#Place Charles Dullin
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ditesdonc · 3 months ago
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Une lune bleue habite le Pays des couleurs
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L’air de rien – et avec presque rien – AdĂšle Ogier crĂ©e, avec sa compagnie L’Atelier du vent, des lieux et des moments profondĂ©ment contemplatifs. Qu’on dĂ©couvre le « Cocon », sorte de thĂ©Ăątre-musĂ©e mobile, lĂ©ger et novateur, assurĂ©ment atypique ; l’exposition « La MĂ©nagerie graphique » qui accueille des Ɠuvres choisies sur la thĂ©matique animaliĂšre ; le spectacle « Anima » qui Ă©merge, comme un rĂȘve d’oiseau, de ce monde de prĂ©sences silencieuses ; ou encore l’exposition « L’Enfance de l’art », ouverte cet Ă©tĂ© Ă  Brangues, on peut toucher la grande justesse, l’exigence et l’humilitĂ© de cette artiste aussi inspirĂ©e qu’ingĂ©nieuse. A la croisĂ©e de l’art et de l’artisanat, son chemin mĂȘle sans hiĂ©rarchie ni a priori les mĂ©tiers de la crĂ©ation. Peu importe les cases prĂ©existantes et les Ă©tiquettes: sa case Ă  elle est pleine de fenĂȘtres et les murs, lĂ©gers, laissent venir la lumiĂšre. Le vent passe, brouillant les cartes; et voilĂ  un petit monde de merveilles.
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Quand nous venons voir ses crĂ©ations, nous arrivons de notre quotidien souvent embarrassĂ©, pressĂ©; elle nous offre un sas, un seuil, oĂč le temps ralentit. Une place pour l’étonnement. Elle nous plonge alors dans un univers rĂ©crĂ©Ă©, rĂȘvĂ© si fort qu’il existe et vogue comme une arche de NoĂ© sans dĂ©luge, sur fond de musique baroque et de ciel diamantĂ©. Dans ce voyage vers le simple fait d’ĂȘtre prĂ©sent au prĂ©sent, oĂč s’éprouvent la vitalitĂ© animale, la densitĂ© des Ă©lĂ©ments, la plĂ©nitude du regard, le mystĂšre des questions majeures, on est ouvert Ă  une expĂ©rience poĂ©tique au plus prĂšs de nous, lĂ , simplement lĂ , comme la voĂ»te Ă©toilĂ©e, qui brille pour toutes et tous, dans l’évidence de sa majestĂ©. Akissi (le nom qu’AdĂšle prend pour signer ses tableaux) signifie en CĂŽte d’Ivoire « fille nĂ©e un lundi », jour de la Lune. Pourtant, au grĂ© de ses croquis, de son spectacle, de ses scĂ©nographies, ce nïżœïżœest pas dans un ailleurs mĂ©lancolique et lointain qu’elle souhaite nous emmener. Au contraire, AdĂšle-Akissi est comme la « lune bleue », plus proche et plus rayonnante : la poĂ©sie pure qui est son langage, son bain naturel, se veut terreau d’échange et de rencontre – avec les autres, avec soi –, renouant avec ce qui fait la part si prĂ©cieuse de la vie : la beautĂ© d’ĂȘtre.
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Pour dĂ©couvrir son travail, n’hĂ©sitez pas Ă  aller voir l’exposition en cours, avec MĂ©lanie Bourlon (Espace Claudel-Stendhal, Ă  Brangues) et, bien sĂ»r, Ă  consulter son site, qui rĂ©pertorie tous les projets et travaux de sa compagnie, l’Atelier du vent
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lilstjarna · 1 year ago
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Chambéry
ChambĂ©ry est une petite ville situĂ©e en Savoie avec un joli quartier mĂ©diĂ©val et de nombreux espaces verts. C'est la destination idĂ©ale pour se dĂ©tendre, promener, faire du vĂ©lo, randonner et ĂȘtre au plus prĂšs de la nature tout en respirant l'air des montagnes.
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Comment venir ?
Chambéry se situe :
en train : 10min d'Aix-les-Bains, 50min de Grenoble ou Annecy, 1h20 de GenĂšve, 1h30 de Lyon, 2h de Valence, 3h de Paris
en voiture : 20min d'Aix-les-Bains, 30min d'Annecy, 40min de Grenoble, 1h de Lyon ou GenĂšve, 1h30 de Valence
en bus : 25 min d'Aix-les-Bains, 40min d'Annecy, 1h de Grenoble, 1h20 de Lyon, 1h30 de GenĂšve
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Combien de temps ?
Chambéry est une petite ville qui se visite assez rapidement, une journée peut donc suffire à en faire le tour. Elle a la chance d'avoir un parcours fléché au sol qui vous permettra de ne rien louper des diverses impasses et recoins ainsi qu'un musée d'art trÚs riche et intéressant. Il est ensuite possible de continuer son périple vers Grenoble ou vers Annecy.
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Quoi voir à Chambéry ?
Des bùtiments historiques : fontaine des éléphants, place Saint-Léger, les passages du vieux centre, chùteau des Ducs de Savoie, marché des Halles, hÎtel de Cordon, rotonde ferroviaire, Théùtre Charles Dullin, Statue des frÚres de Maistre, Fontaine des Colimaçons, hotel de ville, palais de justice, Carré Curialn
Du patrimoine religieux : cathĂ©drale Saint François de Sales, Eglise du SacrĂ© CƓur, Église Notre Dame
Des musĂ©es : galerie EurĂȘka, musĂ©e Savoisien, TrĂ©sor de la CathĂ©drale, Museum d’Histoire Naturelle, MusĂ©e des Beaux Arts
Des parcs et jardins : Parc de la Calamine, Parc du Clos Savoiroux, Parc du Verney, Jardin des Senteurs, Jardin des Charmettes, Parc du Talweg
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Quoi voir dans les environs ?
