#Réconfort après le sport
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re-tire-une-carte · 23 days ago
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game-of-kinks · 2 years ago
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Réconfort après le sport Toutes les cartes sont dispo sur @tire-une-carte / English version is at @play-my-game
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sh0esuke · 2 years ago
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" Running Out Of Patience "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Carlos Oliveira
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Carlos et sa copine sont à la salle de sport, et, comme le veut la tradition, elle est accostée par un gros lourdaud.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : harcèlement, sexisme, violence.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad or AO3, my accounts are in my bio, these are the ONLY ONES i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad ou AO3, j'ai des liens dans ma bio, ce sont mes SEULS comptes
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟒,𝟕𝟑𝟖.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
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J'en avais ras le cul.
« Bébé, tu m'écoutes ? »
Il avait beau être à l'autre bout de la pièce, je le sentais me fixer. Je le sentais comme l'on sentait un mauvais présage, ou un danger imminent. Était-ce mon intuition ? Je n'en étais pas tellement sûre. Mais son regard me brûlait au cul et me raclait la chair du dos, c'était à croire que me voir suer entre mes deux sphères lui procurait un intense plaisir. J'avais essayé de l'ignorer. Évidemment que j'avais essayé. C'était ce que nous faisions toutes au début, cependant, cela ne marchait jamais ⸺dans les plus grands des cas⸺.
« Eh, t'es toujours avec moi ? »
Carlos claqua des doigts.
« Hein ? Oh- »
Je lâchai brusquement l'haltère, la fis retomber sur le sol doré d'un tapis très épais. Ma paire d'yeux encontra celle de mon copain. Carlos venait de prononcer mon nom et de claquer des doigts juste son mon nez, le bruit saisissant avait suffi à me ramener sur Terre.
« T'es dans la lune ? »
« Nan, je- désolée. J'étais... »
Dans un geste réconfortant, il frotta mes bras. Le petit sourire qu'il m'offrit faisait s'emballer mon cœur, il était si charmeur, un délice pour les yeux. Je revenais enfin à moi.
Depuis combien de temps avais-je été dans la lune ?
« Tu veux que j'aille lui péter la gueule ? »
Je fronçai les sourcils.
« De quoi tu parles ? »
Carlos joua lui aussi avec ses sourcils. Il me questionna du regard, honnêtement pris de court par ma question comme si mon ignorance lui faisait le plus grand des affronts. Il pencha gentiment la tête sur le côté. Le fait qu'il soit aussi proche me mettait à l'aise. La gym n'était pas spécialement pleine, pas assez pour que nous soyons contraints d'être collés l'un contre l'autre, en tout cas, mais Carlos aimait les choses ainsi ⸺moi aussi, mais pourquoi le lui avouer ? Ça le rendrait prétentieux⸺ alors je le laissais faire. Sa chaleur, dû à ses précédents échauffements et efforts, irradiaient jusqu'à moi. Même ses mains. Elles étaient chaudes et si fermes.
Carlos jeta un coup d'œil au dessus de mon épaule, ce fut furtif, vif, mais suffisant pour me faire comprendre la situation.
« Tu vas pas me dire que t'as pas remarqué l'autre dégueu' qui te matte le cul depuis tout à l'heure ? »
Ses doigts raffermirent leur prise sur mes bras. Son expression se fit grave et enragée.
Ça n'était pas ma première rencontre avec un pervers, mais c'était une nouveauté que cela se produise à la salle de sport où Carlos et moi nous étions inscrits quelques semaines plus tôt ⸺après qu'il m'aie suppliée d'arrêter d'y aller dans mon coin et de le laisser m'entraîner, pour je ne savais quelle raison⸺. J'étais aussi surprise que Carlos. Pas autant enragée, toutefois. J'étais répugnée et apeurée avant toute chose, je me sentais mal à l'aise, hors de mon corps, réduite à l'état d'objet. Ses yeux roulant sur les courbes de ma silhouette, j'en perdais petit à petit mon humanité.
La prise de mon petit-ami sur mes épaules me ramenait à la réalité. Carlos me secouait.
« Tu veux que je le chasse ? »
« Non, c'est pas la peine. » soupirai-je. « Tout ce que tu vas faire c'est lui enfoncer ton poing dans la gueule et on se fera virer. Je veux pas perdre mon abonnement ici, s'il te plaît. »
Mon excuse frôlait le pitoyable, cependant, l'idée de perdre accès à cette salle si proche de notre appartement et si joliment équipée me terrorisait. J'en faisais des cauchemars. Je pensais parfois que c'était trop beau pour être vrai. Je préférais donc attendre que ce gros porc se lasse et nous laisse finir nos affaires. Si il osait venir, je l'enverrais se faire voir ou Carlos lui broierait les couilles, discussion close.
Mon copain grimaça, ses yeux revinrent enfin dans les miens. Je le vis me dévisager curieusement un bref instant avant de ramasser mon haltère et de me le présenter.
« Si c'est ce que tu veux. »
« Crois-moi, dans ces moments, il vaut mieux éviter de chercher la petite bête. »
« Permets-moi d'en douter. »
J'arquai un sourcil, saisissant mon accessoire d'entraînement et reprenant là où je m'étais arrêtée. Même dans l'action du moment je trouvais la force de répliquer :
« Tu t'y connais en harcèlement sexuel ? Putain, Carlos, tu me l'avais jamais dit. »
Il soufflait du nez.
« C'était quoi ? Ton p'tit cul ou tes bras ? »
« Te fous pas de moi, j'étais sérieux. »
Carlos m'aida lorsque que ça devint un peu trop pour moi, il rattrapa l'haltère d'une main et la déposa au sol. Son autre main s'approcha de mon visage, elle s'en alla pincer affectueusement ma joue.
« Tu veux passer à la machine à poids ? »
« Pourquoi pas ? Je commençais à fatiguer. »
« Je vais ranger ça, attends-moi dessus. »
« 'kay. »
Je claquai un baiser sur la commissure de ses lèvres. J'en profitai pour attraper mon sac de sport non loin de là, déposant la lanière sur mon épaule.
« Je vais la régler. »
« Ouais, bonne idée. »
Carlos et moi nous séparâmes, lui prit la direction du miroir longeant un des murs de la salle de sport, où devant se trouvaient des installations pour y ranger les haltères, moi, je partis à la recherche d'une machine à poids vide et propre. Je traînais des pieds. Je souris aux filles présentes, parfois accompagnée d'un signe de la main, et saluai poliment les hommes qui m'offraient des regards respectueux. Lorsque j'eus finalement trouvé une machine, je m'empressai de changer les poids, abandonner mon sac, vérifier qu'elle était en état de fonctionner et m'assis dessus. J'aperçus au loin Carlos.
J'attrapai la barre au dessus de mon siège, un peu confuse de le voir au téléphone. Il avait pivoté, ainsi, j'étais dans l'incapacité de voir l'expression sur son visage mais, à la posture de son corps, je devinais que la personne à l'autre bout du fil n'était pas un de ses amis. Ça ne pouvait être que le travail.
« Hey. »
La voix provenait de ma droite.
« Je peux vous aider ? »
Surprise était un grand mot. L'étais-je ? Pas vraiment. Je n'étais pas surprise de le voir perché au dessus de mon épaule, ça aurait fini par se produire tôt ou tard, néanmoins, j'étais quand même prise de court. C'était lui, le pervers. Il avait eu le courage, malgré la présence de mon copain à l'autre bout de la pièce, de se jeter sur moi la seconde où je me retrouvais seule. Il était collé contre ma machine, accoudé de manière à faire penser qu'il se sentait charmant. Son sourire aguicheur en était la preuve.
« Je t'ai remarquée depuis tout à l'heure. T'es balèze. »
Peu amusée, je le dévisageai.
« Tu parles de mon cul ou des poids que je soulève ? »
Il parut choqué. L'homme balaya mon attaque d'un revers de la main, laissant un rire charmeur s'échapper de sa bouche. Cette vue me fit grimacer d'horreur.
Il n'était pas particulièrement hideux ⸺des fossettes, des cheveux tressés et une peau si lisse que j'aurais pu le jalouser⸺, mais sa manière de me regarder comme si j'étais un morceau de porc assaisonné et prêt à être jeté sur une poêle beurrée le rendait immédiatement insupportable à tolérer. Sa simple présence me fit serrer la mâchoire.
« T'as du caractère j'ai- »
Je le coupai en abaissant ma main.
« Ouais, je connais la disquette, tu peux la remballer. »
Son sourire se fâna.
« Tu vas pas me laisser te courtiser ? » s'interrogea-t-il. « T'es mignonne, je pensais que je pourrais t'emmener boire un verre. C'est moi qui paie. »
« Je suis une grande fille, je me démerde. »
« Oh, aller. Fais pas ton inaccessible. »
Je ricanai malgré moi.
« Pardon. » pouffai-je en tournant la tête.
« Eh, je t'ai fait rire, c'est déjà ça. » il sourit. « Alors, tu viens, princesse ? Je te promets que tu le regretteras pas. »
Une de mes mains posée sur la barre de la machine au dessus de moi et l'autre pressée sur mes lèvres afin de masquer mon amusement, je me décidai de les apporter toutes les deux sur mes cuisses. Il allait pas me laisser tranquille, c'était évident. Ça faisait deux fois que je le remballais, il ne comprenait pas le message, il ignorait mon indifférence et mon inconfort. Merde. Pourquoi aurait-il fait autrement ? Il m'avait vue avec Carlos, il savait que j'avais quelqu'un, ça ne l'avait pas empêché de s'approcher pendant qu'il avait le dos tourné.
« Je suis pas intéressée. »
Étant dos à lui, je supposais que pour faire durer la conversation, il fut contraint de s'approcher de moi. Il n'était désormais plus par dessus mon épaule, mais devant moi. Cependant, il restait accoudé sur la machine. Il devait penser que ça lui donnait du charme.
« Tu veux pas ? Pourquoi ? »
Il pointait Carlos par dessus son épaule.
« C'est l'autre pitbull qui te terrifie ? Je peux m'en débarrasser pour toi, si tu veux. »
Son expression confuse m'énervait.
« Tu comprends quand on te dit non ou c'est un dialecte trop peu travaillé pour toi ? T'en as jamais entendu parler, c'est ça ? »
Il ne me donnait pas l'impression de comprendre, il avait juste cet air hébété sur le visage, comme si je m'étais mise à lui parler Chinois. Qu'il avait l'air ridicule. Tellement ridicule que ça m'énervait. Les hommes qui avaient confiance en eux étaient les pires, ils se pensaient tout permis. Cet abruti se disait sûrement que parce qu'il n'était pas hideux ça lui donnait le droit d'emmerder une fille, de la charmer et de la forcer à tromper ou quitter son mec. Comme si il pouvait se comparer ne serait-ce qu'à un cil de Carlos. J'en riais presque à nouveau.
« Dégage, putain. »
Je lui offrai mon doigt d'honneur.
« Va chercher ta pute ailleurs, je veux pas de toi ici. »
Voir son visage se contorsionner avec colère était extrêmement jouissif. Si être polie ne fonctionnait pas, je me ferais une joie de l'envoyer se faire foutre, il l'avait bien cherché après tout, et j'étais fatiguée de faire des efforts pour un mec qui avait plus passé de temps à baver sur mon derrière qu'à me complimenter ou chercher à me faire la cour. Soudainement, il se recula. Son corps ne bougeait plus autant avec soin. Il perdait patience. Et la réponse qui suivit mes propos ne me surprit même pas.
