#Raoul Guillaume
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1957
#Michel Desgrotte#Raoul Guillaume Et Son Group#Weber Sicot Et Son Ensemble De Cabane Choucoune#Merengue#Folk#Haiti#1950s#50s#Discogs#Record sleeve
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Billet spécial n°3 - Les évêques d'Orléans
Jusqu'ici, la majorité des plaques commémoratives présentées sur ce blog peuvent être trouvées à Paris, Lyon ou Orléans. Les deux premières villes ayant déjà eu droit à un billet spécial (sur les hôtels particuliers de l'île Saint-Louis et sur les imprimeurs de Lyon), il est donc tout naturel qu'Orléans reçoive le même traitement.
Orléans est le siège d'un diocèse catholique, centré sur la cathédrale Sainte-Croix d'Orléans, situé dans le centre-ville. La ville a donc accueilli, au fil de l'histoire depuis la fondation du diocèse (datée au IIIème siècle), de nombreux évêques, dont certains sont restés dans l'histoire locale pour leurs actions en faveur des habitants. Les plaques présentées ici peuvent être observées à l'intérieur de la cathédrale. De nombreuses autres plaques (souvent rédigées en latin), moins accessibles...
Ferric de Lorraine (?-1299) échoua d'abord à être nommé évêque d'Auxerre puis de Metz avant d'être nommé à Orléans. Manassès de Seignelay (?-1221) fut en conflit avec le roi Philippe Auguste et participe à la Croisade des Albigeois. Robert de Courtenay (1224-1279) accompagna quant à lui le roi Louis IX durant la huitième croisade en 1270. Raoul Grosparmi (?-1311) légua une grande partie de sa fortune à des monastères de l'Orléanais et de Normandie. Est également mentionné sur cette plaque Guillaume de Boesse (aussi appelé de Bucy ou de Bussy). Texte de la plaque : Évêques d'Orléans inhumés dans la cathédrale capétienne. Reconnus en 1887-88, Guillaume de Boesse, 1237-1258 ; Ferric de Lorraine, 1297-1299. Reconnus en 1937-38, Manassès II de Seignelay, 1297-1221 ; Robert de Courtenay, 1258-1279, Raoul Grosparmi, 1306-1311. In pace
Une autre plaque donne les noms de Milon de Chailly (?-1321), Foulques de Chenac (ou Chanac), Guy de Prunelé et Pierre du Chatel (ou Duchâtel ou Duchastel). Texte de la plaque : Évêques d'Orléans inhumés dans la cathédrale à des emplacements indéterminés. Milon de Chailly, 1312-1321 ; Foulques de Chenac, 1383-1394 ; Guy de Prunelé, 1394-1425 ; Pierre du Chatel, 1551-1552. In pace
Germain de Ganay (?-1520) fut évêque de Cahors avant d'être affecté à Orléans et fut le protecteur de Jacques Lefèvre d'Étaples, auteur d'un traité de magie naturelle. Louis-Gaston Fleuriau d'Armenonville (1662-1733), issu d'une famille noble, fut quant à lui évêque d'Aire avant Orléans. Texte de la plaque : Germain de Ganay, évêque d'Orléans, 1514-1521. Louis-Gaston Fleuriau d'Armenonville, évêque d'Orléans, 1706-1733. Précédemment inhumés sous les degrés du sanctuaire, ont été transférés en ce lieu le dix avril 1938. In pace
Mathurin de la Saussaye (1513-1584) fut, en parallèle de sa charge d'évêque, président de la Chambre des comptes, et dut fuir Orléans pour Tours lorsque la ville fut prise par les calvinistes. Texte de la plaque : Sous les dalles du sanctuaire à droite de l'autel fut inhumé Mathurin de la Saussaye, évêque d'Orléans, 1564-1584. Les restes de deux défunts anonymes ont été trouvés et laissés à cet endroit en 1937. In pace
Jean de l'Aubespine (~1558-1596) fut évêque de Beauvais avant d'être affecté à Orléans et prit position pendant les Guerres de Religion, soutenant tour à tour la Ligue catholique et le parti royaliste. Texte de la plaque : Ici ont été déposés le premier novembre 1937 les restes de tous les défunts anonymes précédemment inhumés dans le chœur où se lisaient avant la Révolution les épitaphes de Jean de l'Aubespine, évêque d'Orléans, 1587-1596 ; Louis de Menou, doyen du chapitre, † 1648 ; Robert Martin du Larry, chanoine de Ste Croix, † 1667. In pace
Nicolas de Netz (1592-1646) entra pendant l'exercice de son évêché en conflit avec les jésuites de sa paroisse. Son successeur, Alphonse d'Elbène (~1600-1647) élabora les statuts synodaux du diocèse d'Orléans, des documents à valeur administrative permettant de mieux en comprendre le fonctionnement. Texte de la plaque : Nicolas de Netz, évêque d'Orléans, 1632-1646. Alphonse d'Elbène, évêque d'Orléans, 1646-1665. Précédemment inhumés dans le chœur, ont été transférés en ce lieu le premier novembre 1957. In pace
Pierre du Cambout de Coislin (1636-1706) est décrit comme un prêtre dévoué à ses paroissiens, faisant souvent l'aumône et consacrant une bonne partie des revenus du diocèse à des œuvres de charité. Il s'opposa également à la persécution des protestants, il fut proche du roi Louis XIV et participa à la fondation du grand séminaire d'Orléans en 1670. Texte de la plaque : A la mémoire de son éminence Pierre du Cambout de Coislin, cardinal-prêtre de la Sainte Église Romaine du titre de la Trinité des Monts, Grand aumônier de France, Évêque d'Orléans 1636 - 1666 - 1706. Très aimé du roi Louis XIV, vénéré du clergé, chéri des pauvres, il a laissé un nom béni dans ce Diocèse qu'il édifia quarante années par ses vertus et combla de ses bienfaits. Il institua le Grand Seminaire. Il contribua à doter la ville d'Orléans de l'Hopital Général. Sa dépouille mortelle, d'abord inhumée dans le sanctuaire, a été transféré en ce lieu lors du dégagement des restes de la cathédrale romane, en 1938. Le Cardinal de Coislin avait fait décorer magnifiquement le choeur de la cathédrale par les plus grands artistes, grâce aux libéralités du Roi, accrues de ses propres dons. Le jubé, commencé en 1689 sur les dessins de Charles Le Brun, enrichi et terminé en 1695 par Jules Hardouin-Mansart, fut détruit pendant la Révolution. Quelques vestiges en ont été réunis autour de cette nouvelle sépulture. Les boiseries, exécutées de 1702 à 1706 sur les plans de Jules Hardouin-Mansart et de Jacques-Jules Gabriel par le sculpteur Jules Degoullons, étaient admirées comme "l'un des plus beaux ouvrages du Royaume" avant de disparaître avec le jubé. Elles ont été replacées dans la cathédrale en 1938, Mgr Jules-Marie Courcoux étant évêque d'Orléans.
