#Place Charles Dullin
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Une lune bleue habite le Pays des couleurs
L’air de rien – et avec presque rien – Adèle Ogier crée, avec sa compagnie L’Atelier du vent, des lieux et des moments profondément contemplatifs. Qu’on découvre le « Cocon », sorte de théâtre-musée mobile, léger et novateur, assurément atypique ; l’exposition « La Ménagerie graphique » qui accueille des œuvres choisies sur la thématique animalière ; le spectacle « Anima » qui émerge, comme un rêve d’oiseau, de ce monde de présences silencieuses ; ou encore l’exposition « L’Enfance de l’art », ouverte cet été à Brangues, on peut toucher la grande justesse, l’exigence et l’humilité de cette artiste aussi inspirée qu’ingénieuse. A la croisée de l’art et de l’artisanat, son chemin mêle sans hiérarchie ni a priori les métiers de la création. Peu importe les cases préexistantes et les étiquettes: sa case à elle est pleine de fenêtres et les murs, légers, laissent venir la lumière. Le vent passe, brouillant les cartes; et voilà un petit monde de merveilles.
Quand nous venons voir ses créations, nous arrivons de notre quotidien souvent embarrassé, pressé; elle nous offre un sas, un seuil, où le temps ralentit. Une place pour l’étonnement. Elle nous plonge alors dans un univers récréé, rêvé si fort qu’il existe et vogue comme une arche de Noé sans déluge, sur fond de musique baroque et de ciel diamanté. Dans ce voyage vers le simple fait d’être présent au présent, où s’éprouvent la vitalité animale, la densité des éléments, la plénitude du regard, le mystère des questions majeures, on est ouvert à une expérience poétique au plus près de nous, là, simplement là, comme la voûte étoilée, qui brille pour toutes et tous, dans l’évidence de sa majesté. Akissi (le nom qu’Adèle prend pour signer ses tableaux) signifie en Côte d’Ivoire « fille née un lundi », jour de la Lune. Pourtant, au gré de ses croquis, de son spectacle, de ses scénographies, ce n’est pas dans un ailleurs mélancolique et lointain qu’elle souhaite nous emmener. Au contraire, Adèle-Akissi est comme la « lune bleue », plus proche et plus rayonnante : la poésie pure qui est son langage, son bain naturel, se veut terreau d’échange et de rencontre – avec les autres, avec soi –, renouant avec ce qui fait la part si précieuse de la vie : la beauté d’être.
Pour découvrir son travail, n’hésitez pas à aller voir l’exposition en cours, avec Mélanie Bourlon (Espace Claudel-Stendhal, à Brangues) et, bien sûr, à consulter son site, qui répertorie tous les projets et travaux de sa compagnie, l’Atelier du vent
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Chambéry
Chambéry est une petite ville située en Savoie avec un joli quartier médiéval et de nombreux espaces verts. C'est la destination idéale pour se détendre, promener, faire du vélo, randonner et être au plus près de la nature tout en respirant l'air des montagnes.
Comment venir ?
Chambéry se situe :
en train : 10min d'Aix-les-Bains, 50min de Grenoble ou Annecy, 1h20 de Genève, 1h30 de Lyon, 2h de Valence, 3h de Paris
en voiture : 20min d'Aix-les-Bains, 30min d'Annecy, 40min de Grenoble, 1h de Lyon ou Genève, 1h30 de Valence
en bus : 25 min d'Aix-les-Bains, 40min d'Annecy, 1h de Grenoble, 1h20 de Lyon, 1h30 de Genève
Combien de temps ?
Chambéry est une petite ville qui se visite assez rapidement, une journée peut donc suffire à en faire le tour. Elle a la chance d'avoir un parcours fléché au sol qui vous permettra de ne rien louper des diverses impasses et recoins ainsi qu'un musée d'art très riche et intéressant. Il est ensuite possible de continuer son périple vers Grenoble ou vers Annecy.
Quoi voir à Chambéry ?
Des bâtiments historiques : fontaine des éléphants, place Saint-Léger, les passages du vieux centre, château des Ducs de Savoie, marché des Halles, hôtel de Cordon, rotonde ferroviaire, Théâtre Charles Dullin, Statue des frères de Maistre, Fontaine des Colimaçons, hotel de ville, palais de justice, Carré Curialn
Du patrimoine religieux : cathédrale Saint François de Sales, Eglise du Sacré Cœur, Église Notre Dame
Des musées : galerie Eurêka, musée Savoisien, Trésor de la Cathédrale, Museum d’Histoire Naturelle, Musée des Beaux Arts
Des parcs et jardins : Parc de la Calamine, Parc du Clos Savoiroux, Parc du Verney, Jardin des Senteurs, Jardin des Charmettes, Parc du Talweg
Quoi voir dans les environs ?
