#Regard d’or
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Compétition du Regard d’or de la 20e édition du Festival Regards d’Ailleurs : 6 courts métrages sur le thème de l’espace, tournés par des jeunes cinéastes issus de Dreux ou du Pays Drouais. #ra2023
Le prix du public et le prix spécial du Jury est décerné à Raphaël Berlucchi pour le film « Le Septième Sel ».
Le lauréat du Regard d’or est décerné à Ronan Marquès pour son film « La Cime ».
Bravo à tous les participants ! 🎬RTV 95.7
#photographie#photography#happening#cinema#court metrage#Dreux#Festival Regards d’Ailleurs#Regard d’or#RA2023
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do you have any recommendations for favorite french-language poetry? esp written by women?
Yes, sure! We might not have the same tastes (I like nature poetry mostly, and good old lavish alexandrine verse—I find the predictability of it very soothing) but here are excerpts of poems by 13 French-language poétesses :)
(I wanted to add a few men at the end but I spent too much time on the women, and the French male poets I enjoy are very well-known ones anyway, e.g. Hugo, Mallarmé, Prévert, Aragon... also André Breton's surrealist poetry)
• Sabine Amable Voïart, known as Amable Tastu (1798-1885)
D’où vient que l’âme humaine est ainsi disposée, Que jamais ses regards troublés et mécontens N’ont pu s’accoutumer à la marche du temps? Sur l’éternel chemin, chaque borne posée Nous attriste. D’où vient? je ne sais; mais toujours Le vertige nous prend à voir couler nos jours:
Si vous reparcourez l’enclos où votre enfance Avez-vous souvenir, à l’âge où tout enchante, D’une voix qui vous plut, voix timide et touchante, […] Que, plus tard, cette voix résonne à votre oreille, De vos rêves déçus vous raillez la merveille, Vous prenant en pitié d’avoir si mal jugé… Elle est la même encor; mais vous avez changé!
• Louise-Victorine Ackermann (1813-1890)
(A la comète de 1861) […] Ah ! quand tu reviendras, peut-être de la terre L'homme aura disparu. Du fond de ce séjour Si son œil ne doit pas contempler ton retour, Si ce globe épuisé s'est éteint solitaire, Dans l'espace infini poursuivant ton chemin, Du moins jette au passage, astre errant et rapide, Un regard de pitié sur le théâtre vide De tant de maux soufferts et du labeur humain.
• Marie Dauguet (1860-1942)
Mon coeur est né sauvage et seul comme un merle, Que berça la chanson du vent, subtil orchestre, Ivre des noirs myrtils dont la forêt s'emperle, Grisé d'odeur de source et d'haleine sylvestre. […]
Et d'abord très souvent j'étouffe dans moi-même, Tout m'y semble étriqué, trop étroit et mesquin, Et je fuis l'infini pour l'infini que j'aime, Parmi le ciel, les eaux, les circuits des chemins.
• Alice de Chambrier (1861-1882) (she is Swiss)
J’ai vu comme l’on voit quelquefois dans un rêve, Une immense Cité près d’une immense grève, Avec des dômes d’or et des palais géants, Des temples incrustés de mille diamants […]
Plus tard j’ai repassé devant cette cité, Et voulant la revoir, je m’y suis arrêtée; Mais à peine mes pas ont foulé sa poussière Que devant mes regards elle s’est tout entière Écroulée—et n’est plus qu’une ruine immense Dont le cri des Vautours trouble seul le silence.
• Lucie Delarue-Mardrus (1868-1949)
1. Humanité sans force, endurante moitié Du monde, ô camarade éternelle, ô moi-même ! Femme, femme, qui donc te dira que je t’aime D’un cœur si gros d’amour et si lourd de pitié ?
2. J’aime, en quelque lieu que ce soit, L’heure où l’existence, pour moi, Redevient nocturne et muette.
L’heure sans lois et sans humains, Sans hiers et sans lendemains, Où je ne suis plus que poète.
La seule heure d’esprit total, Celle où, jusqu’oublier mon mal Je sens se fermer toute plaie,
Car je ne fus moi-même, vraie, Car je ne fus ce que suis, — Passionnément — que les nuits.
• Anna de Noailles (1876-1933)
Nature au cœur profond sur qui les cieux reposent, Nul n’aura comme moi si chaudement aimé La lumière des jours et la douceur des choses, L’eau luisante et la terre où la vie a germé.
La forêt, les étangs et les plaines fécondes Ont plus touché mes yeux que les regards humains, Je me suis appuyée à la beauté du monde Et j’ai tenu l’odeur des saisons dans mes mains.
�� Renée Vivien (1877-1911) (English, mainly wrote in French)
Dans l’azur de l’avril et dans l’air de l’automne, Les arbres ont un charme inquiet et mouvant. Le peuplier se ploie et se tord sous le vent, Pareil aux corps de femme où le désir frissonne.
[…] Vêtu de clair de lune et de reflets d’argent, Le bouleau virginal à l’ivoire changeant Projette avec pudeur ses blancheurs incertaines. Les tilleuls ont l’odeur des âpres cheveux bruns, Et des acacias aux verdures lointaines Tombe divinement la neige des parfums.
• Valentine Penrose (1898-1978)
Notre Père qui êtes aux cieux des doux matins bercés aux fleurs des laitues bleues, […] que votre nom soit sanctifié ! O Brume d’or dans les vergers, que votre volonté soit faite ! Sur la Terre comme au Ciel ; sur la terre élançant ses arbres au soleil, sur les labours luisants chevauchés de noyers, sur le sol des jardins de chaleur tout vrillés […]. Donnez-nous aujourd’hui notre Pain quotidien. Dans la fraîche cuisine où bourdonne une guêpe, où les fourmis montent leur noir petit chemin […] Et pardonnez-nous nos offenses… […]
• Louise de Vilmorin (1902-1969)
Pois de senteur en ma demeure Et sur mon cœur poids de cent heures
Je t’enlacerai, tu t’en lasseras
Étonnamment monotone et lasse, Est ton âme en mon automne, hélas !
• Andrée Chedid (1920-2011)
Échappant à l'enclume du temps L'Univers sème ses formes Véhicule ses songes S'invente des tumultes
[…] Enserrée dans son globe Empoignant son noyau La Terre emporte l'histoire Vers son immense dérive.
• Anne Perrier (1922-2017) (also Swiss)
1. Ô rompre les amarres Partir partir Je ne suis pas de ceux qui restent La maison le jardin tant aimés Ne sont jamais derrière mais devant Dans la splendide brume Inconnue
2. Lorsque la mort viendra Je voudrais que ce soit comme aujourd'hui Un grand soir droit laiteux et immobile Et surtout je voudrais Que tout se tienne bien tranquille Pour que j'entende Une dernière fois respirer cette terre Pendant que doucement s'écarteront de moi Les mains aimées Qui m'attachent au monde
• Marie-Claire Bancquart (1932-2019)
1. Un tremble c'est le nom du peuplier blanc : luisance furtive.
Éclair des feuilles leur vie scintille
instant après instant elles chuchotent que nous avons aussi des moments miroitants minuscules, étincelantes traces de nous sur le monde. 2. Je suis l’encolure d’un pays vêtu de toile et d’eau, longtemps ténébreux, maintenant étalé sur la nuit, croisé une fois pour toutes par le crépuscule, et qui entend les soleils célébrer leur courbe.
Je suis son oreille, et, dans son oreille, ce qui, bruissant, permet le bruit.
[…] Mais suis-je enclave, ou bien ce pays serait le creux nécessaire au violon, l’autour-de-moi facilitant mémoire?
• Hélène Dorion (1958 - ) (she's from Québec)
Autour de moi les notes lumineuses d'une feuille venue jusqu'à la branche pour remuer avec le souffle danse et boit l'eau qui la sauve au matin quand recommence son chemin vers le soir
et je marche aussi d'un pas qui repose dans l'infini j'écoute le monde qui bruit à travers les arbres seuls comme des êtres occupés à devenir leur forme singulière
#tumblr's garbage new post editor keeps randomly un-italicising my italics :l#anyway i really like anna de noailles and renée vivien in particular#also marie-claire bancquart whom i discovered more recently!
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Icône du cinéma français, Alain Delon s’est éteint ce dimanche 18 août, à 88 ans. De sa révélation sur le grand écran au début des années 1960 à son César du meilleur acteur, retour sur sa carrière en sept films emblématiques qui ont campé son style.
Il était l’un des acteurs qui a enregistré le plus d’entrées en France, totalisant plus de 136 millions de spectateurs avec l’ensemble des films qui l’ont mis en scène. Alain Delon est mort ce dimanche 18 août 2024, à l’âge de 88 ans, ont annoncé ses enfants. La star du grand écran a marqué le cinéma français de son empreinte avec 90 longs-métrages, qui ont façonné sa réputation de légende et son style caractéristique. En voici sept particulièrement marquants.
« Christine » (1958) : sa rencontre avec Romy Schneider Alain Delon n’a que 23 ans et a fait ses premiers pas au cinéma un an plus tôt, dans Quand la femme s’en mêle d’Yves Allégret, lorsque l’actrice allemande Romy Schneider le choisit sur photo pour tourner avec elle dans Christine, de Pierre-Gaspard Huit. Il y incarne le lieutenant Franz Lobheiner, amant d’une riche baronne autrichienne dont il veut rompre, qui tombe follement amoureux de la charmante Christine Weiring, jouée par la jeune star du cinéma qui n’a alors que 20 ans. La première rencontre entre les deux acteurs, à la descente de l’avion, deux mois plus tôt, n’était pourtant pas des plus concluantes. La barrière de la langue les sépare et le duo ne s’entend absolument pas. Ils finiront pourtant par tomber amoureux et former un couple connu comme « les plus beaux fiancés d’Europe ».
« Plein soleil » (1960) : la révélation d’un « jeune premier » Deux ans plus tard, Alain Delon est choisi par le réalisateur René Clément pour jouer dans une adaptation du roman Monsieur Ripley, de Patricia Highsmith. Alors qu’il devait jouer le deuxième rôle masculin, il parvient à convaincre l’équipe de réalisation qu’il serait plus adapté dans le costume du personnage principal, Tom Ripley, qui colle plus à son caractère un peu « voyou ». Avec ce rôle, Alain Delon se révèle sur le grand écran et pose les jalons de ce qui deviendra son style, charismatique et un peu rebelle. « Personne ne savait qui j’étais. Le film qui a fait le tour du monde, a été la base de ma carrière », avait d’ailleurs reconnu l’acteur.
« Le Guépard » (1963) : la palme d’or à Cannes Alain Delon y incarne Tancrède Falconeri, le neveu du prince Fabrice de Salina (Burt Lancaster) qui se lie d’amour avec une bourgeoise, Angelica Sedara (Claudia Cardinale), dans une Italie du milieu du XIXe siècle marquée par le déclin de l’aristocratie traditionnelle. Adapté du roman éponyme de Giuseppe Tomasi di Lampedusa, cette fresque obtient la Palme d’or au Festival de Cannes en 1963 et devient un succès commercial et critique dès sa sortie. Alain Delon, au sommet de son élégance (moustache fine et raie sur le côté), y est l’incarnation de la noblesse. Le couple qu’il forme avec Claudia Cardinale entre dans l’histoire du cinéma. Le film comporte notamment une scène de bal devenue iconique, qui marque la victoire de la bourgeoisie sur la noblesse et où les trajectoires du trio principal trouvent leur aboutissement.
« Le Samouraï » (1967) : la consécration du « genre » Delon Cette première collaboration avec Jean-Pierre Melville donne l’un des chefs-d’œuvre de la filmographie de Delon, qui incarne le tueur solitaire Jef Costello. Fantomatique, inexpressif (son personnage n’a quasiment aucune réplique), obsédé par la maîtrise, avec son regard bleu froid, son imper et son chapeau : ce personnage est à la base du mythe Delon. L’esthétique de ce polar glacial influencera nombre d’autres cinéastes, dont John Woo ou Quentin Tarantino. La collaboration Delon-Melville accouchera d’un autre chef-d’œuvre, Le Cercle rouge (1970, avec Bourvil), avant Un flic (1972).