« Sale chienne. »
Le voyant s'en aller, je le gratifiai d'un signe de la main. J'accompagnai le tout d'un sourire hypocrite.
Carlos revint au même moment. Son ombre me surplombait, il ne remarquait même pas ce qui venait de se passer.
« Désolé, bébé, c'était une urgence. » il s'excusa tout en rangeant son portable dans son jogging.
Son regard se braqua sur lui. Son visage se fronça.
Immédiatement, il me toisa.
« Il t'a emmerdée ? »
L'homme qui m'avait précédemment gênée n'était pas très loin, Carlos avait sans mal compris que, pendant qu'il m'avait laissée seule, il en avait profité pour me draguer. Cette conclusion me fit rouler des yeux.
« Je l'ai envoyé se faire voir. »
« Qu'est-ce qu'il te voulait ? »
« Me payer un verre. »
Carlos étouffait un rire. Nerveux.
« C'est une blague ? »
« Même pas. »
J'attrapai la barre au dessus de moi et l'abaissai à ma poitrine, me focaliser sur ce qui venait de se passer n'était pas ma priorité. J'avais plus envie de faire mes bras que de pleurnicher. Je remarquais bien que ça n'était pas le cas de Carlos. Mon copain était vert de rage, une veine palpitait sur son front et ses narines étaient dilatées.
« Le culot du mec, j'en reviens pas. »
Carlos se frotta le visage.
« Il t'a vue avec moi, nan ? Il sait qu'on est ensemble ? »
« Il m'a dit que tu lui faisais pas peur. » le taquinai-je.
« Oh, putain. »
Je continuai mes exercices, le voyant fulminer un peu plus chaque seconde.
« Tu sais que je t'aime ? »
« Hein ? Ouais. Ouais.. »
Carlos me gratifia d'un sourire.
« Je me doute bien que t'aurais jamais accepté ses avances. C'est lui là. »
Je l'observai se gratter la nuque. Le moindre de ses mouvements transpirait la colère. Ça ne m'était pas difficile de comprendre que Carlos se sentait impuissant, il aurait voulu être présent pour remballer l'autre pervers mais j'avais été 'forcée' de le faire moi-même. Pauvre de moi. Seule, vulnérable, j'étais à deux doigts d'en pleurer des larmes de crocodile.
« Carlos ? »
Tout en abaissant la barre de la machine et en la remontant au dessus de ma tête, je titillai la botte de Carlos. Je la tapai de ma propre chaussure. Il me faisait perdre patience.
« Eh, gros bébé. »
J'y allai plus fort.
« Carlos ? »
Il tourna la tête.
« Ouais ? »
« Arrête de piquer ta crise et viens m'aider. Tu peux rajouter un poids ? Je me suis sous-estimée. »
Il s'empressait d'hocher la tête, déjà sur la machine à la trifouiller.
« Bien sûr. »
« Pour le boulot, ça va aller ? »
« Le boulot ? »
« T'avais l'air sérieux au téléphone. Ça peut être que ça. »
« Oh, ouais. Des détails de dernière minute, rien de trop important, t'inquiètes pas. »
Mon souffle se coinça dans mes poumons. Pas seulement parce que la barre s'était violemment faite lourde, elle s'était écrasée contre ma poitrine, me coupant la respiration au passage, mais les propos de Carlos en étaient aussi la cause.
« J'adore quand tu penses que je vais croire à tes mensonges. »
« Je t'en dirai plus quand j'en saurai tout autant, je te le promets. »
Au passage, il embrassa ma tempe.
Il zieutait à nouveau par dessus son épaule, histoire d'être sûr que l'autre crasseux n'allait pas venir nous déranger à nouveau. Ou peut-être pour une toute autre raison. Je n'en savais rien.
Carlos le regardait. En conséquence, je le regardais aussi. L'homme était auprès de quelqu'un, lui était occupé à faire des tractions. Les deux hommes discutaient tranquillement, à en juger par leur proximité et aise, ils m'avaient l'air d'être amis. Cela me suffit comme observation, je tournai la tête. Au moins, cela me confirmait qu'il avait compris le message, j'étais enfin laissée en paix, apte à continuer de m'entraîner avec mon copain en cette splendide matinée de week-end. Ça me suffisait.
Carlos s'approcha de moi, il croisa ses bras contre son torse. Ce geste ferme me rendit curieuse. Il avait l'air encore énervé.
« Je te lâche plus d'un centimètre. »
Un petit rire me quittait.
« J'ai quoi, cinq ans ? » me moquai-je. « Je peux me débrouiller, chéri. »
« Je sais. Mais je le sens pas ce type. »
« Il m'a dragué, c'est rien. »
Le soupir qui me quitta me trahit et révéla mes incertitudes. Ça n'était pas rien. C'était toujours insignifiant au début, et minimiser ce que je ressentais n'était pas bon. Pour le moment, je voulais juste passer un bon moment avec mon mec. Voici ce qui m'importait. C'était ma priorité.
Le temps de notre échange, je poursuivai mon entraînement. Mes mains et bras bougeaient à répétition, mes pieds, eux, coincés sur la machine, me maintenaient en place, histoire que je ne me lève pas de mon siège.
« Tu sais à quoi je pensais ? »
« Non, dis-moi tout. »
Je jetai un regard taquin à mon copain.
« Si je suis pas trop courbaturée après, on pourrait sortir ? »
Carlos me dévisagea avec attention, sa curiosité titillée.
« Qu'est-ce que t'as en tête ? Tu risques de plus sentir tes bras. »
« Tu me nourriras alors. »
« Comme un bébé ? »
J'hochai la tête.
« Comme un bébé. » acquiesçai-je. « Si tu repars bientôt, j'ai envie qu'on profite un maximum ensemble. »
« Je m'en doute, moi aussi. »
« On pourrait aller faire un tour au cinéma ? Men In Black vient de sortir, j'ai entendu dire que c'était génial. »
« On mange après et c'est un deal. »
Son sourire me fit immédiatement chavirer.
« Deal. »
Le voir aussi proche me forçait à me rendre compte que Carlos me manquait. J'avais commencé à lui faire les yeux doux, contemplant les traits de son visage et commençant à les désirer, mais cela ne me dérangeait pas. Avec un petit-ami aussi adorable, j'y était habituée.
Je fis la moue, continuant de faire travailler mes bras et grimaçai de temps à autre. La fatigue me rendait impuissante. Je resserrai mes doigts sur la barre de la machine. Mes faux ongles pointaient sur les paumes de mes mains, et me piquaient de plus en plus, je sentais aussi mes vêtements se faire étroit, ils collaient à mon entrejambe et mes aisselles. Le fait de baisser et lever mes bras devint rapidement gênant.
« T'y arrive ? »
« Ouais, ouais. J'y suis presque. »
Carlos ne me paraissait pas convaincu. Il me laissa toutefois faire. Je fis encore deux aller-retours douloureux avant d'être stoppée. Carlos s'était saisi de la barre d'une main, il avait gentiment hoché la tête me faisant ainsi comprendre que j'en avais assez fait comme ça. Penché au dessus de moi, il déposait un baiser sur mon front. Ses lèvres se posèrent ensuite sur ma joue.
« On ferait mieux de s'arrêter ici pour aujourd'hui. »
Mes bras retombèrent sur mes cuisses. Collée contre le visage de Carlos, j'en profitai pour me lamenter.
« Je sens plus rien. J'ai maaal partout. »
Lui rit et plaça de manière affectueuse sa main sur le dos de ma tête. Il me colla contre lui brièvement. La barre remontée, il se recula et s'en alla régler la machine pour une prochaine personne, pendant ce temps, je me levai et m'étirai. Mon corps était tout engourdis. Il n'était pas particulièrement endoloris pour le moment, le pire viendrait ce soir, mais à force d'être restée assise aussi longtemps, j'avais mal partout. Posant la lanière de mon sac de sport sur mon épaule gauche, je raffermis ma prise dessus. Le temps de bouger, Carlos revenait vers moi.
Sa main attrapa la mienne.
« Je t'invite à déjeuner ? »
Un sourire se plaqua sur mes lèvres.
« Tu sais comment me charmer. »
Carlos m'offrit un clin d'œil.
« Ça fait partie de mon job, bébé. »
« Tu mériterais presque une augmentation. »
Il arqua un sourcil.
« Presque ? »
« On verra ça une fois mon estomac rempli. »
Ma réplique le fit rire, Carlos secoua la tête dans un grand sourire amusé.
Il me tira en direction de l'accueil de la salle de sport, je le suivis avec aise, nos doigts s'entremêlèrent au même moment, scellant notre union. Sa main était chaude. Marquée par son quotidien dangereux, elle n'avait plus rien de sa douceur et petitesse d'antan. Cela ne me dérangeait pas pour autant. Peu m'importait la version de Carlos qui me faisait face ⸺l'adolescent boutonneux, le jeune adulte hésitant ou l'homme robuste⸺ je l'aimais. Je l'aimais aveuglement et avec forte passion. De même pour ses mains..
Depuis le jour où je l'avais rencontré, il avait beaucoup changé. Il était méconnaissable, même. Une chose n'avait cependant pas changé chez lui, entre nous, mes sentiments.
Cette pensée suffit à me donner chaud.
Dos à moi, j'admirai mon copain.
Son immense carrure, son bras tiré en arrière, relié par nos mains et sa chevelure qui suivait le rythme maîtrisé de ses pas. Tout chez lui criait élégance et préméditation. Force aussi. Ça me donnait le sentiment d'être invincible.
« Tu penses à quoi ? »
Carlos ralentit. J'arrivai à côté de lui.
« Quoi ? »
« Feur. »
Mes yeux se plissaient.
« Carlos. »
Ma menace suffit. Immédiatement, Carlos leva ses deux mains en l'air ⸺y compris la mienne⸺ en guise de défense. Il les abaissa rapidement et laissa un maigre rire lui échapper.
« Plus sérieusement, tu pensais à quoi ? » se reprit-il.
« Rien de spécial. »
« J'aurai parié que tu pensais à manger. »
« Maintenant que tu le dis, » murmurai-je en apportant ma main libre à mon bas ventre. « c'est vrai. Je me demande bien où tu vas nous emmener. »
« Tu veux choisir ? »
« Pas spécialement. »
« Ah, tu m'aides pas, bébé. » maugréa Carlos. « Je sais pas où t'emmener. »
« Pourquoi pas dans une cuisine ? »
« Hei- »
Je fus durement coupée par Carlos. Il s'était arrêté de marcher, me tirant en arrière. Les portes de sortie n'étaient qu'à deux mètres de nous, l'accueil de l'autre côté. Je ne comprenais pas.
« Tu veux répéter, enflure ? »
Faisant volte-face, mon copain et moi croisâmes du regard monsieur Casanova ⸺un titre bien trop flatteur⸺. L'homme qui m'avait emmerdée une trentaine de minutes plus tôt nous faisait face, l'ami qui l'accompagnait était collé au comptoir de l'accueil, bavardant avec l'employée avachie sur son ordinateur bien trop occupée à lui faire les yeux doux pour remarquer ce qui se passait de notre côté.
Je le sentais pas.
« J'ai dit : pourquoi pas dans une cuisine. »
L'homme me pointa du doigt.