Des villes et villages : Grenoble, Turin, Annecy, aix-les-bains, Lyon, Conflans, Chignin , Genève, challes les eaux
Des lieux naturels : lac du Bourget, passerelles du Revard, Croix du Nivolet, Parc Naturel Régional de Chartreuse, lac d'Aiguebelette, cascades de Jacob-Bellecombette, Parc Naturel Régional du Massif des Bauges
Des monuments : monastère de la Grande Chartreuse, abbaye de Hautecombe, château du Touvet, château de Miolans
crédits photos @lilstjarna
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Ça faisais assez longtemps que je n'avais pas fais de fiche de lecture. La dernière fois nous parlions de Pierre Benoît, un romancier assez peu connu aujourd'hui. J'ai décidé ce soir de parler de Henri Béraud, un auteur souvent très aimé, mais aussi souvent très détesté. Il faut dire que c'était un grand polémiste, ses écrits en témoigne.
Henri Béraud : Polémiste sorti du peuple :
Voici un demi-siècle paraissait un petit livre de souvenirs romancés d'à peine deux cents page. Son titre : << Qu'as-tu fait de ta jeunesse ? >>. Son auteur : Henri Béraud. Il était alors au faite de sa renommé. Trois ans plus tard, il était arrêté, condamné à mort, grâcié de justesse et libéré en 1950 du bagne de Ré. Quand il mourut en 1958, au début de la Ve République, il était assez oublié par les partisans d'un bord politique qui n'était d'ailleurs pas tout à fait le sien. En pleine guerre d'Algérie, on se souciait peu de la disparition de ce romancier-journaliste qui reussit le coup de force de s'être vu accusé d'intelligence avec l'ennemi, alors qu'il n'avait jamais éprouvé la moindre sympathie pour les Allemands. Il les détestait un peu près autant que les Anglais ( qu'il rêvait de << réduire en esclavage >> ). Mais ce redoutable polémiste, fils du peuple si il en fut, plutôt anarchiste, était revenu pacifiste de la guerre de 14. Il manifesta toujours un franc-parlé et un goût de l'outrance qui le possèrent à épouser sans prudence quelques une des querelles les plus dangereuses d'une époque dont il fut le meilleur témoin. A le relire, on s'aperçoit qu'il fut surtout un merveilleux enquêteur et un robuste écrivain.
Qu'as-tu fait de ta jeunesse, qui ce déroule avant la grande tuerie fratricide de 14, est la suite du meilleur livre de Béraud, cette " Gerbe d'Or ", où il raconte son enfance de fils d'un boulanger de la rue Ferrandière, à Lyon, où il est né le 21 septembre 1885, entre les Terreaux et la place Bellecour.
Cette presque île entre Saône et Rhône sera toujours pour lui le cœur de son univers sentimental. Et si il fut un grand voyageur, " flâneur salarié ", à travers le monde, comme il disait lui-même de son métier de reporter globe-trotter, il restera toute sa vie fidèle au petit " gone " qu'il fut enfant d'un milieu populaire, encore très proche du village dauphinois de ses grands-parents paysans. Peu d'écrivains sont aussi enracinés que ce citadin d'une grande ville, qui dispute à Marseille le rang de seconde de France et garde à travers tout les orages le même aspect un peu fermé sur elle-même.
Par reaction contre le côté radin et dévot de la plupart des bourgeois de leur ville industrieuse et embrumée, beaucoup de Lyonnais manie comme personne l'irrespect, dont Guignol est l'ironique porte-parole. Amoureux de cette cité que l'on dit " la plus au Sud des ville du Nord ", le jeune Béraud devient vite le rassembleur des garçons qui y mènent comme lui la vie de bohème au début de notre siècle. Passionnés de théâtre et de musique, ils aiment Wagner avec passion. Comme il faut travailler quand on n'appartient pas aux dynasties marchandes, le fils de boulanger sera tour à tour dessinandier en soieries, clerc d'avoué, commis en assurances, antiquaire , du genre brocanteur, et journaliste, surtout journaliste.
Son sens inné de la polémique, parfois la plus féroce mais toujours la plus drôle, fait merveille dans les petits joumaux de Lyon, où il se rend indispensable. Un entracte de quatre ans, dans l'artillerie, le marque à jamais. Parti insouciant, il devient pacifiste. Mais aussi bien décidé à quitter sa ville natale pour partir à la conquête de Paris, comme ses amis le comédien Charles Dullin et le journaliste Albert Londres.
Très vite, il va s'imposer comme le maître incontesté du grand reportage. Nul ne sait comme lui transcrire les atmosphères et les rencontres en ces pays étrangers que la télévision n'a pas encore rendus faussement familiers. L' entre-deux guerres voit le triomphe de ces envoyés spéciaux qui n'ont pour eux que leur stylo, beaucoup de culot et de confortables notes de frais consenties par des patrons de presse intelligents. On verra Henri Béraud à Moscou et à Berlin, à Rome et à Vienne, à Dublin et à Madrid, partout où il se passe quelque chose. Il raconte ce qu'il voit, ce qu'il entend, ce qu'il croit, se montrant toujours bon observateur et parfois bon prophète. L' Europe en pleine crise le fascine, car il sent à chaque enquête la guerre venir, inéluctablement.