« La Piscine » (1969) : les retrouvailles avec Romy Schneider Mi-drame, mi-polar, ce film de Jacques Deray marque les retrouvailles entre Alain Delon et Romy Schneider, avec qui il a formé un couple mythique du cinéma français. Il n’y aura pas de retour de flamme entre eux mais la carrière de l’actrice allemande, alors en demi-teinte, redécolle. Plus de 3 millions de spectateurs plongent dans la piscine au-dessus de Saint-Tropez, fréquentée par le couple mais aussi par Maurice Ronet et Jane Birkin. Delon dira plus tard : « Ce film, je ne peux plus le regarder. Trop douloureux de revoir Romy et Maurice (morts en 1982 et 1983, N.D.L.R) rire aux éclats. »
« Borsalino » (1970) : son duo iconique avec Belmondo C’est encore grâce à Jacques Deray qu’Alain Delon connaît un vrai succès populaire avec Borsalino, où il forme un tandem iconique avec Jean-Paul Belmondo. Le film, histoire de deux jeunes voyous qui tentent de devenir les caïds de la pègre marseillaise, marque le point d’orgue du duo entre Delon et son rival, mais aussi ami. « Heureusement qu’il était là. Ni l’un ni l’autre n’aurait fait la même carrière sans l’autre. Il y avait une compétition mais aussi une sorte de stimulation entre nous. Ça m’aurait vraiment emmerdé qu’il ne soit pas là. Qu’est-ce que j’aurais foutu sans lui pendant cinquante ans ? » Le succès est au rendez-vous : le long métrage enregistre plus de 4,7 millions d’entrées et une suite, Borsalino and Co, sort au cinéma quatre ans plus tard.
« Notre histoire » (1984) : son seul César du meilleur acteur Malgré son immense carrière, Alain Delon n’a décroché qu’une seule fois le César du meilleur acteur obtenu en 1985 pour son rôle dans Notre histoire, de Bertrand Blier, sorti l’année précédente. Cette comédie dramatique, parfois absurde, parle de solitude et d’amour, autour de la rencontre dans un train, entre Robert, la quarantaine fatiguée, et une jeune femme désabusée, incarnée par Nathalie Baye. Le public ne suivra pas, mais la critique a majoritairement aimé ce film dans lequel Delon a pris des risques pour camper un personnage fragile, un ivrogne, bien loin de celui qu’il interprétait dans le Samouraï.
Alain Delon, qui avait commencé sa carrière à la fin des années 1950, était l’un des derniers monstres sacrés du cinéma français.
Né le 8 novembre 1935 à Sceaux (Hauts-de-Seine), Alain Delon fait ses débuts sur le grand écran à la fin des années 1950, dans Quand la femme s’en mêle, d’Yves Allégret.
Ces premiers pas au cinéma, il les doit à un « scout » qui les repère, lui et son charisme, lors d’un casting sauvage réalisé en marge du Festival de Cannes, à une époque où le jeune Alain Delon enchaîne les petits boulots. Quelques mois plus tôt, il était revenu d’Indochine, où il a servi dans la Marine, avant d’être renvoyé pour avoir, selon la légende, « emprunté » une jeep pour aller faire la fête. Un beau gosse un rien rebelle. Tout Delon est là, déjà.
Ce personnage de voyou magnifique, auquel sa nature semble le prédestiner, Alain Delon va l’étrenner, le perfectionner durant une bonne partie de sa carrière.
Très rapidement, on le verra ainsi incarner un tueur à gages dans Le Samouraï (1967), dans l’une de ses nombreuses collaborations avec Jean-Pierre Melville. Puis, dans Borsalino (1970), où il partage l’affiche avec son meilleur ennemi, Jean-Paul Belmondo, il prend les traits d’un éminent membre de la pègre marseillaise.
Toujours en 1970, dans Le Cercle rouge, il joue un autre bandit de classe, traqué par un Bourvil à contre-emploi. Mais, plus tard, les Français le verront passer de l’autre côté de l’insigne, dans Parole de flic ou Pour la peau d’un flic, film qu’il produira, comme une trentaine d’autres.
La rubrique des faits divers, celui qui ne cachera jamais ses attaches à droite la côtoiera également dans le civil. À la fin des années 1960, alors qu’il est au faîte de sa gloire, il sera ainsi entendu dans le cadre de la médiatique affaire Markovic, du nom de son ancien homme à tout faire yougoslave, retrouvé assassiné. La procédure, dans laquelle un ami d’Alain Delon, François Marcantoni, était le principal suspect, avait débouché sur un non-lieu pour preuves insuffisantes. Elle aura néanmoins perturbé le tournage du Clan des Siciliens, dans lequel il partage l’affiche Jean Gabin et Lino Ventura. Rien que ça.
Puis, au tournant des années 2023 et 2024, il sera l’objet d’une brouille entre ses enfants, Anouckha, Alain-Fabien et Anthony, sur fond d’héritage et de présence d’une « dame de compagnie », Hiromi Rollin. La découverte, quelques semaines plus tard, des dizaines d’armes que possède l’acteur dans sa résidence de Douchy (Loiret), finira d’alimenter une chronique qui aura quelque peu terni l’image de l’acteur.
Mais, entre-temps, Alain Delon aura peaufiné son autre facette, celle du séducteur à la gueule d’ange. Celle-ci crève l’écran dès 1960, dans Plein Soleil de René Clément et dans Rocco et ses frères, où Delon donne la réplique à Claudia Cardinale, sous les ordres de l’un de ses mentors, Luchino Visconti.
Ce séducteur patenté, les spectateurs le retrouveront régulièrement par la suite. Dans Le Guépard (1963), film-fleuve issu de l’œuvre de Giuseppe Tomasi di Lampedusa, par exemple. Mais aussi, et peut-être surtout, dans La Piscine (1970), film sensuel dans lequel Delon donne la réplique à Romy Schneider, son ex-compagne.
Plus que ceux qu’il forma avec Nathalie Delon, Mireille Darc ou, un temps, avec Dalida, le couple mythique qu’Alain Delon forma avec l’interprète de Sissi, contribuera à le faire entrer dans la légende du cinéma français, celle à laquelle, diront ses détracteurs, il était si conscient d’appartenir. Difficile toutefois, en regardant dans le rétroviseur, de le contredire sur ce point.
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quick rant. the Ballon d’Or trophies genuinely anger me. I’m not gonna argue over Messi or Haaland, I don’t care about that. I care about how we have a lack of information regarding how the rankings are calculated.
They give us 3 broad descriptors but not anything past that. Do club and country weigh the same when calculating? Is it different on years with the WC? Is it up to each voter how they weigh? Does player position matter? Does the league in which they play matter, or are all leagues equal? How much is champions league or lack of it worth?
Edit: here’s the criteria from France football.
Individual performance in the previous season (no longer by calendar year).
Team success during the previous season.
Player behavior and fair play during the season.
But it should be noted that this year they’ve decided to look more into individual success than team success. Looks suspicious is all I can say….
Oh right. None of that matters, it just depends on how that person feels about it.
EDIT: it’s supposed to be on a sliding scale. France Football list their top 30 players and then journalists rank their top 5. It’s pure popularity. The stats no longer matter. Johan Cruyff, you were right.
Because to me this is where the award loses prestige and becomes a joke. We have no information on how it’s calculated.
Just to use one example (there’s many), how is Ruben Dias, the best CB in the world at the moment, treble winner, quarter finalist in the WC, and having some of the best stats in Premier League and Champions League 30th? But Harry Kane (whom I love and adore) is 19th, even though he has great stats and was a quarter finalist at the WC, he also has an 8th place Tottenham, no Champions League appearance or qualification and really no other club success last season.
I could’ve picked others on the list and done the same thing. The math doesn’t math. I need answers. Does anyone else feel like this or is it just me?
Can we stop giving this award ceremony as much attention as it gets and get an award that isn’t all about $$$ and popularity?
#ruben dias#harry kane#ballon d’or 2023 winner ‘leaked’ as fans slam ’embarrassing’ decision and ‘biggest robbery in history of football’#jude bellingham#dominik szoboszlai#tottenham hotspur#premier league#lionel messi#messi#leo messi#trent alexander arnold#pedri#pedri gonzalez#gavi#pablo gavi#felix
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PEDRI VS INTERNET | Men's Health España - Translation
What is Pedri's name?
Well, my name is Pedro although many people don't know it and think that my name is Pedri. Everybody calls me Pedri but on my ID card it really says Pedro.
What was Pedri like as a child?
I guess you're looking for photos but if you find any videos, I was a very rowdy guy, very restless and very energetic. Yes, I always carried a ball. The normal thing in photos is that I have a ball in my hand or at my feet. I always went everywhere with a ball.
Where is Tegueste?
In Tenerife, in the north and it’s a very nice town, I recommend you to go visit it and if you are going to then you should pass by my parents' restaurant. For the upcoming Springfield collection, we will bring out a t-shirt that will have coordinates. Those are the coordinates of my town and well I hope that you look forward to it and that you like it.
Where did Pedri play when he was little?
When I was a little boy I played in Tegueste for the team in my town. From there I went to Laguna and then I went to Las Palmas and now I am at Barça.
Why does Pedri have the number 26?
Well, in the two competitions that I have played with the national team, both the Euros and the World Cup, I have always worn the number twenty-six. The first time was because I was one of the last and there were almost no numbers left and I liked it because my favourite number, as many people know, is eight and two plus six is eight. In the World Cup, I kept 26 because it brought me a bit of luck during the Euros.
Are Pedri and Gavi brothers?
We are not brothers; we are always together, and it seems like it. But no, he is Andalusian, and I am Canarian, and we speak very differently and well each one with a different accent. It is true that I have met people who have confused me with Gavi because of the simple fact of being with me but yeah it happens.
Does Pedri have siblings?
Yes, I do have one brother and he is one of the most important people in my life. He is always with me everywhere, either here in Barcelona or on vacation in Tenerife. I always have him present in my life, he helped me a lot. Recently they confused him with me, he had just left with my car and people asked him to stop and sign autographs and he said "Why, i am not Pedri."
How many Ballon d’Or’s does Pedri have?
I wish I had one but no, at the moment I don't have any. I was at the gala because they gave me the Kopa trophy and the following year I went to present that trophy to Gavi and well I have not been lucky enough to have any and it is very complicated.
How many goals has Pedri scored with Barca?
It's complicated because I don't count them. But I think it's three in my first season, then five or four and in the last one seven. I'm going to say fourteen or fifteen I think it should be that. I don't have the result, I don't think I am wrong. (You scored sixteen). Ah, I missed some. I did not remember.
How does Pedri celebrate goals?
Well, if you have looked up how I celebrate it, I celebrate it by making glasses, although when I went to Hormiguero they told me they were binoculars. I came up with it one day with my father at home because I wanted to dedicate it to him and since that day I liked it and I always dedicate it to him because he wears glasses.
What did Pedri buy with his first paycheck at Barça?
Well, with my first salary, I have already mentioned it, the first thing I did was to buy a car for my parents and well, it was something that I really liked because my father likes cars a lot and it was a gift that I really like to give to him.
What does Pedri's haircut look like?
I am not a hairdresser and I don't even know the name of the haircut I have, the truth is that I have a very good hairdresser, I send my regards to Saul. The truth is I always have a fresh and very comfortable haircut. He always does what I want and he’s always the one doing it.
The internet says its called “mid fade”
I didn't even know that’s what it’s called, I always tell him the usual and he just always cuts everything the same.
What does Pedri wear?
Well above all I dress very very comfortably, very casually. Comfort is what I want most when it comes to clothes and well I do not pay much attention, especially when I go to training since I am going to wear the training kit later.
What is the restaurant of Pedri's parents?
Well, it is in Tenerife, in Tegueste, in my town and is called La Tasca Fernando for my grandfather and now for my father. Yes, I highly recommend the restaurant because you eat very well there, I am not just saying so, just go to try it.
What car does Pedri have?
Well, I have changed it a lot. In the beginning, I used to drive the Cupra I got it from the club, and it is a very very comfortable car. Then I had the green mini, the famous green mini everyone liked and now thanks to Ok Mobility I have a Porsche Cayenne, that’s also very comfortable.
