#Regard d’or
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Compétition du Regard d’or de la 20e édition du Festival Regards d’Ailleurs : 6 courts métrages sur le thème de l’espace, tournés par des jeunes cinéastes issus de Dreux ou du Pays Drouais. #ra2023
Le prix du public et le prix spécial du Jury est décerné à Raphaël Berlucchi pour le film « Le Septième Sel ».
Le lauréat du Regard d’or est décerné à Ronan Marquès pour son film « La Cime ».
Bravo à tous les participants ! 🎬RTV 95.7
#photographie#photography#happening#cinema#court metrage#Dreux#Festival Regards d’Ailleurs#Regard d’or#RA2023
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Noir et Or
Dans l'ombre et la lumière, où se mêle l'élégance,
Se dressent des dames en noir, parées d'or, fascinance.
Leurs regards scintillent, tels des astres dans la nuit,
Révélant une force, une grâce infinie.
Noir de mystère, or de majesté,
Leur allure, une danse, un secret bien gardé.
Sous les feux des projecteurs, elles s’avancent fières,
De noir vêtues, d’or ornées, tels des rêves éphémères.
Leurs voix, des mélodies, douces et profondes,
Portent des histoires de siècles, traversent les mondes.
Chaque pas, chaque geste, un poème en mouvement,
Évoquant des légendes, des époques d’antan.
Belles dames en or et noir, reflets de perfection,
Vous inspirez l’admiration, suscitez la passion.
Dans le grand livre du temps, vos noms écrits en or,
Resteront pour toujours, brilleront encore et encore.
✨🖤🌟
Les-portes-du-sud
Noir et Or
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Icône du cinéma français, Alain Delon s’est éteint ce dimanche 18 août, à 88 ans. De sa révélation sur le grand écran au début des années 1960 à son César du meilleur acteur, retour sur sa carrière en sept films emblématiques qui ont campé son style.
Il était l’un des acteurs qui a enregistré le plus d’entrées en France, totalisant plus de 136 millions de spectateurs avec l’ensemble des films qui l’ont mis en scène. Alain Delon est mort ce dimanche 18 août 2024, à l’âge de 88 ans, ont annoncé ses enfants. La star du grand écran a marqué le cinéma français de son empreinte avec 90 longs-métrages, qui ont façonné sa réputation de légende et son style caractéristique. En voici sept particulièrement marquants.
« Christine » (1958) : sa rencontre avec Romy Schneider Alain Delon n’a que 23 ans et a fait ses premiers pas au cinéma un an plus tôt, dans Quand la femme s’en mêle d’Yves Allégret, lorsque l’actrice allemande Romy Schneider le choisit sur photo pour tourner avec elle dans Christine, de Pierre-Gaspard Huit. Il y incarne le lieutenant Franz Lobheiner, amant d’une riche baronne autrichienne dont il veut rompre, qui tombe follement amoureux de la charmante Christine Weiring, jouée par la jeune star du cinéma qui n’a alors que 20 ans. La première rencontre entre les deux acteurs, à la descente de l’avion, deux mois plus tôt, n’était pourtant pas des plus concluantes. La barrière de la langue les sépare et le duo ne s’entend absolument pas. Ils finiront pourtant par tomber amoureux et former un couple connu comme « les plus beaux fiancés d’Europe ».
« Plein soleil » (1960) : la révélation d’un « jeune premier » Deux ans plus tard, Alain Delon est choisi par le réalisateur René Clément pour jouer dans une adaptation du roman Monsieur Ripley, de Patricia Highsmith. Alors qu’il devait jouer le deuxième rôle masculin, il parvient à convaincre l’équipe de réalisation qu’il serait plus adapté dans le costume du personnage principal, Tom Ripley, qui colle plus à son caractère un peu « voyou ». Avec ce rôle, Alain Delon se révèle sur le grand écran et pose les jalons de ce qui deviendra son style, charismatique et un peu rebelle. « Personne ne savait qui j’étais. Le film qui a fait le tour du monde, a été la base de ma carrière », avait d’ailleurs reconnu l’acteur.
« Le Guépard » (1963) : la palme d’or à Cannes Alain Delon y incarne Tancrède Falconeri, le neveu du prince Fabrice de Salina (Burt Lancaster) qui se lie d’amour avec une bourgeoise, Angelica Sedara (Claudia Cardinale), dans une Italie du milieu du XIXe siècle marquée par le déclin de l’aristocratie traditionnelle. Adapté du roman éponyme de Giuseppe Tomasi di Lampedusa, cette fresque obtient la Palme d’or au Festival de Cannes en 1963 et devient un succès commercial et critique dès sa sortie. Alain Delon, au sommet de son élégance (moustache fine et raie sur le côté), y est l’incarnation de la noblesse. Le couple qu’il forme avec Claudia Cardinale entre dans l’histoire du cinéma. Le film comporte notamment une scène de bal devenue iconique, qui marque la victoire de la bourgeoisie sur la noblesse et où les trajectoires du trio principal trouvent leur aboutissement.