Écrivant au sommet de sa carrière dans Gringoire, le grand hebdomadaire conservateur, il réserve ses élans populistes pour son œuvre littéraire. Il dénonce la littérature hermétique et lugubre de ceux qu'il nomme " les longues figures " et defend la langue claire et la vie simple des " bons vivants ". En politique, il s'affirme sans hésiter républicain, chantre du 14 juillet et admirateur de Robespierre. Celà ne l'empêchera pas de denoncer le gouvernement radical dans " Pavés Rouges " ( 1934 ), et la gauche dans " Front-popu " ( 1936 ). En politique extérieur, il ce montre volontiers cocardier et poursuit les Britanniques d'une haine qui lui coûtera un jour très cher.
L' Académie Goncourt lui a décerné en 1922 son prix pour " Le martyre de l'obèse ", essaie romanesque sur son impressionnant tour de taille, qui est loin, très loin d'être son meilleur livre. Il réussit mieux dans le roman historique : " Le vitriol de lune " et " Au capucin gourmand ", annoncent la fantastique maîtrise d'une trilogie ( qui devait comporter au départ une dizaine de volumes ), " Le bois du Templiers pendu ", " Les lurons de Sabolas " , et " Ciel de suie ".
Le premier surtout est un incontestable chef-d'œuvre, roman paysan, à la fois joyeux et sanglant, hymne païen aux paysages et aux de son Dauphiné ancestral. Un jour, ces ruraux quitteront la terre pour la ville et participeront aux insurrections lyonnaises parmi les canuts révoltés contre la rapacité des possédants et l'ignominie des politiciens.
Quand viendra la défaite de 40, Béraud aurait pu se taire. Ce n'était pas son genre. De Lyon, il continuera à dire ce qu'il pense, en bon patriote. Tout aussi opposé à la << dissidence gaulliste >> qu'à la collaboration << parisienne >>. Il ne comprendra pas que son directeur et ami Carbuccia décide un jour, par prudence, de saborder son hebdomadaire. Lui, Béraud, continuera à hurler ce qu'il croit. Il le payera, dans une cellule de Fresnes, chaînes aux pieds. Il meurt le 24 octobre 1958, dans la solitude et dans la misère.
Principales œuvres :
Poèmes ambulants, poésie (Le Monde lyonnais, 1903). Les jardins évanouis ( Le Tout-Lyon, 1904). L' héritage des symbolistes, critique (Sansot, 1906). L'école moderne de peinture lyonnaise, essai (Basset, 1912). Les morts lyriques, contes (Basset, 1912 ) Le trial de lune, roman historique (Albin Michel, 1921). Le martyre de l'obèse, roman prix Goncourt (Albin Michel, 1922). La croisade des longues figures, articles (Editions du Siècle, 1924). Lazare, roman (Albin Michel, 1924). Retour à pied, articles (Crès 1920 ). Au capucin gourmand, roman (Albin Michel, 1925). Le bois du templier pendu, roman (Editions de France, 1926). Mon ami Robespierre, récit romancé (Plon, 1927) La gerbe d'or, souvenirs (Editions de France, 1927). Le 14 juillet, récit (Hachette, 1928 ) Leurons de Sabolas, roman (Editions de France, 1932). Souvenirs d'avril, articles (Editions de France, 1932). Ciel de suie, roman (Editions de France, 1933). Dictateurs d'aujourd hui, essai (Flammarion, 1933). Pavés rouges, chroniques (Editions de France, 1934), Faut-il réduire l'Angleterre en esclavage ?, chroniques (Editions de France, 1935). Trois ans de colère, chroniques (Editions de France, 1936). Popu-Roi chroniques (Editions de France, 1938). Qu'as-tu fait de ta jeunesse ? souvenirs (Editions de France, 1941). Sans haine et sans crainte, chroniques (Editions de France 1942). Le nœud au mouchoir, chroniques (Editions de France, 1944). Vous ne connaissez pas mon pays, souvenirs (Lardanchet, 1944). On tue pour moins que ça, roman policier (Plon, 1950). Quinze jours avec la mort, souvenirs (Plon, 1951). La chasse lampiste, souvenirs (Plon, 1951). Les derniers beaux jours, souvenirs (Plon, 1953) Les flâneurs salariés, reportages (10-18, 1985).
A consulter :
R. CARDINNE-PETIT: Le martyre de Henri Béraud (L'Elan, 1949). Jean BUTIN: Béraud (Horvath, 1979). Georges FERRATO: Henri Béraud, le flâneur salarié (Le Loriot rêveur, 1985). Henri Béraud, Qui suis-je Pardès édition.
Il me semble que ses articles ont étés publiés aujourd'hui dans des ouvrages, à vérifier. On peut également trouver ces ouvrages dans des librairies parisiennes lors de flâneries.