Enfin, Étienne-Alexandre Bernier (1762-1806) se fit en particulier remarquer pour ses prises de position (avant qu'il ne soit nommé évêque d'Orléans) lors de la Guerre de Vendée, durant laquelle il soutint les Vendéens et les partis royalistes, au sein desquels il construisit une très grande influence, quoiqu'il fut critiqué par ses alliés pour son ambition. Il y acquit toutefois la réputation nécessaire pour être chargé, avec d'autres, par Napoléon Bonaparte de la négociation du Concordat en 1801. Texte de la plaque : In Mémoriam. Etienne-Alexandre Bernier, négociateur du Concordat de 1801, évêque d'Orléans en 1802, restaurateur du diocèse, décédé à Paris le 18 octobre 1806, inhumé au cimetière Saint Pierre de Montmartre. Son cœur a été déposé dans cette cathédrale, "Chapelle Notre Dame de compassion". In pace
#collectif#commemoration#inhumation#religieux#france#loiret#orleans#non datee#nicolas de netz#alphonse d'elbene#jean de l'aubespine#germain de ganay#louis gaston fleuriau d'armenonville#ferric de lorraine#manasses de seignelay#robert de courtenay#raoul grosparmi#guillaume de boesse#milon de chailly#foulques de chenac#guy de prunele#pierre du chatel#pierre du cambout de coislin#mathurin de la saussaye#etienne alexandre bernier
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MC and Franc D’Ambrosio both started off playing the phantom at the start of their runs, but what other old school actors also started as the phantom?
Well, assuming a random cut-off date of the year 2000 for "old school Phantoms", I'd say... quite a lot of actors? Remember, when the show first started, there's no pool of former Raouls (or less commonly, former Andres or Piangis) to draw upon for Phantom actors. A lot of principal actors for Phantom in the early days started off playing the Phantom.
So a small listing of them, across multiple productions, might include: Michael Crawford, Dave Willetts, Martin Smith, Peter Polycarpou, Peter Karrie, Mark McKerracher, Mark Jacoby, Marcus Lovett, Robert Guillaume, Rick Hilsabeck, Ron Bohmer, Masachika Ichimura, Alexander Goebel, Colm Wilkinson, Jeff Hyslop, Paul Stanley, Anthony Warlow, Rob Guest, Mikael Samuelson, Peter Hofmann, Tim Tobin, Henk Poort, Florian Schneider, Juan Navarro, Saulo Vasconcelos. Among others, I'm sure.
#GP gets asks#anonymous#well hopefully I got that right#there might be some that understudied this role or that for a short amount of time
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There's a lot of things that I can combine with Incubus Raoul Caroule and RaoShu. I've combined it with the history of Joseph Geef's L'Ange du Mal and Guillaume Geef's Le Genie du Mal (aka the Hot Satan Statue).
Long Ge takes Shu Todoroki as an apprentice under his tutelage of sculpture and statue making. Then Shu receives a commission from a church to create a statue of a demon to accompany their other statues of angels and saints from Long Ge.
Shu suffers a bit of art block and then the circus rolls into town. Shu is gently persuaded (read dragged out from his studio) to attend a show and then is entranced by the French acrobat with blue eyes and dark brown hair. Later when he meets with the acrobat, he learns his name (Raoul Caroule) and asks him to model for his art. Out of curiosity and on a whim, Raoul accepts and even throws in nude modelling for Shu to sketch out what his statue would look like.
After the first few sketching sessions, Shu's dreams become more darker and strange. It started off with silver and ice blue roses with black brambles all over his dream space. Then came the glowing icy blue eyes and silvery hair and the small piles of dark gray feathers at his bedside. As Shu continues to work on his sculpture (named L'Messenger du Mal or the Messenger of Evil) the being that haunts his dreams makes its presence fully known. It all culminates when he completes his statue and it is installed into the church that the priests are haunted.
There's a big argument between the diocese and Long Ge about the statue inspiring unholy thoughts in the penitents and wanting it removes. The compromise that is worked out is that Shu's statue is moved out into a museum and that Long Ge's statue (L'Origin du Mal or the Origin of Evil).
As a fun little middle finger to the church, he makes his statue resemble his own love, Vitaly Petrov with all of the demonic features ramped up and the body jacked to boot.
But yet even after this entire debacle, Shu still gets those nightmarish and strange dreams, and it seems to happen more commonly the more time he spends around Raoule. His buddy also displays strange behaviors that he’s usually able to hide but sometimes slip out, like his body being far too flexible or something about his face that doesn’t look human.