« Le Samouraï » (1967) : la consécration du « genre » Delon Cette première collaboration avec Jean-Pierre Melville donne l’un des chefs-d’œuvre de la filmographie de Delon, qui incarne le tueur solitaire Jef Costello. Fantomatique, inexpressif (son personnage n’a quasiment aucune réplique), obsédé par la maîtrise, avec son regard bleu froid, son imper et son chapeau : ce personnage est à la base du mythe Delon. L’esthétique de ce polar glacial influencera nombre d’autres cinéastes, dont John Woo ou Quentin Tarantino. La collaboration Delon-Melville accouchera d’un autre chef-d’œuvre, Le Cercle rouge (1970, avec Bourvil), avant Un flic (1972).
« La Piscine » (1969) : les retrouvailles avec Romy Schneider Mi-drame, mi-polar, ce film de Jacques Deray marque les retrouvailles entre Alain Delon et Romy Schneider, avec qui il a formé un couple mythique du cinéma français. Il n’y aura pas de retour de flamme entre eux mais la carrière de l’actrice allemande, alors en demi-teinte, redécolle. Plus de 3 millions de spectateurs plongent dans la piscine au-dessus de Saint-Tropez, fréquentée par le couple mais aussi par Maurice Ronet et Jane Birkin. Delon dira plus tard : « Ce film, je ne peux plus le regarder. Trop douloureux de revoir Romy et Maurice (morts en 1982 et 1983, N.D.L.R) rire aux éclats. »
« Borsalino » (1970) : son duo iconique avec Belmondo C’est encore grâce à Jacques Deray qu’Alain Delon connaît un vrai succès populaire avec Borsalino, où il forme un tandem iconique avec Jean-Paul Belmondo. Le film, histoire de deux jeunes voyous qui tentent de devenir les caïds de la pègre marseillaise, marque le point d’orgue du duo entre Delon et son rival, mais aussi ami. « Heureusement qu’il était là. Ni l’un ni l’autre n’aurait fait la même carrière sans l’autre. Il y avait une compétition mais aussi une sorte de stimulation entre nous. Ça m’aurait vraiment emmerdé qu’il ne soit pas là. Qu’est-ce que j’aurais foutu sans lui pendant cinquante ans ? » Le succès est au rendez-vous : le long métrage enregistre plus de 4,7 millions d’entrées et une suite, Borsalino and Co, sort au cinéma quatre ans plus tard.
« Notre histoire » (1984) : son seul César du meilleur acteur Malgré son immense carrière, Alain Delon n’a décroché qu’une seule fois le César du meilleur acteur obtenu en 1985 pour son rôle dans Notre histoire, de Bertrand Blier, sorti l’année précédente. Cette comédie dramatique, parfois absurde, parle de solitude et d’amour, autour de la rencontre dans un train, entre Robert, la quarantaine fatiguée, et une jeune femme désabusée, incarnée par Nathalie Baye. Le public ne suivra pas, mais la critique a majoritairement aimé ce film dans lequel Delon a pris des risques pour camper un personnage fragile, un ivrogne, bien loin de celui qu’il interprétait dans le Samouraï.
Alain Delon, qui avait commencé sa carrière à la fin des années 1950, était l’un des derniers monstres sacrés du cinéma français.
Né le 8 novembre 1935 à Sceaux (Hauts-de-Seine), Alain Delon fait ses débuts sur le grand écran à la fin des années 1950, dans Quand la femme s’en mêle, d’Yves Allégret.
Ces premiers pas au cinéma, il les doit à un « scout » qui les repère, lui et son charisme, lors d’un casting sauvage réalisé en marge du Festival de Cannes, à une époque où le jeune Alain Delon enchaîne les petits boulots. Quelques mois plus tôt, il était revenu d’Indochine, où il a servi dans la Marine, avant d’être renvoyé pour avoir, selon la légende, « emprunté » une jeep pour aller faire la fête. Un beau gosse un rien rebelle. Tout Delon est là, déjà.
Ce personnage de voyou magnifique, auquel sa nature semble le prédestiner, Alain Delon va l’étrenner, le perfectionner durant une bonne partie de sa carrière.
Très rapidement, on le verra ainsi incarner un tueur à gages dans Le Samouraï (1967), dans l’une de ses nombreuses collaborations avec Jean-Pierre Melville. Puis, dans Borsalino (1970), où il partage l’affiche avec son meilleur ennemi, Jean-Paul Belmondo, il prend les traits d’un éminent membre de la pègre marseillaise.
Toujours en 1970, dans Le Cercle rouge, il joue un autre bandit de classe, traqué par un Bourvil à contre-emploi. Mais, plus tard, les Français le verront passer de l’autre côté de l’insigne, dans Parole de flic ou Pour la peau d’un flic, film qu’il produira, comme une trentaine d’autres.