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Carmen, Xania and Melissa are taking a walk in Montmartre, Paris. Xania is wondering why everyone is staring at her. For Carmen and Melissa the reason is only too obvious.
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"Dans cette maison est né Jean Vilar, le 25 mars 1912." Jean Vilar naît à Sète au cœur d'une famille de merciers. Il découvre le théâtre à 20 ans en assistant à une répétition dirigée par Charles Dullin. En 1947, un an après avoir joué au cinéma dans les Portes de la nuit, de Marcel Carné, le metteur en scène se voit proposer par René Char, Yvonne et Christian Zervós, d'animer une « Semaine d'art dramatique » en Avignon. Pour l'occasion, il monte Richard II de Shakespeare dans la Cour d'honneur du palais des Papes. Même si cette expérience n'obtient qu'un succès limité, le Festival d'Avignon est né. Vilar va en faire l'un des rendez-vous culturels les plus importants de la seconde moitié du XXe siècle. L'arrivée de Gérard Philipe, jouant le Cid de Corneille (1951) et Lorenzaccio de Musset (1953), donne à la manifestation un élan historique. En 1951, il prend la direction à Paris du Théâtre national populaire (TNP). Au-delà de son activité d'artiste, il entreprend de mettre en place une politique permettant d'ouvrir le théâtre aux classes défavorisées. Ainsi, au TNP tout particulièrement, les conditions de réservation des places, d'accueil et de placement dans la salle favorisent la venue de personnes peu fortunées. N'obtenant pas les moyens qu'il juge nécessaires, Vilar démissionne du TNP en 1963. Contesté en 1968, il garde la direction du Festival d'Avignon jusqu'en 1970, année de création du festival « off », avant de mourir l'année suivante dans sa ville natale. Héritier des tenants de la culture populaire, Vilar est l'homme de théâtre qui, en France, portera le plus loin l'idée d'un art accessible au plus grand nombre. Si son soutien aux auteurs contemporains n'a pas le retentissement qu'obtiennent ses mises en scène de textes classiques, si son utopie n'atteint pas le résultat espéré (les adhérents du TNP ne comptent pas plus de 5 % d'ouvriers), Vilar réussit tout de même à renouveler considérablement le public grâce à ses contacts avec les syndicats et le milieu enseignant. Ce chef de troupe rigoureux, reste, par son action et par ses écrits théoriques, une référence capitale dans le théâtre moderne.
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Place Charles dullin, Paris
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L’Italia in Francia...se a Grenoble c’è un pittoresco quartiere italiano, a Chambery non può mancare la Rue d’Italie!
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Rompant avec la vogue des femmes fatales, la comédienne se fait une place à part dans le cinéma des années trente. Au fil des ans, sa simplicité séduira des cinéastes aussi différents que Jean Renoir, Jacques Becker, André Cayatte ou Yves Robert.
Blanchette Brunoy et Fernandel dans COIFFEUR POUR DAMES de Jean Boyer (1952)
Blanchette Bilhaud naît à Paris le 5 octobre 1918. Son père, médecin, s’installe bientôt en province, mais l’enfant reste proche de sa famille parisienne, notamment de son parrain, le célèbre écrivain Georges Duhamel. Adolescente, Blanchette rêve de devenir comédienne. Sur les conseils de l’acteur Léon Bernard, elle tente le concours d’entrée au Conservatoire d’art dramatique, qu’elle réussit. Dès 1935, elle débute sur les planches du Théâtre de l’Œuvre dans Nationale 6, avant de faire ses premiers pas devant la caméra pour le film La Peau d’un autre (René Pujol, 1937). Mais c’est l’année 1937 qui s’avère déterminante pour celle que l’on appelle désormais Blanchette Brunoy. Elle commence en effet par donner la réplique à Danielle Darrieux Un Mauvais garçon, puis à (Jean Boyer, 1936) Raimu dans La Chaste Suzanne (André Berthomieu,1937). Et trouve la consécration en incarnant l’intrépide héroïne de Colette dans Claudine à l’école (1937), adaptation signée par Serge de Poligny. Cette intense activité cinématographique ne l’empêchant pas de jouer au théâtre la nouvelle pièce de Jean Cocteau Les Chevaliers de la Table Ronde…
Blanchette Brunoy et Guy Favières dans GOUPI-MAINS ROUGE de Jacques Becker (1943)
CLAUDINE A L’ECOLE – Serge de Poligny (1937), d’après le roman de Colette paru en 1900 – Blanchette Brunoy, Pierre Brasseur, Jeanne Fusier-Gir, Suzet Maïs
Blanchette Brunoy et Michel Simon dans AU BONHEUR DES DAMES d’André Cayatte (1943)
Jeune première
Le visage plein de douceur de Blanchette Brunoy vaut de jouer souvent les rôles d’ingénues, ou de femmes capables de se sacrifier par amour. C’est ainsi que Jean Renoir lui offre en 1938 le rôle de Flore dans La Bête humaine, où son personnage contraste fortement avec celui de la sensuelle Simone Simon. Dans le même registre, l’actrice apparaît dans Le Voleur de femmes, d’Abel Gance, avant de participer à l’un des grands succès de l’année 1940, La Famille Duraton, film adapté d’un programme radiophonique très populaire. En 1943, deux grands cinéastes font appel à elle : Jacques Becker la choisit pour incarner “Goupi-Muguet” dans sa fameuse satire paysanne Goupi-mains rouges, puis c’est André Cayatte qui lui confie le rôle de la belle Denise dans son adaptation du roman de Zola, Au bonheur des dames. L’année suivante, Blanchette Brunoy partage également avec Pierre Fresnay l’affiche du Voyageur sans bagages, un film réalisé par le dramaturge Jean Anouilh, et qui figure aujourd’hui parmi les classiques de la période.
