique aux moldu.e.s, en somme). Les points de rencontre illégaux se multiplient à l'abri des regards, et pour beaucoup, les portails vers Elysium sont devenus une réelle échappatoire au quotidien, provoquant parfois la jalousie, incarnant bien souvent un rêve, un idéal, un espoir de renverser un jour la donne sur leur île.
Jusqu'en 2000, Terre-1 était uniquement liée à Altea. Aujourd'hui, grâce aux stations de cheminette, les trois dimensions sont inter-accessibles, permettant des voyages et des interactions entre Elysium, Neferis, et Altea.
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Alerte aux bactéries miroir - Un danger biologique qui pourrait détruire toute vie sur Terre.
Une alerte sans précédent vient d’être lancée par un groupe de 38 scientifiques de renom, dont plusieurs prix Nobel et leur message est clair : il faut stopper immédiatement toute recherche visant à créer des “bactéries miroir”, une forme de vie synthétique qui pourrait représenter une menace existentielle pour la vie sur Terre.
Alors vous allez me dire, c’est quoi encore cette saloperie ?
Et bien imaginez que vous vous regardez dans un miroir. Votre reflet est identique mais inversé. Et bien les bactéries miroir fonctionnent sur le même principe : ce sont des organismes synthétiques dont toutes les molécules biologiques sont l’exact reflet des molécules naturelles.
Dans la nature, les molécules qui composent le vivant ont une orientation précise, par exemple, l’ADN est composé de molécules “droitières”, protéines sont faites d’acides aminés “gauchers”…etc. Cette orientation spécifique, appelée chiralité, est commune à toutes les formes de vie sur Terre. C’est comme si la nature avait choisi son camp il y a des milliards d’années et s’y était tenue. Et bien une bactérie miroir, c’est pareil qu’une bactérie normale, sauf qu’elle serait construite avec des versions inversées de toutes ces molécules.
Et les experts alertent fort fort fort sur plusieurs risques majeurs :
Invisibilité immunitaire : Les systèmes immunitaires des humains, animaux et plantes sont programmés pour reconnaître et combattre les molécules “normales”. Face à des molécules miroir, ils seraient totalement démunis, rendant impossible la défense contre une infection. En cas d’infection, ce serait comme si la personne était totalement immunodéprimée, avec un risque de choc septique fatal.
Résistance aux prédateurs naturels : Les virus et autres microorganismes qui régulent habituellement les populations bactériennes ne pourraient pas interagir avec ces bactéries miroir. Sans prédateurs naturels, elles pourraient proliférer sans limite dans l’environnement. Contrairement aux organismes de laboratoire habituels qui sont fragiles dans la nature, ces bactéries miroir seraient quasiment indestructibles.
Résistance aux antibiotiques : Les médicaments actuels seraient probablement inefficaces contre ces organismes inversés. Une infection par une bactérie miroir pourrait donc être impossible à traiter.
Le Professeur Vaughn Cooper de l’Université de Pittsburgh résume ainsi la situation : “Une bactérie miroir synthétisée serait non seulement invisible pour les animaux et les plantes, mais aussi pour les autres microbes, y compris les virus qui pourraient l’attaquer et la tuer.”
Les molécules miroir présentent évidemment des applications potentiellement intéressantes, notamment le développement de nouveaux médicaments plus résistants à la dégradation, la création de systèmes de production biologiques plus efficaces et offrent des avancées dans la compréhension fondamentale de l’origine de la vie. Ces applications peuvent d’ailleurs être poursuivies sans créer de bactéries miroir complètes.
C’est pourquoi les chercheurs ne demandent pas d’arr��ter toute recherche sur les molécules miroir, mais de tracer une ligne rouge claire : pas de création d’organismes miroir complets !! Cette position est d’autant plus remarquable qu’elle vient de scientifiques passionnés par la biologie synthétique, qui défendent habituellement la liberté de la recherche.
Rassurez-vous, la création d’une bactérie miroir complète n’est pas pour demain mais les experts estiment qu’il faudrait encore au moins une décennie de progrès technologiques majeurs pour y parvenir. Le coût serait également prohibitif, nécessitant d’importantes avancées dans la synthèse moléculaire.
Cependant, des progrès significatifs ont déjà été réalisés comme la synthèse de grosses molécules miroir fonctionnelles. Il y a également eu des premiers pas vers la création de cellules synthétiques et un développement d’outils de biologie synthétique toujours plus performants.
Face à ces risques qui pourraient détruire toute vie sur Terre, les chercheurs demandent :
L’arrêt immédiat de toute recherche visant à créer des bactéries miroir
L’interdiction du financement de ces travaux
Un encadrement strict de l’utilisation des technologies connexes
Le lancement d’un dialogue mondial sur les risques et la gouvernance
Une fois encore, nous avons la possibilité d’anticiper et de prévenir une catastrophe biologique potentielle avant qu’elle ne se produise. Les chercheurs comparent les bactéries miroir à d’autres domaines de recherche interdits comme la variole vivante ou les essais nucléaires dans l’environnement - des exceptions nécessaires à la liberté de la recherche pour protéger l’humanité.
Maintenant, saurons-nous tirer les leçons du passé et agir de manière préventive ? Ou attendrons-nous d’être confrontés à une catastrophe pour réagir ?
La réponse à cette question pourrait bien déterminer l’avenir de la vie sur Terre.
www.the-scientist.com/mirror-bacteria-research-poses-significant-risks-dozens-of-scientists-warn-72419.
Korben.info
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L'ignorance volontaire : avant août 2020, il a plu dans l'histoire de #stpauldevarces. Et pourtant, les inondations n'étaient pas à répétition. Pourquoi le sont-elles devenues ? Il faut regarder en face la réalité : parce que la nature n'est plus entretenue. Mardi 8 octobre, des inondations considérables sont intervenues sur le flanc Est de la Commune. Pourquoi ? Voilà ci-dessus la photo de l'état de la canalisation qui devait diriger les eaux pluviales de Brise Tourte vers un déversoir (photo prise mercredi 09 octobre à 12.00). Depuis août 2020, nous signalons ce
problème récurrent. Une canalisation de 50 centimètres immédiatement obstruée. Mais personne ne fait rien. La Métro dit que Brise Tourte n'entre pas dans sa compétence Gemapi. La municipalité Curtet s'occupe de la prochaine animation. Les nouveaux habitants ignorent cet endroit et ce risque tant qu'ils ne sont pas personnellement concernés. Les comités de soutiens associatifs de la municipalité Curtet entonnent le refrain du "la nature est toujours la plus forte". Rien ne bouge. Depuis 2020, dans ce secteur, il y a au moins une inondation par an. Du jamais vu. Parce qu'avant, ce secteur n'était pas le sahara à l'abri de la moindre pluie ...
10/10/2024
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Coucou :) Pour les questions sur les OCs je te propose : 3 pour Lamina, et 14 et 18 pour Loquax ? (plus pour l'aspect "que serait-il dans une nouvelle vie"?)
Coucou ! Merci beaucoup pour les questions !
3. Votre OC est-il un amateur de musée d'histoire naturelle, de musée d'art ou de zoo/aquarium ? Quelle serait sa chose préférée à voir dans ces endroits ?
Lamina serait une très grande amatrice de musées en tout genre, surtout pour tout ce qui touche aux sciences. Si elle avait survécu dans l'univers de Fodlan, je pense qu'elle aimerait beaucoup se balader dans les cabinets de curiosité ou dans les archives pour se remémorer tout ce qu'elle a vécu et apprendre ce qui se passait de l'autre côté de Fodlan au même moment pour mieux connaitre le monde. Ce qui l'intéresserait le plus, c'est d'aller voir un musée de la médecine et des théories médicales, vu qu'elle aurait vu une grande partie des différentes théories aller et venir tout en ayant participer à une bonne partie des avancées, même si certaines pourraient l'énerver comme la théorie des humeurs qui est juste n'importe quoi à ses yeux vu que bah... elle le sait, elle le sent quand elle utilise sa sorcellerie que ça marche pas comme ça, et l'idée même de saigner un patient pour "rééquilibrer ses humeurs" lui parait non seulement complètement absurde, mais également extrêmement dangereux à raison ! On ne prend pas un patient en charge ainsi en fait ! Les musées sur l'histoire de différents pays et peuples devraient l'intéresser aussi par curiosité de savoir comment vivent d'autres peuples que le sien mais, dans un monde moderne, elle aurait BEAUCOUP de mal avec l'art contemporain vu que juste... qu'est-ce que c'est que ces trucs et depuis quand un pot de chambre est une oeuvre d'art ? Elle aime bien les arts, elle trouve ça fascinant de voir les gouts évoluer avec le temps mais, elle éviterait d'aller dans des musées uniquement sur l'art contemporain ou alors, se concentrerait sur les salles qui montrent des oeuvres plus techniques et dont elle pourrait apprécier ce que l'artiste a tenté de dire et ressentir l'émotion qu'il a voulu transmettre en la regardant, sans avoir besoin d'un manuel pour expliquer en quoi c'est de l'art de coller une banane sur un mur avec un scotch de chantier (y a plus de risque que ses serpents dévorent la banane en fait...)
Elle aimerait aussi visiter des jardins botaniques, ainsi que des zoos étant donné qu'elle sait que ce sont des lieux qui servent à protéger les espèces et les animaux tout en les étudiant (quand c'est bien fait bien sûr), même si elle aurait la déformation professionnelle de se souvenir de quel type de toxine produit chaque serpent (ou autre animal venimeux ou plante toxique) et les effets sur le corps humain en case de morsure / piqure / ingestion.
Dans un Fodlan où elle serait encore en vie, je pense qu'elle pourrait même construire son propre jardin botanique remplis de simple et de plantes médicinales, mais aussi des plantes toxiques afin d'apprendre aux gens à différencier les plantes et à ne pas jouer au petit sorcier en cueillant n'importe quoi. Dans un monde moderne, elle détesterait les tiktokeurs et youtubeur """bohème / retour à la nature""" qui joue aux chasseurs cueilleurs en n'y connaissant globalement rien, et en donnant des solutions santé complètement bidons alors, elle ferait tout ce qu'elle peut pour essayer de rectifier le tir et apprendre aux gens comment reconnaitre les plantes (et surtout qu'il faut faire ultra attention quand on cueille des plantes dans la forêt pour trouver des plantes les maux de ventre et, en gros, leur dire d'aller chez un vrai médecin et d'acheter ce qu'il leur faut en pharmacie, ce sera biiien plus efficace).
Loquax : il aimerait surement beaucoup aller dans des jardins botaniques avec plein d'odeurs différentes, ou des zoos comme celui de Saint-Martin-la-Plaine qui ont été battit dans un but de protéger les animaux et les étudier vu qu'il est un refuge pour animaux saisis ou abandonnés (surtout les gorilles, les propriétaires ont même élevé une gorille qui avait été rejeté, même si elle arrive à retourner avec les autres gorilles à présent et encore une fois, vous allez un jour dans la Loire, allez-y, c'est très intéressant !) même s'il aurait besoin d'un guide pour lui expliquer ce qu'il y a autour de lui. Il aimerait aussi beaucoup les musées qui proposent des petites activités qui demande d'utiliser ses sens ou de réfléchir. Je me souviens d'un musée romain qu'on avait visité avec ma meilleure amie qui avait disposé des petites boites contenant différents parfums et le défi était d'arriver à identifier ce parfum, le tout avec une carte pour montrer jusqu'où les romains allaient chercher leurs parfums. Ce serait le genre de choses qu'il aimerait manipuler, même s'il est toujours dépendant des audioguides / guides humains pour lui décrire ce qu'il y a autour de lui à cause de sa cécité. Par contre, le monde de l'art, il y est complètement hermétique, même avant qu'il soit aveugle vu que juste, ça ne l'intéresse pas plus que ça.
14. Qu'est-ce qui vous a poussé à choisir le nom de votre OC ?
Pour Atta Gautier Loquax, ça vient de plusieurs éléments. Etant donné que son peuple est originaire de Sreng à la base avant d'arriver en Fodlan, sa langue de base est le latin (même s'il y a pas mal d'accent et de dialecte mais en gros, les gens arrivent à relativement se comprendre dans ce coin plus ou moins facilement) alors, je suis partie sur un tria nomina (praenomen, nomen, cognomen) étant donné qu'il est un homme libre et le restera toute sa vie (contrairement à Simplex qui n'avait qu'un cognomen étant donné qu'il est né esclave, et n'a eu un nomen que lorsqu'il s'est libéré après la révolution).
Pour son praenomen, ça vient d'une inscription sur laquelle j'était tombé pendant mon mémoire : un certain Atta (peut-être un affranchi, on est pas sûr) d'Intercisa en Pannonie inférieur (actuelle Hongrie) a accompli son voeu auprès de Mithra et a donc dédicacé un autel. J'aimais bien la sonorité que ça faisait avec les deux autres éléments de son nom et je trouvais que ça faisait moins "romain typique" que les praenomens de Pertinax (Lucius) et Laeta (Annia) afin de mieux distinguer leur peuple (Paenitens n'avait pas encore de nom à ce moment-là, c'était juste "Gloucester") alors, je l'ai pris comme praenomen, même si une autre inscription de Pannonie inférieur pour également un voeu accompli a été faite par un certain Publius Aelius Atta alors, ça a l'air de pouvoir aussi être un cognomen, même si faut faire gaffe vu que les noms ne marchent pas de la même manière selon les recoins de l'empire. Là encore, pour les praenomens, c'est bon, j'ai une très grosse base de donnée pour les personnages parlant latin alors, en règle général, je vais piocher dedans.
Sans surprise, Gautier est juste une reprise du nom de sa famille dans le jeu. Comme dit dans un autre billet, ça se décline sur le modèle de "pater, patris" alors, c'est la 3e déclinaison de latin.