What does Pedri Potter mean?
Well, it’s a name that Luis Enrique once called me and now some of my teammates always tease me with that nickname. I guess it's because of the magic that Harry Potter had and they associate it a bit with my style.
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« Depuis toujours les marronniers sont présents dans l’œuvre de Proust [...]. “Que d’heures j’ai passées dans ces grottes mystérieuses et verdâtres à regarder au-dessus de ma tête les murmurantes cascades d’or pâle qui y versaient la fraîcheur et l’obscurité !” Ce sont les arbres de la continuité. Même sous la pluie dissolvante, ils rassurent le narrateur : “Assis dans le petit salon, où j’attendais l’heure du dîner en lisant, j’entendais l’eau dégoutter de nos marronniers, mais je savais que l’averse ne faisait que vernir leurs feuilles et qu’ils promettaient de demeurer là, comme des gages de l’été, toute la nuit pluvieuse, à assurer la continuité du beau temps…”
Arbre entre les arbres, trait d’union entre l’ici-bas et l’en-haut, le passé et l’avenir, somptueux, érotique et protecteur, le marronnier érige vers le ciel des fleurs roses et superposées “immobiles comme la tête royale d’un oiseau”. Il brûle de lumières changeantes. Il tremble de pluies. Il laisse “traîner au soleil son vaste plumage lisse et incliné de larges feuilles vertes”. [...] Il participe par son odeur aux sens ; par son feuillage à la cachette ; par la richesse de ses fleurs à une profusion rassurante. Voici enfin une fleur si multiple qu’elle défie le sentiment de la perte [...].
Seule cette profusion, qui masque l’absence, annule ce “jamais assez” qui, chez Proust, bouleverse toute possibilité d’apaisement. “Pour celui qui veut tout, et à qui tout, s’il l’obtenait, ne suffirait pas, recevoir un peu ne semble qu’une cruauté absurde.” »
— Diane de Margerie, Proust et l’obscur
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Les JO je me régalent, il y a tellement de choses à regarder et la France qui gagne médaille d’or en rugby mais que demander de plus. Pas contre la tension pour l’escrime c’était trop.
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"C’est pourquoi l’art entier du Moyen Age est, de l’aveu même des fanatiques de la Renaissance, ce qu’il y eut jamais de plus profond. On peignait des étoiles d’or sous un dôme d’azur et cela figurait très bien le firmament. On donnait des yeux trop grands à la Mère de douleur regardant mourir son fils et cela faisait sangloter les multitudes. Les sainte Madeleine ou les sainte Agnès sculptées aux porches des cathédrales étaient tout en nimbe et n’avaient presque pas de corps, mais la bénigne clarté du Christ était sur leurs faces consumées d’amour. Qu’importait à ces pèlerins de la vie terrestre que le coq du Chef des apôtres ressemblât à un autre oiseau ou que le grand prophète Jonas fût vomi par un trop petit poisson ?"
Léon Bloy, Propos d’un entrepreneur de démolitions, 1884.
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La rencontre
Le mercredi 11 mai 1983, Arthur Dias de Almeida est appelé pour intervenir près de la ville de Sinop dans le Mato Grosso. En effet, d’étranges lumières ont été aperçues au-dessus de la campagne et de constructions neuves. Le policier ne fut pas le seul à avoir été sollicité. Deux avions de chasse brésiliens décolèrent, après le survol de l’Amazonie par un engin inconnu, et toujours à côté de la ville de Sinop.
Au début, Arthur pensait avoir à faire à des braconniers ou des trafiquants d’or. Il pensait aux phares de leur jeep vus de loin par quelques fermiers. D’ailleurs, il s’attendait à les croiser au détour d’un carrefour. Mais après une dizaine de minutes à scruter les environs, il découvrit avec stupeur que l’origine de cette luminosité, venait du ciel. En effet, il aperçut au loin ce qui ressemblait à un cigare volant dont les bords rayonnaient.
Après un moment de stupéfaction, il appela le commissariat afin d’obtenir de l’aide. Puis, il profita du déplacement extrêmement lent du véhicule, pour le suivre. Arthur demeurait fasciné par cette chose. Il se demanda si l’engin était habité. Peut-être était-ce une sorte de ballon sonde ou d’une expérience militaire ? La base n’était pas très loin. D’ailleurs, il entendit les deux avions de chasse passer à toute vitesse.
L’OVNI continua de se déplacer lentement. Il ne faisait pas de bruit, et se limitait à avancer au-dessus des bords de l’Amazonie. Enfin de ce qui en restait, car tout avait été rasé pour construire des fermes et des quartiers résidentiels. Un appel provenant de la radio avertit Arthur de l’arrivée de renfort. En attendant, il ne devait rien faire.
Le policier s’arrêtait de temps en temps pour rassurer des habitants sortis regarder le vaisseau volant. Il parlait calmement, prévenant que tout était sous contrôle et qu’ils pouvaient retourner chez eux. Puis, il repartait en direction des lumières visibles de la machine volante. Les avions militaires continuaient de tourner autour d’elle sans pour autant la gêner.
Cela dura un bon quart d’heure lorsqu’Arthur réalisa quitter l’agglomération. L’objet non identifié continua de voler puis s’arrêta brusquement au-dessus d’un enclos. Dès lors, l’agent descendit de sa voiture, continuant à pieds, la main posée sur son arme vers le champ, qui ne présentait rien de particulier.
C’est alors qu’une lumière jaune sortit de l’engin jusque sur le chemin. Arthur n’en croyait pas ses yeux, une forme vivante semblait descendre en glissant par le rayon. Aussitôt, le policier courut pour mieux voir l’individu. Il voulait être le premier homme à entrer en contact avec ce qui paraissait être évident, un extra-terrestre. Soudain, une réflexion envahit son esprit : « Et s’il était dangereux ? »
Plus il avançait, plus la raison poussait le policier à fuir. Malgré la peur au ventre, il continua d’approcher du point de chute de la lumière jaune. Il n’était plus très loin. Arthur remarqua une étable, les portes grandes ouvertes. Il n’y avait rien dans l’enclos. Il entendit le meuglement de quelques vaches. Celles-ci ne semblaient pas paniquer. Il approcha furtivement lorsqu’il vit quelque-chose sortir du bâtiment.
Ça portait une combinaison de cosmonaute. Son casque empêchait de voir sa tête. Il sortit calmement de l’étable puis s’arrêta, tout-à-coup, au milieu du chemin. Il ne remarqua pas l’agent Dias de Almeida, préférant observer les arbres de l’autre côté de l’enclos. Dans le ciel, on ne remarquait plus l’OVNI qui pourtant, continuait de stagner, sans faire de bruit, au-dessus de l’Alien.
Ne bougez-pas ! cria Arthur.
L’extra-terrestre tourna la tête. Il fit un mouvement de recul quand il découvrit le policier en train de pointer son arme. Il ne prononça aucun mot et attendit sagement pendant quelques secondes. Arthur ne savait que faire. Il braquait la chose en réalisant que personne ne savait où les trouver. Tout-à-coup, le visiteur posa brutalement sa main sur son ceinturon. Arthur comprit qu’il cherchait une arme et sans hésiter, il tira vers l’extra-terrestre.
Mais qu’ai-je fait ?
Il réalisa avoir oublié les sommations d’usage. Touché à l’épaule, l’ET entra précipitamment dans l’étable, immédiatement suivi par Arthur Dias de Almeida. Ce dernier tendait son arme et ciblait toutes les vaches qui se présentaient. Il marchait en tournant sur lui-même. Il chercha partout, dans tous les recoins de la grange. Lorsqu’il entendit un grincement, il aperçut le cosmonaute qui sortait en courant. Le policier tira une seconde fois avant de pourchasser le fuyard.
Mais en sortant, il n’y avait plus personne. Il leva les yeux. L’OVNI éclairait le ciel comme un feu d’artifice. Il s’éloignait d’abord lentement. Puis d’un claquement de doigt, il disparut totalement, ne laissant d’une petite train��e blanche à la place. Au même moment, les deux avions de chasse annoncèrent avoir perdu de vue le vaisseau inconnu en forme de cigare.
Hector Baumann quitta l’hôpital tout de suite après l’opération. Il gardait cependant son bras en écharpe afin d’immobiliser l’épaule blessée. La portière d’une voiture attendant sur le parvis s’ouvrit, l’invitant à entrer. Un homme attendait patiemment en lisant une tablette. Il ne regarda pas Hector s’assoir. La voiture démarra aussitôt dans un silence incroyable. Elle n’avait pas de roue, elle flottait sur l’air
Alors, le XXe siècle est comment ? demanda-t-il.
J’étais au XXe siècle ? s’esclaffa Hector.
L’homme tendit la tablette et continua de parler.
D’après le rapport sur la balle, oui. Elle vaut une fortune maintenant pour les collectionneurs et les musées. Ensuite, d’après un rapport retrouvé dans les archives du ministère de la défense Brésilienne.
Hector n’en croyait pas ses yeux. Il lisait le fameux document qui relatait son contact avec un autochtone. Celui-ci racontait avoir blessé un extra-terrestre. Dehors, un paysage urbain et gris dévalait le long des vitres. L’homme sourit en regardant un groupe d’écoliers attendre sur le trottoir.
Pourquoi avoir ramené une fiole de sang de bœuf ? Votre mission était de récupérer des graines d’arbres et de plantes disparues.
Quand j’ai vu qu’il n’y avait pas d’arbre. J’ai pris ce qui me tombait sous la main. Il y avait des vaches. Alors, j’ai fait un prélèvement. Par contre, j’étais censé débarquer au milieu de l’Amazonie bien avant l’arrivée de Christophe Colomb.
Il y a eu un bug, répondit l’homme. Ce doit être corrigé pour la prochaine expédition.
Le jeune cosmonaute spatio-temporel continuait de lire le rapport datant de 1983. Il trouva rigolo d’être décrit comme un monstre de trois mètres avec des tentacules et de gros yeux ronds. Il rit en lisant avoir été aperçu plusieurs fois durant la nuit, alors qu’il n’était sorti qu’une seule fois. Il comprit pourquoi le dossier n’avait pas été pris au sérieux. Du coup, la hiérarchie ne l’avait pas retenu dans leurs paramètres de probabilité d’incidents possibles. De plus, l’erreur de date fut à l’origine de cette rencontre avec le policier Arthur Dias de Almeida.
J’ai fait retarder le prochain vol pour dans six mois. Je veux trouver la raison de ce bug de date. Je suppose que vous en serez ?
Je n’hésiterai pas. Les risques en valent la peine, réagit Hector.
Ce n’était pas son premier vol dans le temps. Il aimait visiter le passé de la terre et découvrir ce que l’homme a perdu…ou plutôt détruit. Son seul regret était de garder une combinaison afin d’éviter tout contact avec des maladies disparus, ou d’apporter de nouvelles maladies. Il aurait voulu plonger dans une mer dépolluée ou juste sentir une fleur.
La voiture s’arrêta devant une porte de garage. Elle attendit son ouverture avant de s’engouffrer dans un bâtiment connu pour être abandonné, mais classé « secret défense ».
Alex@r60 – novembre 2023
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From Archive: Review: Chronométrie Ferdinand Berthoud “Oeuvre d’Or” Collection: white gold FB 1.1-2 and rose gold FB 1.2-1
It was not easy to take a decision regarding the first watch to review after SIHH. If you had a look at my SIHH impressions Part1, Part2 and Part 3, you should already have an idea what I have seen. Therefore I decided to start completely random. Why not with one of my preferences. So based only on a feeling given by a random wrist shot – The Ferdinand Berthoud Ref. FB 1.1-2 and, respectively…
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Thanks to your Farewell My Concubine (1993) posting I have now finally got around to watching it and what the hell? How dare a movie widely regarded as a Good Movie be actually really good?? Outrageous. Thanks for keeping it on my radar!
glad to help!! it’s one of those films where you think “why did those fools at cannes not give this the palme d’or” and then it turns out they actually did
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I have been planning on seeing this movie as soon as it was introduced to me, but there was two key films I was focused on (Joker: Folie a Deux and Venom: The Last) Normally, I never go to the theater more than twice a month because of money and stuff I really want to see. This movie, thought was an exception as I needed time to really let out a good cry and just be out of my day-to-day ritual. This movie did do the trick!