Des villes et villages : Grenoble, Turin, Annecy, aix-les-bains, Lyon, Conflans, Chignin , GenĂšve, challes les eaux
Des lieux naturels : lac du Bourget, passerelles du Revard, Croix du Nivolet, Parc Naturel RĂ©gional de Chartreuse, lac d'Aiguebelette, cascades de Jacob-Bellecombette, Parc Naturel RĂ©gional du Massif des Bauges
Des monuments : monastĂšre de la Grande Chartreuse, abbaye de Hautecombe, chĂąteau du Touvet, chĂąteau de Miolans
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crédits photos @lilstjarna
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auda-isarn · 2 years ago
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Ça faisais assez longtemps que je n'avais pas fais de fiche de lecture. La derniĂšre fois nous parlions de Pierre BenoĂźt, un romancier assez peu connu aujourd'hui. J'ai dĂ©cidĂ© ce soir de parler de Henri BĂ©raud, un auteur souvent trĂšs aimĂ©, mais aussi souvent trĂšs dĂ©testĂ©. Il faut dire que c'Ă©tait un grand polĂ©miste, ses Ă©crits en tĂ©moigne.
Henri Béraud : Polémiste sorti du peuple :
Voici un demi-siĂšcle paraissait un petit livre de souvenirs romancĂ©s d'Ă  peine deux cents page. Son titre : << Qu'as-tu fait de ta jeunesse ? >>. Son auteur : Henri BĂ©raud. Il Ă©tait alors au faite de sa renommĂ©. Trois ans plus tard, il Ă©tait arrĂȘtĂ©, condamnĂ© Ă  mort, grĂąciĂ© de justesse et libĂ©rĂ© en 1950 du bagne de RĂ©. Quand il mourut en 1958, au dĂ©but de la Ve RĂ©publique, il Ă©tait assez oubliĂ© par les partisans d'un bord politique qui n'Ă©tait d'ailleurs pas tout Ă  fait le sien. En pleine guerre d'AlgĂ©rie, on se souciait peu de la disparition de ce romancier-journaliste qui reussit le coup de force de s'ĂȘtre vu accusĂ© d'intelligence avec l'ennemi, alors qu'il n'avait jamais Ă©prouvĂ© la moindre sympathie pour les Allemands. Il les dĂ©testait un peu prĂšs autant que les Anglais ( qu'il rĂȘvait de << rĂ©duire en esclavage >> ). Mais ce redoutable polĂ©miste, fils du peuple si il en fut, plutĂŽt anarchiste, Ă©tait revenu pacifiste de la guerre de 14. Il manifesta toujours un franc-parlĂ© et un goĂ»t de l'outrance qui le possĂšrent Ă  Ă©pouser sans prudence quelques une des querelles les plus dangereuses d'une Ă©poque dont il fut le meilleur tĂ©moin. A le relire, on s'aperçoit qu'il fut surtout un merveilleux enquĂȘteur et un robuste Ă©crivain.
Qu'as-tu fait de ta jeunesse, qui ce dĂ©roule avant la grande tuerie fratricide de 14, est la suite du meilleur livre de BĂ©raud, cette " Gerbe d'Or ", oĂč il raconte son enfance de fils d'un boulanger de la rue FerrandiĂšre, Ă  Lyon, oĂč il est nĂ© le 21 septembre 1885, entre les Terreaux et la place Bellecour.
Cette presque Ăźle entre SaĂŽne et RhĂŽne sera toujours pour lui le cƓur de son univers sentimental. Et si il fut un grand voyageur, " flĂąneur salariĂ© ", Ă  travers le monde, comme il disait lui-mĂȘme de son mĂ©tier de reporter globe-trotter, il restera toute sa vie fidĂšle au petit " gone " qu'il fut enfant d'un milieu populaire, encore trĂšs proche du village dauphinois de ses grands-parents paysans. Peu d'Ă©crivains sont aussi enracinĂ©s que ce citadin d'une grande ville, qui dispute Ă  Marseille le rang de seconde de France et garde Ă  travers tout les orages le mĂȘme aspect un peu fermĂ© sur elle-mĂȘme.
Par reaction contre le cÎté radin et dévot de la plupart des bourgeois de leur ville industrieuse et embrumée, beaucoup de Lyonnais manie comme personne l'irrespect, dont Guignol est l'ironique porte-parole. Amoureux de cette cité que l'on dit " la plus au Sud des ville du Nord ", le jeune Béraud devient vite le rassembleur des garçons qui y mÚnent comme lui la vie de bohÚme au début de notre siÚcle. Passionnés de théùtre et de musique, ils aiment Wagner avec passion. Comme il faut travailler quand on n'appartient pas aux dynasties marchandes, le fils de boulanger sera tour à tour dessinandier en soieries, clerc d'avoué, commis en assurances, antiquaire , du genre brocanteur, et journaliste, surtout journaliste.
Son sens innĂ© de la polĂ©mique, parfois la plus fĂ©roce mais toujours la plus drĂŽle, fait merveille dans les petits joumaux de Lyon, oĂč il se rend indispensable. Un entracte de quatre ans, dans l'artillerie, le marque Ă  jamais. Parti insouciant, il devient pacifiste. Mais aussi bien dĂ©cidĂ© Ă  quitter sa ville natale pour partir Ă  la conquĂȘte de Paris, comme ses amis le comĂ©dien Charles Dullin et le journaliste Albert Londres.
TrĂšs vite, il va s'imposer comme le maĂźtre incontestĂ© du grand reportage. Nul ne sait comme lui transcrire les atmosphĂšres et les rencontres en ces pays Ă©trangers que la tĂ©lĂ©vision n'a pas encore rendus faussement familiers. L' entre-deux guerres voit le triomphe de ces envoyĂ©s spĂ©ciaux qui n'ont pour eux que leur stylo, beaucoup de culot et de confortables notes de frais consenties par des patrons de presse intelligents. On verra Henri BĂ©raud Ă  Moscou et Ă  Berlin, Ă  Rome et Ă  Vienne, Ă  Dublin et Ă  Madrid, partout oĂč il se passe quelque chose. Il raconte ce qu'il voit, ce qu'il entend, ce qu'il croit, se montrant toujours bon observateur et parfois bon prophĂšte. L' Europe en pleine crise le fascine, car il sent Ă  chaque enquĂȘte la guerre venir, inĂ©luctablement.