Et enfin, le plus intéressant, le cognomen / surnom ! Pour les Braves, j'essaye toujours de garder des cognomen (ou des prénoms côté grec) qui décrivent leur personnalité ou un élément de leur personnalité / histoire / pouvoir. Loquax ne fait pas exception à la règle, vu que son prénom décrit une partie importante de sa personnalité : il est incroyablement BAVARD (Loquax veut littéralement dire "bavard, loquace" en latin, ce qui est resté en français contemporain). Vraiment, il parle toujours, tout le temps dès qu'il y a quelqu'un, et quand il était plus jeune et qu'il avait du mal à savoir quand s'arrêter de discuter, certains pouvaient s'énerver contre lui tellement ils en avaient marre et voulaient juste lui coudre la bouche pour qu'il se taise... avant de regretter d'avoir pensé ça quand il s'est muré dans le mutisme quand il a perdu la vu car, ce n'est juste pas lui de se taire, le vrai Loquax qui va bien et se sent bien parle beaucoup. Cela fait également le lien avec ses pouvoirs et sa capacité à parler avec les animaux : la principale caractéristique et force de Loquax vient de son empathie et de sa volonté de comprendre les autres, même les personnes très différentes de lui alors, il a tenté de parler avec les animaux grâce à la sorcellerie, ce qui faisait que les gens le voyait souvent en train de discuter avec les animaux de son camp, que ce soit les chevaux, les chiens, les moutons... ce qui a dû renforcer l'idée qu'il parle tout le temps, même sans personne pour lui répondre avant qu'ils ne sachent qu'il s'entrainait à la sorcellerie. Même en-dehors de ses pouvoirs, Loquax est très diplomate et arrive à obtenir beaucoup de choses rien qu'en discutant (surtout quand il s'agit d'éviter des conflits évitables) alors, ce surnom lui va parfaitement !
C'est surement d'ailleurs une des raisons pour lesquels les srengs ont plus retenu son surnom que son nom de famille ou son prénom : déjà car on l'appelle "Loquax" au quotidien, on n'utilise pas son praenomen (alors que ça devait se faire à Rome vu que pour les Gracques, les deux frères ont le même cognomen mais, un nom qui diffère, contrairement à ce qu'on verra plus tard en Dacie où les prénoms sont tellement tous les mêmes qu'ils vont progressivement disparaitre vu qu'ils font double emploi avec les noms de famille mais, c'est une autre histoire), il était parti depuis un moment de la péninsule avec son groupe pour s'installer dans le futur fief de Gautier alors, les autres peuples restés là-bas ne devait connaitre que son surnom et bien moins son nom et surnom, et aussi car ça le décrit parfaitement.
Lamina : Pour elle, c'est simple et efficace : y a quasi pas de nom dace qui nous sont parvenus, encore moins féminins alors, y a fallu se débrouiller. Même en Dacie, les noms se sont romanisé extrêmement vite et on a très peu de noms daces, et comme elle ne parle pas latin ou grec mais encore un autre dialecte, y a fallu se débrouiller - -'
18. Quel était et qui était votre OC dans une vie antérieure ? Qui serait-il et qui serait-il dans la prochaine ?
S'il se réincarnait à Fodlan, j'en avais déjà parlé à la fin de ma route dorée d'AM : si leurs esprits ne restent pas pour s'occuper de Fodlan, il se réincarnerait dans les terres au nord de Fodlan avec les autres braves qu'ils feraient prospérer grâce à leurs magie, ce qui leur permettrait aussi de vivre avec leurs amis ou sans les barrières de leur époque. Sinon, s'il se réincarnait à Fodlan, je pense qu'il deviendrait érudit et naturaliste : il étudierait la nature afin d'en apprendre plus sur leurs environnements, tout en profitant de tout ce qu'il ne pouvait pas voir de son vivant étant donné qu'il verrait cette fois.
Dans un monde moderne similaire au nôtre, je pense qu'il mènerait une vie simple sans trop de souci. Il veut aider le plus grand nombre mais, il n'aime pas non plus attirer l'attention sur lui alors, je le voie mal faire une carrière publique. Quand il est jeune, vu qu'il est passionné par les animaux, il voudrait sans doute faire une carrière qui a un lien avec la zoologie et le monde animal. Je le voie bien rêver de devenir vétérinaire et travailler comme un fou pour réaliser son rêve. Par contre, s'il perd de nouveau la vue, il devrait faire une croix dessus et il se tournerait plus vers des métiers plus théorique mais, où il peut toujours faire découvrir la nature et la protection de l'environnement aux autres pour les encourager à faire attention à la nature et aux autres êtres vivants avec qui ont partage la planète. Je le verrais bien médiateur ou vulgarisateur afin de répandre l'information facilement, surtout que ça lui permettrait de parler et ça, ça lui plait ! Même si ce serait surement un vrai parcours du combattant pour s'imposer dans ce genre de milieu très fermé et restreint malgré son handicap.
Il serait également très actif du côté associatif, notamment pour la défense de la planète, des enjeux climatiques, touchant à la biodiversité, ainsi que le bien-être animal et l'antispécisme (il est lui-même complètement végétarien d'ailleurs, même s'il se mangerait surement des critiques de la part de crétin opportuniste du genre de PETA car, il a un chien d'assistance car juste... il en a besoin dans son quotidien en fait), mais également dans la lutte contre le validisme. Etant lui-même handicapé, il sait parfaitement à quel point on a encore du chemin à faire en terme d'accessibilité à tous (la France a même été condamné plusieurs fois par le Comité des droits sociaux européen, pour dire la dèche et le travail colossal qu'il y a à faire), et pourrait prendre la parole pour défendre les droits des personnes handicapées, même s'il n'aime pas être sous les projecteurs. Il est très doué pour expliquer les choses aux gens et les convaincre alors, quand il y a des débats à faire pour changer des législations ou obtenir des actions concrètes auprès d'autorité diverse, c'est globalement lui qu'on envoie.
Sinon, quand il a du temps libre, il aime rester au calme avec ses amis et ses proches (surtout sa femme Régina qui est vraiment l'amour de sa vie et ses filles), tout en promenant autant qu'il peut son chien qui le suit partout afin qu'il puisse se dépenser. Dans un monde moderne, j'imagine bien les Braves se connaitre cette fois et bien s'entendre alors, je l'imagine bien rendre visite à Lamina, Laeta et Kelon afin de discuter tous ensemble et parler nature.
Lamina : elle serait sans doute médecin dans un monde moderne ou pharmacienne. Elle aurait pu commencer ses études en médecine dans une petite université où les gens ne sont pas encore trop horrible entre eux (vu que bon, à la fac de médecine de Lyon, tu ne descends pas les escaliers sereins, tu peux te faire pousser histoire d'éliminer un concurrent) mais, elle serait surement dégoutée par toute la toxicité de ce milieu, surtout dans les spécialités les plus "prestigieuses" ou difficile, alors que normalement, leur vocation à tous est de sauver des gens et de les aider alors, elle se barrerait surement pour devenir pharmacienne et herboriste (mais une vraie qui sait ce qu'elle fait avec de vrais diplômes et de vrais connaissances étudiés et vérifiés par les pairs et la communauté scientifique, pas BohèmeGirln��697481 sur Instagram) afin de pouvoir être le plus utile possible. Elle cuisinerait également beaucoup, notamment avec sa petite-fille Mercedes qu'elle gardait souvent quand elle était jeune avec son petit frère Emile. D'ailleurs, je la verrais bien se mettre à l'informatique et aux réseaux sociaux pour faire des vidéos débunkant les conseils bidons en "médecine naturelle" des influenceurs bohème / retour à la nature / survivaliste afin de mettre en garde le plus de monde possible contre des pratiques potentiellement dangereuse (et rappeler aussi que c'est parfois et même souvent plus ou moins illégales de cueillir des plantes au hasard dans la nature vu qu'une partie est protégée et même sans, la cueillette illégale peut réduire le pole génétique comme avec l'Arnica des Montagnes par exemple. Juste, si vous aimez les plantes, ne les cueilliez pas ou alors, si vous en avez le droit, respecter les quantités autorisées pour éviter de trop en prendre).
#jeu de questions#dame ladyniniane#fe3h oc#merci beaucoup pour les questions !#c'était très intéressant à faire !#Loquax et Lamina sont des personnages très positifs alors ça fait du bien de parler d'eux#Mine de rien ce serait surement les Braves qui ne se sont jamais rencontré qui se serait bien entendu#Lamina aime la compagnie même si elle n'a pas pu s'approcher trop des gens pendant longtemps...#et Loquax est quelqu'un de très sociable qui aime beaucoup discuter et tenir compagnie aux gens il déteste être seul#Kelon s'entendrait surement également très bien avec eux deux aussi#pour des personnes qui vivent aussi longtemps qu'eux cela doit être assez particulier de visiter un musée#ça doit leur rappeler des souvenirs tout en leur apprenant ce qui se passait de l'autre côté du monde à ce moment-là#côté pratique de mon mémoire : ça fait une super base de donnée de nom latin pour les 4 coins de l'empire#même si pour Lamina c'est surtout du bricolage pour le coup --'#la vie de Loquax serait très remplie dans un monde moderne je le voie mal resté inactif même s'il aime sa tranquilité#surtout qu'il y en a du taff à faire niveau adaptation de la société française à tous les handicaps possibles --'#Et Lamine serait aussi très présente... même si certaines tendances des réseaux la rendrait folle ^^'#Juste ne jouez pas au petit sorcier en cueillant n'importe quoi dans la nature c'est dangereux...
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Always And Forever
Chapitre 2 : Un spectacle peu commun
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Le lendemain matin, Wanda et Vision s'étaient levés avec une énergie débordante. Après le succès de leur dîner avec les Hart, ils avaient décidé de s'impliquer davantage dans la vie de leur communauté. Le spectacle municipal de charité approchait, et ils avaient été invités à y participer. Vision, toujours en quête de perfection dans son rôle d'époux humain idéal, avait proposé un numéro de magie.
— De la magie ? Mais je suis déjà une sorcière, Vision, plaisanta Wanda en se frottant les yeux, encore à moitié endormie.
— Justement ! répondit Vision avec un enthousiasme non feint. Ton talent naturel nous garantit une prestation mémorable !
Wanda haussa un sourcil amusé tout en sirotant son café. Vision, vêtu de son costume impeccable, brandissait un vieux chapeau haut de forme trouvé dans une boîte poussiéreuse au grenier.
— Imagine : Abracadabra ! Je fais apparaître un lapin ! Puis, hop, tu fais semblant de disparaître, et je te "retrouve" dans le public.
— "Fais semblant", hein ? dit Wanda en croisant les bras, une moue moqueuse sur le visage.
Malgré tout, Wanda se laissa convaincre. Vision, bien qu'un peu trop enthousiaste, était tellement adorable qu'elle ne pouvait pas lui refuser. Ils passèrent donc leur matinée à préparer leur numéro dans le salon.
Vision, très sérieux, essayait d'apprendre à jongler avec des anneaux magiques qu'il avait fabriqués lui-même – des cercles en métal qu'il lançait avec plus ou moins d'adresse. Wanda, assise sur le canapé, l'observait avec un sourire amusé, utilisant un soupçon de ses pouvoirs pour subtiliser discrètement un anneau et le faire réapparaître sur sa propre tête comme un halo.
— Wanda ! Ce n'est pas du jeu ! s'exclama Vision, fronçant les sourcils mais incapable de cacher son amusement.
— Ce n'est pas ma faute si je suis magique, répondit-elle en riant, les bras levés dans un geste dramatique.
Ils passèrent ensuite au classique numéro de la "boîte à scie", où Wanda devait s'allonger pendant que Vision simulait de la couper en deux.
— D'accord, mais si tu rates, c'est toi qui expliques aux voisins pourquoi mon corps flotte dans les airs, plaisanta Wanda en montant dans la boîte.
— Aucun risque, je suis précis comme une horloge suisse, répondit Vision avec fierté en faisant tourner une scie – qu'il tenait absolument à utiliser bien qu'il n'en eût aucun besoin.
Entre les essais maladroits, les éclats de rire, et les petites disputes sur qui devait annoncer quoi, la matinée fut un mélange parfait de chaos et de complicité. Ils étaient loin d'être prêts, mais cela importait peu.
— Tu sais, Vision, dit Wanda en rangeant les accessoires, je crois qu'on va surtout leur offrir un spectacle de nous-mêmes.
Vision ajusta son nœud papillon, prenant une pose théâtrale.
— Et quel spectacle ce sera ! Le fabuleux duo de Wanda et Vision : l'impossible devient possible !
Wanda rit, le trouvant absolument irrésistible dans sa maladresse adorable. Elle savait que, même si leur numéro de magie tournait mal, ils gagneraient les cœurs de leurs voisins avec leur charme naturel. Après tout, ce n'était pas tant la perfection qui comptait, mais la joie qu'ils partageaient – ensemble.
Alors qu'ils finissaient de ranger les accessoires éparpillés dans le salon, Wanda observa Vision, qui essayait toujours de jongler avec ses anneaux en métal, l'air concentré mais un peu décalé dans son costume déjà froissé. Elle se pinça les lèvres pour ne pas éclater de rire.
— Vision, tu sais quoi ? Si on veut vraiment impressionner nos voisins, il nous faut des tenues qui attirent l'attention. Quelque chose de chic, mais... magique, proposa-t-elle en s'asseyant sur le bras du canapé.
Vision s'arrêta de jongler, laissant un anneau lui échapper et rebondir sur le sol.
— Tu as raison, Wanda. Mais... je dois avouer que je n'ai aucune idée de ce qui pourrait convenir. J'ai fait des recherches sur les "codes vestimentaires du spectacle" et, selon mes calculs, le style cabaret des années 1920 pourrait être...
— Non, Vision. Non, l'interrompit-elle en riant doucement. Tu vas devoir me faire confiance pour ça.
Elle sortit son téléphone et fit défiler ses contacts avant de s'arrêter sur un nom : Rosalia.
— Je vais appeler Rosalia. Elle a un goût impeccable pour les vêtements. Elle saura nous trouver des tenues parfaites pour briller sans ressembler à un couple de magiciens sortis d'un vieux cirque.
Vision hocha la tête, confiant dans le jugement de Wanda.
