#Philippe Jaenada
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Een vreugdeloze bohème in de jaren vijftig
Toen ik klein was, in de jaren vijftig, waren er wel eens mensen die, staande voor een abstract schilderij, van Karel Appel bijvoorbeeld, zeiden: dat kan mijn kleine broertje ook. Dat was, en is niet waar natuurlijk: inderdaad kan iedereen met verf naar een doek smijten, maar kunst, in de zin van de juiste snaar raken, is iets anders. Toch schuilt er iets verleidelijks in de gedachte dat het maar…
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#bohème#Chez Moineau#Constant#Delpher#Dior#Ed van der Elsken#existentialisme#Gallica#Guy Debord#Jacqueline Harispe#jaren vijftig#Jean-Michel Mension#Kaki#Parijs#Patrick Straram#Philippe Jaenada#Rue du Four#Saint-Germain-des-Prés#Situationisme#Surrealisme#Vali Myers
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Le plus difficile n’est pas de partir
Ce n'est rien, de partir, il suffit de mettre un pied devant l'autre.
Le plus difficile, se dit-il, c'est de ne pas savoir quand on pourra revenir.
- Philippe Jaenada
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" Je ne pouvais plus me dérober. Sale temps. L'heure était venue de faire face, et de choisir : décortiquer la crevette grise minuscule au risque de passer pour un grand névrosé (comme quelqu'un qui enlèverait la peau des petits pois), ou la lancer d'un coup au fond de ma gorge, avec les antennes et tout ça, au risque cette fois de passer pour un monstre (celui qui avale une souris en la tenant par la queue) ou un ignare fraichement sorti de son placard (celui qui mord à belles dents dans une orange sans avoir eu l'idée de l'éplucher). J'étais en train d'osciller fiévreusement entre ignare et névrosé lorsqu'elle s'est levée pour aller chercher un cendrier dans la cuisine. Une idée m'a traversé l'esprit comme un TGV traverse un hameau de trois habitants, mais elle s'est éloignée aussi vite. Non, si elle pivotait brusquement, saisie d'un doute, et me surprenait à voler une poignée de crevettes, mon compte était bon." Philippe Jaenada
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Le plus difficile n'est pas de partir.
Ce n'est rien, de partir, il suffit de mettre un pied devant l'autre.
Le plus difficile, se dit-il, c'est de ne pas savoir quand on pourra revenir.
Philippe Jaenada
Douce nuit ✨✨✨♥️
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Grégoire Bouillier et Philippe Jaenada : «Nous travaillons sur des événements qui ont eu lieu, sur des gens qui ont vécu, aimé, souffert»
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La première sélection du prix Goncourt 2024
Ruben BARROUK, Tout le bruit du Guéliz (Albin Michel)
Thomas CLERC, Paris Musée du XXIe siècle (Les éditions de Minuit)
Sandrine COLLETTE, Madelaine avant l'aube (JC Lattès)
Kamel DAOUD, Houris (Gallimard)
Gaël FAYE, Jacaranda (Grasset)
Hélène GAUDY, Archipels (L'Olivier)
Philippe JAENADA, La désinvolture est une bien belle chose (Mialet-Barrault)
Maylis de KERANGAL, Jour de ressac (Verticales)
Étienne KERN, La vie meilleure (Gallimard)
Emmanuelle LAMBERT, Aucun respect (Stock)
Rebecca LIGHIERI, Le Club des enfants perdus (P.O.L)
Carole MARTINEZ, Dors ton sommeil de brute (Gallimard)
Thibault de MONTAIGU, Cœur (Albin Michel)
Olivier NOREK, Les guerriers de l'hiver (Michel Lafon)
Jean-Noël ORENGO, Vous êtes l'amour malheureux du Führer (Grasset)
Abdellah TAÏA, Le Bastion des larmes (Julliard)
#bookblr#je ne connais pratiquement personne#à part De Kerangal dont j'avais commencé Réparer les vivants et que j'ai abandonné après 10 pages#Norek de nom#Goncourt#Goncourt 2024
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La désinvolture est une bien belle chose
Philippe Jaenada n’en avait pas fini avec la jeunesse d’après-guerre. En voulant découvrir pourquoi Jacqueline Harispe était morte à vingt ans, il nous offre une enquête très détaillée sur la jeune fille et son groupe d’amis de Saint-Germain-des-Prés.
En deux mots Enquêtant sur Pauline Dubuisson, Philippe Jaenada a croisé Jacqueline Harispe. Lors d’un voyage un Dunkerque, ce nom lui revient en mémoire. Aussi décide-t-il d’en savoir davantage sur cette jeune femme, surnommée Kaki, qui s’est suicidée à 20 ans. Pour tenter de percer ce mystère, il va choisir de faire un tour de France, doublé d’une quête intime. Ma note ★★★ (bien aimé) Ma…
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#28 novembre 1953#accident#Amour#après-guerre#avenir#bistrot#café#désinvolture#Famille#Guy Debord#Hôtel#Jacqueline Harispe#jeunesse#liberté#mélancolie#Paris#quête#situationnisme#Souvenirs#Suicide#tour de France#vie de couple#voiture
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La serpe de Philippe Jaenada, 2017 (France)
L'auteur raconte son enquête personnelle d'un terrible fait divers de 1941.