La rubrique des faits divers, celui qui ne cachera jamais ses attaches à droite la côtoiera également dans le civil. À la fin des années 1960, alors qu’il est au faîte de sa gloire, il sera ainsi entendu dans le cadre de la médiatique affaire Markovic, du nom de son ancien homme à tout faire yougoslave, retrouvé assassiné. La procédure, dans laquelle un ami d’Alain Delon, François Marcantoni, était le principal suspect, avait débouché sur un non-lieu pour preuves insuffisantes. Elle aura néanmoins perturbé le tournage du Clan des Siciliens, dans lequel il partage l’affiche Jean Gabin et Lino Ventura. Rien que ça.
Puis, au tournant des années 2023 et 2024, il sera l’objet d’une brouille entre ses enfants, Anouckha, Alain-Fabien et Anthony, sur fond d’héritage et de présence d’une « dame de compagnie », Hiromi Rollin. La découverte, quelques semaines plus tard, des dizaines d’armes que possède l’acteur dans sa résidence de Douchy (Loiret), finira d’alimenter une chronique qui aura quelque peu terni l’image de l’acteur.
Mais, entre-temps, Alain Delon aura peaufiné son autre facette, celle du séducteur à la gueule d’ange. Celle-ci crève l’écran dès 1960, dans Plein Soleil de René Clément et dans Rocco et ses frères, où Delon donne la réplique à Claudia Cardinale, sous les ordres de l’un de ses mentors, Luchino Visconti.
Ce séducteur patenté, les spectateurs le retrouveront régulièrement par la suite. Dans Le Guépard (1963), film-fleuve issu de l’œuvre de Giuseppe Tomasi di Lampedusa, par exemple. Mais aussi, et peut-être surtout, dans La Piscine (1970), film sensuel dans lequel Delon donne la réplique à Romy Schneider, son ex-compagne.
Plus que ceux qu’il forma avec Nathalie Delon, Mireille Darc ou, un temps, avec Dalida, le couple mythique qu’Alain Delon forma avec l’interprète de Sissi, contribuera à le faire entrer dans la légende du cinéma français, celle à laquelle, diront ses détracteurs, il était si conscient d’appartenir. Difficile toutefois, en regardant dans le rétroviseur, de le contredire sur ce point.
Daily inspiration. Discover more photos at Just for Books…?
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So not to have my head in the clouds but in regards to 2025 wish list… Chelsea win UWCL & England win Euros so we can begin the Lucy Ballon d’Or campaign as a nod to her whole career 🏆
basically lucy just has the most killer year ever🔥🔥🔥🔥🔥🔥🔥
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quick rant. the Ballon d’Or trophies genuinely anger me. I’m not gonna argue over Messi or Haaland, I don’t care about that. I care about how we have a lack of information regarding how the rankings are calculated.
They give us 3 broad descriptors but not anything past that. Do club and country weigh the same when calculating? Is it different on years with the WC? Is it up to each voter how they weigh? Does player position matter? Does the league in which they play matter, or are all leagues equal? How much is champions league or lack of it worth?
Edit: here’s the criteria from France football.
Individual performance in the previous season (no longer by calendar year).
Team success during the previous season.
Player behavior and fair play during the season.
But it should be noted that this year they’ve decided to look more into individual success than team success. Looks suspicious is all I can say….
Oh right. None of that matters, it just depends on how that person feels about it.
EDIT: it’s supposed to be on a sliding scale. France Football list their top 30 players and then journalists rank their top 5. It’s pure popularity. The stats no longer matter. Johan Cruyff, you were right.
Because to me this is where the award loses prestige and becomes a joke. We have no information on how it’s calculated.
Just to use one example (there’s many), how is Ruben Dias, the best CB in the world at the moment, treble winner, quarter finalist in the WC, and having some of the best stats in Premier League and Champions League 30th? But Harry Kane (whom I love and adore) is 19th, even though he has great stats and was a quarter finalist at the WC, he also has an 8th place Tottenham, no Champions League appearance or qualification and really no other club success last season.
I could’ve picked others on the list and done the same thing. The math doesn’t math. I need answers. Does anyone else feel like this or is it just me?
Can we stop giving this award ceremony as much attention as it gets and get an award that isn’t all about $$$ and popularity?
#ruben dias#harry kane#ballon d’or 2023 winner ‘leaked’ as fans slam ’embarrassing’ decision and ‘biggest robbery in history of football’#jude bellingham#dominik szoboszlai#tottenham hotspur#premier league#lionel messi#messi#leo messi#trent alexander arnold#pedri#pedri gonzalez#gavi#pablo gavi#felix
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PEDRI VS INTERNET | Men's Health España - Translation
What is Pedri's name?
Well, my name is Pedro although many people don't know it and think that my name is Pedri. Everybody calls me Pedri but on my ID card it really says Pedro.