— Excellente idée. Rosalia a un sens du style indéniable. Je suis sûr qu'elle saura sublimer nos... atouts naturels, dit-il avec son sérieux habituel.
Wanda roula des yeux avec un sourire.
— "Atouts naturels", vraiment ? Allez, laisse-moi gérer ça.
Elle appuya sur le bouton d'appel, et quelques secondes plus tard, la voix douce et chaleureuse de Rosalia résonna dans le combiné.
— Wanda ? Tout va bien ?
— Oui, oui, tout va très bien, répondit Wanda avec enthousiasme. Écoute, on a besoin de ton aide. Vision et moi préparons un numéro de magie pour le spectacle municipal, et il nous faut des tenues qui en jettent. Tu pourrais passer et nous conseiller ?
Rosalia rit doucement à l'autre bout du fil.
— De la magie ? D'accord, je suis curieuse de voir ça. Je viens tout de suite. Préparez-vous à briller.
Wanda raccrocha et se tourna vers Vision avec un sourire satisfait.
— Rosalia arrive. On va être magnifiques, tu vas voir.
Vision se redressa, ajustant son nœud papillon avec fierté.
— Dans ce cas, je vais me préparer à me transformer en... l'homme le plus élégant de Westview.
Wanda éclata de rire, attrapant un coussin pour le lancer gentiment sur lui.
— Tu es déjà parfait, Vision. Mais attends de voir ce que Rosalia va nous concocter. Avec elle, on va voler la vedette.
༺♡༻
Un peu plus tard dans la matinée, la sonnette retentit, et Wanda s'approcha de la porte pour ouvrir. Elle s'attendait à voir Rosalia seule, mais, à sa grande surprise, celle-ci était accompagnée d'Agnès.
— Wanda ! s'exclama Rosalia avec son sourire éclatant. J'ai croisé Agnès par hasard en chemin, et elle a insisté pour venir m'aider à vous trouver les tenues parfaites.
Agnès, se tenant juste derrière Rosalia, afficha un sourire malicieux tout en haussant un sac qu'elle portait.
— En effet, chérie. Tu sais bien que le style, c'est mon domaine. Je ne pouvais pas laisser passer une occasion comme celle-là !
Wanda, bien que légèrement surprise, les invita à entrer avec un sourire chaleureux.
— Plus on est de fous, plus on rit. Entrez, mesdames. J'espère que vous êtes prêtes à travailler sur du grand spectacle.
Les deux femmes pénétrèrent dans le salon où Vision, toujours impeccable mais manifestement nerveux, les accueillit avec un salut poli.
— Ah, Rosalia, Agnès, bienvenue ! Je dois dire que votre expertise sera grandement appréciée.
Rosalia déposa un sac rempli de tissus et d'accessoires sur le canapé, son regard brillant d'enthousiasme.
— Bon, allons-y. Wanda m'a dit que vous voulez des tenues qui attirent l'attention. On va faire de vous un duo inoubliable, mais élégant, promit-elle.
Agnès, bien qu'apparemment concentrée sur la tâche, ne cessait de jeter des regards furtifs vers Rosalia. Ses yeux pétillaient, mais Wanda ne manqua pas de remarquer l'air légèrement possessif qui émanait d'elle lorsqu'elle se rapprochait de Rosalia.
— Rosalia, tiens, regarde ça ! dit Agnès en sortant une écharpe de satin rouge vif. Tu ne trouves pas que ce serait parfait pour Wanda ?
— Hmm... ça pourrait marcher, mais avec une robe noire pour contraster, répondit Rosalia en réfléchissant. Et Vision aurait besoin d'un costume ajusté, peut-être avec un détail subtil qui rappelle le rouge de Wanda.
Wanda observa Rosalia, impressionnée par son œil aiguisé.
— Je savais que je pouvais compter sur toi, Rosalia, dit-elle en souriant.
Cependant, son regard s'arrêta un instant sur Agnès, qui se tenait un peu trop près de Rosalia, une main posée sur son épaule de manière presque protectrice.
— Agnès, tu te sens bien ? demanda Wanda avec un sourire innocent, bien qu'elle perçût quelque chose d'étrange dans l'attitude de sa voisine.
— Moi ? Oh, parfaitement, répondit Agnès avec un éclat de rire nerveux, se reculant légèrement. Je suis juste ravie de pouvoir aider.
Elles passèrent l'heure suivante à essayer différentes tenues, ajustant accessoires et tissus. Rosalia montrait une douceur naturelle, se rapprochant de Vision pour ajuster un nœud papillon ou épingler un détail, ce qui rendit la situation d'autant plus cocasse. Vision, malgré sa nature calme, semblait légèrement paniqué sous tant d'attention.
De son côté, Agnès s'arrangeait toujours pour être près de Rosalia, trouvant des excuses pour l'aider à ajuster un tissu ou à chercher un accessoire, son sourire légèrement tendu chaque fois que Wanda se rapprochait de Rosalia.
Finalement, après plusieurs fous rires et quelques commentaires taquins, Wanda et Vision étaient prêts. Wanda portait une élégante robe noire avec une ceinture rouge éclatante, tandis que Vision arborait un costume noir classique avec une pochette assortie.
— Parfait, annonça Rosalia en reculant pour admirer leur travail. Vous êtes prêts à conquérir la scène !
— Vous êtes magnifiques, admit Agnès, bien que son ton trahît une pointe d'agacement.
Wanda se tourna vers Rosalia, un sourire sincère sur le visage.
— Merci pour ton aide, Rosalia. Tu es vraiment un ange.
Mais alors qu'elle parlait, son regard croisa celui d'Agnès, et l'étincelle de jalousie dans ses yeux ne lui échappa pas. Wanda choisit de ne rien dire, mais elle ne pouvait s'empêcher de remarquer qu'il y avait quelque chose d'étrange entre Agnès et Rosalia. Une tension palpable qu'elle ne comprenait pas encore.
Alors que Vision ajustait une dernière fois son costume devant le miroir, son téléphone vibra sur la table. Il décrocha après un regard rapide vers Wanda.
— Vision ici, dit-il avec son ton habituel, professionnel mais chaleureux.
Wanda observa son mari pendant quelques instants, avant de se tourner vers Rosalia et Agnès qui finissaient de ranger les accessoires éparpillés dans le salon.
— Je pense qu'il va devoir partir, murmura-t-elle avec un soupir. Il a souvent des appels comme ça.
Comme pour confirmer ses paroles, Vision raccrocha et s'avança vers elles.
— Je suis désolé, chérie, dit-il à Wanda. Une situation urgente au travail. Mais ne vous inquiétez pas, je serai de retour à temps pour le spectacle.
Wanda lui adressa un sourire compréhensif et ajusta le col de son costume avant de lui déposer un baiser sur la joue.
— Vas-y, ne t'inquiète pas. Les filles et moi allons peaufiner les derniers détails.
Vision salua Rosalia et Agnès avant de quitter la maison. Une fois la porte refermée, un silence s'installa brièvement, rapidement brisé par Wanda.
Alors que Vision fermait la porte derrière lui, un silence s'installa brièvement dans la pièce. Wanda, voyant l'ambiance légèrement tendue, prit les devants pour détendre l'atmosphère.
— Bon, avec Vision au travail, on a tout le temps pour peaufiner nos préparatifs. Et si on en profitait pour discuter des accessoires et des derniers détails du spectacle ? proposa-t-elle avec un sourire.
Rosalia acquiesça en se tournant vers les sacs contenant tissus et accessoires, mais avant qu'elle ne puisse répondre, Agnès s'approcha nonchalamment, croisant les bras tout en observant Wanda.
— Tu as vraiment de la chance d'avoir une voisine comme Rosalia, dit Agnès avec un sourire. Elle a un talent naturel pour organiser ce genre de choses.
Wanda hocha la tête, lançant un regard complice à Rosalia.
— C'est vrai. Franchement, Rosa, je ne sais pas comment on aurait fait sans toi.
Rosalia haussa les épaules avec modestie.
— Vous exagérez, vraiment. Ce n'est pas grand-chose, répondit-elle en riant doucement.
Agnès, cependant, ne semblait pas vouloir lâcher l'attention. Elle se plaça discrètement à côté de Rosalia, un sourire malicieux sur les lèvres.
— Oh, ne sois pas si modeste, Rosa. Il faut bien admettre que tout ce que tu touches devient magique, ajouta-t-elle, son ton faussement léger.
Rosalia lui lança un regard en coin, un peu gênée, mais répondit simplement en hochant la tête.
Wanda, bien qu'occupée à rassembler les accessoires restants, remarqua la manière subtile dont Agnès semblait toujours se tenir près de Rosalia, cherchant des prétextes pour toucher son bras ou arranger un pli sur sa chemise.
— Agnès, tu veux bien m'aider à ajuster ce tissu pour ma ceinture ? demanda soudain Wanda, essayant de briser la dynamique.
Agnès hésita un instant, comme si elle pesait le choix entre rester auprès de Rosalia ou répondre à Wanda. Finalement, elle acquiesça et se dirigea vers Wanda avec un sourire, mais non sans un dernier regard vers Rosalia.
— Bien sûr, chérie. Tout pour que vous soyez éblouissante ce soir, répondit-elle en attrapant un morceau de tissu.
Rosalia, libérée de l'attention constante d'Agnès, reprit sa place près de Wanda et ajusta un accessoire sur la table.
— Wanda, je pense que ce petit détail sur ta robe pourrait vraiment ajouter une touche d'élégance. Qu'en dis-tu ?
— Je te fais confiance, répondit Wanda avec un sourire sincère, avant de jeter un rapide coup d'œil vers Agnès, qui semblait légèrement distraite.
Malgré l'apparente légèreté de la situation, Wanda sentait qu'il y avait quelque chose d'étrange dans l'air. Agnès était plus tactile que d'habitude, et Rosalia semblait partagée entre amusement et inconfort. Mais Wanda choisit de ne rien dire pour le moment, préférant se concentrer sur le spectacle à venir.
— Bon, les filles, on a du pain sur la planche. Allons-y ! lança-t-elle avec énergie, espérant rediriger l'attention de tout le monde vers les préparatifs.
Les préparatifs enfin terminés, les trois femmes se posèrent dans le salon pour souffler un peu. Rosalia, toujours attentive, se leva pour aller chercher une bouteille de vin et trois verres dans la cuisine.
— Un verre de vin pour fêter ça ? proposa-t-elle avec son sourire doux en revenant.
— Avec plaisir, répondit Wanda en s'installant confortablement sur le canapé, tandis qu'Agnès hochait la tête, l'air pensif mais observateur.
Rosalia remplit les trois verres avec élégance avant de commencer à les distribuer. Elle tendit le premier à Agnès, puis s'approcha de Wanda pour lui donner le sien.
— Merci, princesse, dit Wanda en prenant le verre avec un sourire taquin.
Rosalia roula les yeux, légèrement amusée mais visiblement agacée.
— Arrête de m'appeler "princesse", répliqua-t-elle en croisant les bras, un sourire pourtant accroché à ses lèvres.
Wanda, loin de se démonter, haussa un sourcil et répondit avec une pointe d'espièglerie :
— D'accord... ma reine.
Rosalia cligna des yeux, surprise, avant de détourner légèrement le regard pour masquer le sourire qui menaçait de s'étirer sur son visage.
— Tu es impossible, Wanda, marmonna-t-elle, un peu gênée, tout en reprenant sa place sur le fauteuil voisin.
Agnès, qui observait l'échange depuis son coin, pinça les lèvres, essayant de ne pas montrer sa légère irritation.
— Eh bien, ça devient royal ici, dit-elle sur un ton faussement léger, avant de lever son verre. À la magie du spectacle... et à nos hôtes charmantes.
Rosalia et Wanda levèrent leurs verres à leur tour, échangeant un regard complice.
Mais sous l'apparente légèreté de la scène, Agnès bouillonnait intérieurement. Ce surnom, cette complicité, et la manière dont Wanda semblait toujours chercher Rosalia... Tout cela ne faisait qu'attiser un feu qu'elle avait du mal à contenir.
Alors que les verres se vidaient peu à peu, l'atmosphère dans la pièce se réchauffa. Wanda, toujours espiègle, lançait des anecdotes sur ses essais et erreurs dans l'intégration au quartier, ce qui déclenchait souvent des éclats de rire. Rosalia semblait à l'aise, son rire mélodieux remplissant la pièce à chaque plaisanterie.
Agnès, cependant, restait étrangement silencieuse, son regard passant sans cesse entre Wanda et Rosalia. Elle observait attentivement leurs échanges, chaque sourire, chaque geste. Quand Wanda posait une main légère sur le bras de Rosalia pour souligner un point dans son histoire, Agnès serrait discrètement son verre, l'irritation grandissant en elle.
Après un moment, Wanda se leva pour chercher quelque chose dans la cuisine, laissant Rosalia et Agnès seules dans le salon.
— Tu sembles vraiment bien t'entendre avec Wanda, lança Agnès d'un ton neutre, bien qu'il y ait une pointe de curiosité sous-jacente.
Rosalia tourna la tête vers elle, un peu surprise par la remarque.
— Wanda est gentille, répondit-elle simplement. Elle a une énergie... particulière, mais c'est agréable d'être autour d'elle.
Agnès plissa les yeux, jouant distraitement avec son verre.
— "Particulière", répéta-t-elle, comme pour goûter au mot. Et cette manie qu'elle a de t'appeler "princesse" ?
Rosalia haussa les épaules, un sourire amusé sur le visage.
— C'est Wanda. Elle aime les surnoms. Ça ne me dérange pas vraiment.
Agnès posa son verre sur la table, s'inclinant légèrement vers Rosalia.
— Pourtant, tu as l'air d'aimer quand elle te dit "ma reine".
Cette remarque fit rougir Rosalia, qui détourna rapidement le regard.
— Ce n'est rien, Agnès, répondit-elle en secouant la tête. Juste une plaisanterie.
Agnès se redressa, un sourire énigmatique sur les lèvres.
