#Prof éthique et responsable
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28/08/2023 : Rentrée dans une semaine. Tous les cours sont prêts. Les textes aussi. Le Ministre change des choses dans les épreuves du bac français.
Ils savent qu'on ne passe pas les 8 semaines d'été à glander au soleil ?
#prof éthique et responsable#french side of tumblr#Quousque tandem abutere patentia nostra Éducation nationale ?
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Je passe toutes mes heures de cours à essayer de faire des blagues pour faire rire les gamins et leur faire apprendre des choses par l'humour (tmtc le prof éthique et responsable) sauf que pas grand chose ne marche PAR CONTRE il a suffit que j'utilise le verbe travestir pour déclencher l'hilarité générale
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Quand, en prof éthique et responsable, je préviens mes terminales de l'allocution du ministre de l'éducation nationale au sujet de la fin d'année et du bac et qu'ils me répondent "bah on veut bien mais on a un cours"
Rolalala, qu'ils sont sérieux !!! Ça fait plaisir.
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Quatrième jour d'oral et mon cerveau vient de passer une partie de la prestation de mon candidat à se demander si on ne se ferait pas un repas de glaces devant la mer, ce soir.
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EDUCATION NATIONALE : SUJET PHILO « spécial confinement »
Avant de commencer, j’inaugurerai ce billet de blog par une mise au point éthique :
- Tumblr est mort, vive Tumblr
- Je n’ai jamais mangé d’élèves de ma vie.
- Je ne fais pas partie des personnalités à suivre sur Twitter même si je ne parle essentiellement que de moi-même.
- Je suis professeur dans un lycée ZEP. Certifiée. Pas agrégée. Une admissibilité qui m’a convaincue que le savoir institutionnel et formel n’était pas fait pour mon esprit retors aux figures imposées. A ce sujet, j’ai écrit une pièce de théâtre sur la crédibilité démesurée que confère un concours, véritable activateur de réflexes de classes et de hiérarchie. Elle est inachevée et je souhaite la terminer pour la faire publier. Entre temps, j’ai eu un enfant et le besoin de montrer au monde entier la production de mes petites crottes pour prouver que j’existe et que je suis intelligente s’est quelque peu tari. Au demeurant, j’ai des amis agrégés très sympas ;-) !
- J’aime mon métier mais il est loin de me définir et j’ai pour philosophie de vie de ne jamais laisser un travail me pourrir la vie. J’ai fait mienne cette Antienne : il faut travailler pour vivre mais non vivre pour travailler. « Mais chanter, rêver, rire, passer, être seul, être libre… ». L’hyper-activité corrélée à l’oisiveté paresseuse rendant possible des créations gratuites comme horizon indépassable !
- Question éducation et sécurité, je suis conservatrice de droite voire « populiste de droite » pour les gens de gauche.
- Pour le reste, je suis trop souverainiste pour des libéraux de droite et gauche.
- Sur le plan humain débarrassé de toutes considérations politiques, je ne suis pas du tout sectaire.
- Je ne fais pas véritablement partie d’un clan et d’une team. Mon côté anarchiste.
Maintenant,
commençons,
Si comme l’écrit Annie Ernaux, ce temps de confinement est « un temps propice aux remises en cause, un temps pour désirer un autre monde », nous pouvons espérer un réel changement. Un nouveau logiciel serait alors disponible après cet épisode de pandémie avec recensement des erreurs du passé, garde-fous pour ne pas se retrouver dans l’impasse, réalisation concrète de nos espoirs.
C’est peut-être oublier un peu vite la pluralité des visions du monde qui caractérise l’humanité. Mais bon, prêtons-nous au jeu avec cet esprit caricatural qui va bien.
Si l’Education Nationale demande de plus en plus à ses profs de rendre des comptes, pourquoi ne demanderions-nous pas à l’Education Nationale de rendre les siens afin de regarder en face l’étendue de ses problèmes.
WARNING pour éviter les faux procès : Vous allez lire le point de vue d’une seule personne qui rend compte de situations rencontrées dans quelques établissements scolaires mais qui fait de ce cas particulier une généralité. Partons du principe que tout est biaisé !
Point numéro 1 : La question de l’intérêt individuel et de l’intérêt général
Le monde d’avant :
Le monde de l’éducation nationale a longtemps été préservé des logiques managériales. Or, depuis quelques années, rien ne va plus. Conscient d’être hors-jeu et différent du monde de l’entreprise, il a alors voulu absorber le pire de ce que le privé a pu expérimenter. Ce dernier s’est entre temps tourné vers d’autres pratiques, certains domaines du privé ont su réfléchir aux écueils du management « vieille école » tandis que l’éduc’ nat’ rend compte d’un retard assez pathétique en ne jurant que par lui. Quelles sont les traductions concrètes de cette idéologie managériale d’un autre âge ?