Écrivant au sommet de sa carriĂšre dans Gringoire, le grand hebdomadaire conservateur, il rĂ©serve ses Ă©lans populistes pour son Ɠuvre littĂ©raire. Il dĂ©nonce la littĂ©rature hermĂ©tique et lugubre de ceux qu'il nomme " les longues figures " et defend la langue claire et la vie simple des " bons vivants ". En politique, il s'affirme sans hĂ©siter rĂ©publicain, chantre du 14 juillet et admirateur de Robespierre. CelĂ  ne l'empĂȘchera pas de denoncer le gouvernement radical dans " PavĂ©s Rouges " ( 1934 ), et la gauche dans " Front-popu " ( 1936 ). En politique extĂ©rieur, il ce montre volontiers cocardier et poursuit les Britanniques d'une haine qui lui coĂ»tera un jour trĂšs cher.
L' AcadĂ©mie Goncourt lui a dĂ©cernĂ© en 1922 son prix pour " Le martyre de l'obĂšse ", essaie romanesque sur son impressionnant tour de taille, qui est loin, trĂšs loin d'ĂȘtre son meilleur livre. Il rĂ©ussit mieux dans le roman historique : " Le vitriol de lune " et " Au capucin gourmand ", annoncent la fantastique maĂźtrise d'une trilogie ( qui devait comporter au dĂ©part une dizaine de volumes ), " Le bois du Templiers pendu ", " Les lurons de Sabolas " , et " Ciel de suie ".
Le premier surtout est un incontestable chef-d'Ɠuvre, roman paysan, Ă  la fois joyeux et sanglant, hymne paĂŻen aux paysages et aux de son DauphinĂ© ancestral. Un jour, ces ruraux quitteront la terre pour la ville et participeront aux insurrections lyonnaises parmi les canuts rĂ©voltĂ©s contre la rapacitĂ© des possĂ©dants et l'ignominie des politiciens.
Quand viendra la défaite de 40, Béraud aurait pu se taire. Ce n'était pas son genre. De Lyon, il continuera à dire ce qu'il pense, en bon patriote. Tout aussi opposé à la << dissidence gaulliste >> qu'à la collaboration << parisienne >>. Il ne comprendra pas que son directeur et ami Carbuccia décide un jour, par prudence, de saborder son hebdomadaire. Lui, Béraud, continuera à hurler ce qu'il croit. Il le payera, dans une cellule de Fresnes, chaßnes aux pieds. Il meurt le 24 octobre 1958, dans la solitude et dans la misÚre.
Principales Ɠuvres :
PoĂšmes ambulants, poĂ©sie (Le Monde lyonnais, 1903). Les jardins Ă©vanouis ( Le Tout-Lyon, 1904). L' hĂ©ritage des symbolistes, critique (Sansot, 1906). L'Ă©cole moderne de peinture lyonnaise, essai (Basset, 1912). Les morts lyriques, contes (Basset, 1912 ) Le trial de lune, roman historique (Albin Michel, 1921). Le martyre de l'obĂšse, roman prix Goncourt (Albin Michel, 1922). La croisade des longues figures, articles (Editions du SiĂšcle, 1924). Lazare, roman (Albin Michel, 1924). Retour Ă  pied, articles (CrĂšs 1920 ). Au capucin gourmand, roman (Albin Michel, 1925). Le bois du templier pendu, roman (Editions de France, 1926). Mon ami Robespierre, rĂ©cit romancĂ© (Plon, 1927) La gerbe d'or, souvenirs (Editions de France, 1927). Le 14 juillet, rĂ©cit (Hachette, 1928 ) Leurons de Sabolas, roman (Editions de France, 1932). Souvenirs d'avril, articles (Editions de France, 1932). Ciel de suie, roman (Editions de France, 1933). Dictateurs d'aujourd hui, essai (Flammarion, 1933). PavĂ©s rouges, chroniques (Editions de France, 1934), Faut-il rĂ©duire l'Angleterre en esclavage ?, chroniques (Editions de France, 1935). Trois ans de colĂšre, chroniques (Editions de France, 1936). Popu-Roi chroniques (Editions de France, 1938). Qu'as-tu fait de ta jeunesse ? souvenirs (Editions de France, 1941). Sans haine et sans crainte, chroniques (Editions de France 1942). Le nƓud au mouchoir, chroniques (Editions de France, 1944). Vous ne connaissez pas mon pays, souvenirs (Lardanchet, 1944). On tue pour moins que ça, roman policier (Plon, 1950). Quinze jours avec la mort, souvenirs (Plon, 1951). La chasse lampiste, souvenirs (Plon, 1951). Les derniers beaux jours, souvenirs (Plon, 1953) Les flĂąneurs salariĂ©s, reportages (10-18, 1985).
A consulter :
R. CARDINNE-PETIT: Le martyre de Henri BĂ©raud (L'Elan, 1949). Jean BUTIN: BĂ©raud (Horvath, 1979). Georges FERRATO: Henri BĂ©raud, le flĂąneur salariĂ© (Le Loriot rĂȘveur, 1985). Henri BĂ©raud, Qui suis-je PardĂšs Ă©dition.
Il me semble que ses articles ont étés publiés aujourd'hui dans des ouvrages, à vérifier. On peut également trouver ces ouvrages dans des librairies parisiennes lors de flùneries.
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melissaandbernard · 5 years ago
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Carmen, Xania and Melissa are taking a walk in Montmartre, Paris. Xania is wondering why everyone is staring at her. For Carmen and Melissa the reason is only too obvious.