— Oh, bien sûr. Une plaisanterie...
Avant que la conversation ne puisse aller plus loin, Wanda revint dans le salon avec une assiette de biscuits faits maison.
— Voilà de quoi accompagner le vin, dit-elle joyeusement, ignorant la tension subtile entre les deux femmes.
Elle posa l'assiette sur la table et s'assit à côté de Rosalia, se penchant légèrement pour lui murmurer quelque chose. Rosalia rit doucement, et Wanda lui sourit d'un air satisfait.
Agnès détourna les yeux, croisant les bras.
— Eh bien, je vais devoir partir bientôt, annonça-t-elle brusquement, se levant de son siège.
— Déjà ? s'étonna Wanda.
— Oui, j'ai... des choses à faire, répondit-elle vaguement, lançant un dernier regard à Rosalia.
Rosalia se leva également, posant une main sur le bras d'Agnès.
— Merci pour ton aide aujourd'hui, Agnès. C'était agréable.
Agnès fixa la main de Rosalia sur son bras pendant une fraction de seconde avant de lui adresser un sourire, un peu forcé.
— Toujours un plaisir, Rosa.
Elle se dirigea vers la porte, mais avant de sortir, elle jeta un dernier coup d'œil à Wanda, toujours assise près de Rosalia. Une étincelle de jalousie traversa son regard, mais elle n'en dit rien.
Une fois la porte refermée derrière elle, Wanda se tourna vers Rosalia, curieuse.
— Agnès semblait un peu... tendue, tu ne trouves pas ?
Rosalia haussa les épaules, évitant soigneusement le regard de Wanda.
— Elle est peut-être juste fatiguée, répondit-elle, bien qu'elle sache que ce n'était pas toute la vérité.
༺♡༻
Agnès arriva devant la maison de Rosalia avec une légère appréhension. Avant qu'elle ne puisse toquer, la porte s'entrouvrit, et un grand berger allemand surgit en aboyant joyeusement. C'était Max, le chien de Rosalia. Mais au lieu de rester près de sa maîtresse, il courut droit vers Agnès.
— Max ! s'exclama Rosalia, surprise par la réaction de son chien.
Max bondit sur Agnès, remuant frénétiquement la queue, ses aboiements se transformant en gémissements de joie. Agnès, avec un sourire qui trahissait un mélange de nostalgie et de tendresse, s'accroupit pour accueillir l'animal.
— Salut, mon grand, murmura-t-elle en le caressant avec une familiarité troublante.
Rosalia, les sourcils froncés, regardait la scène avec incompréhension.
— C'est... bizarre. Il n'est jamais aussi collant avec des étrangers, dit-elle doucement, une main posée sur sa hanche.
Agnès releva les yeux vers elle, son sourire légèrement énigmatique.
— Peut-être qu'il sent que je ne suis pas une étrangère, répondit-elle, son ton doux mais empreint de quelque chose de plus profond.
Rosalia plissa les yeux, intriguée par cette réponse, mais elle préféra ne pas insister.
— Bon, entre. On dirait qu'il a décidé que tu faisais partie de la famille, plaisanta-t-elle, même si son sourire semblait un peu nerveux.
Agnès se releva, suivie par Max, qui ne cessait de tourner autour d'elle, visiblement ravi.
Une fois à l'intérieur, Rosalia referma la porte et croisa les bras, fixant toujours Max, qui s'était assis sagement aux pieds d'Agnès.
— Je ne comprends pas, dit-elle finalement. Il ne fait ça avec personne d'autre, même pas avec Wanda, et pourtant elle passe souvent ici.
Agnès haussa les épaules, un éclat malicieux dans les yeux.
— Les animaux sentent des choses que les humains ne remarquent pas, répondit-elle en caressant doucement la tête de Max.
Rosalia secoua la tête, légèrement troublée, mais elle tenta de changer de sujet.
— Désolée pour plus tôt, chez Wanda. Elle peut être un peu... intense parfois, dit-elle en se dirigeant vers la cuisine.
Agnès haussa un sourcil et la suivit, un sourire énigmatique toujours sur les lèvres.
— Tu n'as pas à t'excuser, Rosa. Vraiment, tout va bien, répondit-elle d'un ton rassurant.
Rosalia se tourna vers elle en sortant deux verres à vin.
— Tu veux quelque chose ? Du thé, du café... ou du vin ?
Agnès s'installa nonchalamment sur une chaise, ses doigts glissant distraitement sur le bord de la table.
— Du vin, ça ira très bien, dit-elle avec un sourire, son regard toujours fixé sur Rosalia.
Rosalia hocha la tête, sortit une bouteille, et servit deux verres. En revenant vers Agnès, elle tendit l'un des verres, mais leurs doigts se frôlèrent.
— Merci, murmura Agnès, son ton soudain plus bas, presque intime.
Rosalia s'assit en face d'elle, tentant de masquer son trouble en prenant une gorgée de vin.
— Tu disais que Max n'était pas comme ça avec Wanda ? demanda Agnès après un moment, brisant le silence.
Rosalia haussa les épaules.
— Non. Il l'aime bien, mais pas à ce point. Avec toi, c'est... différent, avoua-t-elle. Je ne comprends pas pourquoi.
Agnès sourit, son regard se perdant un instant dans celui de Rosalia.
— Peut-être qu'il se rappelle de quelque chose que toi, tu as oublié, dit-elle doucement.
Rosalia fronça les sourcils, légèrement déstabilisée par cette réponse.
— Je ne vois pas de quoi tu parles, répondit-elle avec un petit rire nerveux, tentant de briser la tension.
Agnès haussa un sourcil, mais elle n'ajouta rien. Elle se contenta de boire une gorgée de vin, son sourire énigmatique toujours présent.
Max, lui, posa sa tête sur les genoux d'Agnès, comme s'il partageait un secret que Rosalia ne pouvait pas comprendre.
Alors que le temps passait tranquillement, Agnès se leva de sa chaise, un sourire malicieux aux lèvres. Elle se tourna vers Rosalia, qui était encore en train de savourer son verre de vin.
— Tu sais, après tout ce qu'on a fait pour Wanda aujourd'hui, je me dis qu'on pourrait aller la voir ce soir, au spectacle. On l'a bien aidée à préparer, alors autant en profiter, non ?
Rosalia releva les yeux vers Agnès, une lueur de curiosité dans ses prunelles. Elle était d'abord un peu hésitante, mais l'idée de passer un moment tranquille avec Agnès, et de voir Wanda dans un autre contexte, commençait à lui plaire.
— Oui, pourquoi pas. Après tout, on a fait assez d'efforts pour l'aider avec tout ça, autant voir ce que ça donne. Et puis, je suis curieuse de voir Wanda en action, dit-elle avec un sourire en coin.
Agnès, visiblement satisfaite de la réponse, s'approcha un peu plus de Rosalia, les yeux pétillants d'enthousiasme.
— Parfait, je suis contente que tu sois partante. Ce sera l'occasion de passer un bon moment toutes les deux.
Rosalia hocha la tête en signe d'accord, un léger sourire se dessinant sur ses lèvres.
— D'accord, allons-y alors. Mais attention, je risque de donner des commentaires... pas toujours très... élogieux sur ses tours de magie, avertit-elle, amusée.
Agnès rit, heureuse de cette complicité qui s'était installée entre elles.
— Ça ne me dérange pas. J'ai hâte de voir ça. Et qui sait, peut-être qu'on sera étonnées, ajouta-t-elle avec un clin d'œil.
Rosalia lui rendit son regard, son sourire se faisant un peu plus doux. Après tout, passer une soirée avec Agnès et Wanda, même si cela semblait un peu étrange au début, promettait d'être un moment agréable.
— Alors c'est décidé, on y va. Je suis curieuse de voir jusqu'où Wanda peut aller avec ses tours de magie.
Les deux femmes échangèrent un regard complice avant de se lever et de se préparer à partir. Agnès, qui était déjà prête, donna un dernier coup d'œil à la pièce avant de se tourner vers Rosalia, prête à partir.
— Allez, allons voir si Wanda a vraiment des talents cachés.
Rosalia lui sourit, et ensemble, elles sortirent pour rejoindre Wanda au spectacle.
༺♡༻
Agnès et Rosalia arrivèrent au lieu du spectacle, l'atmosphère vibrante de l'excitation des spectateurs impatients. Wanda était là, en train de se préparer, mais dès qu'elle aperçut ses deux amies, son visage s'illumina. Elle se dirigea immédiatement vers elles, et sans hésiter, elle les prit toutes les deux dans ses bras.
— Vous êtes enfin là ! s'exclama Wanda, heureuse de les voir. J'étais tellement stressée, je ne voulais pas que tout parte en vrille avant que Vision n'arrive.
Rosalia, un peu surprise par l'enthousiasme de Wanda, se laissa pourtant embrasser chaleureusement, tout en souriant doucement. Agnès laissa également Wanda l'étreindre, appréciant son énergie.
— Ne t'inquiète pas, tu vas tout déchirer, Wanda, dit Agnès avec un sourire rassurant. Tu es préparée, et ça va bien se passer.
Rosalia, voyant la nervosité dans les yeux de Wanda, posa une main douce sur ses bras. Wanda la regarda, un peu perdue dans ses pensées.
— Je... Je n'arrive pas à croire que Vision n'est toujours pas là, murmura-t-elle, ses mains tremblant légèrement. J'ai l'impression de manquer quelque chose, et je ne veux pas que ça se remarque.
Rosalia, toujours calme, prit alors les mains de Wanda dans les siennes, serrant doucement pour la rassurer. Leur regard se croisa, et Rosalia offrit un sourire apaisant.
— Wanda, tu n'es pas seule. Nous sommes là, et tout va bien se passer. Vision arrivera bientôt, et même si ce n'est pas parfait, tu as tout ce qu'il faut pour impressionner tout le monde.
Wanda sembla un peu plus détendue, son souffle se stabilisant alors qu'elle se concentrait sur la présence réconfortante de Rosalia. Elle hocha la tête, reconnaissant la bienveillance de ses amies.
— Merci, dit-elle, un peu plus sereine. Vous avez raison, je vais donner mon meilleur, avec ou sans Vision.
Agnès sourit, son regard complice croisant celui de Rosalia.
— Exactement. Et même si Vision est en retard, tu es prête. On croit en toi.
Rosalia, toujours près de Wanda, lui lança un regard malicieux.
— Et ne t'inquiète pas, si tu fais apparaître un lapin, je serai là pour applaudir le tour, ajouta-t-elle en plaisantant, un sourire amusé sur les lèvres.
Le rire de Wanda fusait, chassant peu à peu son stress. Elle se sentait entourée de soutien, prête à affronter la scène. Avant de se tourner pour se préparer à monter sur scène, elle jeta un dernier regard à Agnès et Rosalia, un sourire sincère éclairant son visage.
— Allez, c'est parti. Et merci, vraiment, pour être là.
Les deux femmes lui rendirent son sourire, et ensemble, elles prirent place parmi les spectateurs, prêtes à soutenir Wanda, et impatientes de voir ce qu'elle avait préparé.
Le spectacle commença, et l'éclairage de la scène se tamisa, attirant l'attention de tous les spectateurs. Wanda, un peu nerveuse au début, se redressa sur scène, et dès qu'elle commença à parler, elle capta immédiatement l'attention du public. Ses gestes étaient précis, son regard brillant de concentration. Les premiers tours de magie étaient simples, mais Wanda les exécutait avec une telle grâce que même les plus sceptiques semblaient être captivés.
Agnès, assise à côté de Rosalia, regardait le spectacle avec admiration. Elle était fière de Wanda, mais plus encore, elle était consciente de la connexion silencieuse qui se renforçait entre elle et Rosalia. Par moments, Agnès jetait un regard furtif à Rosalia, qui semblait plus concentrée sur Wanda que sur tout le reste, un léger sourire sur ses lèvres.
Rosalia, les yeux fixés sur la scène, se pencha légèrement vers Agnès, ses cheveux effleurant doucement l'épaule de cette dernière. Un petit geste, presque imperceptible, mais suffisamment proche pour qu'Agnès le remarque. Le contact, même léger, faisait naître une sensation agréable dans son ventre.
Agnès tourna doucement la tête vers Rosalia, un sourire timide sur les lèvres. Rosalia, sans dire un mot, la regarda avec un regard doux, presque apaisant, comme si elle partageait ce moment d'intimité dans le silence du spectacle.
— Elle est incroyable, murmura Agnès, tout en replaçant une mèche de cheveux de Rosalia derrière son oreille, un geste spontané mais rempli de tendresse.
Rosalia lui adressa un regard complice et un sourire.
— Oui, elle l'est, répondit-elle en hochant la tête, sa main effleurant discrètement celle d'Agnès sur l'accoudoir. C'est bien de la voir comme ça, confiante.
Agnès, un peu surprise par le geste de Rosalia, sentit un frisson léger parcourir sa peau, mais elle ne s'éloigna pas. Au contraire, elle laissa sa main en place, le contact aussi naturel que réconfortant. Elle savait que la magie de la scène était aussi forte dans l'air entre elles deux. Les deux femmes, tout en étant plongées dans l'univers de Wanda, étaient totalement présentes l'une pour l'autre.
Pendant que Wanda enchaînait ses tours avec fluidité et professionnalisme, Agnès et Rosalia restaient proches. À un moment, Wanda fit une pause, et le public applaudit, enthousiaste. Agnès tourna alors son visage vers Rosalia, son regard se posant sur ses lèvres, comme si elle cherchait un instant de plus à s'imprégner de la chaleur de cette proximité silencieuse.
Rosalia sembla remarquer son regard, et, un peu malicieuse, elle glissa doucement sa main dans celle d'Agnès, un geste simple mais chargé d'une tendresse qu'elles n'avaient pas besoin de dire.
Le moment était doux, suspendu entre l'illusion de la magie sur scène et la magie, beaucoup plus silencieuse, qui se tissait entre elles deux.
— J'ai vu la façon dont vous me regardez quand vous pensez que je ne le remarque pas, Agnès.