Jean Gabin et Blanchette Brunoy dans LA BÊTE HUMAINE de Jean Renoir (1938)
Jean Gabin et Blanchette Brunoy dans LE BARON DE L’ECLUSE de Jean Delannoy (1960)
LA MARIE DU PORT – Marcel Carné (1950) avec Jean Gabin, Nicole Courcel, Blanchette Brunoy, Julien Carette
Avec Gabin
En 1949, la comédienne obtient le principal rôle féminin d’un film très attendu : L’Homme aux mains d’argile, fiction retraçant de manière romanesque la vie du champion de boxe Marcel Cerdan, qui y joue son propre rôle. Dans La Marie du port, Marcel Carné lui permet ensuite de casser son image si respectable en incarnant la maîtresse de Gabin – partenaire qu’elle retrouve après La Bête humaine, et à qui elle donnera à nouveau la réplique dix ans plus tard dans Le Baron de l’écluse. À compter des années 50, Blanchette Brunoy va se consacrer davantage au théâtre qu’au cinéma, où elle participe désormais à des films moins marquants – à l’exception de Bébert et l’omnibus, d’Yves Robert. Mais la télévision la sollicite bientôt : elle y apparaît régulièrement dès les années 60, que ce soit dans des adaptations théâtrales, des téléfilms ou des séries (elle sera notamment la Madeleine des premiers épisodes de Julie Lescaut). En 1985, Blanchette Brunoy revient au cinéma après plus de trente ans d’absence dans L’Amour en douce, d’Edouard Molinaro. Elle tiendra son tout dernier rôle face à Marie Trintignant dans Comme elle respire, avant de s’éteindre discrètement à Manosque en avril 2005. [Stéphane Brisset – Collection Gabin]
ELLES ETAIENT DOUZE FEMMES de Georges Lacombe (1940) – Blanchette Brunoy, Micheline Presle, Gaby Morlay
Témoignage
Comment êtes-vous devenue comédienne ? J’ai été élevée dans une famille où il y avait de nombreux enfants, et nos parents pour occuper les jeunes que nous étions, nous incitaient à jouer la comédie. Notre théâtre amateur avait pour public des gens importants dont Léon Bernard, Sociétaire de la Comédie-Française et professeur au Conservatoire… Et c’est au cours de cette adolescence heureuse que m’est venue le goût de ce métier ! Ma marraine, Blanche Duhamel (mon prénom me vient d’elle), avait joué chez Charles Dullin, Louis Jouvet, Jacques Copeau… J’étais donc, si vous voulez, déjà introduite dans ce milieu du spectacle. Je me suis présentée au Conservatoire dans un passage de « L’école des femmes » et j’ai été reçue.
L’ambiance du Conservatoire était-elle identique à celle du film Entrée des artistes ? Il régnait là-bas un climat extraordinaire, assez similaire en effet à celui du film. Ce mélange de danse, de musique et de comédie vous prenait de partout, impression semblable à ce que vous pouvez ressentir lorsque vous pénétrez dans une église… J’y suis restée deux ans. Au terme de cette période, un de mes camarades m’a conseillé de me présenter au Théâtre de l’Œuvre : « les directeurs, d’après lui, cherchaient une jeune fille correspondant à mon physique ». La pièce était de Jean-Jacques Bernard (une famille prestigieuse puisqu’il était le fils de Tristan, le dramaturge, et le frère de Raymond, le metteur en scène). Il s’agissait du rôle principal ; ma spontanéité a dû leur plaire et j’ai été immédiatement engagée.
Quelles ont été vos réactions suite à ce départ prometteur ? La critique a été enthousiaste et tous les journaux ont parlé de moi comme d’une véritable révélation. Mon étonnement était d’autant plus grand que je pensais n’avait fait preuve d’aucun don particulier. Un soir, une dame juive allemande est venue me voir dans ma loge. Installée depuis peu à Paris, elle s’occupait d’artistes (elle avait favorisé, en particulier, la carrière de Marlène Dietrich). Nous avons parlé un moment ; elle est partie sur ces mots : « Vous devez faire du cinéma, vous êtes merveilleuse ». Trois jours plus tard, elle revenait avec un contrat pour Berlin (La peau d’un autre) et un autre pour Londres (La chaste Suzanne). C’est toujours grâce à elle si ensuite, j’ai pu incarner l’héroïne de Colette dans Claudine à l’école.