What was Pedri like as a child?
I guess you're looking for photos but if you find any videos, I was a very rowdy guy, very restless and very energetic. Yes, I always carried a ball. The normal thing in photos is that I have a ball in my hand or at my feet. I always went everywhere with a ball.
Where is Tegueste?
In Tenerife, in the north and it’s a very nice town, I recommend you to go visit it and if you are going to then you should pass by my parents' restaurant. For the upcoming Springfield collection, we will bring out a t-shirt that will have coordinates. Those are the coordinates of my town and well I hope that you look forward to it and that you like it.
Where did Pedri play when he was little?
When I was a little boy I played in Tegueste for the team in my town. From there I went to Laguna and then I went to Las Palmas and now I am at Barça.
Why does Pedri have the number 26?
Well, in the two competitions that I have played with the national team, both the Euros and the World Cup, I have always worn the number twenty-six. The first time was because I was one of the last and there were almost no numbers left and I liked it because my favourite number, as many people know, is eight and two plus six is eight. In the World Cup, I kept 26 because it brought me a bit of luck during the Euros.
Are Pedri and Gavi brothers?
We are not brothers; we are always together, and it seems like it. But no, he is Andalusian, and I am Canarian, and we speak very differently and well each one with a different accent. It is true that I have met people who have confused me with Gavi because of the simple fact of being with me but yeah it happens.
Does Pedri have siblings?
Yes, I do have one brother and he is one of the most important people in my life. He is always with me everywhere, either here in Barcelona or on vacation in Tenerife. I always have him present in my life, he helped me a lot. Recently they confused him with me, he had just left with my car and people asked him to stop and sign autographs and he said "Why, i am not Pedri."
How many Ballon d’Or’s does Pedri have?
I wish I had one but no, at the moment I don't have any. I was at the gala because they gave me the Kopa trophy and the following year I went to present that trophy to Gavi and well I have not been lucky enough to have any and it is very complicated.
How many goals has Pedri scored with Barca?
It's complicated because I don't count them. But I think it's three in my first season, then five or four and in the last one seven. I'm going to say fourteen or fifteen I think it should be that. I don't have the result, I don't think I am wrong. (You scored sixteen). Ah, I missed some. I did not remember.
How does Pedri celebrate goals?
Well, if you have looked up how I celebrate it, I celebrate it by making glasses, although when I went to Hormiguero they told me they were binoculars. I came up with it one day with my father at home because I wanted to dedicate it to him and since that day I liked it and I always dedicate it to him because he wears glasses.
What did Pedri buy with his first paycheck at Barça?
Well, with my first salary, I have already mentioned it, the first thing I did was to buy a car for my parents and well, it was something that I really liked because my father likes cars a lot and it was a gift that I really like to give to him.
What does Pedri's haircut look like?
I am not a hairdresser and I don't even know the name of the haircut I have, the truth is that I have a very good hairdresser, I send my regards to Saul. The truth is I always have a fresh and very comfortable haircut. He always does what I want and he’s always the one doing it.
The internet says its called “mid fade”
I didn't even know that’s what it’s called, I always tell him the usual and he just always cuts everything the same.
What does Pedri wear?
Well above all I dress very very comfortably, very casually. Comfort is what I want most when it comes to clothes and well I do not pay much attention, especially when I go to training since I am going to wear the training kit later.
What is the restaurant of Pedri's parents?
Well, it is in Tenerife, in Tegueste, in my town and is called La Tasca Fernando for my grandfather and now for my father. Yes, I highly recommend the restaurant because you eat very well there, I am not just saying so, just go to try it.
What car does Pedri have?
Well, I have changed it a lot. In the beginning, I used to drive the Cupra I got it from the club, and it is a very very comfortable car. Then I had the green mini, the famous green mini everyone liked and now thanks to Ok Mobility I have a Porsche Cayenne, that’s also very comfortable.
What does Pedri Potter mean?
Well, it’s a name that Luis Enrique once called me and now some of my teammates always tease me with that nickname. I guess it's because of the magic that Harry Potter had and they associate it a bit with my style.
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« Depuis toujours les marronniers sont présents dans l’œuvre de Proust [...]. “Que d’heures j’ai passées dans ces grottes mystérieuses et verdâtres à regarder au-dessus de ma tête les murmurantes cascades d’or pâle qui y versaient la fraîcheur et l’obscurité !” Ce sont les arbres de la continuité. Même sous la pluie dissolvante, ils rassurent le narrateur : “Assis dans le petit salon, où j’attendais l’heure du dîner en lisant, j’entendais l’eau dégoutter de nos marronniers, mais je savais que l’averse ne faisait que vernir leurs feuilles et qu’ils promettaient de demeurer là, comme des gages de l’été, toute la nuit pluvieuse, à assurer la continuité du beau temps…”
Arbre entre les arbres, trait d’union entre l’ici-bas et l’en-haut, le passé et l’avenir, somptueux, érotique et protecteur, le marronnier érige vers le ciel des fleurs roses et superposées “immobiles comme la tête royale d’un oiseau”. Il brûle de lumières changeantes. Il tremble de pluies. Il laisse “traîner au soleil son vaste plumage lisse et incliné de larges feuilles vertes”. [...] Il participe par son odeur aux sens ; par son feuillage à la cachette ; par la richesse de ses fleurs à une profusion rassurante. Voici enfin une fleur si multiple qu’elle défie le sentiment de la perte [...].