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arsenicetvieillesenseignes · 3 years ago
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"Dans cette maison est nĂ© Jean Vilar, le 25 mars 1912." Jean Vilar naĂźt Ă  SĂšte au cƓur d'une famille de merciers. Il dĂ©couvre le thĂ©Ăątre Ă  20 ans en assistant Ă  une rĂ©pĂ©tition dirigĂ©e par Charles Dullin. En 1947, un an aprĂšs avoir jouĂ© au cinĂ©ma dans les Portes de la nuit, de Marcel CarnĂ©, le metteur en scĂšne se voit proposer par RenĂ© Char, Yvonne et Christian ZervĂłs, d'animer une « Semaine d'art dramatique » en Avignon. Pour l'occasion, il monte Richard II de Shakespeare dans la Cour d'honneur du palais des Papes. MĂȘme si cette expĂ©rience n'obtient qu'un succĂšs limitĂ©, le Festival d'Avignon est nĂ©. Vilar va en faire l'un des rendez-vous culturels les plus importants de la seconde moitiĂ© du XXe siĂšcle. L'arrivĂ©e de GĂ©rard Philipe, jouant le Cid de Corneille (1951) et Lorenzaccio de Musset (1953), donne Ă  la manifestation un Ă©lan historique. En 1951, il prend la direction Ă  Paris du ThĂ©Ăątre national populaire (TNP). Au-delĂ  de son activitĂ© d'artiste, il entreprend de mettre en place une politique permettant d'ouvrir le thĂ©Ăątre aux classes dĂ©favorisĂ©es. Ainsi, au TNP tout particuliĂšrement, les conditions de rĂ©servation des places, d'accueil et de placement dans la salle favorisent la venue de personnes peu fortunĂ©es. N'obtenant pas les moyens qu'il juge nĂ©cessaires, Vilar dĂ©missionne du TNP en 1963. ContestĂ© en 1968, il garde la direction du Festival d'Avignon jusqu'en 1970, annĂ©e de crĂ©ation du festival « off », avant de mourir l'annĂ©e suivante dans sa ville natale. HĂ©ritier des tenants de la culture populaire, Vilar est l'homme de thĂ©Ăątre qui, en France, portera le plus loin l'idĂ©e d'un art accessible au plus grand nombre. Si son soutien aux auteurs contemporains n'a pas le retentissement qu'obtiennent ses mises en scĂšne de textes classiques, si son utopie n'atteint pas le rĂ©sultat espĂ©rĂ© (les adhĂ©rents du TNP ne comptent pas plus de 5 % d'ouvriers), Vilar rĂ©ussit tout de mĂȘme ïżœïżœ renouveler considĂ©rablement le public grĂące Ă  ses contacts avec les syndicats et le milieu enseignant. Ce chef de troupe rigoureux, reste, par son action et par ses Ă©crits thĂ©oriques, une rĂ©fĂ©rence capitale dans le thĂ©Ăątre moderne.
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cohetzel · 6 years ago
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Place Charles dullin, Paris
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m4a-tv · 3 years ago
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Streetart Paris 18 #3 #streetartparis #paris18streetart #paristreetart #ruecharlesdullin #charlesdullin #quartiermontmartreparis #montmatrejetaime #montmatre❀ #montmatrejetaime #montmatremonamour #montmatređŸ˜â€ïž #montmatreplace #montmatresquare #montmatrevillage #montmatreview #montmatreforever #montmatrearchitecture #Montmartrebynight #montmatrestreets #montmatređŸ‡«đŸ‡· #montmatreforever #montmatrephotoshoot #montmatreaddict #75018paris #75018 #18emearrondissement #18emeparis #paris18 #paris18eme #paris18Ăšme #paris18bynight #18emeparis (Ă  Place Charles-Dullin) https://www.instagram.com/p/CPJhTA2FVl8/?utm_medium=tumblr
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euroedo2016 · 5 years ago
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L’Italia in Francia...se a Grenoble c’ù un pittoresco quartiere italiano, a Chambery non puĂČ mancare la Rue d’Italie!
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laurent-bigot · 5 years ago
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Rompant avec la vogue des femmes fatales, la comédienne se fait une place à part dans le cinéma des années trente. Au fil des ans, sa simplicité séduira des cinéastes aussi différents que Jean Renoir, Jacques Becker, André Cayatte ou Yves Robert.
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Blanchette Brunoy et Fernandel dans COIFFEUR POUR DAMES de Jean Boyer (1952)
Blanchette Bilhaud naĂźt Ă  Paris le 5 octobre 1918. Son pĂšre, mĂ©decin, s’installe bientĂŽt en province, mais l’enfant reste proche de sa famille parisienne, notamment de son parrain, le cĂ©lĂšbre Ă©crivain Georges Duhamel. Adolescente, Blanchette rĂȘve de devenir comĂ©dienne. Sur les conseils de l’acteur LĂ©on Bernard, elle tente le concours d’entrĂ©e au Conservatoire d’art dramatique, qu’elle rĂ©ussit. DĂšs 1935, elle dĂ©bute sur les planches du ThĂ©Ăątre de l’ƒuvre dans Nationale 6, avant de faire ses premiers pas devant la camĂ©ra pour le film La Peau d’un autre (RenĂ© Pujol, 1937). Mais c’est l’annĂ©e 1937 qui s’avĂšre dĂ©terminante pour celle que l’on appelle dĂ©sormais Blanchette Brunoy. Elle commence en effet par donner la rĂ©plique Ă  Danielle Darrieux  Un Mauvais garçon, puis Ă  (Jean Boyer, 1936) Raimu dans La Chaste Suzanne (AndrĂ© Berthomieu,1937). Et trouve la consĂ©cration en incarnant l’intrĂ©pide hĂ©roĂŻne de Colette dans Claudine Ă  l’école (1937), adaptation signĂ©e par Serge de Poligny. Cette intense activitĂ© cinĂ©matographique ne l’empĂȘchant pas de jouer au thĂ©Ăątre la nouvelle piĂšce de Jean Cocteau Les Chevaliers de la Table Ronde

Blanchette Brunoy et Guy FaviĂšres dans GOUPI-MAINS ROUGE de Jacques Becker (1943)
CLAUDINE A L’ECOLE – Serge de Poligny (1937), d’aprùs le roman de Colette paru en 1900 – Blanchette Brunoy, Pierre Brasseur, Jeanne Fusier-Gir, Suzet Maïs
Blanchette Brunoy et Michel Simon dans AU BONHEUR DES DAMES d’AndrĂ© Cayatte (1943)
Jeune premiĂšre
Le visage plein de douceur de Blanchette Brunoy vaut de jouer souvent les rĂŽles d’ingĂ©nues, ou de femmes capables de se sacrifier par amour. C’est ainsi que Jean Renoir lui offre en 1938 le rĂŽle de Flore dans La BĂȘte humaine, oĂč son personnage contraste fortement avec celui de la sensuelle Simone Simon. Dans le mĂȘme registre, l’actrice apparaĂźt dans Le Voleur de femmes, d’Abel Gance, avant de participer Ă  l’un des grands succĂšs de l’annĂ©e 1940, La Famille Duraton, film adaptĂ© d’un programme radiophonique trĂšs populaire. En 1943, deux grands cinĂ©astes font appel Ă  elle : Jacques Becker la choisit pour incarner “Goupi-Muguet” dans sa fameuse satire paysanne Goupi-mains rouges, puis c’est AndrĂ© Cayatte qui lui confie le rĂŽle de la belle Denise dans son adaptation du roman de Zola, Au bonheur des dames. L’annĂ©e suivante, Blanchette Brunoy partage Ă©galement avec Pierre Fresnay l’affiche du Voyageur sans bagages, un film rĂ©alisĂ© par le dramaturge Jean Anouilh, et qui figure aujourd’hui parmi les classiques de la pĂ©riode.