TW: Before going any further, there is going to be significant talk of cancer as that plays a huge role in this movie. If this is an uncomfortable subject, please refrain from anything I say regarding the subject regarding the movie. However, cancer isn’t always at the center of the movie.
Acting: I have to say that this was one of Garfield’s and Pugh’s best performances in my opinion. From start to finish, their chemistry is off the charts and I could feel the love that they had for each other. The subtle details like the eyes shifting up and away from each other whenever they are mad and arguing to the stuttering in Tobias’s voice (Garfield) when he is attempting to confess his love/marry her. BTW: gorgeous scene but won’t go further than that because you have to see it for yourself.
Characters: It didn’t feel like a movie, but rather two people and experiencing their lives together. Almut’s pain (Pugh) was shown throughout the movie as she is balancing a career, attempting to compete in the Bocuse d’Or an intense cooking competition. The pain is heartbreaking to see, but comforting to see that Almut is determined to beat the cancer as hard as she can so she can make something of herself that her daughter would be proud of. The way she might go about it in the intense focus but critical way can be overwhelming at times, but uncomfortable at times however it allowed me to see what the director at envisioned, that the stakes were high for Almut and Jade (cooking partner aka sous chef) and the competition setting. Outside of the cooking environment, we got to see her vulnerable side when Almut and Tobias are told that the chemotherapy isn’t working. We see for a moment about how all of her plans are falling apart, the way she looks down, holding back her tears shows how afraid she is having to go through this again. It’s devastating for her and people that have gone through this before, however, it does show the best in humanity as the nurse says to her “it’s okay not to be okay”. It’s painful to have to give this news to anyone, showing any type of honesty and comfort she can give towards her. Acknowledging the silence and hurt in a honest and artistic way.
Tobias is by far my favorite male character I have seen in a non-Marvel film. The support he gives Almut towards her career and cancer is honorable and I need to acknowledge that. We see him go through a man who only lives for the future, rushing for the next thing to happen while missing on what’s happening in front of him. However, when he professes his love for Almut, we see him become vulnerable and way from the pessimistic person that his experiences have led him up till now. It’s refreshing to see men in movies that are supportive towards there partners and giving us those types of qualities while also being able to balance out his concerns/boundaries was amazing to see in terms of writing, characterization, and acting on Garfield’s part. Both characters get there development but we also get to see them as real authentic humans who fall in love and deal with serious circumstances without having it feel too sappy/cliche.
Fair Warning: Only thing I will say about this movies that needs to be warned is the movie doesn’t go in chronological order of events. Sometimes you’ll be skipped into moments where there is the competition and training, other parts you’ll see where they first meet and just starting to get to know each other. However, this technique works as we get to see the development and the subtle details that they’ve said in the past make its way into the future and for me it wasn’t confusing. So be prepared to see sequences out of order!
Setting: Every scene and the background is gorgeous! From the restaurants to the cottages where they raise their daughter, Ellie. Every element from start to finish was perfect and matched each scene to perfection!
This was one of the best love stories I have seen in my opinion and recommend seeing this movie if you are a fan of a romance movie comedy/drama film!
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Lucy’s birthday is on same day as balloon d’or so doubt we will see much regarding her bday from media outlets etc
lionesses admin has no excuse imo
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LA BALADE DES OUBLIÉES [house of the dragon x oc] • SHAEREA VELARYON II
LA BALLADE DES OUBLIÉES • HOUSE OF THE DRAGON X OCs • CHAPITRE II
✩ synopsis : La princesse Shaerea Velaryon, fille unique de la princesse héritière Rhaenyra Targaryen, sœur jumelle du prince Jacaerys Targaryen arrive à un âge où elle ne peut plus ignorer la vérité.
☆ relations : oc!femvelaryon x aegon targaryen; oc!femstark x jacaerys velaryon; oc!femhightower x aemond targaryen; oc!femtargaryen x oscar tully; oc!fembaratheon x lucerysvelaryon
✧ warnings : targ!incest, sexisme typique médiéval, batards, un peu de déréalisation si on plisse les yeux, harcèlement, tromperie consentie?…
☆ mots : 7351 mots
⭐︎ note de l’auteur : /!\ ici les événements de la blague du cochon ailé faite à Aemond se passe avant l’accouchement de Rhaenyra (naissance de Joffrey). La taille de Vermax ne correspond pas au canon. Désolé pour les fautes d’orthographe ! /!\
✧ chapitres : MASTERLIST • I II
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Des rires enfantins résonnèrent dans le Donjon Rouge, accompagnés de bruit de pas bruyant et rapide.
La princesse Shaerea Velaryon courait au côté de son frère jumeau, le prince Jacaerys, héritier du throne de fer après leur mère la princesse Rhaenyra Targaryen, et de leur frère cadet le prince Lucerys, l’héritier de Driftmark.
Les trois enfants gloussaient en se bousculant dans les couloirs rougeâtres du château royal. La princesse de huit années avait du mal à suivre la cadence de ses frères à cause de ses habits princiers. Des tissues luxueux, aussi rouge que les bons vins de Dorne étaient cousus entre eux, formant une robe longue et délicate aux broderies dorées. Elle portait autour de ses poignets, de son cou et de chacun de ses petits doigts légèrement potelés des bijoux somptueux d’or brute incrustés de rubis. La beauté de la seule fille et deuxième enfant de Rhaenyra Targaryen était reconnue de tous. Comme avant sa mère, la petite princesse Velaryon était un vrai délice pour le royaume, une splendeur royale.
…même si la princesse Shaerea ne ressemblait en rien à une Targaryen.
Sa peau n’était ni pâle comme les descendants d’Aegon le Conquérant, ni métisse comme les Velaryon. Ses cheveux n’étaient pas d’un blanc argenté et ses iris n’avaient aucune trace de violet. Non, comme ses frères, elle ne possédait aucun trait de la maison du dragon et encore moins celle d’eau et de sel. Au lieu de cela, des épaisses mèches brunes bouclées encerclaient son visage au teint bronzé et ses yeux marron prenaient une couleur semblable au miel au soleil.
Cela avait été un scandale quand les jumeaux de la couronne sont nés. Sur leur corps étaient marqués au fer rouge "bâtards", ce mot que le Roi Viserys I avait interdit de prononcer à leur égard sous peine de se faire arracher la langue.
Pourtant les regards moqueurs, impitoyables de la cour ou les murmures des servantes subsistaient encore dans le château. Peut être êtes la connaissance du dégoût de la Reine Alicent envers les petits enfants de sa majesté son époux qui leur laissaient penser qu’ils avaient le droit de manquer de respect ainsi aux princes et la princesse royaux ? Peu importe, les enfants de Rhaenyra étaient trop jeunes pour comprendre, restant dans un bonheur simple de l’enfance.
« Jace, Luce dépêchez vous ! Il faut qu’on arrive à Pit Dragon avant Oncle Aegon ! » A gloussé la jeune princesse en redoublant d’efforts pour accélérer et tirer la main de son frère jumeau en prennent la tête de leur joyeuse troupe.
« J'essaie ! C'est toi qui vas lentement avec cette robe qui te gêne les jambes ! » se plaignit le jeune prince en courant. La longue cape écarlate ondulait dans son dos tandis que lui et Luce ressemblaient davantage à de petites ombres noires fuyant derrière leur sœur. Shaerea regarda le garçon brun de huit ans avec indignation.
« Ma robe est magnifique ! » dit-elle avec la voix d'une petite fille têtue. Pour elle la beauté l’objet justifiait son manque de pratique. Elle jeta sa tête en arrière pour s'assurer que leur petit frère les suivait. « Luce court plus vite ou on te laisse avec oncle Aemond »
Une vague de terreur traversa le jeune visage de Lucerys, mais le garçon continua à faire des pas courts et rapides pour suivre son frère et sa sœur. Le prince Aemond Targaryen’s, le deuxième fils et quatrième enfant du Roi Viserys était un enfant plutôt… spéciale. Il n’avait que dix ans, bientôt onze, pourtant il ne s’amusait jamais (ou plutôt les princes et princesse ne l’invitaient jamais), toujours entrain d’étudier dans la bibliothèque ou avec les septa’s ennuyeuses ou être en compagnie de sa tante maternelle. Le fils de la reine n’était pas quelqu’un d’amusant. Et il avait quelque chose en lui, les enfants Targaryens ne pourraient pas vraiment l’expliquer mais Aemond semblait avoir un côté plutôt…sombre ? Comme s’il souffrait de la folie du dragon…
« Noooon… » supplia l’héritier de Driftmark "Ne me laisse pas avec l'oncle Aemond. Je cours plus vite, je vous le promets, regardez ! »
La princesse gloussa de nouveau, son sourire s’élargissant jusqu’à atteindre ses yeux bruns. « Si tu le fais, je suppose que nous te pardonnerons » taquina-t-elle en tirant sur le bras de Jace, le forçant à continuer à courir. « Mais tu ferais mieux de te dépêcher ! »
Les Velaryon de six et huit ans se bousculèrent avec la force et l’amusement des enfants qu’ils étaient. Dans les escaliers de pierres rouges, le prince Jacaerys eut l’audace de marcher sur la belle robe de sa jumelle. Elle poussa un cris aigue d’indignation qui fit tourner la tête de plusieurs servantes, prise de peur que les enfants royaux soient blessés. Leurs petites jambes les ont menés dans la court d’entraînement où des chevaliers s’entraînaient entre eux ou enseignaient l’art du combat à des fils de nobles. Au centre, armée d’une épée et d’une armure imposante à cape jaune, Sir Harwin Strong combattait un jeune homme, sûrement le second fils d’un des Lords de la cour. Il était un chevalier musclé à la peau halée et cheveux bruns bouclés lui arrivant sur ses épaules. Comme sa chevelure, sa barbe était d’un brun épais et ses yeux avaient une couleur semblable à l’eau des lacs du Nord. La princesse Shaerea a poussé son frère jumeau, lui manquant de le faire trébucher pour courir vers le chevalier en plein combat.
« Sir Harwin ! Sir Harwin ! Sir Harwin ! Sir Harwin ! » répéta-t-elle encore et encore, les joues rouges, ignorant le danger de se faire embrocher par une épée.
Le chevalier sourit derrière son casque en entendant la jeune voix de la princesse Shaerea. Il esquiva un coup de son adversaire et se tourna dans la direction de la jeune fille. « Je suis un peu occupé en ce moment si vous remarquez votre douce jeune majesté. »
La petite princesse ne prit même pas le temps de regard le jeune homme que Lord Strong entraînait, ignorant complètement son existence. « Je m'en fiche ! »
Elle dit d'une voix joyeuse et aiguë. Son petit frère Lucerys vint se coller contre sa robe, ses petits doigts agrippant le tissue. Il avait peur de se faire gronder par leur mère, pour l’audace de sa sœur aîné. La princesse Rhaenyra était facilement irritable, enceinte de neuf mois, sur le bord de l’accouchement, son agacement et sa colère pouvaient monter rapidement. Jacaerys a roulé les yeux en boudant derrière sa jumelle. Il devrait la pousser comme elle avait fait juste avant pour la punir de son comportement de fillette gâté.
Shaerea enroula de ses petits doigts bagués autour la cape jaune du fils de la main du roi, Lord Lyonel Strong, la tirant avec énergie. « Sir Harwin ! Sir Harwin ! Pouvez-vous nous emmener à Pit Dragon ? S'il vous plaît, s'il vous plaît, s'il vous plaît ! »
Le chevalier rigola légèrement lorsque la princesse continua à l'appeler en boucle. « Vous peux être si agaçant quand vous le voulez, vous savez. » Il souleva la visière de son casque et soupira, « Mais bien sûr, je peux vous emmenez au PitDragon. Mais seulement pour que vous arrêtiez de crier mon nom comme ça. » la taquina-t-il.