Agnès se figea, prise au dépourvu. Son cœur s'emballa légèrement, et elle détourna les yeux, une chaleur envahissant ses joues. Elle savait exactement de quoi Rosalia parlait, et pourtant, la reconnaissance de ce fait, à haute voix, la rendait légèrement mal à l'aise.
Rosalia, comme si elle savait qu'elle avait mis Agnès dans une position délicate, laissa un petit moment de silence planer entre elles, avant de poser sa main doucement sur celle d'Agnès, réconfortante mais ferme. Juste à ce moment-là, Wanda arriva vers elles, rayonnante et pleine d'énergie. Elle s'approcha immédiatement de Rosalia et Agnès, son sourire éclatant.
— Vous êtes formidables ! Vous avez vu ? C'était incroyable ! s'exclama Wanda, enthousiasmée par sa propre performance.
Avant même qu'elle puisse dire autre chose, Rosalia, sans hésiter, prit Wanda dans ses bras, la serrant chaleureusement.
— Félicitations, tu as été incroyable, Wanda. Vraiment, je suis impressionnée. C'était au-delà de mes attentes, dit Rosalia, tout en la félicitant sincèrement.
Wanda, un peu surprise mais clairement touchée par l'enthousiasme de Rosalia, la serra en retour.
— Merci ! Ça me fait tellement plaisir que vous soyez là. Ça a été un peu stressant, mais maintenant que c'est fini, je me sens tellement bien !
Agnès, quant à elle, se sentit soudainement en décalage. En voyant la scène se dérouler devant elle, elle ressentit une petite pointe de jalousie qu'elle n'avait pas anticipée. Elle observait les deux femmes, la façon dont Rosalia était si ouverte, si chaleureuse avec Wanda.
Ne voulant pas se laisser submerger par ce sentiment, Agnès décida qu'il était préférable de prendre un peu de recul. Elle se leva alors, secouant légèrement la tête pour se débarrasser de ses pensées.
— Je vais chercher à boire quelque chose, dit-elle d'un ton un peu distrait, sans attendre de réponse.
Elle se dirigea vers le bar du coin, essayant de reprendre son calme. La scène avec Rosalia et Wanda, leur proximité évidente, lui avait laissé une sensation étrange. Mais elle était déterminée à ne pas se laisser envahir par cette jalousie qui, elle le savait, risquait de compliquer les choses pour elle-même.
Elle se dirigea donc vers le comptoir, se concentrant sur la commande, espérant que l'alcool l'aiderait à alléger son esprit.
Quelques minutes plus tard, elle revint avec une boisson, mais quelque chose dans son regard avait changé.
— Tiens, Wanda, j'ai pris un verre pour toi, dit-elle d'un ton léger, tout en lui tendant le verre.
Wanda lui sourit et accepta le verre, ses yeux brillants de gratitude pour la gentillesse d'Agnès.
— Merci, Agnès, c'est vraiment gentil de ta part, répondit Wanda en levant son verre pour trinquer.
Agnès hocha la tête, son sourire restant un peu plus froid. Elle se tourna ensuite vers Rosalia, et son regard se fit plus insistant, presque intrigué. Rosalia, toujours souriante et détendue après le spectacle, prit le verre que lui tendait Agnès.
— Voilà, Rosalia, un petit rafraîchissement pour toi aussi, dit Agnès, sa voix presque chantante, mais ses yeux trahissant une lueur de tension.
Rosalia, sans rien suspecter, sourit et prit le verre.
— Merci, Agnès. Ça m'aide à me détendre après tout ça, dit-elle en buvant une petite gorgée, son regard se perdant un instant dans la foule.
Agnès se contenta de la regarder, un léger sourire aux lèvres, alors qu'elle attendait de voir si l'antidote qu'elle avait discrètement ajouté dans le verre de Rosalia allait commencer à faire effet. Ce n'était pas un antidote ordinaire. Il avait été conçu pour raviver des souvenirs enfouis, des souvenirs que Rosalia avait perdus, liés à leur histoire commune.
Pendant ce temps, Wanda était absorbée par la conversation avec quelques invités. Elle ne remarquait pas vraiment l'échange entre Agnès et Rosalia, trop concentrée sur sa victoire de la soirée.
Quelques minutes passèrent dans une atmosphère détendue, mais Agnès ne cessait de guetter la moindre réaction de Rosalia. Elle savait que l'antidote n'était pas une solution parfaite, mais elle espérait que cela pourrait être le déclencheur dont elle avait besoin pour faire revenir les souvenirs perdus de Rosalia.
Rosalia, après avoir pris quelques gorgées de son verre, haussait les épaules et souriait tranquillement, sans aucune manifestation particulière. Elle se tourna vers Agnès, un sourire doux sur les lèvres.
— Hmm, ce vin est vraiment agréable. Merci encore, Agnès, dit-elle, d'un ton détendu.
Agnès baissa légèrement les yeux, le cœur serré, se forçant à afficher un sourire. Elle se sentait perdue. Les souvenirs qu'elle espérait faire resurgir n'étaient toujours pas là. Rosalia semblait indifférente à tout cela, comme si elle n'avait rien perçu de l'onde de changement qu'Agnès avait espéré provoquer.
— De rien, Rosalia, répondit Agnès, sa voix trahissant à peine sa déception. Je... je suis contente que tu l'aimes.
Elle s'éloigna un peu, essayant de masquer sa frustration. Wanda, de son côté, était toujours absorbée par ses invités et ne semblait pas avoir remarqué l'échange entre elles. La soirée continuait, et Wanda, joyeuse et vivante, apportait une énergie nouvelle à la pièce. Agnès, quant à elle, choisit de s'éclipser discrètement, laissant Rosalia dans ses pensées, et chercha à se détendre à l'écart. La déception se mêlait à un espoir fragile, et la soirée, bien que calme, était devenue bien plus complexe pour elle que ce qu'elle avait imaginé au départ.
༺♡༻
Agnès rentra chez elle, son esprit tourmenté par tout ce qui s'était passé durant la soirée. Elle avait espéré que l'antidote fonctionnerait, qu'elle retrouverait Rosalia, qu'elle raviverait la mémoire de la femme qu'elle avait tant aimée. Mais en revenant à la réalité, tout cela semblait irréel. Le sentiment d'échec l'enveloppait comme une brume épaisse, la rendant plus lourde à chaque pas.
Lorsqu'elle entra dans son appartement, tout lui semblait terne, comme si le monde autour d'elle avait perdu de sa couleur. Le contraste avec la soirée joyeuse qu'elle venait de quitter était saisissant. Elle enleva ses chaussures d'un geste mécanique, se dirigeant sans réfléchir vers une vieille armoire dans le coin de la pièce, une armoire pleine de souvenirs qu'elle avait soigneusement cachés, dans l'espoir de les oublier un jour.
Agnès ouvrit lentement la porte du meuble, ses mains tremblantes. Elle savait ce qu'elle allait trouver, mais l'appel des souvenirs était irrésistible. À l'intérieur, des caisses en carton empilées, chacune renfermant un passé qu'elle n'avait jamais voulu oublier, mais qu'elle avait été forcée d'archiver, de cacher sous une couche de poussière.
Elle se laissa tomber à genoux devant les caisses et en ouvrit une, découvrant une vieille pile de photos. Des images de leur histoire, de chaque époque, chaque siècle qu'elles avaient traversé ensemble. Agnès les avait gardées précieusement, chaque photo étant un fragment d'une vie qu'elle avait perdue, mais qu'elle avait continué à chérir dans son cœur. Ses yeux se remplirent de larmes alors qu'elle prenait une photo en particulier : Rosalia et elle, jeunes, rayonnantes, debout sous un ciel éclatant de soleil, dans une époque révolue.
Les souvenirs étaient si vifs, si poignants. Il n'y avait pas que des images joyeuses. Il y en avait aussi des sombres, des instants où elles s'étaient séparées, où leurs chemins avaient pris des directions opposées. Ces photos n'étaient pas seulement des souvenirs heureux, mais aussi les témoins d'une souffrance qu'Agnès avait portée pendant des siècles, dans l'espoir de pouvoir un jour la partager avec Rosalia, quand elle se souviendrait enfin de tout.
Elle s'effondra, les larmes roulant sur ses joues. Le bruit de ses sanglots se mêlait aux souvenirs douloureux qui envahissaient son esprit. Elle avait espéré que le temps finirait par effacer cette douleur, qu'avec chaque nouvelle vie, elles se retrouveraient et qu'elles pourraient recommencer, mais à chaque fois, quelque chose intervenait. Le fil du temps, les pertes, les réincarnations qui effaçaient peu à peu leurs souvenirs communs.
Elle ferma les yeux un instant, prenant une profonde inspiration, mais les images continuaient de la hanter. Une autre photo la saisit. Rosalia, plus âgée cette fois, leur dernier jour ensemble dans une époque où elles avaient cru que rien ne pourrait les séparer. Mais même alors, les circonstances avaient décidé autrement.
"Pourquoi ne te souviens-tu pas ? Pourquoi ?" murmura-t-elle dans l'obscurité de la pièce, sa voix brisée. "Pourquoi dois-je toujours te perdre, encore et encore ?"
Ses mains tremblaient en feuilletant les photos, chaque image la percutant comme un coup de poignard dans le cœur. Elle se sentait épuisée, écrasée par l'injustice du destin, incapable de changer le cours des choses, incapable de faire revenir ce qui avait été perdu. Elle avait cru qu'une chance, une opportunité suffisait, mais elle était peut-être trop tard. Trop de temps avait passé.
Les souvenirs de leurs vies passées étaient à la fois une bénédiction et une malédiction. Ils avaient partagé tant de choses, vu tant de mondes ensemble, mais cela ne comptait plus. Rien n'était pareil maintenant, et Rosalia ne la reconnaissait plus. Elle ne se souvenait même pas des moments qu'elles avaient partagés, de l'amour qui avait traversé les âges.
Agnès laissa tomber les photos, se recroquevillant dans un coin de la pièce, son cœur lourd de tristesse et de douleur. Elle savait qu'elle avait beau tenter de la faire revenir, il y avait des choses que l'on ne pouvait pas réparer. Pas après tout ce temps. Pas après avoir perdu quelqu'un de si précieux, encore et encore.
Les larmes continuaient de couler, et Agnès n'essaya même pas de les arrêter. Agnès se redressa lentement, les larmes toujours présentes, mais un tourment plus sombre s'insinuant dans son cœur. La douleur de voir Rosalia, sa Rosalia, sans souvenirs d'elles, commençait à se transformer en quelque chose de bien plus cruel. Chaque pensée, chaque souvenir la poussait un peu plus près du gouffre, de l'amertume. Elle se leva d'un coup, les photos éparpillées autour d'elle, sans vraiment s'en rendre compte. Un poids lourd et froid envahissait son âme.
Elle fixait les images de Rosalia, mais elles n'étaient plus celles de l'amour qu'elles avaient partagé, ni même celles de la beauté de leurs vies passées. Maintenant, elles n'étaient que des symboles d'une injustice qu'elle ne pouvait plus supporter. Chaque fois que ses souvenirs la ramenaient à la douleur, à la perte, elle ressentait une colère grandissante, une rage sourde qui faisait monter la bile dans sa gorge.
Agnès inspira profondément, mais cette fois-ci, ce n'était pas pour apaiser la douleur. C'était pour raviver une flamme, une flamme de vengeance, de rétribution. Elle se tourna vers la fenêtre, les poings serrés. Wanda... Wanda avait joué un rôle dans tout cela. Elle l'avait vue, elle l'avait observée, comment elle s'était rapprochée de Rosalia. Agnès savait que Wanda n'avait pas compris toute l'ampleur de ce qu'elle avait fait. Elle ne savait pas à quel point elle avait déstabilisé Rosalia, à quel point elle avait effacé des années de souvenirs, les rendant presque impossibles à retrouver.
Wanda n'avait aucune idée de la profondeur du lien qui unissait Rosalia et Agnès. Elle ne savait pas ce que cela faisait de perdre quelqu'un de cette manière, encore et encore. Et maintenant, en venant s'immiscer dans leur vie, en encourageant cette fausse normalité, elle ne faisait qu'ajouter à la douleur d'Agnès. Elle savait que Wanda n'était pas responsable de ce qu'il s'était passé dans le passé, mais elle était responsable de ce qui se passait maintenant. Et cela suffisait pour qu'Agnès la haïsse, profondément.
Le regard d'Agnès se durcit alors qu'elle s'imaginait faire payer Wanda pour sa naïveté, pour son intrusion dans quelque chose qu'elle ne comprenait pas. Elle serra les dents, la colère bouillonnant à chaque pensée qui se formait dans son esprit. Elle se jura qu'elle ne laisserait pas cette chance lui échapper, qu'elle ne permettrait pas à Wanda de continuer à vivre cette vie en croyant que tout allait bien.
"Elle doit comprendre", murmura-t-elle, la voix tremblante de rage. "Elle doit comprendre que ce qu'elle fait n'a pas de prix. Elle a joué avec des choses qu'elle ne comprenait pas."
Les gestes d'Agnès se firent plus nerveux alors qu'elle se dirigeait vers la vieille commode, ses mains tremblantes de rage. Elle n'était plus simplement triste ; elle était furieuse. Une part d'elle, celle qui avait été loyale et douce, s'était effacée, engloutie par cette souffrance qu'elle portait depuis trop longtemps.
Elle ferma les yeux un instant, se concentrant sur l'idée qu'elle se faisait de la revanche, qu'elle avait maintenant en tête. Peut-être que Rosalia finirait par se souvenir, mais dans l'intervalle, elle ferait en sorte que Wanda paye pour avoir perturbé cet équilibre fragile. Elle savait que c'était de la vengeance, mais ce sentiment de trahison l'aveuglait. Elle n'en pouvait plus de voir Rosalia si proche de Wanda, si naïve, ignorant tout ce que ces gestes avaient ravivé en Agnès.