Un matin, On retrouve les cadavres atrocement mutilés de 3 personnes : le père, la tante et la servante de Henri Girard plus connu sous son pseudonyme d'écrivain Georges Arnaud.
Alors que tout semble l'accuser, il est finalement innocenté par la justice.
Pourtant, le doute n'a cessé de subsister. En consultant les archives nouvellement mises à disposition, Jaenada va élaborer une possible version des faits.
Très documenté, l'auteur raconte à la fois les évènements autour du crime ainsi que sa propre histoire de recherche. Il ne prétend pas avoir la réponse à l'énigme. Toutefois, l'enquête est passionnante et angoissante.
Le salaire de la peur de Georges Arnaud, 1949 (France)
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J’ai eu du mal à rentrer dedans mais petit à petit je me suis laissée emportée par ce récit singulier d’une dépression, qui est aussi une histoire d’amour, avec le whisky et la gueule de bois en fil rouge.
Heureusement que ce n’est pas le premier livre que je lis de Jaenada (même si c’est le premier publié) parce que je ne sais pas si j’en aurais lu d’autres.
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C’est un livre fou et c’est fou qu’il ait eu le Femina. Ce n’est pas du tout mon style d’habitude, les faits divers, la reconstitution, les archives, la plongée méticuleuse dans le passé. Mais au début, j’ai été intriguée par ma copine qui le lisait en pouffant, et j’ai commencé le premier chapitre qui m’a séduite. Au fond, je crois qu’il y a de ça avec Philippe Jaenada, il vous séduit. Avec sa verve comique et sa malice. L’humour du premier chapitre qui le décrit comme aventurier de pacotille qui embarque dans sa Meriva de location pour aller remuer la poussière en Dordogne de la sombre histoire d’Henri Girard (l’auteur du Salaire de la peur, accusé du meurtre -à la serpe- de son père, de sa tante et de la bonne en 1941, puis miraculeusement acquitté) m’a happée. Surtout qu’il se compare a un protagoniste du club des 5, un justicier qui ne néglige pas de raconter les moments où ils boivent de la citronnade (je me rappelle de ça), pour lui c’est plutôt des whiskies... oui, il raconte l’histoire incroyable d’Henri Girard, de sa famille, de l’enquête, d l’instruction, de ses doutes, des recherches que lui effectue, titillé par des détails qui ne collent pas avec la version officielle, il raconte ses errances, fait mille digressions, sur lui, la vie, des détails saugrenus. Tout est unifié par le style. Honnêtement, on rigole pas mal, malgré le macabre de l’affaire. Mais le livre est tout de même énorme, et au bout d’un certain nombre de pages, j’ai commencé à faiblir et à souhaiter que cela cesse. Je n’en pouvais plus de revenir sans cesse à ces jours d’octobre 41 pour disséquer les moindres dires de chaque personne. Je pense que je serais une mauvaise détective ; au bout d’un moment, j’en ai juste marre. L’humour de Philippe Jaenada fonctionne encore sur moi page 600, mais je fatigue. Ce n’est pas toujours d’une absolue finesse. Mais il vous a à l’usure. Ok. Ok. J’accepte sa thèse sur le triple crime parce stop, je n’en peux plus, je veux sortir de la tête de l’auteur, je veux sortir de cette France en guerre, je veux oublier cette serpe et ce sang versé. Au début du livre je pensais, enthousiaste, que j’allais lire d’autres livres de cet auteur, maintenant je ne crois pas, je préférais aller boire des coups avec lui. Plus jamais je ne lis 600 pages sur un fait divers. J’imagine qu’il a eu le Prix Femina pour sa capacité à vous embarquer pour une odyssée à la fois dérisoire et épique. Tout de même, ça ressemble à un hold-up, une victoire remportée par KO.
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#BibliothèqueMédicis du vendredi 13 octobre 2017 présenté par Jean-Pierre Elkabbach avec :
– Kaouther ADIMI, écrivaine, pour “Nos richesses″ (Seuil)
– Sorj CHALANDON, journaliste et écrivain, pour “Le jour d’avant” (Grasset)
– Philippe JAENADA, écrivain, “La serpe” (Julliard)
– Pierre-Louis BASSE, journaliste et écrivain, pour “Le flâneur de l’Elysée” (Stock)
– Axelle TESSANDIER, déléguée nationale LREM, pour “Une marcheuse en campagne” (Albin Michel)
Photos © Eric Frotier de Bagneux / Capa Pictures pour Public Sénat
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Il n'y a pas de meilleur endroit que le métro pour haïr l'humanité.
Philippe Jaenada
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Le plus difficile n'est pas de partir.