Blanchette Brunoy
Vous avez apporté au cinéma de l’époque une fraîcheur bien vite recherchée des cinéastes… Les critiques trouvaient que je parlais avec naturel et ont loué cet aspect anti_conventionnel qui émanait, semble-t-il, de ma personne. De ma part, ce n’était pourtant nullement recherché et de toute façon mes rôles se prêtaient directement à ce jeu. Les jeunes premières, ou plus exactement les ingénues, s’exprimaient alors avec de petites voix piaillardes qui, à chaque nouvelle séance de cinéma, m’agaçaient davantage. Les metteurs en scène se sont demandés pourquoi je prenais une voix aux intonations graves ; ils n’avaient pas compris que je le faisais exprès.
Vous incarnez la plupart du temps l’héroïne douce et sentimentale. Auriez-vous aimé jouer des rôles plus durs ? Cette image est restée longtemps ancrée dans l’esprit du public. Pourtant, je ne “veux” pas spécialement interpréter un personnage, je choisis parmi ce que l’on me propose, voilà tout ! Si demain, un réalisateur vient me voir accompagné d’un scénario amusant, pourquoi pas ? Toutefois, n’oublions pas que mon physique correspondait à un certain reflet que le public appréciait. Mais en effet, j’ai représenté le même type de jeune femme – à quelques variantes près – pendant des années. Peu de comédiens échappent à cette classification. Certains ont d’ailleurs brisé leur carrière à vouloir en sortir.
Dans La Chaste Suzanne vous donniez la réplique à Raimu… Plusieurs amis m’avaient mise en garde, car la rumeur voulait qu’il ait mauvais caractère. Dans ce film, j’étais sa fille et la première scène importante était justement un repas de famille. Le trac que je pouvais manifester à son contact a vite disparu et nous sommes devenus “les meilleurs amis du monde”. Dès le premier soir, il m’a même invité à dîner – et ainsi tous les soirs. L’explication de cette “affection”, pour le moins inattendue, était très simple. Nous tournions à Londres (il s’agissait d’une double version) et comme il avait dû quitter sa fille, qu’il adorait par-dessus tout, il avait l’air bien triste de se retrouver chaque soir sans elle, dans cette ville inconnue… Sa prononciation anglaise était épouvantable ! Elle déclenchait inévitablement la bonne humeur de toute l’équipe. Quant à Henri Garat et Meg Lemonnier, ils m’ont été aussi d’un grand secours.
N’étiez-vous pas intimidée par ces trois grandes vedettes ? La plupart de tous ces grands acteurs étaient très simples. Ainsi Garat et Meg Lemonnier m’ont-ils aidée avec beaucoup de gentillesse dans une scène où je devais chanter… Mon inexpérience en ce domaine m’occasionnait une peur panique qu’ils ont comprise. Tous deux, hors champ – un de chaque côté – battaient la mesure pour m’entraîner. Cet élan de solidarité m’avait touchée. [Le cinéma des années 40, par ceux qui l’ont fait (Tome 4, Le Cinéma de l’Occupation : 1940-1944) – Christian Gilles – Ed. L’Harmattan (2000)]
A voir également
LE CAFE DU CADRAN – Henri Decoin (1947) – Bernard Blier, Blanchette Brunoy, Félix Oudart Le Café du cadran rouvre avec un nouveau propriétaire, M. Jules (Bernard Blier). Sa ravissante femme, Mme Louise (Blanchette Brunoy), tient la caisse. Situé à côté d’un journal et d’un luxueux restaurant, le café a une clientèle d’habitués : des journalistes qui s’inquiètent de Ia vente de leur journal, Mlle Jeanne (Nane Germon), l’éternelle soupirante de l’un d’entre eux, qui la traite avec désinvolture, le chasseur du Café de Paris (Olivier Darrieux), et M. Luigi (Aimé Clariond), premier violoniste audit Café, qui entreprend de séduire Mme Louise. Quelques mois plus tard, Mme Louise est devenue une vraie Parisienne qui dépense sans compter. Son mari est obligé d’accepter des paris clandestins dans son établissement. M. Luigi vient nuitamment jouer pour Mme Louise, et l’invite à dîner. La police arrête le bookmaker de M. Jules. Se croyant cocu, celui-ci tue sa femme. Le Café du cadran rouvre avec de nouveaux propriétaires… Voir la publication sur le film…
LA BÊTE HUMAINE – Jean Renoir (1938) avec Jean Gabin, Simone Simon, Fernand Ledoux, Julien Carette Deux ans après leur première collaboration pour Les Bas-fonds, Gabin et Renoir se retrouvent pour porter à l’écran le roman d’Émile Zola. À la fois drame social et romance tragique, La Bête humaine s’avérera l’un des chefs-d’œuvre de l’immédiat avant-guerre. Lire la suite…
