#raoul grosparmi
Explore tagged Tumblr posts
plaques-memoire · 24 days ago
Text
Billet spécial n°3 - Les évêques d'Orléans
Jusqu'ici, la majorité des plaques commémoratives présentées sur ce blog peuvent être trouvées à Paris, Lyon ou Orléans. Les deux premières villes ayant déjà eu droit à un billet spécial (sur les hôtels particuliers de l'île Saint-Louis et sur les imprimeurs de Lyon), il est donc tout naturel qu'Orléans reçoive le même traitement.
Orléans est le siège d'un diocèse catholique, centré sur la cathédrale Sainte-Croix d'Orléans, situé dans le centre-ville. La ville a donc accueilli, au fil de l'histoire depuis la fondation du diocèse (datée au IIIème siècle), de nombreux évêques, dont certains sont restés dans l'histoire locale pour leurs actions en faveur des habitants. Les plaques présentées ici peuvent être observées à l'intérieur de la cathédrale. De nombreuses autres plaques (souvent rédigées en latin), moins accessibles...
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Ferric de Lorraine (?-1299) échoua d'abord à être nommé évêque d'Auxerre puis de Metz avant d'être nommé à Orléans. Manassès de Seignelay (?-1221) fut en conflit avec le roi Philippe Auguste et participe à la Croisade des Albigeois. Robert de Courtenay (1224-1279) accompagna quant à lui le roi Louis IX durant la huitième croisade en 1270. Raoul Grosparmi (?-1311) légua une grande partie de sa fortune à des monastères de l'Orléanais et de Normandie. Est également mentionné sur cette plaque Guillaume de Boesse (aussi appelé de Bucy ou de Bussy). Texte de la plaque : Évêques d'Orléans inhumés dans la cathédrale capétienne. Reconnus en 1887-88, Guillaume de Boesse, 1237-1258 ; Ferric de Lorraine, 1297-1299. Reconnus en 1937-38, Manassès II de Seignelay, 1297-1221 ; Robert de Courtenay, 1258-1279, Raoul Grosparmi, 1306-1311. In pace
Une autre plaque donne les noms de Milon de Chailly (?-1321), Foulques de Chenac (ou Chanac), Guy de Prunelé et Pierre du Chatel (ou Duchâtel ou Duchastel). Texte de la plaque : Évêques d'Orléans inhumés dans la cathédrale à des emplacements indéterminés. Milon de Chailly, 1312-1321 ; Foulques de Chenac, 1383-1394 ; Guy de Prunelé, 1394-1425 ; Pierre du Chatel, 1551-1552. In pace
Germain de Ganay (?-1520) fut évêque de Cahors avant d'être affecté à Orléans et fut le protecteur de Jacques Lefèvre d'Étaples, auteur d'un traité de magie naturelle. Louis-Gaston Fleuriau d'Armenonville (1662-1733), issu d'une famille noble, fut quant à lui évêque d'Aire avant Orléans. Texte de la plaque : Germain de Ganay, évêque d'Orléans, 1514-1521. Louis-Gaston Fleuriau d'Armenonville, évêque d'Orléans, 1706-1733. Précédemment inhumés sous les degrés du sanctuaire, ont été transférés en ce lieu le dix avril 1938. In pace
Mathurin de la Saussaye (1513-1584) fut, en parallèle de sa charge d'évêque, président de la Chambre des comptes, et dut fuir Orléans pour Tours lorsque la ville fut prise par les calvinistes. Texte de la plaque : Sous les dalles du sanctuaire à droite de l'autel fut inhumé Mathurin de la Saussaye, évêque d'Orléans, 1564-1584. Les restes de deux défunts anonymes ont été trouvés et laissés à cet endroit en 1937. In pace