« C'est ta meuf, mon pote ? » s'interrogea-t-il. « Tu ferais mieux de la dresser, elle s'est presque jetée sur moi quand t'avais le dos tourné. »
« Je te demande pardon ? »
Paniquée, je jetai un coup d'œil à Carlos. J'espérais que ses mensonges n'allaient pas semer la pagaille dans notre couple mais, à bien le regarder, Carlos ne me donnait pas l'impression de se sentir trahi. Au contraire. Carlos serra ma main dans la sienne, il renifla bruyamment.
« T'es culotté de te pointer devant moi. » siffla-t-il. « Tu crois quoi, que je vais croire tes petits mensonges ? »
« Quels mensonges ? Je fais que dire la vérité. Ta copine me suppliait presque de sortir avec elle, t'imagine pas comment j'étais rassuré quand t'es revenu. J'ai cru qu'elle me lâcherait plus. »
Son exagération me fit grincer des dents, le voir ainsi poser sa main sur sa poitrine et arborer cette expression torturée. À l'instar d'ongles grinçant contre un tableau, cela m'en donna la nausée.
Carlos haussa le ton.
« Tu te fous de ma gueule ? »
Je déglutis. Ma prise sur sa main se fit un peu plus ferme. Carlos essayait d'avancer, les choses empiraient, ça n'allait pas tarder à mal se finir, ça se sentait. L'électricité dans l'air était palpable. J'avais beau m'accrocher à sa main, ça ne retenait pas Carlos, à l'inverse, ça le frustrait plus qu'autre chose en vue de son expression.
« Eh, écoute mec, j'essaie juste de- »
« Carlos, allons-nous en. »
Mon copain se tourna dans ma direction.
« Ça en vaut pas la peine, tu vois bien qu'il veut juste te provoquer. » me justifiai-je.
« Si il me cherche il va me trouver. » il répliqua du tac au tac.
Je fronçai mes sourcils.
« Tu écoutes ce que je te dis ? »
« Cinq sur cinq. »
« Alors, mon pote, tu vas écouter ta maman ? »
Sa mâchoire se contractait.
« Carlos ? Carlos, s'il te plaît. »
Il lâcha ma main, fit volte-face.
« Écoute, mon pote, je sais pas c'est quoi ton problème, tu t'es sûrement levé du mauvais pied ce matin. »
Carlos avait marché jusqu'à lui, désormais, ils étaient tête-à-tête.
« Mais je te conseille de descendre de ton piédestal avant que je te pète la gueule. »
« Tu crois que j'ai peur ? »
« Je crois surtout que t'as une grande bouche. »
« Ça doit être pour ça que ta meuf me suppliait de la baiser. Tu dois pas assez bien faire- »
L'homme se fit couper, frappé en plein visage. Carlos avait éclaté son poing contre son nez. Un cri d'effroi me quittait.
« Non ! »
Le Casanova en carton apportait ses mains à son visage, recroquevillé sur lui-même, il tomba au sol. Il gémissait ⸺ou plutôt il couinait⸺
« Vas-y, ose finir ta phrase, enculé. Qu'on rigole un peu. » cracha Carlos.
« Pufin fu rifole fas, fils de fute ! »
J'empoignai l'avant-bras de mon copain pendant que l'autre abruti jetait un coup d'œil à ses doigts. Une couleur rougeâtre les tachait. Il saignait. Carlos reculait finalement. Il devait enfin se rendre compte de ce qu'il venait de faire.
« Eh, vous ! »
Ça, ça c'était l'employée. Elle nous avait remarqué.
« Carlos, je t'avais dit de rien faire. » pestai-je dans ma barbe.
« Je sais, désolé. »
La demoiselle fit le tour du comptoir aux côtés de l'ami du Casanova. Les deux se précipitèrent jusqu'à lui. Ils l'aidèrent à se redresser, s'assurèrent de son état, une fois cela fait, l'employée nous dévisagea.
« Je vais devoir appeler la sécurité. Retirer votre abonnement aussi, vous êtes complètement malades. »
Carlos leva un peu sa main libre dans sa direction. Il s'approcha.
« Je crois qu'il y a erreur, madame. »
« Vraiment ? » répliqua-t-elle sèchement. « C'est pourtant vous que j'ai vu. Vous avez fait acte de- »
« C'est sa faute. » la coupai-je.
J'avais parlé en pointant du doigt le blessé.
« Vous pensez vraiment qu'il l'a frappé sans raison ? »
« Ça n'est pas à moi d'en juger. »
« Au contraire, c'est votre job. » j'affirmai. « J'ai été harcelée dans votre établissement et quelqu'un d'autre a dû me défendre parce que votre sécurité ne sait visiblement pas faire son travail. »
Je fis tomber la lanière de mon sac dans ma main et la tendis à Carlos.
« Tiens moi ça, chéri. »
Il m'obéit.
« Tout de suite, m'dame. »
Les mains vides, je croisais mes bras contre ma poitrine. J'avançai en direction de l'employée.
« Vous comprenez ce que je dis ? »
« Vous avez des témoins ? »
J'étouffai un rire.
« Vous voulez dire à part tous vos clients présents ? »
Le Casanova en carton grognait depuis tout à l'heure. Il chouinait dans les bras de son ami, contant de jolis compliments à mon égard. Carlos avait l'air aussi ravi que moi à ce propos.
« Je sais pas moi, vérifiez vos caméras. Ce mec m'a fait chier toute la matinée à me mater de loin. Il a même essayé de me draguer, j'avais beau lui dire non, il voulait pas dégager. »
Mon doigt s'en alla à nouveau l'accuser.
« C'est ce genre d'individus qui vont et viennent dans votre établissement ? »
Puis je pointai Carlos de mon pouce.
« Mon copain a dû mettre un terme à ce cirque parce que personne n'était en mesure d'intervenir. Et c'est lui qui doit être sanctionné ? Nan mais je rêve. On est en quoi, primaire ? »
Du côté des vestiaires, je vis un vigile arriver. Il se dirigeait droit sur nous.
« Alors ? »
J'arquai un sourcil.
« Qu'est-ce qu'on fait ? »
Sans surprise, une trentaine de minutes plus tard, Carlos et moi sortions de la salle de sport, vainqueurs. Je n'en étais pas le moins du monde surprise, quoique extrêmement frustrée. Trente minutes ? Je n'en revenais pas. Je traînai des pieds sur le trottoir, frappée par le calme et les rayons solaires qui enjolivaient la fin de matinée.
Carlos me tendit mon sac. Je le saisis.
« Merci, mon amour. »
« Il est bientôt midi, tu veux toujours aller manger ? »
Ma main trouva refuge dans la sienne.
« Bien évidemment. »
Lui et moi échangeâmes un sourire.
Soudain, une idée me frappa. Je m'arrêterai de marcher, ce qui attira fatalement l'attention de Carlos. Mon copain tourna la tête et me questionna du regard.
« Je pense à un truc. »
« Je suis tout ouïe. »
Je rattrapai à coup de grandes enjambées le mètre nous séparant.
« Et si on achetait à emporter et on rentrait se reposer à la maison ? »
Son expression s'illumina.
« Ouais, bonne idée. » acquiesça-t-il. « Ça me laissera le temps de prendre une douche aussi, j'ai chaud. »
« Tu m'étonnes. »
Il arquait un sourcil.
« Ça veut dire quoi, ça ? »
Lui offrant un rictus, je reprenai notre marche, Carlos me suivit de près.
« T'as pété un câble y'a une demie-heure, chéri, ça m'aurait étonné que tu te calmes aussi vite. »
« Oh. » murmura-t-il tout en se grattant la nuque. « Ouais. Je suis encore un peu sur les nerfs. »
« Pareil. » le rassurai-je.
Doucement, nos doigts s'entremêlèrent, j'étais pressée contre lui, côte à côte, nous marchions.
« Tu m'as fichu une de ces frousses, putain. »
« Désolé. » rit-il.
« J'arrive pas à croire que tu lui aies pas pété le nez, je te jure que j'ai entendu ses os se briser quand tu l'as frappé. »
« Moi aussi. Je me suis pas contrôlé. »
« Ça m'a donné faim toute cette histoire. »
« On commande une pizza ? »
Sa proposition me prit de court.
« Après tout les efforts que j'ai fourni à la salle ? » m'étonnai-je.
Carlos sourit.
« Tu veux que j'échoue à devenir forte et indépendante, c'est ça ? »
Sa main libre se posa sur son torse. Il feignit d'être choqué.
« Ah ! Je suis découvert. »
Je roulai gentiment des yeux.
« T'es bête, Carlos. »
Rapidement, je le sentis se pencher dans ma direction, il tira sur nos mains entrelacées afin que je me rapproche de lui. À sa hauteur, Carlos embrassa ma tempe. Ce fut bref, mais très attentionné.
« Juste pour toi, mon cœur. »
Je ne répondais plus.
Tout chez Carlos me faisait effet, je l'aimais tout entier. De sa voix grave et taquine, jusqu'à sa personnalité et la rugosité et tendresse des parties de son corps. C'était toujours quelque chose d'être touchée par lui. Qu'il soit sensuel, tendre ou joueur, Carlos me laissait derrière lui tremblante, déboussolée, charmée. Ici, c'était pareil. Il m'avait embrassée ? Je ne m'en remettais pas.
J'inspirai fortement, je le fis jusqu'à sentir mes poumons s'alourdir et les fourmis dans mon bas ventre se calmer. Carlos me regardait curieusement. Il le savait. Il savait l'effet qu'il me faisait. Mes paupières s'ouvrirent et se fermèrent à répétition. J'étais presque incapable de le regarder dans les yeux.
« Pizza, du coup, hein ? »
Carlos rit.
« Ouais, bébé. »
Il claqua un baiser sur ma joue.
« Va pour une pizza. »
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gilda14 · 1 month ago
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Le réconfort du sport
(domenica)
C'était la reprise de la course à pied, après dix jours sans, je n'en pouvais plus (de ne pas courir). Bon, l'épisode grippal a pris son dû, ça toussote et crachote, et mouchote mais j'ai pu parcourir mes petits presque 10 km. Il y a un marathon à la clef, au printemps. Au soir, j'ai regardé une des rares émissions de télévision qu'il m'arrive de suivre, ça s'appelle Stade 2 et dans l'enfance déjà je regardais Sports dimanche avec mon père, on prenait comme ça courage pour nos semaines respectives, lui d'usine et moi d'école. Seulement ce soir : la présentatrice principale et l'invitée d'honneur de l'émission étaient des femmes, le sport de l'invitée le rugby et comme les sportives et sportifs de nos jours sont sommés de dévoiler un peu de leur vie privée, il se trouve que l'athlète a épousé une femme récemment. Ça n'était pas mentionné de façon revendicative, on est au XXIème siècle, par ici et c'est la vie. Dans un monde où le président d'un pays ne trouve rien de mieux à dire lorsqu'une région importante de celui-ci est en flammes que : Ils sont vraiment nuls dans ce coin-là, ils n'arrivent pas à éteindre, je me dis que le sport est devenu un refuge, un élément de réconfort. #250112
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alexisgeorge24 · 11 months ago
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2 mars:
Bus le matin pour la ville de Temuco puis 2e bus pour le village de Melipeuco à l'entrée du parc Conguillío. Je comptais bivouacer dans le parc mais j'arrive trop tard pour espérer trouver un stop pour y aller. Camping au village donc, moins sexy que prévu mais la vue sur le volcan Llaima au couché du soleil est d'un bon réconfort.