« Merci Sir Harwin ! » Elle poussa un cri de joie en sautant, ses bijoux s'entrechoquant dans un bruit semblable à sac remplit de pièce d’or. Lucerys pressa ses mains contre ses oreilles au son aigu de sa sœur aînée, n’aimait pas quand elle faisait ça. « Je t'avais dit que ça marcherait Jace ! »
La princesse Velaryon tira la langue vers son jumeau, sa petite main remplie de bracelet et d'anneau d'or toujours accrochée à la cape du chevalier. Le chevalier gloussa et retira son casque tandis que la petite princesse s'accrochait à sa cape de toutes ses forces. Il se tourna vers elle et ébouriffa un peu ses cheveux bouclés. Peut de personne au Donjon Rouge oserait traiter un enfant royale comme ça. Mais comme beaucoup avait remarqué, surtout la Reine Alicent, Sir Harwin est proche depuis toujours de la famille de la princesse Rhaenyra, surtout la princesse. « Vous êtes vraiment gâtée princesse. » Lui dit-il avec un sourire au visage. Quand il leva les yeux, il trouva les princes Jace et Lucerys derrière leur sœur. Il haussa un sourcil avec un sourirez avant de reprendre. « Donc c'était un projet d'équipe, j’imagine ? »
« Jace et Luce savent que je suis la plus jolie et donc que tout le monde me dit toujours oui. » dit la Velaryon avec un sourire fier et arrogant. Elle prit la grande main du chevalier dans la sienne, petite, minuscule comparé à celle de l’homme proche de la quarantaine. La personnalité bruyante de la princesse et son interruption dans la cour d’entraînement avait attiré les regards des autres combattants et de leur publique les dames de la haute société. Un mélange de moquerie et de dégoût était dans leur yeux alors qu’ils observaient les enfants de la princesse Rhaenyra interagir avec Sir Strong qui leur ressemblait trop pour le nier. Pourtant le chevalier ne sembla pas s’en soucier et il gloussa en traversant la cour bondée, la petite princesse Velaryon les menant.
« Oh, je n'en doute pas un seul instant », acquiesça le jeune chevalier en regardant les trois enfants. « Je pense que tout le royaume sait que la princesse Shearea est la plus jolie princesse de toutes », ajouta-t-il, ébouriffant doucement les cheveux de la fillette une fois de plus avec sa main libre.
« Et la plus ennuyeuse aussi », grommela le prince Jace, croisant ses bras courts sur sa poitrine. Sa sœur le regarda par-dessus son épaule et lui tira sa petite langue avec défi avant de tourner la tête en arrière et d'entraîner le chevalier plus loin.
Les enfants de la princesse Rhaenyra Targaryen arrivèrent à Pit Dragon accompagné de Sir Harwin. Tout le long du chemin, la princesse Shaerea ne c’était presque pas tue une seule fois. Elle aimait être au centre de l’attention et des discussions, monopolisant la conversation. Elle racontait animent au chevalier à quelle point elle était excité par l’arrivé du nouveau bébé et qu’elle espérait avoir un petit frère encore, voulant rester la petite princesse gâtée de la famille. Le prince Jacaerys lui avait jeté plusieurs fois des regards agacés et Lucerys tenta de lui couper la parole temps bien que mal, sa petite main d'enfant de six ans dans celle du chevalier à la cape jaune.
Rentrent dans le bâtiment gigantesque, la princesse Velaryon ne prit pas la peine de saluer les gardiens des dragons, préférant courir en direction de la fausse. Ses joues n’avaient même pas eut le temps de reprendre une couleur normal de sa course précédente. Elle soulevait sa robe au dessus de ses chevilles maintenant qu’elle était sûre que sa septa ne la gronderait pas pour un manque de pudeur pareil. « Gaura ! »
Un dragon femelle aux écailles roses fut amenée hors de l’entre menant au logis des creatures ailées.
Comme son frère jumeau, la princesse Shaerea reçut un œuf de dragon sous son berceau. Et comme les deux jumeaux royales, la coquille de Vermax, le dragon de Jacaerys éclôt en premier. Mais comparé à la bête verte de l’hériter du trône, Gaura naquit difforme et faible. L’animal était minuscule et ne semblait pas grandir correctement, si bien que les gardiens des dragons avaient déclaré qu’elle ne survivrait pas un an. Mais grâce au soin et les efforts de la princesse Rhaenyra à maintenir le dragon de sa fille chérie en vie, Gaura a finalement survécu. Or, alors que Vermax le dragon vert de huit ans maintenant faisait déjà la taille de trois hommes adultes, Gaura, elle, faisait seulement la taille d’un seul humain.
Le dragon aux écailles roses petit, trop petit pour son âge, ne dépassant pas la taille d'Arax, le dragon du petit frère Lucerys de sa dragonniere, s'approcha d’elle en poussant un mélange entre sifflements et grognements. Elle se déplaçait, ses longues griffes griffant la pierre et ses ailes difformes, trop longues pour son corps trainaient sur le sol. La couleur rosée du bout des membres et du museau de la bête semblait se dégradé vers un blanc crème, le même ton que ses yeux.
« Je suis peiné pour vous princesse. » dit Sir Harwin, ses yeux bleus observaient la princesse avec son dragon. Si le simple fait que Shaerea avait une profonde connection avec son animal suffisait au chevalier, il ne pouvait pas ignorer la vérité. Un dragon était censé être fort et majestueux. Des créatures puissantes qui pouvaient réduire en cendres des royaumes entiers. Mais Gaura semblait... pathétique en comparaison des autres dragons de la fosse.
Cette différence entre son dragon et ceux du reste de sa famille ne semblait pas pour autant déranger la princesse Velaryon. Elle au moins elle en avait un, pas comme son oncle le prince Aemond Targaryen.
La princesse c’est assise par terre, se moquant de salir sa robe qui valait bien plus que tout ce qu’un sujet de basse naissance de KingsLanding pouvait gagner en une vie entière. Gaura c’est joyeusement précipitée sur les genoux de la princesse, s'installant sur les épaules de cette dernière comme elle aime tant le faire, ses ailes roses entourant le corps de la fille. Shaerea regarda le chevalier avec un sourire.
« Pourquoi ? Gaura est le plus jolie dragon. Pas comme Vermax », dit-elle moqueuse. Les deux jumeaux aiment ce chamailler, même si Jacaerys allait plus doucement avec sa sœur. Il était le plus agé des deux, l’aîné et l’héritier, pas une brute à maltraiter les filles, sa mère l’avait élevé mieux que ça. Même si parfois tout ce qu’il désirait est de frapper la brunette. Jace, se tenant près de Sir Harwin qui tenait la main de Luce, roula des yeux au commentaire de sa sœur, mais il avait toujours un petit sourire sur le visage.
« Vermax est bien plus grand que Gaura », il répliqua , une petite pointe de fierté dans la voix. « Il sera le plus grand dragon vivant quand il sera adulte. »
« C'est faux. » Shaerea lui répondit avec agacement tout en caressant la tête de son dragon légèrement plus grosse que la sienne. « Et puis est-ce que ton dragon a ça ? »
La princesse Velaryon demanda en prenant le bout de l’aile où se trouvait les griffes acérées de la bête... peintes en rose fuchsia. La créature était très docile avec sa dragonnière, acceptant facilement toutes les idées enfantines de la fillette. Mais laisser peindre ses armes de défense… c’était sûre qu’aucun autre dragon ne l’aurait accepter. Tout comme aucun Targaryen aurait même envisagé l’idée.
« Non ! Qu'est-ce que tu as fait, bon sang ? » cria Jacearys incrédule en regardant les griffes du dragon.
« Gaura a l'air ridicule. » Lucerys éclata de rire à la vue des serres de Gaura peintes en rose. C'était un spectacle horrible, c'était sûr. Il essaya de dissimuler ses gloussements en se cachant derrière Sir Harwin. L’homme souriait avec tendresse à la scène, plus qu’un simple chevalier le devrait devant des enfants qui ne sont pas sensé être les siens.
« Gaura n'est pas ridicule, elle est belle, des griffes aux crocs. Vous êtes juste jaloux parce que Vermax et Arax sont laids » Dit-elle avec agacement en caressant le cou du dragon rose.
« Ils ne sont PAS laids. » Protesta le prince héritier, un peu agacé par les paroles de sa sœur. « Vermax et Arax sont majestueux et puissants. Ce sont de vrais dragons. Gaura est... mignon. »
Le deuxième fils de Rhaenyra Targaryen laissa échapper un autre rire, « Vermax et Arax ont l'air féroces. Gaura ressemble à un gros lapin rose. »
Jacaerys rit du commentaire de son frère, bien qu'il lui lança également un regard légèrement désapprobateur. Il est peut-être d'accord avec les paroles de son frère, mais il n'était pas censé les dire à voix haute ! « Ne dis pas ça Luce. Gaura est... » Il s'arrêta en regardant à nouveau le dragon rose. « un lapin rose », acquiesça-t-il, riant encore un peu.
Les joues de la princesse sont gonflées d'indignation. Oui son dragon était petit, mais ce n'était pas un lapin difforme ! Elle se releva difficilement, sa robe étant lourde sans oublier Gaura qui était posée sur son dos, sa queux, longues remplit de petit pique à peine tranchant, était enroulé autour du bassin de la fillette de huit ans. Sir Harwin regardait la fille de la princesse Rhaenyra avec attention, prêt à agir si le poids était trop lourd sur ses épaules et qu’elle tombait. Sa bouche s’ouvrit mais avant qu’aucun son ne puisse en sortir, elle fut coupée par une voix approchante.
« Oh, qu'est-ce qu'on a là ? » demanda le prince Aegon II Targaryen avec un sourire narquois au visage, tandis que le prince Aemond Targaryen se rapetissait à côté de lui. Les deux garçons regardèrent la petite princesse et son dragon rose. Le prince Aegon, le fils aîné du roi était un adolescent de quatorze ans aux cheveux argentés ondulés, toujours négligés et peu coiffés, et aux yeux violet remplit de malice. Son petit frère, le prince Aemond de bientôt onze ans avaient les mêmes traits que son frère aîné. Ses iris violet étaient rivées sur le sol, montrant bien qu’il voulait être partout sauf ici. Le plus vieux des deux frères lança un regard moqueur au chevalier avant de ricaner, comme la simple présence de sa personne était une blague. Sir Harwin savait trop bien que rester trop longtemps avec les enfants Velaryon apporterait des ennuis à ses derniers, surtout devant les horribles enfants de la Reine Alicent. Il donna une petite tape sur l’épaule des deux princes avant de s’éclipser d’une petite révérence.
Shaerea rougit en voyant son oncle Aegon, ne remarquant même pas la disparition du chevalier Strong. Elle n'a pas prêté attention à son oncle Aemond, pourquoi faire ? Il n'avait pas de dragon et il était bizarre. Le dragonnier de Sunfire, lui, était drôle, beau et il serait sûrement son futur époux.
Plus le temps passait, plus elle entendait les nobles parler des épousailles entre elle et le premier fils du roi. C’était un stratagème politique, ou peut importe comme ils avaient appelé ça, cela renforcer la légitimité du trône de sa mère en unissant les deux familles. Beaucoup pensaient que cette possibilité était une des plus envisageable pour réduire les tensions de la maison du dragon. Cette idée n’a pas dérangé la princesse Shaerea, au contraire. Elle avait développer depuis quelques années un begin stupide et innocent envers son oncle adoré. Comme lui en vouloir ? Il était un bel adolescent, et comme toutes les petites filles de son âge, elle craquait pour lui, au plus damne de ses frères Jacaerys et Lucerys.
« Oncle Aegon ! » le salue-t-elle joyeusement en essayant de s'incliner mais avec la présence du dragon sur son dos c'était trop difficile. Gaura déploya ses grandes ailes disproportionnées alors qu'elle était encore dans le dos de la princesse, essayant de les stabiliser pour éviter qu’elles tombent à la renverse. Les membres de la créature s’étirèrent donnant l’impression que Shaerea avait des ailes de dragons, comme les fées dans les contes que les septa’s racontent au plus jeunes enfants.
Le prince adolescent le savait bien sûre. Comme tout King landing connaissait l’existence du begin enfantin de sa nièce sur lui.