LA MARIE DU PORT – Marcel Carné (1950) avec Jean Gabin, Nicole Courcel, Blanchette Brunoy, Julien Carette Tourné en 1949, La Marie du port marque un regain de collaboration entre Jean Gabin et Marcel Carné après que Gabin eut refusé, deux ans plus tôt, Les Portes de la nuit. Effacés donc les motifs de fâcherie ; Jean retrouve l’auteur de Quai des brumes et du Jour se lève, l’un des cinéastes qui l’a aidé à atteindre les sommets de la gloire. Mais Gabin, revenu d’Amérique à la sortie de la guerre, n’a pas encore, en ce début de décennie, retrouvé son statut inégalable d’avant l’Occupation. Lire la suite…
Avec Claudine à l'école, réalisé en 1937 par Serge de Poligny, Blanchette Brunoy devient rapidement l'une des jeunes premières les plus remarquées de l'écran. Un charmant sourire et un jeu naturel comme le sien n'ont-ils pas symbolisé la saine jeunesse de l'époque ? Après La Bête humaine (1938, Jean Renoir) elle se montre remarquable dans des films comme L'empreinte du Dieu (1940, Léonide Moguy), Goupi Mains Rouges (1943, Jacques Becker) aux côtés de Fernand Ledoux et de Robert Le Vigan, ou Le Café du cadran (1947, Jean Gehret, Henri Decoin). Rompant avec la vogue des femmes fatales, la comédienne se fait une place à part dans le cinéma des années trente.
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LES HAVRES DE PAIX PLANQUÉS DE PARIS !
La plus théâtrale, la place Charles-Dullin
Si vous souhaitez faire une pause sur cette place de Montmartre, rassurez-vous, vous ne serez pas embêté. Ou peut être par quelques pigeons et des badauds qui guettent la prochaine représentation du Théâtre de l’Atelier, édifice autour duquel la place est articulée. C’est presque une certitude, vous aurez votre banc sous les arbres et votre place ombragée. Autour de vous, quelques épiceries et des bistrots, mais pas suffisamment nombreux pour troubler le calme qui règne en maître. Savourez, vous êtes à deux pas de Pigalle, dans une bulle de tranquillité… 18ème arrondissement – Métro Anvers
https://www.pariszigzag.fr/balade-paris/places-paisibles-paris
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Revenir sur le parcours de #StéphaneAudran implique de se replonger dans l’œuvre cinématographique de #ClaudeChabrol et inversement. Des Cousins à Betty en passant par Le Boucher ou La Femme infidèle, l’actrice n’a jamais été mieux servie que par les rôles que lui concoctait Chabrol. De même, les meilleurs crus du réalisateur des Biches ou de Poulet au vinaigre, doivent tous quelque chose sinon l’essentiel à Colette Suzanne Dacheville, alias Stéphane Audran. Les premiers pas de comédienne de Stéphane Audran, se font sur les planches de cours d’art dramatique à la fin des années cinquante, aux côtés de Charles Dullin, Michel Vitold, Tania Balachova et René Simon. Après quelques expériences au théâtre et à la télévision, l’actrice fait sa première apparition à l’écran en 57 dans Le Jeu de la nuit de Daniel Costelle. Claude Chabrol, qu’elle épouse en 64 après s’être séparée de J-L Trintignant, la fera connaître au grand public dans Les Cousins (59). Un film qui, déjà, évoque avec férocité une certaine petite bourgeoisie de province et ouvre grand les armoires familiales peuplées de squelettes et autres secrets bien gardés. « Quand j'ai rencontré Chabrol, je ne connaissais pas grand-chose au cinéma » confie l’actrice. « C'est Gérard Blain, qui partageait la vedette avec J-C Brialy dans le ‘Le beau Serge’, qui nous a présentés. J'avais par ailleurs un ami qui était fou de cinéma et m'emmenait régulièrement à la Cinémathèque. Il pensait qu'il fallait que je connaisse Rohmer, Chabrol, Godard, Truffaut… C’est à cette époque que Chabrol m'a engagée pour un petit rôle dans ‘Les Cousins’ et vous connaissez la suite… » Au-delà de Chabrol, « le repas » semble avoir une place prépondérante dans la carrière de cette actrice tour à tour froide et sophistiquée ou bouleversante de sensualité. On assiste de façon récurrente à un banquet, une fête des sens, une cène au centre de la scène : le repas du Charme discret…, celui de Babette tel un acte d’amour ou encore le repas de noces en ouverture du Boucher. Il est difficile de dissocier l’œuvre gargantuesque de l’insatiable Chabrol, du parcours non moins riche de celle qui fut sa muse. Son #double, en quelque sorte. P. B.