Seule cette profusion, qui masque l’absence, annule ce “jamais assez” qui, chez Proust, bouleverse toute possibilité d’apaisement. “Pour celui qui veut tout, et à qui tout, s’il l’obtenait, ne suffirait pas, recevoir un peu ne semble qu’une cruauté absurde.” »
— Diane de Margerie, Proust et l’obscur
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Les JO je me régalent, il y a tellement de choses à regarder et la France qui gagne médaille d’or en rugby mais que demander de plus. Pas contre la tension pour l’escrime c’était trop.
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"C’est pourquoi l’art entier du Moyen Age est, de l’aveu même des fanatiques de la Renaissance, ce qu’il y eut jamais de plus profond. On peignait des étoiles d’or sous un dôme d’azur et cela figurait très bien le firmament. On donnait des yeux trop grands à la Mère de douleur regardant mourir son fils et cela faisait sangloter les multitudes. Les sainte Madeleine ou les sainte Agnès sculptées aux porches des cathédrales étaient tout en nimbe et n’avaient presque pas de corps, mais la bénigne clarté du Christ était sur leurs faces consumées d’amour. Qu’importait à ces pèlerins de la vie terrestre que le coq du Chef des apôtres ressemblât à un autre oiseau ou que le grand prophète Jonas fût vomi par un trop petit poisson ?"
Léon Bloy, Propos d’un entrepreneur de démolitions, 1884.
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La rencontre
Le mercredi 11 mai 1983, Arthur Dias de Almeida est appelé pour intervenir près de la ville de Sinop dans le Mato Grosso. En effet, d’étranges lumières ont été aperçues au-dessus de la campagne et de constructions neuves. Le policier ne fut pas le seul à avoir été sollicité. Deux avions de chasse brésiliens décolèrent, après le survol de l’Amazonie par un engin inconnu, et toujours à côté de la ville de Sinop.
Au début, Arthur pensait avoir à faire à des braconniers ou des trafiquants d’or. Il pensait aux phares de leur jeep vus de loin par quelques fermiers. D’ailleurs, il s’attendait à les croiser au détour d’un carrefour. Mais après une dizaine de minutes à scruter les environs, il découvrit avec stupeur que l’origine de cette luminosité, venait du ciel. En effet, il aperçut au loin ce qui ressemblait à un cigare volant dont les bords rayonnaient.
Après un moment de stupéfaction, il appela le commissariat afin d’obtenir de l’aide. Puis, il profita du déplacement extrêmement lent du véhicule, pour le suivre. Arthur demeurait fasciné par cette chose. Il se demanda si l’engin était habité. Peut-être était-ce une sorte de ballon sonde ou d’une expérience militaire ? La base n’était pas très loin. D’ailleurs, il entendit les deux avions de chasse passer à toute vitesse.
L’OVNI continua de se déplacer lentement. Il ne faisait pas de bruit, et se limitait à avancer au-dessus des bords de l’Amazonie. Enfin de ce qui en restait, car tout avait été rasé pour construire des fermes et des quartiers résidentiels. Un appel provenant de la radio avertit Arthur de l’arrivée de renfort. En attendant, il ne devait rien faire.
Le policier s’arrêtait de temps en temps pour rassurer des habitants sortis regarder le vaisseau volant. Il parlait calmement, prévenant que tout était sous contrôle et qu’ils pouvaient retourner chez eux. Puis, il repartait en direction des lumières visibles de la machine volante. Les avions militaires continuaient de tourner autour d’elle sans pour autant la gêner.
Cela dura un bon quart d’heure lorsqu’Arthur réalisa quitter l’agglomération. L’objet non identifié continua de voler puis s’arrêta brusquement au-dessus d’un enclos. Dès lors, l’agent descendit de sa voiture, continuant à pieds, la main posée sur son arme vers le champ, qui ne présentait rien de particulier.
C’est alors qu’une lumière jaune sortit de l’engin jusque sur le chemin. Arthur n’en croyait pas ses yeux, une forme vivante semblait descendre en glissant par le rayon. Aussitôt, le policier courut pour mieux voir l’individu. Il voulait être le premier homme à entrer en contact avec ce qui paraissait être évident, un extra-terrestre. Soudain, une réflexion envahit son esprit : « Et s’il était dangereux ? »
Plus il avançait, plus la raison poussait le policier à fuir. Malgré la peur au ventre, il continua d’approcher du point de chute de la lumière jaune. Il n’était plus très loin. Arthur remarqua une étable, les portes grandes ouvertes. Il n’y avait rien dans l’enclos. Il entendit le meuglement de quelques vaches. Celles-ci ne semblaient pas paniquer. Il approcha furtivement lorsqu’il vit quelque-chose sortir du bâtiment.