Jean Gabin et Blanchette Brunoy dans LA BÊTE HUMAINE de Jean Renoir (1938)
Jean Gabin et Blanchette Brunoy dans LE BARON DE L’ECLUSE de Jean Delannoy (1960)
LA MARIE DU PORT – Marcel CarnĂ© (1950) avec Jean Gabin, Nicole Courcel, Blanchette Brunoy, Julien Carette
Avec Gabin
En 1949, la comĂ©dienne obtient le principal rĂŽle fĂ©minin d’un film trĂšs attendu : L’Homme aux mains d’argile, fiction retraçant de maniĂšre romanesque la vie du champion de boxe Marcel Cerdan, qui y joue son propre rĂŽle. Dans La Marie du port, Marcel CarnĂ© lui permet ensuite de casser son image si respectable en incarnant la maĂźtresse de Gabin – partenaire qu’elle retrouve aprĂšs La BĂȘte humaine, et Ă  qui elle donnera Ă  nouveau la rĂ©plique dix ans plus tard dans Le Baron de l’écluse. À compter des annĂ©es 50, Blanchette Brunoy va se consacrer davantage au thĂ©Ăątre qu’au cinĂ©ma, oĂč elle participe dĂ©sormais Ă  des films moins marquants – Ă  l’exception de BĂ©bert et l’omnibus, d’Yves Robert. Mais la tĂ©lĂ©vision la sollicite bientĂŽt : elle y apparaĂźt rĂ©guliĂšrement dĂšs les annĂ©es 60, que ce soit dans des adaptations thĂ©Ăątrales, des tĂ©lĂ©films ou des sĂ©ries (elle sera notamment la Madeleine des premiers Ă©pisodes de Julie Lescaut). En 1985, Blanchette Brunoy revient au cinĂ©ma aprĂšs plus de trente ans d’absence dans L’Amour en douce, d’Edouard Molinaro. Elle tiendra son tout dernier rĂŽle face Ă  Marie Trintignant dans Comme elle respire, avant de s’éteindre discrĂštement Ă  Manosque en avril 2005. [StĂ©phane Brisset – Collection Gabin] 
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ELLES ETAIENT DOUZE FEMMES de Georges Lacombe (1940) – Blanchette Brunoy, Micheline Presle, Gaby Morlay
TĂ©moignage
Comment ĂȘtes-vous devenue comĂ©dienne ? J’ai Ă©tĂ© Ă©levĂ©e dans une famille oĂč il y avait de nombreux enfants, et nos parents pour occuper les jeunes que nous Ă©tions, nous incitaient Ă  jouer la comĂ©die. Notre thĂ©Ăątre amateur avait pour public des gens importants dont LĂ©on Bernard, SociĂ©taire de la ComĂ©die-Française et professeur au Conservatoire
 Et c’est au cours de cette adolescence heureuse que m’est venue le goĂ»t de ce mĂ©tier ! Ma marraine, Blanche Duhamel (mon prĂ©nom me vient d’elle), avait jouĂ© chez Charles Dullin, Louis Jouvet, Jacques Copeau
 J’étais donc, si vous voulez, dĂ©jĂ  introduite dans ce milieu du spectacle. Je me suis prĂ©sentĂ©e au Conservatoire dans un passage de « L’école des femmes » et j’ai Ă©tĂ© reçue.
L’ambiance du Conservatoire Ă©tait-elle identique Ă  celle du film EntrĂ©e des artistes ? Il rĂ©gnait lĂ -bas un climat extraordinaire, assez similaire en effet Ă  celui du film. Ce mĂ©lange de danse, de musique et de comĂ©die vous prenait de partout, impression semblable Ă  ce que vous pouvez ressentir lorsque vous pĂ©nĂ©trez dans une Ă©glise
 J’y suis restĂ©e deux ans. Au terme de cette pĂ©riode, un de mes camarades m’a conseillĂ© de me prĂ©senter au ThĂ©Ăątre de l’ƒuvre : « les directeurs, d’aprĂšs lui, cherchaient une jeune fille correspondant Ă  mon physique ». La piĂšce Ă©tait de Jean-Jacques Bernard (une famille prestigieuse puisqu’il Ă©tait le fils de Tristan, le dramaturge, et le frĂšre de Raymond, le metteur en scĂšne). Il s’agissait du rĂŽle principal ; ma spontanĂ©itĂ© a dĂ» leur plaire et j’ai Ă©tĂ© immĂ©diatement engagĂ©e.
Quelles ont Ă©tĂ© vos rĂ©actions suite Ă  ce dĂ©part prometteur ? La critique a Ă©tĂ© enthousiaste et tous les journaux ont parlĂ© de moi comme d’une vĂ©ritable rĂ©vĂ©lation. Mon Ă©tonnement Ă©tait d’autant plus grand que je pensais n’avait fait preuve d’aucun don particulier. Un soir, une dame juive allemande est venue me voir dans ma loge. InstallĂ©e depuis peu Ă  Paris, elle s’occupait d’artistes (elle avait favorisĂ©, en particulier, la carriĂšre de MarlĂšne Dietrich). Nous avons parlĂ© un moment ; elle est partie sur ces mots : « Vous devez faire du cinĂ©ma, vous ĂȘtes merveilleuse ». Trois jours plus tard, elle revenait avec un contrat pour Berlin (La peau d’un autre) et un autre pour Londres (La chaste Suzanne). C’est toujours grĂące Ă  elle si ensuite, j’ai pu incarner l’hĂ©roĂŻne de Colette dans Claudine Ă  l’école.