Agnès s'approcha du miroir. Son reflet la regardait, une lueur froide dans ses yeux, et, pour la première fois depuis très longtemps, elle se sentit puissante. Sa haine pour Wanda, son désir de faire en sorte que cette situation ne reste pas impunie, lui donnait une nouvelle énergie, une force qu'elle n'avait pas ressentie depuis des siècles. Mais cette force n'était pas l'amour, c'était la vengeance.
Elle se tourna brusquement, déterminée à mettre son plan à exécution, prête à manipuler chaque situation, chaque rencontre avec Wanda. "Je vais la faire souffrir", pensa-t-elle, "je vais lui faire comprendre ce que c'est que d'aimer et de perdre."
Agnès savait maintenant que tant que Rosalia ne se souviendrait pas, elle serait prête à tout pour retrouver ce qui lui appartenait.
~~<><><><>~~ FIN~~<><><><>~~
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Le miel est reconnu depuis des siècles pour ses vertus médicinales, notamment pour la peau et la cicatrisation. Voici pourquoi et comment il agit :
🟡 Les bienfaits du miel pour la peau :
1️⃣ Hydratation naturelle : Le miel est un humectant naturel, ce qui signifie qu’il attire et retient l’humidité. Il est idéal pour hydrater les peaux sèches.
2️⃣ Propriétés apaisantes : Il calme les irritations et rougeurs, parfait pour les peaux sensibles ou après une exposition au soleil.
3️⃣ Action exfoliante douce : Le miel contient des acides naturels qui aident à éliminer les cellules mortes tout en éclaircissant le teint.
🟡 Les bienfaits du miel pour la cicatrisation :
1️⃣ Antibactérien et antiseptique : Le miel, en particulier le miel de Manuka, contient du peroxyde d'hydrogène et des composés actifs qui empêchent la prolifération des bactéries, réduisant ainsi le risque d'infection.
2️⃣ Stimulation de la régénération cellulaire : Il accélère la formation de nouveaux tissus grâce à sa composition en sucres et enzymes.
3️⃣ Réduction des inflammations : Il apaise les zones rouges et enflammées autour de la plaie.
4️⃣ Favorise une cicatrisation propre : En maintenant un environnement humide et aseptique, il aide à prévenir les cicatrices.
🟡 Comment utiliser le miel ?
✅ Sur une plaie ou une brûlure légère :
Nettoyez la zone avec de l’eau tiède et du savon doux.
Appliquez une fine couche de miel pur (de Manuka pour une efficacité maximale).
Couvrez avec une compresse stérile et changez le pansement quotidiennement.
✅ En masque pour la peau :
Mélangez une cuillère de miel avec un peu de yaourt ou de citron pour un masque hydratant ou éclaircissant.
Laissez agir 15 à 20 minutes avant de rincer.
⚠️ Précautions :
Utilisez toujours du miel brut et non transformé, car les miels pasteurisés perdent une partie de leurs propriétés.
Si la plaie est profonde ou infectée, consultez un médecin avant d'utiliser du miel.
Attention aux allergies : testez d’abord sur une petite zone de peau.
En résumé, le miel est un allié naturel formidable pour la peau et la cicatrisation, mais comme le disait Hippocrate : « La nature guérit les blessures. » Le miel en est un bel exemple ! 🍯
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Le mal de tête en musculation | Explications et Vidéo
NOUVEAU 👉 Le mal de tête en musculation | Explications et solutions. Je viens de répondre à la question d'un abonné sur ce sujet. C'est en vidéo sur YouTube ou en bio ainsi qu'avec un article complet sur les migraines et le sport, lien en bio @fitnessmith ou sur mon site. #migraine #musculation #fitness #santé #bienêtre #exercice #prévention #entraînement #mauxdetête
Le mal de tête en musculation peut empêcher de bien s’entrainer. La relation entre le sport, notamment la musculation et les migraines ne sont pas simples, c’est ce que nous allons voir ici. Parfois, en commençant votre entrainement, souvent celui des cuisses, vous pouvez ressentir de vives douleurs à l’arrière de la tête. Il y a des raisons à ça et nous allons en parler plus loin. Avant de…
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Tout Ira Bien - Emily Prentiss [1/2]
Masterlist
Speak Now TV Masterlist
Partie deux
Partie une - deux (version anglaise)
Résumé : Quand Emily apprend que Ian Doyle s'est échappé, elle sait qu'elle doit tout faire pour te protéger, même si ça veut dire briser ton coeur.
Warnings : commence pendant le 6x13 et se finit pendant le 6x18, mort de personnage (pas la reader), angst, rupture, fin triste, funérailles, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 3.9k
Chanson qui m'a inspiré : Last Kiss (Taylor's Version) par Taylor Swift
-Ian Doyle s’est évadé de prison. Interpol n’arrive pas à le retrouver.
La phrase de Sean retentit dans les oreilles d’Emily. Elle n’arrive pas y croire. Ian Doyle devait faire partie de son passé. Son nom ne devait plus qu’être un souvenir.
-Quoi ? Qu’est-ce que tu veux dire ?
-On ne sait pas où il est, Emily.
-Est-ce que tu crois qu’il va venir ici ? demande Emily avant de marquer une pause. Je suis en danger ?
-On l’est tous.
L’inquiétude prend place sur le visage d’Emily, comprenant la gravité de la situation. Ce n’est qu’une question de temps avant que tout tourne mal, elle en a conscience. Elle doit réfléchir à la façon dont elle doit agir pour se protéger.
Ses pensées sont interrompues par la sonnerie de son téléphone. Elle détache les yeux de Sean et sort son portable. En voyant ton prénom et ta photo sur son écran, elle est d’abord attendrie avant d’avoir une prise de conscience. Elle doit aussi te protéger. Ian Doyle pourrait s’en prendre à toi pour se venger. Elle s'éclaircit la gorge puis répond en prenant un ton naturel.
-Allô, Y/N, tout va bien ?
-Hey, Em’, je t’appelle pour savoir si je t’attends ou si tu vas rentrer tard, expliques-tu et Emily peut entendre que tu es en train de rentrer dans ta voiture.
-J’ai encore de la paperasse à faire. Je ne pense même pas que je dormirai à la maison. Je dois régler quelques détails avec l’équipe.
-Oh, d’accord, dis-tu en essayant de cacher ta déception. Tiens moi au courant. Tu me manques.
-Toi aussi.
Sur ces mots, tu raccroches. Emily regarde pendant quelques secondes son écran avant de discuter avec Sean des informations qu’Interpol possède sur l’évasion de Doyle. En l’écoutant, son cerveau fuse à mille à l’heure, cherchant tous les plans pour arrêter Doyle et protéger ceux qu’elle aime.
En quittant son ancien collègue, Emily passe la nuit dans un hôtel. Elle a besoin d’être seule pour réfléchir. Elle doit réfléchir à une solution pour que tu sois saine et sauve. Le problème, c’est qu’elle ne peut pas te parler de Doyle. Elle doit t’éloigner sans que tu saches la réelle raison. Emily en vient à la triste conclusion qu’elle doit te briser le cœur - et le sien par la même occasion. Elle préfère vivre une peine de cœur et te voir respirer plutôt que te garder près d’elle et te voir mourir sous la main de Doyle. Elle ne peut pas prendre ce risque. Elle doit rompre avec toi.
Le lendemain, Emily se réveille avec difficulté. Son sommeil n’a pas été reposant. Elle n’a pas cessé de réfléchir à ce qu’elle pourrait te dire.
Elle va dans votre appartement quand elle sait que tu es partie au travail, voulant t’éviter jusqu’à ce que tu rentres le soir. En t’attendant, Emily prépare quelques affaires.
Quand tu passes le pas de la porte de votre appartement, le visage d’Emily prend une expression neutre. Elle ne doit montrer aucune émotion. Elle ne doit surtout pas laisser ces mêmes émotions parler. Elle sait ce qu’elle doit faire. Avec un grand sourire aux lèvres, tu te diriges vers Emily, prête à la prendre dans tes bras. Toutefois, quand tu vois son visage impassible, tu fronces les sourcils.
-Em’, tout va bien ? questionnes-tu en posant ton sac.
-On doit parler, Y/N.
-De quoi ?
-Je pense qu’on devrait s’arrêter là, annonce Emily de but en blanc et il te faut quelques secondes pour répondre.
-Qu’est-ce que tu veux dire ?
-Ça ne sert à rien de continuer. Ces derniers temps, j’ai été pas mal occupée avec mon travail. Et puis, je ne serai jamais capable de te donner la vie que tu mérites. C’est mieux pour tout le monde.
-Qu-quoi ? Tu n’es pas sérieuse ? Emily, ça sort d’où ça ?
-Je cite juste un fait. Je suis presque tout le temps en déplacement, ça ne sert à rien de perdre notre temps.
-D’accord, tu es souvent ailleurs, mais on ne perd pas notre temps. Notre relation fonctionne. On a un équilibre. Pourquoi tu veux tout abandonner maintenant ? demandes-tu, perdue et avec les larmes aux yeux.
-J’y pense depuis un moment.
-Mais, tout allait bien entre nous. Enfin, c’est ce que je croyais. J’ai fait quelque chose ?
-Ce n’est la faute de personne, c’est juste ce qu’il y a faire de mieux, affirme-t-elle en te regardant droit dans les yeux.
-Selon qui ?
-Y/N, on savait toutes les deux que cette relation était vouée à l’échec. Elle n’était pas faite pour être durable. Pas quand on fait mon métier.
-JJ y arrive très bien pourtant.
-Ce n’est pas pareil. De toute façon, ma décision est prise.
-Donc, tu veux même pas essayer d’en parler ? De régler le problème ? Tu baisses les bras aussi vite ?
Emily sait que tu n’abandonneras pas. Tu as un air déterminé sur ton visage, malgré tes yeux larmoyants. Emily prend une grande inspiration avant de dire la phrase la plus compliquée qu’elle ait eu à dire :
-Je ne t’aime plus, Y/N. Tu es quelqu’un de bien, mais je n’ai plus de sentiments pour toi.
-Ce n’était pas l’impression que tu donnais il y a encore quelques semaines, contredis-tu, incrédule.
-J’ai essayé de retrouver mes sentiments pour toi, mais c’est impossible.
Tes yeux analysent Emily, cherchant une preuve que les mots qui sortent de sa bouche ne sont pas la réalité. Toutefois, Emily a sorti son plus beau jeu d’acteur ; tu dois croire à ces mots tranchants. Comprenant que tu as bien entendu ce que t’a dit Emily, tes larmes commencent à couler sur tes joues. Tu n’y prêtes pas attention, essayant encore de trouver une solution pour rester auprès d’Emily. En voyant ton cœur se briser sous ses yeux, à cause d’elle, Emily se retient de t’avouer la vérité. Cependant, elle se répète que c’est la chose à faire.
-Je… J’irai dans un hôtel pour les prochains jours. Je vais sûrement devoir repartir dans ce laps de temps, ça te donnera largement le temps de reprendre tes affaires, informe doucement Emily en prenant deux sacs.
Tu ouvres un peu plus grand les yeux à sa dernière phrase. Bien évidemment, tu ne pouvais pas t’attendre à vivre encore avec elle si vous êtes séparées, mais tu pensais que vous alliez en parler, savoir si vous vendiez l’appartement ou qui le garderait.
Emily se sent mal en te virant de votre chez vous, mais elle sait qu’elle ne peut pas te le laisser. Doyle le trouverait en une recherche sur Emily et elle ne peut pas risquer qu’il vienne chez vous alors que tu y habites encore. Elle doit te garder loin d’elle et loin de votre appartement.
-Em’, je t’en prie.
Emily lutte pour te prendre dans ses bras en t’entendant la supplier. Elle ne te répond pas avant de te dépasser pour passer la porte de votre appartement. Elle retient un sanglot jusqu’à ce qu’elle arrive dans sa voiture.
De ton côté, tu restes debout, toujours sous le choc, les yeux fixés sur la porte d’entrée. Tu n’arrives pas à croire que ta relation avec Emily est réellement finie après cinq ans. Tu n’aurais jamais cru entendre ces mots. Tu n’avais pas prévu qu’Emily change d’avis sur vous. Pour toi, elle est - elle était celle avec qui tu allais finir ta vie. Il faut croire que ça ne sera pas le cas.
Un mois s’est écoulé depuis votre rupture. Dans une tentative désespérée, tu as essayé de la contacter pendant les premières semaines de votre séparation, sans aucune réponse de sa part. Tu n’as pas l’air de lui manquer autant que toi, elle te manque. Tu ne sais pas quoi faire pour que tu lui manques. Alors, à contrecœur, tu as fini par abandonner. Tu n’arrives toujours pas à t’en remettre. Tu n’arrêtes pas de repenser à votre relation, cherchant ce que tu aurais pu faire de différent pour éviter cette fin.
Tu n’aurais jamais pensé que vous finiriez de cette façon. Tu n’aurais jamais imaginé que tu ne saurais plus sa routine, où elle est, quelle enquête elle fait. Tu n’aurais jamais cru que tu ne la serrerais plus contre toi. Tu n’aurais jamais cru que vous auriez un dernier baiser.
Tu essayes de faire bonne figure, même si au fond de toi, tu restes dans cet état d’engourdissement. Mais ça doit changer, tu dois apprendre à avancer. Pour cela, rien de mieux que de sortir avec des amis.
Tu retrouves Penelope dans un café non loin de ton lieu de travail. Penelope est celle dont tu es le plus proche de son équipe avec Rossi. Tu la considères comme une sœur et c’est réciproque de son côté. Penelope était choquée en apprenant votre séparation et elle a essayé de faire changer d’avis Emily, sans succès.
En arrivant dans le café, tu prends Penelope dans tes bras. Tu arrives à lâcher un soupir de soulagement en la serrant contre toi. Ces câlins ont un pouvoir, tu en es sûre. Vous vous installez après avoir passé commande. Au début, votre discussion évoque des sujets banals - vous ne vous étiez pas vues depuis un petit moment alors vous rattrapez le temps perdu. Puis vient un moment où Penelope raconte une anecdote drôle sur l’équipe où elle mentionne Emily. À la mention du prénom de ton ex, tu baisses le regard, ignorant le pincement dans ton cœur. Penelope s’arrête de rire quand elle voit ta réaction.