Shu gets suspicious that Raoule might be the demonic entity that haunts his dreams, but he’s not sure. It seems like very creepy coincidences, but the dots connect far too well…
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Contacts
Une Alexandra, deux Alexandre, une Alexia, une Alice, une Aline, un André, une Angélique, deux Anna dont une Anna-Maria, neuf Anne, dont une Anne-Charlotte et deux Anne-Gaëlle. Une Anouk. Un Anthony, un Antoine, deux Arnaud, deux Aurélie, deux Aurélien. Une banque, une banquière. Un Baptiste, trois Barbara, un Barry, une Béa, un Benjamin, une Bérengère, un Bernard, une Bertha. Trois Camille, deux Carine, trois Catherine, une Cathy, deux Cécile, une Cécilia, une Céline, plusieurs Centres, deux Chantal, deux Christelle, un Christian, deux Christine, un Christophe, deux Claire, une Corinne. Un Damien, un Daniel, une Danielle, deux David, une Delphine, trois Denis, un dentiste, un Didier, un Djib et une Doria. Une Edwige, un Élian, une Éliane, une Élise, un Elliot, une Émeline, trois Émilie, une Emma, un Emmanuel, une Emmanuelle, cinq Éric. Un Fabien, une Fabienne, un Fabrice, une Flavie, une Florence, trois Florent, deux Florian, deux Floriane, deux Franck, deux François dont un F.-C., une Françoise, trois Frédéric, une Frédérique. Une Gaëlle, une Garance, un Gérard, une Ghislaine, un Grégory, deux Guillaume, un Gwenaël. Une Hélène, un hippocampe. Trois infirmières, deux Isabelle. Un Jack, un Jamal. Un Jean-François, un Jean-Marc, un Jean-Philippe, cinq Jérôme, un João, un Johann, un Jordane, une Judith, une Julie, huit Julien. Une Katy, un Kervin, deux kinés. Deux Lætitia, deux Laurence, trois Laurent, une Leslie, un Lewis, trois librairies, un Louis, une Louna, un Luc. Une Manon, un Marc, une Mariane, quatre Marie, une Marina, deux Marine, une Marion, un Martin, deux Martine, un Matthieu, une Mathilde, deux Maud dont une Maud-Elisa, deux Michèle, deux Mickaël, un Mirko, une Morgane, une Murielle, une Myriam. Une Nadine, une Nani, une Natacha, neuf Nathalie, une Néda, deux Nelly, un Nico et un Nicolas, un notaire. Une Odile, trois Olivier, un orthodontiste, une Oskia. Une Pamela, deux Pascal, deux Patrick, une Pauline, une Perrine, cinq Philippe, un Pierre, un Pierrick, un plombier. Une Quitterie. Un Raoul, un Raphaël, un Rémi, deux Renaud, une Rieko, deux Robert, un Roland, deux Rose dont une Rose-Marie. Une Sabine, une Sabrina, une Sandrine, une Sandy, quatre Sarah, un Séb et un Sébastien, un Serge, trois Séverine, un Simon, une Solenne, cinq Sophie, deux Stéphane, un Swan, une Sylvie. Un Théo, un Thibaud, deux Thierry, un Tony. Trois Valérie, un Victor, une Viki, quatre Vincent, trois Virginie. Un Wilfried. Un Xavier. un Yannick, un Yarol.
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Quiz thing
Tagged by @writesailingdreams--
The Rules: Tag (9) people you want to know better and/or catch up with, then answer the following:
Four Ships: Napoleon Solo/Illya Kuryakin, Raoul de Chagny/Christine Daaé, Mario/Peach, Larry Appleton/Jennifer Lyons
Last Song: “Music of the Night” -- Robert Guillaume
Currently Reading: Just finished reading The Boys, so I’m currently trying to figure out what to read next...
Last Movie: ...I think it might, in fact, have been the Mario movie.
Craving: nothing atm
Favorite color: purple
Song stuck in head: “All I Ask of You (Reprise)”
Favorite food: pizza
Dream trip: Hollywood!
Last thing I googled: shiny Corvisquire
Tagging @belphegor1982, @radarsteddybear, @threephantomrey, and anyone who wants to do this!
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Transistor Sister #211 November 17, 2024
Image: My Mine
listen to the show
Freddy Cannon - Transistor Sister Kneecap - Sick In The Head (Jonah Swilley Remix) Edwin Starr - My Weakness Is You Monda - I Always Have It 'til I Need It Linda Smith - Submarine Bells Condor - Que Jeunesse Se Passe Hunswot - Casablancan edustalla, kovassa tuulessa
My Mine - Hypnotic Tango Drrones - Mushrooms Rogo - Esciavo del Producto (+39) 375-649-94-64 My Telephone Number - Liar Raoul Guillaume Et Son Groupe - Caroline
Ignorance - Breed For The Need The Rousers - Face Towards the Wall Deaf Lingo - Hi-Sun The Merry-Go-Round - Had to Run Around Il Guerra - No Puc Mas
Chumbawamba - The Day the Nazi Died
#radio#community radio#punk#music#playlist#post punk#transistor sister#wprb#hardcore punk#oi#french oi#power pop
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#ProyeccionDeVida
📣 Kino Cat / Cine Tulipán, presenta:
🎬 “LA CHINOISE”
🔎 Género: Drama / Comedia / Política / Sátira / Cine Experimental / Nouvelle Vague
⏰ Duración: 96 minutos
✍️ Guion: Jean-Luc Godard
🎼 Música: Michel Legrand y Karlheinz Stockhausen
📷 Fotografía: Raoul Coutard
💥 Argumento: En un piso cuyas paredes están cubiertas de pequeños libros rojos, un grupo de jóvenes estudia el pensamiento marxista-leninista. Su líder, Véronique, les propone asesinar a un personaje conocido. Realizada un año antes de los acontecimientos de Mayo del 68, La Chinoise está considerada como una película profética. Godard y el maoismo. Estrenada un año antes del mayo del 68, "La Chinoise" relata las inquietudes por cambiar el mundo de un grupo de estudiantes franceses empapados del pensamiento de Mao Tse Tung. París, durante el verano de 1967, cuando pocos intentaban aplicar los principios que rompieron con la burguesía de la URSS y de los partidos comunistas occidentales en el nombre de Mao Tse Tung. Empapados del pensamiento de Mao y de literatura comunista, un grupo de estudiantes franceses se empieza a preguntar por su posición en el mundo y las posibilidades de cambiarlo, aunque eso signifique considerar el terrorismo como una posible vía.