Parfois les agissements maladroits de la petite fille pour attirer son attention l’agaçait. Ce n’était qu’une enfant, tout ses techniques pour montrer son affection étaient ridicule. Mais le prince Aegon aimait plus qu’il ne voudrait l’admettre l’amour erroné que la princesse Shaerea lui portait. Non que ce soit réciproque, burck. Le première fils d’Alicent avait beaucoup de vices et n’était pas parfait mais aimer un gamine ? jamais. Encore moins sa batarde de nièce.
Ce qu’appréciait le garçon de quatorze ans était les louanges maladroites et l’adoration de la Velaryon. Des qu’il faisait un accomplissait une tâche, même des plus minimes et inutiles, elle l’applaudissait et le complimentait. Son ego aimait ça plus que tout.
« Bonjour ma douce petite nièce », répondit-il avec un sourire narquois sur les lèvres regardant la petite princesse essayait de s’incliner. Ses yeux se baladèrent avec dégoût sur Gaura. Peut importe le nombre qu’il voyait l’animal, il ne pouvait s’habituer à sa présence et son apparence ridicule. « Le rose est vraiment ta couleur. »
Le prince Aemond baissa les yeux sur le sol, gêner de voir son frère aîné s’amuser de l’amour embarrassant de leur nièce, en marmonnant des mots incompréhensible. Les fils de l’héritière du trône Rhaenyra, eux aussi, ne semblaient pas apprécié le comportement de leur sœur. Dieux que Shaerea était ennuyeuse ! Pensait Jacaerys, Elle le voyait tous les jours, elle ne pouvait s'empêcher d'essayer d'être aussi courtoise avec lui ?!
« Merci mon oncle », dit-elle, ses joues dodues devenant rosées. Ce détail n’échappa au premier fils du roi. Il sourit, amusé au plus haut point par ses manières.
« De rien, ma petite princesse », répondit-il avec un clin d’œil. Le prince Jacaerys et le prince Lucerys semblaient vouloir s'enfoncer dans le sol, tout comme le prince Aemond. Ils détestaient devoir subir le béguin idiot de leur sœur pour leur oncle qu’ils trouvaient mortifiant.
Gaura, elle aussi, semblait désapprouver l’amour de sa petite maîtresse. Avec ses grandes ailes déformées, elle prit son envol. À quelques mètres du sol, abritée par le dôme de Pit Dragon, elle vola en cercle au-dessus de la princesse Velaryon, comme pour la protéger en cas de problème (si même il y en aurait un devant les gardiens des dragons). Le sourire narquois d'Aegon s'élargit, appréciant la démonstration de la créature protégeant sa petite maîtresse, même de lui. Il ne pouvait s'empêcher de trouver la vue du dragon rose volant autour de la petite princesse attachante, même si c'était idiot et ennuyeux.
La princesse Shaera rougit violemment. Elle s'approcha de ses oncles, ne regardant toujours pas Aemond, l'ignorant complètement comme s'il n’avait jamais excité ces presque onze dernière années. Ses bijoux cliquetaient au rebond de ses pas et ses boucles brunes tombèrent dans son dos alors qu’elle pencha la tête pour mieux regarder l’adolescent.
« Les gardiens de dragons ont dit qu'aujourd'hui Jace serait complètement lié avec Vermax. Quel âge tu avais quand toi et Sunfire vous avez enfin complètement partager le lien ?" demanda-t-la princesse Velaryon, tournant ses bagues entre ses petits doigts. Bien sûr qu'elle avait la réponse, elle répétait à qui voulait l'entendre que son futur mari était un jeune dragonnier accompli, mais n'importe quelle excuse était bonne pour qu'elle parle avec son oncle adoré.
Il rigola à sa question. « J'avais neuf ans quand j'ai complètement revendiqué Sunfyre », répondit-il, essayant de garder un visage impassible malgré ses éloges à son sujet. « Et ce n'est pas une mince affaire, de revendiquer complètement son dragon. » Il regarda Jace, une pointe de moquerie dans les yeux.
« Tu es tellement impressionnant, oncle Aegon », dit Shaerea avec admiration en regardant son oncle beaucoup plus grand qu’elle.
Jacaerys se tenait à côté de son petit frère, lassé du comportement de sa jumelle. C'était un jour important pour lui et pourquoi devait-elle toujours tout ramener à Aegon ? Il roula des yeux devant l'adoration continue de sa sœur pour son oncle. C'était si évident, si embarrassant. Il partagea un regard agacé avec Lucerys, tous deux lassés des tentatives constantes de leur sœur pour impressionner leur oncle. Le prince adolescent rigola à la remarque flatteuse, le sourire narquois sur ses lèvres s'élargissant. Il avait toujours aimé être le centre d'attention, mais voir sa nièce le flatter lui procurait une certaine satisfaction.
« Peut-être que lorsque tu seras assez grande, tu pourras complètement contrôler ta petit Gaura », taquina Aegon en regardant le dragon rose qui volait toujours autour de sa maîtresse.
« Oh Oui ! Oui ! Oui ! Et nous pouvons voler ensemble avec Sunfire et Gaura, comme tu me l'as promis ! » dit-elle joyeusement avec une voix aigus. Ses deux frères ne purent s'empêcher de rire à la remarque de leur oncle. C'était un peu méchant, mais honnêtement, l'idée que la bête ailée de leur sœur soit complètement apprivoisée de si tôt était absurde. Le dragon était petit et avait été décrit comme "un mignon petit lapin".
« C'est vrai, ma douce nièce », répondit Aegon. « Nous volerons ensemble un jour. Comme je l'ai promis."
Les princes Velaryon roulèrent à nouveau des yeux, incapables de croire à quel point leur sœur se laissait facilement tromper par les paroles mielleuses de leur oncle. Même si, un sourire amusé restait sur leurs visages. « Bien que », continua-t-il, une lueur malicieuse dans les yeux, « j'espère que ta petite Gaura sera capable de suivre Sunfire. C'est un dragon assez rapide, et elle n'est qu'un petit lapin, n'est-ce pas ? » Il sourit, observant sa réaction, sachant qu'il remuait le couteau dans la plaie avec ses plaisanteries.
Elle lui lança un regard légèrement agacé, croisant les bras sur sa poitrine, faisant la moue. « Un jour, Gaura sera l'un des dragons les plus majestueux, tu verras. Avec ses ailes gigantesques, elle sera surnommée la Reine Ailée »
Le prince Aegon haussa un sourcil, son sourire s'élargissant encore. C’était une idée ridicule, montrant bien l’imagination de la fillette de huit ans, « La Reine Ailée, tu dis ? » Il gloussa, amusé par sa confiance en son petit dragon. « Es-tu sûr qu'elle ne se perdra pas dans le ciel avec ses ailes « gigantesques » ? » Jacaerys et Lucerys Velaryon ont ricaner, essayant de dissimuler leur amusement avec des toussotements et leur mains.
La princesse Shaerea n’aimait pas qu’on ce moque d’elle. C’était une princesse ! Le plus beau bijoux de la couronne ! Personne ne pouvait se permettre de lui manquer de respect. Elle serra ses petits poings en se tournant vers son petit frère et son jumeau. « Taisez vous deux ou je le dirai à mère et père ! » Elle cria d’une voix aigus de fillette de huit ans. La Velaryon se retrouva vers son oncle. « Je te le dis, oncle Aegon, Gaura sera surnommée la Reine des Ailes comme Sunfire sera surnommée le Roi Soleil par nos descendants et leur royaume »
Trop petite, trop mignonne, trop fille, tout comme avec son dragon, les garçons ne la prirent pas au sérieux. Même le prince Aemond, silencieux et observateur comme à son habitude avait un petit sourire sur le coin de ses lèvres. Le frère aîné du sans dragon rigola à l’expression de colère de sa petite nièce et de sa tentative de menace de dénoncer ses frères.
Il leva les mains en signe de reddition, toujours avec un sourire narquois. "D'accord, d'accord, je te crois." Jace et Luce ricanèrent devant la défense féroce de Gaura, le petit dragon rose de leur sœur. Elles ne pouvaient toujours pas prendre tout cela au sérieux, mais c'était hilarant. Aegon essaya de réprimer son amusement. "La Reine Ailée et le Roi Soleil, hein ? Tu as beaucoup d'imagination, ma douce nièce."
Leur conversation s’arrêta là, les gardiens des dragons commencent leur enseignement. Les cinq enfants royaux se tenaient debout en ligne alors que le dragon du prince Jacaerys fut emmener pour finaliser le lien avec son dragonnier et que Gaura fut ramener dans la fausse. La langue de l’hériter du trône claqua contre son palais, prononçant l’ordre "dracarys", condamnant une chèvre au feu de Vermax. Les flemmes ont jaillis de la gueule de l’animal et Shaerea but l’opportunité de prendre serrer de son oncle, jouant la demoiselle en détresse. Dans les comptes n’est ce pas ce que les chevaliers et les princes aiment ? Mais l’adolescent souffla d’agacement en repoussant la main de sa nièce. Il aimait ses compliments pas lui donner de l’affection en retour.
Le cœur de la princesse Velaryon se resserra et ses yeux sont devenues humides. Elle renfila essayant de cacher sa tristesse et sa honte au reste des garçons de sa famille. Mais le prince Aemond remarqua la peine de sa petite nièce. Il ce sentait mal pour elle. Elle était jeune et son frère était un idiot avec les filles, peut importe leur âge. Il voulait aller la réconforter, même si ce n’était qu’une batarde. Que penserait sa tante de lui si elle savait qu’il agissait comme cela ?
Or, il fut tirer par son frère aîné et son neveu Lucerys vers la fosse. Jacaerys prit la main de sa jumelle, lui caressant ses cheveux pour la réconforter. Née le même jour ou pas, c’était son grand frère, même si c’était une vrai gamine gâté et insupportable, il devait prendre soin d’elle. La fille de Rhaenyra lui a sourit, oubliant rapidement sa peine (du moins elle avait choisit de l’ignorer) et a suivit le groupe.
« Aemond, on a une surprise pour toi » La plus âgée du groupe à commencé son discours, poussent son frère et le plus jeune a courut dans l’entre de la fausse.
« Quelque chose de vraiment spéciale » a ajouté Lucerys Velaryon, avec un sourire moqueur sur ses lèvres. Quand il y avait son oncle Aegon, et que l’attention de ce dernier n’était pas monopoliser par Shaerea, l’enfant de six ans prenait confiance en lui et ce permettait de tourmenter son oncle Aemond. Après tout il le méritait non ? Il n’avait même pas de dragon.
« Tu es le seul d’entre nous à ne pas avoir de dragon, même Shaerea en a un » continua Aegon en poussant un soupire moqueur envers sa nièce. La petite princesse baissa la tête. Il était comme ça, quand il se lassait de ses compliments, le prince Aegon Targaryen, deuxième de son nom était cruelle envers celle qui l’admirait le plus.
« C’est vrai » le prince Aemond a dit d’avec agacement et froideur. Il avait un mauvais pressentiment.
« Et on ce sentait mal pour toi » Les deux jumeaux hochèrent la tête au mot de leur oncle le plus âgé. Peut être que si elle était de son côté, le premier fils de la reine redonnera de l’attention à la petite princesse ? « Alors on en a trouvé un pour toi »
Aemond roula des yeux, ne croyant pas les mots de son frère aîné une seule seconde. Ça, ce serait si les dragons était facile à trouver. Même si leur cousine, la princesse Melegdie Targaryen a réussit à clamer l’effroyable FrostBite il y a sept ans, un dragon anciennement sauvage qui était jusqu’à la inconnue de la maison Targaryen. D’après les meastres et les gardiens des dragons qui se sont intéressés sur le sujet, la créature au couleur du froid vivait autrefois sur le continent d’Essos proche de l’ancienne Valeria. Ils ignorent son âge exacte mais l’estime âgé de plus de quatre-vingt ans. Ce qu’ils sont sûre et que la fille de Deamon Targaryen a réussit à se lié avec le troisième plus gros dragons connue, après Vermithor et Vaghar. Le petit prince espérait secrètement que la même histoire lui arrive à lui aussi. « Un dragon ? » il a demandé suspicieux. « Comment ? »
« Les dieux bénissent » a répondu son frère aîné.