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Blanchette Brunoy
Vous avez apportĂ© au cinĂ©ma de l’époque une fraĂźcheur bien vite recherchĂ©e des cinĂ©astes
 Les critiques trouvaient que je parlais avec naturel et ont louĂ© cet aspect anti_conventionnel qui Ă©manait, semble-t-il, de ma personne. De ma part, ce n’était pourtant nullement recherchĂ© et de toute façon mes rĂŽles se prĂȘtaient directement Ă  ce jeu. Les jeunes premiĂšres, ou plus exactement les ingĂ©nues, s’exprimaient alors avec de petites voix piaillardes qui, Ă  chaque nouvelle sĂ©ance de cinĂ©ma, m’agaçaient davantage. Les metteurs en scĂšne se sont demandĂ©s pourquoi je prenais une voix aux intonations graves ; ils n’avaient pas compris que je le faisais exprĂšs.
Vous incarnez la plupart du temps l’hĂ©roĂŻne douce et sentimentale. Auriez-vous aimĂ© jouer des rĂŽles plus durs ? Cette image est restĂ©e longtemps ancrĂ©e dans l’esprit du public. Pourtant, je ne “veux” pas spĂ©cialement interprĂ©ter un personnage, je choisis parmi ce que l’on me propose, voilĂ  tout ! Si demain, un rĂ©alisateur vient me voir accompagnĂ© d’un scĂ©nario amusant, pourquoi pas ? Toutefois, n’oublions pas que mon physique correspondait Ă  un certain reflet que le public apprĂ©ciait. Mais en effet, j’ai reprĂ©sentĂ© le mĂȘme type de jeune femme – Ă  quelques variantes prĂšs – pendant des annĂ©es. Peu de comĂ©diens Ă©chappent Ă  cette classification. Certains ont d’ailleurs brisĂ© leur carriĂšre Ă  vouloir en sortir.
Dans La Chaste Suzanne vous donniez la rĂ©plique Ă  Raimu
 Plusieurs amis m’avaient mise en garde, car la rumeur voulait qu’il ait mauvais caractĂšre. Dans ce film, j’étais sa fille et la premiĂšre scĂšne importante Ă©tait justement un repas de famille. Le trac que je pouvais manifester Ă  son contact a vite disparu et nous sommes devenus “les meilleurs amis du monde”. DĂšs le premier soir, il m’a mĂȘme invitĂ© Ă  dĂźner – et ainsi tous les soirs. L’explication de cette “affection”, pour le moins inattendue, Ă©tait trĂšs simple. Nous tournions Ă  Londres (il s’agissait d’une double version) et comme il avait dĂ» quitter sa fille, qu’il adorait par-dessus tout, il avait l’air bien triste de se retrouver chaque soir sans elle, dans cette ville inconnue
 Sa prononciation anglaise Ă©tait Ă©pouvantable ! Elle dĂ©clenchait inĂ©vitablement la bonne humeur de toute l’équipe. Quant Ă  Henri Garat et Meg Lemonnier, ils m’ont Ă©tĂ© aussi d’un grand secours.
N’étiez-vous pas intimidĂ©e par ces trois grandes vedettes ? La plupart de tous ces grands acteurs Ă©taient trĂšs simples. Ainsi Garat et Meg Lemonnier m’ont-ils aidĂ©e avec beaucoup de gentillesse dans une scĂšne oĂč je devais chanter
 Mon inexpĂ©rience en ce domaine m’occasionnait une peur panique qu’ils ont comprise. Tous deux, hors champ – un de chaque cĂŽtĂ© – battaient la mesure pour m’entraĂźner. Cet Ă©lan de solidaritĂ© m’avait touchĂ©e. [Le cinĂ©ma des annĂ©es 40, par ceux qui l’ont fait (Tome 4, Le CinĂ©ma de l’Occupation : 1940-1944) – Christian Gilles – Ed. L’Harmattan (2000)]
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A voir Ă©galement
LE CAFE DU CADRAN – Henri Decoin (1947) – Bernard Blier, Blanchette Brunoy, FĂ©lix Oudart Le CafĂ© du cadran rouvre avec un nouveau propriĂ©taire, M. Jules (Bernard Blier). Sa ravissante femme, Mme Louise (Blanchette Brunoy), tient la caisse. SituĂ© Ă  cĂŽtĂ© d’un journal et d’un luxueux restaurant, le cafĂ© a une clientĂšle d’habituĂ©s : des journalistes qui s’inquiĂštent de Ia vente de leur journal, Mlle Jeanne (Nane Germon), l’éternelle soupirante de l’un d’entre eux, qui la traite avec dĂ©sinvolture, le chasseur du CafĂ© de Paris (Olivier Darrieux), et M. Luigi (AimĂ© Clariond), premier violoniste audit CafĂ©, qui entreprend de sĂ©duire Mme Louise. Quelques mois plus tard, Mme Louise est devenue une vraie Parisienne qui dĂ©pense sans compter. Son mari est obligĂ© d’accepter des paris clandestins dans son Ă©tablissement. M. Luigi vient nuitamment jouer pour Mme Louise, et l’invite Ă  dĂźner. La police arrĂȘte le bookmaker de M. Jules. Se croyant cocu, celui-ci tue sa femme. Le CafĂ© du cadran rouvre avec de nouveaux propriĂ©taires
 Voir la publication sur le film

LA BÊTE HUMAINE – Jean Renoir (1938) avec Jean Gabin, Simone Simon, Fernand Ledoux, Julien Carette Deux ans aprĂšs leur premiĂšre collaboration pour Les Bas-fonds, Gabin et Renoir se retrouvent pour porter Ă  l’écran le roman d’Émile Zola. À la fois drame social et romance tragique, La BĂȘte humaine s’avĂ©rera l’un des chefs-d’Ɠuvre de l’immĂ©diat avant-guerre. Lire la suite

LA MARIE DU PORT – Marcel CarnĂ© (1950) avec Jean Gabin, Nicole Courcel, Blanchette Brunoy, Julien Carette TournĂ© en 1949, La Marie du port marque un regain de collaboration entre Jean Gabin et Marcel CarnĂ© aprĂšs que Gabin eut refusĂ©, deux ans plus tĂŽt, Les Portes de la nuit. EffacĂ©s donc les motifs de fĂącherie ; Jean retrouve l’auteur de Quai des brumes et du Jour se lĂšve, l’un des cinĂ©astes qui l’a aidĂ© Ă  atteindre les sommets de la gloire. Mais Gabin, revenu d’AmĂ©rique Ă  la sortie de la guerre, n’a pas encore, en ce dĂ©but de dĂ©cennie, retrouvĂ© son statut inĂ©galable d’avant l’Occupation. Lire la suite

  Avec Claudine Ă  l'Ă©cole, rĂ©alisĂ© en 1937 par Serge de Poligny, Blanchette Brunoy devient rapidement l'une des jeunes premiĂšres les plus remarquĂ©es de l'Ă©cran. Un charmant sourire et un jeu naturel comme le sien n'ont-ils pas symbolisĂ© la saine jeunesse de l'Ă©poque ? AprĂšs La BĂȘte humaine (1938, Jean Renoir) elle se montre remarquable dans des films comme L'empreinte du Dieu (1940, LĂ©onide Moguy), Goupi Mains Rouges (1943, Jacques Becker) aux cĂŽtĂ©s de Fernand Ledoux et de Robert Le Vigan, ou Le CafĂ© du cadran (1947, Jean Gehret, Henri Decoin). Rompant avec la vogue des femmes fatales, la comĂ©dienne se fait une place Ă  part dans le cinĂ©ma des annĂ©es trente.