👥 Reparto: Jean-Pierre Léaud (Guillaume), Lex De Bruijn (Kirilov), Juliet Berto (Yvonne), Anne Wiazemsky (Veronique), Blandine Jeanson (Blandine), Eliane Giovagnoli (Son Ami), Michel Séméniako (Henri), Raoul Coutard, Clément Levert, Francis Jeanson (Francis) y Omar Blondin Diop (Omar)
📢 Dirección: Jean-Luc Godard
© Productoras: Anouchka Films, Les Productions de la Guéville, Athos Films, Parc Film & Simar Films
🌎 País: Francia
📅 Año: 1967
📽 Proyección:
📆 Martes 04 de Junio
🕖 7:30pm.
🐈 El Gato Tulipán (Bajada de Baños 350 – Barranco)
🚶♀️🚶♂️ Ingreso libre
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HAITI LEGENDS
A movement to celebrate and expose Haiti’s magnificent culture throughout the universe. https://linktr.ee/haitilegends
“The legendary Raoul Guillaume was a well known and established saxophonist who was Haitian by Nationality. In addition, to being a saxophonist Raoul Guillaume was also talented band leader as well as an arranger.” Read More: http://bit.ly/1qfxr04
Discography - Raoul Guillaume - Konpa.info http://bit.ly/1qfwnta
LA VIE MUSICIEN-A.ROMAIN-RAOUL GUILLAUME & SON GROUPE-1967 - YouTube http://bit.ly/1qf0T6z
VIVE LE FOOTBALL-RAOUL GUILLAUME ET SON GROUPE-1964 - YouTube http://bit.ly/1qfyJs0
RAOUL GUILLAUME–SI VOUS AVEZ DES CORNES - YouTubehttp://bit.ly/1qfyUUi
LA MUSIQUE HAITIENNE PART # 3 - YouTube http://bit.ly/1qfzfpV
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I've got Incubus Raoul Çaroule running around my brain and got a doodle request for you.
Can you draw Incubus Raoul posing either as Le Genie du Mal by Guillaume Geefs, The Fallen Angel by Alexander Cabanel or L'ange du Mal by Joseph Geefs? The serpent could be replaced with his roses.
Any one would be a delight for Shu Todoroki to witness.
Hello!
Just here to let you know your request in on the way.
I'm actually planning on doing an art study with the reference you mentioned. Every other artist is doing something like that with paintings/sculptures so why not lol.
Also I just had an idea for the mermay request you sent omggg I love sea dragons they're so cuteee
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RAOUL GUILLAUME S’EST ÉTEINT
« HAÏTI A PERDU UN TRÉSOR »
(1ere Partie)
Par Louis Carl Saint Jean
<< Chers amis,
Je prends plaisir à partager avec vous LA PREMIÈRE PARTIE d’un texte que j’ai écrit sur le grand maestro, musicien, compositeur et poète Raoul Guillaume. Il a été publié dans la dernière edition de l’hebdomaire Haïti Observateur. Vous recevrez la seconde partie la semaine prochaine Dieu voulant.
Par ailleurs, si le temps et mon état de santé me le permettent, après ces deux articles, je publierai deux ou trois autres dans lequel je ferai l’analyse littétaire d’une dizaine de poèmes qu’a écrits cet homme hors du commun. >>
Bonne journée,
Louis Carl
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RAOUL GUILLAUME S’EST ÉTEINT
« HAÏTI A PERDU UN TRÉSOR »
(1ere PARTIE)
Par Louis Carl Saint Jean
La musique populaire haïtienne a connu ses lettres de noblesse indiscutablement à l’avènement au pouvoir, en août 1946, de l’Honorable Dumarsais Estimé. En effet, à partir de cette date et jusqu’à la chute, en décembre 1956, du général Paul-Eugène Magloire, le firmament artistique de notre pays a vu scintiller toute une constellation de musiciens. Réunis dans un cénacle qui sera baptisé plus tard « La Belle Epoque », la majorité d’entre eux, entièrement acquis à la notion du sublime, allaient se montrer en faveur d’un art haïtien authentique, donc contre le « bovarysme culturel ». C’était d’ailleurs l’appel qu’avait lancé le Dr Jean Price Mars dans son œuvre magistrale Ainsi parla l’Oncle, publiée en 1928.
Nos musiciens, comme ce fut le cas pour nos poètes, nos peintres, nos sculpteurs, nos danseurs, nos dramaturges et d’autres de nos artistes, allaient quêter au tréfonds de leur être le suc de notre terre pour nous amuser et sa sève nourricière pour assurer la sauvegarde et la survie de cette nation, menacée dès sa fondation par toutes sortes de vieux démons. Les Antalcidas Murat, Guy Durosier, Rodolphe « Dòdòf » Legros, Michel Desgrottes, Hulric Pierre-Louis, Félix « Féfé » Guignard, Edner Guignard, Ernest « Nono » Lamy, Destinoble Barrateau, Murat Pierre et d’autres musiciens allaient nous offrir une musique angélique conçue on dirait au fond d’un rêve délicieux. Ils furent les uns plus brillants que les autres. Cependant, l’un d’eux possédait un je ne sais quoi qui le distinguait sensiblement de ses pairs. Il s’agissait bel et bien de Pierre Joseph Raoul Guillaume, que nous appelions tous Raoul Guillaume ou familièrement Raoul.
Raoul Guillaume personnifiait le rêve et la promesse d’Haïti. Il avait fait corps avec le pays. Tout comme le Polonais ne se conçoit pas sans Chopin, l’Allemand sans Goethe, le Martiniquais sans Aimé Césaire, le Jamaïcain sans Bob Marley, le Français sans Charles Aznavour, le Brésilien sans Pelé et l’Argentin sans Diego Maradona, franchement, je ne peux imaginer notre pays sans Raoul Guillaume. Et pourtant, le dimanche 29 novembre dernier, l’Eternel, l’architecte de la vie, a mis notre pays dans une stupeur blême. À midi trente, en ce jour, il nous a frappés d’un grand deuil, en nous sevrant du génie de Raoul Guillaume.