3 mars:
Pour aller au parc qui est à 27km de route + piste de Melipeuco j'ai le choix entre taxi, faire du stop ou louer un vélo. Mon genou ne s'étant toujours pas bien remis du choc et le stop m'assure-t-on fonctionne très bien, je loue un VTT... 700m d+ à faire en majeure partie sur un chemin en terre cabossé, sous le soleil et la chaleur, des voitures m'envoyant leur poussières en doublant, le genou qui tire, la selle qui me torture, je fais ça plus pour le sport que pour le confort d'être autonome. Après quelques pauses pour voir lacs, cascade et vues sur le volcan encapé par une mer de lave etteinte, j'arrive enfin au début du sentier de rando que j'avais repéré (def. encaper: enrober comme une cape un mousquetaire. Malheureusement ce verbe existe vraiment est n'a rien à voir avec la définition que j'invente). J'effectue donc ma dernière monté de mon congé sabbatique au mirador de la Sierra Nevada. Le panorama est digne d'un clap de fin de cette belle année remplie de paysages montagneux. Araucarias, lac, volcan, glaciers, tout y est. Le retour se fait bien plus facilement que l'aller, merci Newton. Pourtant en vélo je n'avancerai pas très vite, non pas parce que je me suis mangé "un mur", mais parce que je tombe sur "des mûres" ! Oui c'est nul, mais ça fait 15min que je rumine avec "manger", "mur" et "mûres" et mon obsession m'empêche de passer à autre chose sans avoir tenter un jeu de mot. Bref je mange mon poid en mûre. De retour au camping je papote avec le seul autre campeur qui m'offre une bière. Je me rends compte tout de même que mon niveau en espagnol a progressé en 6 mois malgré le peu d'interactions sociales avec des homos sapiens sapiens.
Bilan: 54km, 800m d+ (VTT) / 12km, 600m d+ (pied)
4 mars:
Bus pour Temuco où j'y passe l'après midi. Les très peu d'attractions touristiques à visiter sont fermées et je glande dans cette ville sans charme. J'y mangerai cependant les meilleurs empanadas de ma vie au marché Mapuche ("indigène"). Le soir je prends un bus de nuit pour Valparaíso.
5 mars:
J'arrive à Valparaíso de nuit à 6h30. J'attends que la lumière se fasse et me dirige vers mon hostel. Je redecouvre les joies d'une grande ville, de la pollution, des voitures, des immeubles, des rues de magasins, etc. En fin de matinée je me baladerai aléatoirement dans la ville aux 40 colinnes située au bord de la mer. Valparaíso étant réputé pour son street art et ses graffitis, c'est avec plaisir que je découvre celle jolie ville tout aussi urbaine que colorée. Pas une rue n'a pas un grand graffiti. C'est pas du Diego Rivera mais l'ensemble des œuvres murales donne une forte identité artistique et sociale qu'on découvre sur des km. Je visite aussi le Museo Universitario del Grabado où sont exposées des oeuvres de gravures (sur tout type de support), rien de transcendant mais je découvre cette technique de peinture, puis le Palacio Baburizza, un bel édifice où sont exposées de très beaux tableaux européens et chiliens du siècle passé. Ayant dépassé mon quota de culture pour la journée, en fin d'après midi je compense en regardant le PSG en ligue des champions. Ils gagnent et j'en suis satisfait.
6 mars:
Je reprends mon parcours culturel du Chili en allant à la Isla Negra, à 1h30 de Valparaíso, pour visiter la maison que Pablo Neruda a construit pour méditer et écrire ses poèmes au son, odeur et vue des écumes des vagues. La maison rappel la forme d'un bateau puis d'un wagon et sa décoration est à la hauteur de son œuvre littéraire (que j'ignore admettons le, mais il détient un prix Nobel, donc ça ne doit pas être de la merde). Des collections de statues de proue, de pipes, de masques, de maquette de bateau, de verre, d'insecte, de coquillage, etc. Chaque pièce est richement décorée mais on ne s'y sent pas envahie. De retour à Valparaíso je fais enfin un break gastronomique dans un restaurant et je réveil mon sens de la gustation, et de manière plutôt agréable. Pour le coucher de soleil je grimpe aux hauteurs des collines et appercoit une jolie vue d'ensemble sur le port industriel, la baie et la ville colorée qui s'étend sur toute la côte. Par contre je me dépêche de redescendre avant la nuit vers le centre animé car j'ai l'impression d'être dans une favela déserte. Le soir je bois des pintes de bières dans une brasserie de quartier où je papote avec 2 chiliens. Ils parlent vite, ont un bon accent chilien, sont déjà bien alcoolisés, un concert de rock est en court au bar, je comprends un mot sur 5. Néanmoins j'arrive à tenir 2 heures à faire semblant de comprendre.
7 mars:
Je finis la visite de la ville avec le musé maritime puis la maison de Pablo Neruda à Valparaíso (sa 2e donc que je découvre). De belles vue sur la ville et le port industriel avec ses grues en marche avant de quitter "Valpo" pour Santiago. Le soir je m'éclate le bide avec une pièce Tomahawk de 1kg.
8 mars:
Ballade dans Santiago où je visite entre autres le musé d'histoire, celui d'art précolombien, la maison de Neruda (sa 3e donc) et le Cerro San Cristóbal en funiculaire. Le soir je prendrai des verres avec Guillaume dont j'ai fait la connaissance à mon hostel et avec qui je m'entends très bien.
9 mars:
Je me réveil à 12h00 juste pour aller manger des sushis. Partout dans la ville on en trouve de très bons, en grande quantité et pour pas cher; je ne pensais pas trouver le paradis du Sushi au Chili. Puis je retourne faire une sieste pour le reste de la journée. En fin d'après midi je me baladerai dans la ville pour finir la visite de la ville avec comme épilogue des Andes, une vue depuis le Cerro Santa Lucía. J'ai l'impression d'y voir sa majesté Aconcagua. Le soir je dîne en dégustant l'autre spécialité du Chili: la cuisine peruvienne.
10 mars:
Vol pour Lima. Au décollage les Andes me font leur dernier coucou et cette fois je suis certain d'y voir l'Aconcagua qui domine nettement ses voisins. Arrivé à Lima je fais un tour aux marché artisanaux pour chercher des souvenirs mais c'est soit de la mauvaise qualité pour touriste soit très (très) cher. De manière générale j'avais oublié combien Lima était cher, presque autant que le Chili finalement. Je prends aussi conscience de l'avantage d'avoir sillonné l'Amérique du Sud en bus afin d'y voir les transitions de cultures progressivement; en avion c'est un changement brutal que je constate entre le Pérou andin et le Chili occidental.
11 mars:
Je glandouille toute la matinée au hostel et l'après midi je visite le site archéologique de Huaca Pucllana où se sont succédés les civilisations Lima, Wari et une autre dont j'ai oublié le nom. Le soir je mange mon dernier ceviche et autres mets péruviens avant de me diriger vers l'aéroport. Je suis heureux de rentrer pour retrouver mon quotidien et c'est sans plus d'émotions que je prends l'avion. Comme d'habitude il faudra attendre pour prendre conscience de la richesse de ce voyage sans précédent.
Mamba out.
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omagazineparis · 1 year ago
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Sportive et radieuse : protéger votre peau pendant vos séances de sport
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Lorsque vous lacez vos baskets pour votre séance de sport quotidienne, la dernière chose que vous avez en tête est probablement le soin de votre peau. Pourtant, il devrait être tout aussi essentiel que de choisir le bon équipement. Si vous êtes prête à transformer votre routine sportive, en gardant à l'esprit la santé de votre peau, poursuivez votre lecture. La transpiration et la peau : un duo complexe La transpiration est l'un des processus naturels les plus importants de notre corps pendant une séance de sport. Elle nous aide à rester fraîches et à réguler notre température corporelle. Mais saviez-vous que la transpiration peut aussi avoir des effets sur la santé de votre peau ? C'est un fait souvent négligé, mais il est important d'être consciente de l'impact de la transpiration sur notre épiderme. Les effets de la transpiration La transpiration peut causer des problèmes de peau tels que l'acné, surtout si vous ne vous nettoyez pas la peau immédiatement après votre séance de sport. De plus, elle peut déshydrater votre peau, ce qui la rend plus susceptible aux agressions extérieures et au vieillissement prématuré. Votre alliée beauté : l'hydratation L'hydratation est un élément clé pour une peau saine, encore plus lors de vos séances de sport. Assurez-vous de boire suffisamment d'eau avant, pendant et après l'effort pour aider votre peau à rester hydratée. Une routine de soin avant la séance de sport Avant votre séance de sport, appliquez une crème hydratante légère. Cela formera une barrière protectrice sur votre peau et l'aidera à rester hydratée. Évitez le maquillage, car il peut obstruer vos pores et causer des éruptions cutanées. Lisez également : Révélez l’éclat de votre peau avec les bienfaits des huiles essentielles Après l'effort : le réconfort Après une séance de sport, il est important de nettoyer votre peau pour éliminer les toxines et les impuretés accumulées pendant l'effort. Utilisez un nettoyant doux et appliquez une crème hydratante riche pour nourrir et apaiser la peau. Protection solaire : un incontournable Peu importe votre sport de prédilection, la protection solaire est essentielle. Que vous soyez à l'intérieur ou à l'extérieur, les rayons UV peuvent causer des dommages à votre peau. Appliquez un écran solaire à large spectre avant chaque séance de sport pour protéger votre peau des effets néfastes du soleil. En résumé, il est tout à fait possible de combiner séance de sport et soin de la peau. En prenant quelques précautions simples, vous pouvez vous assurer que votre peau reste saine et radieuse. Alors, la prochaine fois que vous vous préparez pour une séance de sport, n'oubliez pas votre peau. Elle vous en remerciera ! Vous êtes prête pour le changement ? Maintenant que vous avez les clés en main, pourquoi ne pas repenser votre routine sportive pour intégrer ces conseils ? Il est temps d'adopter des habitudes qui vous permettront de rester en forme tout en prenant soin de votre peau. Alors, prêtes pour votre prochaine séance de sport ? Read the full article
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septperceptions · 2 years ago
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Lettre à ma future filles, (2/2)
c’est une réelle chance de l’avoir dans sa vie. Promis tout fini par passer, même la plus grande des blessures, laisse le temps te guérir même si tu n’y crois pas. Après cet homme, cet abandon et ce cauchemar, j’ai repris mon chemin de femme vagabonde et j’ai chercher d’autres bras dans une ville loin de chez moi. Ceux-là étaient réconfortants, ils m’ont offert des souvenirs uniques que je ne suis pas sûr de revoir un jour. À l’intérieur d’eux, j’ai appris ce qu’était la paix, et c’était tout simplement ce que je méritais de trouver. Malheureusement, les bonnes personnes ne tombent pas forcément aux bons moments, et même si tu trouves cela injuste, tu te dois d’accepter la situation au moment où elle t'est offerte parce que rien n’arrive par hasard. Réfléchis-y et apprends. Par la suite, j’ai compris que cette paix que je méritais était en moi, enfoui, derrière ces plaies que je n’ai jamais refermé. Alors j’ai pris du temps pour moi, j’ai fait du sport quatre fois par semaine, j’ai mangé sainement et j’ai lu des livres sur l’épanouissement personnel. J’ai pris le temps de comprendre comment je fonctionne, j’ai appris à m’aimer sans les artifices d’instagram et je n’ai plus chercher à vivre intensément le futur ou le passé. J’ai trouvé ma place auprès de l’instant présent et je suis soulagé du poids qui se posait sur mes épaules. Sache une chose qui est désagréable, c’est que tu ne peux aimer personne, si tu ne t’aimes pas d’abord. Soit égoïste le jour où tu as besoin de l’être, c’est ta vie, tes choix. Ne vis pas avec des regrets et repose toi, le sommeil jouera toujours sur ton humeur le lendemain. J’ai toujours grandi en espérant vivre le coup de foudre de tes grands-parents, cette obsession m'a freiné tout au long de ma jeunesse et a dirigé dans un mur toutes mes relations. Alors un conseil, ne court jamais après l’amour, sache que les excès de sont jamais bon. Ne rentre jamais dans la positivité toxique, le monde est un business permanent, ils gagnent de l’argent autant avec ta peine que ta joie. Prends le temps qu’il te faut pour grandir et mûrir, j’espère accompagner au mieux chacun de tes pas pour que toi aussi tu t'envoles un jour de tes propres ailes. Soit créative mais surtout sois toi même. Prends le temps d’analyser et de t’écouter, entoure toi de personnes qui veulent ton bien. Fais un métier qui te donne envie de te lever chaque matin, ne crois pas que la vie est une liste de choses à faire immense mais pense à t’organiser quand même. J’espère pouvoir t’aider à t’épanouir sans t'étouffer, pardonne-moi si c’est le cas, j’essaie juste de bien faire les choses. Si tu as du mal à parler avec les émotions alors écris, mais n’erre jamais longtemps dans le silence. Mon amour, tu es une femme, la vie fera en sorte de te remettre à ta place, apprécie tes moments de solitudes, fais les choses en silence, ne ment pas et montre toi toujours prête à combattre. Soit impeccable et soit prête à vaincre. Tu as le droit de craquer, mais ne laisse personne connaître tes faiblesses. Choisis-toi tout le temps, même si parfois tu te regarderas dans le miroir sans savoir qui tu es. Tu as le droit de faire des erreurs, de recommencer, de changer de chemin et de faire des pauses. Soit seulement fière de toi durant tout ce chemin. Un jour je te rencontrerais sûrement, en attendant je me dois de vivre d’autres choses pour te partager au mieux mes expériences le jour où tu pointeras le bout de ton nez. En espérant te rencontrer un jour, ma future moi.