Ça portait une combinaison de cosmonaute. Son casque empêchait de voir sa tête. Il sortit calmement de l’étable puis s’arrêta, tout-à-coup, au milieu du chemin. Il ne remarqua pas l’agent Dias de Almeida, préférant observer les arbres de l’autre côté de l’enclos. Dans le ciel, on ne remarquait plus l’OVNI qui pourtant, continuait de stagner, sans faire de bruit, au-dessus de l’Alien.
Ne bougez-pas ! cria Arthur.
L’extra-terrestre tourna la tête. Il fit un mouvement de recul quand il découvrit le policier en train de pointer son arme. Il ne prononça aucun mot et attendit sagement pendant quelques secondes. Arthur ne savait que faire. Il braquait la chose en réalisant que personne ne savait où les trouver. Tout-à-coup, le visiteur posa brutalement sa main sur son ceinturon. Arthur comprit qu’il cherchait une arme et sans hésiter, il tira vers l’extra-terrestre.
Mais qu’ai-je fait��?
Il réalisa avoir oublié les sommations d’usage. Touché à l’épaule, l’ET entra précipitamment dans l’étable, immédiatement suivi par Arthur Dias de Almeida. Ce dernier tendait son arme et ciblait toutes les vaches qui se présentaient. Il marchait en tournant sur lui-même. Il chercha partout, dans tous les recoins de la grange. Lorsqu’il entendit un grincement, il aperçut le cosmonaute qui sortait en courant. Le policier tira une seconde fois avant de pourchasser le fuyard.
Mais en sortant, il n’y avait plus personne. Il leva les yeux. L’OVNI éclairait le ciel comme un feu d’artifice. Il s’éloignait d’abord lentement. Puis d’un claquement de doigt, il disparut totalement, ne laissant d’une petite trainée blanche à la place. Au même moment, les deux avions de chasse annoncèrent avoir perdu de vue le vaisseau inconnu en forme de cigare.
Hector Baumann quitta l’hôpital tout de suite après l’opération. Il gardait cependant son bras en écharpe afin d’immobiliser l’épaule blessée. La portière d’une voiture attendant sur le parvis s’ouvrit, l’invitant à entrer. Un homme attendait patiemment en lisant une tablette. Il ne regarda pas Hector s’assoir. La voiture démarra aussitôt dans un silence incroyable. Elle n’avait pas de roue, elle flottait sur l’air
Alors, le XXe siècle est comment ? demanda-t-il.
J’étais au XXe siècle ? s’esclaffa Hector.
L’homme tendit la tablette et continua de parler.
D’après le rapport sur la balle, oui. Elle vaut une fortune maintenant pour les collectionneurs et les musées. Ensuite, d’après un rapport retrouvé dans les archives du ministère de la défense Brésilienne.
Hector n’en croyait pas ses yeux. Il lisait le fameux document qui relatait son contact avec un autochtone. Celui-ci racontait avoir blessé un extra-terrestre. Dehors, un paysage urbain et gris dévalait le long des vitres. L’homme sourit en regardant un groupe d’écoliers attendre sur le trottoir.
Pourquoi avoir ramené une fiole de sang de bœuf ? Votre mission était de récupérer des graines d’arbres et de plantes disparues.
Quand j’ai vu qu’il n’y avait pas d’arbre. J’ai pris ce qui me tombait sous la main. Il y avait des vaches. Alors, j’ai fait un prélèvement. Par contre, j’étais censé débarquer au milieu de l’Amazonie bien avant l’arrivée de Christophe Colomb.
Il y a eu un bug, répondit l’homme. Ce doit être corrigé pour la prochaine expédition.
Le jeune cosmonaute spatio-temporel continuait de lire le rapport datant de 1983. Il trouva rigolo d’être décrit comme un monstre de trois mètres avec des tentacules et de gros yeux ronds. Il rit en lisant avoir été aperçu plusieurs fois durant la nuit, alors qu’il n’était sorti qu’une seule fois. Il comprit pourquoi le dossier n’avait pas été pris au sérieux. Du coup, la hiérarchie ne l’avait pas retenu dans leurs paramètres de probabilité d’incidents possibles. De plus, l’erreur de date fut à l’origine de cette rencontre avec le policier Arthur Dias de Almeida.
J’ai fait retarder le prochain vol pour dans six mois. Je veux trouver la raison de ce bug de date. Je suppose que vous en serez ?
Je n’hésiterai pas. Les risques en valent la peine, réagit Hector.