Franchement, son héritage musical, sa valeur intellectuelle et son immense contribution à l’avancement de notre société ont fait de Raoul Guillaume un être hors du commun. Il fait partie des humains qu’on aurait aimé avoir toujours parmi soi. À un moment où, chez nous, l’horizon se rembrunit chaque jour davantage et où une vague de crainte se répand dans presque tous les esprits, perdre ce bel étalon prend, selon moi, l’aspect d’un autre drame national. Il représentait ce qu’il y a de plus beau, de plus noble et de plus magnanime qu’Haïti eût pu offrir à l’espérance, ou même à l’espoir.
Pour ma part, je garde le plus beau souvenir de Raoul Guillaume. D’ailleurs, il est le premier musicien haïtien dont j’ai connu le nom et aimé la musique. Je devais avoir cinq ou six ans quand je l’ai vu pour la première fois. C’était un vendredi, peu après midi. Il sortait du magasin de Léon Bordes, au Portail Saint Joseph, tandis que ma grand-mère, qui s’y rendait à chaque fois que ses courses la conduisaient au « Bord-de-Mer », y entrait avec moi, qui revenais de l’école. Ayant connu mon aïeule depuis qu’il était gosse au Morne-à-Tuf, il la salua avec joie. D’un regard, celle-ci me demanda d’ôter mon chapeau « cow-boy » pour faire le même geste. Tandis que cet homme de belle et droite taille me tendait la main, elle m’apprit avec un air de satisfaction: « C’est lui, Raoul Guillaume, le compositeur de Joseph, morceau que tu ne cesses d’écouter. » C’est comme si j’avais rencontré un dieu.
L’homme était tout simplement merveilleux. Dieu l’avait béni d’un caractère bien trempé, qui lui a valu le respect et l’admiration tant de ceux qui ont croisé son chemin que de ceux qui l’ont simplement admiré de loin. Paul Choisil, musicien de bon goût, s’est ainsi lamenté : « Quelle perte ! Quelle tristesse ! Nous venons de perdre un trésor national, un Haïtien digne de notre respect et de notre gratitude. Il a été une référence pour l’histoire et la représentation de notre musique. » Pour Presler Julien, fils de l’ancien contrebassiste Dieudonné Julien : « Le départ de Raoul Guillaume allonge la liste des pertes irréparables enregistrées dans la culture haïtienne. Nos légendes s’en vont et il n’y a personne pour les remplacer. »
Au début du siècle dernier, Georges Clémenceau déclarait: « Une vie est une œuvre d’art. Il n’y a pas de plus beau poème que de vivre pleinement... » On dirait que le grand homme d’État français avait fait cette déclaration justement pour définir Raoul Guillaume, ce « trésor national » comme l’a si bien appelé son émule, le brillant saxophoniste Paul Choisil. Pour mieux comprendre l’œuvre artistique et la contribution immense de cet homme génial à l’avancement de notre société, je pense nécessaire de jeter un petit coup d’œil sur son arbre généalogique.
Raoul Guillaume a des liens directs avec les Simon-Sam, originaires de la Grande-Rivière-du-Nord, l’une des familles de l’aristocratie du Nord. Augustin Simon-Sam (1794 – 1886), le premier relaté par nos historiens, était l’un des hommes les plus riches de son temps. Il avait engendré une cinquantaine d’enfants naturels et légitimes. Influent, parmi d’autres postes, il était « sous-lieutenant en 1818…, commissaire chargé de la comptabilité de la maison militaire du roi Henry Ier ». (Référence : Dictionnaire biographique des personnalités politiques de la République d’Haïti, par Daniel Supplice). Plus tard, il a été élevé au rang de duc de l’Acul-du-Nord. Rappelons que l’un de ses fils, Augustin Tirésias Simon Sam, présidera aux destinées de notre nation du 31 mars 1896 au 12 mai 1902.
L’un des frères d’Augustin Simon Sam s’appelait Guillaume Simon-Sam. Ce dernier avait également une abondante progéniture. Pour une raison qui n’a jamais été révélée, il avait donné le patronyme de Simon-Sam à certains de ses enfants et celui de Guillaume, son prénom, à d’autres. Parmi ces derniers, nous en signalerons deux : Villbon Guillaume et Grand-Jean Guillaume. Le premier, mort à l’âge de 36 ans, a laissé plusieurs orphelins : Jean Simon Guillaume, le vrai nom du président Vilbrun Guillaume Sam, Arianne Guillaume Sam, Etienne Guillaume Sam, etc.
Le second, Grand-Jean Guillaume, était un intellectuel de belle eau. Vers la fin du XIXè siècle et au début de la prochaine décennie, il était l’un des principaux parlementaires haïtiens, avec Brutus Saint Victor (grand-père de mon ancien professeur de mathématiques Edner Saint Victor). Excellent clarinettiste et poète à ses heures perdues, Grand-Jean Guillaume avait fait une bonne partie de ses études classiques en France. À son retour en Haïti, il s’installa d’abord à la Grande-Rivière du Nord et fonda un orchestre philharmonique avec Louis Firmin Blot.
Bientôt, il se fixe à la rue des Miracles, à Port-au-Prince (en face des Saint Victor) et épouse Arianne Guillaume Sam, sa cousine germaine. S’installant plus tard au 40, rue Lamarre, ils ont eu plusieurs enfants. Les deux connus furent l’aîné L.J. S. Fernand Guillaume et le benjamin Sieyès Guillaume. Il est bien de noter que selon certains, ce dernier serait le neveu du parlementaire qui l’avait adopté comme son fils à la mort de son jeune frère.
En août 1902, L.J. S. Fernand Guillaume s’éteint quelques jours avant ses 18 ans. Peu après, Sieyès Guillaume est envoyé en France, plus précisément à Paris. Il achèvera ses études secondaires au Lycée Hoche, à Versailles. Il les avait commencées au Petit Séminaire Collège Saint Martial. En 1911, après la mort de son père, il regagnera Haïti.