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drackarys · 3 years ago
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Après l'effort (séance de sport), le réconfort (la douche)
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hyawehb · 3 years ago
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Comment combattre l'ennui dans les Sims 4?
J'adore les Sims 4. Vraiment. Je trouve le jeu sublime et je trouve que plus le temps passe, plus il s'améliore.
Je réponds régulièrement au sondage, je partage des avis avec les gurus quand ils nous en demandent. Je partage comme beaucoup de Simmers pour améliorer l'opus que nous aimons.
Mais comme beaucoup d'entre nous, j'ai des moments d'ennuis, où je ne sais plus quoi faire et où je ne trouve pas la motivation pour avancer. J'ai longtemps cru que je connaissais le jeu par cœur. En même temps avec plus de 4500 heures sur le jeu, on pourrait le croire !
Mon objectif cette année? Aller au delà de la 4ème génération d'une même save ! Alors voici quelques astuces que j'ai retenu et qui m'ont redonné le plaisir de jouer :
1) Activer le vieillissement et jouer en durée de vie normale :
J'ai lu cette astuce il n'y a pas longtemps sur Twitter. On a tendance à vouloir jouer en temps plus long, à prendre notre temps, à profiter à fond de nos sims (normal). Mais en fait, quand on veut des parties réalistes, on en vient à créer des sims parfaits qui ont le temps de tout faire et on s'ennuie. Alors plutôt que de faire ça, acceptons le fait que cela passe vite et avançons génération après génération !
2) Personnaliser les mondes :
Pas facile de modifier les mondes mais c'est essentiel. Pour cela je ne construits pas personnellement mais j'utilise des constructions de mes constructeurs préférés, et je me laisse porter par la Galerie. Je ne modifie pas tout d'un coup mais en fonction de l'endroit où je vis. J'ajoute des lieux communautaires qui me permettront d'ajouter un vrai gameplay: une mairie, une église, un terrain de sport, un "hôtel" ou encore un cinéma.
3) Organiser des évents sociaux :
J'organise des diners entre amis, je laisse les enfants de mes sims passer quelques jours chez leurs grands-parents. J'ai ajouté un mod pour gérer le divorce et j'envoie mes enfants passer des weekends ou des vacances chez leur père. Lorsque j'ai un décès dans la famille, j'organise un événement au cimetière ou alors je vais me faire réconforter chez des amis. Je me colle à la réalité et je crée les événements sociaux qui vont avec. Ce qui aide c'est aussi le mod Evénements mémorables de Kawaiistacie. Il propose pleins de petits événements sociaux comme "annoncer un déménagement", "faire une soirée d'ados", etc. qui donnent de supers idées.
4) Sortir des sentiers battus :
On a tous tendance à faire la même chose quand on joue. Alors j'essaie de faire de nouvelles choses. Je vais dans des carrières que je ne connais pas bien, je m'installe dans des mondes que je ne connais pas et je me force à avoir des activités que je n'ai jamais pratiqué. Quand on sort de sa zone de confort, c'est fou ce qu'il y a à faire sur ce jeu... et on l'oublie tellement souvent et facilement !
5) Provoquer des événements aléatoires :
Malgré tout ça, il se peut que parfois j'ai des moments d'ennui. Il est donc temps de provoquer des événements aléatoires ! Vous pouvez les choisir ou alors faire tourner une roue pour avoir une idée !
D'ailleurs, j'en ai créé une ici : LA ROUE DES EVENTS ALEATOIRES
6) S'inspirer :
Parfois je manque un peu d'idée. Alors je regarde des vidéos et des lets play, des histoires pour me motiver et m'aider à innover dans mon propre jeu. Je parle souvent de l'influence que peut avoir @kapands sur ma façon de jouer. Je me suis reconnue dans son approche du jeu, dans sa volonté d'avoir une expérience réaliste. Je la cite souvent en exemple mais c'est qu'elle et d'autres m'ont beaucoup inspiré à transformer totalement ma façon de jouer.
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alexar60 · 5 years ago
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Emprise
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« Je courus ». Quel drôle de mot ! Je courus. J’aurais pu penser à autres choses, seulement durant mon footing, je n’avais que cette conjugaison en tête : « Je courus, tu courus, il courut, nous courûmes, vous courûtes, ils coururent… Vous courûtes à votre perte ». Plus je courais, plus je trouvais le passé simple ridiculement compliqué. Et moi, encore plus ridicule à faire des tours de piste juste pour la forme en plein cagnard. Je courais lorsque j’entendis mon téléphone posé sur un banc de touche sonner. Je me précipitai et décrochai, c’était mon ami Luc. On se connaissait depuis trente ans. La dernière fois que nous avions discuté, nous nous étions engueulé pour une broutille comme toujours. Je n’avais plus de nouvelle depuis trois ans, mais il ne me laissa pas le temps de place un mot. Il me dit simplement avec une voix entrecoupée par de fortes respirations, comme ça : « Ce soir, je ne me réveillerai pas ! ».
Sa façon de s’exprimer glaça mon sang, je sentis un vent cogner contre ma peau dégoulinante de sueur. Je marchai pour ne pas perdre mon rythme, abasourdi par sa phrase difficile à comprendre : « Ce soir, je ne me réveillerai pas !». L’inquiétude grandissante, je demandai des explications, il n’en donna aucune. Alors, je pris mon sac à dos et quittai le stade en trottinant pour me diriger chez lui. Cinq kilomètres en footing, à penser à lui, mon pote de trente ans. Je ne remarquai rien autours de moi, risquant d’être heurté par une voiture à chaque feu de signalisation ou chaque coin de rue. Je courus…encore ce verbe au passé simple. Devant sa baraque, je reconnus sa vieille voiture, une Mitsubishi dans laquelle on avait fait les quatre cents coups. J’y avais dormi et vomi malade par un plat au canard. Je frappai, une de ses sœurs m’ouvrit. C’était mauvais signe parce qu’il vivait seul. La mine affligée, elle m’accompagna jusqu’à sa chambre où toute sa famille veillait autour de lui : son père, son frère et ses neveux que je connaissais. Au milieu, dans le lit, Luc reposait. Je ne l’ai pas reconnu de suite tellement il était amaigri, blanc, livide. Il avait perdu au moins soixante-dix kilos. Cela n’empêchait pas d’en faire encore cent. Il ne me sourit pas, en fait personne ne souriait, tristes, attendant qu’il s’endorme éternellement. Dans ces conditions, je n’ai pas demandé s’il allait bien, j’ai trouvé cela encore plus con que le verbe courir au passé simple. J’attendis qu’il m’explique ce qui se passait. Il n’a rien prononcé, se limitant à respirer d’un air sifflant. J’écoutai péniblement ce souffle fatigué, desséchant le palais. Parfois, sa nièce approchait une paille dans une grande timbale afin de l’abreuver. Puis il recommençait à souffler comme bœuf, comme s’il venait de courir.
Son frère me prit à part dans une salle voisine et me dit que chaque nuit, il est de plus en plus fatigué, de plus en plus blanc. Son explication me laissa dubitatif ; il aurait rencontré une âme perdue qui profiterait de lui. « C’est quoi, cette connerie ? » demandai-je. Il raconta que Luc parlait dans ses sommeils d’une femme qui entrerait dans son lit pour voler sa vitalité, l’affaiblissant à chaque visite. Je laissai ma perplexité s’exprimer : « En es-tu certain ? Parce que c’est difficile à croire.» « Oui, répondit-il et nous sommes tous ici pour la capturer ». Je trouvai la situation absurde. Toutefois, je décidai de rentrer et revenir après une bonne douche et plus présentable qu’en tenue de sport. En promettant de revenir, Luc me dévisagea. Je crus lire dans ses yeux du réconfort mais aussi qu’il ne croyait pas à mon retour, ou qu’il sera trop tard.
En sortant du village, on doit passer devant le cimetière. Je connaissais le chemin par cœur puisque je l’avais emprunté un bon nombre de fois, cependant, je ressentis un malaise à proximité du cimetière qui n’avait rien de particulier. Je repris mon footing et rentrai me laver. Après un verre de sirop, je me dirigeai vers la salle de bain, me déshabillai et pris une douche rapide. Mais, je ne réalisai pas que j’étais en train de m’assoupir quand j’entendis une étrange voix provenir derrière moi. Je me retournai, seulement, il n’y avait personne. Durant la douche, la voix répéta sa phrase qui me fit frissonner : « Prends une corde ». C’était étrange, comme si l’on me poussait au suicide, à me pendre. Elle était presque hypnotique puisque je sentis les paupières se fermer durant quelques secondes. Je pus les relever et entrevoir une forme féminine derrière la porte opaque de la douche. Je réagis à cette présence qui s’évapora subitement. Ne comprenant pas ce qui venait de se passer, je décidai de m’habiller et sortir le plus vite possible pour rejoindre Luc et sa famille. A peine, suis-je sorti que je réalisai qu’il était mort depuis trois ans. Il avait fait une crise cardiaque.