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alainlesourd-14 · 6 years ago
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LES HAVRES DE PAIX PLANQUÉS DE PARIS !
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La plus théùtrale, la place Charles-Dullin
Si vous souhaitez faire une pause sur cette place de Montmartre, rassurez-vous, vous ne serez pas embĂȘtĂ©. Ou peut ĂȘtre par quelques pigeons et des badauds qui guettent la prochaine reprĂ©sentation du ThĂ©Ăątre de l’Atelier, Ă©difice autour duquel la place est articulĂ©e. C’est presque une certitude, vous aurez votre banc sous les arbres et votre place ombragĂ©e. Autour de vous, quelques Ă©piceries et des bistrots, mais pas suffisamment nombreux pour troubler le calme qui rĂšgne en maĂźtre. Savourez, vous ĂȘtes Ă  deux pas de Pigalle, dans une bulle de tranquillité  18Ăšme arrondissement – MĂ©tro Anvers
https://www.pariszigzag.fr/balade-paris/places-paisibles-paris
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philippebresson · 7 years ago
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Revenir sur le parcours de #StĂ©phaneAudran implique de se replonger dans l’Ɠuvre cinĂ©matographique de #ClaudeChabrol et inversement. Des Cousins Ă  Betty en passant par Le Boucher ou La Femme infidĂšle, l’actrice n’a jamais Ă©tĂ© mieux servie que par les rĂŽles que lui concoctait Chabrol. De mĂȘme, les meilleurs crus du rĂ©alisateur des Biches ou de Poulet au vinaigre, doivent tous quelque chose sinon l’essentiel Ă  Colette Suzanne Dacheville, alias StĂ©phane Audran. Les premiers pas de comĂ©dienne de StĂ©phane Audran, se font sur les planches de cours d’art dramatique Ă  la fin des annĂ©es cinquante, aux cĂŽtĂ©s de Charles Dullin, Michel Vitold, Tania Balachova et RenĂ© Simon. AprĂšs quelques expĂ©riences au thĂ©Ăątre et Ă  la tĂ©lĂ©vision, l’actrice fait sa premiĂšre apparition Ă  l’écran en 57 dans Le Jeu de la nuit de Daniel Costelle. Claude Chabrol, qu’elle Ă©pouse en 64 aprĂšs s’ĂȘtre sĂ©parĂ©e de J-L Trintignant, la fera connaĂźtre au grand public dans Les Cousins (59). Un film qui, dĂ©jĂ , Ă©voque avec fĂ©rocitĂ© une certaine petite bourgeoisie de province et ouvre grand les armoires familiales peuplĂ©es de squelettes et autres secrets bien gardĂ©s. « Quand j'ai rencontrĂ© Chabrol, je ne connaissais pas grand-chose au cinĂ©ma » confie l’actrice. « C'est GĂ©rard Blain, qui partageait la vedette avec J-C Brialy dans le ‘Le beau Serge’, qui nous a prĂ©sentĂ©s. J'avais par ailleurs un ami qui Ă©tait fou de cinĂ©ma et m'emmenait rĂ©guliĂšrement Ă  la CinĂ©mathĂšque. Il pensait qu'il fallait que je connaisse Rohmer, Chabrol, Godard, Truffaut
 C’est Ă  cette Ă©poque que Chabrol m'a engagĂ©e pour un petit rĂŽle dans ‘Les Cousins’ et vous connaissez la suite
 » Au-delĂ  de Chabrol, « le repas » semble avoir une place prĂ©pondĂ©rante dans la carriĂšre de cette actrice tour Ă  tour froide et sophistiquĂ©e ou bouleversante de sensualitĂ©. On assiste de façon rĂ©currente Ă  un banquet, une fĂȘte des sens, une cĂšne au centre de la scĂšne : le repas du Charme discret
, celui de Babette tel un acte d’amour ou encore le repas de noces en ouverture du Boucher. Il est difficile de dissocier l’Ɠuvre gargantuesque de l’insatiable Chabrol, du parcours non moins riche de celle qui fut sa muse. Son #double, en quelque sorte. P. B.
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lesmerveillesdezelia · 8 years ago
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Mon Didier #didierlockwood - en ce moment sur scĂšne Ă  Paris - #prince #violoneux #violon #musiques #jazz #improviser en Zezettebymontmartre (Ă  Place Charles-Dullin)
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leblogdemarinaetjeanmarie · 8 years ago
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VENDREDI 14 AVRIL 2017 (Billet 2 / 3)
« LE BON BOCK »
2, rue Dancourt (75018)
Téléphone : 01 46 06 43 45
Métro : Anvers ou Les Abbesses
Extrait du texte de présentation sur leur site :
« Le plus vieux restaurant de Montmartre est un endroit qui vaut le dĂ©tour. Construit en 1879, le dĂ©cor du restaurant n’a pas bougĂ© depuis cette Ă©poque, ce qui lui donne un cachet incroyable. C’est un vĂ©ritable voyage dans le temps dĂšs que vous poussez la porte de cet estaminet, les tableaux qui vous entourent, les Ă©normes lustres et ses becs un gaz qui vous dominent de son plafond de 4,50 m et sa petite salle aux vieux lambris, les peintures murales qui vous cĂŽtoient, vous renvoient Ă  cette Ă©poque oĂč Picasso, Apollinaire, Toulouse-Lautrec et tant d'autres se pavoisaient aux tables de ces bistrots, tel le Bon Bock, un verre d'absinthe Ă  la main (
). »
RepĂ©rĂ© par JM parce que proche de la place Charles Dullin oĂč se trouve le thĂ©Ăątre de l’Atelier (et aussi grĂące Ă  de bonnes critiques sur les sites spĂ©cialisĂ©s), nous l’avons choisi et n’avons pas du tout Ă©tĂ© déçus. Bien au contraire.