En premier lieu, le jargon pédagogique risible applaudi par des gens ennuyeux qui existent sans vivre, est un premier maillon de la chaîne. Quand on a décidé de vider l’école de sa substance fondamentale : apprendre, lire, écrire, compter sans circonvolutions ludiques destinées à des « apprenants autonomes et responsables », il fallait bien servir à quelque chose et proposer des alternatives : déconstruire l’essentiel pour créer des myriades d’initiatives accessoires. Et le temps de l’innovation et de la pédagogie du projet fut ! En second lieu, l’individualisation des carrières structurée autour d’une valorisation du mérite personnel, pourtant totalement en trompe l’œil au vu de l’éclosion du nombre de lèche-culs sans personnalité, a fracturé un métier dont la concurrence entre ses employés était rare. Rare car sans fondement : quand on apprend que 2 et 2 font 4, faire mieux que les autres n’a guère de sens. Je ne renie pas le besoin de concurrence dans certains domaines mais avoir introduit cette notion au monde de l’éducation sans l’assumer vraiment en plus (là est peut-être le pire), c’est tellement con que je n’ai même pas envie de finir ma phrase. Ainsi, concomitamment à une mise en place d’un team building , de façade et parfaitement hypocrite - « RIEN DE MIEUX QUE LE TRAVAIL D’EQUIPE » nous disent les super-profs - on a assisté à la mise en avant d’une minorité très active et très visible dans les rectorats et les instances de direction, soutenue par l’autonomie des établissements pour prendre le pouvoir au détriment d’une majorité silencieuse, faisant le taf sans se vendre. On y est : le monde de l’éduc’ nat’ est devenu un biotope où l’individu qui sait le mieux se vendre peut être le mieux récompensé. L’éduc’ nat ‘ a importé dans son fonctionnement structurel la logique des gagnants et des perdants. Les premiers gagnant par beaucoup de vernis et les seconds perdant à cause d’une honnêteté malvenue. Les premiers sauvés par leur optimisme leibnizien, les seconds perdus par leur perception négative du monde. Or, dire que tout va bien confine ( !) à de la propagande. Et voilà venu le règne des méritants triomphants qui ont eu le talent de croire en une idéologie qui pense que faire apprendre la règle de 2 + 2 = 4 selon des méthodes guidées par des recherches pédagogiques innovantes aident à mieux apprendre. Et voilà venu le temps des profs « Apple » : une meilleure com’, un meilleur réseau, un meilleur emballage, une meilleure ergonomie etc. Et au milieu de tout ce paysage aussi désopilant que désolant, on a certains syndicats complices de ces agissements parfois eux-aussi plus obnubilés par leurs propres intérêts.
Le monde d’après :
« On ne saurait faire boire un âne s’il n’a pas soif » mais ça, c’était avant les vertus didactiques qui ont montré l’étendue de leur réussite n’en déplaisent aux études montrant que la France a un système scolaire extrêmement inégalitaire où « un élève défavorisé français a cinq fois plus de risques d’être en difficulté en lecture qu’un élève d’un milieu social élevé. » et aux comparaisons entre les pratiques austères et chiantes des bons établissements avec les ressources inventives et ludiques des établissements dont les élèves cumulent des difficultés sociales et scolaires. (voir le point numéro 3)
Le besoin de reconnaissance de l’être humain étant infini, je suggère donc d’accentuer le mode de récompense des profs innovants par la mise en place par établissement d’une réunion hebdomadaire entre ces super-profs et leur hiérarchie pour s’auto-congratuler pendant une journée. Cela permettrait de laisser les autres profs se vautrer dans la médiocrité de leurs pratiques et de s’user un peu plus vite devant des classes difficiles. Pour le dire autrement, la majorité des autres profs qui se contentent d’enseigner et surtout de répondre aux attentes peu sexy des examens, pourraient rester à leur place sans faire d’ombre aux autres. Ainsi, en laissant aux profs « Apple » ne jurant que par le travail d’équipe mais pourtant incapables de travailler avec les autres, trop mus par la rigueur d’un intérêt général trop chiant et idéaliste, le soin de ne travailler qu’entre eux, le fayotage aura moins de raison d’être puisque la hiérarchie applaudira le talent de ces gagnants ultra bosseurs, tous les jeudis en salle C450. Je suggère également et dans la logique de ce qui précède qu’on double ou triple les salaires des bons vendeurs de l’éduc’ nat’ ayant su se transformer grâce notamment à la pertinence de leur réseau et ce, via une grosse prime au mérite tout en baissant la paie des profs payés à rien foutre ou à se plaindre et à souligner une supposée absurdité de l’école publique française. Si l’on veut privatiser l’école, autant la privatiser comme il faut sans faire les choses à moitié. Les gens bons dans un domaine sont généralement plus payés que les autres. Valorisons les profs mielleux devant des proies faciles qui acteront leur (petite) puissance, choyons ceux qui savent ramener des subventions ou interroger leurs pratiques péda en s’auto-congratulant dans les internets.
Point numéro 2 : La magie du numérique
Le monde d’avant :
Il paraît que la performance éducative ne s’évalue plus par la réussite aux examens ni par la maitrise des fondamentaux (écrire sans faute d’orthographe ou de syntaxe, comprendre ce qu’on lit, écrire simplement mais efficacement et compter). Non, la performance, c’est avant tout une « aventure humaine », un lien tissé entre l’apprenant et le professeur et encore et toujours des inventivités techniques et didactiques. L’école numérique était déjà la marotte de beaucoup d’acteurs de l’éducation alors avec une période de pandémie, sa valeur ajoutée a triplé ! L’école numérique qui a désormais sa Délégation Académique (DANE) a bien compris que la génération YouTube allait kiffer la réalisation innovante de capsules vidéos trop ludiques faites par des profs motivants pour accrocher les jeunes. Pour ma part, je m’y mets le jour où le bac comporte une épreuve en format YouTube. Et à ce moment là, je m’initierai au montage pour faire des vidéos sur Molière dans lesquelles j’arborerai des perruques multicolores, parfait mélange de l’ancien et du moderne, pour dire tout le bien ou le mal d’un de ses textes tout en balançant quelques formules drôles pour capter les décrocheurs scolaires. OUI PARCE QUE MOI AUSSI, SUIS PAS LA DERNIERE A RIGOLER ! La période est au grand oral, aux concours d’éloquence et pour sa, pas besoin de savoir parlé le francé ni de savoir argumenté. Il suffit de savoir comblé du vide par des formules creuse qui ne veules rien dir. La période est à la croyance que le nombre de vues est synonyme de qualité. Un tweet très visible avec un grand nombre de RT ou un un post facebook très suivi ne doivent pas être mauvais puisqu’ils plaisent au plus grand nombre …
Il faut vivre avec son temps, madame ! (à dire avec la voix du préfet Lallement et en pensant à la scène mythique entre princesse Leia et DV)
Il n’est donc pas du tout de bon aloi de pointer les failles, l’utilité réduite d’une école numérique ni le côté obscur de ce même numérique puisqu’il va sans dire que les mises en garde sont le fait de vieux cons dépassés en situation de faillite générationnelle et les expériences malheureuses ne sont que le fruit gâté d’une mauvaise relation entre le prof et ses classes. Les élèves déjà ingérables en présentiel à cause de la faute des mauvais profs qui devraient changer de métier pour se reconvertir en cueilleurs de fraises, s’amusent beaucoup dans l’espace virtuel qui confère une impunité encore plus grande qu’en classe. Et c’est dire !!!! Et bien, laissons les faire. Au moins, ils ne font pas partie des statistiques d’élèves en situation de décrochage puisqu’ils trollent une séance de cours. Et c’est le principal. Ce qui compte, c’est de rendre visible le 1% qui va bien et de cacher sous le tapis tout le reste. Pourtant, les élèves déjà largués en présentiel à cause de leurs mauvais profs, se retrouvent seuls et en perdition face au travail. Envoyer un google doc peut s’avérer compliqué pour des élèves, même impossible pour ceux qui n’ont pas d’ordinateur chez eux. (J’ai une classe de seconde dont aucun élève ne m’a envoyé son travail sous un format word. C’est plutôt en mode « capture d’écran » souvent envoyée à l’envers. J’ignore si c’est par manque de matériel ou par méconnaissance des fondamentaux numériques. La fracture numérique ne toucherait donc pas que les personnes âgées ? Pourtant, cette année, nouvelle réforme oblige, tous les élèves de seconde ont une heure par semaine consacrée à la « science numérique et technologique »). Mais, tous ces cas qui viennent noircir le tableau contredisent les chiffres, infaillibles : seulement « 5 à 8% d’élèves perdus depuis le début du confinement » nous assure le ministre de l’éducation nationale.