Au loin, mené par Lucerys Velaryon, un porc rose déguisée avec des ailes faites de vieilles plumes trouver dans les cuisines du châteaux arriva, s’approchant des enfants royaux. Son groin reniflait le sol et il mastiquait du foin en couinant.
Le visage du prince Aemond Targaryen c’est durci les empêchant de voir sa détresse et sa peine.
Les rires, bruyant et moqueurs résonnèrent dans ses oreilles en même temps que l’unissions des voix enfantines crier "le Terreur Rose". Il n’entendait plus les rires et les mots cruelle de son frère, tout était rassemblé dans une cacophonie de gloussements. Il fixait le cochon, la honte, l’humiliation, la tristesse le renversant sans aucune pitié.
A mesures que les bruits de pas bruyants des garçons s’éloigner du petit prince Targaryen, des bruits de tintements se rapprochèrent de lui. La princesse Shaerea Velaryon sembla enfin le remarquer, depuis tout le temps qu’il était la. Elle avait un sourire méchant sur son petit visage. Elle prit entre ses doigts bagués le haut vert de son oncle et se mit sur la pointe des pieds pour atteindre son oreille.
« Peut être que mon dragon est nul, mais au moins j’en monte un et pas un cochon. » elle a ricaner à son oreille. La fillette de huit ans s’avéraient être méchante, vilaine malgré son âge et son visage d’ange. Elle observe et apprend de ses modèles et le prince Aegon n’est pas une bonne influence. Ses boucles brunes ont chatouillé le cou de son oncle et la princesse Velaryon déposa un baiser baveux sur sa joue. Un geste sensé être remplit d’affection, était tourné par la douloureuse blague de la terreur rose en acte moqueur. « Profite bien de ta monture oncle Aemond ! »
Shaerea Velaryon, première de son nom n’était pas une combattante comme Melegdie Targaryen ou une femme habile de la politique comme la Reine Alicent. Non et au fond d’elle, malgré son jeune âge elle en avait conscience.
La princesse était comme un jolie rubis : beau, lumineux, scintillant mais quand on le prend entre nos doigts, il est tranchant, coupant tout ce qui le touche.
La princesse Shaerea Velaryon était assise sur les tapis des appartements de sa mère la princesse Rhaenyra Targaryen. La Velaryon lisait un conte d’amour entre un chevalier et une princesse à voix haute alors que les princes Jacaerys et Lucerys jouaient à ses côtés avec des petites figurines en bois. Elle et ses frères avaient été rassemblés par Sir Harwin à l’annonce de la naissance de leur nouveau frère. La petite princesse était excité de pouvoir enfin le rencontrer. Un autre petit frère qu’elle pourrait habiller de ses robes somptueuses et jouer au thé avec, maintenant que Lucerys préférait s’entraîner avec Jace, plutôt qu’à ses jeux de "filles".
La fillette battaient ses petits pieds avec excitement et anticipation en essayant de se concentrer sur la lecture qu’elle faisait au chevalier à la cape jaune. Le fils de Lyonel Strong semblait toujours à la disposition de la princesse, que se soit pour l’écouter ou pour céder à ses caprices. Elle butait sur certain mot pendant sa lecture, ses yeux bruns se plissant pour lire le texte parfois dure à déchiffrer. Elle poussa un gémissement de frustration à son incapacité de prononcé une phrase. Shaerea a croisé ses bras contre sa torse en repoussant le livre sur ses genoux, boudant.
Le chevalier lui a sourit et a doucement ébouriffé les cheveux bruns de la princesse royale attachés dans un chignon de fines tresses au dessus de sa tête, la partie inférieur de sa chevelure bouclée étant laissée détacher dans son dos. « Tout vas bien vous vous débrouillez très bien » Il l’a rassuré avec une voix plus douce que le fils d’un Lord devrait avoir pour un enfant qui n’est pas le sien.
Elle l’a regardé en fronçant les sourcils, un sourire rassuré apparaissant sur son visage. Elle se débrouillait bien ? Elle n’était pas un cancre comme les septa’s lui répétaient quand elle avait du mal à lire ou écrire ? « Merci Sir Harwin » dit la petite Velaryon en enroulant ses petits bras autour des jambes du chevalier.
C’était indécent de faire un câlin à des hommes qui ne sont pas de sa famille. Mais pour la fillette, Sir Harwin Strong faisait partie de son sang.
Le cœur du chevalier fondit à l’embrasse de Shaerea Targaryen. Il connaissait la petite princesse depuis qu'elle était bébé et il l'avait vue grandir jusqu'à devenir une petite fille de huit ans. Il avait toujours été attendri par sa nature joyeuse et bruyante, comme un père le ferait avec sa fille unique.
Alors qu'elle enroulait ses petits bras autour de ses jambes, Harwin ne put s'empêcher de sourire doucement. Il était devenu une figure de confiance et de réconfort, un père de substitution pour les jeunes princes et la princesse. "De rien, petite princesse", répondit-il en lui rendant son étreinte avec un contact chaleureux et rassurant. Il était pleinement conscient de l'inconvenance du geste, mais il ne pouvait se résoudre à la repousser. Pas quand elle avait l'air si petite et vulnérable, si avide d'affection et d'approbation.
Soudain, la porte c’est ouverte sur la princesse héritière Rhaenyra Targaryen est rentrée dans la pièce. Elle se déplaçait avec difficulté, sa peau était encore luisante de sueur et ses cheveux étaient détachés. Sa robe d’un bleu gris avait été enfilée rapidement et les servantes n’avaient pas eut le temps de la lacer correctement. Derrière elle, Sir Leanor Velaryon tenait leur bébé enroulé dans une couverture, dans ses bras musclés.
Les deux princes abandonnèrent leur jouets rapidement pour rejoindre leur parents. « Mère ! » a dit joyeusement le prince Jacaerys, leur premier fils.
La princesse eut plus de difficulté de se relever a causse de sa robe aux épaisses étoffes bleu Velaryon et aux dessins de coquillages brodés au fils argentés. C’était rare qu’elle porte les couleurs de la maison de son père, préférant le rouge et le noir des Targaryens. Sir Harwin l’aida à se relever avec ses grands bras fort. Les nombreux bijoux d’argent incrustés de turquoises et saphirs s’entrechoquèrent entre eux dans une douce mélodie. Son jumeau, Jace, la tira par les poignets et Luce se fit un chemin entre ses deux aînés. « Regarde ! » continua le prince hériter en soulevant le couvercle de la boite de protection.
Un œuf de dragon y était posé à l’intérieur, réchauffé par les flammes crépitantes. « On a choisit un œuf pour le bébé » A expliqué fièrement le prince Lucerys en regardant sa mère.
Shaerea était collée à son jumeau, manquant de le pousser pour observer par dessus son épaule l’œuf d’un rouge foncé, presque noir. La princesse Rhaenyra a sourit, attendrit par ses trois premiers enfants. Elle essaya de s’assoir, essayant d’ignorer la douleur encore présente de l’accouchement. Sir Harwin est rapidement venu l’aider. « Il semble être parfait. » Elle a félicité ses fils et sa fille.
« Jace a refusé que je choisisse, il a préféré que ce soit Luce. » La petite princesse c’est plain de son jumeau.
Jacaerys tira la langue à sa sœur en réponse. Il était l'aîné et il pensait qu'il était normal qu'il décide qui choisirait l'œuf pour son nouveau frère. "De toute façon, tu n'aurais pas choisi un bon", rétorqua-t-il.
Le prince Lucerys, un air de fierté et de suffisance sur le visage, hocha la tête en signe d'accord. Il était heureux que son frère aîné l’ai laissé faire le choix à la place de leur sœur. "Et j'ai choisi le meilleur", dit-il avec un sourire.
La princesse serra ses petits poings en s’éloignant de ses frères. "Père ! Tu as vue à quel point ils sont méchants avec moi ?" dit-elle d'une voix aiguë. Ses yeux se tournèrent vers son nouveau frère endormi dans les bras de leur père Sir Leanor. "J'espère que le bébé sera plus gentil que vous deux", dit-elle en faisant face de nouveau aux petits prince, leur tirant la langue.
L’aîné des trois roula des yeux et fit la moue. "Tu te plains toujours", grommela-t-il.
Le troisième, de son côté, tira la langue en réponse à sa sœur. « Le bébé va nous aimer », a-t-il dit avec assurance. « Tout le monde nous aime. »
La cadette a rit, moqueuse. « JE suis la plus mignonne, le bébé m’aimerait MOI le plus. »
Avant que les trois enfants royales se mettent à ce chamailler une nouvelle fois, leur père, le fils de Corlys Velaryon les arrêta. Il déposa une main ferme sur l’épaule de sa seule fille en les regardant tous. « Les enfants s’il vous plais… » Il les réprimanda gentiment. Les trois Velaryon baissèrent la tête, coupable, même si la princesse mima un "c’est de ta faute" discrètement et silencieusement à son jumeau.
Sir Harwin se déplaça vers Leanor Velaryon, sa cape jaune se soulevant à chacun de ses mouvements. Ses yeux bleu se sont posés sur le petit bébé. « Ce n’est pas tout les jours qu’un œuf sort de Pit Dragon princesse, j’ai supposé que c’était le mieux si j’escortais les princes et la princesse. » Les trois adultes présent dans la pièce savaient que c’était qu’une excuse. La princesse Rhaenyra le remercia en souriant doucement.
C’était une scène presque familiale entre le chevalier et la futur reine des septs couronnes. Cela arrivait souvent devant les yeux de la princesse Shaerea qu’elle pensait, tout comme son jumeau et son petit frère, que leur proximité était normal. Ce n’était que des enfants, ils ne pouvaient pas voir ce que l’entièreté de la court voyait.
« Puis-je ? » Le chevalier a demandé en regardant le petit bébé dans les bras de son père.
Rhaenyra hocha la tête. « Sir Harwin souhaite être présenté à Joffrey » Elle a annoncé à son époux et cousin éloigné.
Shaerea a regardé son père remettre son nouveau frère au chevalier.
Ses petits sourcils se froncèrent en voyant l’expression aimante du Lord Commandant du Guet de KingsLanding. Il semblait aimé son petit frère de la même manière que Sir Leanor. Son cerveau jeune essayait de comprendre ce qu’il ce passait. Mais c’était terriblement lents, le temps semblait s’allonger sous ses iris enfantine, Pour la première fois de son existence, la princesse Velaryon remarqua la ressemblance entre elle, ses frères et Sir Harwin Strong.
Ça lui revenait maintenant, les discutions des servantes et des dames sur ses cheveux, certains chevaliers qui la félicitait sur à quelle point elle était "forte", les moqueries de ses oncles…
Ses yeux bruns ont observés les actions des trois adultes comme si elle regardait une tapisserie. Ça ne semblait pas réel, ce n’était pas possible.
Pourtant quand elle voyait le bébé Joffrey, son petit frère Lucerys, son jumeau Jacaerys et elle même, la princesse Shaerea Velaryon ne trouvait aucune traits semblable à ceux de son père Sir Leanor Velaryon.
Sa main a immédiatement prit celle du prince Jacaerys, cherchant du confort. Elle était la, observatrice, figée dans son propre corps. Tout semblait faux, irréel. Les septa’s lui ont toujours dit qu’elle avait une imagination débordante. C’était juste son esprit qui créait une fantaisie de toute pièce…
N’est ce pas ?…
La voix du prince Lucerys lui semblait lointaine quand il supplia Leanor de porter Joffrey. Tout paraissait au ralentis. Le Velaryon l’a poussé elle et ses frères dehors alors qu’elle tenait toujours la main de son jumeau.
Du point de vue de la princesse Shaerea Velaryon, le monde est devenu aussi réel qu’une broderie à cette exacte moment. Chaque mouvement qu’elle faisait lui donnait l’impression qu’elle ne les commandait pas de son plein grès, comme si quelqu’un cousait la tapisserie et qu’elle était piégée dedans.
Son petit cœur battait dans ses tempes, assourdissant le reste des sons du château. Sa gorge était sèche et ses mains moites.