Entre 1920 et 1924, Sieyès Guillaume épousera Francesca Hermantin, Gonaïvienne dont la famille a des origines martiniquaises. Ce couple avait sept enfants : Solange, Raoul, Roland, Yvon, Serge, Marthe et Raymond. Virtuose de la mandoline et de la trompette, Sieyès Guillaume, avec les Emile Chancy, Geffard Cesvet, François Alexis Guignard, Arsène Desgrottes, Félix « Féfé » Clermont, Fabre Duroseau, Arthur Duroseau et quelques autres jeunes de la capitale, fera partie des pionniers de fondateurs d’ensembles de danse « modernes » qui allaient remplacer les groupements formés des musiciens de nos différentes fanfares militaires.
Francesca Hermantin, dame pleine de distinction que j’ai bien connue dans mon enfance, était la sœur d’Elodie Hermantin, femme du pianiste Joseph Dor. Ils furent les père et mère, parmi d’autres enfants, de Ferdinand et de René Dor, les fondateurs, avec Pierre Riché, du Trio des Jeunes. Rappelons, surtout au bénéfice des plus jeunes, que c’est ce groupement qui allait s’agrandir pour devenir, en 1943, le Jazz des Jeunes. André Hermantin, le cousin de la mère des jeunes Guillaume et Dor, fut le premier trompettiste de ce mythique orchestre et un compositeur de méringue carnavalesque de premier ordre. Rappelons que André Hermantin a été assassiné en janvier 1961 par les sbires du régime d’alors.
C’est justement du second fils du couple Sieyès Guillaume et Francesca Hermantin Guillaume que nous allons parler - Pierre Joseph Raoul Guillaume. C’est à Port-au-Prince, plus précisément à la rue de l’Enterrement, non loin de la rue Joseph Janvier, le 7 décembre 1927, que celui-ci est venu au monde. Raoul a grandi dans un foyer où les lettres et la musique ont occupé la première place après les préceptes religieux, civiques et moraux. Il a fait ses études primaires et secondaires à l’Institution Saint Louis de Gonzague. Là, il étudiera la musique sous la direction du Frère Marie Léon, le religieux avignonnais qui, deux décennies plus tôt, avait enseigné ce même art à son père à Paris.
Paradoxalement, la musique n’a pas été le premier art à avoir conquis le cœur de l’adolescent. D’abord, à ce sujet, au cours des 317 minutes d’entretien qu’il m’a accordées entre le 18 octobre 2004 et le 31 mai 2009, il m’a dit plus d’une fois: « J’accompagnais souvent mon père dans les répétitions du groupe Les Jacobins et plus tard dans certains bals du Jazz Scott à Savoy, à Trocadeo et ailleurs. Parfois, il m’arrivait même de tomber de sommeil pendant que jouait l’ensemble. J’avais alors sept ou huit ans. Cependant, depuis cette époque, c’est la poésie qui me taquinait.»
Dès le début de l’adolescence, l’intellectuel en herbe est un familier des cercles littéraires, artistiques et mondains de la capitale. Dès l’âge de dix ans, il participe à presque toutes les manifestations culturelles offertes par la Mission Patriotique des Jeunes. Le plus souvent, celles-ci étaient organisées à l’Ecole Saint Vincent de Paul, fondée et dirigée par maître Horatius Laventure, à la rue de l’Enterrement, à une dizaine de mètres de la maison qui a vu naître Raoul Guillaume. Excellent diseur, il s’attire l’estime des grands éducateurs et intellectuels tels que L.C. Lhérisson, Horatius Laventure, André Momplaisir, Pradel Pompilus, Vianney Denerville, etc. Il y cotoie des poètes et des lettrés tels que Jean Brierre, Clovis Désinor, Pierre « Roro » Mayard, Roussan Camille, Félix Morisseau-Leroy, qui l’ont toujours admiré.
Bientôt, son talent de diseur égaiera plusieurs salons et manifestations culturelles organisées par certaines écoles de la capitale. En effet, c’est en mars 1938, à l’occasion du 80è anniversaire de naissance du brillant lettré Joseph Cadet Jérémie, que Raoul Guillaume s’est manifesté pour la première fois devant un grand public. Il récite, sur la demande de Me. Laventure, quelques strophes d’À la mémoire de Toussaint Louverture du poète Charles Moravia. L’événement a eu lieu à l’Ecole Saint Vincent de Paul.
Un peu plus tard, avec Emerante de Pradines, Martha Jean-Claude et d’autres diseurs, on l’entendra souvent sur les ondes de la HH2S ou de la HH3W dans le cadre des programmes culturels organisés par la Société des lettres et des arts d’Haïti. Ils ne furent pas des diseurs de bonne aventure. Raoul déclamera des vers d’Etzer Vilaire, de Georges Sylvain, de Justin Godefroy, de Damoclès Vieux, etc. Il m’a dit une fois: « Inspiré par ces grands poètes, dès l’âge de treize ou quatorze ans, j’ai commencé à écrire mes premiers vers. »
Raoul Guillaume allait s’orienter ensuite vers le monologue, genre théâtral dont, au début du siècle dernier, le poète Massillon Coicou était le maître incontesté. Quelques années plus tard, Clément Coicou, dit Papa Youtt, et Théophile « Zo » Salnave deviendront des idoles pour la jeunesse port-au-princienne. Ils inspirent Raoul qui, une fois de plus, comme Emerante de Pradines, sera souvent l’invité de l’émission L’Heure de l’Art Haïtien de Clément Benoît.
Toutefois, le démon de la musique le chatouille fort. Il ne peut s’y échapper, car cet art occupait une place spéciale chez les Guillaume qui, au milieu des années 1930, allaient déménager au 240 de la rue du Centre. Plusieurs facteurs allaient contribuer pour de bon à l’engouement du jeune Raoul pour la musique. D’abord, presque tous les jours, se croisent chez lui les musiciens de toutes tendances. Les Jules Héraux, Lyncée Duroseau, Augustin Bruno, Luc Jean-Baptiste et d’autres ténors de la musique savante haïtienne et les Annulysse Cadet, Antoine Hilaire, Antoine Radule, Joseph « Kayou » Franck et d’autres as de la musique populaire se disputent pour partager le temps de Père Guillaume, chef de bureau au Département de l’Agriculture.