Le monde d’après :
Ce même ministre prévoit « Des états généraux du numérique pour faire le point sur les enseignements positifs qu’on veut tirer de ce qui s’est passé ». Alors, mon petit doigt me dit qu’on ne dira pas que les élèves autonomes s’emparent des outils numériques avec aisance quand les élèves qui cumulent des lacunes et des conditions de travail plus difficiles sont à la traine avec l’école numérique et que les écarts déjà grands entre les deux profils s’agrandit fatalement. Non, on continuera à penser et créer les choses pour un public minoritaire afin de souligner la pertinence de la virtualité pédagogique. Et on continuera à accuser les profs. Facile mais habile. Quoique … Je suggère donc, si une pandémie venait à se reproduire, de choisir un super-prof « Apple » par matière qui excelle dans la maitrise de la classe virtuelle, de l’autorité bienveillante et de la pédagogie positive affranchie de notes pour qu’il fasse classe à l’ensemble des élèves d’un établissement. Grosse prime à la clé. Pendant ce temps, mise en disponibilité des autres profs (donc pas payés) occupés à aller ramasser des fruits, à prêter main forte aux agriculteurs, soignants et caissiers. Au moins, ces feignasses seront utiles vu qu’ils ne sont pas foutus d’utiliser les ressources originales et révolutionnaires de la ludification numérique pour motiver les élèves.
Point numéro 3 : Les difficultés scolaires des élèves dans les établissements ZEP ou moyens et le niveau des élèves des bons établissements publics et privés
Le monde d’avant :
« Les élèves ». Entité abstraite aussi absurde que « les français ». Il existe des établissements privés sous contrat ou d’autres publics mais assez prestigieux dans les grandes métropoles qui virent des élèves quand ces derniers ont 12-13 de moyenne. Il existe des établissements ZEP qui encouragent voire félicitent pour moins que ça. A partir de là, comment ne pas penser que le contrôle continu donne une vision complètement erronée d’un niveau d’élève. Un 12 à Janson De Sailly à Paris ou un 12 à Joliot Curie à Nanterre, c’est bel et bien le même chiffre. Pourtant, entre les deux, il y a l’élitisme délirant qui fait face à la démagogie la plus sale. Dans les établissements ZEP, on demande aux profs, comme partout, de rendre des comptes sans en demander réellement aux élèves. Des professeurs sont passés maitres dans l’art de la survalorisation pour s’acheter la paix et des conditions d’exercice plus sereines et en accusent d’autres de saboter des élèves au prétexte qu’ils mettent de trop mauvaises notes. Pourtant, les mensonges démagogiques creusent les écarts déjà béants entre les différents profils socio-culturels des élèves en rendant les bons encore meilleurs et les moins bons encore plus mauvais. Or, laisser l’exigence et la rigueur, valeurs de réacs comme chacun sait, aux bons milieux sociaux, c’est lâche et in fine très éloigné d’une mission de service public. En outre, le niveau réel d’une majorité d’élèves moyens ou en difficulté contraste vivement avec les attentes d’un programme toujours pensé pour cette minorité de bons élèves. Pourtant, malgré ces disparités criantes, le programme est identique d’un établissement à un autre. Dans une telle situation, la surnotation a toute sa place. Et elle a le vent en poupe, la bougresse ! Mais cette falsification des notes ne suffit pas à masquer un niveau parfois dramatique dans les établissements qui agrègent des difficultés sociales et scolaires. Des élèves de 16 ans semblent déchiffrer quand ils lisent. Les textes écrits dans une langue autre que celle du 21ème siècle sont perçus comme écrits dans une langue étrangère et donnent lieu à des silences abattus. Ces textes incarnent de cruels miroirs tendus dans lesquels toutes les difficultés scolaires accumulées prennent forme. La transmission des bases méthodologiques pour affronter les épreuves du bac se heurte parfois à des murs d’incompréhension en dépit de la répétition qui fait partie du métier de prof. Les questions sur l’utilité de la connaissance et de la méthode pour être dans les clous d’un examen « à quoi ça sert de structurer, à quoi ça sert de savoir tout ça, à quoi ça sert de lire et d’argumenter, d’analyser, de développer etc » se posent encore au lycée général. Le nombre d’orientation par défaut augmente vu que le bac pro est devenu très sélectif et que les places sont chères. De plus, face aux difficultés rencontrées par beaucoup d’élèves, la charge de travail demandée est réduite et ce travail est parfois démesurément mâché par le corps enseignant consciencieux dans le but de faire réussir ses élèves. A ce sujet, je suis très circonspecte à l’égard des « modules de soutien gratuits » qui seront mis en place pendant les vacances d’été pour aider les élèves le plus en difficulté. Comment mobiliser pendant le temps sacré des grandes vacances des élèves qui n’ont jamais su car il n’ont jamais pu travailler correctement. Comment des élèves reproduisant année après année le même scénario des efforts trop irréguliers les inscriraient soudainement dans la durée ?