Ce n’était pas son premier vol dans le temps. Il aimait visiter le passé de la terre et découvrir ce que l’homme a perdu…ou plutôt détruit. Son seul regret était de garder une combinaison afin d’éviter tout contact avec des maladies disparus, ou d’apporter de nouvelles maladies. Il aurait voulu plonger dans une mer dépolluée ou juste sentir une fleur.
La voiture s’arrêta devant une porte de garage. Elle attendit son ouverture avant de s’engouffrer dans un bâtiment connu pour être abandonné, mais classé « secret défense ».
Alex@r60 – novembre 2023
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𝔩𝔢𝔰 𝔤𝔯𝔬𝔲𝔭𝔢𝔰
𝔭𝔲𝔱𝔱𝔬 𝔠𝔥𝔢 𝔰𝔲𝔬𝔫𝔞
Une âme aérienne, légère comme une plume dans le vent. C'est celle d’un rêveur mélodieux, qui voit la vie comme une partition inachevée. Toujours en quête de beauté, il embellit les jours gris avec des notes volées aux étoiles. Il parle peu, mais son silence est d’or, habité par des pensées éthérées qui chantent au creux de l’âme. La langueur de la vie le dépasse, presque autant que les grains de sable qui rappellent la mortalité qui frappera un jour.
𝔪𝔢𝔡𝔲𝔰𝔞
Un esprit tourmenté, mais captivant, à la fois vulnérable et terrifiant. Sa personnalité est un miroir des douleurs du monde, reflétant une rage contenue et un désir ardent de justice. Dans ses silences se cache une force brute, indomptable. Il est le gardien de ses propres ombres, un être qui fascine et repousse, rappelant que le pouvoir naît souvent des blessures.
𝔪𝔞𝔡𝔬𝔫𝔫𝔞 𝔡𝔢𝔩𝔩𝔢 𝔞𝔯𝔭𝔦𝔢
Une personnalité mystérieuse, empreinte d’autorité douce et d’un magnétisme presque inquiétant. Elle marche avec grâce, portant en elle un secret profond. Protectrice et redoutable à la fois, elle inspire autant qu’elle impose. Son regard perçant traverse les apparences, dévoilant les vérités enfouies. Elle est la gardienne des seuils, celle qui veille au croisement du sacré et du profane.
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Un caractère délicat, sensuel, presque irréel, comme une brise marine au matin. Ce serait une âme qui s’épanouit dans l’admiration du monde, une incarnation de la beauté et de la douceur. Elle aime ce qui est fragile, éphémère, et danse entre les vagues des émotions. Charmeuse sans effort, elle n’est pas de ce monde, mais de celui des songes.
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From Archive: Review: Chronométrie Ferdinand Berthoud “Oeuvre d’Or” Collection: white gold FB 1.1-2 and rose gold FB 1.2-1
It was not easy to take a decision regarding the first watch to review after SIHH. If you had a look at my SIHH impressions Part1, Part2 and Part 3, you should already have an idea what I have seen. Therefore I decided to start completely random. Why not with one of my preferences. So based only on a feeling given by a random wrist shot – The Ferdinand Berthoud Ref. FB 1.1-2 and, respectively…
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Thanks to your Farewell My Concubine (1993) posting I have now finally got around to watching it and what the hell? How dare a movie widely regarded as a Good Movie be actually really good?? Outrageous. Thanks for keeping it on my radar!
glad to help!! it’s one of those films where you think “why did those fools at cannes not give this the palme d’or” and then it turns out they actually did
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I have been planning on seeing this movie as soon as it was introduced to me, but there was two key films I was focused on (Joker: Folie a Deux and Venom: The Last) Normally, I never go to the theater more than twice a month because of money and stuff I really want to see. This movie, thought was an exception as I needed time to really let out a good cry and just be out of my day-to-day ritual. This movie did do the trick!
TW: Before going any further, there is going to be significant talk of cancer as that plays a huge role in this movie. If this is an uncomfortable subject, please refrain from anything I say regarding the subject regarding the movie. However, cancer isn’t always at the center of the movie.
Acting: I have to say that this was one of Garfield’s and Pugh’s best performances in my opinion. From start to finish, their chemistry is off the charts and I could feel the love that they had for each other. The subtle details like the eyes shifting up and away from each other whenever they are mad and arguing to the stuttering in Tobias’s voice (Garfield) when he is attempting to confess his love/marry her. BTW: gorgeous scene but won’t go further than that because you have to see it for yourself.