Un deuxième facteur de taille allait inspirer durablement le jeune Raoul Guillaume. Entre 1936 et 1937 (il a neuf ou dix ans), l’immortel et génial compositeur Augustin Bruno vient habiter près de chez lui, à la rue du Centre. Celui-ci, tant pour ses bonnes manières que sa virtuosité musicale, devient l’idole de tous les gens du quartier : enfants, adolescents, adultes et, surtout, les aspirants musiciens. Le maestro défunt m’a toujours raconté: « Mes cousins Ferdinand et René Dor et moi passions des heures sur la galerie d’Augustin Bruno pour l’entendre pratiquer sa clarinette. C’était un homme de bien. Il nous donnait gratuitement des leçons de musique. En fait, il fut le premier musicien haïtien qui m’a vraiment impressionné et énormément influencé. »
L’heure pour Raoul de s’initier de manière formelle à la musique est enfin venue. Il est en neuvième. On le voit dès l’année scolaire 1937- 1938 à la « La Petite Musique », la classe d’initiation à la musique à l’Institution Saint Louis de Gonzague. Sous la direction du Frère Marie Léon, il apprend la lecture musicale, le solfège et l’harmonie. L’année d’après, il s’essaie d’abord à l’alto, puis se tourne vers le saxophone alto, dont il fera son instrument de prédilection. En 1940, il était déjà admis à « La Grande Musique », la salle où se tenaient les séances de répétition de la fanfare de cette école où il a fait ses études primaires et secondaires.
Raoul Guillaume était un homme admirable, partisan d’une société juste. En dépit de sa position sociale favorisée, il a toujours été proche du peuple défavorisé, marginalisé et ostracisé depuis le parricide perpétré le 17 octobre 1806 au Pont-Rouge. Il peut répéter avec fierté cet aveu sincère de l’immortel poète martiniquais Aimé Césaire : « J’ai baigné dans le peuple. J’ai passionnément aimé le peuple. Je l’ai aimé physiquement. Je l’ai aimé dans ses poèmes. Je l’ai aimé dans son folklore, et dans ses mots aussi…» Comme les Jacques Roumain, Jacques Stéphen Alexis, Yvonne Hakim (future Rimpel), René Dépestre, Anthony Phelps, Carl Brouard, Magloire Saint Aude, Lina Mathon (future Fussman, puis Blanchet), Gérald Bloncourt et d’autres jeunes aisés de notre société, de très tôt, Raoul Guillaume a cherché à communier avec ses frères. Futur travailleur de l’esprit, il a donc cru en ce cri de Mao : « Seul le peuple est artiste ! » et en celui de l’ancien président Leslie François Manigat : « Le peuple est le vrai détenteur de la culture haïtienne. »
Et comme, très jeune, Raoul Guillaume a charnellement aimé cette merveilleuse culture haïtienne! Bientôt, il sent que l’instruction qu’il reçoit du Frère Léon, bien que solide, nécessaire et utile, est incomplète. Il en manquait, selon lui, ce qu’il y a de plus essentiel: la connaissance de la culture populaire de son pays. Il commence alors à se rebeller contre un système qui aurait fait de lui ce que, plus tard, Frantz Fanon appellera « peau noire, masques blancs ». Bien que sensible à la musique de Bach, de Beethoven, de Mozart et des autres géants de la musique occidentale et à la poésie de Lamartine, de Vigny et de Victor Hugo, son âme haïtienne réclamait vivement la musique faite par les Annulysse Cadet, Albéric Samedi, Hubert François et saluait le génie poétique des artistes « intouchables » dont l’histoire n’a su retenir les noms.
Dès l’âge de 15 ou 16 ans, en pleine campagne anti-superstitieuse, comme presque tous ses jeunes camarades du Morne-à-Tuf – les Baron, les Malette, les Prophète, les Bartoli, les Sabala, les Erié, les Bouchereau, etc. –, Raoul Guillaume refuse de rejeter notre folklore. Alors, il commence à fréquenter les « bals criminels » organisés chez Miracule Joseph au Portail Saint Joseph ou chez Hermann Petit-Homme à Lakou Bréa et à d’autres endroits de nos quartiers populaires. Là, au son de « jazz endiablés » et des tambours indescriptibles de Raymond « Ti Roro » Baillergeau, de Labbé, de Pipirit et d’autres artistes anonymes, il danse à cœur joie des morceaux populaires tels que L’amiral, Twou panno, Kay Madan Bruno, Madan Minan tèt kokolo, Pye-m pa touche tè, Balanse Yaya, etc. Et ce furent justement ces deux expériences diamétralement opposées – les études musicales à Saint Louis de Gonzague et les divertissements populaires - qui allaient influencer plus tard l’œuvre magnifique, impeccable et irréprochable de Raoul Guillaume.
L’univers musical de Raoul Guillaume est maintenant plus élargi. Il évolue comme saxophoniste alto à la fanfare de son institution scolaire. S’il joue à côté des Ernest « Nono » Lamy, Roger Savain, Serge Lebon et d’autres devanciers, Guy Durosier, son benjamin de cinq ans, est celui qui deviendra son complice musical. Sur ce, je préfère laisser parler le maestro lui-même: « À l’Institution Saint Louis de Gonzague, il nous était interdit de faire de la musique populaire. Or, Guy et moi aimions ce genre de musique, en particulier la méringue haïtienne. Nous avions pris l’habitude de nous échapper à la vigilance des Frères pour aller plaire aux jeunes filles de l’école Sainte Philomène dirigée par les sœurs Dupé, en jouant des airs du terroir... C’est à partir de cette période que Guy et moi avions commencé à nous adonner à la musique populaire. » (Entrevue de Louis Carl Saint Jean, LCSJ, avec Raoul Guillaume, Lundi 18 octobre 2004).