Dans le même temps, ça bosse dur dans les ��tablissements dans la normale supérieure ! Sans forcément passer par des cours particuliers d’ailleurs. Ça bosse car depuis le primaire, l’environnement familial assure un suivi régulier de la « chose scolaire » et s’assure que les fondements sont bien cimentés.
Et, comble du comble, il n’est pas rare d’appeler des profs de ZEP pour faire passer les oraux du bac français dans de très bons établissements. Forcément, ils sont totalement surpris par un tel niveau et les notes tutoient les cimes. La reproduction sociale est assurée. D’ailleurs, elle n’a même pas besoin du concours du prof habitué à surnoter pour se pérenniser. A côté, le candidat du lycée moyen ou ZEP qui n’a pas travaillé et ce, depuis des années d’école où, en souffrance, il traine ses lacunes comme un terrible boulet dévalorisant, a des difficultés d’expression, ne connaît aucune notion, il a 6 voire 7 s’il est de bonne volonté. C’est rare de descendre en dessous de 5. Et finalement, un 7/20 c’est bien payé à côté du tueur dont la prestation surpasse le 20/20.
Bref, les exigences des programmes restent inchangées. Les épreuves de français restent nationales. Seuls les critères de notation sont pensés pour éviter les taules et masquer l’inégalitaire système scolaire français.
En BTS, c’est guère mieux. L’épreuve de culture générale demande des capacités de raisonnement loin d’être évidentes et c’est la même depuis 30 ans. Entre temps, le recrutement des élèves a changé. Plutôt que d’adapter l’épreuve aux nouveaux profils d’étudiants, on préfère réduire les critères de notation pour éviter des cartons. Ne pas descendre en dessous de 7-8/20 sauf dans le cas de copies résiduelles quasi vides. Un 8 coef 2 est largement rattrapable. Pourtant, la copie cumule une expression extrêmement fautive, une compréhension souvent hasardeuse des documents, une mauvaise utilisation de la méthode, pas encore acquise au bout d’un cycle de deux ans d’étude, des arguments creux voire des contre-sens.
Le monde d’après :
Je suggère d’assumer la surnotation et la démagogie. Ainsi, on ne se voilera plus la face. Les statistiques seront bonnes pour quasiment tous les élèves d’un établissement ZEP et les 10% de bons élèves de ces mêmes établissements seront également gagnants puisqu’ils verront eux aussi augmenter leurs notes. Parmi ces 10%, 2% accèderont à des grandes écoles ou à des prépas et deviendront la preuve que non, le niveau ne baisse pas et que oui, grâce au travail d’équipe des profs Apple, on peut parvenir à faire réussir des élèves issus de milieux défavorisés. Les congratulations, les quelques likes, RT ou nombres de vues sur les réseaux sociaux suffiront à étouffer les voix dissonantes, sortes de visiteurs occidentaux dénonçant après coup, la propagande d’un kolkhoze soviétique qui a pourtant montré que tout allait pour le mieux. Enfin, on pourra institutionnaliser la pratique du quizz interactif et les projets déconnectés des attentes du bac. On forme des citoyens et pas des machines à examen ! On ne descendra plus en dessous de 9/20. On « cultivera une attitude d’apprentissage serein ».
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Moi, quand un élève conteste le contenu de mon enseignement pour la seconde fois depuis la rentrée.
Kaamelott, Livre II, Plus près de toi
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Quand tu réalises que même en devenant prof, tu participeras au maintien d’un système qui ne te convient pas. Devenir professeur de SES, ou enseigner à des gamins les perversités de l’institution scolaire. Mettre en valeur les trouvailles de la sociologie de l’éducation, qui d’année en année nous révèle que la méritocratie est un mythe inventé par les plus privilégiés. Motiver des élèves à travailler tout en leur montrant qu’ils subiront toute leur vie des inégalités injustes. Expliquer les rouages de l’économie capitaliste tout en évitant que ces adolescents ne deviennent encore plus déprimés par le monde qui les attend. Susciter leur intérêt et leur indignation tout en restant éthique et responsable. J’ai hâte d’exercer ce métier. J’adore ma discipline. Mais putain, je vais en chier.
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Stanford enquête sur Stephen Quake, professeur de biotechnologie, en raison de son interaction avec He Jiankui, le scientifique responsable des premiers bébés modifiés par gène. «Je respecte des normes éthiques élevées», a déclaré le Dr Quake, ancien conseiller pédagogique du Dr. He.
PALO ALTO, Californie - «Success!», Lisez la ligne d'objet de l'e-mail. Le texte, dans un anglais imparfait, commençait: «Bonne nouvelle! La femme est enceinte, le succès de l'édition du génome! ”
L'expéditeur était He Jiankui, un jeune scientifique chinois ambitieux. Le récipiendaire était son ancien conseiller pédagogique, Stephen Quake, un bioingénieur et inventeur vedette de Stanford.
"Wow, c'est tout un exploit!" Répondit le Dr Quake. "J'espère qu'elle portera à terme ..."
Quelques mois plus tard, le monde a appris l'issue de cette grossesse: des jumeaux nés d'embryons obtenus par génie génétique, les premiers bébés modifiés par un gène. La réaction était féroce. De nombreux scientifiques et éthiciens ont condamné l'expérience comme étant contraire à l'éthique et dangereuse , craignant qu'elle ne puisse inspirer des tentatives sournoises ou frivoles de créer des modifications génétiques permanentes à l'aide de méthodes non prouvées et non réglementées.
Une enquête du gouvernement chinois a conclu en janvier que le Dr He avait «violé gravement l'éthique, l'intégrité de la recherche scientifique et les réglementations nationales pertinentes».