-Oh, mon Dieu ! Désolée ! Je… Je n’ai pas réfléchi. Je n’aurai pas… Je suis désolée, s’exclame Penelope, embarrassée.
-Ce n’est pas grave. Ça fait un mois, après tout, la rassures-tu avec un faux sourire.
-Mais quand même. Vous êtes restées longtemps ensemble. C’est normal si ça te fait encore mal.
-Je sais. Comment elle va, Emily ?
C’est plus fort que toi, tu avais besoin de poser cette question, elle te brûlait les lèvres depuis un mois. Tu as besoin de savoir si ton impression est une réalité. Penelope prend une grande inspiration avant de te répondre.
-Elle ne montre rien, mais je suis sûre qu’elle souffre tout autant. Parfois, elle est un peu plus discrète. Elle semble être plus souvent perdue dans ses pensées, ce qui est compréhensible au vu de la situation.
-C’est elle qui a dit qu’elle ne m’aimait plus, rétorques-tu séchement. Désolée, je n’ai pas dit ça pour que tu prennes mon parti ou autre, te reprends-tu avec un air coupable. Je suis juste encore surprise par comment tout a basculé du jour au lendemain.
-Vous vous retrouvez. C’est une certitude, affirme-t-elle en serrant ta main.
-Je n’y crois pas trop. Elle avait l’air déterminée à rester loin de moi.
-Y/N, l’amour que vous aviez ne peut pas se perdre. Quand ça sera le bon moment, vous serez de nouveau ensemble et tout ira bien.
Tu vois au visage de Penelope qu’elle croit dur comme fer à ses mots. Elle ne les dit pas juste pour te faire te sentir mieux, elle est persuadée d’avoir raison. Penelope a tendance à tout voir en rose, c’est vrai, mais tu as besoin de ce petit espoir.
En rentrant chez toi, tu poses ton sac à côté de ton entrée puis, tu t’installes sur ton canapé. Tu balayes ton appartement du regard, indifférente. Malgré tous tes efforts, tu n’arrives pas à te sentir chez toi. Chez toi, c’était ton appartement avec Emily. Chez toi, c’était Emily. Mais tu n’as plus Emily et tu ne l’auras plus.
Tu te lèves de ton canapé avant de te diriger dans le placard de ta chambre. Tu l’ouvres et prends un carton qui est placé en haut. Tu le saisis et t’assois par terre puis, tu cherches au fond du carton, à la recherche de quelque chose de précis. En tombant sur le cadre, tu le retournes afin de pouvoir regarder la photo à l’intérieur.
Cette image date d’il y a deux ans, c’était au début du mois de juillet, vous êtes en train de vous embrasser devant la Tour Eiffel.
Vous étiez partis à Paris pour vos vacances - par miracle, Emily avait réussi à avoir deux semaines de repos. Vous aviez passé un séjour inoubliable. Le fait le plus marquant de ce voyage, selon toi, est Emily parlant en français. Tu sais qu’elle parle un nombre incalculable de langues et tu fonds à chaque fois qu’elle parle l’une d’entre elles. Cependant, ce n’est pas souvent alors quand tu as pu l’entendre parler français pendant deux semaines complètes, tu étais aux anges.
Un soir, vers la fin de vos vacances, vous étiez restées dans votre chambre d’hôtel. En temps normal, vous profitiez aussi de la soirée pour visiter un peu plus Paris, mais ce soir-là, vous étiez trop fatiguées pour marcher dix pas de plus.
Vous vous étiez assises sur votre balcon, admirant la vue, la Tour Eiffel illuminée au loin, et vous étiez en train de parler de l’avenir. Vous faisiez des projets en tout genre, imaginant à quoi ressemblerait votre vie dans un an, cinq ans, dix ans, même dans trente ans.
-J’ai si hâte de vieillir avec toi, avait déclaré Emily avec un sourire.
-Moi aussi. Tu serais magnifique avec les cheveux grisonnants, avais-tu dit en caressant ses cheveux.
-Je ne sais pas.
-Crois-moi, tu le seras.
-Et toi, tu serais magnifique dans une robe blanche, avait-elle affirmé en plongeant ses yeux dans les tiens.
-Quoi ?
-On en a jamais vraiment parlé, mais j’adorerais qu’on se marie. Pas maintenant, sois rassurée ! avait précisé Emily en voyant tes yeux grand ouverts. Je n’ai pas de bague et ça, ça n’est sûrement pas ma demande en mariage, mais je peux nous y voir, en train d’échanger nos vœux et de nous embrasser devant nos proches.
-Je peux nous y voir aussi. J’adorerais t’épouser un jour, avais-tu avoué, prenant sa main dans la tienne.
-Tant mieux, comme ça, je serai sûre que tu ne pourras pas te débarrasser de moi.
-C’est toi qui en auras marre de moi avant, avais-tu rigolé et Emily avait secoué la tête.
-Jamais. Je t’aime trop pour me lasser de toi.
Et sur ces mots, vous aviez partagé un baisé langoureux rempli d’amour. Tu n’avais jamais été aussi sûre de votre relation que ce soir-là. Tu savais que c’était fait pour durer et tu n’avais qu’un hâte, créer de nouveaux moments aussi romantiques que celui-ci. Malheureusement, tout comme vous avez eu un dernier baiser, vous avez eu un dernier moment romantique. Ces instants ne sont plus que des souvenirs placés dans un cadre.
Quelques semaines plus tard, alors que tu es plongée dans ton travail, tu reçois un appel. Tu prends ton téléphone en te demandant qui peut bien t’appeler aussi tard. En découvrant le nom de JJ, ton estomac se tord. Elle ne t’a presque jamais appelé. Si elle le fait, c’est qu’il y a quelque chose de grave. Avec appréhension, tu réponds.
-JJ, qu’est-ce qui se passe ? Emily va bien ?
-Tu dois venir à l’hôpital tout de suite. Emily est en train de se faire opérer, informe JJ d’une voix tremblante.
-Qu’est-ce qui s’est passé ? demandes-tu en te levant de ta chaise.
-Je t’expliquerai à l’hôpital, c’est trop long par téléphone. Je te rappellerai si les médecins donnent des informations avant que tu n’arrives.
-Je serai là dans vingt minutes grand maximum.
Tu raccroches et te dépêches de te préparer avant de courir jusqu’à ta voiture. Pendant le trajet, tu es contrôlée par ton anxiété. Tu n’as jamais roulé aussi vite de ta vie. Dans ta tête, tous les scénarios défilent, te faisant monter les larmes aux yeux. Le manque d’informations de la part de JJ n’aide pas à te calmer.
Tu cours à travers de l’hôpital, à la recherche de l’équipe d’Emily. Tu les trouves assis, une expression inquiète sur leur visage. Hotch te voit arriver en premier et vient à ta rencontre, JJ sur ses talons. Hotch garde la tête froide même s’il peut ressentir ton stress au plus profond de son être. Il t’invite à le suivre dans un endroit plus discret de l’hôpital alors que JJ va te chercher un verre d’eau. Quand elle te le donne, Hotch est en train de te raconter l’évasion de Ian Doyle. Au fil de son récit, tout prend du sens dans ta tête.
Tu comprends enfin pourquoi Emily s’est éloignée si soudainement, pourquoi elle a été si dure dans ses mots. Elle pensait te protéger de Doyle en restant loin de toi, mais en le faisant, elle n’a pas pensé à se protéger, elle. Emily est dans un état critique et tu ignores si tu auras jamais l’occasion de lui reparler, de la sentir contre toi à nouveau.
Quand tu es au courant de toute l’histoire, tu retrouves le reste de l’équipe. Rossi t’informe qu’aucune nouvelle n’est encore arrivée. Tu t’assois à ses côtés et commences à te ronger les ongles. Tu attends avec agonie un médecin qui va très probablement t’annoncer une mauvaise nouvelle.
Tu aimerais être nulle part qu’ici. Tu aimerais que tout soit un mauvais rêve. Tu aimerais être dans votre appartement, à toi et Emily, enlacées dans votre lit alors que le soleil se lève comme vous aviez l’habitude de le faire.
Un matin, environ un an après votre voyage à Paris, Emily avait eu un jour de repos, vous permettant ainsi de rester au lit jusqu’à tard. Tu t’étais réveillée en premier - chose assez rare - et tu t’étais mise à la regarder. Son visage était complètement relaxé alors que sa main droite était posée sur ta hanche. Tu ne sais pas combien de temps tu étais restée ainsi, tu voulais juste profiter de la présence d’Emily. À un moment, Emily avait commencé à se réveiller et avait souri en remarquant que tu avais passé ton temps à la regarder.
-Tu me regardes depuis longtemps ?
-J’en sais rien.
-Pas du tout flippant, avait-elle blagué en te rapprochant de son corps.
-C’est pas un crime d’admirer ma petite amie quand même !
-On a arrêté des stalkers pour moins que ça.
-Tu vas finir par dormir sur le canapé, avais-tu rétorqué avec un faux air énervé.
-Tu n’oserais pas.
-Ne me tente pas.
-Tu m’as manqué, avait soudainement déclaré Emily.
-Toi aussi.
-J’espère qu’on aura encore l’occasion de se réveiller ainsi pendant longtemps.
-Je veillerai personnellement à ce que ça soit le cas, avais-tu affirmé avant de te blottir contre Emily.
Tu avais relevé la tête vers Emily avant de l’embrasser tendrement. Elle t’avait répondu avec passion et vous aviez fini par passer la majorité de votre journée au lit.
Maintenant, tu passes la majorité de ta soirée sur une chaise inconfortable d’hôpital. Tu as le regard perdu sur le sol alors que tu continues à penser à des moments heureux avec Emily tout en te disant que tu n’en auras sûrement plus jamais.
JJ apparaît dans la pièce, une expression grave sur son visage, les yeux rougis. Vous n’avez pas besoin qu’elle prononce un mot pour comprendre ce qu’elle va vous annoncer. Toutefois, tu ne veux pas y croire. Certes, tu n’étais pas optimiste sur l’état d’Emily, mais une partie de toi espérait, priait, pour que tout aille bien et que vous laissiez cette histoire derrière vous. Penelope murmure un “non” désespérée pendant que tu continues à fixer JJ. Elle n’ose pas te regarder quand elle prononce la phrase que tu redoutes :
-Elle est morte pendant l’opération.
Immédiatement, les larmes coulent sur ta joue. Tu sanglotes fortement, sous le choc alors que Rossi se penche vers toi pour te serrer contre lui. Tu acceptes son étreinte, versant toute ta douleur. Tu entends Spencer se lever, mais tu n’y prêtes pas attention, essayant de comprendre ce qu’il vient de se passer.
Tu pensais que ton cœur s’était brisé quand Emily avait rompu, mais tu avais tort. Cette fois, la douleur est pire dans ta poitrine. Tu n’as même pas l’impression que ton cœur se brise. Ton cœur ne bat plus et il ne battra plus jamais. Comment pourrait-il ? Tu ne pourras plus jamais voir le sourire d’Emily, entendre son rire, toucher sa main. Elle est morte et ton cœur est parti avec elle.
L’enterrement d’Emily est quelques jours plus tard. Pour la première fois depuis l’annonce de sa mort, tu te prépares. Contrairement au moment de la rupture où tu semblais insensible à tout ce que tu faisais, tu ressens chacun de tes gestes. Ta douleur n’est pas qu’émotionnelle, tous tes membres sont lourds et te font souffrir.
Rossi est celui qui vient te chercher. Depuis la mort d’Emily, il fait attention à toi. Rossi a toujours considéré Emily comme sa fille et il t’a tout de suite adopté quand vous vous êtes mises ensemble. Il déteste te voir aussi misérable, il aimerait pouvoir prendre ta douleur et l’ajouter à la sienne.
En voyant l’équipe porter le cercueil d’Emily, ta douleur se décuple un peu plus. Tu ne peux pas croire que la femme que tu aimes soit enfermée dans cette boite. Tu n’arrives pas à comprendre comment votre histoire ait pu se finir ainsi.
Tu n’écoutes pas le sermon du prêtre, tu gardes tes yeux fixés sur les fleurs blanches posées sur le cercueil. Si Emily avait pu voir ce moment, elle aurait dit que tout est trop solennel à son goût, tu souris doucement à cette pensée. Penelope te tient la main jusqu’à ce que tu ailles poser une rose rouge en premier sur son cercueil, les joues baignées de larmes. Tu restes à côté d’Emily alors que l’équipe imite ton geste. Rossi place une main sur ton dos pour te réconforter et tu fais tout pour ne pas fondre en larmes dans ses bras. Par tu ne sais quel miracle, tu arrives à rester debout alors qu’Emily s’enfonce dans la terre.
En rentrant chez toi, tu n’as pas le courage de t’allonger dans ton lit. Tu t’assois sur le sol de ta chambre après avoir mis un tee-shirt d’Emily. Tu l’avais mis dans tes cartons sans faire exprès et comme Emily ne l’a jamais réclamé, tu l’as gardé. Tu apportes le tissu à ton nez, espérant sentir l’odeur familière d’Emily, mais elle a déjà disparu. De nouvelles larmes coulent sur tes joues réalisant que bientôt, toute trace d’Emily aura à jamais disparu. Elle ne sera plus qu’une partie de ton passé.
Tout le reste de la journée, ton esprit est tourmenté par les souvenirs avec Emily. Tu repenses surtout à la fin de votre relation. Tu repenses à tous ces derniers moments que tu as vécus avec elle sans savoir qu’il n’y en aura pas d’autres. Si tu avais su ce qui allait se passer, tu les aurais appréciés un maximum et si tu le pouvais, tu aimerais pouvoir en changer certains comme votre dernier baiser.