Characters: It didn’t feel like a movie, but rather two people and experiencing their lives together. Almut’s pain (Pugh) was shown throughout the movie as she is balancing a career, attempting to compete in the Bocuse d’Or an intense cooking competition. The pain is heartbreaking to see, but comforting to see that Almut is determined to beat the cancer as hard as she can so she can make something of herself that her daughter would be proud of. The way she might go about it in the intense focus but critical way can be overwhelming at times, but uncomfortable at times however it allowed me to see what the director at envisioned, that the stakes were high for Almut and Jade (cooking partner aka sous chef) and the competition setting. Outside of the cooking environment, we got to see her vulnerable side when Almut and Tobias are told that the chemotherapy isn’t working. We see for a moment about how all of her plans are falling apart, the way she looks down, holding back her tears shows how afraid she is having to go through this again. It’s devastating for her and people that have gone through this before, however, it does show the best in humanity as the nurse says to her “it’s okay not to be okay”. It’s painful to have to give this news to anyone, showing any type of honesty and comfort she can give towards her. Acknowledging the silence and hurt in a honest and artistic way.
Tobias is by far my favorite male character I have seen in a non-Marvel film. The support he gives Almut towards her career and cancer is honorable and I need to acknowledge that. We see him go through a man who only lives for the future, rushing for the next thing to happen while missing on what’s happening in front of him. However, when he professes his love for Almut, we see him become vulnerable and way from the pessimistic person that his experiences have led him up till now. It’s refreshing to see men in movies that are supportive towards there partners and giving us those types of qualities while also being able to balance out his concerns/boundaries was amazing to see in terms of writing, characterization, and acting on Garfield’s part. Both characters get there development but we also get to see them as real authentic humans who fall in love and deal with serious circumstances without having it feel too sappy/cliche.
Fair Warning: Only thing I will say about this movies that needs to be warned is the movie doesn’t go in chronological order of events. Sometimes you’ll be skipped into moments where there is the competition and training, other parts you’ll see where they first meet and just starting to get to know each other. However, this technique works as we get to see the development and the subtle details that they’ve said in the past make its way into the future and for me it wasn’t confusing. So be prepared to see sequences out of order!
Setting: Every scene and the background is gorgeous! From the restaurants to the cottages where they raise their daughter, Ellie. Every element from start to finish was perfect and matched each scene to perfection!
This was one of the best love stories I have seen in my opinion and recommend seeing this movie if you are a fan of a romance movie comedy/drama film!
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Lucy’s birthday is on same day as balloon d’or so doubt we will see much regarding her bday from media outlets etc
lionesses admin has no excuse imo
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D'été
Semestre | La République des Granges | 2024
A. Que la cloche sonne. Cela sent l’enterrement provincial, et la chaleur estivale. Le cercueil est loin d’être la chose la plus lourde à porter. Le deuil, peut-être. Ou juste le soleil, le chapeau. L’eau qui coule sur le front en réponse à l’eau absente du lit asséché — et l’autre, absente du lit désormais. À jamais. Des regards intimidés, comme des moucherons, errent au-dessus de l’allée de l’église. De circonstance, tout est de circonstance : gestes polis, maladroits, empruntés. Condoléances. La gravité d’un jeune prêtre déjà fort dégarni, le rayon qui traverse les vitraux et se réverbère au sommet de son crâne. On hésite à chanter. On hésite à s’éventer. On hésite à s’évanouir. Eh bien, danser maintenant ? Je n’ai pas beaucoup connu le bois de ces bancs, pas beaucoup respiré cet air poussiéreux, pas beaucoup serré ce chapeau entre mes mains tremblantes. Ce matin était encore gorgé de bourdonnements, de frémissements, de promesses qu’on ne tiendrait que rarement. Il parle de quelqu’un d’autre que la défunte. Il parle de l’amant du monde, qui pour nous tous s’est sacrifié. Il y aura eu beaucoup de violence, et il nous faut à jamais le répéter. Des clous pour sceller une alliance, des clous pour sceller la boîte… Nous nous levons dans un nuage d’encens, un numéro de yo-yo. C’était l’été, soixante ans plus tôt. C’étaient les motifs fleuris de la petite robe et les cuisses se découvrant de plus en plus, au fur et à mesure qu’elle allait à vélo. Toutes ces joies simples désormais comme un coup de couteau.
B. La cavité est parfaitement rectangulaire, profonde, à côté des tas de terre triangulaires. La corde glisse entre leurs paumes calleuses. Il n’y a plus rien à dire, juste à la regarder rejoindre l’ombre, l’enfer, la paix. Le vent souffle dans les arbres jaunis, par intermittence. C’est le moment de pousser les soupirs. Piétinant, on se succède, on jette sa dernière salve par-dessus le sapin. Les vieilles amies s’écartent peu après, un poing refermé sur la bouche, tête baissée. Il est assourdi. Il regarde ses pieds. Il sait qu’il devra lui aussi mourir. Il en est en partie consolé. De l’ouest semble venir un orage, enveloppé de granit et gonflé de pluie d’or. Les oiseaux sont au courant. Ils désertent le cimetière. Chaque humain regagne son automobile. Il ne rentre plus chez eux, il ne rentre que chez lui.
#auteur jordane prestrot#semestre#la république des granges#2024#musique#anne-victoire commaille#josepha mougenot#matthias ruthenberg
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