Ses atouts : un dĂ©cor typiquement charmant dans son style, peu de tables, un service sympathique et ce soir-lĂ , la prĂ©sence d’un pianiste trĂšs agrĂ©able Ă  Ă©couter (attention, il ne joue que le mercredi)

En entrĂ©e, Marina a pris des escargots de Bourgogne et JM une soupe Ă  l’oignon gratinĂ©e (une merveille
 cela faisait des siĂšcles qu’il n’en avait pas mangĂ©e !). Ensuite JM a optĂ© pour un boudin croustillant aux 2 pommes et Marina, des rognons de veau-sauce au poivre, flambĂ©s au Cognac. Le tout accompagnĂ© d’une bonne bouteille de Bordeaux.
N’étant pas amateurs de dessert, nous avons eu juste le temps de rejoindre le thĂ©Ăątre dont la reprĂ©sentation commençait Ă  21 heures.
Un dernier point : le rapport qualité/prix était tout à fait raisonnable.
On ne sait jamais, si vous deviez passer une soirĂ©e dans le coin, c’est une adresse Ă  retenir.
Ci-dessous, si vous vouliez en savoir plus (le menu, la carte, les prix
), le lien du restaurant :
http://lebonbock-paris.fr/
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jaunedenaples · 12 years ago
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Le thĂ©Ăątre de l’Atelier sous la neige
Montmartre
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m4a-tv · 3 years ago
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Streetart Paris 18 #2 #streetartparis #paris18streetart #paristreetart #ruecharlesdullin #charlesdullin #quartiermontmartreparis #montmatrejetaime #montmatre❀ #montmatrejetaime #montmatremonamour #montmatređŸ˜â€ïž #montmatreplace #montmatresquare #montmatrevillage #montmatreview #montmatreforever #montmatrearchitecture #Montmartrebynight #montmatrestreets #montmatređŸ‡«đŸ‡· #montmatreforever #montmatrephotoshoot #montmatreaddict #75018paris #75018 #18emearrondissement #18emeparis #paris18 #paris18eme #paris18Ăšme #paris18bynight #18emeparis (Ă  Place Charles-Dullin) https://www.instagram.com/p/CPJhIAbFIqz/?utm_medium=tumblr
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leblogdemarinaetjeanmarie · 8 years ago
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VENDREDI 14 AVRIL 2017 (Billet 3/3)
Â«ïżœïżœLE CAS SNEIJDER »
ThĂ©Ăątre de l’Atelier
1 place Charles Dullin 75018 Paris Métro : Les Abesses, Anvers ou Pigalle
Réservation & informations : 01 46 06 49 24
________________________
C’est le 12 avril qui a Ă©tĂ© dĂ©terminant dans le choix de cette piĂšce (soyons honnĂȘtes, la prĂ©sence de Pierre Arditi aussi). En effet, nous nous y sommes pris tard et cette date-lĂ  Ă©tait dĂ©jĂ  complĂšte dans pas mal de thĂ©Ăątres et lieux de spectacle. JM par exemple aurait bien Ă©tĂ© tentĂ© par « Les Choristes » aux Folies BergĂšres
 Evidemment complet !
Mais finalement nous ne l’avons pas du tout regrettĂ©. La piĂšce, l’interprĂ©tation des comĂ©diens, et tout particuliĂšrement celle de la tĂȘte d’affiche
 nous ont permis de passer une trĂšs belle soirĂ©e.
Lisez ci-dessous ce qu’en dit TĂ©lĂ©rama.
Attention, ce sont malheureusement les derniĂšres reprĂ©sentations (jusqu’au 22 avril), si vous ĂȘtes intĂ©ressĂ©s, faudra rĂ©server au plus vite.
_________________________
C'est Ă  l'adaptation d'un roman, « Le Cas Sneijder », de Jean-Paul Dubois, que s’est livrĂ© ­Didier Bezace, interprĂšte et metteur en scĂšne Ă  la fois d'un bien tĂ©nĂ©breux spectacle, zĂ©brĂ© d'Ă©clats de rire et de folie.
On y voit sombrer dans la dĂ©pression et l'absolue solitude Paul Sneijder (Pierre Arditi, magnifique d'intĂ©rioritĂ© douloureuse, d'errance et d'hĂ©bĂ©tude blessĂ©e), dotĂ© pourtant d'intuitions fulgurantes aprĂšs la terrible chute d'ascenseur dont il a rĂ©chappĂ©, mais oĂč a pĂ©ri sa fille aĂźnĂ©e.
Du simple mais tragique accident dans une tour de Mont­réal, Sneijder tire peu à peu une vision du monde qui le fait passer pour fou aux yeux de proches dans lesquels il se reconnaßt de moins en moins. Telle cette épouse autoritaire qui le trompe et a toujours refusé l'accÚs au foyer à la fille tant ­aimée d'un premier lit ; ou ces fils ­jumeaux, portraits vivants de leur ­impossible mÚre. Il ne trouve de bref apaisement qu'en devenant promeneur de chiens, petit boulot d'étudiant que refuse sa bourgeoise famille.
RacontĂ©e Ă  la premiĂšre personne, la descente aux enfers de ce ­citoyen moyen broyĂ© par la chute de l'ascenseur comme par trop d'accommodements, de lĂąchetĂ©s — avec sa femme, sa famille, son entreprise — est aussi pathĂ©tique que drĂŽle, aussi noire qu'ironique. On pĂ©nĂštre habilement dans le cerveau dĂ©pressif d'un dĂ©serteur de la vie. Que le monde n'intĂ©resse plus, dĂ©goĂ»te. Juste Ă  partir d'une Ă©tude sur ces ascenseurs qui ont bousillĂ© son existence...
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