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Des questions sur la connaissance qu'avaient les scientifiques américains des projets du Dr He et leur échec à déclencher une sonnette d'alarme posaient problème depuis que le Dr He avait révélé ses travaux en novembre .
Mais maintenant, le Dr Quake fait face à une enquête de Stanford sur son interaction avec le Dr He. Cette enquête a été ouverte après que le président de l'Université chinoise du Dr. He eut écrit au président de Stanford, affirmant que le Dr Quake avait aidé le Dr He.
"Prof. Stephen Quake a fourni des instructions pour la préparation et la mise en œuvre de l'expérience, la publication des articles, la promotion et le communiqué de presse, ainsi que les stratégies à adopter pour réagir après le communiqué de presse », a-t-il affirmé dans des lettres obtenues par le New York Times. Les actions de M. Quake, a-t-il affirmé, "ont violé l'éthique universitaire et les codes de conduite reconnus sur le plan international, et doivent être condamnées".
Le Dr Quake a nié les allégations au cours d'un long entretien, affirmant que son interaction avec le Dr He, étudiant postdoctoral dans son laboratoire il y a huit ans, avait été mal interprétée.
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Dr. He avec un exemplaire de «The Human Genome», un livre qu'il a édité, dans son entreprise Direct Genomics en 2016. Crédit China Stringer Network / Reuters
«Je n'ai rien à voir avec cela et je n'y ai pas participé», a déclaré le Dr Quake. "Je me tiens à des normes éthiques élevées."
Le Dr Quake a montré au Times ce qu’il avait dit être les dernières années de sa communication par courrier électronique avec le Dr He. La correspondance offre une fenêtre révélatrice sur la manière informelle dont les chercheurs gèrent un domaine en évolution rapide et controversé sur le plan éthique.
Les courriels montrent que le Dr He, 35 ans, a informé le Dr Quake, 49 ans, d’événements importants, notamment que la femme était tombée enceinte et avait donné naissance. Ils montrent que le Dr Quake a conseillé au Dr He d'obtenir l'approbation d'éthique des institutions chinoises et de soumettre les résultats à une vérification par des revues à comité de lecture, et qu'il a accepté les demandes du Dr He de discuter de questions telles que le moment de présenter publiquement ses recherches.
Aucune des notes ne suggère que le Dr Quake ait été impliqué dans le travail lui-même. Ils contiennent des expressions d'encouragement polis du type «bonne chance!». Quoique le Dr Quake ait déclaré qu'il avait recommandé au Dr He de ne pas poursuivre le projet lors d'une réunion en août 2016, les courriels, envoyés pour la plupart en 2017 et 2018, ne lui disent pas de le faire. Arrêtez.
Alors que des institutions mondiales telles que l'Organisation mondiale de la santé s'emploient à créer un système empêchant les scientifiques cow-boys de se lancer dans l'édition d'embryons dans le Far West, les interactions de M. Quake avec M. He reflètent les problèmes avec lesquels de grandes institutions scientifiques se débattent.
Quand et où les scientifiques devraient-ils signaler des idées de recherche controversées que leurs collègues leur partagent en toute confiance? Les scientifiques ont-ils agi de manière inappropriée en fournissant des conseils de recherche conventionnels à une personne menant une expérience peu orthodoxe?
«Beaucoup de gens souhaiteraient que ceux qui savaient ou soupçonnent aient fait plus de bruit», a déclaré R. Alta Charo, bioéthicien à l'Université de Wisconsin-Madison, qui a co-dirigé un comité national sur l'édition de embryons humains en 2017.
Mais elle a dit que les scientifiques n'étaient pas nécessairement complices si, au lieu d'essayer d'arrêter les expérimentateurs voyous, ils leur conseillaient de suivre les normes éthiques et de recherche dans l'espoir que les institutions interviennent.
La Rice University étudie Michael Deem, Ph.D., il est docteur conseiller, en raison d’allégations selon lesquelles il aurait participé activement au projet; il avait déclaré publiquement qu'il avait été présent à certains moments. Les avocats de M. Deem ont publié une déclaration dans laquelle ils nient fermement ces allégations.
Le Dr He a envoyé un courriel au Dr Quake plusieurs mois avant la naissance des bébés modifiés par gène.
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Le Dr He a envoyé un courriel au Dr Quake plusieurs mois avant la naissance des bébés modifiés par gène.
La correspondance partagée par le Dr Quake fournit de nouveaux détails sur le projet du Dr He, également appelé modification de la lignée germinale, indiquant notamment que les jumelles étaient bien prématurées et étaient restées hospitalisées pendant plusieurs semaines. Ils sont nés en octobre, contrairement aux rapports précédents.
Le Dr Quake est un entrepreneur dont les inventions comprennent des tests sanguins pour détecter le syndrome de Down pendant la grossesse et éviter le rejet d'une greffe d'organe. Il est co-président d'un institut fondé par le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, et de son épouse, le Dr Priscilla Chan. Il n'effectue pas de modification génétique et s'est dit surpris que le Dr He lui ait annoncé lors d'une visite à Stanford en 2016 qu'il souhaitait être le premier à créer des bébés modifiés par un gène.
«J'ai dit: 'C'est une idée terrible. Pourquoi voudriez-vous faire cela? ', Se souvient le Dr Quake. "Il a en quelque sorte reculé et il était clair qu'il ne m'écoutait pas."
Le Dr Quake a changé de tactique. «J'ai dit: 'D'accord, si vous ne voulez pas être convaincu que c'est une mauvaise idée et que vous voulez emprunter cette voie, vous devez le faire correctement et avec le respect voulu pour les personnes qui le sont. impliqué, et le terrain.
Cela impliquait d'obtenir une approbation éthique de la part des comités d'examen institutionnels américains (appelés IRB), conseillait le Dr Quake, ainsi que d'obtenir le consentement éclairé des couples participants et de n'éditer que des gènes pour répondre à un besoin médical sérieux.
"Je ne pensais pas que c'était quelque chose qu'il ferait sérieusement", a déclaré le Dr Quake, ajoutant qu'il supposait que si le Dr He demandait une approbation éthique et qu'il était repoussé, "il s'arrêterait vraisemblablement."