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Mon Didier #didierlockwood - en ce moment sur scène à Paris - #prince #violoneux #violon #musiques #jazz #improviser en Zezettebymontmartre (à Place Charles-Dullin)
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VENDREDI 14 AVRIL 2017 (Billet 2 / 3)
« LE BON BOCK »
2, rue Dancourt (75018)
Téléphone : 01 46 06 43 45
Métro : Anvers ou Les Abbesses
Extrait du texte de présentation sur leur site :
« Le plus vieux restaurant de Montmartre est un endroit qui vaut le détour. Construit en 1879, le décor du restaurant n’a pas bougé depuis cette époque, ce qui lui donne un cachet incroyable. C’est un véritable voyage dans le temps dès que vous poussez la porte de cet estaminet, les tableaux qui vous entourent, les énormes lustres et ses becs un gaz qui vous dominent de son plafond de 4,50 m et sa petite salle aux vieux lambris, les peintures murales qui vous côtoient, vous renvoient à cette époque où Picasso, Apollinaire, Toulouse-Lautrec et tant d'autres se pavoisaient aux tables de ces bistrots, tel le Bon Bock, un verre d'absinthe à la main (…). »
Repéré par JM parce que proche de la place Charles Dullin où se trouve le théâtre de l’Atelier (et aussi grâce à de bonnes critiques sur les sites spécialisés), nous l’avons choisi et n’avons pas du tout été déçus. Bien au contraire.
Ses atouts : un décor typiquement charmant dans son style, peu de tables, un service sympathique et ce soir-là, la présence d’un pianiste très agréable à écouter (attention, il ne joue que le mercredi)…
En entrée, Marina a pris des escargots de Bourgogne et JM une soupe à l’oignon gratinée (une merveille… cela faisait des siècles qu’il n’en avait pas mangée !). Ensuite JM a opté pour un boudin croustillant aux 2 pommes et Marina, des rognons de veau-sauce au poivre, flambés au Cognac. Le tout accompagné d’une bonne bouteille de Bordeaux.
N’étant pas amateurs de dessert, nous avons eu juste le temps de rejoindre le théâtre dont la représentation commençait à 21 heures.
Un dernier point : le rapport qualité/prix était tout à fait raisonnable.
On ne sait jamais, si vous deviez passer une soirée dans le coin, c’est une adresse à retenir.
Ci-dessous, si vous vouliez en savoir plus (le menu, la carte, les prix…), le lien du restaurant :
http://lebonbock-paris.fr/
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Le théâtre de l’Atelier sous la neige
Montmartre
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VENDREDI 14 AVRIL 2017 (Billet 3/3)
« LE CAS SNEIJDER »
Théâtre de l’Atelier
1 place Charles Dullin 75018 Paris Métro : Les Abesses, Anvers ou Pigalle
Réservation & informations : 01 46 06 49 24
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C’est le 12 avril qui a été déterminant dans le choix de cette pièce (soyons honnêtes, la présence de Pierre Arditi aussi). En effet, nous nous y sommes pris tard et cette date-là était déjà complète dans pas mal de théâtres et lieux de spectacle. JM par exemple aurait bien été tenté par « Les Choristes » aux Folies Bergères… Evidemment complet !
Mais finalement nous ne l’avons pas du tout regretté. La pièce, l’interprétation des comédiens, et tout particulièrement celle de la tête d’affiche… nous ont permis de passer une très belle soirée.
Lisez ci-dessous ce qu’en dit Télérama.
Attention, ce sont malheureusement les dernières représentations (jusqu’au 22 avril), si vous êtes intéressés, faudra réserver au plus vite.
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C'est à l'adaptation d'un roman, « Le Cas Sneijder », de Jean-Paul Dubois, que s’est livré Didier Bezace, interprète et metteur en scène à la fois d'un bien ténébreux spectacle, zébré d'éclats de rire et de folie.
On y voit sombrer dans la dépression et l'absolue solitude Paul Sneijder (Pierre Arditi, magnifique d'intériorité douloureuse, d'errance et d'hébétude blessée), doté pourtant d'intuitions fulgurantes après la terrible chute d'ascenseur dont il a réchappé, mais où a péri sa fille aînée.
Du simple mais tragique accident dans une tour de Montréal, Sneijder tire peu à peu une vision du monde qui le fait passer pour fou aux yeux de proches dans lesquels il se reconnaît de moins en moins. Telle cette épouse autoritaire qui le trompe et a toujours refusé l'accès au foyer à la fille tant aimée d'un premier lit ; ou ces fils jumeaux, portraits vivants de leur impossible mère. Il ne trouve de bref apaisement qu'en devenant promeneur de chiens, petit boulot d'étudiant que refuse sa bourgeoise famille.
Racontée à la première personne, la descente aux enfers de ce citoyen moyen broyé par la chute de l'ascenseur comme par trop d'accommodements, de lâchetés — avec sa femme, sa famille, son entreprise — est aussi pathétique que drôle, aussi noire qu'ironique. On pénètre habilement dans le cerveau dépressif d'un déserteur de la vie. Que le monde n'intéresse plus, dégoûte. Juste à partir d'une étude sur ces ascenseurs qui ont bousillé son existence...
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