Avant de faire demi-tour, je décidai de marcher un peu et réfléchir à cette histoire. De temps en temps, un regard pointait vers moi sans en connaitre l’origine ni son propriétaire. Ces yeux se cachaient derrière un bosquet, un arbre ou une voiture en fonction de l’endroit. Finalement, ils étaient si malfaisants que je fus pris d’angoisse ou du moins, je ressentis une telle pression malsaine m’obligeant à rentrer. Je restai cloitré à chercher sur internet des êtres démoniaques capables d’aspirer la vie. Certes, les vampires en faisaient partis, mais c’était autre chose. Je cherchai et m’endormis soudainement, écrasant la tête contre les touches du clavier. Je partis dans un rêve extraordinaire. Je surveillai tel un maitre-nageur au bord d’une piscine, des acteurs préparant leur entrée dans une téléréalité. Mon téléphone sonna, je répondis. C’était Luc qui m’annonçait qu’il ne se réveillera pas cette nuit. J’entrai en panique, inquiet de ce qui lui arrivait. Puis, il raccrocha, je décidai donc de le rappeler, mais une voix venue d’outre-tombe m’appela. Derrière-moi, une femme aux cheveux longs debout entre des arbres flottait au-dessus de vieilles tombes. Les bras ballants, elle indiqua comment la rejoindre : « Prends une corde ». J’avais en tête les fameuses cordes utilisées pour les lynchages dans les westerns. J’ouvris les yeux tout-à-coup, dissipant ainsi ce terrible cauchemar.
Afin d’éviter de me rendormir, je préférai boire une tasse de café et repartis dans mes recherches. Je ne trouvais rien, dépité, déçu… enfin rien de ce qui semblait la définir au mieux. Je désespérai quand je tombais sur un être possiblement semblable : L’empuse.
Ce démon femelle avait une origine grecque et aspirait la vitalité des jeunes hommes allant jusqu’à les dévorer. Elle attaquait pendant que sa proie était assoupie. Se montrant d’une extrême beauté, elle charmait et profitait de la naïveté pour attaquer sournoisement. Par contre, la façon de s’en débarrasser m’étonna. Je pensai que je devais acheter des balles en argent ou un pieu, un crucifix, faire des prières…En fait, l’insulter suffisait.
Avec l’appréhension de la sentir me tourner autour pendant mon sommeil, j’eus du mal à m’endormir. Le café était aussi une mauvaise idée. Mais, je pus quand même fermer les paupières et tomber dans les bras de Morphée. Il n’a pas fallu longtemps avant que je la croise. Elle était dans ce bois qui dominait un vieux cimetière perdu. Quelques pierres tombales reposaient entre les arbres, vestige d’un passé oublié. Elle était debout, la tête baissée, sa longue chevelure recouvrant son visage. Elle attendait que je vienne à elle, toutefois, je ne fis rien. Restant immobile, je fis face à l’image des duels de western. Elle approcha, sa voix était douce, agréable à entendre. Elle m’appelait, m’invitant à la rejoindre tout prenant une corde. Elle continuait d’avancer. J’avais peur, conscient de sa présence, de mon rêve. Et si je me trompais ? Cette idée parcourut mon esprit à une vitesse si grande que j’angoissai immédiatement. Elle avançait toujours, lentement, glissant sur le sol. Sa robe voltigeait à chacun de ses mouvements. Soudain, elle s’arrêta à moins de cinq mètres. Son parfum enivrant appelait à me laisser aller. Elle leva la tête, je fus hypnotisé par son visage angélique. Dans son sourire et son regard candide, il n’y avait rien de démoniaque, ce n’était pas possible ! Elle tendit les bras proposant une étreinte. L’envoutement était si puissant, que je ne résistai pas. J’avançai un pas quand j’eus un sursaut. Dès lors, je fis marche arrière et criai : « Dégage salope ! Fous le camp de chez moi, sale ordure de putain ! » Il se passa une demi-seconde avant que sa tête ne se transforme. Le visage enfantin radieux devin laid et immonde. Je vis son pied se déformer pour devenir une patte d’âne avec un sabot noir. Son corps devint putride, son parfum de rose et de lilas laissa place à celle d’un œuf pourri. Sans se retourner, elle recula plus vite, marquant mes sens par ses cris atroces projetés hors de sa bouche grimaçante. Puis, elle s’évanouit dans un nuage de fumée.
Elle quitta mon rêve, emportant en même temps cette forêt de tombes. Mon rêve laissa place à rien ou je ne m’en souviens plus. Le lendemain, je me réveillai heureux. J’étais bien, j’ai pensé à Luc. Je travaillais toute la journée, et le soir, je fis mon footing sur la piste d’athlétisme. Aussi j’ai pensé au verbe courir au passé simple. Je courus… C’est con à dire dans une conversation: Je courus.
Alex@r60 – décembre 2019
Photo par : Mei-Angelz
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nicotoutcourt-blog · 6 years ago
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J'en place une pour les gros, ceux qui mangent en cachette
Et oui. Celle-ci elle est pour les gros.
Ceux qui mangent de trop.
Ceux qui pallient aux difficultés de la vie en mangeant.
Car manger c'est du réconfort.
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Parce que moi aussi je connais ce problème.
Depuis tout petit. Enfin depuis tout petit gros surtout.
Maman ne m'aimait pas comme une Maman normale devrait aimer son enfant.
Au lieu de me faire des câlins et de m'encourager quand j'avais des baisses de moral, elle me nourrissait de trop.
"Mange ça va passer"
Un paquet de BN fraise en entier au goûter et 1KG de fromage blanc avec 250 de sucre dedans au dessert.
Ouais.
J'étais obèse.
Et, jeune adulte je suis monté à 123 kilos à 25 ans.
J'ai perdu beaucoup de poids depuis, et j'en perds encore, et tout seul comme un grand.
Sans "Coach" et sans "Professionnel de la Vie Saine".
Vous vous dites surement: "Mais pourquoi tu te la racontes fdp?" et vous auvez raison de le penser
Le but de ce billet est de vous expliquer comment j'ai perdu du poids tout seul, sans dépenser un seul euro dans des programmes de régimes tout pétés.
(Non je ne vais pas vous escroquer loin de la!)
Sachez que le corps est une voiture
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Une voiture qui a besoin d'essence pour avancer.
Et si vous mettez trop d'essence dans votre corps il grossira et si vous n'en mettez pas, il maigrira.
Votre essence ce sont les calories.
Et chaque personne à besoin d'un certain nombre de calories pour avancer.
(Moi c'est 3500 kcal a titre d'info mais ça varie selon les gens, les métiers et l'activité.)
Donc si j'ingère moins que 3500 je maigris et plus je prends du poids.
Pour ce j'ai utilise l'application Mobile "FatSacret" qui contient un compteur de calories.
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C'est un fait, il n'existe aucun moyen facile et rapide de perdre du poids....hormis manger sain.
Mais putain qu'elle est pratique!
Ne vous laisser pas avoir, vous êtes suffisamment forts pour y arriver seul!
Alors ouais c'est chiant faut peser et compter tout ce que tu manges.
Grâce à "Comme J'aime" j'ai perdu 350€ - Catherine PouetPouet, 42 ans
C'est exactement ce que vous proposent les "Comme J'aime", des menus personnalisés.
Petit Papa Noel
J'avais repris du poids pendant les fêtes.
Donc à la pesée du 1er janvier j'étais à 96.6kg.
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Putaindetamere.
J'ai un rythme parfait.
J'étais en mode "Vas-y c'est Noël on s'en bat la race on mange du cassoulet au petit-déjeuner"
Et à l'heure où j'écris je suis à 92, soit 20 jours plus tard.
La preuve grâce au relevé de mon impedancemetre :
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Pas de petit dej (ne faites pas ça chez vous, moi je suis habitué)...
Du thé dans la matinée
Un repas entre 1000 et 2000 kcal le midi
De la soupe le soir.
C'est barbare me direz vous.
Et bien non. Non! NON!
Si tu lui donnes de temps en temps un truc riche il sera content.
Tous les 7 jours on fait un cheat meal pour relancer le corps. Parce que a un moment ton body il croit que c'est la Somalie alors il tape dans tes muscles. Et tu perds du poids....mais pas du gras.
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Une règle simple.
Mais pourquoi tu nous racontes ta life Nico?
Juste pour vous dire de ne pas vous lancer tête baissée dans des régimes chers et difficiles.
Ah j'oublie!!
Pas de gâteaux ni de bonbons, et déjà vous vous sentirez mieux. Et votre balance vous remerciera.
Un juste rééquilibrage et un comptage de calories suffisent.
Essayez.
Après si vous jumelez tout ça à du sport c'est encore mieux.
Mais je suis trop fainéant.
Tu peux partager cet article si tu as déjà trempé ta frite dans ton McFlurry.
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lafaimdesmots · 6 years ago
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TEMOIGNER, C’EST COMMUNIQUER
Ceux qui lisent mes écrits depuis un petit moment savent que communiquer a été un déclic primordial pour m’en sortir.
J’ai beaucoup de retours positifs : ça fait du bien de lire des situations où on se reconnait, comprendre qu’on n’est pas seul.e, qu’il y a une porte de sortie et qu’il y a une vie fort agréable à vivre après les TCA.
Mais, j’ai aussi eu le droit à des critiques que j’interprète plutôt comme des incompréhensions. Pourquoi je ne ferme pas le chapitre et passe à autre chose. Pourquoi je suis aussi bornée à parler de ces troubles. Pourquoi je trouve ça important de lever le voile. Pourquoi je « m’expose » comme ça, sur internet, où tout le monde peut lire mon histoire.
Je pense que le fond du problème est le manque de reconnaissance. Qu’il y a une notion de honte qui est étroitement liée aux TCA, plus prononcée dans la boulimie, l’hyperphagie. Car même dans les TCA, on remarque clairement que ceux qui concernent un « sous-poids » sont mieux acceptés. On aura plus tendance à avoir pitié pour une personne avec la peau sur les os, avec cet air si fragile, que pour une personne en obésité morbide, puisqu’ « elle n’a qu’à se mettre au sport et mieux manger ! ».
Alors certes, je parle ici principalement d’anorexie et aussi de boulimie et d’orthorexie. Je ne suis pas en mesure de parler des autres formes de TCA puisque je ne les ai pas connues. MAIS je trouve important de souligner que tout forme de trouble alimentaire est une forme de souffrance très ancrée et profonde.
Je trouve injuste qu’une personne obèse se fasse insulter alors qu’une personne en dénutrition reçoit du soutien romantisé.
Je trouve injuste qu’il y ai un fossé entre deux personnes, juste à cause d’une question de poids, alors que derrière se cache de la souffrance qui mérite autant d’attention et non pas un jugement. Puis que celle qui a un poids dans la « norme » reste invisible, voire pas prise au sérieux.
Je trouve injuste qu’on ai à cacher ces troubles, même une fois passés, comme s’il s’agissait d’un secret malsain dont personne ne veut parler.
Je trouve injuste qu’est associé la notion de « laisser aller » et la notion de « persévérance » à tel ou tel trouble, l’une avec un aspect dévalorisant, contrairement à l’autre.
SAUF QUE : j’ai croisé et je continue de croiser tant de personnes qui présentent un comportement alimentaire destructeur (« disordered eating » & « eating disorder »).