Peu après, le Dr He a envoyé un courrier électronique: «Je vais accepter votre suggestion selon laquelle nous allons faire approuver une éthique locale avant de passer au premier bébé humain à modification génétique. Veuillez le garder confidentiel. "
En juin 2017, le Dr He, surnommé JK, a envoyé par courrier électronique un document indiquant qu'un comité d'éthique hospitalier avait approuvé sa proposition, dans laquelle il se vantait de pouvoir comparer son plan à une recherche récompensée par un prix Nobel.
«C’était bien de voir qu’il s’était entretenu avec son équivalent de la CISR dans ce pays et qu’il avait reçu l’autorisation de faire ses recherches, et je pense que c’est à leur responsabilité de gérer cela», a déclaré le Dr Quake au cours de l’entretien. «Si dans mes interactions avec JK, j'avais un soupçon d'inconduite, je l'aurais traité de manière complètement différente. Et je pense que j'aurais été très agressif pour informer les gens à ce sujet. "
L’équipe du Dr He travaille sur un embryon dans un microscope à injection de sperme à Shenzhen, en Chine. Le Dr He a déclaré qu'il modifiait une mutation du gène qui permet aux personnes d'être infectées par le VIH. Crédit Mark Schiefelbein / Associated Press
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L’équipe du Dr He travaille sur un embryon dans un microscope à injection de sperme à Shenzhen, en Chine. Le Dr He a déclaré qu'il modifiait une mutation du gène qui permet aux personnes d'être infectées par le VIH. Crédit Mark Schiefelbein / Associated Press
En tant que conseiller postdoctoral du Dr He et d’autres étudiants, le Dr Quake considérait que son rôle était de mentorat. Le travail du Dr He dans son laboratoire ne comportait pas de modification génétique; elle concernait les réponses immunitaires au vaccin antigrippal .
Le Dr Quake était "brillant et ambitieux", mais "il était, je le sentais, toujours trop pressé et je craignais qu'il ne soit un peu à la pointe de la technologie. ”
Après son départ pour le poste universitaire en Chine en 2012, M. He a sollicité l'aide de M. Quake pour créer une entreprise basée sur une technique de séquençage du génome inventée par M. Quake. Le Dr Quake, dont la firme américaine vendant cette technique avait fait faillite, a fait des introductions qui ont aidé le Dr He à concéder des licences de brevet pour sa société Direct Genomics. Le Dr Quake s'est rendu en 2015, mais a finalement décliné l'offre de siéger au comité consultatif scientifique de la société.
Dans sa correspondance de 2017 avec le Dr. He, il a annoncé qu'il modifierait un gène appelé CCR5, modifiant ainsi une mutation qui permet aux personnes d'être infectées par le VIH. De nombreux scientifiques ont soutenu que cela était médicalement inutile, car les bébés de parents séropositifs peuvent être protégés d'autres moyens. . Le Dr Quake a déclaré qu'il pensait qu'il n'y avait pas de consensus scientifique à ce sujet.
Au début d'avril 2018, le courriel «Success!» De la Dre Dr He disait: «L'embryon avec le gène CCR5 modifié a été greffé aux femmes il y a 10 jours, et aujourd'hui la grossesse est confirmée!»
Le Dr Quake n'a pas répondu immédiatement. Au lieu de cela, il a envoyé le courrier électronique à une personne qu'il a décrite comme un expert principal en édition de gènes «qui, à mon avis, pourrait me donner des conseils». Il a précisé le nom de l'expert.
«À titre d'information, il s'agit probablement de la première édition d'une lignée germinale humaine», a écrit le Dr Quake. «Je l’ai instamment prié d’obtenir l’approbation de la CISR, et j’ai bien compris qu’il l’avait fait. Son but est d'aider les parents séropositifs à concevoir. Il est un peu tôt pour le célébrer, mais je suppose que ce sera une grande nouvelle pour elle. »
L’expert a répondu: «J’étais seulement en train de dire à quelqu'un la semaine dernière que je pensais que cela était déjà arrivé. Ce sera certainement une nouvelle…
Le Dr Quake a jugé cette réponse «très blasé», a-t-il déclaré. «Il n'est pas du tout surpris. Et il ne dit pas: 'Oh mon dieu, tu dois avertir la police scientifique mythique.' "
Le Dr He a rendu visite au Dr Quake à Stanford pour discuter des résultats de l'expérience.
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Le Dr He a rendu visite au Dr Quake à Stanford pour discuter des résultats de l'expérience.
Six mois plus tard, à la mi-octobre, le Dr He a encore envoyé un courriel: «Excellente nouvelle! le bébé est né (veuillez le garder confidentiel). "
Le Dr He a demandé à se rencontrer lors d'une visite prévue à San Francisco et a déclaré: «Je veux obtenir de l'aide de votre part pour annoncer le résultat, les relations publiques et l'éthique."
Le Dr Quake a répondu: «Nous allons certainement nous rencontrer."
Le Dr Quake s’est rappelé lors de cette réunion que le Dr He lui avait expliqué ce qu’il avait fait. «Et je l'ai insisté sur l'approbation éthique, et j'ai dit que cela allait attirer énormément d'attention, qu'il va être examiné de très près. Êtes-vous sûr d'avoir tout fait correctement?
La réponse du Dr He l'a perturbé, a-t-il déclaré. «Le petit truc qui a fait la différence est revenu:« Eh bien, il y avait en fait deux hôpitaux impliqués et vous savez, nous avions reçu l'approbation d'un et nous travaillions dans les deux hôpitaux. Et j'ai dit: "Eh bien, vous feriez mieux de vous assurer que tout est bien réglé."
De retour en Chine, le Dr He a écrit: «Bonne nouvelle, l'hôpital qui a mené l'essai clinique a approuvé la lettre d'éthique», ajoutant: «Ils ont signé pour reconnaître les lettres d'éthique d'un autre hôpital.
Le Dr Quake a répondu: «Excellentes nouvelles, merci pour la mise à jour."