La princesse abandonna le confort de son jumeau, voyageant à l’aveuglette dans un univers qu’elle semblait, à cette instant, ne plus reconnaître. Elle c’est pratiquement jetée contre Sir Leanor, enfonçant sa tête contre le torse de l’homme. Ses doigts se serraient autour des tissues bleus.
Sir Leanor Velaryon fut surpris par l'étreinte soudaine de la princesse Shaerea. Il pouvait sentir la tension dans sa petite silhouette et la façon dont son corps tremblait légèrement. Il passa rapidement un bras autour d'elle, la serrant contre lui et frottant des cercles apaisants dans son dos. « Doucement, ma fille », dit-il avec douce.
Des larmes coulaient des yeux de la petite princesse Velaryon et sa gorge lui piquait. Les mots du lord chevalier lui fit serrer son cœur d’enfant douloureusement. Elle ferma les yeux aussi fort qu'elle le pouvait, essayant de rester aussi près que possible de l'homme qui l'avait élevé. Elle n’était qu’une petite fille de huit ans après tout, elle n’était pas prête d’apprendre la vérité. Ses lèvres tremblaient et ses larmes de pure chagrin et détresse mouillaient le haut du fils de Driftmark.
Sir Leanor continua à serrer Shaerea fort, son cœur se brisant à la vue d'elle aussi déchirée par la tristesse. Il était habitué à ses caprices enfantins, à ses regards boudeurs et à sa colère enfantine, mais il ne l'avait jamais vue aussi terrifiée et triste. « Tout va bien, ma fille », murmura-t-il en caressant ses cheveux bruns. « Tu es en sécurité ici avec moi. »
Elle sanglotait contre la poitrine de son père, de grosses larmes de chagrin firent trembler son petit corps. Le mot était clair, gravé dans son esprit. Le même mot interdit par son grand père le roi Viserys.
« Papa, suis-je une bâtarde ? »
……………………………..……………………………..…………………….
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Tiens, revenons un instant au LIVRE ÉCOLE qui est devenu industrie pour inventer la chaine. « Dessine-moi un mouton » disait Saint-Exupéry. Dessine-moi un mouton qui fabrique la machine à dessiner des moutons ! Mission accomplie. Le mouton remplit le monde de moutons. Va falloir quand même faire pousser de la laine de synthèse pour satisfaire ceux qui profitent des actionnaires de propriétaires d’éleveurs de moutons. Voilà c’est fait.Faudrait inventer maintenant une machine à raser les moutons.Les goinfres de laine tondirent tant et tant que les moutons devinrent tous érythémateux. Excellent, car il se trouve que quelques temps auparavant, un laboratoire avait déjà mis au point une formule chimique pour faire la crème qui apaiserait, au cas où, la peau rougie des moutons blancs.
Moi, je peux faire pousser la laine dix fois plus vite !
Vrai ? !!!$$$$$$
Le laboratoire à faire pousser la laine plus vite fut immédiatement créé. Génial, car de ce génie il fut décidé de créer l’école de génies. Les moutons, eux, toujours aussi dociles, avait sacrément besoin de la crème. Et bing ! On augmenta le prix de la crème de 6,66% pour satisfaire les actionnaires.
Branle-bas de couilles ou de bijoux de famille… Le mouton, lui, était si soulagé d’avoir la peau pas totalement apaisée mais moins en feu. Puis vint ce fameux jour où, catastrophe, apparut un mouton mal luné, mais en revanche très très bien ensoleillé, donc Noir. Les actionnaires des actionnaires des actionnaires de propriétaires d’éleveurs de moutons le classèrent comme « outsider », sans oublier de le regarder avec dédain et envie de dégueuler. Le Noir bêla, dans un parler incompréhensible :
Un mouton n’a le droit de regarder un autre mouton d’en haut seulement pour l’aider à se mettre debout.
Va te faire te faire voir chez les hommes ! Lui fut-il répondu en choeur. Panique, mais bing. On pond l’étude à 666.666 $/€/¥ prouvant qu’il existe une solution aux éventuels moutons noirs qui déclencheraient malencontreusement une série de moutons noirs. On créa un laboratoire qui s’empressa d’envoyer des spécialistes en Afrique pour étudier ces africains albinos. ON mandata une firme qui acheta des cordons ombilicaux d’Albinos qui n’étaient pas d’Albions, au prix d’or faramineux de 0,66$.
On créa vite un autre laboratoire pour tenter d’implanter des cellules souches chez les moutons blancs… avant qu’ils ne se transforment en moutons Noirs. C’est ainsi que le vaccin MIMA vit le jour. ON s’efforça d’expliquer qu’il ne fallait surtout pas y entendre une quelconque connotation ou référence au mime acteur qui joue des rôles muets, sans masque, dont l’expression est l'attitude, la mimique, le geste. C’est vrai que ce qui Mène à l’Idiotie Mène à l’Autre ! A chacun sa vertu… En attendant il fallait revigorer l’économie et bing, accident du hasard, les moutons tombèrent malades. Soudain leur laine poussait deux fois moins vite ! Ça ne faisait uniquement plus que cinq fois plus vite qu’au tout début. Tu n’avais qu’à Suivre et compter, Mouton ! Ouf ! Un rapport de 666 pages arriva à la conclusion que dans la fameuse crème qui permet la pousse rapide de laine et sa tonte à outrance, un composant s’infiltrait dans la peau et finissait par créer une résistance.
On créa un laboratoire, et les moutons furent soulagés. Soupir. Il fallait maintenant relever les taxes sur le fourrage du mouton. C’est que ça en bouffe du fourrage le mouton ! ON s’efforça d’expliquer au mouton, preuves à l’appui, que le loup, en vérité, avait bouffé Grand-Mère, parce que Petit-Chaperon-Rouge était un agent de la CIA à capuche, empressé d’empocher l’héritage de la vieille. Entendons- nous bien, mouton. Rien de crapuleux à éliminer des dépenses ! Finalement, pour comprendre Petit Prince et son « Dessine-moi un mouton » fallait juste d’abord avoir compris que Ptite POCHE- ARN Rouge à capuche pour ne pas reconnaître le loup diversifie ses investissements.
Mort-alité ? Ne jamais mélanger deux contes au risque d’avoir trop de comptes. Et c’est génial toutes ces petites filles, ces petits garçons qui dessinent du mouton, qui lisent des contes et qui vont à l’école pour apprendre comment fabriquer des laboratoires ! Mais quel beau fessier prometteur ! Oups ! Ma manie de tout inverser, je voulais dire quel beau métier professeur !Céti pas génial de créer sa petite ONG pour s’acharner à sauver du mouton aidé par l’expert en misère à se nourrir, le seul, l’unique, l’immuable, le Santon-MO. Tu veux faire de ton gosse, quelqu’un de Bien ? Au lit et raconte-lui l’histoire du Petit Prince. Oui ! Tous les soirs…« Dessine-moi un mouton »
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Oui mon capitaine
(Le musicien fantôme, épisode 2 – parce que pourquoi pas…)
Remis de ma surprise, je me dirige vers la table de l’homme au tricorne et m’apprête à m’asseoir sur un tabouret grossier quand il m’arrête d’un geste. Jetant un regard suspicieux aux buveurs, il m’entraine vers une espèce d’alcôve dans un coin de la salle.
Le tenancier nous apporte à chacun un demi d’une bière à la couleur douteuse, que je me garde bien de toucher.
- Je suis Giacomo Tremonti, dis-je en tendant la main au marin par-dessus la table. Vous avez sans doute entendu parler de moi.
- Non, fait-il platement, soulevant sa chope et ne faisant aucun cas de ma main tendue, que je finis par ramener dans mon giron.
Je ne sais pas vraiment si j’espérais que ma réputation de compositeur m’ait précédé dans un tel endroit, ce qui ne m’empêche pas de me sentir vaguement froissé.
De la manche, il s’essuie les lèvres avant de croiser les bras sur la table.
- Alors, de quelle somme parle-t-on ?
Droit au but, donc.
- Eh bien… je me disais que 200 pièces d’or –
- Nouvelles ou anciennes ?
- Anciennes, naturellement.
- 300.
Je m’attendais à du marchandage, aussi je lui propose la somme que je me suis réellement fixée.
- 250 ?
Il a un fin sourire de renard, comme s’il avait su dès le départ que je monterais sans discuter jusque là.
- Tope là.
Cette fois, il me tend la main, et serre la mienne avec force, souriant à ma grimace de douleur.
Tout ce que je fais ou dis semble amuser cet homme, et je ne me suis jamais de ma vie autant senti en dehors de mon élément.
- Ne devrait-on pas signer un contrat ou à tout le moins établir quelque document pour-
- C’est ce qu’on vient de faire.
- Oh. Euh. Bien.
- J’aurai besoin des pièces au plus tôt. Pour l’avitaillement. Ce genre de choses. Demain, ce serait bien. On peut embarquer dans trois jours.
- Ah. Certes. Je vous ferai apporter cela. Où dois-je -
- Non !
Cet homme a la fâcheuse habitude de me couper la parole et cela commence à m’agacer. Il prend un air dramatique, ferme les yeux et se pince l’arête du nez.
- Non, non, non. Bon sang ! Je voulais vérifier si vous étiez aussi naïf que vous en avez l’air. Si vous payez l’entièreté de la somme avant l’embarquement, j’appareille dans l’heure et vous ne reverrez jamais votre or. Réfléchissez un peu.
Malgré toute ma volonté de mener cette négociation à bien, je ne peux m’empêcher de prendre un air hautain et vexé.
- Excusez-moi d’ignorer les usages en vigueur. Je pensais que l’honneur des pi- je veux dire, des marins, garantissait –
Cela le fait hurler de rire. C'en est assez. Jamais je n’ai été traité de la sorte. Cette fois, c’est décidé, je m’en vais. Il y a bien un autre repaire de ce genre où je trouverai un équipage.
Il fait un geste conciliant, qui doit sans doute avoir valeur à ses yeux d’excuses en bonne et due forme.
- Restez, dit-il en s’essuyant les yeux. Vous trouverez personne d’autre qui s’engagera dans une folie pareille.
Je me rassieds à contre-cœur.
- Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi vous, vous acceptez. Et ne me dites pas que c’est pour l’argent, vous venez de me mettre en garde alors que vous auriez pu me dépouiller.
Il plonge ses yeux sombres dans les miens, soudain sérieux.
- Je m’ennuie, et vous êtes distrayant.
Je ne suis pas bien certain que ce soit un compliment.
- Soit. Que disons-nous, alors ? La moitié de la somme avant l’embarquement, et le reste à la réussite de la mission ?
- Normalement, on précise aussi que je dois vous ramener au port d’embarquement. Vivant.
Je m’étrangle.
- Je pensais que ça allait de soi !
- Tsk.
- L’affaire est donc conclue, monsieur… ?
- Capitaine. Esteban Álvarez. Quoi ? Vous vous attendiez à « Barbe Noire le sanguinaire » ?
Je me sens rougir.
- De toute façon, reprend-il, à bord vous ferez comme tout le monde et vous me donnerez du « capitaine ». C’est clair ?
C’est à ce moment-là que le plaisant concept de ce voyage prend une forme concrète dans mon esprit. Je vais passer plusieurs semaines en mer avec cet individu pour le moins désarçonnant et ses hommes qui me jetteront peut-être par-dessus bord à la première occasion. Je déglutis. Dans quoi me suis-je embarqué ? Je pourrais encore changer d’avis. Mais je veux percer le mystère du Musicien fantôme. Et, pour une fois, vivre une aventure. Car je me l’avoue enfin : moi aussi, je m’ennuie.
Hochant la tête, je fais de mon mieux pour insuffler de l’assurance à ma voix.
- Oui, mon capitaine.
Le temps d’un battement de paupières, il a l’air troublé. Puis il détourne le regard en grommelant :
- « Oui, capitaine » suffira. Vous n’êtes pas sous mes ordres.
Ha ! Pour une fois, c’est moi qui l’ai déstabilisé. Je prends note de sa réaction avec un certain intérêt. Ce voyage s’annonce, en effet, distrayant.
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