SAUF QUE : ça ne se voit pas toujours. Le poids ne fait pas tout. C’est la différence invisible.
J’ai lu le passage d’un article (que je ne retrouve pas, mea culpa…) qui résume tellement bien l’élément TCA : « Le problème, ce n’est pas la nourriture. C’est la relation que nous entretenons avec elle. »
Depuis que je ne mange plus à des heures régulières, je me sens tellement libre. Mon corps sait quand il a faim et me le fait bien savoir ! Bien sûr, c’est compliqué de s’adapter quand on travaille, quand on va à la fac ou qu’on a des rendez-vous à longueur de journée. Compliqué ne veut pas dire impossible. Nous sommes formatés et tout le monde est en fait censé avoir faim en même temps, avoir envie d’aller aux toilettes uniquement aux heures de pauses mais aussi avoir la capacité de se coucher tôt et se lever tôt (et à heure fixe bien sûr).
Puisqu’on ne cesse de me répéter que nous sommes tous différents, pourquoi s’entêter à croire que nous sommes tous pareils ?
Pour moi, témoigner, c’est essayer de lever un peu le voile sur le sujet. Car les TCA m’ont rendue incroyablement forte. Et je ne suis pas un être exceptionnel. C’est juste qu’un jour j’ai compris que j’avais une force très puissante en moi, mais que je l’avais tellement enterrée – inconsciemment – avec mes peurs, mes incertitudes, ma dépression. Je n’avais pas le mode d’instruction pour y accéder. Cette force, je la vis aujourd’hui et c’est un ressenti tellement réconfortant ! La solution vient de l’intérieur. L’extérieur est un outil primordial pour retrouver la clef, mais c’est toi qui devrais faire le mouvement pour la faire tourner dans la serrure.
Témoigner, ce n’est pas s’exposer.
Ce n’est pas étaler sa vie.
Ce n’est pas dire « moi, je… » et prétendre avoir la science infuse.
C’est partager un bout de son histoire, montrer qu’il y a un avenir (et quel avenir..!)
Les témoignages m’ont au moins autant aidée que l’aide professionnelle pendant ma guérison, si ce n’est même plus. Le secret, c’est de diversifier ses sources. Personne ne pourra te dire quoi faire ou ne pas faire. Juste apporter sa propre expérience. Ainsi, tu pourrais recoller les pièces de ton propre puzzle ! Et tu seras tellement fièr.e !
Malheureusement, la toile francophone ne regorge pas vraiment de ce genre d’expériences. Trilingue par chance, j’ai pu puiser une quantité énorme d’informations mais j’ai bien conscience que beaucoup de personnes ont pour frein ultime, la langue.
C’est le but de ce blog. Faire ma part de colibri dans le monde francophone.  
J’espère que ça motivera d’autres personnes à échanger, partager.
Enlever cet aspect « sombre » des TCA sera un moyen de ne plus avoir peur d’en parler.
Et donc, de trouver des solutions personnalisées plus facilement.
Autant utiliser les réseaux sociaux pour quelque chose d’utile ! Communiquer ne va pas que dans un sens et l’échange reste précieux.
Bienveillance et Amour inconditionnel.
Texte – M.
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omagazineparis · 1 year ago
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Sportive et radieuse : protéger votre peau pendant vos séances de sport
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Lorsque vous lacez vos baskets pour votre séance de sport quotidienne, la dernière chose que vous avez en tête est probablement le soin de votre peau. Pourtant, il devrait être tout aussi essentiel que de choisir le bon équipement. Si vous êtes prête à transformer votre routine sportive, en gardant à l'esprit la santé de votre peau, poursuivez votre lecture. La transpiration et la peau : un duo complexe La transpiration est l'un des processus naturels les plus importants de notre corps pendant une séance de sport. Elle nous aide à rester fraîches et à réguler notre température corporelle. Mais saviez-vous que la transpiration peut aussi avoir des effets sur la santé de votre peau ? C'est un fait souvent négligé, mais il est important d'être consciente de l'impact de la transpiration sur notre épiderme. Les effets de la transpiration La transpiration peut causer des problèmes de peau tels que l'acné, surtout si vous ne vous nettoyez pas la peau immédiatement après votre séance de sport. De plus, elle peut déshydrater votre peau, ce qui la rend plus susceptible aux agressions extérieures et au vieillissement prématuré. Votre alliée beauté : l'hydratation L'hydratation est un élément clé pour une peau saine, encore plus lors de vos séances de sport. Assurez-vous de boire suffisamment d'eau avant, pendant et après l'effort pour aider votre peau à rester hydratée. Une routine de soin avant la séance de sport Avant votre séance de sport, appliquez une crème hydratante légère. Cela formera une barrière protectrice sur votre peau et l'aidera à rester hydratée. Évitez le maquillage, car il peut obstruer vos pores et causer des éruptions cutanées. Lisez également : Révélez l’éclat de votre peau avec les bienfaits des huiles essentielles Après l'effort : le réconfort Après une séance de sport, il est important de nettoyer votre peau pour éliminer les toxines et les impuretés accumulées pendant l'effort. Utilisez un nettoyant doux et appliquez une crème hydratante riche pour nourrir et apaiser la peau. Protection solaire : un incontournable Peu importe votre sport de prédilection, la protection solaire est essentielle. Que vous soyez à l'intérieur ou à l'extérieur, les rayons UV peuvent causer des dommages à votre peau. Appliquez un écran solaire à large spectre avant chaque séance de sport pour protéger votre peau des effets néfastes du soleil. En résumé, il est tout à fait possible de combiner séance de sport et soin de la peau. En prenant quelques précautions simples, vous pouvez vous assurer que votre peau reste saine et radieuse. Alors, la prochaine fois que vous vous préparez pour une séance de sport, n'oubliez pas votre peau. Elle vous en remerciera ! Vous êtes prête pour le changement ? Maintenant que vous avez les clés en main, pourquoi ne pas repenser votre routine sportive pour intégrer ces conseils ? Il est temps d'adopter des habitudes qui vous permettront de rester en forme tout en prenant soin de votre peau. Alors, prêtes pour votre prochaine séance de sport ? Read the full article
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idevart-blog · 2 years ago
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Il est indéniable que le secteur du commerce en ligne au Royaume-Uni est en difficulté, car la crise du coût de la vie et l'inflation ont désormais un impact sur les achats des consommateurs. Malgré ces perspectives décourageantes, il y a encore des raisons d'être optimiste. Les perspectives à plus long terme du développement en ligne de même que les modifications des goûts, des comportements et des canaux d'achat des consommateurs peuvent apporter un certain réconfort aux détaillants britanniques. Evidemment, personne ne peut prédire avec certitude ce qui se passera dans l'année à venir, mais être préparé ne fait jamais de mal. L'économie et le marché Tandis que les consommateurs pèsent les coûts de l'aggravation de la crise énergétique, l'inflation au Royaume-Uni devrait atteindre 18 % au début de l'année prochaine, son pire niveau depuis 1976. Cela dit, l'économie devrait encore croître de 1,6 % en 2023, ce qui est un peu plus rapide. que le taux de croissance de 1,4 % prévu pour 2022. Même après avoir pris en compte les effets du conflit russo-ukrainien, Statista prévoit que les ventes du commerce en ligne au Royaume-Uni augmenteront de 29 % d'ici 2023, passant de 137,78 milliards de livres sterling à 177,72 milliards de livres sterling. Cela ressort du fait que les consommateurs britanniques visitent à nouveau les magasins. 73% de tous les achats au détail seront toujours effectués hors ligne en 2023, d'après YouGov. Cela dit, en 2023, on prévoit que les ventes du commerce en ligne représenteront 20,8 % de toutes les ventes au détail à travers le monde. Croissance de l'industrie Bien qu'il soit impossible de prédire quelles industries connaîtront une croissance certaine, Statista prévoit qu'en 2023, les ventes directes aux consommateurs au Royaume-Uni augmenteront le plus dans les secteurs du meuble et de la quincaillerie (59 %) et des vêtements et équipements de sport (53 %). . En ligne continuera d'être le canal avec la plus forte croissance du secteur de l'alimentation et de l'épicerie au Royaume-Uni en 2023, lorsqu'il atteindra 17,3 milliards de livres sterling, en hausse de 52,4 % par rapport à 2018. De plus, les ventes de mode au Royaume-Uni devraient augmenter de 23,9 % en 2023, de 43,23 milliards de livres sterling à 53,58 milliards de livres sterling. La mode durable est pour le moment une habitude de consommation mode d'ampleur pour les commerçants du secteur. Il y a des chances d'adopter des stratégies de vente au détail alternatives en plus de vendre des vêtements neufs à mesure que les marchés de l'occasion et de la revente se développent. Les attentes du client Il y a trois ans, l'apprentissage automatique et l'IA étaient utilisés pour automatiser 25 % de toutes les interactions avec les consommateurs. Ce chiffre devrait passer à 40 % d'ici 2023. Malgré cela, une étude sur les tendances de consommation réalisée en 2023 par Qualtrics a révélé que 46 % des consommateurs britanniques n'étaient pas satisfaits de l'empathie affichée pendant leurs rencontres avec le service client. D'ici 2027, 25% des sociétés utiliseront les chatbots de commerce en ligne comme principal outil de service client, d'après Gartner. Les marques s'efforcent donc de capitaliser sur le désir croissant d'articles personnalisés et distinctifs qui représentent en quelque sorte nos personnalités ou nos sens uniques du style. Il a été démontré que les consommateurs réagissent favorablement à la customisation pendant l'expérience client, de la promotion des ventes et de l'assistance après-vente au marketing et aux ventes où les portails de messagerie et de commerce en ligne offriront des recommandations personnalisées. Les sociétés qui répondront correctement à cette tendance en 2023 pourront employer la richesse des points de informations déjà à leur disposition pour produire des biens et services qui se démarquent comme « spéciaux » ou qui sont particulièrement adaptés à chaque client. Afin de
donner aux consommateurs l'impression qu'ils sont construits juste pour eux et pas simplement pour ceux qui leur ressemblent, ils mettront en place des points de contact personnalisés tout au long du parcours client. Profiter de cette tendance nécessite une application technologique qui permet une « customisation de grande ampleur ». Tandis que de plus en plus de consommateurs recherchent un détaillant qui offre un excellent service de manière simple, efficace, fiable et mémorable, cela explique pourquoi l'idée du métaverse - des espaces numériques immersifs, interactifs où les utilisateurs peuvent travailler, jouer et même boutique - suscite tant d'enthousiasme. Les détaillants ont déjà adopté le métaverse avec enthousiasme en qualité de canal nouveau et intéressant par lequel ils peuvent communiquer et faire des affaires avec les consommateurs, malgré le fait que personne ne sait exactement quelle forme il prendra finalement. Les principales tendances de vente au détail pour 2023, d'après un sondage auprès de 101 professionnels du secteur de la vente au détail, seront les achats AR/VR (12,2 %), l'expérience omnicanale (8,4 %) et les médias sociaux (7,6 %), avec des ventes mobiles. jusqu'à 73% de toutes les ventes de commerce en ligne à ce moment-là. Les détaillants devraient sûrement profiter de cette tendance, car les médias sociaux devraient générer 26,04 milliards de dollars de ventes en 2023, soit 20 % de toutes les ventes mondiales de commerce en ligne au détail. Commerce en ligne et livraison D'après une étude menée par Shopify, 39% des marques pensent que les retards de production et de livraison de même que les prix d'expédition resteront les principaux défis liés à la chaîne d'approvisionnement au cours de l'année à venir. 85 millions d'expéditions ont été envoyées directement des producteurs aux consommateurs au Royaume-Uni en 2022, bien que cela soit préoccupant. Ce chiffre devrait passer à environ 110 millions de paquets d'ici 2023, soit une augmentation de 30 %. Il sera crucial de proposer des options de retrait par clic, de retrait en point de retrait et d'expédition accélérée. En fait, on s'attend à ce que d'ici 2023, les ventes click-and-collect au Royaume-Uni totalisent 10,31 milliards de dollars d'après Statista. D'ici 2023, on prévoit que les ventes internationales du commerce en ligne passeront à 552 milliards de livres sterling. Compte tenu de la taille du marché, les commerçants devront inévitablement faire du commerce extérieur dans le futur s'ils veulent développer leurs activités. Les sociétés qui font principalement des affaires nationales peuvent aussi découvrir que leurs revenus sont limités. La pérennité de votre entreprise n'est pas facile, mais si les détaillants restent agiles, se préparent à employer les informations et s'efforcent constamment d'exploiter la technologie, ils peuvent s'assurer qu'ils sont en avance sur le jeu et sur leurs concurrents. Les détaillants ont prouvé qu'ils pouvaient s'adapter dans le passé et qu'ils doivent continuer à le faire dans le futur. Contributeur : Gavin Murphy, CMO, Scurri Vous cherchez un webmaster pour la réalisation de votre site Commerce en ligne ? faites un devis gratuit sans engagement en suivant ce lien
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freelance-informatique · 2 years ago
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Sebastian Haller nommé meilleur attaquant en Eredivisie 2021-22 !