À la fin du mois d’octobre, le Dr Quake a envoyé un texto à une personne qu’il avait qualifiée de «scientifique de premier plan dans le domaine», écrivant: «Premier génome modifié, bébé humain - fait! (en Chine, où d'autre?) ”
"Intéressant. Source? ”Le scientifique a répondu.
«Quelqu'un que je connais bien qui m'a accompagné dans toutes les données», a écrit le Dr Quake. "Devrait rendre public bientôt."
Il a ajouté: "Maman le mot pour quelques semaines de plus, mais je pensais que vous voudriez savoir."
À la suggestion du scientifique, ils ont parlé au téléphone.
Interrogé sur la réaction du scientifique, le Dr Quake a répondu: «Ce n’est pas non plus une surprise, ni une chose digne de ce nom, comme si c’était inévitable, comme si l’inévitable était arrivé.
Le Dr. He expliqua l'expérience lors d'un sommet sur l'édition du génome humain à Hong Kong le 28 novembre. Le Dr. Quake lui avait demandé de "supprimer mon nom" de la diapositive en remerciant les personnes qui l'avaient aidé dans ses recherches. Crédit Anthony Wallace / Agence France-Presse - Getty Images
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Le Dr. He expliqua l'expérience lors d'un sommet sur l'édition du génome humain à Hong Kong le 28 novembre. Le Dr. Quake lui avait demandé de "supprimer mon nom" de la diapositive en remerciant les personnes qui l'avaient aidé dans ses recherches. Crédit Anthony Wallace / Agence France-Presse - Getty Images
Le scientifique a suggéré que le Dr He partage son travail lors d'une conférence sur l'édition du génome à Hong Kong.
Environ une semaine plus tard, Ryan Ferrell, journaliste du Dr. He, a contacté le Dr Quake, craignant que le projet présenté publiquement par le Dr He ne soit trop tôt susceptible de nuire gravement et de manière permanente à sa réputation et au monde. toujours à l'hôpital, donc pas d'images positives.
Le Dr Quake, à Hong Kong pour d'autres engagements, a rencontré le Dr He et M. Ferrell, leur disant: «vous allez être soumis à des normes très élevées», a-t-il déclaré. "'La première réponse des gens va être que vous faites semblant.'"
Il a conseillé au Dr He de soumettre la recherche à une revue à comité de lecture, et le Dr He l'a fait.
Puis, parce que l'examen de la revue prend du temps, M. Quake a dit à M. He de ne pas aller en public à Hong Kong, mais de s'entretenir en privé avec des experts clés afin qu'ils puissent «se familiariser avec ce qui s'en vient et auront plus de chance de commenter favorablement sur votre travail. "
Mais le Dr Il n'a pas été convaincu. "Je ne veux pas attendre 6 mois ou plus pour annoncer les résultats, sinon les gens diront" un scientifique chinois cache secrètement le bébé pendant 6 mois ".
Dr. Quake repoussé: "Il est prudent de laisser le processus d'évaluation par les pairs suivre son cours."
Mais le Dr He a poursuivi ses discussions à Hong Kong. Deux jours auparavant, après l'annonce de la nouvelle des jumeaux, le Dr Quake a envoyé un message électronique: «Bonne chance pour votre prochaine présentation!». Mais il a ajouté: «Veuillez retirer mon nom» de la diapositive en remerciant les personnes qui ont aidé.
«Il était en train de faire tourner cette énorme affaire de presse», a expliqué le Dr Quake dans l'interview. «Ça allait aller bien ou mal, je ne savais pas vraiment. Mais ce n’était pas quelque chose dans lequel je participais et je ne voulais pas que mon nom y soit inscrit. ”
Le Dr Quake n'est pas sûr des conséquences qu'il pense que le Dr He devrait subir.
Mais il pense que le choc et l'horreur que certains scientifiques expriment maintenant démentent la réponse inébranlable des experts qu'il a consultés.
Lorsqu'on lui a demandé s'il aurait dû gérer les choses différemment, le Dr Quake a répondu: «Eh bien, le recul est de 20-20. Je veux dire, vous pourriez dire oui j'aurais dû faire beaucoup d'autres choses. "
«Mais, continua-t-il, au fur et à mesure que ces choses se déroulent, vous êtes dans le moment présent et, vous le savez, il fait de la recherche scientifique légitime - beaucoup de gens le définiraient ainsi. Il a obtenu l'approbation de la CISR et son institution réglemente la matière humaine et vous croyez en quelque sorte tout cela. »
Il a ajouté: «Dans la mesure où il ne s'agissait pas d'une faute évidente, que fait une personne dans ma position? Encouragez-le à bien faire ses recherches, non? Je veux dire, c'est ce que je croyais faire. "
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Quand t'es stagiaire de l'Éducation nationale.
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« Le principe de responsabilité est un pivot incontournable de l’agir de l’homme », rappelle le pape François aux membres du Comité national italien pour la biosécurité, les biotechnologies et les sciences de la vie, qu’il a reçus dans la Salle des Papes du Vatican, ce lundi 10 avril 2017. Après l’allocution du prof. Andrea Lenzi, le pape François a pris la parole, en revoyant notamment à son encyclique Laudato si’.
« Le principe de responsabilité est un pivot incontournable de l’agir de l’homme qui doit répondre de ses actes et de ses omissions devant lui-même, devant les autres et ultimement devant Dieu », a rappelé le pape.
Il reconnaît la difficulté notamment d’articuler « le pouvoir technologique et le pouvoir économique » et que « ce n’est pas facile d’atteindre une composition harmonieuse des diverses instances scientifiques, productives, éthiques, sociales, économiques et politiques pour promouvoir un développement durable qui respecte la « maison commune » ».
Il souligne les qualités humaines requises: « Une telle composition harmonieuse requiert de l’humilité, du courage et une ouverture à la confrontation entre les différentes positions, dans la certitude que le témoignage rendu par les hommes de science à la vérité et au bien commun contribue à faire mûrir la conscience civile. »
Le pape conclut par un adage ne quelque sorte: « Les sciences et les technologies sont faites pour l’homme et pour le monde, et non l’homme et le monde pour les sciences et les technologies. Qu’elles soient au service d’une vie digne et saine pour tous, dans le présent et à l’avenir, et qu’elles rendent notre maison commune plus habitable et solidaire, plus soignée et gardée. »
Voici notre traduction complète du discours prononcé par le pape François en italien.