Ce n'est rien, de partir, il suffit de mettre un pied devant l'autre.
Le plus difficile, se dit-il, c'est de ne pas savoir quand on pourra revenir.
Philippe Jaenada
Douce nuit ✨✨✨♥️
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Ci sono dei libri che ti fulminano, che ti prendono e non ti lasciano più. Libri che ti tengono fermo, ti occupano la mente, ti fanno pensare ed entrare nei posti, nei personaggi, nelle vite che racconta. Un libro del genere per me è stato questo in foto, Lo strano caso di Henri Girard di Philippe Jaenada, (Sellerio Editore).
Jaenada è uno scrittore e giornalista francese appassionato di crimini. Ha avuto successo e notorietà tra i cugini d’Oltralpe per due lavori, uno su Bruno Sulak, famoso legionario e bandito gentiluomo, e l’altro, dal titolo La petite femelle, sulla tragica vicenda di Pauline Dubuisson, che a metà anni ‘50 uccise il suo amante e il cui processo scandalizzò un intero paese: la Dubuisson rischiò la pena di morte, caso unico in Francia per un delitto passionale, e dalla sua sua storia fu prodotto un film, La verità di Henri-Georges Clouzot (1960) con una memorabile Brigitte Bardot.
Questo libro piacque moltissimo a Emmanuel Girard, nipote di Henri, che guarda caso porta suo figlio alla stessa scuola dove Jaenada porta il suo. Si conoscono, fanno amicizia, Emmanuel diventa Manu, e non può far altro che raccontare allo scrittore giornalista la storia di suo nonno Henri Girard. Il quale fu accusato del triplice omicidio del padre, della zia e della domestica avvenuto in un castello della Dorgogna nel 1941, in piena occupazione tedesca della Francia. Che dopo un incredibile processo fu assolto, ereditò una fortuna che in pochi anni dilapidò in feste, bevute e macchine sportive. Che senza un soldo partì per il Sudamerica, dove fece di tutto, ma non ebbe tanta fortuna. Tornato in Francia, disperato, con due mogli e due figli, decide di scrivere un romanzo, in parte autobiografico. Le salaire de la Peur. Lo pubblica sotto falso nome, George Arnaud, dal nome del padre (e suo secondo nome) e il cognome della madre. Il successo è clamoroso, tanto che Henri-Georges Clouzot ne farà un film, che in italiano diventa Vite Perdute, con un monumentale Yves Montand, che è considerato uno dei grandi capolavori del cinema mondiale.
Jaenada è colpito dalla meravigliosa storia, che in tanti punti coincide con quella della Dubuisson, e decide di indagare. Lo fa seguendo due grandi strade:
La prima rintraccia la vita di Henri Girard, della sua infanzia in una famiglia ricchissima ma anche ricca di tragedie, del trauma per la morte della Madre, Valentine Arnaud, sposata dal padre George in totale disaccordo con il resto della famiglia, sconcertata dal sapere che la giovane donna fosse atea e di simpatie comuniste; dal rapporto stranissimo e morboso con le donne (si sposerà 4 volte, per essendo unanimemente considerato brutto e malaticcio), con il denaro, che sperpererà per tutta la vita; dal cambiamento dopo il processo, l’estrema povertà in Sud America, dell’inaspettato successo, della sua vita di scrittore e di attivista, prima per la liberazione e l’indipendenza dell’Algeria, dove andrà a vivere, poi come documentarista di casi giudiziari, sulle condizioni dei lavoratori, sul Sudamerica tanto amato;
La seconda, e qui sta il clamoroso del libro, riguarda lo strano processo che ebbe luogo nel 1942. Jaenada recupera documenti ufficiali, carteggi privati degli avvocati di entrambe le parti, della polizia, e ricostruisce in maniera particolareggiata una verità che lascia a bocca aperta, e che ad ogni pagina riserva sorprese. Con una pazienza certosina, Jaenada ricostruisce le vite dei personaggi di questa vicenda a 70 anni di distanza, ricavando una verità che lascio ai più curiosi di scoprire.
Quello che rende meraviglioso questo libro è il contrasto irresistibile tra lo stile scanzonato e ironico di Jaenada (che spesso apre delle parentesi di spiegazioni clamorose, fertili come un fiume che straripando lascia prezioso limo sulle sponde) e la gravità e l’interesse dei fatti.
È un libro tra l’altro che sottolinea come la verità dei fatti sia spesso soppiantata dalla verità delle sensazioni, soprattutto nel male, e come il pettegolezzo, lo sbrigativo ragionamento segnino le persone e le attività.
Le oltre 600 pagine scorrono vive e inarrestabili, e regalano una lettura indimenticabile. per i più curiosi, de Il salario della paura romanzo esiste una versione Fandango del 2012, il capolavoro di Clouzot lo trovate anche su youtube.
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Philippe Jaenada : "Ce qui m'intéresse, ce sont les destins qui basculent" | France Inter
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