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Sebastian Haller a reçu le titre du meilleur attaquant 2021/22 aux Eredivisie Awards. C'est un prix qui revêt une importance particulière pour le joueur. Il a appris récemment qu'il était atteint d'une tumeur, qui devrait l'écarter des terrains pour longtemps. Il a connu la meilleure saison de sa carrière avec l'Ajax, l'année passée. Sebastian Haller atteint d'une tumeur testiculaire L'attaquant du Borussia Dortmund, Sebastian Haller, était très ému lors de la cérémonie de remise des prix. Il a reçu la distinction du meilleur attaquant du championnat néerlandais la saison dernière. L'attaquant de 28 ans, qui a marqué 21 buts pour le champion Ajax la saison passée. Il a été le meilleur buteur de l'Eredivisie en 2021/22. Les choses ont ensuite pris une tournure dramatique pour le joueur. Haller a été diagnostiqué avec une tumeur testiculaire après avoir signé un contrat de quatre ans avec le Borussia Dortmund en juillet. Lire aussi : Ballon d'Or Africain 2022 : Focus sur les grands favoris ! L'attaquant ivoirien a prononcé un discours émouvant après avoir reçu son prix, mardi soir. Il s'agit d'une sorte de consolation et de réconfort dans cette phase difficile de sa vie. Selon Sport Bible, Haller a battu Lois Openda, Ricky van Wolfswinkel et Vangelis Pavlidis au classement. Il remporte ainsi le trophée Willy van der Kuijlen. L'ivoirien absent pour une durée indéterminée Haller a signé un contrat de quatre ans avec le Borussia Dortmund en juillet. Mais l'attaquant ivoirien n'a pas encore joué en compétition avec le club de Bundesliga après le diagnostic de sa tumeur testiculaire. Il a réussi son opération et est en voie de rétablissement complet. Sébastien Haller a récemment fait le point sur sa guérison du cancer. Il a parlé de la manière dont il surpasse cette épreuve. Sébastien Haller affirme qu'il se sent très bien et que tout se passe normalement. L'attaquant du Borussia Dortmund subit un traitement pour une tumeur maligne, rapporte Goal. Lire aussi : Ligue des champions : La composition des groupes connue ! Il espère revenir sur le terrain de football dès que possible. Il a raté la compétition depuis juillet suite à son opération. Haller a rejoint Dortmund en juillet dernier pour 34,5 millions d'euros. Les géants de la Bundesliga cherchaient à remplacer Erling Haaland, parti à Manchester City. Depuis, Anthony Modeste a rejoint Dortmund pour pallier l'absence d'Haller. Sports Brief a rapporté que Sébastien Haller et le Borussia Dortmund ont subi un revers majeur avant la nouvelle saison. L'équipe de Bundesliga sera privée de son nouvel attaquant pour une période indéterminée. L'international ivoirien est revenu de Suisse en Allemagne pour passer des tests médicaux. Il avait signalé qu'il ne se sentait pas bien lors de la tournée de pré-saison. C'est à ce moment précis que les médecins du club ont émis ce diagnostic. Lire aussi : Thomas Tuchel : Les 5 clubs prêts à l'accueillir ! Read the full article
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philippinesvsusa · 6 years ago
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4ème week-end et debut de la 3ème semaine de cours
Samedi, je devais être à l'école à 5h30 pour participer à ma première course. Je n'ai pas ententdu mon alarme du coup je crois que je ne serai jamais assez reconnaissante envers Sharina pour m'avoir réveillée à 5h20. Après une heure trente de route dans le bus que le coach conduisait, nous sommes arrivés à destination dans un immense parc. La première course était à huit heure pour les filles de varsity. Ici, danq toutes les activités que ce soit en sport, en chant ou en art, les meilleurs sont classés en varsity. En gros, ils peuvent aller en régional et ils ont une veste avec l'emblème de leur activité cousue. Plus ils en ont, mieux c'est pour leur universités. J'ai finalement attendu fébrilement jusqu'à 10 heures pour courir. C'était trois kilomètres deux cents. Au début j'ai sprinté, évaluant mal la distance et à la fin du premier tour, j'ai réalisé qu'il y en avait deux supplémentaires. Je n’ai clairement pas été parmi les meilleurs et je suis un peu déçue de ma performance. Je suppose qu'on ne s'improvise pas sportif. Je voulais juste ne pas être dernière et je c'est réussi. Il y avait tellement de monde: environ dix courses differentes et 150 participants par course. J'espère que je ferai mieux la prochaine fois. Après l'effort, le réconfort: nous avons mangé ches Cici's pizza. Un buffet de pizza et pâtes s'offrait à nous et nous avions droit à deux services, le tout offert par l'équipe. Je crois que je n'ai jamais autant mangé ! Go reprendre les calories perdues. Aie, aie, aie, pas facile du tout de garder la ligne aux States. Dans le bus, j'ai joué à questions réponses avec Tashi et nous avons appris à mieux nous connaître. En rentrant j'ai joué avec les enfants et leurs jeux m'ont entrainée pendant des heures. Une fois les enfants couchés, nous avons joué à un jeu de société. Mais avant nous sommes allés acheter de la glace au chocolat, pâte de cacahouètes et cookies. Dès que je rentre en Belgique, je m'en fait livrer! Pour le jeu, même si j’étais bien partie, je n'ai pas gagné. Je n'ai jamais été très douée pour ça, donc je ne m'a pas miné.
Brassard
Dimanche, nous avons assisté à l'office du pasteur à l'Eglise. Ma tête était toute embrumée. J'ai pas retenu grand chose. En rentrant, je suis allée me couchée mais je ne me suis pas bien reposée à cause de nombreux cris, de la pluie et de … la tortue qui adore se cogner contre sa satanée paroi. Le reste de l'après-midi, j'ai terminé mon portfolio pour la classe d'art parce qu'il était encore dépourvu de toute couleur.
portfolio
carnet en cours d'art
Lundi, 3 Septembre 2018, c'était un jour férié en raison de la fête du travail. Nous étions supposés aller qualque part mais il a plu la plupart du temps donc on est resté ici. J'ai commencé à écrire dans mon journal de bord et en un jour j'ai rattrapé un mois de procrastination. Nous avons été faire une balade avec Sharina et il a commencé à pleuvoir. Il faut croire que je suis condamnée à voir toutes mes sorties se finir sous la pluie. Mon seul regret pour cette journée est que Tashi m'avait invité à aller manger chez elle (la plupart des familles texanne faisait un barbecue ce jour là et ses parents ne faisaient exception) mais je n'ai pas osé demander et je me suis dis qu'on allait peut-être faire quelque chose. Bon j'avoue je n'avais jamais pensé qu'on irait au magaisn de bricolage. Mais il faut être ouvert à tout, non? Du coup on a fait un double des clé dans une grosse machine et j’ai admiré toutes les décorations d'Halloween déjà exposées. Finalement à 22 heures, j'ai commencé à étudier pour Histoire et Gouvernement mais trop fatiguée j'ai délaissé mes cahiers au profit de mon oreiller. Je ne le ferai plus, j'étais trop mal le lendemain.
Gros bisous et plein d'amour 😙😘😇
Love you 😍♥️♥️♥️
Mardi 4 Septembre 2018, l'entraînement de cross a été rude en alternant sur 5 kilomètres les tours rapides et lents. J'ai des nouveaux tests fixés en psychologie et en us gouvernement alors que je venais de finir le premier. J'ai eu du mal pour ce premier contrôle. En fait, nous avions du rechercher des définitions et nous étions ensuite interrogés à ce propos avec nos feuille sous forme de quizz. Le problème c'est que certaines de mes définitions ne correspondaient en rien à celles de la feuille d'évaluation. À midi, j'ai mangé à la cafétéria et les nachos étaient le repas le plus sain qu'ils aient jamais servi. En histoire, le test comprenait 59 questions et je n'ai pas zu le temps de finir en eu heure donc je allais continuer le lendemain. Pour répondre, nous avions une sorte de ticket de tombola où l'on cochaient les réponse aux questions du formulaire. Heureusement je m'en suis sortie sans trop de difficultés bien que mon étude était lacunaire. En anglais, nous avons continué les bricolages et en animation on commence un second projet de stop motion et j'ai choisi de le faire en pâte à modeler. Pour la première fois, la répétition de théâtre m'a embêtée à mourir et je me suis demandé pourquoi j'étais là. Finalement, j'ai commencé ce post et je me suis couché pour la première fois à 1 heure du matin car je devais étudier.
Emilie
Vous vous en doutez, avec autant de sommeil je n'ai pas fait la fière ce mercredi matin. Après la course, j'ai eu Espagnol où j'ai appris à dire l’heure. Le cours de théâtre était vraiment trop long. En fait, on ne joue pas du tout pour l'instant. On ne fait que de l'analyse. En art, nous avons fait notre portait en trait continu. En bref, la technique consiste à ne pas soulever une seule fois le crayon de la feuille. Après cela, on a du déambuler dans la classe et mettre un papier près de notre portrait préféré. Après mon tour de banc, j'ai été surprise et flattée de trouver la majorité des papiers de la classe près de mon dessin. J'ai encore mangé à la cafétéria et ensuite j'ai terminé mon test d'histoire. En animation, nous avons mis sur papier nos idées et en anglais nous avons fait de l'étude de vocabulaire. Avec 4 mots nous avons du rédiger un petit texte. Finalement, j'ai trouvé tous mes costumes pour théâtre. La coordonnatrice, vient de m'appeler pour le rapport mensuel et j’ai du donner mes impressions. Ce soir, je dois étudier pour 3 tests et me laver les cheveux. Autant vous dire que je suis pas couchée !!!
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