AB
Discours du pape François
Mesdames et Messieurs,
Je vous souhaite cordialement la bienvenue à chacun et je remercie le président, le Professeur Andrea Lenzi, pour les aimables paroles par lesquelles il a introduit notre rencontre. Je désire avant tout exprimer mon estime pour le travail réalisé par le Comité national pour la biosécurité, les biotechnologies et les sciences de la vie, en 25 ans depuis son institution auprès de la Présidence du Conseil des ministres. Les thèmes et les questions que votre Comité aborde sont de grande importance pour l’homme contemporain, en tant qu’individu comme dans sa dimension relationnelle et sociale, en partant de la famille et jusqu’aux communautés locales et nationales, à la communauté internationale et au soin de la création.
Comme nous le lisons dans le livre de la Genèse, « Le Seigneur Dieu prit l’homme et le conduisit dans le jardin d’Éden pour qu’il le travaille et le garde » (2,15). La culture dont vous êtes les représentants autorisés dans le domaine de la science et des technologies de la vie, porte en elle l’idée de « cultiver ». Elle exprime bien la tension pour faire croître, fleurir et fructifier, à travers le génie humain, ce que Dieu a mis dans le monde. Mais nous ne pouvons pas oublier que le texte biblique nous invite aussi à « garder » le jardin du monde. Comme je l’ai écrit dans l’encyclique Laudato si’, « Alors que “cultiver” signifie labourer, défricher ou travailler, “garder” signifie protéger, sauvegarder, préserver, soigner, surveiller. Cela implique une relation de réciprocité responsable entre l’être humain et la nature » (n.67). Votre tâche consiste non seulement à promouvoir le développement harmonieux et intégré de la recherche scientifique et technologique qui concerne les processus biologiques de la vie végétale, animale et humaine ; il vous est aussi demandé de prévoir et de prévenir les conséquences négatives que peut provoquer un usage déformé des connaissances et des capacités de manipulation de la vie.
Le scientifique, comme le technologue, est appelé à « savoir » et à « savoir faire » avec une précision et une créativité toujours plus grandes dans le domaine de sa compétence et, en même temps, à prendre des décisions responsables sur les pas à accomplir et sur ceux devant lesquels s’arrêter et emprunter une voie différente. Le principe de responsabilité est un pivot incontournable de l’agir de l’homme qui doit répondre de ses actes et de ses omissions devant lui-même, devant les autres et ultimement devant Dieu. Les technologies, plus encore que les sciences, mettent dans les mains de l’homme un pouvoir énorme et croissant. Le risque grave est que les citoyens, et parfois aussi ceux qui les représentent et les gouvernent, ne perçoivent pas pleinement le sérieux des défis qui se présentent, la complexité des problèmes à résoudre et le danger de mal utiliser la puissance que les sciences et les technologies de la vie mettent entre nos mains (Cf. Romano Guardini, La fin de l’époque moderne, Brescia 1987, pp.80-81).
Quand ensuite l’articulation entre le pouvoir technologique et le pouvoir économique se fait plus étroite, les intérêts peuvent alors conditionner les styles de vie et les orientations sociales dans la direction du profit de certains groupes industriels et commerciaux, au détriment des populations et des nations plus pauvres. Ce n’est pas facile d’atteindre une composition harmonieuse des diverses instances scientifiques, productives, éthiques, sociales, économiques et politiques pour promouvoir un développement durable qui respecte la « maison commune ». Une telle composition harmonieuse requiert de l’humilité, du courage et une ouverture à la confrontation entre les différentes positions, dans la certitude que le témoignage rendu par les hommes de science à la vérité et au bien commun contribue à faire mûrir la conscience civile.
Pour conclure cette réflexion, permettez-moi de rappeler que les sciences et les technologies sont faites pour l’homme et pour le monde, et non l’homme et le monde pour les sciences et les technologies. Qu’elles soient au service d’une vie digne et saine pour tous, dans le présent et à l’avenir, et qu’elles rendent notre maison commune plus habitable et solidaire, plus soignée et gardée. Enfin, j’encourage l’effort de votre Comité pour lancer et soutenir des processus de consensus entre les scientifiques, les technologues, les entrepreneurs et les représentants des Institutions, et pour identifier des stratégies de sensibilisation de l’opinion publique sur les questions posées par les développements des sciences de la vie et des biotechnologies.
Que le Seigneur bénisse chacun de vous, vos familles et votre précieux travail. Je vous assure de mon souvenir dans la prière et je compte aussi sur le vôtre pour moi. Merci.
© Traduction de ZENIT, Constance Roques
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L'épreuve créative des Pâtissiers, ce soir on dirait une activité pédagogique de LCA.
"Représentez-vous et le dieu de l'Olympe qui vous correspond en gâteau".
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Aggressively munching on M&M’s while reading Bac papers that go stupider and stupider.
#marking papers#Prof éthique et responsable#En même les sujets que vous leur avez donnés les gars quoi
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Ne dis pas ça, je me suis levée exprès pour faire du bénévolat à la distribution avec les p'tits potes ! Je vais me recoucher.
Aujourd'hui et demain c'est la distribution des manuels aussi appelée : l'enfer sur terre 🥰
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Oh, ce merveilleux moment des balances de la fête de la musique quand tu essayes de corriger (et comprendre) des copies de bac et que tu habites derrière les bars.
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Quand je corrige une bonne copie, pleine de fautes méthodologiques que je me dois de sanctionner, mais que je sais que ce sont leurs profs qui refusent de faire autrement que ce qu'elles ont toujours fait et que mes vieilles collègues vont venir m'engueuler sur ma notation :
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Je sais pas où ils trouvent leurs enfants à Top Chef, mais ils ont 8 ans et 1 000 fois plus de vocabulaire que mes lycéens.
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