Un autre bonheur allait se poindre pour Raoul Guillaume. Vers la même époque – nous sommes en 1944 -, Charles René Saint Aude, clarinettiste de La Musique du Palais et maestro du Jazz des Jeunes (alors un sextette), vient habiter presque en face des Guillaume, toujours à la rue du Centre. Dans les salons du maestro-militaire, se tiennent les séances de répétition de ce groupe. Raoul Guillaume m’a souvent dit : « J’assistais à presque toutes les séances de répétition du Jazz des Jeunes. Cela m’avait permis de me familiariser davantage avec la musique populaire et de connaître par cœur le répertoire du Jazz des Jeunes. En plus, je suivais ce groupe un peu partout : chez les Baron, à la rue du Champ-de-Mars, chez les Florus, à la rue de la Réunion, chez les Charlier au Chemin des Dalles, chez Acès Magnan à l’avenue Bouzon, etc. De très souvent, je remplaçais au pied levé à la clarinette le maestro Saint Aude qui s’absentait surtout les dimanches soir pour aller jouer au concert que donnait La Musique du Palais sur le Kiosque Occide Jeanty, au Champ-de-Mars. »
Cette heureuse initiative allait porter ses fruits. Au cours des premiers mois de l’année 1946, Issa El Saieh assiste à un bal du Jazz des Jeunes organisé dans les salons de Mme Démosthènes Brignolle, à l’Avenue Bouzon. Ebloui par le talent du jeune saxophoniste, le maestro petit-goâvien s’informe à son sujet. Apprenant qu’il fréquente Saint Louis de Gonzague, il demande à Serge Lebon, membre fondateur de son orchestre et ami du jeune musicien, de contacter celui-ci. C’est ainsi que Raoul Guillaume a intégré l’Orchestre Issa El Saieh. Il avait remplacé Raymond Mevs, qui, lui, jouait le soprano. Il avait 18 ans et se trouvait en classe de Rhéto.
Le choix d’Issa El Saieh allait se révéler judicieux. À ce sujet, il m’avait confié: « L’intégration de Raoul Guillaume dans mon orchestre a été une bénédiction. En dépit de sa jeunesse, comme exécutant, il s’était montré à la hauteur de saxophonistes chevronnés tels que Victor Flambert et Ludovic Williams. En plus, remarquant son sérieux et sa discipline, bien qu’il fût encore adolescent, je lui ai immédiatement confié l’administration complète de l’ensemble. Et il s’était montré à la hauteur de la confiance que j’avais placée en lui. D’ailleurs, lorsque j’avais remis sur pied mon orchestre, c’est chez ses parents que je faisais les répétitions. » (Entrevue de Louis Carl Saint Jean avec Issa El Saieh, Vendredi 10 juin 1994)
Fin de la première partie
Louis Carl Saint Jean
Lundi 30 novembre 2020
HAÏTI ⭐
LEGENDS
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Raoul Dufy - Illustration du Bestiaire de Guillaume Apollinaire
Du Thrace magique, ô délire ! Mes doigts sûrs font sonner la lyre Les animaux passent aux sons De ma tortue, de mes chansons.
- Guillaume Apollinaire - La tortue
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COMME DANS UN FILM DE RAOUL RUIZ
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Raoul Dufy for the Guillaume Apollinaire’s Bestiaire, 1911.
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#ProyeccionDeVida
📽 Cine Club AF. Mayo del 68, presenta:
🎬 “LA CHINOISE”
🔎 Género: Drama / Comedia / Política / Sátira / Cine Experimental / Nouvelle Vague
⏰ Duración: 96 minutos
✍️ Guion: Jean-Luc Godard
🎼 Música: Michel Legrand y Karlheinz Stockhausen
📷 Fotografía: Raoul Coutard
💥 Argumento: En un piso cuyas paredes están cubiertas de pequeños libros rojos, un grupo de jóvenes estudia el pensamiento marxista-leninista. Su líder, Véronique, les propone asesinar a un personaje conocido. Realizada un año antes de los acontecimientos de Mayo del 68, La Chinoise está considerada como una película profética. Godard y el maoismo. Estrenada un año antes del mayo del 68, "La Chinoise" relata las inquietudes por cambiar el mundo de un grupo de estudiantes franceses empapados del pensamiento de Mao Tse Tung. París, durante el verano de 1967, cuando pocos intentaban aplicar los principios que rompieron con la burguesía de la URSS y de los partidos comunistas occidentales en el nombre de Mao Tse Tung. Empapados del pensamiento de Mao y de literatura comunista, un grupo de estudiantes franceses se empieza a preguntar por su posición en el mundo y las posibilidades de cambiarlo, aunque eso signifique considerar el terrorismo como una posible vía.
👥 Reparto: Jean-Pierre Léaud (Guillaume), Lex De Bruijn (Kirilov), Juliet Berto (Yvonne), Anne Wiazemsky (Veronique), Blandine Jeanson (Blandine), Eliane Giovagnoli (Son Ami), Michel Séméniako (Henri), Raoul Coutard, Clément Levert, Francis Jeanson (Francis) y Omar Blondin Diop (Omar)
📢 Dirección: Jean-Luc Godard
© Productoras: Anouchka Films, Les Productions de la Guéville, Athos Films, Parc Film & Simar Films
🌎 País: Francia
📅 Año: 1967
🎥 Proyección:
📆Viernes 17 de Mayo
🕖 7:00pm.
🎦 Sala Lumiere de la Alianza Francesa (av. Arequipa 4595 - Miraflores)
🎫 Entrada: S/.5
🖱 Reservas: https://www.joinnus.com/organizer/cinealianzafrancesa
👀 A tener en cuenta: Película recomendada para mayores de catorce años (14+)
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a terni: "cobra. dalla materia al segno". dal 19 giugno @ caos
a terni: “cobra. dalla materia al segno”. dal 19 giugno @ caos
COBRAdalla materia al segnoa cura di Pasquale FameliCAOS Centro Arti Opificio Siri – Terni19 giugno – 12 settembre 2021 La mostra allestita presso la Sala Ronchini raduna una campionatura di opere provenienti sia dalle collezioni del museo cittadino intitolato ad Aurelio De Felice sia da altre collezioni private italiane. Accanto a opere degli esponenti più celebri del gruppo, Pierre Alechinsky,…
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