C’était un matin, très tôt - trop tôt pour toi -, tu t’étais réveillée après Emily. Tes yeux se fermaient tout seul alors que tu te rendais dans votre cuisine. Tu préparais ton café quand Emily avait fait son apparition. Tu lui avais fait un rapide sourire alors qu’elle t’annonçait qu’elle devait vite partir au boulot. Elle t’avait embrassé chastement et tu avais à peine pris le temps de lui répondre, encore trop endormie. Elle t’avait lancé un “je t’aime” avant de prendre son sac et de quitter son appartement. Tu lui avais seulement marmonné une réponse, ayant besoin de ton café pour parler.
Tu aurais aimé que votre dernier baiser soit différent. Tu aurais aimé pouvoir l’embrasser avec passion, apprécier le mouvement de ses lèvres contre les tiennes et lui dire clairement “je t’aime”. Malheureusement, tu ne peux pas changer le passé et tu n’auras plus jamais de nouvelles chances. Ce baiser est condamné à être votre dernier tout comme tu es condamnée à vivre sans Emily pour le restant de tes jours. Et tu es condamnée à avoir son nom à jamais sur tes lèvres tout comme votre dernier baiser. Finalement, Penelope avait tort, rien n’ira bien.
Partie deux
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saga: Soumission & Domination 352
Nathan, l'apprenti de Julien-1
Le jeune Nathan a dû mettre le booster. Entre ses cours au lycée technique, le travail à la boutique de Julien et le sport qu'il a repris à raison de deux fois par semaine, le rythme s'est accéléré. Nos deux jeunes, Enguerrand et Max se sont investis eux aussi. Ils l'ont pris en charge dans la partie " académique ". En français, math et les autres matières générales ils le font répéter et ça donne des résultats rapidement sans que les leurs propres, n'en pâtissent. Pour la partie pro, Julien le coach au plus près. Dans le sport aussi il s'améliore et des parades, il est passé aux clés et aux prises d'attaque.
Avec Max et Enguerrand ça va aussi plus loin coté " intime " même s'il a dû faire avec Adam, le flic préféré des deux petits. D'après ce que m'en a dit Enguerrand, ça leur avait valu une explication en règle avec les deux partis. Il a fallu expliquer à Nathan la nature de leurs relations. Et même si Adam est pas mal, il a eu du mal avec son âge. Pour Adam, ça été plus facile vu que cela fait maintenant quelques semaines qu'il " pratique " mes deux petits, il a dû s'adapter à leur monde s'il voulait continuer à les voir ! Et puis il n'y a rien à jeter non plus dans Nathan !! Il n'empêche qu'ils ont quand même eu la présence d'esprit de commencer tous les trois entre eux avant de l'amener à faire l'amour avec Adam. Ce qui m'a amusé c'est le fait que Nathan m'ait demandé de l'aide pour s'épiler. Il a bien vu que j'étais le grand " ordonnanceur " de cette baraque. Ça m'a fait plaisir de l'avoir un soir pour moi tout seul pour ça ... au moins au début ! Rapidement il s'est aperçu (et pour cause, il nous a tous vu à poil) que coté pilosité, il y avait comme un air de famille entre nous. C'est pas que lui-même soit très poilu mais ses couilles et sa queue disparaissaient un peu dans un buisson. Salle d'eau du premier, je le passe sous la douche d'eau chaude et le sèche avant d'entamer l'épilation. Il voudrait comme beaucoup d'entre nous (en fait la totalité des homos et la moitié des hétéros) faire disparaitre tout sauf ses cheveux et quelques poils au-dessus de sa queue pour pas paraitre pré-pubère non plus.
Je le rassure, avec sa bite de 19cm y'avait pas de risque qu'on le prenne pour un gamin. En attendant je le couvre de crème épilatoire, enfin ses mollets, ses avants bras et ses aisselles. Il a la chance d'avoir le cul imberbe naturellement et les deux trois poils qui s'y sont égarés partent à la pince à épiler. Pour le sexe, il me fait lui raser les couilles et hésite pour le reste. Il se décide pour un tout petit triangle court, pointe en bas juste au-dessus de la naissance de sa bite. Après avoir évacué la mousse et les poils, je l'hydrate à mort. Les passages répétés de mes mains huileuses sur son corps le font bander. C'est charmant comme ça le fait rougir. Je la prends en main. Bon calibre, raccord avec la longueur de l'engin. Son sang gonfle les tissus au maximum et c'est une barre d'acier que je presse entre mes doigts. Mon autre main prend son menton et lève sa tête vers la mienne. On se regarde dans les yeux et il ne se détourne pas quand je me penche et que mes lèvres couvrent les siennes. J'y vais cool et le laisse progresser à son rythme. C'est donc lui qui, quelques secondes plus tard, ouvre ses mâchoires et sort sa langue. Petite soupe de langue qui le fait se serrer contre moi. Ça va je ne suis pas encore trop vieux pour lui !! Sa bite se presse contre ma cuisse et il passe la sienne entre mes jambes pour sentir ma queue au travers du tissu de mon shorty. Il est chaud le gamin ! Il est même un peu " frénétique ". Je le repousse pour qu'il puisse s'admirer. Il se trouve bien comme ça. Je me colle à son dos, mon bassin collé à ses fesses pour qu'il sente bien l'effet qu'il me fait, je passe mes bras autour des siens, le serre contre moi et l'embrasse dans le cou en remontant vers son oreille droite. C'est lui qui me demande de lui faire l'amour. J'aime la façon de dire ça, c'est quand même plus romantique que " baise-moi ". Il glisse entre mes bras et se tourne en se baissant. En passant il descend mon shorty et embouche ma bite. Pas mal le mouvement et surtout la pipe qui en résulte. Je le sens qui s'applique. Manque un peu de spontanéité tout ça ! Je le relève et on se refait une pelle. Quand je l'écarte de moi, il ne sait plus où il habite c'est sûr. Il retombe à mes pieds et recommence sa fellation. Elle est nettement meilleure ! Il en prend plus de plaisir aussi j'en suis sûr. Ma bite est d'une raideur de pendu ! Mais la sienne n'est pas en reste non plus. Quand je le redresse à nouveau c'est dans le but de tester une autre partie de son anatomie interne. Un petit bisou et je le plaque, face contre le carrelage. Il écarte les jambes de lui-même. C'est à mon tour de tomber à genou et d'aller vérifier qu'il ne reste pas de poil disgracieux autour de sa rosette. Et rien de mieux que la langue pour le faire. Effet collatéral, ses passages répétés ont l'air de faire monter la température du jeune homme. Une vérification s'impose et j'arrive à entrer ma langue d'un bon cm. Effectivement il est chaud ! Je me redresse et en profite pour enfiler une kpote. Quand je presse mon corps contre le sien, il me souffle de l'enculer. Difficile de résister à une proposition pareille (même si je n'en avais jamais eu l'intention... de résister).
J'ajoute quand même du gel à celui déjà présent sur le plastique et pose mon gland sur sa rondelle. J'appui doucement. Il s'ouvre. Je prends mon temps. J'enfonce lentement mes 20cm. Il souffle de temps en temps quand je sa rondelle se contracte. Quand je suis complètement en lui, je reste sans bouger. Mes bras passés sous les siens, mes mains sur ses épaules, je le tire une fois vers le bas pour m'assurer du fait. Il tourne alors la tête et me tends ses lèvres. Donc petite pelle ! Je baise son cul, non ! Je lui fais l'amour. Il faut être délicat avec nos jeunes et en plus c'est plus ça que la première assertion. Je sens son bassin se décoller du carrelage pour venir au-devant de mes coups de rein. Il se cambre et je peux mieux l'enculer comme cela. Je m'arrête et lui demande, un peu, non, très hypocrite, s'il ne devrait pas être avec ses nouveaux amis. Réponse de l'intéressé " non, vas-y, ils savent que je suis là et ils étaient les premiers à me pousser dans tes bras ". Au moins c'est clair ! On finit donc ce que nous avions commencé. Il est très bon ce petit, tout à fait dans la lignée de Max et Enguerrand. Je comprends mieux pourquoi ils s'entendent aussi bien tous les trois. Il est venu en scooter mais je le reconduis en voiture, il reprendra son véhicule demain puisqu'il y a sport. Il n'est pas à l'aise dans la 300SLS. Je lui dis de se détendre, c'est pas une pièce de collection non plus. A l'arrivée je descends dire bonsoir aux garçons. Julien attendait son apprenti et quand je le lui rends, je lui dis qu'il est maintenant aussi " beau " que nous. Rires de tous sauf de l'intéressé qui rougit encore une fois. Second le taquine qu'ils doivent vérifier ça. Nathan relève ses manches pour montrer ses avant-bras glabres. Second l'attrape et lui dit que c'est pas suffisant, qu'il est sûr que je ne me suis pas arrêté à ça. Ça tourne au jeu et il finit en slip devant nous. Julien tire l'élastique et découvre le mini triangle subsistant. Il tire un peu plus et le fait trébucher sur lui. Il le serre dans ses bras et lui sort un " bienvenue au club " puis il lui claque un bisou sur la joue. Nathan se sauve en ramassant ses vêtements. Julien et Second me remercient de ce que j'ai fait pour leur " petit ". J'efface ça d'un revers de main et rentre au blockhaus. Pendant le retour un message m'arrive de Nathan : " Merci pour tout et surtout " tout ". Je sais que Max et Enguerrand vont être fou de joie ". Dès l'arrivée je les appelle. Evidement ils sont collés ensemble. Je les engueule que je ne suis pas là pour satisfaire à leurs élucubrations d'ados en surcharge d'hormones. Je les entends rires comme des fous à ma sortie. Ils me raccrochent au nez en me disant à demain.
Mardi soir : Les " sportifs " arrivent les uns après les autres ou en couple. Adam est des nôtres ce soir-là. Il est juste au courant que ses deux petits mecs ont une surprise pour lui. Je me doute bien de celle-là mais je les laisse se débrouiller tous seuls. Ils arrivent en même temps et partent aussitôt se mettre en tenue. Ils reviennent et sautent au cou d'Adam qui les questionne. Je m'éloigne commencer mes exercices. Un peu plus tard arrivent Second et mes deux " charcutiers-traiteurs ". Adam comprend tout de suite à la réaction de ses deux " petits amis ". Il n'est pas flic pour rien ! Et au fait que Nathan leur roule un patin alors qu'il n'a fait qu'une bise aux autres. Je le regarde de loin. J'ai bien l'impression qu'il est résigné et qu'il croit que ses deux amoureux vont le larguer. Il a compris mais de travers. Tel que je connais mes petits c'est plutôt un ajout dans leur trio qu'ils comptent essayer de faire passer. Je continue à regarder de leur côté pour voir comment ils vont s'y prendre. En fait ça ét�� très simple. Max et Enguerrand lui ont présenté Nathan et lui ont dit qu'il va kiffer d'avoir maintenant trois petits mecs plutôt que deux. Puis ils sont partis faire travailler Nathan qui a quand même un peu de rattrapage à faire pour égaler le niveau général.
Adam est venu vers moi un peu déboussolé. On s'isole dans la piscine du second. A ce moment de l'entrainement il n'y a encore personne dedans. Il m'explique le coup que lui ont fait Max et Enguerrand. Il ne comprend pas. Je lui explique qui est Nathan, ce qu'il fait et d'où il vient (étude et mental). Je lui dévoile, mais ça il s'en doutait, que les deux petits ont déjà gouté à son fruit défendu. Mais aussi qu'ils m'ont confié qu'ils espèrent bien que cela ne mettra pas un terme à la relation privilégiée qu'ils ont avec lui, leur flic préféré. Pendant une bonne demi-heure, il avance des arguments pour tout arrêter. Pendant ce même temps, je contre et les démonte un par un. Finalement je demande à PH de me chercher les trois autres protagonistes de l'affaire. On se retrouve à 5 dans l'eau. C'est sûr qu'en maillot de bain, Nathan a des atouts qui font réagir Adam. Moi-même je ne reste pas insensible ! Grosse explication qui se termine quand Nathan prend Adam dans ses bras et qu'il lui roule un patin interminable ! Je sors alors de l'eau et les laisse. Je n'ai pas terminé ma séance moi ! Nous retrouvons le nouveau quatuor au moment des douches. A leurs têtes à tous les 4, je pense que le problème est réglé. C'est d'ailleurs le cas quand, alors que Second et Julien vont pour rentrer chez eux, Nathan les informe qu'il ne les rejoindra que demain matin.
Mercredi matin : Je réveille Nathan à 6h. Il doit être chez julien pour 7. Je profite qu'on ne soit que tous les deux devant un café pour lui demander si ça allait. Réponse " trop bien ". Dans la voiture, alors que je le reconduis (tant pis pour le scooter) il me dit qu'il avait craint d'être obligé à n'être que passif à cause d'Adam, mais que cela n'avait pas été le cas. Ils avaient fait l'amour sans se soucier de qui recevait qui dans sa bouche ou son cul. Il s'était même surpris un moment à sodomiser Adam ! Là, c'est lui qui me surprend. Au retour, curieux, je vais mater l'enregistrement de leur chambre. Effectivement il y a bien un moment où mes trois petits se font le cul de leur ainé. Et d'après ce que je vois et j'entends, ce n'est pas pour lui déplaire. Par rapport aux précédents enregistrements, Adam n'a plus cette " suprématie active " sur ses jeunes. Les deux heures qu'ils ont passé à se faire du bien montrent que chacun s'est retrouvé le passif des autres et réciproquement. Le seul sperme que j'ai vu jaillir à l'air libre est celui de Nathan. Ça me fait penser qu'il va vite devoir faire ses tests pour pouvoir en faire profiter ses amis. Toutes les autres jouissances se sont trouvées " étanchées " dans une bouche ou un cul. Une bonne chose de réglé, ç'aurait été dommage qu'Adam se soit retrouvé exclu. Après tout il est sympathique, bien foutu et d'après ce que j'ai vu, bon baiseur aussi ! Je pense qu'à terme, ça le décoincera et le fera devenir moins exclusif. J'aimerai bien un jour tester sa belle bite dans ma rondelle. Un 21x6, ce n'est pas à dédaigner !
Jardinier
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