Jean de l'Aubespine (~1558-1596) fut évêque de Beauvais avant d'être affecté à Orléans et prit position pendant les Guerres de Religion, soutenant tour à tour la Ligue catholique et le parti royaliste. Texte de la plaque : Ici ont été déposés le premier novembre 1937 les restes de tous les défunts anonymes précédemment inhumés dans le chœur où se lisaient avant la Révolution les épitaphes de Jean de l'Aubespine, évêque d'Orléans, 1587-1596 ; Louis de Menou, doyen du chapitre, † 1648 ; Robert Martin du Larry, chanoine de Ste Croix, † 1667. In pace
Nicolas de Netz (1592-1646) entra pendant l'exercice de son évêché en conflit avec les jésuites de sa paroisse. Son successeur, Alphonse d'Elbène (~1600-1647) élabora les statuts synodaux du diocèse d'Orléans, des documents à valeur administrative permettant de mieux en comprendre le fonctionnement. Texte de la plaque : Nicolas de Netz, évêque d'Orléans, 1632-1646. Alphonse d'Elbène, évêque d'Orléans, 1646-1665. Précédemment inhumés dans le chœur, ont été transférés en ce lieu le premier novembre 1957. In pace
Pierre du Cambout de Coislin (1636-1706) est décrit comme un prêtre dévoué à ses paroissiens, faisant souvent l'aumône et consacrant une bonne partie des revenus du diocèse à des œuvres de charité. Il s'opposa également à la persécution des protestants, il fut proche du roi Louis XIV et participa à la fondation du grand séminaire d'Orléans en 1670. Texte de la plaque : A la mémoire de son éminence Pierre du Cambout de Coislin, cardinal-prêtre de la Sainte Église Romaine du titre de la Trinité des Monts, Grand aumônier de France, Évêque d'Orléans 1636 - 1666 - 1706. Très aimé du roi Louis XIV, vénéré du clergé, chéri des pauvres, il a laissé un nom béni dans ce Diocèse qu'il édifia quarante années par ses vertus et combla de ses bienfaits. Il institua le Grand Seminaire. Il contribua à doter la ville d'Orléans de l'Hopital Général. Sa dépouille mortelle, d'abord inhumée dans le sanctuaire, a été transféré en ce lieu lors du dégagement des restes de la cathédrale romane, en 1938. Le Cardinal de Coislin avait fait décorer magnifiquement le choeur de la cathédrale par les plus grands artistes, grâce aux libéralités du Roi, accrues de ses propres dons. Le jubé, commencé en 1689 sur les dessins de Charles Le Brun, enrichi et terminé en 1695 par Jules Hardouin-Mansart, fut détruit pendant la Révolution. Quelques vestiges en ont été réunis autour de cette nouvelle sépulture. Les boiseries, exécutées de 1702 à 1706 sur les plans de Jules Hardouin-Mansart et de Jacques-Jules Gabriel par le sculpteur Jules Degoullons, étaient admirées comme "l'un des plus beaux ouvrages du Royaume" avant de disparaître avec le jubé. Elles ont été replacées dans la cathédrale en 1938, Mgr Jules-Marie Courcoux étant évêque d'Orléans.
Enfin, Étienne-Alexandre Bernier (1762-1806) se fit en particulier remarquer pour ses prises de position (avant qu'il ne soit nommé évêque d'Orléans) lors de la Guerre de Vendée, durant laquelle il soutint les Vendéens et les partis royalistes, au sein desquels il construisit une très grande influence, quoiqu'il fut critiqué par ses alliés pour son ambition. Il y acquit toutefois la réputation nécessaire pour être chargé, avec d'autres, par Napoléon Bonaparte de la négociation du Concordat en 1801. Texte de la plaque : In Mémoriam. Etienne-Alexandre Bernier, négociateur du Concordat de 1801, évêque d'Orléans en 1802, restaurateur du diocèse, décédé à Paris le 18 octobre 1806, inhumé au cimetière Saint Pierre de Montmartre. Son cœur a été déposé dans cette cathédrale, "Chapelle Notre Dame de compassion". In pace
0 notes